Touchy situation ft. @Charles Sweetlove

Il y a quelque chose d’étrange dans le comportement de Charles. Rien que sa décision soudaine de participer à ce challenge est censée lui faire comprendre qu’il n’est peut-être pas dans son état normal. Mais au fil des mois en compagnie de son colocataire, Wyatt a appris à ne plus poser certaines questions lorsqu’il s’agit des émotions de l’Ethelred. Surtout parce qu’il y a fort à parier qu’il ne lui répondra pas. Charles est très secret et l’une des seules coquilles qu’il n’arrive pas totalement à ouvrir pour en apprécier le contenu. Son charme n’a aucun effet sur lui et cela s’est avéré être une bonne chose. Le Britannique n’a certes pas besoin de plaire à tout le monde et il sait que ce n’est pas le cas, mais comme tout un chacun, il aime à se sentir apprécié de ses compères. Gagner la confiance et l’amitié du gris n’a pas été une mince affaire mais il s’estime heureux d’avoir fait l’effort. Le voyage aura été long et parsemé d’embûches, mais il peut sentir aujourd’hui que Charles est bien plus ouvert avec lui et susceptible de supporter son caractère extravagant. C’est tout ce qu’il demande. Pour les confidences, on verra dans six autres mois !

Ils sont tous deux sur la ligne de départ et la tension monte pour tous les participants. Wyatt, lui, sent l’adrénaline faire sa course dans ses veines et lui donner l’énergie nécessaire pour se mettre à courir quand le moment le demandera. Très taquin, il vérifie qu’il en est de même pour son colocataire, qui lui affirme être tout aussi prêt que lui à en découdre avec ce challenge, somme toute, un peu débile. Mais les Beers Flop n’ont jamais été très salués pour leur grande intelligence non plus… Tant qu’il y a de l’amusement, ils sont bien contents. C’est cette simplicité que Wyatt recherche dans ce groupe et qu’il a forcément trouvé aussitôt qu’il y est entré.

“Let’s do this” murmure-t-il alors que le coup d’envoi est lancé. Toute la troupe se met à courir vers la forêt et ils la pénètrent quasiment tous en même temps. Ce n’est qu’en la franchissant qu’ils se mettent à se disperser, chacun optant pour sa propre tactique afin d’arriver plus facilement au trophée qui mettra un terme à cette course folle. Wyatt lui-même courre à en perdre haleine et la sensation n’a jamais été aussi pure et vivifiante. Ses grandes jambes parcourent les mètres avec habilité et il se sait rapidement suivi par Charles, qu’il retrouve à ses côtés.

“We can, but these woods are tricky. I think they don’t need us to slow down…” Et ses connaissances des lieux ne le démentent pas alors que le premier cri retentit parmi les arbres, ricochant sur leurs troncs pour arriver jusqu’à leurs oreilles. Effrayant, mais qui ne doit pas les détourner de leur but. Personne n’est supposé mourir après tout, mais il peut y avoir des blessés… À côté, il entend Charles râler contre les racines qui s’animent pour les tirer jusqu’à elles, de véritables pièges. En effet, nul besoin de s’en prendre aux autres participants car la forêt bien vivante s’en charge elle-même. Elle essaye d’ailleurs de les attraper.

“I can’t wait to taste it ! Be car…” commence-t-il à dire à l’Ethelred en lui désignant une racine qui vient à leur rencontre, mais il n’a pas vu celle qui s’est approchée par sa droite et s’empare de sa cheville, le faisant rapidement basculer en avant. Son menton rencontre le sol et une douleur vivace se répand dans son visage - pas assez néanmoins pour le rendre inconscient. Aussitôt, il se sent tiré en arrière et crie à l’attention de Charles.

