- Inès SaouliOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 657
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Moi
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave, Cassiopée McWilliams
» âge : 23 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» nature du sang : sang pur
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au Vampire's et présidente de l'AECES
» gallions sous la cape : 1359
Inventaire Sorcier
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Considérant la situation difficile actuelle... [AECES]
Mar 4 Jan 2022 - 3:42
La vice-présidente de l'université avait envoyé un elfe (l'insulte!) auprès des étudiants réunis dans le hall d'entrée depuis quelques heures pour quérir un représentant et le faire venir à son bureau (l'injure!). Ainsi l'Administration ne croyait même pas bon de descendre de son piédestal pour venir à la rencontre des protestataires, mais les faisait plutôt venir à elle. Ça en disait long sur l'importance que les hautes instances accordaient à l'opinion de ses étudiants, sans doute juste bons à remplir les coffres de l'université.
C'était du moins l'état de pensée dans lequel était plongée Inès qui se crinquait la révolution à chaque marche de l'escalier qui la menait du rez-de-chaussée au premier. Comme une montre à ressort, nulle doute que la présidente de l'AECES serait bien remontée en arrivant au bureau de la professeure de défense contre les forces du mal.
Après une année complète à suivre ses enseignements, Inès n'était par ailleurs toujours pas certaine de l'opinion qu'elle avait de cette enseignante froide et calculatrice qui paraissait toujours garder un couvercle sur ses émotions et un masque sur son visage. Certains jours, elle paraissait presque abordable, tandis que d'autres jours, il valait mieux marcher sur la pointe des pieds. Son goût pour la mode était toutefois une évidence et rien que pour ça, Inès avait tendance à l'admirer.
Mais là n'était pas la question en ce mercredi 20 octobre. Inès avait un travail important à faire: livrer la liste de demandes des étudiants d'Hungcalf, renverser la dangereuse vapeur qui rapprochait l'université du Ministère et surtout garder la tête froide, ce qui serait sans doute la tâche la plus difficile pour une Saouli au sang chaud comme Inès.
La jeune femme passa la main dans sa longue chevelure en murmurant une formule magique qui fit illico disparaître les frisottis et redonna du volume à sa sombre crinière. Vêtue de sa blouse noire à pois blanc et d'une confortable paire de jeans noirs qui lui faisaient un boule d'enfer, Inès avait la confiance en soi gonflée à bloc quand elle toqua à la porte du bureau de @Cléopatra Amonwë. Inès avait déjà eu l'occasion d'y aller pour rendre un travail au dernier trimestre de sa première année, quand elle avait mis les bouchées doubles pour rattraper sa période creuse de l'hiver. Y entrer à nouveau ne l'impressionnait pas.
C'était du moins l'état de pensée dans lequel était plongée Inès qui se crinquait la révolution à chaque marche de l'escalier qui la menait du rez-de-chaussée au premier. Comme une montre à ressort, nulle doute que la présidente de l'AECES serait bien remontée en arrivant au bureau de la professeure de défense contre les forces du mal.
Après une année complète à suivre ses enseignements, Inès n'était par ailleurs toujours pas certaine de l'opinion qu'elle avait de cette enseignante froide et calculatrice qui paraissait toujours garder un couvercle sur ses émotions et un masque sur son visage. Certains jours, elle paraissait presque abordable, tandis que d'autres jours, il valait mieux marcher sur la pointe des pieds. Son goût pour la mode était toutefois une évidence et rien que pour ça, Inès avait tendance à l'admirer.
Mais là n'était pas la question en ce mercredi 20 octobre. Inès avait un travail important à faire: livrer la liste de demandes des étudiants d'Hungcalf, renverser la dangereuse vapeur qui rapprochait l'université du Ministère et surtout garder la tête froide, ce qui serait sans doute la tâche la plus difficile pour une Saouli au sang chaud comme Inès.
