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- Calliope Mullersensitive bitch
- » parchemins postés : 775
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» gallions sous la cape : 1403
the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Sam 24 Juil 2021 - 14:23
16 juin 2021 - Soirée
Elle n’a pas reçu de réponse. Non. Aucune. Pourtant, elle est certaine que le patronus qu’elle a envoyé est arrivé à bon port et à délivré son message. Ledit message était clair pourtant… Elle voulait l’inviter à dîner parce qu’ils devaient discuter. Et le Majewski n’était pas sans savoir pourquoi. La Muller était contrariée de l’absence de réponse de l’étudiant en forces publiques… Il avait su appuyer la où ça faisait mal, très mal même, pour obtenir des questions, mais il était incapable d’envoyer un patronus pour répondre ? Pourquoi ne le detestait elle pas déjà ?
Dans le doute, la Muller avait quand même préparer de quoi le recevoir. Elle avait mit les petits plats dans les grands pour tout dire… Entrée, plat, dessert. Le tout fait maison. Elle était plutôt douée pour la cuisine et son appartement embaumait les odeurs méditerannéennes. Elle avait débouché une bonne bouteille de vin rouge qu’elle laissait reposer…
Ce n’était pas le tout d’avoir préparé le repas, elle s’était aussi pliée en quatre pour lui plaire. Une robe rouge près du corps, ses cheveux détachées dont les anglaises recouvraient légèrement son décolleté, des escarpins noirs assorti à l’eye liner qui allongeait ses yeux de biche.
Tant d’effort et elle n’était même pas certaine que le jeune homme se pointe. Pourtant, elle espérait que cette invitation ait su attiser la curiosité du russe. Après tout, il connaissait le chemin de chez elle désormais. Elle était d’ailleurs presque sûre qu’il connaissait l’endroit où elle habitait bien avant la fois où il l’avait déposée presque amorphe dans ce canapé de velour noir.
Il faut le reconnaitre, la brune a la boule au ventre. Elle s’active pour éviter de penser. Mettre la table, changer les assiettes noires ou finalement en mettre des blanches… Elle a suffisamment réfléchit et préparé le déroulé de cette soirée qu’elle ne peut pas se tromper. Il fallait qu’elle arrêter de cogiter, d’anticiper, il fallait qu’elle soit la plus naturelle possible parce que ce soir Calliope Muller donnait le plus grand show de comédie de son existence.
Et elle ne pouvait pas se rater.
MULLER LIKE ME
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Dim 25 Juil 2021 - 16:46
“Il nous faut discuter. Autour d’un repas et d’un verre ? Je crois que vous connaissez le chemin”
Le caméléon a délivré le message avec une voix bien connue en début de soirée alors que dans la salle des archives du ministère tu étais perdu dans tes pensées. Voilà qui donne matière à réfléchir. Ce message fait écho aux pensées cycliques de ton esprit. Après les révélations récentes, ton obsession du nom de Calliope Muller n’a pas cessé. Au contraire même, c’est comme si on avait cherché à alimenter le feu avec de l’alcool. Le brasier te consume, force, t’enfonce dans ton esprit. Tu as eu des réponses, mais pas celles que tu cherchais de prime abord. Ton enquête n’a pas avancé d’une noise. Tu as l’impression de stagner, de n’être qu’insignifiant. Il te manque une pièce du puzzle, tu pensais que le veritaserum pourrait t’aider à lui soutirer des informations. Tu as compris que Calliope pouvait t’aider, et que contrairement à sa promesse, elle ne compte pas le faire.
Cependant la potion vous a joué un tour. Elle a délivré son secret de façon cruelle. Tu as été cruel. Tu aurais pu limiter la casse, mais tu ne l'as pas fait. Tu ne regrettes pas malgré le sentiment de culpabilité qui t'envahit alors que la scène repasse encore et encore comme dans une pensine enraillée. Jusqu’à ce que tu reçoives ce message ce soir, tu attends la contre attaque. Tu n’es pas naïf. Tu lui as fait du mal, et Calliope Muller a tout d’un scorpion. Elle ne va pas se laisser démonter comme ça, bien que sur le moment elle t’est parue brisée. L’attente est terrible car il y a trop d’inconnues dans ton équation.
Tu n’as donné aucune réponse. A vrai dire, jusqu’au dernier moment tu auras hésité à te pointer fumant plusieurs cigarettes dont la fumée voluptueuse reflète les différents courants que prennent tes idées.
Te rendre à son appartement, comme elle te le demande, peut être dangereux. Quels plans pourrait-elle avoir envisagé pour toi ? Que pourrait elle avoir à marchander pour te faire taire ? La dernière fois que tu l’as vue, quand tu l’as laissée sur le canapé, elle t’a intimé d’aller répandre son secret. Tu n’as jamais eu l’intention de le faire. Tu as une arme contre elle, un moyen de pression plus qu’efficace. Elle a dû s’en rendre compte. Elle sait que tu es plus subtil que ça.
Tu n’es pas retourné au Styx depuis que tu as quitté son appartement. La paranoïa te pousse à vouloir cacher ton secret pour l’instant, tu sais qu’elle pourrait te faire suivre, c’est peut être ce que tu ferais à sa place.
Alors tu pourrais ne pas te rendre là bas ce soir. Tu pourrais ignorer l’invitation à “discuter” de Calliope pour la laisser mariner dans son jus. Tu ne peux pas.
Il fait nuit quand tu écrases ton dernier mégot au sol et entre dans l’immeuble. Quelques frappes sourdes sur le bois noir de la porte pour annoncer ta présence. Tu ressens une sorte d’excitation à l’idée de cette soirée. La curiosité, l’obsession devenue familière t’as poussé à venir. Tu pourrais tout à fait le regretter, mais rester chez toi t’aurais rendu fou.
La porte s’ouvre. La reine de pique en sort, transformée en coeur pour l’occasion, de rouge vêtue, qui tranche absolument avec ses vêtements habituels sobres et distingués. L'as-tu déjà vu les cheveux détachés ? Pas de doute ta présence était attendue. Sa beauté frappe ton esprit et ton coeur de façon tout à fait violente. Si tu ne t’étais pas présenté, tu l’aurais fait enrager à coup sûr… Dommage.
Elle a donc choisi la voie de la séduction. Elle a compris ta faiblesse sur ce point, il faut dire qu’elle est plus que manifeste. Cependant, l’habit ne fait pas le moine, tu le sais. Tu as déjà tenu entre tes mains vos désirs mutuels, tu les connais, les reconnais… Chacun à votre tour, vous avez tenté de les retourner contre l’autre, en vain, ils prennent toujours le dessus. Voilà le jeu dangereux dans lequel Calliope a décidé de se perdre. Le plan d’une femme désespéré ? Tu es sur tes gardes, et pourtant, un sourire se dessine sur tes lèvres, parfait masque, tu puises dans ce qui brûle en toi.
« Miss Muller. »
Ta voix est rauque, fréquence basse, légèrement cassé par une fatigue réelle.
- Calliope Mullersensitive bitch
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Lun 26 Juil 2021 - 21:28
Calliope n’est pas de celles qui apprécie les échecs. En général, elle se fait assez confiance pour ne pas avoir à tout anticiper. Elle ne se sent jamais assez en danger pour avoir à réfléchir aux mouvements de son adversaire. Mais depuis qu’elle avait rencontré Dimitri Majewski, cet état de fait avait cessé. Le joueur l’avait amené à son jeu. Le joueur l’avait contrainte à une partie aussi serrée que stressante. Elle avait déjà perdu plusieurs pièces mais elle n’avait pas l’intention de perdre la partie. Alors elle était bien obligée de jouer comme lui.
Elle avait préparé cette soirée avec beaucoup de minutie, pensant à tout les détails, la préparant comme elle aurait préparé un examen de droit ou même sa présentation de thèse. Elle ne voulait rien laisser au hasard, elle voulait que tout se déroule comme elle l’avait prévu. Il y avait trop de choses en jeu pour se permettre d’y aller à l’aveuglette.
Un plan ? Simple. Mettre le Majewski en confiance. Assez pour l’emmener dans son lit. Qu’il s’y endorme. Et qu’elle l’oubliete. Effacer de sa mémoire ce secret qu’il n’aurait jamais du découvrir. Qu’il avait découvert par la ruse et la force, au mépris de toute considération à l’égard de sa personne.
Elle avait envisagé qu’il ne vienne pas mais elle comptait sur la curiosité de l’auror en devenir. Quand on toque à la porte, la brune s’immobilise. Elle inspire, expire, répétant son rôle comme un comédien avant d’entrer sur scène. Le trac est réel.
- Monsieur Majewski.
Elle a ouvert sans, trop, le faire patienter. Et elle est plus que satisfaite du regard qu’il coule sur sa plastique. Cette robe aura toujours fait des miracles, elle n’en doutait pas. Elle sourit, un sourire aimable avant de l’inviter à entrer d’un signe de main. La table est prête à l’accueillir et l’appartement sent bon la cuisine italienne.
- Vous avez l’air bien fatigué. Vous accepterez tout de même un verre de vin ?
La bouteille de vin rouge, un excellent cru d’une qualité rare et de facture onéreuse, est posée sur le marbre noir de la cuisine ouverte. Elle prend en mains deux petites coupelles garnies d’anti-pasti qu’elle pose sur la table avant de précisé.
- Les anti-pastis viennent du traiteur, mais le reste du repas est de moi.
Précise-t-elle avec cet air sûr d’elle.
Elle avait préparé cette soirée avec beaucoup de minutie, pensant à tout les détails, la préparant comme elle aurait préparé un examen de droit ou même sa présentation de thèse. Elle ne voulait rien laisser au hasard, elle voulait que tout se déroule comme elle l’avait prévu. Il y avait trop de choses en jeu pour se permettre d’y aller à l’aveuglette.
Un plan ? Simple. Mettre le Majewski en confiance. Assez pour l’emmener dans son lit. Qu’il s’y endorme. Et qu’elle l’oubliete. Effacer de sa mémoire ce secret qu’il n’aurait jamais du découvrir. Qu’il avait découvert par la ruse et la force, au mépris de toute considération à l’égard de sa personne.
Elle avait envisagé qu’il ne vienne pas mais elle comptait sur la curiosité de l’auror en devenir. Quand on toque à la porte, la brune s’immobilise. Elle inspire, expire, répétant son rôle comme un comédien avant d’entrer sur scène. Le trac est réel.
- Monsieur Majewski.
Elle a ouvert sans, trop, le faire patienter. Et elle est plus que satisfaite du regard qu’il coule sur sa plastique. Cette robe aura toujours fait des miracles, elle n’en doutait pas. Elle sourit, un sourire aimable avant de l’inviter à entrer d’un signe de main. La table est prête à l’accueillir et l’appartement sent bon la cuisine italienne.
- Vous avez l’air bien fatigué. Vous accepterez tout de même un verre de vin ?
La bouteille de vin rouge, un excellent cru d’une qualité rare et de facture onéreuse, est posée sur le marbre noir de la cuisine ouverte. Elle prend en mains deux petites coupelles garnies d’anti-pasti qu’elle pose sur la table avant de précisé.
- Les anti-pastis viennent du traiteur, mais le reste du repas est de moi.
Précise-t-elle avec cet air sûr d’elle.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Mar 27 Juil 2021 - 15:14
on ne peut pas dire que tu sois surpris de te retrouver devant sa porte. Au fond de toi, tu savais que tu ne résisterais pas à l’appel de la belle Muller. Tu n’as pas réussi à lui résister jusqu’ici. La vérité, c’est que tu n’en a pas la volonté. Sans aller jusqu’à dire qu’elle te plait, tu ne pourrais nier l’évidence qu’elle t’attire, t’obsède. Le fait de connaître à présent son secret, ne fait qu’empirer les choses. Des questions se font, se défont comme dans un bal d’idées qui ne sauraient se fixer. Sans parler qu’il y a cette enquête qui n’avancent pas plus aujourd’hui qu’hier. Tu as besoin de quelque chose de plus, d’un nouvel argument, un nouvel indice. Il n’y en a pas, la folie s’accentue, tu veux avancer, tu as soif d’aller de l’avant mais personne ne semble vouloir t’accorder un temps de répit.
Le fait de voir Calliope en chair et en os après ces quelques jours d’absence ne fait qu’accentuer ton sentiment à son égard. Un instant tu es saisi, elle le sait, tu sais que ton regard ne lui a pas échappé. Elle répond à ta salutation qui n’en est pas une en réalité, juste la façon habituelle avec laquelle tu t’adresses à elle. De la même façon elle répond. Les traces de la peur qui l’habitait semblent s’être effacées une bonne fois pour toute. Son visage ne reflètent pas la tourmente dans laquelle ton comportement l’a plongée.
