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shakin' off the rust
Sam 25 Sep 2021 - 23:44
Je suis un professeur | personnage inventé
« Une bonne dose de mathématiques, un peu d’émotions et de créativité et pouf…
La musique.
La musique.
WIZARD CARD INFORMATIONS Qualités : Curieuse, créative, équitable, sociable, organisée, prudente, ambitieuse. Défauts : Appréhensive, cupide, hypocrite, orgueilleuse, impatiente, intransigeante. Les épouvantards la ciblant prennent la forme d’un homme sans visage, richement vêtu, portant en l’un de ses bras un nourrisson enchaîné et en le second, une alliance, elle aussi entourée d’une chaîne. Sa plus grande crainte, aujourd’hui encore, c’est d’être forcée de renoncer à sa liberté en toute ou partie. L'Amortentia dégage pour elle une tête de Pamplemousse, Orange, Shiso, un coeur de café et de caramel et une note boisée. En outre, ce talent rapidement repéré par sa mère a entraîné des cours dès son plus jeune âge, l’éveil musical dès trois ans, le piano et le violon à cinq ans, la chorale lors de son entrée à Mahoutokoro, elle deviendra rapidement et jeune premier chœur de sa promotion avant de devenir soliste de l’orchestre de l’école en quatrième année, vers ses onze ans. Outre le travail de culture dirigé dans le sens de la pratique musicale, elle naîtra gauchère et sera forcée d’apprendre à se servir parfaitement de sa main droite, elle est donc parfaitement ambidextre. Elle apprendra plus tard d'autres instruments plus conventionnels et suivra en parallèle de son circuit scolaire des cours de solfège et de chant d'opéra. Du fait de son image publique, Gabrielle a le souci du détail sur le plan vestimentaire. Si elle n’est pas spécialiste en la matière, elle reste intéressée et fréquemment à la recherche de conseils et de nouveautés en matière de mode. Si les robes restent un incontournables pour elle, héritage d’une culture plus conservatrice, elle brise volontiers les stéréotypes de fille de bonne famille. S’il est hautement improbable de la voir un jour en pantalon à moins d’entrer par effraction chez elle et de la voir en pyjamas, les couleurs, la courteur et la transparence sont des artifices qu’elle maîtrise pour faire de son corps une arme de persuasion. Enfin, Gabrielle parle couramment trois langues, le tamoul, sa langue maternelle, le japonais, sa langue scolaire qu’elle maîtrise de façon bien plus théorique et sa langue « de liberté », l’anglais, asservissant ses soifs de voyages et ses rencontres familiales. Elle écrit parfaitement le japonais, dispose d'une bonne maîtrise de l'anglais écrit et plus relative du tamoul qu'elle a peu été amener à coucher sur papier. Amoureuse du voyage et épicurienne, Gabrielle ne refusera pas un voyage. Elle a vagabondé à travers le monde à la conquête de nouvelles saveurs et si elle n'a pas un palais si développé, elle a goût à la découverte. Derrière la carapace, la soif de liberté de Gabrielle est guidée par la peur de l’abandon. L’absence de son père a laissé porter les stigmates d’une enfance forgée dans l’incompréhension. Faire confiance est pour elle pratiquement similaire à une forme de faiblesse, c’est admettre qu’elle puisse perdre la liberté de ne pas souffrir d’autrui. Du fait de la dangerosité qu’elle voit en ses liens, ceux qu’elle considère comme des amis, des proches, des personnes dignes de confiance sont moindre, à un point qu’elle se refuse à avoir un animal de compagnie, non pas qu’elle n’ait pas la fibre animale, mais la perspective de s’attacher à un animal qui mourra avant elle a suffi à provoquer le raccourci facile du « c’est mieux chez les autres, j’ai mieux à faire. » ainsi, bien que la présence d’autrui, d’un public, plus ou moins nombreux ne lui pose pas réellement de problème, elle en demeure bel et bien une introvertie. |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
La famille Shabib, c’est avant tout la mise en abîme d’une mise en place d’un système purement fondé sur l’individu. Contrairement aux autres familles sang-pur, souvent portées sur la famille et l’éducation des enfants, chez les Shabib, ce qui importe c’est que la descendance ne fasse pas tâche à l’ascendance. Les hommes multiplient plus ou moins discrètement les conquêtes, certains sont mariés, parfois plusieurs fois. C’était le cas de Saif Shabib.
Un sorcier comme d’autres sorciers qui avait fait le choix d’Épicure. Egaré dans ses propres désirs toujours croissants, il collectionnait les femmes comme des trophées et il n’aurait pas eu suffisamment de doigts pour porter l’anneau s’il s’attachait à représenter un mariage par doigt. S’il n’était pas un grand mage, il avait sorti son épingle du jeu chez les moldu.
Être un homme était pour lui une aubaine : plus de droit que les femmes dans plus de la moitié des pays du monde, plus de pouvoir que la majorité des moldus. Il était imbu de lui-même et sa seule vulnérabilité, c’était celle qui faisait hérisser ses poils sombre le long de sa peau bronzée. Celle qui pouvait aisément noircir de dilatement ses pupilles pour cacher son regard noisette.
Il était perçu par les autres membres de sa famille comme un fier entrepreneur : celui qui avait transformé ses faiblesses en forces, qui n’avait pas besoin de voyager parce qu’il avait le pouvoir de faire venir le monde à lui.
