- Calliope Mullersensitive bitch
- » parchemins postés : 775
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» gallions sous la cape : 1403
Vent de panique sur les rives du Léman pv. Rosemarie
Dim 26 Déc 2021 - 13:07
Samedi 20 novembre 2021
Cela aurait pu être une agréable soirée. Cela aurait dû être une agréable soirée même. Le cadre était vraiment splendide, il n’y avait pas à dire. Calliope n’avait jamais foulé le parquet de cet hotel particulier de Genève qui surplombait le lac Léman. Un endroit magnifique tant pour la hauteur des plafonds, la décoration soignée, la vue incroyable alors que le lac était doucement illuminé.
La reception en elle même était particulièrement réussie. Il s’agissait d’une soirée caritative pour un orphelinat sorcier Suisse et c’est @Ethan Lacroix qui l’avait conviée. Pénélope ne pouvait se libérer parce que sa cadette était enrhumée en cette fin d’automne et la Muller avait accepté de paraitre au bras de son ami qui connaissait bien la fondation présentée ce soir là. Calliope avait accepter. Quitter même pour quelques heures, la Grande-Bretagne, lui ferait le plus grand bien. Et ca lui rappellerait leurs vacances à l’hotel Verbier qui devait se dérouler d’ici quelques moi.
Ethan était charmant dans sa robe de sorcier bleu nuit qui tranchait sur ses prunelles glacées. Elle même portait une robe de soirée aux couleurs du crépuscule qui s’était installé depuis longtemps sur Genève. Des bougies flottaient partout pour illuminer la pièce qui restait agréablement tamisée.
Elle avait abandonné Ethan a une conversation médicale à laquelle elle ne comprenait rien. Une coupe à la main, elle déambulait parmi les convives, adressant un sourire à ceux qu’elle reconnaissait mais en réalité ses yeux s’intéressaient d’avantage aux tableaux enneigés qu’aux personnes qui l’entouraient.
MULLER LIKE ME
I don't need a man to make me feel good, I get off doin' my thing
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Re: Vent de panique sur les rives du Léman pv. Rosemarie
Mar 28 Déc 2021 - 17:54
Vent de Panique
Calliope Muller
LOTERIE
C’était la première soirée mondaine à laquelle Romy participait depuis le décès de sa sœur aîné et pourtant la jeune femme y était aussi à l’aise qu’avant l’écroulement de son monde. Elle était rentrée en avion en Suisse et avait même passé une après midi entière en compagnie de sa mère pour rafraîchir sa garde-robe et se montrer à la hauteur de l’image que sa famille voulait montrer. Les Kaiser n’étaient pas à l’initiative de la soirée caritative organisée auprès du Lac Léman, dans cet hôtel particulier aux parures dorées que la blonde avait déjà si souvent fréquenté, mais ils étaient pourtant présents. En tant qu’Ambassadeur allemand, Adam, bien que davantage ancré dans le monde moldus, avait été invité et avait étendu son carton d’invitation à sa fille au lieu de sa femme, bien trop occupée par les dernières innovations de son entreprise pharmaceutiques pour s’inquiéter de l’état d’un orphelinat sorcier. Rosemarie savait pertinemment que ce n’était pas l’utilité éthique de cette soirée qui avait poussé son père et quelques autres Kaiser à venir ce soir, mais bien la représentation que l’évènement pourrait apporter à leur famille et bien évidemment, toute la politique sous-jacente.
