- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
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Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Sam 12 Mar 2022 - 22:59
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22J’ai le ventre qui gronde et les boyaux qui se tordent tellement j’ai faim. Quelle belle image, n’est-ce pas ? On n’a jamais entendu plus belle symphonie que celle-là ! J’aurais dû manger un peu plus avant de partir en cours ce matin mais j’ai manqué de jugement, pensant que cette tasse de café et cette banane suffiraient à me rassasier. D’ordinaire, j’en ingère un peu plus pour tenir jusqu’à midi mais j’ai fait l’idiot. Eh, ça arrive à tout le monde, n’est-ce pas ? J’ai longuement hésité entre la cafétéria de l’université et un petit restaurant où je vais de plus en plus, tenu par l’amie d’une amie d’un ami… Bref, vous voyez le délire. Et vu la faim qui me tenaille ce midi, le choix s’impose de lui-même. Bien que la nourriture y soit acceptable, je préfère largement apaiser mon appétit avec de bons ingrédients sélectionnés avec soin. Jusqu’à présent, je n’ai jamais été déçu par les plats de Léonie et j’admets que j’y retourne régulièrement pour la simple et bonne raison que l’ambiance y est cosy et chaleureuse. L’endroit est étriqué et ne peut pas accueillir bon nombre de clients, mais c’est à son avantage. Ainsi, on prend vraiment le temps de se faire servir et connaître.
Je cours sur les deux derniers pâtés de maison, espérant qu’il reste une petite place pour mon ventre affamé. Je prends de plus en plus la liberté de manger seul dernièrement, ayant repris assez de confiance en moi pour cela. Il n’y a aucune honte à déjeuner seul un midi, n’est-ce pas ? De toute façon, je ne viens pas là pour tailler un costard, n’ayant que quelques heures à ma disposition avant le prochain cours de l’après-midi. Un cours que je passerais bien mais ça ne me ressemble pas de sécher, surtout quand il s’agit du dragon qu’est la Rosebury. Mieux vaut se présenter à l’heure devant la porte de l’amphithéâtre, si on ne veut pas se voir recalé à la fin de l’année.
Je passe la porte du charmant petit restaurant dans Inverness et aussitôt, la chaleur qui s’en dégage m’enveloppe et vient contrer la froideur d’un hiver encore bien présent sur l’Écosse. Je frotte mes mains entre elle et adresse un sourire à la personne à la réception, lui demandant poliment s’il reste une petite place pour moi. Avec bonheur, je l’entends me dire qu’il y a de la place pour moi et je suis ravi de poser mes miches sur l’une des chaises que l’on m’a attribué. À ce stade, mon estomac est presque implorant. Je repère alors la propriétaire des lieux et lui fais un bref signe de la main. Je ne m’attends pas particulièrement à ce qu’elle vienne à mon encontre, elle doit être occupée… mais ça ne coûte rien de saluer quelqu’un, n’est-ce pas ? Et si en plus, elle peut prendre ma commande… un bon Pad Thaï, classique mais incontournable ! J’en salive d’avance.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Lun 14 Mar 2022 - 16:41
Un service calme, c’est souvent le cas le midi. Quelques personnes attablées à droite à gauche… L’ambiance paisible des clients respectant la tranquillité de mes trois monstres en parlant à voix assez calme pour profiter des notes d’une playlist ambiante soigneusement préparée, tournant ces derniers jours. Au crépitement du feu, je laissais mes hanches remuer en rythme avec mes bras qui laissait les flammes caresser l’intérieur du wok pour laisser ressortir les saveurs des aliments, surveillant d’un regard attentif ma cuisson, à peine perturbée par le léger grincement de la porte s’ouvrant alors que je terminais de dresser convenablement une assiette.
Un lavage de main méthodique, redressant convenablement le tablier qui recouvrait mon ventre, laissant mon dos dénudé à travers un crop top rendant plus confortable le travail dans un espace chaud, fouinant dans les poches de mon jean pour glisser un petit trait sur le bon de commande avant de me diriger, assiettes en main vers mes clients en posant mon stylo comme un cale page, sur un bouquin de cours qui retenait partiellement mon attention. Être multi-tâche demeure essentiel pour tout boucler dans une journée de vingt-quatre minuscules heures…
« Bon appétit ! »
Repris-je avec un sourire tant sincère que chaleureux. J’avais à cœur de toujours donner le meilleur de moi-même en ce que je considérais que, la présence de quelques personnes ici soit déjà un remerciement suffisant, les recettes de la petite entreprise familiale un plus. Cela dit, mon corps commençait à m’alerter du besoin de tabac, laissant présager l’heure. Réglée comme sur minuterie, je devinais que le service commençait à être déjà relativement entamé, tournant la tête pour trouver là un minois qui ne m’étais inconnu, m’approchant d’un pas dynamique en attrapant le calepin de la poche de mon tablier.
« Hey ! Ca va bien ? Je commence à croire que je vais devenir ta cantine ! »
Ricanais-je en retirant le stylo des petites spirales, l’embout arrondis du quatre couleurs maintenues par une ficelle noire, un bricolage fait main, afin de s’assurer que le stylo des commandes soit le stylo des commandes et qu’il ne disparaisse pas. Chasse le naturel, il revient au grand galop, j’ai abandonné depuis longtemps la perspective de supporter le désordre et de ne pas savoir exactement où sont les choses dont j’ai besoin, dans un état parfaitement fonctionnel.
« Qu’est-ce qui te feras plaisir aujourd’hui ? »
Ca faisait un petit moment que je voyais le jeune homme passer le pas de ma porte, je l’ai déjà vu attablé avec des amis et je suis presque certaine de l’avoir déjà vu à l’université alors j’imagine bien que de ne pas avoir à préparer le repas doit être un soulagement pour pouvoir assumer la somme astronomique de travaille qu’on a. Et puis, visiblement, au vu de son entourage, on doit avoir sensiblement le même âge, donc il a probablement quelques classes d’avances.
Malgré la proximité engagée par des situations respectives en un sens assez similaires sur le plan professionnel, je n’en demeurais pas moins dans mon rôle, si j’avais bien une vague idée de ce qu’il aimerait manger, mon petit carnet de commandes se prélassait bien entre mes doigts : hors de question d’oublier une commande, un détail ou de faire la moindre erreur. Mon père serait capable de faire le voyage du pays pour montrer son mécontentement.
Un lavage de main méthodique, redressant convenablement le tablier qui recouvrait mon ventre, laissant mon dos dénudé à travers un crop top rendant plus confortable le travail dans un espace chaud, fouinant dans les poches de mon jean pour glisser un petit trait sur le bon de commande avant de me diriger, assiettes en main vers mes clients en posant mon stylo comme un cale page, sur un bouquin de cours qui retenait partiellement mon attention. Être multi-tâche demeure essentiel pour tout boucler dans une journée de vingt-quatre minuscules heures…
« Bon appétit ! »
Repris-je avec un sourire tant sincère que chaleureux. J’avais à cœur de toujours donner le meilleur de moi-même en ce que je considérais que, la présence de quelques personnes ici soit déjà un remerciement suffisant, les recettes de la petite entreprise familiale un plus. Cela dit, mon corps commençait à m’alerter du besoin de tabac, laissant présager l’heure. Réglée comme sur minuterie, je devinais que le service commençait à être déjà relativement entamé, tournant la tête pour trouver là un minois qui ne m’étais inconnu, m’approchant d’un pas dynamique en attrapant le calepin de la poche de mon tablier.
« Hey ! Ca va bien ? Je commence à croire que je vais devenir ta cantine ! »
Ricanais-je en retirant le stylo des petites spirales, l’embout arrondis du quatre couleurs maintenues par une ficelle noire, un bricolage fait main, afin de s’assurer que le stylo des commandes soit le stylo des commandes et qu’il ne disparaisse pas. Chasse le naturel, il revient au grand galop, j’ai abandonné depuis longtemps la perspective de supporter le désordre et de ne pas savoir exactement où sont les choses dont j’ai besoin, dans un état parfaitement fonctionnel.
« Qu’est-ce qui te feras plaisir aujourd’hui ? »
Ca faisait un petit moment que je voyais le jeune homme passer le pas de ma porte, je l’ai déjà vu attablé avec des amis et je suis presque certaine de l’avoir déjà vu à l’université alors j’imagine bien que de ne pas avoir à préparer le repas doit être un soulagement pour pouvoir assumer la somme astronomique de travaille qu’on a. Et puis, visiblement, au vu de son entourage, on doit avoir sensiblement le même âge, donc il a probablement quelques classes d’avances.
Malgré la proximité engagée par des situations respectives en un sens assez similaires sur le plan professionnel, je n’en demeurais pas moins dans mon rôle, si j’avais bien une vague idée de ce qu’il aimerait manger, mon petit carnet de commandes se prélassait bien entre mes doigts : hors de question d’oublier une commande, un détail ou de faire la moindre erreur. Mon père serait capable de faire le voyage du pays pour montrer son mécontentement.
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Mar 15 Mar 2022 - 23:14
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22Elle a constamment le sourire et je ne sais pas comment elle y parvient. Une habitude de commerçant, sans doute. C'est l'aspect de ce restaurant qui me plaît le plus, cette impression d'être le bienvenu en tout temps.
« Parfait, et toi ? Il semblerait bien en effet ! Vais-je enfin avoir droit à une carte de fidélité ? » Je lui rends son sourire solaire alors que ses gestes se font presque automatiques pour prendre ma commande. J'ai hésité un instant à redemander un menu plus "complet" mais en fin de compte, mon choix se fait de lui-même. Je meurs de faim et je ne m'imagine manger qu'une seule chose présentement. Un délicieux mélange de nouilles sautées et de crevettes.
« Un bon Pad Thaï comme tu sais si bien les faire ! Et fais-toi plaisir sur la quantité de crevettes. » J’ajoute un clin d’œil à mes propos car, depuis le temps que je viens dans son restaurant, elle doit avoir compris que j'adore ça. On ne se connaît pas tant que ça mais j'imagine très bien que mes commandes au fil des semaines lui auront permis de se faire une petite idée de la personne que je suis. Je m'empresse de rajouter.
« Je ne vais prendre que de l'eau comme accompagnement. J'ai un cours plutôt important cet après-midi et il faut avoir l'esprit totalement clair pour le comprendre ! » Que l'on se rassure : malgré mon tempérament jovial, je ne m'amuse pas à raconter ma vie à tout le monde. Si je me permets de le faire (un peu) avec Leonie, c'est uniquement parce que je l'ai déjà vu parcourir les couloirs d'Hungcalf. En tant qu'étudiante, tout comme moi. Si je prononce le nom de Margaret Rosebury, je suis persuadé qu'elle comprendra le ton sérieux de mon propos. On ne plaisante pas avec cette professeure… à notre grand dam à tous.
« Et pas de dessert, ça ira. » J'aime le sucré en règle générale mais il est vrai que, dans le cas du restaurant de Leonie, j'ai une grande préférence pour le salé. La faute à ses nouilles sautées délicieuses qui me donnent toujours envie d'en consommer une double portion ! Je la remercie d'un signe de tête et même si j'ai envie d'engager un peu plus la conversation, je me retiens. Pour ma santé - et la sienne - il vaut mieux que j'ai mon repas avant que l'on ne commence les banalités d'usage. C'est d'ailleurs avec un grand soulagement que je la vois partir en cuisine, son carnet à la main. Les minutes qui suivent, symbolisant l'attente, me paraissent interminables. Mes doigts tapotent sur la table, laissant connaître mon impatience qui, pourtant, n'a absolument rien de négatif. Bien au contraire ! Elle est le signe que cette enseigne est excellente. De la nourriture au service, je ne vois rien à critiquer. Enfin, je ne suis pas du genre à faire de la mauvaise publicité même si je n'aime pas quelque chose de toute façon…
il est libre max
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Dim 20 Mar 2022 - 0:11
« Parfait, et toi ? Il semblerait bien en effet ! Vais-je enfin avoir droit à une carte de fidélité ? »
Je soufflais discrètement du nez, détournant le regard pour masquer un sourire sincère au creux de mon épaule, j’aimais le calme de ce lieu, la possibilité pour les trois amours de ma vie de se reposer sereinement sans être surpris par un éclat de rire brusque ou un bruit de couvert désagréable. Si la douceur n’était pas un mode de vie à proprement parler chez moi, tant mon train train quotidien me pousse à un certain dynamisme, j’avais à cœur de maintenir un espace serein.