La famille Nayar, en revanche, n’est pas connue pour produire de grands artistes. Originaires du Sri-Lanka, son arbre généalogique est assez faible. Pour cause : la tradition veut que chaque descendant ne dispose que de deux naissances au maximum. Si l’un d’eux décède ou se trouve être stérile, l’arbre se réduit considérablement. Les Nayar sont convaincus que la pureté du sang n’attire pas le pouvoir, mais la plus belle magie. Ils sont souvent artistes, artificiers, joailliers, mais les voir en des lieux et formes de pouvoir est assez peu fréquent. Ils pratiquent la « belle magie » et sont attachés aux arts traditionnels.
Tharu Nayar n’échappait pas à la règle. D’ordinaire, c’était une femme maladroite. Mais lorsqu’elle se mettait à danser, elle devenait une œuvre d’art, au même titre que ses pas. Elle avait étudié la danse au Québec dans un parcours assez classique, bien qu’elle s’offrait de temps à autre le luxe de l’excentricité. Assez pour accepter un contrat au Bahreïn et tomber sous le charme de son employeur, Saif Shabib.
Relation courte, elle était vierge, ce qui satisfaisait assez l’homme pour l’épouser en échange de la promesse d’une bourse et d’une rente confortable pour évoluer dans les arts. Il n’était pas possessif, mais terriblement exclusif. Ses femmes pouvait vaquer aux quatre coins du monde tant qu’il n’y avait que lui. C’était ses joyaux. Tharu, elle, voyait derrière ces cheveux noirs bouclés et ce regard d’ambre une sensibilité masquée derrière une ribambelle de barrières. Celui qui avait tout ce qu’il convoitait, mais qui n’était finalement que spectateur du théâtre de la vie. Elle, elle était le théâtre, celle qui se contentait de danser sans convoiter.
De cette union naquit Gabrielle, après onze mois de mariage. Si Saif reconnaissait sa fille, contrairement à quelques sang-mêlé qu’il avait engendré, répudiant brutalement les épouses ayant provoqué cette engeance qu’il ne pouvait tolérer, il avait laissé libre champ à Tharu en matière d’éducation. A vrai dire, c’était peut-être son septième ou huitième enfant, probablement pas le dernier. Lors de la naissance, il a simplement envoyé une carte de visite avec la dote et une invitation à fêter l’Aïd en famille. Si la famille Nayar n’était pas des plus démunies, l’aide financière était plus que bienvenue et bien que le couple s’éloignait petit à petit d’un point de vue affectif, Tharu se relayant petit à petit à un statut de trophée poussiéreux et de mère nourricière, elle avait libre champ sur l’éducation de sa fille. Chez les Shabib, elle parlait l’anglais. C’est la langue la plus parlée, c’est donc celle du pouvoir. Chez les Nayar, elle apprenait le tamoul.
Gabrielle représentait pour sa mère l’ambition qu’elle n’a jamais eu auparavant : elle voulait qu’elle soit en mesure de briser les barrières de Saif. Si lui, se désintéressait, elle demeurait profondément amoureuse, touchée par ce regard d’enfant perdu. La bambine subissait rapidement une batterie de tests psychotechniques pour tenter de voir si elle avait un quelque talent. Sa scolarité maternelle était assurée à la maison et se consacrait majoritairement à un éveil artistique, se focalisant sur la musique une fois son oreille absolue détectée.
Enfant, la petite ange au nom hérité de la professeure de danse de sa mère, se fascinait pour le mouvement du corps et le tissu. Elle adorait les belles robes et tenter d’imiter les pas de sa mère. Elle n’en avait pas la grâce, l’âge n’aidant pas, mais son sens du rythme avait quelque chose de presque automatique. Elle était la meilleure de son groupe en éveil musical, avec une année d’avance, si bien qu’elle se retrouvait rapidement avec un précepteur gagé de lui enseigner la musique. Contrairement aux autres enfants en bas âge, son sport, c’était la danse, ses mathématiques, le solfège et son éveil à la dextérité, le piano.
Plusieurs fois par ans, elle était habituée aux visites, brèves, de son père ou a se rendre au domicile du paternel qu’elle voyait comme un homme tant effrayant que fascinant. Leur relation n’a jamais fait l’objet de la moindre tendresse : pas un mot d’affection, pas un câlin, pas d’embrassades, pas d’histoire avant d’aller dormir. En revanche, le plus grand trésor de Gabrielle, c’était son regard après ses représentations au piano et les promenades dans le verger d’agrumes, souvent en silence. De courtes intentions, suffisantes pour la marquer.
Lors de ses sept ans, la jeune fille reçut sa lettre d’admission à Mahoutokoro, l’école ayant historiquement accueillis l’ensemble de la famille Nayar. Nous sommes en 1988 et le quotidien de Gabrielle demeurera de ses sept à onze ans, l’école le matin et en début d’après-midi, les leçons de musique jusqu’en début de soirée et le week-end.
Un emploi du temps dense, mais rythmé par la curiosité à toute épreuve de l’enfant, qui avait vu les mêmes joyaux que sa mère : la sensibilité dans les yeux de son père. Sans qu’elle ne soit déjà apte à y mettre les mots, elle avait découvert l’une des plus grandes merveilles du monde : le regard d’un individu qui ne juge pas la performance, qui ne juge pas le talent d’un artiste, sa prestance, mais seulement et uniquement l’art. C’est à travers son regard, qu’elle était tombée éperdument amoureuse de la musique.