Au bras de son cousin, Joseph dont la femme avait également été retenue ailleurs, la musicienne, récemment revenue dans le monde des mondanités, écoutait la conversation qu’avait l’allemand avec l’un de leur compatriote. Un éminent chercheur en science médicale qui ne trouvait pas mieux que critiquer avec une idiote naïveté l’entreprise même que gérait Charlotte Kaiser. Polie et peu encline à l’idée de rentrer dans cet échange, la jeune femme se contentait d’observer les visages des deux protagonistes, s’amusant du sérieux forcé de l’avocat face aux inepties déballées par le Docteur. Romy connaissait l’importance du savoir vivre et de la politesse qu’il fallait parfois forcer pour s’attirer les bons côtés d’un bon parti. Elle ne savait pas encore ce qu’avait trouvé la personne à l’initiative de l’invitation de l’énergumène, mais elle saluait avec courage la patience de son cousin. Un calme qui s’effritait peu à peu et lorsqu’il coula un regard dénué de sa brillance habituelle à la musicienne, cette dernière posa une main chaleureuse sur l’avant-bras jusqu’alors en mouvement du chercheur. « Vous devez bien savoir que la gestion d’une entreprise comme celle de ma mère ne peut pas prendre en seule et unique considération l’aspect recherche. C’est un domaine indispensable à l’évolution de sa société et du monde de la médecine, mais jamais le futur du pharmaceutique n’a seulement reposé dessus. » affirma-t-il, fixant le chercheur de ses deux prunelles céruléennes. Maintenant qu’elle observait l’homme avait plus d’attention, elle se souvenait. Le chercheur sorcier avait été engagé en prévision d’une extension sorcière de l’entreprise familiale. Après ses éclats de voix réclamant des choses et d’autres, victime de ses propres ambitions et de la fermeture de son esprit – un comble pour un chercheur ! - l’homme avait été remercié. Il semblait que, malgré ses déboires avec l’entreprise moldues Montgomery Inc, le docteur était encore un homme apprécié et écouté de la bonne société sorcière. « Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai besoin d’un peu d’air.»
La sorcière adressa un charmant sourire au docteur, se retint de lui mettre un coup de coude en passant et laissa son pauvre cousin rebondir sur ses paroles. Joseph était avocat, il s’en sortirait. Pour l’heure, agacée par les commentaires désobligeant de celui qu’elle avait, du moins l’espérait, remis à sa place, elle posa son verre de jus de fruit sur un plateau et se dirigea sans plus d’attente à l’autre bout de la salle. Si elle se souvenait bien de l’organisation de l’Hôtel, l’ouverture de quelques portes la porterait sur une autre salle, similaire à celle-ci, mais vide et dans laquelle trônait un magnifique piano. Elle s’y installerait quelques minutes, voire un peu plus. La soirée mondaine ne lui était pas désagréable, mais l’idée de s’éclipser quelque temps lui semblait comme un rêve bien doux. Et un rêve, cela se devait d’être réalisé. Elle passait alors près de certains invités, releva un peu plus la tête lorsqu’elle croisa la silhouette de Calliope Muller – la façon dont @Aveleen O’Donnell lui avait coupé la parole le jour ou le ministère s’était immiscé dans les affaires estudiantines tira un sourire à l’Allemande – et elle continua, silencieuse, jusqu’à ce que les multiples conversations des invités ne se transforment en un délicieux mumure.
Au bras de son cousin, Joseph dont la femme avait également été retenue ailleurs, la musicienne, récemment revenue dans le monde des mondanités, écoutait la conversation qu’avait l’allemand avec l’un de leur compatriote. Un éminent chercheur en science médicale qui ne trouvait pas mieux que critiquer avec une idiote naïveté l’entreprise même que gérait Charlotte Kaiser. Polie et peu encline à l’idée de rentrer dans cet échange, la jeune femme se contentait d’observer les visages des deux protagonistes, s’amusant du sérieux forcé de l’avocat face aux inepties déballées par le Docteur. Romy connaissait l’importance du savoir vivre et de la politesse qu’il fallait parfois forcer pour s’attirer les bons côtés d’un bon parti. Elle ne savait pas encore ce qu’avait trouvé la personne à l’initiative de l’invitation de l’énergumène, mais elle saluait avec courage la patience de son cousin. Un calme qui s’effritait peu à peu et lorsqu’il coula un regard dénué de sa brillance habituelle à la musicienne, cette dernière posa une main chaleureuse sur l’avant-bras jusqu’alors en mouvement du chercheur. « Vous devez bien savoir que la gestion d’une entreprise comme celle de ma mère ne peut pas prendre en seule et unique considération l’aspect recherche. C’est un domaine indispensable à l’évolution de sa société et du monde de la médecine, mais jamais le futur du pharmaceutique n’a seulement reposé dessus. » affirma-t-il, fixant le chercheur de ses deux prunelles céruléennes. Maintenant qu’elle observait l’homme avait plus d’attention, elle se souvenait. Le chercheur sorcier avait été engagé en prévision d’une extension sorcière de l’entreprise familiale. Après ses éclats de voix réclamant des choses et d’autres, victime de ses propres ambitions et de la fermeture de son esprit – un comble pour un chercheur ! - l’homme avait été remercié. Il semblait que, malgré ses déboires avec l’entreprise moldues Montgomery Inc, le docteur était encore un homme apprécié et écouté de la bonne société sorcière. « Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai besoin d’un peu d’air.»
