Enfin une bonne nouvelle ! Il fallait dire que depuis plusieurs jours, ce n’était pas vraiment ça. Surtout dans ma vie personnelle. Entre l’embrouille que j’avais eu avec Catalina, Saoirse qui décide de s’en mêler, au point de ma frapper… Pour ensuite discuter à nouveau avec l’Espagnol, pour revenir un peu au point de départ. Non, ce n’était pas la joie. Après, les vacances hivernales approchaient grandement, cela allait faire du bien, mais avant ça, les cours étaient bien intenses aussi. Alors oui, quand j’avais appris que j’avais été repéré par un ancien joueur de l’équipe nationale de Quidditch, j’étais grave heureux. J’avais l’impression que le sort s’acharnait sur moi ces derniers temps, peut-être qu’il y avait encore un peu d’espoir me concernant. C’était ma professeur de Quidditch, Miss Saouli qui m’avait appris la nouvelle. Mr. MacArthur souhaitait me rencontrer et même faire un petit entraînement en ma compagnie. Sur le moment, je n’y avais pas cru ! C’était un peu ce que je souhaitais, vouloir devenir joueur professionnel, alors j’étais plus qu’enthousiaste !

C’était le jour J, justement. Ce matin, j’étais déterminé ! Ça faisait un moment que je n’étais pas aussi en forme en me réveillant. Même mon frère était plutôt perturbé. Bien sûr, je lui avais annoncé la raison, il était tout aussi heureux que moi et il était presque aussi excité que moi après. Je m’étais habillé pour l’occasion, enfin, j’avais mis ma tenue tout simplement. Nous avions rendez-vous ce matin, 14 décembre. Toute la matinée, il y avait eu un temps de chien. Quand j’arrivais sur le terrain, tout était trempé. J’allais faire avec. Le froid était bien présent aussi, avec l’humidité qui y régnait, il s’engouffrait facilement sous les vêtements. Avant l’arrivé de mon futur entraîneur, je décidai de m’échauffer un peu. Cela me permettait surtout de me réchauffer, et de ne pas trop avoir les muscles froids avant de commencer quoi que ce soit. Je m’étais tous simplement mis à courir, faire quelques aller/retour. Le terrain était suffisamment grand  pour vite monter en cardio. Je l’avais déjà aperçu, je savais à quoi il ressemblait, donc j’allais facilement le reconnaître quand il allait arriver.

Je vis une personne arrivé au loin justement, en revanche, ce n’était pas la personne que j’attendais. Je m’approchai tout de même de cet homme. Je fus surpris de voir qu’il connaissait mon prénom. J’étais légèrement essoufflé quand j’étais en face de lui.

- Oui, c’est bien moi. Disais-je, surpris et étonné. Il avait bien vu mon humeur qui se dégageait de mon visage. Il remplaçait alors M. MacArthur ? Et bien oui, c’était surprenant. Je n’avais pas été au courant. Mais, je me sentais un peu bête, je n’avais aucune idée de la personne qui se tenait en face de moi. Si j’avais au moins un nom, j’aurai plus de chance, mais il avait préféré de ne pas me le donner. Euh, et bien, probablement oui ! Disais-je avec un léger sourire. Désolé de vous demander ça, mais je ne crois pas que vous m’avez dit votre nom.. Finis-je par dire, un peu perdu.

Je ne savais pas si c’était très polie, mais je voulais savoir à qui j’avais affaire. C’était la moindre des choses non ? Surtout si nous risquions de passer quelque temps ensemble. Je ne savais pas trop pourquoi, mais cet homme ne m’inspirait pas vraiment confiance. Comme un feeling qui ne passait pas vraiment. Après, si cette personne avait été envoyée à la place d’un autre ancien joueur de Quidditch, il devait certainement très bien s’y connaître. C’était probablement lui aussi un ancien joueur, et pour ça, je ne pouvais que le respecter.

