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Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Mar 16 Mar 2021 - 9:57
(outfits) Ta respiration est tranquille et détonne d’avec l’atmosphère qui pèse lourdement sur la tablée. Tu écoutes chaque prise de parole avec attention. Tu ressens son aura, à ton bras-droit, niché juste derrière toi, adossé contre le mur. Trainer Oswald ici n’était peut-être pas la meilleure des décisions. La brigade de chasse des lycanthropes ayant fait son apparition. Mais le regret est bien vite chassé dès lors que tu te remémores ton objectif de l’inclure pleinement sur cette affaire. Il sera tes yeux et tes oreilles là où tu conserveras toutefois des contacts réguliers et informels avec le Ministère. Ainsi donc, la diplomate slave vous apprend que le gouvernement moscovite ne tardera pas à s’immiscer dans vos histoires politiques. Ta lèvre se retrousse à cette pensée. Les enjeux internationaux vous dépassent toutes et tous. C’est indéniable. Tes orbes noirs se tournent vers ladite Beth Crowley dont les propos déplacés démontrent sa perte totale de sang-froid. Tu ne peux que mépriser un tel comportement. Tout comme tu rabaisserais bien volontiers l’héritier Delgado qui renchérit sur fond de sordides discriminations. Le Ministre de la Magie répond alors à ta demande, précisant que le corps est actuellement en train d’être autopsié. Tu hoches simplement la tête. Il vous faudra vous rapprocher du service concerné. Sans doute tu obtiendras un passe-droit à l’idée d’expertiser les traces de magie – s’il en est – sur le cadavre de la victime. La position du Ministre est simple mais autoritaire. Aucun débordement ne sera toléré. Bien. Tu n’en attendais pas moins de cet homme. L’étau se resserre autour des membres du Ministère. Il y a fort à parier que le meurtrier soit présent en ces murs encore aujourd’hui. A l’heure où se tient cette réunion de crise. Peut-être est-il dans la salle ? Tu toises l’assemblée. Non. Tu ne peux y croire. Les propositions de la jeune Oubliator stagiaire sont intéressantes, pertinentes même sauf si l’on se réfère à l’idée qu’il faille être honnêtes avec la communauté Non-Maj. C’est d’ailleurs la noble position promue par Oscar. Tu valides les propos de Nathaniel concernant les prises de parole du Chef du gouvernement. En effet. Cela semble le plus judicieux. « Je suis d’accord avec @Nathaniel Wakefield, il apparaît judicieux qu’une seule et même personne s’exprime au sujet de cette affaire. Cela sera plus rassurant pour la communauté sorcière. Il nous faut une figure forte, le statut de Ministre est primordial ». Tu lances un regard noir aux individus en pleine joute verbale. « Néanmoins, je rejoins le Procureur @Ekwensu Hangbé. Remettre en cause l’intégrité de nos agents n’est pas la première action que nous devrions poser ». Toi-même assez peu au clair avec tes propres méthodes. Tu n’aimerais pas que l’on fouille dans tes recherches personnelles. Rumeurs et doutes subsistent et sont déjà de mise. « A-t-on notion des collaborateurs les plus réguliers de Mister Kanakys ? La plupart des crimes sont commis par des personnes qui nous sont les plus proches, peut-être est-ce une piste à élaborer ? » Les recherches en matière de criminalité le montrent, ce sont les personnes que l’on côtoie le plus qui sont à-même de nous nuire.
- résumé:
- Cléopatra est inquiète pour Oswald du fait de la présence de la Brigade de capture des lycanthropes. Elle se dit qu'elle se renseignera en détail sur l'autopsie de la victime, et se demande si elle n'expertisera pas son corps dans l'ombre, de façon à identifier la magie qui a opérer lors du meurtre. Elle valide la possibilité que le Ministre soit une figure dans cette crise auprès de la population. Elle rappelle que dans la majorité des crimes, l'auteur connaît la victime : ainsi, elle questionne les liens privilégiés de Monsieur Kanalys.
- Gabriele de LucaADMIN – wild bear free heart
- » parchemins postés : 1860
» miroir du riséd : Tom Holland
» crédits : itsamooncalf
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 25 ans
» situation : Célibataire
» nature du sang : Né-moldu
» particularité : .
» année d'études : 1ère année
» options obligatoires & facultatives : Obligatoire : Sortilèges-Métamorphose-DCFM
Options : Vol-Dragonologie
» profession : .
» gallions sous la cape : 260
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Lun 22 Mar 2021 - 20:29
Je n’aimais pas ce genre de missive. Le courrier était simple, une convocation, univoque, que je reçus sur les coups des 14H. Je soupirais, j’avais espéré une journée tranquille, mais non, nous avions une réunion. A mesure de ma lecture de la missive, mon air agacé devient plutôt contrarié. Je ne connaissais pas personnellement cet homme, mais un homicide dans l’enceinte même du ministère, et en plus à l’encontre d’un moldu, ne va pas calmer les choses. Alors que je pénètre dans la salle des opérations, je m’aperçois qu’il y a du monde, beaucoup trop de monde, pour que l’opération se passe de manière calme. Beaucoup trop de politiciens. La politique, ce n’est pas mon truc, je ne suis pas comme mon cousin Sasha qui était calé là-dedans. Je reste au fond de la salle, je suis auror-senior, mais j’estime ne pas être celui qui doit parler le premier, même si je suis d’ordinaire une grande gueule. Dissimulation. J’écoute. Les Hangbé se font entendre. Beaucoup de bla-bla. Je ne comprends pas la présence de l’équipe d’intervention de régulation des loup-garous, y aurait-il suspicion d’une agression lupine. Quand je croise le regard d’Oswald, je ne suis pas rassuré pour lui… certains s’’éclipsent, d’autres s’écharpent, je soupire. Je fusille du regard ceux qui font preuve d’insolence, ce qui aurait été mon cas à une époque, mais là nous travaillons. Je laisse les paroles s’échanger, avant d’ajouter ma pierre à l’édifice, plus « technique ».
