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feeling a little peculiar (lubia)
Dim 24 Oct 2021 - 16:02
23 novembre 2021, 20h
@Lubia Savčenko
I realized quickly when I knew I should
That the world was made up of this brotherhood of man
For whatever that means
@Lubia Savčenko
I realized quickly when I knew I should
That the world was made up of this brotherhood of man
For whatever that means
"Would you like to come over to chat, sometimes ?" Murphy avait enfin réussi à attraper son amie au détour d'un couloir de l'université où elles travaillaient toutes les deux, maintenant. Lubia était rarement là, certainement préoccupée par tout ce qui devait se passer au ministère, et la médicomage souffrait doucement de ne plus la voir aussi régulièrement qu'avant. Il fallait avouer qu'elle aussi était très occupée, ce n'était la faute ni de l'une ni de l'autre, mais la rousse avait bien besoin de se confier à son amie, de discuter autour d'une boisson chaude, de se remettre à jour sur tout ce qui se passait dans leurs vies respectives. Pudique, elle avait espéré être assez claire dans tout l'implicite qui entourait sa question. Elles partageaient un secret qui ne devait être révélé à personne, et il y avait très peu d'endroits où elles pouvaient en discuter sans prendre le risque d'être épiées, et Hungcalf était loin d'en faire partie.
Finalement, la lupine avait décidé de passer le soir même, et Murphy avait vivement accepté. Mauvaise cuisinière, la médicomage avait cependant fait l'effort de préparer de quoi manger. Le repas n'était pas le plus glorieux du monde, mais elle était sûre que l'Ukrainienne ne crache pas sur le steak bien saignant qu'elle avait préparé. La rousse en salivait d'avance, d'ailleurs, elle qui n'était pas la plus grande fan de viande d'ordinaire. Attirée par les odeurs, Easga s'était perchée au dessus du frigidaire, observant avec intérêt le repas en préparation. Oliver, lui, avait déjà mangé, petit ogre qui en demandait toujours plus.
Quand on toqua à la porte, le bambin lâcha les outils en bois avec lesquels il jouait pour aller accueillir l'invitée avec sa mère. "Lulu !" Ravi de voir une tête connue, le petit sorcier lui tendit les bras dans l'espoir d'être porté. "Hey Lu." L'accueil de la mère était plus réservé, mais tout aussi chaleureux alors qu'elle la serra doucement dans ses bras. "I was just finishing dinner. Hope you like steak !" Entrant à nouveau dans la pièce de vie avec son amie, Murphy papillonnait entre les meubles. "What would you like to drink ? Tea ? Whisky ? Water ? Juice ?"
- traduction:
- Ca te dirait de venir à la maison un jour, pour discuter un peu ?
Hey Lu. J'étais en train de terminer de cuisiner, j'espère que tu aimes le steak !
Tu veux quelque chose à boire ? Thé, whisky, eau, jus de fruit ?
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Lun 25 Oct 2021 - 13:39
Ta vie n’est qu’ouragans et tourbillons, d’ordinaire, mais il y a quelque chose de neuf dans ton existence professionnelle, désormais – des tensions avec ton directeur, qui ne s’expliquent pas par des fautes professionnelles mais bien par tes choix romantiques. Le refus de @Nathaniel Wakefield de plier face à son père ne vous a pas laissés tout à fait indemnes, et les élections à venir occupent tout ton temps d’éveil libre de tes négociations diplomatiques. C’est un travail d’équilibre difficile à atteindre, entre le devoir de réserve et la capacité de l’individu à convaincre d’autres en son nom personnel. Entre le renouvellement politique de l’État sorcier, tes dossiers diplomatiques et les quelques affaires en cours à Hungcalf, ta vie est bien (trop) chargée. C’est entre deux réunions que Murphy et toi vous êtes tombées dessus, la discrète rousse te proposant de vous voir, prochainement. Prise dans un élan pressé, tu lui as assuré que oui, l’air de dire oui oui promis, on s’appelle et on déjeûne!, mais plus tard, tu as envoyé un texto à la sorcière. How about tonight?
Tu arrives chez les Burgess-Fraser avec un paquet de glaces artisanales aux parfums divers de la Mouffette enchantée, d’abord accueillie par le fils de ton amie avec enthousiasme. « Lulu! » Un grand sourire aux lèvres, tu laisses le petit bonhomme s’accrocher à tes jambes. « Hi munchkin », fais-tu, attrapant habilement le garçonnet sous les bras pour lui faire faire l’avion autour de ta tête. En guise de récompense, un concert de petits cris de plaisir vient te convaincre d’en faire davantage, et tu installes joyeusement l’enfant sur tes épaules, saluant enfin la jeune mère qui t’accueille. « Hey Lu. » Plus discrete, fidèle à son habitude, mais tu l’attires à toi dans une étreinte chaleureuse que la politesse publique vous interdisait à l’université. « Hey Ginger », souffles-tu doucement, la serrant plus étroitement avant de la libérer.
« I was just finishing dinner. Hope you like steak !» Tu la suis dans le salon, acceptant d’un air enthousiaste son offre de viande. « Bless you and all your ancestors », la salues-tu. « I’m so fucking – shit sorry – ahhhhh » Tu addresses de grands yeux à la jeune mère tigresse. « As I was saying, I am so very, terribly hungry, and that sounds fantastic, thank you ». Prudemment, tu tournes la tête pour tenter de glisser un œil vers Oliver, qui ne semble pas être tenté de répéter les gros mots que tu as bien accidentellement lâchés. Ouf, crise diplomatique évitée – et entre les connards d’ambassadeurs de France auxquels tu as affaire depuis quelques semaines et la maman-lionne, tu sais de quel côté tu préfères déclencher une catastrophe. Les doigts d’Oliver jouent dans ta courte crinière de jais, se servant des petites mèches comme d’une bride et d’un perchoir à la fois. À l’offre de boisson de la rouquine, tu souris. « I see that useless husband of yours drank all of the beer, hm? Water for now is great, thank you ». Charrier @Oswald Burgess en sa présence ou son absence devant son épouse est ton sport national, ami-allié lupin auquel tu t'es attachée bien malgré toi, depuis votre première rencontre, il y a bientôt trois ans.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Lun 25 Oct 2021 - 19:04
L'arrivée de Lubia emplit la maison de la chaleur réconfortante qu'elle ne possédait plus vraiment depuis que les Burgess-Fraser avaient des horaires décalés. Les cris de joie d'Oliver mirent du baume au coeur de la jeune maman, qui n'avait généralement pas assez d'énergie pour jouer avec lui de cette manière. Couvant son fils d'un sourire protecteur, elle enlaça son amie, avant de l'inviter à entrer. "Hope you like steak !" La réponse de l'Ukrainienne ne se fit pas attendre. "Bless you and all your ancestors." Murphy éclata de rire face à cet enthousiasme. "Steady, you haven't tried it yet !" Elle était une mauvaise cuisinière, et les fois où elle avait cuit un steak se comptaient sur les doigts de la main.
Enjouée, Lubia la suivit dans la maison, Oliver perché sur ses épaules. "I’m so fucking – shit sorry – ahhhhh." Alarmée par l'utilisation de gros mots en présence de son fils, la mère dragon lui asséna un regard mécontent. Le petit elfe commençait à parler et adorait répéter les mots qu'il entendait - n'importe lesquels. Comprenant d'elle-même son erreur, la diplomate reprit. "As I was saying, I am so very, terribly hungry, and that sounds fantastic, thank you." Amusée par les manières de la sorcière, Murphy se détendit et sourit. Ce qui importait, c'était que son fils était trop occupé par la chevelure de son destrier pour répéter les mots que ce dernier prononçait, et c'était très bien comme ça.
Changeant rapidement de sujet, la maîtresse de maison proposa à son invitée à boire, listant les options d'une manière qui indiquait bien ses priorités. "I see that useless husband of yours drank all of the beer, hm? Water for now is great, thank you." Lubia lui avait manqué. Sa bonne humeur, son énergie, ses blagues lui avaient manqué. Plus que tout, Murphy se rendit compte que c'était la possibilité de pester contre son mari qui lui avait manqué, et Lubia venait d'ouvrir les hostilités. D'un air amusé, la sorcière se rendit vers le frigo, dans lequel elle plaça les glaces offertes par son invitée. "To be honest I don't keep track of him, so I don't know if we have some or not. I don't really drink beer." Attrapant le pichet d'eau et deux verres, elle les remplit avant de revenir vers le canapé.