Ses résultats étaient inégaux. C’est probablement la volonté d’impressionner son père, lorsque le fabriquant s’est déplacé chez lui pour concevoir la baguette de Gabrielle sur mesure, qui avait guidé l’artisan dans ses choix de matériaux. Sa maîtrise était instable et ses résultats en pâtissaient grandement en cours de sortilèges ou elle peinait à se maintenir à l’acceptable.
En ce qu’il est des cours de potion, d’arithmancie, de musique et de danse, son sens de la musique, son oreille précise, sa précision, sa dextérité et son apprentissage poussé du solfège et de la logique mathématiques qu’il implique, ses résultats frôlaient la perfection.
Lors des examens de positionnement en milieu d’étude, Gabrielle validera sans effort ses matières fortes avec des notes optimales, à savoir : arithmancie, musique et danse et conservera également les cours de potions et de littérature magique, qu’elle validera avec une note acceptable.
Enfin, à la fin de son premier cycle, après onze ans, elle entre à Hungcalf dans la maison Grymm en arts et spectacles. Elle avait l’ambition des Shabib, la sensibilité des Nayar et des rêves qui lui semblaient lointains, peut-être même vaguement oubliés. Elle n’avait pas les mêmes priorités que ses congénères. Les festivités locales ne l’intéressaient pas, l’amour et la sexualité, encore moins. Elle essaiera, à quelques reprises, par curiosité, sans que ça ne fonctionne réellement ou que ça ne provoque une quelconque stimulation chez elle. Ses temps libres extra-scolaires se consacrait alors à son petit groupe qu’elle avait formé avec quelques amis, prendre le temps de voyager à travers le monde et continuer de se perfectionner en musique.
Moins scolaire qu’auparavant, elle se concentrait, ses premières années sur le monde, dont elle fit plusieurs fois le tour. Fascinée par les couleurs, l’horizon, les saveurs. C’est aux côtés de la guitariste et choriste de son groupe qu’elle découvrait l’amour du café. Elles vagabondaient un peu, ensemble, parfois. Rarement, mais c’était peut-être l’une des seules personnes auxquelles elle avait accepté de s’ouvrir, un peu. Parce qu’elle était tout bonnement plus talentueuse, dans la plupart des domaines, et pourtant elle semblait aussi brisée et enfermée que son père. Cette amitié était à la fois une leçon de vie et une mise en garde pour Gabrielle.
Son amie, elle avait perdu quelqu’un. Elle n’avait pas vraiment de visage… Ou du moins, elle préférait l’oublier, ne plus le contempler et en changer, n’être qu’un reflet. Ses barrières avec le monde, elles étaient si fortes que lorsque la première fois qu’elle a montré un instant de faiblesse, l’ange à pris ses jambes à son cou, préférant couper à court. La tourmente durera, quelques semaines. Jusqu’à lors, elle avait tout fait pour briser les barrières de son père et le rendre heureux et, voir son amie faiblir devant la fatigue, le stress des examens et les expériences qu’elle menait dans son coin, ça lui avait fait réaliser que peut-être que si elle parvient à briser ses barrières, ce regard d’ambre s’embrumera dans une tristesse qui pourrait la consumer tout entière.
La résolution fut longue à prendre, mais elle se produisit tout de même : à partir de sa cinquième année, Gabrielle changeait. Elle commençait à vivre pour ses propres ambitions. Elle ne vivrait que pour elle-même et n’accepterait plus que celles et ceux qui serait à même de la faire vibrer. Ses voyages se faisaient plus rares, elle se focalisait sur ses études et des projets musicaux annexes plus sérieux que son petit groupe étudiant, commençant à se produire lors des étés et sortir quelques projets fonctionnant assez bien en Ecosse, assez pour, avec les rentes de son père, acheter quelques maisons de revenus et finir ses études sereinement.
Après la défense de sa thèse et des résultats en constante hausse tout au long de ses études, la jeune doctorante se dirigeait d’abord vers le Sri-Lanka : porter le nom Nayar ouvre des portes dans le milieu de l’art. En deux ou trois ans, elle devenait une étoile montante et commençait à travailler à l’international, fuyant de plus en plus le domicile de son père, sans réellement avoir réussis à admettre qu’à force de vouloir le libérer de ce qu’elle croyait être des chaînes, était devenu sa propre prison.
Pour se protéger, Gabrielle passait un moment à considérer la musique comme un travail. Appliqué et talentueuse, elle était assez sollicitée et les années filaient à une vitesse folle. Ce n’est que vers ses trente-cinq ans qu’elle commençait à trouver ses propres limites : si elle se satisfaisait de ses propres capacités auparavant pour palier au fait d’éviter de reconnaître celles des autres, elle ne progressait plus. Ou plus précisément, elle se lassait de son propre talent. C’était une chute inexorable et rien n’y faisait : elle perdait goût à son art et elle était incapable de s’intéresser à celui des autres.
A côté de ça, quelques relations se profilaient. Vaguement. La première fois, les deux personnes qui avaient relevées son intérêt lui ont demandé de choisir. La seconde fois, il était attaché à la sexualité et elle se sentait incapable de ressentir plus que du dégoût dans une union si mal synchronisée, l’opportunité du « fait tes affaires avec d’autres personnes et reste avec moi pour les vrais moments d’amour » n’ayant visiblement pas suffit. Finalement, pendant quelques années, une relation assez stable avec l’une de ses danseuses de tournée s’est profilée : elle était assexuelle, ça simplifiait l’un des items de complexité d’envisager une relation avec Gabrielle et avait, comme sa mère, cette espèce de maladresse attendrissante qui contrastait à son talent. Le manque d’ambition de Gabrielle, peu attachée à l’idée de fonder une famille, dans l’immédiat, du moins, du mariage ou d’un engagement quelconque finira par l’éloigner.