« Il faudrait que je prenne le temps de la réaliser et l’imprimer, mais ce n’est pas une mauvaise idée ! »
Un instant d’hésitation, si la carte n’est pas immense en ce que je ne possède pas de quoi conserver des tonnes d’aliments différents, elle a tout de même de quoi susciter effectivement un minimum de questionnement, sans vouloir m’en vanter. Cela dit, à sa réponse, bien que je notais précisément les indications sur mon calepin, j’avais bien remarqué qu’il y avait une certaine récurrence.
« Un bon Pad Thaï comme tu sais si bien les faire ! Et fais-toi plaisir sur la quantité de crevettes. »
Finissant de noter, sans même que je n’ai le temps de l’interroger sur sa boisson, il reprenait du tac au tac, un esprit pratique que je sais appréciée pour être de celles qui vont au bout des choses sans qu’on les tienne par la main, bien que guider le choix des gens et analyser la personnalité de chaque client pour les orienter vers ce qui leur plairait potentiellement le plus fasse également parti du métier.
« Je ne vais prendre que de l'eau comme accompagnement. J'ai un cours plutôt important cet après-midi et il faut avoir l'esprit totalement clair pour le comprendre ! »
Un cours important… Ca piquait ma curiosité, on ne s’est jamais croisés en amphithéâtre, en travaux pratiques ou même lors des réunions de rentrées : pas la même maison, pas les même matières, vraisemblablement, nos quotidiens estudiantins n’ont de commun que le lieu qu’on fréquente ainsi que quelques amis.
« Et pas de dessert, ça ira. »
« C’est noté ! Je te ramène un petit quelque chose en attendant. »
A ces mots, je me redirigeais vers la cuisine pour rincer convenablement mon wok et le placer sur le feu, l’assaisonnant en l’aspergeant de quelques gouttes d’huile avant de la jeter et couper habilement les ingrédients nécessaires à la préparation tout en faisant à peine tremper les nouilles préparées le matin même dans de l’eau bouillante, utilisant le fond d’eau pour le tamarin, le remuant du bout des doigts en m’activant sur la préparation, me servant des quelques instants nécessaires aux étapes de cuisson pour lui apporter un verre d’eau et une théière fumante.
« C’est du jardin, des plantes pleines de vitamines, ça sera pas le coup de fouet du siècle, mais ça devrait t’aider à rester concentré après un repas bien copieux. »
Repris-je, sans réellement prendre le temps de préciser que ça relevait plus d’une expérience pour créer une boisson assez bénéfique pour la santé et reproduisant les effets de la caféine sans altérer directement le cerveau pour tromper la sensation de fatigue, tout en gardant un goût de cardamome que j’ai toujours trouvé agréable et passe-partout, retournant sitôt dit sitôt fait à mes fourneaux pour finir la préparation du plat, en un temps non record, certes, mais assez honorable pour une seule personne en cuisine et la liste assez longue d’ingrédients que comporte le plat.
« Bon appétit ! »
Repris-je en dégainant un paquet de cigarette de mon tablier une fois le service effectué. J’ai jamais trop apprécié la causette pendant un repas, et surtout, je sentais le manque rendre plus difficile ma concentration : je n’avais même pas eu le temps de lire une ligne de cours pour le service d’un couvert, il était temps de faire une pause et remettre de l’ordre dans mon esprit. Assez rapide, cinq minutes montre en main, pour reprendre la porte d’entrée et regagner mon petit chez-moi, les épaules légèrement plus relâchées, malgré un dos toujours strictement tendu, une habitude au travail : « montre toi en bonne santé ou personne ne voudra manger chez toi de peur de tomber malade ! »
Je soufflais discrètement du nez, détournant le regard pour masquer un sourire sincère au creux de mon épaule, j’aimais le calme de ce lieu, la possibilité pour les trois amours de ma vie de se reposer sereinement sans être surpris par un éclat de rire brusque ou un bruit de couvert désagréable. Si la douceur n’était pas un mode de vie à proprement parler chez moi, tant mon train train quotidien me pousse à un certain dynamisme, j’avais à cœur de maintenir un espace serein.
« Il faudrait que je prenne le temps de la réaliser et l’imprimer, mais ce n’est pas une mauvaise idée ! »
Un instant d’hésitation, si la carte n’est pas immense en ce que je ne possède pas de quoi conserver des tonnes d’aliments différents, elle a tout de même de quoi susciter effectivement un minimum de questionnement, sans vouloir m’en vanter. Cela dit, à sa réponse, bien que je notais précisément les indications sur mon calepin, j’avais bien remarqué qu’il y avait une certaine récurrence.
« Un bon Pad Thaï comme tu sais si bien les faire ! Et fais-toi plaisir sur la quantité de crevettes. »
Finissant de noter, sans même que je n’ai le temps de l’interroger sur sa boisson, il reprenait du tac au tac, un esprit pratique que je sais appréciée pour être de celles qui vont au bout des choses sans qu’on les tienne par la main, bien que guider le choix des gens et analyser la personnalité de chaque client pour les orienter vers ce qui leur plairait potentiellement le plus fasse également parti du métier.
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Un cours important… Ca piquait ma curiosité, on ne s’est jamais croisés en amphithéâtre, en travaux pratiques ou même lors des réunions de rentrées : pas la même maison, pas les même matières, vraisemblablement, nos quotidiens estudiantins n’ont de commun que le lieu qu’on fréquente ainsi que quelques amis.
« Et pas de dessert, ça ira. »
« C’est noté ! Je te ramène un petit quelque chose en attendant. »
A ces mots, je me redirigeais vers la cuisine pour rincer convenablement mon wok et le placer sur le feu, l’assaisonnant en l’aspergeant de quelques gouttes d’huile avant de la jeter et couper habilement les ingrédients nécessaires à la préparation tout en faisant à peine tremper les nouilles préparées le matin même dans de l’eau bouillante, utilisant le fond d’eau pour le tamarin, le remuant du bout des doigts en m’activant sur la préparation, me servant des quelques instants nécessaires aux étapes de cuisson pour lui apporter un verre d’eau et une théière fumante.
« C’est du jardin, des plantes pleines de vitamines, ça sera pas le coup de fouet du siècle, mais ça devrait t’aider à rester concentré après un repas bien copieux. »
Repris-je, sans réellement prendre le temps de préciser que ça relevait plus d’une expérience pour créer une boisson assez bénéfique pour la santé et reproduisant les effets de la caféine sans altérer directement le cerveau pour tromper la sensation de fatigue, tout en gardant un goût de cardamome que j’ai toujours trouvé agréable et passe-partout, retournant sitôt dit sitôt fait à mes fourneaux pour finir la préparation du plat, en un temps non record, certes, mais assez honorable pour une seule personne en cuisine et la liste assez longue d’ingrédients que comporte le plat.
« Bon appétit ! »
Repris-je en dégainant un paquet de cigarette de mon tablier une fois le service effectué. J’ai jamais trop apprécié la causette pendant un repas, et surtout, je sentais le manque rendre plus difficile ma concentration : je n’avais même pas eu le temps de lire une ligne de cours pour le service d’un couvert, il était temps de faire une pause et remettre de l’ordre dans mon esprit. Assez rapide, cinq minutes montre en main, pour reprendre la porte d’entrée et regagner mon petit chez-moi, les épaules légèrement plus relâchées, malgré un dos toujours strictement tendu, une habitude au travail : « montre toi en bonne santé ou personne ne voudra manger chez toi de peur de tomber malade ! »
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Dim 20 Mar 2022 - 22:14
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22Mes choix énumérés les uns après les autres, je suis tout de suite curieux de savoir ce qu’elle compte m’apporter de plus que ce que j’ai commandé. J’ai faim, certes, mais je préfère encore me garder pour le plat principal plutôt que de grignoter. Une fois Leonie partie, je prends le temps de regarder autour de moi les quelques clients encore présents, qu’ils soient en milieu ou en fin de dîner. Je les observe dans un silence absolu et chez certains, un type de comportement émerge. Leurs relations les uns aux autres se dessinent au fil de leur conversation et de leurs gestes. Je me prends à deviner qui est qui, quelles sont leurs habitudes dans la vie, leurs passions… et cela m’occupe pendant de longues minutes, celles nécessaires pour réaliser mon plat. Je ne m’ennuie pas, bien au contraire. Le menton posé contre ma main, je me perds dans ces contemplations et les idées que je me fais de la vie des autres. J’imagine aussi la mienne si, à un moment donné de mon passé, j’avais pris une décision différente. Ce n’est pas de la mauvaise pensée car je ne regrette en rien ma situation actuelle. Elle pourrait être meilleure à bien des niveaux, mais j’ai une relation sentimentale qui me satisfait pleinement, j’ai retrouvé une santé correcte et je laisse de nouveau les autres entrer dans ma vie. J’en suis bientôt à la fin de mes études et cette période de trouble, si elle a affecté mes résultats, ne les a pas plombés pour autant. Je peux m’en sortir.
Leonie revient avec mon eau et une théière qu’elle pose sur la table. Je porte sur elle un regard interrogateur, auquel elle répond très vite.
« Merci ! C’est vraiment gentil à toi. » Je mets la théière de côté le temps qu’elle puisse infuser correctement mais une fois la jeune femme partie, en soulève légèrement le couvercle pour en sentir les effluves. Avec une petite moue appréciatrice, je replace le petit couvercle et reprends mon attente, bien que très courte. Bientôt, mon plat arrive et l’odeur qui s’en dégage est à tomber par terre. D’ailleurs, mon estomac s’empresse de faire un bruit reconnaissable entre mille, celui de l’affamé qui réclame son dû. Je remercie Leonie pour sa rapidité et la regarde s’en aller avec un paquet de cigarette à la main qui me rappelle cette sombre période où je fumais de la tentacula. J’oublie cela très vite et me jette sur mon plat, satisfaisant ma faim dévorante. Rien n’est à jeter, comme d’habitude. Les crevettes sont parfaitement cuites et assaisonnées et comme je le lui ai suggéré, elle n’a pas été radine sur leur quantité. Je termine mon assiette jusqu’à la dernière goutte de sauce. Puis, je me verse un peu de cette infusion aux plantes de son jardin qu’elle m’a tout spécialement préparée. Je la hume avant d’en prendre une petite gorgée qui me brûle le bout de la langue. C’est assez spécial mais plutôt agréable après un repas. J’en bois une bonne moitié avant de m’éclipser aux toilettes. De retour à ma table, je cherche Leonie du regard. Je suis le dernier client qui reste dans ce restaurant et, ayant encore un peu de temps devant moi, je me dis qu’il est possible qu’on se fasse un bout de discussion, si cela l’intéresse. Nous nous contentons de nous croiser jusqu’à présent sans jamais réellement chercher à nous connaître vraiment. Pourtant, nous avons des amis communs, si j’en crois les dernières semaines. Quand j’aperçois finalement sa silhouette, je lui fais signe.
« Merci pour le repas, c’était exquis, comme d’habitude. J’ai beaucoup apprécié ton infusion, quelles plantes y mets-tu ? »
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Ven 25 Mar 2022 - 1:10
En constatant que la salle c’était bien vidée à mon retour, je soupirais vaguement de soulagement. Scrutant brièvement mon téléphone pour jeter un oeil à mon planning du jour, je le laissais tomber dans le fond de mon tablier pour évoluer tranquillement à travers la pièce et débarrasser les dernières assiettes restantes.
« Merci pour le repas, c’était exquis, comme d’habitude. J’ai beaucoup apprécié ton infusion, quelles plantes y mets-tu ? »
Battant des cils, pour me tourner vers le jeune homme, je souriais en m’approchant, m’adossant au mur en dégainant ma baguette pour lancer d’un geste suffisamment hésitant pour montrer que j’avais peu recours à l’instrument de manière générale, un sortilège visant à ensorceler les outils de nettoyages pour oeuvrer sur les quelques tables du restaurant et la vaisselle en cuisine.
« Recurvite. »
Les sorts innommés, ce n’est clairement pas de mon ressort. Et alors que je laissais vaguement mes épaules se relâcher, je replongeais mon regard sur le jeune homme, un sourire sincère au coin des lèvres.
« Merci beaucoup ! Pour l’infusion… Mmh… Rien de bien sorcier, dans tous les sens du terme, mais j’ai mes petits secrets ! Et si je les donnais tous, je finirais par perdre ma clientèle ! »
Gloussais-je discrètement, m’accordant un léger souffle du nez avant de secouer légèrement la tête pour me recentrer.
