- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 834
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : proserpine (ava)
» multinick : maximus / wywy / ofe / keir
» âge : trente-six ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
» particularité : occlumens
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» gallions sous la cape : 5318
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Private lessons (ft. Ivy)
Sam 21 Aoû 2021 - 15:06
06.09.21 | private lessons ft. @Ivy MalkovLes étudiants se bousculaient dans les couloirs comme si leur vie en dépendait. Ils remémoraient à Arthur ses propres années à Hungcalf, où l’insouciance s'alliait à la jeunesse. Il éprouva aussi une forte nostalgie, qu’il s’empressa de chasser. Elle n’avait pas lieu d’être, car le Roumain avait définitivement tiré un trait sur ce passé qui, malgré sa fin désastreuse, fut magique. Se le rappeler ne faisait que rouvrir certaines plaies et il se demandait même pourquoi il s’infligeait une telle peine, en revenant à l’université. Il devait y tenir des conférences sur le Droit Magique et l’exercice était, somme toute, nouveau pour lui. En tant que diplomate, il n’avait aucun mal à s’exprimer et à être force de conviction - mais enseigner relevait d’un tout autre domaine. Ce serait l’occasion de savoir s’il y était bon ou non. En attendant, Arthur évoluait dans l’enceinte du bâtiment et d’Inverness en prenant soin de ne pas croiser certains fantômes du passé, qui avaient le don de lui monter la tête avec de belles robes et des yeux bleus scintillants.
Il alla bien vite se réfugier dans la bibliothèque de l’université. L’heure était propice au calme, la plupart des étudiants préférant profiter du beau temps pour déjeuner ou discuter dehors. Il voulait profiter de cette occasion pour travailler sur un gros dossier en cours au Ministère car, malgré son statut de conférencier à Hungcalf, il n’en restait pas moins un diplomate. Mais tout cela n’était, bien sûr, qu’une belle façade. Au détour de certains rayonnages, son regard s’attardait sur de vieux livres poussiéreux, rarement tenus en main par les élèves, où figuraient de potentielles informations pertinentes pour sa recherche des Joyaux. Il lui semblait les avoir tous parcourus lorsqu’il était étudiant ici et que ses parents ne cessaient de lui montrer la tête avec cette histoire de légende, à laquelle Isabelle affirmait haut et fort ne pas croire. D’où la nécessité de consulter ces ouvrages en cachette. Un vague sourire pris place sur son visage alors qu’il caressait de la pulpe de son index l’un d’eux, qu’il avait dévoré en quelques heures à peine. Sur un coup de tête, il s’en empara et le glissa en dessous de sa pile d’ouvrages, relatant plus ou moins tous de droit. Il déposa le tout sur l’une des tables et sortit de quoi prendre quelques notes.
Le temps passa, la faim s’installa - mais Arthur s’y était préparé. Il l'était toujours. Il emportait toujours avec lui des jujubes, des petits fruits au goût aigre-doux qui poussaient notamment en Roumanie, et que sa famille consommait depuis des générations. Il en faisait son encas régulier, surtout lors de ses expéditions et fouilles, car le fruit était riche en calcium, phosphore, fer et vitamine A. De quoi requinquer un grand gaillard comme lui. Alors qu’il croquait dans l’un d’eux, une présence se fit connaître sur la table à côté de la sienne et il leva la tête vers l’étudiante qui s’y trouvait. Il ne la connaissait pas et se contenta donc de la saluer d’un signe de tête avec l’intention ferme de la laisser tranquille.
- InvitéInvité
Re: Private lessons (ft. Ivy)
Mar 31 Aoû 2021 - 16:54
La vie était tranquille à l'université ; enfin, façon de parler pour Ivy Malkov, dont l'emploi du temps chargé ne lui laissait que le temps de travailler à l'hôpital, de travailler à ses apprentissages et révisions acharnées, et au milieu, de commander une boisson fraiche de temps en temps, quand elle amenait un livre au bar pour changer d'horizon.
Mais ce jour-là, elle revenait tout juste de l'hôpital Sainte-Marie qu'elle avait transplané tout droit à Hungcalf. Prenant à peine le temps de se changer, elle avait filé tout droit à la bibliothèque. Un cas étrange s'était présenté dans son service, et malgré ses vingt-neuf de veille, la jeune fille se trouvait proprement incapable d'aller se coucher sans savoir quel était le sortilège, et comment traiter son patient.