Elle prit la décision de lever le pieds, d’arrêter, se couper de la musique et de la perspective de trouver quelqu’un, un temps. Deux années de voyages initiatiques pour essayer de se retrouver un peu avec elle-même, s’efforçant de ne pas toucher à un instrument, même si quelques exceptions se produisaient de temps à autres, en entrant dans un café-concert où l’un des musiciens n’était pas parfaitement calé, accordé, ou faux.
C’est au début du mois de juillet 2021, qu’elle reçut le courrier. Une fiole, contenant un souvenir, livrée à son domicile estudiantin, mais destiné à son nom. Pas de destinataire sur le courrier, pas le moindre mot. C’était un bien drôle de cadeau et après quelques jours elle se décidait à aller voir de quoi il en retournait.
C’était une répétition de son groupe. Gabrielle n’avait plus vraiment de souvenirs de ce moment-là, mais se voir d’un œil extérieur lui offrait une vague nostalgie, concentrée sur son chant, si concentrée qu’elle n’avait pas prêté attention à ce que son amie, guitare entre les doigts, suivant aisément le rythme, c’était égarée en écoutant les vocalises. Ses yeux brillaient de mille feux, l’une des particularités que lui apportait la métamorphomagie… Chez elle, c’est les yeux, qui changeaient de couleur et plus la couleur était intense, plus les émotions l’étaient.
Se replonger dans ce minois, c’était un électrochoc. L’ange capricieux, celle qui râlait ou soupirait d’agacement à la moindre fausse note, se confrontait à une sérénité si intense qu’elle frôlait l’extase, la catharsis de cette amie si froide et renfermée et ironie, Gabrielle s’en rendait compte… Ca c’était produit alors que sa voix avait légèrement tremblé et qu’elle avait fait une fausse note.
« Gabrielle, je pensais t’écrire une lettre, mais nous savons toutes les deux que le son te touche bien plus que le papier. J’espère que tu vas bien, depuis le temps. Moi non, pas trop. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je sais que tu détestes ça : c’est la fin. Pour moi en tout cas. Je te suis et tu écoutes depuis que tu as commencé à être produite, par nostalgie peut-être. Ça ne s’est pas très bien terminé entre nous et avec les années j’ai fini par comprendre pourquoi. Mais écoutes bien : j’ai abandonné. Je veux dire. J’ai abandonné tous mes démons. J’ai fini par y parvenir. J’ai brisé mes chaînes et enterré celles qui ne voulaient pas se rompre. On était des égocentriques, toi et moi. C’est probablement pour ça qu’on se comprenait si bien. Enseigner et trouver la bonne personne, ça m’a probablement sauvé. Je sais que la deuxième option n’est pas pour toi… Mais… Il n’y a pas de professeur de musique à l’université en ce moment, alors… Enfin. Ca me ferait plaisir que tu postules au moins en ma mémoire.
Bien à toi, ta « gratouilleuse de cordes »
C’était la suite et la fin du fragment de souvenirs. Elle avait l’air mal en point, physiquement, assise sur son bureau en se maintenant avec ses bras pour faire bonne figure. Mais c’était la seconde fois qu’Eden la plongeait dans la tourmente. Pendant des semaines, à nouveau. Si bien que faute de solutions à son problème de panne artistique immédiate, elle se décidait à postuler pour la rentrée prochaine au début du mois d’août.
Un sorcier comme d’autres sorciers qui avait fait le choix d’Épicure. Egaré dans ses propres désirs toujours croissants, il collectionnait les femmes comme des trophées et il n’aurait pas eu suffisamment de doigts pour porter l’anneau s’il s’attachait à représenter un mariage par doigt. S’il n’était pas un grand mage, il avait sorti son épingle du jeu chez les moldu.
Être un homme était pour lui une aubaine : plus de droit que les femmes dans plus de la moitié des pays du monde, plus de pouvoir que la majorité des moldus. Il était imbu de lui-même et sa seule vulnérabilité, c’était celle qui faisait hérisser ses poils sombre le long de sa peau bronzée. Celle qui pouvait aisément noircir de dilatement ses pupilles pour cacher son regard noisette.
Il était perçu par les autres membres de sa famille comme un fier entrepreneur : celui qui avait transformé ses faiblesses en forces, qui n’avait pas besoin de voyager parce qu’il avait le pouvoir de faire venir le monde à lui.
La famille Nayar, en revanche, n’est pas connue pour produire de grands artistes. Originaires du Sri-Lanka, son arbre généalogique est assez faible. Pour cause : la tradition veut que chaque descendant ne dispose que de deux naissances au maximum. Si l’un d’eux décède ou se trouve être stérile, l’arbre se réduit considérablement. Les Nayar sont convaincus que la pureté du sang n’attire pas le pouvoir, mais la plus belle magie. Ils sont souvent artistes, artificiers, joailliers, mais les voir en des lieux et formes de pouvoir est assez peu fréquent. Ils pratiquent la « belle magie » et sont attachés aux arts traditionnels.