La jeune femme passa la main dans sa longue chevelure en murmurant une formule magique qui fit illico disparaître les frisottis et redonna du volume à sa sombre crinière. Vêtue de sa blouse noire à pois blanc et d'une confortable paire de jeans noirs qui lui faisaient un boule d'enfer, Inès avait la confiance en soi gonflée à bloc quand elle toqua à la porte du bureau de @Cléopatra Amonwë. Inès avait déjà eu l'occasion d'y aller pour rendre un travail au dernier trimestre de sa première année, quand elle avait mis les bouchées doubles pour rattraper sa période creuse de l'hiver. Y entrer à nouveau ne l'impressionnait pas.
- InvitéInvité
Re: Considérant la situation difficile actuelle... [AECES]
Mer 5 Jan 2022 - 12:26
Noirs desseins.
Les récents événements au sein du château ne sont pas en ta défaveur. Au contraire, dans ce cycle il y a des cartes à jouer : celles de la ruse et de l’ambition. Une appétence mesurée, finement calculée. La rumeur est montée bien vite jusqu’à ton bureau, claquant la porte derrière elle, vrombissement funeste de la désolation estudiantine. L’écho d’une ingérence du Ministère ne t’est pas étrangère, ni celle d’une opposition contre un éventuel couvre-feu sur la ville.
Depuis ta voix rauque, un elfe de maison apparaît sur le parquet qui recouvre le sol. Il t’interroge, l’accent fluet. Ta demande est très simple : convier la ou le représentant de l’association qui siège actuellement devant la Grande Salle. Ce Mercredi 20 Octobre, il est temps pour toi de prendre les rennes de cette Université. Qui d’autre que toi pourrait le faire de toute façon ? Tu es bien trop ferme pour croire que derrière chaque grand homme il y a une femme. Toi, tu désires le pouvoir absolu.
Ce n’est qu’une dizaine de minutes plus tard que l’on frappe à l’imposante porte. D’un revers de la main, sans même te retourner, la jeune femme vêtue d’une blouse noire à pois blanc a la possibilité de s’avancer. Ton regard ne quitte pas les carreaux derrière lesquels le parc recouvert d’une couche gelée se perd à l’horizon. ”Miss Saouli, je vous en prie, prenez place”. Ton chemisier blanc entre directement en confrontation avec sa tenue sombre. Seul ton pantalon noir pourrait vous rassembler.
”Je ne suis pas insensible à vos revendications”, commences-tu, long soupir, tes phalanges parcourent peu à peu le chêne massif qui encadre l’interminable bibliothèque. Enfin, tu t’accroches à la rambarde de l’escalier en colimaçon. Ton rouge à lèvres carmin se raidit un instant. ”Il me semble plus juste de vous recevoir, directement, en tant que représentante de votre mouvement”. Enfin, tu adosses ta silhouette contre le meuble le plus proche, recouvert de crânes en tous genres. ”En quoi l’Université peut-elle vous soutenir ?” C’est rare, mais tu es ouverte au dialogue.
SIAL ; icons bazzart
@Inès Saouli
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Re: Considérant la situation difficile actuelle... [AECES]
Lun 17 Jan 2022 - 4:19
La grâce et la nonchalance apparente avec laquelle se déplaçait la vice-présidente ne manquaient jamais de fasciner Inès, qui comparait sa royale allure à celle d'un dangereux prédateur sûr de sa place dans la chaîne alimentaire. Mme Amonwë n'était pas la seule membre du corps enseignant à y prétendre, mais elle parvenait à vous en convaincre sans effort ni même placer un mot plus haut que l'autre. Cela forçait l'admiration, même d'une Saouli.
La présidente de l'AECES choisit de rester debout, sentant qu'elle accorderait trop d'ascendant à l'Administration si elle prenait place dans un des sièges réservés aux visiteurs. Et puis, elle se sentait plus affirmée en restant sur ses deux pieds, à défaut de pouvoir bondir sur une table ou de sauter sur son balai pour aller faire quelques acrobaties, question d'évacuer son trop-plein d'énergie, les plaidoiries posées, c'était pas vraiment son point fort, à Inès.
La deuxième tasse de café avait peut-être été de trop. Trop tard.
