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That's worryng - Callie
Ven 4 Fév 2022 - 11:11
That's worryng
Quelque chose n'allait pas, il avait eu ce pressentiment, cette sorte de sensation sur laquelle on ne peut mettre un terme au départ mais qui vous broie les tripes. Le fait qu'un danger soit proche est malheureusement chose courante quand on travaille au bureau des aurors pour autant, il ne saurait dire pourquoi mais il avait passé le week-end avec un sentiment étrange.
Il l'avait presque oublié le lundi matin concentré davantage sur le briefing qui devait être fait par William et les dossiers en cours. Cependant, en ce dernier jour du mois de janvier, le directeur du du bureau n'était pas là. Il n'avait à priori prévenu personne de cette absence et Ackley n'avait pas eu de nouvelles ces derniers jours mais ce n'était en soit pas surprenant car même si ils se sont promis de se voir plus souvent et de se souvenir qu'ils ont toujours été là l'un pour l'autre, ils ne passent pas non plus leur temps à s'envoyer des messages.
L'importance de leur travail est tel qu'Ackley a entamé sa journée, sa semaine, de manière habituelle s'attendant à tout moment à recevoir l'appel, le hibou, un message par la cheminée, bref un contact de son ami qui aurait l'explication à cette absence non anticipée. Mais rien ne vient....Ackley n'était pas du genre à s'inquiéter facilement, surtout pour William, mais ce comportement n'était pas vraiment en phase avec leurs derniers échanges, le fait de ne plus disparaitre et s'isoler.
Il avait pris sur lui, tâchant de se concentrer sur ses affaires que ça soit la disparition du mari de @Murphy Fraser ou encore d'apporter écoute et si besoin est son aide à @Caël Muller. Mais la semaine s'achevant presque il n'y tient pu et décida d'aller trouver une personne à laquelle il avait pensé depuis le début et qui, il l'espérait, aurait des réponses. C'est ce qui le poussa à traverser Londres pour venir frapper à la porte de @Calliope Muller. Will lui avait raconté pour leur liaison devenue une relation mais qui connait son lot de hauts et de bas. Peut-être s'est-il encore passé quelque chose qui a poussé son frère de coeur à prendre ses distances.
Alors que son regard fixe la porte il tente de se convaincre qu'il s'est fait du mauvais sang pour rien. Surement que Will a emmené Callie et Emma en week-end prolongé et qu'il a voulu penser à lui car comme ils se le sont dit dernièrement ils ne le font pas assez, pire, ils se sont tout bonnement oublier eux même au profit de la vie qu'ils mènent. Oui, il préfère imaginer son ami, un cocktail à la main à rire et grimacer pour faire rire celles qui comptent et pourtant alors que Calliope apparait devant lui, le simple fait de croiser son regard fait disparaitre ce qui ne restera qu'une vision utopique.
@Calliope Muller
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Re: That's worryng - Callie
Sam 5 Mar 2022 - 21:31
31 janvier 2022
La journée avait été harassante, comme tout le mois qui s’était écoulé. L’on était le dernier jour de janvier et pourtant la Muller ne caressait absolument pas l’espoir de jours meilleurs… Elle avait passé son concours dans des conditions si déplorables qu’elle osait à peine imaginer être admissible aux oraux. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir travailler aussi consciencieusement qu’elle le pouvait. Si elle avait réussi le écrit, elle devrait travailler pour préparer l’oral. Si elle l’avait raté alors… elle n’avait encore jamais rien raté. Elle ignorait bien comment gérer une telle déconvenue. Dans tous les cas, le mois de février serait intense… Il y avait ce procès dans l’affaire Kanakys que le juge Wakefield tenait à mener malgré sa récente nomination.
Sa vie personnelle était un imbroglio de mauvais choix et de non-dits qui avaient abouti à sa rupture avec William. Elle avait été affreuse avec lui quand il lui avait demandé des comptes quant aux fiançailles qu’elle avait simulées. Mentir n’avait jamais été un problème pour Calliope, mais faire face à ces mensonges… c’était une autre histoire. Et au lieu de tout raconter... Au lieu de lui faire confiance et d’expliciter les raisons de son désarroi, elle s’était rebiffé, lui narrant qu’il devrait s’estimer heureux qu’elle envisage leurs fiançailles alors qu’il avait épousé une sang-de-bourbe avant elle. L’hommage à la défunte n’avait pas été apprécié à sa juste valeur…
Elle n’avait même pas eu besoin d’avouer qu’elle l’avait trompé quelques heures plus tôt pour que leur relation ne cesse dans un vacarme assourdissant alors qu’elle avait longtemps était si douce et réconfortante pour elle. De nouveau la Muller devait faire face à ses démons, seul, et a un en particulier qu’elle esquivait avec grand soin en sachant qu’elle ne pourrait le faire à l’infini.
Elle sursaute alors qu’on frappe à sa porte trois coups distincts. Elle n’attend personne alors évidemment sa gorge se serre. Elle vérifie que sa baguette est sur elle et voit à travers l’œillère le visage déformé par la lentille de verre d’Ackley Wesson. Ses craintes se tassent en elle et pourtant elle ouvre en ayant les sourcils froncés, surprise par la visite de cet homme dont elle ignorait qu’il connaissait son adresse.
- Ackley ? Qu’est ce qui t’amènes ici ?
Mentions : @Nathaniel Wakefield ; @Luka Agreste (William) et @Dimitri Majewski
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Re: That's worryng - Callie
Dim 6 Mar 2022 - 13:59
That's worryng
Il ne sait de leur relation que ce que William a bien voulu lui en dire, beaucoup l'apprécie pour cela, cette qualité qui fait de lui un homme qui sait ravaler sa curiosité et laisser place à des silences quand il le fait. Il n'a jamais eu le besoin de tout savoir, l'amitié la vrai, ne demande que de l'écoute et du respect à ses yeux. Il avait déjà croisé Callie, il n'a pas trop de mal à comprendre pourquoi elle a pu plaire à son frère de coeur, est-ce que c'est une histoire qui peut durer ? En tout cas Will avait l'air d'en avoir envie avec des projets en ce sens.
Pourtant, à présent qu'elle lui ouvre la porte avec cette curiosité dans le regard et la voix, il sait que l'homme qu'il cherche depuis le début de la semaine n'est pas ici. C'est une nouvelle piste qui se ferme avant même d'avoir réellement commencer. Le temps de quelques secondes son esprit repart vers les autres possibilités mais ces dernières s'amenuisent tant qu'il ne sait plus vraiment ou chercher.
Se concentrant ne nouveau sur celle qu'il vient de déranger il se doit au moins de lui expliquer, qui sait si à deux ils ne trouveront pas une nouvelle piste à exploitée.
Salut Callie, désolé mais je cherche William et j'espérai le trouver chez toi... Il se mordit un instant la lèvre inférieure en se disant qu'il valait mieux aller rapidement droit au but compte tenu de la situation. En fait, on cherche tous William, ainsi que sa fille, personne n'a entendu parler d'eux depuis vendredi soir. Est-ce que tu as eu des nouvelles de ton côté après cette date ? Tu sais si il avait un projet ? Mais si il en avait eu un comme celui de prendre du temps pour Emma il l'aurait fait savoir, il aurait fait ça bien il le sait c'est bien ce qui ne tourne pas rond dans cette histoire et qui met les nerfs à rude épreuve.