“Help !” Incapable de défaire son pied de la prise de la racine, Wyatt s’emploie à attraper tout ce qui passe sous sa main, espérant parvenir à arrêter sa course folle contre le sol humide de la forêt sombre. Ses bras s’écorchent sur les pierres et autres racines et sa main droite tenant sa baguette tente par tous les moyens de lancer un sort suffisamment efficace pour le libérer. Mais son trajet est si chaotique qu’il est dans l’incapacité de lancer le moindre sort et ce n’est que par la volonté de la racine qu’il se retrouve libre, au bout de plusieurs minutes de ce supplice. Aucune partie de son corps n’aura été épargnée par les égratignures mais ce n’est pas ce qui fait le plus mal à Wyatt. Sa fierté en a pris un coup et il se relève difficilement, frottant ses vêtements couverts de feuilles, de boue et de sang.

“Damn roots ! You'll pay for this, I swear…” Il grogne et il est bien rare que le Britannique se mette tant en colère. Le sorcier lève les yeux vers la cime des autres, tentant de se repérer dans les bois. Il entend alors des pas arriver à grande vitesse vers lui et conscient du danger qu’il peut courir, l’Ethelred se cache derrière un arbre, baguette en main, souffle court, près à se défendre.  



Paire : les pas qu'il entend sont ceux de Charles qui a tenté de le suivre pendant qu'il était malmené par la racine.  
Impaire : les pas sont ceux d'un autre participant et les deux Ethelred sont séparés... pour l'instant.

Lancé de dé précédent

Touchy situation ft. @Charles Sweetlove

Crier à l'aide ne lui ressemble pas, d'ordinaire. Mais Wyatt doit bien admettre qu'il n'a pas eu le choix et que, surtout, il n'a pas su contrôler sa propre bouche. Ce n'est pas la première fois d'ailleurs. Sauf que dans le cas présent, sa fierté en prend un sacré coup. Le parcours à travers les bois, tiré par une racine apparemment très en colère contre lui - allez savoir pourquoi d'ailleurs, peut-être a-t-il fait du tort à l'un des membres de sa famille en lui marchant dessus par inadvertance ? - n'est pas sans douleur ni grognement. C'est même tout le contraire et malgré ses nombreuses tentatives, l'Ethelred est bien incapable d'utiliser sa baguette afin de se sortir de là. Un sorcier de dixième année, tu parles... Il n'arrive même pas à croire qu'il vient se ridiculiser à quelques mois de la fin de ses études universitaires ! Ce qui l'amène à penser que ce n'est certainement pas la première fois que cela arrive. Wyatt est le roi des gaffes et des actes manqués, et il en joue très régulièrement. Sauf que, dans le cas d'une compétition, le sorcier déteste qu'une telle erreur d'inattention vienne lui porter préjudice. Il s'en veut énormément car cette bière, il la veut ! Quand bien même il pourrait en trouver une ailleurs, bien plus savoureuse, elle n'aura pas demandé tous ces efforts et donc, n'aurait pas ce goût de victoire...

La victoire. Elle lui semble bien lointaine à cet instant, alors qu'il frotte ses fesses douloureuses à même le sol. Il n'avait pas imaginé que cela puisse être une telle épreuve, et pourtant le voilà. Plein de boue, de feuilles et de branches, avec des égratignures qui seront encore là le lendemain matin. Si ce n'est des bleus bien plus gros encore. Pour la première fois depuis une éternité, Wyatt se met à râler. Un sport qu'il n'a pas toujours pratiqué car il est plutôt connu pour sa joie de vivre, l'Ethelred. Il s'amuse de tout et de rien et prend les événements durs de la vie comme des farces. Celle-ci n'en est pas une à ses yeux donc oui, il jure comme un charretier parce qu'il faut bien qu'il y ait des exceptions à son comportement de temps en temps !

L'un de ses premiers réflexes, également, et de partir à la recherche - visuelle - de Charles. Il se demande si ce dernier aura eu l'audace de ne pas l'attendre et de continuer sa route, ou s'il a décidé de venir à sa rescousse. Wyatt n'est pas en mesure de dire quelle option est la meilleure. Si Charles pouvait gagner pour eux deux, cela le satisferait assez pour qu'il ferme les yeux sur cette mésaventure. Mais d'un autre côté, qu'il ferme les yeux ainsi sur son malheur le ferait se questionner sur la teneur de leur relation. Les amis ne sont-ils pas supposés se soutenir mutuellement, dans ce genre de situation ? Wyatt n'a jamais aimé posé des noms sur ses liens avec les autres, mais il est en droit de se demander désormais si avec Charles, ils sont simplement colocataires et partenaires de cours de Runes, ou plutôt des amis.