« L'Université pourrait faire beaucoup plus pour soutenir ses étudiants. La situation est en dérapage depuis des mois et les étudiants ont l'impression que l'Administration n'est pas là pour défendre leurs intérêts. À l'AECES, on entend de plus en plus d'étudiants nous dire qu'ils veulent lâcher leur session! Des étudiants ne se sentent pas entendus et au lieu de proposer de véritables solutions, l'Université donne l'impression de se ranger du côté de la répression avec le Ministère. This is why l'AECES a décidé d'occuper le hall d'entrée pour faire entendre ses demandes. »
De sa poche de jeans, elle tira un morceau de parchemin qu'elle déplia rapidement afin d'en faire la lecture. Mais elle releva juste un peu les yeux pour s'assurer que Mme Amonwë lui accordait bien son attention pleine et entière. Elle paraissait prête à entendre leurs revendications, c'était déjà davantage que la concierge quelques minutes plus tôt, qui ne voyait dans leur sit-in qu'un dérangement.
«Considérant la situation difficile actuelle et les ingérences sans précédent de l'État dans les affaires de l'Université Hungcalf, nous, membres et amis de l'AECES demandons :
-Que le Ministère quitte l'enceinte de l'université sur le champ et que soit respectée l'indépendance politique et administrative de l'université;
-Que l'idée d'un couvre-feu soit abandonnée;
-Qu'un meilleur soutien psychologique soit proposé gratuitement sous la forme de consultations sur le campus ou de subventions pour des consultations à l'externe aux étudiants et au personnel à la suite des événements traumatisants des derniers mois;
-Qu'une couverture/assurance médicale soit offerte aux étudiants à même les frais de scolarité;
-Que l'utilisation des termes reliés à la nature du sang sur le campus, au sein de l'administration et parmi les étudiants, soit bannie en tout temps et que leur usage soit sanctionné par des mesures disciplinaires;
-Que 6 sièges supplémentaires soient accordés aux étudiant-es (2 hommes, 2 femmes et 2 queers, dont au moins 1 POC) sur le CA de l'université;
-Que les sources de financement privé de l'université soient rendues publiques et soient soumises au vote populaire de la population estudiantine tous les deux ans;
-Qu'une grille tarifaire soit établie en concertation avec un comité étudiant afin que les stages soient rémunérés;
-Que soit banni l’usage de main d’œuvre non rémunérée dans l’université (les elfes de maison notamment).
L'AECES réitère sa position contre la privatisation dans les universités magiques.
Toutes les propositions ont été faites et approuvées à la majorité par les membres et ami-es de l'AECES présent-es lors du sit-in du 20 octobre 2021.»
Bien sûr, tous ces points avaient suscité de nombreux débats (et quelques prises de bec), notamment ceux concernant la nature du sang et les frais de scolarité et les finances. Tout l'AECES ne provenait pas du même spectre politique ni de la même bulle sociale, et cela engendrait des discussions à n'en plus finir dans le local de l'association, dans les couloirs, et même dans les bars, mais pour l'occasion, les participants du sit-in avaient fini par s'entendre sur ces revendications-là, sachant pertinemment que certaines seraient illico balayées du revers de la main. Au moins, elles seraient entendues d'abord.
La présidente de l'AECES choisit de rester debout, sentant qu'elle accorderait trop d'ascendant à l'Administration si elle prenait place dans un des sièges réservés aux visiteurs. Et puis, elle se sentait plus affirmée en restant sur ses deux pieds, à défaut de pouvoir bondir sur une table ou de sauter sur son balai pour aller faire quelques acrobaties, question d'évacuer son trop-plein d'énergie, les plaidoiries posées, c'était pas vraiment son point fort, à Inès.
La deuxième tasse de café avait peut-être été de trop. Trop tard.
« L'Université pourrait faire beaucoup plus pour soutenir ses étudiants. La situation est en dérapage depuis des mois et les étudiants ont l'impression que l'Administration n'est pas là pour défendre leurs intérêts. À l'AECES, on entend de plus en plus d'étudiants nous dire qu'ils veulent lâcher leur session! Des étudiants ne se sentent pas entendus et au lieu de proposer de véritables solutions, l'Université donne l'impression de se ranger du côté de la répression avec le Ministère. This is why l'AECES a décidé d'occuper le hall d'entrée pour faire entendre ses demandes. »
De sa poche de jeans, elle tira un morceau de parchemin qu'elle déplia rapidement afin d'en faire la lecture. Mais elle releva juste un peu les yeux pour s'assurer que Mme Amonwë lui accordait bien son attention pleine et entière. Elle paraissait prête à entendre leurs revendications, c'était déjà davantage que la concierge quelques minutes plus tôt, qui ne voyait dans leur sit-in qu'un dérangement.