C'est ainsi qu'elle avait amassé plusieurs grimoires devant elle ; et sans remarquer l'inconnu à quelques mètres, à sa propre table, l'interne en médicomagie s'était plongée dans des études approfondies sur les pathologies et sortilèges stomacaux. Parce que la fillette qui avait dû supporter les nœuds et les boutons dans son estomac avait souffert toute la matinée - et qu'elle était une incorrigible, pathologiquement curieuse.
Mais Ivy s'était heurté à un problème de taille.
Le grimoire qui semblait refermer la réponse (Pathologies maltraitantes et sortilèges à risques) était en français.
Et elle ne connaissait pas le français. Il fallait absolument un sortilège de traduction ; mais soit parce qu'elle était très fatiguée - ce qui était une option - soit parce qu'elle l'avait réellement oublié - ce qui en était une autre - la jeune fille se trouvait dans une impasse.
Le bruit de l'inconnu en train de manger lui fit lever les yeux, et elle lui adressa un mince sourire. Son estomac à elle grondait aussi, bruyamment ; et elle referma ses livres d'un geste sec.
- "Vous avez bien raison d'emporter un en-cas, j'aurai dû faire pareil."
La tête lui tournait. La jeune femme blonde se redressa, dans la ferme intention de partir se prendre à manger, mais elle n'en eut pas le temps. Elle s'affala sur la table en bois, les yeux fermés. à moitié évanouie.
Heureusement qu'ils étaient seuls ! Au moins, elle ne se ridiculisait pas devant la foule assemblée des étudiants... Manquerait plus que son père soit au courant !
Mais ce jour-là, elle revenait tout juste de l'hôpital Sainte-Marie qu'elle avait transplané tout droit à Hungcalf. Prenant à peine le temps de se changer, elle avait filé tout droit à la bibliothèque. Un cas étrange s'était présenté dans son service, et malgré ses vingt-neuf de veille, la jeune fille se trouvait proprement incapable d'aller se coucher sans savoir quel était le sortilège, et comment traiter son patient.
C'est ainsi qu'elle avait amassé plusieurs grimoires devant elle ; et sans remarquer l'inconnu à quelques mètres, à sa propre table, l'interne en médicomagie s'était plongée dans des études approfondies sur les pathologies et sortilèges stomacaux. Parce que la fillette qui avait dû supporter les nœuds et les boutons dans son estomac avait souffert toute la matinée - et qu'elle était une incorrigible, pathologiquement curieuse.
Mais Ivy s'était heurté à un problème de taille.
Le grimoire qui semblait refermer la réponse (Pathologies maltraitantes et sortilèges à risques) était en français.
Et elle ne connaissait pas le français. Il fallait absolument un sortilège de traduction ; mais soit parce qu'elle était très fatiguée - ce qui était une option - soit parce qu'elle l'avait réellement oublié - ce qui en était une autre - la jeune fille se trouvait dans une impasse.
Le bruit de l'inconnu en train de manger lui fit lever les yeux, et elle lui adressa un mince sourire. Son estomac à elle grondait aussi, bruyamment ; et elle referma ses livres d'un geste sec.
- "Vous avez bien raison d'emporter un en-cas, j'aurai dû faire pareil."
La tête lui tournait. La jeune femme blonde se redressa, dans la ferme intention de partir se prendre à manger, mais elle n'en eut pas le temps. Elle s'affala sur la table en bois, les yeux fermés. à moitié évanouie.
Heureusement qu'ils étaient seuls ! Au moins, elle ne se ridiculisait pas devant la foule assemblée des étudiants... Manquerait plus que son père soit au courant !