Tharu Nayar n’échappait pas à la règle. D’ordinaire, c’était une femme maladroite. Mais lorsqu’elle se mettait à danser, elle devenait une œuvre d’art, au même titre que ses pas. Elle avait étudié la danse au Québec dans un parcours assez classique, bien qu’elle s’offrait de temps à autre le luxe de l’excentricité. Assez pour accepter un contrat au Bahreïn et tomber sous le charme de son employeur, Saif Shabib.
Relation courte, elle était vierge, ce qui satisfaisait assez l’homme pour l’épouser en échange de la promesse d’une bourse et d’une rente confortable pour évoluer dans les arts. Il n’était pas possessif, mais terriblement exclusif. Ses femmes pouvait vaquer aux quatre coins du monde tant qu’il n’y avait que lui. C’était ses joyaux. Tharu, elle, voyait derrière ces cheveux noirs bouclés et ce regard d’ambre une sensibilité masquée derrière une ribambelle de barrières. Celui qui avait tout ce qu’il convoitait, mais qui n’était finalement que spectateur du théâtre de la vie. Elle, elle était le théâtre, celle qui se contentait de danser sans convoiter.
De cette union naquit Gabrielle, après onze mois de mariage. Si Saif reconnaissait sa fille, contrairement à quelques sang-mêlé qu’il avait engendré, répudiant brutalement les épouses ayant provoqué cette engeance qu’il ne pouvait tolérer, il avait laissé libre champ à Tharu en matière d’éducation. A vrai dire, c’était peut-être son septième ou huitième enfant, probablement pas le dernier. Lors de la naissance, il a simplement envoyé une carte de visite avec la dote et une invitation à fêter l’Aïd en famille. Si la famille Nayar n’était pas des plus démunies, l’aide financière était plus que bienvenue et bien que le couple s’éloignait petit à petit d’un point de vue affectif, Tharu se relayant petit à petit à un statut de trophée poussiéreux et de mère nourricière, elle avait libre champ sur l’éducation de sa fille. Chez les Shabib, elle parlait l’anglais. C’est la langue la plus parlée, c’est donc celle du pouvoir. Chez les Nayar, elle apprenait le tamoul.
Gabrielle représentait pour sa mère l’ambition qu’elle n’a jamais eu auparavant : elle voulait qu’elle soit en mesure de briser les barrières de Saif. Si lui, se désintéressait, elle demeurait profondément amoureuse, touchée par ce regard d’enfant perdu. La bambine subissait rapidement une batterie de tests psychotechniques pour tenter de voir si elle avait un quelque talent. Sa scolarité maternelle était assurée à la maison et se consacrait majoritairement à un éveil artistique, se focalisant sur la musique une fois son oreille absolue détectée.
Enfant, la petite ange au nom hérité de la professeure de danse de sa mère, se fascinait pour le mouvement du corps et le tissu. Elle adorait les belles robes et tenter d’imiter les pas de sa mère. Elle n’en avait pas la grâce, l’âge n’aidant pas, mais son sens du rythme avait quelque chose de presque automatique. Elle était la meilleure de son groupe en éveil musical, avec une année d’avance, si bien qu’elle se retrouvait rapidement avec un précepteur gagé de lui enseigner la musique. Contrairement aux autres enfants en bas âge, son sport, c’était la danse, ses mathématiques, le solfège et son éveil à la dextérité, le piano.
Plusieurs fois par ans, elle était habituée aux visites, brèves, de son père ou a se rendre au domicile du paternel qu’elle voyait comme un homme tant effrayant que fascinant. Leur relation n’a jamais fait l’objet de la moindre tendresse : pas un mot d’affection, pas un câlin, pas d’embrassades, pas d’histoire avant d’aller dormir. En revanche, le plus grand trésor de Gabrielle, c’était son regard après ses représentations au piano et les promenades dans le verger d’agrumes, souvent en silence. De courtes intentions, suffisantes pour la marquer.
Lors de ses sept ans, la jeune fille reçut sa lettre d’admission à Mahoutokoro, l’école ayant historiquement accueillis l’ensemble de la famille Nayar. Nous sommes en 1988 et le quotidien de Gabrielle demeurera de ses sept à onze ans, l’école le matin et en début d’après-midi, les leçons de musique jusqu’en début de soirée et le week-end.
Un emploi du temps dense, mais rythmé par la curiosité à toute épreuve de l’enfant, qui avait vu les mêmes joyaux que sa mère : la sensibilité dans les yeux de son père. Sans qu’elle ne soit déjà apte à y mettre les mots, elle avait découvert l’une des plus grandes merveilles du monde : le regard d’un individu qui ne juge pas la performance, qui ne juge pas le talent d’un artiste, sa prestance, mais seulement et uniquement l’art. C’est à travers son regard, qu’elle était tombée éperdument amoureuse de la musique.
Ses résultats étaient inégaux. C’est probablement la volonté d’impressionner son père, lorsque le fabriquant s’est déplacé chez lui pour concevoir la baguette de Gabrielle sur mesure, qui avait guidé l’artisan dans ses choix de matériaux. Sa maîtrise était instable et ses résultats en pâtissaient grandement en cours de sortilèges ou elle peinait à se maintenir à l’acceptable.
En ce qu’il est des cours de potion, d’arithmancie, de musique et de danse, son sens de la musique, son oreille précise, sa précision, sa dextérité et son apprentissage poussé du solfège et de la logique mathématiques qu’il implique, ses résultats frôlaient la perfection.