Si vous me l’autorisez, vous devriez vous exprimer Monsieur le Ministre, pour rassurer la communauté sorcière. Vous serez le garant de sa stabilité. Lui assurer qu’elle est en sécurité. Mais en dire le moins possible. Les détails doivent rester ici, rien ne doit sortir. Et arrêtons de nous tirer dans les pattes, si nous sommes ici c’est pour résoudre un crime. Je suis d’accord avec @Cléopatra Amonwë . Nous avons deux priorités : comprendre les circonstances de la mort, et établir le profil du tueur. Le Bureau des Aurors peut se charger du profilage du tueur. Que sait-on de la scène de crime ?
Autant éliminer tout de suite certaines pistes. Si la mot est d’origine magique, le traçage sera plus facile… Suivre un maléfice c’est comme avoir l’arme du crime entre les mains.
- Spoiler:
- Caël est resté dans le fond de la salle, écoutant avec patience les échanges superfétatoires des politiciens en place. Il apporte son avis plus technique de la question. Gérer la crise c’est bien, résoudre le crime c’est mieux.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Ven 2 Avr 2021 - 11:57
Une crise à gérer !
The Big Guns
Intrigue 1
Beaucoup de choses se déroulaient durant cette réunion. Un jeu de pouvoir d’importance capitale mais qui ne restait qu’une simple blague pour certains. Oscar en était agacé, mais ne relèverait rien de tout cela. Ce n’était ni le lieu, ni le moment. Il pouvait se targuer d’être entouré de stagiaires bien plus professionnels que ceux qui ornaient les rangs du bureau des Aurors et s’en contenterait. Mais les apprentis dissipés n’étaient pas les seuls à se faire remarquer, il y avait aussi l’assurance des autres, ce sentiment qu’ils avaient, de se sentir au-delà de la plèbe de la hiérarchie plus basse. Oscar pouvait faire parti de ceux-là, sans aucun doute. Il écoutait, néanmoins, les propos de Beth Crowley et n’était pas présent ici pour apporter plus de problème que de solution. Il n’était, de plus, pas certain que toutes les remarques de @Vitor Delgado soit les plus à même de lui faire gagner les faveurs du Ministre. Mais le diplomate était très certainement biaisé par ce qu’il pensait de certains membres de cette famille et s’il s’autorisa une pensée tendre à l’intention d’Amelya, il passa rapidement au sujet suivant.
Il prônait l’honnêteté, le sorcier. Ce qui pouvait s’avérer être assez ironique pour ceux qui le connaissait bien, ou qui connaissait la réputation des Hangbé. Le diplomate n’était cependant pas là pour représenter sa famille, mais bien pour participer activement à la discussion et trouver une ou des solutions pour résoudre cette crise et le meurtre d’un collègue apprécié. Car si Oscar n’avait pas fait du Grec un ami proche, leurs entretiens avaient toujours était cordiaux et professionnels, pour le bien être du service et la bonne réussite de la collaboration entre le monde magique et la poignée de moldu qui travaillait avec eux. L’Américain ne manquait guère de piquant ou d’insistance lorsqu’il était nécessaire. Il négociait avec ses homologues moldus avec la même poigne que s’il s’était agit d’une discussion entre sorcier. Dans le travail, il avait tendance à oublier leur différence, il tendait à oublier ce qui les séparait. Il en oubliait parfois presque son sentiment de supériorité, ce dédain tout naturel qu’il avait toujours ressentir à l’égard des No-majs.
Il retint un petit soupire, et, le stylo que lui avait offert @Dayana Hangbé pour son anniversaire tournait avec un rythme maîtrisé entre ces doigts de boxeur, écoutait la suite de la conversation. Son regard brillant avait quitté le visage de son ancien mentor qui demandait – à juste titre – d’étudier cette liste et de s’assurer que les personnes présentes à cette réunion n’étaient en aucun cas sur la liste des suspects. Et ce fût la voix de son frère ainé qui répondit à l’aîné Wakefield, ne jugeant pas pertinent la remarque de Nathaniel. Oscar resta silencieux, pensif. Il comprenait les deux points de vus, mais rejoignait davantage son ancien mentor sur le sujet. A quoi cela servait-il de douter de ces collaborateurs ? Oscar ne s’inquiétait pas des membres de son bureau, mais il pouvait se tromper, comme tout un chacun. Ses pensées furent interrompues pour une discussion au fond de la pièce. D’un côté, l’on prônait l’utilisation de méthodes extrêmes, de l’autre on refusait catégoriquement de s’y soumettre. Le diplomate penchait pour la seconde opinion. Il y avait bien trop de chose qu’il souhaitait garder secrètes et il se félicitait de savoir que l’utilisation de Véritaserum n’était pas aussi facile que certains le laissait croire. Et puis les remarques anti-moldus commencèrent à dépasser les pensées. L’incident passé, la tension était montée dans la salle de réunion, laissant un silence brisé par @Cléopatra Amonwë , rapidement suivi par un jeune Auror, un Muller.
