- InvitéInvité
Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Ven 6 Déc 2019 - 11:55
Betrayal hurts only with friends and family - vendredi 6 décembre 2019 - @Laelia Trejo
Si t'es retournée vivre à l'appartement que tu partages avec ton père, tu l'as malgré tout consciencieusement évité. Tu aurais pu t'excuser. Mais pour toi, c'est à lui de le faire. C'est à lui de t'annoncer qu'il a fait ce qui doit être fait: couper les ponts avec Laelia. Mais plus le temps passe, et plus tu as l'impression qu'il n'en a vraiment rien à faire de toi et de tes sentiments. Surtout de celui de trahison que tu ressens depuis qu'il a confirmé que le Chineur disait vrai à leur sujet. Alors, aujourd'hui, tu as décidé d'en avoir le coeur net: tu as décidé d'aller voir Laelia pour mettre les choses au clair. Pour voir si votre amitié qui remonte à près de quinze ans compte plus qu'une amourette avec un homme qui pourrait être son père et qui est le tien, en tout cas. Il n'y aura pas d'amitié qui tienne. Ton coeur est brisé depuis un mois. Ce sera ton père, ou toi. Mais pas les deux. Elle devra choisir, la fleur. Ton coeur, lui, il est fermé. Tu sais que tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour couper ce qu'il y a entre eux, parce que tu les aimes, tous les deux, différemment. Il est, en tout cas, certain que tu refuseras que Laelia devienne ta belle-mère. Ca, c'est sûr et certain.
Alors pourquoi tu hésites devant la porte de la boutique de la jeune femme? Pourquoi tu n'oses pas entrer? Bonne question. Tu n'es pas lâche, pourtant, bien au contraire. Tu es sûre de toi, déterminée. Tu sais ce que tu vaux et ce que tu veux. Mais cette conversation à venir, qui te semble faire écho à celle que tu as eu avec ton père il y a un mois est beaucoup plus difficile à assumer. Parce que tu te souviens des mots que tu as employés pour qualifier la jeune femme, et que tu n'es pas certaine de pouvoir t'empêcher de les prononcer à nouveau sous le coup de la colère. Des mots que tu sais pertinemment ne pas penser. Mais tu sais que, aujourd'hui, votre amitié va être soumise à rude épreuve. Tu prends une inspiration, la main sur la poignée, et pousse une profonde expiration le temps de rassembler ton courage tandis qu'un masque d'indifférence se peint sur ton visage. Il faut que tu restes calme. Le dernier mot, tu l'auras d'une façon ou d'une autre.
Enfin, tu entres dans la boutique, boutique magnifique au demeurant, dans laquelle tu n'as pas encore eu l'occasion de pénétrer, et tu flânes en caressant les étoffes soyeuses le temps quela traitresseLaelia ait terminé avec ses clients. Ce n'est qu'après leur départ que tu te tournes vers elle, posant sur celle un regard glacial qui en dit finalement long sur tes sentiments. "Bonjour Lae. ou devrais-je dire belle-maman songes-tu, amère alors que ces seuls deux mots ont eu du mal à sortir.