Lors des examens de positionnement en milieu d’étude, Gabrielle validera sans effort ses matières fortes avec des notes optimales, à savoir : arithmancie, musique et danse et conservera également les cours de potions et de littérature magique, qu’elle validera avec une note acceptable.
Enfin, à la fin de son premier cycle, après onze ans, elle entre à Hungcalf dans la maison Grymm en arts et spectacles. Elle avait l’ambition des Shabib, la sensibilité des Nayar et des rêves qui lui semblaient lointains, peut-être même vaguement oubliés. Elle n’avait pas les mêmes priorités que ses congénères. Les festivités locales ne l’intéressaient pas, l’amour et la sexualité, encore moins. Elle essaiera, à quelques reprises, par curiosité, sans que ça ne fonctionne réellement ou que ça ne provoque une quelconque stimulation chez elle. Ses temps libres extra-scolaires se consacrait alors à son petit groupe qu’elle avait formé avec quelques amis, prendre le temps de voyager à travers le monde et continuer de se perfectionner en musique.
Moins scolaire qu’auparavant, elle se concentrait, ses premières années sur le monde, dont elle fit plusieurs fois le tour. Fascinée par les couleurs, l’horizon, les saveurs. C’est aux côtés de la guitariste et choriste de son groupe qu’elle découvrait l’amour du café. Elles vagabondaient un peu, ensemble, parfois. Rarement, mais c’était peut-être l’une des seules personnes auxquelles elle avait accepté de s’ouvrir, un peu. Parce qu’elle était tout bonnement plus talentueuse, dans la plupart des domaines, et pourtant elle semblait aussi brisée et enfermée que son père. Cette amitié était à la fois une leçon de vie et une mise en garde pour Gabrielle.
Son amie, elle avait perdu quelqu’un. Elle n’avait pas vraiment de visage… Ou du moins, elle préférait l’oublier, ne plus le contempler et en changer, n’être qu’un reflet. Ses barrières avec le monde, elles étaient si fortes que lorsque la première fois qu’elle a montré un instant de faiblesse, l’ange à pris ses jambes à son cou, préférant couper à court. La tourmente durera, quelques semaines. Jusqu’à lors, elle avait tout fait pour briser les barrières de son père et le rendre heureux et, voir son amie faiblir devant la fatigue, le stress des examens et les expériences qu’elle menait dans son coin, ça lui avait fait réaliser que peut-être que si elle parvient à briser ses barrières, ce regard d’ambre s’embrumera dans une tristesse qui pourrait la consumer tout entière.
La résolution fut longue à prendre, mais elle se produisit tout de même : à partir de sa cinquième année, Gabrielle changeait. Elle commençait à vivre pour ses propres ambitions. Elle ne vivrait que pour elle-même et n’accepterait plus que celles et ceux qui serait à même de la faire vibrer. Ses voyages se faisaient plus rares, elle se focalisait sur ses études et des projets musicaux annexes plus sérieux que son petit groupe étudiant, commençant à se produire lors des étés et sortir quelques projets fonctionnant assez bien en Ecosse, assez pour, avec les rentes de son père, acheter quelques maisons de revenus et finir ses études sereinement.
Après la défense de sa thèse et des résultats en constante hausse tout au long de ses études, la jeune doctorante se dirigeait d’abord vers le Sri-Lanka : porter le nom Nayar ouvre des portes dans le milieu de l’art. En deux ou trois ans, elle devenait une étoile montante et commençait à travailler à l’international, fuyant de plus en plus le domicile de son père, sans réellement avoir réussis à admettre qu’à force de vouloir le libérer de ce qu’elle croyait être des chaînes, était devenu sa propre prison.
Pour se protéger, Gabrielle passait un moment à considérer la musique comme un travail. Appliqué et talentueuse, elle était assez sollicitée et les années filaient à une vitesse folle. Ce n’est que vers ses trente-cinq ans qu’elle commençait à trouver ses propres limites : si elle se satisfaisait de ses propres capacités auparavant pour palier au fait d’éviter de reconnaître celles des autres, elle ne progressait plus. Ou plus précisément, elle se lassait de son propre talent. C’était une chute inexorable et rien n’y faisait : elle perdait goût à son art et elle était incapable de s’intéresser à celui des autres.
A côté de ça, quelques relations se profilaient. Vaguement. La première fois, les deux personnes qui avaient relevées son intérêt lui ont demandé de choisir. La seconde fois, il était attaché à la sexualité et elle se sentait incapable de ressentir plus que du dégoût dans une union si mal synchronisée, l’opportunité du « fait tes affaires avec d’autres personnes et reste avec moi pour les vrais moments d’amour » n’ayant visiblement pas suffit. Finalement, pendant quelques années, une relation assez stable avec l’une de ses danseuses de tournée s’est profilée : elle était assexuelle, ça simplifiait l’un des items de complexité d’envisager une relation avec Gabrielle et avait, comme sa mère, cette espèce de maladresse attendrissante qui contrastait à son talent. Le manque d’ambition de Gabrielle, peu attachée à l’idée de fonder une famille, dans l’immédiat, du moins, du mariage ou d’un engagement quelconque finira par l’éloigner.