"You can sit and put him down if you want." Elle, pour sa part, ne se fit pas prier et s'installa confortablement au fond du canapé. De sa baguette, elle fit venir à elles un bol de biscuits apéritifs. "So, how are things ? You seem to have even less time to yourself than usual, is everything all right ?" Elle s'était tournée entièrement vers son amie, prête aux confidences, et à se raconter tout ce qu'elles avaient raté de la vie de l'autre depuis quelques mois. Elle avait tellement de choses à lui dire, et ne savait pas vraiment par où commencer, donc elle avait choisi la politesse de laisser Lubia s'exprimer en premier.
Enjouée, Lubia la suivit dans la maison, Oliver perché sur ses épaules. "I’m so fucking – shit sorry – ahhhhh." Alarmée par l'utilisation de gros mots en présence de son fils, la mère dragon lui asséna un regard mécontent. Le petit elfe commençait à parler et adorait répéter les mots qu'il entendait - n'importe lesquels. Comprenant d'elle-même son erreur, la diplomate reprit. "As I was saying, I am so very, terribly hungry, and that sounds fantastic, thank you." Amusée par les manières de la sorcière, Murphy se détendit et sourit. Ce qui importait, c'était que son fils était trop occupé par la chevelure de son destrier pour répéter les mots que ce dernier prononçait, et c'était très bien comme ça.
Changeant rapidement de sujet, la maîtresse de maison proposa à son invitée à boire, listant les options d'une manière qui indiquait bien ses priorités. "I see that useless husband of yours drank all of the beer, hm? Water for now is great, thank you." Lubia lui avait manqué. Sa bonne humeur, son énergie, ses blagues lui avaient manqué. Plus que tout, Murphy se rendit compte que c'était la possibilité de pester contre son mari qui lui avait manqué, et Lubia venait d'ouvrir les hostilités. D'un air amusé, la sorcière se rendit vers le frigo, dans lequel elle plaça les glaces offertes par son invitée. "To be honest I don't keep track of him, so I don't know if we have some or not. I don't really drink beer." Attrapant le pichet d'eau et deux verres, elle les remplit avant de revenir vers le canapé.
"You can sit and put him down if you want." Elle, pour sa part, ne se fit pas prier et s'installa confortablement au fond du canapé. De sa baguette, elle fit venir à elles un bol de biscuits apéritifs. "So, how are things ? You seem to have even less time to yourself than usual, is everything all right ?" Elle s'était tournée entièrement vers son amie, prête aux confidences, et à se raconter tout ce qu'elles avaient raté de la vie de l'autre depuis quelques mois. Elle avait tellement de choses à lui dire, et ne savait pas vraiment par où commencer, donc elle avait choisi la politesse de laisser Lubia s'exprimer en premier.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Dim 28 Nov 2021 - 11:57
Offrande de boisson faite, tu en profites pour (légèrement, oh) écorcher @Oswald Burgess au passage. « To be honest I don't keep track of him, so I don't know if we have some or not. I don't really drink beer. » Tu acceptes ton verre, te disant que c’est quand même très adulte de votre part, de vous contenter de verres d’eau – bah, vous pourrez bien épicer du vin plus tard et le faire réchauffer à la casserole, question que la bouche accompagne les cœurs. « You can sit and put him down if you want. » Tu présentes un air théâtralement interloqué à la jeune maman, les lèvres ouvertes en un O parfaitement exécuté. « What, and rob him of the best pony he might get? », protestes-tu, continuant de déambuler doucement dans le salon. Tu fais parfois des sauts légers qui arrachent de petits cris de plaisir au bambin. « Besides, I’ve been sitting all day. » Tu te poseras bien plus tard, mais pour l’heure, tu entends fatiguer juste assez le petit pour qu’il dorme à poings fermés lorsque vous passerez aux choses sérieuses : les ragots.
« So, how are things ? You seem to have even less time to yourself than usual, is everything all right ? » Tu observes la rouquine, sa posture ouverte, mais tu ne peux t’empêcher de remarquer sa fatigue et les lignes de souci le long de son visage. Pourtant, tu te plies aux questions d’abord. « Elections a’brewing, milady. We’re not exactly supposed to get involved, us diplomats, what with the poshness associated to our office, but it wouldn’t be the first tradition I’d upset at the Ministry. » Et ton visage se fend d’un de tes habituels sourires carnassiers, ceux qui défient le monde – plus encore parce qu’elle sait que ton statut devrait t’interdire ton travail, mais pas vue, pas prise. « Lacework’s calling an election soon, before his time. Needs a confirmation that his management of the crisis hasn’t been absolute sh – shenanigans », te corriges-tu, le contraste évident entre ta mine prédatrice de politicienne exhibée une fraction de seconds plus tôt et les grands yeux que tu présentes à la maman lionne. Tu balances une main en l’air, comme si tu pouvais balayer le sujet afin de te concentrer sur de bien plus sérieux domaines : ton amie. « But we’re not here to talk about boring politics. You. Tell me about you, Ginger. » et une de tes mains se glisse sur le flanc d’Oliver pour le chatouiller doucement, arrachant un gazouillis heureux au garçonnet.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Ven 17 Déc 2021 - 17:59
Fatiguée par son travail de mère et d'épouse, Murphy proposa vite à Lubia de se décharger du poids d'Oliver, mais sa réponse faussement outrée lui suffit à lâcher l'affaire. Montrant ses paumes en signe d'excuses, elle s'enfonça un peu plus dans les coussins. "I'm sorry. Please, tire him all you want." Plus vite Oliver dormait et plus vite elle pourrait se reposer vraiment. Elle adorait son fils, mais parfois elle regrettait sa vie d'avant. Celle où elle n'avait qu'à se soucier d'elle-même, ou d'@Oswald Burgess. Elle rêvait de pouvoir dormir ou manger quand elle le voulait, sans réfléchir quelqu'un d'autre. La proximité de son amie lui avait manqué, par exemple, et elle savait que si le bambin n'était pas dans l'équation, il aurait été bien plus simple pour elles de se voir plus fréquemment.
"Elections a’brewing, milady." L'explication simple à la furtivité de l'Ukrainienne lui tira un "oh" de compréhension. C'était bien plus clair, tout de suite. Sirotant son verre d'eau en caressant pensivement son bas ventre, Murphy l'écouta, souriant avec elle, la menaçant du regard avant qu'elle n'ose sortir un nouveau gros mot. La politique, ce n'était pas son truc. Elle, ce qui lui plaisait, c'était de soigner les gens, et de les aider. Elle ne se rendait pas forcément compte qu'être médicomage était déjà en soi un acte politique, ni d'ailleurs que ces élections anticipées pourraient lui mener la vie dure.
"But we’re not here to talk about boring politics. You. Tell me about you, Ginger." Etre mise au centre de la conversation la fit rougir, comme à son habitude. Doucement gênée de devoir parler d'elle, Murphy se dit qu'elle pourrait lancer une blague idiote pour se donner contenance, mais ce n'était pas son genre. "I'm good." Ses mains serrées autour du verre qu'elle tenait sur ses cuisses démentaient facilement cette affirmation. "I've got a new job ! I'm now a teaching assistant for the medimagic program at Hungcalf. Had to shut down my practice, 'twas bleeding money." L'ambivalence de son ton mi-enjoué et mi-triste et ses sourcils doucement froncés donnaient à l'Ukrainienne des indices sur les sentiments compliqués qui s'affrontaient dans sa tête. "And I'm pregnant." Un sourire triste s'étira sur ses lèvres. Murphy n'avait pas vraiment conscience qu'elle venait de livrer une grande quantité d'informations, aussi bien par ses paroles que par son langage corporel. Elle était trop préoccupée par la bataille qui faisait rage dans sa tête depuis des mois pour se rendre compte que tout ceci pouvait faire beaucoup pour quelqu'un d'autre. Trop préoccupée pour comprendre que c'était aussi beaucoup trop pour elle.
"Elections a’brewing, milady." L'explication simple à la furtivité de l'Ukrainienne lui tira un "oh" de compréhension. C'était bien plus clair, tout de suite. Sirotant son verre d'eau en caressant pensivement son bas ventre, Murphy l'écouta, souriant avec elle, la menaçant du regard avant qu'elle n'ose sortir un nouveau gros mot. La politique, ce n'était pas son truc. Elle, ce qui lui plaisait, c'était de soigner les gens, et de les aider. Elle ne se rendait pas forcément compte qu'être médicomage était déjà en soi un acte politique, ni d'ailleurs que ces élections anticipées pourraient lui mener la vie dure.