"Chaaaarles ?" Appelle-t-il aux alentours, quand il entend des mouvements qui semblent se diriger dans sa direction. Souhaitant jouer la sécurité (pour une fois dans sa vie), il va se mettre derrière un arbre mais trébuche une nouvelle fois en se rendant compte que l'une de ses chevilles est toujours prise au pièce par une racine. Il râle de nouveau mais se tait alors que le bruit s'intensifie. Il y a définitivement quelqu'un qui vient. Ou plusieurs ?
C'est une bande de Niffleurs qui vient soudainement l'assaillir, à l'opposé de l'endroit qu'il observait avec attention. Il est généralement doué avec ces bêtes, mais la situation fait qu'il perd un peu le contrôle de lui-même et essaye de les dégager au plus vite, alors qu'ils s'obstinent tous à le fouiller. Wyatt ne se souvient pas avoir quoi que ce soit de brillant sur lui, quand il se rappelle cette chaîne en argent autour de son cou qu'il a acheté la veille. Un prix dérisoire, certes, mais la sensation de se faire assaillir de la sorte n'est pas agréable. Finalement, il concède le bijou aux Nifleurs, sachant pertinemment qu'il ne gagnera pas cette bataille. La chaîne disparaît bien vite dans la fourrure de l'un d'eux et la bande repart dans les bois. Le tout n'aura duré que quelques minutes, cinq tout au plus.

L'Ethelred reprend sa respiration mais se fait surprendre par un nouveau bruit de pas. Fatigué et surtout agacé par la situation, il pointe sa baguette vers le bruit et lance un sort.

"Levicorpus !"



Pair : Wyatt rate sa cible car il est bien trop perturbé pour l'atteindre de toute façon  
Impair : le sort atteint sa cible et fait léviter Charles, la tête en bas et les pieds en l'air

Lancé de dé précédent

Touchy situation ft. @Charles Sweetlove

Wyatt en a plus qu’assez. À vrai dire, s’il n’était pas si compétitif, il aurait eu tôt fait d’abandonner cette entreprise qui commençait à lui coûter un peu trop de dignité… Déjà les racines et ensuite, quand il pense être tranquille, une bande de Niffleurs le prend d’assaut, comme ils le feraient avec un grand coffre plein de pièces d’or ! Piétiné et dépouillé de son bien, le Nightingal soupire longuement et se félicite simplement que personne n’ait eu à assister à cette scène honteuse. Et pourtant, on parle de Wyatt. Rien n’est jamais qualifié de honteux avec lui d’ordinaire ! Donc pour qu’il le pense, c’est qu’il a reçu un sacré coup dans son ego. Qu’à cela ne tienne, il se relève avec pour ambition de retrouver Charles et de gagner cette fichue bière. Tous ses efforts, sinon, auront été vains. Mais à peine prend-il cette résolution qu’il est dérangé par un nouveau bruit, venant dans sa direction. C’en est trop pour le sorcier, qui décide de prendre de l’avance sur le problème, afin qu’il n’en soit plus un. À peine la silhouette se dessine-t-elle entre les arbres qu’il jette un sort dans sa direction, ne prenant pas le temps de la détailler plus que cela. S’il l’avait fait, il aurait pu remarquer qu’elle correspondait en tout point à la carrure de Charles. Mais Wyatt est plus un homme d’action que de réflexion est ceci en est la preuve ultime : son colocataire et ami, pendu par les pieds au-dessus du vide et s’égosillant comme un porc qu’on serait sur le point d’égorger.

