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Sorry, but i'm out of order - Ft Mercy Donovan
Dim 4 Avr 2021 - 7:38
Sorry, but i'm out of order
Mercy Donovan / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
Mercy Donovan / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
Pourquoi? Une question qui passait régulièrement dans la tête brumeuse du jeune sorcier. Pourquoi restait-il ici. Et pas seulement dans cette classe, particulièrement, mais ici en général. Dans cet établissement, dans cette ville, dans ce pays. Dans ce monde. Dans cette exis… Wow. Ok. Nope. Ce n'était pas son genre d’aller aussi loin. N’empêche que s’il pouvait aller dans une existence parallèle où Axel ne serait pas mort devant ses yeux… Enfin, devant... Il avait vu le début. La suite on le lui avait indiqué.. Et voilà que la bague, cachée sous son haut, à sa chaîne, lui semblait plus lourde.
Ouais. Ça, ça le ferait penser que son existence pouvait être aussi abandonnée. Ouais. Pis c’était pas dépressif de penser ça. Il pouvait imaginer plein de trucs ‘’cool’’ qui pourraient y être. Comme la possibilité de ne pas devoir écrire et lire pour passer des études. Pourquoi se faire chier ? Pourquoi ne pas enregistrer tous les cours. Les moldus avaient bien des livres vocaux, alors pourquoi pas le faire avec ceux de la classe. Même pour les aveugles ce serait pratique. Et les sourds? C’était vrai, ils avaient des yeux. Enfin, il ne pouvait réellement pas imaginer ce que donnerait sa vie avec, un son cerveau, deux son besoin de musique, trois avec qu’un seul talent, sans son audition. Ouais, il ne servirait plus à rien. Enfin il pourrait toujours être intéressant au pie…
- ‘’Bonnamy, vous resterez à la fin de la classe.’’
(Ah, merde. C’est repartit pour un tour… ) Il haussa les épaules, ignorant les regards que certains pouvaient lui lancer en retenant un soupir. Le reste du cours, très théorique, ne l’occupait pas vraiment, et honnêtement, il laissait son regard se perdre devant lui. Pas que le cours n’était pas intéressant. Simplement… Quand on était dans une partie de classe théorique demandant de lire, d’apprendre via leur manuel en direct… Il arrivait à indiquer pas mal de sujets juste avec ce qu’il avait appris sur le terrain, mais il ne connaissait pas toujours les termes exact. Est-ce que savoir le nom de chaque chose exactement avait été utile au milieu du tremblement de terre à soigner des sinistrés ? Pas vraiment, non. Il avait pas réfléchi. ‘’tiens est-ce que c’est la scaphoïde de cet homme qui lui fait mal?’’ Pas vraiment. Et même s’il comprenait dans l’idée que apprendre les termes était utile, ce qu’il essayait d’apprendre post cours dans son coin au calme, est-ce qu’il était vraiment grave qu’il ne sache pas comment l’écrire? (Tu fais que te plaindre depuis qu’il est plus là. Il te dirait que t’es aussi chiant qu’un exposé descriptif de 10 pages sur le couché de soleil en Amazonie) Heureusement, cette torture autant pour lui que pour nous, pauvre lecteur, se terminait. En traduction, le cours se conclut. Il attrapait le peu d’affaires qu’il avait, prêt a sortir, quand la voix du professeur lui rappelait de s’approcher. Pendant un moment, il avait réussi à s'auto endormir le cerveau au point de parvenir à oublier cette demande…
[...]
- Par conséquent, ce serait bénéfique que vous réfléchissiez à cette possibilité. Quoi qu’il en soit, Bonnamy, vous avez d'excellents résultats généraux, si vous passiez plus de temps en classe à écouter et participer autrement que lorsqu’on vous l’oblige, vous n’auriez pas aussi de difficulté lors de vos résultats écrits. Je vous ai laissé la chance de recommencer le dernier sujet, mais ce sera la dernière fois. Ne gâchez pas votre potentiel en désinvolture, mon garçon.
Le même refrain. La version polie et condescendante, cette fois-ci. Peut-être que cet homme était convaincu d’aider un élève qui n’était pas assez sérieux, mais ce n’était pas le cas. C’était simplement un autre individu qui pensait que le monde tournait automatiquement de la façon dont la société dictait sans même réfléchir au fait qu’il a fallu un humain non parfait pour la créer et plusieurs humains imparfait pour en ajuster l’imperfection en la décorant d’autres problématiques enfouie sous la perfection mensongère de la normes. S’il aurait pu écrire et lire sans se donner des migraines et devoir rattraper des années de manquement à ces domaines, sans doute qu’il aurait pu persévérer dans la littérature ou les thèses ennuyantes… Finir sa vie avec des avis refusé et jugé comme une merde, mais assez riche pour vivre sa vie comme un professeur de philosophie moldu un peu étrange.
- ''Vous m’écoutez, au moins ?''
- Évidemment, jamais je n’oserai vous manquer ainsi de respect. Je vous remercie pour l’idée que vous m’avez suggérée, je vais y réfléchir ce soir. Je vous remercie de votre (condescendance) attention à mon égard et les efforts que vous me dédiés pour me laisser la chance de donner le maximum.
Il entendit la porte s’ouvrir alors qu’il s’exprimait d’un ton respectueux, mais quand on le connaissait on pouvait y entendre un poil d’ironie dans sa voix. Un sourire faux sur ses lèvres.
- Excusez-moi, j’avais complètement oublié notre rencontre! Bonnamy, cette classe est libéré pour les trois prochaines heures, je vous conseille d’en profiter pour avancer dans le cours d’aujourd’hui et sur le sujet à me remettre. Ah, et vous passez le bonjour à votre grand-père de ma part.
(Ninia. Il t’emmerde, le vioque.) Un sourire encore plus forcé et un mouvement de main sembla suffire, mais l’homme partait déjà rejoindre la personne dans le cadre de porte. Et en plus, il fermait derrière lui. (Conseiller, bien sûr. Dicté, plutôt.) Soupirant, il balaya lentement la salle désormais vide en se demandant s’il devrait réellement en profiter pour essayer d’avancer dans le sujet du jour. Ou de celui à remettre. Soupirant, il s’installa de nouveau à un des postes de travail du lieu, allant sortir du manuel la feuille de sa première version.