La sorcière adressa un charmant sourire au docteur, se retint de lui mettre un coup de coude en passant et laissa son pauvre cousin rebondir sur ses paroles. Joseph était avocat, il s’en sortirait. Pour l’heure, agacée par les commentaires désobligeant de celui qu’elle avait, du moins l’espérait, remis à sa place, elle posa son verre de jus de fruit sur un plateau et se dirigea sans plus d’attente à l’autre bout de la salle. Si elle se souvenait bien de l’organisation de l’Hôtel, l’ouverture de quelques portes la porterait sur une autre salle, similaire à celle-ci, mais vide et dans laquelle trônait un magnifique piano. Elle s’y installerait quelques minutes, voire un peu plus. La soirée mondaine ne lui était pas désagréable, mais l’idée de s’éclipser quelque temps lui semblait comme un rêve bien doux. Et un rêve, cela se devait d’être réalisé. Elle passait alors près de certains invités, releva un peu plus la tête lorsqu’elle croisa la silhouette de Calliope Muller – la façon dont @Aveleen O’Donnell lui avait coupé la parole le jour ou le ministère s’était immiscé dans les affaires estudiantines tira un sourire à l’Allemande – et elle continua, silencieuse, jusqu’à ce que les multiples conversations des invités ne se transforment en un délicieux mumure.
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» situation : célibataire
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» gallions sous la cape : 1403
Re: Vent de panique sur les rives du Léman pv. Rosemarie
Jeu 6 Jan 2022 - 17:27
L’endroit était fabuleux et pour être tout à faite honnête, Calliope avait toujours apprécié la Suisse. Ethan y étant originaire, elle avait visité Geneves, Zurich mais aussi Bâle et Berne. Elle aimait la froideur blanche qui régnait dans ce pays. Elle aimait les grandes villes mais aussi les stations montagneuses… Cet hotel particulier rassemblait tout ce que la Muller appréciait en terme d’architecture et de décoration. Elle n’était donc pas mécontente de cet instant seule où elle s’octroyait le droit d’observation paresseux.
La quiétude qui l’habitude fut mise à mal alors qu’un regard bleu clair se posa sur elle. Elle ne vit que cela est c’est pour cette raison certainement que son esprit imagina aussitôt qu’il s’agissait d’ @Æsbjörn Od'donnir. Avant même de se rendre compte que ce n’était pas lui, qu’il n’y avait absolument aucune raison qu’il soit présent ce soir, la Muller senti son coeur s’emballer et rechercha autour d’elle des visages connus auquel elle pourrait se raccrocher. Sa dernière conversation avec le Nordien l’avait mise à rude épreuve. Il avait tant insisté sur ses noces, ou plutôt sur leur absence, ainsi que sur la nature du sang qu’elle craignait qu’il ne s’approche d’informations qui ne regardaient qu’elle.
Elle aurait pu se calmer. Elle aurait pu maitriser son esprit, elle aurait du gérer les battements de son coeur qui s’étaient accéléré, sa respiration qui avait du aussitôt suivre le rythme. Elle aurait pu se raisonner si elle avait pu avoir ne serait que quelques petites minutes pour se ressaisir. Mais le hasard, ou était son esprit tourmenté, avait rendu la chose impossible, laissant entrevoir parmi les visages inconnus celui de @Dimitri Majewski .
Lui non plus n’était pas là. Il n’y avait pas la moindre probabilité qu’il soit invité à ce genre d’événement. Pourtant la Muller n’était plus capable de ce genre de discernement. Elle avait cru croiser le regard noir du Majewski, le même que celui qu’il avait arboré la nuit où il l’avait rouée de coups. A ce instant précis Calliope se rend compte qu’elle ne contrôle plus rien et qu’il n’est plus question d’anticiper la crise mais de la dissimuler.