"But we’re not here to talk about boring politics. You. Tell me about you, Ginger." Etre mise au centre de la conversation la fit rougir, comme à son habitude. Doucement gênée de devoir parler d'elle, Murphy se dit qu'elle pourrait lancer une blague idiote pour se donner contenance, mais ce n'était pas son genre. "I'm good." Ses mains serrées autour du verre qu'elle tenait sur ses cuisses démentaient facilement cette affirmation. "I've got a new job ! I'm now a teaching assistant for the medimagic program at Hungcalf. Had to shut down my practice, 'twas bleeding money." L'ambivalence de son ton mi-enjoué et mi-triste et ses sourcils doucement froncés donnaient à l'Ukrainienne des indices sur les sentiments compliqués qui s'affrontaient dans sa tête. "And I'm pregnant." Un sourire triste s'étira sur ses lèvres. Murphy n'avait pas vraiment conscience qu'elle venait de livrer une grande quantité d'informations, aussi bien par ses paroles que par son langage corporel. Elle était trop préoccupée par la bataille qui faisait rage dans sa tête depuis des mois pour se rendre compte que tout ceci pouvait faire beaucoup pour quelqu'un d'autre. Trop préoccupée pour comprendre que c'était aussi beaucoup trop pour elle.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Mar 21 Déc 2021 - 19:56
Tu n’as rien d’une créature docile, Lubia – sauf face à la douceur. Il n’y a que bien peu de gens qui t’apaisent véritablement, dans ton entourage, ou d’êtres capables d’obtenir une déclaration de forfait de ta part aussi aisément que la rouquine. C’est quelque chose qu’elle traîne en elle, ce mélange curieux qui te donne envie de la protéger et de lui jurer fidélité à la fois. La protéger, car elle semble porter le monde en elle, pourfendre ses démons car si elle s’occupe des autres, il faut bien que quelqu’un assure ses arrières à elle. Les représentants du care portent des multitudes en eux. Alors même si tu repères ses lignes de fatigue, la lassitude dans ses traits, tu te plies à ses questions. L’air fendu d’un sourire carnassier, parce que les élections, c’est ton genre de terrain de chasse. Tu aimes te mesurer à l’excellence, et pourfendre la médiocrité – et Merlin sait que le jeu des politiciens est une mine d’or pour les deux. Pourtant, après t’être prêtée à l’exercice, tu réclames de ses nouvelles, à elle, chatouillant doucement Oliver pour lui laisser au moins la porte de sortie d’observer son fils plutôt que d’affronter ton regard trop perçant.
« I'm good. » et pourtant, quelque chose ne va pas. C’est inscrit dans sa posture, dans la tension entre ses doigts, dans son air. Elle pue la proie qui ne sait pas encore comment réagir, tu le sens partout sur elle. Forte, la maman-lionne, tenace, mais qui pourrait la blâmer de son état? « "I've got a new job ! I'm now a teaching assistant for the medimagic program at Hungcalf. Had to shut down my practice, 'twas bleeding money. » À ton tour de froncer les sourcils, et tu te penches légèrement vers elle, tentant de provoquer son regard pour qu’elle te dise la vérité. Elle semble sur le point d’éclater, entre tous ces changements et les deuils à compléter. « And I'm pregnant. » Tu présentes un air interloqué à la sorcière, incertaine de savoir comment réagir. Incertaine de la mesure dans laquelle tu devrais la sermonner, t’enjouer faussement pour lui laisser l’espace d’exprimer ce qu’elle souhaiterait. Qui serais-tu pour la juger de vouloir préserver les apparences en t’assurant que oui, elle est heureuse et traversée de joie? T’en doutes. Lentement, tu fais un oui de la tête, tes lèvres formant un wow sans que le mot ne franchisse tes lèvres pleines.
Avec prudence, tu te contentes d’étirer une main vers elle, t’assurant qu’elle n’ait pas de mouvement de recul avant de prendre ses doigts entre les tiens. Une de tes élues, car tu ne provoques pas les contacts physiques aisément avec ceux qui ne connaissent pas le secret de ta peau chaude de lycane. Avec tendresse, tu entrelaces vos doigts, et sans jugement mais sans équivoque, tu lui dis « it’s a lot at once, ginger. » De nouveaux espoirs, mais certainement de nombreux deuils pour les accompagner. Tu as envie de lui demander ce qu’Oz en pense, mais elle n’a jamais mentionné le Mancunian, ne parlant qu’au « je » là où il lui arrivait souvent de parler au « nous », auparavant. Tant pis pour Oz, toutes tes attentions sont concentrées sur l’Écossaise. « How do we feel about all this? », demandes-tu, te constituant en nous pour elle. Un nous qui ne jugera pas, qui ne sermonnera pas. Un nous qui acceptera ses émotions à elle.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Mar 21 Déc 2021 - 22:53
Murphy venait de déballer, dans des termes pudiques et en peu de mots, la tempête qu'avait été sa vie depuis quelques semaines. Elle avait passé sous silence les difficultés dans son mariage, les faibles stocks de pierre de Lune et les doutes concernant sa grossesse, mais pour certains de ces sujets, le fait qu'elle n'en ait pas parlé était tout aussi équivoque. La louve la regarda avec étonnement, alors qu'elle venait de balancer la nouvelle de sa grossesse comme si elle annonçait qu'elle allait chez le coiffeur. La réaction de Lubia força l'Ecossaise à détourner le regard, pour le poser sur son fils, toujours perché sur les épaules Ukrainiennes. Il avait des petits yeux, il faudrait le coucher bientôt.
Le mouvement de la pirate attira de nouveau le regard de Murphy vers elle. Elle observa cette main tendue, et ne broncha pas. Contrairement aux mains rêches et fortes de son mari, elle ne refusa pas l'étreinte des doigts fins et de la paume douce de son amie. Le contact fit grossir une boule dans sa gorge, qu'elle n'avait pas deviné jusqu'alors. Elle déglutit péniblement. "It’s a lot at once, ginger." Le surnom était doux, rassurant. La sorcière eut envie de se blottir dans les bras de son amie, et de laisser aller ses émotions pour, peut-être, mieux les départager. "How do we feel about all this?" Elle détourna le regard, pudique, et fit de son mieux pour dégager le brouillard qui troublait sa vue. "I don't know." L'aveu était murmuré du bout des lèvres, coupable. Elle devait être heureuse. Elle était heureuse. Elle avait attendu ce moment avec tant d'impatience, depuis tous ces mois.
Pourquoi n'était-elle pas heureuse ?
Oliver vint à sa rescousse lorsqu'il se mit à geindre. Murphy tourna la tête dans sa direction. "He's sleepy, I'm gonna put him to bed. I'll be right back." C'était une très belle opportunité d'éviter le sujet, et la jeune mère se leva pour prendre le bambin dans ses bras. "Come'ere, sleepyhead."
Quelques minutes plus tard, Murphy redescendait les marches de l'escalier qui menait au premier étage. "Dinner's ready, I think." Les deux jeunes femmes se dirigèrent vers la cuisine. Une fois installées, l'infirmière ne pouvait plus éviter le regard perçant de la diplomate. Elle s'emporta un peu, s'empourprant dans le même temps. "I don't know what to think." Baissant les yeux sur son steak, elle se mit à le découper avec ferveur. "I'm sad about the practice, it was a dream, you know. But I've got this new research program that I'm really excited about. And it pays much better, which is good." Elle s'arrêta de couper la viande un instant. "As for the baby..." La boule revint dans sa gorge. "We've tried for several months, and a lot happened since then. Ozzie's got that new bar, so we barely see each other anymore." And I am so tired... Elle osa enfin rencontrer le regard perçant de son amie. "And I'm worried something's wrong with it."
Le mouvement de la pirate attira de nouveau le regard de Murphy vers elle. Elle observa cette main tendue, et ne broncha pas. Contrairement aux mains rêches et fortes de son mari, elle ne refusa pas l'étreinte des doigts fins et de la paume douce de son amie. Le contact fit grossir une boule dans sa gorge, qu'elle n'avait pas deviné jusqu'alors. Elle déglutit péniblement. "It’s a lot at once, ginger." Le surnom était doux, rassurant. La sorcière eut envie de se blottir dans les bras de son amie, et de laisser aller ses émotions pour, peut-être, mieux les départager. "How do we feel about all this?" Elle détourna le regard, pudique, et fit de son mieux pour dégager le brouillard qui troublait sa vue. "I don't know." L'aveu était murmuré du bout des lèvres, coupable. Elle devait être heureuse. Elle était heureuse. Elle avait attendu ce moment avec tant d'impatience, depuis tous ces mois.
Pourquoi n'était-elle pas heureuse ?
Oliver vint à sa rescousse lorsqu'il se mit à geindre. Murphy tourna la tête dans sa direction. "He's sleepy, I'm gonna put him to bed. I'll be right back." C'était une très belle opportunité d'éviter le sujet, et la jeune mère se leva pour prendre le bambin dans ses bras. "Come'ere, sleepyhead."