- Spoiler:
- pardon d'avance pour la suite
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Ven 6 Déc 2019 - 19:17
Journée des plus banales à la boutique, entre l’accueil des clients et la vente qui ne cessait de gonfler ses comptes, de quoi lui offrir ce confort qui lui avait manqué dans sa jeunesse. Même lors de son émancipation, la belle avait douté de sa réussite, se demandant si Lilium allait fonctionner et son succès parlait à sa place, si bien que l’orchidée n’avait plus besoin de se présenter, étoile montante de la mode, créatrice renommée. Alors qu’elle passait ses journées à conseiller et échanger avec d’autres personnes, Laelia prenait du temps afin de contempler les changements de sa vie lorsqu’une dame enfilait son tailleur chic, féminin et raffiné, sous le regard évasif de l’orchidée. Elle avait mis au point sa relation avec Sasha, s’était rapprochée de Mirko et tout ceci contribuait à son évolution, son avancée, vers une existence plus épanouie. Puis, lorsque celle-ci s’éclipsait, affichant fièrement son achat dans le sac de la boutique, Laelia lui adressait un sourire tout en portant son attention sur Jolene. Celle-ci était rentrée quelques minutes avant et faisait face à la jeune femme, visage fermé, le regard qui envoyait des éclairs et le ton sec. « Salut. » Tout aussi imperméable comme à son habitude, Laelia ne lui adressait aucune sympathie, parce qu’elle était au courant de ce qui se tramait dans cette petite tête brune, peut-être trop centrée sur elle-même à son goût. Mais, hors de question de hurler ou de hausser le ton, à croire que la poupée se calmait avec le temps, prenait le temps de réfléchir et de se poser tranquillement avant d’exploser, d’envenimer la situation. « Je sais pourquoi tu es là, je t’écoute. » La voix posée et les prunelles qui se détournaient d’elle pour ranger quelques vêtements, l’orchidée s’attendait à tout : insultes comme cris, mais elle ne tomberait pas là-dedans, elle qui devait se montrer rassurante, lui ouvrir les yeux et lui faire comprendre qu’elle ne jouerait aucun rôle pour elle, hors de question de remplacer quelqu’un ou de priver Mirko de bonheur.
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Ven 13 Déc 2019 - 14:45
Betrayal hurts only with friends and family - vendredi 6 décembre 2019 - @Laelia Trejo
Tu as envie de hurler, de te jeter sur elle toutes griffes dehors alors qu'elle te regarde aussi froidement qu'elle peut regarder les autres, d'ordinaire. Un regard qu'elle n'a jamais posé ainsi sur toi. C'est comme un deuxième coup de poignard au fond de ton coeur, planté pour agrandir encore la blessure subie par le premier coup: la discussion avec ton père le mois précédent. Mais tu ne réagis pas. Du moins, en apparence. Tu l'as saluée, maintenant tu attends. Droite comme un i, les épaules bien en arrière. Tu en imposerais presque, Jolene. Le charisme exsude de tes pores, de ton regard. Mais la brune n'en a que faire, tu t'en rends bien compte, alors qu'elle te rétorque qu'elle sait pourquoi tu es là et qu'elle t'écoute.
Tu as envie de déchirer sa précieuse gorge avec tes canines. De la laisser pour morte au sol. Tu t'imagines le faire. Ne pas lui laisser l'occasion de s'expliquer, mais la tuer comme un vampire acharné de sang pourrait le faire. Tu ne l'es qu'à demi, toi. Surtout, tu n'as pas hérité de la soif de sang de ton père. Personne ne te considérerait coupable. Après tout, quel motif aurais-tu de le faire? Elle couche avec mon père... songes-tu avant de rectifier couchait. Tu ne sais pas encore s'ils couchent toujours ensemble ou pas.
Pour l'instant, tu gagnes du temps. Tu te promènes dans la boutique, laissant tes doigts errer doucement sur ses créations, alors que tu as juste envie de les déchirer. De tout réduire en miette. Mais chaque chose en son temps. Tu préfères attendre. Si ça se trouve, ils ne sont plus ensemble, et tu n'auras aucune raison de causer sa ruine. "C'est une bien belle boutique, que tu as là... Je suis désolée de ne pas avoir pris le temps de venir plus tôt..." commences-tu, éludant pour l'instant la question qui t'amène. La vérité, c'est que tu ne sais pas comment l'aborder. Tu veux qu'elle te dise la vérité. Pas qu'elle te sorte un pieu mensonge que tu n'aurais aucun droit de remettre en question, puisqu'elle estétaitton amie...
