Why do all the monsters come out at night ? Veille de weekend, l’esprit parasité par ces délires de grandeur. Lourd manteau dont les ténèbres épousent tes épaules d’une élégance dont seuls les puristes sont détenteurs – à ton humble avis. La chevelure en bataille que tu ramènes un tant soit peu dans le droit chemin. Ce soir tu retrouves ce genre d’amitiés que tu entretiens sans réellement en connaître les tenants et les aboutissants. T’arrêtes-tu seulement à des relations superficielles ou es-tu capable d’aller au-delà ?
Morceau de bois niché dans la manche droite – réflexe paranoïaque – tu t’avances, le pas feutré de tes bottines assorties. Craquement sonore. Tes prunelles s’arrêtent sur la devanture du bar dont tu franchis la porte sans plus de conventions. Sensation d’être de trop dans cet endroit fréquenté par le tout-venant. A peine identifiable par la richesse de ces vêtements portés.
Jouant de ta chevalière sur laquelle l’héritage familial est inscrit, tu commandes une bière pour ton compagnon de soirée, un whisky pour ta part. C’est une frappe contre l’épaule qui te sort de tes pensées obscures. Tout s’enchaine en ce moment. Depuis tes manigances contre ces proches sous la coupe d’Amelya à cette nuit partagée avec Kaiden Blackthorn. Mais tout cela ne doit cesser de t’appartenir.
« Salut Pajares » souffles-tu, l’air plus distingué et donc nécessairement sur la retenue malgré l’accolade que tu échanges. La serveuse revient vers votre table avant que tu n’aies le temps de répondre. « Je me suis dit que tu t’accommoderais d’une bière » admets-tu, esquisse perceptible malgré la barbe drue qui parsème ton faciès. Tu saisis une gorgée d’alcool, tes iris noisette dans les siens. « Le quotidien du Ministère » commences-tu, les phalanges martelant contre le verre.
« Il y a beaucoup à faire en ce moment. Sans compter la surveillance quotidienne du fait des fêtes de fin d’année ». Tu n’as rien à cacher sur ce plan-là. « La fin du premier semestre approche. Tu as toujours le projet de rejoindre le bridage de tireurs d’élite ? » Le point phare de votre relation, tout autant que l’objet d’une discorde latente. Surtout de ton côté. Tu refuses d’être le deuxième dans ce domaine.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
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Two beers and a low dose of manipulation pv. Vitor
Il avait passé une semaine harassante et il était bien content d'être en week-end pour profiter un peu. Il ne savait pas comment faisaient ceux qui avaient trois options, un job voir plusieurs... Non vraiment, lui n'avait pas l'impression de s'en sortir avec juste ses études et ses innombrables sorties alors il se demandait comment faisaient les autres.. Il remerciait souvent les dieux, ou plutôt son père, de ne pas avoir a travailler en parallèle de ses études. Oui, Miguel était un p'tit con, mais un p'tit con reconnaissant.
En jeans, sweat-shirt aux couleurs de sa maison, les cheveux en vrac et la baguette dans la poche arrière de son pantalon, le Grymm avait laissé sa soeur partir à sa soirée et il avait transplané directement devant la Taverne du Troll. Il s'empressa de pousser la porte, c'est qu'il caillait sec dehors et repera rapidement son rencard du soir accoudé au bar. Traversant le bar de quelques pas rapidement, il frappa virilement sur l'épaule de Vitor et salua son pote en souriant :
- Salut Delgado ! Désolé pour le r'tard. T'as déjà commandé ?
Il attrapa un tabouret et s'installa à côté du jeune sorcier qu'il n'avait pas vu depuis... oulah depuis un moment. Au moins depuis la rentrée de Septembre. C'est que le temps passait vite et depuis que le jeune homme n'était plus à Hungcalf... ben ils avaient moins les moyens de se voir quoi !
- Putain de semaine, j'ai rien vu passé ! Comment ça va ?
GO SHOOTERS, GO !