J’étais tellement excité par cet entraînement qui m’attendait. Ça me faisait du bien de me bouger un peu. De toute manière, je n’arrivais pas à tenir en place. C’était normal non ? Comme réaction ? Je voyais que ça se concrétisait enfin, que je ne m’étais pas lancé dans ces études pour rien. J’aimais jouer au Quidditch, et oui, j’espérais pouvoir faire ma carrière dans ce sport. Alors forcément, quand j’appris que j’avais été repéré par un joueur professionnel, je ne pouvais qu’être surexcité ! J’avais envie de le crier sur tous les toits, je l’avais déjà appris à mon frère, mais j’avais aussi eu envie de le dire à Catalina… Malheureusement, on ne se parlait plus depuis la dernière fois. Non, je n’allais pas penser à ça maintenant. Il fallait que je reste concentré, que je ne déçois pas mon futur coach pour la journée. Je pensais aussi à mon père. Je ne lui avais pas encore dit, mais j’étais persuadé que, malgré cette bonne nouvelle, il serait capable de tout gâcher avec ces mots. Je lui annoncerai plus tard… Ou pas.

Après quelques minutes, une personne arriva, qui avait l’air aussi de me connaître puisqu’il connaissait mon nom. Je n’étais pas au courant que j’avais eu besoin d’un remplaçant. Je me demandais pourquoi M. MacArthur n’avait malheureusement pas pu se déplacer, mais ce n’était pas ma seule question. L’homme qui était en face de moi avait l’air de très bien m’identifier, en revanche, me concernant, ce n’était pas mon cas. Cet homme ne s’était pas présenté. Est-ce que ça avait été judicieux de demander son nom ? Je ne voulais en aucun cas froisser cette personne, ça serait dommage pour un premier contact, n’est-ce pas ? Il me donna enfin son identité. Muller. Oh shit. Pourquoi je ne l’avais pas reconnu ? Bon, ok, il avait peut-être pris un coup de vieux, mais ça, on allait éviter de le dire. Il était très connu et reconnu dans ce sport. Les différentes coupes qu’il avait remportées, bref, je me sentais très con à présent. En revanche, je connaissais aussi une autre facette de cet ancien joueur. On m’en avait vaguement parlé, ce n’était pas le plus « sympa » dans ce métier. Après, je me disais juste qu’il devait être stricte et exigeant… Ça devait être certainement ça, non ? De toute manière, je ne préférais pas trop écouter les rumeurs ou autre, j’allais le découvrir par moi-même, pour mon plus grand plaisir. Il n’hésita pas à demander si je commençais à me remémorer son nom, je répondis, rapidement :

- Oui, bien sûr ! Je suis vraiment ravie de vous voir présent ici Mr. Muller. Je suis désolé de ne pas vous avoir reconnu dans l’immédiat, mais évidemment que je connais votre nom. Je suis juste plutôt surpris de vous voir ici, mais pas dans le mauvais sens hein ! J’ai tellement de questions qui me vient en tête ! Mais, je ne voudrais pas déjà vous encombrer avec ça… En tout cas, je suis prêt pour commencer ! J’avais l’impression d’être une pile vivante. Je parlais vite, un mélange de stress et d’excitation mélangé, ça faisait un drôle d’effet. Vous voulez commencer par quoi ?

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais je n’avais qu’une envie, lui montrer de quoi j’étais capable. C’était ma chance, et je n’allais pas en avoir beaucoup d’autres. Je ne voulais pas passer à côté en n’étant pas à mon maximum.

J’avais vraiment l’impression d’être un gosse, je me retenais le plus possible, de ne pas être trop démonstratif, être un minimum sérieux quoi. J’étais quand même face à une pointure dans le domaine du Quidditch, je ne voulais pas passer pour un gamin fanatique. Mais je commençais à être impatient, intérieurement du moins. Je voulais vraiment lui montrer ce dont j’étais capable. Si j’avais été repéré par l’un de ses confrères, c’est qu’il y avait une raison, non ? C’est ce que j’essayais de me dire en tout cas, ce qui en soit, me mettait encore plus la pression. Si au final, je foirais ? Pour quoi j’allais passer moi après ? Je n’avais pas le droit à l’erreur, du moins, très peu. Alors oui, j’étais prêt, et j’avais demandé ce que Monsieur Muller souhaitait que je fasse. C’était peut-être une question un peu débile vu la première réponse : voler. Oui, évidemment. Il fallait bien que je montre comment je me débrouillais sur un balai, dans les airs. Cette fois-ci, c’est l’ancien joueur professionnel qui enchaîna les questions. Certaines m’étonnèrent légèrement, je pensais qu’il s’était un peu renseigné en amont. Peut-être que son collègue ne lui avait pas forcément transmis toutes les informations. C’est des choses qui arrivaient, n’est-ce pas ?