‘’Écriture illisible, orthographe désastreuse et hors sujet. Autorisation de la plume à papote pour le prochain travail. Ne me faites pas regretter.’’
Juste relire cela lui donnait l’envie de balancer ces histoires d’études. De repartir, seul, dans le monde. Pourtant il restait là depuis deux ans à supporter ces bêtises… C' était pitoyable.
- Bon. Trouvons une de ces plumes à la con… (Axel, bordel, tu me manques.)
Il se leva, se disant que le professeur, avec de la chance, en aurait laissé une en ces lieux. Après tout, ne venait-il pas de lui dire de travailler ? C’était sans doute pas approprié, mais il sortit sa baguette pour déverrouiller les rangements du lieu. Mais une classe vide n’était sans doute pas l’endroit parfait où on n'était jamais dérangé, n’est-ce pas ?
Ouais. Ça, ça le ferait penser que son existence pouvait être aussi abandonnée. Ouais. Pis c’était pas dépressif de penser ça. Il pouvait imaginer plein de trucs ‘’cool’’ qui pourraient y être. Comme la possibilité de ne pas devoir écrire et lire pour passer des études. Pourquoi se faire chier ? Pourquoi ne pas enregistrer tous les cours. Les moldus avaient bien des livres vocaux, alors pourquoi pas le faire avec ceux de la classe. Même pour les aveugles ce serait pratique. Et les sourds? C’était vrai, ils avaient des yeux. Enfin, il ne pouvait réellement pas imaginer ce que donnerait sa vie avec, un son cerveau, deux son besoin de musique, trois avec qu’un seul talent, sans son audition. Ouais, il ne servirait plus à rien. Enfin il pourrait toujours être intéressant au pie…
- ‘’Bonnamy, vous resterez à la fin de la classe.’’
(Ah, merde. C’est repartit pour un tour… ) Il haussa les épaules, ignorant les regards que certains pouvaient lui lancer en retenant un soupir. Le reste du cours, très théorique, ne l’occupait pas vraiment, et honnêtement, il laissait son regard se perdre devant lui. Pas que le cours n’était pas intéressant. Simplement… Quand on était dans une partie de classe théorique demandant de lire, d’apprendre via leur manuel en direct… Il arrivait à indiquer pas mal de sujets juste avec ce qu’il avait appris sur le terrain, mais il ne connaissait pas toujours les termes exact. Est-ce que savoir le nom de chaque chose exactement avait été utile au milieu du tremblement de terre à soigner des sinistrés ? Pas vraiment, non. Il avait pas réfléchi. ‘’tiens est-ce que c’est la scaphoïde de cet homme qui lui fait mal?’’ Pas vraiment. Et même s’il comprenait dans l’idée que apprendre les termes était utile, ce qu’il essayait d’apprendre post cours dans son coin au calme, est-ce qu’il était vraiment grave qu’il ne sache pas comment l’écrire? (Tu fais que te plaindre depuis qu’il est plus là. Il te dirait que t’es aussi chiant qu’un exposé descriptif de 10 pages sur le couché de soleil en Amazonie) Heureusement, cette torture autant pour lui que pour nous, pauvre lecteur, se terminait. En traduction, le cours se conclut. Il attrapait le peu d’affaires qu’il avait, prêt a sortir, quand la voix du professeur lui rappelait de s’approcher. Pendant un moment, il avait réussi à s'auto endormir le cerveau au point de parvenir à oublier cette demande…
[...]
- Par conséquent, ce serait bénéfique que vous réfléchissiez à cette possibilité. Quoi qu’il en soit, Bonnamy, vous avez d'excellents résultats généraux, si vous passiez plus de temps en classe à écouter et participer autrement que lorsqu’on vous l’oblige, vous n’auriez pas aussi de difficulté lors de vos résultats écrits. Je vous ai laissé la chance de recommencer le dernier sujet, mais ce sera la dernière fois. Ne gâchez pas votre potentiel en désinvolture, mon garçon.
Le même refrain. La version polie et condescendante, cette fois-ci. Peut-être que cet homme était convaincu d’aider un élève qui n’était pas assez sérieux, mais ce n’était pas le cas. C’était simplement un autre individu qui pensait que le monde tournait automatiquement de la façon dont la société dictait sans même réfléchir au fait qu’il a fallu un humain non parfait pour la créer et plusieurs humains imparfait pour en ajuster l’imperfection en la décorant d’autres problématiques enfouie sous la perfection mensongère de la normes. S’il aurait pu écrire et lire sans se donner des migraines et devoir rattraper des années de manquement à ces domaines, sans doute qu’il aurait pu persévérer dans la littérature ou les thèses ennuyantes… Finir sa vie avec des avis refusé et jugé comme une merde, mais assez riche pour vivre sa vie comme un professeur de philosophie moldu un peu étrange.
- ''Vous m’écoutez, au moins ?''
- Évidemment, jamais je n’oserai vous manquer ainsi de respect. Je vous remercie pour l’idée que vous m’avez suggérée, je vais y réfléchir ce soir. Je vous remercie de votre (condescendance) attention à mon égard et les efforts que vous me dédiés pour me laisser la chance de donner le maximum.
Il entendit la porte s’ouvrir alors qu’il s’exprimait d’un ton respectueux, mais quand on le connaissait on pouvait y entendre un poil d’ironie dans sa voix. Un sourire faux sur ses lèvres.
- Excusez-moi, j’avais complètement oublié notre rencontre! Bonnamy, cette classe est libéré pour les trois prochaines heures, je vous conseille d’en profiter pour avancer dans le cours d’aujourd’hui et sur le sujet à me remettre. Ah, et vous passez le bonjour à votre grand-père de ma part.
(Ninia. Il t’emmerde, le vioque.) Un sourire encore plus forcé et un mouvement de main sembla suffire, mais l’homme partait déjà rejoindre la personne dans le cadre de porte. Et en plus, il fermait derrière lui. (Conseiller, bien sûr. Dicté, plutôt.) Soupirant, il balaya lentement la salle désormais vide en se demandant s’il devrait réellement en profiter pour essayer d’avancer dans le sujet du jour. Ou de celui à remettre. Soupirant, il s’installa de nouveau à un des postes de travail du lieu, allant sortir du manuel la feuille de sa première version.