Tout en conservant son assurance et son flegme – acquis certainement après son apprentissage auprès de Nathaniel et du père de ce dernier, Oscar reprit la parole. « Je ne crois pas que l’intention du juge Wakefield ait été de créer la discorde dans nos rangs, mais bien d’étudier toutes les possibilités possibles. Un crime réalisé au sein du ministère même n’est pas à prendre à la légère et la présence de tout un chacun ici ne garanti aucunement l’absence de coupable dans cette salle. » Le ton d’Oscar était neutre et ne souffrait pas d’incertitude. Tout en balayant la salle, s’attardant un peu sur le visage de son ancien mentor, il reprit. «Cette liste n’est-elle pas la première piste que nous avons, Monsieur le Ministre ? » s’enquit-il, établissant un fait plutôt qu’un questionnement. Après tout, ils n’avaient rien d’autre pour le moment. L’autopsie était toujours en cours et aucune autre information ne leur avait été présenté. Plutôt que de s’attarder davantage sur ceux qui séparait les troupes – il s’inquiéterait plus tard d’avoir donné raison à Nathaniel et tort à Ekwensu et Cléopatra – il continua. « Néanmoins, je me rejoins à mes collègues, Monsieur. Vous devriez prendre la parole, calmer la communauté, leur présenter les premiers éléments de l’enquête, pour le peu qu’il y ai pour l’instant. Tuer la rumeur dans l’œuf, prenez les devants des journalistes. Et laissez ainsi le temps a chacun de faire son travail, d’interroger, d’enquêter. Mrs Amonwë à raison de questionner les plus proches collègues de la victime, mais je ne crains qu’en se contentant de discuter de cela ici, le vrai travail d’investigation ne prenne rien d’autre que du retard. » conclus-t-il finalement, son regard noisette posé sur le visage fermé du Ministre de la Magie. Le diplomate avait peut-être mis davantage de passion dans la fin de son discours, mais parce qu’il était convaincu de ce qu’il pensait. Une grande partie du ministère se trouvait dans cette salle. Certains étaient assis, d’autres se tenaient debout. Mais toutes ces personnes présentes ici les empêchaient de commencer leur travail et leur enquête, et cela risquait de porter préjudice à l’affaire... et au ministère dans sa totalité.
HRP : Oscar est un peu agacé des stagiaires distraits et des remarques de Vitor Delgado (sorry, huhu). Il apport son soutiens à l’idée de Nathaniel, appuie le fait que le Ministre doit parler rapidement, et suggère aussi de laisser chacun faire son travail plutôt que de rester dans cette salle..
Il prônait l’honnêteté, le sorcier. Ce qui pouvait s’avérer être assez ironique pour ceux qui le connaissait bien, ou qui connaissait la réputation des Hangbé. Le diplomate n’était cependant pas là pour représenter sa famille, mais bien pour participer activement à la discussion et trouver une ou des solutions pour résoudre cette crise et le meurtre d’un collègue apprécié. Car si Oscar n’avait pas fait du Grec un ami proche, leurs entretiens avaient toujours était cordiaux et professionnels, pour le bien être du service et la bonne réussite de la collaboration entre le monde magique et la poignée de moldu qui travaillait avec eux. L’Américain ne manquait guère de piquant ou d’insistance lorsqu’il était nécessaire. Il négociait avec ses homologues moldus avec la même poigne que s’il s’était agit d’une discussion entre sorcier. Dans le travail, il avait tendance à oublier leur différence, il tendait à oublier ce qui les séparait. Il en oubliait parfois presque son sentiment de supériorité, ce dédain tout naturel qu’il avait toujours ressentir à l’égard des No-majs.
Il retint un petit soupire, et, le stylo que lui avait offert @Dayana Hangbé pour son anniversaire tournait avec un rythme maîtrisé entre ces doigts de boxeur, écoutait la suite de la conversation. Son regard brillant avait quitté le visage de son ancien mentor qui demandait – à juste titre – d’étudier cette liste et de s’assurer que les personnes présentes à cette réunion n’étaient en aucun cas sur la liste des suspects. Et ce fût la voix de son frère ainé qui répondit à l’aîné Wakefield, ne jugeant pas pertinent la remarque de Nathaniel. Oscar resta silencieux, pensif. Il comprenait les deux points de vus, mais rejoignait davantage son ancien mentor sur le sujet. A quoi cela servait-il de douter de ces collaborateurs ? Oscar ne s’inquiétait pas des membres de son bureau, mais il pouvait se tromper, comme tout un chacun. Ses pensées furent interrompues pour une discussion au fond de la pièce. D’un côté, l’on prônait l’utilisation de méthodes extrêmes, de l’autre on refusait catégoriquement de s’y soumettre. Le diplomate penchait pour la seconde opinion. Il y avait bien trop de chose qu’il souhaitait garder secrètes et il se félicitait de savoir que l’utilisation de Véritaserum n’était pas aussi facile que certains le laissait croire. Et puis les remarques anti-moldus commencèrent à dépasser les pensées. L’incident passé, la tension était montée dans la salle de réunion, laissant un silence brisé par @Cléopatra Amonwë , rapidement suivi par un jeune Auror, un Muller.
Tout en conservant son assurance et son flegme – acquis certainement après son apprentissage auprès de Nathaniel et du père de ce dernier, Oscar reprit la parole. « Je ne crois pas que l’intention du juge Wakefield ait été de créer la discorde dans nos rangs, mais bien d’étudier toutes les possibilités possibles. Un crime réalisé au sein du ministère même n’est pas à prendre à la légère et la présence de tout un chacun ici ne garanti aucunement l’absence de coupable dans cette salle. » Le ton d’Oscar était neutre et ne souffrait pas d’incertitude. Tout en balayant la salle, s’attardant un peu sur le visage de son ancien mentor, il reprit. «Cette liste n’est-elle pas la première piste que nous avons, Monsieur le Ministre ? » s’enquit-il, établissant un fait plutôt qu’un questionnement. Après tout, ils n’avaient rien d’autre pour le moment. L’autopsie était toujours en cours et aucune autre information ne leur avait été présenté. Plutôt que de s’attarder davantage sur ceux qui séparait les troupes – il s’inquiéterait plus tard d’avoir donné raison à Nathaniel et tort à Ekwensu et Cléopatra – il continua. « Néanmoins, je me rejoins à mes collègues, Monsieur. Vous devriez prendre la parole, calmer la communauté, leur présenter les premiers éléments de l’enquête, pour le peu qu’il y ai pour l’instant. Tuer la rumeur dans l’œuf, prenez les devants des journalistes. Et laissez ainsi le temps a chacun de faire son travail, d’interroger, d’enquêter. Mrs Amonwë à raison de questionner les plus proches collègues de la victime, mais je ne crains qu’en se contentant de discuter de cela ici, le vrai travail d’investigation ne prenne rien d’autre que du retard. » conclus-t-il finalement, son regard noisette posé sur le visage fermé du Ministre de la Magie. Le diplomate avait peut-être mis davantage de passion dans la fin de son discours, mais parce qu’il était convaincu de ce qu’il pensait. Une grande partie du ministère se trouvait dans cette salle. Certains étaient assis, d’autres se tenaient debout. Mais toutes ces personnes présentes ici les empêchaient de commencer leur travail et leur enquête, et cela risquait de porter préjudice à l’affaire... et au ministère dans sa totalité.
