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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 9 Mai 2021 - 12:57
Tu es bien, réellement, ce moment de douceur dans lequel t'es plongée, ce cocon qui t'entoure, tu ne voudrais vraiment être nul part ailleurs et c'est ce que tu souhaitais transmettre dans ta phrase. Tu ne t'attendais certainement pas à sa réponse. Epouse moi. T'as surement mal entendu, ça doit être ça. Il n'empêche que tu as les yeux grands ouverts, la stupéfaction autant que l'incompréhension lisible dans ton regard. Tu doutes, mais pas longtemps. Il se redresse et tu ne sais pas quoi faire, c'est panique à bord quand il prononce ce qui ressemble à une évidence pour lui : épouse moi.
Est-ce que tu es tétanisée ? Totalement. T'as probablement la même tête qu'un lapin qui voit arriver des phares en plein milieu de la route. Ton cœur redouble de battement, tu ne cilles même plus, t'es silencieuse. Faudrait peut-être penser à respirer aussi, le bleu, c'est pas trop ta couleur. Qu'est-ce que tu réponds à ça, Cook ? A quoi est-ce que tu penses en ce moment ?
Pas un mot, tu ne sais pas ce que tu dois dire, répondre, faire, t'es totalement désorientée, perdue, tu réinventes le triangle des Bermudes. Ta logique s'affole tandis que ton coeur et ton âme se déchirent. Aucun atome de ton corps ne semble s'accorder avec son voisin. Tu te lèves, récupères tes vêtements au sol et retourne vers la cuisine. La nourriture, ça va t'aider à te calmer, y voir plus clair. Tu crois. T'espères. Les gestes sont mécaniques, automatiques, t'as pas besoin de réfléchir pour agir et c'est ce dont tu as besoin là, maintenant, tout de suite. Tu ne veux pas réfléchir. Tu ne peux pas réfléchir. T'as l'impression d'être prise en otage, dos au mur face à une situation bien plus complexe que tu ne peux gérer.
T'aimes la cuisine, t'es pas obligée de penser. T'as le regard perdu sur ces crêpes que tu viens de relancer en cuisson, cette phrase tournant encore et encore dans ton esprit : épouse moi. Pourquoi est-ce qu'il te fait ça ? Pourquoi est-ce qu'il gâche tout avec ses idées stupides ? Il ne pouvait pas simplement se taire et profiter de l'instant comme tu le faisais ? Il fallait qu'il t'impose ça ? Vraiment ? Ca te fait mal, ça te bouffe de l'intérieur, parce que vous aviez tout, il a choisi de partir en faisant s'effondrer ton monde et là, parce que vous vous retrouvez le temps de quelques heures il revient avec une boule de démolition, faisant tomber toutes ces résolutions, toutes ses idées et ses murs que tu as mis si longtemps à
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 9 Mai 2021 - 14:23
L'euphorie du moment. Le bonheur d'être avec toi. La joie de t'avoir à coté de moi. Tout s'estompe alors que je sens tes mains glisser. Je te regarde partir, presque aussi figé que toi alors que l'idée m'avait échappé des lèvres, et je revis cet instant, fatidique. Ce qui jusque là restait flou revient à ma mémoire avec une force qui me paralyse : je te revois partir, cet après-midi de septembre.
Les circonstances étaient différentes, mais mon esprit venait de m'enfermer à nouveau, dans ce souvenir. Ton dos, tes cheveux qui volent un peu, la porte qui claque, tout me revient. Premier jour d'un traitement que je m'infliges, et ma main droite vient se refermer sur mon poignet gauche. Cette cicatrice en travers de mes veines, déjà bien cicatrisée, je m'en rappelle.
Je le sens battre, mon coeur, mais pas d'affection. J'ai peur. Peur de ce que peut signifier ce moment. De cette vérité que je n'ai jamais su réellement affronter. Te demander pardon à l'époque était trop dur, parce que j'avais employé des mots qui m'avaient moi-même brisé à une époque... Merci Meghan.
Si j'avais voulu me suicider, l'envie serait toujours là non ? Je m'entendais redire ces mots, je revoyais la Blackthorn les entendant. Etait-ce possible ? Jusque là, je m'étais fourvoyé. J'avais essayé. Réellement essayé. Et l'envie était réelle. Et la pendule sonna, attirant lentement mon regard. Une fois... deux fois... Ma main se leva et elle se brisa. Elle ne sonnerait pas le glas de ma vie, la fin de celle-ci. Et renfilant sous-vêtements et pantalon, je devais maintenant choisir.
Est-ce que j'hésites ? Non. Parce que l'avantage de cette partie, c'est que je l'ai vécu déjà une fois. Je sais les conséquences de ces choix, et je sais ce qu'il se passera si je les réitère. Alors je te rejoins, dans la cuisine, m'arrêtant à l'entrée.
"Je me rappelle..." Combien de phrases avais-je commencé ainsi ? Aucune. Aucune avec ce regard. Aucune avec cette expression sur mon visage. Aucune avec ces larmes. "Je ... Je sais pourquoi... pourquoi je suis parti..." Impression horrible, étouffante, je suffoquais presque de mes pleurs, de mon sentiment de mal-être. Mon nez recommençait quant à lui à saigner, mais je n'y pensais pas. Juste... je savais ce que m'avait couté de te laisser partir.
Les circonstances étaient différentes, mais mon esprit venait de m'enfermer à nouveau, dans ce souvenir. Ton dos, tes cheveux qui volent un peu, la porte qui claque, tout me revient. Premier jour d'un traitement que je m'infliges, et ma main droite vient se refermer sur mon poignet gauche. Cette cicatrice en travers de mes veines, déjà bien cicatrisée, je m'en rappelle.
Je le sens battre, mon coeur, mais pas d'affection. J'ai peur. Peur de ce que peut signifier ce moment. De cette vérité que je n'ai jamais su réellement affronter. Te demander pardon à l'époque était trop dur, parce que j'avais employé des mots qui m'avaient moi-même brisé à une époque... Merci Meghan.
Si j'avais voulu me suicider, l'envie serait toujours là non ? Je m'entendais redire ces mots, je revoyais la Blackthorn les entendant. Etait-ce possible ? Jusque là, je m'étais fourvoyé. J'avais essayé. Réellement essayé. Et l'envie était réelle. Et la pendule sonna, attirant lentement mon regard. Une fois... deux fois... Ma main se leva et elle se brisa. Elle ne sonnerait pas le glas de ma vie, la fin de celle-ci. Et renfilant sous-vêtements et pantalon, je devais maintenant choisir.
Est-ce que j'hésites ? Non. Parce que l'avantage de cette partie, c'est que je l'ai vécu déjà une fois. Je sais les conséquences de ces choix, et je sais ce qu'il se passera si je les réitère. Alors je te rejoins, dans la cuisine, m'arrêtant à l'entrée.