‘’Écriture illisible, orthographe désastreuse et hors sujet. Autorisation de la plume à papote pour le prochain travail. Ne me faites pas regretter.’’
Juste relire cela lui donnait l’envie de balancer ces histoires d’études. De repartir, seul, dans le monde. Pourtant il restait là depuis deux ans à supporter ces bêtises… C' était pitoyable.
- Bon. Trouvons une de ces plumes à la con… (Axel, bordel, tu me manques.)
Il se leva, se disant que le professeur, avec de la chance, en aurait laissé une en ces lieux. Après tout, ne venait-il pas de lui dire de travailler ? C’était sans doute pas approprié, mais il sortit sa baguette pour déverrouiller les rangements du lieu. Mais une classe vide n’était sans doute pas l’endroit parfait où on n'était jamais dérangé, n’est-ce pas ?
- InvitéInvité
Re: Sorry, but i'm out of order - Ft Mercy Donovan
Mar 6 Avr 2021 - 10:21
Tu sors tout juste de l’hôpital. Si tu n’as pas de TP à assurer aujourd’hui, il n’en reste pas moins que tu veux préparer le prochain, qui est dans deux jours. Et chez toi, ce n’est pas le bon lieu pour ça, tu le sais pertinemment. Tu te laisses trop facilement distraire lorsque tu es à la maison. Tu as, quand même, fait le détour pour prendre ta petite furette, Scapula. Si c’est souvent Axis qui t’accompagne dans tes pérégrinations - la furette commençant à prendre de l’âge - tu essayes quand même régulièrement de te ménager des moments avec cette petite mamie. Il faut dire que l’espérance de vie d’un furet est quand même nettement moins longue que celle d’un chat! Enfin…. Elle est posée sur ton épaule, cachée derrière tes cheveux lorsque tu traverses l’université. Comme d’habitude, tu commences par faire un détour à l’infirmerie, pour voir si la petite nouvelle n’a pas besoin de conseils. C’est le cas, bien sûr, mais tu ne rechignes pas à l’aider. Elle est là, pour l’instant, de façon provisoire en attendant que McArthur ne trouve quelqu’un pour le poste. Tu es, en tout cas, bien vite rassurée de voir qu’elle n’a pas fait de bêtise. Tu songes, en tout cas, qu’il faudrait peut-être que le Doyen essaye de voir avec des étudiants de huitième à dixième année pour faire des permanence à l’infirmerie de temps en temps. Non seulement cela leur ferait une première grosse expérience - hors des stages qu’ils peuvent faire à droite et à gauche - mais en plus, cela permettrait que l’infirmière actuelle ne soit pas seule.
Tu t’occupes pendant un temps de commander les fournitures à réapprovisionner, puisqu’elle ne l’a pas fait - comme d’habitude - avant d’enfin prendre la direction de ta salle de cours avec Scapula toujours perchée. Enfin, tu vas pouvoir travailler sur ton prochain sujet. Tu réfléchis à ce que tu vas bien pouvoir faire. De la dissection, c’est déjà fait. Coeur, poumon, foie…. Tu leur en as fait voir de toutes les couleurs, dans tous les états. Tu passes la main dans tes cheveux, saluant dans le couloir professeurs et étudiants. C’est fini, maintenant. On ne te prend plus pour une étudiante, ce que tu regrettes grandement. A croire que la trentaine se voit sur ton visage, à présent. Mais non. Cette idée te fait pouffer de rire. Tu vas avoir trente-deux ans à la fin du mois, mais tu sais pertinemment que tu ne les fais pas. Tu prends soin de toi.
“Mais…” lâches-tu en passant la porte de la salle de médicomagie appliquée. “Emmanuel, je peux t’aider?” demandes-tu en croisant les bras sous ta poitrine. Ton pied tapote sur le sol avant que tu ne finisses d’entrer pour refermer la porte. “Tu cherches quoi, dans les placards?”
Ca fait un moment que tu connais le jeune étudiant. Avant même d’être sa professeur pour les travaux dirigés, tu es sa médicomage référente. Il faut dire qu’il est revenu de loin et qu’il a besoin d’un suivi régulier. Combien de temps, tu ne sais pas, mais ça ne te dérange pas. D’autant que cela te permet de l’aider, en règle générale. Enfin, s’il le veut bien, en tout cas. Et ce n’est pas toujours le cas.
- InvitéInvité
Re: Sorry, but i'm out of order - Ft Mercy Donovan
Mer 7 Avr 2021 - 3:22
Sorry, but i'm out of order
Mercy Donovan / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
Mercy Donovan / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
Ah, mince, prit la main dans le sac, pensa le plus jeune en entendant la porte s’ouvrir et une voix. Bon, il ne faisait rien de mal, techniquement, non? Se tournant, affichant une grimace. Quand son regard brun alla se poser sur la brunette. Automatiquement, un air soulagé lui vint. Enfin, vu l’attitude de Mercy, il ferait bien de s'excuser avec une explication. Mais il se sentait plus à l'aise que si ce serait n'importe qu'elle autre ''employer'' de l'établissement. Mercy? Il la connaissait professionnellement parlant depuis… presque son arrivée ici? Par la force des choses et puisqu'il n'était pas très sage comme patient, ils s'étaient vu sans doute plus souvent que nécessaire avant qu'il ne commence ses études et qu'ils se voient aussi dans le milieu de ses études. Et oui, Emmanuel avait décidé d'étudier en médicomagie. Bien bête si on considérait qu'il n'avait toujours pas indiqué ne pas savoir lire et écrire correctement... Il n’était même plus sûr, à force, de combien de temps ils se ''connaissaient''. Tout se ressemblait, ici, les journées tout ça. Alors… Passant une main sur sa nuque, alors qu’elle lui demandait ce qu’il cherchait, il commença à se diriger vers son poste de travail.