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Ven 13 Déc 2019 - 18:38
Pas pour le moins crédule, Laelia ne lui accordait aucun regard chaleureux ni de sourire candide, comme elle avait l’habitude de le faire. Pour la simple raison qu’elle pouvait encaisser les coups et les insultes, mais guère avec le sourire, ne désirant pas envenimer la situation ni avoir l’air de se moquer d’elle, parce qu’elle comprenait sa colère, malgré tout. Cependant, la poupée était déterminée à penser à elle, son propre bonheur, quitte à la laisser derrière pour mieux digérer. Elle se faisait suffisamment confiance pour savoir que les choix étaient bons, si bien que la créatrice n’était guère intimidée par Jolene, combat de coqs, comme l’on disait. Les mirettes sur ses créations, elle sentait le regard insistant de l’étudiante sur la boutique, puis sa nuque, la tension qui s’emparait de son enveloppe envers celle qui attirait l’attention de son père, tous deux revenus de l’Amérique il y a peu. Calme, sereine, l’orchidée croisait les bras contre sa poitrine et se tournait finalement vers elle, sourire tendre aux lèvres. « Merci, j’ai beaucoup travaillé pour l’obtenir. On peut dire que j’ai réalisé mon rêve. » Quelques souvenirs de cette petite tête brune plongée dans ses premières créations, à modifier un uniforme jugé de mauvais goût et cette cape personnalisée pour son amie d’enfance. « Tu peux détruire, déchirer les vêtements, si tu veux. La magie me permettra de les remettre à neuf, tout comme la boutique. D’ailleurs, les tissus déchirés se recousent automatiquement, en plus d’avoir des tissus imperceptibles chauffants pour les saisons froides… » Consciente que Laelia s’égarait du sujet principal, un léger rire quittait ses pulpes humides, affichant clairement sa neutralité face aux élans de destruction de la Volkine, ne rentrant pas dans le conflit. « Tu peux aussi me blesser physiquement, me casser la nuque, me la déchirer, me vider de mon sang ou autres… Me blesser mentalement, mais tu sais très bien que je m’en remettrai, je m’en remets toujours. » Des propos dénués de provocations, la voix de la belle était incroyablement calme, préférant les discussions peu mouvementées aux éclats de colère. À croire que fréquenter un homme plus âgé lui permettait d’obtenir plus de sagesse ou était-ce simplement l’acquisition des responsabilités, de son empire, qui avaient calmé les frasques de la Princesse ? La chevelure balayée en arrière, ses talons aiguilles, vertigineux, claquaient le parquet brillant afin de prendre place dans un siège beige, aux allures royales, la dentelle sur les cuisses et ses aiguilles qui cousaient, en attendant paisiblement la tornade. « Tu n’as pas à tourner autour du pot avec moi. » Qu’elle murmurait, le ciel pouvait bien tomber sur ses épaules, le ton ne monterait pas chez elle, droite dans ses escarpins, plus dans la confrontation.
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Lun 16 Déc 2019 - 15:02
Betrayal hurts only with friends and family - vendredi 6 décembre 2019 - @Laelia Trejo
« Merci, j’ai beaucoup travaillé pour l’obtenir. On peut dire que j’ai réalisé mon rêve. » Travaillé très dur, ou couché avec les bonnes personnes? Tu te mords l'intérieur de la lèvre pour ne pas sortir cette réplique qui te brûle les lèvres. C'est un peu tôt, encore. Tu préfères y aller - enfin essayer - en douceur, même si t'as plus envie de rentrer dans Laelia comme un Quarterback sur un terrain de football américain. Mais non. Chaque chose en son temps. Le moment de te défouler va arriver. Et puis, si ça se trouve, tu t'enflammes pour rien et ton père a mis un terme à cette amourette ridicule autant pour l'un que pour l'autre.
