- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
» gallions sous la cape : 1195
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
The beginning of something new (ft. Tyler)
Dim 20 Fév 2022 - 6:45
31 janvier 2022
The time of life is short!
C'était probablement ce que s'étaient dit nombre de sorciers et sorcières en découvrant soudainement qu'ils ne respiraient plus, mais que leur esprit demeuraient toujours parmi les vivants, pris au piège d'une existence à laquelle ils s'accrochaient désespérément tout en sachant au fond d'eux l'avoir déjà perdue.
Depuis qu'elle avait fait connaissance avec les fantômes de Poudlard, quelques années plus tôt, Billie s'était prise de passion pour l'entremonde où flottaient les ectoplasmes. Certains avaient conscience de leur état, d'autres s'entêtaient à prétendre ne pas avoir passé de vie à trépas. Tous avaient en commun une terreur absolue à l'idée de leur disparition. Billie avait donc décidé d'être cette oreille attentive dans laquelle ils pouvaient s'épancher, mais malgré tout son dévouement, le travail de psychologue pour fantômes n'avait rien d'aisé.
Fallait-il déjà parvenir à trouver des clients.
Même si elle n'écoutait pas vraiment les nouvelles, ne lisait pas les journaux, ne s'intéressait pas à la politique ni à l'actualité, il aurait fallu que Billie soit sourde et aveugle pour ne pas être au courant des événements des derniers mois. Malgré tout, elle n'avait à ce jour jamais ressenti d'inquiétude à s'aventurer seule dans la nuit, trop intéressée à communiquer avec les fantômes en ces moments où ils se montraient généralement plus actifs.
Mais depuis le couvre-feu et avec tout l'énervement entourant l'approche du jour de scrutin, Billie s'était réfugiée dans ses livres, à défaut de pouvoir rendre visite à ses amis au cimetière de Yard Chapel. Ce fut d'ailleurs en lisant un livre sur la fondation de l'université qu'elle avait trouvé quelques indices concrets pointant vers le fantôme des légendes du campus. La Shakespeare cette fois tenait une excellente piste, elle en était convaincue. Depuis le temps qu'elle étudiait à Hungcalf, elle avait fait le tour des fantômes connus de l'université, mais en prêtant attention à certaines rumeurs, certaines légendes du campus, elle en était venue à croire que d'autres esprits hantaient les lieux à l'insu (ou pas) de la Direction.
Elle avait choisi une nuit de Nouvelle Lune, pour maximiser ses chances.
Elle avait aussi choisi de prendre un risque.
Pas celui d'enfreindre le couvre-feu puisque techniquement elle se trouverait toujours entre les murs de l'université, ni celui de pénétrer dans des lieux interdits. Non, le risque était beau, doux, prometteur. C'était celui d'envoyer son rat porter un message à une grande sauvage dont elle avait brièvement fait la connaissance un mois plus tôt, mais dont, malgré les mots échangés autour d'un cidre chaud, n'avait plus donné de nouvelles. C'était celui d'espérer une réponse à une invitation hardie et spontanée quoique certainement alambiquée.
« I have heard the spirit of one particular dead may walk again tonight. If thou are feverish like I am, would thou join me in that unruly night? The owl will shriek at midnight, just follow that rat, do not fret, he doesn't bite. »
La glace de ses yeux, la neige de sa chevelure, l'air distant et douloureux de son visage... sa sauveuse n'avait pas vraiment quitté l'esprit de Billie depuis ce soir où Tyler l'avait tirée d'une probable baignade forcée parmi les poissons surgelés du loch. La Lufkin n'avait pas le coeur romantique des personnages de romans qu'elle dévorait, ni celui, tragique, des personnages shakespeariens, mais elle n'était pas non plus étrangère aux transports amoureux. Elle avait eu le coeur palpitant à quelques occasions, et ses histoires, douces et tranquilles, s'étaient toutes terminées sur des chemins qui prenaient en souriant des directions différentes. Tyler toutefois l'intriguait plus que de raison, surtout en considérant le fait qu'elles n'avaient échangé que quelques paroles pendant une soirée. Elle lui rappelait les âmes errantes avec lesquelles elle pouvait discuter pendant des heures du passé, de regret, de vengeance.
Vêtue d'une simple blouse noire et d'un pantalon en tweed vert forêt, Billie attendait donc dans l'ombre de voir si quelque chose de nouveau commencerait ce soir-là.
The time of life is short!
C'était probablement ce que s'étaient dit nombre de sorciers et sorcières en découvrant soudainement qu'ils ne respiraient plus, mais que leur esprit demeuraient toujours parmi les vivants, pris au piège d'une existence à laquelle ils s'accrochaient désespérément tout en sachant au fond d'eux l'avoir déjà perdue.
Depuis qu'elle avait fait connaissance avec les fantômes de Poudlard, quelques années plus tôt, Billie s'était prise de passion pour l'entremonde où flottaient les ectoplasmes. Certains avaient conscience de leur état, d'autres s'entêtaient à prétendre ne pas avoir passé de vie à trépas. Tous avaient en commun une terreur absolue à l'idée de leur disparition. Billie avait donc décidé d'être cette oreille attentive dans laquelle ils pouvaient s'épancher, mais malgré tout son dévouement, le travail de psychologue pour fantômes n'avait rien d'aisé.
Fallait-il déjà parvenir à trouver des clients.
Même si elle n'écoutait pas vraiment les nouvelles, ne lisait pas les journaux, ne s'intéressait pas à la politique ni à l'actualité, il aurait fallu que Billie soit sourde et aveugle pour ne pas être au courant des événements des derniers mois. Malgré tout, elle n'avait à ce jour jamais ressenti d'inquiétude à s'aventurer seule dans la nuit, trop intéressée à communiquer avec les fantômes en ces moments où ils se montraient généralement plus actifs.
Mais depuis le couvre-feu et avec tout l'énervement entourant l'approche du jour de scrutin, Billie s'était réfugiée dans ses livres, à défaut de pouvoir rendre visite à ses amis au cimetière de Yard Chapel. Ce fut d'ailleurs en lisant un livre sur la fondation de l'université qu'elle avait trouvé quelques indices concrets pointant vers le fantôme des légendes du campus. La Shakespeare cette fois tenait une excellente piste, elle en était convaincue. Depuis le temps qu'elle étudiait à Hungcalf, elle avait fait le tour des fantômes connus de l'université, mais en prêtant attention à certaines rumeurs, certaines légendes du campus, elle en était venue à croire que d'autres esprits hantaient les lieux à l'insu (ou pas) de la Direction.