HRP : Oscar est un peu agacé des stagiaires distraits et des remarques de Vitor Delgado (sorry, huhu). Il apport son soutiens à l’idée de Nathaniel, appuie le fait que le Ministre doit parler rapidement, et suggère aussi de laisser chacun faire son travail plutôt que de rester dans cette salle..
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Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 4 Avr 2021 - 21:32
Lorsque le Ministre te donne la charge de seconder ton directeur, tu hoches simplement la tête en échangeant un regard avec Devon Wakefield. C’est lui qui t’a recrutée il y a deux ans, et tu es un être loyal – surtout lorsqu’il s’agit de gens qui peuvent faire croître ta carrière. Tu jettes un regard vers Oscar, sachant bien que votre directeur vous jumellera ensemble – s’il a pris le temps de vous demander d’être présents, c’est qu’il avait cette intention.
Tu écoutes les nouvelles informations entrer, ta propre conscience errant vers la tâche à accomplir en termes de diplomatie, prévoyant déjà quelles faiblesses ton homologue pourrait vouloir exploiter dans cet événement qui pue la crise monnayable à plein nez. Here's to that asshole Komansky and his love of pretty secretaries. I'll show him a woman in a suit alright no fucking skirts for him, réfléchis-tu dans ton charabia habituel de langues slaves, protection basique contre les esprits intrusifs. mais il y a quelque chose. Ça a un goût de métal, mais tu ne le goûtes pas avec la langue. C’est comme – un bruit sourd que tu entends avec les yeux. Tes prunelles claires balaient la pièce sans s’arrêter, comme tu le fais depuis tout à l’heure, mais avec davantage d’intention, désormais. Le contact était presque doux, subtil, à des lieues de celui qui t’a fait réaliser la nécessité de te protéger, et malgré la gravité de ta situation, l’envie de baisser le pont-levis pour tester les techniques que tu travailles depuis mai te démange – come out, come out, wherever you are. Derrière, les gens commencent à s’agiter, et tu es peu chaude à l’idée d’être passée au veritaserum, toi aussi – le secret lunaire est protégé par bien plus que l’occlumancie, mais ta cervelle renferme des secrets d’état que tu ne confierais pas à un vulgaire brigadier lambda. Et puis quoi, encore.
Lorsque @Oscar Hangbé finit de s’exprimer, tu t’impliques également, sans revenir sur l’importance de faire un discours – le chef d’État ne s’est pas rendu à son poste sans en être conscient, quelle naïveté de la part d’un auror que de le lui rappeler. Vraiment, quand va-t-on enfin vous séparer en différentes cellules pour que les conseils les plus élémentaires cessent d’être formulés auprès d’autorités éminemment plus expérimentées en la matière? Et pourtant, tes paroles démentent tes pensées condescendantes. « J’abonde dans le même sens que mon collègue – la remarque de son honneur le juge Wakefield me parait plus qu’avisée, et puisqu’il s’agit d’une tempête d’idées au sommet, les rôles respectifs que nous tenons semblent pouvoir être mis de côté derrière ces portes closes. Nous pourrons tous certainement retrouver nos chasses-gardées dehors sans perdre du temps à souligner ce genre de chose ici, nous avons tous mieux à faire en attendant ». Après tout, n’écoutes-tu pas des tireurs d’élite conseiller le Ministre de la Magie et des personnes qui ne font pas partie des enquêteurs se permettre de vouloir orienter la chasse à l’homme? Pourquoi ne pas te donner la direction des enquêtes à toi, un coup parti? On te fera juriste d’un coup de baguette et tu pourras toi aussi déborder de ton champ de compétences.
Tu ne regardes pas @Nathaniel Wakefield – à l’extérieur de vos rencontres, il n’est qu’un simple collègue distant, vous avez toujours gardé votre relation plus que discrète pour des raisons professionnelles, mais tes propos l’appuient sans aucun doute. Dehors, en public, il pourra retrouver sa stature de juge et ne pas donner l’impression d’orienter le sens de la justice en faveur de la Couronne avant même que le représentant de cette dernière n’ait décidé du sens à donner aux enquêtes – mais la remarque du Hangbé revenant à mettre un pied dans l’arène, ta propre allégeance au juge est plus que claire, malgré les nuances de tes propos. Tes prunelles se vissent sur le visage du Ministre Lacework. « Lorsque nous aurons épuisé cette discussion productive, (tu n’en crois pas un mot) pourrez-vous m’indiquer lequel de vos adjoints est attitré à la rédaction des discours? Nous savons tous ce que signifie le cœur symbolique d’une nation – l’image a de quoi frapper fort les imaginaires et nous faire tous paraître pour une bande d’incapables. » Qui pourrait avoir le front de se présenter comme protecteur de la nation si on assassine ses propres fonctionnaires à l’épicentre de son pouvoir? « Le tout, respectueusement soumis, monsieur le Ministre – mais c’est exactement ce que nos homologues russes chercheront à affirmer. » Bien sûr qu'il le sait - quel ex diplomate ne le saurait pas? Mais l'expertise sur l'espace post-soviétique est rare comme un sourire sur le visage de Beth Crowley, au Ministère, et c'est pour ça qu'on te paie cher.