Quelques minutes plus tard, Murphy redescendait les marches de l'escalier qui menait au premier étage. "Dinner's ready, I think." Les deux jeunes femmes se dirigèrent vers la cuisine. Une fois installées, l'infirmière ne pouvait plus éviter le regard perçant de la diplomate. Elle s'emporta un peu, s'empourprant dans le même temps. "I don't know what to think." Baissant les yeux sur son steak, elle se mit à le découper avec ferveur. "I'm sad about the practice, it was a dream, you know. But I've got this new research program that I'm really excited about. And it pays much better, which is good." Elle s'arrêta de couper la viande un instant. "As for the baby..." La boule revint dans sa gorge. "We've tried for several months, and a lot happened since then. Ozzie's got that new bar, so we barely see each other anymore." And I am so tired... Elle osa enfin rencontrer le regard perçant de son amie. "And I'm worried something's wrong with it."
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Mar 21 Déc 2021 - 23:33
Tu accueilles la pudeur de Murphy sans broncher, la laissant rassembler ses esprits en s’occupant les mains de ses tâches maternelles et ménagères. Sans trace d’impatience, tu pianotes distraitement sur ton téléphone, décidant que Nathaniel a véritablement besoin d’un tel outil entre les mains pour que tu puisses lui envoyer des bêtises plus rapidement qu’en te saoulant de l’usage d’un hibou chaque fois. Puis, certaines choses ne se disent bien que lorsque les mots sont prestes, et les images, sans équivoque.
« Dinner's ready, I think. » Tu la suis dans la cuisine, et t’installes non pas en face d’elle, mais à ses côtés – pour qu’elle puisse éviter ton regard plus facilement si elle le souhaite. T’as pas envie de la transpercer, même accidentellement. « I don't know what to think. I'm sad about the practice, it was a dream, you know. But I've got this new research program that I'm really excited about. And it pays much better, which is good.» Okay there Texas chainsaw massacre, what did that poor steak ever do to you?, que tu te retiens de demander, mais tu ne veux pas couper la rouquine dans son élan alors qu’elle en a si évidemment un énorme trop-plein sur la conscience. Les sourcils froncés, tu assimiles la nouvelle – aigre-douce, alors, décides-tu, le genre dont on se réjouit, mais qui provoque assez de mélancolie pour transformer le monde en demi-teintes qui vous laissent avec un arrière-goût de dossiers infinis dans la bouche.
Lorsqu’enfin, son regard cherche le tien, tu la soutiens sans la brusquer, remarquant la lassitude accumulée sur ses traits. T’as envie de la prendre dans tes bras et de la bercer, de montrer les dents à l’univers qui oserait faire quelque demande que ce soit à son égard. « As for the baby... We've tried for several months, and a lot happened since then. Ozzie's got that new bar, so we barely see each other anymore. » Hoches la tête, prudente. « And I'm worried something's wrong with it. » Avec prudence, tu la regardes. Doucement, presque de biais, sans lui donner ton visage frontal et effilé. « “Something” as in normal pregnant lady jitters, or “something” as in full moon issues? », demandes-tu avec autant de diplomatie que tu en es capable dans les circonstances. Puis, tu lèves une main. « What version of me do you need, ginger? Say the word. »
- InvitéInvité
Re: feeling a little peculiar (lubia)
Mer 22 Déc 2021 - 12:26
Le steak finalement coupé en petits morceaux (habitude de maman), Murphy n'avait plus eu d'autre choix que d'affronter le visage de son amie. Elle était là, elle était prête à l'écouter, et l'Ecossaise s'était confiée. Evoque du bout des lèvres les soucis de son mariage, passe sous silence les problèmes d'argent. Se concentre sur quelque chose de plus important. "And I'm worried something's wrong with it." Prudente, Lubia parta en quête d'indices. "“Something” as in normal pregnant lady jitters, or “something” as in full moon issues?" La boule d'angoisse emplit toute sa gorge, et elle se retrouva à nouveau au bord des larmes. "The second one", qu'elle réussit à murmurer. Elle n'avait pas voulu en parler à @Oswald Burgess, de peur qu'il n'angoisse pour rien, ni à Rose, pour la même raison. Mais elle devait avouer qu'elle n'était pas sereine pour cette grossesse.
Lubia l'étonna lorsqu'elle leva une main. "What version of me do you need, ginger? Say the word." Perplexe, enfoncée dans ses problèmes, Murphy fronça les sourcils. "I don't understand." La louve n'était pas médicomage, elle ne pouvait pas prendre ce rôle. A part l'écouter, elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait faire. "I... I felt something, during the last moon. Pain." Instinctivement, elle posa sa main sur son ventre. Elle grimaça. "I haven't told Oz yet, I don't want to worry him. To be honest, we don't talk that much anymore." La honte et la tristesse se mélangeaient sur son visage, et elle baissa les yeux sur son assiette. Elle qui mangeait comme quatre depuis sa grossesse, n'avait pas faim.
Lubia l'étonna lorsqu'elle leva une main. "What version of me do you need, ginger? Say the word." Perplexe, enfoncée dans ses problèmes, Murphy fronça les sourcils. "I don't understand." La louve n'était pas médicomage, elle ne pouvait pas prendre ce rôle. A part l'écouter, elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait faire. "I... I felt something, during the last moon. Pain." Instinctivement, elle posa sa main sur son ventre. Elle grimaça. "I haven't told Oz yet, I don't want to worry him. To be honest, we don't talk that much anymore." La honte et la tristesse se mélangeaient sur son visage, et elle baissa les yeux sur son assiette. Elle qui mangeait comme quatre depuis sa grossesse, n'avait pas faim.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Dim 26 Déc 2021 - 14:52
D’ordinaire, tu n’es pas le meilleur public pour les débordements émotionnels. C’est pas véritablement ton truc, les grandes confessions et les postures d’écoute. T’es une femme d’action, tu aimes saisir les problems et les régler, la faute à des réflexes pragmatiques fortement inscrits. Pourtant, t’as conscience que ce n’est pas ce dont la maman fatiguée a nécessairement besoin. Alors, tu demandes « What version of me do you need, ginger? Say the word. » La réponse perplexe de Murphy te fait sourire. « I don't understand. » Doucement, tu proposes. « D’you need me to listen, to distract you, to offer ill-informed advice? », énumères-tu, un sourire empathique aux lèvres.
« I... I felt something, during the last moon. Pain. I haven't told Oz yet, I don't want to worry him. To be honest, we don't talk that much anymore. » Les émotions semblent deborder de Murphy – de partout. De ses yeux de biche, ses grands yeux tristes qui te scient les jambes. De ses mains, posées sur la source de sa douleur. Des larges cernes qui lui mangent le visage. « Fuck Ginger … I’m sorry », souffles-tu. Le destin semble véritablement s’acharner sur la rouquine alors qu’elle n’est que gentillesse envers autrui. « It’s not like there’s a werewolves anonymous association you can talk to, either … that’s a shit situation if I’ve ever seen one. I’m sorry I can’t help you with it, either … I was bitten when I was a teen, it doesn’t help at all … » tu réfléchis à voix haute, incertaine de si ton charabia verbal l’aide. En général, c’est avec @Oswald Burgess que tu parles de ta lycanthropie, car c’est le Mancunian qui en a eu le plus besoin. « I know the records aren’t exactly public, but d’you think it might be possible to ask the werewolves regulation unit for some information? If anybody’s got any decent research it’s them … they’re dicks n’ everything, but maybe they’d give you something? », suggères-tu. « or even with your students at school … have all of them been bitten, or maybe some of them were born with the condition? Maybe you could check. I don’t know – is this helping you at all? I can shut up and talk about something else, if you’d like » T'es un peu désemparée, Lubia. Y'a tant de problèmes qui pourraient être réglés avec davantage de tolérance collective et d'argent, mais tu connais assez bien le couple pour savoir qu'ils n'accepteraient jamais la charité, pas même si elle se présentait sous la forme tout à fait bienveillante et sans conditions d'une lycane slave les ayant adoptés pour le meilleur et pour le pire.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Sam 1 Jan 2022 - 18:31
Elle était perdue dans ses sentiments, Murphy. A tel point qu'elle ne comprenait même plus ce que les autres essayaient de lui dire. La proposition de Lubia la perturbe, et elle lui fut reconnaissante de son éclaircissement. En un souffle, elle lui avoua son besoin de parler, elle qui garde tout à l'intérieur, et se fait ronger par ces sentiments négatifs, tristesse, angoisse, frustration. Ce n'était pas sain, mais à qui pouvait-elle se confier ? Elle ne voyait son mari qu'une demi-heure par jour, et elle refusait de s'ouvrir à lui, plus agacée par sa présence que rassurée. Oliver était trop jeune, et elle avait parfois envie qu'il n'ait jamais vu le jour. Ses collègues de travail n'était que cela, des collègues. Elle entretenait avec eux une relation cordiale, leur accordant une discussion de cinq minutes autour d'une tasse de thé et repartant vivement s'enfermer dans son infirmerie lorsque la salle des professeurs devenait trop remplie. Lubia était la seule capable de l'écouter, la seule en qui elle avait assez confiance pour se confier.
