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family first x cataguel#3 (terminé)
Ven 4 Juin 2021 - 16:23
May 16th
@Miguel Pajares
Des semaines maintenant que tu n’as pas adressé la parole à ton frère. Vous n’êtes pas restés fâchés aussi longtemps depuis les querelles adolescentes sans doute. De vous deux, tu es sûrement la plus têtue car trop habitué à avoir gain de cause en toute occasion. Miguel finit toujours pas lâcher l’affaire, sans doute parce qu’il fini par s’en foutre comme de son premier balais, chose que toi tu as plus de mal à faire, lâcher prise ça n’a jamais été ton fort.
Combien de temps auriez-vous été en froid si le destin ne s’en était pas mêlé ? La réponse vous ne l’aurez jamais. Vous êtes aujourd’hui face à une situation qui vous dépasse tous les deux par son importance. Voilà qui ramène les pieds sur terre à une situation réellement compliquée, qui fait peur même. Quand on touche au domaine de la famille ce n’est plus qu’une histoire de qui a couché avec qui, peu importe à quel point ça soit blessant pour toi. Vous pourrez passer au dessus, mais pour ce qui est arrivé à Dorian… C’est une autre histoire. Vous avez toujours eu besoin les uns des autres quand c’est vraiment grave, quand les mots ne suffisent plus à rassurer, à aller de l’avant, la présence de la famille, du cocon protecteur comme une barricade contre le reste du monde pour se protéger des coups durs de la vie.
Est ce que tu penses à ça quand Miguel débarque dans la salle d’attente où tu attends de manière tout sauf patiente. De temps en temps tu reçois un message, et tu rassures Mat sur le fait que ça va, tu n’as pas besoin qu’il vienne, il travaille ce soir, mais il s’inquiète. Tu pianotes sur le téléphone, tu bats une cadence imaginaire du pied. Ils savent que tu es là, mais tu n’as qu’à attendre. Tu es restée longtemps la première, la seule, et maintenant ton frère vient d’arriver. Sans doute serez vous rapidement rejoints.
Tu as une espèce de décharge électrique qui te prend aux entrailles quand la tignasse de Miguel se profile La dernière fois que vous vous êtes vus, les choses n’ont définitivement pas bien tournées. Hélas pour l’un comme pour l’autre, c’était il n’y a que quelques heures, et la rancune est tenace. Sur vos visages la fatigue de la veille, la soirée s’est achevée tard, et il a fallu ranger par la suite, même si la magie aide, il faut le faire. Apprendre une telle nouvelle alors qu’on a la tête partout sauf sur les épaules ça n’aide pas à se sentir plus serein.
“Salut.”
Est ce que tu as envie d’aller te blottir contre lui ? Oui. Est ce que tu vas le faire ? non.
@Miguel Pajares
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Dim 6 Juin 2021 - 19:54
Le téléphone de Miguel sonna, l’arrachant des bras de morphée. Miguel se redressa vivement tandis que Saoirse se retournait dans les drap en grommelant. Miguel devinait à son état qu’il était tôt. Trop tôt pour un dimanche. Il attrapa rapidement son smartphone pour ne pas réveiller la belle brune qui dormait dans son lit et il décrocha sans même vérifier qui appelait, les yeux encore tout collés.
Carmen n’appelait pas souvent. Elle n’était pas très téléphone pour tout dire même si elle faisait des efforts pour garder le contact avec ses enfants qui étaient désormais dans les highlands d’écosse. Le ton de sa voix, quand elle avait prononcé son prénom, avait achevé de réveiller le Pajares. Elle n’avait encore rien dit que le madrilène savait qu’elle appelait pour annoncer une mauvaise nouvelle.
Quelques heures plus tard, il débarquait à l’hôpital, un air grave sur le visage, un air qu’on ne voyait pas souvent sur les traits de Miguel. Saint Mangoust, il n’y allait jamais. Jamais. Les hôpitaux, c’était clairement pas son délire. C’était blanc, c’était aseptisé, c’était glauque aux yeux du Pajares. Quelques mots échangés avec la jeune femme à l’accueil l’orientèrent vers une salle d’attente vide à l’exception d’une Lina qui tapait du pied et affichaient de vilaines cernes.
- Salut.
Qu’il souffle en passant le pas de la porte qui les séparaient. Sa voix est rauque, chargée d’émotion. Il sait ce qui l’attend pourtant. Il sait ce qu’il y a dans cette chambre 312, à quelques mètres de là. La situation est si critique qu’une seule personne est acceptée à rendre visite à Dorian. Sa tante doit y être à l’instant où l’espagnol s’assoit près de sa soeur.
Il reste immobile un instant, tourné vers elle malgré tout. Ils se sont vu il y a quelques heures de ça et autant dire que malgré le contexte festive, l’ambiance entre le frère et la soeur étaient des plus tendues. Faut dire qu’elle n’avait pas apprécié voir Miguel accompagné de Saoirse se pointer à l’anniversaire de Mattéo…
Pourtant le désespoir, l’incompréhension qui se lit dans le regard de Lina pousse l’instinct du grand frère de Miguel à passer son bras autour de ses épaules pour l’attirer à lui. En silence. Il n’a y pas des mots dans ces moments là… et même s’il y en avait, l’espagnol n’était pas de ceux qui savaient quoi dire dans de tels instants.
Carmen n’appelait pas souvent. Elle n’était pas très téléphone pour tout dire même si elle faisait des efforts pour garder le contact avec ses enfants qui étaient désormais dans les highlands d’écosse. Le ton de sa voix, quand elle avait prononcé son prénom, avait achevé de réveiller le Pajares. Elle n’avait encore rien dit que le madrilène savait qu’elle appelait pour annoncer une mauvaise nouvelle.