« Et toi ? C’est quoi ce cours important ? Je ne sais même pas dans quelle filière tu es ! Cela dit, comme on ne s’est jamais vus en cours, je ne pense pas qu’on en ait vraiment en commun. »
Repris-je, prenant l’audace de tirer une chaise pour m’asseoir tranquillement, maintenant qu’un bout de conversation, certes tout aussi cordiale que ma posture enraidie dont le courage même de m’asseoir avec un client semblait contraster, bien que ça me surprenait moi-même. A l’instant même où je m’asseyais, l’un de mes trois monstres accourait pour se précipiter sur mes cuisses. Lasagne était du genre pot de colle : la tricolore modèle réduit, encore jeune, était intrépide lorsqu’il s’agissait de trouver un endroit où s’installer pour dormir confortablement.
« Merci pour le repas, c’était exquis, comme d’habitude. J’ai beaucoup apprécié ton infusion, quelles plantes y mets-tu ? »
Battant des cils, pour me tourner vers le jeune homme, je souriais en m’approchant, m’adossant au mur en dégainant ma baguette pour lancer d’un geste suffisamment hésitant pour montrer que j’avais peu recours à l’instrument de manière générale, un sortilège visant à ensorceler les outils de nettoyages pour oeuvrer sur les quelques tables du restaurant et la vaisselle en cuisine.
« Recurvite. »
Les sorts innommés, ce n’est clairement pas de mon ressort. Et alors que je laissais vaguement mes épaules se relâcher, je replongeais mon regard sur le jeune homme, un sourire sincère au coin des lèvres.
« Merci beaucoup ! Pour l’infusion… Mmh… Rien de bien sorcier, dans tous les sens du terme, mais j’ai mes petits secrets ! Et si je les donnais tous, je finirais par perdre ma clientèle ! »
Gloussais-je discrètement, m’accordant un léger souffle du nez avant de secouer légèrement la tête pour me recentrer.
« Et toi ? C’est quoi ce cours important ? Je ne sais même pas dans quelle filière tu es ! Cela dit, comme on ne s’est jamais vus en cours, je ne pense pas qu’on en ait vraiment en commun. »
Repris-je, prenant l’audace de tirer une chaise pour m’asseoir tranquillement, maintenant qu’un bout de conversation, certes tout aussi cordiale que ma posture enraidie dont le courage même de m’asseoir avec un client semblait contraster, bien que ça me surprenait moi-même. A l’instant même où je m’asseyais, l’un de mes trois monstres accourait pour se précipiter sur mes cuisses. Lasagne était du genre pot de colle : la tricolore modèle réduit, encore jeune, était intrépide lorsqu’il s’agissait de trouver un endroit où s’installer pour dormir confortablement.
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Ven 25 Mar 2022 - 10:39
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22Je la regarde lancer son sort et remarque une certaine hésitation, qui me permet d’en déduire que les sortilèges ne sont pas sa spécialité. Je ne fais pourtant aucun commentaire sur le sujet et attends qu’elle veuille bien répondre à ma question. Ce qu’elle fait, bien que sommairement et tout en gardant un voile de mystère sur l’infusion qu’elle m’a fait boire. Heureusement que je ne suis pas du genre paranoïaque… J’aurais alors tendance à penser qu’il y a quelque chose de louche là-dedans ! Au contraire, ça m’amuse plus qu’autre chose et affûte ma curiosité. Je cherche sur mon palais la réponse à mes questions mais n’obtiens rien de concluant. Il y a fort à parier que cette infusion me restera très longtemps inconnue mais je peux vivre avec cette idée. Je crois.
« Il me semble que non, en effet ! » Je renchéris sur la vérité qu’elle a énoncé avec assez de justesse. Nous avons tous les deux conscience que cela ne joue pas qu’au hasard : nous ne nous sommes jamais vus dans les cours de l’autre, c’est qu’il y a une raison toute simple à cela. Une raison qu’il me semble connaître depuis le début.
« Arts Journalistiques ! Tout le monde y redoute le cours de Sciences Politiques et Magiques de Miss Rosebury… » Je n’en suis pas encore à l’appeller “LA Rosebury” comme certains de mes camarades le font car une partie de moi se doute qu’elle le lira facilement sur mon visage et que cela jouera contre moi à mes examens. Je n’aime pas vraiment l’attitude que j’emprunte pendant les cours de SPM mais je crois qu’elle relève de l’auto-préservation… Cette professeure est redoutable et le sait, ce qui en fait un danger encore plus grand à mes yeux. La façon dont je l’ai vue parler à certains de mes camarades laisse peu de doutes sur ses idéologies et son caractère général. Si elle pouvait ne faire cours qu’aux sang purs, elle sauterait sûrement sur l’occasion… J’ai encore en tête l’un des derniers cours généraux en amphithéâtre où j’ai eu le malheur de relever son manque de tolérance… Plus jamais, ça c’est certain ! Je ne suis pas comme June ou Inès, qui n’hésitent pas à élever la voix pour faire connaître leur opinion. Pourtant, si je les jalouse autant, c’est bien parce que j’aimerais être capable d’en faire de même. Je soutiens les mêmes causes qu’elles, je suis simplement plus discret sur le sujet, voilà tout…
« Et toi, dans quelle filière es-tu ? » Il n’y en a aucune qui explore les arts culinaires, et je trouve ça bien dommage. Leonie serait assurément une cheffe dans ce domaine ! Il y a bien des cours de stylisme, donc pourquoi pas de cuisine ? Est-ce que quelqu’un s’est déjà posé la question ou non ?
il est libre max
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Ven 25 Mar 2022 - 14:09
« Il me semble que non, en effet ! »
J’acquiesce en attrapant l’oreille du matou entre mes doigts en douceur pour taquiner la tricolore un instant, avant de la poser au sol, me redressant pour m’approcher du comptoir et moudre du café. Je n’avais pas encore eu le temps de manger, mais il y a cela dit malgré un rythme de vie pratiquement millimétré, j’avais tendance à me laisser aller à quelques excès, surtout sur les quelques dépendances dont j’ai un certain mal à m’écarter.
« Arts Journalistiques ! Tout le monde y redoute le cours de Sciences Politiques et Magiques de Miss Rosebury… »
Mon minois se crispe en mettant en mémoire les quelques échos d’amis ayant également eu quelques difficultés alors que je laissais le café couler dans une petite tasse, un expresso serré, assez proche du ristretto, dont l’odeur embaumait délicatement la pièce.
« Courage, j’ai eu quelques échos à ce sujet, ça doit être assez complexe en effet… »
Repris-je en gloussant discrètement, portant le breuvage brûlant à mes lèvres pour en humer l’arôme, fermant les yeux pour profiter de l’odeur complexe mettant mes sens en éveil. Les grains artisanaux sur lesquels je suis tombée récemment sont définitivement exquis et mes fournisseurs ne cessent de surprendre mon palais, pour mon plus grand plaisir.
« Tu veux un café ? »
Repris-je machinalement en buvant une gorgée du breuvage pour le laisser évoluer, le long de ma langue, mettant en alerte l’ensemble des récepteurs, laissant l’effervescence d’un arôme tant puissant que subtil créer un paradoxe tant complexe qu’agréable entre mes lèvres, alors que la chaleur traversant ma gorge avait quelque chose de réconfortant.
« Et toi, dans quelle filière es-tu ? »
Le temps de mesurer la question, je tendais le bras pour attraper sous le comptoir un bouquin de médicomagie appliquée et le tendre vers lui, un nombre colossal de post-it en débordant, organisés par verticalité, horizontalité et système de couleurs, de quoi faire travailler ma mémoire musculaire efficacement. J’avais l’habitude d’apprendre un peu partout. J’imagine que l’un des clichés d’intellos se trahit quand une question me taraude et que j’ouvre un bouquin de cours en soirée. Je crois même que ça m’ait déjà arrivée pendant un date…
Les couleurs désignent un chapitre, la position, plus haut ou plus bas, plus à gauche ou plus à droite, une temporalité pour me remettre plus simplement les évènements environnant la prise de connaissance en lumière et, le sens, vertical ou horizontal, lui, me permettait d’identifier si une notion est maîtrisée ou à approfondir. Une organisation presque draconienne, mais sans laquelle je ne pourrais clairement pas conserver des résultats satisfaisants tout en faisant tourner mon gagne-pain.
« Je suis en médicomagie ! Pour l’instant, c’est encore un peu vague, je ne suis qu’en quatrième année, mais je voudrais creuser le sujet de la psychomagie. La cuisine est un bon vecteur médical et le service à table, le small talk et la disponibilité qu’offre le fait d’avoir peu de couverts, ça harmonise bien ma vie professionnelle et universitaire. »
Finalement et il y avait derrière ça une forme d’ironie, mon perfectionnisme en terme de cuisine me poussait à étudier les moindre détails du savoir-être, du savoir-vivre et du bien-être au point de m’infliger un cursus particulièrement lourd dans le simple fait de tenir un établissement dont la qualité du service serait assez satisfaisante à mes yeux et au vu des quelques clichés de la culture de mes parents ayant découlé sur moi : rien n’est assez bien, tout peut toujours être mieux.
« Désolée je m’étale, j’espère que je suis pas trop ennuyeuse ! »
J’acquiesce en attrapant l’oreille du matou entre mes doigts en douceur pour taquiner la tricolore un instant, avant de la poser au sol, me redressant pour m’approcher du comptoir et moudre du café. Je n’avais pas encore eu le temps de manger, mais il y a cela dit malgré un rythme de vie pratiquement millimétré, j’avais tendance à me laisser aller à quelques excès, surtout sur les quelques dépendances dont j’ai un certain mal à m’écarter.
« Arts Journalistiques ! Tout le monde y redoute le cours de Sciences Politiques et Magiques de Miss Rosebury… »
Mon minois se crispe en mettant en mémoire les quelques échos d’amis ayant également eu quelques difficultés alors que je laissais le café couler dans une petite tasse, un expresso serré, assez proche du ristretto, dont l’odeur embaumait délicatement la pièce.
« Courage, j’ai eu quelques échos à ce sujet, ça doit être assez complexe en effet… »
Repris-je en gloussant discrètement, portant le breuvage brûlant à mes lèvres pour en humer l’arôme, fermant les yeux pour profiter de l’odeur complexe mettant mes sens en éveil. Les grains artisanaux sur lesquels je suis tombée récemment sont définitivement exquis et mes fournisseurs ne cessent de surprendre mon palais, pour mon plus grand plaisir.
« Tu veux un café ? »
Repris-je machinalement en buvant une gorgée du breuvage pour le laisser évoluer, le long de ma langue, mettant en alerte l’ensemble des récepteurs, laissant l’effervescence d’un arôme tant puissant que subtil créer un paradoxe tant complexe qu’agréable entre mes lèvres, alors que la chaleur traversant ma gorge avait quelque chose de réconfortant.
« Et toi, dans quelle filière es-tu ? »
Le temps de mesurer la question, je tendais le bras pour attraper sous le comptoir un bouquin de médicomagie appliquée et le tendre vers lui, un nombre colossal de post-it en débordant, organisés par verticalité, horizontalité et système de couleurs, de quoi faire travailler ma mémoire musculaire efficacement. J’avais l’habitude d’apprendre un peu partout. J’imagine que l’un des clichés d’intellos se trahit quand une question me taraude et que j’ouvre un bouquin de cours en soirée. Je crois même que ça m’ait déjà arrivée pendant un date…
Les couleurs désignent un chapitre, la position, plus haut ou plus bas, plus à gauche ou plus à droite, une temporalité pour me remettre plus simplement les évènements environnant la prise de connaissance en lumière et, le sens, vertical ou horizontal, lui, me permettait d’identifier si une notion est maîtrisée ou à approfondir. Une organisation presque draconienne, mais sans laquelle je ne pourrais clairement pas conserver des résultats satisfaisants tout en faisant tourner mon gagne-pain.
« Je suis en médicomagie ! Pour l’instant, c’est encore un peu vague, je ne suis qu’en quatrième année, mais je voudrais creuser le sujet de la psychomagie. La cuisine est un bon vecteur médical et le service à table, le small talk et la disponibilité qu’offre le fait d’avoir peu de couverts, ça harmonise bien ma vie professionnelle et universitaire. »
Finalement et il y avait derrière ça une forme d’ironie, mon perfectionnisme en terme de cuisine me poussait à étudier les moindre détails du savoir-être, du savoir-vivre et du bien-être au point de m’infliger un cursus particulièrement lourd dans le simple fait de tenir un établissement dont la qualité du service serait assez satisfaisante à mes yeux et au vu des quelques clichés de la culture de mes parents ayant découlé sur moi : rien n’est assez bien, tout peut toujours être mieux.