« Tu peux détruire, déchirer les vêtements, si tu veux. La magie me permettra de les remettre à neuf, tout comme la boutique. D’ailleurs, les tissus déchirés se recousent automatiquement, en plus d’avoir des tissus imperceptibles chauffants pour les saisons froides… » Tu t'arrêtes net de flâner dans la boutique lorsque Laelia reprend la parole. Ton poing se serre. Elle est légilimens, maintenant? Elle lit dans ta tête ou tes émotions sont-elles pour une fois parfaitement lisibles sur ton visage toi qui te targue d'être un mur? De ne rien laisser transparaître? Il faut dire que ce que tu éprouves à cet instant est tellement fort... Mais elle n'en a pas terminé, la brune, puisque déjà, elle continue, s'enfonçant un peu plus dans ton esprit ce qui te fait froncer les sourcils: « Tu peux aussi me blesser physiquement, me casser la nuque, me la déchirer, me vider de mon sang ou autres… Me blesser mentalement, mais tu sais très bien que je m’en remettrai, je m’en remets toujours. » "Parce que tu prétends savoir ce qu'il y a dans ma tête?" demandes-tu, l'air de rien malgré tout. "Et en l'occurence, si je devais m'en prendre physiquement à toi, je laisserais juste un cadavre. Mais je ne suis pas comme ça." Ton ton est lourd de menace, et alors même que tu te sais incapable de blesser volontairement qui que ce soit, tu sais à cet instant que si tu devais t'en prendre physiquement à Laelia, ça serait pour la tuer. Et tant pis si ça blesse quelqu'un dans le procédé.
« Tu n’as pas à tourner autour du pot avec moi. » Très bien... Puisque tu ne dois pas tourner autour du pot... Tu lèves les yeux au ciel et entames les hostilités, même si, pour toi, ce n'est pas toi qui les as entamées, mais bien Laelia lorsqu'elle a couché avec ton père. "C'est mon père qui t'a payé la boutique ou l'un de tes nombreux autres amants? " Tu arques à nouveau un sourcil, posant sur elle un regard perçant. La boîte de Pandore vient de s'ouvrir, et pour l'instant, ton ton est parfaitement maîtrisé. C'est bien.
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Lun 16 Déc 2019 - 16:44
Les menaces ? Laelia en prenait au petit-déjeuner sur sa tartine de beurre et de confiture, en infusion dans son eau chaude ou encore en accompagnement de son quinoa, de ses légumes ou de son pot de glace, alors autant dire que celles de Jolene, semi-vampire ou non, ne lui faisaient ni chaud ni froid. Récemment sortie des filets du paternel après avoir été soumise à son charme vampirique, l’orchidée arquait un sourcil, les doigts occupés avec quelques fines broderies, là, lovée dans le velours du siège, à attendre que l’orage gronde, que les lumières vrillent et qu’enfin, la pluie s’abatte sur elle. « Tu ne sais pas cacher tes émotions, lorsqu’elles sont si fortes. » Dans son calme, le lys disposait de quelques airs provocants, agaçants, sans le désirer cependant. Elle la prenait au sérieux, Jolene, mais lorsque l’inconnu rôdait, ses masques apparaissaient. Parce qu’elle avait passé la totalité de sa vie à faire semblant, à se la jouer manipulatrice et mesquine afin de se protéger. « Un cadavre… » Qu’elle murmurait, sans lui décrocher un regard, ne pas avoir l’air provocatrice était son principal objectif, elle qui avait les expressions dédaigneuses faciles. Puis, il y avait un rire amer qui sortait d’entre ses lèvres et le tissu qui tombait brutalement sur ses cuisses : bien sûr que l’on jalousait la réussite de Laelia, qui se tuait quotidiennement au travail pour amasser un maximum d’argent. Et les détracteurs avaient inventé d’innombrables raisons pour son succès, dont celle citée par Jolene. « Je touche plus d’un smic par minute, tu penses vraiment que je fréquente ton père pour son argent ? Alors que je suis bien plus riche que lui ? » Pointe d’amertume dans la voix et sa chevelure balayée en arrière, Laelia pointait du bout des doigts ses revenus, de manière à les agiter brièvement. « Tu sais très bien que je n’ai jamais eu besoin de personne, cesse donc. » Pathétique, pensait-elle, vexée que son amie pense cela d’elle, mais bien placée pour savoir que la colère pouvait pousser à dire des choses que l’on ne pensait pas. D’autant plus que la poupée était lassée du côté facile que l’on lui attribuait, étrange que l’on ne dise rien pour les hommes ou qu’elle ne mette pas la faute sur son père, à croire qu’il lui était plus aisé de passer ses nerfs sur la créatrice en la blâmant. « Tu me facilites la chose, Jolene. » Les mirettes meurtrières, Laelia reprenait son travail, les gestes toujours aussi précis, le palpitant meurtri même si tout ceci était déformé par la rage. « À choisir entre une amie qui débite des idioties en me faisant passer pour je ne sais quoi et un homme que j’apprécie. » Si seulement Jolene était au courant de son ancienne addiction, causée par la première morsure de son père ou encore leur voyage récent, ce ne ferait qu'accentuer l'ouragan.