Il beau contacter toutes les personnes susceptibles d'avoir des informations personne n'a vu le directeur depuis vendredi. Pas le moindre message, hibou, visite, rien de rien c'est comme si ils s'étaient tous les deux évaporés.
@Calliope Muller
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Re: That's worryng - Callie
Mar 15 Mar 2022 - 22:49
La porte s’était ouverte sur un auror dont la contrariété était visible sur les traits froissés de son visage. Elle connaissait assez mal le membre des forces de l’ordre mais elle le croisait d’ordinaire plus souriant. A cet instant, l’inquiétude se lisait facilement dans son regard mais la jeune Muller était bien incapable de savoir pour quelles raisons il se faisait un sang d’encre et encore moins pourquoi elle pouvait potentiellement être concernée.
Elle porte une robe de chambre noire qu’elle garde serrée contre elle, baguette toujours à la main, séquelles d’un vilain souvenir qui avait tâché de sang le parquet quelques mètres plus loin. Elle sait bien que le Wesson ne lui veut pas de mal et pourtant elle ne peut pas s’empêcher d’être tendue. Et en même temps agacée de ce comportement qui frôle le post-traumatisme.
- William ?
Les yeux noisettes de la brune se sont arrondis de surprise et elle répète presque bêtement le prénom de son ex-amant. Finalement, c’était peut être le seul lien qu’ils pouvaient avoir alors ce n’était pas si surprenant que ce soit le sujet de la visite. Mais que l’auror pense trouver son supérieur chez elle supposait qu’il n’était pas au courant de leur rupture. Et les informations qu’il délivra permit de mieux comprendre les raisons des inquiétudes qui l’habitaient.
- Ca fait plusieurs semaine qu’on a … enfin, qu’on ne se donne plus de nouvelles.
Habile tournure pour celle qui encaissait mal la rupture et qui n’était pas vraiment à l’aise avec l’idée d’en parler. Elle se mord la joue, gênée par la situation. Malgré tout, l’inquiétude ne peut s’empêcher de poindre dans son coeur. Elle a beau creusé, elle n’a pas croisé William au Ministère depuis plusieurs jours… Ce qui était bizarre parce qu’ils étaient souvent amenés à se croiser… Ce qui n’avait pas aidé la Muller à encaisser la séparation d’ailleurs.
- J’imagine que tu as déjà contacter les Wakefield ? Miss O’Donnel également ?
Elle n’a pas encore la réponse mais elle ne peut s’empêcher de dresser une liste mentale de tout ceux qui auraient pu avoir eut un contact avec le Fastenburry.
Elle porte une robe de chambre noire qu’elle garde serrée contre elle, baguette toujours à la main, séquelles d’un vilain souvenir qui avait tâché de sang le parquet quelques mètres plus loin. Elle sait bien que le Wesson ne lui veut pas de mal et pourtant elle ne peut pas s’empêcher d’être tendue. Et en même temps agacée de ce comportement qui frôle le post-traumatisme.
- William ?
Les yeux noisettes de la brune se sont arrondis de surprise et elle répète presque bêtement le prénom de son ex-amant. Finalement, c’était peut être le seul lien qu’ils pouvaient avoir alors ce n’était pas si surprenant que ce soit le sujet de la visite. Mais que l’auror pense trouver son supérieur chez elle supposait qu’il n’était pas au courant de leur rupture. Et les informations qu’il délivra permit de mieux comprendre les raisons des inquiétudes qui l’habitaient.
- Ca fait plusieurs semaine qu’on a … enfin, qu’on ne se donne plus de nouvelles.
Habile tournure pour celle qui encaissait mal la rupture et qui n’était pas vraiment à l’aise avec l’idée d’en parler. Elle se mord la joue, gênée par la situation. Malgré tout, l’inquiétude ne peut s’empêcher de poindre dans son coeur. Elle a beau creusé, elle n’a pas croisé William au Ministère depuis plusieurs jours… Ce qui était bizarre parce qu’ils étaient souvent amenés à se croiser… Ce qui n’avait pas aidé la Muller à encaisser la séparation d’ailleurs.
- J’imagine que tu as déjà contacter les Wakefield ? Miss O’Donnel également ?
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Re: That's worryng - Callie
Sam 19 Mar 2022 - 14:31
That's worryng
La raideur des traits du visage d'Ackley était à la hauteur de la gravité de la situation. Il y avait de l’inquiétude sans nul doute, associée à la concentration de penser à toutes les pistes et la fatigue de les avoir suivi en plus de ses dossiers actuels.
Son regard glisse sur les doigts fins qui serrent sans hésitation la baguette, comme si elle s'attendait à une visite moins courtoise d'un ennemi quelconque. Après tout il ne la connait pas plus que cela, son nom est familier évidemment, connu comme toutes les anciennes familles de sorciers mais il ne saurait vraiment dire quels troubles se sont insinués dans la vie de la sorcière.
Il m'a dit avoir commis plus d'une erreur, il voulait repartir de zéro, se racheter...alors j'ai pensé... Qu'il serait là, que ce poids présent disparaitrai avec le sourire et une vanne sur son air las venant de son frère de coeur.
L'auror se passe les mains sur le visage avant de les ramener dans ses cheveux.
Tout le monde...personne ne l'a vu, il n'est pas en mission, ses proches ne sont pas informés, son bureau est comme en suspend. Et comme il s'agit de surcroit du directeur du bureau des aurors il va de soit que c'est devenu la priorité du département. Tout le monde est sur le pont et pour autant personne ne trouve rien d’où le niveau de trouble qui pèse sur l'ensemble du ministère et sur lui.
On avait passé quelques mois sans se voir, mais quand il a débarqué chez mois il y a quelques semaines on s'est juré de plus laisser passé autant de temps alors même si je voudrai croire le contraire mon instinct me hurle que ce n'est pas normal, encore plus quand Emma disparait avec lui.
@Calliope Muller
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Re: That's worryng - Callie
Lun 21 Mar 2022 - 18:21
Le regard de la Muller surprit celui de son visiteur surprise alors qu’il se trouvait sur la baguette qu’elle tenait à la main. D’un geste qu’elle ne veut pas précipité mais qui l’est quand même légèrement, elle repose sa baguette sur le guéridon à côté de la porte d’entrée. Elle est bien consciente que son comportement est étrange mais heureusement celui d’Ackley l’est également. Pour des raisons différentes, certes, mais tout de même…
Elle essaye d’en dévoiler le moins possible sur la fin de sa relation avec William, elle essaye d’ailleurs de ne pas montrer à quel point le sujet est sensible pour elle. Elle ne pensait pas mal vivre à ce point la fin d’une relation qu’initialement elle n’avait pas voulu… Elle avait tort. Elle fronce les sourcils alors qu’il rapporte les dernières paroles échangées avec le Fastenburry :
- Se racheter … ? De quoi ?
De quoi le chef des aurors pouvait il bien avoir à se racheter ? Ce type était un vrai gentil. C’était d’ailleurs la première fois qu’un homme avait été si tendre avec elle. Mais ce n’etait pas le moment de s’apitoyer. Il était question de retrouver William. Le reste n’était pas vraiment important. Elle propose quelques noms de personnes qui seraient plus à même de renseigner l’auror aux traits tirés mais celui-ci avait déjà fait le tour des chaumières visiblement. Elle était la dernière personne interrogée…
- Emma a disparut aussi ?