Elle avait choisi une nuit de Nouvelle Lune, pour maximiser ses chances.
Elle avait aussi choisi de prendre un risque.
Pas celui d'enfreindre le couvre-feu puisque techniquement elle se trouverait toujours entre les murs de l'université, ni celui de pénétrer dans des lieux interdits. Non, le risque était beau, doux, prometteur. C'était celui d'envoyer son rat porter un message à une grande sauvage dont elle avait brièvement fait la connaissance un mois plus tôt, mais dont, malgré les mots échangés autour d'un cidre chaud, n'avait plus donné de nouvelles. C'était celui d'espérer une réponse à une invitation hardie et spontanée quoique certainement alambiquée.
« I have heard the spirit of one particular dead may walk again tonight. If thou are feverish like I am, would thou join me in that unruly night? The owl will shriek at midnight, just follow that rat, do not fret, he doesn't bite. »
La glace de ses yeux, la neige de sa chevelure, l'air distant et douloureux de son visage... sa sauveuse n'avait pas vraiment quitté l'esprit de Billie depuis ce soir où Tyler l'avait tirée d'une probable baignade forcée parmi les poissons surgelés du loch. La Lufkin n'avait pas le coeur romantique des personnages de romans qu'elle dévorait, ni celui, tragique, des personnages shakespeariens, mais elle n'était pas non plus étrangère aux transports amoureux. Elle avait eu le coeur palpitant à quelques occasions, et ses histoires, douces et tranquilles, s'étaient toutes terminées sur des chemins qui prenaient en souriant des directions différentes. Tyler toutefois l'intriguait plus que de raison, surtout en considérant le fait qu'elles n'avaient échangé que quelques paroles pendant une soirée. Elle lui rappelait les âmes errantes avec lesquelles elle pouvait discuter pendant des heures du passé, de regret, de vengeance.
Vêtue d'une simple blouse noire et d'un pantalon en tweed vert forêt, Billie attendait donc dans l'ombre de voir si quelque chose de nouveau commencerait ce soir-là.
- InvitéInvité
Re: The beginning of something new (ft. Tyler)
Dim 20 Fév 2022 - 13:58
The beginning
of something new
of something new
Je me suis endormie comme une grosse merde sur le canapé de la salle commune Ethelred, et quand je me réveil, j'ai une jambe qui ouche par terre, un bras qui pend, la bouche ouverte, et un bon vieux filet de bave... Ouaip, je n'ai actuellement rien de sexy ! Mais hey, je suis crevée et franchement le canapé n'est pas confortable pour dormir. Mais au vu de l'invitation qui m'a été faite, je ne pouvais pas rentrer dormir chez moi car j'aurai dû enfreindre le couvre-feu pour revenir à l'Université pendant la nuit. Et comme je n'avais pas de demoiselle avec qui passer un moment torride en première partie de nuit, il ne me restait que le canapé. Je fais avec les moyens du bord !
Pas que le fait de sortir arpenter les couloirs de nuit m'enchante, surtout avec la surveillante flippante qui doit traîner alentour et qui en plus ne peut pas me blairer... Si elle me chope en dehors des quartiers de ma maison cette nuit, cette fois elle va me faire ma fête c'est sûr. Mais je vais pourtant prendre le risque parce que le message de Billie à touché ma curiosité mais aussi parce que je ne suis pas une trouillarde. En temps normal, j'aurai refusé d'enfreindre ce foutu couvre feu, je ne vois pas l'intérêt d'aller contre le règlement et de prendre le risque de sanctions. Mais là, faut dire que partir à la chasse au fantôme c'est bien trop excitant. Et je n'ai pas revu le demoiselle en détresse, ni ne lui ai parlé d'ailleurs, depuis ce fameux moment à la patinoire du village de Noël. J'aurai peut-être dû lui écrire... J'ai un peu honte j'avoue. Mais j'ai été très occupée. Je ne sais plus trop pourquoi, mais je sais que j'ai été occupée. D'ailleurs d'après mes souvenirs je n'étais pas en grande forme quand on s'est rencontrée. Mais là aussi, pourquoi ? Ces derniers temps je me suis rendu compte qu'il y a des trous dans ma mémoire. Par exemple je ne sais plus ce qui m'a poussé à reprendre des séances de psy, mais au final c'est positif, à cause de mes troubles je suis de toute manière obligé de voir un psy. Mais qu'est-ce qui m'y a poussé ? Puis la rencontre avec Max aussi, je lui ai fais vivre un vrai enfer, je l'ai carrément agressé. Mais pourquoi ? C'est étrange quand même... Je veux bien que je n'ai pas la meilleure des mémoire, mais là, c'est chaud d'avoir oublié tant de choses. Il y en a peut-être d'autres ? Qu'importe qu fond... Il y a sûrement une raison.
Minuit sonne, et je me redresse sur le canapé pour m'essuyer. J'ai la tête dans le cul. Je tends la main pour récupérer ma baguette avant de me lever et de regarder le ratou sensé me guider. D'ailleurs, il ne tarde pas à se mettre en route, et c'est en baillant que je le suis pour quitter le quartier des Ethelred. Une fois dans les couloirs, je commence à me sentir pas très à l'aise, suivant tant bien que mal la bestiole. J'espère vraiment ne pas tomber sur la surveillante... C'est pas parce qu'il y a de fortes chances que je redouble ENCORE que j'ai envie de me faire virer d'ici. Je n'ai toujours pas de plan B si je foire mes études d'ailleurs... Mon rêve semble s'éloigner de plus en plus. Je n'ai toujours personne pour m'aider à reprendre le dessus sur mes études, les profs semblent en avoir rien à foutre de ma gueule et de mes problèmes et encore plus de ma réussite ou non. Pour quelqu'un comme moi, les conséquences d'une telle indifférence peuvent avoir des répercussions assez sévères sur mon moral et donc sur mes actions instables. Mais qu'importe... Je dois essayer de rester détachée. Essayer.