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Lun 16 Déc 2019 - 17:34
Betrayal hurts only with friends and family - vendredi 6 décembre 2019 - @Laelia Trejo
« Tu ne sais pas cacher tes émotions, lorsqu’elles sont si fortes. » C'est bien ce que tu craignais: que ta colère soit telle que tu ne puisses cacher ce que tu ressens. Mais au moins, tu es soulagée. Elle ne peut pas lire ce qui est bien protégé sous ton charmant petit crâne. C'est déjà une bonne chose. Elle ne peut pas savoir les tortures que tu as envie de lui infliger, de leur infliger d'ailleurs, d'avoir couché ensemble.
« Je touche plus d’un smic par minute, tu penses vraiment que je fréquente ton père pour son argent ? Alors que je suis bien plus riche que lui ? » Tu ne sais ce qui te choque le plus dans cette phrase. Le temps employé: le présent, qui te fusille le coeur parce que cela signifie que ton père n'a eu aucun égard pour toi et qu'il a choisi de continuer cette ineptie ou ce qu'elle sous-entend. Mais tu n'en montres rien alors que ton visage se fait de marbre, la glace n'étant même plus assez solide pour indiquer à quel point tu devient distante, le moindre sentiment désertant ton corps. "Tu sous-entends donc que c'est lui qui te baise pour ton argent? Le prendrais-tu pour un gigolo? Ou un escort-boy? Ou peut-être un prostitué? C'est ça? "
« À choisir entre une amie qui débite des idioties en me faisant passer pour je ne sais quoi et un homme que j’apprécie. » "Si mon amitié comptait un tant soit peu pour toi, comme tu dis, tu ne te serais pas tapée mon père... Tu sais pourtant très bien comme j'ai souffert de la mort de ma mère. Tu étais là, à Ilvermorny pour me ramasser à la petite cuillère quand j'ai hurlé en apprenant qu'elle était morte. Tu étais là pour me soutenir, et tu sais très bien que sans toi, je n'aurais pas surmonté son décès. Tu as été là pour m'empêcher de tout casser quand je suis revenue après avoir découvert que la maison familiale avait flambé à cause de mon père. Mais dis-moi... A l'époque... Ce n'était déjà que de la fumée de poudre, cette amitié que je chérissais tant? Prévoyais-tu déjà qu'un jour, tu te ferais mon père et que cela s'étalerait dans les journaux? Tu crois que je l'ai su comment?" Tu marques un temps de silence mais ne lui laisses pas le temps de reprendre la parole. Déjà, tu continues: "J'ai toujours tuot pardonné à mon père. Mais ça, je ne peux pas. Mon amie d'enfance. Celle que je considérais presque comme une soeur. Que j'aimais tout autant, en tout cas... Non, vraiment. Je ne peux pas cautionner. Et si j'en crois ta phrase, vous couchez encore ensemble, c'est bien cela?" Tu lui laisses une porte ouverte. Une porte ouverte pour te dire la vérité. Une porte ouverte pour te rassurer, ou te briser irrémédiablement. A croire que tu es masochiste, un peu, Jolene. Mais non. Tu as juste besoin de savoir jusqu'à quel point ils te haïssent, tous les deux.