"Je me rappelle..." Combien de phrases avais-je commencé ainsi ? Aucune. Aucune avec ce regard. Aucune avec cette expression sur mon visage. Aucune avec ces larmes. "Je ... Je sais pourquoi... pourquoi je suis parti..." Impression horrible, étouffante, je suffoquais presque de mes pleurs, de mon sentiment de mal-être. Mon nez recommençait quant à lui à saigner, mais je n'y pensais pas. Juste... je savais ce que m'avait couté de te laisser partir.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 9 Mai 2021 - 15:47
Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il fait ça ? Pourquoi est-ce que tu as peur ? Pourquoi est-ce que tout ça te semble complètement dingue alors que, des deux, la dingue, ç'a toujours été toi ? T'es totalement pour le mariage. T'y crois parce que depuis que t'es née t'es bercée par le romantisme mièvre de tes parents. Parce que chaque dimanche ton père offre des fleurs à ta mère, parce qu'elle connait la moindre de ses petites manies et s'arrange toujours pour qu'il trouve un morceau d'edam dans son casse-croute, parce que ces deux personnes merveilleuses qui ont fait de toi la
Je me rappelle... Sa voix te sort de ta torpeur, te rattache au réel et « 'verdomme », tu marmonnes en voyant la fumée qui monte de la poêle, coupe le feu et te tourne vers le blond qui reste debout dans l'entrée, Je ... Je sais pourquoi... pourquoi je suis parti... Vraiment ? Enfin une réponse à une question que tu ne connais pas déjà. Le regard que tu poses sur lui pourrait être dur, mais il n'est que tendresse, douceur, parce que même si tu ne comprends rien à la situation, tu sais que c'est lui qui est le responsable pour chacun des battements de ton coeur. « Ah oui? » L'expression sur son visage, les larmes roulant sur ses joues, t'aimes pas le voir comme ça parce que tu as l'impression d'être la pire des personnes. Tu n'aimes pas faire du mal aux personnes que tu aimes et c'est l'impression que tu as, en ce moment même, quand tu vois du rouge perler sous ses narines.
Tu prends peut-être un peu plus de temps que tu ne l'aurais fait d'ordinaire pour approcher, un peu gênée par la fuite que tu as eue autant que soucieuse de son état. T'attrapes un linge propre au passage et tamponnes doucement sous son nez. Essayant de trouver le courage de faire face à la suite. « Viens », pas très loin, juste à deux mètres à peine, tu l'obliges à s'asseoir avant de prendre place sur ses genoux, manière efficace d'être certaine qu'il n'ira nul part. « Pourquoi ? » Pourquoi t'es parti sans même te battre un peu, pourquoi t'es pas revenu, pourquoi tu m'as laissé sans nouvelle, pourquoi est-ce que tu as fait ce que tu as fait, pourquoi est-ce que tu m'as oubliée la plupart du temps, pourquoi est-ce qu'aujourd'hui tu m'aimes assez que pour me demander de t'épouser, si demain tout ça ne sera qu'un souvenir oublié de plus, pourquoi est-ce que tu me fais me sentir aussi mal et aussi bien en même temps, pourquoi est-ce que c'est toi et que ça ne sera jamais personne d'autre comme toi, pourquoi est-ce que je préfèrerais mourir plutôt que te voir disparaitre à nouveau ? Pourquoi ?
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 9 Mai 2021 - 17:58
"Il savait. Pour tout." Deux phrases, assez courtes pour expliquer quelque chose d'incohérent. Est-ce qu'elle sentait ma peur ? Est-ce qu'elle savait que tout avait commencé ici, dans cette maison ? Parce que c'était le cas. Ce jour-là tu t'étais déjà disputé avec ton père. Ca avait clashé, et le sorcier n'était même pas resté pour la fête que tu avais organisé pour sa jumelle.
Plongé dans cette torpeur, tu te rappelles ce qu'il t'a dit quelques jours plus tard, alors qu'il t'avait convoqué. Ton regard glisse vers la blonde, et tu te rend compte que t'es assis. Elle est là, et instinctivement, tes mains glissent sur ses hanches. Tes mains viennent se crocheter l'une à l'autre, alors que tu as peur. Réellement peur de se souvenir. "Les sorts. Le styx. Même notre paradis..." Et dans la partie qui s'était jouée, tu t'étais retrouvé au pied d'un mur que tu ne pouvais pas défaire. Parce qu'il n'autoriserait à rien de contrecarrer son projet. A ses yeux, tu étais l'héritier et il avait déjà autorisé bien assez d'écart, que ce soit les tiens ou ceux de tes soeurs.
"Même pour Fox." Même ça. Même ça il savait. Et il avait joué la carte de la pression. Tu te soumettais, ou tu le payais plein prix. Il utiliserait tout : ses relations, son travail, et même ce que tu n'aurais jamais soupconner chez lui pour que tu cèdes, comprennent que tu n'avais pas le choix. C'était l'exil. "Il s'en serait pris à vous... Et j'ai craqué." Parce que seul moi tombait dans cette équation. Je disparaissais pour une autre université, et je pensais te proposer de me suivre. Ce fut l'époque de nos premières tensions.
Tu n'avais pas calculé chacun de ses coups. "Je voulais t'emmener. Je te jure... Mais il... " De nouvelles larmes roulaient. Comment le dire ? Comment te l'avouer ? Les mots étaient dans ma tête, sur ma langue, sans que je puisses les sortir. Je remuais les lèvres, sans qu'aucun son ne sorte et me tordait alors de douleur. Le gémissement lui sortit, ma main venant tenir mon coté. J'avais mal, à une de mes nouvelles plaies. Parce que ce secret n'était pas encore prêt à sortir. Parce que cette énigme n'avait pas été résolu. "J'ai mal... Ymkje... J'ai..." Mon coeur s'accélérait, et la même sensation de brulure revenait me consumer les veines. Pourtant je m'accrochais. Je m'accrochais à cette vision de mon passé, parce qu'il fallait qu'elle sache.
"Quand... Quand tu es parti... je ... j'aurais du ... te rattraper... Mais... j'étais sur... de... t'avoir.... perdu." Alors je l'ai fait. Et tournant mon poignet gauche entre nous, je prononçais ce mot, ce sort : Révélio. La cicatrice se dessina plus précisément. Parce qu'elle l'avait effacé, sachant qu'il ne l'aurait pas toléré. Ce jour-là, en me trouvant... Ma mère.
Plongé dans cette torpeur, tu te rappelles ce qu'il t'a dit quelques jours plus tard, alors qu'il t'avait convoqué. Ton regard glisse vers la blonde, et tu te rend compte que t'es assis. Elle est là, et instinctivement, tes mains glissent sur ses hanches. Tes mains viennent se crocheter l'une à l'autre, alors que tu as peur. Réellement peur de se souvenir. "Les sorts. Le styx. Même notre paradis..." Et dans la partie qui s'était jouée, tu t'étais retrouvé au pied d'un mur que tu ne pouvais pas défaire. Parce qu'il n'autoriserait à rien de contrecarrer son projet. A ses yeux, tu étais l'héritier et il avait déjà autorisé bien assez d'écart, que ce soit les tiens ou ceux de tes soeurs.
"Même pour Fox." Même ça. Même ça il savait. Et il avait joué la carte de la pression. Tu te soumettais, ou tu le payais plein prix. Il utiliserait tout : ses relations, son travail, et même ce que tu n'aurais jamais soupconner chez lui pour que tu cèdes, comprennent que tu n'avais pas le choix. C'était l'exil. "Il s'en serait pris à vous... Et j'ai craqué." Parce que seul moi tombait dans cette équation. Je disparaissais pour une autre université, et je pensais te proposer de me suivre. Ce fut l'époque de nos premières tensions.
Tu n'avais pas calculé chacun de ses coups. "Je voulais t'emmener. Je te jure... Mais il... " De nouvelles larmes roulaient. Comment le dire ? Comment te l'avouer ? Les mots étaient dans ma tête, sur ma langue, sans que je puisses les sortir. Je remuais les lèvres, sans qu'aucun son ne sorte et me tordait alors de douleur. Le gémissement lui sortit, ma main venant tenir mon coté. J'avais mal, à une de mes nouvelles plaies. Parce que ce secret n'était pas encore prêt à sortir. Parce que cette énigme n'avait pas été résolu. "J'ai mal... Ymkje... J'ai..." Mon coeur s'accélérait, et la même sensation de brulure revenait me consumer les veines. Pourtant je m'accrochais. Je m'accrochais à cette vision de mon passé, parce qu'il fallait qu'elle sache.
"Quand... Quand tu es parti... je ... j'aurais du ... te rattraper... Mais... j'étais sur... de... t'avoir.... perdu." Alors je l'ai fait. Et tournant mon poignet gauche entre nous, je prononçais ce mot, ce sort : Révélio. La cicatrice se dessina plus précisément. Parce qu'elle l'avait effacé, sachant qu'il ne l'aurait pas toléré. Ce jour-là, en me trouvant... Ma mère.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 9 Mai 2021 - 19:22
C'est impossible, comment pouvait-il tout savoir ? Tu l'écoutes avec attention, de toute façon tu ne saurais pas quoi dire, alors mieux vaut garder le silence. Il y a une nuance dans sa voix que tu connais très peu, et que tu as entendu, pour ainsi dire, jamais. Jamais avec cette attitude. « Comment ? » Question qui n'en est pas une, tu marques ton incompréhension, comment est-ce que son père pouvait savoir ? Le Styx, passe encore, mais Koh Kut ? Really ? Tu ne vois qu'une seule solution, et elle ne te plaît pas. Quelqu'un a dû fouiller vos cerveaux, le tien n'offrent que très peu de résistance, alors… tu as ce goût d'injustice qui arrive dans ta bouche, ou bien est-ce simplement le goût ferreux du sang de cette joue que tu martyrises ?
Dans son esprit, il vous protégeait en partant, mais dans les faits ? Tu essuies les nouvelles larmes qui viennent rouler sur ses joues, tu as envie, besoin, d'entendre la suite de l'histoire. Ça devient vital. La rage commençant à prendre le dessus sur les autres sentiments. Par contre lui, non, mais contre ce père qui n'en sera jamais un, parce qu'à tes yeux aucun parent ne devrait se rendre responsable de la tristesse de ses enfants. Marionnette aphone, tu le vois essayer en vain de sortir la suite de ses explications, tu le vois en souffrance avant même qu'il n'ait à te le dire. « It's okay babe », t'es bras enserrent ses épaules, tu aimerais le soulager, mais t'es impuissante. Encore une fois.
Est-ce qu'il t'avait perdu au moment où tu as claqué cette porte ? Bien sûr que non. Tu espérais qu'il vienne te rattraper, même sur le moment tu l'aurais sans doute envoyé se faire foutre, tu aurais aimé. Tu serais revenue le lendemain, et tout aurait été tellement plus simple. Revelio. T'étais pas prête à cette révélation. Tu passes par toutes les couleurs humainement possible, te questionnant sur la réalité de l'instant. Et à ce moment précis, c'est toi qui pleure. Impuissante, encore. Tes doigts glissent sur la cicatrice fraîchement révélée, comme si t'avais peur de la voir se rouvrir sous tes yeux. Tu te sens terriblement mal, coupable aussi. « Qu'est-ce qu'il pouvait faire de pire que ça ? » T'essuies négligemment et sans aucun ménagement les larmes qui parlent sur tes joues avant de continuer, la voix fragile, « est-ce que tu as pensé une seule seconde à comment je me sentirais s'il t'arrivait quelque chose, ou même Grace ou Holly ? »
Évidemment que tu sais que dans ce genre de moment on ne pense à rien d'autre qu'à sa propre quiétude, quel soulagement cela apportera à son âme, mais tu trouves l'idée même particulièrement égoïste, parce que, « on aurait pu lui faire face… ensemble… c'était comme ça que c'était supposé se passer. Pas toi tout seul... » Est-ce que tu as peur de son père ? Jamais. Tu ne connais pas grand-chose qui pourrait t'effrayer, et contrairement à lui, tu sais que ta famille serait à deux cent pour cent derrière toi, quels que soient tes choix. Tu as besoin d'un instant pour digérer cette information, tu as besoin de respirer, parce que tu oublies un peu ces dernières minutes. « Je serais toujours là pour toi… et ça qu'on soit ensemble ou non... » pas uniquement parce que tu l'aimes par-delà l'entendement, mais parce que tu es, et seras toujours là, pour tes proches.
- InvitéInvité
Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Lun 10 Mai 2021 - 9:03
« Comment ? » Les moyens différaient en fonction de l'objet de la découverte. Le Styx, ca avait été une de ses clientes qui m'avaient reconnue. Koh kut, il était tombé sur un de papiers pour les demandes qu'on avait faites via Makhela. Fox... Fox ça restait un mystère dans ma tête. Et tout le reste... tout le reste s'était envolé dans la dispute qui s'en était suivie.
Est ce que j'avais cherché un plan pour te conserver prêt de moi ? Oui. J'avais négocié jusqu'à mon passage en Justice Magique à Hungcalf. Parce que malgré tout, je pouvais tout perdre, si je te gardais toi. Mais il m'avait inscrit dans mon dos à l'autre bout du monde, et quand je l'avais appris, il était prêt. Prêt à ruiner ton avenir et de tous ceux qui se serait opposé, juste pour que je rentre dans le rang. Juste pour que je me colle à l'image du fils parfait qu'il attendait de moi. La vérité ? La vérité, c'est qu'il n'avait pas digéré l'histoire entre moi et les Muller, l'affront que j'avais fait à leur famille à la mort de Lucas. Et lui rétorquer qu'il n'avait pas fait mieux à la naissance de ma soeur n'eut aucun positif sur notre relation. Ses relations à lui par contre était à craindre et je le savais. Alors j'avais agi comme un con, préférant me sacrifier moi plutôt que vous tous. Parce que dans mon malheur, je préférais que tu me haïsses, plutôt que de me pleurer.
La cicatrice, elle n'est que le témoin de ce qui s'en est suivi. Mon plan, je l'ai pas supporté. Et j'ai voulu en terminer. Ruiner ses rêves aussi. Il n'aurait pas fallu grand chose pour que ça marche, mais ma mère était arrivée.
« est-ce que tu as pensé une seule seconde à comment je me sentirais s'il t'arrivait quelque chose, ou même Grace ou Holly ? » La tête nichée dans le creux de ton cou, je la secoue en négation. Sur l'instant, je ne pensais qu'à une chose : la douleur de t'avoir perdu. Mais comment mettre des mots là-dessus sans que cette émotion ne m'emporte à nouveau ? Sans que cette même sensation ne me pousse encore vers une extrémité aussi sombre que la nuit, aussi vide que le néant ?
« on aurait pu lui faire face… ensemble… c'était comme ça que c'était supposé se passer. Pas toi tout seul... » Jamais. Jamais je ne t'aurais entrainé plus là-dedans. Comme dans la part sombre du Styx et d'Envy. Comme ce soir il y a un an, jour pour jour, où je ne t'ai pas emmené à la rencontre d'Hel pour façonner le collier que j'ai offert à Lys le jour de son mariage. Certaines choses, certains choix, je les faisais pour protéger ton innocence.
« Je serais toujours là pour toi… et ça qu'on soit ensemble ou non... » Mes mains reviennent se nouer dans ton dos, resserrant mon étreinte sur toi parce que j'en avais besoin plus encore qu'envie. "Je le sais... " sous-entendu clair : maintenant. Je m'en rendais compte. "Je finis par... comprendre que tu me manquais... Quelqu'un m'a aidé à... à voir la vérité. Alors je... j'suis revenu à Noël. Je voulais t'voir... Je voulais tout te dire et... Je me souviens de la douleur. Je sais plus pourquoi, mais j'ai mal... " J'ai. Pas J'ai eu. Car elle est toujours là, et la que mon front glisse un peu, frotte sur le tissu présent sur ta clavicule, mon corps cherchant à se recroqueviller un peu plus sans y arriver, je la ressens encore. Elle enflamme mon sang comme si ce dernier n'existait plus, comme si un dragon avait remplacé le liquide vermeil pour le substituer par son souffle ravageur.
Est ce que j'avais cherché un plan pour te conserver prêt de moi ? Oui. J'avais négocié jusqu'à mon passage en Justice Magique à Hungcalf. Parce que malgré tout, je pouvais tout perdre, si je te gardais toi. Mais il m'avait inscrit dans mon dos à l'autre bout du monde, et quand je l'avais appris, il était prêt. Prêt à ruiner ton avenir et de tous ceux qui se serait opposé, juste pour que je rentre dans le rang. Juste pour que je me colle à l'image du fils parfait qu'il attendait de moi. La vérité ? La vérité, c'est qu'il n'avait pas digéré l'histoire entre moi et les Muller, l'affront que j'avais fait à leur famille à la mort de Lucas. Et lui rétorquer qu'il n'avait pas fait mieux à la naissance de ma soeur n'eut aucun positif sur notre relation. Ses relations à lui par contre était à craindre et je le savais. Alors j'avais agi comme un con, préférant me sacrifier moi plutôt que vous tous. Parce que dans mon malheur, je préférais que tu me haïsses, plutôt que de me pleurer.
La cicatrice, elle n'est que le témoin de ce qui s'en est suivi. Mon plan, je l'ai pas supporté. Et j'ai voulu en terminer. Ruiner ses rêves aussi. Il n'aurait pas fallu grand chose pour que ça marche, mais ma mère était arrivée.
« est-ce que tu as pensé une seule seconde à comment je me sentirais s'il t'arrivait quelque chose, ou même Grace ou Holly ? » La tête nichée dans le creux de ton cou, je la secoue en négation. Sur l'instant, je ne pensais qu'à une chose : la douleur de t'avoir perdu. Mais comment mettre des mots là-dessus sans que cette émotion ne m'emporte à nouveau ? Sans que cette même sensation ne me pousse encore vers une extrémité aussi sombre que la nuit, aussi vide que le néant ?
« on aurait pu lui faire face… ensemble… c'était comme ça que c'était supposé se passer. Pas toi tout seul... » Jamais. Jamais je ne t'aurais entrainé plus là-dedans. Comme dans la part sombre du Styx et d'Envy. Comme ce soir il y a un an, jour pour jour, où je ne t'ai pas emmené à la rencontre d'Hel pour façonner le collier que j'ai offert à Lys le jour de son mariage. Certaines choses, certains choix, je les faisais pour protéger ton innocence.
« Je serais toujours là pour toi… et ça qu'on soit ensemble ou non... » Mes mains reviennent se nouer dans ton dos, resserrant mon étreinte sur toi parce que j'en avais besoin plus encore qu'envie. "Je le sais... " sous-entendu clair : maintenant. Je m'en rendais compte. "Je finis par... comprendre que tu me manquais... Quelqu'un m'a aidé à... à voir la vérité. Alors je... j'suis revenu à Noël. Je voulais t'voir... Je voulais tout te dire et... Je me souviens de la douleur. Je sais plus pourquoi, mais j'ai mal... " J'ai. Pas J'ai eu. Car elle est toujours là, et la que mon front glisse un peu, frotte sur le tissu présent sur ta clavicule, mon corps cherchant à se recroqueviller un peu plus sans y arriver, je la ressens encore. Elle enflamme mon sang comme si ce dernier n'existait plus, comme si un dragon avait remplacé le liquide vermeil pour le substituer par son souffle ravageur.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Lun 10 Mai 2021 - 14:25
Bien sûr que non, il n'avait pas réfléchit à l'impacte que son geste pourrait avoir, c'était un moment de pur égoïsme, c'était la solution qui lui semblait la plus évidente alors qu'il y avait tellement plus simple. Il aurait pu choisir de te faire confiance, d'accepter le fait que tu peux être bien plus forte
A nouveau, ses bras se resserrent autour de toi, tu laisses ta tête tomber contre la sienne, un baiser contre sa tempe avant de l'écouter te parler de Noël. Tu ne savais même pas qu'il était revenu à Noël, Grace ne t'en avait rien dit alors que vous vous êtes vues un petit peu après. Tu aurais aimé le voir, même si à ce moment-là tu étais avec Catalina, rien que le voir, savoir comment il allait, ç'aurait été un soulagement. « Shhhh... » Ton corps enveloppe le sien, cocon protecteur le temps qu'il en ait besoin, tu te mues en louve protectrice le temps de sa faiblesse, et rien ne pourrait venir te détourner de ta mission. « J'aurais tellement aimé te voir ». Le voir avec ses souvenirs, essayer de le convaincre. Quoi que tu aurais pu aussi bien lui sauter à la gorge, difficile de savoir comment tu auras réagi au moment même.
Les secondes passent et tes bras ne faiblissent pas, tu as autant besoin que lui de ce moment de répit, d'être rassurée. L'angoisse constante au cœur de ta poitrine de le voir s'écrouler, disparaitre, s'effacer, à nouveau. « Je suis désolée... » tes paumes viennent encadrer son visage, les lèvres qui viennent se poser sur les siennes, douce offrande pour tenter de ramener la paix dans son esprit, « que tu aies dû traverser ça tout seul ». Si seulement vous pouviez faire les choses différemment... Une question te revient en tête, sa question. Le sourire qui naît sur tes lèvres est timide, tu cherches son contact, le bout du nez frôlant légèrement sa joue, gamine presque timide qui souhaite attirer l'attention, « pour... qu'est-ce qui t'es passé par la tête ? » Beaucoup de choses, beaucoup de vent au vu des conneries de ces derniers mois, alors forcément, tu te dois de préciser. « pourquoi tu voudrais te marier, alors que tu sais pas si tu te souviendras de moi, comme ça, demain... » C'est ce qui te tiraille, ce qui t'interpelle, pourquoi ? Qu'est-ce qui fait qu'il pense devoir déclarer l'état d'urgence, ce soir ?
- InvitéInvité
Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Lun 10 Mai 2021 - 22:08
« Je suis désolée que tu aies dû traverser ça tout seul »
Etreinte qui se resserre encore. Je suis à à la fois touché de cette vérité, et honteux qu'elle doive la dire. Non pas que je ne le sache pas, que je ne sois pas conscient aujourd'hui de son soutien, mais bien de mes propres choix, de mes actes, de leurs conséquences profondes. Moment de réconfort cher à mon coeur, je me laisse envelopper de ton attention, de ta tendresse, et laisse jusqu'à mon coeur se calmer. Et doucement, lentement, la douleur s'estompe. @Kashmiri Sanahuja pourrait être fier de toi, car en suivant ta bienveillance, tu es parvenue à me calmer, à gérer une nouvelle crise qui aurait probablement pu être violente.
« pour... qu'est-ce qui t'es passé par la tête ? » Attention à nouveau captée, ma tête pivote. Mon visage se voile alors un peu, perdu dans tes cheveux. Qu'est-ce qui m'était passé par la tête ? De t'ammener ici ? J'avais mes raisons. Mais l'origine de ta question n'était pas là. Elle concernait plutot ce qui clotura notre ébat de tout à l'heure : ma demande. « pourquoi tu voudrais te marier, alors que tu sais pas si tu te souviendras de moi, comme ça, demain... » "C'était sincère..." Non pas que je doutes que tu le croies. Cette réponse était plus profonde que de simple mot. La demande était sincère en ce que, sur l'instant, je n'aurais pas été capable de penser ou dire autre chose. Et maintenant ? Maintenant, je le pensais encore. "Je suis sur de moi, simplement." Avais-je besoin d'une raison supplémentaire ? Non. Et demain, je ne t'oublierais pas. Pour ça, j'aurais été jusqu'à affronter n'importe qui, faire n'importe quoi. D'ailleurs, je l'avais fait.
"Je le sais. Au plus profond de moi. Je sais que c'est toi..." L'unique. Celle que j'aimerais toute ma vie durant. Et ça, cette demande, elle n'avait rien à voir avec un quelconque élément extérieur. Elle n'était que le résultat évident à mon esprit de l'amour que je te portais. Je voulais qu'un jour, tu deviennes Ymkje Cookie De Launay. Je voulais que tu le saches. Simplement.
Etreinte qui se resserre encore. Je suis à à la fois touché de cette vérité, et honteux qu'elle doive la dire. Non pas que je ne le sache pas, que je ne sois pas conscient aujourd'hui de son soutien, mais bien de mes propres choix, de mes actes, de leurs conséquences profondes. Moment de réconfort cher à mon coeur, je me laisse envelopper de ton attention, de ta tendresse, et laisse jusqu'à mon coeur se calmer. Et doucement, lentement, la douleur s'estompe. @Kashmiri Sanahuja pourrait être fier de toi, car en suivant ta bienveillance, tu es parvenue à me calmer, à gérer une nouvelle crise qui aurait probablement pu être violente.
« pour... qu'est-ce qui t'es passé par la tête ? » Attention à nouveau captée, ma tête pivote. Mon visage se voile alors un peu, perdu dans tes cheveux. Qu'est-ce qui m'était passé par la tête ? De t'ammener ici ? J'avais mes raisons. Mais l'origine de ta question n'était pas là. Elle concernait plutot ce qui clotura notre ébat de tout à l'heure : ma demande. « pourquoi tu voudrais te marier, alors que tu sais pas si tu te souviendras de moi, comme ça, demain... » "C'était sincère..." Non pas que je doutes que tu le croies. Cette réponse était plus profonde que de simple mot. La demande était sincère en ce que, sur l'instant, je n'aurais pas été capable de penser ou dire autre chose. Et maintenant ? Maintenant, je le pensais encore. "Je suis sur de moi, simplement." Avais-je besoin d'une raison supplémentaire ? Non. Et demain, je ne t'oublierais pas. Pour ça, j'aurais été jusqu'à affronter n'importe qui, faire n'importe quoi. D'ailleurs, je l'avais fait.
"Je le sais. Au plus profond de moi. Je sais que c'est toi..." L'unique. Celle que j'aimerais toute ma vie durant. Et ça, cette demande, elle n'avait rien à voir avec un quelconque élément extérieur. Elle n'était que le résultat évident à mon esprit de l'amour que je te portais. Je voulais qu'un jour, tu deviennes Ymkje Cookie De Launay. Je voulais que tu le saches. Simplement.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mar 11 Mai 2021 - 20:52
Tu prends le temps, tu lui laisses le temps, pour revenir au présent, pour renouer avec vos pensées et que ces émotions s'amenuisent peu à peu. Quand tu ressens son apaisement, lorsque sa respiration se cale sur la tienne et que son corps se décontracte, tu reprends la parole avec cette question qui ne quitte pas ton esprit, c'est important pour toi de savoir et, surtout, de comprendre. Ni oui, ni non. Si tu ne lui as donné aucune réponse, ce n'est pas parce que tu ne l'aimes pas suffisamment, ce n'est pas non plus parce que tu doutes de vous, tu as toujours eu ce sentiment que vous étiez fait l'un pour l'autre, mais tu as besoin d'aide pour y voir clair, tu as besoin de savoir ce qui se cache derrière ce regard si doux.
C'était sincère... « je sais, mon ange », tu ressens ce besoin de justifier tes pensées, tu ne doutes pas de lui. Ça n'a jamais été le cas, tu n'as jamais douté de sa sincérité, c'est peut-être là qu'est ton problème. Je suis sûr de moi, simplement, un nouveau sourire vient étirer tes lèvres. Évidemment, ce serait si simple de raviver le souvenir de son départ, lui rappeler qu'à cette époque, s'il était sûr il n'avait pas besoin de te quitter, mais tu n'es pas comme ça, revancharde. « Okay... » Tu acceptes son explication, elle te convient, flatte ton ego, « embrasse-moi », c'est une demande mue par l'envie autant que le besoin. Tu as envie de renouer avec la douceur de ses lèvres, la chaleur de sa peau, tu attires son visage au tien pour sceller cet épisode, laisser le négatif de cette situation derrière vous.
Tête à tête intime, profond et vrai, tu ne t'attendais pas à ça en te levant ce matin, c'est le moins que l'on peut dire, est-ce que tu es déçue ? Bien sûr que non, mais toute cette histoire ne t'aide pas, ce n'est pas ça qui va apporter la paix de ton esprit. Tes bras toujours crochetés autour de ses épaules, tu laisses échapper un long soupir avant d'ajouter dans un murmure, « tu as faim ? Je crois qu'il reste de la pâte, parce que … celles que je cuisais ne sont pas mangeable, je pense... » non, t'en es sûre en fait.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mer 12 Mai 2021 - 22:03
« Okay... » Elle accepte ton explication, et ça te fait tellement plaisir. Ca te rassure, te réconforte, t'apaises. Elle n'a pas dit oui, elle n'a pas non plus refuser, et au fond, ce simple okay est une forme de réponse bien plus attendue et appréciée que n'aurait pu l'être l'acceptation ou le refus de ta demande. Bien sur, ça ne l'efface pas. Tu seras toujours Victor, et tu seras toujours amoureux d'elle. Uniquement d'elle.
« embrasse-moi » Cette demande, tu l'exauces. Pas besoin de te faire prier, malgré peut-être ton regard contrit. Ce n'est pas que tu n'y crois pas, juste qu'à l'instant, tu ne l'aurais peut-être pas supposé. Tu n'aurais pas parié sur ta chance qu'elle le désire, toi qui était pourtant des sept péchés l'envie. Et te lèvres rejoignent les siennes. Ta langue défie la sienne. Mais ce baiser transmet bien plus de sincérité que de passions, bien plus de calme que de raison. Parce qu'elle est ton ancre, la seule que tu as déjà emmené dans les tréfonds de ton âme, avec qui tu as partagé tes sentiments les plus profond.
Est ce que tu souhaites manger ? Peut-être. Tu pourrais en tout cas, mais ton regard apercevant une horloge, décodant l'heure inscrite dessus sans aucune difficulté, tu secoues doucement la tête. Il est tard, mais c'était le but recherché. Et doucement tu réponds, tu expliques : "Il faut qu'on y aille. Et il faut qu'on s'habille un peu plus, on va en extérieur." Te relevant alors, tu l'accompagnes ou l'entraine, vous rhabillant au fur et à mesure du chemin, prenant néanmoins la nourriture déjà faite.
Mais dans le hall, tu ne sors pas, et entame une longue ascension des escaliers présents. "Viens." déclares-tu, pour l'encourager à te suivre alors que les étages se franchissent un à un. "On va sur la terrasse la plus haute." Et malgré le dédale de couloirs, de pièces, vous y parvenez après avoir traversé ta propre chambre. Car celle-ci donne sur la dite terrasse.
Serait-il faux de dire que tu t'étais arrêté en y entrant, appréhendant la pièce à travers tes souvenirs, la découvrant légèrement différentes ? Non. Mais ne t'appesantis pas plus sur le détail. Et finalement vous y voila. Tu attrapes une espèce de chiliennes que tu installes précisément où il faut, attire une petite table proche, t'installe avant de lui proposer de venir s'installer également et de se servir de toi comme son fauteuil personnel.
« embrasse-moi » Cette demande, tu l'exauces. Pas besoin de te faire prier, malgré peut-être ton regard contrit. Ce n'est pas que tu n'y crois pas, juste qu'à l'instant, tu ne l'aurais peut-être pas supposé. Tu n'aurais pas parié sur ta chance qu'elle le désire, toi qui était pourtant des sept péchés l'envie. Et te lèvres rejoignent les siennes. Ta langue défie la sienne. Mais ce baiser transmet bien plus de sincérité que de passions, bien plus de calme que de raison. Parce qu'elle est ton ancre, la seule que tu as déjà emmené dans les tréfonds de ton âme, avec qui tu as partagé tes sentiments les plus profond.
Est ce que tu souhaites manger ? Peut-être. Tu pourrais en tout cas, mais ton regard apercevant une horloge, décodant l'heure inscrite dessus sans aucune difficulté, tu secoues doucement la tête. Il est tard, mais c'était le but recherché. Et doucement tu réponds, tu expliques : "Il faut qu'on y aille. Et il faut qu'on s'habille un peu plus, on va en extérieur." Te relevant alors, tu l'accompagnes ou l'entraine, vous rhabillant au fur et à mesure du chemin, prenant néanmoins la nourriture déjà faite.
Mais dans le hall, tu ne sors pas, et entame une longue ascension des escaliers présents. "Viens." déclares-tu, pour l'encourager à te suivre alors que les étages se franchissent un à un. "On va sur la terrasse la plus haute." Et malgré le dédale de couloirs, de pièces, vous y parvenez après avoir traversé ta propre chambre. Car celle-ci donne sur la dite terrasse.
Serait-il faux de dire que tu t'étais arrêté en y entrant, appréhendant la pièce à travers tes souvenirs, la découvrant légèrement différentes ? Non. Mais ne t'appesantis pas plus sur le détail. Et finalement vous y voila. Tu attrapes une espèce de chiliennes que tu installes précisément où il faut, attire une petite table proche, t'installe avant de lui proposer de venir s'installer également et de se servir de toi comme son fauteuil personnel.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Sam 15 Mai 2021 - 22:09
Les sensations, les sentiments, que tu ressens sont uniques et pourtant déjà bien ancrés en toi. L'impression d'être happée de l'intérieur, cette sensation de vertige, ça te ramène aux premiers baisers, ceux que vous avez échangés par le passé, ces baisers pour lesquels tu aurais défié l'univers. Durant ces quelques secondes tu oublies tout, tu oublies le présent et ce lieu où tu es mal à l'aise, tu oublies le passé et ce cœur en miette qu'il a laissé, tu oublies le futur incertain qui s'annonce, tu profites juste de ce moment. Ta main glissant contre son dos, lui rendant l'intention qu'il te transmet a l'instant.
Son regard sur l'horloge, tu comprends que le temps joue contre vous, à ton grand désespoir, tu n'as pas envie de voir l'aube et ses désillusions arriver. « On va où? » Question que tu poses avant d'aller chercher ton pull au sol, peut-être que tu vas regretter de ne pas avoir de veste, la soirée est fraîche et tu n'as aucune idée de combien de temps il compte rester à l'extérieur. C'est pas grave, tu n'es pas une petite nature. Dans le hall, tu t'apprêtes à prendre la direction de la porte, mais il t'entraîne vers les escaliers. Whut? Docile, tu le suis avec confiance, grimpant les escaliers avec facilité jusqu'à l'étage le plus haut. Vous arrivez face à une porte que tu as déjà vue par le passé, y'a un moment déjà. Un petit gloups discret, tu n'es pas la seule qui semble hésiter, mais finalement vous pénétrez dans la chambre.
Étrangement, aucun de vous ne semble vouloir traîner à l'intérieur, la vue depuis la terrasse est magnifique. Sans vraiment faire attention à ce que Victor fait, tu t'approches du bord, appréciant le calme de la soirée et la fraîcheur qui y est associée. Tu te tournes et réponds favorablement à son invitation silencieuse, prenant place sur ses genoux, posant le front contre sa joue, tu te laisses envelopper par ses bras, réaffirmant cette impression de bien-être et la sensation de plénitude qui l'accompagne. « On est bien là... » En réalité, tu es bien qu'importe l'endroit, tant qu'il est avec toi. Ça te saute aux yeux. Ça t'explose le cœur de t'en rendre compte.
Une lueur dans le ciel attire ton attention. Ton visage se tourne légèrement et un sourire vient l'illuminer, « wouaw ». C'est ton côté enfantin, tu t'émerveilles d'un rien, d'ordinaire tu aurais envie de te précipiter vers le bord pour profiter à fond de ce spectacle de la nature, mais ton cœur t'empêche de te lever. Tu restes blottie contre lui, offrant des caresses délicates à son cou, tes doigts glissant dans ses cheveux, le regard rivé vers le ciel.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Dim 16 Mai 2021 - 15:56
« On est bien là... » Tu hoches la tête en guise d'approbation. Oui tu es bien, et tu souhaiterais l'être toute ta vie. Cette mémoire retrouvée en partie, ces instants de vie, ces nouveaux souvenirs, tu voudrais tout conserver. Bien sur, il y a le risque. Tu peux tout perdre et t'en es conscient, mais sur le moment, tu refuses d'y penser. Tu te contentes d'acquiescer, de rendre les quelques caresses le plus naturellement possible jusqu'à... « wouaw » Le ciel se zebre de ce spectacle si particulier. Comment le savais-tu ? Aucune idée. Mais tu étais sur qu'ici, ce soir, elles apparaitraient. En nombre et magnifiques, tu offres à celle qui fera toujours battre ton coeur ce moment particulier, la joie de contempler ici cette pluie d'étoile filante qui commence.
"Fais un voeu" Parce que c'est la règle, même dans le monde des sorciers. Un seul, qui se réalisera peut-être. Mais tu aimes croire à ce genre de magie, parce que ce soir, tu es comme avant : l'ancien Victor. Celui qui croyait en toute forme de magie, même l'astrale. Celui qui aurait remué ciel et terre juste pour se retrouver là ce soir, assis avec elle dans tes bras. "C'est pour elles que je t'ai amené ici ce soir." La voila, la véritable raison de votre présence ici. Parce qu'il n'y avait qu'elle avec qui tu voulais partager ce moment. Parce que son nom, son visage seul t'était venu alors même que ton esprit s'était déverrouillé en présence de Juliet. Et pour ça, tu t'étais senti capable de tout. De venir la chercher en cours, de l'emmener à ta suite qu'importe l'avis commun, et même de transplaner alors que l'acte demeurait quelque chose d'extrêmement compliqué pour toi. "Le voila. Notre 5 mai." Le premier, tu l'espérais, d'une longue série. Celui qui pourrait, avec de la chance, détruire l'image qu'elle avait de ce lieu. Remplacer le sentiment qu'elle avait, alors qu'elle se trouvait ici.
"Ymkje..." Ton regard venait se poser dans le sien, et tu répétais la proposition : "Epouse-moi." Non comme oui, tu voulais simplement cette fois qu'elle comprenne à quel point tu étais sérieux en le demandant. Qu'elle accepte ou qu'elle refuse, ou même choisisse de ne pas répondre, tu souhaitais qu'elle sache qu'aujourd'hui, elle était l'unique à tes yeux. Le reste n'avait pas d'importance. Ton amnésie, tes secrets, tes parents, l'avis des autres... Rien n'avait d'importance, si ce n'est une chose : elle.
"Fais un voeu" Parce que c'est la règle, même dans le monde des sorciers. Un seul, qui se réalisera peut-être. Mais tu aimes croire à ce genre de magie, parce que ce soir, tu es comme avant : l'ancien Victor. Celui qui croyait en toute forme de magie, même l'astrale. Celui qui aurait remué ciel et terre juste pour se retrouver là ce soir, assis avec elle dans tes bras. "C'est pour elles que je t'ai amené ici ce soir." La voila, la véritable raison de votre présence ici. Parce qu'il n'y avait qu'elle avec qui tu voulais partager ce moment. Parce que son nom, son visage seul t'était venu alors même que ton esprit s'était déverrouillé en présence de Juliet. Et pour ça, tu t'étais senti capable de tout. De venir la chercher en cours, de l'emmener à ta suite qu'importe l'avis commun, et même de transplaner alors que l'acte demeurait quelque chose d'extrêmement compliqué pour toi. "Le voila. Notre 5 mai." Le premier, tu l'espérais, d'une longue série. Celui qui pourrait, avec de la chance, détruire l'image qu'elle avait de ce lieu. Remplacer le sentiment qu'elle avait, alors qu'elle se trouvait ici.
"Ymkje..." Ton regard venait se poser dans le sien, et tu répétais la proposition : "Epouse-moi." Non comme oui, tu voulais simplement cette fois qu'elle comprenne à quel point tu étais sérieux en le demandant. Qu'elle accepte ou qu'elle refuse, ou même choisisse de ne pas répondre, tu souhaitais qu'elle sache qu'aujourd'hui, elle était l'unique à tes yeux. Le reste n'avait pas d'importance. Ton amnésie, tes secrets, tes parents, l'avis des autres... Rien n'avait d'importance, si ce n'est une chose : elle.
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Lun 17 Mai 2021 - 15:58
Fais un voeu, c'est bête, mais tu n'y avais pas encore pensé, alors tu fermes les yeux un instant, laissant ton coeur souhaiter ce qu'il désirait vraiment. Pour qu'un vœux ait la chance de se réaliser, il faut qu'il soit pour quelqu'un d'autre et, bien entendu, désintéressé. Ce n'est pas si facile et pourtant tu as réussi à coupler ces deux critères sans grande difficulté. « C'est fait... » et tu ne comptes pas partager ton vœux, c'est la troisième conditions : qu'il soit secret. Le voila. Notre 5 mai. Tu souris, la tête posée sur son épaule et le regard rivé vers les étoiles, le spectacle est magnifique, il y en a tellement que tu te demandes si cela s'arrêtera un jour, même si tu n'as rien contre l'idée d'être bloquée indéfiniment ici, c'est même plutôt agréable. « C'est probablement le meilleur cinq mai de toute ma vie », jusqu'aujourd'hui, c'est une date qui n'avait rien de particulière, mais à partir de ce soir, tu sais que ce jour aura une saveur particulière, qu'il y en ait d'autre dans l'avenir ou qu'il ne s'agisse que du souvenir de cette soirée, ça sera un moment unique dans ton cœur.
Ymkje, tu lèves le visage vers lui en te redressant, ton attention captée par son regard, épouse-moi. Encore ? Cette fois, tu ne fuis pas parce que tu as compris que ça ne mènerait à rien. Ton cœur se remet à battre la chamade, tu prends le temps de respirer, ce n'est pas tant que tu tentes de gagner des secondes, la réponse, au fond, tu la connais. C'est juste que tu n'arrives pas à l'admettre. « Je t'aime, Vic, énormément, et plus encore que je ne voudrais l'admettre ... » mais ... tes mains tremblent un peu, tu ne sais même pas pourquoi, « tu devrais le savoir... bien sûr j'en rêve, je suis amoureuse de toi depuis le premier jour, et ça n'a jamais changé, mais il y a tellement de choses qui se sont mise entre nous... » des choses comme ses parents, le choix de partir plutôt que de faire face avec toi, sa tentative de suicide, son amnésie, et pourtant... quoi qu'il arrive, vous retournez l'un vers l'autre comme deux aimants.
Tu te redresses sans quitter ses genoux, adaptant simplement la distance pour mieux le voir, « ce soir, j'ai l'impression que t'es là, que c'est à nouveau toi ... mais c'est demain qui m'inquiète... » A raison, non ? Comment t'explique que tu t'es mariée à un amnésique durant un bref moment de lucidité ? Hein ? Compliqué à justifier quand même. Tendrement, tes lèvres viennent se poser contre les siennes, ton regard plongeant dans le sien, « je peux te faire une promesse... dans un an, si tu me fais la même proposition, je dirais oui, sans doute, sans réserve, sans crainte. Je serais toute à toi pour l'éternité... » C'est une véritable promesse, parce qu'au plus profond de toi, tu es convaincue que c'est lui et personne d'autre, tu ajoutes néanmoins en souriant, « mais pour ça, faut pas que tu m'oublies d'ici là... »
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Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mar 18 Mai 2021 - 14:02
« C'est probablement le meilleur cinq mai de toute ma vie » Le premier d'une série. Et mon souhait à moi, c'était que cette série soit longue. Plus longue que le temps lui-même. Un souhait pour lequel je m'evertuerais de le réaliser, chaque année. Alors je me laisse porter, tenter à reposer la question, réitérer la demande. Je savais qu'elle ne fuirais pas, et je comprenais ces raisons que tu invoques. Tu en a le droit, tant elles sont justes. Et peut-être qu'à ta place, j'agirais de la même façon.