- J’allais rien voler, hein. Je cherchais juste une plume à papote… Je me suis dis qu’il y en aurait peut-être une…
Attrapant rapidement la seule feuille sur la table de travail tout en s’expliquant, Emmanuel se rapprocha d’un pas léger en direction de l’assistante du professeur de médicomagie. Normalement, il n’aurait pas montré son travail en guise de preuve. Pourquoi? Tout simplement qu’afficher son écriture illisible montrait le fait qu’il ne savait pratiquement pas lire et écrire en anglais. Et il n’en était pas spécialement fier. Alors normalement il aurait pas montré cette preuve pour excuser un quelque autre comportement, mais Mercy faisait partit des gens qu'il appréciait. Enfin. Très peu le savaient, puisqu’il parlait avec une bonne prononciation plus de dix langues. Il avait appris rapidement les sons des langues comme s’il s’agissait de notes de musique. Il était un peu un mystère pour bien des gens. Surtout les professionnels. Et vu qu'on n'avait jamais parlé de ses troubles d'apprentissage, il préférait qu'on le croit pas sérieux qu'idiot.
Comment avait-il apprit? En écoutant constamment les langages où ils voyageaient. Les gens comme des films et enregistrements. Comme ça, il pouvait aider un maximum de moldus, voir sorciers. Certainement que la magie pouvait permettre de se faire comprendre, mais pendant ses voyages il avait essayé le moins possible d’user de magie. Ainsi, il avait appris en plus du français le mandarin, l’espagnol, l’anglais, l’arable, le créole, allemand, le hindi/ourdou, le russe, le japonais et le Bengali, suffisamment pour se considérer multilingue. Mais si c’était pratique de savoir parler, ne savoir ni écrire et lire dans ces langues étaient bien handicapant… Il reconnaissait quelques mots à force de travailler sur ça, en deux ans, et arrivait à comprendre un peu ce qu’il lisait, mais … ce n’était pas suffisant pour le niveau général qui était demandé par des étudiants.
- On m’a encouragé à profiter de la classe, comme il n'y avait pas cours d’ici trois heures. Mais comme tu peux le lire, le professeur préfère que j’utilise une plume à papote. Vu que c’est pas accepté normalement, j’en ai pas avec moi.
Il haussa les épaules, ne se sentant pas du tout en tort. Si on avait peur qu’on trouve quelque chose ici, on aurait mis plus de sécurité… Et vu qu’il se savait honnête, il n’avait pas peur du jugement de Mercy. Enfin, peut-être un peu. C’était une des seules personnes qui connaissait un peu son passé, même si c’était professionnellement. Et jusqu’ici elle ne le traitait pas comme un idiot finit, même si elle avait certainement dû l’avertir de moins forcé, s’entêtant a continuer de courir le matin et incapable de rester à rien faire. Pas très pratique quand on avait encore quelques séquelles physiques.
- Vu ma note, je me suis dis que je devrais suivre le conseil. Ici c’est calme pour travailler. Donc je m’apprêtais à vérifier s’il y en avait pas une qui traînait, pour l’emprunter pour travailler.
Car, honnêtement, s’il quittait la classe, il n’allait pas réussir à travailler d’ici son prochain cours. Affichant un sourire, finalement, à la brunette, maintenant qu’il s’était expliqué, il conclut le tout avec un : Suis-je pardonné?
- J’allais rien voler, hein. Je cherchais juste une plume à papote… Je me suis dis qu’il y en aurait peut-être une…
Attrapant rapidement la seule feuille sur la table de travail tout en s’expliquant, Emmanuel se rapprocha d’un pas léger en direction de l’assistante du professeur de médicomagie. Normalement, il n’aurait pas montré son travail en guise de preuve. Pourquoi? Tout simplement qu’afficher son écriture illisible montrait le fait qu’il ne savait pratiquement pas lire et écrire en anglais. Et il n’en était pas spécialement fier. Alors normalement il aurait pas montré cette preuve pour excuser un quelque autre comportement, mais Mercy faisait partit des gens qu'il appréciait. Enfin. Très peu le savaient, puisqu’il parlait avec une bonne prononciation plus de dix langues. Il avait appris rapidement les sons des langues comme s’il s’agissait de notes de musique. Il était un peu un mystère pour bien des gens. Surtout les professionnels. Et vu qu'on n'avait jamais parlé de ses troubles d'apprentissage, il préférait qu'on le croit pas sérieux qu'idiot.
Comment avait-il apprit? En écoutant constamment les langages où ils voyageaient. Les gens comme des films et enregistrements. Comme ça, il pouvait aider un maximum de moldus, voir sorciers. Certainement que la magie pouvait permettre de se faire comprendre, mais pendant ses voyages il avait essayé le moins possible d’user de magie. Ainsi, il avait appris en plus du français le mandarin, l’espagnol, l’anglais, l’arable, le créole, allemand, le hindi/ourdou, le russe, le japonais et le Bengali, suffisamment pour se considérer multilingue. Mais si c’était pratique de savoir parler, ne savoir ni écrire et lire dans ces langues étaient bien handicapant… Il reconnaissait quelques mots à force de travailler sur ça, en deux ans, et arrivait à comprendre un peu ce qu’il lisait, mais … ce n’était pas suffisant pour le niveau général qui était demandé par des étudiants.
- On m’a encouragé à profiter de la classe, comme il n'y avait pas cours d’ici trois heures. Mais comme tu peux le lire, le professeur préfère que j’utilise une plume à papote. Vu que c’est pas accepté normalement, j’en ai pas avec moi.
Il haussa les épaules, ne se sentant pas du tout en tort. Si on avait peur qu’on trouve quelque chose ici, on aurait mis plus de sécurité… Et vu qu’il se savait honnête, il n’avait pas peur du jugement de Mercy. Enfin, peut-être un peu. C’était une des seules personnes qui connaissait un peu son passé, même si c’était professionnellement. Et jusqu’ici elle ne le traitait pas comme un idiot finit, même si elle avait certainement dû l’avertir de moins forcé, s’entêtant a continuer de courir le matin et incapable de rester à rien faire. Pas très pratique quand on avait encore quelques séquelles physiques.
- Vu ma note, je me suis dis que je devrais suivre le conseil. Ici c’est calme pour travailler. Donc je m’apprêtais à vérifier s’il y en avait pas une qui traînait, pour l’emprunter pour travailler.
