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[INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 14 Fév 2021 - 16:01
- LA GAZETTE:
- LA GAZETTE
DU SORCIERVotre source n°1 d'informations dans le monde sorcierDRAME AU MINISTERE DE LA MAGIE : Un Moldu assassinéLe ministre prendra la parole très prochainement.La scène donnerait froid dans le dos, même pour le sorcier le plus aguerri: cette main qui dépasse d’un drap blanc, une femme blonde emmitoufflée dans son long manteau sombre, en larmes, face à un membre des forces publiques au regard sombre, calepin à la main. Que s’est il passé ? Qui est la victime ? C’est le sujet à la Une de votre Gazette aujourd'hui, Lundi 22 février 2021Une situation inexpliquéeMaureen Locksmith, notre envoyée spéciale dépêchée dans le hall du Ministère, nous a fait état d’une situation bien étrange au coeur de ce lieu de pouvoirs: c’est un aéropage de médicomages et d’aurors qui s’est déployé non loin de la fontaine magique. La porte-parole du Ministère aurait indiqué à nos journalistes sur place la découverte, tôt ce matin, du corps sans vie d’un employé, sans être en mesure de donner plus de circonstances de ce décès. Elle a néanmoins promis que le Ministre de la Magie, Iain Lacework, prendra la parole sur le sujet dans les plus brefs délais.Une macabre découverteC’est très tôt le matin, vers 6h30 que Mme Duncan, employée au Ministère de la Magie en tant que femme de ménage, accompagnée par un elfe de maison Wunsy, a fait une macabre découverte : le corps sans vie de Mr Thomas Kanakys. Effrayée par cet acte qu’elle a qualifié elle-même de monstrueux auprès des Aurors chargés de l’enquête, elle martèle ne rien savoir de ce qui s’est passé, ayant simplement trouvé le corps sans voir personne.Sa veuve sous le choc« Je ne comprends pas … ». Bouleversée par la récente mort de son mari, Emily Kanakys a exprimé son incompréhension face à cette tragédie, ayant davantage de questions que de réponses. « Thomas était un homme bon, apprécié par ses collègues et qui faisait un travail admirable au Ministère. Qui aurait pu vouloir sa mort. Et pourquoi ? Je ne comprends pas … » Pour Mme Kanakys, aucune raison n’aurait pu conduire à la mort de son mari. « Je veux des réponses. Je veux qu’on venge le meurtre de mon mari et qu’on trouve les responsables ». En colère et triste, la Veuve veut que lumière soit faite et le plus rapidement possible, espérant que ce crime ne restera pas impuni.La gazette a besoin de vous !récompense assurée
Appel à témoin : si vous avez une quelconque information concernant le meurtre de Mr Thomas Kanakys, contactez le bureau des Aurors. Récompense à la clé.
Vous avez demandé une intrigue plus sombre ? Vous voilà servi !
Cette intrigue sera découpée en plusieurs évents qui vous seront proposés au fur et à mesure du temps. La plupart d’entre eux auront un nombre limité de joueurs pour permettre un avancement plus rapide de l’histoire. Mais pas de panique, chaque joueur pourra participer à l’intrigue avec au moins un de ses personnages. Personne ne sera mis de côté.
Mais de quoi va parler l’intrigue ? Des sangs purs ainsi que leurs idéologies suprémacistes à travers des sorciers maléfiques qui feront tout pour retrouver un objet ayant un grand pouvoir. Une quête qui va impacter Hungcalf, mais également le monde des sorciers et le Ministère.
Ce premier évent concerne seulement le Ministère. Une réunion autour du Ministère de la magie va être organiser pour parler de la mort de Thomas Kanakys, employé moldu du service des relations internationales entre moldus et sorciers. Durant cette réunion, des diplomates, des Aurors, des juges et autres personnes ayant son importance pour affronter la crise qui arrive, vont mettre en place une stratégie pour découvrir le meurtrier de Thomas Kanakys, mais également pour montrer que le Ministère restera fort et uni, aux yeux de ses citoyens britanniques, mais aussi aux yeux du monde. Mais le Ministre de la Magie trouvera t’il les mots pour mobiliser son personnel ?(le code ne nous appartient pas)un grand merci à : CHAMO, Méphi, aeternalis
Une crise à gérer
Ministre de la magie ✧Lundi 22 février 2021. 18h.
Sa montre à gousset en main, le Ministre de la Magie, Iain Lacework, marchait d’un pas rapide dans les couloirs froids du ministère. Il prit la direction du niveau deux, accueillant le département de la justice, pour se rendre dans une grande pièce avec, en son centre, une longue table rectangulaire et plusieurs chaises en bois disposées devant. C’était une salle de réunion de crise, très peu utilisée. En arrivant dans la pièce, l’atmosphère n’était guère chaleureuse, malgré le nombre de personne qui s’y trouvaient. Affichant un visage neutre, le Ministre de la Magie marcha jusqu’à sa chaise, en bout de table, sans même dédaigner jeter un regard sur ces employés. Une fois à sa place, il jeta un rapide coup d’œil aux autres personnes présentes, debout. « Vous pouvez vous asseoir. » Finit-il par dire d’un ton sec et grave, montrant l’urgence de la situation. « Bonjour à toutes et à tous. Merci d’avoir répondu présent. L’heure est grave. Comme vous le savez sans nul doute, un meurtre a été commis ici, au Ministère. Ce matin, aux alentours de 6h30, une femme de ménage a retrouvé le corps sans vie de Thomas Kanakys. Il travaillait en tant que chargé de mission rattaché au Bureau des relations sorcières/moldus. Un moldu, qui n’appartenait pas à la communauté sorcière et qui pourtant, aidait à son amélioration en essayant de garder les relations cordiales que nous entretenons avec le gouvernement moldu. Ce crime ne doit pas et ne peut pas rester impuni. Si je vous ai convoqué en cette heure, c’est pour à la fois avoir des réponses, mais également trouver la meilleure manière qu’il soit pour contre-attaquer. Nos homologues étrangers ne doivent pas se montrer inquiet. Notre responsabilité est de les rassurer ainsi que toute la communauté sorcière. A ce stade, nous ne pouvons pas encore dire si Thomas Kanakys est mort à cause de son travail, de sa vie personnelle ou bien de son sang. Tout ce que nous savons pour le moment, c’est qu’il a été tué par le biais d’un sortilège. Toutes les possibilités sont sur la table. Alors, je vous écoute. Des remarques ? Des hypothèses ? Des idées ? » Iain Lacework n’état pas du genre loquace, allant à l’essentiel dans ces paroles par gain de temps. S’asseyant, il croisa ses doigts entre eux, se montrant près à écouter l’un ou l’une de ses employés.
Sa montre à gousset en main, le Ministre de la Magie, Iain Lacework, marchait d’un pas rapide dans les couloirs froids du ministère. Il prit la direction du niveau deux, accueillant le département de la justice, pour se rendre dans une grande pièce avec, en son centre, une longue table rectangulaire et plusieurs chaises en bois disposées devant. C’était une salle de réunion de crise, très peu utilisée. En arrivant dans la pièce, l’atmosphère n’était guère chaleureuse, malgré le nombre de personne qui s’y trouvaient. Affichant un visage neutre, le Ministre de la Magie marcha jusqu’à sa chaise, en bout de table, sans même dédaigner jeter un regard sur ces employés. Une fois à sa place, il jeta un rapide coup d’œil aux autres personnes présentes, debout. « Vous pouvez vous asseoir. » Finit-il par dire d’un ton sec et grave, montrant l’urgence de la situation. « Bonjour à toutes et à tous. Merci d’avoir répondu présent. L’heure est grave. Comme vous le savez sans nul doute, un meurtre a été commis ici, au Ministère. Ce matin, aux alentours de 6h30, une femme de ménage a retrouvé le corps sans vie de Thomas Kanakys. Il travaillait en tant que chargé de mission rattaché au Bureau des relations sorcières/moldus. Un moldu, qui n’appartenait pas à la communauté sorcière et qui pourtant, aidait à son amélioration en essayant de garder les relations cordiales que nous entretenons avec le gouvernement moldu. Ce crime ne doit pas et ne peut pas rester impuni. Si je vous ai convoqué en cette heure, c’est pour à la fois avoir des réponses, mais également trouver la meilleure manière qu’il soit pour contre-attaquer. Nos homologues étrangers ne doivent pas se montrer inquiet. Notre responsabilité est de les rassurer ainsi que toute la communauté sorcière. A ce stade, nous ne pouvons pas encore dire si Thomas Kanakys est mort à cause de son travail, de sa vie personnelle ou bien de son sang. Tout ce que nous savons pour le moment, c’est qu’il a été tué par le biais d’un sortilège. Toutes les possibilités sont sur la table. Alors, je vous écoute. Des remarques ? Des hypothèses ? Des idées ? » Iain Lacework n’état pas du genre loquace, allant à l’essentiel dans ces paroles par gain de temps. S’asseyant, il croisa ses doigts entre eux, se montrant près à écouter l’un ou l’une de ses employés.
️ nightgaunt
- résumé:
- Un assassinat a été commis. Un moldu a été retrouvé mort. Après ce meurtre, le Ministre de la Magie va organiser une réunion avec plusieurs employés du Ministère comme des Aurors pour savoir où a été la faille de sécurité et connaître davantage d’éléments de l’enquête, des juges pour parler d’un point de vue légal et des diplomates pour gérer cette crise à une échelle internationale. Ensemble, ils vont préparer un plan d’attaque pour rassurer la population, leurs alliés à l’étranger et voir comment ce drame a pu se produire.
Infos :
- Le Ministre de la Magie a convoqué plusieurs employés de différents services en envoyant une lettre aux alentours de 14h, en début d’après-midi.
- Des informations seront introduites à travers les paroles du Ministre de la Magie tout au long de l’évent. D’autres vous seront directement envoyés par MP pour que vous les introduisiez dans l’évent (comme des éléments de l’enquête).
- Vous pouvez connaître la victime vu qu'il travaillait au Ministère.
- Nul besoin de faire des longs posts. N’oubliez pas de faire un résumé à la fin de votre post.
- Cet évent est exclusivement réservé aux membres du Ministère. Toute personne travaillant en son sein peut participer à la réunion tant qu’il y a une raison valable.
- Toute participation suggère votre engagement jusqu’à la fin de l’event.
- Si vous avez des questions, n’hésitez pas à venir me mp ou bien @Dhan Chaffinch
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Lun 15 Fév 2021 - 20:54
Et elle avait raison, Lian reçu la lettre aux alentours de 14h, elle avait en amont prévenue son équipe, qu’ils se tiennent prêt au moindre signe du ministère. Il était évident qu’ils feront partie de ceux qui vont mener l’enquête, ils en savent peu sur le déroulement de cet acte horrible, mais probablement que le ministre éclairement cette question. Pourtant au fond d’elle, elle avait peu d’espoir, trop étrange, trop de mystère planent autour de cette disparition, pour quelle raison ? Comment ? Qui ? Avait-il des ennemis ? Une maitresse ? Est-ce un accident ? Un acte délibéré ? Un duel ayant mal tourné ? Lian se posaient milles et unes questions, pourtant, c’est en silence, qu’elle guida son équipe, nous ne sommes plus en entraînement, elle n’était pas à sa première enquêtes avec certain jeune de son équipe mais elle devra les tenir à l’œil, les laisser parler s’ils ont des choses à dire, des questions à poser. Ils sont là après tout pour apprendre, pour se forger.
La pièce était immense, froide, peu utilisée par l’odeur de renfermée qui y régnait, une vaste pièce pour un nombre conséquent de personnes convoquées. Comme les autres, elle attendait le ministre et prit place lorsqu’il autorisa à la faire. Elle écouta attentivement, le visage fermé, les yeux posés sur le bois de la table, ses mains étaient sur ses genoux et elle releva son regard sombre lorsque ce fut fini. Des hypothèses, il y en avait des tas, des remarques il pouvait y en avoir également, des idées ont germées dans la tête de la chinoise alors s’éclaircie la voix et se leva doucement, elle ne domina en rien les autres assis de par sa petite taille, mais sa voix se laissa entendre de tous : « Peut-être que Monsieur Kanakys savait quelque chose qui aurait pu nuire à une personne ? Ou bien qu’il a vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû » Elle fit un signe de tête entendu pour signifier qu’elle avait terminé et repris place afin de laisser ses collègues émettre des idées ou autre, ils étaient après tout ici pour ça. Elle espérait au fond, qu’un de ses « petits » donne sa suite. Auront-ils cependant le courage de le faire ? Oui, sans aucun doute.
- Spoiler:
- Lian appris la nouvelle dès la reception du journal tôt le matin, préviens son équipe avant de recevoir la convocation officielle afin de se rendre à la réunion et posa une première idée.
- Aldous langue fourchueOldie ㄨ experimented wizard
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Mar 16 Fév 2021 - 17:56
(devon wakefield) 7h00. Comme tous les matins, le directeur du Département de la Coopération magique internationale s’était attablé face à son secrétaire de chêne massif à sept heures tapantes, avant de jeter un regard vers la toile de couverture médiatique qui s’étalait sur le mur est de son domaine. La carte géopolitique avait été pensée par l’une de ses diplomates, un atout russe qu’il avait su convaincre de transfuger – les êtres humains s’échangeaient comme des cartes à jouer. L’état-major de l’appareil diplomatique sorcier britannique connaissant ses habitudes, personne n’aurait osé le déranger avant qu’il ne passe à sa deuxième tasse d’oolong, une tranche de citron qu’auraient décriée les puristes de ce breuvage valsant dans son écrin de porcelaine entre deux gorgées.
Une note discrète à la tranche teinte de pourpre s’était pourtant posée sans scrupules sur le dossier que les prunelles claires du Directeur parcouraient. Sur son visage, seul un sourcil relevé avait souligné sa surprise – on ne l’interrompait qu’en cas de crise que ses propres diplomates n’étaient pas à même de gérer ou en cas de frasques de son cadet (qui s’était relativement calmé depuis l’adolescence). La couleur du vélin de qualité ne laissait aucun doute, et il s’était déplacé vers les quartiers du Ministre de la Magie sans attendre, bien que sa démarche n’ait trahi aucun empressement.
D’abord rivaux au sein de la même promotion de Justice Magique, ils étaient devenus collègues au sein du Département que dirigeait désormais le patriarche des Wakefield. À l’annonce du présumé crime, le visage du juriste s’était fermé. Un hochement sobre de la tête l’avait accompagné, dans une expression qu’un être moins avisé aurait pu prendre pour de la sollicitude. L’ancien diplomate n’avait rien du modèle arétaïque, mais Kanakys avait été un collaborateur discret et pertinent au sein de son département. Iain et lui avaient échangé quelques notes stratégiques, convenant de lignes directrices à suivre pour les affaires diplomatiques, avant que le Directeur quitte le cœur battant du Ministère.
14h00. La nouvelle note, officielle, et portant une calligraphie anonyme – une question de procédure. Son assistant, discret et efficace, avait disparu sans être congédié (son meilleur trait). Le Directeur avait convoqué deux de ses diplomates, leur annonçant qu’ils devraient déléguer leurs dossiers les plus lourds afin de se consacrer à la probable gestion de crise sur le front public de l’affaire. Ils avaient déjà fait leurs preuves en tant qu’équipe quelques mois auparavant, étouffant une crise diplomatique avant même qu’elle n’éclate en Biélorussie.
18h00. Le Directeur était entré flanqué de @Lubia Savčenko et avait serré quelques mains de collègues connus, son aîné et son cadet tous deux parmi leurs collègues respectifs. Nulle effusion, outre un contact visuel d’une fraction de secondes – l’heure n’était pas aux inutiles salutations filiales. Il s’était levé, comme tous les autres, lorsque le Ministre les avait rejoints, et avait écouté l’introduction décorée de plus de verbiage qu’Iain n’en faisait normalement la démonstration. Devon ne s’était pas assis à nouveau, sa haute stature s’élevant près de la tête de la table de l’état-major convoqué. Son regard incisif se posa sur une femme qu’il ne connaissait que de visu – une auror à n’en pas douter, qui dégageait une dureté et une détermination caractéristiques des membres de l’élite des forces publiques. Sur papier, l’ex-diplomate la connaissait : @Lian Zhao était responsable de l’unité qu’avait intégrée son cadet, et donc digne d’être rangée parmi la collection de liens sociaux que répertoriait soigneusement le politicien. Son ton trahissait l’assurance de l’expérience de l’enquête, et ne se décorait pas de palabres inutiles. Une étiquette supplémentaire se colla à son dossier : compétente. Le genre d'oiseau assez rare pour être observé lorsqu'on le trouvait dans son habitat naturel.
La voix de basse chantante du juriste s’éleva directement à la suite de celle de l’auror, disséminant quelques informations supplémentaires avant que les forces publiques n’émettent des hypothèses sur le sujet. « M. Kanakys travaillait notamment sur l’impact de la désinformation et des réseaux sociaux sur les États moldus en collaboration avec notre Département. Il a mentionné plus d’une fois la possibilité d’interventions étrangères dans nos processus étatiques si les technologies moldues devaient être utilisées à grande échelle par les sorciers. » Formuler des hypothèses au sujet de meurtres présumés n’était pas de son ressort – son travail était de déterminer les orientations stratégiques pouvant découler de ce genre d’événement, et dans quelle mesure les autres puissances sorcières pouvaient l’utiliser. Ce qui distinguait un fait divers d’une catastrophe n’était jamais la mèche allumée, mais bien la cible véritable. À trop regarder la bombe, on en oublierait le bâtiment. « Le Département de la Coopération magique internationale surveillera étroitement les réactions de nos homologues russes, dont les interlocuteurs moldus sont impliqués depuis quelques années dans de telles manœuvres antiparlementaires. » L’air se vida des vibrations de la voix du Directeur, qui se contenta de porter un regard neutre sur l’assemblée.
Une note discrète à la tranche teinte de pourpre s’était pourtant posée sans scrupules sur le dossier que les prunelles claires du Directeur parcouraient. Sur son visage, seul un sourcil relevé avait souligné sa surprise – on ne l’interrompait qu’en cas de crise que ses propres diplomates n’étaient pas à même de gérer ou en cas de frasques de son cadet (qui s’était relativement calmé depuis l’adolescence). La couleur du vélin de qualité ne laissait aucun doute, et il s’était déplacé vers les quartiers du Ministre de la Magie sans attendre, bien que sa démarche n’ait trahi aucun empressement.
D’abord rivaux au sein de la même promotion de Justice Magique, ils étaient devenus collègues au sein du Département que dirigeait désormais le patriarche des Wakefield. À l’annonce du présumé crime, le visage du juriste s’était fermé. Un hochement sobre de la tête l’avait accompagné, dans une expression qu’un être moins avisé aurait pu prendre pour de la sollicitude. L’ancien diplomate n’avait rien du modèle arétaïque, mais Kanakys avait été un collaborateur discret et pertinent au sein de son département. Iain et lui avaient échangé quelques notes stratégiques, convenant de lignes directrices à suivre pour les affaires diplomatiques, avant que le Directeur quitte le cœur battant du Ministère.