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Re: Private lessons (ft. Ivy)
Jeu 2 Sep 2021 - 16:50
06.09.21 | private lessons ft. @Ivy MalkovArthur était un fervent partisan du travail individuel et donc, par extension, du calme et de la concentration. Il n’en attendait pas moins d’un lieu comme la bibliothèque universitaire, qui avait pour principal objectif les études - d’autres salles pouvant accueillir plus aisément les groupes animés. Il trouva ce qu’il cherchait en s’installant à l’une de ses tables et se mit à travailler sans attendre, ponctuant ses lectures par quelques notes et jujubes. Toujours prudent, il levait le regard vers les silhouettes en mouvement passant près de lui - car on n’était jamais certain des intentions de chacun. Il avait toujours été du genre à noter un détail visuel permettant d’identifier correctement la personne en cas de problème et celle qui venait de s’installer non loin de lui n’en avait aucun de particulier, si ce n’était la légère moue que formaient ses lèvres de temps en temps. Il n’y accorda pas plus d’attention que cela après avoir rapidement déterminé qu’elle ne serait pas un frein à son élan.
Cela allait s’avérer faux, bien entendu. Il ne sut ce qui l’empêcha le plus de se concentrer : son ventre qui gargouillait ou la façon dont elle refermait son livre. Dans les deux cas, son attention fut interrompue par la voix de la jeune femme, à qui il n’accorda qu’un bref signe de tête. Elle tentait de faire la conversation là où il n’y était que peu enclin. Pas de chance pour elle. Ou pour lui, car l’événement qui survint le força à quitter son cocon studieux. L’étudiante s’était évanouie sur sa table en tentant de se lever, lui faisant vite comprendre que ce ventre gargouillant était la source du problème. Ils étaient plus ou moins seuls donc il prit sur lui de s’occuper de la situation, en tant que plus proche adulte des lieux. La jeune femme était légère - du moins pour lui - et il l’allongea doucement par terre, maintenant correctement sa tête dans le processus. Arthur tapota ses joues bien pâles et voyant que cela ne donnait rien, fouilla dans son sac après un petit flacon de “sels”, qu’il fit passer doucement sous le nez de l’étudiante.
L’effet fut garanti car elle finit peu à peu par revenir à elle, sous son regard soulagé. Il se demanda s’il devait la conduire à l’infirmerie et décida de se renseigner sur elle avant de faire quoi que ce soit. « Tout va bien ? Est-ce que vous avez une maladie particulière ou n’est-ce qu’une question de faim ? J’ai entendu votre ventre gargouiller. » Il tira à lui le petit contenant plein de jujubes et en proposa à la jeune femme, espérant que ce qu’ils contenaient suffisent à lui maintenir l’estomac, le temps qu’elle trouve un vrai repas. « Depuis quand n’avez-vous pas mangé ? »
- InvitéInvité
Re: Private lessons (ft. Ivy)
Dim 26 Sep 2021 - 13:42
Ivy avait la tête qui tournait. Complètement déboussolée, elle rouvrit vaguement, les yeux porta la main à sa tête douloureuse.
Le visage de son sauveur était près, et de flou, il devint rapidement plus net. Il semblait s'inquiéter pour elle ; et tandis que la jeune femme se redressait, il lui posa plusieurs questions. Dans son esprits, elle récapitula aussitôt la démarche A B C D E : Est-ce que la patiente était consciente ou non, respirait-elle ou non, avait-elle des soucis respiratoires, perdait-elle du sang, était-elle cohérente ?
Il devait tester sa cohérence.
L'apprentie médicomage se massa brièvement la tempe, essaya de sourire avec calme. Oui, elle avait mal à l'estomac, et elle avait eu un accès de faiblesse - il fallait manger, sans quoi il lui serait difficile de continuer à étudier.
- "Vous.. avez raison. Tout va bien, j'ai aucun souci. Juste... j'ai pas mangé depuis ..."
Combien de temps déjà ? Il était même difficile de s'en souvenir ; cela faisait au moins 18 heures. Peut-être plus.
Avec précaution, l'américano-russe se força à se rasseoir, étira un sourire gêné et maladroit.
- "Je prendrais volontiers quelques jujubes, oui. Mais c'est pas très hygiénique... Je travaille à Sainte-Marie, alors même si j'ai les mains propres, on ne sait jamais... Je ferai mieux d'aller manger un bout. Mais après... faut que je trouve un professeur de français."
Elle n'avait pas les idées très claires, et elle se remit debout avec détermination, mais en chancelant toujours un peu.
- "C'est sympa de m'avoir aidé.. euh .. qui est le nom de mon sauveur ? Je m'appelle Ivy."