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- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Ven 25 Mar 2022 - 16:30
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22Les effluves de café atteignent bien vite mes narines et si l’amateur que je suis n’en distingue pas spécifiquement l’intensité, l’odeur n’en reste pas moins très agréable et me donne presque envie de m’en prendre une petite tasse. Une habitude héritée de tous ces mois à côtoyer mon grand-père, grand consommateur d’un café si serré qu’il vous prend au tripes avec une force incroyable. Mon cœur n’a jamais battu aussi vite que lorsque je buvais de ce café-là dont, je m’en rends compte, je ne connais même pas la provenance.
« J’imagine… Il suffit de savoir la prendre mais c’est parfois très éreintant intellectuellement et l’ego en prend un sacré coup. » Je lève les sourcils à l’unisson pour accentuer ma plaidoirie, que je n’arrive pas à situer en faveur ou contre Miss Rosebury. Elle est redoutable, certes, et parfois xénophobe sur les bords (pas que “parfois” même), mais elle impose le respect et c’est une qualité que j’aimerais beaucoup lui emprunter. Elle pourrait me servir, à l’avenir… Après tout, elle est une femme dans un monde d’hommes et la politique ne pardonne rien à personne. Je ne sais pas si je cherche des excuses à son comportement ou si je vois clair à son sujet, contrairement à d’autres qui ne se contentent que de s’arrêter à la première image qu’elle renvoie. J’ai parfois du mal à lui pardonner ses propos tendancieux qui donnent envie de se révolter contre elle, mais il faut avouer qu’elle a sa propre opinion et n’hésite pas à la faire connaître. Au détriment des autres, parfois. Pauvres Inès et Juliet…
« Avec plaisir, si cela ne te dérange pas bien sûr. » Trop de politesse, j’ai souvent peur qu’on me le reproche. J’ai tendance à un peu trop arrondir les angles, à tremper mes mots dans du miel pour qu’ils glissent plus facilement dans les esprits. Pour d’autres, je suis juste naïf et trop gentil. Mais peut-on réellement être TROP gentil ? Non, je ne vais certainement pas rentrer dans ce débat avec moi-même. Je n’en ai pas le temps car elle me tend un bouquin énorme rempli de post-it débordant ici et là, un mélange de couleurs et de formes qui ne manquent pas d’attiser ma curiosité. J’en lis tout d’abord l’intitulé avant de feuilleter quelques pages - ce qui ne m’est pas vraiment nécessaire pour comprendre quelle est sa filière d’études, mais quand la curiosité vous démange…
« Wow, sacré pavé… et organisation ! » Une organisation que je ne suis même pas certain de comprendre, tant elle dépend de sa propriétaire. J’imagine parfaitement tous les étudiants en médicomagie avoir ce genre d’ouvrages épais comme un tronc d’arbre qu’ils calent sous leur bras en espérant trouver le temps de le feuilleter et prendre des notes dans la journée. Ce doit être le cas de Juliet.
« Oh non, pas du tout ! Je trouve ça même intéressant, la façon dont tu fais le lien entre les deux. Il me semble que le Dr. Sanahuja est psychomage et de bonne réputation, tu penses entrer dans son service pour ton internat ? » Je ne sais pas si mon oncle prend des internes, lui. Il doit travailler à l’hôpital Sainte-Marie au même titre que Sanahuja, mais je ne me suis jamais posé la question de sa façon de gérer ses séances et les potentiels étudiants, psychomages en devenir…
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Mar 19 Avr 2022 - 19:39
« J’imagine… Il suffit de savoir la prendre mais c’est parfois très éreintant intellectuellement et l’ego en prend un sacré coup. »
L’égo, hein ? Je songeais à ces mots, un instant bref. En réalité, la question était intéressante : quel défi plus intéressant, que de réussir à décrocher un compliment d’un client difficile ? Ca fonctionne aussi pour les professeurs j’imagine, mais en ce qui me concerne, j’évite simplement tous les commentaires, la moyenne me va. Le rang du milieu, cachée dans la foule me va, être au milieu de l’alphabet dans les listes d’appel, ça me va également.
« Avec plaisir, si cela ne te dérange pas bien sûr. »
J’haussais les épaules en roulant des yeux comme si la réponse était assez évidente pour que je n’ai pas à la prononcer, rétorquant d’un sourire après ma petite mimique en apportant la deuxième tasse pour m’installer tranquillement sur la chaise d’en face, posant mon téléphone sur la table, retirant la seule notification traînant là pour laisser paraître une photo de mes trois boules de poils qui se baladaient librement dans la salle. Ils faisaient partis du personnel après tout : certains reviennent surtout pour eux et ça me surprends à être presque possessive avec mes trois zozos.
« Voilà pour toi ! »
Repris-je en le regardant feuilleter le bouquin, assez surprise d’avoir piqué sa curiosité. J’imagine que les arts journalistiques requièrent une certaine ouverture sur le monde et c’est tout autant la posture que je trouve à ce grand bonhomme.
« Wow, sacré pavé… et organisation ! »
Je gloussais discrètement en secouant doucement la tête. J’ai la chance d’avoir des parents assez relax, mais les exigences culturelles sont ce qu’elles sont. Des oncles, tantes, amis d’enfances, parents d’amis d’enfance : je me surprenais à être la seule qui n’était pas punie si elle n’avait pas les meilleurs résultats. Cela dit, le sens de la rigueur à bien aidé quand il a s’agit d’apprendre la cuisine.
« Pas le choix pour boucler tout ce qu’on doit boucler en vingt-quatre heures sans avoir l’impression que les journées sont une course contre la montre ! »
Parce que dans le fond, ça reste ça : combattre l’anxiété en mettant la moindre once de sérénité de mon côté. Et si possible, saines, même si… J’y travaille encore, pour la dernière partie.
« Oh non, pas du tout ! Je trouve ça même intéressant, la façon dont tu fais le lien entre les deux. Il me semble que le Dr. Sanahuja est psychomage et de bonne réputation, tu penses entrer dans son service pour ton internat ? »
Un battement de cils, je finissais mon café, bien trop court pour s’étirer dans le temps avant de secouer lentement la tête.
« J’avoue que je n’y ai pas pensé du tout, mais il faudrait que je songe à lui envoyer un hibou éventuellement oui, ça pourrait être pertinent pour la suite ! »
En un instant, je réalisais que la conversation était probablement pesante, s’il était là pour se poser avant un cours, c’est assez injuste de lui faire peser mes propres problèmes.
« Enfin heureusement l’été arrivera vite ! Tu as déjà des plans ? »
Rattrapage in extremis d’une conversation qui pourrait avoir l’inverse de l’effet escompté d’un petit rechargement de batterie et d’apaisement après un cours difficile, bien qu’à nos âges cette nouvelle question puisse être toute aussi piégeuse.
[HRP : Sorry pour le temps de réponse :( ]
L’égo, hein ? Je songeais à ces mots, un instant bref. En réalité, la question était intéressante : quel défi plus intéressant, que de réussir à décrocher un compliment d’un client difficile ? Ca fonctionne aussi pour les professeurs j’imagine, mais en ce qui me concerne, j’évite simplement tous les commentaires, la moyenne me va. Le rang du milieu, cachée dans la foule me va, être au milieu de l’alphabet dans les listes d’appel, ça me va également.
« Avec plaisir, si cela ne te dérange pas bien sûr. »
J’haussais les épaules en roulant des yeux comme si la réponse était assez évidente pour que je n’ai pas à la prononcer, rétorquant d’un sourire après ma petite mimique en apportant la deuxième tasse pour m’installer tranquillement sur la chaise d’en face, posant mon téléphone sur la table, retirant la seule notification traînant là pour laisser paraître une photo de mes trois boules de poils qui se baladaient librement dans la salle. Ils faisaient partis du personnel après tout : certains reviennent surtout pour eux et ça me surprends à être presque possessive avec mes trois zozos.
« Voilà pour toi ! »
Repris-je en le regardant feuilleter le bouquin, assez surprise d’avoir piqué sa curiosité. J’imagine que les arts journalistiques requièrent une certaine ouverture sur le monde et c’est tout autant la posture que je trouve à ce grand bonhomme.
« Wow, sacré pavé… et organisation ! »
Je gloussais discrètement en secouant doucement la tête. J’ai la chance d’avoir des parents assez relax, mais les exigences culturelles sont ce qu’elles sont. Des oncles, tantes, amis d’enfances, parents d’amis d’enfance : je me surprenais à être la seule qui n’était pas punie si elle n’avait pas les meilleurs résultats. Cela dit, le sens de la rigueur à bien aidé quand il a s’agit d’apprendre la cuisine.
« Pas le choix pour boucler tout ce qu’on doit boucler en vingt-quatre heures sans avoir l’impression que les journées sont une course contre la montre ! »
Parce que dans le fond, ça reste ça : combattre l’anxiété en mettant la moindre once de sérénité de mon côté. Et si possible, saines, même si… J’y travaille encore, pour la dernière partie.
« Oh non, pas du tout ! Je trouve ça même intéressant, la façon dont tu fais le lien entre les deux. Il me semble que le Dr. Sanahuja est psychomage et de bonne réputation, tu penses entrer dans son service pour ton internat ? »
Un battement de cils, je finissais mon café, bien trop court pour s’étirer dans le temps avant de secouer lentement la tête.
« J’avoue que je n’y ai pas pensé du tout, mais il faudrait que je songe à lui envoyer un hibou éventuellement oui, ça pourrait être pertinent pour la suite ! »
En un instant, je réalisais que la conversation était probablement pesante, s’il était là pour se poser avant un cours, c’est assez injuste de lui faire peser mes propres problèmes.
« Enfin heureusement l’été arrivera vite ! Tu as déjà des plans ? »
Rattrapage in extremis d’une conversation qui pourrait avoir l’inverse de l’effet escompté d’un petit rechargement de batterie et d’apaisement après un cours difficile, bien qu’à nos âges cette nouvelle question puisse être toute aussi piégeuse.
[HRP : Sorry pour le temps de réponse :( ]
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Mar 19 Avr 2022 - 20:44
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22Je prends la tasse de café et la hume discrètement avant d’en prendre une gorgée. Il n’y a pas à dire, ça fait toujours un bien fou même quand on ne le recherche pas spécialement. C’est peut-être l’éducation de mon grand-père qui fait ça, mais je n’arrive pas à me passer de la bonne odeur du café. Comme si elle pouvait résoudre tous les maux, alors que non. Mais ces choses-là n’ont pas besoin d’être rationnelles pour être réelles. Je pose la tasse délicatement sur sa soucoupe, elle est encore bien pleine. Le café, brûlant, a besoin d’un peu de temps pour arriver à la température que je préfère : parfaitement ambiante. En attendant, je passe en revue le bouquin bariolé de post-its colorés de Leonie, intrigué et surpris à la fois. Ma réaction face à son organisation relève plus de l’émerveillement que de la réelle surprise. Je m’estime comme quelqu’un d’organisé mais jamais à ce point. C’est impressionnant et mon expression faciale ne cache pas mes sentiments. Je ne sais même pas comment elle fait pour poursuivre ses études tout en tenant un restaurant ainsi. Je pourrais lui tirer mon chapeau si seulement j’en portais un. Je ne veux pas non plus qu’elle pense que je cherche à lui faire de la lèche en la complimentant un peu trop. Je tente néanmoins de la rassurer sur le contenu de notre conversation, qui ne me gêne absolument pas. Parler de la passion des autres est un bon passe-temps selon mon opinion, j’aime voir leurs yeux pétiller et leur corps s’animer sous l’effet de la dopamine. Il ne m’en faut pas beaucoup pour apprécier une conversation, c’est peu de le dire.
Je lui montre mon intérêt en amenant mes connaissances dans notre discussion, notamment celle des psychomages existants à Sainte-Marie. Mes quelques séjours là-bas m’auront au moins permis de connaître un peu mieux le personnel y travaillant. Je suis heureux de pouvoir aider Leonie d’une manière ou d’une autre, même via une idée un peu simplette comme celle-ci. Si cela peut lui permettre d’ouvrir de nouvelles pistes pour le bon développement de sa carrière future, pourquoi s’en priver ? J’ai un sourire et referme l’énorme bouquin avant de reprendre une gorgée de mon café. Il est vraiment bon.