Quelques heures plus tard, il débarquait à l’hôpital, un air grave sur le visage, un air qu’on ne voyait pas souvent sur les traits de Miguel. Saint Mangoust, il n’y allait jamais. Jamais. Les hôpitaux, c’était clairement pas son délire. C’était blanc, c’était aseptisé, c’était glauque aux yeux du Pajares. Quelques mots échangés avec la jeune femme à l’accueil l’orientèrent vers une salle d’attente vide à l’exception d’une Lina qui tapait du pied et affichaient de vilaines cernes.
- Salut.
Qu’il souffle en passant le pas de la porte qui les séparaient. Sa voix est rauque, chargée d’émotion. Il sait ce qui l’attend pourtant. Il sait ce qu’il y a dans cette chambre 312, à quelques mètres de là. La situation est si critique qu’une seule personne est acceptée à rendre visite à Dorian. Sa tante doit y être à l’instant où l’espagnol s’assoit près de sa soeur.
Il reste immobile un instant, tourné vers elle malgré tout. Ils se sont vu il y a quelques heures de ça et autant dire que malgré le contexte festive, l’ambiance entre le frère et la soeur étaient des plus tendues. Faut dire qu’elle n’avait pas apprécié voir Miguel accompagné de Saoirse se pointer à l’anniversaire de Mattéo…
Pourtant le désespoir, l’incompréhension qui se lit dans le regard de Lina pousse l’instinct du grand frère de Miguel à passer son bras autour de ses épaules pour l’attirer à lui. En silence. Il n’a y pas des mots dans ces moments là… et même s’il y en avait, l’espagnol n’était pas de ceux qui savaient quoi dire dans de tels instants.
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Mer 9 Juin 2021 - 16:09
Vous êtes tous les deux montés au créneau, tous les deux vous avez dit des choses que vous n’auriez sans doute pas même dû vous dire, des faits qui aurait pû être évité si Miguel n’avait pas été si obstiné, si il n’avait pas décidé de se ramener à l’anniversaire en compagnie de sa copine. L’invitation pour Miguel stipulait bien qu’il n’y avait que lui d’inviter à la différence de tous les autres. Tu ne voulais pas la voir là, et lui comme toi, vous savez très bien pourquoi. Clairement tu aurais préféré à ce stade que ni l’un ni l’autre ne soit là, ça aurait facilité les choses, mais tu voulais faire plaisir à Mat. Ta bonté te perdra c’est sûr. Tu ne voulais pas avoir à faire à ton frère, pour qu’il te dise encore des ignominies… Au moins, ça n’a pas éclaté en plein milieu de la soirée.
Alors on ne peut pas dire que tu sois aussi soulagée que tu aurais pu l’être en le voyant débarquer. Il s’assoit près de toi pourtant, après t’avoir renvoyé ton salut.
Tu es perdue, tu es fatiguée, dans une incompréhension nette, totale presque. Tu n’as pas assez dormi pour t’infliger ce genre de visite. Il y a des douleurs que tu ne sais pas gérer, qu’on ne t’as jamais appris à gérer. Ta famille t’as toujours cajolée, protégée, princesse parmis les autres petits rois comme toi, il y a des peurs, des douleurs que tu n’as jamais connu, jamais subie. Tu n’as jamais perdu quelqu’un de proche, encore moins quelqu’un de jeune. Dorian n’est pas mort, mais le fait qu’il se retrouve dans un état critique dans cette chambre, te renvoie à ta propre condition.
Le bras de ton frère passe autour de tes épaules. Tu laisses faire, posant ta tête sur son épaule. Il y a une trève, il est l’heure de rendre les armes, vous avez besoin l’un de l’autre pour aller de l’avant, pour vous soutenir dans cette épreuve.
Vous partagez tout les deux le silence tacite. Qu’est ce qu’on peut dire dans ce genre de circonstance ? Ca va aller ? Ca ne semble pas suffisant en temps de crise. Tu ne sais pas si ça va aller, et Miguel non plus. Alors autant se taire. Tu as les yeux dans le vague, tes pensées sont partout et nul part à la fois.
“Une personne peut rentrer si vous voulez.”
Tu relèves la tête quand une infirmière revient vers vous pour vous proposer d’aller voir Dorian. Tu te relèves et tu comprends au regard de Miguel qu’il te laisse la place volontier. Laissant tes affaires derrière tu suis l’infirmière la boule au ventre. Tu n’es pas sûre de ce que tu vas découvrir dans la chambre.
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Mar 15 Juin 2021 - 17:22
Comme toujours, l’espagnol a énormément de mal à fixer ses émotions. De manière général, il ne laisse pas grand-chose l’atteindre. Les petites contrariétés du quotidien sont toujours balayées d’un mouvement de main ou d’un haussement d’épaule. Le je m’en foutiste du Grymm lui aura parfois joué des tours mais au moins n’est il pas le genre de personne à se faire un ulcère au moindre problème qui se dresse sur sa route.
Sa dispute avec Lina, c’était ce genre de contrariété. Bien sûr, il aimait sa sœur. Bien sûr, il n’appréciait pas se prendre la tête avec elle. Bien sûr, il avait essayé, mille fois même, d’apaiser leurs relations. Mais si Catalina était têtue, son frère n’était pas du genre à ramper, ni à céder. Il aimait Saoirse, il était heureux avec elle, Lina n’avait qu’à se faire à l’idée. Il y aurait bien un jour où elle finirait par comprendre.
En ce qui concernait son cousin, il avait cette drôle d’impression que ce n’était pas grave tout en sachant que ça l’était. Comme une sorte de déni. Que pouvait il arriver à un mec qui n’avait même pas encore atteint la trentaine ? Rien de grave, n’est ce pas. Pourtant la voix de Carmen résonnait dans sa tête, cette voix emprunte de douleur qu’il ne connaissait pas chez elle. Cette voix essayait tant de bien que de mal de le ramener à la raison.