A nouveau, elle se sentait terriblement embarassée. Elle lui tendit la main, avec un sourire chaleureux ; avant de remettre ses cheveux en place, en une queue de cheval hâtive. Elle s'assura ensuite que sa baguette n'était pas cassée, soupira pour essayer de rassembler ses idées. Elle n'allait pas lâcher le morceau, ça, non !
Le visage de son sauveur était près, et de flou, il devint rapidement plus net. Il semblait s'inquiéter pour elle ; et tandis que la jeune femme se redressait, il lui posa plusieurs questions. Dans son esprits, elle récapitula aussitôt la démarche A B C D E : Est-ce que la patiente était consciente ou non, respirait-elle ou non, avait-elle des soucis respiratoires, perdait-elle du sang, était-elle cohérente ?
Il devait tester sa cohérence.
L'apprentie médicomage se massa brièvement la tempe, essaya de sourire avec calme. Oui, elle avait mal à l'estomac, et elle avait eu un accès de faiblesse - il fallait manger, sans quoi il lui serait difficile de continuer à étudier.
- "Vous.. avez raison. Tout va bien, j'ai aucun souci. Juste... j'ai pas mangé depuis ..."
Combien de temps déjà ? Il était même difficile de s'en souvenir ; cela faisait au moins 18 heures. Peut-être plus.
Avec précaution, l'américano-russe se força à se rasseoir, étira un sourire gêné et maladroit.
- "Je prendrais volontiers quelques jujubes, oui. Mais c'est pas très hygiénique... Je travaille à Sainte-Marie, alors même si j'ai les mains propres, on ne sait jamais... Je ferai mieux d'aller manger un bout. Mais après... faut que je trouve un professeur de français."
Elle n'avait pas les idées très claires, et elle se remit debout avec détermination, mais en chancelant toujours un peu.
- "C'est sympa de m'avoir aidé.. euh .. qui est le nom de mon sauveur ? Je m'appelle Ivy."
A nouveau, elle se sentait terriblement embarassée. Elle lui tendit la main, avec un sourire chaleureux ; avant de remettre ses cheveux en place, en une queue de cheval hâtive. Elle s'assura ensuite que sa baguette n'était pas cassée, soupira pour essayer de rassembler ses idées. Elle n'allait pas lâcher le morceau, ça, non !
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
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Inventaire Sorcier:
Re: Private lessons (ft. Ivy)
Dim 26 Sep 2021 - 15:09
06.09.21 | private lessons ft. @Ivy MalkovSes connaissances en médecine se limitaient aux bases. Savoir réagir en cas d’accident, les premiers soins, prendre le pouls et dans son cas, il avait même appris sur le terrain à soigner certains types de blessures “à l’arrache”. La douleur dans son dos était là pour le lui rappeler. Bien sûr, il ne savait pas que la jeune femme entre ses bras était une apprentie médicomage et de toute évidence, il se passerait bien de son avis sur sa manière de procéder. Tout ce qui l’inquiétait relevait de son propre timing. Certains livres traînant sur cette table ne devaient pas être vu ensemble et plus il s’occupait de l’étudiante, plus il courait le risque de se voir poser des questions embarrassantes.
Tout n’était question que de nourriture, et elle l’assura bien vite de ce fait en revenant à la raison. Elle ne répondit pas directement à sa question mais son égarement lui laissait entendre que cela faisait de nombreuses heures qu’elle n’avait rien mangé de réellement solide. Par la suite, il ne sut s’il était plus déconcerté par sa connaissance du fruit roumain ou par son inquiétude première, qui semblait tirée par les cheveux. Cela le questionna sur la possibilité d’un choc crânien. Pourtant, il avait tout fait pour la poser avec délicatesse…
« Comme vous le voulez. Peu de personnes reconnaissent les jujubes. Durmstrang ? » demanda-t-il rapidement, par simple réflexe. Il doutait qu’un élève de Poudlard consomme réellement ce fruit ou n’en connaisse que l’odeur. Pour lui, seul.e un.e élève venant tout droit de l’Est pourrait avoir ne serait-ce que la simple connaissance de son existence. Et Arthur se trompait rarement à ce sujet.