Ce qu'elle fit.
"Fuck Ginger … I’m sorry." Ces mots, il fallait s'y attendre. L'Ecossaise haussa les épaules, l'air de dire qu'elle n'avait rien à se reprocher, la louve. Elle n'avait rien fait de mal, rien fait pour la mettre dans cette situation. "It’s not like there’s a werewolves anonymous association you can talk to, either … that’s a shit situation if I’ve ever seen one." Mutique, Murphy observait son assiette. La diplomate cherchait des solutions, là où elle avait été trop angoissée pour réfléchir. C'était un comportement pour le moins étrange chez la médicomage, d'ailleurs. Elle était toujours la première à chercher une solution aux difficultés des autres, pourquoi se trouvait-elle figée par l'angoisse lorsqu'il s'agissait de sa propre personne ? Elle s'enfonçait dans les problèmes, et ne semblait pas avoir l'électrochoc pour tenter de s'en sortir.
"I know the records aren’t exactly public, but d’you think it might be possible to ask the werewolves regulation unit for some information? If anybody’s got any decent research it’s them … they’re dicks n’ everything, but maybe they’d give you something?" Si entendre des possibilités de solutions l'aidait amplement à envisager de trouver un moyen de se dépétrer de ses soucis, la mention de l'unité de contrôle des loups-garou l'échauda. Comme piquée par une aiguille, elle se redressa et adressa un regard dur à son amie. Il était hors de question qu'elle aille voir ces gens-là. Si c'était pour se retrouvée surveillée comme Oswald, c'était hors de question. Comprenant certainement que cette idée était une impasse, Lubia poursuivit. "or even with your students at school … have all of them been bitten, or maybe some of them were born with the condition? Maybe you could check." Ceci était déjà plus envisageable. Elle avait des dossiers, encore plus depuis qu'elle avait démarré son essai clinique. Si aucun étudiant ou professeur n'était né avec la lycanthropie, elle pouvait bien tâcher d'en trouver un parmi la quinzaine de cas s'était bousculé pour obtenir une place dans son étude. Pensivement, elle hocha la tête.
"I don’t know – is this helping you at all? I can shut up and talk about something else, if you’d like." Souriant doucement, toujours fatiguée mais avec plus d'armes qu'elle n'en disposait quelques minutes plus tôt, Murphy adressa un regard reconnaissant à son amie. "This is helping me plenty. Thank you." Lubia ne s'en rendait peut-être pas compte, mais elle avait dévoilé à Murphy plusieurs pistes pour aller de l'avant. Cela l'avait considérablement détendue. "I think I'll ask Rose for the gene test. Maybe I'm being too paranoid." Cette douleur n'était peut-être pas signe d'un bébé infecté. Oliver lui avait bien causé un déchirement placentaire, ce petit humain poussant dans son ventre lui réservait peut-être son lot d'inquiétudes peu dangereuses...
Son calme plus ou moins retrouvé, l'Ecossaise piqua un bout de steak avec sa fourchette et le mis à sa bouche. "How's your personnal life going ? You told me about work but not much else." Elle ne voulait plus s'étendre sur ses problèmes et ses angoisses. Elle avait besoin de déplacer l'attention de sa personne, et d'être ce qu'elle était le mieux : une amie.
Ce qu'elle fit.
"Fuck Ginger … I’m sorry." Ces mots, il fallait s'y attendre. L'Ecossaise haussa les épaules, l'air de dire qu'elle n'avait rien à se reprocher, la louve. Elle n'avait rien fait de mal, rien fait pour la mettre dans cette situation. "It’s not like there’s a werewolves anonymous association you can talk to, either … that’s a shit situation if I’ve ever seen one." Mutique, Murphy observait son assiette. La diplomate cherchait des solutions, là où elle avait été trop angoissée pour réfléchir. C'était un comportement pour le moins étrange chez la médicomage, d'ailleurs. Elle était toujours la première à chercher une solution aux difficultés des autres, pourquoi se trouvait-elle figée par l'angoisse lorsqu'il s'agissait de sa propre personne ? Elle s'enfonçait dans les problèmes, et ne semblait pas avoir l'électrochoc pour tenter de s'en sortir.
"I know the records aren’t exactly public, but d’you think it might be possible to ask the werewolves regulation unit for some information? If anybody’s got any decent research it’s them … they’re dicks n’ everything, but maybe they’d give you something?" Si entendre des possibilités de solutions l'aidait amplement à envisager de trouver un moyen de se dépétrer de ses soucis, la mention de l'unité de contrôle des loups-garou l'échauda. Comme piquée par une aiguille, elle se redressa et adressa un regard dur à son amie. Il était hors de question qu'elle aille voir ces gens-là. Si c'était pour se retrouvée surveillée comme Oswald, c'était hors de question. Comprenant certainement que cette idée était une impasse, Lubia poursuivit. "or even with your students at school … have all of them been bitten, or maybe some of them were born with the condition? Maybe you could check." Ceci était déjà plus envisageable. Elle avait des dossiers, encore plus depuis qu'elle avait démarré son essai clinique. Si aucun étudiant ou professeur n'était né avec la lycanthropie, elle pouvait bien tâcher d'en trouver un parmi la quinzaine de cas s'était bousculé pour obtenir une place dans son étude. Pensivement, elle hocha la tête.
"I don’t know – is this helping you at all? I can shut up and talk about something else, if you’d like." Souriant doucement, toujours fatiguée mais avec plus d'armes qu'elle n'en disposait quelques minutes plus tôt, Murphy adressa un regard reconnaissant à son amie. "This is helping me plenty. Thank you." Lubia ne s'en rendait peut-être pas compte, mais elle avait dévoilé à Murphy plusieurs pistes pour aller de l'avant. Cela l'avait considérablement détendue. "I think I'll ask Rose for the gene test. Maybe I'm being too paranoid." Cette douleur n'était peut-être pas signe d'un bébé infecté. Oliver lui avait bien causé un déchirement placentaire, ce petit humain poussant dans son ventre lui réservait peut-être son lot d'inquiétudes peu dangereuses...
Son calme plus ou moins retrouvé, l'Ecossaise piqua un bout de steak avec sa fourchette et le mis à sa bouche. "How's your personnal life going ? You told me about work but not much else." Elle ne voulait plus s'étendre sur ses problèmes et ses angoisses. Elle avait besoin de déplacer l'attention de sa personne, et d'être ce qu'elle était le mieux : une amie.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Ven 14 Jan 2022 - 23:49
Tu veux bien faire, avec la rouquine. L’envelopper d’affection, mais t’es pas exactement la plus douée pour te perdre en commisérations. Alors tu soupires, demandant si tes conseils aux allures de perches tendues sont utiles. Le sourire de Murphy te fait de la peine, tu vois les nouvelles lignes de fatigue et d’inquiétude accumulées sur son visage, là où la timidité était jadis reine sur ses traits. « This is helping me plenty. Thank you. » Rassurée, tu agites la tête et presses les doigts de la médicomage entre les tiens à nouveau. Froids, t’as envie de les prendre entre tes mains et de souffler sur ses phalanges glacées, la tenir contre ton cœur et la laisser pleurer. « I think I'll ask Rose for the gene test. Maybe I'm being too paranoid. » Peu au fait de ces méthodes, pour n’être aucunement concernée par leur existence, tu te tais, te contentant de la regarder – ton ventre est condamné d’avance, les transformations trop dures pour qu’un bébé survive à tes lunes. « How's your personnal life going ? You told me about work but not much else.» T’avales ta dernière bouchée de steak, t’assurant de la mâcher correctement pour savoir comment commencer. Que dire de ta vie personnelle – oh everything’s great, see I’m dating a judge who’d like to become the next Director for Magical Justice, no big deal, oh and have I mentioned aside from the fact he’s a pureblood heir, if my true nature ever comes out, it’ll ruin his entire career and bring shame to his family?