14h00. La nouvelle note, officielle, et portant une calligraphie anonyme – une question de procédure. Son assistant, discret et efficace, avait disparu sans être congédié (son meilleur trait). Le Directeur avait convoqué deux de ses diplomates, leur annonçant qu’ils devraient déléguer leurs dossiers les plus lourds afin de se consacrer à la probable gestion de crise sur le front public de l’affaire. Ils avaient déjà fait leurs preuves en tant qu’équipe quelques mois auparavant, étouffant une crise diplomatique avant même qu’elle n’éclate en Biélorussie.
18h00. Le Directeur était entré flanqué de @Lubia Savčenko et avait serré quelques mains de collègues connus, son aîné et son cadet tous deux parmi leurs collègues respectifs. Nulle effusion, outre un contact visuel d’une fraction de secondes – l’heure n’était pas aux inutiles salutations filiales. Il s’était levé, comme tous les autres, lorsque le Ministre les avait rejoints, et avait écouté l’introduction décorée de plus de verbiage qu’Iain n’en faisait normalement la démonstration. Devon ne s’était pas assis à nouveau, sa haute stature s’élevant près de la tête de la table de l’état-major convoqué. Son regard incisif se posa sur une femme qu’il ne connaissait que de visu – une auror à n’en pas douter, qui dégageait une dureté et une détermination caractéristiques des membres de l’élite des forces publiques. Sur papier, l’ex-diplomate la connaissait : @Lian Zhao était responsable de l’unité qu’avait intégrée son cadet, et donc digne d’être rangée parmi la collection de liens sociaux que répertoriait soigneusement le politicien. Son ton trahissait l’assurance de l’expérience de l’enquête, et ne se décorait pas de palabres inutiles. Une étiquette supplémentaire se colla à son dossier : compétente. Le genre d'oiseau assez rare pour être observé lorsqu'on le trouvait dans son habitat naturel.
La voix de basse chantante du juriste s’éleva directement à la suite de celle de l’auror, disséminant quelques informations supplémentaires avant que les forces publiques n’émettent des hypothèses sur le sujet. « M. Kanakys travaillait notamment sur l’impact de la désinformation et des réseaux sociaux sur les États moldus en collaboration avec notre Département. Il a mentionné plus d’une fois la possibilité d’interventions étrangères dans nos processus étatiques si les technologies moldues devaient être utilisées à grande échelle par les sorciers. » Formuler des hypothèses au sujet de meurtres présumés n’était pas de son ressort – son travail était de déterminer les orientations stratégiques pouvant découler de ce genre d’événement, et dans quelle mesure les autres puissances sorcières pouvaient l’utiliser. Ce qui distinguait un fait divers d’une catastrophe n’était jamais la mèche allumée, mais bien la cible véritable. À trop regarder la bombe, on en oublierait le bâtiment. « Le Département de la Coopération magique internationale surveillera étroitement les réactions de nos homologues russes, dont les interlocuteurs moldus sont impliqués depuis quelques années dans de telles manœuvres antiparlementaires. » L’air se vida des vibrations de la voix du Directeur, qui se contenta de porter un regard neutre sur l’assemblée.
- résumé:
- Devon Wakefield est le directeur du Département de la Coopération magique internationale.
- 7h00 : il rencontre le Ministre de la Magie, qui le met au courant des faits directement.
- 14h00 : il convoque Lubia et @Oscar Hangbé pour leur dire de déléguer leurs dossiers les plus urgents et de se tenir prêts au besoin.
- 18h00 : il assiste comme tous les autres à la réunion, approuve de l'efficacité de Lian et ajoute des informations au sujet d'un des derniers dossiers dont Kanakys était chargé au Département.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Mar 16 Fév 2021 - 23:43
6h30 Ayant dérogé à mon emploi du temps d'ordinaire si scrupuleusement respecté, mes pas m'avaient amené directement à mon bureau. Une pile de dossiers qui m'attendaient sagement, et une affaire qui m'accaparait particulièrement en ce moment m'avaient poussé à venir plus tôt que d'habitude. Pour être honnête, la masse de travail n'était pas la seule raison de ma présence très matinale du jour: une nuit hantée par de sombres rêves. Des images qui n'avaient pas réussi à se graver dans ma mémoire. Des images que je pressentais être d'une grande importance mais qui m'échappaient. C'était plutôt rare que mon don prenne le pas sur mes rêves, et c'était réellement agaçant. Depuis mon réveil, j'étais incapable de départir de cette sensation qu'un malheur était sur le point d'arriver. Mes pensées dérivèrent vers ma famille avec une certaine angoisse, chassant l'idée de leur envoyer une missive pour m'enquérir de leur bien-être. Rationaliser. Ne pas laisser la crainte obscurcir mon jugement. Une fois enfermé dans mon bureau, je me plongeais complètement dans mon travail, dérangé uniquement par le bruit de la pendule qui indiquait les heures et des notes de service qui voletaient jusqu'à moi. Dans un coin de mon esprit, une alarme silencieuse s'était déclenchée. Des éclats de voix dans le couloir ne laissaient présager rien de bon. Quelque chose s'était passé. Rumeurs. Un crime sordide au Ministère. J'avais espéré, du tréfonds de mon âme que mes craintes ne soient pas fondés. Que mon don d'extralucide faisait des siennes. Ce ne fut que lorsqu'une communication particulière me parvint entre les mains que la vérité se fit plus clair et plus abrupte. Une convocation du Ministre lui-même, une communication d'urgence, un ton qui ne laissait pas de place aux doutes.
18h La ponctualité étant une vertu qui m'apparaissait comme essentielle, je m'étais donc présenté dans la salle des réunions de crise cinq minutes avant l'heure dite, saluant mes collègues de mon département, serrant des mains avec aisance, échangeant quelques mots stratégiques avec des confrères juges ou des connaissances travaillant dans d'autres départements. Malgré mon attention entièrement tournée vers cette crise diplomatique qui se profilait, je n'en oubliais pas mon objectif à court ou moyen terme: obtenir des voix pour de probables élections de la direction du département de la Justice. Mon regard glacial croisa brièvement celui du patriarche de la famille, avant de se plonger quelques infimes secondes dans celui de la louve @Lubia Savčenko qui l'accompagnait. Mon frère se trouvait un peu plus loin, dans le sillage des aurors. Le discours du Ministre me glaça le sang. Parce que j'aurais très bien pu croiser le ou les assassins. L'heure du crime correspondait à mon heure d'arrivée dans le bâtiment... Je ne connaissais pas tellement le dénommé Kanakys. De nom, certes. Mais je ne pouvais m'avancer sur son caractère ou sur ses missions. L'intervention de la chef des aurors, @Lian Zhao, tout à fait pertinente, me laissa songeur, car elle n'avait pas tord. Que s'était-il donc passé? Mon père prit la parole, et, victime de mes propres réflexes de fils modèle, je me redressais instinctivement pour l'écouter religieusement. C'était à peine perceptible pour qui ne me connaissais pas tellement. Avec sa stature impressionnante, le patriarche Wakefield en imposait. Voilà bien l'une des rares différences entre nous. Ses paroles confirmèrent l'étendue de mon ignorance concernant Mr Kanakys. Ses missions en elles-mêmes m'étaient étrangères et même difficilement appréhendables pour quelqu'un qui avait peu de lien avec le monde moldu. Observant mes interlocuteurs avec intérêt, ma réflexion se construisait petit à petit, avec toutes les bribes d'informations que chacun pouvait apporter. Finalement, je me levais avec aisance et élégance, signifiant par là que je souhaitais m'exprimer. La plupart des personnes présentes ici le savaient, je ne parlais jamais à la légère. Je préférais écouter, analyser, observer, avant d'offrir quelques mots savamment choisis. Mon rôle dans l'affaire n'était pas d'enquêter, mais bel et bien d'apporter mon savoir faire juridique et judiciaire. Pour juger une affaire, il me faudrait toutes les informations nécessaires à sa compréhension. "Le crime ayant été commis au sein du Ministère, il nous incombe légalement d'enquêter et de juger le ou les coupables. Cependant, Mr Kanakys n'étant pas membre de la communauté sorcière, il serait logique de devoir mener une action conjointe avec les autorités moldues compétentes. Conserver une relation de confiance avec le monde moldu est essentiel." Il était déjà arrivé par le passé que nous devions travailler en collaboration avec les moldus, et cela s'était en général très bien passé. Il faudrait interroger témoins et autres proches de la victime, histoire d'étoffer le flot d'informations. "En ce qui concerne les faits, il nous faut réunir toutes les informations utiles et nécessaires à l'enquête et à sa compréhension." Mon amour des faits était indéniable, je n'étais pas le genre de juge à se contenter d'écouter de maigres témoignages pour me faire une idée des fautifs ou des victimes. Je lisais tout. Je faisais partie de ces hommes qualifiés de droit et d'intègre, qui ne se laissaient pas corrompre. M'investir dans chaque jugement était un honneur.
- résumé:
- Nath a un étrange sentiment qu'un malheur va arriver, qui ne le lâche pas depuis son réveil.
- Il arrive à 6h30, heure à laquelle est retrouvé le corps de M Kanakys.
- Il apprend la tragédie, ses craintes se sont réalisés.
- Il reçoit le message du Ministre.
- Il débarque dans la salle de réunion de crise, fait le tour de ses collègues, s'installe.
- Il écoute les interventions du Ministre, de la chef d'unité des aurors et de son père, avant d'intervenir à son tour.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Mer 17 Fév 2021 - 9:24
Une crise à gérer !
The Big Guns
Intrigue 1
Les rumeurs de couloir l’avaient attaquées dès l’instant où Oscar était arrivé au ministère. Un large rassemblement au niveau du hall d’entrée n’avait pas manqué d’attirer son attention, mais c’était sa secrétaire et d’autres collègues qui lui avait expliqué le fond de l’histoire. Kanakys, damn. La nouvelle était terrible, choquante même et si Oscar ne s’était pas abandonné - comme d’autres - à la formulation d’hypothèses, il ne parvenait pas non plus à remettre de l’ordre et de la logique dans cette nouvelle qui faisait trembler le ministère. Son collègue moldu était un homme respecté du bureau qui gérait les relations entre les deux mondes. Du moins Oscar n’avait jamais lui-même contesté la présence du quarantenaire en ces lieux. Il avait été un peu revêche, au départ, mais avait vite appris à travailler avec Thomas. S’il ne l’admirait pas comme il pouvait le faire avec d’autres de ses pairs, Oscar avait tout de même développé un certain respect pour le no-maj ainsi que ses compétences et sa pertinence. Tout en réfléchissant à la question, tentant tant bien que mal d’ignorer l’agitation dans les couloirs, cherchant déjà une affaire particulièrement délicate sur laquelle Thomas avait pu mettre la main, Oscar avait garder loin de lui le dernier numéro de la gazette, laissant les images mouvantes d’une femme éplorée s’agiter au loin, sur la table basse du salon qui meublait son bureau. Le diplomate ne trouvait rien qu’il ne savait pas dans le papier et ne doutais pas qu’une convocation – ou deux – viennent le trouver à son bureau. Ce fut après un déjeuner frugal mais néanmoins nécessaire que le diplomate avait été convoqué dans le bureau du grand patron. En ressortant du bureau du chef de département, Oscar avait immédiatement suivi les directives de Devon Wakefield. Déléguer ses dossiers les plus urgents, repousser les moins importants avant de se plonger dans d’anciennes affaires, dans d’autres plus récentes. Avant d’essayer de trouver une explication cohérente avec l’acte qui avait secoué le ministère. Oscar n’avait aussi pas manqué d’envoyer un message à Alice, pour s’assurer tout d’abord qu’elle se portait bien et ensuite qu’elle se trouvait à l’université plutôt qu’au Ministère. On ne savait jamais.
Quelques minutes avant les dix-huit heures, à la suite de son supérieur et de @Lubia Savčenko , le diplomate était rentré dans la salle de gestion de crise. Il avait salué d’un serrage de main bref quelques collègues, avait échangé quelques mots avec d’autres et n’avait pas manqué d’incliner la tête pour les plus éloignés. Lorsque le ministre était arrivé, il s’était levé, avant de retrouver son assise. Il écouta avec attention toutes les interventions, son esprit rebondissant silencieusement sur les mots de @Lian Zhao , cherchant une réponse à ses questions, sans que rien ne connut ne lui vint. Le chef du département auquel étaient rattachés les diplomates et Mr Kanakys, dévoila les missions principales de ce dernier avant de se rassoir et de laisser la parole à son fils aîné qu’Oscar écouta avec le même sérieux. Oscar se leva également tout en lissant sa cravate, afin de prendre la parole à son tour. « Mr Kanakys était un membre respectable du bureau. Respectable et respecté. Je n’ai pas eu de retour sur une quelconque querelle au sein de l’équipe, hormis peut-être quelques désaccords sur un sujet ou l’autre, rien qui ne justifierais un acte aussi terrible cependant… » expliqua-t-il avec tout l’honnêteté dont il était capable. Il n’avait rien à cacher sur le sujet et aimait penser qu’aucune des personnes avec qui il travaillait camouflaient quelque chose. Oscar était observateur et connaissait assez ses collègues pour se conforter dans l’idée que le coupable ne se trouvait pas parmi eux. « Quant à ses missions au sein de l’union européenne moldue, il est évident que Mr Kanakys ne devait pas s’être fait que des amis. » statua-t-il finalement. Il n’avait pas l’impression d’apporter grand-chose, il rapportait simplement ce qu’il savait, ce qui lui paraissait évident. Son regard jusqu’alors posé sur l'assemblée sans s’attarder sur personne en particulier, se posa sur l’aurore Lian Zhao. « Sachez cependant que les membres du bureau des relations sorcières et moldues sont à l’entière dispositions de vous ou vos collègues, Miss Zhao. » Assurer aux Aurore qu’ils avaient le total soutiens des collègues de la victime était une chose qui tombait sous le sens et qui paraissait évidente pour le diplomate. Et si les enquêteurs n’étaient pas encore allés faire un tour de ce côté-là du ministère, l’américain ne doutait pas qu’ils ne tarderaient pas à y faire une apparition. Il termina en ajoutant quelques mots. « Je suis également en accord avec le Juge Wakefield, si Mr Kanakys était amplement intégré dans le monde sorcier, nul doute que les autorités moldus auront diligemment l’intention d’obtenir des réponses. » Et lorsque les no-majs venaient fouiner dans le monde de leur homologues sorciers, les choses devenaient souvent bien compliquées. Lorsqu’il eut terminé, il retrouva sa place assise, espérant déjà voir cette crise résolue.
Quelques minutes avant les dix-huit heures, à la suite de son supérieur et de @Lubia Savčenko , le diplomate était rentré dans la salle de gestion de crise. Il avait salué d’un serrage de main bref quelques collègues, avait échangé quelques mots avec d’autres et n’avait pas manqué d’incliner la tête pour les plus éloignés. Lorsque le ministre était arrivé, il s’était levé, avant de retrouver son assise. Il écouta avec attention toutes les interventions, son esprit rebondissant silencieusement sur les mots de @Lian Zhao , cherchant une réponse à ses questions, sans que rien ne connut ne lui vint. Le chef du département auquel étaient rattachés les diplomates et Mr Kanakys, dévoila les missions principales de ce dernier avant de se rassoir et de laisser la parole à son fils aîné qu’Oscar écouta avec le même sérieux. Oscar se leva également tout en lissant sa cravate, afin de prendre la parole à son tour. « Mr Kanakys était un membre respectable du bureau. Respectable et respecté. Je n’ai pas eu de retour sur une quelconque querelle au sein de l’équipe, hormis peut-être quelques désaccords sur un sujet ou l’autre, rien qui ne justifierais un acte aussi terrible cependant… » expliqua-t-il avec tout l’honnêteté dont il était capable. Il n’avait rien à cacher sur le sujet et aimait penser qu’aucune des personnes avec qui il travaillait camouflaient quelque chose. Oscar était observateur et connaissait assez ses collègues pour se conforter dans l’idée que le coupable ne se trouvait pas parmi eux. « Quant à ses missions au sein de l’union européenne moldue, il est évident que Mr Kanakys ne devait pas s’être fait que des amis. » statua-t-il finalement. Il n’avait pas l’impression d’apporter grand-chose, il rapportait simplement ce qu’il savait, ce qui lui paraissait évident. Son regard jusqu’alors posé sur l'assemblée sans s’attarder sur personne en particulier, se posa sur l’aurore Lian Zhao. « Sachez cependant que les membres du bureau des relations sorcières et moldues sont à l’entière dispositions de vous ou vos collègues, Miss Zhao. » Assurer aux Aurore qu’ils avaient le total soutiens des collègues de la victime était une chose qui tombait sous le sens et qui paraissait évidente pour le diplomate. Et si les enquêteurs n’étaient pas encore allés faire un tour de ce côté-là du ministère, l’américain ne doutait pas qu’ils ne tarderaient pas à y faire une apparition. Il termina en ajoutant quelques mots. « Je suis également en accord avec le Juge Wakefield, si Mr Kanakys était amplement intégré dans le monde sorcier, nul doute que les autorités moldus auront diligemment l’intention d’obtenir des réponses. » Et lorsque les no-majs venaient fouiner dans le monde de leur homologues sorciers, les choses devenaient souvent bien compliquées. Lorsqu’il eut terminé, il retrouva sa place assise, espérant déjà voir cette crise résolue.
- Spoiler:
- Résumé : Oscar est un peu choqué. Il obéit à Papa Wakefield. Il rejoint tout le monde et apporte des informations plus personnelles sur T. Kanakys avant d’approuver de quelques mots ceux de Nathaniel sur l’implication des autorités moldues. Il ne manque pas d'assurer la bonne coopération de lui même et ses collègues à Zhao.
Si problème ou quoi, mp moi
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Jeu 18 Fév 2021 - 7:13
GESTION DE CRISE
ft. les employés ministériel
La première convocation était tombé sur son bureau un peu avant l’heure du thé, mais Ekwensu avait attendu que la vieille horloge Nigériane familiale sonne les trois coups de 15h pour finalement en briser le cachet. Une première lecture — puis une relecture immédiate — du document n’eut pour effet que de confirmer les savoirs fragmentaires collectés depuis la matinée ; l’homicide récent d’un ambassadeur moldu nécessitait que des dispositions, des précautions, mais surtout des investigations soient immédiatement engagées, à commencer par la constitution d’une cellule de crise. À cet effet, il était attendu que le procureur assiste à une réunion tenue un peu plus tard sur l’étage où il se trouvait déjà localisé, une requête qui se passait bien sûr d’accusé réception ; Death is always around the corner.
⁂
Sur place, les représentants de différentes élites ministérielles s’étaient bien vite disputés les quelques sièges de choix au-devant de l’assemblée, une sorte de ségrégation naturelle s’opérant aussitôt entre les membres de départements négligeables — du moins en rapport à cette l’intervention — ainsi que la fine-fleur hiérarchique des divisions juridiques et politiques du Ministère. Davantage observateur que participant au dossier, l’Américain était donc demeuré debout et vaguement à l’écart du noyau interventionniste, sa stature suffisant à combler les maigres exigences de sa clairvoyance.
En un sens, l’affaire ne concernait nullement l’ambitieux trentenaire puisque seuls les délits mineurs étaient traités à la Cour de justice magique et qu’il était évident qu’un crime de cette nature serait confié au Magenmagot. En admettant que l'assassin du défunt soit bien sorcier, c’était donc à @Nathaniel Wakefield que reviendrait les honneurs de l’important procès ; une occasion de briller — ou de s'éteindre — que son rival à la direction du département se garderait bien d’envier, vu l’implication directe d’un certain patriarche aux méthodes pour le moins... réputées.