Définitivement, c’était étrange. Que le chef du bureau des aurors puissent disparaitre quelques jours soit… Mais que sa fille ait disparu également c’était… incompréhensible. Une sorte de boule d’angoisse se crée dans son estomac avant qu’elle ne propose :
- J’ai encore une clef de son appartement. Je devais lui rendre mais… j’ai oublié. On pourrait aller jeter un coup d’oeil là bas.
Elle essaye d’en dévoiler le moins possible sur la fin de sa relation avec William, elle essaye d’ailleurs de ne pas montrer à quel point le sujet est sensible pour elle. Elle ne pensait pas mal vivre à ce point la fin d’une relation qu’initialement elle n’avait pas voulu… Elle avait tort. Elle fronce les sourcils alors qu’il rapporte les dernières paroles échangées avec le Fastenburry :
- Se racheter … ? De quoi ?
De quoi le chef des aurors pouvait il bien avoir à se racheter ? Ce type était un vrai gentil. C’était d’ailleurs la première fois qu’un homme avait été si tendre avec elle. Mais ce n’etait pas le moment de s’apitoyer. Il était question de retrouver William. Le reste n’était pas vraiment important. Elle propose quelques noms de personnes qui seraient plus à même de renseigner l’auror aux traits tirés mais celui-ci avait déjà fait le tour des chaumières visiblement. Elle était la dernière personne interrogée…
- Emma a disparut aussi ?
Définitivement, c’était étrange. Que le chef du bureau des aurors puissent disparaitre quelques jours soit… Mais que sa fille ait disparu également c’était… incompréhensible. Une sorte de boule d’angoisse se crée dans son estomac avant qu’elle ne propose :
- J’ai encore une clef de son appartement. Je devais lui rendre mais… j’ai oublié. On pourrait aller jeter un coup d’oeil là bas.
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Re: That's worryng - Callie
Lun 28 Mar 2022 - 10:05
That's worryng
Il ne dit mot sur les raisons qui l'ont poussé à s'armer en premier avant d'ouvrir la porte. Déjà elle repose sa baguette, même si ils ne se connaissent pas aussi bien qu'ils le pourraient elle doit bien savoir qu'il n'est pas dangereux. Ou bien est-ce la vision qu'il a de lui mais sans se dire sur le moment que la sienne pourrait être différente. Ceci-dit à présent qu'il lui a révélé les raisons de sa venue elle doit bien comprendre pourquoi il parait plus sombre qu'à son habitude. Ayant partagé un morceau de vie avec William, elle n'est pas sans savoir le lien qui les unit...ou unissait il ne savait pas encore.
C'est William...c'est une grande gueule mais il finira toujours par se remettre en question même quand la faute vient de l'autre. Il était bien venu le trouver après des mois de silence pour autant il n'y avait pas eu plus de tentatives de son côté à lui et malgré tout à voir William sur le pas de sa porte on aurait pu croire qu'il était le seul fautif.
Oui, elle aussi semble s'être évaporée, @Aveleen O’Donnell n'a aucune piste. Au début j'ai pensé que c'était une bonne chose, que ça excluait la théorie du meurtre et que ça marquait davantage les possibilités de ras-le-bol et le besoin de changer d'air,. Aujourd'hui je n'en suis plus aussi sur, même plus du tout en fait. Car au vu des nombreuses inquiétudes que cela soulevait William ne serait pas partit volontairement avec Emma sans prévenir personne. La famille Fastenburry avait donc disparu contre son gré.
Une équipe à déjà du y passer mais qui sait, peut-être qu'on remarquera des choses qu'ils n'ont pas vu. Car ils avaient surtout, pour ne pas dire exclusivement, cherché des signes de luttes ou des éléments démontrant la fuite. Je t'attends ici le temps que tu te prépares. Certainement qu'elle souhaitait passer quelque chose de plus chaud que sa fine robe de chambre noire.
@Calliope Muller
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Re: That's worryng - Callie
Mar 29 Mar 2022 - 19:26
La question qu’elle avait posé était peut être trop intime pour mériter une réponse explicite. Il n’expliquait aucunement de quoi le Fastenburry avait bien pu vouloir se racheter et préférait préciser que son ancien amant avait cette capacité de remise en question qui le poussait à revenir vers ses proches même s’ils étaient en tort. Il ne pouvait pas savoir à quel point elle aimerait que ces affirmations puissent être vraies. William lui manquait plus qu’elle ne pouvait se l’avouer à elle même. Et elle ne serait jamais assez courageuse pour revenir vers lui et lui expliquer a quel point elle avait été … stupide.
Visiblement, William n’était pas le seul a être porté disparu à cette heure. Personne ne savait où était sa fille. Vraisemblablement, il serait logique de répondre qu’en trouvant Emma on trouverait William, celui-ci avait depuis plusieurs semaines retrouvé le lien qui l’unissait à son unique enfant, celui-la même qui avait été terni par le décès brutal de son épouse. Elle avait déjà une vilaine boule d’angoisse pour l’estomac mais il lui sembla que son coeur rata un battement quand l’aurore face à elle évoqua l’impensable.
- Du meurtre ? Vous y songez sérieusement ?
Sa voix s’était clairement éraillée cette fois alors qu’elle ne semblait capable que de répéter ce qu’elle entendait et pas d’émettre elle même des théories plausibles. Elle du reconnecter quelques neurones pour proposer à Ackley de se rendre chez William. Visiblement, l’appartement avait déjà été visité mais il accepta. Elle était déjà entrain d’ouvrir le tiroir qui abritait la clef, prête à partir, lorsque l’agent du ministère mentionna le fait de se préparer. Elle réalisa qu’elle portait encore son peignoir de soie et qu’effectivement, elle ne pouvait pas sortir comme ça…
- Bien sûr, entre.
Elle se recula pour le laisser entrer et ferma la porte derrière lui, lui donnant la clef qu’elle avait récupéré avant de filer se changer. Elle enfila rapidement un pantalon à pince noire et un épais pull de laine bordeaux avant de glisser ses pieds dans une paire de mocassins. Elle attacha ses cheveux et ignora son visage aux traits tirés par la fatigue et par le stress.
- Allons-y. Tu veux bien transplaner ?
La Muller lui tendit la main, n’appréciant que très peu être l’instigatrice d’un transplanage de groupe.
Visiblement, William n’était pas le seul a être porté disparu à cette heure. Personne ne savait où était sa fille. Vraisemblablement, il serait logique de répondre qu’en trouvant Emma on trouverait William, celui-ci avait depuis plusieurs semaines retrouvé le lien qui l’unissait à son unique enfant, celui-la même qui avait été terni par le décès brutal de son épouse. Elle avait déjà une vilaine boule d’angoisse pour l’estomac mais il lui sembla que son coeur rata un battement quand l’aurore face à elle évoqua l’impensable.
- Du meurtre ? Vous y songez sérieusement ?
Sa voix s’était clairement éraillée cette fois alors qu’elle ne semblait capable que de répéter ce qu’elle entendait et pas d’émettre elle même des théories plausibles. Elle du reconnecter quelques neurones pour proposer à Ackley de se rendre chez William. Visiblement, l’appartement avait déjà été visité mais il accepta. Elle était déjà entrain d’ouvrir le tiroir qui abritait la clef, prête à partir, lorsque l’agent du ministère mentionna le fait de se préparer. Elle réalisa qu’elle portait encore son peignoir de soie et qu’effectivement, elle ne pouvait pas sortir comme ça…
- Bien sûr, entre.