«Considérant la situation difficile actuelle et les ingérences sans précédent de l'État dans les affaires de l'Université Hungcalf, nous, membres et amis de l'AECES demandons :
-Que le Ministère quitte l'enceinte de l'université sur le champ et que soit respectée l'indépendance politique et administrative de l'université;
-Que l'idée d'un couvre-feu soit abandonnée;
-Qu'un meilleur soutien psychologique soit proposé gratuitement sous la forme de consultations sur le campus ou de subventions pour des consultations à l'externe aux étudiants et au personnel à la suite des événements traumatisants des derniers mois;
-Qu'une couverture/assurance médicale soit offerte aux étudiants à même les frais de scolarité;
-Que l'utilisation des termes reliés à la nature du sang sur le campus, au sein de l'administration et parmi les étudiants, soit bannie en tout temps et que leur usage soit sanctionné par des mesures disciplinaires;
-Que 6 sièges supplémentaires soient accordés aux étudiant-es (2 hommes, 2 femmes et 2 queers, dont au moins 1 POC) sur le CA de l'université;
-Que les sources de financement privé de l'université soient rendues publiques et soient soumises au vote populaire de la population estudiantine tous les deux ans;
-Qu'une grille tarifaire soit établie en concertation avec un comité étudiant afin que les stages soient rémunérés;
-Que soit banni l’usage de main d’œuvre non rémunérée dans l’université (les elfes de maison notamment).
L'AECES réitère sa position contre la privatisation dans les universités magiques.
Toutes les propositions ont été faites et approuvées à la majorité par les membres et ami-es de l'AECES présent-es lors du sit-in du 20 octobre 2021.»
Bien sûr, tous ces points avaient suscité de nombreux débats (et quelques prises de bec), notamment ceux concernant la nature du sang et les frais de scolarité et les finances. Tout l'AECES ne provenait pas du même spectre politique ni de la même bulle sociale, et cela engendrait des discussions à n'en plus finir dans le local de l'association, dans les couloirs, et même dans les bars, mais pour l'occasion, les participants du sit-in avaient fini par s'entendre sur ces revendications-là, sachant pertinemment que certaines seraient illico balayées du revers de la main. Au moins, elles seraient entendues d'abord.
- InvitéInvité
Re: Considérant la situation difficile actuelle... [AECES]
Sam 26 Fév 2022 - 17:03
Noirs desseins.
Debout contre ces étagères recouvertes de crânes, silencieuse, la panthère se fait écoute des revendications. Il est bien rare que cela soit le cas mais en cette journée tu entrevois une nouvelle possibilité d’étendre ton influence au sein de cette Université. Bien sûr, ton pouvoir administratif est déjà colossal avec un tel poste, mais il est davantage question de renforcer ta figure de leader charismatique.
La jeune femme de s’assied pas. Le parti pris. Elle préfère ainsi se tenir droite et prête à faire feu. Dans un sens, cette attitude ne t'étonne pas, cela renforce l’image qu’elle renvoie. La Saouli est à la tête d’une association militante dont les idées sont pertinentes, tu en conviens. Ton rôle peut être d’en mettre en place certaines tout autant que d’en brimer d’autres.
Les mains jointes, tu réitères à ses paroles le constat navrant selon lequel les étudiants n’accordent plus réellement leur confiance à l’administration. Une situation chaotique et déplorable. Inadmissible d’après tout et imputable à cet maudit Yes Man de MacArthur. Ce vieil homme devrait songer à laisser sa place à quelqu’un de plus tenace. Tu gardes le silence, pour l’instant, attrapant le parchemin. Tu parcoures son contenu avec attention, sans le froisser.
”Il y a plusieurs points sur lesquels vous disposez d’ores-et-déjà de mon appui total”. Les prunelles rivées vers la rebelle, tu ne bouges pas d’un poil. Tu as bien conscience que les revendications sont réalisées dans un contexte politique complexe mais qui justement par souci d’électorat peut être propice aux propositions.
