(office) Orbes noirs qui parcourent les documents entreposés sur ton bureau marbré. Long soupire à l’entente des éviscérations des crapauds dont plusieurs tonneaux demeurent encore intacts. Pénible – surtout hideuse – tâche donnée par tes soins pour le non-respect de la bienséance. Aussi belle soit-elle, cette demande en mariage n’en reste pas moins inadmissible dans le cadre d’une faculté. Toutefois, tu ignores ce qui t’agace le plus entre les vocalises poussées par l’étudiant ou bien le bruit qui s’échappe de telles dissections.
« Par les cornes de Satan ! » pestifères-tu en relevant le menton en sa direction. L’inspiration plus forte, tes phalanges manucurées de noir se resserrent telles des serres. « Dois-je te clouer la langue à-même ce tonneau pour avoir la paix ? » Tu balaies la pièce du regard, arpentant les longues étagères pleines d’ouvrages aux reliures plus ou moins anciennes. De ta main, des dizaines de dossiers d’étudiants se posent sur le marbre.
Tu détailles les différents parcours choisis par les jeunes générations, certains étant plus avancés que d’autres dans leurs projets de thèse. Tu en suis d’ailleurs un bon nombre, notamment lorsque celles-ci touchent le domaine des sciences occultes et autres formes de magies sombres. Des talents tout à fait prometteurs. Tu tombes alors sur les papiers qui concernent les membres des Forces Publiques. Il va sans dire que tu seras intransigeante à leurs prochains partiels.
En revanche, c’est un autre sujet qui se fait essaim au cœur de ta pensée. Parasite incroyablement retord. Tu pourrais revoir cette scène indéfiniment. Réunion de crise ordonnée par le Ministre en personne. Cette enveloppe aux dorures trônant fièrement à ton bureau de la présidence universitaire. L’invitation – ou la sommation – à exercer tes responsabilités. Illustre conjureure de maléfices pour le Département des Mystères, il était évident d’y assister bien que tu ne suivra pas l’affaire en personne.
Tu te vois de nouveau à proximité du Ministre, entourée des Wakefield dont la présence rassurante n’est plus à démontrer. L’œil de Devon, le patriarche, bienveillant mais rigoureux dont l’insistance allait dans le sens d’une ascension au sein du gouvernement. Oui, tu as refusé cette posture de direction du Département des Mystères, préférant te consacrer plus attentivement à l’Université. « Je ne suivrais pas directement l’affaire Kanakys » annonces-tu, brisant ainsi le silence.
« Tu n’es pas sans savoir que je dispose de contacts précieux au sein du Ministère. Certains seront mes yeux et mes oreilles. Je reste inquiète des conséquences d’un tel événement sur les relations entre la communauté sorcière et Non-Maj ». Tu marques un temps, silence qui prend toute sa place entre vous.
Tu lui adresse un signe en guise de réprimande : son heure de colle n’est pas terminée, une tâche lui incombe encore. « J’ai prévenu notre Doyen que ce meurtre aura rapidement un impact au sein de notre Université. J’ai le pressentiment que cela ravivera les conflits antérieurs à propos de la nature du sang ». Autrement dit, la légitimité ou non d’accéder à la noblesse d’esprit, la possibilité d’enseigner et d’apprendre entre ces murs. « Tout cela me semble encore endormi mais je ressens des bouleversements à venir ».
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Plop. Des semaines, qu’il éviscérait les pauvres batraciens, prenant généralement double ration pour que ses compatriotes de punition puissent s’en tirer plus tôt – le trait noble jusque dans la punition, mais c’était bien plus théâtral ainsi, de les sauver du destin de Jack l’Éventreur, avec des victimes bien moins affriolantes. Every single bit worth it, répliquait-il à quiconque se moquait de cette punition récurrente, car il y avait eu la surprise dans le regard d’une certaine Américaine, et une promesse d’enfers glacés qui ne lui aurait plu qu’à lui – loin des incendies qui le hantaient.