- InvitéInvité
Re: Two beers and a low dose of manipulation pv. Vitor
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Re: Two beers and a low dose of manipulation pv. Vitor
Tape sur l’épaule, accolade et il s’installe. Ils ne se sont pas vu depuis plusieurs semaines. Voir même peut être plusieurs mois. Oui, surement depuis l’été au moins. Il faut dire qu’ils ont des emploi du temps différents et tout deux biens chargés. La rentrée a bien prit la tête au Grymm et il est bien content que les vacances pointent le bout de leur nez. Assit à côté de son ami, Miguel fut ravi de voir qu’une bière l’attendait déjà :
- Parfait la bière, merci ! J’payerais la prochaine.
Ces mots sortis de sa bouche, il attrape le verre qui lui est destiné et boit une gorgée de la boisson houblonné avec ravissement. C’est qu’il aime ça, la bière. Il fait bon dans le bar et Miguel en profite pour retirer sa veste en cuir, laissant apparaitre un pull gris à grosses mailles. Il fait vieillot mais l’espagnol ne peut se résoudre à jeter l’habit tricoté par feu sa grand-mère.
Miguel n’est pas surprit de savoir que les journées du Brésilien sont chargées. Le monde magique subit une certaine tension depuis quelques temps et encore plus l’approche des fêtes de fin d’année. La fatigue se lit d’ailleurs sur le visage de son ami…
- Ouais j’imagine. C’est tendu. Je suppose que marché de noêl a entrainé la mise en place d’un dispositif anti-terroriste… ?
Question tout autant qu’affirmation. Il a tellement hâte de se retrouver à la place de Vitor. D’être au coeur de l’action. De vivre avec l’excitation. Enfin… vous voyez quoi. Autre chose que des cours assis sur un banc quoi… L’intrépide Miguel rêve d’une vie un peu plus animée… Alors oui, pour répondre à la question du Delgado, oui il a terriblement envie de concrétiser ce projet…
- Ouais ! Carrément ! J’ai hâte d’y être, j’ai presque envie de commencer à préparer le concours dès maintenant. J’ai promis à mon père d’aller jusqu’aux D.E.F.I.S. ça me gave !!!
GO SHOOTERS, GO !
- InvitéInvité
Re: Two beers and a low dose of manipulation pv. Vitor
L’attraction de deux âmes est si complexe qu’il est parfois difficile de comprendre que deux êtres s’allient d’une profonde amitié. Et si tu n’étais pas gêné par son talent, sans doute te qualifierais-tu comme un véritable ami. Personnalité complexe, instable, inconstante. C’est cette admiration que le Grymm voue à ton égard qui tisse probablement votre relation. Se sentir valorisé dans le regard de l’autre.
Ton visage est traversé d’une lueur un brin espiègle. Tu te fiches pas mal qu’il paie le shot suivant. Tu n’es pas là pour t’épancher sur la boisson mais davantage pour régler cette défaillance narcissique qui ne cesse de te ronger. Ses études étant potentiellement bientôt terminée, il te faut maintenir le cap sur le Département de la Justice Magique. Lui laisser l’opportunité d’y entrer serait prendre le risque de te voir reléguer au second rang. Non. Impensable.
Son accoutrement détonne d’avec le tien. Tout comme sa façon de s’exprimer. C’est infernal que résident autant de différences entre deux personnes supposées amies. « Exactement » reprends-tu à sa suite. « Il faut couvrir la population. Si le risque est présent chez les moldus, il l’est tout autant chez nous autres sorciers. Il ne faut minimiser aucune possibilité » continues-tu, l’intonation rauque mais agréable.
Tu prélèves une gorgée de cet alcool brun que tu laisses rouler dans ta gorge. « Je suis posté à l’entrée du marché, je pointe les entrées, je vérifie les bagages, les sacs et je patrouille de temps en temps dans les allées. C’est une vigilance constante ». Il faut avoir les yeux partout, dans les moindres recoins, ne rien laisser au hasard. En cela, ta paranoïa est aidante. Tu dois toujours être prêt à dégainer ta baguette, à la moindre altercation bien que la tentative de médiation soit préalable à toute intervention.
Tu le gratifie d’un sourire, bien que ses paroles signifient son ambition. Un désir d’aller au-delà de ce que tu as pu faire. L’obtention d’un DEFIS signifierait immanquablement qu’il rejoindrait les Séniors du Département. Ton MAGIC ne suffirait pas à égaler ses supposées compétences.