”Au regard du contexte actuel, je propose de renforcer l’équipe médicale de l’Université avec des permanences assurées par plusieurs psychomages. Vous n’êtes pas sans savoir que ces consultations ne seront pas gratuites pour Hungcalf, il me faut encore débloquer un budget ou instaurer un partenariat avec les services de psychomagie de Sainte-Mangouste si cela s’avérait nécessaire”. Tu marques un temps. ”A propos de la couverture santé des étudiants, je pourrais proposer qu’à la rentrée prochaine soit assurée une couverture pour les soins de base mais j’ai bien peur que nous ne puissions pas aller au-delà. Je préfère plutôt vous prévenir qu’il y a peu de chance qu’une telle demande aboutisse”.
Tes phalanges glissent lentement contre le papier. ”A propos des termes liés à la nature du sang, nous nous engageons à de vives réactions en cas de non-respect. La lutte contre les discriminations fait déjà l’objet de plusieurs articles de notre règlement intérieur, Miss” Tu reprends une longue inspiration. ”Vous devez entendre que le changement se fait progressivement, il y a des points sur lesquels les étudiants n’ont pas à avoir d’informations”. Tu penses aux doléances concernant les elfes ou encore aux financements internes. ”L’AECES n’est pas sans savoir que le Conseil d’Administration dispose du pouvoir d’éconduire la direction de l’Université s’il le juge opportun. S’il doit y avoir une opposition, elle doit être … calculée”. Le dernier mot est appuyé.
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@Inès Saouli
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Re: Considérant la situation difficile actuelle... [AECES]
Mer 23 Mar 2022 - 4:10
Les mains jointes de la panthère devant elle ne disait rien qui vaille à Inès. Ces mains ne dévoilaient pas leur jeu. Ces mains gardaient toutes leurs cartes en main, prêtes à abattre une flush royale à la première occasion et à renvoyer la présidente de l'AECES et porte-parole des étudiant-es là d'où elle venait : au bas des escaliers. Et pourtant, les pensées de l'administratrice devant elle rejoignaient les siennes sur un point principal : MacArthur n'était plus l'homme de la situation.
Le parchemin passa des mains d'Inès à celle de son aînée, qui le parcourut attentivement, laissant flotter un silence inconfortable pour une Saouli, plus habituée aux torrents sonores et chaotiques d'une vie vécue à cent miles à l'heure. Elle n'interrompit pourtant pas la réflexion d'Amonwë, mais se cabra instinctivement quand la femme riva ses yeux sur elle. Au choix, la réponse pouvait se révéler tranchante ou ouvrir des portes dans lesquelles s'engouffrer.
À la surprise d'Inès, qui n'avait jamais eu grande confiance en l'autorité, leurs revendications trouvèrent un terreau où s'enfoncer. Inès ne s'attendait pas à remporter des points aussi facilement, à se demander pourquoi l'Administration n'avait pas bougé d'elle-même et des semaines plus tôt. Fallait-il donc que les étudiants lèvent le poing en criant "pas contents" pour qu'on leur porte attention?
« Une équipe de spécialistes pour recevoir et entendre les gens qui en ont besoin, c'est tout ce qu'on demande. Ça ne règlera pas tout, mais clairement, il y aura beaucoup de volontaires pour se prévaloir de ces services! Et même une couverture de base sera très bien reçue, ce sera un pas dans la bonne direction pour contribuer à alléger la charge mentale et financières de tout le monde. L'AECES en fera la promotion. »
C'était s'avancer un brin, surtout sans avoir parlé à l'association, mais Inès échafaudait déjà des stratégies pour faire connaître ces nouveaux services au plus grand nombre et peut-être pousser quelques amis dans les bras de spécialistes qui pourraient les aider. Merlin's golden shit! elle en aurait elle-même eu ardemment besoin quelques mois plus tôt!