« It’s … oh god ginger I don’t know where to start », fais-tu, te passant une main sur la bouche. « I don’t … want to belong to or with anyone. Belonging is dangerous, for someone like me. You get attached, and then things get messy, and then there’s a bunch of crap to take care of and you can’t flee if sh – oh right he’s asleep now – well, if shit happens. » et tu lui souris faiblement, car c’est ainsi que tu as appris à te developer comme adulte. Même ta putain de maison est mobile, faut le faire. En théorie, t’es qu’à un portoloin de te barrer loin, bien loin, s’il venait à y avoir un problème. Mais tu t’es attachée, à Inverness. Ta famille de loups. Dimitri. Tes amis, qui se sont glissé un chemin jusqu’à ton cœur sans que tu y prennes tout à fait garde. T’adoucis-tu, avec l’âge, Lubia? « I always had this strange attraction to Ephrem. He’s got me under his skin, you know? And I’ve got him under mine. Been like that since we were teenagers. Now, with him being a werewolf, it’s gotten more … more. He understands a part of me nobody else can. N’ … fuck. » @Éphrem Volkov et ses yeux noirs, ses caresses qui se suppléent aux coups qu’il semble toujours avoir envie d’envoyer à la terre entière, général d’une armée invisible improvisé kaiser de son empire contre tous. Le loup paranoïaque, qui ne laisse que bien peu d’âmes pénétrer son cercle intime. Et toi, Lubia, que fais-tu à ses côtés? Pas exactement un général, oh non, car t’es trop indépendante pour accepter de commander d’autres. T’as pas l’âme d’un leader, t’aimes pas assez les gens pour t’embarrasser de subalternes. Tu l’admires, pour ce qu’il a créé – son fief impérial, là où il règne, et où d’autres dépendent de lui. Et toi, comment t’y glisser, alors? Tu n’y parviens pas. Éphrem est ton parallèle éternel, une ligne avec laquelle évoluer jusqu’à la mort, sans que vous parveniez un jour à vous rejoindre parfaitement.
Lentement, tu expires, exhalant la tension d’une demi-vie passée à lui tourner autour sans parvenir à jamais te poser exactement à ses côtés, le pas trop agressif pour accepter sa douceur lorsqu’il te l’offrait, l’âme trop vacillante pour vouloir de son amour vache. « I trust him like I’d trust my favorite blade. He’s cunning and ruthless. But he doesn’t … know how to love without attacking. Without hurting me. I don’t know what changed, precisely. Maybe I just … realized I deserved more than love that hurts me like this. Maybe that’s what being around people I love has brought me. » Peut-être que c’est ce que ça fait, Lubia – de s’imaginer être de chaleur plutôt que créature de nuit. Peut-être que t’y as droit, toi aussi, à une once de tendresse qui ne se dilue pas dans un océan de noirceur. « Nate is … » tu souffles, t’arrêtes. Le regard tendre, les mains jointes par réflexe contre ta poitrine, là où tu le gardes farouchement tien. « Good for me. » Tu lui souris. « He’s so different, once he gives you access to his heart. There’s nothing left of the cold and pompous president of the wizengammot. There’s just … this loving, loving man. I don’t know why he doesn’t let more people see it. Maybe it’s what it takes to become a judge. To sheathe one’s compassion so his own heart doesn’t break when he exercises the law. But with me, he’s … soft. » @Nathaniel Wakefield, sa pudeur à retirer comme une infinité de vêtements habillant son coeur. T’as la douceur dans le regard, qui arrondit tous tes angles. Ceux de ta bouche, de tes pommettes acérées, de tes prunelles d’acier devenues tranquilles ondines. Et pourtant, tu passes une paire de phalanges dans ta chevelure courte. « I don’t know what the hell I’ve gotten myself into. He’s a Wakefield, for fuck’s sake. He’s not supposed to love someone … like me. » Quelqu’un qui condamnerait sa carrière si sa véritable nature était révélée. Quelqu’un qui ne lui donnera jamais d’enfants.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Dim 30 Jan 2022 - 19:17
Rassurée, un peu, pas totalement, mais surtout exténuée d'avoir lâché une grosse partie de ce qui lui tournait dans la tête depuis des jours, voire semaines pour certains sentiments, Murphy avait réussi à détourner la conversation de son cas. Elle avait besoin de se reposer, ne supportant d'avoir l'attention sur elle que pour des durées très courtes. Elle se mit à manger, finalement, son estomac soupirant d'aise d'enfin obtenir quelques morceaux de steaks. "It’s … oh god ginger I don’t know where to start." Il était rare pour Lubia de disserter sur sa vie personnelle, celle qu'elle ne dévoilait qu'à une poignée de privilégiés, et uniquement lorsqu'elle l'avait décidé. Brièvement, l'Ecossaise craint que ce soir n'était pas le soir des confessions de la part de la louve, mais celle-ci se remit à parler. "I don’t … want to belong to or with anyone. Belonging is dangerous, for someone like me. You get attached, and then things get messy, and then there’s a bunch of crap to take care of and you can’t flee if sh – oh right he’s asleep now – well, if shit happens." Un sourcil arqué, la jeune maman se dit que pour quelqu'un qui ne souhaitait appartenir à personne, Lubia était plutôt mal partie en la matière. Elle la considérait comme une amie très chère, et elle en avait vraiment peu. Un éclair de stupeur éclaira ses prunelles lorsque Murphy se fit la réflexion que, peut-être, l'Ukrainienne ne partageait pas ce sentiment, mais l'idée fut vite chassée par l'intérêt que l'infirmière portait au récit de son amie.
Elle se mit tout d'abord à parler d'Ephrem. Murphy ne le connaissait pas plus que cela, et ne le portait pas spécialement dans son coeur, surtout compte-tenu de son attitude plus que déplacée dans la maison où elles se trouvaient actuellement. Il avait fallu user de plusieurs Recurvite et d'une petite bouteille de Nettoie-Tout magique de la Mère Grattesec pour se débarrasser des traces de sang qu'il avait laissées sur le tapis et les meubles. " I trust him like I’d trust my favorite blade. He’s cunning and ruthless. But he doesn’t … know how to love without attacking. Without hurting me." La rousse fronça les sourcils en observant la mine de son amie. Elle ne savait pas trop quoi y trouver - de la peine ? de l'inquiétude ? de l'agacement ? Lubia, se devant d'être parfaitement insondable dans l'exercice de ses fonctions, ne se laissait que rarement lire.
L'expression de la diplomate changea subitement, cependant. "Nate is … Good for me." Et lorsque leurs regards se croisèrent, Murphy ne put s'empêcher de répondre au sourire de son amie par un regard complice. Elle avait l'air heureuse, et l'Ecossaise était heureuse pour elle. Au moins une qui ne nageait pas dans les soucis. "He’s so different, once he gives you access to his heart. There’s nothing left of the cold and pompous president of the wizengammot." La sorcière manqua de s'étouffer avec son morceau de steak. Elle ne connaissait pas le sorcier, mais ne s'attendait pas à ce que Lubia sorte avec le président du magenmagot. Cette dernière ne semblait pas dérangée par les gros yeux surpris de Murphy qui l'observait, et continua. "I don’t know what the hell I’ve gotten myself into. He’s a Wakefield, for fuck’s sake. He’s not supposed to love someone … like me." Si les traits de la Fraser s'étaient adoucis au fil des tirades de son amie, elle reprit un air surpris en apprenant le nom de famille du concerné. Elle en oublia un instant la fragilité dans la voix de la slave, le ton incertain pour évoquer sa condition de lycane.
Clignant plusieurs fois des yeux, Murphy ne réagit pas de suite. "Wow, you and I really live in two different worlds." Un rire nerveux força le passage entre ses lèvres et Murphy baissa le regard, gênée. Il y avait un gouffre entre leurs deux vies, et pourtant elles se retrouvaient toutes les deux, autour de cette table, partageant le modeste repas que la mère de famille avait préparé, s'épanchant sur leurs émotions respectives. Souriant à nouveau, elle posa une main sur le dos de celle de son amie, mouvement miroir de celui qu'elle avait reçu, quelques minutes plus tôt. "Does he know ?" Elle comprenait l'angoisse de la sorcière, bien qu'elle n'ait jamais eu à dévoiler un secret pareil à quelqu'un de cher. Elle se souvenait de la soirée, presque un an plus tôt, où Lubia avait tourné autour du pot pendant plusieurs minutes avant de finalement cracher le morceau. Ses propres difficultés occultés, Murphy lui adressa un regard encourageant. "You look happy. Company looks good on you."
Elle se mit tout d'abord à parler d'Ephrem. Murphy ne le connaissait pas plus que cela, et ne le portait pas spécialement dans son coeur, surtout compte-tenu de son attitude plus que déplacée dans la maison où elles se trouvaient actuellement. Il avait fallu user de plusieurs Recurvite et d'une petite bouteille de Nettoie-Tout magique de la Mère Grattesec pour se débarrasser des traces de sang qu'il avait laissées sur le tapis et les meubles. " I trust him like I’d trust my favorite blade. He’s cunning and ruthless. But he doesn’t … know how to love without attacking. Without hurting me." La rousse fronça les sourcils en observant la mine de son amie. Elle ne savait pas trop quoi y trouver - de la peine ? de l'inquiétude ? de l'agacement ? Lubia, se devant d'être parfaitement insondable dans l'exercice de ses fonctions, ne se laissait que rarement lire.