Dès lorsqu’il constate que c’est lui - et pas un autre élève qui viendrait lui en remettre un couche dans sa poisse - il sort de sa cachette (oui oui, derrière un arbre c’est bien une cachette, même si on en dépasse) et se précipite vers le sorcier. Il n’a pas le temps de dire grand chose que déjà, il lui crie dessus. À raison, cependant. Si les rôles étaient échangés, Wyatt n’aurait pas apprécié ce traitement… Sauf qu’il ne peut s’empêcher de trouver cette image particulièrement amusante et se met à rire. Ce qu’il paiera plus tard, personne n’en doute. Ce n’est pas la première fois que ses actions mettent Charles dans l’embarras, mais là c’est le summum.

“Sorry dude ! I thought you were someone else! I just got attacked by Nifflers, so I wanted to be more careful... I was too much, I guess. This forest is really creepy !” Il papote, Wyatt, alors que Charles gigote devant lui avec la claire demande d’être libéré. Il finit tôt ou tard par remarquer la situation et se recule, baguette en main.

“Beware of the fall !” plaisante-t-il, même si cela ne fait sûrement pas rire son camarade. Un finite plus tard, Charles a atteint le sol - ou le sol a atteint Charles, selon les affinités de chacun. Le Nightingal aide son ami à se relever, espérant que celui-ci saura lui pardonner cette excessive prudence. Elle ne l’aurait pas été si un adversaire s’était présenté à sa place, qu’on se le dise.

“Thanks for not letting me down. You’re a bro. So, where are we going now ? This way ?” Il pointa le chemin par lequel la racine l’avait tiré. Contre son consentement. Tout avait été si vite qu’il n’avait aperçu aucun signe distinctif dans la forêt qui puisse les repérer. Mais Charles, lui, avait peut-être eu le temps d’en remarquer.

Touchy situation ft. @Charles Sweetlove

Cette position le rend grognon. Autant que lorsqu’il est entré dans sa douche sans demander la permission. Avec le temps, Wyatt a appris quelques expressions faciales de Charles par cœur et il sait maintenant que, quand il fait cette tête, mieux vaut aller dans son sens. Alors le sorcier atteint le sol, non sans mal. Il râle une dernière fois contre lui mais même si c’est le cas, l’Ethelred sait que même si tout devait recommencer, il prendrait de nouveau la décision de le suivre pour l’aider. La seule chose à laquelle Wyatt pense désormais, c’est de reprendre la course pour obtenir cette fichue bière qui aura définitivement un goût de succès. Mais son colocataire n’a pas l’air du même avis et il tombe sur un os. Difficile de retirer du Britannique sa compétitivité. Il veut gagner, quelles que soient les écorchures sur son chemin. On peut lui envoyer tous les Niffleurs de la Terre, il atteindra son but. Mais voilà un obstacle auquel Wyatt ne s’attendait pas : l’abandon de son propre partenaire.

« Oh com’ on man ! We’ve to finish it ! I’m not givin’ up. » Ils sont tous les deux conscients que Charles devra donner le meilleur de lui-même pour le convaincre de laisser tomber. Pas une mince affaire, car c’est un coriace lorsqu’il s’agit de compétition. Il attend tout de même de connaître l’alternative de l’Ethelred à cette compétition, doutant que cela puisse être mieux que la sensation grisante d’avoir battu tout le monde. Bien sûr, il fut aussitôt curieux de la proposition de Charles.

« What is it ? » Il abandonne son air renfrogné pour observer les mouvements du jeune homme. Tout ça n’a rien de spectaculaire. Il l’a vu faire les mêmes gestes un nombre incalculable de fois. Wyatt plisse les yeux, bouillonnant intérieurement et prêt à reprendre la course - seul s’il le faut. Mais son attention se fixe définitivement sur l’Ethelred quand il lui décrit la particularité de son nouveau produit. Bien sûr, le Nightingal est tenté - qui ne le serait pas ? Il se retrouve à un carrefour, obligé de faire un choix entre deux activités qui le passionnent : la compétition et la défonce. Quel dilemme ! Il tente de peser le pour et le contre. Charles se fait très persuasif - où a-t-il appris à faire ça d’ailleurs ? Finalement, Wyatt soupire.