Elle se recula pour le laisser entrer et ferma la porte derrière lui, lui donnant la clef qu’elle avait récupéré avant de filer se changer. Elle enfila rapidement un pantalon à pince noire et un épais pull de laine bordeaux avant de glisser ses pieds dans une paire de mocassins. Elle attacha ses cheveux et ignora son visage aux traits tirés par la fatigue et par le stress.
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Re: That's worryng - Callie
Mar 12 Avr 2022 - 11:01
That's worryng
Il est le meilleur ami de William, son frère de coeur, autant dire qu'il devient une tombe quand il s'agit de conserver pour lui les propos, les doutes, les accès de colère de l'homme qui n'est plus là pour le moment. Il l'a connu en arrivant à Poudlard, autant dire depuis toute une vie, il n'y a surement pas grand chose qu'il ne ferait pas pour lui et sa fille. Il connait sa capacité de séducteur et ne doute pas que Calliope ait pu pleinement s'éprendre de lui car il reste un homme attachant qui mérite qu'on lui accorde une chance d'entrer dans notre vie.
Malheureusement à ce stade, sans le début d'une piste, nous devons envisager toutes les possibilités et compte tenu du poste qu'il occupe c'est une théorie envisageable. Pour autant il n'y a encore eu aucune forme de manifestation d'un ravisseur ou demande quelconque et cela renforcé les possibilités qu'on retrouve un jour les deux corps des disparus. Une pensée qu'il n'occulte pas mais à laquelle il évite de trop penser tant qu'il y a d'autres options moins fatale à exploiter.
Il acquiesça en passant le pas de la porte juste assez pour la refermer derrière lui mais sans pénétrer davantage dans l'intimité de Miss Muller. Il prit les clés et patienta le temps qu'elle passe une tenue dans laquelle il aurait surement moins de gène à poser son regard. Bien sur. Cette réponse faite à sa demande de transplanage, sa main se referma sur la sienne avant de disparaitre dans le néant pour se retrouver la seconde d'après devant la porte de l'appartement de Fastenburry.
Lâchant la main de sa partenaire du jour, il respira un instant avant d'entrer la clé dans la serrure et d'ouvrir la porte.
Un silence qu'il trouva pesant l'accueillit dans ce lieu qu'il connaissait par coeur. Marchant jusqu'au milieu de la pièce de vie, ses yeux balayèrent une première fois la pièce, retrouvant les repères qu'il avait toujours eu ici. Les piles de journaux emballés d'une ficelle que William jette quand l'encombrement devient trop important, la photo de leurs deux visages juvéniles et hilares posée sur la commode, des portraits d'Emma, les photos de sa femme ayant été retiré pour le moment car Will ne supportait plus leur vue.
Je suppose qu'on saura ce que l'on cherche quand on l'aura trouvé.
@Calliope Muller
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Re: That's worryng - Callie
Sam 16 Avr 2022 - 11:04
Alors qu’elle se changeait, la Muller se rendit compte à quel point elle était fébrile. Ses mains tremblaient alors qu’elle faisait glisser les cintres les un après les autres afin de trouver une tenue appropriée. Elle essayait de rassembler ses esprits, de rationnaliser comme elle savait si bien le faire d’habitude… Mais la peur avait prit possession de son être. Inquiète dès de départ, depuis que l’auror avait exposé la thèse du crime, elle était devenue livide, son teint blafard tranchant sur ses yeux sombres et sur les cernes qui alourdissait son regard.
Elle avait finit par rejoindre Ackley, essayant de faire taire la culpabilité qui rongeait son coeur. Et si vraiment il était arrivé quelque-chose à William ? Et s’ils n’avaient plus jamais l’occasion de se voir ? S’il ne pouvait jamais apprendre, comprendre, pourquoi elle avait réagit ainsi. Pourquoi elle avait eut ces paroles aussi tranchantes… aussi blessantes.
Mains dans la mains, voila un étrange duo qui s’efface de l’appartement de la Muller pour se retrouver dans un couloir que Calliope reconnait. Malgré plusieurs mois de relation avec le Fastenburry, elle n’avait que très peu été chez lui. Chez elle, elle pouvait occulter son passé alors que chez lui, femmes et enfant finissaient par atteindre leur réalité. L’auror ouvre la porte et l’appartement se dévoile à eux. Un instant, elle se laisse atteindre par la nostalgie qui l’assied. Tout ici lui fait penser à cet amour brûlé vif. Tout sauf le silence harassant. William avait un poste radio qu’il allumait systématiquement quand il entrait. Machinalement, elle fit de même.
- S’il y a quelque-chose à trouver…
Furent les seuls mots qu’elle pu répondre d’une voix si blanche qu’on aurait pu la croire neigeuse. Elle déglutit alors que le poste de radio commençait à crachoter avant que la musique ne s’épanche dans la pièce comme un sinistre présage « All this delusion in our heads ; is gonna bring us to our knees ».
- On commence par la cuisine ?
William était un piètre cuisinier. Commencer par cette pièce c’était comme repousser l’instant fatidique où ils pourraient mettre la main sur un terrible indice. Un par un, la brune commence à ouvrir les tiroirs, recenser les placards. Elle est méthodique, ne laisse la place à aucune sorte d’hasard. La musique, les bruits de fouille, rien ne remplit son âme.
- Raconte moi comment tu as rencontré William.
Exige-t-elle, même si le son de sa voix ferait plus penser à une supplique qu’à autre chose, désireuse de tromper des pensées.
Elle avait finit par rejoindre Ackley, essayant de faire taire la culpabilité qui rongeait son coeur. Et si vraiment il était arrivé quelque-chose à William ? Et s’ils n’avaient plus jamais l’occasion de se voir ? S’il ne pouvait jamais apprendre, comprendre, pourquoi elle avait réagit ainsi. Pourquoi elle avait eut ces paroles aussi tranchantes… aussi blessantes.
Mains dans la mains, voila un étrange duo qui s’efface de l’appartement de la Muller pour se retrouver dans un couloir que Calliope reconnait. Malgré plusieurs mois de relation avec le Fastenburry, elle n’avait que très peu été chez lui. Chez elle, elle pouvait occulter son passé alors que chez lui, femmes et enfant finissaient par atteindre leur réalité. L’auror ouvre la porte et l’appartement se dévoile à eux. Un instant, elle se laisse atteindre par la nostalgie qui l’assied. Tout ici lui fait penser à cet amour brûlé vif. Tout sauf le silence harassant. William avait un poste radio qu’il allumait systématiquement quand il entrait. Machinalement, elle fit de même.
- S’il y a quelque-chose à trouver…
Furent les seuls mots qu’elle pu répondre d’une voix si blanche qu’on aurait pu la croire neigeuse. Elle déglutit alors que le poste de radio commençait à crachoter avant que la musique ne s’épanche dans la pièce comme un sinistre présage « All this delusion in our heads ; is gonna bring us to our knees ».
- On commence par la cuisine ?
William était un piètre cuisinier. Commencer par cette pièce c’était comme repousser l’instant fatidique où ils pourraient mettre la main sur un terrible indice. Un par un, la brune commence à ouvrir les tiroirs, recenser les placards. Elle est méthodique, ne laisse la place à aucune sorte d’hasard. La musique, les bruits de fouille, rien ne remplit son âme.
- Raconte moi comment tu as rencontré William.
Exige-t-elle, même si le son de sa voix ferait plus penser à une supplique qu’à autre chose, désireuse de tromper des pensées.