Elle sourit. Ce n’est pas une expression que tu as l’habitude de lire sur son visage. C’est plutôt tout l’inverse. Une voie dans ton esprit te souffle qu’il y a danger. Elle est acculée, tu le sais, tu l’as acculée. Tu ne lui as pas laissé le choix que d’avouer ce qu’elle cachait au plus profond de son esprit. Tu lui as fait du mal. Tu doutes qu’elle puisse passer l’éponge là dessus d’une quelconque façon. De ton côté tu n’en serais pas capable.
Puisqu’elle t’invite à entrer, tu la suis. Sous la veste que tu retires, l’éternelle chemise blanche, impeccable. Tu voudrais allumer une cigarette, tu pourrais, d’autant que tu es intimement persuadé que ça ne lui plairait pas. Cependant, les effluves de nourriture ne méritent pas d’être empoisonnées par celle vicié de la cigarette moldue. A t’elle vraiment préparé à manger pour toi ? Personne ne s’est jamais donné cette peine à part ta mère. Le jeu prend une tournure tangible. Elle y a passé du temps, elle a préparé son coup. Rien ici, n’est fortuit. Pas plus que sa remarque qui ne t’étonne pas. Oui, tu as l’air fatigué, tu en as conscience, voilà déjà des jours que tu ne dors que quelques heures à peine quand tu en as la chance.
« Merci. »
Tu ne bois que rarement du vin. Ca ne fait pas partie de tes habitudes. Tu la laisses faire, et confirmer aussi ce que tu avais deviné. Elle a bien fait à manger. Sur la table la table est dressé de façon simple, épuré, dans un style que tu lui reconnais bien. Davantage que celle d’avoir une image de femme au foyer qui prépare à manger pour un homme. Ce n’est pas une image de la femme qui t’attire en réalité. Tu sais que tu ne peux reconnaître à sa juste valeur ce genre d’attention. Tu ne réalises pas plus le temps qu’elle a pu passer en cuisine.
« Vous vous êtes donnée du mal. Je ne pensais pas que vous seriez le genre de femme a vous aviir pour faire plaisir à un homme. »
Ca pourrait sembler une accusation. Finalement ce que tu apprécies chez elle, n’est pas qu’elle soit insoumise ?
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Mer 28 Juil 2021 - 13:26
Le Majewski n’a pas fait d’effort vestimentaire particulier mais il faut avouer que cette sempiternelle chemise blanche lui sied. Elle ne peut pas nier que le futur auror est un bel homme malgré qu’elle ne puisse s’empêcher de le voir encore comme un étudiant. Il est élégant, sobre dans son attitude comme dans sa tenue. Elle ne peut pas non plus nier qu’il est le genre d’homme qui lui plait. Bien plus que l’autre auror que son oncle insiste pour qu’elle rencontre. Bien que les deux aient tendance à l’agacer… A croire que c’est le métier qui veut ça.
D’un geste soigneux du poignet, la Muller sert deux verres de vin dans les verres en cristal qu’elle a préparé. Une quantité raisonnable tant pour elle que pour lui. Calliope Muller n’est pas du genre à céder à l’ivresse. En réalité, elle ne l’a jamais fait. Le contrôle de soit est trop important pour elle et cela depuis qu’elle a quatorze ans. Le veritaserum et le Majewski ayant déjà eut raison de ce contrôle… Elle ne compte pas refaire ce genre d’erreur parce qu’elle sait que l’alcool peut faire des ravages aussi terribles sur l’esprit que sur le corps.
Elle lui tend son verre et l’invite à s’assoir à table, là où sont disposés les amuses-bouches italiens. Elle a préparé pour chacun d’eux une petite fourchette. Elle aurait pu les préparer elle même, elle en est bien capable, mais son emploi du temps était bien trop serré pour se le permettre, son travail lui prenait trop de temps pour qu’elle puisse passer sa journée en cuisine.
- « Get a girl who can do both ».
Répond-elle alors qu’il exprime l’idée qu’elle n’était pas le genre de femme à s’ennuyer en cuisine pour un homme. Il n’a pas tort en réalité. C’est bien la première fois qu’elle le fait. D’habitude, elle préfère le confort d’un restaurant pour ce genre de rendez-vous. Mais il fallait se rappeler que les restaurants n’allait pas vraiment avec le plan précis qu’elle à échafaudé.
- En réalité, c’est plus que rare. Mais l’occasion me le permettait.
Elle sourit, enjôleuse, et trinque avant d’emmener son verre jusqu’à ses lèvres. Elle les trempe dans le vin rouge. Il est délicieux. C’est de loin l’alcool préféré de la Muller. Elle la choisit avec soin. Elle laisse quelques secondes le silence s’installer avant de demander :
- Je suppose que vous connaissez la raison de cette invitation.
Elle fait mine d’hesiter un instant mais en réalité, tout est réfléchis :
- Et peut être que nous pourrions songer à nous tutoyer. Il me semble que nos relations ont dépassé le simple cadre professionnel…
Si on pouvait lire ses pensées à travers son regard, on verrait facilement cet instant dans le bureau ou celui dans les toilettes de ce restaurant. Leurs relations avaient effectivement un petit peu débordé…
D’un geste soigneux du poignet, la Muller sert deux verres de vin dans les verres en cristal qu’elle a préparé. Une quantité raisonnable tant pour elle que pour lui. Calliope Muller n’est pas du genre à céder à l’ivresse. En réalité, elle ne l’a jamais fait. Le contrôle de soit est trop important pour elle et cela depuis qu’elle a quatorze ans. Le veritaserum et le Majewski ayant déjà eut raison de ce contrôle… Elle ne compte pas refaire ce genre d’erreur parce qu’elle sait que l’alcool peut faire des ravages aussi terribles sur l’esprit que sur le corps.
Elle lui tend son verre et l’invite à s’assoir à table, là où sont disposés les amuses-bouches italiens. Elle a préparé pour chacun d’eux une petite fourchette. Elle aurait pu les préparer elle même, elle en est bien capable, mais son emploi du temps était bien trop serré pour se le permettre, son travail lui prenait trop de temps pour qu’elle puisse passer sa journée en cuisine.
- « Get a girl who can do both ».
Répond-elle alors qu’il exprime l’idée qu’elle n’était pas le genre de femme à s’ennuyer en cuisine pour un homme. Il n’a pas tort en réalité. C’est bien la première fois qu’elle le fait. D’habitude, elle préfère le confort d’un restaurant pour ce genre de rendez-vous. Mais il fallait se rappeler que les restaurants n’allait pas vraiment avec le plan précis qu’elle à échafaudé.
- En réalité, c’est plus que rare. Mais l’occasion me le permettait.
Elle sourit, enjôleuse, et trinque avant d’emmener son verre jusqu’à ses lèvres. Elle les trempe dans le vin rouge. Il est délicieux. C’est de loin l’alcool préféré de la Muller. Elle la choisit avec soin. Elle laisse quelques secondes le silence s’installer avant de demander :
- Je suppose que vous connaissez la raison de cette invitation.
Elle fait mine d’hesiter un instant mais en réalité, tout est réfléchis :
- Et peut être que nous pourrions songer à nous tutoyer. Il me semble que nos relations ont dépassé le simple cadre professionnel…
Si on pouvait lire ses pensées à travers son regard, on verrait facilement cet instant dans le bureau ou celui dans les toilettes de ce restaurant. Leurs relations avaient effectivement un petit peu débordé…
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Mer 28 Juil 2021 - 15:20
Get a girl you can do both.
Soit. Cependant, l’un ne t’a jamais intéressé au regard de l’autre. Tu as vu ta mère traitée comme une esclave toute ta vie, se contenter de ce sort sans tenter de se battre, ou ne rien faire pour s’échapper. Tu ne veux pas reproduire ce schéma dans ta vie personnelle. Loin de toi l’idée de vouloir établir ce genre de relation avec la Muller, mais tu peux tout de même signifier que ce n’est pas ce qui t’attire chez elle.
Ton verre dans la main, tu t’assois à la place qu’elle t’indique en bon invité, tu ne luttes pas, pas encore du moins. Tu ne sais pas ce que la soirée vous réserve. Qu’elle est le plan machiavélique de Calliope, car oui, tu n’as de doute que son plan est destiné à te soutirer des informations, ou encore à te faire du mal d’une façon ou d’une autre. Il n’y a pas que la paranoïa qui t’habite. Tu sais que toi, à sa place, tu n’en mènerais pas large, tu voudrais que les informations apprises s’effacent de son cerveau, ou trouver un moyen pour que tu ne parles pas. Est ce qu’elle cherche ? A t’elle trouvé ? Tu dois faire preuve de patience pour avoir ses réponses.
Tu ne dis rien, alors que toute souriante elle confirme que ce n’est pas le genre de choses qu’elle fait souvent. Allons bon. Devrais tu t’en sentir… Spécial ? Parce qu’elle a fait ça pour toi. Tu restes muet, passif, tu attends. Elle porte son verre à ses lèvres, tu hésites à en faire de même. Le veritaserum ? Tu fermes ton esprit dans le doute, même si en présence de Calliope, du moins quand tu es encore en possession de tous tes moyens, tu le gardes scellé. Tu en prends une gorgée avant de le reposer. Il est de bonne composition, c’est un grand cru à n’en pas douté. Il est à l’image de celle qui l’a choisi sans doute. C’est d’ailleurs pour toi l’occasion de porter plus grande attention à l’appartement dans lequel vous êtes installés. L’endroit est bien rangé, propre, sobre, comme son bureau au ministère.
je suppose que vous connaissez la raison de cette invitation.
Tu restes muet. Tu n’as besoin de rien dire. Parler pour rien n’est pas ton genre, si elle ne le sait pas, elle va l’apprendre. Tu ne lui dois rien, elle ne peut rien te faire, tu es là dans ta tour d’ivoire, intouchable.
Elle reprend. Votre façon de vous adresser à l’autre aura largement variée depuis que vous vous connaissez. Le tutoiement n’ayant été de mise que dans les moments les plus intimes. Comme ce soir peut être. Car oui, vous n’avez jamais été si isolés, ensemble, volontairement. Tu l’as toujours contrainte. Que ça soit à la brigade, ou dans les toilettes, c’était toi qui l’avait conduit là. Ce soir, c’est elle qui t’a attiré, c’est elle qui a fait en sorte que tu sois là, que tu la rejoignes, que vous ne soyez que tous les deux. Pour la première fois depuis que vous vous connaissez, vous êtes dans un endroit propice à plus. Ça n'a pas échappé à ton esprit tactique.
Son air de séduction tu l’as remarqué depuis que tu es entré. Hélas, tu n’es pas complètement insensible. Elle a cette emprise sur toi, elle est très au courant de cela. Tu sais, parce qu’elle te l’a avoué, qu’elle te désire, que tu as ce même pouvoir sur elle qu’elle sur toi. Voilà qui n’est pas pour arranger tes plans.
« Soit. »
Ta voix est toujours quelque peu rauque.
« Que veux tu Miss Muller ? »
Tu regrettes que le veritaserum ne fasse plus effet. Assis contre le dossier du siège, tu croise les bras, regardes la jeune femme dans les yeux. Ton air est léger, mais le regard est noir brillant, comme le félin prêt à bondir sur sa proie à n’importe quel moment. C’est qu’elle te fait envie, mais tu ne lui fais pas confiance.
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» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Mer 28 Juil 2021 - 22:31
Calliope s’amuse sans le montrer de le voir hésiter devant le verre de vin qu’elle vient de lui tendre. Il le regarde d’un œil circonspect avant de boire à son tour. Il est méfiant. Extrêmement méfiant. Parce que tout de même… elle vient de servir son verre devant lui et de boire avant lui. Si elle avait voulu l’empoisonné directement par la bouteille, elle n’aurait pas bu. Et si elle avait ajouté quelque substance à son verre, il l’aurait vu. Les manœuvres prévues par la belle Muller seraient peut être plus délicates à réaliser que prevu. Si l’instant n’était pas aussi important, elle aurait certainement apprécié le challenge.
Il est taciturne, le Majewski, alors qu’elle introduit ce dîner par une question des plus rhétorique. Il l’observe en chien de faïence comme si elle pouvait sortir sa baguette à tout instant pour lui coller sous la gorge. S’il y a quelque-chose qui échappe de loin à la Muller, c’est bien l’art des duels magiques. Elle n’est pas stupide, elle connaît ses faiblesses et clairement elle sait que ce n’est pas en attaquant directement le soviétique qu’elle aura le dessus sur lui.
« Que veux tu, Miss Muller ? ». Elle boit une nouvelle gorgée de vin avant de sourire à l’utilisation suggérée du tutoiement. Elle pensait qu’il ferait en sorte de garder de la distance entre eux, mais il se laisse appâter par cette simple marque de reconnaissance. Bon, voilà qui était intéressant.
- Tu connais le plus grand secret de mon existence. Et comme tu peux t’en douter, il n’y a que très peu de personnes au courant de toute la subtilité entourant les circonstances de ma conception.