Voyons le positifs, c'est p'tet risqué, mais si on ne se fait pas choper y'a moyen qu'on passe une nuit sympathique avec cette demoiselle ! Je crois que je l'apprécie. Du moins j'ai apprécié notre rencontre. La suite... On verra, j'imagine ? Quand enfin je vois sa silhouette se dessiner dans l'obscurité, ça m'arrache un léger sourire. Un peu de relation sociale me fera du bien au final.
« Hey ! » Je lui fais un signe de la main avec un sourire charmeur en la regardant de la tête aux pieds. « C'est que t'es sexy dans ces vêtements tu sais ! Tu vas bien ? »
Le retour de la drague lourde et beauf à souhait. Je m'exaspère moi-même. Faut vraiment que j'arrête de me comporter comme ces mâles dégueulasses qui harcèlent les filles pour tirer leur coup. Je ne veux rien avoir en commun avec eux. Mais... Là c'était drôle, non ? Faut dire que je ne me prends pas vraiment au sérieux et je n'attends absolument aucun résultat à cette fausse drague. Si je voulais vraiment la draguer, ce n'est clairement pas comme ça que je m'y prendrais. Enfin bon... Le sujet c'est une fantôme à la base, donc je vais mettre tout ça de côté.
« Alors... C'est quoi cette histoire de fantôme ? »
Je croise les bras et regarde autour de nous, essayant de voir si j’aperçois la surveillante ou si je l'entends. Quoi que si elle est dans les parages, elle nous verra et nous entendra avant nous... Elle me fait frissonner cette vampire ! Flippante est un mot qui convient.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
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Re: The beginning of something new (ft. Tyler)
Sam 26 Fév 2022 - 5:56
Les instants, puis les secondes, puis les minutes s'écoulaient comme les grains de sable dans le sablier de l'éternité, tandis que Bee attendait en silence que son rendez-vous doux se présente ou que son rat Polonius vienne la rejoindre sans compagnie.
Minuit avait probablement sonné quelque part dans l'université, même si la Shakespeare, plongée dans son attente et ses pensées, n'avait rien perçu. Elle observait distraitement les motifs que les ombres dessinaient sur la pierre des murs en imaginant que les formes traçaient les contours de la forêt de Birnam marchant sur Dunsinane et annonçant la chute de Macbeth. Les mots du tyran sanguinaire se formèrent tout naturellement dans sa tête, et comme un chant irrépressible, se déversèrent sur ses lèvres.
« That will never happen. Who can command the forest and make the trees pull their roots out of the earth? These were sweet omens! Good! My murders will never... »
Un "Hey" joyeux interrompit son envolée et ses yeux quittèrent les landes écossaises pour se poser sur la silhouette androgyne et décoiffée de Tyler.
« Ma sauveuse! » fit Bee en souriant à son tour, ce qui, par un phénomène à ce jour inexpliqué, ajouta instantanément des étoiles dans ses yeux sombres. Le sourire de Tyler avait la douceur d'un pot de miel auquel se serait abreuvée une fée, se dit la Shakespeare en sortant de l'ombre et ne remarquant qu'à moitié le rat qui lui grimpait habilement le long du pantalon pour aller se glisser dans une poche.
Elle accueillit en revanche le commentaire de l'arrivante sans cesser de sourire. Il manquait certainement de poésie, mais il était au moins honnête. « I can no other answer make, but, thanks, and thanks » répondit-elle en s'approchant de Tyler. Lui lancer un tel compliment en l'apercevant effaçait, du point de vue de Billie, le long silence qui avait suivi leur première rencontre accidentelle. Et surtout, augurait pour le mieux pour la suite. Mais l'heure n'était pas à la drague, un jeu pour lequel Billie n'avait de toute façon aucun talent. Il y avait un fantôme au menu!
La Lufkin accrocha doucement le coude de Tyler pour l'amener vers une porte qui avait connu de meilleurs jours. De fait, si Billie n'y avait pas porté attention avant ce jour, ça avait peut-être à voir avec l'impression étrange de ne pouvoir totalement regarder la porte directement, comme si le regard glissait irrésistiblement vers ailleurs, emportant avec lui toute curiosité.
« Place-toi ici, et dis-moi ce que tu ressens, en regardant cette porte. »
Elle n'avait pas répondu à la question de Tyler, mais il lui fallait d'abord mettre en contexte! Elle aurait aussi pu lâcher le coude de l'Elthered maintenant qu'elles se tenaient à quelques pouces de la porte, mais Bee, toutes ses pensées concentrées sur la porte, n'y songea même pas.
Minuit avait probablement sonné quelque part dans l'université, même si la Shakespeare, plongée dans son attente et ses pensées, n'avait rien perçu. Elle observait distraitement les motifs que les ombres dessinaient sur la pierre des murs en imaginant que les formes traçaient les contours de la forêt de Birnam marchant sur Dunsinane et annonçant la chute de Macbeth. Les mots du tyran sanguinaire se formèrent tout naturellement dans sa tête, et comme un chant irrépressible, se déversèrent sur ses lèvres.
« That will never happen. Who can command the forest and make the trees pull their roots out of the earth? These were sweet omens! Good! My murders will never... »
Un "Hey" joyeux interrompit son envolée et ses yeux quittèrent les landes écossaises pour se poser sur la silhouette androgyne et décoiffée de Tyler.
« Ma sauveuse! » fit Bee en souriant à son tour, ce qui, par un phénomène à ce jour inexpliqué, ajouta instantanément des étoiles dans ses yeux sombres. Le sourire de Tyler avait la douceur d'un pot de miel auquel se serait abreuvée une fée, se dit la Shakespeare en sortant de l'ombre et ne remarquant qu'à moitié le rat qui lui grimpait habilement le long du pantalon pour aller se glisser dans une poche.
Elle accueillit en revanche le commentaire de l'arrivante sans cesser de sourire. Il manquait certainement de poésie, mais il était au moins honnête. « I can no other answer make, but, thanks, and thanks » répondit-elle en s'approchant de Tyler. Lui lancer un tel compliment en l'apercevant effaçait, du point de vue de Billie, le long silence qui avait suivi leur première rencontre accidentelle. Et surtout, augurait pour le mieux pour la suite. Mais l'heure n'était pas à la drague, un jeu pour lequel Billie n'avait de toute façon aucun talent. Il y avait un fantôme au menu!