Du reste, Ekwensu réservait l’essentiel de son attention aux commentaires émis par son propre cadet, @Oscar Hangbé , dont l’orbite gravitationnelle — comprendre professionnelle — comportait son lot de satellites moldus. Diplomatie oblige, War serait donc aux premières loges des dénouements à venir et il tardait désormais à l’avocat plaideur de le retrouver autour d’un verre de bourbon pour entendre ce que bien des ministres allaient s’évertuer à taire.
(c) electric bird.
- Résumé :
- Ekwnsu est présent, mais n'intervient pas à aucun moment, pas plus concerné que cela par la crise. Il se concentre sur la prise de parole de son frère Oscar.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Jeu 18 Fév 2021 - 9:33
Une crise à gérer
Ministre de la magie ✧Lundi 22 février 2021. un peu avant 18h.
Installée à son bureau dans l’open space du service, non loin de la porte du bureau privé de Garrett, Alice avait mis des écouteurs et ensorcelé une petite boite à musique pour pouvoir écouter de la musique pendant qu’elle remplissait la paperasse inhérente à la dernière descente de l’équipe, le mois dernier. Il y avait eu quelques rebondissements, aussi elle se devait de rester concentrée pour synthétiser les versions de chacun pour un rendu le plus concret et véridique possible. Or, il n’était décemment pas possible de se concentrer pendant qu’Asher et Magnus discutaient des résultats du tournoi de football américain et des matchs de la veille aussi bruyamment que ce qu’ils faisaient actuellement. Elle avait bien essayé de les faire taire du regard, mais Ash lui avait envoyé un baiser de la main et Magnus un petit clin d’oeil discret, ce qui était peut être encore pire. Elle avait soupiré, bruyamment, avant de s’isoler dans une bulle musicale de qualité discutable. Sa concentration avait duré une petite heure, avant qu’une gomme en forme de dragon ne vienne lui percuter l’arrière du crâne. Une telle agression ne pouvait venir que du bureau dans son dos, et à voir la tête d’Asher, il avait du se prendre du matériel de bureau dans la tronche, lui aussi.
« Rise and Shine les Gars, le Ministre nous attend. Alors on enfile son blouson et on ferme sa gueule. Il s’agirait de ne pas arriver trop en retard alors que les danseuses doivent trépigner sur le parquet depuis ce matin. »
L’équipe s’était mise en branle de concert, et Alice avait enfilé au dessus de sa robe son blazer de cuir sombre, à l’instar de tous ses collègues. Ils étaient entrés dans la salle sans discrétion, un peu avant que le ministre ne prenne la parole, tous ensemble : les cinq grands types entourant une toute petite sorcière, à moitié planquée derrière ses armoires à glace, mais repérable aisément aux clac clac clac de ses escarpins griffés. Elle s’était assise entre Garrett et Asher, son calepin dans une main, sa plume ensorcelée dans l’autre, et un coup de coude pour la forme à son partenaire.
- Si tu ouvres la bouche, je te tue, je te ressuscite, puis je laisse mes frères te re tuer encore plus douloureusement. Je te signale que t’en as déjà au moins deux sur trois présents dans cette pièce…
Alors que le ministre prenait la parole, Alice avait cherché du regard les visages connus, amicaux ou non. Non sans amusement, elle nota que les Wakefield et les Hangbé étaient présent à parité de part et d’autre de la salle. Le regard lancé à Ekwensu et Oscar avait été très rapide, discret, parce qu’il n’y avait pas besoin de plus : elle avait senti leur présence à l’instant même où elle avait passé le pas de la porte. Elle avait écouté Nathaniel et Devon Wakefield prendre la parole, noté distraitement leurs propos, cherchant un certain autre membre de la grande famille écossaise, il était avec son propre groupe, bien sur, composé de quelques uns de leurs camarades de classe et de leur minuscule et inquiétante chef de groupe, aussi verticalement concentrée que son propre boss était large et imposant. Sans un mot, Alice écoutait, notait, retenait les mots, mais aussi les expressions qui passaient en ombres sur les visages, parfois bien plus instructives que ce que les bouches prononçaient…
Installée à son bureau dans l’open space du service, non loin de la porte du bureau privé de Garrett, Alice avait mis des écouteurs et ensorcelé une petite boite à musique pour pouvoir écouter de la musique pendant qu’elle remplissait la paperasse inhérente à la dernière descente de l’équipe, le mois dernier. Il y avait eu quelques rebondissements, aussi elle se devait de rester concentrée pour synthétiser les versions de chacun pour un rendu le plus concret et véridique possible. Or, il n’était décemment pas possible de se concentrer pendant qu’Asher et Magnus discutaient des résultats du tournoi de football américain et des matchs de la veille aussi bruyamment que ce qu’ils faisaient actuellement. Elle avait bien essayé de les faire taire du regard, mais Ash lui avait envoyé un baiser de la main et Magnus un petit clin d’oeil discret, ce qui était peut être encore pire. Elle avait soupiré, bruyamment, avant de s’isoler dans une bulle musicale de qualité discutable. Sa concentration avait duré une petite heure, avant qu’une gomme en forme de dragon ne vienne lui percuter l’arrière du crâne. Une telle agression ne pouvait venir que du bureau dans son dos, et à voir la tête d’Asher, il avait du se prendre du matériel de bureau dans la tronche, lui aussi.
« Rise and Shine les Gars, le Ministre nous attend. Alors on enfile son blouson et on ferme sa gueule. Il s’agirait de ne pas arriver trop en retard alors que les danseuses doivent trépigner sur le parquet depuis ce matin. »
L’équipe s’était mise en branle de concert, et Alice avait enfilé au dessus de sa robe son blazer de cuir sombre, à l’instar de tous ses collègues. Ils étaient entrés dans la salle sans discrétion, un peu avant que le ministre ne prenne la parole, tous ensemble : les cinq grands types entourant une toute petite sorcière, à moitié planquée derrière ses armoires à glace, mais repérable aisément aux clac clac clac de ses escarpins griffés. Elle s’était assise entre Garrett et Asher, son calepin dans une main, sa plume ensorcelée dans l’autre, et un coup de coude pour la forme à son partenaire.
- Si tu ouvres la bouche, je te tue, je te ressuscite, puis je laisse mes frères te re tuer encore plus douloureusement. Je te signale que t’en as déjà au moins deux sur trois présents dans cette pièce…
Alors que le ministre prenait la parole, Alice avait cherché du regard les visages connus, amicaux ou non. Non sans amusement, elle nota que les Wakefield et les Hangbé étaient présent à parité de part et d’autre de la salle. Le regard lancé à Ekwensu et Oscar avait été très rapide, discret, parce qu’il n’y avait pas besoin de plus : elle avait senti leur présence à l’instant même où elle avait passé le pas de la porte. Elle avait écouté Nathaniel et Devon Wakefield prendre la parole, noté distraitement leurs propos, cherchant un certain autre membre de la grande famille écossaise, il était avec son propre groupe, bien sur, composé de quelques uns de leurs camarades de classe et de leur minuscule et inquiétante chef de groupe, aussi verticalement concentrée que son propre boss était large et imposant. Sans un mot, Alice écoutait, notait, retenait les mots, mais aussi les expressions qui passaient en ombres sur les visages, parfois bien plus instructives que ce que les bouches prononçaient…
️ nightgaunt
- résumé:
- Résumé : L’équipe d’intervention de régulation des loups garous a été invitée , comme toutes les autres directions. Ils n’ont a priori pas grand-chose à dire, ne connaissaient probablement pas la victime, mais bon, 6 loubards en veste de cuir au milieu des costards cravates tout bien peignés, ça fait toujours de l’effet
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Jeu 18 Fév 2021 - 16:58
Avachi à un des bureaux, pieds bloqués sur un coin de table, Niven observait les notes de service voleter dans le grand open-space des aurors avec une concentration particulière. Sa baguette se relevait discrètement de temps en temps, après un coup d'oeil aux alentours, pour venir colorer d'une couleur ou d'un motif toujours plus criard les petits oiseaux quittant les divers bureaux, en évitant soigneusement ceux en mouvement venant de sa cheffe, @Lian Zhao.
Autant dire que Niven était loin d'être grandement affecté par l'émulation soudaine qu'on pouvait ressentir dans les couloirs. Tout nouveau rookie de l'unité, le jeune wright n'avait aucune idée de qui était la victime, et ne se sentait pas assez investi pour faire semblant d'en être affecté. De son point de vu à lui, l'annonce de cette enquête offrait simplement l'occasion d'enfin faire un peu de terrain, et laisser aux autres le paperwork encore plus barbant. Quand Lian descendit enfin de son estrade pour leur ordonner de la suivre à cette réunion, Niven s'était levé en soupirant longuement, récoltant de la part de @Sidney Pond un soupire exaspéré.
Le Moonfall s'était mis le plus loin possible de la grande table, près d'une sortie qu'il lorgnait, droit comme un I à côté de son compère, @Connor O'Nialláin. A sa droite, l'imposante stature d'@Evan Wakefield lui bloquait la vue sur une partie des membres présents, aussi Niven se pencha lourdement en avant pour pouvoir assouvir sa curiosité et découvrir l'unité des loups-garous assis un peu plus loin à qui il offrit un vague geste de la main et un grand sourire mesquin à @Asher Moore, pas concentré pour un sou sur la réunion qu'il avait arrêté d'écouter après que le Ministre ai repris sa place. D'un coup de coude léger dans les côtes du géant, Niven se pencha vers lui en soufflant un « hey c'est pas ton frère là ? La gueule qu'il tire, y'a eu un mort ou quoi ? »
Le stagiaire leva les yeux vers lui avec un air satisfait de sa mauvaise blague avant de tourner vivement la tête vers Connor qui avait attiré son attention. Le wright montrait la sortie d'un mouvement de tête discret, sourire qui ne valait rien de bon flanqué sur le visage. Le sourire de Niven s’agrandit alors qu'il observait les alentours avec d'un coup, un peu plus de sérieux, reculant d'un pas en hochant la tête, comme s'il écoutait les paroles d'il-ne-savait-même-pas-qui, puis de reculer encore, jusqu'à être assez près de la porte pour se glisser dehors avec son partenaire de toujours, frappant son poing du siens alors qu'ils s'éloignaient discrètement « Ugh, si barbant cette réunion.. »
- résumé:
- niven n'est absolument pas affecté par la mort d'un collègue
- si vous avez reçu une note coloré ou avec pleins de dessins chelou dessus, c'est surement que niven l'a ensorcelé à un moment donné
- une fois à la réunion, il reste avec le squad des aurors
- il fait une mauvaise blague à evan en montrant son frère du doigt
- il fait un coucou pas discret à asher et alice
- il s'éclipse avec @Connor O'Nialláin après le premier quart d'heure de réunion
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Ven 19 Fév 2021 - 22:18
Après l'entrevue avec @Murphy Fraser quelques heures plus tôt, le retour à la normalité au sein de l'unité me permettait de me détendre complètement. Et évidemment, cela voulait dire glander sans aucune honte, tandis que de l'autre côté de l'open space, la belle Alice tentait désespérément de travailler sur le dernier rapport de mission. Du coin de l'oeil, je voyais bien que l'américaine soupirait et fronçait les sourcils. La pauvre avait même sorti l'ultime recours de quelques mélodies accrochées à ses oreilles. Est-ce que ça me freinait pour autant? Not at all. Au contraire, c'était bien plus amusant de la voir se démener et nous lancer des regards noirs. Je lui avais même envoyé l'un de mes fameux baisers volants, juste pour l'agacer davantage. 'Cause I'm worth it. Lancé dans un grand débat sur le résultat du dernier match du Super Bowl, je faisais de grands gestes pour appuyer chacun de mes mots, m'énervant sur Magnus qui prenait plaisir à rester stoïque face à mes attaques. Soupirant une énième fois avant d'éclater de rire à nouveau, je manquais de m'étouffer avec ma propre salive quand une attaque surprise de gomme m'arracha un "What the hell?" très élégant. Me retournant avec une moue ennuyée, mon regard se posa sur notre boss qui semblait très content de lui. Forcément, fallait que ce soit lui. Ses paroles m'arrachèrent un rictus moqueur en pensant à ces lopettes d'aurors qui ne devaient plus se sentir à cause de cette nouvelle affaire. Attrapant mon propre blouson de cuir, je suivais le groupe, restant volontairement très proche d'Alice. Une entrée triomphante de l'unité dans la salle. Un sourire en coin ravageur, tout en respectant un minimum d'humilité face à la gravité des faits. Mais... je ne pus m'empêchais de poser une main aventureuse sur le dos de la belle américaine afin de l'accompagner jusqu'aux chaises sur lesquelles nos culs royaux allaient s'assoir. Son coup de coude attira mon attention. Oh vraiment? Je me fendis d'un sourire amusé alors que je lui soufflais: "Oh Alice, tu ne me fais pas confiance? Je suis teeeeellement déçu... Puis ce serait l'occasion de rencontrer tes frères, ils ont l'air si sympathiques." Une ironie toute palpable. Elle savait que je provoquais volontairement, juste pour la voir retrousser son nez avec élégance. La clique des danseuses était évidemment de la partie, et si j'ignorais Wakefield pour le moment, mon visage s'éclaira en croisant le regard du grand gamin @Niven Moonfall. Du sang frais et divertissant dans ce lot de mines renfrognées. At last. Faisant peu cas de ce qui était dit par le Ministre puis par les grands noms du Ministère, je me penchais finalement vers @Alice Hangbé , raccourcissant la distance qui nous séparait. Murmures amusés à son oreille. Mon souffle atteignait la peau délicate de la jeune femme. "Fais coucou à ton fiancé, Alice, il a l'air si stressé le pauvre. Donne-lui un peu de courage!" Mon regard sombre n'avait pas quitté le dit "fiancé" à qui j'adressais un clin d'oeil discret. Ah Evan, mon cher @Evan Wakefield . Pas de chance, j'aime beaucoup trop la compétition pour te laisser gagner. Me redressant doucement avec un air satisfait sur le visage, j'abandonnais pendant un temps les taquineries pour laisser dériver mon esprit, cherchant lequel serait assez accessible pour récupérer quelques infos utiles ou croustillantes. Il y avait d'autres legilimens dans la salle, je le savais parfaitement et ne tenterait rien contre eux, il suffisait pour cela d'effleurer leurs esprits pour s'en rendre compte. D'autres utilisaient divers stratagèmes pour protéger pensées et souvenirs. Finalement, j'approchais un esprit "familier" et les pensées que j'y captèrent m'arrachèrent un grand sourire. Au moins, il y avait des petits malins qui avaient trouvé une porte de sortie. Bravo @Niven Moonfall. De vrais petits génies ces gamins.
- résumé:
- Ash emmerde Alice en parlant très fort des matchs du Super Bowl avec Magnus.
- Garrett les fusille avec des gommes et les entraîne jusqu'à la réunion.
- Arrivée triomphante des WW
- Ash s'amuse à tourmenter un peu Alice, et à la dragouiller devant ses frères et Evan.
Et le plus beau? Il y prend beaucoup de plaisir.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Sam 20 Fév 2021 - 15:12
(outfits) Cette fin Février n’aura décidément rien de commun avec les autres années. Le papier se froisse entre tes mains. Gazette que tu balances au travers de la pièce d’une nonchalance extrême. La mort de ce moldu te laisse stupéfait. Rares sont de tels homicides ainsi rondement menés sans que les autorités ne puissent rapidement tirer des conclusions. Ton regard accorde une dernière seconde à la photographie mouvante de la veuve éplorée.
Les convictions fermes, tu te rends à cette réunion spécialement organisée pour l’occasion par le Ministre Lacework. Tu finis par t’asseoir après l’entrée fracassante du responsable politique. Cet homme dispose de ton respect en ce simple fait que son sang est aussi pur que le tien. Tu hausses un sourcil – sans gêne aucune – à l’évocation du bureau des relations moldus-sorcières. Tu trouves ce département inutile.
La mort a eu lieu par le biais d’un maléfice. Les interrogations de Lacework sont ainsi posées, laissant libre court à vos hypothèses. Distrait, tu réajustes la chevalière familiale qui trône fièrement à ton annulaire droit. Tu écoutes chaque intervention, notamment celle de Miss @Lian Zhao, hautement placée sur l’échelle du gouvernement. Le patriarche Wakefield, Directeur de la Coopération Magique Internationale, fait part des travaux du défunt.
Kanakys œuvrait donc sur la désinformation et l’avancée galopante des réseaux sociaux moldus. Ton avis va à l’encontre du Juge @Nathaniel Wakefield qui considère qu’il est impératif d’enquêter et de juger un tel homicide. Tu serais davantage pour laisser cette affaire au placard, elle ne concerne qu’un moldu. « Pour la préservation du Secret, entre autres … » renchéris-tu par la suite, croisant certains regards de manière plus appuyée.
Tu acquiesces aux propos du diplomate @Oscar Hangbé. « … Une action conjointe semble pertinente. Si l’information venait à fuiter davantage du côté moldu, sans doute connaitrons-nous des représailles. Il faudra s’en prémunir ». Ce fut au tour du Bureau de Capture des Loups-Garous de faire son entrée fracassante. Tes doigts tapotent le bois de la table. Une entrée non des moindres, résolument irrespectueuses des circonstances. Cela ne te dérange aucunement dès lors qu’il s’agit d’un Non-Maj.
Les convictions fermes, tu te rends à cette réunion spécialement organisée pour l’occasion par le Ministre Lacework. Tu finis par t’asseoir après l’entrée fracassante du responsable politique. Cet homme dispose de ton respect en ce simple fait que son sang est aussi pur que le tien. Tu hausses un sourcil – sans gêne aucune – à l’évocation du bureau des relations moldus-sorcières. Tu trouves ce département inutile.
La mort a eu lieu par le biais d’un maléfice. Les interrogations de Lacework sont ainsi posées, laissant libre court à vos hypothèses. Distrait, tu réajustes la chevalière familiale qui trône fièrement à ton annulaire droit. Tu écoutes chaque intervention, notamment celle de Miss @Lian Zhao, hautement placée sur l’échelle du gouvernement. Le patriarche Wakefield, Directeur de la Coopération Magique Internationale, fait part des travaux du défunt.
Kanakys œuvrait donc sur la désinformation et l’avancée galopante des réseaux sociaux moldus. Ton avis va à l’encontre du Juge @Nathaniel Wakefield qui considère qu’il est impératif d’enquêter et de juger un tel homicide. Tu serais davantage pour laisser cette affaire au placard, elle ne concerne qu’un moldu. « Pour la préservation du Secret, entre autres … » renchéris-tu par la suite, croisant certains regards de manière plus appuyée.
Tu acquiesces aux propos du diplomate @Oscar Hangbé. « … Une action conjointe semble pertinente. Si l’information venait à fuiter davantage du côté moldu, sans doute connaitrons-nous des représailles. Il faudra s’en prémunir ». Ce fut au tour du Bureau de Capture des Loups-Garous de faire son entrée fracassante. Tes doigts tapotent le bois de la table. Une entrée non des moindres, résolument irrespectueuses des circonstances. Cela ne te dérange aucunement dès lors qu’il s’agit d’un Non-Maj.