La suite des réponses d'Amonwë donna à Inès l'impression de se retrouver soudain sur un échiquier géant, dans la peau d'un pion sur lequel un chat joueur avait les yeux posés, prêt à l'éjecter du plateau à n'importe quel moment. Elle se garda bien de toute réaction, toutefois, étudiant les gestes et propos mesurés de sa vis-à-vis. Devait-elle comprendre qu'il y avait de la dissidence au sein du conseil d'administration? ou que celui-ci s'apprêtait à retirer son appui à la direction? Si elle avait été habile à ces jeux-là, Inès aurait été répartie à Serpentard, elle n'était qu'une Poufsouffle guidée par l'instinct.
« Dans ce cas, les gains et les concessions devront également être... calculés. L'AECES se battra toujours pour les droits et l'égalité de tout le monde, et ça devrait être le principal intérêt de l'Administration aussi. Toutes ces mesures de sécurité, cette menace de couvre-feu sur le campus même de l'université, l'AECES ne laissera pas ça passer! »
À voir Hungcalf aller depuis quelques mois, Inès aurait bien eu envie de traiter l'université de lap dog du Ministère, mais elle préféra se mordiller la langue.
« Nous voulons 6 sièges au conseil et connaître les sources de financement privées de l'université. »
Le parchemin passa des mains d'Inès à celle de son aînée, qui le parcourut attentivement, laissant flotter un silence inconfortable pour une Saouli, plus habituée aux torrents sonores et chaotiques d'une vie vécue à cent miles à l'heure. Elle n'interrompit pourtant pas la réflexion d'Amonwë, mais se cabra instinctivement quand la femme riva ses yeux sur elle. Au choix, la réponse pouvait se révéler tranchante ou ouvrir des portes dans lesquelles s'engouffrer.
À la surprise d'Inès, qui n'avait jamais eu grande confiance en l'autorité, leurs revendications trouvèrent un terreau où s'enfoncer. Inès ne s'attendait pas à remporter des points aussi facilement, à se demander pourquoi l'Administration n'avait pas bougé d'elle-même et des semaines plus tôt. Fallait-il donc que les étudiants lèvent le poing en criant "pas contents" pour qu'on leur porte attention?
« Une équipe de spécialistes pour recevoir et entendre les gens qui en ont besoin, c'est tout ce qu'on demande. Ça ne règlera pas tout, mais clairement, il y aura beaucoup de volontaires pour se prévaloir de ces services! Et même une couverture de base sera très bien reçue, ce sera un pas dans la bonne direction pour contribuer à alléger la charge mentale et financières de tout le monde. L'AECES en fera la promotion. »
C'était s'avancer un brin, surtout sans avoir parlé à l'association, mais Inès échafaudait déjà des stratégies pour faire connaître ces nouveaux services au plus grand nombre et peut-être pousser quelques amis dans les bras de spécialistes qui pourraient les aider. Merlin's golden shit! elle en aurait elle-même eu ardemment besoin quelques mois plus tôt!
La suite des réponses d'Amonwë donna à Inès l'impression de se retrouver soudain sur un échiquier géant, dans la peau d'un pion sur lequel un chat joueur avait les yeux posés, prêt à l'éjecter du plateau à n'importe quel moment. Elle se garda bien de toute réaction, toutefois, étudiant les gestes et propos mesurés de sa vis-à-vis. Devait-elle comprendre qu'il y avait de la dissidence au sein du conseil d'administration? ou que celui-ci s'apprêtait à retirer son appui à la direction? Si elle avait été habile à ces jeux-là, Inès aurait été répartie à Serpentard, elle n'était qu'une Poufsouffle guidée par l'instinct.
« Dans ce cas, les gains et les concessions devront également être... calculés. L'AECES se battra toujours pour les droits et l'égalité de tout le monde, et ça devrait être le principal intérêt de l'Administration aussi. Toutes ces mesures de sécurité, cette menace de couvre-feu sur le campus même de l'université, l'AECES ne laissera pas ça passer! »
À voir Hungcalf aller depuis quelques mois, Inès aurait bien eu envie de traiter l'université de lap dog du Ministère, mais elle préféra se mordiller la langue.