La Lufkin accrocha doucement le coude de Tyler pour l'amener vers une porte qui avait connu de meilleurs jours. De fait, si Billie n'y avait pas porté attention avant ce jour, ça avait peut-être à voir avec l'impression étrange de ne pouvoir totalement regarder la porte directement, comme si le regard glissait irrésistiblement vers ailleurs, emportant avec lui toute curiosité.
« Place-toi ici, et dis-moi ce que tu ressens, en regardant cette porte. »
Elle n'avait pas répondu à la question de Tyler, mais il lui fallait d'abord mettre en contexte! Elle aurait aussi pu lâcher le coude de l'Elthered maintenant qu'elles se tenaient à quelques pouces de la porte, mais Bee, toutes ses pensées concentrées sur la porte, n'y songea même pas.
- InvitéInvité
Re: The beginning of something new (ft. Tyler)
Mer 2 Mar 2022 - 9:29
The beginning
of something new
of something new
Sa sauveuse ! Ah que j'aime entendre ça ! Pourquoi ? Parce que l'espace d'un instant, je me sens importante pour quelqu'un. Au moins pour une personne. Est-ce qu'elle sait à quel point ça à de la valeur pour moi qui n'ai personne ? À part Max peut-être, un semblant de début d'amitié bancale née d'une manière bien étrange. Qui aurait cru qu'une amitié pourrait être possible après une agression ? Car ouais je l'ai carrément agressé. Enfin bref. Je suis la sauveuse de cette demoiselle en détresse et c'est tout ce qui m'importe là, moi et mon sourire fier. En plus, elle ne semble pas offensée mon compliment maladroit, ouf ! Faut vraiment que j'apprenne à réfléchir avant de parler quand même. Si je pouvais arriver à être moins maladroite avec les mots, peut-être que mes relations sociales seraient plus simples.
Je la laisse me déplacer elle-même, un sourire mi-amusé mi-charmé sur le le visage. Euh ok ? Elle me fait « rire ». Elle n'est clairement pas comme les autres ! Qui donnerai RDV à quelqu'un en plein couvre-feu, près du bureau de la surveillante effrayante, pour en plus essayer de ressentir des trucs devant une porte ? Elle semble différente, elle aussi, comme moi. Et j'aime ça. J'aime les gens différents. Au moins, entre nous, on se comprend.
« Euh... Je ressens que j'ai faim, et j'espère qu'il y a manger derrière. Pourquoi ? Tu ressens autre chose toi ? »
Ah l'occasion était parfaite pour encore faire des sous-entendus bien placés ! Mais non, cette fois, je me tais. Je ne dis rien. Je suis en net progrès vous voyez ! J'apprends à me la fermer. Oh ça ne veut pas dire que j'arrête de dire des conneries pour autant. Peu de chance qu'elle s'attendait à ce que je parle de ma faim, mais j'ai peu rien si j'ai les crocs. Et cette porte ne m'inspire pas grand chose d'autre pour l'instant. Je plonge ma main dans ma poche et j'en sors une barre de céréales que j'ouvre pour croquer dedans avant de la tendre à ma partenaire de crime.
« T'en veux ? Tu sais si t'as envie que je t'aide à planquer un cadavre faut le dire. J'veux bien, mais pourquoi ici ? À côté du bureau de la surveillante je doute que ce soit la planque parfaite tu sais. »
Je regarde à nouveau la porte d'un air amusé, croquant à nouveau dans ma barre alors que mon autre main est bien au chaud dans ma poche. Ouais, je me demande bien pourquoi ici ? En-cas terminé, je met le papier dans ma poche et décide de faire ce pour quoi on est là. Ma main chope la poignée pour ouvrir la porte et je fais deux pas à l'intérieur, trouvant une bougie magique qui doit brûler depuis un moment, et une pièce qui semble abandonnée depuis un certains temps vu la poussière. Pourtant, rien n'a bougé, ça se voit. Tout est méticuleusement à sa place. Je fronce les sourcils, un peu perplexe. Autant devant la porte je ne ressentais rien, autant là, c'est un peu différent. Je trouve l'atmosphère pesante, réveillant mes bas-instincts de méfiance. Je crois que j'ai trop côtoyé les animaux depuis ma naissance, je réagis un peu comme eux. Ils savent quand quelque chose n'est pas normal, ils le sentent. C'est pour ça qu'on observe par exemple des animaux qui fuient bien avant un séisme, ou encore des animaux qui refusent d'entrer dans des lieux hantés. Là, je me mets un peu dans ce mode là avant de poser mon regard sur la demoiselle qui m'accompagne.
« On ne devrait pas être là... Pourquoi tu as voulu venir ? Tu attends quoi de moi Bee ? »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
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Re: The beginning of something new (ft. Tyler)
Sam 19 Mar 2022 - 3:28
La réponse de Tyler prit Billie de court, et il en fallait beaucoup pour désarçonner une Shakespeare qui passait le plus clair de ses jours et de ses nuits à discuter avec des esprits défunts dont les conversations partaient parfois dans toutes les directions. Il y avait même eu une nuit mémorable où un fantôme l'avait pourchassée en lui lançant des insanités tandis que la toute jeune Billie se bouchait fermement les oreilles. La réponse de Tyler la surprit tellement que pendant un moment, Bee fixa la porte du regard en fronçant les sourcils, comme si elle cachait la réponse à la grande question sur la vie, l'univers et le reste. Puis lentement, son regard remonta le fil invisible tendu entre la porte et Tyler, sur le visage de laquelle il se posa un instant, détaillant les traits androgynes avant de repartir dans l'autre sens, vers la porte.
Lors de ses recherches, Billie avait remarqué qu'un sortilège de dissimulation assez puissant protégeait la porte, puissant mais discret, faisant très doucement glisser les pensées de la personne qui posait les yeux sur elle vers une foule d'autres pensées. Apparemment, Tyler n'était pas particulièrement sensible au sortilège puisqu'elle parvenait même à penser à ce qui pouvait se trouver DERRIÈRE la porte.