Elle marque une pause, penche les yeux vers le liquide rouge de son verre. Elle a beau avoir répété avec minutie cet entretien, elle sait qu’il ne va pas être facile à mener. Elle a beau vouloir l’entourlouper pour qu’il baisse la garde, il se trouve que l’exercice est périlleux pour elle. Parce que si elle pense tout les jours à ces « circonstances » voilà des années qu’elle ne les avait pas mentionné à voix haute.
- Tu as connaissance des faits mais pas du contexte. Et encore moins les conséquences qu’aura eu sur moi la révélation de cette information.
Au mot conséquences, la voix de la Muller faiblit une seconde mais elle reprend vite le dessus pour poursuivre. Elle prend une olive fourrée à l’amande et la met en bouche, ouvrant ainsi l’apéritif et invitant le Majewski à faire de même.
- Et puisque maintenant tu es au courant, j’aurais aimé t'en faire part. Pour quoi tu puisses comprendre.
Elle relève les yeux, son visage affiche un minois à la fois courageux mais inquiet. Elle prend un gros risque en faisant cela. Elle entend lui donner des détails que peu de personnes connaissent. Même ses parents n’auront pas toutes les informations qu’elle s’apprête à lui délivrer. Elle va lui offrir ses plus grandes faiblesses sur un plateau d’argent. Tout ceci dans l’espoir d’obtenir sa confiance et de lui voler ses souvenirs.
Il est taciturne, le Majewski, alors qu’elle introduit ce dîner par une question des plus rhétorique. Il l’observe en chien de faïence comme si elle pouvait sortir sa baguette à tout instant pour lui coller sous la gorge. S’il y a quelque-chose qui échappe de loin à la Muller, c’est bien l’art des duels magiques. Elle n’est pas stupide, elle connaît ses faiblesses et clairement elle sait que ce n’est pas en attaquant directement le soviétique qu’elle aura le dessus sur lui.
« Que veux tu, Miss Muller ? ». Elle boit une nouvelle gorgée de vin avant de sourire à l’utilisation suggérée du tutoiement. Elle pensait qu’il ferait en sorte de garder de la distance entre eux, mais il se laisse appâter par cette simple marque de reconnaissance. Bon, voilà qui était intéressant.
- Tu connais le plus grand secret de mon existence. Et comme tu peux t’en douter, il n’y a que très peu de personnes au courant de toute la subtilité entourant les circonstances de ma conception.
Elle marque une pause, penche les yeux vers le liquide rouge de son verre. Elle a beau avoir répété avec minutie cet entretien, elle sait qu’il ne va pas être facile à mener. Elle a beau vouloir l’entourlouper pour qu’il baisse la garde, il se trouve que l’exercice est périlleux pour elle. Parce que si elle pense tout les jours à ces « circonstances » voilà des années qu’elle ne les avait pas mentionné à voix haute.
- Tu as connaissance des faits mais pas du contexte. Et encore moins les conséquences qu’aura eu sur moi la révélation de cette information.
Au mot conséquences, la voix de la Muller faiblit une seconde mais elle reprend vite le dessus pour poursuivre. Elle prend une olive fourrée à l’amande et la met en bouche, ouvrant ainsi l’apéritif et invitant le Majewski à faire de même.
- Et puisque maintenant tu es au courant, j’aurais aimé t'en faire part. Pour quoi tu puisses comprendre.
Elle relève les yeux, son visage affiche un minois à la fois courageux mais inquiet. Elle prend un gros risque en faisant cela. Elle entend lui donner des détails que peu de personnes connaissent. Même ses parents n’auront pas toutes les informations qu’elle s’apprête à lui délivrer. Elle va lui offrir ses plus grandes faiblesses sur un plateau d’argent. Tout ceci dans l’espoir d’obtenir sa confiance et de lui voler ses souvenirs.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Jeu 29 Juil 2021 - 12:14
Tu ne dis pas grand chose.Tu as toujours été avare de mots, aussi loin que tu te souviennes. Enfant déjà tu étais capable de presque te dédoubler. Tu étais souvent seul, à lire, à t’entrainer à la magie, ou à d’autres activités physiques dans les arts martiaux. Pourtant quand tu avais besoin de tirer quelque chose de quelqu’un, tu changeais complètement de comportement. Tu étais métamorphosé, rieur, charmeur… Aujourd’hui c’est encore la même chose, et Calliope a eu droit au deux traitements. Aujourd’hui, elle n’a rien contre toi, tu n’as plus besoin d’elle, sur le papier du moins, et donc tu n’as pas besoin de ton masque mondain.
Comme elle le dit si bien, effectivement, tu connais le plus grand secret de son existence. Tu le connais, et tu ne risques pas de l’oublier bien que c’est sans doute qu’elle voudrait. Tu sais, parce qu’elle te l’a dit, qu’il n’y a que très peu de gens qui sont au courant de cela. Et c’est bien normal. Ce secret est une bombe et tout pourrait exploser autour d’elle si plus de personne était au courant. Son monde entier pourrait être amené à changer. Il est clair, net, précis, que le monde dans lequel vous évoluez tous les deux est un monde codé, avec des systèmes, des classes, des catégories de personnes. Il y a une racisme lié au sang, qui est particulièrement présent chez les sang purs qui n’acceptent pas dans leur rang quelqu’un qui n’est pas des leurs.
Tu attends qu’elle développe, et pourtant elle se fait attendre. Elle fait monter la sauce. Tu es patient, tu la laisses développer. Les conséquences de la révélation de la nature de son sang, tu les devines aisément. Tu commences à douter qu’elle se soit un jour renseignée sur toi. Tu la regardes toujours, un fin sourire aux lèvres, mais aucun mot ne sort de ta bouche. Tu ne touches pas au vin, ni à la nourriture proposée.
Elle veut t’expliquer. Elle veut que tu comprennes, elle veut que tu saches toute la vérité. Les pièces bougent sur l’échiquier, elles se mettent en place, tentent des coups, et calculent. Le silence s’installe, elle te regarde, verre à la main, elle attend quelque chose de toi. Quelque chose qui ne viendra peut être pas. As tu besoin d’avoir tous les tenants et les aboutissants pour comprendre ? Pourquoi veut elle que tu saches ? Tu sais qu’à cette question, elle n’y répondra pas honnêtement. Tu prends ton temps, tu ne dis rien, tu la laisses mariné. Avoir trop d’information, peut être une entrave. Tu veux gagner du temps, la laisser s’embrouiller dans son histoire, lui faire perdre patience. Tu es doué pour ça habituellement. Tu sais que le fait que tu ne te précipites pas sur les informations qu’elle te donne ne va pas être pour lui plaire.
Tu te penches pour prendre le verre posé entre vos assiettes. Tu n’as pas touché à la nourriture. Globalement tu prends des repas assez frugal, il t’arrive même d’oublier de manger.
« Pourquoi ? »
- Calliope Mullersensitive bitch
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» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
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» particularité : occlumens
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» gallions sous la cape : 1403
Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Ven 30 Juil 2021 - 13:17
Garder un air aimable et impassible commençait à relever de l’exploit tant l’attitude du Majewski frôlait l’irrespect. Elle faisait tout son possible pour lui être agréable et voila tout ce qu’elle recevait en réponse ? Une mine circonspecte et un regard qui était tinté d’ennui. Elle savait très bien que le russe pouvait parfaitement donner le change quand il lui en prenait l’envie. Il avait déjà été charmant, séducteur. Franchement plus intéressant que cet aspect renfrogné.
Elle s’apprête à lui ouvrir son âme et son coeur et voila donc toute l’attention qu’elle peut obtenir. Il lui faudra sûrement un autre verre de vin pour supporter le soviétique. Certes, ses intentions ne sont pas des plus nobles. Elle n’entend pas s’en faire un ami. Ni même un allié. Elle entend obtenir assez de confiance de sa part pour qu’il baisse la garde. Mais un peu de considération, est ce trop demandé ? Il fallait croire que oui.
La brune inspire profondément et pourtant elle est incapable de chasser le voile de contrariété qui apparait sur son visage alors qu’il lui demande « pourquoi ». Question stupide. Elle prend un petit poivron farci au fromage frais pour se donner le temps de répondre. Elle suspend son verre avant de dire simplement :
- Parce que tu as le pouvoir de renverser le cours de mon existence et j’espère te convaincre de ne pas le faire.
Mensonge prononcé avec une facilité qui la caractérise. Quatorze années de pratique en témoigne. Cela dit, elle sait qu’elle doit adapter son comportement. Le Majewski est méfiant et elle se doit de le replacer dans un contexte auquel il est davantage habitué. Alors elle boit une gorgée de vint et lui adresse un regard poignant avant d’ajouter sur un ton sans équivoque :
- Si toutefois ça ne t'intéresse pas, la porte est là.
Elle désigne la porte d'entrer en la pointant de cette main qui tient son verre. Et d’une menace à peine dissimulée elle ajoute :
- Dans ce cas, je trouverais bien un autre moyen de parvenir à mes fins.
Lui faire croire à une tentative de conciliation, c’était tout ce qu’elle pouvait faire pour le convaincre de baisser sa garde. Elle voulait se débrouiller par elle même parce qu’elle s’imaginait mal apprendre à son père d’intention que son secret avait été découvert et lui demander son aide pour pouvoir le conserver intact. Les Muller n’étaient pas les derniers à recourir à des pratiques peu recommandables pour faire taire ceux qu’ils trouvaient gênant. Mais Calliope Muller préférait tenter l’approche la plus raisonnable, surtout si cela lui permettait de conserver son crédit auprès de ce père qui avait tant tarder à lui témoigner de la reconnaissance et du respect.
Elle s’apprête à lui ouvrir son âme et son coeur et voila donc toute l’attention qu’elle peut obtenir. Il lui faudra sûrement un autre verre de vin pour supporter le soviétique. Certes, ses intentions ne sont pas des plus nobles. Elle n’entend pas s’en faire un ami. Ni même un allié. Elle entend obtenir assez de confiance de sa part pour qu’il baisse la garde. Mais un peu de considération, est ce trop demandé ? Il fallait croire que oui.
La brune inspire profondément et pourtant elle est incapable de chasser le voile de contrariété qui apparait sur son visage alors qu’il lui demande « pourquoi ». Question stupide. Elle prend un petit poivron farci au fromage frais pour se donner le temps de répondre. Elle suspend son verre avant de dire simplement :
- Parce que tu as le pouvoir de renverser le cours de mon existence et j’espère te convaincre de ne pas le faire.
Mensonge prononcé avec une facilité qui la caractérise. Quatorze années de pratique en témoigne. Cela dit, elle sait qu’elle doit adapter son comportement. Le Majewski est méfiant et elle se doit de le replacer dans un contexte auquel il est davantage habitué. Alors elle boit une gorgée de vint et lui adresse un regard poignant avant d’ajouter sur un ton sans équivoque :
- Si toutefois ça ne t'intéresse pas, la porte est là.
Elle désigne la porte d'entrer en la pointant de cette main qui tient son verre. Et d’une menace à peine dissimulée elle ajoute :
- Dans ce cas, je trouverais bien un autre moyen de parvenir à mes fins.
Lui faire croire à une tentative de conciliation, c’était tout ce qu’elle pouvait faire pour le convaincre de baisser sa garde. Elle voulait se débrouiller par elle même parce qu’elle s’imaginait mal apprendre à son père d’intention que son secret avait été découvert et lui demander son aide pour pouvoir le conserver intact. Les Muller n’étaient pas les derniers à recourir à des pratiques peu recommandables pour faire taire ceux qu’ils trouvaient gênant. Mais Calliope Muller préférait tenter l’approche la plus raisonnable, surtout si cela lui permettait de conserver son crédit auprès de ce père qui avait tant tarder à lui témoigner de la reconnaissance et du respect.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Jeu 5 Aoû 2021 - 14:10
Calliope Muller est en train de perdre patience, tu le vois bien. C’est ton but d’ailleurs. Son air n’est pas assez naturel pour être crédible. Tu es loin d’avoir face à toi, celle à laquelle tu t’es confrontée nombre de fois maintenant. Alors tu prends ton temps, tu comptes bien la voir réapparaître tôt ou tard. Tu n’as pas de doute sur le fait qu’elle soit capable de nombre de stratagèmes pour arriver à ses fins, mais la vérité, et elle le sait, c’est qu’elle n’a pas le pouvoir ici, c’est toi qui le possède. Et donc tu n’as pas à subir ce qu’elle veut.
Sa réponse te fait sourire. Ouvertement, tu ne le caches pas. Mais tu ne jubiles pas, au contraire, c’est un réel amusement qui fend ton visage. Tu ne crois pas une seule seconde à ce qu’elle vient de te dire. “J’espère”. Calliope n’espère pas, Calliope n’attend pas que quelqu’un soit convaincu, que quelqu’un fasse ce qu’elle veut, elle fait en sorte que ça soit le cas. Voilà pourquoi tu ne la crois pas. Tu portes ton verre à tes lèvres pour une nouvelle gorgée.