Car, honnêtement, s’il quittait la classe, il n’allait pas réussir à travailler d’ici son prochain cours. Affichant un sourire, finalement, à la brunette, maintenant qu’il s’était expliqué, il conclut le tout avec un : Suis-je pardonné?
- InvitéInvité
Re: Sorry, but i'm out of order - Ft Mercy Donovan
Jeu 15 Avr 2021 - 21:57
Tu arques un sourcil lorsqu'il parle de plume à papote. Oui, c'est une bonne idée pour lui. Tu le sais, tu en as même parlé au titulaire qui, jusque là a refusé de façon catégorique. Tu trouves ça dommage pourtant. Parce que c'est lui enlever des chances de réussite. Ce n'est pas comme pour les autres étudiants. Emmanuel, lui, a de vraies difficultés pour écrire. Ce n'est pas juste pour s'amuser, pour faire joli, pour faire parler ou par flemme. Une plume à papote, mais avec un sortilège spécifique pour écrire ce qu'il pense pour le devoir - pas un plume à papote à la Rita Skeeter qui est ensorcelée pour écrire des conneries - ce serait une véritable aide pour le garçon. Si de telles choses n'existent pas dans les écoles moldus, celles-ci sont néanmoins aménagées pour que les élèves et étudiants aient un délai supplémentaire. Bref. Tout ça pour dire que oui, c'est une bonne idée cette histoire de plume à papote. Mais....
Mais il t'apporte son devoir, parfaitement illisible. Tu le sais qu'il est illisible. Toi-même en tant qu'assistante, il te faut parfois des plombes pour déchiffrer ses hiéroglyphes. Et tu es la première à avoir parlé de cette plume. Mais. Et tout est dans ce simple mot. Mais. “Et tu t'es dit que, par le plus grand des hasards, en fouillant dans les placards de la salle de médicomagie, tu pourrais en trouver.” Tu secoues la tête. Tu ne sais pas trop si tu es amusée ou déçue par l'idée qui lui a traversé l'esprit. “Dans une salle de cours, tu ne risques pas d'en trouver. Enfin, dans la salle de médicomagie. Dans la salle de journalisme, tu trouverais peut-être. Mais pas ici. Ou dans le bureau du concierge.” Tu marques un temps de silence avant de secouer la tête. “Quoique non. On n'est plus à Poudlard.”
Tu le regardes attentivement. Il n'a pas l'air vraiment contrit. Parce que c'est toi, tu le sais. Et si tu es heureuse qu'il te fasse confiance au point de savoir qu'il peut tout te dire - c'est la soignante en toi - tu sais aussi qu'il ne s'adresserait pas ainsi à un autre professeur. Peut-être que ton envie de copinage avec les étudiants a ses limites, en fin de compte. “"Ce que tu trouves, dans les placards de cette salle, ce sont des produits, des potions, des remèdes à appliquer. Mais aussi des choses dangereuses et qui peuvent blesser. Chaque remède a son poison. Certains des placards sont protégés par des sortilèges. Ceux qui contiennent les produits les plus puissants. Ceux qui renferment les réponses aux devoirs. Tu vois ce placard là-bas? Celui que tu t'apprêtais à ouvrir? Si tu l'ouvres sans la bonne formule et le bon mouvement de baguette, tu vas de retrouver aspergé d'une fumée particulière. Oh! Toi, tu ne la verras pas. Mais le titulaire et moi, puisque nous sommes ceux qui ont lancé le sort, nous allons le savoir. Et sais-tu pourquoi? Parce que notre baguette va réagir.”
Tu décides de ne pas répondre tout de suite pour lui dire s'il est, ou non, pardonné. Tu veux avant toute chose qu'il comprenne à quel point ce qu'il a voulu faire peut être problématique. Par contre, tu te gardes bien de dire ce qu'il y a à l'intérieur des placards. Il ne manquerait plus qu'il ait la mauvaise idée de vouloir tenter le sort histoire de voir s'ils contiennent ou non les résultats des examens! A la place, tu préfères lui demander: “Alors? Tu as une autre idée pour la plume à papote?”
- InvitéInvité
Re: Sorry, but i'm out of order - Ft Mercy Donovan
Mer 21 Avr 2021 - 2:36
Sorry, but i'm out of order
Mercy Donovan / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
Mercy Donovan / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
Haussant les épaules comme le ferait un gamine qui ne savait pas quoi dire, son visage offrait pourtant un sourire désolé qui contrastait avec ce côté immature. Malgré l’idée qui avait passée son esprit, il savait très bien qu’il aurait dû réfléchir avant d’agir. C’était un de ses défauts, il ne prenait pas toujours le temps de réfléchir quand, visiblement, personne n’était en danger. Même que, lorsqu’il s’agissait de potentielles conséquences ne touchant que sa personne, il ne réfléchissait pratiquement jamais. C’était un peu plus présent depuis la mort d’Axel, comme si son départ n’aurait pas vraiment d’incident si jamais il survenait. Emmanuel n’était pas suicidaire, non, il n’avait simplement pas peur de la mort, bien qu’il s’était battu des années pour empêcher celle-ci d’emporter les victimes qu’il aidait, celle-ci était une bonne amie qu’il avait que trop souvent côtoyer et manqué accompagné. Il lui en voulait d’avoir emporté Axel, mais après tout, il était le seul fautif. Il aurait dû sentir le danger et à la place de chercher à protéger Axel tout en se protégeant (Car être blessé l’aurait empêché d’aider Axel ensuite), mais à faire comme ce dernier. Obliger Axel à être hors de danger. Mais non, il s’était jeté dans le danger et son fiancé le connaissait trop bien pour le laisser faire… C’était techniquement le choix d’Axel de lui avoir donné une porte de sortie lors de ce moment terrible. Mais c’était une décision qu’Emmanuel pouvait , certes, comprendre, mais pas accepter. Ils auraient pu survivre, tout les deux, ou mourir ensemble. Non, maintenant, il ne restait que la sensation de vide et un deuil à demi fait, puisqu’il n’avait jamais dit à voix haute le terme ‘’décédé’’ envers Axel. On n’avait jamais trouvé de cadavre, sans doute dévorer par les dragons, éparpillé calciné ou même peut-être que d’autres créatures s’étaient régalé de ses ossements. Par conséquent, Axel n’était pas officiellement mort. Il n’avait jamais eut la preuve de celle-ci. Et ce n'était pas ces psychomages qui avait réussit a lui tirer les réels termes de la bouche.