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Re: That's worryng - Callie
Sam 16 Avr 2022 - 13:59
That's worryng
Il était passé par bien des étapes depuis ce qui fut d'abord une question sur l’absence William lundi matin et qui au fil des jours est devenu un important dossier de disparition inexpliquée incluant un probable meurtre. L’hypothèse d'un week-end prolongé devenant une potentiel recherche de cadavre génère nécessairement tout un lot d'émotions contraires à plus forte raison pour celles ceux proches du directeur.
Il a une longue expérience pour gérer ça, mais personne n'est jamais préparé quand le mal vous touche directement. Puis, s'ajoute à cela le fait de ne pas savoir, ne reste alors qu'un tas d'hypothèses plus lugubres les que que les autres entre les mains des aurors.
Au moins nous serons fixés. Il n'y croit pas plus qu'elle, mais il n'a pas envie de conserver une possibilité futile qui l’encombrerait plus qu'autre chose si il ne vérifie pas. Il entend à peine la voix James Bay à la radio, se dirigeant vers la pièce qu'elle venait d’indiquer. Ils avaient plus de chance de voir passer une licorne que de trouver un message gravé sur le revers d'une petite cuillère et pourtant il fouille les placards et leur contenant avec la même rigueur que Calliope.
Il y cherche le moindre indice quand la question de celle qui l'accompagne le renvoi des années en arrière.
Poudlard, en première année, il était chez les Serpentards et moi chez les Poufsouflle autant dire que les chances de développer une amitié n'étaient pas grandes sur le papier. Un jour, en cours de botanique, je suis concentré à noter les instruction sur mon parchemin, mon poste de travail est propre et rangé et soudain je sens quelques chose de chaud et odorant qu'on m'écrase sur la tête, de la bouse de dragon. Et non ce n'était pas une blague de mauvais goût mais bien la maladresse qui était la sienne car il s'était pris les pieds dans un tabouret et c'est sur moi qu'il s'est rattrapé. Et si Ackley devait raconter l'ensemble des aventures vécues avec Will rien qu'à cette période ils seraient portés disparus eux aussi au vu du temps que ça prendrait.
On est pas devenu amis, juste, je ne lui ai pas collé mon poing dans le nez ce jour là, je crois que j'ai simplement dû lui dire de faire attention ce qui l'a surpris et à partir de cet instant on a su que l'autre existé. C'est d'ailleurs fou comme on peut totalement ignorer l'existence de quelqu'un et ensuite avoir la sensation de le voir partout. Il a fallu qu'il me casse le nez en sortant des toilettes puis qu'il réussisse à nous envoyer tous les deux en retenu parce qu'il nous avait fait tombé dans les balais à peine ranger au cours de vol qu'on a finalement pu parler et s'apprécier.
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Re: That's worryng - Callie
Dim 24 Avr 2022 - 23:05
Au moins seront ils fixé… C’était vrai. Si encore elle ne passait pas au travers de quelque-chose d’important sans même le voir. Si Calliope savait souligner une faille, une approximation dans un dossier pénal… Il ne s’agissait que de papier à son niveau. Des mots, alignés sur des kilomètres de parchemins qui s’entassaient. Si certains se perdaient facilement dans les affreux des archives criminelles ce n’était pas son cas.
Mais fouiller un appartement, c’était autre chose n’est ce pas ? Cet exercice là, elle ne le maitrisait absolument pas. Et comme pour tout ce qu’elle ne maitrisait pas, elle redoublait de minutie. Elle était plus lente que le Wesson mais elle s’en voudrait toute sa vie de passer à côté de quelque-chose d’important… Même si quelqu’un était passé avant elle. Tant et si bien qu’elle se retrouvait à examiner avec une rigueur presque risible un simple set de couverts à salade.
L’ambiance était lourde. Terriblement lourde. La musique n’aidait guère la Muller à sortir des pensées obscures qui l’assaillaient depuis qu’Ackley était apparu sur le pas de sa porte et désespérément à la recherche d’un échappatoire, elle avait interroger le Wesson sur sa rencontre avec le disparut. Elle imagine assez bien l’adolescent que William avait pu être. Sa maladresse ne s’était pas totalement effacée. Elle avait plus de mal à imaginer Ackley chez les Poufsouffle néanmoins.
- Pourquoi est ce qu’il t’a cassé le nez ?
Demande-t-elle curieuse, alors qu’elle inspecte un autre tiroir. Elle a déjà vu le côté fier, parfois arrogant de William. Mais elle n’avait jamais décelé de violence en lui…
Mais fouiller un appartement, c’était autre chose n’est ce pas ? Cet exercice là, elle ne le maitrisait absolument pas. Et comme pour tout ce qu’elle ne maitrisait pas, elle redoublait de minutie. Elle était plus lente que le Wesson mais elle s’en voudrait toute sa vie de passer à côté de quelque-chose d’important… Même si quelqu’un était passé avant elle. Tant et si bien qu’elle se retrouvait à examiner avec une rigueur presque risible un simple set de couverts à salade.
L’ambiance était lourde. Terriblement lourde. La musique n’aidait guère la Muller à sortir des pensées obscures qui l’assaillaient depuis qu’Ackley était apparu sur le pas de sa porte et désespérément à la recherche d’un échappatoire, elle avait interroger le Wesson sur sa rencontre avec le disparut. Elle imagine assez bien l’adolescent que William avait pu être. Sa maladresse ne s’était pas totalement effacée. Elle avait plus de mal à imaginer Ackley chez les Poufsouffle néanmoins.
- Pourquoi est ce qu’il t’a cassé le nez ?
Demande-t-elle curieuse, alors qu’elle inspecte un autre tiroir. Elle a déjà vu le côté fier, parfois arrogant de William. Mais elle n’avait jamais décelé de violence en lui…
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Re: That's worryng - Callie
Sam 7 Mai 2022 - 14:44
That's worryng
Chacun son domaine de prédilection, même si se retrouver dans l'appartement de William a tout fouiller à la recherche de la moindre bride de piste pouvant les raccrocher à un espoir fou que tout n'est pas encore perdu, n'entrait pas non plus dans ses habitudes. Mais son regard était forcément plus expert en la matière, ses gestes plus sures, la conviction qu'ils trouveront quelque chose manquait à l'appel mais ce n'était pas une condition obligatoire pour réussir. La finalité de ce saut ici serait peut-être simplement une pierre de plus sur le chemin de l'acceptation face à l'absence éternelle d'une réelle réponse.
Le travail qu'il était capable d'abattre et son envie d'apprendre, surtout à l'époque aurait pu l'envoyer chez les Serdaigle, mais il aurait aussi pu avoir sa place chez les Gryffondor. Cependant, cette esprit de camaraderie, ce côté fraternel et bienveillant avait fait de lui sans hésitation un Pouffsouffle. En revanche, après autant d'années au bureau des aurors à voir toutes les horreurs et les atrocités de ce monde et à plus forte raison avec l'angoisse des derniers jours due à la disparition de William et Emma, il est vrai que ses traits se sont durcis.
Son regard se perdit dans les produits que contenait le frigo qu'il venait d'ouvrir, rien d’inhabituel ici non plus, ni indice en attente qu'on vienne le trouver. Le souvenir du choc, de sa surprise mais aussi de la douleur vive du moment ainsi que cette sensation de liquide chaud lui coulant sur la bouche et se gout métallique qu'il avait ressenti, tout semblé remonter d'un coup.