Je commençais doucement à me refroidir, nous étions quand même au mois de décembre, en Écosse, le froid était bien présent. J’étais plutôt pressé de pouvoir monter sur le balai, et débuter cet entraînement. J’avais pris le temps de m’échauffer en amont, au moins que ça ait servi à quelque chose… Je décidai de lui répondre rapidement, de toute manière, c’était plutôt ce que j’allais lui montrer qu’il allait être le plus important que le blabla non ?

- Je suis actuellement batteur, et j’apprécie beaucoup ce poste. Être à l’affût du moindre cognard qui risque de débarquer, les frapper pour les renvoyer sur un membre de l’équipe adverse, ouai, j’aime bien ! Disais-je avec un léger rire. Ça pouvait paraître un peu sadique dit comme ça, mais c’était la vérité. L’adrénaline aussi qu’on avait sur le terrain, c’était indescriptible. Ouai, j’adorais ce sport, clairement. Je suis dans l’équipe des Wright, et j’étais dans celle de Gryffondor quand j’étais à Poudlard. C’est dans cette école que j’ai découvert ce sport, étant plus jeune, je n’avais pas eu d’occasion d’en faire, mon père ne pratique pas ce sport, ma mère, encore moins ! J’ai tout de suite accroché et j’ai appris très rapidement, j’ai réussi à m’imposer et à prendre ma place dans l’équipe.

A l’époque, je découvrais totalement ce sport, c’était même la première fois que je le voyais. Alors oui, j’avais accroché toute de suite, et j’avais travaillé dur, m’entraînant en dehors des cours pour m’améliorer encore et encore. J’avais eu quelques séquelles, des blessures, mais ça ne m’avait pas arrêté pour autant. Encore aujourd’hui, dès que je le pouvais, je n’hésitai pas à faire quelques séances d’entraînement, cherchant toujours à me perfectionner.

Ça y est, j’allais bientôt montrer de quoi j’étais capable, j’étais prêt. Mr Muller me proposa même de lâcher quelques cognards. J’étais là pour ça en même temps, non ?

- Bien sûr ! Sans problème, vous pouvez en envoyer ! Le nombre que vous voulez, peut m’importe ! Ok, peut-être que je m’emballais un peu trop. Est-ce que j’étais vraiment capable d’éviter et d’envoyer valser trente-six cognard alors que j’étais seul ? Non sûrement pas, il y avait une limite tout de même. Durant un match, nous étions deux, voir trois. Plus facile de repousser plusieurs cognards avec ce nombre de batteurs.

Je m’éloignai pour récupérer mon balai que j’avais mis de côté le temps de mon échauffement. Je décollai rapidement, sans grande difficulté. En même temps, c’était la base. Je fis quelques démonstrations. Tout d’abord, sur la vitesse, mais étant batteur, ce n’était pas la priorité la vitesse, mais plutôt les arrêts immédiats, les retournements rapides. Il fallait être capable de se retourner rapidement si un cognard venait dans notre dos. Le froid fouettait mon visage. C’était revigorant ! Pour le moment, tout se passer pour le mieux. Je m’approchai alors de mon recruteur de la journée, toujours sur mon balai pour lui demander :

- Si vous souhaitez, vous pouvez lâcher les cognards. Je suis prêt, sauf si vous préférez voir autre chose avant ? Je ne voulais pas non plus imposer quoi que ce soit.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Combien de cognard risquait-il de lâcher ? Est-ce que j’allais être à la hauteur ? J’allais faire en sorte de l’être en tout cas.