Naturellement, il avait prit sa sœur dans ses bras. Elle avait besoin de soutien, et il était là. Il le serait toujours, malgré les disputes. Il ne l’admet pas mais lui aussi a besoin de cette trêve, même si elle n’était que temporaire. Il y avait des contextes qui pouvaient mettre leurs prises de becs en perspectives, les revelant si futiles… Il ne sait pas quoi dire, alors il se tait. Sa main serre doucement le bras de sa sœur comme pour ancrer sa présence près d’elle.
Une soignante entre dans la salle d’attente et invite l’un d’entre eux à rentrer pour voir Dorian. Le frère et la sœur se regardent, s’interrogent du regard. Il connait Catalina, elle a besoin de réponses. Elle a besoin de voir et de savoir pour se faire à l’idée de ce qu’on vient de leur apprendre. Pas besoin de mot pour qu’elle comprenne qu’elle peut y aller en premier. Elle se lève, lui laissant quelques affaires. Il se retrouve seul. Ses mains tremblent et il pose ses coudes sur ses genoux puis appuie le haut de sa tête contre ses mains, son regard rivé vers le sol. Entre la fatigue et l’angoisse, le madrilène se sent fébrile.
Sa dispute avec Lina, c’était ce genre de contrariété. Bien sûr, il aimait sa sœur. Bien sûr, il n’appréciait pas se prendre la tête avec elle. Bien sûr, il avait essayé, mille fois même, d’apaiser leurs relations. Mais si Catalina était têtue, son frère n’était pas du genre à ramper, ni à céder. Il aimait Saoirse, il était heureux avec elle, Lina n’avait qu’à se faire à l’idée. Il y aurait bien un jour où elle finirait par comprendre.
En ce qui concernait son cousin, il avait cette drôle d’impression que ce n’était pas grave tout en sachant que ça l’était. Comme une sorte de déni. Que pouvait il arriver à un mec qui n’avait même pas encore atteint la trentaine ? Rien de grave, n’est ce pas. Pourtant la voix de Carmen résonnait dans sa tête, cette voix emprunte de douleur qu’il ne connaissait pas chez elle. Cette voix essayait tant de bien que de mal de le ramener à la raison.
Naturellement, il avait prit sa sœur dans ses bras. Elle avait besoin de soutien, et il était là. Il le serait toujours, malgré les disputes. Il ne l’admet pas mais lui aussi a besoin de cette trêve, même si elle n’était que temporaire. Il y avait des contextes qui pouvaient mettre leurs prises de becs en perspectives, les revelant si futiles… Il ne sait pas quoi dire, alors il se tait. Sa main serre doucement le bras de sa sœur comme pour ancrer sa présence près d’elle.
Une soignante entre dans la salle d’attente et invite l’un d’entre eux à rentrer pour voir Dorian. Le frère et la sœur se regardent, s’interrogent du regard. Il connait Catalina, elle a besoin de réponses. Elle a besoin de voir et de savoir pour se faire à l’idée de ce qu’on vient de leur apprendre. Pas besoin de mot pour qu’elle comprenne qu’elle peut y aller en premier. Elle se lève, lui laissant quelques affaires. Il se retrouve seul. Ses mains tremblent et il pose ses coudes sur ses genoux puis appuie le haut de sa tête contre ses mains, son regard rivé vers le sol. Entre la fatigue et l’angoisse, le madrilène se sent fébrile.
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Lun 28 Juin 2021 - 23:15
Tu n’aimes pas ce genre d’endroits, et pourtant tu ne voudrais pas être à un autre endroit à ce moment précis. Tu sais que tu voudras toujours être là pour ta famille, tu ne peux pas faire autrement. C’est un besoin, une nécessité, tu les aimes trop pour les abandonner, ou refuser de te mêler de leur vie. Désolée pour tous les Pajares et affiliés du globe: Catalina ne vous abandonnera pas.
Quand tu apparais dans la salle d’attente, tu n’es pas en très bon état psychologique et ça se voit sur ta tête. Tu as l’impression d’avoir vu la mort en face, et pourtant Dorian n’est pas mort, tout juste endormi. Tu es restée là avec ta tante, vous vous teniez par la main, sans rien dire. Tu ignores combien de temps cela a pu durer. Pendant un long moment tu as eu l’impression de contempler la scène du dessus, et on peut le dire, tu t’es trouvée réellement pathétique. Désarmée, ça ne servirait à rien de bouder, d’essayer de le secouer, ou de faire quoi que ce soit que tu es habituée à faire parce que c’est grave. Si grave…
Tes yeux tombent sur Miguel. Tu ne dis toujours rien. Depuis combien de temps n’as tu pas prononcé le moindre mot ? L’infirmière te guide par le bras, elle a bien compris que d’une certaine façon tu es en état de choc.
“A vous.”
L’infirmière s’adresse à ton frère. Il est pâle. Tu t’en veux de l’avoir laissé tout seul dans la salle d’attente. Tu te demandes si il va vraiment y aller. Lui déteste largement plus les hôpitaux que toi, y’a qu’à voir sa tête. Tu te rassoies à ta place initiale. Et tu attends. Tu pourrais rentrer chez toi, mais tu ne le fais pas. Tu veux attendre que Miguel se décide, en fait, tu veux rester avec lui. Tu ne veux pas qu’il t’abandonne, mais tu ne veux pas l’abandonner non plus. Tu as l’impression qu’en cet instant, c’est le seul à pouvoir te comprendre.