Il avait oublié son livre de potion dans sa salle commune et le cours devait commencer sous peu. Pourquoi aurait-il pris le temps de s'assurer que personne ne venait en sens inverse des toilettes. Il avait cette habitude de se croire seul au monde parfois. Et moi celle de ne pas assez me méfier des brasses bouillon dans son genre. Il m'a conduit à l'infirmerie en me suppliant de ne pas l'impliquer parce qu'il allait encore se retrouver en retenu et qu'il n'en pouvait plus car c'était, je cite "plus ennuyeux que de faire pousser de la Ravegourde en cours de Botanique". Ackley referma la porte du frigidaire en haussant les épaules. Je l'ai couvert mais je peux t'assurer qu'un nez qu'on soigne fait plus de mal encore qu'un nez qu'on casse.
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Re: That's worryng - Callie
Sam 21 Mai 2022 - 11:38
L’auror fixait celui qui allait lui effacer une grande partie de sa mémoire sans peur dans le regard. De la fatalité, peut être, un voile de tristesse, mais William Fastenburry n’avait pas peur, les épaules basses, les mains croisées sur ses genoux, assis sur le canapé. Il n’avait plus sa baguette, et de toute façon, le type en face de lui ne braquait pas un bout de bois magique sur le front, mais bien une belle arme à feu bien mécanique, à laquelle il ne pourrait pas échapper si le doigt de l’inconnu poussait sur la détente. Face à lui, le frère de Magdalena Moreno, le fameux Leonardo qui leur avait glissé entre les doigts comme une putain de morempli pendant plusieurs années. Ça pour avoir une tête de tueur, c’était le cas : il y avait cette noirceur, dans son regard, une détermination froide qui aurait dû signer son arrêt de mort, et pourtant.
Et pourtant.
« Tu ne t’en souviendras pas, Fastenburry, mais ton inconscient lui, le saura. Il saura que ta femme est morte en paiement pour tes péchés, et que tu ne dois la vie qu’à l’amour de tes proches. »
Il y avait la petite fille, qui ne pouvait pas payer pour les crimes de son père. Leo ne tuait pas les enfants, c’était en dehors de son code moral. Et puis, il y avait Aveleen.Aveleen qui s’était faite sa place dans la vie du portoricain, sans qu’il y ait un mot précis pour éclairer leur relation. Aveleen et sa hargne, Aveleen et sa soif de liberté, Aveleen et son amour pour sa filleule. Si la gosse venait à souffrir, elle ne le pardonnerait pas. Elle ne se le pardonnerait pas non plus, et … Il n’avait pas envie de faire de la peine à la photographe et, dans son monde, cela suffisait à épargner quelqu’un, dès lors que le sang avait d’ores et déjà coulé, une fois.
- Avant de faire ton office, Moreno, j’aurai deux faveurs à te demander.
« ça fait deux de trop, mais dis toujours... »
Leo était parti de la maison de Fastenburry à pied, les mains dans ses poches remplies de fioles de souvenirs, tard dans la nuit. William avait déjà disparu avec sa fille, et lui gardait précieusement dans un des coffre fort du Styx deux choses : Son sac de fiole, et un menu d’un restaurant de Londres. William Fastenburry lui avait donné des instructions, concises, mais précises, avec un timing à respecter. C’était important, avait répété l’auror, plusieurs fois. Les fioles de souvenirs prouveraient l’implication de PURE et de son dirigeant dans plusieurs entreprises macabres, que William avait couvert, soumis au chantage odieux de ses membres. Si Leo le souhaitait, il pourrait les troquer auprès de la justice contre, et bien, n’importe quelle immunité, probablement. Il suffisait d’aller voir les bonnes personnes, un Juge Wakefield, un procureur Hangbé, selon ses inclinaisons personnelles. Quant au menu … Il s’agissait de quelque chose de plus personnel, mais de tout aussi important.
- Il faudra attendre plusieurs mois, que les aurors aient retourné mille fois l’appartement, pour y retourner. Mettre le menu dans la poche d’un costume, le bleu. Elle saurait pourquoi le bleu. Elle saura pourquoi ce restaurant, nous y avions nos habitudes. Je vous en supplie, Moreno, si vous ne le faites pas pour moi, faites le pour elle. Qu’elle puisse passer à autre chose. Ne pas croire que c’est elle, la fautive.
Il avait tiqué, le Cerbère du Styx, mais parce qu’il avait un certain sens de l’honneur (et un coeur qui battait, vraiment tout au fond), il s’était exécuté. Un mois plus tard, quasiment jour pour jour, il était retourné chez les Fastenburry, de nuit, toujours. Pas de passage par la porte d’entrée, bien sur, un simple alohomora sur le verrou de la fenêtre de la chambre. Le menu, dans la poche de la veste bleue. Rien de plus, rien de moins, que la promesse faite à l’assassin de sa sœur. Lui aussi, pourrait peut être un jour tourner la page. Vivre pour lui, à nouveau.
Dans le menu du restaurant londonien, il y avait un petit mot manuscrit, de la main de William.
Et pourtant.
« Tu ne t’en souviendras pas, Fastenburry, mais ton inconscient lui, le saura. Il saura que ta femme est morte en paiement pour tes péchés, et que tu ne dois la vie qu’à l’amour de tes proches. »
Il y avait la petite fille, qui ne pouvait pas payer pour les crimes de son père. Leo ne tuait pas les enfants, c’était en dehors de son code moral. Et puis, il y avait Aveleen.Aveleen qui s’était faite sa place dans la vie du portoricain, sans qu’il y ait un mot précis pour éclairer leur relation. Aveleen et sa hargne, Aveleen et sa soif de liberté, Aveleen et son amour pour sa filleule. Si la gosse venait à souffrir, elle ne le pardonnerait pas. Elle ne se le pardonnerait pas non plus, et … Il n’avait pas envie de faire de la peine à la photographe et, dans son monde, cela suffisait à épargner quelqu’un, dès lors que le sang avait d’ores et déjà coulé, une fois.
- Avant de faire ton office, Moreno, j’aurai deux faveurs à te demander.
« ça fait deux de trop, mais dis toujours... »
Leo était parti de la maison de Fastenburry à pied, les mains dans ses poches remplies de fioles de souvenirs, tard dans la nuit. William avait déjà disparu avec sa fille, et lui gardait précieusement dans un des coffre fort du Styx deux choses : Son sac de fiole, et un menu d’un restaurant de Londres. William Fastenburry lui avait donné des instructions, concises, mais précises, avec un timing à respecter. C’était important, avait répété l’auror, plusieurs fois. Les fioles de souvenirs prouveraient l’implication de PURE et de son dirigeant dans plusieurs entreprises macabres, que William avait couvert, soumis au chantage odieux de ses membres. Si Leo le souhaitait, il pourrait les troquer auprès de la justice contre, et bien, n’importe quelle immunité, probablement. Il suffisait d’aller voir les bonnes personnes, un Juge Wakefield, un procureur Hangbé, selon ses inclinaisons personnelles. Quant au menu … Il s’agissait de quelque chose de plus personnel, mais de tout aussi important.
- Il faudra attendre plusieurs mois, que les aurors aient retourné mille fois l’appartement, pour y retourner. Mettre le menu dans la poche d’un costume, le bleu. Elle saurait pourquoi le bleu. Elle saura pourquoi ce restaurant, nous y avions nos habitudes. Je vous en supplie, Moreno, si vous ne le faites pas pour moi, faites le pour elle. Qu’elle puisse passer à autre chose. Ne pas croire que c’est elle, la fautive.