« Des plans ? Ouhlà, non. Il faut déjà que j’organise le prochain week-end de Pâques donc pour les grandes vacances, on va attendre un peu. Mais j’ai bien envie de partir quelque part à l’étranger, si mon budget me le permet. » Ou notre budget, plus exactement, car il est hors de question que je parte sans Peter. Nos dernières vacances ensemble remontent à… juillet dernier, avant que tout ne parte en vrille sur un mensonge divulgué trop tard. On s’était réfugiés dans la cabane des Drummond, perdue dans les Highlands. C’était idyllique et je ne regrette ça en rien. De nombreuses choses se sont passées pendant ces vacances et chacune d’elles a trouvé son sens avec le temps. Aujourd’hui, tout est très différent et je compte bien faire en sorte que ça se passe “mieux”. C’est-à-dire, sans mauvaises accroches ou plans foireux. Si mes examens se passent bien cette année, la prochaine sera la dernière et c’est très angoissant. Je veux pouvoir passer des vacances de rêve avant d’entrer dans la vie active. Mais pour ça, il va sûrement falloir que je double mes heures à la Moufette… Je ne peux pas compter que sur la bourse de Peter pour m’amuser - sans mauvais jeu de mots.
« De ton côté ? Tu vas pouvoir prendre du repos malgré le restaurant ? »
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Mer 11 Mai 2022 - 0:31
Un regard indiscret ce porte vers mon camarade d’université alors qu’il hume le café, éprise d’une curiosité certaine. L’expérience des sens est individuelle. Unique. Parfois, j’imagine ce que les gens doivent sentir. Ce qu’ils ont déjà goûté par le passé, les différences entre les palais. Je bats des cils, un instant en le voyant reposer sa tasse. Il ne l’aime pas ? Un doute perceptible s’éprends de moi, mon minois se crispant vaguement alors que j’effleurais les poils de Topi qui s’installais sur mes cuisses, me préoccupant de cette histoire de café de longues secondes jusqu’ à le voir le reprendre, fermant un instant les yeux en relâchant lentement mes épaules, bien que je restais assise droite comme un piquet sur ma chaise.
« Des plans ? Ouhlà, non. Il faut déjà que j’organise le prochain week-end de Pâques donc pour les grandes vacances, on va attendre un peu. Mais j’ai bien envie de partir quelque part à l’étranger, si mon budget me le permet. »
Ah, oui, le week-end de Pâques. Il y a encore un peu de marge. Mais c’est bien d’être prévoyant. J’acquiesçais en songeant à Maman… Elle part si souvent. Je me demande combien de fois elle a traversé le monde. Combien de visages elle a pu contempler… J’envie ce grain de folie en un sens, et je me sais bien trop anxieuse pour le supporter. Les petites villes, ça me convient parfaitement et quoi qu’il arrive, je ne me sens nulle part mieux que chez moi.
« De ton côté ? Tu vas pouvoir prendre du repos malgré le restaurant ? »
Un nouveau battement de cils, je retournais la question. A l’endroit. A l’envers. Dans un sens. Dans l’autre, attrapant le matou sur mes cuisses pour aller la reposer en douceur sur une autre chaise, m’approchant de la fenêtre pour dégainer ma cigarette électronique, petit gadget qui me permet d’éviter de couper court aux conversations, à l’odeur assez discrète pour ne pas être dérangeante.
« Je me lasse rarement de cuisiner. D’essayer de deviner dans le regard des clients, quelle épice je peux exacerber pour satisfaire leurs papilles, quelle cuisson correspond le mieux à leurs envies, quels ingrédients sont intéressants à mettre en plus grande quantité… »
Aspirant une longue bouffée de vapeur, que j’expirais, me tournant poliment vers l’extérieur de la fenêtre, profitant du petit courant d’air, je reprenais ensuite.
« Je crois que mes vacances de rêves, ça serait de passer un été à créer le plat parfait de quelqu’un. »
Repris-je, mon regard se vidant vaguement, mes doigts se crispant, mes lèvres se pinçant pour laisser sous-entendre un désir intime. Chaste, mais intime. La nourriture, c’est quelque chose dont je ne manque jamais, ça c’est une certitude. Mais pour le reste.
« Enfin ! On verra bien. De toute façon va bien falloir que je recrute à un moment où un autre quand je vais partir en internat, ça va rendre les fins de mois un peu plus serrées, mais si j’m’y prends bien ça devrait me permettre de lever un peu le pieds cet été ouais… Pouvoir sortir un peu de ma grotte et au moins visiter la région, ça va faire quatre ans, je ne suis jamais trop sortie de la ville, faute de temps. »
Nouvelle bouffée, j’avais tendance à passer du coq à l’âne trop facilement dès qu’il s’agissait d’expérience sensible. A vrai dire, j’ai été tellement conditionnée au travail et aux études que j’en ai trop souvent mis de côté mes envies et mes désirs et je me sens relativement ridicule de constater que mes vacances de rêves, elles se situerait là où je passe le plus clair de mon temps.
« Des plans ? Ouhlà, non. Il faut déjà que j’organise le prochain week-end de Pâques donc pour les grandes vacances, on va attendre un peu. Mais j’ai bien envie de partir quelque part à l’étranger, si mon budget me le permet. »
Ah, oui, le week-end de Pâques. Il y a encore un peu de marge. Mais c’est bien d’être prévoyant. J’acquiesçais en songeant à Maman… Elle part si souvent. Je me demande combien de fois elle a traversé le monde. Combien de visages elle a pu contempler… J’envie ce grain de folie en un sens, et je me sais bien trop anxieuse pour le supporter. Les petites villes, ça me convient parfaitement et quoi qu’il arrive, je ne me sens nulle part mieux que chez moi.
« De ton côté ? Tu vas pouvoir prendre du repos malgré le restaurant ? »
Un nouveau battement de cils, je retournais la question. A l’endroit. A l’envers. Dans un sens. Dans l’autre, attrapant le matou sur mes cuisses pour aller la reposer en douceur sur une autre chaise, m’approchant de la fenêtre pour dégainer ma cigarette électronique, petit gadget qui me permet d’éviter de couper court aux conversations, à l’odeur assez discrète pour ne pas être dérangeante.
« Je me lasse rarement de cuisiner. D’essayer de deviner dans le regard des clients, quelle épice je peux exacerber pour satisfaire leurs papilles, quelle cuisson correspond le mieux à leurs envies, quels ingrédients sont intéressants à mettre en plus grande quantité… »
Aspirant une longue bouffée de vapeur, que j’expirais, me tournant poliment vers l’extérieur de la fenêtre, profitant du petit courant d’air, je reprenais ensuite.
« Je crois que mes vacances de rêves, ça serait de passer un été à créer le plat parfait de quelqu’un. »
Repris-je, mon regard se vidant vaguement, mes doigts se crispant, mes lèvres se pinçant pour laisser sous-entendre un désir intime. Chaste, mais intime. La nourriture, c’est quelque chose dont je ne manque jamais, ça c’est une certitude. Mais pour le reste.
« Enfin ! On verra bien. De toute façon va bien falloir que je recrute à un moment où un autre quand je vais partir en internat, ça va rendre les fins de mois un peu plus serrées, mais si j’m’y prends bien ça devrait me permettre de lever un peu le pieds cet été ouais… Pouvoir sortir un peu de ma grotte et au moins visiter la région, ça va faire quatre ans, je ne suis jamais trop sortie de la ville, faute de temps. »
Nouvelle bouffée, j’avais tendance à passer du coq à l’âne trop facilement dès qu’il s’agissait d’expérience sensible. A vrai dire, j’ai été tellement conditionnée au travail et aux études que j’en ai trop souvent mis de côté mes envies et mes désirs et je me sens relativement ridicule de constater que mes vacances de rêves, elles se situerait là où je passe le plus clair de mon temps.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Mer 11 Mai 2022 - 22:50
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22La réponse de Leonie ne manque pas de me surprendre. Je connais peu de personnes aussi impliquées dans leur travail. Moi-même, si je parvenais à devenir le reporter que je rêve d’être, j’aimerais prendre du temps pour faire autre chose à côté. Avoir quelques semaines par an où je ferai quelque chose de complètement différent, qui me sortirait de mes petites habitudes. Mais sa façon de l’expliquer est si pleine de poésie qu’on est forcé d’y trouver un sens légitime.
« Pourquoi pas, après tout ? » Chacun est libre de faire ce qu’il veut et Leonie n’enfreint aucune loi en choisissant pour vacances de rêve le travail qu’elle fait déjà aujourd’hui. Forcément, je me demande si elle a déjà envisagé d’aller visiter d’autres coins de l’Écosse, peut-être tester d’autres épices ou aliments typiques de la région qui donneraient potentiellement un petit peu plus de relief à ses vacances. Je me sens déjà sur la pente du jugement et j’essaye de ne pas y glisser par erreur, au risque de la blesser.
« Ah oui, quatre ans quand même ! Tu vas me dire, ça passe vite… » Je suis le premier à pouvoir en attester. Déjà un an que je me bagarre avec toute cette culpabilité et je ne fais seulement que de m’en débarrasser. J’ai l’impression que beaucoup de ce qui m’est arrivé il y a un an s’est produit hier, c’est un sentiment étrange. Ce bond dans la réalité peut secouer. Mais quatre années sans sortir d’Inverness ? Je ne l’imagine pas. J’ai presque envie de la prendre par le bras dès l’instant et de l’emmener dans mes coins favoris, rien que pour lui faire prendre un peu l’air. J’adore la ville, à n’en pas douter, mais il faut savoir s’en couper de temps à autres.
« Si jamais t’as envie de sortir un coup, je ne sais où, avec quelqu’un, n’hésite pas à me faire signe ! J’ai déjà visité quelques endroits dans les Highlands vraiment sympas à voir et qui pourraient te changer d’ici ne serait-ce qu’une petite après-midi. Parfois, ça remet certaines réalités ou décisions en perspective. » Elle n’en a peut-être pas spécialement besoin mais rien ne m’empêche de le lui proposer. Je sais que ça marche toujours bien avec moi. Un bon coup d’air frais, souvent sous ma forme animagus, et les pendules se remettent à l’heure !
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Jeu 12 Mai 2022 - 15:55
« Pourquoi pas, après tout ? »
Un sourire complice. J’imagine que les Lufkin comme les Ethelred ont parfois quelques difficultés à s’adapter au monde. Fait étant, en ce qui me concerne, contrairement à la plupart des gens de ma maison, je ne suis pas plus intelligente que la moyenne. Ce qui fait que je garde la tête hors de l’eau, c’est l’organisation et la motivation, ni plus, ni moins. C’est bien un fait dont j’ai conscience et ça ne me dérange en rien, je n’aime pas me comparer aux autres. Une part moins agréable de l’éducation Lam… « Tu as eu la meilleure note ? », suivi, si réponse négative d’un « Combien ont fait mieux que toi ? ». Le monde se porte tant sur la compétition, sur qui fera mieux, sur qui est prêt à marcher sur les autres pour grimper plus haut…
« Ah oui, quatre ans quand même ! Tu vas me dire, ça passe vite… »
Je gloussais discrètement sans réellement pouvoir me retenir, manquant de m’étouffer dans ma bouffée de fumée, toussotant discrètement en balayant la vapeur de la main.
« Ca c’est certain ! »
Le temps file bien trop vite pour tout ce qu’il y a à réaliser et les vingt-quatre minuscules heures que composent une journée, les sept minuscules jours que composent une semaine sont bien trop courts pour mener à terme chaque projet, chaque envie qui passerait par l’esprit de chacun. Ça porte comme avantage le fait que l’ennui soit rarement de partie, dans la vie des gens, cela dit. Simplement il faut souvent choisir… Connaissance, amitié, travail, santé, loisir, amour… En un sens, j’envie ceux qui priorisent les trois derniers. Me concernant, je me porte plutôt de l’autre côté de la balance.
« Si jamais t’as envie de sortir un coup, je ne sais où, avec quelqu’un, n’hésite pas à me faire signe ! J’ai déjà visité quelques endroits dans les Highlands vraiment sympas à voir et qui pourraient te changer d’ici ne serait-ce qu’une petite après-midi. Parfois, ça remet certaines réalités ou décisions en perspective. »
Je battais des cils, vaguement, légèrement désorientée. C’était excessivement troublant. A vrai dire, j’étais facilement mise en déroute par la désinvolture. Je veux dire… On ne se connait pas vraiment. Je levais le doigt comme pour répondre, bégayant un instant. Zut… C’est quoi cette proposition soudaine !?
« Euh… A… Oui ! Carrément ! A l’occasion avec plaisir ! »
La seule réponse nulle dégainée face à la proposition de mettre un peu en veilleuse un quotidien qui se mord un peu la queue. Maman serait presque fière de moins pour que j’accepte la possibilité de mettre un pied dehors. Si mes parents sont encore ensemble après toutes ses années, les disputes, ils ont connu. Et clairement, un esprit libre comme celui de Maman n’est pas trop du genre à voir d’un bon œil que mes perspectives d’avenirs soient de rester enfermer à jongler entre plume, bouquins, puis spatule et casseroles.