Il était temps de passer aux choses sérieuses. Jusqu’à maintenant, je n’avais fait que quelques démonstrations sur mon balai, que ce soit sur la vitesse ou sur des arrêts rapides. Maintenant, il était temps de s’attaquer sur le vif du sujet. J’étais batteur, il fallait que je montre de quoi j’étais capable quand des cognards étaient présents sur le terrain. C’était un peu le but principal, non ? Toujours sur mon balai, j’avais annoncé le feu vert pour les lancer. En tout cas, j’avais demandé la permission, je ne savais pas si Mr Muller souhaitait voir autre chose avant ça. Apparemment, il était d’accord avec moi. Il ouvrit alors la boite et je vis trois cognards se diriger vers moi. Il était temps de montrer de quoi j’étais capable.
Je m’éloignai très rapidement, j’entendis le conseil donner par mon coach de la journée. Ne pas les frapper ? Pourtant, eux, ils n’attendaient que ça, de me frapper. Ok. Esquiver alors ? Je fonçai à l’autre bout du terrain, ils étaient toujours derrière moi, forcément. Je sentais que ça allait être beaucoup plus compliquer que durant un match. Un match, il y avait plusieurs joueurs, les corgnards avaient le choix niveau cible. Durant un match, je n’étais pas le seul batteur non plus, nous étions deux. C’était forcément plus facile de se répartir les cognards. Vous l’aurez compris, aujourd’hui, c’était tout l’inverse : J’étais seul et j’étais leur seule cible.

J’essayais déjà de juste les esquiver. Mais quand j’avais trois balles en furie sur moi, ce n’était pas évident. Je faisais des virages serrés, parfois des loopings, des marches arrières. Bref, je tentais toutes les façons pour les éviter. C’était essentiellement de la course poursuite. Mais au bout d’un moment, je ne pouvais pas juste les éviter. Ça commençait à devenir compliqué, surtout qu’ils commençaient à avoir chacun leur trajectoire. Il fallait que je riposte, forcément. Je vis arriver un venir en face de moi, pleine vitesse. Je fis tournoyer ma batte avant d’envoyer valser ce cognard. Je l’avais envoyé assez loin, mais je savais qu’il allait forcément revenir.

Pour le moment, je ne me débrouillais pas trop mal. J’arrivais à me défendre comme il le fallait. J’esquivais, comme il me l’avait demandé, mais aussi, je renvoyais, comme il se doit, ses cognards. Mais voilà, maintenant, je me retrouvais en plein milieu du terrain, et je vis les trois balles venir sur moi, chacun de son côté. Une en face, l’une sur ma gauche et l’autre sur ma droite. J’étais dans une très mauvaise posture. Elles arrivaient à pleine vitesse, et il fallait que je réagisse vite. Vite, mais surtout bien. Sinon, l’entraînement risquait de se terminer prématurément.

Il fallait que je me concentre. Je n’avais pas trente six solutions. Je fonçais directement vers le sol, juste pile au dernier moment. Les cognards vinrent même à se rencontrer. Je remontais de justement, histoire de ne pas me prendre le sol en pleine face. Je me dirigeai vers Mr Muller, les cognards derrière moi, je le vis équiper d’une batte, il n’avait donc pas d’inquiétude à avoir. Je le dépassai, plutôt proche de lui, ce qui le décoiffa légèrement. J’espère qu’il n’allait pas trop m’en vouloir. Je n’avais pas trouvé d’autres options. Je me retournai rapidement pour renvoyer au loin l’un des cognards. Je me posai rapidement au côté de mon coach. J’étais légèrement essoufflé, les joues rosées par le froid et le vent qui m’avait fouetté le visage.

- Alors ? C’était comment ? Les cognards étaient toujours en liberté. L’un d’eux s’approcha de nous. Est-ce que c’était à moi de le renvoyer, ou bien à lui ? Il avait peut-être envie de frapper un peu dans ces balles ? En tout cas, j’avais ma batte en main. J’étais prêt.