- J’ai étudié à Beauxbâtons… Les professeurs avaient toujours des objets récupérés au fil des années. Va savoir pourquoi ils les gardaient en souvenir. Et dans mes voyages, quand il fallait sauver des gens, on ne s'arrêtait pas vraiment, on prenait ce qui pouvait les sauver sans réfléchir aux conséquences. C’était plus simple. Et vu que je comptais la rendre ensuite, je me suis dis que cela ne dérangerais pas vraiment.
Et justement la jeune femme lui rappelait à quel point, dans la version sorcier, rien n’était jamais simple. Même chez les moldus, en normalité, ça aurait été mal vu. Pourtant, ce genre de détail étaient tellement secondaire dans sa tête. Souvent ça amenait de la contradiction chez lui, entre ce que sa tête semblait naturellement trouver normal et logique, et la dites logique qu'on lui avait obligé d'apprendre et à suivre s'il désirait ''vivre en société. C'était comme ça, il devait constamment combattre cela, et ça amenait souvent celui-ci a avoir par moment des pensées décousus ou contradictoire. Et ses actions en étaient souvent reliés de la même problématique.
Il soutenu son regard, quand elle lui expliquait ce qu’il y aurait trouvé. Sans grand étonnement, le contenu, il s’en doutait. Des potions comme en classe de potions, ou des ingrédiens, ou de l'équipement, aller savoir, ce qui était utilisé en classe. Des vieux livres ou travaux, même, mais de là a croire qu'il y aurait eut des résultats d'examens... Jamais tricher n'avait passé son esprit. Même cette histoire de plume l'énervait en réalité, car il avait l'impression de ne réussir en rien ainsi, même si dans son cas c'était pas une triche mais un soutient qu'il avait réellement besoin. Alors se faire dire qu'il y avait des trucs dangereux, ça ne l'atteint pas, puisqu’il que dans le cas où il aurait réussi à ouvrir un des placards ou tiroirs, il n’aurait rien touché qui ne soit pas une plume à papote. C'était aussi simple que ça. Une porte ouverte c'était une porte ouverte, ça se fermait, ça s'ouvrait, aucun danger a cela. Mais il se savait aussi curieux, sans doute aurait-il en effet tombé sur des résultats et aurait été curieux de comprendre, mais il n'aurait pas prit ceux-ci et n'aurait même pas cherché a en apprendre le contenu. Mais les gens normaux n'auraient pas hésité, pour réussir. Sauf que là, il s'agissait de prouver ses compétences, même si dans la vrai vie tout les moyen de sauver une vie pouvait être bon, selon lui, c'était pas le cas pour un examen scolaire. Il restait honnête, malgré toutes ses mauvaises manies et façons d’agir qui n’était pas toujours vu comme acceptable en société. Une grimace lui vint, pourtant, quand elle indiqua que le placard allait lui balancer de la fumée.
- Je ne pensais pas qu’il pouvait y avoir des réponses aux devoirs. Ça m’énerve juste… Ce travail J’ai pas réfléchis.. Je sais que c’était stupide, enfin, je le réalise maintenant. Je cherche pas à me trouver d’excuse, j’ai pas réfléchis et je m’excuse. (Même si un renvoi m'aurait sans doute plus aidé au finale qu’autre chose) Maintenant, je me rends compte que c’était stupide de chercher une plume ici. Ce n’est pas les établissements scolaires que j’ai connus plus jeune. Je pensais aller en acheter une après les cours et trouver un moyen, j’imagine, de la rendre un peu moins… imprécise dans sa transcription. Passant une main sur son visage, il se demandait le prix d’une de ces plumes. Il avait l’habitude de gagner que le minimum nécessaire à sa vie assez simple. Il n’avait que peu d’économie, ses parents avaient semblé vouloir lui redonner bientôt de l’aide financière s’il passait correctement sa troisième année… mais il ne voulait pas vraiment de leur argent. Il n'économise simplement pas. Trop occupé entre les cours à rattraper et son désir d’aider son prochain sans plus. Mais il allait peut-être devoir travailler quelques jours, pour parvenir a s’en procurer une si celle-ci était plus élevée que ce qu’il imaginait. Posant sa main sur le plan de travail le plus proche, il soupira. Emmanuel se sentait certes un peu con, maintenant réprimandé, un peu ennuyé aussi, mais il avait l’habitude. Il ne faisait pas les trucs en se disant que c’était mal, sur le coup, parce que ça lui semblait logique tout simplement, mais la réalité lui rappelait simplement qu’il était trop stupide et différent pour ‘’fonctionner’’. La fin de ses voyages et de sa relation avec Axel l’avait engourdie, il était moins réactif, actif, rayonnant. Moins concentré, plus stressé au fil des semaines et cela se sentait sans doute dans ses réactions. La patience n’était pas sa meilleure vertu quand il s’agissait d’essayer quelque chose inutilement alors que ça lui demandait autant que de lire et écrire. Et même si ça pouvait sembler un peu étrange ce changement d'attitude alors qu'il réalisait maintenant à quel point c'était stupide, mais c'était parfaitement lui, et le genre de réaction impulsive, sans être violente, qu'il pouvait avoir, surtout quand l'impatience était de la partie.
- Je ne sais même pas à quoi je pensais. J’allais clairement pas savoir quoi utiliser comme sortilège, même si j’en aurai trouvé une ici. Ça aurait servi à rien au finale si j’en avais trouvé une. Juste a faire un travail aussi ridicule que celui-là, mais il n'aurait pas pu dire que c’est car il n’y comprends rien. Désolé, je devrais pas dire ça à propos d'un professeur. C'est le travail qui... m'énerve, pas le professeur (bon il m'énerve. Mais faut pas le dire a un autre professeurs, ou assistante, ou...Bordel.)