Résumé : Lubia ressent la présence d'un.e legilimens dans son esprit et cherche discrètement son origine dans la salle. Elle affirme son appui à Nathaniel en rappelant qu'en cellule de gestion de crise, les idées comptent davantage que le respect des procédures et que ces dites procédures sont bien plus importantes à l'extérieur, une fois que l'enquête commencera. Elle veut avoir accès à la personne qui rédige les discours du Ministre de la Magie pour orienter les éléments qui seront diffusés à l'international. Globalement, elle s'impatiente qu'ils soient encore tous dans la même pièce et pas fractionnés en cellules spécialisées de gestion de crise.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Ven 9 Avr 2021 - 11:40
] La cheffe de section resta silencieuse, attentive toutefois aux propositions de ses collègues, membre du ministère. Elle resta assise, les mains jointes, elle posa les yeux sur chaque personne qui prît la parole. Elle n’eut aucune envie de parler davantage, pour elle il fallait agir plutôt que de rester ici, assis, à entendre des opinions qui divergent. Profondément agacée de deux de ses jeunes dont le comportement fit grincer les dents de la chinoise, elle se gardea de faire un commentaire et de quitter sa place, elle s’occupera d’eux, plus tard tout comme son amie qui se chargera de la fin de cursus d’un de ses gars. Elle opina du chef lorsque le procureur s’adressa à elle, il était évident qu’ils allaient travailler conjointement, de même que les tireurs d’élite avec qui il lui ait arrivé de travailler pour plusieurs affaires.
Cette table ronde est trop longue, beaucoup trop longue à son goût. Ils devraient tous être en dehors de cette pièce. Elle eut un regard pour son bras droit, le jeune et prometteur Wakefield, silencieux, en retrait, elle aurait aimé l’entendra s’exprimer, entendre son avis, entendre son opinion. Guettant l’occasion, le moindre silence, elle prit l’opportunité de se lever de nouveau, sa petite taille ne dépassait en rien ses collègues à ses côtés, elle ne dominait personne, mais sa voix assurée et claire se faisait pourtant entendre de tous malgré la vaste pièce. « M le ministre, il est peut-être temps pour nous à présent de mener l’enquête le plus tôt possible afin de ne perdre inutilement du temps ici au lieu de nous mettre au travail » Elle eut un regard circulaire, marqua une pause avant de reprendre la parole, « Nous savons tous ce que nous devons faire dans un cas pareil ». Réputée pour être une fille du terrain, rester assise aussi longtemps sans rien faire la faisait bouillir. « Tâchons de collaborer au mieux pour faire avancer l’enquête ». Et sur ces derniers mots, elle reprit sa place pour un court instant en tout cas, elle l’espérait.
Cette table ronde est trop longue, beaucoup trop longue à son goût. Ils devraient tous être en dehors de cette pièce. Elle eut un regard pour son bras droit, le jeune et prometteur Wakefield, silencieux, en retrait, elle aurait aimé l’entendra s’exprimer, entendre son avis, entendre son opinion. Guettant l’occasion, le moindre silence, elle prit l’opportunité de se lever de nouveau, sa petite taille ne dépassait en rien ses collègues à ses côtés, elle ne dominait personne, mais sa voix assurée et claire se faisait pourtant entendre de tous malgré la vaste pièce. « M le ministre, il est peut-être temps pour nous à présent de mener l’enquête le plus tôt possible afin de ne perdre inutilement du temps ici au lieu de nous mettre au travail » Elle eut un regard circulaire, marqua une pause avant de reprendre la parole, « Nous savons tous ce que nous devons faire dans un cas pareil ». Réputée pour être une fille du terrain, rester assise aussi longtemps sans rien faire la faisait bouillir. « Tâchons de collaborer au mieux pour faire avancer l’enquête ». Et sur ces derniers mots, elle reprit sa place pour un court instant en tout cas, elle l’espérait.
- Spoiler:
- Lian écouta les autres. Elle réserve a ses deux petits une sévère punition pour avoir quitté les lieux. Elle se demanda pour quelle raison Evan resta silencieux puis elle prit la parole pour tenter de faire avancer les choses pour commencer l'enquête rapidement
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Dim 11 Avr 2021 - 1:19
GESTION DE CRISE
ft. les employés ministériel
Chukwu¹ soit loué, Kaffee avait abandonné le sillage de Death après s’être hargneusement engagé dans une course poursuite contre un mémo volant, tout juste au seuil de la salle de réunion ; gageons qu'autrement, elle aurait bien tiré l’oreille de quelques participants pour leur signifier l'épuisement des réserves à sa patience. Aussi les tergiversations passionnées de tout un chacun à l’égard de mesures d’interventions hypothétiques — et pourtant hautement régulées — pesaient déjà bien lourd sur la lassitude du procureur, qui en était venu à croiser chacun de ses bras sur son torse, une posture que lui-même aurait jugé irrévérencieuse dans le cadre d’un échange productif ; heureusement, il était clair depuis un moment que l’assemblée hétéroclite ne conduirait à aucune avancé féconde en ce sens.
Au coeur de l’échange chaotique, l’aîné Hangbé guettait attentivement la prochaine prise de parole de ce digne confrère aux précautions questionnées par une majorité — et désavouées par le trentenaire — mais ce fut ultimement vers une dame à l’allure soignée et vaguement ténébreuse qu’une première oeillade approbative fut adressée. Il n’avait pas capté le patronyme de l’intervenante, mais sa mémoire visuelle veillerait à la restituer plus tard au titre et à l’étage approprié.
« Les détails doivent rester ici, rien ne doit sortir. Et arrêtons de nous tirer dans les pattes, si nous sommes ici c’est pour résoudre un crime. » Sans cette outrecuidance typique des représentants de l’ordre publique, le juriste aurait sans doute été tenté d’accorder un peu de mérite à l’auror, mais les volontés autocratiques de celui-ci rivalisaient aux lacunes d’un tel énoncé ; les détails devaient surtout être réservés à la poignée de figures citées par le ministre et jusque-là limitées au compte — fort restreint — de quatre individus. Le coupable devait être tenu dans l’ignorance la plus complète des éléments de preuves susceptibles de peser contre lui, ergo, il ne fallait surtout pas que la liste obtenue par leur dirigeant soit diffusée ou déclamée ; le fautif serait alors en mesure d’adapter les stratagèmes de sa tromperie, condamnant le Ministère à une longueur de retard.