Billie inspira brusquement en resserrant légèrement sa prise sur le coude de sa nouvelle compagne d'aventure, avant de la relâcher et de s'éloigner d'un demi pied lorsque Tyler mit soudain la main à la poche pour en tirer une barre granola qu'elle porta aussitôt à sa bouche. Billie secoua doucement la tête puis s'intéressa de nouveau à la porte sur laquelle elle devait férocement fixer son esprit pour ne pas se mettre à penser à la manière dont Hamlet avait feint la folie pour repousser toujours plus le moment de venger son père, ou dont l'ambition était le gouffre dans lequel Macbeth s'effondrera fatalement ou dont la jalousie d'Iago avait scellé le destin de Desdemona, ou... Elle secoua à nouveau la tête, cette fois pour en chasser les pensées parasites et se retourna vers Tyler pour lui sourire.
« Je ne planque pas de morts, je leur parle... » mais la grande platine mordait à nouveau dans sa granola en se rapprochant de la porte. Billie voulut la rattraper par l'épaule, mais elle était déjà à un bras de distance, et Billie n'eut d'autre choix que de la suivre dans la pièce qui venait de s'ouvrir à elles. Elle aussi perçut l'impression générale qu'elles n'étaient pas les bienvenues, mais au contraire de Tyler, Bee reconnut cette impression sans s'en inquiéter pour l'avoir sentie souvent.
« Il y a un esprit ici qui veut qu'on le laisse tranquille. Mais, tu sais, les fantômes sont souvent comme ça quand personne ne leur parle... Ils se referment comme des huîtres et ils pensent que le monde entier les rejette ou leur veut du mal. »
Sans peur aucune, Billie et ses larges oreilles s'avancèrent dans la pièce, vers le bureau où reposait une unique bougie. Elle inspira doucement et récita ce qui sonnait presque comme un poème.
« Be thou a spirit of health, or goblin damn'd.
Bring with thee airs from heaven, or blasts from hell.
If thou hast any sound, or use a voice.
Speak to me. »
Une brise légère se leva dans la pièce, soulevant de petites volutes de poussière, mais aucune voix ne se fit entendre. Après un instant de silence, Billie reprit d'une voix un peu plus forte.
« O, answer me:
Let me not burst in ignorance! but tell,
Why thy canoniz'd bones, hears'd in death,
Have burst their cerements! why the sepulchre,
Wherein we saw thee quietly inurn'd.
Hath op'd his ponderous and marble jaws,
To cast thee up again. »
Sa voix gagnait en force au fur et à mesure qu'elle récitait, tandis que la brise soufflait plus fort, faisant danser ses courtes mèches sombres et le tissu de sa veste noire. La lumière de la bougie dansait aussi dans la pièce, faisant osciller des ombres dont toutes ne correspondaient pas aux objets et meubles de la pièce. Toute menue au centre de la pièce à présent, Billie ne paraissait pas s'en émouvoir. Elle regardait autour d'elle, à l'écoute d'une voix qu'elle aurait aimé entendre, curieuse de devenir le réceptacle de nouvelles histoires.
Mais rien.
La brise se calma et le pièce cessa de remuer. Billie se retourna vers Tyler, le visage chiffonné et se mordillant la lèvre inférieure, comme elle en avait l'habitude.
« Peut-être qu'il veut en savoir plus sur nous avant de se manifester. Il est peut-être timide? »
Lors de ses recherches, Billie avait remarqué qu'un sortilège de dissimulation assez puissant protégeait la porte, puissant mais discret, faisant très doucement glisser les pensées de la personne qui posait les yeux sur elle vers une foule d'autres pensées. Apparemment, Tyler n'était pas particulièrement sensible au sortilège puisqu'elle parvenait même à penser à ce qui pouvait se trouver DERRIÈRE la porte.
Billie inspira brusquement en resserrant légèrement sa prise sur le coude de sa nouvelle compagne d'aventure, avant de la relâcher et de s'éloigner d'un demi pied lorsque Tyler mit soudain la main à la poche pour en tirer une barre granola qu'elle porta aussitôt à sa bouche. Billie secoua doucement la tête puis s'intéressa de nouveau à la porte sur laquelle elle devait férocement fixer son esprit pour ne pas se mettre à penser à la manière dont Hamlet avait feint la folie pour repousser toujours plus le moment de venger son père, ou dont l'ambition était le gouffre dans lequel Macbeth s'effondrera fatalement ou dont la jalousie d'Iago avait scellé le destin de Desdemona, ou... Elle secoua à nouveau la tête, cette fois pour en chasser les pensées parasites et se retourna vers Tyler pour lui sourire.
« Je ne planque pas de morts, je leur parle... » mais la grande platine mordait à nouveau dans sa granola en se rapprochant de la porte. Billie voulut la rattraper par l'épaule, mais elle était déjà à un bras de distance, et Billie n'eut d'autre choix que de la suivre dans la pièce qui venait de s'ouvrir à elles. Elle aussi perçut l'impression générale qu'elles n'étaient pas les bienvenues, mais au contraire de Tyler, Bee reconnut cette impression sans s'en inquiéter pour l'avoir sentie souvent.
« Il y a un esprit ici qui veut qu'on le laisse tranquille. Mais, tu sais, les fantômes sont souvent comme ça quand personne ne leur parle... Ils se referment comme des huîtres et ils pensent que le monde entier les rejette ou leur veut du mal. »
Sans peur aucune, Billie et ses larges oreilles s'avancèrent dans la pièce, vers le bureau où reposait une unique bougie. Elle inspira doucement et récita ce qui sonnait presque comme un poème.
« Be thou a spirit of health, or goblin damn'd.
Bring with thee airs from heaven, or blasts from hell.
If thou hast any sound, or use a voice.
Speak to me. »
Une brise légère se leva dans la pièce, soulevant de petites volutes de poussière, mais aucune voix ne se fit entendre. Après un instant de silence, Billie reprit d'une voix un peu plus forte.
« O, answer me:
Let me not burst in ignorance! but tell,
Why thy canoniz'd bones, hears'd in death,
Have burst their cerements! why the sepulchre,
Wherein we saw thee quietly inurn'd.
Hath op'd his ponderous and marble jaws,
To cast thee up again. »
Sa voix gagnait en force au fur et à mesure qu'elle récitait, tandis que la brise soufflait plus fort, faisant danser ses courtes mèches sombres et le tissu de sa veste noire. La lumière de la bougie dansait aussi dans la pièce, faisant osciller des ombres dont toutes ne correspondaient pas aux objets et meubles de la pièce. Toute menue au centre de la pièce à présent, Billie ne paraissait pas s'en émouvoir. Elle regardait autour d'elle, à l'écoute d'une voix qu'elle aurait aimé entendre, curieuse de devenir le réceptacle de nouvelles histoires.
Mais rien.
La brise se calma et le pièce cessa de remuer. Billie se retourna vers Tyler, le visage chiffonné et se mordillant la lèvre inférieure, comme elle en avait l'habitude.
« Peut-être qu'il veut en savoir plus sur nous avant de se manifester. Il est peut-être timide? »
- InvitéInvité
Re: The beginning of something new (ft. Tyler)
Ven 25 Mar 2022 - 9:06
The beginning
of something new
of something new
Bon... Pas de cadavre à planquer ? Tant pis. Ou tant mieux ? Je hoche les épaules d'un air détaché, moi aussi je parle aux morts. Enfin, on ne peut pas vraiment parler de dialogue, je me contente de leur gueuler dessus quand ils me passent au travers. J'aime pas ça. Après, qu'on s'entende, j'ai rien contre les fantômes, c'est juste que je n'ai pas vraiment d'occasions de leur parler. Et puis franchement, je parle déjà quasiment pas aux vivants alors aux morts... Enfin bon, ça ne me dit pas ce qu'elle attend de moi. Toute façon, j'y entre moi dans sa pièce, y'a pas besoin de flipper comme ça. C'est qu'un... Bureau abandonné ? Avec une atmosphère étrange. Et j'ai étrangement l'impression qu'on ne devrait pas être ici. Bon, c'est pas cette impression qui va faire que je vais me casser en courant, mais j'aimerai bien qu'elle m'éclaire un peu parce que je doute qu'on soit ici par hasard. Alors faire trucs coquins dans des recoins insolites ne me dérange absolument pas, au contraire, ça rajoute du piment à la chose ! Mais là quand même... C'est pas un peu glauque comme endroit ? Après y'a toujours moyen de moyenner mais bon... Enfin, j'écoute ce qu'elle a à me dire, et c'est donc une histoire de fantôme ?
« C'est marrant, ce que tu dis là, j'ai l'impression que tu parles de moi. » Nouveau hochement d'épaules, mains plantées bien profond dans mes poches. Moi aussi je me referme comme une huître et j'ai l'impression que le monde entier me rejette ou me veut du mal. Quoi que ce n'est pas qu'une impression. C'est la réalité. À part elle et Max, qui s'intéresse à moi ? Personne. J'suis p'tet un fantôme au final. Je devrais p'tet lui foncer dessus pour voir si je la traverse ? Ouais non, c'est malsain. « Et donc, tu veux faire copain-copine avec lui ? Quel altruisme... »
Pourquoi pas ? C'est clairement pas moi qui vais la juger pour ça. J'suis pote avec les animaux moi. Elle peut bien être pote avec les fantômes. J'avoue que j'y connais rien en fantôme. Je m'éloigne un peu d'elle, et je commence à trifouiller par ci par là. C'est pas cette impression étrange, et négative, et lourde qui va m'empêcher de fouiller la zone. Et puis Billie semble plongée dans je ne sais quelle activité à réciter je ne sais quoi alors... Je me dirige vers une bibliothèque, je prends un vieux livre au hasard mais la poussière qui s'en dégage me fait tousser comme fumeur en phase terminale.
« Putain ils pourraient faire les poussières au moins... »
Je repose le livre grignoté par des souris et ouvre un tiroir dans lequel il y a des bouts de parchemins avec des trucs gribouillés dessus. Et des crottes de souris... Décidément le ménage c'est pas trop leur fort dans le coin. Je check un peu ce que je trouve, mais rien d'intéressant à part un joli coupe papier que j'hésite à piquer. Ben quoi ? Le propriétaire est clairement mort, ça ne risque pas de lui faire du tort. Ouais mais... Non, j'suis une connasse mais pas une voleuse. Tant pis pour le coupe papier. Je referme le tiroir et Billie semble un peu déçu du résultat de sa petite invocation ou je ne sais quoi d'autre.
« Ouais ou alors c'est un voyeur et il attend de voir ce qu'on va faire ici toutes les deux ? » Je lui fais un clin d'oeil en rigolant, je blague. J'espère qu'elle le comprend. C'est clairement pas un endroit qui attise ma libido. Et j'sais pas, je doute d'être le genre de Billie. Qu'importe, on est là pour le fantôme visiblement. Si elle veut qu'il sorte, je peux l'y aider. « Faut p'tet le bousculer un peu pour qu'il sorte ? » Je m'approche du bureau, tire la chaise, m'assois dessus de manière non chalente en tendant mes jambes pour les poser sur le bureau tout en trifouillant un rouleau de parchemin scellé. « Alors le fantôme, tu viens pas taper la causette ? Classe ton bureau. C'est quoi qu'il y a écrit dans ton parchemin ? Si tu dis rien, j'imagine que ça veut dire que je peux l'ouvrir ? »
Ni une ni deux, je décolle le sceau de cire rouge qui permet donc de dérouler le parchemin, attendant de voir si ça à l'effet escompté.
- lancé de dès:
- Lancé d'un dès 6 faces.
Chiffre paire : le fantôme fait claquer une porte de la bibliothèque dont la vitre en verre éclate
Chiffre impaire : rien ne se passe.
Résultat : 4
Bon eh bien voilà, on avance... Mais il en fou un bordel !
Codage par Libella sur Graphiorum
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
» gallions sous la cape : 1195
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: The beginning of something new (ft. Tyler)
Ven 8 Avr 2022 - 4:51
D'étonnement, Billie cessa un instant de se torturer la lèvre inférieure. En parlant de la façon dont les fantômes repoussaient les vivants qui s'intéressaient de trop près à eux, elle avait apparemment aussi levé une partie du voile mystérieux qui entourait Tyler. Vivants et morts n'étaient en effet pas si différents, les seconds n'étant plus que l'empreinte immortelle de ce qu'ils étaient auparavant. Mais Tyler haussait les épaules en parlant, comme si tout ça n'avait pas vraiment d'importance et qu'on pouvait vivre sereinement en repoussant les gens.
La déception de Billie d'avoir échoué dans son invocation s'évapora dans l'air comme une flamme de chandelle mouchée par un nox. En revanche, la façon dont Tyler sembla se moquer de son intérêt pour le défunt qui résidait en ces lieux lui enfonça une petite écharde dans le coeur. Elle aurait voulu que sa sauveuse aie les mêmes intérêts qu'elle, mais c'était trop demander, sans doute. Qu'elle se moche de son altruisme, c'en était une autre. La chevalière en blanche armure perdrait-elle tout son lustre après cette seconde rencontre?
« J'ai encore jamais rencontré de fantôme voyeur, mais c'est pas impossible qu'il en... Hé qu'est-ce que tu fais? Non fais pas ç... » Billie aurait dû avoir les réflexes d'une attrapeuse des Holyhead Harpies pour empêcher Tyler de commettre la bêtise qu'elle était en train de commettre. Secouer les puces à un fantôme de mauvaise humeur, peut-être effrayé, aurait paru la plus mauvaise idée à quiconque, mais pas à l'androgyne pleine d'une colère retenue, de toute évidence.
Les yeux de Billie prirent des proportions qui rivalisaient avec ses larges oreilles. Et ils continuèrent de s'élargir au fur et à mesure que Tyler prenait ses aises au bureau et multipliait les intrusions dans la vie du défunt. Le sceau sauta presque au même moment où la porte vitrée de la bibliothèque éclata, envoyant une averse de petits morceaux de verre dans toutes les directions. Plus près de la bibliothèque que ne l'était Tyler, Bee ne fut pas épargnée par la douche tranchante, elle sentit une foule de petites morsures sur sa peau pâle qui se constella rapidement de micro gouttes de sang.
Elle avait déjà la main sur sa baguette, prête à lancer un protego si d'aventure le fantôme ressentait le besoin de faire valser le mobilier. Ou Tyler. À ce compte, Billie n'était plus sûre de rien, et encore moins de son choix de compagnonne pour cette aventure. « Tyler, arrête! On est là pour l'écouter! » Ni une, ni deux, la Shakespeare s'étira pour aller attraper Tyler par la main et la tirer hors de son siège. Puis, sentant que quelque chose de terrible allait sortir de la bouche de l'androgyne, elle lui plaqua une main ferme sur les lèvres. Ses grands yeux pers disaient tais-toi tandis que sa bouche à elle forma les mots : « O' fair spirit forgive her! and forgive us! We poor shrewd mortal. Nous ne voulons point mal faire, seulement quérir en ces lieux votre présence. »
Bee récupéra ses deux mains pour aller poser sa baguette sur le bureau en guise de calumet de la paix, sans la fumée et les herbes, mais l'intention y était. Le parchemin s'enroula sur lui-même et le sceau de cire y réapparut, de nouveau intact. Bee voulut y voir un bon signe, mais des frissons lui couraient encore sur la nuque, sans compter une douleur persistance près de l'oeil. Quelque chose lui disait de prendre ses jambes à son cou, et malgré tout l'amour et la bonté qu'elle avait pour les fantômes, Billie n'était pas non plus une idiote.
« Tyler... on va tranquillement mais le plus rapidement possible reculer vers la porte ok? » Elle avait déjà les doigts tendus vers sa baguette, mais la température commençait à chuter dans la pièce. Si elles ne se carapataient pas de là dans les prochaines secondes, la situation allait vite passer de [SCÈNE INTÉRIEUR NUIT] à [ENFER SUR TERRE].
La déception de Billie d'avoir échoué dans son invocation s'évapora dans l'air comme une flamme de chandelle mouchée par un nox. En revanche, la façon dont Tyler sembla se moquer de son intérêt pour le défunt qui résidait en ces lieux lui enfonça une petite écharde dans le coeur. Elle aurait voulu que sa sauveuse aie les mêmes intérêts qu'elle, mais c'était trop demander, sans doute. Qu'elle se moche de son altruisme, c'en était une autre. La chevalière en blanche armure perdrait-elle tout son lustre après cette seconde rencontre?
« J'ai encore jamais rencontré de fantôme voyeur, mais c'est pas impossible qu'il en... Hé qu'est-ce que tu fais? Non fais pas ç... » Billie aurait dû avoir les réflexes d'une attrapeuse des Holyhead Harpies pour empêcher Tyler de commettre la bêtise qu'elle était en train de commettre. Secouer les puces à un fantôme de mauvaise humeur, peut-être effrayé, aurait paru la plus mauvaise idée à quiconque, mais pas à l'androgyne pleine d'une colère retenue, de toute évidence.
Les yeux de Billie prirent des proportions qui rivalisaient avec ses larges oreilles. Et ils continuèrent de s'élargir au fur et à mesure que Tyler prenait ses aises au bureau et multipliait les intrusions dans la vie du défunt. Le sceau sauta presque au même moment où la porte vitrée de la bibliothèque éclata, envoyant une averse de petits morceaux de verre dans toutes les directions. Plus près de la bibliothèque que ne l'était Tyler, Bee ne fut pas épargnée par la douche tranchante, elle sentit une foule de petites morsures sur sa peau pâle qui se constella rapidement de micro gouttes de sang.
Elle avait déjà la main sur sa baguette, prête à lancer un protego si d'aventure le fantôme ressentait le besoin de faire valser le mobilier. Ou Tyler. À ce compte, Billie n'était plus sûre de rien, et encore moins de son choix de compagnonne pour cette aventure. « Tyler, arrête! On est là pour l'écouter! » Ni une, ni deux, la Shakespeare s'étira pour aller attraper Tyler par la main et la tirer hors de son siège. Puis, sentant que quelque chose de terrible allait sortir de la bouche de l'androgyne, elle lui plaqua une main ferme sur les lèvres. Ses grands yeux pers disaient tais-toi tandis que sa bouche à elle forma les mots : « O' fair spirit forgive her! and forgive us! We poor shrewd mortal. Nous ne voulons point mal faire, seulement quérir en ces lieux votre présence. »
Bee récupéra ses deux mains pour aller poser sa baguette sur le bureau en guise de calumet de la paix, sans la fumée et les herbes, mais l'intention y était. Le parchemin s'enroula sur lui-même et le sceau de cire y réapparut, de nouveau intact. Bee voulut y voir un bon signe, mais des frissons lui couraient encore sur la nuque, sans compter une douleur persistance près de l'oeil. Quelque chose lui disait de prendre ses jambes à son cou, et malgré tout l'amour et la bonté qu'elle avait pour les fantômes, Billie n'était pas non plus une idiote.
« Tyler... on va tranquillement mais le plus rapidement possible reculer vers la porte ok? » Elle avait déjà les doigts tendus vers sa baguette, mais la température commençait à chuter dans la pièce. Si elles ne se carapataient pas de là dans les prochaines secondes, la situation allait vite passer de [SCÈNE INTÉRIEUR NUIT] à [ENFER SUR TERRE].
- InvitéInvité
Re: The beginning of something new (ft. Tyler)
Ven 8 Avr 2022 - 8:11
The beginning
of something new
of something new
Bon eh bien visiblement, j'ai encore faire une connerie moi, pour pas changer ! Quelle idée de merde j'ai encore eu... Note à moi-même, éviter de provoquer des fantômes à l'avenir. Car là il n'est visiblement pas content du tout. Quel susceptible ! C'était pas la peine de se mettre dans cet état pour un simple parchemin hein... Mais quand je vois que Billie est la victime collatéral de ma petite provocation je rigole déjà beaucoup moins. C'est étrange mais j'ai un petit nœud qui se créer dans mon ventre et me fait serrer la mâchoire de colère. Moitié contre moi-même pour ma stupidité, moitié contre le fantôme pour sa stupidité à lui. Je n'aime pas la voir blessée, même si ce n'est pas grand chose. Ça aurait pu être grave, comme un éclat de verre dans un œil. Oui je lui en veut à ce fantôme. Il aurait pu faire en sorte de me blesser moi, pas elle. Elle n'a rien fait de mal. Je n'aime pas qu'on s'en prenne à des innocents. Mais pas vraiment le temps de réagir que ma partenaire de la nuit m'attrape, m'éloigne et me plaque sa main sur la bouche pour m'empêcher de parler. Je fais comment alors pour m'excuser moi ? Pas pratique tout ça ! Cela dit, je ne bronche pas, cette fois je reste sagement sans bouger pendant qu'elle lui parle. J'ai fais assez de connerie comme ça pour aujourd'hui. Ma bouche enfin libérée, je reste encore silencieuse en la regardant poser sa baguette mais en toute franchise je ne suis pas sûre que ce soit l'idée du siècle ça non plus... Le parchemin se roule à nouveau correctement et le sceau de cire retrouve sa place. Je me demande bien ce qu'il y a de si important d'écrit dessus ? Hum... Non Tyler, chut, hors de question que tu touche à nouveau à ce parchemin ! Ouais je sais je sais, ma curiosité me posera des problèmes un jour. Ma concentration se reporte sur Billie qui semble maintenant vouloir qu'on parte tranquillement mais... Rapidement ? Hey faudrait se mettre d'accord là ! Je commence un peu grelotter, et tant pis pour le « tranquillement », je suis p'tet débile mais je sais que ressentir du froid comme ça dans un lieu hanté c'est jamais bon.
« Oui, carrément... On met les voiles ! »
J'attrape sa main dans la mienne pour être sûre qu'elle reste près de moi et la devance pour récupérer sa baguette et la lui rendre. Pas de temps à perdre, et tant pis pour le côté tranquille. Elle est déjà « blessée », je ne vais clairement pas prendre le risque que ça se reproduise. Alors je l'attire contre moi, la gardant le plus près possible de mon corps alors que ma main libre se saisi de ma baguette blanche ivoire en forme d'aile de dragon. Il devrait se méfier, le fantôme, Billie c'est la gentille de l'histoire. S'il la menace d'une quelconque façon que ce soit je n'aurais aucun scrupule à la défendre. Lui, il est déjà mort. Hors de question qu'on le rejoigne. J'entraîne donc Billie avec moi jusqu'à la porte qui est resté ouverte depuis notre arrivée.
- lancé de dès:
- Lancé d'un dès 6 faces
Chiffre paire : la porte reste ouverte et elles peuvent sortir
Chiffre impaire : La porte claque devant elles pour se refermer et les garder à l'intérieur
Résultat : 1
...
Ok décidément j'ai pas de chance avec les dès dans ce RP
Visiblement, le fantôme n'est pas trop du même avis que moi et la porte se claque violemment sous notre nez, nous empêchant de sortir. Et j'ai beau m'acharner sur la poignée, rien à faire. Ok, on respire. Heureusement, je ne suis pas du genre à paniquer facilement. Cela dit, j'ai besoin d'un temps de réflexion et hors de question que Billie soit exposée pendant que je réfléchis. Alors je fais la seule chose qui me vient naturellement, je la plaque contre la porte et me colle contre elle pour servir de bouclier en cas de problème. Mon pouce vient nettoyer une coupure près de son œil alors que mon sourire se veut rassurant.
« Je suis désolée pour tout à l'heure... Je vais nous sortir de là et je soignerai tes coupures, promis. »
C'est moi qui ait foutu la merde, alors c'est à moi de régler ça. Ou tout du moins d'essayer. Je me retourne donc, restant quand même devant elle, et j'observe la pièce qui s'est passablement assombrie malgré la bougie unique qui continue de brûler. En plus, on commence vraiment à geler ! Et une sorte de forme vaporeuse commence à apparaître, me faisant froncer les sourcils. Je ne sais pas si c'est lui qui se décide à peut-être apparaître, ou si c'est juste un mauvais coup qu'il nous prépare, mais quoi qu'il en soit, ma main se resserre un peu plus sur ma baguette.
« Bon écoute fantôme ! Je suis désolée de t'avoir provoqué, je n'aurai pas dû ! J'ai l'habitude de ne jamais prendre les bonnes décisions... C'est pas la première fois, et clairement pas la dernière ! Alors voilà, je m'excuse ! Mais si tu dois être en colère, c'est contre moi et uniquement contre moi. Alors laisse au moins Billie sortir. Elle voulait juste faire ta connaissance, elle adore les fantômes. Tout ce qu'elle voulait, c'est t'aider et t'écouter. Alors laisse la tranquille ok ? »
Aucune idée si ça va marcher... Mais au moins, j'aurai essayé !
Codage par Libella sur Graphiorum
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