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Lun 16 Déc 2019 - 18:12
Ce qui était agaçant dans la situation demeurait dans le fait que Jolene comprenait uniquement ce qu’elle désirait, à en juger sa réplique lorsqu’elle sous-entendait que Mirko n’était qu’un gigolo. Maigre rictus en coin, l’amertume présente, Laelia frappait sa langue sur son palais, prenant sur elle pour ne pas rugir et s’acharner sur sa proie, tout faire pour contenir la colère qui l’avait animé depuis son enfance ravagée. « Tu ne comprends que ce qui te chante, Jolene. Tu dis que je réussis grâce à l’argent de ton père et de mes innombrables amants, je te réponds que je n’ai jamais eu besoin de personne niveau financier, point. Cesse tes idioties. » Et cela la faisait presque rire ironiquement, Laelia, les propos employés par Jolene, comme si la Princesse allait se vouer à de tels plaisirs, fréquenter un escort-boy, dépenser de l’argent pour se faire une joie éphémère. « Il n’y a jamais eu une question d’argent entre lui et moi. » Point final sur cet amalgame de taille, qui mettait en éveil les nerfs de la brune, le sang chaud qui bouillonnait dans ses veines, ses ongles se resserraient sur le velours du fauteuil. Désormais retirée de son travail de dentelle, Laelia rivait ses prunelles turquoise sur son amie, attendant avec une certaine patience que celle-ci termine son discours, mettant en ordre ses répliques franches en tête, car la créatrice ne disposait d’aucun filtre lorsque son ego était touché de plein fouet. « Est-ce que tu penses que je pensais à toi lorsque je couchais avec ton père, sérieusement ? Tu penses que je fais ça pour t’atteindre et te blesser ? C’est du n’importe quoi, Jolene, réellement. Je n’ai jamais remis en cause notre amitié et je ne cherche pas à remplacer quiconque, comme tu oses le dire. Pour qui je me prendrai à vouloir prendre la place de ta mère ou encore la tienne, sérieusement ? Tu sais que je suis toujours restée à ma place et que je ne me permettrai jamais de prétendre une place qui n’est pas la mienne. De ce fait, je ne jouerai aucun rôle pour toi, ce n’est pas parce que je vois ton père que je vais devenir ta belle-mère, c’est insensé. Tu penses que c’est un coup monté ? Tu perds pied, Jolene. » Aveuglée par la colère, elle comprenait au fond, les sentiments de la belle et souffrait d’entendre de telles bêtises, derrière cet air glacial que la nymphe affichait. « Je t’aime sincèrement, Jolene, je t’apprécie et oui notre amitié compte, mais c’est différent avec Mirko et je n’ai jamais pensé à te blesser ni remplacer quelqu’un. Jamais. » Elle pouvait se fier aux propos de Laelia, Jolene, car elle s’était toujours montrée franche, transparente, quitte à être blessante et à secouer l’étudiante lorsqu’il le fallait. « C’est plus compliqué que ça, mais ce n’est pas à moi de te dire ce qui se passe. Tu devrais discuter avec lui, mais oui on se voit encore. » Le lys savait que ces révélations auraient l’effet d’une bombe, mais au fond tout était clair, sans que sa voix n’ait augmenté, en restant calme, posée, bien que blessée. « Est-ce que c’est juste mon âge et notre lien qui te fait haïr cette relation ou le fait que tu refuses que ton père avance ? Il y a des choses qui ne me concernent pas et qui doivent être réglées entre vous. Mais, il ne manquerait jamais de respect aux deux femmes de sa vie, qu’il aime plus que tout. Toi et ta mère. » Finissait-elle par dire, sa voix douce depuis le début de cette conversation. Le genre de sujet qui la prenait aux tripes, elle l’orpheline qui admirait l’amour familial sous tous ses aspects, ça la blessait de voir ce que Jolene pensait d’elle.