Serrant le rebord du plan de travail de ses doigts à s'en faire blanchir ses doigts, il s’était exprimé avec un peu d'amertume et un poil d’exaspération. En ayant indiqué sa première idée, il avait réalisé que trouver une plume aurait au final servi à rien, et maintenant que c’était réalisé, Emmanuel était exaspéré par le fait que sa seule solution immédiate était débile, mais aussi complètement inutile. Pourtant, en pleine catastrophe, en nature où il lui avait fallu souvent agir sans réfléchir par instinct, tout était tellement plus simple. Certes il y avait des conventions sociales partout, mais elles étaient si secondaires dans de telles situations… Et les moldus étaient tellement plus simple, de son avis… Il ne voulait pas abandonner le programme, il avait demandé l’aide de Aaron après un long travail sur lui-même. Mais parfois, il avait envie qu’on lui dise qu’il ne faisait pas l’affaire pour de bon. Beaucoup le pensaient, sans se cacher, et le trouvait étrange, il n’était pas à sa place selon lui-même. Mais l'était-il vraiment quelque part, maintenant qu'Axel n'était plus là? La réponse lui était inconnu. Mais c’était la seule place qu’on lui donnait, alors il refusait de la laisser pour ne pas décevoir le peu de gens qui lui restait au monde. Mais les choses seraient tellement simples, si on l’y obligeait. Ses parents devraient accepter cette situation… (et tu comptes faire quoi, abandonner tout le monde et retourner te perdre seul? Aider les gens tout seul et abandonner la possibilité de faire plus pour les aider?...)
- J’ai étudié à Beauxbâtons… Les professeurs avaient toujours des objets récupérés au fil des années. Va savoir pourquoi ils les gardaient en souvenir. Et dans mes voyages, quand il fallait sauver des gens, on ne s'arrêtait pas vraiment, on prenait ce qui pouvait les sauver sans réfléchir aux conséquences. C’était plus simple. Et vu que je comptais la rendre ensuite, je me suis dis que cela ne dérangerais pas vraiment.
Et justement la jeune femme lui rappelait à quel point, dans la version sorcier, rien n’était jamais simple. Même chez les moldus, en normalité, ça aurait été mal vu. Pourtant, ce genre de détail étaient tellement secondaire dans sa tête. Souvent ça amenait de la contradiction chez lui, entre ce que sa tête semblait naturellement trouver normal et logique, et la dites logique qu'on lui avait obligé d'apprendre et à suivre s'il désirait ''vivre en société. C'était comme ça, il devait constamment combattre cela, et ça amenait souvent celui-ci a avoir par moment des pensées décousus ou contradictoire. Et ses actions en étaient souvent reliés de la même problématique.
Il soutenu son regard, quand elle lui expliquait ce qu’il y aurait trouvé. Sans grand étonnement, le contenu, il s’en doutait. Des potions comme en classe de potions, ou des ingrédiens, ou de l'équipement, aller savoir, ce qui était utilisé en classe. Des vieux livres ou travaux, même, mais de là a croire qu'il y aurait eut des résultats d'examens... Jamais tricher n'avait passé son esprit. Même cette histoire de plume l'énervait en réalité, car il avait l'impression de ne réussir en rien ainsi, même si dans son cas c'était pas une triche mais un soutient qu'il avait réellement besoin. Alors se faire dire qu'il y avait des trucs dangereux, ça ne l'atteint pas, puisqu’il que dans le cas où il aurait réussi à ouvrir un des placards ou tiroirs, il n’aurait rien touché qui ne soit pas une plume à papote. C'était aussi simple que ça. Une porte ouverte c'était une porte ouverte, ça se fermait, ça s'ouvrait, aucun danger a cela. Mais il se savait aussi curieux, sans doute aurait-il en effet tombé sur des résultats et aurait été curieux de comprendre, mais il n'aurait pas prit ceux-ci et n'aurait même pas cherché a en apprendre le contenu. Mais les gens normaux n'auraient pas hésité, pour réussir. Sauf que là, il s'agissait de prouver ses compétences, même si dans la vrai vie tout les moyen de sauver une vie pouvait être bon, selon lui, c'était pas le cas pour un examen scolaire. Il restait honnête, malgré toutes ses mauvaises manies et façons d’agir qui n’était pas toujours vu comme acceptable en société. Une grimace lui vint, pourtant, quand elle indiqua que le placard allait lui balancer de la fumée.
- Je ne pensais pas qu’il pouvait y avoir des réponses aux devoirs. Ça m’énerve juste… Ce travail J’ai pas réfléchis.. Je sais que c’était stupide, enfin, je le réalise maintenant. Je cherche pas à me trouver d’excuse, j’ai pas réfléchis et je m’excuse. (Même si un renvoi m'aurait sans doute plus aidé au finale qu’autre chose) Maintenant, je me rends compte que c’était stupide de chercher une plume ici. Ce n’est pas les établissements scolaires que j’ai connus plus jeune. Je pensais aller en acheter une après les cours et trouver un moyen, j’imagine, de la rendre un peu moins… imprécise dans sa transcription. Passant une main sur son visage, il se demandait le prix d’une de ces plumes. Il avait l’habitude de gagner que le minimum nécessaire à sa vie assez simple. Il n’avait que peu d’économie, ses parents avaient semblé vouloir lui redonner bientôt de l’aide financière s’il passait correctement sa troisième année… mais il ne voulait pas vraiment de leur argent. Il n'économise simplement pas. Trop occupé entre les cours à rattraper et son désir d’aider son prochain sans plus. Mais il allait peut-être devoir travailler quelques jours, pour parvenir a s’en procurer une si celle-ci était plus élevée que ce qu’il imaginait. Posant sa main sur le plan de travail le plus proche, il soupira. Emmanuel se sentait certes un peu con, maintenant réprimandé, un peu ennuyé aussi, mais il avait l’habitude. Il ne faisait pas les trucs en se disant que c’était mal, sur le coup, parce que ça lui semblait logique tout simplement, mais la réalité lui rappelait simplement qu’il était trop stupide et différent pour ‘’fonctionner’’. La fin de ses voyages et de sa relation avec Axel l’avait engourdie, il était moins réactif, actif, rayonnant. Moins concentré, plus stressé au fil des semaines et cela se sentait sans doute dans ses réactions. La patience n’était pas sa meilleure vertu quand il s’agissait d’essayer quelque chose inutilement alors que ça lui demandait autant que de lire et écrire. Et même si ça pouvait sembler un peu étrange ce changement d'attitude alors qu'il réalisait maintenant à quel point c'était stupide, mais c'était parfaitement lui, et le genre de réaction impulsive, sans être violente, qu'il pouvait avoir, surtout quand l'impatience était de la partie.