La séance s’était plutôt bien déroulée. Je n’avais pas trop fait d’erreur, j’avais réussi certaines esquives, des renvois plutôt correct de cognard. Pourtant, il y avait un moment, j’ai cru que ça n’allait pas passer. Les trois cognards arrivant sur moi, quasiment en même temps, de chaque côté, c’était une situation assez complexe. Mais j’avais su trouver une parade, elle fut un peu risquée, mais j’avais réussi de justesse. J’espère que j’avais su satisfaire Mr Muller. Ce n’était pas pour rien qu’il était là. J’avais été repéré, et, je ne pouvais pas passer à côté d’une occasion pareil. C’était une chance de pourvoir l’être. C’était ce que je souhaitais faire, joueur professionnel, et, parfois, c’était en se faisant repérer qu’on pouvait décrocher un premier contrat. Peut-être que je m’emballais un peu trop vite, en tout cas, j’avais tout donné, et je n’avais pas grand-chose à regretter. Peut-être deux trois petites choses à corriger, mais dans l’ensemble, c’était plutôt correct.

J’avais atterri sans trop de difficulté au côté de mon coach pour la matinée. J’avais osé lui demander ce qu’il avait pu penser de cette prestation. Mais j’avais bien vu qu’un cognard en redemandait, et il s’apprêtait à foncer sur nous. J’avais toujours ma batte en main, mais c’était aussi le cas de l’ancien joueur de Quidditch. J’étais prêt à le renvoyer, mais apparemment, c’était à son tour. En même temps, j’étais plutôt curieux de voir comment il se débrouillait. Et bien, autant avoir une petite démonstration, non ? Il frappa à la perfection la balle en furie. Il y avait une certaine maîtrise, on ne pouvait pas le nier. Nous avions de nouveau un petit moment de répit avant que le cognard décide de revenir à la charge. Mr Muller s’exprima enfin, donna son avis sur ce qu’il venait de voir. Et bien, je ne pensais pas que c’était si bien. Enfin, je n’allais pas me plaindre, j’étais très satisfait de sa réponse. J’étais complètement d’accord sur ce qu’il venait de préciser, sur les choses à améliorer, je l’avais sentie aussi. « tu pourrais vite devenir un joueur essentiel au sein d'une équipe. » Alors là, c’était tout ce que je voulais entendre. C’était exactement ce que je souhaitais, et ça se concrétisait, vraiment ? Après toutes ces années d’entraînement, les efforts payaient enfin !

- Mes projets ? Et bien… Évidemment, mon but, c’est de devenir un joueur professionnel. Je pense que j’ai encore des choses à améliorer, comme vous l’avez dit d’ailleurs. Je suis actuellement en quatrième année, j’ai déjà appris plein de choses depuis mon arrivée à Hungcalf et, j’en ai certainement encore d’autres… Je cherche toujours à m’améliorer. Mais oui, j’espère pouvoir décrocher un contrat, au plus tard, à la fin de mes études, après, si l’occasion se présente plus tôt, je ne dirais pas non…

Est-ce que je me sentais prêt à quitter l’université plus tôt que prévue pour vraiment débuter ma carrière professionnelle ? Je n’y avais pas vraiment réfléchi. Pourtant, ça pouvait arriver, c’était le cas pour certains élèves qui étaient partis, ayant décroché le Graal. Mais, je n’y avais pas vraiment encore réfléchi. Bien sûr, c’est ce que je souhaitais, mais, il y avait quand même quelques sacrifices à faire. Quitter ses proches, ses potes…. Après, ça risquait d’être la finalité, qu’elle arrive plus vite ou non.

Les cognards étaient toujours dans les airs, et tant qu’ils n’étaient pas à nouveau dans leur boite, ils étaient toujours un danger ambulant. Encore un autre qui revint vers le duo. C’était l’occasion pour ranger le premier. Je sortis ma baguette pour lancer un sort sur celui qui arrivait sur nous. Histoire de ralentir sa course pour pouvoir le récupérer sans mal. Il gigotait pas mal, mais j’arrivais à le maintenir fermement entres mes bras pour pouvoir le fixer dans sa boite. Les deux autres suivirent, assez rapidement. Ils n’avaient pas beaucoup de cibles sur le terrain…

- Vous souhaitez voir d’autres choses Mr. Muller ? Disais-je tout en rangeant le deuxième.

J’étais prêt à lui montrer encore mes capacités de vol ou autre s’il le souhaitait. Mais les minutes s’écoulaient, et je risquais de ne plus avoir beaucoup de temps disponible. Et oui, j’étais encore étudiant, et il y avait d’autres cours.