D’ordinaire, les étudiants de forces publiques s’installaient non-loin de la salle de potions pour accomplir leur illustre besogne, mais la professeure de défense contre les forces du mal avait requis la présence de son assistant pour la soirée. Sans broncher, Evan avait rejoint la conjureure de sortilèges dans son bureau, avec en guise de compagnons ses tonneaux débordants d’amphibiens. Plop. Quelques notes d’une mélodie qu’il sifflotait s’épanchaient dans l’air, le rythme accompagnant les mouvements mécaniques – lorsqu’il cessait de se rappeler de ce qui se trouvait sous ses blanches mains, l’Écossais pouvait presque qualifier l’exercice de méditatif. « Par les cornes de Satan ! Dois-je te clouer la langue à-même ce tonneau pour avoir la paix ? » Haussant un sourcil, le duelliste ne laissa pas filer l’occasion – profitant certes de la relation toute particulière qu’il entretenait avec l’arcaniste. Mentor, amie, superviseure (et tortionnaire, pour l’heure).
« Dire que jadis tu aimais ma musique », soupira le Calédonien en offrant un air désabusé au plafond, l’air d’un vieux sage (il n’était ni l’un, ni l’autre, n’en déplaise aux sobriquets que lui adressait Sidney) qui se demandait où étaient passées ses jeunes années. L’Égyptienne l’avait vu en concert, l’une des rares à avoir eu accès à la correspondance du musicien lors de ses années d’errance chez les Moldus – mais même les vice-doyennes roublardes et dangereuses perdaient patience, alors il se tut, ses doigts retrouvant leur ragoûtante besogne.
Le silence ne se trouva perturbé que par le son des éviscérations qui n’avaient pas cessé. « Je ne suivrais pas directement l’affaire Kanakys ». Plop. Une de plus, et le doctorant semblait concentré sur la tâche, mais il était en pleine écoute de la vice-doyenne. « Tu n’es pas sans savoir que je dispose de contacts précieux au sein du Ministère. Certains seront mes yeux et mes oreilles. Je reste inquiète des conséquences d’un tel événement sur les relations entre la communauté sorcière et Non-Maj. » L’ethelred posa son couteau, jetant un regard entendu à l’Égyptienne avant de recevoir le sien, qui l’enjoignait sévèrement de se remettre à la tâche. Plop. Les inquiétudes de Cléopatra filèrent entre les bruits de la valse entre lame et entrailles, et Evan finit par faire faire un vol plané à la dernière grenouille éventrée vers le baril – ignorant superbement le regard désapprobateur que lui lança certainement l’enseignante.
« Les sang pur sont certainement en surnombre au sein de la faculté, mais ils sont plutôt modérés pour la plupart », réfléchit le Calédonien à voix haute. « Même au sein du corps enseignant, il n’y a à peu près que la professeure Rosebury pour ouvertement tenir ce genre de propos. Crois-tu réellement que ce soit suffisant pour réveiller d’anciennes querelles? » Et pourtant, le cadet aurait dû savoir qu’entre les discours de sang purs soi-disant progressistes qui ne considéraient pas leurs compatriotes moins bien nés comme inférieurs et le fait de céder ses privilèges, il y avait une frontière bien définie – que la plupart des héritiers ne franchiraient pas, le moment venu. Plaider la tolérance était une chose, mais seraient-ils réellement disposés à abandonner une part du pouvoir et de la position sociale que leur acquéraient leur nom et les relations ancestrales familiales?
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(office) Musicien doué d’un talent singulier dans l’éviscération de batraciens. Gestes précis, calculés à n’en pas douter. Mais répétitifs, à mi-chemin de la robotique. Le courroux martèle le présent de son aura théâtrale. Tu convoques la suprématie de Belzébuth, prétextant une éclatante punition s’il s’avérait nécessaire d’en venir jusque-là. Il est bien des mythes qui font part de tes exploits en la matière. L’Université toute entière regorge de légendes à ton propos. Quel étudiant sera enchainé pendant des semaines aux murs trempés et moisis des cachots ? Tu t’en amuses bien volontiers.