Et c’est le retour en douceur de la femme qui s’est imposé de toi trop de fois maintenant. Elle pourtant, elle est tout sauf douce, c’est même le parfait opposé. Mais ça ne te dérange pas, tout au contraire même, c’est sans doute ce qui fait qu’elle t’obsède, qu’elle hante tes pensées nuit et jour. Tu n’as jamais eu droit à la douceur, pas avec tes parents, ni même avec une femme. Ce n’est pas ce que tu l’attendes, ou que tu en ais besoin d’aucune façon. Toute une vie à la recherche tacite d’une personne d’égale force mentale, une lutte sans merci, sans pause, sans répit, jusqu’à ce que finalement le premier rende les armes. Et c’est ce que Calliope a sut t’offrir.
“Je n’en ai pas le moindre doute.”
Tu te redresses légèrement.
“Je suis curieux de savoir ce que tu pourrais inventer pour arriver à tes fins, je dois l’avouer. Cependant, puisque je suis ici, je t’écoute, après tout, ni toi ni moi n’apprécions perdre notre temps. Que dois je donc savoir ? ”
Ton ton est tranquille, encore une fois, tu ne ressens pas la moindre urgence, et par bien des aspects tu savoures ce qui est en train de se passer. Tu ne lui feras pas de promesse, car on sait que la parole n’a que peu de valeur, ou du moins, elle te l’a bien fait comprendre. C’est elle qui a fait une proposition, donc tu t’attends à ce qu’elle l'honore, sinon, pourquoi te faire venir jusqu’ici ? D’autant que tu as été mal habitué, tu sais comment bien souvent se termine vos échanges, et tu ne peux qu’espérer avoir droit au même traitement, celui là même qui t’as traversé l’esprit au moment de recevoir son invitation.
Comme preuve de bonne volonté, ta main se glisse vers une olive pour l'amener doucement jusqu’à tes lèvres.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Ven 6 Aoû 2021 - 17:56
Elle qui avait tout prévu, tout préparé, tout millimétré. Il faut reconnaitre qu’elle ne s’attendait pas a si peu de considération de la part du Majewski. Ou en tout cas, a si peu de curiosité… Elle avait beau chercher, elle ne comprenait pas pourquoi il réagissait de cette façon alors qu’il aurait du jouer au prince charmant et se régaler de lasagnes.
Elle s’impatiente. Elle est nerveuse. La main qui sert son verre est un peu moins souple que d’habitude. Il lui semblait avoir fait ce qu’il fallait pour séduire l’auror et le voila qu’il exprime (ou feint ?) son désintérêt… Elle a toujours trouvé cet homme étrange dans son savoir être mais au plus ça va, au plus son comportement lui échappe.
Elle ne peut s’empêcher de s’agacer et de le montrer. Chassez le naturel… le voila qui revient au galop. Elle lui désigne la porte et le voila qui se redresse sur sa chaise, le dos bien droit. Une lueur d’intérêt semble renaitre dans son regard et il répond d’un ton piquant qu’elle n’apprécie guère. Il prend une olive, la mange, et Calliope comprend qu’elle ne s’y prenait pas de la bonne manière.
Elle ne sait pas si elle est vraiment blessée qu’il remette sa sincérité non coutumière mais temporaire ou si c’est simplement parce qu’il contre-carre ses plans. Tout ce qu’elle sait, c’est que cet homme l’inssupporte à chaque seconde où il ouvre la bouche. Souvent même la bouche fermée également. Juste son air suffisait à agacer la Muller.
- Parfait.
Elle pose son verre, se lève et franchit les quelques mètres qui la séparent de la porte pour l’ouvrir en grand.
- Puisque je serais contrariée de vous faire perdre votre temps et puisque vous n’avez absolument pas l’air intéressé par tout ceci, prenez donc la porte.
De nouveau, elle joue quitte ou double. Elle doit le remettre en confiance et pour cela, il doit retrouver la Calliope Muller piquante et sans détour. Celle qu’il voit comme un danger. Il ne s’intéresse pas à la Calliope douce et aimable. Pourtant il s’intéressait à la Calliope brisée, morte à l’intérieure d’elle même… C’était à n’y plus rien comprendre.
Le regard de la brune est dur et elle croise ses bras sur sa poitrine. Dans son esprit, elle est déjà entrain de se demander ce qu’elle devra faire. Si elle doit déjà envisager un plan B. Voir même un plan C. Elle est entrée dans cette partie d’échec bien contre son grès. Elle a un désavantage, il est le roi, elle n’est que la reine. La partie allait être serrée.
Elle s’impatiente. Elle est nerveuse. La main qui sert son verre est un peu moins souple que d’habitude. Il lui semblait avoir fait ce qu’il fallait pour séduire l’auror et le voila qu’il exprime (ou feint ?) son désintérêt… Elle a toujours trouvé cet homme étrange dans son savoir être mais au plus ça va, au plus son comportement lui échappe.
Elle ne peut s’empêcher de s’agacer et de le montrer. Chassez le naturel… le voila qui revient au galop. Elle lui désigne la porte et le voila qui se redresse sur sa chaise, le dos bien droit. Une lueur d’intérêt semble renaitre dans son regard et il répond d’un ton piquant qu’elle n’apprécie guère. Il prend une olive, la mange, et Calliope comprend qu’elle ne s’y prenait pas de la bonne manière.
Elle ne sait pas si elle est vraiment blessée qu’il remette sa sincérité non coutumière mais temporaire ou si c’est simplement parce qu’il contre-carre ses plans. Tout ce qu’elle sait, c’est que cet homme l’inssupporte à chaque seconde où il ouvre la bouche. Souvent même la bouche fermée également. Juste son air suffisait à agacer la Muller.
- Parfait.
Elle pose son verre, se lève et franchit les quelques mètres qui la séparent de la porte pour l’ouvrir en grand.
- Puisque je serais contrariée de vous faire perdre votre temps et puisque vous n’avez absolument pas l’air intéressé par tout ceci, prenez donc la porte.
De nouveau, elle joue quitte ou double. Elle doit le remettre en confiance et pour cela, il doit retrouver la Calliope Muller piquante et sans détour. Celle qu’il voit comme un danger. Il ne s’intéresse pas à la Calliope douce et aimable. Pourtant il s’intéressait à la Calliope brisée, morte à l’intérieure d’elle même… C’était à n’y plus rien comprendre.
Le regard de la brune est dur et elle croise ses bras sur sa poitrine. Dans son esprit, elle est déjà entrain de se demander ce qu’elle devra faire. Si elle doit déjà envisager un plan B. Voir même un plan C. Elle est entrée dans cette partie d’échec bien contre son grès. Elle a un désavantage, il est le roi, elle n’est que la reine. La partie allait être serrée.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Ven 6 Aoû 2021 - 19:36
Tu aurais peut être pu prédire la suite des évènements. Puisque ce que tu voulais c’était l’amener à sortir les griffes, retrouver celle que tu connais, et non pas celle qu’elle veut te montrer, on peut dire que tu te rapproches du but. Elle n’apprécie pas ta façon de faire, le désintérêt que tu feins, le fait que tu sois en position de force. A sa place, tu serais aussi vert qu’elle l’est, mais entre vous deux, tu es meilleur à cacher tes émotions qu’elle, tu l’as déjà remarqué. Calliope n’est pas bonne à cacher l’agacement que tu provoques chez elle, et hélas, tu le retournes très souvent contre elle. Il faut savoir profiter des petits plaisirs de la vie.[/color]
Tu la regardes faire, sans bouger à nouveau, et dans un mutisme parfait.
Sa robe rouge, parfaitement collée à son corps laisse deviner les parcelles de peau qu’elle dissimule. Alors tu admires, tu ne t’en cacheras pas, à quoi bon, les dés sont déjà jetés entre vous. Il serait stupide de se voiler la face maintenant.
Elle fait preuve d’autorité. Elle a prit la mouche, et au cas où tu ne l’aurais pas déjà deviné, elle te le fait savoir de façon tout à fait explicite. Elle croise les bras. Tu n’as toujours pas esquisser le moindre mouvement. Tu la laisses monter en pression toute seule, tu sais qu’elle peut rapidement exploser. Cette femme n’est pas patiente, et tu comptes en profiter.
Alors tu te lèves, verre en main, tu bois une gorgée. Quelques pas te ramènent vers elle, bien en face, campée sur ta position. Tu as une démarche assurée, autant que ton regard inquisiteur, et ton sourire sur les lèvres. Tu laisses toujours flotter cet air arrogant, elle le déteste, elle te l’a dit.
“Tu ne veux pas que je parte.”
C’est un fait. Il y a une distance entre vous, comme un filet de sécurité, doucement tu te rapproches. Nouvelle gorgée, tu prends un air songeur.
“Pourquoi suis je là ? Pourquoi as tu mis une jolie robe, et fait à manger ? ”
Tu regardes un instant le liquide rouge dans ton verre avant de remonter les yeux vers elle. Les deux regards ébènes se jaugent, qui va gagner l’affrontement ?
“Parle Calliope, ou alors ton plan va tomber à l’eau.”
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Lun 9 Aoû 2021 - 10:09
En principe, Calliope n’était pas du genre à se laisser submerger par ses émotions. Elle était capable de faire pokerface mais avec le Majewski c’était tout simplement impossible. Il avait le don de la rendre folle, de la faire sortir de ses gonds. Et oui, elle avait beaucoup de mal à garder son calme avec lui. Et le fait qu’il semble décidé à foutre son plan en l’air… Il aurait du être charmant, intéressé, compréhensif… Il aurait du avoir ce syndrome du prince charmant, vouloir la protéger et un rapprochement en entrainant un autre… Ils auraient finit dans ses draps, il se serait endormit et… elle aurait fait ce qu’elle devait faire.
Mais voila. Il en avait décidé autrement. Alors elle avait décidé de jouer quitte ou double en lui demandant de partir. Elle le poussait vers la porte en espérant qu’il change d’avis. Et dans sa tête l’échiquier envisageait les deux solutions… Celle où il adoptait enfin le comportement qu’elle attendait de lui et celle où il partait simplement et où elle devrait reconsidérer ses plans.
Elle a les bras croisés contre sa poitrine, elle est à côté de la porte et elle le regarde avec un air agacé. Et à chaque seconde qui s’égrène, le Majewski l’agace d’avantage. Il finit par se lever mais elle comprend vite qu’il n’a pas l’intention de sortir puisqu’il a son verre en main. Elle souffle.
Bien sur qu’elle ne voulait pas qu’il parte. Evidemment. Parce que s’il le faisait, son plan tombait à l’eau. Mais il joue de cette situation et ça la rend folle. Il se rapproche lentement et elle se fait violence pour ne pas reculer d’un pas. Au plus il se rapproche, au plus elle le hait. Mais au plus il se rapproche, au plus elle sent la tension monter en elle. Et il n’y pas que la colère qui est responsable de l’augmentation de son rythme cardiaque.
- Va-t-en Majewski.
Elle serre les dents alors qu’il rentre très clairement dans son périmètre de sécurité. Et les mots qui sortent de sa bouche l’atteignent comme deux claques d’une violence qu’elle n’imaginait pas. Elle inspire pour tenter de ne pas se laisser submerger par sa colère. Elle pose sa main sur sa chemise et le repousse fermement pour qu’il recule. Il est prêt. Trop prêt. Elle n’a pas les idées claires. Elle pense que c’est à cause de la colère.
- Je m’attendais à un minimum d’attention et de compréhension de ta part. Je constate que tu en es incapable. Mon « plan » comptait là dessus. Alors, dégage.
Mais voila. Il en avait décidé autrement. Alors elle avait décidé de jouer quitte ou double en lui demandant de partir. Elle le poussait vers la porte en espérant qu’il change d’avis. Et dans sa tête l’échiquier envisageait les deux solutions… Celle où il adoptait enfin le comportement qu’elle attendait de lui et celle où il partait simplement et où elle devrait reconsidérer ses plans.
Elle a les bras croisés contre sa poitrine, elle est à côté de la porte et elle le regarde avec un air agacé. Et à chaque seconde qui s’égrène, le Majewski l’agace d’avantage. Il finit par se lever mais elle comprend vite qu’il n’a pas l’intention de sortir puisqu’il a son verre en main. Elle souffle.
Bien sur qu’elle ne voulait pas qu’il parte. Evidemment. Parce que s’il le faisait, son plan tombait à l’eau. Mais il joue de cette situation et ça la rend folle. Il se rapproche lentement et elle se fait violence pour ne pas reculer d’un pas. Au plus il se rapproche, au plus elle le hait. Mais au plus il se rapproche, au plus elle sent la tension monter en elle. Et il n’y pas que la colère qui est responsable de l’augmentation de son rythme cardiaque.