« FINE. Let’s try. » Il lève les yeux au ciel mais sourit néanmoins. Il prend le joint que lui tend son colocataire et le porte à ses lèvres pour en tirer une première bouffée. Avec le temps, il a développé une certaine tolérance et les premiers effets ne surviennent pas avant de longues minutes. Mais sans être instantané, le nouveau produit de Charles est bien plus rapide à se faire connaître. Wyatt fronce les sourcils et lui rend le joint, surpris.

« Wtf dude, what’s inside ? Strong’s a weak word. » Il ne tousse pas mais sent déjà quelques effets se manifester. Puis, un sourire béant sur ses lèvres. Il a déjà oublié la compétition.

Touchy situation ft. @Charles Sweetlove

Wyatt choisit de rester debout, pour on ne sait quelle raison. Aucune en particulier, ou peut-être aime-t-il juste se retrouver au-dessus de Charles, comme s’il le dominait. Ou peut-être n’abandonne-t-il pas l’idée de terminer la compétition, malgré l’offre tentatrice de l’Ethelred, à laquelle il a déjà cédé plus d’une fois. Aujourd’hui ne fait pas exception semble-t-il. La réponse de Charles est tout aussi évasive que son sourire, mais il tente de ne pas se laisser berner. Dans les faits, Wyatt se moque bien de savoir ce qui compose le joint qu’il vient de tirer une première fois. L’effet est bien plus puissant qu’un autre, certes, mais ce n’est pas son problème. Il n’est qu’un consommateur occasionnel, quoi qu’en disent les ragots. Seule sa curiosité l’empêche de fermer les yeux sur ce qu’il ressent et l’Ethelred ne fait que l’attiser davantage.

« I can agree on this. » Son sourire est équivoque et laisse connaître le bien que lui fait ce produit. Au fond, il a confiance en Charles et en ce qu’il met dans sa bouche. Il n’a lui-même jamais envisagé de se lancer dans le business, préférant consommer le cannabis plutôt que de se prendre la tête à le vendre en un temps donné. Always chill, no matter what. La détente se fait aussitôt ressentir, mais on ne peut pas dire qu’il soit un stressé de nature. Charles met fin à leur contact visuel, se perdant dans sa consommation.

« Maybe they did, actually. But I’m not good at listening, you know… » Il échappe un rire, s’empare du joint entre les doigts du sorcier et tire dessus à nouveau, dans l’optique de le lui redonner par la suite. Un échange de plaisir et de bien-être. Il se retourne et fait quelques pas, fredonnant une musique dont il ne se rappelle pas le titre. Il effectue un tracé en zigzag autour des arbres sur son chemin et sans s’en rendre compte, s’éloigne de son point de départ. Pas suffisamment pour être perdu, cependant.

« Chaaaarleuuuuuh » chantonne-t-il tout en revenant sur ses pas avec une extrême précaution car le sol tout entier lui semble être devenu mou. Il manque de tomber plusieurs fois. De retour vers leur lieu de retrouvailles, une idée lui traverse l’esprit. Une blague, plutôt, car Wyatt est un farceur dans l’âme et sa condition le lui permet. Il ne réfléchit même pas une seconde avant de changer les traits de son visage en ceux de son ami allemand, Timothy, dont il a eu le plaisir de dépuceler quelques mois plus tôt. Une nuit intéressante et un matin tout aussi étrange. Mais Wyatt aime bien le petit Timmy, avec ses beaux yeux bleus et sa mâchoire bien marquée. Impossible de se rappeler si Charles le connaît, mais il espère que non. Il veut lui faire peur, qu’il panique un coup avant de reprendre sa forme originelle. Oh oui, ça va être fun ! Le dealer ne va sûrement rien comprendre, défoncé comme il est et Wyatt lui-même n’est pas certain d’avoir réussi son tour de passe-passe.

« Hello you... » La voix est étrange et sonne différemment à son oreille. Il touche ses lèvres, bien plus pulpeuses qu’à l’origine. Il lui semble être plus petit, aussi. Mais c’est drôle d’être un autre, le temps de quelques secondes. Voyons la réaction de Charles… Peut-être pensera-t-il à un rêve ?