{ And the prosecutor preferred to be the one holding all the cards. }
À cet effet, Oscar — diplomate tout à la hauteur de son titre — opta pour peindre d'une épaisse couche de modération cette ambiance où la suspicion régnait en maîtresse incontestée. Souhaitant certainement éviter tout discrédit gênant à son ancien mentor, War avait balayé avec flegme — et autres affirmations factuelles — les possibilités de procès d’intention à l’égard du Wakefield, une générosité superflue du point de vue de son aîné, qui n’y voyait toutefois pas la prise d’un parti particulier entre lui-même et le magistrat, tout au plus son cadet offrait-il au président du Magenmagot une opportunité de faire table rase de suppositions éminemment diffamatoires ; en espérant désormais que cette charité ne serait pas vaine… ou gâché par d’autres âmes.
« J’abonde dans le même sens que mon collègue – la remarque de son honneur le juge Wakefield me parait plus qu’avisée, et puisqu’il s’agit d’une tempête d’idées au sommet, les rôles respectifs que nous tenons semblent pouvoir être mis de côté derrière ces portes closes. Nous pourrons tous certainement retrouver nos chasses-gardées dehors sans perdre du temps à souligner ce genre de chose ici, nous avons tous mieux à faire en attendant ».
Un premier bras était retombé de façon contrôlé au long de la hanche d’Ekwensu tandis que d’une gestuelle lente et d’une main habile, il libérait la première attache au veston de son costume trois pièces, paisiblement agacé par cet ostensible appui à une forme de démocratisation des griefs ; de l’art de gâcher des privilèges plus mérités que véritablement méritoires. Cela dit, le procureur n’entendait pas soumettre de doléances supplémentaires à ce niveau, préférant s’en remettre dès lors aux conditions établies par l’ultime représentant politique de la communauté sorcière, quitte à considérer l’usage d’un siège au final ; peut-être aussi en réserver un pour @Lian Zhao, l’efficacité de la chef de section souffrant sans doute tout pareillement de ces procédures plutôt incongrues.
____________________________
¹ Selon le peuple Igbo , qui est aujourd'hui majoritaire dans la région sud-est du Nigéria, Chukwu est le créateur de l' univers et de tout ce qui y est bon.
(c) electric bird.
- Résumé :
- Ekwensu apprécie l'interventions de @Cléopatra Amonwë qu'il ne reconnait pas particulièrement, puis il ne se fâche pas des réserves très diplomatiques de @Oscar Hangbé, mais n'apprécie guère l'appui not-so-subtile qu'offre @Lubia Savčenko au juge-en-chef.
- InvitéInvité
Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Lun 12 Avr 2021 - 19:44
Si mes paroles n'avaient pas eu pour objectif de heurter ou de déchaîner les foules - mais plutôt de soulever un problème -, force était de constater qu'à peine deux secondes après les avoir dites, je réalisais qu'elles étaient en partie maladroites. Dans mon désir de transparence et d'honnêteté, il m'apparaissait essentiel de se poser la question de l'innocence ou non des personnes présentes. Qui savait si l'une d'entre elles n'avait pas déjà tenté de nous mener sur de mauvaises pistes? Toujours était-il que les réactions se firent immédiates. @Ekwensu Hangbé, à la fois collègue estimé et adversaire impitoyable, sauta sur l'occasion. Fallait dire qu'il était à l'affut de la moindre faille, le Hangbé. Si l'attaque avait un côté clairement personnel, ses mots étaient néanmoins plein de sens. Ma propre réaction fut pour le coup, beaucoup plus silencieuse. Je me contentais de l'écouter avec attention, le regard fixé dans le sien. Il n'était pas question de baisser le regard, toutefois, je n'avais aucune envie de lui répondre. Cela ne ferait qu'attiser un débat qui n'avait pas sa place ici. Pas maintenant. Il serait bien temps de lui rendre des comptes plus tard. Gardez donc votre verve pour les futures batailles à venir, Monsieur le Procureur. A peine avait-il fini de parler que des éclats de voix retentirent dans la pièce, débat futile entre deux inconnues, fruit de ma remarque. Pourtant, je ne ressentais aucune culpabilité. Parce que l'épineuse question ne devait pas être ignorée. Si le débat n'avait pas été lancé maintenant, il aurait du l'être à un moment ou un autre. Le problème de cette querelle résidait surtout dans les propos clairement anti-moldus. Malheureusement, ce n'était qu'un avant-goût de ce qui ne manquerait pas de nous tomber dessus dans les jours à venir. Mon regard passa sur certains de mes collègues, reconnaissant parfois de la colère, de l'indifférence, du dégoût. Pour ma part, je gardais mes émotions pour moi, affichant un visage neutre. Lorsque l'intrigante et compétente @Cléopatra Amonwë prit la parole, elle capta mon attention et si elle remit en cause mes paroles, je ne lui en tiendrai pas rigueur. Mon ancienne camarade des bancs de l'université cachait bien des secrets, dont je savais certains être à la limite de la légalité. Elle connaissait mon avis sur la question, et je ne me cachais pas, je l'avais déjà mise en garde. Pour la protéger d'elle-même. Ses questions étaient légitimes et dignes d'une enquêtrice. Un jeune auror donna son avis également. Décidément, ce lieu s'avérait être un tremplin oratoire pour nombre de jeunes recrues du ministère. M’apprêtant à dire quelques mots -enfin il aurait fallu être devin pour le savoir, vu mon économie extrême de gestes-, la voix de mon ancien protégé @Oscar Hangbé s'éleva dans la pièce, et c'est avec beaucoup de difficulté que je réprimais un sourire. Sagesse, pondération, prudence, pertinence. Le diplomate était un digne représentant de sa profession, et c'est avec une vraie fierté que je sentais ma propre influence sur ses propos. J'accrochais son regard du sien quelques secondes. Il savait que je l'approuvais. De la reconnaissance aussi, pour son soutien, même discret. Il avait raison, cette réunion n'était pas faite pour lancer les investigations. Une certaine impatience et un certain ennui étaient perceptibles tout autour de la