« Nous voulons 6 sièges au conseil et connaître les sources de financement privées de l'université. »
- InvitéInvité
Re: Considérant la situation difficile actuelle... [AECES]
Ven 1 Avr 2022 - 19:14
Deux femmes dotées chacune d’un pouvoir de présider un groupe plus ou moins étendu d'individus. Deux êtres qui se font face, l’une avec davantage d’expérience de la vie que l’autre ; mais l’une qui fait preuve d’un courage monstrueux en se frottant à l’administration de l’Université. Tu dois bien lui reconnaître cela, au minimum. Si les étudiants lèvent le poing, cela peut être un moment historique dont il faut te saisir. Toi qui a toujours désiré prendre les rênes de cette faculté.
Un soulèvement contre MacArthur, ce serait intéressant de l’encourager tout en restant dans l’ombre. L’envie, le pouvoir. Si ce poste de Vice-Présidente ne s’était pas rouvert à l’occasion, tu serais à l’heure qu’il est directrice du Département des Mystères. Un poste bureautique bien moins palpitant que celui-ci, où tu enseignes encore. ”Ces spécialistes seront des psychomages de Ste-Mangouste”. Point, tu affirmes ici ton souhait que cette revendication soit menée à son terme.
”Quant à la couverture de base, je ne peux rien vous promettre. Vous connaissez le régime de santé sorcier général. Il n’y a malheureusement peu de chance pour que cela aboutisse. Mais l’évoquer et le défendre sera un premier pas”. Tu ne préfères pas faire des plans sur la comète. L’irréalisme ce n’est pas ton truc, tu aimes que tout soit sous contrôle, que tout soit carré. Il n’y a pas de place pour le hasard. ”Si nous obtenons déjà un financement pour l’équipe de psychomagie alors ce sera une victoire”. Dans les circonstances actuelles, cela semble cohérent.
Longue inspiration. ”Hungcalf est une Université d’élite, y étudier est un privilège dont peu de jeunes sorcières et sorciers peuvent se targuer. L’engagement de l’AECES est louable et je le soutiens. Pour autant, vous devez être consciente que tout ce dont nous parlons ici prendra du temps. La communauté sorcière n’est pas encore prête à voir advenir certains changements sociétaux”. Bien que tu sois supportrice de ces idées nouvelles, tu doutes de leur mise en place rapide.
”Vous accorder six sièges ne peut pas être une décision prise sur-le-champ. Je porterais cette demande à qui de droit”. Puisqu’il faut trancher cette discussion, autant le faire de suite. Il y a d’ores-et-déjà des mesures qui ne pourront pas voir le jour, c’est une certitude. A vouloir tout réformer l’on finit par perdre l’ordre de nos priorités, de nos objectifs. ”Hungcalf n’a aucune obligation à révéler ses sources privées de financement”. La panthère s’approche, sombre félin aux desseins funestes. ”Mais dîtes-moi, Miss Saouli … En quoi ces sources de financement vous intéressent-elles tant ?”
- Inès SaouliOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Considérant la situation difficile actuelle... [AECES]
Ven 15 Avr 2022 - 4:44
Parfois, juste parfois, Inès regrettait de ne pas avoir choisi plutôt la voie de la compétition sportive où elle aurait pu laisser libre court à son torrent d'énergie sans devoir calculer ses pas ou réfléchir à ses arguments. Plus les mois passaient à Hungcalf, plus Inès se demandait si la voie universitaire était vraiment la meilleure pour elle. Et ce jour-là, face à cette femme à l'esprit aiguisé et aux intentions pour le moins dissimulées, la Saouli eut soudainement envie d'explorer d'abandonner ses livres de classe, l'AECES, ses luttes sociales et de laisser MacArthur et son nez brun faire ce qu'ils voulaient.
Mais non. On n'était pas une Saouli sans avoir un esprit plus solide qu'une porte de voûte à Gringotts. Alors elle soutint le regard et l'examination de la vice-présidente de l'université Hungcalf, sûrement la plus réputée de toutes dans le monde magique, et il aurait été bon que l'Administration du moment s'en souvint si elle ne voulait pas voir Hungcalf rester dans le passé pendant que le reste du monde allait de l'avant.
À tout le moins, les propos d'Amonwë paraissaient laisser entendre qu'elles étaient sur la même longueur d'ondes à ce sujet. L'institution devait continuer de jouer un rôle majeur dans le balancier social britannique.