- Je ne sais même pas à quoi je pensais. J’allais clairement pas savoir quoi utiliser comme sortilège, même si j’en aurai trouvé une ici. Ça aurait servi à rien au finale si j’en avais trouvé une. Juste a faire un travail aussi ridicule que celui-là, mais il n'aurait pas pu dire que c’est car il n’y comprends rien. Désolé, je devrais pas dire ça à propos d'un professeur. C'est le travail qui... m'énerve, pas le professeur (bon il m'énerve. Mais faut pas le dire a un autre professeurs, ou assistante, ou...Bordel.)
Serrant le rebord du plan de travail de ses doigts à s'en faire blanchir ses doigts, il s’était exprimé avec un peu d'amertume et un poil d’exaspération. En ayant indiqué sa première idée, il avait réalisé que trouver une plume aurait au final servi à rien, et maintenant que c’était réalisé, Emmanuel était exaspéré par le fait que sa seule solution immédiate était débile, mais aussi complètement inutile. Pourtant, en pleine catastrophe, en nature où il lui avait fallu souvent agir sans réfléchir par instinct, tout était tellement plus simple. Certes il y avait des conventions sociales partout, mais elles étaient si secondaires dans de telles situations… Et les moldus étaient tellement plus simple, de son avis… Il ne voulait pas abandonner le programme, il avait demandé l’aide de Aaron après un long travail sur lui-même. Mais parfois, il avait envie qu’on lui dise qu’il ne faisait pas l’affaire pour de bon. Beaucoup le pensaient, sans se cacher, et le trouvait étrange, il n’était pas à sa place selon lui-même. Mais l'était-il vraiment quelque part, maintenant qu'Axel n'était plus là? La réponse lui était inconnu. Mais c’était la seule place qu’on lui donnait, alors il refusait de la laisser pour ne pas décevoir le peu de gens qui lui restait au monde. Mais les choses seraient tellement simples, si on l’y obligeait. Ses parents devraient accepter cette situation… (et tu comptes faire quoi, abandonner tout le monde et retourner te perdre seul? Aider les gens tout seul et abandonner la possibilité de faire plus pour les aider?...)
- InvitéInvité
Re: Sorry, but i'm out of order - Ft Mercy Donovan
Dim 9 Mai 2021 - 13:09
“Emmanuel, tu vaux mieux que ça. Fouiller dans des placards, ce n'est pas toi. Comme tu dis, tu as été habitué à faire avec les moyens du bord pendant tes voyages.” lui dis-tu pour l'encourager à trouver une autre solution. Toi, des solutions, tu en connais. Au moins deux: une solution moldue et une solution sorcière. Les plumes à papote du commerce sont souvent imprécises. Sans doute y a-t-il plutôt moyen d'ensorceler sa propre plume? Ce sortilège n'est pas dans tes compétences, mais tu ne doutes pas le moins du monde qu'un professeur de sortilèges pourrait sans doute aider. D'ailleurs, il évoque lui-même le sortilège. Bah voilà, on y vient! songes-tu. Tu hoches la tête, satisfaite avant de t'asseoir sur le rebord du bureau. “Pourquoi ne pas aller voir le professeur de sortilège avec ta plume pour lui demander ce service? ” Certes, il est, parfois, un peu spécial. Mais malgré son côté un peu imbu de lui-même, tu ne doutes pas qu'il souhaitera aider un étudiant dans le besoin. S'il le faut, tu es même prête à te frotter à lui - au figuré - pour que le secret d'Emmanuel ne soit pas éventé. Parce qu'au fond, ce dont l'étudiant à besoin n'est pas tant d'une plume à papote, mais d'une plume qui corrige son écriture. Mais en attendant:
“Pourquoi ne pas demander à un étudiant en journalisme de t'en prêter une? Les plumes à papote font partie de leurs fournitures de base, après tout. Parce qu'ils n'ont pas toujours le temps d'écrire ce qu'ils voient sous peine de rater une partie de leur scoop.” Tu mimes des guillemets autour du mot scoop, sachant pertinemment que tous les journalistes n'ont pas la conscience professionnelle nécessaire pour rapporter uniquement la vérité. Il suffit de voir ce que l'on peut trouver dans cette feuille de chou qu'est le Chineur. Une feuille de chou à laquelle tu aurais adoré contribuer lorsque tu étais étudiante. Preuve s'il en est besoin que les journalistes du Chineur ne sont pas de vrais reporter. Cette idée te fait esquisser un sourire, parce que tu sais que tu te serais amusée comme une petite folle à l'époque, à révéler les secrets de tes camarades, à en discréditer certaines plus que d'autres, d'ailleurs. Oh oui, tu aurais aimé ça. Mais tu n'en as pas fait partie... Parce qu'il n'a été créé qu'après. Tu étais déjà diplômée, à ton plus grand regret, lorsqu'il est apparu pour la première fois.
Tu reprends le parchemin du devoir rendu par Emmanuel. C'est vrai que c'est difficile à déchiffrer. Mais avec un peu de concentration, on y parvient. A tous les coups, il n'a pas voulu s'emmerder - n'ayons pas peur des mots - avec une copie un peu plus difficile que les autres à lire. “Ce n'est pas ridicule comme travail. C'est un moyen de savoir ce que tu apprends. Moi aussi, je suis passée par là, tu sais. Les médecins moldus aussi passent par des écrits. Quand tu es médicomage, ou médecin, tu as aussi des rapports à remplir pour avoir l'historique de ton patient.” Tu te tais un instant avant d'ajouter que: “Lors de tes voyages à travers le monde. N'y avait-il pas un des médicomages qui était chargé de tout répertorier à l'écrit?” demandes-tu.