« C’est vrai, ce, lorsque tes mélodies sont plus fleuries ». Le répondant, tu n’en manque pas. Ne t’échappe pas cette manie apprêtée. Passé commun qui fut agrémenté de diverses nuits et correspondances autour de la musique. Magnificences artistiques qui t’ont toujours fasciné, tu dois l’admettre. Des années parcourues d’une inquiétude quant à sa propre carrière. Si tu reconnais son génie musical, tu préfères le savoir au cœur d’une carrière au Département de la Justice Magique. Tu juges cela plus noble. En cela tu ressembles à Devon Wakefield.
Ces sonorités écœurantes bercent le silence ennuyeux qui recouvre l’endroit. S’il reste attentionné sur ces grenouilles sans vie, son intérêt pour ta parole ne t’échappe aucunement. C’est ainsi que tu poursuis sur l’affaire Kanakys, précisant par-là que tu n’y participeras pas pleinement. Le partage des inquiétudes qui pourtant ne soulage pas. Tu redoutes cette inconnue qui se profile à l’horizon. Reine d’Égypte dont la plume effleure le bureau marbré au même instant que la lame de l’Auror ne se pose sur le bois.
Ses prunelles étincelantes traversent les tiennes. Miroir de l’âme. Êtres blessés par le passé. Reconstruction alambiquée mais envisageable. Pour autant, si cette œillade s’avère rassurante, tu lui signifie qu’il doit se remettre à la tâche. Sévère et implacable. Tu regardes par la fenêtre un instant, le parc se dessinant superbement. De biais, c’est ta désapprobation la plus totale qui file vers le blond. Tu retiens une réprimande tant l’envol de l’amphibien est ridiculement bien exécuté. Seriously, Wakefield ?
Réflexion véridique. Tu ne saurais prétendre le contraire. Les puristes sont en majorité bien que leurs opinions les plus extrêmes ne sont pas exprimées ouvertement. Certains d’entre eux souffrent de ces familles aux ascendances rigides. Toi-même, tu n’aurais pas pu vivre dans de telles conditions. Si la lignée des Amonwë est tout aussi étendue qu’influente, tu as bénéficié d’une grande ouverture dans ton éducation. « Je ne le sais pas encore ».
Honnêteté indispensable dans ce genre de spéculations. « Nombre d’entre eux ne sont pas encore prêts à renier leurs privilèges. Les classes sociales sont encore dures ». Lassitude qui s’entend, qui franchit tes lèvres carmin. « Tous les conflits sont marqués d’une polarisation des points de vue. Je redoute que les opinions se renforcent. @Margaret Rosebury est une femme de pouvoir. Elle incarnerait volontiers un leader charismatique ». Tu dois bien lui reconnaître cela.
« Je pense qu’elle avait toutes ses chances pour le poste de Vice-Présidente. Et je crois aussi qu’elle pourrait soulever des prises de position par ses enseignements ». Pour autant, les lui interdire n’est pas une option que tu envisages. Non. Tu valorises la liberté du dialogue et du débat. Lorsque ceux-ci sont respectueux des croyances de chacun, du moment que les avis sont entendus par les partis. « Le Ministère est également marqué de cette fracture-là ».
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Entre eux, le silence ne s’épaississait jamais assez pour les envelopper d’une chape lourde. Dans les vibrations de l’air, les partenaires de duels s’écoutaient sans mot – mais même les meilleurs legilimens ont parfois besoin de paroles, et ils ne faisaient pas partie de ces êtres dotés de facultés télépathes. Lorsque @Cléopatra Amonwë parla de privilèges, Evan hocha la tête. « S’ils ont été élevés pour devenir des ambitieux et la fierté de leur famille et ne sont pas trop stupides, ils réaliseront très bien que de renoncer à leurs privilèges revient à agrandir le bassin de leurs compétiteurs. » Le dilemme de tout porteur d’avantages – les admettre était une chose, les mettre de côté en était une autre. Combien étaient prêts à lire, à afficher leur supposé militantisme de toutes les façons possibles pour s’élever symboliquement au-dessus de la masse et brandir leur écusson de bonne personne? Combien, parmi ceux-ci, seraient réellement prêts à abandonner ces avantages, et concrètement perdre des opportunités et de l’accès aux ressources, aux postes, aux offres?