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Mar 29 Juin 2021 - 20:46
Seul, l’espagnol a tout le loisir de sentir ce sentiment d’angoisse et d’impuissance grimper en lui. Il affiche ce visage, ce regard dur et froid, celui des mauvais jours. Pourtant personne ne peut le voir. La salle d’attente est vide depuis que Lina l’a quittée. Il a son visage dans ses mains, ses coudes sur ces jambes, comme si cette position pouvait l’aider à supporter la peine qui faisait ployer son échine.
Il ne savait pas à quoi s’attendre. Il ne savait pas ce qu’il allait voir. Dorian alternait des phases de conscience et d’inconscience. Il pourrait le voir mais il ne savait pas s’il pourrait lui parler. Et en réalité, il ne savait pas ce qu’il préférait. Il n’était pas sûr d’être capable de faire ses adieux, à son frère de cœur, à son camarade de toujours. Parce que c’était ce dont il s’agissait. D’adieux. Personne ne lui avait dit mais le madrilène l’avait comprit.
Lina revient, tout son visage est pâle comme un linge. La femme à la blouse blanche la maintient comme si elle risquait de s’effondrer. Le madrilène prend le relai. Il se lève, attrape sa soeur par les coudes et l’installe sur la chaise qu’il occupait. C’est à son tour et Miguel adresse un signe de tête à l’infirmière. Il la suit. Puis revient sur ses pas et dépose un baiser dans les cheveux de sa soeur avant de repartir.
Il est resté devant la chambre plusieurs secondes avant de pouvoir entrer. C’est sa tante qui a finit par se lever pour le faire entrer puis s’assoir à côté d’elle. Si Dorian n’était pas si pâle. Si ses veines n’étaient pas si violacées, on pourrait penser qu’il dort. Camila sort un instant, le temps de prendre l’air. Et Miguel se surprend à parler à son premier ami comme s’il était éveillé. Les larmes finissent par couler sur cette main trop froide qu’il tient dans ses paumes chaudes.
Il revient dans la salle d’attente après que sa tante eut retrouvé sa place auprès de son fils. Miguel lui a fait promettre de le tenir au courant même s’ils savaient tout les deux que quelques soient les évolutions, elles ne seraient pas favorables.. Il a les yeux gonflés bien qu’il ait essuyé les larmes avant de revenir. Lina est encore là, ça ne l’étonne pas vraiment. Il aurait attendu aussi.
- Je…
Sa voix s’éteint. Il ne sait pas quoi dire. Quelques secondes passent avant qu’il se reprenne :
- On … va boire un café ?
Il ne savait pas à quoi s’attendre. Il ne savait pas ce qu’il allait voir. Dorian alternait des phases de conscience et d’inconscience. Il pourrait le voir mais il ne savait pas s’il pourrait lui parler. Et en réalité, il ne savait pas ce qu’il préférait. Il n’était pas sûr d’être capable de faire ses adieux, à son frère de cœur, à son camarade de toujours. Parce que c’était ce dont il s’agissait. D’adieux. Personne ne lui avait dit mais le madrilène l’avait comprit.
Lina revient, tout son visage est pâle comme un linge. La femme à la blouse blanche la maintient comme si elle risquait de s’effondrer. Le madrilène prend le relai. Il se lève, attrape sa soeur par les coudes et l’installe sur la chaise qu’il occupait. C’est à son tour et Miguel adresse un signe de tête à l’infirmière. Il la suit. Puis revient sur ses pas et dépose un baiser dans les cheveux de sa soeur avant de repartir.
Il est resté devant la chambre plusieurs secondes avant de pouvoir entrer. C’est sa tante qui a finit par se lever pour le faire entrer puis s’assoir à côté d’elle. Si Dorian n’était pas si pâle. Si ses veines n’étaient pas si violacées, on pourrait penser qu’il dort. Camila sort un instant, le temps de prendre l’air. Et Miguel se surprend à parler à son premier ami comme s’il était éveillé. Les larmes finissent par couler sur cette main trop froide qu’il tient dans ses paumes chaudes.
Il revient dans la salle d’attente après que sa tante eut retrouvé sa place auprès de son fils. Miguel lui a fait promettre de le tenir au courant même s’ils savaient tout les deux que quelques soient les évolutions, elles ne seraient pas favorables.. Il a les yeux gonflés bien qu’il ait essuyé les larmes avant de revenir. Lina est encore là, ça ne l’étonne pas vraiment. Il aurait attendu aussi.
- Je…
Sa voix s’éteint. Il ne sait pas quoi dire. Quelques secondes passent avant qu’il se reprenne :
- On … va boire un café ?
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Lun 12 Juil 2021 - 13:02
Vous échangez vos places. Il ne te vient pas à l’idée de partir. Tu ne veux pas rester seule, tu sais que Miguel va bientôt revenir, et que lui non plus ne voudra pas être seul. Tu as besoin de ton grand frère, il a besoin de sa chieuse de petite soeur. Vous avez toujours été là l’un pour l’autre dans les moments difficiles, et même si vous êtes en froid, tu ne penses pas qu’il pourrait en être autrement. Il n’a beau pas être le plus éloquent, ne pas toujours savoir quoi dire, c’est ton frère. Vous avez grandit ensemble, fais des bêtises, partager des moments joyeux ou difficiles. C’est peut être le plus difficile que vous traversez ensemble encore aujourd'hui.
Dans la salle d'attente, tu regardes dans le vide. Il y a du mouvement, mais tu ne reviendras sur terre qu’au retour de Miguel. Ton esprit vaque, il vogue entre différents souvenirs de cette vie qui est la tienne, il pense à Dorian bien sûr, mais pas que. Tu as une envie irrépressible de rentrer à la maison, de voir tes parents, et frères et soeurs, de passer un instant comme vous pouviez en passer en famille, tous ensemble. Ils te manquent tous, aujourd’hui plus encore que d’habitude. Tu es quelqu’un qui a besoin de la proximité physique des autres pour avancer dans la vie. Aujourd’hui tu as l’impression d’avoir un vide dans le coeur, un froid.