- Va-t-en Majewski.
Elle serre les dents alors qu’il rentre très clairement dans son périmètre de sécurité. Et les mots qui sortent de sa bouche l’atteignent comme deux claques d’une violence qu’elle n’imaginait pas. Elle inspire pour tenter de ne pas se laisser submerger par sa colère. Elle pose sa main sur sa chemise et le repousse fermement pour qu’il recule. Il est prêt. Trop prêt. Elle n’a pas les idées claires. Elle pense que c’est à cause de la colère.
- Je m’attendais à un minimum d’attention et de compréhension de ta part. Je constate que tu en es incapable. Mon « plan » comptait là dessus. Alors, dégage.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Mer 11 Aoû 2021 - 1:42
Calliope est une girouette. Quelques minutes avant elle voulait te livrer tous ses secrets sur un plateau d'argent, et maintenant elle veut que tu partes sans demander ton reste. Elle se trompe si elle te pense à sa disposition, si elle croit que yu vas faire exactement ce qu'elle attend de toi sous simple prétexte qu'elle s'appelle Calliope Muller et qu'elle a une espèce d'ascendant sur toi qui finit toujours par te faire perdre le contrôle. C'est vrai, ça s'est avéré être le cas précédemment, mais ce soir tu n'es pas encore dans les dispositions adéquates pour perdre les pédales. Elle s'y est pris relativement mal sans doute qu'elle vient de le réaliser. Voilà pourquoi elle cède à une panique qui semble réelle.
Bien sûr elle ne répond pas à tes questions. Hélas, elle n'est plus sous veritaserum. C'était pratique, tu ne peux nier l'évidence. Tu l'avais pour toi, à toi, à ta merci. On peut dire que vous avez chacun pu en profiter… jusqu'à un certain point.
"non. "
Au cas où tes précédents essais pour lui faire comprendre n'aient pas été suffisants.
Elle tente de te repousser cependant il est facile de rester en place et de camper sur tes positions. Elle ne te fera pas bouger si tu ne le decides pas par toi même.
Tu fronces les sourcils en souriant. Essaierait-elle de t'avoir par les sentiments ? Tu n'es pas né de la dernière pluie, tu n'es pas naïf ou innocent. Cependant tu sais que qui ne tente rien n'a rien, rt elle tente le tout pour le tout car elle est prise au piège.
Ta main de libre vient se loger sous son menton pour l'obliger à relever ce joli minois vers toi. Ton sourire n'a rien d'innocent bien au contraire.
"Tu sais de quoi je suis capable. Les bons sentiments n'ont jamais eu lieu d'être entre nous. Ne joue pas à ça avec moi, tu n'auras pas gain de cause. Tu sais ce que tu dois faire, tu sais pourquoi tu m'as demandé de venir, maintenant parle. "
Il n'y a rien d'autre dans ta voix que le son de la froide vérité. Tu lui donnes une nouvelle chance de s'exprimer. Faire la drama queen exigeante avec toi est une mauvaise idée elle doit en avoir conscience. Tu ne la lâches pas tout de suite. Tu es comme hypnotisé. Tu t'en rends compte pourtant c'est plus fort que toi, c'est magnétique, et tu as eu la mauvaise idée de la toucher. Une faiblesse plus que passagère. Pourquoi faut il que ça soit elle ? Ta nemesis, ton fantasme, ton obsession. C'est une partie qui semble n'avoir aucune cohérence, la repousser c'est l'attirer davantage. Que veut elle de toi finalement ? Ton silence ? Ton corps ? Les deux. Elle voudrait te détester, mais tu es là. Tu es là malgré la scène finale de l'acte précédent. Elle aurait pu trouver une autre façon de faire pression sur toi, mais elle a décidé de te sortir le grand jeu. Maintenant elle doit assumer ou sinon tout cela ne restera qu'une farce.
- Calliope Mullersensitive bitch
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Ven 13 Aoû 2021 - 13:16
Ce type aura sa peau. Peut être pas aujourd’hui, peut être pas demain. Mais à force de lui mettre les nerfs en pelote et de faire vriller son palpitant… Il allait forcément finir par la tuer. Un AVC ou une crise cardiaque. Qu’importe, si un jour elle en avait il en serait forcément à l’origine. Parce qu’il n’agit absolument jamais comme elle le voudrait. Il n’agit absolument jamais comme ce qu’elle attend de lui. Imprévisible. Et Calliope Muller détestait l’imprevisible. Elle détestait ce qu’elle ne pouvait pas contrôler.
Il s’approche et elle tente de le repousser. C’est pénible cette façon qu’il a de lui faire effet. C’est tout son corps qui se tend alors qu’il approche et si elle tente de le repousser, il ne bouge pas. Il ne recule pas. Et malgré la tension qu’elle sent se créer dans sa nuque, elle ne recule pas. Elle aurait du. Parce que la main du stagiaire vient relever son menton pour que leurs regards se croisent.
Comme si la proximité de son corps ne suffisait pas, voila qu’elle plonge dans les yeux foncés du Majewski. Ils ont tout les deux les sourcils froncés mais c’est à peine si elle voit, si elle les sent. Elle n’oublie pas qu’elle est furieusement en colère non. Au contraire. Le fait de devoir resister à ce magnétisme la rend encore plus en colère. Et la façon qu’il a de garder sa mains sous son menton… n’en parlons pas. Mais les mots qu’il prononcent viennent achever le peu de raison qu’elle avait.
- Je n’aurais pas gain de cause parce que tu as osé violer mon intimité et profiter d’un état de faiblesse temporaire. Tu as profité de moi, je ne sais dans quel but, mais tu l’as fait ! Tu connais la seule chose que j’avais besoin de dissimuler. Alors ? Qu’est que ce que vas en faire Majewski ? Dit moi ! Tu ne penses pas que j’y ai déjà pensé mille fois ? De ce qui pourrait m’arriver si ça finissait par se savoir ? Tu ne penses pas que je suis déjà morte mille fois à l’idée que le monde entier finisse par découvrir ce que j’étais ?
La brune cris puis hurle. La retenue n’existe plus. Elle parle comme elle pense. Plus de filtre. Plus de crainte. De toute façon il avait connaissance du pire. Que pouvait elle craindre de plus ? Rien. Absolument rien. S’il avait décidé de parler, elle avait déjà tout perdu. Et ce qui devait être une parfaite scène millimétrée était devenue une crise de colère et de range incontrôlable. Son poing vient même s’écraser sur le torse du russe alors qu’elle continue sa litanie :
- J’ai cette épée de Damocles depuis que je suis gamine. J’ai compris pourquoi mon père ne m’estimait pas comme ses autres enfants le jour où j’ai su que je n’étais pas sa fille, après en avoir souffert pendant quatorze ans. Quatorze année de mal être remplacées par quatorze autres année de honte. Tu penses que tu me tiendras quatorze ans dans la crainte ?!
Elle pleure de rage. A plusieurs reprises ses poings sont venus frapper le torse du soviétique dans l’espoir qu’il recule. Qu’il la laisse respirer. A chaque mot qu’elle emploie, elle a l’impression de manquer d’air tant la colère la consume. Si elle avait été plus douée avec la magie, si elle n’avait pas eut une haute estime des lois et de la justice, elle aurait pu le tuer.
Il s’approche et elle tente de le repousser. C’est pénible cette façon qu’il a de lui faire effet. C’est tout son corps qui se tend alors qu’il approche et si elle tente de le repousser, il ne bouge pas. Il ne recule pas. Et malgré la tension qu’elle sent se créer dans sa nuque, elle ne recule pas. Elle aurait du. Parce que la main du stagiaire vient relever son menton pour que leurs regards se croisent.
Comme si la proximité de son corps ne suffisait pas, voila qu’elle plonge dans les yeux foncés du Majewski. Ils ont tout les deux les sourcils froncés mais c’est à peine si elle voit, si elle les sent. Elle n’oublie pas qu’elle est furieusement en colère non. Au contraire. Le fait de devoir resister à ce magnétisme la rend encore plus en colère. Et la façon qu’il a de garder sa mains sous son menton… n’en parlons pas. Mais les mots qu’il prononcent viennent achever le peu de raison qu’elle avait.
- Je n’aurais pas gain de cause parce que tu as osé violer mon intimité et profiter d’un état de faiblesse temporaire. Tu as profité de moi, je ne sais dans quel but, mais tu l’as fait ! Tu connais la seule chose que j’avais besoin de dissimuler. Alors ? Qu’est que ce que vas en faire Majewski ? Dit moi ! Tu ne penses pas que j’y ai déjà pensé mille fois ? De ce qui pourrait m’arriver si ça finissait par se savoir ? Tu ne penses pas que je suis déjà morte mille fois à l’idée que le monde entier finisse par découvrir ce que j’étais ?
La brune cris puis hurle. La retenue n’existe plus. Elle parle comme elle pense. Plus de filtre. Plus de crainte. De toute façon il avait connaissance du pire. Que pouvait elle craindre de plus ? Rien. Absolument rien. S’il avait décidé de parler, elle avait déjà tout perdu. Et ce qui devait être une parfaite scène millimétrée était devenue une crise de colère et de range incontrôlable. Son poing vient même s’écraser sur le torse du russe alors qu’elle continue sa litanie :
- J’ai cette épée de Damocles depuis que je suis gamine. J’ai compris pourquoi mon père ne m’estimait pas comme ses autres enfants le jour où j’ai su que je n’étais pas sa fille, après en avoir souffert pendant quatorze ans. Quatorze année de mal être remplacées par quatorze autres année de honte. Tu penses que tu me tiendras quatorze ans dans la crainte ?!
Elle pleure de rage. A plusieurs reprises ses poings sont venus frapper le torse du soviétique dans l’espoir qu’il recule. Qu’il la laisse respirer. A chaque mot qu’elle emploie, elle a l’impression de manquer d’air tant la colère la consume. Si elle avait été plus douée avec la magie, si elle n’avait pas eut une haute estime des lois et de la justice, elle aurait pu le tuer.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Ven 13 Aoû 2021 - 17:22
"Je n'ai rien fait que tu n'aurais fait. "
Ta voix est monocorde à peine teintée d'une vague ironie. Cependant tu es plus qu'intimement persuadé de ce que tu avances. Tu as parlé en même temps qu'elle mais elle ne t'écoute absolument pas. Elle est perdue dans son monologue, perdue dans sa détresse, elle est acculée, vous en avez conscience tous les deux et pourtant tout est de ta faute. Allons bon. Le plus cynique dans cette histoire c'est que tu aurais pu ne rien savoir, ne rien demander même, Calliope Muller aurait pu s'en tirer sans la moindre conséquence si seulement…
Elle panique, elle n'a plus aucun contrôle sur elle même sur sa colère et sa peur. Il n'y a rien de jouer la dedans, du moins tu en doutes. Ce n'est certainement pas le spectacle qu'elle comptait t'offrir ce soir. Son visage se deforme alors qu'elle finit par hurler ses derniers mots. C'est étrange ce sentiment qui s'installe en toi. Tu as beau être le détenteur de ce pouvoir sur elle, tu es tout de même déçu. Croit elle réellement que tu vas gâcher cette unique chance comme ça, sans la moindre contrepartie ? Es tu seulement le méchant de cette histoire qui sévit sans but ? Qui frappe ses victimes dans le dos sans but? Tu pensais qu'elle avait une meilleure opinion de toi. Qu'elle te pensais à minima intelligent puisqu'elle te sait dangeureux.
Le premier point s'abat sur toi. Tu ne réagis pas. Cependant tu te vois contraint de la lâcher. Elle est furieuse contre toi sans nul doute, mais contre elle peut être davantage.
Elle ne s'arrête pas, dévoilant dans la douleur ce qu'elle voulait sans doute te vendre pour t' amadouer, s'assurer que tu ais pitié pour te forcer au silence. Voilà pourquoi elle avait fait à manger, pourquoi elle porte cette divine robe qui devoile plus que de raison à chaque fois qu'elle essaie de t'infliger de la douleur physique sans pourtant y arriver. Calliope ne se doute pas des cicatrices presentes sous ta chemise, elle ne les a jamais vu. Elle ne sait pas les coups que tu as encaissé toute ta vie, pas plus que la vie de honte que tu as mené depuis des années maintenant à être le fils de ton père. Merlin seul sait à quel point tu aimerais être un bâtard, mais le destin ne t'a pas accordé cette chance. Le hasard lui a seulement décidé que vous seriez liés dans des secrets de polichinelle, qui ferait que vous vous comprendriez si vous preniez le temps d'essayer.