À la mention de @Margaret Rosebury, Evan leva le regard vers sa mentor – il n’y avait aucun amour perdu entre la professeure de sciences politiques et sa famille, à cause d’un poste perdu par la directrice des lufkin au profit de son propre père. « Je pense qu’elle avait toutes ses chances pour le poste de Vice-Présidente. Et je crois aussi qu’elle pourrait soulever des prises de position par ses enseignements ». Hochant la tête, le Calédonien cherchait des réponses sur le visage de l’Égyptienne, sa seule porte d’entrée dans les corridors politiques de la faculté – il y avait bien @Dhan Chaffinch, mais l’arcaniste était trop discret en la matière. « Crois-tu que c’est ce qui lui a coûté le poste? À compétences égales, MacArthur aurait préféré une personne aux opinions plus modérées? C’est un poste éminemment politique, et je ne veux rien t’enlever, mais si une crise nous attend, aussi bien avoir une figure respectable pour l’épauler … », souleva le futur auror avant que l’enseignante ne souligne la fracture similaire dont souffrait le Ministère de la Magie.
Evan lui décocha un regard amusé. « Tu sais que mon père n’a toujours pas digéré ton refus? Il en parle un soir sur trois. Apparemment, l’université ne te mérite pas et ne serait pas une institution d’assez grande envergure pour tes compétences », ricana le Wakefield en une imitation acceptable de la voix de son père – la comédie n’était pas difficile, le père et le cadet ayant des intonations vibrantes et fort similaires. L’Écossais se passa une main sur le visage avant de réaliser ce qu’il faisait, substance gluante collée à son front, et il présenta un air dédaigneux au reflet qui le toisait dans le bol d’eau dont il s’était servi pour rincer son couteau, passant un linge mouillé sur ses traits avant de lever une main vers Cléopatra, l’air de lui intimer le silence – not a word.
L’auror en formation finit par soupirer. « Je ne sais pas comment me positionner, Cléopatra », avoua le Calédonien à la sombre sorcière. « Mon nom est grave sur les murs du Ministère. @Nathaniel Wakefield cherche à briguer la direction de la Justice Magique, et je ne doute pas qu’il ait les aptitudes ni le compas moral pour le faire, mais à partir de quel moment peut-on sincèrement affirmer que les postes sont accordés au mérite? Sur papier, mon père et mon frère sont parfaits. En pratique aussi. Ils exercent tous deux brillamment leurs fonctions, de ce que mes maigres compétences politiques me permettent de comprendre. » Rusés, roublards, ambitieux – de purs produits Wakefield, qui avaient tout fait correctement dans leur parcours étudiant, professionnel et politique. Ne restait que le cadet, derrière. « Je ne suis pas assez naïf pour ne pas savoir qu’un père et un fils tous deux directeurs des départements les plus politiques du Ministère n’est pas une coïncidence. Heureusement qu’il y en a encore parmi nous pour faire de plus humbles besognes », finit-il par ajouter, adressant un sourire en coin à son amie-mentor, désignant le baril de batraciens éviscérés. Ironie, en quelque sorte : on lui voyait un avenir plus noble que celui de simple auror, mais n’était-ce pas là une façon de réaliser les prophéties de grandeur familiale? fucked if you do, screwed if you don’t. (et y prendre son pied au passage, tant qu’à devoir le faire.)