« Être entendus, c'est ce qu'on demande en vain depuis des semaines. Bien heureuse de constater qu'il y a enfin de l'ouverture. On va continuer de faire du bruit, mais dans le respect, et on va certainement demeurés attentifs aux prochaines actions et décisions de l'Administration. Et si ça ne nous plaît pas, on le fera savoir. »
Mais Inès souriait. Elle était déjà contente d'avoir obtenu quelques avancements et de savoir que leurs idées seraient portées aux oreilles de qui elles concernaient.
« Certaines décisions, ou non-décisions, ces derniers mois donnent l'impression que les intérêts privés priment parfois sur le bien-être des étudiants ou la qualité de l'enseignement, c'est tout. Il semblerait logique que le financement soit public pour éviter qu'on se fasse des idées. »
Inès tendit la main à son interlocutrice. « À bientôt, alors, Professeure Amonwë »
Mais non. On n'était pas une Saouli sans avoir un esprit plus solide qu'une porte de voûte à Gringotts. Alors elle soutint le regard et l'examination de la vice-présidente de l'université Hungcalf, sûrement la plus réputée de toutes dans le monde magique, et il aurait été bon que l'Administration du moment s'en souvint si elle ne voulait pas voir Hungcalf rester dans le passé pendant que le reste du monde allait de l'avant.
À tout le moins, les propos d'Amonwë paraissaient laisser entendre qu'elles étaient sur la même longueur d'ondes à ce sujet. L'institution devait continuer de jouer un rôle majeur dans le balancier social britannique.
« Être entendus, c'est ce qu'on demande en vain depuis des semaines. Bien heureuse de constater qu'il y a enfin de l'ouverture. On va continuer de faire du bruit, mais dans le respect, et on va certainement demeurés attentifs aux prochaines actions et décisions de l'Administration. Et si ça ne nous plaît pas, on le fera savoir. »
Mais Inès souriait. Elle était déjà contente d'avoir obtenu quelques avancements et de savoir que leurs idées seraient portées aux oreilles de qui elles concernaient.
« Certaines décisions, ou non-décisions, ces derniers mois donnent l'impression que les intérêts privés priment parfois sur le bien-être des étudiants ou la qualité de l'enseignement, c'est tout. Il semblerait logique que le financement soit public pour éviter qu'on se fasse des idées. »
Inès tendit la main à son interlocutrice. « À bientôt, alors, Professeure Amonwë »
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Re: Considérant la situation difficile actuelle... [AECES]
Dim 24 Avr 2022 - 19:03
Il est des combats nobles qu’il te semble important de soutenir. Aussi, tu demeures consciente que certaines causes sont encore bien victimes de stéréotypes, de préjugés que tu voudrais voir se ternir. Cependant, tu es consciente que ces causes seront difficiles à soutenir, que les mentalités n’évoluent hélas pas aussi rapidement que l’on pourrait le vouloir. La Saouli est jeune, elle a encore à apprendre.
Ses paroles sont la traduction du ressenti des étudiants : ils ne sont pas entendus. Tu ne peux qu’acquiescer face à cet état de fait. Non seulement ils ne sont pas entendus par le Doyen, mais pas davantage par le Ministère de la Magie britannique. Il existe bien-là une ligne de conduite pertinente sur laquelle t’appuyer si tu souhaites faire bouger les choses. Tout du moins te nourrir de cette révolte.
“Comme dit plus tôt, je m’engage à porter et à soutenir votre voix, Saouli. J’aimerais que nous puissions nous revoir régulièrement pour faire des points sur la situation”. Tu marques une pause, longue, de plusieurs secondes. “Je vous encourage à faire du bruit, dans le respect, toujours. Il faut prévoir d’éventuels actes de violence et des dégradations. Nous savons toutes les deux que la colère peut s’avérer aussi saine que nocive”.
Tu ne reviendras pas davantage sur les intérêts financiers de l’Université. Cela n’a pas à être divulgué outre mesure. “A bientôt, Miss Saouli”, rétorques-tu, la main tendue en réponse à la sienne. “Je compte sur vous, probablement autant que vous comptez sur moi”. Ces dernières paroles seront suffisantes et chemineront dans l’esprit de l’étudiante. Tu n’en as aucun doute.terminé