Elle prit la décision de lever le pieds, d’arrêter, se couper de la musique et de la perspective de trouver quelqu’un, un temps. Deux années de voyages initiatiques pour essayer de se retrouver un peu avec elle-même, s’efforçant de ne pas toucher à un instrument, même si quelques exceptions se produisaient de temps à autres, en entrant dans un café-concert où l’un des musiciens n’était pas parfaitement calé, accordé, ou faux.
C’est au début du mois de juillet 2021, qu’elle reçut le courrier. Une fiole, contenant un souvenir, livrée à son domicile estudiantin, mais destiné à son nom. Pas de destinataire sur le courrier, pas le moindre mot. C’était un bien drôle de cadeau et après quelques jours elle se décidait à aller voir de quoi il en retournait.
C’était une répétition de son groupe. Gabrielle n’avait plus vraiment de souvenirs de ce moment-là, mais se voir d’un œil extérieur lui offrait une vague nostalgie, concentrée sur son chant, si concentrée qu’elle n’avait pas prêté attention à ce que son amie, guitare entre les doigts, suivant aisément le rythme, c’était égarée en écoutant les vocalises. Ses yeux brillaient de mille feux, l’une des particularités que lui apportait la métamorphomagie… Chez elle, c’est les yeux, qui changeaient de couleur et plus la couleur était intense, plus les émotions l’étaient.
Se replonger dans ce minois, c’était un électrochoc. L’ange capricieux, celle qui râlait ou soupirait d’agacement à la moindre fausse note, se confrontait à une sérénité si intense qu’elle frôlait l’extase, la catharsis de cette amie si froide et renfermée et ironie, Gabrielle s’en rendait compte… Ca c’était produit alors que sa voix avait légèrement tremblé et qu’elle avait fait une fausse note.
« Gabrielle, je pensais t’écrire une lettre, mais nous savons toutes les deux que le son te touche bien plus que le papier. J’espère que tu vas bien, depuis le temps. Moi non, pas trop. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je sais que tu détestes ça : c’est la fin. Pour moi en tout cas. Je te suis et tu écoutes depuis que tu as commencé à être produite, par nostalgie peut-être. Ça ne s’est pas très bien terminé entre nous et avec les années j’ai fini par comprendre pourquoi. Mais écoutes bien : j’ai abandonné. Je veux dire. J’ai abandonné tous mes démons. J’ai fini par y parvenir. J’ai brisé mes chaînes et enterré celles qui ne voulaient pas se rompre. On était des égocentriques, toi et moi. C’est probablement pour ça qu’on se comprenait si bien. Enseigner et trouver la bonne personne, ça m’a probablement sauvé. Je sais que la deuxième option n’est pas pour toi… Mais… Il n’y a pas de professeur de musique à l’université en ce moment, alors… Enfin. Ca me ferait plaisir que tu postules au moins en ma mémoire.
Bien à toi, ta « gratouilleuse de cordes »
C’était la suite et la fin du fragment de souvenirs. Elle avait l’air mal en point, physiquement, assise sur son bureau en se maintenant avec ses bras pour faire bonne figure. Mais c’était la seconde fois qu’Eden la plongeait dans la tourmente. Pendant des semaines, à nouveau. Si bien que faute de solutions à son problème de panne artistique immédiate, elle se décidait à postuler pour la rentrée prochaine au début du mois d’août.
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<bottin><pris>●</pris> <b>jacqueline fernandez</b> ━ @"gabrielle nayar"</bottin>
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Re: shakin' off the rust
Dim 26 Sep 2021 - 11:36
Gabrielle a l'air super intéressante, j'ai adoré tout ce que j'ai lu déjà et j'ai déjà envie de venir t'embêter pour des liens futurs Rebienvenue ici, je vais laisser aux autres l'honneur de trouver qui tu es parce que j'en suis incapable ! Bon courage pour le reste de ta fiche
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
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Re: shakin' off the rust
Dim 26 Sep 2021 - 13:31
Un très beau personnage que voila ! Re-bienvenue chez toi !
Moi j'ai ma petite idée mais j'suis pas sûre
Moi j'ai ma petite idée mais j'suis pas sûre
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: shakin' off the rust
Dim 26 Sep 2021 - 15:33
RE BIENVENUE
Heureux de te revoir
De toute façon ma petite amie s'appelle Cookie alors m'en fou
Heureux de te revoir
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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Re: shakin' off the rust
Dim 26 Sep 2021 - 17:39
Rebienvenue
J'adore ton fc et prof de musique c'est trop bieeeeeen
Bon courage pour le reste de ta fiche je ne sais pas si j'ai vraiment une idée de ton identité mais pour l'effort de recherche, je veux bien un cookie
J'adore ton fc et prof de musique c'est trop bieeeeeen
Bon courage pour le reste de ta fiche je ne sais pas si j'ai vraiment une idée de ton identité mais pour l'effort de recherche, je veux bien un cookie
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: shakin' off the rust
Dim 26 Sep 2021 - 20:56
Rebienvenuuuuue @Gabrielle Nayar
Pour la peine, je t'ai sorti l'un de mes plus beaux spécimens, j'espère que t'apprécies l'effort.
Un personnage déjà si subtilement dessiné, j'adore tout ce que je lis.
J'ose pas dire qui j'ai en tête... WE NEED UN INDICE.
Pour la peine, je t'ai sorti l'un de mes plus beaux spécimens, j'espère que t'apprécies l'effort.
Un personnage déjà si subtilement dessiné, j'adore tout ce que je lis.