« Désolée, c’était un peu inattendu comme proposition, ça m’a mise en déroute. Ça serait chouette d’aller se promener quelque part à l’occasion. Il faudrait que je te laisses mon numéro de téléphone personnel. »
Repris-je en m’éloignant de la fenêtre pour aller chercher mon petit calpin et noter mon prénom, mon nom et mon numéro de téléphone d’une calligraphie assez soignée, arrachant soigneusement le feuillet pour aller le poser à sa table.
« Voilà. Tu veux peut-être l’addition au fait ? Ou tu as encore un peu de temps devant toi ? »
Un sourire complice. J’imagine que les Lufkin comme les Ethelred ont parfois quelques difficultés à s’adapter au monde. Fait étant, en ce qui me concerne, contrairement à la plupart des gens de ma maison, je ne suis pas plus intelligente que la moyenne. Ce qui fait que je garde la tête hors de l’eau, c’est l’organisation et la motivation, ni plus, ni moins. C’est bien un fait dont j’ai conscience et ça ne me dérange en rien, je n’aime pas me comparer aux autres. Une part moins agréable de l’éducation Lam… « Tu as eu la meilleure note ? », suivi, si réponse négative d’un « Combien ont fait mieux que toi ? ». Le monde se porte tant sur la compétition, sur qui fera mieux, sur qui est prêt à marcher sur les autres pour grimper plus haut…
« Ah oui, quatre ans quand même ! Tu vas me dire, ça passe vite… »
Je gloussais discrètement sans réellement pouvoir me retenir, manquant de m’étouffer dans ma bouffée de fumée, toussotant discrètement en balayant la vapeur de la main.
« Ca c’est certain ! »
Le temps file bien trop vite pour tout ce qu’il y a à réaliser et les vingt-quatre minuscules heures que composent une journée, les sept minuscules jours que composent une semaine sont bien trop courts pour mener à terme chaque projet, chaque envie qui passerait par l’esprit de chacun. Ça porte comme avantage le fait que l’ennui soit rarement de partie, dans la vie des gens, cela dit. Simplement il faut souvent choisir… Connaissance, amitié, travail, santé, loisir, amour… En un sens, j’envie ceux qui priorisent les trois derniers. Me concernant, je me porte plutôt de l’autre côté de la balance.
« Si jamais t’as envie de sortir un coup, je ne sais où, avec quelqu’un, n’hésite pas à me faire signe ! J’ai déjà visité quelques endroits dans les Highlands vraiment sympas à voir et qui pourraient te changer d’ici ne serait-ce qu’une petite après-midi. Parfois, ça remet certaines réalités ou décisions en perspective. »
Je battais des cils, vaguement, légèrement désorientée. C’était excessivement troublant. A vrai dire, j’étais facilement mise en déroute par la désinvolture. Je veux dire… On ne se connait pas vraiment. Je levais le doigt comme pour répondre, bégayant un instant. Zut… C’est quoi cette proposition soudaine !?
« Euh… A… Oui ! Carrément ! A l’occasion avec plaisir ! »
La seule réponse nulle dégainée face à la proposition de mettre un peu en veilleuse un quotidien qui se mord un peu la queue. Maman serait presque fière de moins pour que j’accepte la possibilité de mettre un pied dehors. Si mes parents sont encore ensemble après toutes ses années, les disputes, ils ont connu. Et clairement, un esprit libre comme celui de Maman n’est pas trop du genre à voir d’un bon œil que mes perspectives d’avenirs soient de rester enfermer à jongler entre plume, bouquins, puis spatule et casseroles.
« Désolée, c’était un peu inattendu comme proposition, ça m’a mise en déroute. Ça serait chouette d’aller se promener quelque part à l’occasion. Il faudrait que je te laisses mon numéro de téléphone personnel. »
Repris-je en m’éloignant de la fenêtre pour aller chercher mon petit calpin et noter mon prénom, mon nom et mon numéro de téléphone d’une calligraphie assez soignée, arrachant soigneusement le feuillet pour aller le poser à sa table.
« Voilà. Tu veux peut-être l’addition au fait ? Ou tu as encore un peu de temps devant toi ? »
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Ven 13 Mai 2022 - 13:40
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22Ma proposition semble la surprendre, ce qu’elle vient me confirmer peu après. Je ne peux pas dire que je ne comprends pas pourquoi - vu la spontanéité avec laquelle je l’ai faite, sans préambule - mais je suis moi-même surpris par sa réaction. Je ne dois pas être le premier à lui faire une telle suggestion d’activité tout en ayant un simple statut de connaissance ! Après tout, une amitié ne se force qu’en discutant l’un.e avec l’autre. S’il y a un peu de visuel entre temps, c’est tout bénef. Mais elle n’est peut-être pas aussi à l’aise que moi sur le sujet, c’est une possibilité que je garde dans un coin de ma tête. J’y suis allé un peu fort avec elle - et pour elle - ce qui va m’obliger à revoir mes réactions.
« Avec plaisir ! Et désolé si j’ai été un peu… brusque. Tu vas finir par croire que je fais ce genre de proposition à n’importe quelle personne que je rencontre ! » dis-je dans un rire, ce qui ne serait pas totalement faux non plus. Je ne vois pas le mal à proposer une activité à quelqu’un si je me suis bien entendu avec la dernière fois que l’on s’est vu. Pour moi, cela va de paire. J’ai envie de passer du temps avec Leonie, apprendre à la connaître un peu mieux et pour cela, rien ne vaut un moment partagé. Surtout si cela lui permet de sortir le nez de ses bouquins ! Je sais ce que c’est, je suis passé par cette phase aussi. Sauf que elle, je l’ai bien compris, ce n’est pas qu’une phase mais sa façon de faire en règle générale. C’est prendre le risque de faire une surchauffe et tout envoyer balader… A mes yeux, ce que je fais n’est pas grand-chose !
Je prends la feuille et sors mon téléphone moldu pour recopier ses informations dans mon répertoire. C’est tout de même très utile, cette technologie ! Depuis que je l’ai, j’ai bien du mal à m’en passer. Pour envoyer des messages, capturer un moment… C’est comme de la magie à mes yeux. Je comprends ce que les moldus ressentent quand on leur parle de magie et pourquoi cela les fascine autant. Une fois que c’est fait, je repose mon téléphone sur la table, à côté de la note que je ne compte pas jeter, au cas où.
« Oui et oui ! » Je pars dans un léger rire avant de reprendre. « Je vais te payer tout de suite mais j’ai encore un peu de temps devant moi, si tu en as aussi bien sûr ! Je ne voudrais pas m’interposer entre toi et ton programme chargé… » Je désigne du menton l’énorme bouquin qu’elle a amené un peu plus tôt et dont les post-its semblent se multiplier à chaque fois que je le regarde. Je jette un coup d'œil à l’heure pour être sûr de ne pas dire de bêtise quant à ma disponibilité et ce n’est pas le cas, ouf ! J’ai encore de nombreuses minutes devant moi avant de me faire démembrer par Mrs. Rosebury… Je termine ma tasse de café, passant ma langue sur mes lèvres.
« Très bon ton café, d’ailleurs ! Tu mous les grains toi-même ou c’est en machine ? »
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Ven 20 Mai 2022 - 7:02
« Avec plaisir ! Et désolé si j’ai été un peu… brusque. Tu vas finir par croire que je fais ce genre de proposition à n’importe quelle personne que je rencontre ! »
Un temps, couplé d’un battement de cil, nécessaire au processus de l’information. Sa franchise avait quelque chose d’agréable, couplé à une spontanéité qui avait quelque chose de rafraîchissant. Je soufflais du nez en secouant lentement la tête, de gauche à droite.
« Non, non, ne t’en fais pas. C’est juste que j’ai eu une éducation très axée sur la tempérance et que de manière générale, je suis assez tempérée. Alors c’est chouette que tu proposes, je n’aurais jamais eu l’audace de le faire ! »
C’est d’ailleurs souvent comme ça que se résume mon environnement. Je ne suis que rarement celle qui propose, sauf lorsqu’il s’agit d’un repas cordial ou d’une séance de révision. Les activités du “dehors”, pour moi qui suis si casanière, elle ne vont pas de soi, alors prendre en plus le pas d’inviter quelqu’un à m’accompagner… Parfois j’envie Maman et mon grand-frère… Les audacieux, ceux qui font ce qu’ils veulent sans se soucier du reste. Pour autant, je suis globalement heureuse et satisfaite de ma vie, alors j’imagine que ça me convient très bien.
Je laissais mes yeux se porter vers son téléphone lorsqu’il prenait note, en profitant pour attraper mon bouquin posé sur la table, l’ouvrant pour replacer convenablement un post-it qui, maintenant que j’y faisais attention n’était pas exactement à sa place, avant de le refermer sagement. Si je pouvais faire attendre sans soucis ma soif de connaissances, celle d’ordre, en revanche, hurlait généralement bien trop fort.
« Oui et oui ! »
Un rire partagé apportait un peu de chaleur dans la pièce avant qu’il ne reprenne.
« Je vais te payer tout de suite mais j’ai encore un peu de temps devant moi, si tu en as aussi bien sûr ! Je ne voudrais pas m’interposer entre toi et ton programme chargé… »
Je me contentais d’acquiescer en souriant, tout en me redressant, coupée dans mon élan par sa reprise.
« Très bon ton café, d’ailleurs ! Tu mous les grains toi-même ou c’est en machine ? »
En attrapant les deux tasses de café, j’allais me nicher derrière le comptoir, les rinçant pour en faire couler un nouveau, attrapant le bon de commande pour effectuer le calcul mental en quelques secondes. Une simple addition n’avait rien de sorcier à vrai dire, écrivant le montant d’une calligraphie travaillée, malgré les stéréotypes des “écritures de médecins”.
« En général, je le fais moi-même le matin, quand je manque de temps, je laisse la machine le faire. J’ai hésité à investir dans du matériel de torréfaction, mais je n’ai pas su caser le processus dans mon emploi du temps, même si c’est quelque chose que j’aimerais bien faire à l’avenir. »
D’un geste adroit, je ramenais les deux tasses, l’addition glissée entre deux doigts pour poser tout ça proprement sur la table.
« Le second est pour la maison ! »
Un temps, couplé d’un battement de cil, nécessaire au processus de l’information. Sa franchise avait quelque chose d’agréable, couplé à une spontanéité qui avait quelque chose de rafraîchissant. Je soufflais du nez en secouant lentement la tête, de gauche à droite.
« Non, non, ne t’en fais pas. C’est juste que j’ai eu une éducation très axée sur la tempérance et que de manière générale, je suis assez tempérée. Alors c’est chouette que tu proposes, je n’aurais jamais eu l’audace de le faire ! »
C’est d’ailleurs souvent comme ça que se résume mon environnement. Je ne suis que rarement celle qui propose, sauf lorsqu’il s’agit d’un repas cordial ou d’une séance de révision. Les activités du “dehors”, pour moi qui suis si casanière, elle ne vont pas de soi, alors prendre en plus le pas d’inviter quelqu’un à m’accompagner… Parfois j’envie Maman et mon grand-frère… Les audacieux, ceux qui font ce qu’ils veulent sans se soucier du reste. Pour autant, je suis globalement heureuse et satisfaite de ma vie, alors j’imagine que ça me convient très bien.
Je laissais mes yeux se porter vers son téléphone lorsqu’il prenait note, en profitant pour attraper mon bouquin posé sur la table, l’ouvrant pour replacer convenablement un post-it qui, maintenant que j’y faisais attention n’était pas exactement à sa place, avant de le refermer sagement. Si je pouvais faire attendre sans soucis ma soif de connaissances, celle d’ordre, en revanche, hurlait généralement bien trop fort.
« Oui et oui ! »
Un rire partagé apportait un peu de chaleur dans la pièce avant qu’il ne reprenne.
« Je vais te payer tout de suite mais j’ai encore un peu de temps devant moi, si tu en as aussi bien sûr ! Je ne voudrais pas m’interposer entre toi et ton programme chargé… »
Je me contentais d’acquiescer en souriant, tout en me redressant, coupée dans mon élan par sa reprise.