- résumé:
- Vitor, comme les autres Delgado, est connu pour ses positions puristes. Il fait part de la préservation du Secret de la magie vis-à-vis des moldus. Son rôle de tireur d'élite lui rappelle qu'il faudra se prémunir de toutes représailles si la nouvelle du meurtre venait à fuiter davantage dans la société moldue.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Sam 20 Fév 2021 - 16:06
(outfits) Missive ministérielle dont les dorures se sont déposées sur ton bureau au sein-même de la Présidence de l’Université. Tu assurais des permanences dans le cadre des projets et orientations professionnelles des étudiants. L’article consulté ce matin débauche ainsi directement sur une réunion de crise, ce soir, au Ministère de la Magie.
De ton pas félin, tu foules les couloirs du siège gouvernemental. Tu t’y rends désormais pour des missions ponctuelles et hautement qualifiées du Département des Mystères. Tu interviens également dans le cadre de la formation des Aurors et des Tireurs d’élite pour lesquels tu participes à l’enseignement de l’art des duels, aux techniques relevant de la conjuration mais également en tant qu’experte en défenses contre les forces du mal. Bref, tu te devais d’être présente ici ce soir bien que tu puisses ne plus t’y sentir à ta place.
Ce meurtre est d’une complexité grandissante à mesure que les heures passent. Tu prends la situation très au sérieux. Dans la salle, tu es assise à proximité des Wakefield, l’estimé patriarche Devon dont les souhaits les plus chers étaient de te voir prendre la tête du Département des Mystères. Tu en as refusé la proposition. Il y a également @Nathaniel Wakefield et @Oscar Hangbé dont les relations sont de proximité. L’avis de chacun est pertinent. Tu te souviens de ces duels illégaux partagés avec le diplomate Hangbé, sans compter cette rencontre sous vos formes animagus à Hungcalf.
Tu tiens à rebondir sur la remarque faite par Lian dont les hypothèses se tournent davantage vers les motivations du tueur. Tu prends finalement la parole après les interventions de l’héritier des Delgado dont la paranoïa reste partagée. « Monsieur le Ministre, nous savons que Kanakys est mort sous l’effet d’un sortilège. Disposons-nous d’informations concrètes à ce propos ? Je crois qu’il serait intéressant d’expertiser le corps de la victime afin d’en tirer des conclusions ».
Oui, la conjureure parle. Pour toi, il est primordial de se rattacher à des faits très précis. Ton regard noir se tourne vers les étudiants d’Hungcalf, et en particulier vers @Niven Moonfall dont l’attitude se fait profondément agaçante au regard de la lourdeur de la situation. C’est cette fois en tant que Vice-Présidente de l’Université que tu reprends la parole. « Miss @Lian Zhao, comptez sur moi pour être intransigeante envers ce jeune homme lors des sélections du Bureau des Aurors ». Le vouvoiement en public, cachant vos relations passées. Tu fais ici référence à ta participation au prestigieux jury ministériel relatif au recrutement des forces publiques.
« Je me joins aux inquiétudes en ce qui concerne les relations entre la communauté magique et non-magique. Il est évident qu’un tel événement peut engendrer de la colère et des représailles si la population Non-Maj s’empare de la question. Comme le souligne @Oscar Hangbé, la communauté moldue souhaitera des informations sur l’avancée de l’enquête. Néanmoins, nous devons nous questionner sur nos marges de manœuvre en matière d’informations : je ne suis pas certaine qu’il soit judicieux de dévoiler l’ensemble des informations que nous récolterons. Cela pourrait fragiliser encore davantage les liens existants entre nos deux communautés. Peut-être devrions-nous conserver une certaine maîtrise sur la situation ».
De ton pas félin, tu foules les couloirs du siège gouvernemental. Tu t’y rends désormais pour des missions ponctuelles et hautement qualifiées du Département des Mystères. Tu interviens également dans le cadre de la formation des Aurors et des Tireurs d’élite pour lesquels tu participes à l’enseignement de l’art des duels, aux techniques relevant de la conjuration mais également en tant qu’experte en défenses contre les forces du mal. Bref, tu te devais d’être présente ici ce soir bien que tu puisses ne plus t’y sentir à ta place.
Ce meurtre est d’une complexité grandissante à mesure que les heures passent. Tu prends la situation très au sérieux. Dans la salle, tu es assise à proximité des Wakefield, l’estimé patriarche Devon dont les souhaits les plus chers étaient de te voir prendre la tête du Département des Mystères. Tu en as refusé la proposition. Il y a également @Nathaniel Wakefield et @Oscar Hangbé dont les relations sont de proximité. L’avis de chacun est pertinent. Tu te souviens de ces duels illégaux partagés avec le diplomate Hangbé, sans compter cette rencontre sous vos formes animagus à Hungcalf.
Tu tiens à rebondir sur la remarque faite par Lian dont les hypothèses se tournent davantage vers les motivations du tueur. Tu prends finalement la parole après les interventions de l’héritier des Delgado dont la paranoïa reste partagée. « Monsieur le Ministre, nous savons que Kanakys est mort sous l’effet d’un sortilège. Disposons-nous d’informations concrètes à ce propos ? Je crois qu’il serait intéressant d’expertiser le corps de la victime afin d’en tirer des conclusions ».
Oui, la conjureure parle. Pour toi, il est primordial de se rattacher à des faits très précis. Ton regard noir se tourne vers les étudiants d’Hungcalf, et en particulier vers @Niven Moonfall dont l’attitude se fait profondément agaçante au regard de la lourdeur de la situation. C’est cette fois en tant que Vice-Présidente de l’Université que tu reprends la parole. « Miss @Lian Zhao, comptez sur moi pour être intransigeante envers ce jeune homme lors des sélections du Bureau des Aurors ». Le vouvoiement en public, cachant vos relations passées. Tu fais ici référence à ta participation au prestigieux jury ministériel relatif au recrutement des forces publiques.
« Je me joins aux inquiétudes en ce qui concerne les relations entre la communauté magique et non-magique. Il est évident qu’un tel événement peut engendrer de la colère et des représailles si la population Non-Maj s’empare de la question. Comme le souligne @Oscar Hangbé, la communauté moldue souhaitera des informations sur l’avancée de l’enquête. Néanmoins, nous devons nous questionner sur nos marges de manœuvre en matière d’informations : je ne suis pas certaine qu’il soit judicieux de dévoiler l’ensemble des informations que nous récolterons. Cela pourrait fragiliser encore davantage les liens existants entre nos deux communautés. Peut-être devrions-nous conserver une certaine maîtrise sur la situation ».
- résumé:
- Cléopatra intervient sur le moyen du meurtre : quel est le sortilège utilisé pour tuer Kanakys ? Une expertise a-t-elle été envisagée ? Par ailleurs, elle revient sur le comportement de Niven. Elle revient ensuite sur la question du Secret Magique et des implications potentielles d'une telle affaire sur les deux communautés. Cléopatra est partisane du contrôle de l'information donnée, elle croit en une certaine maîtrise de la situation par le Ministère.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 21 Fév 2021 - 12:40
(tenue) Vous avez emboîté le pas au Directeur, escorte roublarde et fine à la démarche décidée, vous enfonçant dans les entrailles du pouvoir ministériel pour assister à cette conférence de gestion de crise. Tu as délégué tes dossiers autour de toi, annonçant à Jaïna qu’elle devrait mettre les bouchées doubles pour s’assurer que tes subalternes ne fassent pas de la merde (ou plus que d’habitude) avec tes dossiers pendant que tu serais occupée, grommelant déjà intérieurement au sujet de l’état de ton travail lorsque tu pourrais y revenir. L’entrée des chasseurs de loup-garous te fait plisser le nez, et tu glisses un léger « tu dois être si fier que ta cadette soit en si bonne compagnie professionnelle » à @Oscar Hangbé, sourire moqueur au coin de la bouche en les regardant prendre toute la place alors même que tu te surprends qu’ils aient été invités. La pleine lune est dans cinq jours – Merlin sait que tu les comptes et les sens approcher.
Installée aux côtés du Hangbé, tu te tais pendant que les autres parlent, ton regard glissant un instant sur celui, glacial, de @Nathaniel Wakefield. Hello, you. Puéril? À peine – pas une seule information digne de ton propre intérêt n’est encore parvenue à tes oreilles. (et puis c’est connu, tu peux bien faire du multitasking) Tu n’as rien à faire des enquêtes, tu es uniquement là pour donner une forme musclée d’interlocutrice à vos homologues à l’international. À cette étape, tu ne peux que garder l’oreille collée au sol. Si l’assaillant est étranger, ça t’intéressera déjà davantage – pour l’heure, il pourrait ne s’agir que d’un meurtre, et les vies des individus sont de bien petites choses à l’échelle internationale. Regrettable, certes – Kanakys était apprécié, au sein du Département. Mais dans le grand ordre des choses, des attaques et catastrophes tuent des milliers d’autres âmes, ailleurs.
C’est @Cléopatra Amonwë qui finit par attirer ton attention, et tu te contentes de la fixer de tes prunelles claires sans mot dire. Tu es moins inquiète de la réaction de la communauté moldue que sorcière, pour ta part – dans l’ordre des choses, les moldus peuvent subir des sortilèges d’oubliette, mais les sorciers n’ont-ils pas davantage de droits en la matière? Discrètement, tu jettes un regard vers ton Directeur, qui hoche la tête en guise d’assentiment. La pléthore de subalternes qui se permettent des réflexions alors que leurs supérieurs sont bien plus au courant des dossiers touchés ne te plait pas du tout – une perte de temps, à ton avis, mais puisque Wakefield t’y invite, tu t’avances à ton tour. « Lubia Savcenko », prononces-tu dans ta langue natale, ton accent russe arrondissant certaines syllabes en anglais. « Diplomate assignée à la Confédération Internationale des Sorciers, spécialisée dans l’espace slave » – comme si on pouvait assumer que tout ce beau monde se connaissait, à lancer des informations à Pierre, Jean et Jacques. « Les informations à divulguer auprès de la communauté sorcière devraient elles aussi être mesurées. Nos homologues moscovites n’attendent qu’un prétexte pour venir s’ingérer dans les affaires du gouvernement britannique. » Tu te tais, bras tatoués révélés par ta veste roulée aux coudes retombant le long de ton corps. Tu regardes l’heure à ta montre, certaine d’avoir senti un étrange courant d’air. Une sensation doucereuse et froide – ton regard se pose sans urgence sur l’assemblée, tentant d’en trouver la source.
- résumé:
Lubia est une diplomate chargée des questions russes et de l'espace soviétique en général. Elle représente le Royaume-Uni à la Confédération Internationale des Sorciers. Contrairement à beaucoup de haut gradés du Ministère, elle porte des costards moldus.
Elle se tient près d'Oscar, glisse une remarque désobligeante sur les chasseurs de lg et se dit globalement qu'elle a pas le time, et s'agace du fait que ceux qui interviennent ne précisent pas leur poste avant de s'exprimer.
Elle approuve les dires de Cléopatra, ajoutant que selon elle, les informations devraient également être sévèrement filtrées pour la communauté sorcière.
Elle sent un étrange courant d'air - pas clair s'il vient du dehors ou si c'est une sensation interne.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 21 Fév 2021 - 13:12
Des sifflotements se corrodent dans le capharnaüm environnant. Naturel, lui a-t-on ramoné la cervelle d’injonctions lors des examens de filature. Alors il obéit. Ses pas jumellent ceux de son N+1 -ou nul+1, comme il aime le railler. Il a même poussé le vice, adoptant de joyeuses courbes féminines sous l’égide d’une fière tignasse auburn. Directement inspirée d’une de ses collègues, accorde-il. Un peu comme tous les traits qu’il arbore en vérité. Puéril, perçoit-il déjà la concernée le fustiger avec l’une de ses lorgnades exaspérées. Ca l’amuse et il l’admet sans embarras, comme d’avoir chapardé un de ses cheveux sur son manteau lors d’une de ses absences. Là est l’un des rares plaisirs de leur taf, qu’il légitimise par sa récente profession avortée ; trop courte pour avoir marqué les esprits peut-être, mais trop fraîche encore pour tout risquer, a-t-il justifié. Au fond, ce n’est surtout qu’une politique bien plus primitive : blaguer pour oublier. Tout du moins, dans la mesure de ce que tolère son partenaire. Sérieux pour sa part ; peut être compréhensif ou passif sur les âneries de son stagiaire. Faut-il aussi admettre qu’outre ce type d’excentricité, l’infant d’Eire est scient que des limites ne doivent être transgressées. Ainsi, il obtempère en partie, focus sur sa besogne de l’heure, sous la couverture de jeune sorcière flâneuse. Ce même jeu d’acteur qui pousse ses égards sur le stand d’un buraliste, au départ fictifs… jusqu’à ce qu’il percute la nature des nouvelles.
« Euh.. honey ? »
Sa voix fluette insiste assez pour obtenir l’intérêt du Wakefield.
« Pépin. »
Commentaire qui s’illustre d’un journal déplié à l’intention de son interlocuteur. Ce dernier peut lui-même jauger de ce visage inondé de larmes et de maux, couvé par une brillante risette sur le faciès grimé en Eve de son compère. C’est triste, mais le sang n’appelle qu’aux frissons dorénavant pour eux. Enfin quelque chose d’intéressant, s’excite l’ingrat wright.
Une impression ayant bien vite chaviré une fois dans l’après-midi. Trombine courbée à l’arrière, il soupire. Lassé de croupir dans cette réunion étiquetée d’urgence comme toutes les têtes curieuses du ministère. Réunion de somnolence, oui, grince-t-il plutôt à voix basse. Ses prunelles virides récupérées -ainsi que sa carrure toute entière- couvent furtivement l’assemblée. Errant à la recherche de quelques bouilles connues. C’est la réflexion de @Niven Moonfall, à sa droite, qui emporte son attention. Un rictus cueille cette moquerie, ainsi qu’un petit rond formulé de ses doigts, pour la valider. L’irlandais ricane, la bouffe close, et perçoit de rif la brûlure d’œillades se presser contre ses tempes. Les origines ne lui sont pas difficiles à dénicher : perchée non loin, leur supérieure, @Lian Zhao, exprime sa sévérité sans difficulté dans son motus. Une seconde admonestation provenant de @Cléopatra Amonwë, qui semble toutefois plus se préoccuper du second wright. Sorry bro. Mais les morigénassions n’attisent malgré elle qu’une facétie nerveuse chez les trublions du moment. Elles poussent l’O‘Nialláin à porter ses phalanges à sa bouche dans « oups » muet théâtral à l’attention de son aminche. Toutefois, la mimique meurt en quelques secondes. Dans ses orbes cérulescents se lit une étincelle soudaine.
Une inspiration. Une occasion.
Oh bordel…
Aussitôt, il capte la mine de son partenaire de toujours. Une risette commune, le menton qui indique la sortie, alors que dans ses yeux s’illustre une vraie urgence maligne. La paire se faufile dans l’ombre. Non sans une tape sur l’épaule d'@Evan Wakefield, pour signifier leur exode. Ils débouchent ainsi dans un corridor, vide, où l’espièglerie de l’un rétorque à l’agacement de l’autre :
« Naaaah. Pas tant. »
Son labre étiré est bien assez éloquent quant à ses intentions dissimulées… suite dans un prochain RP à venir.
- Résumé.:
- - Connor débarque avec @Evan Wakefield, après une filature qu'ils abandonnent (où il était sous l'apparence de @Sidney Pond, le légitimisant par sa récente popularité qui peut interférer avec ce type de missions
alors qu'en vrai pas besoin forcément).
- La réunion l'ennuie rapidement, et ce bien qu'ils s'amusent à sa manière aux côtés de @Niven Moonfall.
- Leurs zouaveries leur rapportent les foudres de @Lian Zhao et @Cléopatra Amonwë. Ils s'en inquiètent pourtant pas plus et filent àl'irlandaisel'anglaise.
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Inventaire Sorcier
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Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Lun 22 Fév 2021 - 18:34
Une crise à gérer
Ministre de la magie ✧Lundi 22 février 2021. 18h.
Au sein du département des accidents et catastrophes magiques, la nouvelle avait fait le tour des bureaux avant même que le ministre convoque l’entièreté de son personnel, et pour cause : il s’agissait d’un évènement majeur pour l’ensemble des services, et de nombreux agents avaient été dépêchés sur place afin d’expertiser la scène et, bien sur, donner les toutes premières recommandations. Un malheur n’arrivant jamais seul, le directeur du Département était absent, souffrant d’une poussée aigue d’éclabouille le rendant totalement inapte. C’était donc l’adjointe des Oubliators, une certaine Beth Crowley, et le responsable du comité des inventions d'excuses à l'usage des Moldus (qui, comme son nom l’indique, a pour mission de trouver des explications logiques d’un point de vue moldu à des phénomènes magiques), Gary Lockwell. Ces deux-là étaient arrivés avec un retard discret et tout à fait excusable, compte tenu de l’émoi et de l’effervescence dans lesquels ils avaient oeuvré toute la journée.
A l’écoute du discours du Ministre et des premiers interlocuteurs, Beth Crowley avait émis un bruyant soupir d’exaspération, qui ne manqua pas de faire se tourner quelques têtes en sa direction, à l’extrémité gauche de la table où siégeait le ministre. Ce dernier avait froncé les sourcils, mais coutumier du caractère de la brillante oubliator, lui avait cédé la parole d’un mouvement de la main, alors qu’elle se redressait pour dominer son Assemblée :
- Beth Crowley, Directrice Adjointe du quartier général des oubliators et responsable en l’absence de mes supérieurs hiérarchiques. Sauf votre respect, Monsieur le Ministre, mesdames et messieurs les responsables en tout genre … Sérieusement, on en est encore à se faire des politesses entre nous et à s’assurer qu’on va tous bien bosser ensemble ? La belle affaire. On a quelqu’un qui est MORT dans le hall du ministère, et ce n’est PAS un accident. Un moldu, de surcroit, et ce que vous dites avec des airs inspirés, c’est qu’il avait surement des ennemis ? Ça arrive assez fréquemment, chez les gens victimes de MEURTRE. Le cadavre a été retrouvé il y a plus de dix heures, nous avons tout le temps du monde de trouver le mobile et le coupable, en revanche, trouver de comment maquiller le corps quand ce dernier retournera à sa famille, moldu je le rappelle, et nous positionner sur les justifications que nous donnerons à son gouvernement moldu natal me paraissent autrement plus urgents. Il était quoi, Grecque, Macédonien, quelque chose comme ça ? Qui bosse avec ces gourvernements là chez nous ? Quelles relations avons nous avec eux, c’est peut être ça que l’on devrait se demander, non ?
Un murmure avait parcouru la foule alors que la jeune femme se rasseyait, les bras croisés, sans satisfaction d’avoir ébranlé l’ambiance feutré de ce début de réunion. A ces cotés, son partenaire de travers, Gary, s’épongeait pour la troisième fois le front avec le même mouchoir de tissu tartan, et avait abandonné l’idée de paraître détendu ou même à l’aise dans cette assemblée où, il le savait, il était probablement le seul cracmol. Malgré tout, il demanda la parole, dont il se saisit laborieusement.