Il n’avait jamais eu pour objectif de se présenter mais se trouva devant le fait accompli alors qu’elle lui tendait sa main. La refuser serait impoli. Son regard dur et froid l’observa quelques secondes avant de venir empoigner la main étudiante avec force, avant de la relâcher aussitôt. Hungcalf et ses commérages n’avaient pas de secret pour lui. Une simple poignée de main pouvait vite être rapportée comme une liaison entre un professeur et un élève. Il ne s’y risquerait pas. Tout comme il garderait ses distances avec la jeune femme, par simple précaution. On ne l’était jamais assez, malheureusement.
« Mr. Batthyány. » Il comptait en rester là, mais sa curiosité pouvait s’avérer bien plus forte que ses intentions et il céda à l’envie de poser la question qui le taraudait depuis qu’elle avait repris connaissance. « Pourquoi une étudiante en médicomagie cherche-t-elle un professeur de français ? Je ne suis même pas certain qu’il en existe à Hungcalf. » Son prénom, lui, ne sonnait aucune cloche dans ses souvenirs. Cela aurait dû, pourtant.
- InvitéInvité
Re: Private lessons (ft. Ivy)
Lun 18 Oct 2021 - 9:57
Ivy respira plus calmement. Petit à petit, elle récupérait de son évanouissement, bien qu'elle se sentait toujours - jamais elle n'aurait dû oublier de s'alimenter.
Néanmoins, la poignée de main énergique sembla lui éclaircir un peu les idées. Il s'agissait visiblement d'un professeur, et, brusquement, Ivy se sentait un peu honteuse d'avoir montré sa faiblesse devant lui.
Ce fut donc avec un sourire un peu penaud qu'elle secoua la tête à sa première question, sans baisser la tête. Pour plus de précaution, la jeune femme se rassit, avant de se frotter l'arête du nez.
- "Eh bien, je viens de Ilvermorny. Mais je suis passionnée de culture russe. J'imagine que vous devez venir de l'Est ? Je..."
Un nouvel étourdissement lui coupa la parole, et elle prit le morceau de jujube sans trop réfléchir, le croquant résolument pour calmer les fureurs de son estomac. Etait-elle trop faible pour transplaner jusque chez elle, et y faire une grosse sieste ? Et le français, alors ?
Comment faire ?
- "Oui, bref... Je... j'ai trouvé des informations sur une maladie rare rencontrée chez un patient, mais tout est écrit en français. Et si je ne peux pas traiter la patiente, si je ne sais pas comment l'aider, je dois absolument trouver quelqu'un qui le peut. C'est mon devoir, en tant qu'interne médicomage. Et ce n'est pas la barrière d'une langue qui va m'en empêcher... Je trouverai de l'aide. S'il n'y a pas de professeur de français à Hungcalf, il y en aura sans doute chez les moldus. Ou un sortilège de traduction, peut-être. Dans ma famille, on ne se laisse ni faire, ni abattre."
Elle inspira et expira longuement, à plusieurs reprises, avant de se redresser. Il ne fallait pas qu'elle s'avoue vaincue.
- "Je vais transplaner chez moi et trouver une solution. La vie de cette enfant en dépend.. et quand bien même, je ne peux pas laisser... tout ce savoir hors de portée. C'est presque criminel. En tout cas... merci, monsieur Batthyány, j'ai suffisamment perturbée votre lecture. Est-ce que vous voulez bien me redonner le livre ? Je dois le ranger avec de partir."
Ivy détestait s'avouer vaincue - mais ce ne serait que partie remise. Elle ne comptait pas abandonner sa lecture pour autant...
Néanmoins, la poignée de main énergique sembla lui éclaircir un peu les idées. Il s'agissait visiblement d'un professeur, et, brusquement, Ivy se sentait un peu honteuse d'avoir montré sa faiblesse devant lui.
Ce fut donc avec un sourire un peu penaud qu'elle secoua la tête à sa première question, sans baisser la tête. Pour plus de précaution, la jeune femme se rassit, avant de se frotter l'arête du nez.
- "Eh bien, je viens de Ilvermorny. Mais je suis passionnée de culture russe. J'imagine que vous devez venir de l'Est ? Je..."