« Très bon ton café, d’ailleurs ! Tu mous les grains toi-même ou c’est en machine ? »
En attrapant les deux tasses de café, j’allais me nicher derrière le comptoir, les rinçant pour en faire couler un nouveau, attrapant le bon de commande pour effectuer le calcul mental en quelques secondes. Une simple addition n’avait rien de sorcier à vrai dire, écrivant le montant d’une calligraphie travaillée, malgré les stéréotypes des “écritures de médecins”.
« En général, je le fais moi-même le matin, quand je manque de temps, je laisse la machine le faire. J’ai hésité à investir dans du matériel de torréfaction, mais je n’ai pas su caser le processus dans mon emploi du temps, même si c’est quelque chose que j’aimerais bien faire à l’avenir. »
D’un geste adroit, je ramenais les deux tasses, l’addition glissée entre deux doigts pour poser tout ça proprement sur la table.
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Ven 20 Mai 2022 - 10:57
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22L’audace. C’est un trait donc je ne dispose pas à ma guise. Ma timidité m’a longtemps handicapé et si je parviens à faire preuve d’audace aujourd’hui, c’est essentiellement parce que les planètes de ma vie se sont enfin alignées et que je me sens mieux avec moi-même. J’ai retrouvé cet amusement franc et solaire pour lequel j’étais si populaire avant que tous ces soucis ne me sautent à la gorge. Je suis content que Leonie me fasse cette remarque d’ailleurs. C’est la preuve que je vais vers l’avant et que je me détache peu à peu de mon passé et de tout ce qui est allé de travers. Voilà pourquoi mon sourire est aussi naturel et franc que mes propos.
Je décide de rester un peu plus, sous condition que cela lui convienne. Elle n’émet aucune opposition à cela et j’en profite pour la question un peu plus sur la qualité de ses produits et la façon dont elle s’en sert. C’est normal, étant donné que je suis un consommateur direct et c’est aussi une façon d’apprendre à connaître Leonie un peu mieux. J’ai déjà une bonne vision de sa personnalité mais c’est couru d’avance qu’il y a bien plus que ce qu’on peut trouver à la surface, aussi intéressante soit-elle.
« Ce doit être un sacré coût également, bien que l’investissement doit le valoir j’imagine. » C’est beau de voir qu’elle a une vision de son futur dans cet emploi. Je ne sais toujours pas comment elle compte conjuguer ces deux métiers mais après tout, cela ne regarde qu’elle. Je n’ai pas mon mot à dire en la matière. Elle revient du comptoir avec deux tasses d’un café fort bouillant dont s'échappent quelques volutes de fumée.
« Merci, il ne fallait pas ! » Mais je suis bien content qu’elle ait pris cette initiative et c’est toujours agréable de se faire offrir une boisson chaude. Je hume le café et mes lèvres s’étirent en un sourire de satisfaction. Je remarque l’addition dans sa main et tends la mienne pour la récupérer. Je la cale sous ma tasse histoire de ne pas l’oublier, puis sors de ma veste quelques gallions qui suffisent largement à payer le repas que j’ai mangé. Il y en a même un peu plus mais, sur le moment, j’ai un doute.
« Tu acceptes les pourboires ou non ? Je sais que ça ne se fait pas dans certaines cultures et je ne veux pas te vexer. » Je laisse l’argent sur la table bien en évidence afin qu’elle puisse à la fois le compter et le récupérer. Il me semble que c’est au Japon que donner un pourboire est très mal vu, mais en est-il de même chez les Vietnamiens ? Je n’en ai aucune idée…
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Ven 3 Juin 2022 - 6:49
Une sérénité certaine semble s’installer. Tant mieux, c’est encore comme cela que je préfère mes discussions. La tranquillité est un bon moyen de délier les langues et créer de réelles connexions, les plus honnêtes et sincères, celles que je préfère, bien que ça m’éloigne un peu parfois de la réalité, voire que ça me rend potentiellement légèrement naïve.
« Ce doit être un sacré coût également, bien que l’investissement doit le valoir j’imagine. »
Humant l’odeur de ma tasse en douceur pour me détourner de l’envie de fumer relativement pesante quand je laisse la pression se relâcher un petit peu, je levais les yeux au ciel un instant pour calculer, tapotant le bout de mes doigts.
« Merci, il ne fallait pas ! »
Repris-t-il sans me laisser trop le temps de réagir alors que je déposais la tasse en douceur, haussant les épaules pour signifier que ça n’avait pas vraiment d’importance, décidant de retourner à ses mots précédents qui avaient un peu plus capté mon attention.
« Je ne me souviens plus trop du chiffre exact, mais ça doit être quelque chose de l’ordre de trois annuités et cinq mois d’amortissement comptable en tenant compte des récents ralentissement d’activité due au couvre feu et des vacances d’été qui ralentissent également mon chiffre d’affaire. »
L’imprécision du chiffre semblait me perturber. Un problème persistant de perfectionniste, je nichais mes doigts à mon menton en fronçant les sourcils pour me concentrer un instant. A ce stade, ce n’était qu’une question de semaines, voire de jours, le niveau de détail qui n’a absolument aucun intérêt et qui se révèle être une réelle perte de temps pour le commun des mortels, mais le temps qu’on prend plaisir à perdre n’est pas du temps perdu.
En me redressant, j’allais attraper un livre de compte sous le comptoir pour le poser sur la table, l’ouvrant rapidement pour griffonner quelques lettres et quelques chiffres d’une écriture de médecin totalement illisible sur un feuillet de mon carnet de commandes, pressant le pas pour ne pas laisser une idée fixe embrumer la conversation plus de quelques secondes, mordillant un instant mon stylo en secouant ma cuisse gauche, rituels de concentrations rapides.
« Entre trois ans, cinq mois, deux semaines et deux jours et trois ans, cinq mois, trois semaines et six jours… »
Repris-je d’un ton satisfait en fermant le bouquin et repliant délicatement le feuillet destiné au recyclage, bord à bord. Une question d’optimisation de l’espace de la corbeille.
« Tu acceptes les pourboires ou non ? Je sais que ça ne se fait pas dans certaines cultures et je ne veux pas te vexer. »
Je battais des cils un instant en sortant de mon œuvre comptable digne d’une vieille pie trop proche de ses qui-brille, qui devait probablement être d’un ennui mortel pour un étudiant en arts journalistiques. Sur le ton de l’humour, gloussant discrètement à ma propre blague, je reprenais alors.
« Ca t’amuses de me voir calculer des amortissements ? »
Avant de secouer la tête pour prendre poliment les galions entre mes doigts, les nichant dans mon tablier. Si les pourboires ne me posaient en rien problème, je n’aimais pas laisser de l’argent à la vue de tous, à vrai dire, l’argent en qualité de forme de pouvoir était quelque chose qui me mettait toujours particulièrement mal à l’aise. Que ça soit pour celles et ceux qui en ont trop, suffisamment, juste assez, ou qui en manquent.
« J’imagine qu’une invitation à sortir fait qu’on a dépassé le stade de serveuse - restauratrice et client. Si je refusais un coup de main d’un ami à faire tourner la boutique, comment il pourrait accepter de l’aide si un jour il se retrouve sans rien à manger, sans endroit pour dormir ou même, sans une oreille à laquelle se confier en cas de besoin ? »
C’était une déclaration d’amitié un peu bancale, mais il n’en demeurait pas moins ma façon de faire. C’est fondamental à mes yeux, ce qui distingue un ami d’une connaissance c’est la confiance qu’on lui porte et la confiance se fait ressentir surtout en cas de besoin, bien plus rarement quand tout va bien.
« Ce doit être un sacré coût également, bien que l’investissement doit le valoir j’imagine. »
Humant l’odeur de ma tasse en douceur pour me détourner de l’envie de fumer relativement pesante quand je laisse la pression se relâcher un petit peu, je levais les yeux au ciel un instant pour calculer, tapotant le bout de mes doigts.
« Merci, il ne fallait pas ! »
Repris-t-il sans me laisser trop le temps de réagir alors que je déposais la tasse en douceur, haussant les épaules pour signifier que ça n’avait pas vraiment d’importance, décidant de retourner à ses mots précédents qui avaient un peu plus capté mon attention.
« Je ne me souviens plus trop du chiffre exact, mais ça doit être quelque chose de l’ordre de trois annuités et cinq mois d’amortissement comptable en tenant compte des récents ralentissement d’activité due au couvre feu et des vacances d’été qui ralentissent également mon chiffre d’affaire. »
L’imprécision du chiffre semblait me perturber. Un problème persistant de perfectionniste, je nichais mes doigts à mon menton en fronçant les sourcils pour me concentrer un instant. A ce stade, ce n’était qu’une question de semaines, voire de jours, le niveau de détail qui n’a absolument aucun intérêt et qui se révèle être une réelle perte de temps pour le commun des mortels, mais le temps qu’on prend plaisir à perdre n’est pas du temps perdu.
En me redressant, j’allais attraper un livre de compte sous le comptoir pour le poser sur la table, l’ouvrant rapidement pour griffonner quelques lettres et quelques chiffres d’une écriture de médecin totalement illisible sur un feuillet de mon carnet de commandes, pressant le pas pour ne pas laisser une idée fixe embrumer la conversation plus de quelques secondes, mordillant un instant mon stylo en secouant ma cuisse gauche, rituels de concentrations rapides.
« Entre trois ans, cinq mois, deux semaines et deux jours et trois ans, cinq mois, trois semaines et six jours… »
Repris-je d’un ton satisfait en fermant le bouquin et repliant délicatement le feuillet destiné au recyclage, bord à bord. Une question d’optimisation de l’espace de la corbeille.
« Tu acceptes les pourboires ou non ? Je sais que ça ne se fait pas dans certaines cultures et je ne veux pas te vexer. »
Je battais des cils un instant en sortant de mon œuvre comptable digne d’une vieille pie trop proche de ses qui-brille, qui devait probablement être d’un ennui mortel pour un étudiant en arts journalistiques. Sur le ton de l’humour, gloussant discrètement à ma propre blague, je reprenais alors.
« Ca t’amuses de me voir calculer des amortissements ? »
Avant de secouer la tête pour prendre poliment les galions entre mes doigts, les nichant dans mon tablier. Si les pourboires ne me posaient en rien problème, je n’aimais pas laisser de l’argent à la vue de tous, à vrai dire, l’argent en qualité de forme de pouvoir était quelque chose qui me mettait toujours particulièrement mal à l’aise. Que ça soit pour celles et ceux qui en ont trop, suffisamment, juste assez, ou qui en manquent.
« J’imagine qu’une invitation à sortir fait qu’on a dépassé le stade de serveuse - restauratrice et client. Si je refusais un coup de main d’un ami à faire tourner la boutique, comment il pourrait accepter de l’aide si un jour il se retrouve sans rien à manger, sans endroit pour dormir ou même, sans une oreille à laquelle se confier en cas de besoin ? »
C’était une déclaration d’amitié un peu bancale, mais il n’en demeurait pas moins ma façon de faire. C’est fondamental à mes yeux, ce qui distingue un ami d’une connaissance c’est la confiance qu’on lui porte et la confiance se fait ressentir surtout en cas de besoin, bien plus rarement quand tout va bien.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Lun 6 Juin 2022 - 22:07
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22Sa précision en est presque effrayante. J’aime être précis, mais je le suis rarement à ce point et je ne peux qu’être impressionné par la performance de Leonie. Cela doit se voir sur mon visage. Je jette un œil au livre de comptes et ce qu’il contient en donnerait presque le tournis. Je ne dis rien sur le moment car ma réaction parle d’elle-même. Les sourcils relevés, la bouche légèrement entrouverte et une lueur dans le regard qui témoigne de mon intérêt. À sa manière de refermer le carnet, on devine que c’est un geste de l’ordre de l’habitude et j’ai un léger sourire face à ce geste dont elle ne se rend probablement plus compte désormais. Je l’interroge alors sur les pourboires et la politique de la maison à ce sujet. J’ai toujours à cœur de ne blesser personne dans sa morale, ses convictions ou sa culture. Entre autres. Il m’arrive souvent d’avoir l’impression de marcher sur des œufs, ce qui n’est pas vraiment idéal mais j’en retire la satisfaction d’avoir respecté mon prochain et ça vaut toutes les hésitations et les questionnements du monde. Leonie prend le billet qui se trouve entre mes doigts et va le cacher sur elle, bien qu’il n’y ait pas grand monde pour témoigner de l’échange qui vient de se produire. J’ai un petit sourire.
« Amusé, je le suis un peu. Intrigué, beaucoup ! Tu es d’une précision imparable, c’est impressionnant. J’imagine que c’est le métier qui veut ça, à force. Mais on ne rencontre pas souvent un esprit comme le tien. » Le compliment ne sort pas de ma bouche juste pour faire joli. Il témoigne d’une vraie constatation que je me suis fait en la regardant faire. Leonie est une femme impressionnante et je ne vois pas le mal à le faire remarquer. Je ne sais pas comment elle le prendra, mais je ne suis pas vraiment un adepte de l’ironie ou du sarcasme dans mes conversations quotidiennes donc elle peut s’assurer que mes propos sont authentiques.
« C’est une bonne façon de voir les choses. Logique, en tout cas. En attendant, ce pourboire n’est pas là que pour soutenir une amie dans le besoin : il existe parce qu’un vrai travail a été accompli et qu’à mes yeux, tu as été à la hauteur de ton service. Tu le mérites à plusieurs niveaux, même si ce n’est pas grand chose. » Si tout le monde s’y met, quelques dollars glanés pourraient changer la donne mais si elle n’a que les miens, ça ne modifiera pas tellement son livre de comptes. Je suis pourtant satisfait de mon geste. Il a du sens, il n’existe pas sans raison. Je me sens confortable avec.
« Donc, nous sommes amis. C’est bon à entendre. J’aime me faire de nouveaux amis ! » Je me rends compte après coup que mes propos peuvent sembler un peu simplet mais je ne me vois pas les corriger. C’est ainsi que je suis. Certains tirent avantage de cette simplicité, d’autres en abusent. Je ne sais pas encore Leonie se rangera même si, à mes yeux, il est impossible qu’elle puisse me considérer comme un atout à sa disposition. Je ne vois pas vraiment ce que je peux lui apporter…
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Mer 8 Juin 2022 - 4:44
Les expressions faciales de mon interlocuteur sont assez intéressantes, pour ne pas dire amusantes. Les sciences, c’est mon dada, je suis une Lufkin après tout. Je fais partis de ces enfants qui éprouvaient du plaisir à résoudre des problèmes de mathématiques à l’école et c’est toujours le cas, bien que j’y accorde à peine le temps nécessaire à une stimulation intellectuelle journalière.
Je crois que c’est ce que les gens appellent « le talent », la somme des apprentissages et de l’expérience passée mis en relation pour donner les facilités de chacun. J’ai toujours trouvé assez insultant le fait de penser que tout est trop facile pour certains. Quelles que soient les situations, les efforts demandés seront assurément différents, mais ils resserviront tôt ou tard.
« Amusé, je le suis un peu. Intrigué, beaucoup ! Tu es d’une précision imparable, c’est impressionnant. J’imagine que c’est le métier qui veut ça, à force. Mais on ne rencontre pas souvent un esprit comme le tien. »
Je battais des cils en me grattant la joue du bout du doigt. On ne rencontre pas souvent un esprit comme le mien…
« Les travaux de Dorothy Smith et Nancy Hartsock sur la théorie du point de vue appellent à une réflexivité sur la façon dont l’expérience change la manière dont on voit et construit un sujet, ça te parleras peut-être si tu t’intéresses à la sociologie moldue, la face immergée de l’iceberg c’est que j’ai l’air un peu maniaque sur les bords, la réalité c’est que je suis assez craintive, une petite boule d’anxiété et qu’en plus de ça je ne suis pas très créative, alors j’ai toujours favorisé l’organisation pour limiter le stress et le travail précis pour compenser le manque de projection. »
Sirotant mon café, j’évitais sagement de trop m’étendre. Je vis à l’étage supérieur de mon lieu de travail, j’étudie la médecine, je suis cuisinière, dans le fond, c’est un constat qui peut paraître assez triste de voir que je manque cruellement de fantaisie et qu’en prime, à force de démultiplier les activités quotidiennes, je suis obligée de faire trop de sacrifices et me confronter à trop d’échecs pour que ça ne m’affecte pas moralement, mais début d’amitié ou pas, ce sont des choses que je préfère garder pour moi.
« C’est une bonne façon de voir les choses. Logique, en tout cas. En attendant, ce pourboire n’est pas là que pour soutenir une amie dans le besoin : il existe parce qu’un vrai travail a été accompli et qu’à mes yeux, tu as été à la hauteur de ton service. Tu le mérites à plusieurs niveaux, même si ce n’est pas grand-chose. »
Je secouais la tête, dans la contradiction, laissant mon regard se plonger dans le sien un instant. Sa sincérité est agréable, c’est le genre de personnes avec lesquelles je me sens facilement à l’aise et sa modestie est d’autant plus agréable qu’elle apporte dans notre discussion un appel à l’honnêteté.
« C’est déjà beaucoup ! »
Repris-je, dans une certaine précipitation.
« Donc, nous sommes amis. C’est bon à entendre. J’aime me faire de nouveaux amis ! »
A nouveau, ça transpirait la spontanéité à m’en faire rougir, restant immobile un instant avant de laisser un sourire des plus tendre et sincère s’éprendre de mon minois, détournant un vague instant le regard. Ca avait le mérite d’être assez direct pour me mettre en déroute, un instant.
« C’est pareil pour moi. »
Du bout des doigts, je tapotais la table, reposant ma tasse vide, les faux ongles vernis, seule solution viable pour arrêter de les ronger faisant un claquement synthétique assez peu agréable. Il y avait cette manie de ne pas supporter ne rien faire de ces mains… Le téléphone aurait été impoli. Swiper sur mes applications de rencontre totalement inapproprié. Chercher de nouvelles recettes particulièrement inadaptées et le grignotage, lui, mettrait à mal mes chances de faire fructifier la seconde activité me permettant de rester mobilisée pour une conversation.
En secouant donc la tête, je me redressais. Quand je ne travaillais pas, j’avais du mal à tenir en place : je ne compte plus les fois où j’ai fais des allez retour depuis le début de notre conversation.
« Tu veux aller te poser dans le jardin ? Il n’est pas très beau à cette période de l’année, mais j’ai super envie de fumer et je me refuse de le faire à l’intérieur. »
Je crois que c’est ce que les gens appellent « le talent », la somme des apprentissages et de l’expérience passée mis en relation pour donner les facilités de chacun. J’ai toujours trouvé assez insultant le fait de penser que tout est trop facile pour certains. Quelles que soient les situations, les efforts demandés seront assurément différents, mais ils resserviront tôt ou tard.
« Amusé, je le suis un peu. Intrigué, beaucoup ! Tu es d’une précision imparable, c’est impressionnant. J’imagine que c’est le métier qui veut ça, à force. Mais on ne rencontre pas souvent un esprit comme le tien. »
Je battais des cils en me grattant la joue du bout du doigt. On ne rencontre pas souvent un esprit comme le mien…
« Les travaux de Dorothy Smith et Nancy Hartsock sur la théorie du point de vue appellent à une réflexivité sur la façon dont l’expérience change la manière dont on voit et construit un sujet, ça te parleras peut-être si tu t’intéresses à la sociologie moldue, la face immergée de l’iceberg c’est que j’ai l’air un peu maniaque sur les bords, la réalité c’est que je suis assez craintive, une petite boule d’anxiété et qu’en plus de ça je ne suis pas très créative, alors j’ai toujours favorisé l’organisation pour limiter le stress et le travail précis pour compenser le manque de projection. »
Sirotant mon café, j’évitais sagement de trop m’étendre. Je vis à l’étage supérieur de mon lieu de travail, j’étudie la médecine, je suis cuisinière, dans le fond, c’est un constat qui peut paraître assez triste de voir que je manque cruellement de fantaisie et qu’en prime, à force de démultiplier les activités quotidiennes, je suis obligée de faire trop de sacrifices et me confronter à trop d’échecs pour que ça ne m’affecte pas moralement, mais début d’amitié ou pas, ce sont des choses que je préfère garder pour moi.
« C’est une bonne façon de voir les choses. Logique, en tout cas. En attendant, ce pourboire n’est pas là que pour soutenir une amie dans le besoin : il existe parce qu’un vrai travail a été accompli et qu’à mes yeux, tu as été à la hauteur de ton service. Tu le mérites à plusieurs niveaux, même si ce n’est pas grand-chose. »
Je secouais la tête, dans la contradiction, laissant mon regard se plonger dans le sien un instant. Sa sincérité est agréable, c’est le genre de personnes avec lesquelles je me sens facilement à l’aise et sa modestie est d’autant plus agréable qu’elle apporte dans notre discussion un appel à l’honnêteté.
« C’est déjà beaucoup ! »
Repris-je, dans une certaine précipitation.
« Donc, nous sommes amis. C’est bon à entendre. J’aime me faire de nouveaux amis ! »
A nouveau, ça transpirait la spontanéité à m’en faire rougir, restant immobile un instant avant de laisser un sourire des plus tendre et sincère s’éprendre de mon minois, détournant un vague instant le regard. Ca avait le mérite d’être assez direct pour me mettre en déroute, un instant.
« C’est pareil pour moi. »
Du bout des doigts, je tapotais la table, reposant ma tasse vide, les faux ongles vernis, seule solution viable pour arrêter de les ronger faisant un claquement synthétique assez peu agréable. Il y avait cette manie de ne pas supporter ne rien faire de ces mains… Le téléphone aurait été impoli. Swiper sur mes applications de rencontre totalement inapproprié. Chercher de nouvelles recettes particulièrement inadaptées et le grignotage, lui, mettrait à mal mes chances de faire fructifier la seconde activité me permettant de rester mobilisée pour une conversation.
En secouant donc la tête, je me redressais. Quand je ne travaillais pas, j’avais du mal à tenir en place : je ne compte plus les fois où j’ai fais des allez retour depuis le début de notre conversation.
« Tu veux aller te poser dans le jardin ? Il n’est pas très beau à cette période de l’année, mais j’ai super envie de fumer et je me refuse de le faire à l’intérieur. »
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
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Re: Pad thaï entre amis (ft. Leonie)
Mer 8 Juin 2022 - 19:56
Pad thaï entre amis ft. @Leonie Lam | 15.03.22Leonie s’ouvre à moi et je suis respectueux de cette délivrance en gardant ma bouche la plus fermée possible le temps de ses explications. Elle me laisse entrevoir un pan de sa personnalité que je n’avais pas remarqué en effet et qui donne un peu plus de relief à sa personne globale. Au fond, que sait-on vraiment des autres ? Sans être dans leur tête ou marcher dans leurs chaussures, il est difficile de réellement connaître quelqu’un sur le bout des doigts. La proximité aide à atteindre un bon niveau de connaissance, notamment dans le cadre d’un couple. Mais même en étant aussi proche de Peter que je le suis aujourd’hui, je ne saurais pas dire ce qui lui passe parfois par la tête lorsqu’il a le regard absent ou un sourire mystérieux. Et je vis très bien avec cette réalité qui m’impose de pouvoir être surpris par les actes ou les paroles de mes interlocuteurs, même les plus proches. Ce que me dévoile Leonie est l’un des aspects positifs de cette ignorance et j’ajoute ces informations à celle que j’ai déjà collectées sur la jeune femme. Elles sont peu nombreuses mais tendent à se multiplier.
Gardant la même honnêteté de bout en bout, je lui explique pourquoi, à mon sens, son pourboire est mérité et elle fait à son tour preuve de modestie dans ses propos. Au moins, là-dessus, on peut s’entendre. J’en viens à prononcer le mot qui, pour moi, coule de source mais peut en effrayer certains. C’est une amie, je suis le sien et même si cela semble impromptu, il y a une certaine évidence dans cet état de fait. Leonie paraît moins à l’aise que moi sur le sujet et je lui souris pour la rassurer. Je n’attends pas de sa part de grandes envolées lyriques sur la profondeur de cette nouvelle amitié, tout juste sortie de sa petite boîte. On en connaîtra la vraie valeur que lorsqu’elle sera usée jusqu’à la corne. Et j’ai hâte d’en être là car c’est à ce stade que la vraie aventure commencera pour nous.
Je ne fais pas attention à son tapotement, sirotant mon café encore bien brûlant et lorsqu’elle me propose d’aller dans le jardin, je hoche aussitôt la tête. J’aime beaucoup l’idée et prendre l’air me fera le plus grand bien.
« Je te suis ! Et j’emporte ça avec moi… » Je cale correctement ma tasse dans ma main pour ne pas en renverser une seule goutte et mes pas suivent les siens jusqu’au jardin susmentionné. S’il n’est pas resplendissant, il a au moins le mérite d’exister et d’apporter un peu de couleurs dans un environnement aussi urbain. Il ne m’en faut pas plus.
« Il doit être splendide une fois venu l’été » dis-je entre deux gorgées de café. « Est-ce que ça t’arrive d’y déjeuner ? »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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