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Mar 17 Déc 2019 - 9:46
Betrayal hurts only with friends and family - vendredi 6 décembre 2019 - @Laelia Trejo
« Il n’y a jamais eu une question d’argent entre lui et moi. » Ce point te rassure, au moins, mais tu n'en montres rien. A la place, tu préfères lancer une nouvelle pique qui, intérieurement, te donne envie de vomir: "C'est quoi, alors? Le sexe est tellement bon avec un homme qui a le double de ton âge? T'as des daddy issues, peut-être? Ah oui... C'est vrai... Tu en as... Toi qui n'as pas eu de père. Mais tu sais... Si tu as besoin d'un père de substitution, faut pas coucher avec. C'est malsain" Tu es odieuse, Jolene et tu en as conscience. N'importe qui te ferait ce genre de réflexion, tu lui aurais déjà retourné un aller-retour. Mais tu n'attends que ça, qu'elle te donne une excuse pour en venir aux mains. Parce que sans quoi, tu ne le feras pas, par respect pour votre amitié passée. Que peut-il bien en rester alors qu'elle s'envoie ton propre père?
Mais déjà, Laelia enchaine, mentionnant ta mère, qu'elle n'essaye pas de remplacer, et votre amitié qu'elle n'a soi-disant jamais remise en cause, contrairement à toi. Soi-disant, parce que toi, si la situation avait été inversée, tu n'aurais jamais couché avec le père de ton amie d'enfance. Toi, au moins, tu as des principes. "Je te rassure, Laelia. Quand bien même tu essaierais, tu ne prendrais jamais la place de ma mère. Tu ne lui arriveras jamais à la cheville. Tu n'aurais jamais sa classe." Tu irais bien jusqu'à dire qu'elle ne pourrait jamais supporter ce que ta mère a supporté, mais si tu ne sais pas tout du passé de la brune parce qu'elle est toujours restée évasive, tu sais qu'elle en a vécu de dures, malgré tout. Alors, sur ce point, tu te mords la langue très fort, façon de parler.
« C’est plus compliqué que ça, mais ce n’est pas à moi de te dire ce qui se passe. Tu devrais discuter avec lui, mais oui on se voit encore. » Elle t'assène alors le coup de grâce. Ce que tu supposais depuis le début de votre conversation, elle te le confirme et tu recules d'un pas, visiblement touchée. L'espace d'un instant, ton visage montre la souffrance la plus absolue, chagrin, trahison, avant de se parer d'un masque de froideur et de haine pure. "Je vois... Je n'ai donc plus de père en plus d'avoir perdu ma mère, et plus d'amie non plus." Pour toi, la messe est dite. Le domicile familial n'est plus et il est hors de question que tu dormes à nouveau sous le même toit que cet homme. Il a choisi la baise plutôt que la famille, grand bien lui fasse. Toi, tu ne peux pas le tolérer.
« Est-ce que c’est juste mon âge et notre lien qui te fait haïr cette relation ou le fait que tu refuses que ton père avance ? Il y a des choses qui ne me concernent pas et qui doivent être réglées entre vous. Mais, il ne manquerait jamais de respect aux deux femmes de sa vie, qu’il aime plus que tout. Toi et ta mère. » "Crois-moi. Si tu n'avais pas été mon amie, tu serais déjà morte. C'est bien par respect pour notre lien que je ne t'ai pas arraché la gorge. Tu as donc ta réponse: n'importe quelle autre fille de notre âge serait morte à ta place. Mais oui, savoir que mon amie d'enfance s'envoie mon père, ça me dégoûte, aussi. Pour ce qui me concerne, vous êtes morts tous les deux. Je n'ai plus de famille. Comme ça, il est tranquille. Il peut te baiser autant qu'il veut, je n'en ai plus rien à faire." Il ne te reste plus qu'à partir avant que l'envie de revenir sur tes propos pour rassembler tes affaires et quitter le domicile. Tu n'as, clairement, rien de plus à faire avec ces gens là. Et pourtant, tu restes figée, la main sur la poignée de porte.