- Ga-gary Lock-we-well, comitédesinventionsdexcusesàlusagedesmoldus. Est-ce-ce que nous avons d’ores et déjà contro-trolé les cheminettes du jours ? Et-et-et la Presse magique, qui-qui s’en charge ? Parce que si cela passe sur nos ca-canaux officiels, les familles mixtes risquent de le re-relayer rapidement, quoi qu’on en dise….
Au sein du département des accidents et catastrophes magiques, la nouvelle avait fait le tour des bureaux avant même que le ministre convoque l’entièreté de son personnel, et pour cause : il s’agissait d’un évènement majeur pour l’ensemble des services, et de nombreux agents avaient été dépêchés sur place afin d’expertiser la scène et, bien sur, donner les toutes premières recommandations. Un malheur n’arrivant jamais seul, le directeur du Département était absent, souffrant d’une poussée aigue d’éclabouille le rendant totalement inapte. C’était donc l’adjointe des Oubliators, une certaine Beth Crowley, et le responsable du comité des inventions d'excuses à l'usage des Moldus (qui, comme son nom l’indique, a pour mission de trouver des explications logiques d’un point de vue moldu à des phénomènes magiques), Gary Lockwell. Ces deux-là étaient arrivés avec un retard discret et tout à fait excusable, compte tenu de l’émoi et de l’effervescence dans lesquels ils avaient oeuvré toute la journée.
A l’écoute du discours du Ministre et des premiers interlocuteurs, Beth Crowley avait émis un bruyant soupir d’exaspération, qui ne manqua pas de faire se tourner quelques têtes en sa direction, à l’extrémité gauche de la table où siégeait le ministre. Ce dernier avait froncé les sourcils, mais coutumier du caractère de la brillante oubliator, lui avait cédé la parole d’un mouvement de la main, alors qu’elle se redressait pour dominer son Assemblée :
- Beth Crowley, Directrice Adjointe du quartier général des oubliators et responsable en l’absence de mes supérieurs hiérarchiques. Sauf votre respect, Monsieur le Ministre, mesdames et messieurs les responsables en tout genre … Sérieusement, on en est encore à se faire des politesses entre nous et à s’assurer qu’on va tous bien bosser ensemble ? La belle affaire. On a quelqu’un qui est MORT dans le hall du ministère, et ce n’est PAS un accident. Un moldu, de surcroit, et ce que vous dites avec des airs inspirés, c’est qu’il avait surement des ennemis ? Ça arrive assez fréquemment, chez les gens victimes de MEURTRE. Le cadavre a été retrouvé il y a plus de dix heures, nous avons tout le temps du monde de trouver le mobile et le coupable, en revanche, trouver de comment maquiller le corps quand ce dernier retournera à sa famille, moldu je le rappelle, et nous positionner sur les justifications que nous donnerons à son gouvernement moldu natal me paraissent autrement plus urgents. Il était quoi, Grecque, Macédonien, quelque chose comme ça ? Qui bosse avec ces gourvernements là chez nous ? Quelles relations avons nous avec eux, c’est peut être ça que l’on devrait se demander, non ?
Un murmure avait parcouru la foule alors que la jeune femme se rasseyait, les bras croisés, sans satisfaction d’avoir ébranlé l’ambiance feutré de ce début de réunion. A ces cotés, son partenaire de travers, Gary, s’épongeait pour la troisième fois le front avec le même mouchoir de tissu tartan, et avait abandonné l’idée de paraître détendu ou même à l’aise dans cette assemblée où, il le savait, il était probablement le seul cracmol. Malgré tout, il demanda la parole, dont il se saisit laborieusement.
- Ga-gary Lock-we-well, comitédesinventionsdexcusesàlusagedesmoldus. Est-ce-ce que nous avons d’ores et déjà contro-trolé les cheminettes du jours ? Et-et-et la Presse magique, qui-qui s’en charge ? Parce que si cela passe sur nos ca-canaux officiels, les familles mixtes risquent de le re-relayer rapidement, quoi qu’on en dise….
️ nightgaunt
- résumé:
- Résumé :Intervention de la direction des accidents magiques et de l'une des responsables des oubliators, qui secoue un peu le débat.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Mar 23 Fév 2021 - 17:33
Une crise à gérer
Ministre de la magie ✧Assis, le regard sur chaque personne présente à la réunion, chacune d'entre elle prenant la parole à tour de rôle pour exprimer son point de vue et la manière dont elle voyait cette situation qui ressemblait de plus en plus à une poudrière qui était sur le point d'exploser. A première vue, le fait que Mr Kanakys soit un moldu ne semblait pas être la cause de son décès. Enfin en tout cas pour les membres du ministère présents à la réunion qui parlaient davantage de la manière dont il fallait procéder pour la suite que sur la raison de son meurtre. Son travail ? L'oeuvre d'une puissance étrangère ? Des hypothèses qui demandaient qu'à être vérifiées.
Ecrivant les informations qu'il trouvait pertinantes, le ministre de la magie fut interrompu par un Auror qui vint lui tendre une feuille, lui expliquant alors qu'il y avait dessus une liste de toutes les personnes ayant emprunté le réseau de cheminettes avant la découverte du corps. Posant sa plume, Lacework commença à la lire tout en écoutant les différentes prises de paroles avant de relever légèrement la tête lorsqu'une demoiselle au nom de Beth Crowley prit la parole pour recentrer le débat à première vue. Continuant à survoler la feuille qu'il tenait entre ses mains ridées, il la posa ensuite devant lui, sur la table, portant alors son attention sur le reste de l'assemblée qui se trouvait autour de la table.
« Merci à vous toutes et tous pour vos prises de paroles très fructueuses. Je constate que beaucoup d'entre vous ont porté l'attention sur des propositions pour se sortir de cette crise que sur les causes. Et vous avez raison même si nous ne devons pas oublier les raisons qui ont conduit une ou plusieurs personnes à assassiner un employé au sein de notre ministère.
Pour répondre à votre question @Cléopatra Amonwë, actuellement, nous n'avons pas davantage d'informations sur le sortilège qui a conduit à la mort de Mr Kanakys. Son corps est en train d'être autopsié au moment même où je vous parle.
En ce qui concerne les informations que nous devrions ou pas divulguer, je tenais à être très clair sur un point. Je n'accepterai aucunes fuites à la presse, mise à part la version officielle. Nous n'avons pas besoin qu'émerge des théories du complot au sein de la société. D'autres problèmes demandent déjà notre attention. De plus, le secret magique passant avant toute, nous ferrons parvenir le strict minimum en terme d'informations aux proches de Mr Kanakys. »
Marquant une pause de quelques secondes, le ministre porta de nouveau son attention sur la feuille qui se trouvait sous ces yeux, fronçant alors les sourcils, avant de reprendre la parole pour annoncer en quelque sorte la suite des événements.
« Cette affaire est notre priorité. @Nathaniel Wakefield, au vu de vos fonctions de président du magenmagot, je vous charge de cordonner cette affaire entre les différents services concernées. Quiconque a en sa possession une information devra la livrer à Mr Nathaniel Wakefield qui viendra me la transmettre. Ai-je bien été clair ? Quant à vous @Ekwensu Hangbé, vous dirigerez les investigations.
Devon, je veux que vous suivez la piste d'une implication étrangère. Si c'est le cas, je veux le savoir. @Lubia Savčenko, vous le seconderez. Je veux des réponses le plus rapidement possible pour que l'on puisse écarter cette piste si celle-ci s'avère fausse.
Une unité spéciale sera formée pour enquêter sur ce meurtre. Je veux que chaque piste soit étudiée. Pour l'heure, concentrons nous sur la version officielle qui sera transmise à la presse vu qu'un papier doit déjà sortir demain et que donc, la communauté sorcière sera bientôt au courant. Je veux une version qui tienne la route et qui évitera des questions indiscrètes. Car je suis sûr que certains vont déjà crier pour un meurtre de sang. »
Alors qu'il allait terminer sa phrase, il finit de survoler la liste des personnes ayant utilisé le réseau de cheminettes le matin même du meurtre et quelque chose le frappa. Il resta bouche bée pendant un instant.
« Je viens de recevoir la liste des personnes qui ont emprunté le réseau de cheminettes la nuit même du meurtre et selon cette liste, il n'y a eu que des employés du Ministère. Et vous savez ce que cela signifie donc ... Cette information ne doit surtout pas fuitée ! Alors des idées ? Nous allons avoir besoin d'une version officielle très convaincante. »
Quelque peu déconcerté par l'information qu'il venait de découvrir, Lacework laissa ses subordonnés prendre la parole et proposer leurs idées.
Ecrivant les informations qu'il trouvait pertinantes, le ministre de la magie fut interrompu par un Auror qui vint lui tendre une feuille, lui expliquant alors qu'il y avait dessus une liste de toutes les personnes ayant emprunté le réseau de cheminettes avant la découverte du corps. Posant sa plume, Lacework commença à la lire tout en écoutant les différentes prises de paroles avant de relever légèrement la tête lorsqu'une demoiselle au nom de Beth Crowley prit la parole pour recentrer le débat à première vue. Continuant à survoler la feuille qu'il tenait entre ses mains ridées, il la posa ensuite devant lui, sur la table, portant alors son attention sur le reste de l'assemblée qui se trouvait autour de la table.
« Merci à vous toutes et tous pour vos prises de paroles très fructueuses. Je constate que beaucoup d'entre vous ont porté l'attention sur des propositions pour se sortir de cette crise que sur les causes. Et vous avez raison même si nous ne devons pas oublier les raisons qui ont conduit une ou plusieurs personnes à assassiner un employé au sein de notre ministère.
Pour répondre à votre question @Cléopatra Amonwë, actuellement, nous n'avons pas davantage d'informations sur le sortilège qui a conduit à la mort de Mr Kanakys. Son corps est en train d'être autopsié au moment même où je vous parle.
En ce qui concerne les informations que nous devrions ou pas divulguer, je tenais à être très clair sur un point. Je n'accepterai aucunes fuites à la presse, mise à part la version officielle. Nous n'avons pas besoin qu'émerge des théories du complot au sein de la société. D'autres problèmes demandent déjà notre attention. De plus, le secret magique passant avant toute, nous ferrons parvenir le strict minimum en terme d'informations aux proches de Mr Kanakys. »
Marquant une pause de quelques secondes, le ministre porta de nouveau son attention sur la feuille qui se trouvait sous ces yeux, fronçant alors les sourcils, avant de reprendre la parole pour annoncer en quelque sorte la suite des événements.
« Cette affaire est notre priorité. @Nathaniel Wakefield, au vu de vos fonctions de président du magenmagot, je vous charge de cordonner cette affaire entre les différents services concernées. Quiconque a en sa possession une information devra la livrer à Mr Nathaniel Wakefield qui viendra me la transmettre. Ai-je bien été clair ? Quant à vous @Ekwensu Hangbé, vous dirigerez les investigations.
Devon, je veux que vous suivez la piste d'une implication étrangère. Si c'est le cas, je veux le savoir. @Lubia Savčenko, vous le seconderez. Je veux des réponses le plus rapidement possible pour que l'on puisse écarter cette piste si celle-ci s'avère fausse.
Une unité spéciale sera formée pour enquêter sur ce meurtre. Je veux que chaque piste soit étudiée. Pour l'heure, concentrons nous sur la version officielle qui sera transmise à la presse vu qu'un papier doit déjà sortir demain et que donc, la communauté sorcière sera bientôt au courant. Je veux une version qui tienne la route et qui évitera des questions indiscrètes. Car je suis sûr que certains vont déjà crier pour un meurtre de sang. »
Alors qu'il allait terminer sa phrase, il finit de survoler la liste des personnes ayant utilisé le réseau de cheminettes le matin même du meurtre et quelque chose le frappa. Il resta bouche bée pendant un instant.
« Je viens de recevoir la liste des personnes qui ont emprunté le réseau de cheminettes la nuit même du meurtre et selon cette liste, il n'y a eu que des employés du Ministère. Et vous savez ce que cela signifie donc ... Cette information ne doit surtout pas fuitée ! Alors des idées ? Nous allons avoir besoin d'une version officielle très convaincante. »
Quelque peu déconcerté par l'information qu'il venait de découvrir, Lacework laissa ses subordonnés prendre la parole et proposer leurs idées.
️ nightgaunt
- résumé:
- Le Ministre de la Magie donne des responsabilités à certaines personnes concernant l'enquête avant de demander une version officielle à transmettre pour éteindre l'incendie de ce meurtre. Cependant, une liste lui est transmises et comprend que la personne ayant tué Mr Kanakys est un employé du ministère.
PS : concernant la hiérarchisation de l'enquête. @Ekwensu Hangbé sera chargé de récolter des preuves et de diriger l'enquête. Il aura sous sa tutelle les enquêteurs/Auror. Ekwensu fera remonter les informations à @Nathaniel Wakefield qui en avisera le Ministre de la Magie. Les autres services devront également passer par Nathaniel pour les infos
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Mar 23 Fév 2021 - 18:40
En début d'année, Elia s'était arrangée avec le secrétariat (tout en prenant grand soin d'y apparaître lors des absences de @Sapphire Bragnam) pour organiser son emploi du temps d'une manière qui lui permettait de se consacrer à son stage au bureau des oubliators le matin, et se focaliser sur ses études l'après-midi. Lorsqu'elle arriva au ministère ce matin-là, vers huit heures trente, accompagnée de scones particulièrement délicieux qu'elle avait récupéré au buffet du petit déjeuner d'Hungcalf, la jeune femme déboucha sur une scène particulièrement étrange. Elle était habituée à l'effervescence du hall d'entrée du gouvernement sorcier, mais celui-ci grouillait plus que d'ordinaire. Quelque chose avait dû se passer, ou alors s'apprêtait à arriver. Intriguée, la sorcière prit la direction du bureau des oubliators, dans lequel elle trouva la même excitation. Laissant la boîte de scones faire le tour du personnel, elle écouta ses collègues lui expliquer la situation, entre deux bouchées sucrées.
Bien sûr, tout le monde était tendu, et Beth Crowley avait l'air sur le point d'exploser. En l'absence d'informations, chaque personne y allait bon train de son opinion sur la nouvelle du meurtre. Elia observa plusieurs fois l'adjointe souffler bruyamment pour faire taire les ragots, technique modérément efficace puisque personne ne se remettait vraiment au travail. Dans l'optique d'apaiser sa supérieure hiérarchique, qui chapeautait également son stage, la Lufkin avait fait son possible pour travailler sans bruit, fignolant les derniers dossiers de demande d'oubliétage, les déposant périodiquement sur un coin de son bureau. Aucune information n'avait l'air de parvenir aux oubliators, et ce malgré l'urgence de la situation, et l'humeur de Ms Crowley noircissait de minute en minute, en même temps que des dizaines de parchemins qu'elle raturait. Vers onze heures trente, Elia lui déposa enfin la pile de dossiers qu'elle devait examiner avant de les envoyer aux procureurs du conseil de justice magique. La sorcière ne lui adressa qu'un maigre regard, suivi d'un mouvement de la main. "J'ai pas que ça à faire, j'suis certaine qu'ils sont parfaits, comme d'habitude. J'te fais confiance, va les apporter." Avant de marmonner quelque chose qui semblait à "ça fera ça de moins à gérer" alors que la Muller s'éloignait déjà en direction de la sortie. La Lufkin revint au bureau une quinzaine de minutes plus tard, avec la satisfaction du travail bien fait (la secrétaire des procureurs lui avait indiqué que c'était en ordre), pour indiquer à sa supérieure qu'elle s'en allait. La perspective d'un cours de potion ne l'enjouait pas particulièrement, mais elle savait qu'elle devait s'y tenir pour, un jour, exercer le métier de ses rêves.
Vers quatorze heures trente, une forme éthérée, blanche, fit son apparition au milieu de la salle de potions. Le patronus de Ms Crowley fit se taire la professeure, et indiquait à Elia de revenir au Ministère pour dix-sept heures trente, avant de disparaître, laissant une professeure agacée et une étudiante embarrassée.
Dix-huit heures. Assise derrière Beth, cachée des regards, Elia se sentait très honorée d’avoir été choisie par Ms Crowley pour être sa secrétaire lors de cette réunion. Impressionnée par les grands noms du ministère, dont elle n'a fait qu'entendre parler pour la plupart, elle se laissait oublier, notant religieusement tout ce que les différents membres du ministère indiquaient. Après avoir travaillé deux ans au comité d’inventions d'excuses, la Muller était consciente que n’importe quel détail pouvait avoir son importance, pour l'élaboration d'une version officielle. Beth et son franc-parler ne la perturba pas plus que cela, habituée aux éclats de la sorcière, qui détestait tourner autour du pot.
Lorsque le Ministre donna des ordres et indiqua les différentes personnes-ressources, Elia fit de son mieux pour prendre en notes, butant sur le nom de famille de @Lubia Savčenko, les sourcils froncés. Cependant, il fallait faire vite, pour ne rien oublier. Mr Laincework divulga une information cruciale, et la Lufkin l'entoura deux fois : le meurtrier travaille au ministère. A ne pas divulguer.
La discussion se recentra sur la version officielle qui devait sortir le lendemain. Le visage s'éclairant tel une ampoule, Elia se pencha vers sa supérieure, chuchotant. "Il faut penser au..." Interrompue par la main levée de Ms Crowley, elle l'observa lui indiquer silencieusement de se lever et de partager son avis à l'assemblée. Choquée, intimidée, la Lufkin haussa fort les sourcils, et voulu secouer la tête, mais c'était trop tard. Le ministre en personne avait remarqué l'échange, et l'observait avec un regard dur. Alors Elia se leva lentement, son calepin collé contre la poitrine. "Elia Muller, oubliator stagiaire." Sa voix tremblante trahissait sa gêne d'être le centre de l'attention d'autant de grands noms du ministère. "Je disais à Ms Crowley que les moldus déclarent quelqu'un disparu 48 heures après avoir été vu la dernière fois, et donc que les forces de polices non-magiques commenceront à enquêter bientôt. Il faudrait éviter que des familles mixtes puissent faire le lien entre les deux affaires. Déposer le corps loin de Londres, le maquiller, et laisser de fausses traces de transactions, par exemple." Au fil de son explication, Elia sentait la confiance la regagner, malgré son visage cramoisi. Alors qu'elle se rasseyait, Mr Lockwell se détacha à nouveau de sa chaise. "Il ne faut surtout pas que les journaux donnent l'identité de la victime, ni qu'ils indiquent qu'il s'agit d'un moldu."