Il avait tiqué, le Cerbère du Styx, mais parce qu’il avait un certain sens de l’honneur (et un coeur qui battait, vraiment tout au fond), il s’était exécuté. Un mois plus tard, quasiment jour pour jour, il était retourné chez les Fastenburry, de nuit, toujours. Pas de passage par la porte d’entrée, bien sur, un simple alohomora sur le verrou de la fenêtre de la chambre. Le menu, dans la poche de la veste bleue. Rien de plus, rien de moins, que la promesse faite à l’assassin de sa sœur. Lui aussi, pourrait peut être un jour tourner la page. Vivre pour lui, à nouveau.
Dans le menu du restaurant londonien, il y avait un petit mot manuscrit, de la main de William.
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Nous avons tous nos secrets, mais les miens sont trop lourds à porter. Emma mérite mieux que l'homme que je suis devenu. Je dois recommencer, pour elle. Ceci est un adieu. Où que nous soyons aujourd'hui, nous allons bien et elle a enfin la vie qu'elle mérite.
Avec tout mon amour,Will
P.S. : malgré tout ce que j'ai pu dire, cette bague était magnifique sur toi
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Re: That's worryng - Callie
Jeu 9 Juin 2022 - 21:58
Ou était-il ? Cette question revenait sans cesse à son esprit si bien qu’elle devait parfois se rappeler à l’ordre et se reconnecter à la tâche qu’elle a entreprit. Elle fouille manuellement, sortant des tiroirs tout ce qu’elle pouvait sortir, les laissant vide après avoir inspecté qu’il n’y avait pas de double fond. Elle avait lu ça dans un livre… une fois… Un coup de baguette et ça serait de nouveau rangé. Mais seulement après qu’ils se soient assuré qu’il n’y avait rien à trouvé. Ou mieux… qu’ils ne découvrent quelque chose.
Malgré toute la minutie qu’elle met dans l’oeuvre, son esprit s’éparpille. Le sentiment de culpabilité qu’elle dénigre fermement depuis leur séparation revient au galop. Et il s’amplifie de seconde en seconde. Se donnerait elle trop d’importante en pensant que William est parti à cause d’elle ? Cette idée la séduit pourtant. Elle flatte son ego mais surtout, elle la rassure. Parce qu’elle n’arrive pas à imaginer la mort du chef des aurors. Elle ne pouvait tout simplement pas l’accepter.
Elle utilise l’auror qui l’accompagne pour forcer sa concentration, lui demandant de raconter des histoires de jeunesse qu’il avait pu partager avec l’homme qui avait été son compagnon ces derniers mois. Elle est étonnée d’entendre que le Fastenburry avait pu briser le nez de son ami. Elle comprend mieux alors qu’il lui explique les circonstance de ce qui était en réalité un accident.
- Parce qu’il passait son temps en retenue ? Je ne peux pas le croire !
Le chef du bureau des aurors avait donc été ce genre d’étudiant. L’amusement s’entend dans sa voix et pourtant la Muller ne peut s’empêcher de ressentir un pincement au coeur. Ils avaient beaucoup échangé tout les deux mais plutôt sur l’actualité, sur leurs métiers respectifs, sur l’art sous ses formes diverses et variées. Elle se rendait compte qu’elle ne connaissait rien, ou pas grand chose, de sa vie, de son passé.
- Il n’y a rien dans la cuisine…
Une soupçon de désespoir se fait entendre alors qu’elle laisse le Wesson fouiller le dernier tiroir et secouer négativement la tête. Rien dans le casserolier.
- On peut faire sa chambre peut être.
La brune n’attend pas l’assentiment d’Ackley, pressée de retrouver ce lit qu’elle avait partagé avec William. La chambre est impeccablement rangée, le couvre lit lisse au possible, rien ne dépasse. Elle ouverte l’armoire et sur les cintres les capes, les robes de sorcier et les costumes… Elle ne voit rien qui sorte de l’ordinaire mais elle reconnait bien le costume, celui qui faisait magnifiquement ressortir son regard lumineux. Elle ne l’avait jamais trouvé plus beau que dans cet ensemble bleu. Elle touche l’étoffe, nostalgique et sentant les sentiments, ceux qu’elle essayait de refouler, remonter, elle fait mine de fermer du dressing avant de suspendre son geste.
Minutieuse, elle reprend la première cape et cherche la poche intérieure. Vide. Elle réitère le geste pour chaque tenue jusqu’à ce qu’enfin sa main ne se reforme sur un papier glacé. Elle reconnait sans mal le restaurant de poisson et de fruit de mer qu’ils affectionnaient tout les deux. Celui auprès de qui ils commandaient à la dernière minute quand William oubliait le repas sur le feu. Un fin sourire, souvenir apparait sur son visage. Sourire qui disparait alors qu’elle se rend compte que le menu plié en deux comporte un petit morceau de parchemin.
Son coeur s’arrête alors qu’elle reconnait l’écriture de William. Elle n’a pas le temps de lire les mots qui s’alignent soigneusement sur le parchemin que les larmes affluent. Elles finissent par couler alors qu’elle découvre le message à son attention. Il n’y a pas son nom, mais elle sait. Silencieuse le temps de s’imprégner du petit mot, les lettres s’inscrivant dans son coeur, elle finit par interpeler l’auror d’une voix blanche :
- Ackley…
D’une main qu’elle empêche de trembler tant de bien que de mal, elle tend le parchemin à son binôme de recherche.
Malgré toute la minutie qu’elle met dans l’oeuvre, son esprit s’éparpille. Le sentiment de culpabilité qu’elle dénigre fermement depuis leur séparation revient au galop. Et il s’amplifie de seconde en seconde. Se donnerait elle trop d’importante en pensant que William est parti à cause d’elle ? Cette idée la séduit pourtant. Elle flatte son ego mais surtout, elle la rassure. Parce qu’elle n’arrive pas à imaginer la mort du chef des aurors. Elle ne pouvait tout simplement pas l’accepter.
Elle utilise l’auror qui l’accompagne pour forcer sa concentration, lui demandant de raconter des histoires de jeunesse qu’il avait pu partager avec l’homme qui avait été son compagnon ces derniers mois. Elle est étonnée d’entendre que le Fastenburry avait pu briser le nez de son ami. Elle comprend mieux alors qu’il lui explique les circonstance de ce qui était en réalité un accident.
- Parce qu’il passait son temps en retenue ? Je ne peux pas le croire !
Le chef du bureau des aurors avait donc été ce genre d’étudiant. L’amusement s’entend dans sa voix et pourtant la Muller ne peut s’empêcher de ressentir un pincement au coeur. Ils avaient beaucoup échangé tout les deux mais plutôt sur l’actualité, sur leurs métiers respectifs, sur l’art sous ses formes diverses et variées. Elle se rendait compte qu’elle ne connaissait rien, ou pas grand chose, de sa vie, de son passé.
- Il n’y a rien dans la cuisine…
Une soupçon de désespoir se fait entendre alors qu’elle laisse le Wesson fouiller le dernier tiroir et secouer négativement la tête. Rien dans le casserolier.
- On peut faire sa chambre peut être.