Des pas dans le couloir. Tu vois au visage de Miguel que les larmes ont coulé sur ses joues. Tu ne t’es pas rendu compte que les tiennes étaient inondées aussi. tu sembles revenir à la réalité enfin. Une phrase à peine commencée se meurt entre vous. Tu essuies prestement tes joues avec tes mains à la manière d’une petite enfant. Tu essaies de reprendre un peu de contenance. Finalement tu hoches la tête quand il te demande si tu veux prendre un café.
“Oui. On peut aller chez moi si tu veux.”
Tu sais qu’il n’y a personne. Tu doutes que ton frère ait envie d’aller se trouver dans un café avec des gens qui pourraient vous surprendre. Tu te mets debout et récupères ton sac sur ton épaule. Tu ne résistes pas à t’approcher doucement de ton frère, tu passes un bras autour de ses épaules, et le serre un instant contre toi. Tu prends une profonde inspiration. L’odeur familière et rasséréne un peu.
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Dim 18 Juil 2021 - 21:32
Il n’est pas étonné de voir sa soeur encore dans la salle d’attente alors qu’il en passe le pas de la porte. Elle est là, le coeur lourd, en peine. Comme lui. Elle est là, elle attend. Miguel aurait la même chose. Parce que quoi qu’il arrivait, la famille passait avant tout. Quoi qu’il arrivait, Lina et les autres Pajares, les Hobbs, les Jakobsdottir, tous faisaient partie de ce clan soudé de tisserands espagnol et l’amour de la famille coulait dans leurs veines.
Pas de contact cette fois si. Comme si une certaine pudeur avait été imposée par la réalité de ce qu’ils vivaient. Un drame. Ni plus ni moins. Peut être le premier pour Miguel qui n’avait pas vu la perte de leur Abuela. Ils ont le même air vide sur leur visage au teint bronzé. La même tristesse dans leurs yeux.
S’il n’y avait pas du Dorian, Miguel n’aurait certainement pas vu sa soeur aujourd’hui. Pas compte tenu de leur dispute d’hier. Pas alors qu’ils s’étaient envoyé les pires saloperies à la gueule. Mais en cet instant, Miguel avait tout oublié. Cette dispute, c’était vraiment des conneries. C’était des conneries. C’était tellement rien comparé à ce qui se passait entre ces murs blancs.
Il essaye de parler mais doit s’y reprendre à deux fois. Il ne commente rien alors que sa soeur essuie les résidus de larmes qui demeuraient sur ses joues. Il propose un café. Elle propose d’aller chez elle. Il hoche la tête. C’est une bonne idée. S’il n’a pas honte de pleurer devant sa soeur, il préfère autant éviter de le faire en public.
- On y va, vient.
Il prend sa cadette par l’épaule et la guide vers la sortie de l’hopital. Il leur faut marcher quelques minutes en silence pour quitter le bâtiment protéger par la magie. L’espagnol se concentre avant d’embarquer sa soeur en transplanant. Ce geste magique si simple qu’il fait presque sans y penser d’habitude devient presque dangereux quand les nerfs ne sont pas au beau fixe et que l’esprit est ailleurs.
Quelques secondes plus tard, il réapparaissent sur le seuil de la porte de l’appartement de Lina. Il n’est pas encore venu depuis son déménagement mais grâce à Matéo, elle sait où elle habite. Elle ne sait pas avec qui. Elle passe devant, ouvre la porte et ils se retrouvent rapidement devant la cuisine. Il ne pense même pas à enlever la veste en jeans qu’il porte, il laisse juste son cul tomber sur une des chaises de la cuisine :
- J’ai l’impression que c’est un cauchemar et qu’on va me réveiller…
Pas de contact cette fois si. Comme si une certaine pudeur avait été imposée par la réalité de ce qu’ils vivaient. Un drame. Ni plus ni moins. Peut être le premier pour Miguel qui n’avait pas vu la perte de leur Abuela. Ils ont le même air vide sur leur visage au teint bronzé. La même tristesse dans leurs yeux.
S’il n’y avait pas du Dorian, Miguel n’aurait certainement pas vu sa soeur aujourd’hui. Pas compte tenu de leur dispute d’hier. Pas alors qu’ils s’étaient envoyé les pires saloperies à la gueule. Mais en cet instant, Miguel avait tout oublié. Cette dispute, c’était vraiment des conneries. C’était des conneries. C’était tellement rien comparé à ce qui se passait entre ces murs blancs.
Il essaye de parler mais doit s’y reprendre à deux fois. Il ne commente rien alors que sa soeur essuie les résidus de larmes qui demeuraient sur ses joues. Il propose un café. Elle propose d’aller chez elle. Il hoche la tête. C’est une bonne idée. S’il n’a pas honte de pleurer devant sa soeur, il préfère autant éviter de le faire en public.
- On y va, vient.
Il prend sa cadette par l’épaule et la guide vers la sortie de l’hopital. Il leur faut marcher quelques minutes en silence pour quitter le bâtiment protéger par la magie. L’espagnol se concentre avant d’embarquer sa soeur en transplanant. Ce geste magique si simple qu’il fait presque sans y penser d’habitude devient presque dangereux quand les nerfs ne sont pas au beau fixe et que l’esprit est ailleurs.
Quelques secondes plus tard, il réapparaissent sur le seuil de la porte de l’appartement de Lina. Il n’est pas encore venu depuis son déménagement mais grâce à Matéo, elle sait où elle habite. Elle ne sait pas avec qui. Elle passe devant, ouvre la porte et ils se retrouvent rapidement devant la cuisine. Il ne pense même pas à enlever la veste en jeans qu’il porte, il laisse juste son cul tomber sur une des chaises de la cuisine :
- J’ai l’impression que c’est un cauchemar et qu’on va me réveiller…
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Mer 21 Juil 2021 - 11:55
Tu te laisses embarquer par ton frère sans lutter, après tout, c’est toi qui lui a proposé de venir chez toi. Tu n’as pas vraiment réalisé qu’il n’y était encore jamais allé, qu’il ne connait pas Leo dans son cas. Après tu doutes que ton frère ne dirait rien, c’est pas le genre, il n’est pas inquiet comme Mat peut l’être. C’est bien pour ça que tu ne le lui as pas dit. C’est pas une bonne chose, il faut le dire. Tu sais très bien que tu risques d’avoir droit à une nouvelle guerre… Ca ne fait pas assez longtemps que vous êtes ensemble pour recommencer à ce niveau là. Tu ne veux plus te battre avec Mat, tu veux être heureuse. Est ce que c’est trop demandé ? Peut ête oui, parce que tu n’y t’y prends pas de la meilleure des façons.
Une fois dehors, vous transplanez jusqu’à chez toi. Tu sais que Leo n’est pas là, sinon tu ne lui aurais pas proposé. Il n’est jamais là la journée en réalité, il travaille, et donc vous serez tranquilles pour partager vos états d’âme, ou pas.
Vous vous installez à la table de la cuisine. Machinalement tu prépares un café. C’est le genre de choses que tu fais pour te calmer les nerfs, pour être tranquille même si on le sait tous, le café à tendance à envenimer les choses.
La voix de Miguel s’élève dans son dos. A son ton tu peux dire qu’il n’est pas très en forme, on ne peut pas dire que tu sois dans un meilleur état. Tu sais que la migraine n’est pas loin, et peut être que tu devrais prendre une potion avant que ça n’empire, mais tu continues à préparer le café.
Tu ne sais même pas quoi dire à Miguel. Oui, il a raison. Ca ressemble à un cauchemar.
Tu reviens vers lui avec une tasse et la pose sur la table, tu en prends une à ton tour et t’assois en face de lui.
“Je pensais pas qu’on en arriverais là…”
Oui ça fait écho aux paroles de ton frère. A vrai dire, tu n’es pas la personne la plus adaptée quand il s’agit de sentiments profonds. Tu as tendance à te murer dans le mutisme quand il se passe quelque chose comme ça. Dans le café tu fais tourner la cuiller, tu as oublié si tu avais mis du sucre ou non. Tu as la tête ailleurs, c’est comme si tu étais encore à l’hôpital. Tu revois sans cesse ton cousin dans son lit.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Ven 6 Aoû 2021 - 10:14
En temps normal, le madrilène aurait sûrement demandé à visiter les lieux. Après tout, sa soeur habitait là, c’était normal qu’elle lui fasse faire la visite du propriétaire. Enfin… de la locataire. Mais Miguel n’a pas la force de s’extasier sur l’exposition lumineuse de l’endroit, pas plus que sur la décoration. Il ignore qu’elle a un colocataire et s’il observait un peu les lieux peut être qu’il verrait bien que la veste en cuir laissée sur une des chaises de la cuisine n’appartenait pas à sa frangine. Ni même à Matéo.
Miguel s’installe sur la table de la cuisine et reste silencieux quelques secondes. Le regard absent. Il voit encore le visage froid et blanc de son cousin dans ce lit d’hopital. Il verbalise ce qu’il ressent et c’est assez rare pour le dire. Ca ressemble à un cauchemar. Un mauvais rêve dont il aimerait se réveiller. Parce qu’accepter la mort imminente de son premier camarade de vie lui semblait une mauvaise blague qui ne pouvait que prendre origine dans des songes perturbés.
Lina apporte un café pour lui, un autre pour elle et s’installe sur la chaise d’en face. Le Pajares se saisit de la tasse et l’entoure de ses mains. La boisson brule ses mains au travers de la céramique mais il n’en a cure. Son regard est plongé dans l’eau filtrée par la caféine. Lui non plus, ne pensait pas que Dorian en arriverait là…
- Ils ont dit qu’on devait se préparer au pire.
La voix de Miguel est étranglé par l’émotion. Le pire. La mort. La disparition. Son cerveau en manque de sommeil et encore sous l’influence de l’alcool et de la tentacula de la veille ne semble pas vouloir appréhender l’information. Ca lui parait stupide. Impensable.
L’hispanophone lève les yeux vers sa soeur qui a le nez dans son café. Elle le touille et Miguel voit bien sa main qui tremble. Il ressent alors un élan d’amour vers celle qui a partagé son enfance, Quand Cat est née, Miguel avait été le petit garçon le plus heureux du monde, content de ne plus être le seul enfant dans ce monde d’adulte. Il a envie de prendre sa soeur dans ses bras. De la serrer contre son coeur. De lui dire que tout ira bien. Mais ça ne serait que mensonge…
Il se souvient de leur dispute de la veille. Du même visage fermé sur les traits de sa frangine. De ses mains qui tremblent alors qu’elle entourait son corps de ses bras comme pour se protéger des cris ulcérés du Grymm. Il se sent tellement con de ne pas l’avoir prit contre lui à ce moment là…
- Je suis désolé pour hier…
Dit il d’une voix las mais pourtant sincère.
Miguel s’installe sur la table de la cuisine et reste silencieux quelques secondes. Le regard absent. Il voit encore le visage froid et blanc de son cousin dans ce lit d’hopital. Il verbalise ce qu’il ressent et c’est assez rare pour le dire. Ca ressemble à un cauchemar. Un mauvais rêve dont il aimerait se réveiller. Parce qu’accepter la mort imminente de son premier camarade de vie lui semblait une mauvaise blague qui ne pouvait que prendre origine dans des songes perturbés.