Bien sûr, tout le monde était tendu, et Beth Crowley avait l'air sur le point d'exploser. En l'absence d'informations, chaque personne y allait bon train de son opinion sur la nouvelle du meurtre. Elia observa plusieurs fois l'adjointe souffler bruyamment pour faire taire les ragots, technique modérément efficace puisque personne ne se remettait vraiment au travail. Dans l'optique d'apaiser sa supérieure hiérarchique, qui chapeautait également son stage, la Lufkin avait fait son possible pour travailler sans bruit, fignolant les derniers dossiers de demande d'oubliétage, les déposant périodiquement sur un coin de son bureau. Aucune information n'avait l'air de parvenir aux oubliators, et ce malgré l'urgence de la situation, et l'humeur de Ms Crowley noircissait de minute en minute, en même temps que des dizaines de parchemins qu'elle raturait. Vers onze heures trente, Elia lui déposa enfin la pile de dossiers qu'elle devait examiner avant de les envoyer aux procureurs du conseil de justice magique. La sorcière ne lui adressa qu'un maigre regard, suivi d'un mouvement de la main. "J'ai pas que ça à faire, j'suis certaine qu'ils sont parfaits, comme d'habitude. J'te fais confiance, va les apporter." Avant de marmonner quelque chose qui semblait à "ça fera ça de moins à gérer" alors que la Muller s'éloignait déjà en direction de la sortie. La Lufkin revint au bureau une quinzaine de minutes plus tard, avec la satisfaction du travail bien fait (la secrétaire des procureurs lui avait indiqué que c'était en ordre), pour indiquer à sa supérieure qu'elle s'en allait. La perspective d'un cours de potion ne l'enjouait pas particulièrement, mais elle savait qu'elle devait s'y tenir pour, un jour, exercer le métier de ses rêves.
Vers quatorze heures trente, une forme éthérée, blanche, fit son apparition au milieu de la salle de potions. Le patronus de Ms Crowley fit se taire la professeure, et indiquait à Elia de revenir au Ministère pour dix-sept heures trente, avant de disparaître, laissant une professeure agacée et une étudiante embarrassée.
Dix-huit heures. Assise derrière Beth, cachée des regards, Elia se sentait très honorée d’avoir été choisie par Ms Crowley pour être sa secrétaire lors de cette réunion. Impressionnée par les grands noms du ministère, dont elle n'a fait qu'entendre parler pour la plupart, elle se laissait oublier, notant religieusement tout ce que les différents membres du ministère indiquaient. Après avoir travaillé deux ans au comité d’inventions d'excuses, la Muller était consciente que n’importe quel détail pouvait avoir son importance, pour l'élaboration d'une version officielle. Beth et son franc-parler ne la perturba pas plus que cela, habituée aux éclats de la sorcière, qui détestait tourner autour du pot.
Lorsque le Ministre donna des ordres et indiqua les différentes personnes-ressources, Elia fit de son mieux pour prendre en notes, butant sur le nom de famille de @Lubia Savčenko, les sourcils froncés. Cependant, il fallait faire vite, pour ne rien oublier. Mr Laincework divulga une information cruciale, et la Lufkin l'entoura deux fois : le meurtrier travaille au ministère. A ne pas divulguer.
La discussion se recentra sur la version officielle qui devait sortir le lendemain. Le visage s'éclairant tel une ampoule, Elia se pencha vers sa supérieure, chuchotant. "Il faut penser au..." Interrompue par la main levée de Ms Crowley, elle l'observa lui indiquer silencieusement de se lever et de partager son avis à l'assemblée. Choquée, intimidée, la Lufkin haussa fort les sourcils, et voulu secouer la tête, mais c'était trop tard. Le ministre en personne avait remarqué l'échange, et l'observait avec un regard dur. Alors Elia se leva lentement, son calepin collé contre la poitrine. "Elia Muller, oubliator stagiaire." Sa voix tremblante trahissait sa gêne d'être le centre de l'attention d'autant de grands noms du ministère. "Je disais à Ms Crowley que les moldus déclarent quelqu'un disparu 48 heures après avoir été vu la dernière fois, et donc que les forces de polices non-magiques commenceront à enquêter bientôt. Il faudrait éviter que des familles mixtes puissent faire le lien entre les deux affaires. Déposer le corps loin de Londres, le maquiller, et laisser de fausses traces de transactions, par exemple." Au fil de son explication, Elia sentait la confiance la regagner, malgré son visage cramoisi. Alors qu'elle se rasseyait, Mr Lockwell se détacha à nouveau de sa chaise. "Il ne faut surtout pas que les journaux donnent l'identité de la victime, ni qu'ils indiquent qu'il s'agit d'un moldu."
- Spoiler:
- résumé : Elia est impressionnée d'être parmi tant de grands noms du ministère. Elle note toutes les informations importantes pour pouvoir, ensuite, créer un scénario probable du côté moldu. Elle a une idée et souhaite la souffler à sa boss, Beth Crowley, mais celle-ci lui intime de la dire à voix haute. Elle est ultra stressée mais parvient à ne pas se liquéfier. Gary renchérit (lui, par contre, il est déjà à moitié liquide).
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Mer 24 Fév 2021 - 10:45
Une crise à gérer !
The Big Guns
Intrigue 1
Un seul roulement de ses prunelles sombres avait suffi au diplomate pour répondre à l’humour de Lubia. Il ne pouvait pas s’estimer ravi de savoir sa sœur au milieu des chasseurs de loups à la démarche aussi louche que leur style vestimentaire. L'américain n'était pas moins certains que sa petite sœur ne risquait rien avec une meute pareille autour d’elle et si certain manquait de classe, de raffinement et de distinction, tout ce qui important au sorcier était qu'Alice soit entre de bonne main. S’il aurait préféré qu’elle soit à l’université en cette journée si lourde et inédite, le boxeur devait admettre que de la voir ici et bien portante, le rassurait. L’instinct protecteur qu’il avait pour les membres de sa famille n’était pas un secret, encore moins pour les concernés. D’un coup d’œil bref, le diplomate avait donc observé la mine sérieuse de sa sœur et celle tout aussi concentrée d’Ekwensu. Et puis le brief avait commencé et si ses sens restaient en tout temps en alerte, la discussion requérait sa plus haute attention. Tandis que les informations polies mais toujours pertinentes des différentes personnes présentes - diplomate, auror et autres sorciers ayant plus ou moins de responsabilités - d’autres prenaient tout cela à la légère, mais Oscar n’y prêtait pas attention. Il savait les personnes sous sa conduite responsable et sérieux, il n’avait pas le temps de faire la police durant une réunion pareille. Il haussa finalement les sourcils, surpris de la prise de parole de Beth Crowley qui ne manquait pas d’être pertinente, à n’en point douter mais la forme comptait autant que le fond, dans ce genre de situation et Oscar n’était pas certain que perdre son aplomb de la sorte soit une solution durable pour régler cette crise.
Le ministre repris ensuite la parole, désignant telle ou telle personne, attribuant un certain nombre de responsabilité à quelques-unes des personnes présentes. A cette allure-là, c’était Ekwensu qui allait avoir davantage d’informations que le diplomate, pourtant membre de l’équipe de Mr Kanakys et dans les négociations quotidiennes avec les No-Majs. Si l’américain avait souligner le fait que les autorités moldues ne manqueraient pas de demander des comptes à leur communauté, il était toutefois convaincu que le monde sorcier était celui qui poserait le plus de difficulté. Le ministre recadra la conversion sur la version officielle à donner, avant d’'apporter une information de poids à l’assemblée. Un membre du ministère ? Damn. Cela avait le mérite de réduire le nombre de suspect, ce qui – sans être une nouvelle réjouissante - permettrait surement de réduire le temps de l’enquête. A la suite du ministre, d’autres membres du bureau des oubliator prirent la parole. Oscar connaissait la plupart d’entre eux, pour travailler en étroite collaboration avec leurs agents. Il ne connaissait pas la stagiaire, cependant, mais respectait la confiance qui transparaissait au fur et à mesure de sa prise de parole, dans les mots de la Muller. Se redressant sur sa chaise sans toutefois la quitter – ils n’allaient pas faire un ballet assis-debout pour débattre de la meilleure stratégie possible ou ils finiraient tous sur les rotules avant la fin de cette réunion - il pris la parole, répondant avec tact et neutralité. « Le statut moldu de Mr Kanakys ne pourra pas être caché indéfiniment. Sa famille, ses collègues et amis sont au courant, et malgré toute la discrétion de chacun, l’information fuitera tôt ou tard. Quant au nom du défunt, il est déjà dans la dernière dépêche de la gazette et à moins d’oublietter toute la communauté, il n’y a rien que l’on puisse faire sur ce sujet. » expliqua-t-il. Il laissa un petit temps de latence, avant de reprendre. « Maquiller et détourner les autorités moldues ne me semble pas être la meilleure idée qui soit. Sans toutefois briser le secret magique, je pense qu’il est largement possible d’être le plus honnête possible avec nos homologues. Cela nous évitera de nombreuses représailles et nous assurera très certainement leur coopération sur l’enquête. Nous ne sommes pas en discussion régulières avec eux pour leur mentir au premier drame rencontré. » assura-t-il. « Quant à la version officielle pour la communauté sorcière... Si le statut du sang de la victime est connu, nous auront quoique nous disions, à faire à des rumeurs sur un meurtre haineux contre un moldu. Pourquoi ne pas énoncé que c’est notre première piste et nous rétracter par la suite si cela s’avérait être faux ? » proposa-t-il, posant une question ouverte à l’assemblée. Ce n’était peut-être pas très ordinaire, mais cela pourrait faire taire les rumeurs avant qu’elles ne puissent naître. Et puis, il fallait se rendre à l’évidence : c’était l’une des premières choses à laquelle chacun pouvait penser. Un moldu qui travaillait au ministère, aussi apprécié soit-il au sein de ce dernier, devait instaurer de la méfiance de la part de bien des agents.
HRP : Oscar reprend la parole à la suite d’Elia, rappelant que le nom du mort est déjà partagé avec la société. Il prône l’honnêteté avec les autorités moldus tout en conservant le secret magique (c’est son boulot, dtf ) et propose pour la version officielle de parler d’un crime haineux contre les moldus pour tuer les rumeurs dans l’oeuf.
Le ministre repris ensuite la parole, désignant telle ou telle personne, attribuant un certain nombre de responsabilité à quelques-unes des personnes présentes. A cette allure-là, c’était Ekwensu qui allait avoir davantage d’informations que le diplomate, pourtant membre de l’équipe de Mr Kanakys et dans les négociations quotidiennes avec les No-Majs. Si l’américain avait souligner le fait que les autorités moldues ne manqueraient pas de demander des comptes à leur communauté, il était toutefois convaincu que le monde sorcier était celui qui poserait le plus de difficulté. Le ministre recadra la conversion sur la version officielle à donner, avant d’'apporter une information de poids à l’assemblée. Un membre du ministère ? Damn. Cela avait le mérite de réduire le nombre de suspect, ce qui – sans être une nouvelle réjouissante - permettrait surement de réduire le temps de l’enquête. A la suite du ministre, d’autres membres du bureau des oubliator prirent la parole. Oscar connaissait la plupart d’entre eux, pour travailler en étroite collaboration avec leurs agents. Il ne connaissait pas la stagiaire, cependant, mais respectait la confiance qui transparaissait au fur et à mesure de sa prise de parole, dans les mots de la Muller. Se redressant sur sa chaise sans toutefois la quitter – ils n’allaient pas faire un ballet assis-debout pour débattre de la meilleure stratégie possible ou ils finiraient tous sur les rotules avant la fin de cette réunion - il pris la parole, répondant avec tact et neutralité. « Le statut moldu de Mr Kanakys ne pourra pas être caché indéfiniment. Sa famille, ses collègues et amis sont au courant, et malgré toute la discrétion de chacun, l’information fuitera tôt ou tard. Quant au nom du défunt, il est déjà dans la dernière dépêche de la gazette et à moins d’oublietter toute la communauté, il n’y a rien que l’on puisse faire sur ce sujet. » expliqua-t-il. Il laissa un petit temps de latence, avant de reprendre. « Maquiller et détourner les autorités moldues ne me semble pas être la meilleure idée qui soit. Sans toutefois briser le secret magique, je pense qu’il est largement possible d’être le plus honnête possible avec nos homologues. Cela nous évitera de nombreuses représailles et nous assurera très certainement leur coopération sur l’enquête. Nous ne sommes pas en discussion régulières avec eux pour leur mentir au premier drame rencontré. » assura-t-il. « Quant à la version officielle pour la communauté sorcière... Si le statut du sang de la victime est connu, nous auront quoique nous disions, à faire à des rumeurs sur un meurtre haineux contre un moldu. Pourquoi ne pas énoncé que c’est notre première piste et nous rétracter par la suite si cela s’avérait être faux ? » proposa-t-il, posant une question ouverte à l’assemblée. Ce n’était peut-être pas très ordinaire, mais cela pourrait faire taire les rumeurs avant qu’elles ne puissent naître. Et puis, il fallait se rendre à l’évidence : c’était l’une des premières choses à laquelle chacun pouvait penser. Un moldu qui travaillait au ministère, aussi apprécié soit-il au sein de ce dernier, devait instaurer de la méfiance de la part de bien des agents.
HRP : Oscar reprend la parole à la suite d’Elia, rappelant que le nom du mort est déjà partagé avec la société. Il prône l’honnêteté avec les autorités moldus tout en conservant le secret magique (c’est son boulot, dtf ) et propose pour la version officielle de parler d’un crime haineux contre les moldus pour tuer les rumeurs dans l’oeuf.
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Sam 27 Fév 2021 - 15:14
(outfits)Les propos de la diplomate @Lubia Savčenko mesurent les tiens plus intransigeants puisqu’il s’agit de la communauté non magique. Tu soupires à l’idée qu’un autre gouvernement puisse s’immiscer dans les affaires vous concernant. Les hautes sphères politiques ne se font pas de cadeau. Cela se saurait. Ce fut à Beth Crowley de s’insurger sur les amabilités échangées avec tact entre les différents membres de l’assemblée. Une ombre passe sur ton visage. Les plis de ton nez se retroussent en signe de dégoût.
« Eh bien, Monsieur le Ministre, il paraît clair que nous avons trouvé LA personne à-même de se charger de cette affaire … » souffles-tu en direction du vieil homme. Un individu dont la pureté du sang n’est plus à prouver. Autant que la tienne. « Je suis certain que Miss Crowley, en tant que responsable en l’absence de ses supérieurs, sera hautement capable de fournir des informations biaisées au gouvernement moldu ». Véritable tête brûlée, tu n’as pas peur de t’attirer les foudres d’autrui.
Tu te tournes ensuite vers cet homme qui vient de prendre la parole. Employé au sein du service des inventions d’excuses. Pathétique. Hautain, tu toises ce Gary dont le front perle à grosses gouttes. « Vraiment, Mister … Lock … Qui que vous soyez … Vous voilà force de propositions, au point d’en oublier votre tâche principale ». Tu préfères couper-court à ce type d’énergumènes. Vraiment, le Ministère de la Magie n’est plus ce qu’il était. Ces interventions sont hideuses.
Tu écoutes patiemment les interventions du Chef du gouvernement dont les directives se font strictes et légitimes. « Je parle au nom de mes coéquipiers de la Bridage des tireurs d’élite, sachez que nous joindrons volontiers nos forces à celles des hommes de Miss @Lian Zhao en vue de toute enquête de terrain ». Tu marques un temps.
Tu rebondis sur les propos de @Oscar Hangbé dont l’idée se tourne vers une possible rétractation quant aux hypothèses exposées sur la nature du sang. « Si la presse sorcière s’empare de l’affaire, Monsieur le Ministre, vous êtes la personne la mieux placée pour y répondre. N’oublions pas, néanmoins, que chaque membre du Ministère peut exposer la clause de confidentialité à laquelle nous sommes tous soumis. Au moins pour un temps. Mais pour cette situation précise, je serais d’avis de suivre les préconisations de Monsieur Hangbé, dans ce cas-là, nous pourrions tous tenir une seule et même version des faits ».
« Eh bien, Monsieur le Ministre, il paraît clair que nous avons trouvé LA personne à-même de se charger de cette affaire … » souffles-tu en direction du vieil homme. Un individu dont la pureté du sang n’est plus à prouver. Autant que la tienne. « Je suis certain que Miss Crowley, en tant que responsable en l’absence de ses supérieurs, sera hautement capable de fournir des informations biaisées au gouvernement moldu ». Véritable tête brûlée, tu n’as pas peur de t’attirer les foudres d’autrui.
Tu te tournes ensuite vers cet homme qui vient de prendre la parole. Employé au sein du service des inventions d’excuses. Pathétique. Hautain, tu toises ce Gary dont le front perle à grosses gouttes. « Vraiment, Mister … Lock … Qui que vous soyez … Vous voilà force de propositions, au point d’en oublier votre tâche principale ». Tu préfères couper-court à ce type d’énergumènes. Vraiment, le Ministère de la Magie n’est plus ce qu’il était. Ces interventions sont hideuses.
Tu écoutes patiemment les interventions du Chef du gouvernement dont les directives se font strictes et légitimes. « Je parle au nom de mes coéquipiers de la Bridage des tireurs d’élite, sachez que nous joindrons volontiers nos forces à celles des hommes de Miss @Lian Zhao en vue de toute enquête de terrain ». Tu marques un temps.
Tu rebondis sur les propos de @Oscar Hangbé dont l’idée se tourne vers une possible rétractation quant aux hypothèses exposées sur la nature du sang. « Si la presse sorcière s’empare de l’affaire, Monsieur le Ministre, vous êtes la personne la mieux placée pour y répondre. N’oublions pas, néanmoins, que chaque membre du Ministère peut exposer la clause de confidentialité à laquelle nous sommes tous soumis. Au moins pour un temps. Mais pour cette situation précise, je serais d’avis de suivre les préconisations de Monsieur Hangbé, dans ce cas-là, nous pourrions tous tenir une seule et même version des faits ».
- résumé:
- Vitor, tête brûlée, attaque ouvertement et méprise les interventions de Beth Crowley et Gary Lockwell. Il précise que la brigade des tireurs d'élite prêtera main forte aux Aurors pour l'enquête de terrain. Il propose deux possibilités au Ministre en termes de communication : soit le Ministre est le seul interlocuteur auprès de la société magique et le reste du Ministère fait valoir sa clause de confidentialité ; ou bien le gouvernement tout entier tient un seul et même discours au risque de fuites et autres ratés. Dans tous les cas il se range au fait de donner une version "honnête" aux moldus, celle d'un meurtre haineux en tant qu'hypothèse privilégiée.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Sam 27 Fév 2021 - 16:03
(tenue) Oswald était déjà au Ministère cet après-midi. Quand Cléopâtra travaillait à Hungcalf, il était amené à gérer de plus en plus de choses pour elle. Après l'écriture de divers compte-rendus sur leurs dernières missions, dont les dernières avaient réalisées sans elle, juste sous sa supervision, le Mancunian s'était rendu à l'entraînement duelliste des aurors stagiaires. Il n'était pas encore autorisé à le prendre en main, mais c'était sa prochaine ambition. Il n'aurait jamais leur titre prestigieux et resterait un homme de l'ombre, mais il pouvait toucher son vieux rêve du bout des doigts en aidant à les former. Son statut était très particulier : repris de justice, seulement diplômé d'une MAGIC de forces publiques, il ne devait sa place ici qu'au nom respecté d'Amonwë. Au fil des mois, leur collaboration avait tissé de nouveaux liens de confiance entre eux et le lycan ne pourrait jamais remercier suffisamment la sorcière de ce qu'elle lui apportait. Même s'il n'avait qu'un vague titre d'associé, la conjureure lui donnait de plus en plus de responsabilités.