Dans son regard tu lis la haine, la peur, le brin de folie installé pour quelques temps. Elle pleure, ne pouvant retenir davantage ses sentiments qui sortent, s'expriment comme ils peuvent. Ça ne sera pas la première fois, peut être pas la dernière. L'étrange amalgame dans cette femme forte, caractérielle qui ne sait museler ses émotions. L'instinct pourrait te pousser à la prendre dans tes bras. Tu ne le fais pas.
"Ce que je pense a t'il la moindre importance ? "
Tu es conscient que tu ne fais rien pour arranger la situation. Peut être y prends tu un malin plaisir… mais au moins elle parle.
"Calliope réfléchit. Que ferais tu à ma place?"
Ta voix se module pour l'obliger à penser, tu te fais inquisiteur, limite insistant. Comme lors d'un interrogatoire. Qu'elle parle. Qu'elle dise ce qu'elle veut hormis ta mort.
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» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
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» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Dim 15 Aoû 2021 - 18:35
Calliope avait complètement perdu pied. Encore. En face du Majewski. Encore. Elle oserait même dire… à cause du Majewski. Encore. Le sujet était si sensible qu’elle avait préparé cet entretien avec une minutie qui dépassait même les habitudes de la Muller. Et rien, absolument rien ne s’était passé comme prévu. Et comme c’était un sujet sensible, qu’elle était déjà à fleur de peau, que la nervosité la rendait fébrile depuis plusieurs jours… Ses nerfs avaient cachés.
Les mots sortent d’eux même. Les phrases passent toutes seules les barrières de ses lèvres sans qu’elle ne puisse vraiment filtrer quoi que ce soit. C’était la vérité à l’état pur qui s’échappait. C’était la verbalisation de quatorze années de frustrations à être l’enfant ignorée, l’enfant mal aimée. C’était la verbalisation de quatorze années d’angoisse, de stress et de contrôle de soit qui avait finit par la rendre menteuse, hypervigileante…
Et aujourd’hui, tout ces efforts pour dissimuler ce qu’elle était réellement tombaient à l’eau. Parce qu’elle avait été au mauvais endroit, au mauvais moment en face de la mauvaise personne. Maintenant, elle s’imaginait que sa vie était terminée si elle n’agissait pas rapidement. Si elle ne le faisait pas terre. Une chance pour le Majewski que sa morale soit encore vaillante, parce qu’Octave n’aurait pas fait autant de mélodrame… Il aurait éliminé le problème à la source.
Est ce que ce qu’il pensait avait la moindre importante ? Ca dépendait de quoi on parlait. Dans l’idéal, elle aurait voulu qu’il ne sache rien et donc n’ait rien à en penser. Et en réalité, c’était la seule option envisageable pour Calliope encore à cet instant. L’oubliéter. Quitte a y aller de forcer et a effacer une autre partie de ses souvenirs et de sa personnalité. Ce n’est pas ce qu’elle préférerait mais s’il ne lui laissait pas le choix.
- Je n’en ai rien à foutre de ce que tu penses. Rien. Absolument rien. Tout ce que je veux c’est savoir ce que tu vas faire de cette information. Parce que c’est ma vie, toute ma vie, toute ma réputation qui seront remis en question !! Je ne sais pas ce que tu comptes en faire mais ce n’est pas un jeu pour moi, Dimitri.
Evidemment, les larmes coulent toujours. Parce qu’elle s’imagine le pire. Elle imagine qu’elle sera sa vie lorsque tout le monde saura qu’elle n’est qu’une sorcière de sang-impur. Qu’elle n’est qu’une batarde d’une sang-pur sans l’être elle même. Et quand il lui demande de réfléchir sur ce qu’elle ferait à ta place, elle a du mal à imaginer les rôles inversés. Et il y a plusieurs longues secondes qui s’écoulent avant qu’elle réponde :
- Je te détruirais…
Le ton est calme mais sa voix est cassée. Non, en réalité, ça c’est ce qu’elle avait envie de faire maintenant. Parce qu’elle était incapable de voir les rôles inversés. Elle était incapable de supposer qu’il ait quelque-chose d’aussi lourd à cacher.
- Mais quoi qu’il arrive je te détruirais Majewski ! Si tu fais fuiter ce que tu sais, je ferais en sorte de faire de sa vie un cauchemar. Tu ne gacheras pas tout ce que j’ai construis sans qu’il n’y ait de conséquences !! Tu m’entends ? Alors tu ferais bien de bien réfléchir ! De te poser les bonnes questions. Je n’ai pas survécu dans cette vie, malgré ce mensonge pour laisser un opportuniste comme toi la gacher et s’en sortir indemne !
Les cris et les menaces s’entremelaient. De nouveaux, ses poings viennent s’écraser contre le torse de Dimitri. Sa baguette est sur le plan de travail de la cuisine et si elle avait pu, elle l’aurait utilisée.
Les mots sortent d’eux même. Les phrases passent toutes seules les barrières de ses lèvres sans qu’elle ne puisse vraiment filtrer quoi que ce soit. C’était la vérité à l’état pur qui s’échappait. C’était la verbalisation de quatorze années de frustrations à être l’enfant ignorée, l’enfant mal aimée. C’était la verbalisation de quatorze années d’angoisse, de stress et de contrôle de soit qui avait finit par la rendre menteuse, hypervigileante…
Et aujourd’hui, tout ces efforts pour dissimuler ce qu’elle était réellement tombaient à l’eau. Parce qu’elle avait été au mauvais endroit, au mauvais moment en face de la mauvaise personne. Maintenant, elle s’imaginait que sa vie était terminée si elle n’agissait pas rapidement. Si elle ne le faisait pas terre. Une chance pour le Majewski que sa morale soit encore vaillante, parce qu’Octave n’aurait pas fait autant de mélodrame… Il aurait éliminé le problème à la source.
Est ce que ce qu’il pensait avait la moindre importante ? Ca dépendait de quoi on parlait. Dans l’idéal, elle aurait voulu qu’il ne sache rien et donc n’ait rien à en penser. Et en réalité, c’était la seule option envisageable pour Calliope encore à cet instant. L’oubliéter. Quitte a y aller de forcer et a effacer une autre partie de ses souvenirs et de sa personnalité. Ce n’est pas ce qu’elle préférerait mais s’il ne lui laissait pas le choix.
- Je n’en ai rien à foutre de ce que tu penses. Rien. Absolument rien. Tout ce que je veux c’est savoir ce que tu vas faire de cette information. Parce que c’est ma vie, toute ma vie, toute ma réputation qui seront remis en question !! Je ne sais pas ce que tu comptes en faire mais ce n’est pas un jeu pour moi, Dimitri.
Evidemment, les larmes coulent toujours. Parce qu’elle s’imagine le pire. Elle imagine qu’elle sera sa vie lorsque tout le monde saura qu’elle n’est qu’une sorcière de sang-impur. Qu’elle n’est qu’une batarde d’une sang-pur sans l’être elle même. Et quand il lui demande de réfléchir sur ce qu’elle ferait à ta place, elle a du mal à imaginer les rôles inversés. Et il y a plusieurs longues secondes qui s’écoulent avant qu’elle réponde :
- Je te détruirais…
Le ton est calme mais sa voix est cassée. Non, en réalité, ça c’est ce qu’elle avait envie de faire maintenant. Parce qu’elle était incapable de voir les rôles inversés. Elle était incapable de supposer qu’il ait quelque-chose d’aussi lourd à cacher.
- Mais quoi qu’il arrive je te détruirais Majewski ! Si tu fais fuiter ce que tu sais, je ferais en sorte de faire de sa vie un cauchemar. Tu ne gacheras pas tout ce que j’ai construis sans qu’il n’y ait de conséquences !! Tu m’entends ? Alors tu ferais bien de bien réfléchir ! De te poser les bonnes questions. Je n’ai pas survécu dans cette vie, malgré ce mensonge pour laisser un opportuniste comme toi la gacher et s’en sortir indemne !
Les cris et les menaces s’entremelaient. De nouveaux, ses poings viennent s’écraser contre le torse de Dimitri. Sa baguette est sur le plan de travail de la cuisine et si elle avait pu, elle l’aurait utilisée.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Lun 16 Aoû 2021 - 10:59
Elle hurle, elle crie, elle pleure. Si il y a des similitudes avec la situation vécue précédemment, cette fois ci Calliope est en pleine possession de ses moyens. Ou presque. Tu n'irais pas dire qu'elle est dans son état normal. C'est toi qui la rend ainsi et ce, juste parce que tu es présent dans la même pièce qu'elle. Se rend elle compte du pouvoir qu'elle te donne en plus de son terrible secret ? Peut être que oui. Mais elle ne peut faire autrement. C'est comme si le fait que tu sois là suffit à mettre son cerveau en berne et à l'obliger à réagir de manière complètement instinctive à la manière d'un animal sauvage acculé. Il n'y a plus rien de logique, la peur la terrasse, la guide, l'oblige. Elle n'est plus doué de bon sens, elle n'arrive plus à réfléchir. Tu n'en es pas encore à ce stade bien que tu sois capable de compatir car elle a une aura similaire sur toi. Elle t'obsède et ça n'arrange pas ton cerveau. Maintenant il semblerait que ça soit réciproque.
Effectivement ce que tu penses n'a pas le moindre intérêt. Elle semble raccord avec toi sur ce point. Elle ne sait pas ce que tu comptes faire et pourtant c'est limpide. Mais elle n'est plus capable d'avoir des pensées cohérentes. Tu as une information capitale sur elle, elle n'a rien sur toi.
Tu pourrais lui dire que tout n'es que jeu et que justement il n'y en a plus du fait. Mais tu ne dis rien. Tu la laisses cracher son venin, te faire une promesse. Une belle promesse.
Elle reprend son tambourinage sur ton torse en pleurant, en criant. Elle te menace. Tu ne sais pas vraiment ce qui va t'arriver, mais elle n'a de cesse de te dire qu'elle va te détruire. Gâcher ta vie, la rendre impossible.
Tu te rends compte à quel point la paranoïa la nourri. S'en serait presque touchant si la situation n'était pas si critique. Tu ne lui diras pas que tu n'utiliseras pas son secret, tu n'es pas du genre à faire de fausses promesses pour rassurer, et quand bien même… tu sais qu'elle ne te croirait pas.
Tu finis par lui serrer les poignets forts à nouveau, pour la maîtriser. Mais elle se débat. Hélas pour elle, tu ne comptes pas la lâcher et elle n'a pas la force de se défaire. Elle t'a suffisamment taper dessus pour ce soir. Il est temps qu'elle se calme. Elle a dit ce qu'elle avait à dire, tu l'as écouté. Elle t'a menacé, elle t'as promis de te détruire. Ça suffit.
Tu finis par l'obliger à venir contre toi, tu la serres moins fort mais tu lui interdit de partir.
"Ne tient qu'à toi que je me taise. Ne me donne pas de raison de me servir de ton secret contre toi Calliope."
Était ce une bonne idée de l'attirer à toi. Tu veux qu'elle se calme. Mais toi ça te donne d'autres idées. Elle est trop prêt, tu retrouves son odeur presque familière, tes sens sont en éveil, alors que la fatigue agit comme un alcool fort,comme une traîtresse.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Mar 17 Aoû 2021 - 16:21
Acculée au bord du gouffre, la Muller ne sait plus comment réagir pour ce sortir de ce pétrin. Ce pétrin dont il est responsable… Ce secret avait été caché si longtemps, à l’abri de tous, il fallait fallut qu’elle croise la route du Majewski pour que tout parte à vau-l’eau. Et état-ce si surprenant ? Elle l’avait senti dangereux le jour même où elle l’avait rencontré. Elle avait ressenti une sorte d’instinct lui dire de se méfier de cet étudiant arrogant et sur de lui. Elle avait écouté cette petite voix, mais pas suffisamment.
Et là voila qui ne contrôle plus rien. Elle crie. Pleure. Gémit. Elle le frappe, le bouscule, le malmène. Elle parle à tort et à travers essayant de lui faire comprendre la souffrance de son existence, la fragilité de sa position sociale. Elle aurait voulu faire ça dignement. Avec des mots posés et un verre de vin pour la soutenir au cas où sa voix aurait quitté les rails qu’elle s’imposait. Autant dire que le train de son existante était complètement sorti du chemin qu’il aurait du prendre…
Pour elle ce n’est pas un jeu. D’ou les menaces. Quelque part, elle aurait pu régler le problème beaucoup plus vite. Soit au moyen de son père mais cela aurait supposé qu’elle lui expose son problème, une honte en soit. Soit par ses propres moyens. Calliope n’était pas une excellente magicienne mais quand elle voulait elle pouvait. Sauf qu’elle ne voulait pas. Quelque-chose l’empêchait de faire du mal au soviétique. Et elle n’était pas capable de mettre le doigts dessus. Même l’idée de lui effacer plus de souvenirs que nécessaire lui était insupportable.