« Les DEFIS, vraiment ? » questionnes-tu, l’air de rien. « Je croyais que les études ça n’était pas vraiment ton truc ? » soulignes-tu, l’index en sa direction alors que tu maintiens ton verre en main. Tu ne laisseras personne te prendre la vedette. Si tu as été une terreur à l’Université, rien ne t’empêcherait de l’être au Ministère de la Magie. Encore moins dans l’objectif de conserver ta position d’influence, celle que tu as aujourd’hui.
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» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
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Re: Two beers and a low dose of manipulation pv. Vitor
- Et alors ? Rien de suspect ? On est sur de la prévention pure et dure ou vous envisagez qu'il arrive quelque-chose ?
Il était possible que Vitor ne soit pas autorisé à répondre à cette question mais il la posait quand même. Au pire, il le lui dirait clairement qu'il n'avait pas le droit d'en informer l'espagnol. Miguel rapporta de nouveau son verre à ses lèvres et but une gorgée. Il repensait à sa grande-mère. Abuela lui racontait souvent des histoires sur ce métier qu'elle avait longtemps exercé. Evidemment, elle ne s'épanchait pas sur ces moments de surveillances, elle se concentrait sur les prises d'otage et les fusillades magiques...
Le Delgado semble surprit de la volonté de Miguel de continuer ses études. Enfin... le mot volonté est un grand mot. Parce que ce n'est pas vraiment la volonté du jeune homme il faut dire, mais plutôt celui de son père. C'est qu'il avait raison, le fonctionnaire, les études c'était pas franchement le fort de Miguel...
- Bien vu Sherlock.
Le madrilène boit une nouvelle gorgée de bière avant de poursuivre :
- J'ai sérieusement pensé à arrêter en fin d'année dernière mais déjà j'étais pas prêt pour le concours et en mon père m'a tanné pour que je continue et que je fasse une thèse... Comme si ça allait changer quelche-chose !
Il eut un sourire amusé avant d'ajouter :
- Sauf que j'ai 0 envie et 0 idée de thèse, crois moi.
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- InvitéInvité
Re: Two beers and a low dose of manipulation pv. Vitor
Flatteur, l’intérêt du Grymm pour ta profession se révèle à mesure de ses paroles. Ses questions se font précises et ne manquent pas d’interpeller l’agent qui sommeille en toi. Si tu n’es plus en service, la paranoïa ordinaire qui t’habite est exacerbée. « Nous n’envisageons rien si ce n’est l’habituel ». Tu marques une pause. Tu te saisis d’une gorgée d’alcool. « C’est-à-dire que nous envisageons toutes possibilités ». Oui, le risque zéro est bien inexistant et toute mission de surveillance présuppose l’appréhension d’un passage à l’acte.
« De la prévention, pour faire simple » ajoutes-tu, l’index pointé vers lui pour faire suite à son affirmation suivante. « Sherlock ? » Les sourcils arqués, tu relèves l’expression que tu ne comprends en rien. Aucune référence à la culture Non-Maj. « La thèse ne sert sur le terrain uniquement si tu souhaites une place d’encadrant dès le début de ta carrière ». Ce que tu ne souhaitais pas, d’autant que ton attitude à l’Université était affreuse.
« Je crois en l’expérience ». Une valeur, celle du travail acharné, au fait de se démener pour l’obtention de ce que l’on désire. Pour l’instant, tu le reconnais volontiers, tu n’es pas encore prêt à être à la tête d’une équipe d’hommes et de femmes dont le rôle et la protection du bien commun. En revanche, tu es davantage tourné vers les missions solitaires. Tu es régulièrement désagréable avec tes collègues.
Tu descends le restant de ton verre comme si cela te donnerait suffisamment de force pour poursuivre l’échange. « J’ai quelque chose qui devrait t’intéresser … » Le suspens s’installe. Il n’y a plus de contact entre vous, l’endroit n’est pas silencieux mais un silence semble s’être installé. « Regarde ». La photographie tendue vers lui montre un homme dont la ressemble est frappante. « J’ai aperçu ce type la dernière fois où je suis allé au Brésil ». Tu fixes ses prunelles des tiennes plus sombres. « J’aurais juré qu’il s’agissait de toi ! »