L'expression de la diplomate changea subitement, cependant. "Nate is … Good for me." Et lorsque leurs regards se croisèrent, Murphy ne put s'empêcher de répondre au sourire de son amie par un regard complice. Elle avait l'air heureuse, et l'Ecossaise était heureuse pour elle. Au moins une qui ne nageait pas dans les soucis. "He’s so different, once he gives you access to his heart. There’s nothing left of the cold and pompous president of the wizengammot." La sorcière manqua de s'étouffer avec son morceau de steak. Elle ne connaissait pas le sorcier, mais ne s'attendait pas à ce que Lubia sorte avec le président du magenmagot. Cette dernière ne semblait pas dérangée par les gros yeux surpris de Murphy qui l'observait, et continua. "I don’t know what the hell I’ve gotten myself into. He’s a Wakefield, for fuck’s sake. He’s not supposed to love someone … like me." Si les traits de la Fraser s'étaient adoucis au fil des tirades de son amie, elle reprit un air surpris en apprenant le nom de famille du concerné. Elle en oublia un instant la fragilité dans la voix de la slave, le ton incertain pour évoquer sa condition de lycane.
Clignant plusieurs fois des yeux, Murphy ne réagit pas de suite. "Wow, you and I really live in two different worlds." Un rire nerveux força le passage entre ses lèvres et Murphy baissa le regard, gênée. Il y avait un gouffre entre leurs deux vies, et pourtant elles se retrouvaient toutes les deux, autour de cette table, partageant le modeste repas que la mère de famille avait préparé, s'épanchant sur leurs émotions respectives. Souriant à nouveau, elle posa une main sur le dos de celle de son amie, mouvement miroir de celui qu'elle avait reçu, quelques minutes plus tôt. "Does he know ?" Elle comprenait l'angoisse de la sorcière, bien qu'elle n'ait jamais eu à dévoiler un secret pareil à quelqu'un de cher. Elle se souvenait de la soirée, presque un an plus tôt, où Lubia avait tourné autour du pot pendant plusieurs minutes avant de finalement cracher le morceau. Ses propres difficultés occultés, Murphy lui adressa un regard encourageant. "You look happy. Company looks good on you."
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Dim 6 Fév 2022 - 18:19
Les mots t’échappent d’une traite, peu habituée que tu es à discuter de tes enjeux amoureux avec d’autres – c’est qu’il y en a eu si peu, dans ta vie, que c’est un muscle enroué que tu n’as pas eu l’occasion d’échauffer maintes fois. Lorsqu’enfin, tu te tais, tu glisses un regard sur elle. Ça ne t’est jamais arrivée, d’évoquer si franchement la difficulté de ta nature de lycane, avec elle. « Wow, you and I really live in two different worlds. » Presque surprise qu’elle ait choisi de commenter sur cet aspect de ce que tu as révélé, tu souffles simplement « Not like that’s new information, Ginger. Yet here we are, in your kitchen », résignée à ne pas pouvoir t’exprimer davantage sur la nervosité que provoque ton secret dans la balance. Tu te sens un peu … périmée. Comme si t’étais nécessairement pas assez bien pour un héritier, comme si tu ne pouvais pas faire abstraction de qui il est pour exister avec lui.
« Does he know ? You look happy. Company looks good on you. » Tu souris pauvrement. « He does. » Et depuis le début, alors même que tu avais rassemblé chaque iota de courage qu’il te fallait pour lui admettrece quequi tu es. « He’s known … since the beginning. How he knew isn’t my secret to tell – but he’d always known. And when I told him myself … he told me he already knew. » Ta voix se fêle, mais tu n’en démords pas. Tu enfournes une dernière bouchée de steak, choisissant de te lever et de débarrasser la table pour faire la vaisselle. L’envie d’action te tord les tripes, alors tu agites avec vigueur le torchon que tu glisses sous le jet d’eau, levant une main vers la mine que t’adresse la rouquine. Don’t say a word, sit on your shapely butt, thank you. Tu grates les taches laissées par la viande sur les assiettes, et le jet d’eau camoufle presque ta voix lorsque tu souffles « and it didn’t keep him from wanting me. »
Damaged goods. La crise existentielle qui gronde depuis que t’as rompu avec Abi, qui n’attendait qu’un bon prétexte pour s’insinuer en toi, à présent – sous cette forme tellement pratique. Plutôt que d’attaquer la louve, t’attaquer toi. Avariée. « He wants us to make our first public appearance together at his brother’s wedding. I don’t know how I feel about it, you know? », racontes-tu sur le ton de la conversation, frottant vigoureusement une assiette désormais parfaitement lisse. « I’m still not convinced this relationship is viable, because of who he is. I don’t know if I want to … expose myself, like this. » Plus one, accompagnatrice de, conjointe de, de-de-de-de-de.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Mar 15 Fév 2022 - 23:02
Murphy se sentit très idiote à la remarque pertinente de son amie. Il semblerait qu'elle se soit focalisée sur un point très insignifiant du discours de Lubia, et qu'elle l'ait heurtée par la même occasion. Inquiète à cette idée, l'infirmière tenta une nouvelle fois de réagir au discours de la diplomate. "Does he know ? You look happy. Company looks good on you." Le demi-sourire qu'elle lui renvoya inquiéta une nouvelle fois l'Ecossaise d'avoir dit une mauvaise chose. Se trompait-elle en affirmant qu'elle avait l'air heureuse ? C'était pourtant ce qu'elle avait lu sur le visage de la pirate lorsqu'elle parlait de son juriste. "He does. He’s known … since the beginning. How he knew isn’t my secret to tell – but he’d always known. And when I told him myself … he told me he already knew." Il sembla à l'Ecossaise que cette information en disait beaucoup sur le Wakefield. Elle avait du mal à comprendre son amie sur le point de sa lycanthropie. Très certainement que l'absence de loup dans son génome en était la cause.
Lubia se leva brusquement pour faire la vaisselle. Murphy se redressa immédiatement pour effectuer les tâches ménagères qu'elle faisait machinalement mais un regard de la sorcière et elle se réinstalla sur sa chaise. Si la louve avait besoin de s'occuper les mains pour éviter d'occuper son esprit par des vagues de questionnement, qui était-elle pour l'en empêcher ?
"And it didn’t keep him from wanting me." Le volume étonnamment bas de la voix slave indiquait une envie de ne pas être entendue, mais les paroles étaient énoncées assez fort pour parvenir aux oreilles de la mère de famille. Connaissant la diplomate, si elle n'avait pas voulu que Murphy entende cette remarque, elle l'aurait gardé pour elle. L'Ecossaise saisit ce moment pour rassurer son amie. "Why would it ? You're great, and fierce, and you always get what you want. Your condition doesn't define you." Elle ne savait pas si elle faisait fausse route ou si sa tentative de soutien atteindrait son but.
Lubia se redressa, et attaqua avec force une assiette propre depuis longtemps. "He wants us to make our first public appearance together at his brother’s wedding. I don’t know how I feel about it, you know? I’m still not convinced this relationship is viable, because of who he is. I don’t know if I want to … expose myself, like this." Doucement, Murphy hocha la tête. "I understand." Même si elle ne serait possiblement jamais dans une situation pareille, elle pouvait essayer de se mettre dans la peau de Lubia le temps d'une expérience de pensée. Elle haussa les épaules. "I get that it's risky for you. But you're not doomed to live a lonely life. You seem to love him very much, do you really want to push him away ?" Avec la sensation de marcher sur des oeufs et d'être très maladroite dans ses paroles, Murphy se leva pour attraper un torchon propre. Doucement, elle prit l'assiette sur laquelle Lubia s'acharnait, afin de l'essuyer. "Oz used a Fidelius curse. That might be an idea to protect yourself from the pure blooded snakes."
Lubia se leva brusquement pour faire la vaisselle. Murphy se redressa immédiatement pour effectuer les tâches ménagères qu'elle faisait machinalement mais un regard de la sorcière et elle se réinstalla sur sa chaise. Si la louve avait besoin de s'occuper les mains pour éviter d'occuper son esprit par des vagues de questionnement, qui était-elle pour l'en empêcher ?
"And it didn’t keep him from wanting me." Le volume étonnamment bas de la voix slave indiquait une envie de ne pas être entendue, mais les paroles étaient énoncées assez fort pour parvenir aux oreilles de la mère de famille. Connaissant la diplomate, si elle n'avait pas voulu que Murphy entende cette remarque, elle l'aurait gardé pour elle. L'Ecossaise saisit ce moment pour rassurer son amie. "Why would it ? You're great, and fierce, and you always get what you want. Your condition doesn't define you." Elle ne savait pas si elle faisait fausse route ou si sa tentative de soutien atteindrait son but.