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Re: detention x evan (terminé)
(office) « Oui, tel est le problème » maintiens-tu, soulignant par-là ton accord avec sa proposition. Toi-même, tu disposes aujourd’hui de relations dans les hautes sphères. Néanmoins, celles-ci sont le fruit d’un travail acharné. Tu dois tout de même certains privilèges au nom des Amonwë qui résonne puissamment pour quiconque l’entend. Longue lignée de sorcières d’Égypte dont le Chef-lieu n’était autre qu’Alexandrie et sa bibliothèque. Dans le présent, tu es connue et reconnue à l’international pour tes recherches universitaires et ta carrière au Département des mystères. « Mais l’éducation y est pour beaucoup, je suis d’accord ». Tu marques une pause. « Je me demande ce que Devon dirait à ce propos ». Des désaccords entre vous, souvent, sur ces principes-là.
« J’ose le croire, oui » Tu penses que la posture de MacArthur aura été la modestie. Et cette femme à la chevelure rousse ne cesse de t’étonner, de te questionner. Tu aimerais sans doute la connaître plus personnellement, mieux comprendre ses prises de position aussi fermes. Au fond, tu entends les ragots déblatérés par les étudiants au sein de l’Université. Les couloirs en sont pleins à craquer après chacune de ses conférences. « J’imagine qu’il sera temps pour moi de m’entretenir avec elle. Je suis pour la liberté d’expression la plus totale, mais que des étudiants quittent ses enseignements parce qu’ils se sentent opprimés, cela n’est pas viable ».
Rare risette sur tes lèvres carmin, tu moques cette offense proférée en direction du patriarche Wakefield. Flattée, également, par d’aussi prompts compliments concernant ta personne. Devon est quelqu’un auprès de qui tu restes profondément attachée. Tu crois même qu’il existe une affection pudique entre vous. Sous couvert de tes compétences, tu sais que réside le respect de l’homme politique envers ta personne. Et tu reconnais ce timbre écossais. Tu secoues la tête par la négative, amusée de toute cette situation. « Mon attachement pour cette Université dépasse de loin l’admiration que je portais autrefois au Ministère de la Magie. Je me sens nettement plus utile ici, auprès des nouvelles générations ».
A la mesure d’une porte de tombeau qui se referme, tes paupières tombent. La scène à laquelle tu viens d’assister est saisissante. « … » Tu t’apprêtais à formuler ton jugement le plus colossal lorsque sa paume te fait signe de ne rien dire. Dieu sait combien tu meures d’envie à l’idée de blâmer cette attitude hautement abjecte. Tu inspires lourdement, comme si l’air ambiant pourrait calmer le brasier à l’intérieur. Agacement démesuré. Ce qu’il peut être exécrable par moment. Et sur ta poitrine se referment tes bras, attentive à son aveu. Tu hoches le menton, la mine grave. « C’était notamment le but de la leçon » commentes-tu à sa suite, clin d’œil à sa folle demande en mariage.
« Tenir tête à ton père m’a semblé aussi complexe que d’affronter un Magyar-à-Pointes » ironises-tu désormais. Tu signes par-là ta compréhension de sa difficulté. Même si en soi, tu n’appartiens pas directement à la famille Wakefield, tu restes une amie proche de ses membres. « Je sais que Nathaniel me tient à l’œil, son compas moral comme tu le dis si bien … » Toi, bien loin des conventions sociales de base en matière de magie. Toi et tes expérimentations sordides. Bien loin de la Loi. Tu ne chercheras pas à le contredire. « Ton nom ne cessera jamais de te suivre au sein du gouvernement. C’est un fait. Le poids de l’héritage familial, des attentes à ton égard, de ces souhaits que toi-même tu ne désires pas accomplir ». Tu soupires. « J’ai toujours pensé que les directeurs de départements n’étaient que des pions. Devon est furieux lorsque je lui apporte cet argument sur un plateau d’argent. Il déteste cela, et je crois justement le mettre face à une réalité qu’il nie ».