Le coeur battant trop vite, sa poitrine se soulevant trop fort, un visage hagard qui s’appliquait à ne regarder personne mais à trouver une issue. Une porte, n’importe laquelle. Une pièce avec un piano, peu importe. Une fenêtre, qu’elle ouvre en grand comme si le froid de l’hiver suisse n’avait aucune conséquence sur la peau devetue de son cou. Ses doigts se referment sur le fer forgé qui la sépare du vide. Elle cherche l’apaisement alors que le chaos frappe violemment à sa porte.
La quiétude qui l’habitude fut mise à mal alors qu’un regard bleu clair se posa sur elle. Elle ne vit que cela est c’est pour cette raison certainement que son esprit imagina aussitôt qu’il s’agissait d’ @Æsbjörn Od'donnir. Avant même de se rendre compte que ce n’était pas lui, qu’il n’y avait absolument aucune raison qu’il soit présent ce soir, la Muller senti son coeur s’emballer et rechercha autour d’elle des visages connus auquel elle pourrait se raccrocher. Sa dernière conversation avec le Nordien l’avait mise à rude épreuve. Il avait tant insisté sur ses noces, ou plutôt sur leur absence, ainsi que sur la nature du sang qu’elle craignait qu’il ne s’approche d’informations qui ne regardaient qu’elle.
Elle aurait pu se calmer. Elle aurait pu maitriser son esprit, elle aurait du gérer les battements de son coeur qui s’étaient accéléré, sa respiration qui avait du aussitôt suivre le rythme. Elle aurait pu se raisonner si elle avait pu avoir ne serait que quelques petites minutes pour se ressaisir. Mais le hasard, ou était son esprit tourmenté, avait rendu la chose impossible, laissant entrevoir parmi les visages inconnus celui de @Dimitri Majewski .
Lui non plus n’était pas là. Il n’y avait pas la moindre probabilité qu’il soit invité à ce genre d’événement. Pourtant la Muller n’était plus capable de ce genre de discernement. Elle avait cru croiser le regard noir du Majewski, le même que celui qu’il avait arboré la nuit où il l’avait rouée de coups. A ce instant précis Calliope se rend compte qu’elle ne contrôle plus rien et qu’il n’est plus question d’anticiper la crise mais de la dissimuler.
Le coeur battant trop vite, sa poitrine se soulevant trop fort, un visage hagard qui s’appliquait à ne regarder personne mais à trouver une issue. Une porte, n’importe laquelle. Une pièce avec un piano, peu importe. Une fenêtre, qu’elle ouvre en grand comme si le froid de l’hiver suisse n’avait aucune conséquence sur la peau devetue de son cou. Ses doigts se referment sur le fer forgé qui la sépare du vide. Elle cherche l’apaisement alors que le chaos frappe violemment à sa porte.
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Re: Vent de panique sur les rives du Léman pv. Rosemarie
Dim 6 Fév 2022 - 19:49
Vent de Panique
Calliope Muller
LOTERIE
L’endroit n’avait pas changé d’un iota. Malgré toutes ses années, l’organisation des pièces de réceptions étaient la même. La plus grande servait de salle principale, accueillante, majestueuse et élégante. On y trouvait bien évidemment le bar et les petits-fours et puis tout le gratin mondain. Dans les salles plus excentrées, tout aussi luxueuses mais moins fréquentées, le mobilier se faisait plus rare, plus épuré. Dans celle dans laquelle Romy venait d’entrer, il y avait quelques vases de porcelaine de chine, posés sur des pieds d’estaux décorés de plusieurs grammes de feuilles d’or. La lumière du couché de soleil venait éclairer la peinture murale de quelques rayons orangés et le parquet tout juste ciré luisait sous la lumière vacillante de quelques bougies. Ce genre de décor ressemblait grandement à ceux du château familial, la pureté du mobilier en moins. Elle s’y sentait comme chez elle, et plus encore grâce à l’ancien piano à queue qui trônait au milieu de la pièce.
Tout en se délectant de cette décoration traditionnelle, la jeune femme, dans le claquement régulier de ses talons, s’avança jusqu’à l’instrument. Elle y déposa le bout du doigt avec tendresse, caressa sa peinture scintillante avec amour. Elle avait déjà joué sur ce piano. Cela faisait des années, maintenant, mais jamais elle ne pourrait oublier l’honneur qu’on lui avait fait ce jour-là. Oh, ses parents étaient à n’en point douter complice de l’offre généreuse que le directeur de l’hôtel lui avait faite, mais elle n’y avait pas prêté attention, bien trop excitée à l’idée de sortir de cet œuvre d’art quelques notes de Mozart ou même de Bach. Elle s’avança plus encore jusqu’à poser ses doigts manucurés sur le clavier, tirant une première note à l’instrument. « Parfaitement accordé… » murmura-t-elle, alors qu’un sourire comblé s’installa sur son visage. Elle s’assit sur le tabouret de velours qui ne quittait jamais le piano et frissonna avant même de poser ses deux mains sur les touches blanches et noires de l’instrument.
L’élan musicale de la jeune femme fut coupé avant même qu’il ne commence. Une crinière noire sertie d’épingle et de quelques bijoux brillants entra. Elle ne reconnu pas la silhouette gracile qui s’était avancée dans la salle, mais nota l’étrange comportement de cette dernière. L’ouverture presque urgente d’une fenêtre, le souffle qui semblait s’emballer. Romy quitta son assise et lissa les plis de sa robe avant de s’avancer avec détermination vers la présence inconnue. Enfin, pas si inconnue que cela. Calliope Muller se trouvait devant elle, le dos tourné, agrippée à la barre en fer forgée qui barrait la fenêtre et empêchait quiconque de sauter. Intriguée plus qu’inquiète, pour l’instant, la blonde posa une main sur l’épaule de la jeune femme. « Mademoiselle Muller ? » questionna-t-elle, d’un ton calme, ses prunelles saphir cherchant le regard plus sombre de la sorcière pour y chercher une quelconque explication.
Tout en se délectant de cette décoration traditionnelle, la jeune femme, dans le claquement régulier de ses talons, s’avança jusqu’à l’instrument. Elle y déposa le bout du doigt avec tendresse, caressa sa peinture scintillante avec amour. Elle avait déjà joué sur ce piano. Cela faisait des années, maintenant, mais jamais elle ne pourrait oublier l’honneur qu’on lui avait fait ce jour-là. Oh, ses parents étaient à n’en point douter complice de l’offre généreuse que le directeur de l’hôtel lui avait faite, mais elle n’y avait pas prêté attention, bien trop excitée à l’idée de sortir de cet œuvre d’art quelques notes de Mozart ou même de Bach. Elle s’avança plus encore jusqu’à poser ses doigts manucurés sur le clavier, tirant une première note à l’instrument. « Parfaitement accordé… » murmura-t-elle, alors qu’un sourire comblé s’installa sur son visage. Elle s’assit sur le tabouret de velours qui ne quittait jamais le piano et frissonna avant même de poser ses deux mains sur les touches blanches et noires de l’instrument.
L’élan musicale de la jeune femme fut coupé avant même qu’il ne commence. Une crinière noire sertie d’épingle et de quelques bijoux brillants entra. Elle ne reconnu pas la silhouette gracile qui s’était avancée dans la salle, mais nota l’étrange comportement de cette dernière. L’ouverture presque urgente d’une fenêtre, le souffle qui semblait s’emballer. Romy quitta son assise et lissa les plis de sa robe avant de s’avancer avec détermination vers la présence inconnue. Enfin, pas si inconnue que cela. Calliope Muller se trouvait devant elle, le dos tourné, agrippée à la barre en fer forgée qui barrait la fenêtre et empêchait quiconque de sauter. Intriguée plus qu’inquiète, pour l’instant, la blonde posa une main sur l’épaule de la jeune femme. « Mademoiselle Muller ? » questionna-t-elle, d’un ton calme, ses prunelles saphir cherchant le regard plus sombre de la sorcière pour y chercher une quelconque explication.
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Re: Vent de panique sur les rives du Léman pv. Rosemarie
Sam 5 Mar 2022 - 21:31
Elle n’aurait pu entendre les notes qui demeuraient certainement dans l’esprit de la jeune femme dont elle venait de troubler la tranquillité, autant qu’elle n’avait pu se rendre compte de cette présente. Elle désirait tant être seule, peut-être, que son esprit semblait avoir parfaitement occulté la présence de la Kaiser.
Le vent froid lui brûle les poumons, emplissant d’un air trop frais sa gorge et son esprit vicié par la peur. Elle serrait entre ses doigts le fer forgé comme si la morsure glaciale l’aidait à s’ancrer dans ce monde sans laisser la paranoia l’emporter définitivement. Douleur salvatrice s’il en est, pourtant cela ne l’empêche pas de tendre l’oreille, comme si elle craignait que le soviétique qui n’était présent que dans ses pensées ne pousse la lourde porte qu’elle avait franchit quelques minutes plus tôt.
Mais ce n’est pas les gonds qu’elle entend mais une voix douce dans son dos et une main chaude sur son épaule. Elle ne sursaute pas mais se retourne peut être un peu trop vivement, arrachant sa pulpe de ses doigts au froid pour effacer peu subtilement quelques larmes qu’elle n’avait pas senti couler.
- Mademoiselle Kaiser.
Son esprit se ferme aux intrusions mais le regard de la jeune femme la transperce. On entend dans sa voix qu’elle cherche à reprendre pied dans le réel, qu’elle cherche a dissimuler un malaise qui n’avait plus rien de secret. Ses neurones jusqu’alors engourdis cherchent à la fois à retrouver des informations sur la jeune femme et à inventer une raison à l’état pitoyable de son mascara.
- Comment allez vous ? Comment se porte votre fondation ? En voyant le lieu de l’invitation, j’aurais juré qu’il s’agissait d’une des votre.
Maigres éléments qu’elle avait pu rassembler dans son esprit. Les Kaiser n’étaient pas avare en dîners philanthropiques et ils concernaient toujours la fondation en question. Rosemarie n’était elle pas présidente, d’ailleurs ? Le sujet de cette fondation n’était il pas en lien avec un drame familial ? Elle connaissait les réponses à ces questions et pourtant, elle peinait à en trouver le chemin tant le brouillard était épais.
Le vent froid lui brûle les poumons, emplissant d’un air trop frais sa gorge et son esprit vicié par la peur. Elle serrait entre ses doigts le fer forgé comme si la morsure glaciale l’aidait à s’ancrer dans ce monde sans laisser la paranoia l’emporter définitivement. Douleur salvatrice s’il en est, pourtant cela ne l’empêche pas de tendre l’oreille, comme si elle craignait que le soviétique qui n’était présent que dans ses pensées ne pousse la lourde porte qu’elle avait franchit quelques minutes plus tôt.
Mais ce n’est pas les gonds qu’elle entend mais une voix douce dans son dos et une main chaude sur son épaule. Elle ne sursaute pas mais se retourne peut être un peu trop vivement, arrachant sa pulpe de ses doigts au froid pour effacer peu subtilement quelques larmes qu’elle n’avait pas senti couler.
- Mademoiselle Kaiser.
Son esprit se ferme aux intrusions mais le regard de la jeune femme la transperce. On entend dans sa voix qu’elle cherche à reprendre pied dans le réel, qu’elle cherche a dissimuler un malaise qui n’avait plus rien de secret. Ses neurones jusqu’alors engourdis cherchent à la fois à retrouver des informations sur la jeune femme et à inventer une raison à l’état pitoyable de son mascara.
- Comment allez vous ? Comment se porte votre fondation ? En voyant le lieu de l’invitation, j’aurais juré qu’il s’agissait d’une des votre.
Maigres éléments qu’elle avait pu rassembler dans son esprit. Les Kaiser n’étaient pas avare en dîners philanthropiques et ils concernaient toujours la fondation en question. Rosemarie n’était elle pas présidente, d’ailleurs ? Le sujet de cette fondation n’était il pas en lien avec un drame familial ? Elle connaissait les réponses à ces questions et pourtant, elle peinait à en trouver le chemin tant le brouillard était épais.
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