table. Si je ne le ressentais pas moi-même - j'étais rompu aux discussions de ce genre et j'en avais tous les codes- , je pouvais comprendre qu'il était difficile pour des personnes de terrain de saisir l'intérêt de discussions à rallonge. Quand ce fut le tour de @Lubia Savčenko de prendre la parole à nouveau, mon visage neutre se tourna vers le sien. Pour qui était fin observateur, il aurait été aisé de remarquer cette lueur qui s'était allumé dans mes prunelles de glace, encore fallait-il me connaître un minimum. Une lueur réservée uniquement à la louve. Elle n'avait pas besoin de croiser mon regard. Notre présence mutuelle suffisait. Soutien indéfectible. Finalement, c'est le comportement de mon fidèle adversaire qui m'arracha un sourire en coin. Assez rapide pour n'avoir été capté que par les plus observateurs. Le procureur semblait ne pas avoir tellement apprécié les paroles incisives de la diplomate. Devrais-je avouer que de le voir ainsi remis à sa place me faisait plaisir? L'homme intègre répondrait non. L'homme ambitieux, probablement que oui. Écoutant pour finir la cheffe des Aurors @Lian Zhao qui réitérait ce désir de passer au plus vite à l'enquête de terrain, je hochais la tête doucement comme pour acquiescer ces mots. Il était temps. "Je crois que vous avez toutes les cartes en main, Monsieur le Ministre. Nous nous sommes exprimés et avons échangé nos points de vue sur cette affaire, mais les décisions vous reviennent." déclarai-je avec beaucoup de respect. Passer à autre chose. Surtout, prendre soin de notre communication interne et externe. Décidément cette affaire promettait de faire grands bruits, et mon instinct d'extralucide me hurlait qu'il n'y avait pas que du bon qui en ressortirait.
résumé Nath ne réagit pas tellement aux "provocations" du Procureur, et se contente d'écouter chaque personne réagir. Il est fier de son ancien protégé, s'amuse de voir Ekwensu réagir aux paroles de Lubia ( ) et finit par conclure en quelques mots.
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Re: [INTRIGUE - Chapitre 1 - #1] Une crise à gérer
Mer 14 Avr 2021 - 17:59
Une crise à gérer
Ministre de la magie ✧Lundi 22 février 2021. 20h.
Sa Comme à son habitude, le Ministre avait écouté, beaucoup, laissant le flot ininterrompu du débat et des échanges emplir l’air alors que l’élégante plume devant ses mains croisées noircissait fébrilement un parchemin. Il s’était fait inhabituellement prolixe en début de réunion, et quiconque connaissait un peu le personnage savait que cela lui avait probablement couté : Iain Lacework était un homme de peu de mots, qui ne discourait qu’à l’économie. C’était ce qui donnait à ses prises de paroles une force rare, impérieuse, peu discutable dans les faits. Ses détracteurs quant à eux y voyaient parfois mollesse et complaisance, laissant aux plus bavards le loisir de prendre toute la place dans les conversations, sans médiation hiérarchique. C’était une stratégie du premier sorcier du Royaume Uni cependant : il avait noté la moindre question, les termes utilisés par chacun, les courants de pensées qui avaient émergé spontanément. C’était en parti pour cela qu’il avait convoqué l’ensemble de ses fonctionnaires, du directeur de Département au stagiaire de premier cycle, pour entendre chaque écho, percevoir chaque frémissement de narines ou de haussement de sourcil. D’ailleurs, les plus observateurs et les occlumens l’auront sûrement ressenti, quelques langues de plombs de confiance avaient été postés dans les recoins de la grande pièce, tous légilimens, pour sonder l’ambiance générale au profit de leur supérieur hiérarchique. Interdiction, bien sur, de fouiller dans un esprit en particulier, mais ces agents spéciaux pouvaient percevoir la gêne, l’inquiétude et l’intranquillité d’esprit, et c’était bien là ce dont il avait besoin pour le moment.
Quand enfin le brouhaha se dissipait, le Ministre avait levé une main, l’autre tenant sa montre à gousset qui ne quittait d’ordinaire pas la poche de son veston. Une oeillade énigmatique à celle-ci, et enfin Lacework reprenait la parole, de ce phrasé si particulier des natifs de Birmigham et de cette tessiture douce et solennelle des basses profondes.
- Je vous remercie tous, à nouveau, pour cet échange riche en perspectives. Je ne pourrais malheureusement répondre à chacune de vos questions, mais elles ont été dûment notées et des éléments d’éclaircissement et de contexte parviendront à vos directeurs de département dans les meilleurs délais.
Les aurors, à la suite des demandes de @Lian Zhao et de @Caël Muller entre autres, recevraient bien vite le dossier d’ores et déjà constitué par leurs collègues de la brigade de nuit, ainsi que les photographies faites et les fioles de souvenirs de la femme de ménage ayant découvert la scène. Quant aux autres…
- Cette liste est en effet notre première piste tangible, mais nous ne pourrons décemment pas nous baser uniquement sur cette dernière, si tôt après les évènements. S’agissant des rédacteurs de mon intervention, très chère Madame Savčenko , ne doutez pas qu’il s’agira des meilleurs uniquement.
La réponse était digne de l’habile stratège qu’il était, qui n’avait, au final, qu’une confiance toute modérée dans son escouade de diplomates, tant leur finesse d’esprit écrêtait parfois l’honnêteté, tant morale qu’intellectuelle. Cela valait pour le second fils Hangbé qui se tenait non loin d’elle, et dont les intonations veloutées rappelaient celles de son aîné, autrement moins bavard, mais dont le regard vif trahissait plus qu’il ne l’imaginait ses pensées, pour qui savait lire ses expressions, infimes. Finalement, ce fut l’une des aurors seniors, référence en sa matière, qui lui offrit une porte de sortie bienvenue, pour suspendre cette rencontre qui, à son goût partagé par le plus grand nombre, n’avait que trop duré déjà. Sa plume s’immobilisa soudain, comme paralysée par la pensée de son propriétaire, qui se relevait dans un mouvement lent, mais calculé, comme toujours.
- La réunion est levée, je demande aux directeurs de départements ainsi qu’à Messieurs le Juge Wakefield et le Procureur Hangbé de me suivre dans mon bureau, pour la suite. Mesdames et Messieurs, je vous recommande les plus grandes prudence, diligence et discrétion sur ce sujet jusqu’à mon allocution de ce soir. Je vous fais personnellement confiance pour agir dans l’intérêt strict de notre communauté. A bientôt, je l’espère, avec des réponses et une justice rendue.
Le Ministre inclina respectueusement le buste devant son assemblée, avant que les directeurs et directrices ne se lèvent comme un seul corps, et que les langues de plomb rouvrent les portes de la pièce. Les murmures ne se turent pas tout de suite, malgré le départ des huiles. Cette histoire était loin d’être terminée.
Sa Comme à son habitude, le Ministre avait écouté, beaucoup, laissant le flot ininterrompu du débat et des échanges emplir l’air alors que l’élégante plume devant ses mains croisées noircissait fébrilement un parchemin. Il s’était fait inhabituellement prolixe en début de réunion, et quiconque connaissait un peu le personnage savait que cela lui avait probablement couté : Iain Lacework était un homme de peu de mots, qui ne discourait qu’à l’économie. C’était ce qui donnait à ses prises de paroles une force rare, impérieuse, peu discutable dans les faits. Ses détracteurs quant à eux y voyaient parfois mollesse et complaisance, laissant aux plus bavards le loisir de prendre toute la place dans les conversations, sans médiation hiérarchique. C’était une stratégie du premier sorcier du Royaume Uni cependant : il avait noté la moindre question, les termes utilisés par chacun, les courants de pensées qui avaient émergé spontanément. C’était en parti pour cela qu’il avait convoqué l’ensemble de ses fonctionnaires, du directeur de Département au stagiaire de premier cycle, pour entendre chaque écho, percevoir chaque frémissement de narines ou de haussement de sourcil. D’ailleurs, les plus observateurs et les occlumens l’auront sûrement ressenti, quelques langues de plombs de confiance avaient été postés dans les recoins de la grande pièce, tous légilimens, pour sonder l’ambiance générale au profit de leur supérieur hiérarchique. Interdiction, bien sur, de fouiller dans un esprit en particulier, mais ces agents spéciaux pouvaient percevoir la gêne, l’inquiétude et l’intranquillité d’esprit, et c’était bien là ce dont il avait besoin pour le moment.
Quand enfin le brouhaha se dissipait, le Ministre avait levé une main, l’autre tenant sa montre à gousset qui ne quittait d’ordinaire pas la poche de son veston. Une oeillade énigmatique à celle-ci, et enfin Lacework reprenait la parole, de ce phrasé si particulier des natifs de Birmigham et de cette tessiture douce et solennelle des basses profondes.
- Je vous remercie tous, à nouveau, pour cet échange riche en perspectives. Je ne pourrais malheureusement répondre à chacune de vos questions, mais elles ont été dûment notées et des éléments d’éclaircissement et de contexte parviendront à vos directeurs de département dans les meilleurs délais.
Les aurors, à la suite des demandes de @Lian Zhao et de @Caël Muller entre autres, recevraient bien vite le dossier d’ores et déjà constitué par leurs collègues de la brigade de nuit, ainsi que les photographies faites et les fioles de souvenirs de la femme de ménage ayant découvert la scène. Quant aux autres…
- Cette liste est en effet notre première piste tangible, mais nous ne pourrons décemment pas nous baser uniquement sur cette dernière, si tôt après les évènements. S’agissant des rédacteurs de mon intervention, très chère Madame Savčenko , ne doutez pas qu’il s’agira des meilleurs uniquement.
La réponse était digne de l’habile stratège qu’il était, qui n’avait, au final, qu’une confiance toute modérée dans son escouade de diplomates, tant leur finesse d’esprit écrêtait parfois l’honnêteté, tant morale qu’intellectuelle. Cela valait pour le second fils Hangbé qui se tenait non loin d’elle, et dont les intonations veloutées rappelaient celles de son aîné, autrement moins bavard, mais dont le regard vif trahissait plus qu’il ne l’imaginait ses pensées, pour qui savait lire ses expressions, infimes. Finalement, ce fut l’une des aurors seniors, référence en sa matière, qui lui offrit une porte de sortie bienvenue, pour suspendre cette rencontre qui, à son goût partagé par le plus grand nombre, n’avait que trop duré déjà. Sa plume s’immobilisa soudain, comme paralysée par la pensée de son propriétaire, qui se relevait dans un mouvement lent, mais calculé, comme toujours.
- La réunion est levée, je demande aux directeurs de départements ainsi qu’à Messieurs le Juge Wakefield et le Procureur Hangbé de me suivre dans mon bureau, pour la suite. Mesdames et Messieurs, je vous recommande les plus grandes prudence, diligence et discrétion sur ce sujet jusqu’à mon allocution de ce soir. Je vous fais personnellement confiance pour agir dans l’intérêt strict de notre communauté. A bientôt, je l’espère, avec des réponses et une justice rendue.
Le Ministre inclina respectueusement le buste devant son assemblée, avant que les directeurs et directrices ne se lèvent comme un seul corps, et que les langues de plomb rouvrent les portes de la pièce. Les murmures ne se turent pas tout de suite, malgré le départ des huiles. Cette histoire était loin d’être terminée.
️ nightgaunt
RP CLOS Très chers membres, merci pour ce premier chapitre plein de mystère, et soyez sans crainte, la suite arrive vite, très vite
Carte débloquée dans le flood de l'intrigue : carte d'identité du Ministre de la magie
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