J'ose pas dire qui j'ai en tête... WE NEED UN INDICE.
- InvitéInvité
Re: shakin' off the rust
Dim 26 Sep 2021 - 21:35
Merci à touuus !
Merciii ! Ma fiche sera toute ouverte !
Merciii !
Ahah, il faut tenter sa chance !
Merci !
T'as déjà tout gagné dans un sens
Merzii ! Je ferai une distribution de cookies avec grand plaisir
Ahah, merci beaucoup !
Mmmmh... Un indice... C'est pas ma première prof' et il y aura une assez grosse référence à la précédente dans la fifiche ?
@Oscar Hangbé a écrit:Gabrielle a l'air super intéressante, j'ai adoré tout ce que j'ai lu déjà et j'ai déjà envie de venir t'embêter pour des liens futurs Rebienvenue ici, je vais laisser aux autres l'honneur de trouver qui tu es parce que j'en suis incapable ! Bon courage pour le reste de ta fiche
Merciii ! Ma fiche sera toute ouverte !
@\"Juliet Blackthorn" a écrit:Un très beau personnage que voila ! Re-bienvenue chez toi !
Moi j'ai ma petite idée mais j'suis pas sûre
Merciii !
Ahah, il faut tenter sa chance !
@\"Victor De Launay" a écrit:RE BIENVENUE
Heureux de te revoirDe toute façon ma petite amie s'appelle Cookie alors m'en fou
Merci !
@\"Maximilien Leroy" a écrit:Rebienvenue
J'adore ton fc et prof de musique c'est trop bieeeeeen
Bon courage pour le reste de ta fiche je ne sais pas si j'ai vraiment une idée de ton identité mais pour l'effort de recherche, je veux bien un cookie
Merzii ! Je ferai une distribution de cookies avec grand plaisir
@\"Nathaniel Wakefield" a écrit:Rebienvenuuuuue @Gabrielle Nayar
Pour la peine, je t'ai sorti l'un de mes plus beaux spécimens, j'espère que t'apprécies l'effort.
Un personnage déjà si subtilement dessiné, j'adore tout ce que je lis.
J'ose pas dire qui j'ai en tête... WE NEED UN INDICE.
Ahah, merci beaucoup !
Mmmmh... Un indice... C'est pas ma première prof' et il y aura une assez grosse référence à la précédente dans la fifiche ?
- InvitéInvité
Re: shakin' off the rust
Lun 27 Sep 2021 - 9:21
HE HO HE HO HE HO CE serait pas mon Edidou là par là ?
- InvitéInvité
Re: shakin' off the rust
Lun 27 Sep 2021 - 9:57
ton pseudo/prénom : Étoile sauvage/Juliette
je peux avoir un cookie moi aussi ?même deux pour la précision
Sinon re-bienvenue chez toi
je peux avoir un cookie moi aussi ?
Sinon re-bienvenue chez toi
- InvitéInvité
Re: shakin' off the rust
Lun 27 Sep 2021 - 10:51
Rebienvenue !
Ton personnage est fascinant, j'ai hâte de la voir en rp
Ton personnage est fascinant, j'ai hâte de la voir en rp
- InvitéInvité
Re: shakin' off the rust
Mar 28 Sep 2021 - 11:26
(re)Bienvenue ! Une prof J'aime beaucoup son côté multiculturel, ça reflète un sacré vécu et ça apporte tellement de nuances à un personnage. Et puis bon c'est super bien écrit de bout en bout, un plaisir à lire
- InvitéInvité
Re: shakin' off the rust
Jeu 30 Sep 2021 - 12:30
ta nouvelle et grande famille
★ Hey, tu l'as fait ! Ta fiche est terminée et les portes vers les délices du rp s'ouvrent à toi, bravo ! Toute l'équipe du staff te souhaite officiellement la bienvenue et espère que tu t'amuseras bien parmi nous ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un mp ou bien crier à l'aide sur la CB, les
★ Afin de te guider au mieux dans cette nouvelle aventure, voici le guide du nouveau joueur ou tu trouveras toutes les informations nécessaires à ton intégration ! Métier, chambre à l'université, quidditch, ou bien refaire un tour dans les annexes... Ne t'inquiètes de rien, tout y est expliqué !
★ Que tu sois professeur.e ou étudiant.e, nous t'invitons également à faire un tour dans le guide du professeur, qui te donnera toutes les informations nécessaires sur le fonctionnement des cours de l'université ! Bon jeu parmi nous et à bientôt, en rp!
Re-bienvenue chez toi beauté!
Quelle fiche, tu écris toujours tes personnages avec beaucoup de profondeur, c'est un plaisir de te lire (et la ref à Eden à la fin, damn je l'ai pas vu venir celle là, j'ai adoré!) Amuse toi bien avec cette nouvelle demoiselle
- InvitéInvité
Re: shakin' off the rust
Ven 15 Oct 2021 - 16:40
Message de Mme Référentiels
Gabrielle, je t'informe que tu es bien référencé(e) ici. Le référentiel de Hungcalf peut être utile pour savoir qui est du même sang que toi, qui fait quel métier, ou encore qui suit tes cours ! Le référentiel amoureux, lui, te permet de savoir qui est de la même orientation que toi, et quels sont les ships du moment Tout cela est rempli manuellement donc n'hésite pas à me contacter en cas d'oubli, d'erreur ou de modification à faire.
Amuse toi bien sur le forum