Lina apporte un café pour lui, un autre pour elle et s’installe sur la chaise d’en face. Le Pajares se saisit de la tasse et l’entoure de ses mains. La boisson brule ses mains au travers de la céramique mais il n’en a cure. Son regard est plongé dans l’eau filtrée par la caféine. Lui non plus, ne pensait pas que Dorian en arriverait là…
- Ils ont dit qu’on devait se préparer au pire.
La voix de Miguel est étranglé par l’émotion. Le pire. La mort. La disparition. Son cerveau en manque de sommeil et encore sous l’influence de l’alcool et de la tentacula de la veille ne semble pas vouloir appréhender l’information. Ca lui parait stupide. Impensable.
L’hispanophone lève les yeux vers sa soeur qui a le nez dans son café. Elle le touille et Miguel voit bien sa main qui tremble. Il ressent alors un élan d’amour vers celle qui a partagé son enfance, Quand Cat est née, Miguel avait été le petit garçon le plus heureux du monde, content de ne plus être le seul enfant dans ce monde d’adulte. Il a envie de prendre sa soeur dans ses bras. De la serrer contre son coeur. De lui dire que tout ira bien. Mais ça ne serait que mensonge…
Il se souvient de leur dispute de la veille. Du même visage fermé sur les traits de sa frangine. De ses mains qui tremblent alors qu’elle entourait son corps de ses bras comme pour se protéger des cris ulcérés du Grymm. Il se sent tellement con de ne pas l’avoir prit contre lui à ce moment là…
- Je suis désolé pour hier…
Dit il d’une voix las mais pourtant sincère.
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Sam 21 Aoû 2021 - 15:42
Il n'avait pas besoin de te le rappeler, et même si personne ne t'avait rien dit ouvertement sur le sujet, tu t'y attendais. Oui, il peut mourir. C'est ce qui te fait te sentir si petite, si seule, si mal. Tu ne connais personne de si jeune qui ait été aux portes de la mort. Personne jusqu'à aujourd'hui qui a encouru ce genre de danger là. Faut dire que vous ne vivez pas dans une période compliquée, il n'y pas de guerre, et ton environnement proche n'est pas si hostile ou du moins pas encore. Alors oui, ça te fait peur, tu es face à la pire des choses : l'inconnu.
Tu ne sais pas quoi dire. Tu es en colère, tu as peur, tu en veux à la terre entière mais tu n'as personne contre qui diriger cette colère alors il ne te reste qu'à trembler et vivre dans la crainte et l'amertume de voir disparaître une personne si proche. Voilà ce que c'est de prendre le risque de grandir sur cette terre, d'aimer des gens. Il faut savoir qu'on peut les perdre. C'est peut être la première fois que tu le réalises réellement. C'est terrifiant.
Tu ne regardes pas Miguel, tu ne veux pas voir l'expression sur son visage car tu ne sais que trop bien qu'elle est un reflet de la tienne. Tu sais, tu anticipes, tu imagines, c'est suffisant. Tu ne fais rien, dit rien et tente de ne penser à rien bien que cela soit impossible tu le sais. Ton esprit est traite, il ne veut pas t'accorder de répit. Pas plus que ton frère semble-t-il.
Quand sa voix casse la monotonie qui s'est installée, par réflexe tu relèves les yeux vers lui. Tu sais qu'ils doivent être rouges comme les siens.
Quand il parle d'hier tu manques de lui demander de te rafraîchir la mémoire. Pourtant les images, les sensations reviennent. Cela semble loin, et pourtant… pourrais tu remettre en cause ses propos ? Est il seulement désolé ? Il a invité Saoirse, et tu sais qu'il l'a fait a propos. Tu ne sais pas pourquoi, tu te demandes ce que tu as pu faire de mal cependant pour qu'il décide de remuer le couteau dans la plaie de la sorte la veille.
"Je n'ai pas envie de parler de ça maintenant. "
Pas plus que la veille, mais il n'a pas su te laisser tranquille. Est ce qu'aujourd'hui il sera capable de faire abstraction, de jouer les adultes, d'être là parce que c'est ton frère et se laisser de côté le fait qu'il a décidé de s'envoyer ta meilleure amie ? A elle tu ne pourras jamais lui pardonner et encore moins d'être rentrée dans le jeu de ton frère et de s'être effectivement ramenée à une soirée où elle n'était clairement pas désirée. Une larme roule sur ta joue, rapidement tu baisses les yeux, détournes le regard. T'avoir remémoré l'épisode de la veille n'était pas des plus adroits. Les mots prononcés la veille se rajoutent, se mêlent, s'amplifient, se déforment.
"Tu veux du sucre ? "
Tu ne saurais dire si tu en as déjà mis ou pas dans les tasses, ou même si tu en veux seulement, mais tu ne peux pas rester assise là avec lui qui te regarde pleurer une seconde de plus.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Mer 25 Aoû 2021 - 18:48
La tasse de café refroidit lentement entre ses mains alors qu’il ne l’a pas encore même portée à sa bouche. Il souffle dessus sans même savoir si c’est vraiment chaud. Le liquide noir ne fume pourtant plus. L’odeur, par contre, embaume désormais la pièce. Et il faut reconnaitre que cela fait du bien. Il suffisait parfois d’une odeur familière pour apaiser un coeur.