C’est du vent tout ça. Les menaces. Le dîner. Elle sort les cartes de sa manche mais aucune ne semble attirer l’oeil du russe. Il ne faut que quelques secondes à ce dernier pour cesser ces coups de poings et t’attirer contre son torse. Le geste n’est pas violent mais la brune perd son souffle quand son corps percute celui du stagiaire. Cette proximité lui fait toujours tourner la tête, réveiller ces sens qu’elle voudrait faire taire à tout jamais.
Pourtant c’était son plan initial. C’était exactement là où elle voulait arriver. Un rapprochement sans qu’il ne se doute de ce qu’elle pouvait avoir derrière la tête. Un rapprochement qu’il aurait voulu. Un rapprochement dont il aurait été à l’initiative. Nous y voila.
- Tait toi, alors. Je t’en prie…
Ses yeux sont humides, ces cils sont pleins de larmes quand elle lui lance de regard suppliant mais tentateur à la fois. Son maquillage reste impeccable malgré l’humidité qui macule son visage. Ses yeux sont toujours ornés de noirs, ses lèvres sont toujours ourlés de rouge. Tout n’est peut être pas perdu pour ce soir… Sa voix est cassée et son corps reste prisonnier du sien. Ses bras son repliés contre lui. Elle a cessé de lutter.
Et là voila qui ne contrôle plus rien. Elle crie. Pleure. Gémit. Elle le frappe, le bouscule, le malmène. Elle parle à tort et à travers essayant de lui faire comprendre la souffrance de son existence, la fragilité de sa position sociale. Elle aurait voulu faire ça dignement. Avec des mots posés et un verre de vin pour la soutenir au cas où sa voix aurait quitté les rails qu’elle s’imposait. Autant dire que le train de son existante était complètement sorti du chemin qu’il aurait du prendre…
Pour elle ce n’est pas un jeu. D’ou les menaces. Quelque part, elle aurait pu régler le problème beaucoup plus vite. Soit au moyen de son père mais cela aurait supposé qu’elle lui expose son problème, une honte en soit. Soit par ses propres moyens. Calliope n’était pas une excellente magicienne mais quand elle voulait elle pouvait. Sauf qu’elle ne voulait pas. Quelque-chose l’empêchait de faire du mal au soviétique. Et elle n’était pas capable de mettre le doigts dessus. Même l’idée de lui effacer plus de souvenirs que nécessaire lui était insupportable.
C’est du vent tout ça. Les menaces. Le dîner. Elle sort les cartes de sa manche mais aucune ne semble attirer l’oeil du russe. Il ne faut que quelques secondes à ce dernier pour cesser ces coups de poings et t’attirer contre son torse. Le geste n’est pas violent mais la brune perd son souffle quand son corps percute celui du stagiaire. Cette proximité lui fait toujours tourner la tête, réveiller ces sens qu’elle voudrait faire taire à tout jamais.
Pourtant c’était son plan initial. C’était exactement là où elle voulait arriver. Un rapprochement sans qu’il ne se doute de ce qu’elle pouvait avoir derrière la tête. Un rapprochement qu’il aurait voulu. Un rapprochement dont il aurait été à l’initiative. Nous y voila.
- Tait toi, alors. Je t’en prie…
Ses yeux sont humides, ces cils sont pleins de larmes quand elle lui lance de regard suppliant mais tentateur à la fois. Son maquillage reste impeccable malgré l’humidité qui macule son visage. Ses yeux sont toujours ornés de noirs, ses lèvres sont toujours ourlés de rouge. Tout n’est peut être pas perdu pour ce soir… Sa voix est cassée et son corps reste prisonnier du sien. Ses bras son repliés contre lui. Elle a cessé de lutter.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Jeu 19 Aoû 2021 - 17:48
Tu as fini par céder et la prendre dans tes bras. C'était peut être la solution de facilité, lui bloquer toute envie de se rebeller, l'obliger à se calmer au moins physiquement. Ses coups pourtant tu peux les encaisser, elle ne te fait pas mal, tu t'es battu contre des adversaires plus effrayant, mais avec Calliope c'est une course de fond. Tu ne sais pas où ça vous mènera, ou si vous avez même un objectif commun… pourtant, pour l'heure, il semblerait que vous soyez obligés de suivre la même route. Celle des secrets, des mensonges, du chantage. Ce que tu lui as dit est entièrement vrai. Si elle ne te donne pas de raison de révéler son secret à la terre entière tu ne le feras pas. Tu n'es pas un méchant de série B, qui fait du mal pour le plaisir de faire du mal, toutes tes actions sont calculées dans le but de nourrir ton ambition, ta carrière, ou ta vie d'homme. Oui, tu n'as pas peur d'écraser ceux qui se mettent en travers de ta route, et si ça peut-être le cas pour Calliope parfois, elle est un adversaire de taille à se battre.
Elle finit par se calmer. Ce n'est pas sans mal, tu la sens tétanisée avant qu'elle ne se mette à respirer à nouveau. Tes bras sont refermé autour de ses épaules, pourtant tu te tiens bien droit. Tu as lancé sans le vouloir une lutte intérieure. Son parfum, son corps contre le sien, cette proximité tu ne sais toujours pas la gérer convenablement. Cela finit toujours par te consumer. Tu la désires elle tout entière, ça n'a pas changé, ça c'est peut être même accrue à la voir si fragile déjà quand tu l'as déposée sur son canapé.
A sa requête tu veux bien accéder. Te taire. Douce ironie, n'est ce pas ce qu'elle t'a reproché ? Elle s'est dégagée pour t'adresser ces quelques paroles. Son visage est plein de larmes. C'est une vague qui tente de te summerger, tu sais qu'elle t'est dirigée, tu sais qu'elle fait exprès, il ne pourrait pas en être autrement. Ça serait facile. Tu n'as presque pas besoin de te blesser, juchée sur ses talons elle est grande, forte, dominante. Ses larmes sont comme une rosée posée là. C'est terrible, car tu l'as trouves peut être plus belle maintenant que jamais. Il te faut puiser dans tes ressources qui s'affaiblissent pour ne pas céder à l'impulsion. Pourtant tu te vois porter tes mains sur ses joues pour effacer les sillons de larmes. C'est peut être le premier geste attentionné que tu as envers elle.
"Faisons honneur au repas que tu as préparé. Tu t'es donné du mal. "
Une trêve ?
Elle finit par se calmer. Ce n'est pas sans mal, tu la sens tétanisée avant qu'elle ne se mette à respirer à nouveau. Tes bras sont refermé autour de ses épaules, pourtant tu te tiens bien droit. Tu as lancé sans le vouloir une lutte intérieure. Son parfum, son corps contre le sien, cette proximité tu ne sais toujours pas la gérer convenablement. Cela finit toujours par te consumer. Tu la désires elle tout entière, ça n'a pas changé, ça c'est peut être même accrue à la voir si fragile déjà quand tu l'as déposée sur son canapé.
A sa requête tu veux bien accéder. Te taire. Douce ironie, n'est ce pas ce qu'elle t'a reproché ? Elle s'est dégagée pour t'adresser ces quelques paroles. Son visage est plein de larmes. C'est une vague qui tente de te summerger, tu sais qu'elle t'est dirigée, tu sais qu'elle fait exprès, il ne pourrait pas en être autrement. Ça serait facile. Tu n'as presque pas besoin de te blesser, juchée sur ses talons elle est grande, forte, dominante. Ses larmes sont comme une rosée posée là. C'est terrible, car tu l'as trouves peut être plus belle maintenant que jamais. Il te faut puiser dans tes ressources qui s'affaiblissent pour ne pas céder à l'impulsion. Pourtant tu te vois porter tes mains sur ses joues pour effacer les sillons de larmes. C'est peut être le premier geste attentionné que tu as envers elle.
"Faisons honneur au repas que tu as préparé. Tu t'es donné du mal. "
Une trêve ?
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Lun 23 Aoû 2021 - 22:41
Elle aurait pu frapper plus fort et plus longtemps. Elle aurait pu se débattre comme cette fois dans les toilettes de ce restaurant londonien. Elle aurait pu. Mais elle n’en a même plus envie. Alors qu’il la prend contre son torse, c’est peut être la première fois depuis le debut de la soirée qu’elle entraperçoit une étincelle de bien être. Elle ne sait pas exactement à quoi l’associer. Peut être est-ce simplement au fait qu’il la serre contre lui, l’obligeant à détendre ses muscles pour que son corps coule contre le sien. Peut être était-ce la chaleur de son corps alors que le sien est couvert de chaire de poule ?
Elle n’a même pas envie de savoir pourquoi. Tout ce qu’elle sait c’est qu’elle le ressent. Et contre ça elle ne peut lutter. Elle ne veut pas lutter. Parce qu’elle n’en est pas capable et parce que ce ne serait même pas dans son intérêt. Elle lui demande de se taire et il ne répond pas… Il se contente de la lâcher pour préférer à ces étreinte deux caresses qui effaceront doucement les sillons des pleurs sur ses joues.
Elle est incapable d’apprécier ce geste attentionné. Elle ne se rend même pas compte à quel point il peut l’être. Parce que tout ce qu’elle souhaite, c’est qu’il avance son visage et l’embrasse. Comme il l’avait déjà fait. Pour la premiere fois elle le souhaite avant même que le geste ne soit esquissé. L’envie lui saisit les tripes, lui tend le coeur.
Elle s’était donné du mal ? Oui. Mais à cet instant elle pouvait bien mettre le plat tout entier à la poubelle que ça ne lui ferait ni chaud ni froid. Ce n’est pas de ça dont elle a envie… Ce n’est pas de ça dont elle a faim. Et puisqu’il ne semble pas décidée à saisir ses lèvres, elle profite de sa liberté de mouvement pour glisser les mains dans sa nuque. Elle ne demande pas, elle réclame. Elle se sert. Elle prend ce baiser qui la tiraille.
Elle n’a même pas envie de savoir pourquoi. Tout ce qu’elle sait c’est qu’elle le ressent. Et contre ça elle ne peut lutter. Elle ne veut pas lutter. Parce qu’elle n’en est pas capable et parce que ce ne serait même pas dans son intérêt. Elle lui demande de se taire et il ne répond pas… Il se contente de la lâcher pour préférer à ces étreinte deux caresses qui effaceront doucement les sillons des pleurs sur ses joues.
Elle est incapable d’apprécier ce geste attentionné. Elle ne se rend même pas compte à quel point il peut l’être. Parce que tout ce qu’elle souhaite, c’est qu’il avance son visage et l’embrasse. Comme il l’avait déjà fait. Pour la premiere fois elle le souhaite avant même que le geste ne soit esquissé. L’envie lui saisit les tripes, lui tend le coeur.
Elle s’était donné du mal ? Oui. Mais à cet instant elle pouvait bien mettre le plat tout entier à la poubelle que ça ne lui ferait ni chaud ni froid. Ce n’est pas de ça dont elle a envie… Ce n’est pas de ça dont elle a faim. Et puisqu’il ne semble pas décidée à saisir ses lèvres, elle profite de sa liberté de mouvement pour glisser les mains dans sa nuque. Elle ne demande pas, elle réclame. Elle se sert. Elle prend ce baiser qui la tiraille.
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I don't need a man to make me feel good, I get off doin' my thing
I don't need a ring around my finger, to make me feel complete.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Mar 24 Aoû 2021 - 14:42
Résister à tes pulsions à côté de la Muller, n'est pas chose aisée. Peut être parce que depuis que votre relation à pris une autre teinte, tu n'as jamais fait cela. Jusqu'ici tu t'es laissé faire, tu as suivi ce que tes instincts t'ont dictés car tu n'avais pas de raison de le faire non plus. Jusqu'ici cela a toujours respecté un certain statu quo. Mais cet équilibre a été rompu. Tu as l'ascendant sur elle sans qu'elle ne te l'ai donné volontairement. Ça change absolument la donne. Elle est acculée, coincée contre un mur, ou plutôt dans tes bras. Tu sais qu'elle est capable de mordre, de se venger, ne te l'a t'elle pas promis ?
Alors il faut que tu sois méfiant. Tu sais qu'elle ne parlait pas à la légère, qu'elle peut trouver un moyen de te détruire, il y en a, divers, tu n'es pas infaillible. L'ennui, c'est quand ses yeux papillonnent, reflètent le même désir sourd qui t'habite… c'est difficile. Tu sens monter en toi l'envie caractéristique que tu ressens quand elle est proche de toi. Ton corps est incapable de voir plus loin, de sentir le danger tandis que ton cerveau voudrait prendre la fuite.
Ainsi tu tentes la distraction. Le geste est doux, les deux mains posées sur son visage, tu essuies doucement ses larmes. Tu poses tes mains sur ses épaules gardant le contact sans même t'en rendre compte.