Un nouvel étourdissement lui coupa la parole, et elle prit le morceau de jujube sans trop réfléchir, le croquant résolument pour calmer les fureurs de son estomac. Etait-elle trop faible pour transplaner jusque chez elle, et y faire une grosse sieste ? Et le français, alors ?
Comment faire ?
- "Oui, bref... Je... j'ai trouvé des informations sur une maladie rare rencontrée chez un patient, mais tout est écrit en français. Et si je ne peux pas traiter la patiente, si je ne sais pas comment l'aider, je dois absolument trouver quelqu'un qui le peut. C'est mon devoir, en tant qu'interne médicomage. Et ce n'est pas la barrière d'une langue qui va m'en empêcher... Je trouverai de l'aide. S'il n'y a pas de professeur de français à Hungcalf, il y en aura sans doute chez les moldus. Ou un sortilège de traduction, peut-être. Dans ma famille, on ne se laisse ni faire, ni abattre."
Elle inspira et expira longuement, à plusieurs reprises, avant de se redresser. Il ne fallait pas qu'elle s'avoue vaincue.
- "Je vais transplaner chez moi et trouver une solution. La vie de cette enfant en dépend.. et quand bien même, je ne peux pas laisser... tout ce savoir hors de portée. C'est presque criminel. En tout cas... merci, monsieur Batthyány, j'ai suffisamment perturbée votre lecture. Est-ce que vous voulez bien me redonner le livre ? Je dois le ranger avec de partir."
Ivy détestait s'avouer vaincue - mais ce ne serait que partie remise. Elle ne comptait pas abandonner sa lecture pour autant...
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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Re: Private lessons (ft. Ivy)
Lun 18 Oct 2021 - 18:09
06.09.21 | private lessons ft. @Ivy MalkovExistait-il réellement des personnes passionnées de culture Russe ? Il fronça les sourcils en entendant cela. Contrairement à ce qu’il pensait, la jeune femme devant lui ne venait pas de l’Est, mais de l’Ouest. Il fit une légère moue avant d’hocher de la tête en guise de réponse à sa question. Elle n’avait pas besoin d’en savoir plus. Après tout, il était professeur ici, sa vie privée ne regardait que sa propre personne.
Finalement, elle s’empara du fruit. Son état semblait bien plus avancé qu’elle ne voulait bien l’admettre et Arthur se demanda si son manque de responsabilité envers sa propre santé allait le forcer, lui, à mettre son travail en suspens pour l’emmener à l’infirmerie. Le Roumain détestait les pertes de temps et à hésiter comme elle le faisait présentement, cette étudiante en représentait une. En plus de parler énormément. Arthur se contentait de faire des signes de tête pour manifester sa compréhension. Il lui semblait que, dans tout ce qu’elle lui racontait, elle avait en effet trouvé la solution à son problème. Un sort de traduction, fallait-il encore le connaître…
Niveau dramatisme, elle se posait là. La vie d’un enfant était entre ses mains de jeune étudiante en médicomagie… Il n’y croyait pas vraiment. A cet âge-là, on avait l’impression que le monde entier reposait sur nos épaules, alors qu’il n’en était rien. Néanmoins, le Roumain resta muet, dans un premier temps. Il résistait à l’envie de la laisser partir sans se mêler de rien, mais sa responsabilité en tant qu’adulte prit le dessus sur son désir. S’il arrivait quelque chose à cette élève, la faute lui incomberait indirectement… Il ne pouvait pas risquer une telle réputation.
« Un sort de traduction pourrait probablement faire l’affaire, malgré ses restrictions. Parfois, certaines phrases perdent leur sens par ce biais. » Il lui tendit le fameux livre et inspira une longue fois avant de reprendre, vaincu. « Je pourrais vous aider. Vous enseigner les bases et quelques termes médicaux. Je ne suis pas professeur de français, mais je maîtrise la langue - à mon niveau. Si jamais le sort ne vous satisfait pas et que vous recherchez quelque chose de plus approfondi, n’hésitez pas à faire appel à moi. Oh et, j’éviterais de transplaner après un malaise vagal si j’étais vous. Vous pourriez ne pas ressortir en un seul morceau. » Les mains libres, il vint se rasseoir à sa table, ne la quittant pas des yeux pour observer sa réponse.
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