Lubia se redressa, et attaqua avec force une assiette propre depuis longtemps. "He wants us to make our first public appearance together at his brother’s wedding. I don’t know how I feel about it, you know? I’m still not convinced this relationship is viable, because of who he is. I don’t know if I want to … expose myself, like this." Doucement, Murphy hocha la tête. "I understand." Même si elle ne serait possiblement jamais dans une situation pareille, elle pouvait essayer de se mettre dans la peau de Lubia le temps d'une expérience de pensée. Elle haussa les épaules. "I get that it's risky for you. But you're not doomed to live a lonely life. You seem to love him very much, do you really want to push him away ?" Avec la sensation de marcher sur des oeufs et d'être très maladroite dans ses paroles, Murphy se leva pour attraper un torchon propre. Doucement, elle prit l'assiette sur laquelle Lubia s'acharnait, afin de l'essuyer. "Oz used a Fidelius curse. That might be an idea to protect yourself from the pure blooded snakes."
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Sam 12 Mar 2022 - 12:10
Avec la voix qui s’abîme, tu te lèves pour t’occuper les mains et te donner autre chose à faire que de rester assise et offerte au monde – même si pour l’heure, il n’est habité que par une âme qui ne t’a jamais voulu de mal. Tu t’attaques à la vaisselle avec la vigueur d’une spartiate, profitant du labeur de tes mains pour te libérer l’âme. It didn’t keep him from wanting me. La chair avariée. « Why would it ? You're great, and fierce, and you always get what you want. Your condition doesn't define you. » Un sourire s’étire sur ton visage. Patient, doux.
« You’re sweet », dis-tu, jetant un regard affectueux à la sorcière en levant enfin le nez de ta vaisselle, davantage pour accepter sa marque de tendresse à ton égard que pour concéder qu’elle t’a convaincue – si c’était si simple, de faire des rappels aux saveurs de #girlboss, les doutes qui t’affligent seraient déjà dissipés. Elle ne peut pas savoir, la rouquine, alors tu fais comme si tu acceptais ses mots, avec la reconnaissance que tu éprouves pour son amitié. Tes doigts s’acharnent à nouveau sur une assiette pourtant désormais parfaitement propre. « He wants us to make our first public appearance together at his brother’s wedding. I don’t know how I feel about it, you know? I’m still not convinced this relationship is viable, because of who he is. I don’t know if I want to … expose myself, like this. » Devenir l’accompagnatrice de, le plus one, une ombre attachée à ses pas.
« I understand. I get that it's risky for you. But you're not doomed to live a lonely life. You seem to love him very much, do you really want to push him away ? » Agaçante rouquine, qui met trop facilement le doigt sur les choses, et tu lui souris faiblement lorsqu’elle te confisque l’assiette sur laquelle tu t’acharnes. « No … », murmures-tu, avec l’âme en suspend le long des mots qui ne se prononcent pas. T’as pas envie de le repousser, et pourtant, t’as pas non plus fait le souhait de disparaître derrière lui, de te fondre dans son identité pour qu’il t’avale sans en avoir eu l’intention – ce ne serait pas de sa faute, à @Nathaniel Wakefield, le monde hiérarchisé des sorciers est ainsi fait. Et du haut de sa tour d’ivoire, l’héritier ne réalise peut-être pas ce que ça signifie, pour quelqu’un pour toi, de t’attacher à lui. dédaignant d'être le lierre parasite, lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, ne pas monter bien haut, peut-être, mais toute seule.* Happée par tes pensées, tu attrapes la poêle, vérifiant qu’elle s’est assez refroidie pour la laver sans la gâcher. « Oz used a Fidelius curse. That might be an idea to protect yourself from the pure blooded snakes. » Les sourcils froncés, tu regardes la sorcière. « What secret would I hide there? », demandes-tu, habitée par une rare confusion.
* citation de Cyrano de Bergerac.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Mar 26 Avr 2022 - 16:01
Habituée à vivre pour les autres, Murphy avait plongé tête baissée vers les confessions de son amie, prête à l'aider à déchiffrer ses sentiments, mais la louve était si avare de mots que l'Ecossaise avait l'impression de nager dans la semoule. De plus, la sorcière était plutôt douée dans le domaine de la recherche de solutions - pas pour rien qu'elle s'était orientée vers la médicomagie. Elle éprouvait généralement une grande frustration à n'être qu'une oreille attentive et avait tendance à brusquer les autres à grand renforts de plans sur la comète. Soucieuse de ne pas peiner Lubia avec ses idées, elle avait fait de son mieux pour la rassurer, avec la sensation dérangeante de ne pas comprendre ce qu'elle essayait de lui dire.
Lorsque la rousse évoqua le sortilège de Fidélitas, la brune lui retourna un regard confus, et Murphy compris qu'elle s'était fourvoyée. "What secret would I hide there?" Les sourcils froncés, elle rangea l'assiette qu'elle venait d'essuyer dans un placard. "Well, your... wolfness." Reportant son regard sur la silhouette élancée de Lubia, elle la sonda un instant. "Isn't it what you're afraid of ? Having your secret discovered by this high society ? I can bet half of them are legilimens." L'autre moitié devait certainement être occlumens pour cacher leurs secrets. "I've used the curse before, I can tell you, it works." A l'époque, elle l'avait même utilisé contre Lubia pour lui cacher la lycanthropie d'Oz, sans savoir que l'Ukrainienne le fréquentait déjà et connaissait sa nature.
Lorsque la rousse évoqua le sortilège de Fidélitas, la brune lui retourna un regard confus, et Murphy compris qu'elle s'était fourvoyée. "What secret would I hide there?" Les sourcils froncés, elle rangea l'assiette qu'elle venait d'essuyer dans un placard. "Well, your... wolfness." Reportant son regard sur la silhouette élancée de Lubia, elle la sonda un instant. "Isn't it what you're afraid of ? Having your secret discovered by this high society ? I can bet half of them are legilimens." L'autre moitié devait certainement être occlumens pour cacher leurs secrets. "I've used the curse before, I can tell you, it works." A l'époque, elle l'avait même utilisé contre Lubia pour lui cacher la lycanthropie d'Oz, sans savoir que l'Ukrainienne le fréquentait déjà et connaissait sa nature.
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Re: feeling a little peculiar (lubia)
Dim 29 Mai 2022 - 12:29
Surprise par la suggestion de Murphy, tu la regardes, les sourcils froncés. Demandes ce que tu pourrais bien y cacher. « Well, your... wolfness. Isn't it what you're afraid of ? Having your secret discovered by this high society ? I can bet half of them are legilimens. » … oh. C’est si bête, tellement énorme et si petit à la fois, comme ces banalités qu’on ne doit pas véritablement confesser à ses ami.es les plus proches et qu’on mentionne donc la voix en l’air, sans se douter qu’il s’agit d’une révélation. À vrai dire, le poids de la confesse que tu as faite un an plus tôt à Murphy dans ce même salon entouré d’un écrin de vents d’automne t’a soulagée d’un si grand fardeau qu’à présent, tu réalises que tu ne lui as jamais donné toutes les clefs de l’équation. Tu t’es contentée de l’inviter dans ton secret, sans préciser les moyens multiples par lesquels tu l’as protégé.
Tes vertèbres se déroulent une à une, la tension qui les habitait se dissipant alors que tu reprends une posture tranquille. C’est ce que ça fait, avoir un ressort jusque dans les os, l’énergie tellurique de la louve qui ne se lasse jamais – happant attentions et gestes. « I've used the curse before, I can tell you, it works. » Lentement tu hoches la tête. « My secret’s already protected by a fidelius charm, actually », révèles-tu sans aller dans les details : à quoi bon, alors que la rouquine a déjà le cœur lesté de sa tristesse vis-à-vis de son époux, le lui remettre sur la conscience avec un nouveau secret? Le rôle d’Oz dans le charme du bouclier importe peu, de toute manière. Maintenant, Murphy sait.
Tu déposes délicatement une dernière assiette sur le comptoir, et avises l’heure sur ton téléphone. « It’s getting late, Ginger », souffles-tu. Tu la regardes, Murphy, si frêle et enracinée à la fois. À présent, elle te donne l’impression de ces chênes ancestraux qui protègent des pans d’écosystèmes en entier à eux seuls, résistant aux intempéries alors que personne ne prend soin d’eux, ou si peu. Sa structure est si forte, mais assaillie, malgré tout. Doucement, tu lui souris. « I can stay, if you’d like. »
terminé pour moi
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