Elle ne réagit pas et ça devrait te mettre la puce à l'oreille. Le fait est que tu n'arrives pas à détourner le regard, obnubilé par ses lèvres pleines, l'éclat dans son regard, ses joues légèrement rougies. Avec le temps tu t'es habitué quelque part à chercher les différentes expressions sur son visage. Et tu t'amuses aussi à les provoquer comme d'autant de facettes d'une boule brillante.
Tu sais ce qu'elle veut à cet instant, tu connais cette lueur. Tu en as envie aussi. Tu pourrais l'embrasser. Tu voudrais le faire, laisser la suite se dérouler comme un fil logique. Tu sais déjà ce qu'il se passerait, tu sais ce que tu voudrais lui faire, la lutte que tu voudrais engager, celle qui anime tes fantasmes.
Comme tu ne sembles pas être assez rapide à savoir si oui ou non, ou disons pas assez prompt à t'éloigner d'elle. Ses mains viennent se glisser dans ton cou et tirent dessus pour t'inciter à faire le reste du chemin. Elle s'accroche à toi se hisse, il ne lui faut pas batailler longtemps pour obtenir gain de cause. Vos lèvres se trouvent, il ne faut que quelques secondes pour que les langues en fassent de même. Tu sens la chaleur monter en toi, comme prévu, c'est exactement ce que tu attendais, les sensations attendues par ton corps qui ne réclamait que ça.
De ses épaules, tu finis par passer tes bras autour de sa taille en la serrant fort contre toi. Tu sais que tu devrais la repousser loin, fort, maintenant avant qu'il ne soit trop tard.
"Calliope… Stop. "
Tu ne la lâches pas, mais tu te redresses pour lâcher enfin ses lèvres. C'est déchirant. Tu ne le fais que parce que ta paranoïa t'y pousse. Parce que tu as beau la désirer plus que de raison, tu ne lui fais pas confiance. D'autant que tu n'as pas oublié les motivations nébuleuses qui t'ont conduit ici. Les yeux baissés sur elle, ton cœur bat à un rythme trop important, tu as envie d'elle. Tu dois la lâcher, tu dois retrouver la sécurité de l'autre côté de la table. Tu en prends la direction d'ailleurs en défaisant ton étreinte. Tu fais un pas en arrière.
- Calliope Mullersensitive bitch
- » parchemins postés : 775
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» gallions sous la cape : 1403
Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Jeu 26 Aoû 2021 - 14:56
Cette fois, c’était elle qui laissait libre expression de son instinct, de son désir. En la serrant ainsi contre lui, il avait calmé la colère, il avait calmé la peur qui la rendait instable, presque folle. Mais il avait réveillé un désir qu’elle avait toujours essaye de dissimuler, non, mieux, d’oublier. Dimitri était un bel homme, mais il y en avait pleins de très beaux hommes… partout… dans la rue, au ministère, même à Hungcalf… Pourtant jamais elle n’avait ressenti ce qu’elle pouvait éprouver pour le russe. Ce genre de désir contre lequel lutter relevait du combat.
Cette étreinte a calmé bien des instinct mais pas tous. La Muller n’est même pas surprise de voir le désir réapparaitre alors que la haine venait à peine de passer son chemin. A croire qu’ils oscillaient toujours entre ces deux états d’âme. La colère et le désir. Comme si le fait de passer de l’un à l’autre était la seule passerelle possible entre eux.
Cette fois, c’est elle qui s’avance, se saisit de son cou comme de ses lèvres. Son corps se rapproche encore du soviétique, si c’est possible et rapidement leurs lèvres retrouvent leurs habitudes. Elle est bien contente de ne pas avoir à lutter parce qu’elle n’est même pas sûre qu’elle en aurait eut la force. Elle n’a de l’énergie que pour ces langues qui s’entremêlent enfin.
Les mains de la brune caressent le cou de Dimitri alors qu’il enserre sa taille des siennes. elle était prête à fermer la porte pour se laisser emporter par l’instant mais le voila qui rompt leur baiser en se redressant à une hauteur qu’elle ne peut atteindre malgré ses escarpins.
- Dimitri…
Elle essouffla son nom du bout des lèvres tandis que ses yeux lui réclamaient d’avantage qu’un simple baiser. Ses mains sont retombées le long de son corps. Elle se mord la lèvre alors qu’il recule d’un pas. Il lui faut quelques seconde avant de montrer qu’elle refuse cette prise de distance, alors elle avance d’un pas et prend entre ses doigts le tissu fin de la chemise. La poigne est ferme, autant que son regard alors qu’elle ordonne :
- Embrasse moi.
Puisqu’elle ne peut se servir, elle se retrouve contrainte d’exiger.
Cette étreinte a calmé bien des instinct mais pas tous. La Muller n’est même pas surprise de voir le désir réapparaitre alors que la haine venait à peine de passer son chemin. A croire qu’ils oscillaient toujours entre ces deux états d’âme. La colère et le désir. Comme si le fait de passer de l’un à l’autre était la seule passerelle possible entre eux.
Cette fois, c’est elle qui s’avance, se saisit de son cou comme de ses lèvres. Son corps se rapproche encore du soviétique, si c’est possible et rapidement leurs lèvres retrouvent leurs habitudes. Elle est bien contente de ne pas avoir à lutter parce qu’elle n’est même pas sûre qu’elle en aurait eut la force. Elle n’a de l’énergie que pour ces langues qui s’entremêlent enfin.
Les mains de la brune caressent le cou de Dimitri alors qu’il enserre sa taille des siennes. elle était prête à fermer la porte pour se laisser emporter par l’instant mais le voila qui rompt leur baiser en se redressant à une hauteur qu’elle ne peut atteindre malgré ses escarpins.
- Dimitri…
Elle essouffla son nom du bout des lèvres tandis que ses yeux lui réclamaient d’avantage qu’un simple baiser. Ses mains sont retombées le long de son corps. Elle se mord la lèvre alors qu’il recule d’un pas. Il lui faut quelques seconde avant de montrer qu’elle refuse cette prise de distance, alors elle avance d’un pas et prend entre ses doigts le tissu fin de la chemise. La poigne est ferme, autant que son regard alors qu’elle ordonne :
- Embrasse moi.
Puisqu’elle ne peut se servir, elle se retrouve contrainte d’exiger.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Mar 31 Aoû 2021 - 16:19
Tu ne peux pas continuer, tu ne dois pas céder à ce qu’elle te demande tu le sais. C’est dangereux, Calliope Muller est une femme dangeureuse, il ne faut pas que tu en doutes, il ne faut pas que tu l’oublies. Ce n’est pas un détail, c’est une vérité violente, et crue. Adossée au mur, c’est un scorpion qui risque de te blesser à tout moment. Elle n’est pas inoffensive même si tu as à ta portée un secret sur elle. Ta paranoïa est déployée comme autant de tentacules. Il faut que tu la tienne à distance, pourtant tu es déjà venu jusqu’ici, ce n’était pas anodin. Quelque part, tu sais que ça pouvait arriver. Les larmes, les coups, le rapprochement physique qui mènerait implacablement au désir qui ne semble pas vouloir s’éteindre.
Tu te réfugies dans les hauteurs qu’elle ne peut atteindre. Tu te soustrais à son contact tant bien que mal. Un pas en arrière, tu n’es pas à l'abri pour autant. La preuve ne tarde pas à pointer le bout de son nez: elle s’approche, telle un chat, elle se saisit de ta chemise. Elle ne t’a pas autorisé la fuite, elle ne t’a pas laissé la chance de te mettre en retrait, de te sauver de vous, de toi, d’elle. Tu es à sa merci, tu le sais, elle se sait aussi. Tu aurais pû ne pas t’arrêter. Fondre sur elle, contre elle, en elle. Laisser faire le désir, laisser les esprits s'échauffer, la tension monter jusqu’à mener jusqu’à la délivrance, aux corps qui se mêlent. Tu peux toujours. C’est à portée, tu n’as qu’à te baisser pour cueillir à nouveau ses lèvres.
Tu résistes tant que tu peux. Cependant elle ordonne. Ce n’est pas une supplique, ce n’est pas une demande gentille. C’est un ordre qu’elle te donne, et tu sais qu’elle n’attend pas à ce que tu lui refuses ça. Tu dois l’embrasser. Tu dois le faire, tu dois te soumettre à sa volonté. C’est plus qu’une impression de ne pas avoir le choix, c’est une conviction. Elle a cette emprise sur toi, cette capacité à t’obliger à plier. C’est peut être même ce que tu recherches, ce que tu recherchais auprès d’autres, incapable de te l’offrir, alimentant ta colère et ta frustration. Frustré que la personne en face ne soit pas à la hauteur de la lutte, et en colère de l’empreinte que la Muller à laisser sur toi, ce besoin, cette obsession nouvelle.
Il semble y avoir une lutte interne dans ton esprit. Tu la regardes, tu vacilles, on dirait une flamme fragile prise en pleine tempête. Tu vois dans ses yeux ce qu’elle veut, tu vois son regard qui appelle à la luxure. Ses lèvres charnues entrouvertes encore, attendent, elles savent que ce n’est qu’une question de secondes. Combien de temps es tu capable de tenir Dimitri ? Qui essaies tu de leurrer seulement ? Toi peut être. Mais tu ne peux te mentir, tu as envie d’elle, tu n’as de cesse d’imaginer la suite des évènements, et les parties dans lesquelles tu t’esquives sont rares, c’est comme si tous les chemins convergent vers la même issue finale.
Tes mains sont les premières à céder, ramenant son corps contre le tiens à nouveau. Posées dans le bas de son dos, elles obligent vos deux êtres à s’épouser parfaitement. C’est la première décharge dans ton corps. Il n’y a pas de douceur dans ton geste. Tu ne saurais être doux avec elle, pas maintenant, ce n’est pas possible. Vos regards ne se seront jamais quittés, tu ne saurais dire combien de temps cela dure. Une éternité, un millième de secondes, tu ne saurais dire. Tu perds pied, tu en as conscience et pourtant le coup fatal est porté par le simple contact de vos lèvres. Avides, incapable de respirer normalement, tu contrôles l’intensité de l’échange, mais c’est bien la seule chose que tu maîtrises. Il n’est plus question de t’arrêter.
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Re: the devil eats pasta and excels in comedy x #callimitri6
Mer 1 Sep 2021 - 20:23
Elle peut comprendre sa réticence, sa crainte. Elle comprends qu’il ait essayé de se soustraire à cette tentation. Leur relation était plus instable, plus dangereuse que jamais. Il avait surement de quoi se méfier. Et en réalité, le plan de la Muller était bien celui là… Ouvrir la voie de la tentation, l’attirer à elle, l’attirer à son lit et profiter d’un instant de faiblesse pour effacer soigneusement les souvenirs indésirables de son esprit.
Pourtant, la Muller n’y pense plus alors qu’elle réclame ses lèvres. Parce que ce désir, depuis qu’il la serré contre lui, il est des plus sincère. Elle le sent dans toutes les fibre de son corps. Cette tension entre eux, elle n’est pas seulement due à leurs nombreuses altercations. Depuis ce soir dans le bureau de la cheffe des aurors… Depuis qu’il l’avait embrassé dans un instant de perdition, le corps de la brune tendait toujours vers celui de Dimitri. Elle n’avait plus le contrôle sur la passion qu’elle ressentait pour lui.
Elle a besoin de lui. Elle a besoin de cette étreinte. Et elle en a besoin maintenant. Alors elle fait ce qu’il faut pour abolir sa réticence. Elle attrape sa chemise, elle exige ce baiser. Elle s’en languit déjà. Elle n’a pas l’impression de lutter… Elle sait, elle devine qu’il finira par céder à cette pulsion. Elle s’imagine déjà corps contre corps, lèvres contre lèvres dans ce lit aux draps de soie alors qu’ils n’ont connu que des lieux impropres à ce genre débats bien que ça ne les ait jamais empêchés…
Pourtant, la Muller n’y pense plus alors qu’elle réclame ses lèvres. Parce que ce désir, depuis qu’il la serré contre lui, il est des plus sincère. Elle le sent dans toutes les fibre de son corps. Cette tension entre eux, elle n’est pas seulement due à leurs nombreuses altercations. Depuis ce soir dans le bureau de la cheffe des aurors… Depuis qu’il l’avait embrassé dans un instant de perdition, le corps de la brune tendait toujours vers celui de Dimitri. Elle n’avait plus le contrôle sur la passion qu’elle ressentait pour lui.
Elle a besoin de lui. Elle a besoin de cette étreinte. Et elle en a besoin maintenant. Alors elle fait ce qu’il faut pour abolir sa réticence. Elle attrape sa chemise, elle exige ce baiser. Elle s’en languit déjà. Elle n’a pas l’impression de lutter… Elle sait, elle devine qu’il finira par céder à cette pulsion. Elle s’imagine déjà corps contre corps, lèvres contre lèvres dans ce lit aux draps de soie alors qu’ils n’ont connu que des lieux impropres à ce genre débats bien que ça ne les ait jamais empêchés…
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