Ce fut d'ailleurs pour cette raison que Cléopâtra lui ordonna de se rendre avec elle à une réunion d'urgence. Il devait pouvoir la représenter, parler et entendre en son nom. Il obtenait donc l'autorisation d'assister à cette assemblée confidentielle, en tant que bras droit de la conjureure. S'il s'était senti stressé de prime abord à l'idée d'être jeté au milieu de ce monde auquel il n'appartenait pas, le lycan ne put finalement s'empêcher de se piquer d'une certaine fierté : malgré tout, la morsure, l'exil, la prison, les erreurs de m*rde qui avaient jalonné son chemin laborieux, il était là. Là, en présence du ministre de la magie et de ses collaborateurs les plus importants. En retrait, debout, il se tenait dans l'alignement de @Cléopatra Amonwë, les mains dans les poches, et écoutait distraitement l'affaire, étudiant les différents participants.
Parmi les invités se trouvait @Lubia Savčenko. Leur connexion secrète rendait sa présence immédiatement détectable, sans même avoir besoin de la voir. Oz évita d'ailleurs de manifester qu'il la connaissait, même si en soi ils avaient bien le droit de se fréquenter. Il n'aimait pas feindre une faible amitié de courtoisie avec elle et préférait l'ignorer lorsqu'il ne pouvait pas être vraiment lui-même en sa présence. L'arrivée de l'unité de capture le figea sur place. Ce fut à cet instant qu'il eut envie de croiser le regard acier de la diplomate, son soutien, son âme jumelle, et qu'il ne le fit absolument pas. Il ferma la mâchoire. Les chasseurs ne lui inspiraient pas la peur, mais la rancoeur. Ceux qui l'avaient capturé de leurs mains n'étaient pas présents, mais tous et toutes dégageaient la même aura d'arrogance et de mépris qu'ils avaient eu à son égard, même après sa libération. Ils faisaient partie de ceux qui l'avaient traité comme un monstre et un larbin, un chien dressé à leur obéir. Le coeur du lycan battait lourdement sa poitrine et il s'efforça de détourner le regard pour faire mine de les avoir oubliés.
Les étudiants se firent remarquer par leur attitude désinvolte. Oz ne put s'empêcher de les trouver amusants. S'il n'était pas parti en Amérique après sa MAGIC, s'il n'avait pas été mordu, il se serait peut-être trouvé à leur place, à être remis en place par des aînés courroucés de son insolence. Mais il avait emprunté malgré lui un autre chemin. Il se trouvait de l'autre côté, du côté des adultes solennels. Alors malgré son coeur facétieux, il gardait un visage grave et neutre. Ne souhaitant pas pour autant paraitre réprobateur, il cessa de les regarder eux aussi et s'intéressa à la suite de la réunion.
Les services en lien avec les moldus prirent la parole, et Oz remarqua une stagiaire à qui il n'avait pas fait attention jusqu'ici : @Elia Muller. La petite soeur de Sasha, que lui-même affectionnait comme sa propre soeur aussi, faisait son entrée dans la cour de grands. Le Mancunian se redressa imperceptiblement, fier d'elle, et s'assura de croiser son regard à la fin de son intervention pour lui sourire discrètement, rien qu'à elle.
résumé : Oswald est là en tant qu'associé de Cléopatra. Officiellement, il travaille pour elle au Département des mystères. Officieusement il devient son bras droit. Elle tient à ce qu'il suive cette histoire car il sera amené à parler en son nom ou à lui rapporter ce qui se passe lors de ses absences dues à ses obligations à l'université. Il se tient en retrait, comme un garde du corps, et observe plus qu'il n'écoute. Les bêtises des jeunes aurors l'amusent, mais il ne le montre pas. Seules réactions visibles : il se ferme à l'arrivée de l'unité de capture des loups-garous* et il sourit à @Elia Muller après sa prise de parole.
Ce fut d'ailleurs pour cette raison que Cléopâtra lui ordonna de se rendre avec elle à une réunion d'urgence. Il devait pouvoir la représenter, parler et entendre en son nom. Il obtenait donc l'autorisation d'assister à cette assemblée confidentielle, en tant que bras droit de la conjureure. S'il s'était senti stressé de prime abord à l'idée d'être jeté au milieu de ce monde auquel il n'appartenait pas, le lycan ne put finalement s'empêcher de se piquer d'une certaine fierté : malgré tout, la morsure, l'exil, la prison, les erreurs de m*rde qui avaient jalonné son chemin laborieux, il était là. Là, en présence du ministre de la magie et de ses collaborateurs les plus importants. En retrait, debout, il se tenait dans l'alignement de @Cléopatra Amonwë, les mains dans les poches, et écoutait distraitement l'affaire, étudiant les différents participants.
Parmi les invités se trouvait @Lubia Savčenko. Leur connexion secrète rendait sa présence immédiatement détectable, sans même avoir besoin de la voir. Oz évita d'ailleurs de manifester qu'il la connaissait, même si en soi ils avaient bien le droit de se fréquenter. Il n'aimait pas feindre une faible amitié de courtoisie avec elle et préférait l'ignorer lorsqu'il ne pouvait pas être vraiment lui-même en sa présence. L'arrivée de l'unité de capture le figea sur place. Ce fut à cet instant qu'il eut envie de croiser le regard acier de la diplomate, son soutien, son âme jumelle, et qu'il ne le fit absolument pas. Il ferma la mâchoire. Les chasseurs ne lui inspiraient pas la peur, mais la rancoeur. Ceux qui l'avaient capturé de leurs mains n'étaient pas présents, mais tous et toutes dégageaient la même aura d'arrogance et de mépris qu'ils avaient eu à son égard, même après sa libération. Ils faisaient partie de ceux qui l'avaient traité comme un monstre et un larbin, un chien dressé à leur obéir. Le coeur du lycan battait lourdement sa poitrine et il s'efforça de détourner le regard pour faire mine de les avoir oubliés.
Les étudiants se firent remarquer par leur attitude désinvolte. Oz ne put s'empêcher de les trouver amusants. S'il n'était pas parti en Amérique après sa MAGIC, s'il n'avait pas été mordu, il se serait peut-être trouvé à leur place, à être remis en place par des aînés courroucés de son insolence. Mais il avait emprunté malgré lui un autre chemin. Il se trouvait de l'autre côté, du côté des adultes solennels. Alors malgré son coeur facétieux, il gardait un visage grave et neutre. Ne souhaitant pas pour autant paraitre réprobateur, il cessa de les regarder eux aussi et s'intéressa à la suite de la réunion.
Les services en lien avec les moldus prirent la parole, et Oz remarqua une stagiaire à qui il n'avait pas fait attention jusqu'ici : @Elia Muller. La petite soeur de Sasha, que lui-même affectionnait comme sa propre soeur aussi, faisait son entrée dans la cour de grands. Le Mancunian se redressa imperceptiblement, fier d'elle, et s'assura de croiser son regard à la fin de son intervention pour lui sourire discrètement, rien qu'à elle.
résumé : Oswald est là en tant qu'associé de Cléopatra. Officiellement, il travaille pour elle au Département des mystères. Officieusement il devient son bras droit. Elle tient à ce qu'il suive cette histoire car il sera amené à parler en son nom ou à lui rapporter ce qui se passe lors de ses absences dues à ses obligations à l'université. Il se tient en retrait, comme un garde du corps, et observe plus qu'il n'écoute. Les bêtises des jeunes aurors l'amusent, mais il ne le montre pas. Seules réactions visibles : il se ferme à l'arrivée de l'unité de capture des loups-garous* et il sourit à @Elia Muller après sa prise de parole.
*Oz est un lycan, il a été capturé en septembre 2019 et a passé un mois en prison pour dissimulation de sa nature, trafics au Filet du diable et meurtre de mages noirs. Il a été relâché sous conditions car il a entièrement collaboré avec les aurors et dénoncé des criminels. Il travaille pour Cléo depuis mai 2020.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 28 Fév 2021 - 17:21
Les interventions s'enchaînèrent, mon attention se focalisant à chaque fois sur la personne qui osait prendre la parole face à ce public au combien impressionnant pour ceux qui ne passaient leur temps à se délecter des intrigues politiques et qui n'avaient donc aucune traitre idée des enjeux qui allaient bien au delà d'une simple enquête pour meurtre. Il suffisait de baigner dans ce milieu pour comprendre que l'assemblée présente lors de cette réunion regroupait une paire d'individus plus ou moins prêts à tout pour prouver au Ministre qu'ils étaient les hommes ou les femmes de la situation. Un petit jeu d'égo qui se sentait dans les postures, dans les mimiques de façade, dans leur intonation. Peu prompt à me laisser influencer par ce petit manège, je préférais me faire ma propre opinion et d'attendre de voir les actions de chacun pour me faire juge de leur qualité et de leur caractère. @Oscar Hangbé prit la parole et j'eus un regard plein de fierté pour mon ancien protégé devenu ami. Sous l'égide de mon père, il était devenu un diplomate incisif et compétent, de ceux que à qui on pouvait aisément se fier pour obtenir un travail de qualité. Miss @Cléopatra Amonwë suivit le mouvement, rajoutant sa propre pierre à l'édifice et se montra d'autant plus inquiète en ce qui concernait les informations à dévoiler à la communauté moldue. Elle n'avait pas tord, même si dans mon cas, je prônais plus facilement une sincérité à l'excès. Vint le tour de @Lubia Savčenko et si sur mon visage ne transparaissait rien de particulier, mon regard s'anima davantage. Des mots aussi tranchants que son caractère, une présentation qui ne manqua pas de m'arracher un sourire intérieur. Son inquiétude quant à nos homologues moscovites étaient légitimes. Ils n'avaient jamais eu de cesse de scruter nos erreurs pour mieux exploiter nos faiblesses. Qui savait quel complot ils étaient capables d'inventer? Toujours en train de méditer sur ces questions, une voix pressante me sortit de ma réflexion pour me faire doucement froncer les sourcils. De mon humble avis, cette Beth Crowley avait le tact d'une enfant de 10 ans qu'on aurait emmenée de force dans une réunion de famille pas du tout à son goût. Toutefois, ses paroles n'étaient pas dénuées de sens et trouvaient même leur écho. Peut-être devait-elle simplement apprendre que les vieilles institutions telles que le Ministère exigeait son lot de diplomatie pour sortir de sa torpeur? Certaines de ses propositions provoquèrent mon dégoût, même si je savais pertinemment qu'il s'agissait de pratiques courantes. Le fait de maquiller un cadavre par exemple était parfois nécessaire, mais je trouvais que ce faisant, nous devenions nous-mêmes des criminels à vouloir dissimuler des preuves. La droiture m'imposait l'honnêteté et se heurtait à la réalité du terrain. Les attaques du jeune brigadier @Vitor Delgado, qui travaillait pour mon département, m’agacèrent au même titre que les interventions de l'oubliator. Avec beaucoup de tact et une voix imposant le calme, j'ajoutais simplement: "Chacun est ici libre d'exprimer son avis sur cette affaire et d'apporter son expertise dans son domaine. En revanche, je pense qu'il serait utile que tous se respectent et ne soient pas aussi prompts à se juger. Le débat est utile. Le conflit nous dessert." Je ne visais personne en particulier. Le Ministre prit de nouveau la parole et il recentra la débat avec délicatesse et fermeté. Se concentrer sur les raisons de ce meurtre. Autopsie en cours. Éviter les fuites d'informations. Claires et précises, les annonces du chef du gouvernement établirent la hiérarchie de la grande équipe chargée de l'enquête. Si la surprise n'était pas si grande de me voir affecté à la tête de cette lourde enquête, j'en ressentais une certaine fierté, qui devait à peine se remarquer sur mon impassible expression. "Je vous remercie pour votre confiance, Monsieur le Ministre." que je répondais simplement, un hochement de tête en guise de signe de mon profond respect. Avoir la confiance du Ministre était un honneur et une passerelle non négligeable vers de plus hautes sphères du Ministère. Autant dire que mon ambition instinctive était plus que ravie. Cependant, l'information qui suivit me renvoya vers mon humeur maussade du début de matinée. Le meurtrier était donc un membre du Ministère... Angoissant. Perturbant. Frustrant. Malgré tout, le nombre d'employés était si important que finalement, ce n'était pas si étonnant que cela arrive un jour... Le ministre nous demanda alors d'élaborer une version officielle et je repartis dans ma réflexion. Une petite voix s'exprima alors avec beaucoup de courage et de respect. Une jeune femme, surement une stagiaire. Une information qui avait sa valeur, les pratiques moldues étaient parfois si méconnue. @Oscar Hangbé reprit la parole à son tour. Cette fois, ses mots m'arrachèrent un petit sourire en coin, car j'y retrouvais entièrement ma propre façon de penser. L'honnêteté qu'il prônait dans ses propositions faisait écho à la mienne, et je me plaisais à penser que mes conseils et mon tutorat l'auront influencé dans ses propres opinions. "L'hypothèse d'une crime de sang est effectivement la première qui viendra à l'esprit de tout un chacun, et si cela nous permet d'éviter trop de bruits de couloir, alors il peut être intéressant de se tenir à cette version pour le moment." M'arrêtant quelques instants, je reportais mon attention sur le Ministre: "Que ce soit votre rôle ou non, Monsieur le Ministre, je suggère qu'il n'y ait qu'une seule personne qui soit habilitée à parler de l'affaire aux médias. Nous connaissons les journalistes, ils vont très certainement chercher à parler à chacun d'entre nous dans l'espoir de récolter des informations et cela pourrait desservir l'enquête. Ou pire, aider le meurtrier à s'en sortir." Puis, mon esprit mit le doigt sur un point qui m'apparaissait soudain comme crucial. Après tout, si l'information principale était que le meurtrier était un membre du Ministère... Prenant un air plus sombre, je finis par dire: "J'ajouterai que compte tenu des informations reçues, nous sommes malheureusement tous potentiellement suspects. Ne devrions-nous pas nous assurer de l'innocence de tous ceux qui vont travailler sur l'affaire avant de s'y lancer corps et âme?" Rien ne garantissait que les personnes présentes dans cette pièce étaient tous innocents. Et si le ver est déjà dans le fruit, comment pouvait-on décemment penser le garder intact?
- résumé:
Nath écoute patiemment ses interlocuteurs.
Il essaie de calmer le jeu en demandant du respect entre eux.
Il est assez fier d'avoir été nommé à la tête de l'affaire.
Il écoute les propositions de ses confrères avant de lui-même prendre la parole pour soulever un problème de taille. Qui nous dit que le meutrier n'est pas parmi eux?
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 28 Fév 2021 - 23:24
Parvenu au Ministère après une mission écourtée aux côtés de son partenaire (bien plus séduisant que son apparence d’ordinaire repoussante, n’avait-il pas manqué de souligner à @Connor O'Nialláin), Evan avait rejoint la salle où se rencontrait l’état major du Ministère, où les autres aurors de l’escouade et leur cheffe les attendaient. Arborant une mine sérieuse, il avait scruté les visages, observé les factions – même en temps de crise, le cœur battant de l’État sorcier n’était qu’une large toile politique. Les Départements importaient bien moins que les regards qui se jetaient à la dérobée, et pour l’instant, l’Écossais n’avait rien de mieux à faire. Ses prunelles claires s’étaient accrochées un instant à celles, jumelles mais glaciales, de @Nathaniel Wakefield : mais les présidents de tribunaux sorciers avaient autre chose à faire que de s’attarder sur la présence de leur cadet, en situation de crise.
Un chaos provocateur s’était glissé parmi eux. Les chasseurs de loups-garous n’étaient pas exactement hissés au rang de collègues estimés, mais il fallait admettre qu’après avoir passé six mois sur leur service, Evan avait développé un certain nombre de liens qu’on pourrait presque qualifier d’amicaux – toutefois, il ne fallait pas exagérer la pertinence de leur présence ici. Ailleurs, il se serait permis un sobriquet adressé à Connor – have the gorillas gotten lost on their way to the cafeteria? Allons, il était vrai qu’ils n’avaient pas grand-chose à faire, les vingt-huit autres jours du mois. L’auror en formation adressa un hochement de tête à ceux qu’il connaissait, un sourire en coin à la plus maline d’entre eux sans plus de formalités (on ne saurait oublier l’endroit), et, surtout, un regard nimbé d’indifférence (mytho) vers @Asher Moore.
Instinctivement, il était resté debout – il n’y avait pas de place pour les simples stagiaires autour de la table, de toute manière. Surplombant la plupart des statures de la salle tactique, il accueillit le regard de son père sans broncher, bien qu’il lui semblât désormais graviter dans son sillage, même immobile. Le formidable ex-diplomate avait le même effet sur ses deux héritiers – n’était-ce pas l’auguste juge Wakefield qui s’était redressé comme un adolescent cherchant à montrer sa plus belle posture militaire à un chef de section? Le Calédonien en aurait presque oublié sa propre posture irréprochable – mais allons, c’est le sérieux de l’endroit, n’allez pas croire que c’est par volonté filiale.
He must be fun at parties, songea le futur auror, entendant les propos secs et cassants de @Vitor Delgado. Son visage ne trahit pas les pensées amusées qui se glissaient dans son esprit : il n’avait lui-même rien de mieux à faire que d’être ici, sa seule présence était un privilège en elle-même, mais d’autres auraient gagné à se souvenir de la hiérarchie au sein du Département de la Justice magique. Si doué fut-il, le Delgado n’était, tout comme lui, qu’un rouage dans une mécanique bien plus large que lui, et n’était certainement pas en posture de prise de décision. Ultimement, ils dépendaient tous du procureur à qui le Ministre de la Magie avait assigné le cas. À l’aîné Hangbé, de collaborer avec les aurors et les autres muscles du Département, qui lui apporteraient les éléments de preuve dont il aurait besoin pour composer son mémoire de première instance. Les forces publiques, elles, enquêteraient – mais tous ne semblaient pas connaitre leur place au sein de l’échiquier.
Son regard fila vers le visage de son frère aîné, qui rabrouait sans en avoir l’air le Brésilien, avec son flegme habituel. Il avait toujours eu ce talent, même adolescent, d’adresser des souhaits à un groupe, pour qu’ils ne se fichent que dans les cœurs qui se sentiraient visés – mais Evan doutait que le tireur d’élite doutât assez de sa propre importance pour l’accueillir dans le sien. Pour l’heure, les considérations paraissaient surtout stratégiques, mais volaient dans tous les sens. Le cadet se contenta de se tenir droit et silencieux, accumulant les orientations politiques pour mieux les analyser plus tard. Bird of a feather.
- Spoiler:
Résumé : Evan se tient bien droit et sérieux (contrairement aux potes @Connor O'Nialláin et @Niven Moonfall ), scrute son frère et son père. Il s'agace globalement des commentaires de Vitor, mais en tant que stagiaire, se tait religieusement et attend qu'on donne un mandat clair aux aurors.
Traduction :
(1) les gorilles se sont-ils perdus en chemin vers la cafétéria?
(2) il doit être plaisant en soirée
(3) qui se ressemble, s'assemble.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Sam 6 Mar 2021 - 20:08
GESTION DE CRISE
ft. les employés ministériel
Il n’y avait eu aucune variation dans le maintien tonique d’Ekwensu au moment où sa soeur — et son florilège de rustres reniflards — s’était jointe à l’assemblée, tout juste une légère rotation du muscle sterno-cléido-mastoïdien, assez pour lui laisser savoir que sa présence avait été noté. Il devenait d’ailleurs de plus en plus clair que le sujet de cet homicide bien singulier ne saurait être évité au cours de leur prochain dîner, quelqu’un ayant vraisemblablement oublié d’impliquer quelques ressources compétentes du département des accidents et catastrophes magiques dans l’organisation de cette réunion en mal de directives aussi bien que d’interventions pertinentes.