Malgré tout, l’esprit du madrilène est par monts et par vaux. Il pense à Dorian. Il pense à Pina. A son oncle, à sa tante, à leurs grands-parents dans leurs chaumières d’Islande… Il a l’impression que demain, ou après demain, en tout cas un jour proche, leur monde ne sera plus le même. Et ça sera certainement le cas… Il ne sait ps comment il va pouvoir encaisser son propre chagrin et en même temps savoir être présent pour tout le monde…
Mais… eh… Family first. Si Miguel pouvait être le premier des fainéants, il était aussi se plier en quatre quand ceux qu’il aimaient pouvaient avoir besoin de lui. Il pouvait être le type le plus detestable, le plus emmerdeur du monde et tout effacer quand la situation l’exigeait… C’était d’ailleurs exactement ce qu’il se passait. Et il ne pouvait pas s’empêcher de penser à la veille. Il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir de ce qu’il s’était passé dans la la ruelle derrière la Taverne du Troll. Il revoyait le visage colérique de sa soeur se transformer en une sincère angoisse alors qu’il s’était mit à crier.
Il s’excuse. Platement. Il aurait pu réfléchir d’avantage. C’était vraiment. Il aurait pu essayer de se mettre à la place de Catalina d’avantage. Sauf que voila, il avait pensé bien agir et comme souvent, il avait été maladroit. La réponse de sa soeur et sans appel. Elle ne veut pas en parler. Il comprend. Il y aura-t-il un jour un bon moment pour en parler ? Peut être pas…
- Ok.
Il boit sa première gorgée de café. Tiède. Il s’en fiche. Le liquide qui passe dans sa gorge n’est pas en mesure de le réchauffer mais ça aurait été la même chose s’il avait été brulant. Il regarde sa soeur qui ne relève même pas les yeux pour lui proposer du sucre.
- S’il te plait.
Il ne sait même pas pourquoi il accepte, le café il le préfère noir.
Malgré tout, l’esprit du madrilène est par monts et par vaux. Il pense à Dorian. Il pense à Pina. A son oncle, à sa tante, à leurs grands-parents dans leurs chaumières d’Islande… Il a l’impression que demain, ou après demain, en tout cas un jour proche, leur monde ne sera plus le même. Et ça sera certainement le cas… Il ne sait ps comment il va pouvoir encaisser son propre chagrin et en même temps savoir être présent pour tout le monde…
Mais… eh… Family first. Si Miguel pouvait être le premier des fainéants, il était aussi se plier en quatre quand ceux qu’il aimaient pouvaient avoir besoin de lui. Il pouvait être le type le plus detestable, le plus emmerdeur du monde et tout effacer quand la situation l’exigeait… C’était d’ailleurs exactement ce qu’il se passait. Et il ne pouvait pas s’empêcher de penser à la veille. Il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir de ce qu’il s’était passé dans la la ruelle derrière la Taverne du Troll. Il revoyait le visage colérique de sa soeur se transformer en une sincère angoisse alors qu’il s’était mit à crier.
Il s’excuse. Platement. Il aurait pu réfléchir d’avantage. C’était vraiment. Il aurait pu essayer de se mettre à la place de Catalina d’avantage. Sauf que voila, il avait pensé bien agir et comme souvent, il avait été maladroit. La réponse de sa soeur et sans appel. Elle ne veut pas en parler. Il comprend. Il y aura-t-il un jour un bon moment pour en parler ? Peut être pas…
- Ok.
Il boit sa première gorgée de café. Tiède. Il s’en fiche. Le liquide qui passe dans sa gorge n’est pas en mesure de le réchauffer mais ça aurait été la même chose s’il avait été brulant. Il regarde sa soeur qui ne relève même pas les yeux pour lui proposer du sucre.
- S’il te plait.
Il ne sait même pas pourquoi il accepte, le café il le préfère noir.
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Re: family first x cataguel#3 (terminé)
Lun 30 Aoû 2021 - 17:29
Le silence retombe dans l’appartement. Tu ne sais pas quoi dire, il ne sait pas quoi dire. Il est clair dans ton cas que tu n’as pas spécialement envie de parler, que ça soit de Dorian à l’hôpital, ou du drôle de couple que forme ton ex meilleure amie et ton frère. Tu ne veux pas entendre ses excuses, tu ne veux pas l’entendre sur aucun sujet, cependant tu n’as pas envie qu’il parte pour autant. Tu ne veux pas être seule, et ton frère semble être la personne tout indiquée pour rester là avec toi. Ca fait longtemps finalement que vous n’avez pas été tous les deux. Tu as trouvé en quelque sorte des substituts à la présence rassurante de ton frère. Tu t’es raccrochée à Leonardo alors que ton frère a joué aux absents. Tu avais besoin de te raccrocher à quelque chose, n'en déplaise à d’autres. Bien sûr ce n’est pas la même chose, vous n’avez pas la même relation, il y a bien plu de retenue avec l’américain qu’avec ton frère, mais peut être que tu avais besoin de ça aussi, de calmer cette impulsivité qui vous caractérise les Pajares.
Tu ramènes le sucre, le pose sur la table toujours en silence. Tu n’en mets pas dans ton café, pas plus que Miguel ne bouge.
Tu ne te rends pas compte du temps qui semble s’écouler avec une lenteur remarquable. tu n’as pas conscience du temps qui passe. Miguel finit par devoir partir. Vous n’avez pas beaucoup échangé, mais vous avez passé du temps ensemble, c’est peut être ce qui compte au final. Tu n’es plus si en colère contre lui malgré une certaine retenue non présente habituellement. Avant qu’il ne s’en aille, tu glisses dans ses bras, le serrant fort contre toi une dernière fois, et lui glisse un “merci”.
Tu restes seule dans l’appartement jusqu’à la tombée de la nuit, tranquillement tu attends que Mat finisse son travail pour aller chez lui, tu ne veux pas rester seule ce soir, peu importe quel jour c’est demain. Leo ne rentre pas, mais tu ne lui envoies pas de message.
Il est tard quand emmitouflée, tu transplanes.
terminé
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