"Je ne cesserai jamais d'être moi. Ni hier, ni demain..." Il y avait un zeste de provocation dans ma voix, alors que je l'affirmais. Mais j'étais conscient de ce que j'avais fait, et pourtant, cette soirée, je ne voulais pas l'oublier. Rien de ce qu'il s'était passé. Rien de ce qui m'était revenu en mémoire. Crochetant mes mains dans le ceux de son dos, je laissais mes prunelles venir défier les tiennes, écoutant sa promesse. Une promesse qui me rendait cette part de courage qui me manquait cruellement, cette folie que je rêvais parfois de retrouver. Un moment qui me semblait durer une éternité. Une éternité définitivement douce. "Ca fait quoi de nous tout ça ?" Véritable question, perturbée par un cracquement sonore, accompagné de l'appel de mon nom. Un appel qui attira mon regard comme mon sourire. Qui avait vendu la mèche ? Juliet ? Yoda ? Sa compagne ?
"VICTOR !" La voix de mon paternel prenait le dessus sur celle des autres, alors que je te souriais. Claquant des doigts, notre repas apparu près de nous sur la table. "Tu veux bien tenir ça ?" "VICTOR !" Ils étaient maintenant dans la maison. Mais je ne décrochais pas mon regard du tien. Ma main passe alors dans tes cheveux, délicatement : "Il y a un an, si je t'ai donné ce bracelet, c'était parce que je le savais déjà..." Et je revenais t'embrasser, me redressant un petit peu, attiré simplement par l'attraction de nos corps.
"VICTOR !" Mes lèvres quittent les tiennes une nouvelle fois, et viennent reprononcés ces mots que tu as déjà entendu plus tot ce soir : "Bloques... ta respiration." Et alors qu'il entre dans ma chambre, cet homme qui n'est encore pas une seule fois venu me voir, le craquement nous emporte, non sans une flamme à son encontre. Je nous ramène aux portes de ce qui est aujourd'hui encore ma maison : Sainte-Mangouste. Mais à peine mon pied touche le sol que je défailles à nouveau, tombant à coté de l'écriteau de l'hopital, littéralement vidé par l'effort de ce second téléport. "Je... j'vais bien... rassures-toi." Déclarais-je, dans l'unique but de te rassurer. Assis par terre, le dos posé contre l'enseigne, je reprenais juste mon souffle.
"Je ne cesserai jamais d'être moi. Ni hier, ni demain..." Il y avait un zeste de provocation dans ma voix, alors que je l'affirmais. Mais j'étais conscient de ce que j'avais fait, et pourtant, cette soirée, je ne voulais pas l'oublier. Rien de ce qu'il s'était passé. Rien de ce qui m'était revenu en mémoire. Crochetant mes mains dans le ceux de son dos, je laissais mes prunelles venir défier les tiennes, écoutant sa promesse. Une promesse qui me rendait cette part de courage qui me manquait cruellement, cette folie que je rêvais parfois de retrouver. Un moment qui me semblait durer une éternité. Une éternité définitivement douce. "Ca fait quoi de nous tout ça ?" Véritable question, perturbée par un cracquement sonore, accompagné de l'appel de mon nom. Un appel qui attira mon regard comme mon sourire. Qui avait vendu la mèche ? Juliet ? Yoda ? Sa compagne ?
"VICTOR !" La voix de mon paternel prenait le dessus sur celle des autres, alors que je te souriais. Claquant des doigts, notre repas apparu près de nous sur la table. "Tu veux bien tenir ça ?" "VICTOR !" Ils étaient maintenant dans la maison. Mais je ne décrochais pas mon regard du tien. Ma main passe alors dans tes cheveux, délicatement : "Il y a un an, si je t'ai donné ce bracelet, c'était parce que je le savais déjà..." Et je revenais t'embrasser, me redressant un petit peu, attiré simplement par l'attraction de nos corps.
"VICTOR !" Mes lèvres quittent les tiennes une nouvelle fois, et viennent reprononcés ces mots que tu as déjà entendu plus tot ce soir : "Bloques... ta respiration." Et alors qu'il entre dans ma chambre, cet homme qui n'est encore pas une seule fois venu me voir, le craquement nous emporte, non sans une flamme à son encontre. Je nous ramène aux portes de ce qui est aujourd'hui encore ma maison : Sainte-Mangouste. Mais à peine mon pied touche le sol que je défailles à nouveau, tombant à coté de l'écriteau de l'hopital, littéralement vidé par l'effort de ce second téléport. "Je... j'vais bien... rassures-toi." Déclarais-je, dans l'unique but de te rassurer. Assis par terre, le dos posé contre l'enseigne, je reprenais juste mon souffle.
- InvitéInvité
Re: Viens je t'emmènes | ft. Ymkje /Terminé/
Mer 19 Mai 2021 - 10:16
Sa réponse, cette affirmation, elle te fait sourire parce que oui, c'est vrai que tu as toujours su qu'au fond il était toujours là, mais ce n'était pas franchement évident. T'as douté, pour être totalement honnête. T'aimerais le croire sur parole lorsqu'il te dit qu'il est et restera toujours lui. Tu aimerais vraiment, mais c'est difficile de faire abstraction de ces derniers mois. Ca fait quoi de nous tout ça ? T'allais répondre : des idiots, mais ta réponse est interrompue par un bruit reconnaissable, du remue ménage, ton corps se raidit un peu, t'as une mauvaise impression et ton intuition est souvent la bonne. Elle déchire la nuit, le calme et la perfection du moment, la voix de Nicola De Launay, éternel rabat-joie à tes yeux doublé d'un personnage désagréable.
Rien qu'à l'intonation, tu comprends que le blond va passer un mauvais quart d'heure, t'es prête à prendre sur toi pour faire face à son
Les bruits de pas se rapprochent, t'entends une porte s'ouvrir à la volée, bloque ta respiration, pas de besoin de réponse, tu souris et fermes les yeux pour ne pas être victime du mal des transports, ne les rouvrant que lorsque tu échoues devant ... Sainte Mangouste ? Really ? Je... j'vais bien... rassures-toi Tu laisses échapper un soupire et t'agenouilles face à lui, « t'en as pas l'air, schatje ». Il y a de l'inquiétude dans ta voix, t'es pas totalement inconsciente, l'aller-retour aurait pu lui être fatal, doucement, tu viens poser ta main contre sa joue, « la fugue est terminée, je crois qu'il est temps pour toi de rentrer... » Est-ce que tu as un goût de trop peu ? Evidement. Est-ce que tu voudrais le ramener chez toi ? Clairement. Mais tu n'es pas sûre qu'il supporterait un nouveau voyage, ça fait déjà beaucoup de magie pour une seule journée. Si seulement tu avais de la famille à Londres, quelqu'un qui pourrait vous offrir l'asile pour la nuit ... Ceci dit... y'a toujours la taverne qui n'est pas loin...
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