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Mar 17 Déc 2019 - 11:10
Tout aurait pu bien se passer, si Jolene n’avait pas évoqué ses parents. Piqûre de méduse à la manière d’un électro-choc, le lys se figeait, proche de se faner alors qu’elle venait tout juste d’éclore. De ce fait, elle n’écoutait plus, Laelia, le regard vide et son esprit, occupé à ressasser ce qui s’était passé il y a quelques jours, lorsqu’elle avait offert à Mirko une excursion dans un souvenir traumatisant, à la base de tout, dans sa tête. Qu’importent les répliques et les insultes qui fusaient, l’orchidée restait obnubiler par l’évocation de son père, si bien que son corps se crispait au fur et à mesure, revivant comme s’il s’agissait de la veille, le meurtre de ses parents adorés. Jolene avait beau continuer de s’acharner, à déclarer qu’elle n’égalerait jamais sa mère, qu’elle s’en fichait Laelia, comme si elle désirait prendre ou remplacer la place de quelqu’un, c’était si loin de la vérité. Mais comment lui en vouloir, à celle qui se sentait trahie de tous les côtés, en train de s’accrocher à un semblant de dignité ? Tandis que Jolene s’en allait après avoir vidé son sac, la brune prenait la direction de la sortie, face à Laelia qui se levait enfin de son siège, brusquement, entraînant la détonation stridente d’un bois balayé. Fuite ponctuée par le bruit de ses talons aiguilles et l’océan qui débordait de ses mirettes, jusqu’à ses joues, reniflant peu gracieusement. Elle disparaissait dans l’arrière-boutique, bousculant une chaise sur son passage, à la recherche d’une photo ancrage, celle qui lui faisait constamment du bien dans les moments plus délicats. Tout était dépourvu d’élégance et de grâce, envoyant en l’air ses bonnes manières, celles qui faisaient d’elle une femme distinguée, défaisant l’ordre instauré afin de mettre la main dessus. Puis, la brune s’appuyait sur ses paumes, pour se soutenir, les yeux océans rivés sur la photographie de ses parents et elle, lorsque les fantômes n’existaient pas encore, blessée par cette unique remarque.
- InvitéInvité
Re: Betrayal hurts only with friends and family ¤jolia {{terminé
Mar 17 Déc 2019 - 11:29
Betrayal hurts only with friends and family - vendredi 6 décembre 2019 - @Laelia Trejo
Tu sais que tu es allée trop loin. Tu sais que tu as exagéré au moment où tu vois les larmes sur le visage de Laelia et toute couleur déserter son visage. Tu t'en veux, et pourtant, tu ne fais aucun geste vers ton amie. L'est-elle seulement encore? Si tu étais à sa place, la personne t'ayant fait cela serait clairement rayée de ta vie. Tu secoues la tête, plus mal encore que tu n'aurais pu le croire. Oui, clairement, en un mois, tu as tout perdu: ton amie d'enfance et ton père, à cause d'une amourette. Tu ne sais plus si c'est à toi ou à eux que tu dois le plus en vouloir, mais tu es en colère. Cela ne t'empêche pas, en sortant, de retourner la pancarte sur la porte pour indiquer que la boutique est fermée et d'envoyer un sms à ton père. Parce que tu as conscience d'être allée trop loin en rouvrant cette blessure jamais cicatrisée chez Laelia: en mentionnant ses parents. Cette même blessure qui se rouvre chez toi dès qu'il est mention de ta mère, raison pour laquelle tu vis aussi mal cette relation entre ces deux-là. Maintenant, il ne te reste plus qu'à rentrer pour la dernière fois dans l'appartement que tu partages avec ton père pour faire tes valises et partir.