Pour l’heure, le Ministre Lacework ne semblait toutefois pas se formaliser des incivilités de quelques membres de l'assistance, allant même jusqu’à autoriser les commérages et autres intercessions flagorneuses comme s’il pouvait craindre qu’on lui reproche autrement de faire preuve de favoritisme ou de sévérité ; le comble pour l’élu sorcier le plus haut gradé au pays. L’attention de l’aîné Hangbé lui préférait donc pour l’instant le discours des professionnels du secret géopolitique, tout particulièrement celui de la dame qui complétait le triumvirat diplomatique auquel son propre frère appartenait ; une certaine Mrs Savčenko. Derrière cet air — qu’il n’aurait pas manqué de qualifier de rébarbatif — se cachait quelques pensées* dont les finesses du dialecte lui échappaient ; à des fins de traductions futures, il mémorisa tout de même les termes les plus fournis en frais de voyelles. Qui sait, il n’était pas impossible que Devon offre à chacun de ses poulains des indications différentes, in which case Death might indulge in establishing equality.
Les excès d’humeur de Crowley — tout autant que les carences d’esprits de Lockwell — n’avaient rien de bien émouvants, aussi l’aîné Hangbé réservait-il sa vigilance à des émois plus intriguants, un peu comme celui de l’attribution d’imputabilités bien précises dans l’affaire, puis encore l’introduction d’un premier élément de preuve potentiel. Suivant l’énonciation de son mandat, Ekwensu avait respectueusement hoché la tête à l’attention de son ministre, puis il avait offert à l’assemblée une oeillade circulaire, question de confirmer — silencieusement — qu’il était bien l’âme à rattacher à l’identité précédemment déclamé, mais tandis que son cadet parachevait une explication sur les limitations de la crédulité moldue, un autre manque de prévenance s’apprêtait à lui écorcher les tympans bien plus encore que les prescriptions suffisantes d’un tireur d’élite.
"J'ajouterai que compte tenu des informations reçues, nous sommes malheureusement tous potentiellement suspects. Ne devrions-nous pas nous assurer de l'innocence de tous ceux qui vont travailler sur l'affaire avant de s'y lancer corps et âme?"
La nuque du procureur s’était raidie sous le coup de l’insinuation en demi-teinte, mais il avait néanmoins choisi de patienter un court moment pour y faire réponse, suffisamment pour qu’un murmure sépulcral parcourt l’assistance ; le doux chant de la méfiance populaire.
— Sauf votre respect Monsieur le Juge, ceci n’est pas une audience.
Quand bien même quelques bonnes intentions s’y dissimulaient sans doute, le premier héritier de la fratrie Hangbé avait renoncé à faire la lecture des pensées kaléidoscopiques du président du Magenmagot.
— Il serait importun, tout particulièrement dans les circonstances actuelles, de remettre en doute l’intégrité de nos collègues et celle de nos institutions.
Économe de ses énergies comme de sa salive, l’envie d’un rappel à ne pas outrepasser sa compétence — en empiétant sur la sienne — n’avait pas manqué de lui chatouiller l’esprit, mais Ekwensu préféra réserver ses politesses agressives à un futur entretien aussi privé qu’inévitable.
— Je puis vous assurer que mon bureau et celui de @Lian Zhao feront preuve de minutie dans le traitement et la révision de la liste obtenue par notre Ministre.
Aussitôt, les prunelles sombres du responsables s’étaient temporairement tournées vers celle qui serait sans doute sa meilleure alliée dans l'exécution de ses responsabilités ; la cheffe de section des Aurors.
— Mais sachez que si vos appréhensions à l’égard d’une ressource sont démontrables, il me fera plaisir de vous recevoir et d’en étudier les tenants et aboutissants.
La dernière affirmation se destinait à toute âme désireuse de faire progresser l’enquête et pas tout spécialement à l’Honorable Nathaniel Wakefield, mais ultimement, le représentant du cavalier verdâtre espérait que ses mots prennent une connotation benoîtement acerbe aux oreilles du juge.
{Not so fast Wakefield, you ain’t Head of Department yet.}
(c) electric bird.
- Pensées volées:
- * Les phrases découvertes dans les méandres de l’esprit de @Lubia Savčenko (avec l'accord de sa joueuse) :
1 - за этого засранца Команского и его любовь к хорошеньким секретаршам, traduit par « Here's to that asshole Komansky and his love of pretty secretaries », dont les mots Komansky et Secrétaires seront notés.
2- Я покажу ему женщину в костюме, хорошо, никаких гребаных юбок для него
, traduit par « I'll show him a woman in a suit alright no fucking skirts for him » dont le terme Habit sera retenu..
- Résumé :
- Ekwensu s'attarde aux pensées de la collègue de son cadet, @Lubia Savčenko, méprisant de façon silencieuse la prise parole de certains sorciers/sorcières présent(e)s. Il accepte la responsabilité que le Ministre lui confie tout en rappelant à @Nathaniel Wakefield d’éviter d’empiéter sur ses plates-bandes juridiques.
- Aldous langue fourchueOldie ㄨ experimented wizard
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 14 Mar 2021 - 15:10
Une crise à gérer
Ministre de la magie ✧Lundi 22 février 2021. 18h.
Alors que les réactions aux annonces du ministre se faisaient entendre d’une voix franche et claire chez certains des participants de la réunion, d’autres en revanche agitaient plus silencieusement l’auditoire. Des coups d’oeils des uns vers les autres, et puis il y avait des grimaces, des chuchotements. Chacun avait un avis sur les questions posées et, lentement, les groupes de pairs se formaient, tant par métier que par affinité d’avis : Il y avait ceux qui approuvaient la politique de discrétion préconisée par les membres de la direction des accidents magiques, qui considéraient que le plus important était de ne pas effrayer les populations moldues et leurs politiciens avant d’avoir des réponses à leur apporter. D’autres, à l’inverse, s’inquiétaient de ce qui pourrait arriver si la seule main d’oeuvre du ministère, au demeurant bien inférieure numériquement à la police moldue, ne suffisait pas à traquer et trouver le coupable de cet assassinat terrible. Et puis, il y avait ceux qui n’avaient entendu que la fin de son discours, faisant fi de tout le reste. L’agitation passait sur leurs visages inquiets ou agacés, les genoux se mettaient à tressauter, les mains à se tordre. Quelques mots qui se passaient à l’oreille, des mimiques sur les faces tendues. Le bruissement se fit un peu plus puissant, plus présent dans les rangs d’ordinaire si disciplinés, presque statiques. Et puis, une voix, anonyme, s’élève d’une des rangées du fond, profonde, guttural, suivi d’une autre, aigrelette, mais parfaitement intelligible.
- Monsieur le Ministre, si le tueur fait partie des effectifs, ne devrions-nous pas boucler le ministère et passer tous sous véritasérum ? Chacun boit sa petite goutte entourée par deux ou trois aurors, on finira par le coincer, ce salopard !
- Hors de question que j’boive cette saloperie, et puis quoi encore, on demande à tous les légilimens du ministère de sonder tout le monde jusqu’à trouver quelque chose ?
- Et pourquoi pas, hein ? La fin justifie les moyens !
- Ah ouais, vraiment ? Un moldu meurt et je devrais me soumettre à la question ? Dans vos rêves, franchement, c’était même pas un des notres vraiment.
- T’as quelque chose à cacher peut être ?
- Bien sur et je suis assez con pour me faire remarquer ! Non, je dis juste ce que je pense et ce que plein de gens pensent ici sans avoir le cran de le dire ! C’est une triste histoire, mais ça arrive tout le temps, des moldus qui meurent. Et puis, qui nous dit que c’est un crime haineux, si ça se trouve, il a trompé madame avec une semi-vélane et cette dernière n’a pas supporté la concurrence, c’est tout !
- Tu dis n’importe quoi …
- En tout cas vous pouvez aller vous brosser avec cette histoire, moi je me casse !
Les réactions autour des deux anonymes étaient diverses, mais la tension était montée d’un cran. Beth Crowley avait levé les yeux au ciel, mais n’était pas intervenue, pas plus que Gary Lockwell qui s’épongeait le front avec un mouchoir de plus en plus humide. d’autres encore regardaient leurs montres, alors que la réunion s’étirait et que l’heure de la fin de leur journée approchait. Parmi les administratifs, des impatients : ils n’avaient pas mot au chapitre et ne participeraient pas à l’enquête, alors pourquoi tout ce cinéma ?
Alors que les réactions aux annonces du ministre se faisaient entendre d’une voix franche et claire chez certains des participants de la réunion, d’autres en revanche agitaient plus silencieusement l’auditoire. Des coups d’oeils des uns vers les autres, et puis il y avait des grimaces, des chuchotements. Chacun avait un avis sur les questions posées et, lentement, les groupes de pairs se formaient, tant par métier que par affinité d’avis : Il y avait ceux qui approuvaient la politique de discrétion préconisée par les membres de la direction des accidents magiques, qui considéraient que le plus important était de ne pas effrayer les populations moldues et leurs politiciens avant d’avoir des réponses à leur apporter. D’autres, à l’inverse, s’inquiétaient de ce qui pourrait arriver si la seule main d’oeuvre du ministère, au demeurant bien inférieure numériquement à la police moldue, ne suffisait pas à traquer et trouver le coupable de cet assassinat terrible. Et puis, il y avait ceux qui n’avaient entendu que la fin de son discours, faisant fi de tout le reste. L’agitation passait sur leurs visages inquiets ou agacés, les genoux se mettaient à tressauter, les mains à se tordre. Quelques mots qui se passaient à l’oreille, des mimiques sur les faces tendues. Le bruissement se fit un peu plus puissant, plus présent dans les rangs d’ordinaire si disciplinés, presque statiques. Et puis, une voix, anonyme, s’élève d’une des rangées du fond, profonde, guttural, suivi d’une autre, aigrelette, mais parfaitement intelligible.
- Monsieur le Ministre, si le tueur fait partie des effectifs, ne devrions-nous pas boucler le ministère et passer tous sous véritasérum ? Chacun boit sa petite goutte entourée par deux ou trois aurors, on finira par le coincer, ce salopard !
- Hors de question que j’boive cette saloperie, et puis quoi encore, on demande à tous les légilimens du ministère de sonder tout le monde jusqu’à trouver quelque chose ?
- Et pourquoi pas, hein ? La fin justifie les moyens !
- Ah ouais, vraiment ? Un moldu meurt et je devrais me soumettre à la question ? Dans vos rêves, franchement, c’était même pas un des notres vraiment.
- T’as quelque chose à cacher peut être ?
- Bien sur et je suis assez con pour me faire remarquer ! Non, je dis juste ce que je pense et ce que plein de gens pensent ici sans avoir le cran de le dire ! C’est une triste histoire, mais ça arrive tout le temps, des moldus qui meurent. Et puis, qui nous dit que c’est un crime haineux, si ça se trouve, il a trompé madame avec une semi-vélane et cette dernière n’a pas supporté la concurrence, c’est tout !
- Tu dis n’importe quoi …
- En tout cas vous pouvez aller vous brosser avec cette histoire, moi je me casse !
Les réactions autour des deux anonymes étaient diverses, mais la tension était montée d’un cran. Beth Crowley avait levé les yeux au ciel, mais n’était pas intervenue, pas plus que Gary Lockwell qui s’épongeait le front avec un mouchoir de plus en plus humide. d’autres encore regardaient leurs montres, alors que la réunion s’étirait et que l’heure de la fin de leur journée approchait. Parmi les administratifs, des impatients : ils n’avaient pas mot au chapitre et ne participeraient pas à l’enquête, alors pourquoi tout ce cinéma ?
️ nightgaunt
- résumé:
- Résumé : les esprits commencent à s'échauffer dans la pièce, alors que la réunion s'éternise. Quelques avis un peu moins politiquement correctes sont lancés à la volée, et nous vous invitons à y réagir de manière courte ! (les moins de 400 mots auront des cookies)
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 14 Mar 2021 - 19:04
De son placement en retrait, debout derrière @Cléopatra Amonwë, Oswald avait l'impression d'assister à une représentation théâtrale depuis les coulisses ou le plafond, où étaient suspendus les rails d'éclairage. La scène ne lui était pas destinée, mais il ne pouvait s'empêcher de la juger en silence, partagé entre la fierté d'en être arrivé là et le mépris pour une institution qui l'avait déçu (ou qu'il avait déçue - ou les deux). Les murmures bruissaient dans les rangs, l'agitation monta d'un cran. Quelqu'un suggéra de passer tout le monde sous veritaserum et l'indignation jaillit comme un feu de forêt. Le lycan ne put retenir un rictus amusé, un brin amer. Puisque les sorciers présents ici s'estimaient l'élite de la nation, ils ne devraient rien avoir à se reprocher, non ? Bizarrement quand cela ne concernait plus un repris de justice étiqueté monstre, le sérum de vérité ne leur plaisait plus tant que ça. La fin justifiait les moyens, mais uniquement pour la plèbe. Ceci étant dit, Oswald savait très bien que certains secrets méritaient de rester cachés, pour le bien de tous.
Un moldu meurt et je devrais me soumettre à la question ? Dans vos rêves, franchement, c’était même pas un des nôtres vraiment. Le Mancunian réprima un grognement : ça y est, les mots étaient lâchés. L'insulte de sang-de-bourbe planait dans l'air. Si un sang-pur tuait un moldu, après tout, quelle importance ? Le ministère pouvait se permettre de casser quelques oeufs, tant que l'omelette de ses dirigeants était délicieuse. Ayant lui-même fait les frais de l'arrogance de l'institution, Oz réalisa qu'il détestait la plupart des personnes présentes ici. Lui aussi, avait été considéré comme un moins que rien, alors qu'il avait peut-être fait plus de bonnes actions que la moitié des sorciers intouchables de la pièce. D'un soupir, il manifesta à sa patronne son ennui à rester supporter les échanges idiots des uns et des autres. Il roula des yeux et se demanda combien de temps encore ce brouhaha indiscipliné allait durer.
résumé : oz ne dit rien mais n'en pense pas moins, il est agacé par les bavardages inutiles et insultants qui fusent, signes de l'arrogance des tout-puissants.
Un moldu meurt et je devrais me soumettre à la question ? Dans vos rêves, franchement, c’était même pas un des nôtres vraiment. Le Mancunian réprima un grognement : ça y est, les mots étaient lâchés. L'insulte de sang-de-bourbe planait dans l'air. Si un sang-pur tuait un moldu, après tout, quelle importance ? Le ministère pouvait se permettre de casser quelques oeufs, tant que l'omelette de ses dirigeants était délicieuse. Ayant lui-même fait les frais de l'arrogance de l'institution, Oz réalisa qu'il détestait la plupart des personnes présentes ici. Lui aussi, avait été considéré comme un moins que rien, alors qu'il avait peut-être fait plus de bonnes actions que la moitié des sorciers intouchables de la pièce. D'un soupir, il manifesta à sa patronne son ennui à rester supporter les échanges idiots des uns et des autres. Il roula des yeux et se demanda combien de temps encore ce brouhaha indiscipliné allait durer.
résumé : oz ne dit rien mais n'en pense pas moins, il est agacé par les bavardages inutiles et insultants qui fusent, signes de l'arrogance des tout-puissants.
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- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 14 Mar 2021 - 19:56
Après ses propositions, Elia avait osé porter un regard englobant sur les visages qui s'étaient tournés vers elle. Parmi cette foule d'inconnus, elle reconnut une paire d'yeux gris clair, qui la fixaient avec plus d'insistance que tous les autres. L'éclat de fierté qui brillait dans les prunelles d'@Oswald Burgess abreuvait la confiance en elle de la Lufkin d'ordinaire effacée. Son visage s'illumina d'un sourire à destination de son presque grand-frère, alors qu'elle s'asseyait à nouveau. La proposition de Gary fut vite rejetée, peut-être ses souvenirs avaient-ils fui son cerveau, emportés par la transpiration. La Muller remarqua cependant un air approbateur sur le visage de sa supérieure, ce qui gonfla un peu plus sa fierté. Il ne fallait cependant pas se déconcentrer, et elle reprit rapidement son travail de scribe. Toutes les remarques mises les unes à la suite des autres étaient très brouillon, remarqua la jeune femme : il lui faudrait mettre de l'ordre dans ces notes, ce soir, avant de les faire parvenir à Ms Crowley.
La réunion tirait en longueur, et Elia dut se faire violence pour retenir un bâillement. Dire qu'elle devait encore relire ses notes de sortilèges pour le TP du lendemain. A sa gauche, elle entendit des éclats de voix, et tourna la tête en direction des esprits échaudés et certainement fatigués de cette réunion interminable. L'esprit rêveur de l'ingénue avait des difficultés à saisir l'importance de cet événement, ainsi que la gravité des paroles prononcées. Du coin de l'oeil, elle remarqua Beth lever les yeux au ciel, et chercha le regard de Waldo, de l'autre côté de la grande table. Elle l'observa soupirer, un air interrogatif sur le visage, mais le lycan ne la regarda pas. Alors, attendant le calme, la sorcière se retira dans sa bulle, les yeux baissés sur son parchemin, griffonnant sur un coin de la page. Comme à son habitude, elle laissa les grandes personnes s'occuper de tout. Sa proposition ayant été balayée du revers de la main plus tôt, elle avait compris que ce qui se jouait ici était une reproduction des discussions de sa famille : son avis n'était ni utile, ni apprécié.
résumé : Elia continue de prendre note des différentes déclarations. Elle a compris que Beth approuvait sa proposition, mais pas les autres, au vu de la vitesse à laquelle celle-ci a été mise de côté. Elle ne comprend pas vraiment les remarques des deux inconnus, interroge Oz du regard, mais comme elle ne reçoit pas de réponse, elle abandonne et s'enferme dans sa bulle en attendant le retour au calme. Elle se rappelle qu'elle doit préparer le TP de sortilèges du lendemain et aimerait rentrer chez elle.
(Et des cookies pour moi aussi s'il vous plaît )
La réunion tirait en longueur, et Elia dut se faire violence pour retenir un bâillement. Dire qu'elle devait encore relire ses notes de sortilèges pour le TP du lendemain. A sa gauche, elle entendit des éclats de voix, et tourna la tête en direction des esprits échaudés et certainement fatigués de cette réunion interminable. L'esprit rêveur de l'ingénue avait des difficultés à saisir l'importance de cet événement, ainsi que la gravité des paroles prononcées. Du coin de l'oeil, elle remarqua Beth lever les yeux au ciel, et chercha le regard de Waldo, de l'autre côté de la grande table. Elle l'observa soupirer, un air interrogatif sur le visage, mais le lycan ne la regarda pas. Alors, attendant le calme, la sorcière se retira dans sa bulle, les yeux baissés sur son parchemin, griffonnant sur un coin de la page. Comme à son habitude, elle laissa les grandes personnes s'occuper de tout. Sa proposition ayant été balayée du revers de la main plus tôt, elle avait compris que ce qui se jouait ici était une reproduction des discussions de sa famille : son avis n'était ni utile, ni apprécié.
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