La brune n’attend pas l’assentiment d’Ackley, pressée de retrouver ce lit qu’elle avait partagé avec William. La chambre est impeccablement rangée, le couvre lit lisse au possible, rien ne dépasse. Elle ouverte l’armoire et sur les cintres les capes, les robes de sorcier et les costumes… Elle ne voit rien qui sorte de l’ordinaire mais elle reconnait bien le costume, celui qui faisait magnifiquement ressortir son regard lumineux. Elle ne l’avait jamais trouvé plus beau que dans cet ensemble bleu. Elle touche l’étoffe, nostalgique et sentant les sentiments, ceux qu’elle essayait de refouler, remonter, elle fait mine de fermer du dressing avant de suspendre son geste.
Minutieuse, elle reprend la première cape et cherche la poche intérieure. Vide. Elle réitère le geste pour chaque tenue jusqu’à ce qu’enfin sa main ne se reforme sur un papier glacé. Elle reconnait sans mal le restaurant de poisson et de fruit de mer qu’ils affectionnaient tout les deux. Celui auprès de qui ils commandaient à la dernière minute quand William oubliait le repas sur le feu. Un fin sourire, souvenir apparait sur son visage. Sourire qui disparait alors qu’elle se rend compte que le menu plié en deux comporte un petit morceau de parchemin.
Son coeur s’arrête alors qu’elle reconnait l’écriture de William. Elle n’a pas le temps de lire les mots qui s’alignent soigneusement sur le parchemin que les larmes affluent. Elles finissent par couler alors qu’elle découvre le message à son attention. Il n’y a pas son nom, mais elle sait. Silencieuse le temps de s’imprégner du petit mot, les lettres s’inscrivant dans son coeur, elle finit par interpeler l’auror d’une voix blanche :
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D’une main qu’elle empêche de trembler tant de bien que de mal, elle tend le parchemin à son binôme de recherche.
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Re: That's worryng - Callie
Jeu 14 Juil 2022 - 10:39
That's worryng
Il n'avait pas besoin de ce petit moment à partager ses souvenirs du passé pour savoir que Wlliam est inscrit dans la majorité d'entre eux, mais également dans bon nombre de ceux de son présent jusqu'au jour de sa disparition. Cet homme fait partie des âmes sœurs, ce terme n'est pas exclusivement destiné à évoquer une relation amoureuse. Tellement de choses semblaient les opposer et pourtant tout un univers les a rassembler au point de devenir deux frères, pas de sang mais de coeur et ce lien là qui s'est construit au fil des années est devenu indéfectible.
Il a conscience que dans cette histoire avec bien plus de questions que de réponses, les possibilités qu'il doive dire adieu plus tôt que prévu à son meilleur ami sont grandes. Mais de toute façon qu'il l'accepte ou non la réalité ne changera pas pour autant. Alors oui, l'idée de mener une existence dans laquelle Will n'est pas et sans même savoir ce qui a pu lui arriver est présente et il sait qu'il va devoir faire avec. Est-ce son expérience, ou le fait d'avoir perdu il y a longtemps maintenant la personne a qui il destiné sa vie, en tout cas il encaisse et continue, qui plus est, il se charge de s'assurer que les autres personnes impactées, telle que Callie, fasse de même.
Réponse à ses questions, meubler le silence pesant de ce lieu chargé de ce souvenir est un moyen de l'aider. La laisser se diriger vers la chambre seule en est une autre.
Lui pose son regard sur les quelques photos et notes sur le frigo. Il est encore là, le regard fixe sur un dessin d'enfant quand la voix de celle qui est la dernière à avoir compter pour son frère de coeur l'appelle, son ton est différent, il le sent aussitôt.
En silence il la joint, son regard fixe un instant le parchemin qu'elle lui tend, le prenant entre ses doigts pour en découvrir à son tour le contenu.
Et voilà comment un dossier opaque se résout, comment quelques mots lève le voile de brouillard et apporte LA réponse. Il y a une vague de soulagement qui passe dans ses yeux, le poids qui était présent en lui s'allège peu à peu. Il n'est pas facile de savoir que la partie hypothétique qui lui soufflait qu'il ne reverrait plus William est réelle, pour autant c'est toujours plus simple de le savoir vivant avec sa fille et heureux que mort.
Ca n'a pas du être un choix facile, mais c'est le choix d'un père. Alors il le respecte, et ne cherchera pas à tenter de le retrouver. Fixant à nouveau Calliope qui allait devoir encaisser une nouvelle de plus aujourd'hui. Est-ce que ça va aller ? Tu veux t'assoir un instant ?
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Re: That's worryng - Callie
Lun 18 Juil 2022 - 18:32
Courbe après courbe, les mots s’inscrivent dans son coeur. Celui qui a raté un battement alors qu’elle découvrait ce mot. Celui qui s’était emballé en reconnaissant l’écriture de l’auror dont elle avait éphémèrement partagé la vie. Il s’était mit à saigner en comprenant qu’elle ne reverrait sûrement plus jamais celui qui avait inscrit ces quelques mots à la plume.
Le monstre d’égoïsme qui se terrait en elle ne pu que se manifester par un élan de jalousie mal placée. Une colère sourde qui résonnait contre ses tympans alors qu’elle se rendait compte qu’il était parti définitivement. Qu’il avait choisit sa fille au détriment de sa petite personne. Les larmes qui coulent doucement, elles, témoignent de son soulagement de le savoir en vie. Loin d’elle, mais en vie.
Ackley la rejoint à grandes enjambées, comme s’il avait comprit qu’il se passait quelque-chose et elle lui tend lentement le mot, peinant à lui remettre alors qu’elle connait les mots par coeur désormais. Elle efface les larmes sur ses joues et ses lèvres d’un revers de manche pendant qu’il lit. Elle voit la tristesse et le soulagement sur le visage de l’auror. Ses mots, pourtant, approfondissent la tranchée dans le coeur de la muse.
- Je sais.
L’amertume transparait dans sa voix pour celui qui veut bien l’entendre. Son regard devient fuyant, cherchant dans la chambre alors qu’ils ont trouvé toutes leurs réponses. Est ce que ça allait aller ? Elle n’en savait rien. Elle avait du mal à faire le tri dans ses émotions.
- J’imagine que oui, on a pas vraiment le choix, n’est ce pas ?
Le monstre d’égoïsme qui se terrait en elle ne pu que se manifester par un élan de jalousie mal placée. Une colère sourde qui résonnait contre ses tympans alors qu’elle se rendait compte qu’il était parti définitivement. Qu’il avait choisit sa fille au détriment de sa petite personne. Les larmes qui coulent doucement, elles, témoignent de son soulagement de le savoir en vie. Loin d’elle, mais en vie.
Ackley la rejoint à grandes enjambées, comme s’il avait comprit qu’il se passait quelque-chose et elle lui tend lentement le mot, peinant à lui remettre alors qu’elle connait les mots par coeur désormais. Elle efface les larmes sur ses joues et ses lèvres d’un revers de manche pendant qu’il lit. Elle voit la tristesse et le soulagement sur le visage de l’auror. Ses mots, pourtant, approfondissent la tranchée dans le coeur de la muse.
- Je sais.
L’amertume transparait dans sa voix pour celui qui veut bien l’entendre. Son regard devient fuyant, cherchant dans la chambre alors qu’ils ont trouvé toutes leurs réponses. Est ce que ça allait aller ? Elle n’en savait rien. Elle avait du mal à faire le tri dans ses émotions.
- J’imagine que oui, on a pas vraiment le choix, n’est ce pas ?
MULLER LIKE ME
I don't need a man to make me feel good, I get off doin' my thing
I don't need a ring around my finger, to make me feel complete.
I don't need a ring around my finger, to make me feel complete.
- pride: