TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Lun 21 Mar 2022 - 3:00
17 mars 2022, aux alentours de 8h30
Sous une chaleur écrasante pour la saison, des dizaines de jeunes moldus engloutissaient des litres de bière verte pour célébrer un saint patron dont ils ne connaissaient probablement rien de plus que le nom. Ils avaient peint des trèfles sur leurs joues, portaient de ridicules perruques vertes et hurlaient des chants qui n'avaient d'irlandais que le nom en se tapant dans le dos pour se souhaiter Happy Paddy's Day. Bien sûr, cette scène se passait à Inverness, Florida, à des milliers de kilomètres de la Lunar Society Apothecary et de l'ambiance austère qui y règnait.
Il n'empêchait qu'Ambrosius jetait des regards suspicieux aux jeunes étudiants qui avaient le malheur de passer devant sa boutique ce jour-là, comme s'il pouvait à tout moment se transformer en farfadets fêtards à l'américaine. Il avait passé trop d'années en cette contrée maudite pour ne pas assumer le pire de tous les jeunes qu'il croisait, des années plus tard, sur un autre continent. Et puis, on était jeudi, la journée de beuverie par excellence pour nombre d'étudiants et étudiantes, allez savoir pourquoi. N'avaient-ils pas cours le lendemain?
Ambrosius quitta son poste à la fenêtre en ignorant souverainement l'oie empaillée qui avait étiré le coup dans l'espoir de le mordre. Son bec claqua à quelques millimètres derrière lui tandis qu'il retournait vers son comptoir. Les charnières grincèrent lorsqu'il souleva le panneau pour passer derrière, ce qui lui rappela qu'il y avait des jours qu'il devait ajouter de l'huile pour les réduire au silence, mais oublia aussi vite cette pensée une fois le panneau du comptoir retombé derrière lui. Il franchit le cadre de porte en direction de son arrière-boutique où plusieurs pots et bocaux semblaient monter la garde sur la table de travail.
Deux spécimens de la gente estudiantine abhorrée devaient se présenter ce jour-là : Cooper, dont Ambrosius avait appris à apprécier le caractère studieux depuis qu'il avait commencé à l'accueillir dans son atelier quelque cinq semaines plus tôt pour des leçons privées, et une nouvelle tête, une certaine Maciya Mane, une nouvelle cliente qui s'était montrée très régulière dans ses achats avant de le supplier, quelques jours plus tôt, de l'aider dans ses recherches. Ambrosius ayant le coeur à la bonne place, c'est-à-dire pas sur la main, il avait accepté de lui louer son atelier quelques heures ici et là et de lui vendre ses conseils de potionniste professionnel. Il l'avait invitée à passer exactement en même temps que Cooper, sans en parler ni à l'un, ni à l'autre, car il avait espoir que les deux jeunes se feraient la conversation entre eux et le laisseraient travailler en paix. Très honnêtement, il avait fallu qu'Ambrosius remarque le trou grandissant dans ses finances pour accepter de laisser entrer deux gamins dans son arrière-boutique.
La porte d'entrée grinça alors que l'apothicaire décrochait son tablier du mur où il pendait et le passait par-dessus sa tête dégarnie.
Dans la boutique, l'oie s'égosilla aussitôt : « Hors d’ici, bout de chiffe, chute de drap, verrue en décomposition, pâte mal pétrie par la nature, fétide et pestilentielle congrégation de vapeurs! »
@Elio Cooper @Maciya Mane Désolée pour le retard!
Sous une chaleur écrasante pour la saison, des dizaines de jeunes moldus engloutissaient des litres de bière verte pour célébrer un saint patron dont ils ne connaissaient probablement rien de plus que le nom. Ils avaient peint des trèfles sur leurs joues, portaient de ridicules perruques vertes et hurlaient des chants qui n'avaient d'irlandais que le nom en se tapant dans le dos pour se souhaiter Happy Paddy's Day. Bien sûr, cette scène se passait à Inverness, Florida, à des milliers de kilomètres de la Lunar Society Apothecary et de l'ambiance austère qui y règnait.
Il n'empêchait qu'Ambrosius jetait des regards suspicieux aux jeunes étudiants qui avaient le malheur de passer devant sa boutique ce jour-là, comme s'il pouvait à tout moment se transformer en farfadets fêtards à l'américaine. Il avait passé trop d'années en cette contrée maudite pour ne pas assumer le pire de tous les jeunes qu'il croisait, des années plus tard, sur un autre continent. Et puis, on était jeudi, la journée de beuverie par excellence pour nombre d'étudiants et étudiantes, allez savoir pourquoi. N'avaient-ils pas cours le lendemain?
Ambrosius quitta son poste à la fenêtre en ignorant souverainement l'oie empaillée qui avait étiré le coup dans l'espoir de le mordre. Son bec claqua à quelques millimètres derrière lui tandis qu'il retournait vers son comptoir. Les charnières grincèrent lorsqu'il souleva le panneau pour passer derrière, ce qui lui rappela qu'il y avait des jours qu'il devait ajouter de l'huile pour les réduire au silence, mais oublia aussi vite cette pensée une fois le panneau du comptoir retombé derrière lui. Il franchit le cadre de porte en direction de son arrière-boutique où plusieurs pots et bocaux semblaient monter la garde sur la table de travail.
Deux spécimens de la gente estudiantine abhorrée devaient se présenter ce jour-là : Cooper, dont Ambrosius avait appris à apprécier le caractère studieux depuis qu'il avait commencé à l'accueillir dans son atelier quelque cinq semaines plus tôt pour des leçons privées, et une nouvelle tête, une certaine Maciya Mane, une nouvelle cliente qui s'était montrée très régulière dans ses achats avant de le supplier, quelques jours plus tôt, de l'aider dans ses recherches. Ambrosius ayant le coeur à la bonne place, c'est-à-dire pas sur la main, il avait accepté de lui louer son atelier quelques heures ici et là et de lui vendre ses conseils de potionniste professionnel. Il l'avait invitée à passer exactement en même temps que Cooper, sans en parler ni à l'un, ni à l'autre, car il avait espoir que les deux jeunes se feraient la conversation entre eux et le laisseraient travailler en paix. Très honnêtement, il avait fallu qu'Ambrosius remarque le trou grandissant dans ses finances pour accepter de laisser entrer deux gamins dans son arrière-boutique.
La porte d'entrée grinça alors que l'apothicaire décrochait son tablier du mur où il pendait et le passait par-dessus sa tête dégarnie.
Dans la boutique, l'oie s'égosilla aussitôt : « Hors d’ici, bout de chiffe, chute de drap, verrue en décomposition, pâte mal pétrie par la nature, fétide et pestilentielle congrégation de vapeurs! »
@Elio Cooper @Maciya Mane Désolée pour le retard!
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
- » parchemins postés : 1092
» miroir du riséd : Chris Wood
» crédits : pinklemon/spacedyn/Bidi/Tag
» multinick : Emmy Robinson, Alexander McCandless
» âge : 30 ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ
» profession : Médicomage urgentiste titulaire à Sainte Marie
» nature du sang : sang mêlé
» gallions sous la cape : 3658
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Jeu 24 Mar 2022 - 9:48
Ce matin Elio avait cours. Mais pas à Hungcalf. Avant de partir, Mr Chaffinch lui avait recommandé de prendre contact avec l'apothicaire car c'était un excellent potionniste. Le temps s'était écoulé, et Elio s'était dit que les cours de potion à l'université lui suffiraient. Il s'était trompé. Il avait pris du retard et accumulé les lacunes avec ses deux ans de pause. En plus, ses gardes à l'hôpital ne lui permettait pas toujours d'être présent à ce cours de l'université.
Il s'était donc rappelé le conseil que lui avait donné l'ancien prof de runes et était venu à la rencontre de Redgrave il y a quelques semaines.
Dans les ruelles d'Inverness, que ce soit du côté moldu ou sorcier, malgré l'heure matinale, l'ambiance était festive. L'Irlande n'était, certes, pas très loin, et bien qu'il y ait des Irlandais vivant ici même, il doutait que tous ceux qui arboraient accessoires en tout genre aux couleurs de l'île fussent originaire de ce pays voisin.
Mais c'était un prétexte parfait pour faire la fête, n'est ce pas ?
Lorsqu'il entra dans la boutique, le contraste fut saisissant. Contrairement à l'extérieur dont l'ambiance était joyeuse, l'intérieur était calme et lugubre. Le Cooper n'appréciait pas spécialement cet endroit beaucoup trop sombre a son goût. Mais il s'était rendu compte du savoir faire du maître des lieux et il apprenait rapidement avec lui.
Elio fut accueilli par des mots peu doux à l'oreille mais ne s'en étonna point. Il avait l'habitude maintenant et ne prêtait plus vraiment attention à cette étrange oie empaillée.
-Bonjour Mr Redgrave.
Il se demanda alors si ce monsieur avait des origines Irlandaises. Mais il ne lui poserait pas la question. Il avait bien compris qu'il n'appreciait pas forcément faire la conversation.
-Comment allez vous ?
Politesse oblige. Et si cela pouvait permettre un jour au vieil homme de s'ouvrir un peu, pourquoi pas lui poser la question ?
Il attendit que le gérant l'invite à passer à l'arrière boutique, tout en gardant un œil sur l'oie qui avait tendance à pincer les vêtements, voir plus.
Il s'était donc rappelé le conseil que lui avait donné l'ancien prof de runes et était venu à la rencontre de Redgrave il y a quelques semaines.
Dans les ruelles d'Inverness, que ce soit du côté moldu ou sorcier, malgré l'heure matinale, l'ambiance était festive. L'Irlande n'était, certes, pas très loin, et bien qu'il y ait des Irlandais vivant ici même, il doutait que tous ceux qui arboraient accessoires en tout genre aux couleurs de l'île fussent originaire de ce pays voisin.
Mais c'était un prétexte parfait pour faire la fête, n'est ce pas ?
Lorsqu'il entra dans la boutique, le contraste fut saisissant. Contrairement à l'extérieur dont l'ambiance était joyeuse, l'intérieur était calme et lugubre. Le Cooper n'appréciait pas spécialement cet endroit beaucoup trop sombre a son goût. Mais il s'était rendu compte du savoir faire du maître des lieux et il apprenait rapidement avec lui.
Elio fut accueilli par des mots peu doux à l'oreille mais ne s'en étonna point. Il avait l'habitude maintenant et ne prêtait plus vraiment attention à cette étrange oie empaillée.
-Bonjour Mr Redgrave.
Il se demanda alors si ce monsieur avait des origines Irlandaises. Mais il ne lui poserait pas la question. Il avait bien compris qu'il n'appreciait pas forcément faire la conversation.
-Comment allez vous ?
Politesse oblige. Et si cela pouvait permettre un jour au vieil homme de s'ouvrir un peu, pourquoi pas lui poser la question ?
Il attendit que le gérant l'invite à passer à l'arrière boutique, tout en gardant un œil sur l'oie qui avait tendance à pincer les vêtements, voir plus.
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Mar 12 Avr 2022 - 3:18
Calme et lugubre, l'ambiance parfaite pour se sentir à la maison. Le nouvel arrivant aurait certainement pu ajouter obscure à sa courte liste d'adjectifs, car comme souvent dans la boutique de la rue d'à côté, on n'y voyait pas grand chose, comme si le lustre qui pendait au plafond achevait une existence misérable en égrainant ses dernières heures de vie dans un long râle à peine assez lumineux pour qu'on déchiffre les étiquettes des bocaux en devinant la moitié des caractères. Ambrosius aimait sa boutique ainsi, ça lui permettait de "guider" ses bons clients et de rouler les autres dans la farine, ou tout autre substance moins chère au kilo.
Son atelier, en revanche, était baigné d'une douce lumière dont la source ne pouvait pas être uniquement le feu brûlant dans l'âtre tant elle éclairait parfaitement l'espace de travail. D'ailleurs, la barbe poivre et sel de l'apothicaire captait un rayon de lumière venu d'on ne sait où au moment où celui-ci s'immobilisa au son inexistant de la clochette d'entrée, immédiatement suivie d'une litanie d'insultes. Ambrosius se fit la réflexion que Sycorax ne manquait pas de vocabulaire ce jour-là, mais d'un peu de mordant. Il comprit pourquoi en entendant la voix de son « apprenti » retentir dans l'autre pièce.
Tout en se pinçant l'arête du nez, en prévision des maux de tête qu'il aurait avant la fin de la journée, Ambrosius prit sa voix la plus bourrue pour inviter le gamin à passer dans l'arrière-boutique. « Je m'éloignerais de cette fichue oie si j'étais vous, elle a arraché un doigt à un client pas plus tard que la semaine dernière. Et dépêchez-vous, l'eau est déjà en train de bouillir. »
L'apothicaire tira sa baguette de l'intérieur de son tablier en cuir de dragon et d'un geste vif fit ronfler le feu dans l'âtre suffisamment fort pour que l'eau contenue dans le chaudron se mette aussitôt à bouillonner avec conviction.
Il n'avait pas répondu à la question polie de l'étudiant, mais elle n'appelait pas vraiment de réponse. Non?
Son atelier, en revanche, était baigné d'une douce lumière dont la source ne pouvait pas être uniquement le feu brûlant dans l'âtre tant elle éclairait parfaitement l'espace de travail. D'ailleurs, la barbe poivre et sel de l'apothicaire captait un rayon de lumière venu d'on ne sait où au moment où celui-ci s'immobilisa au son inexistant de la clochette d'entrée, immédiatement suivie d'une litanie d'insultes. Ambrosius se fit la réflexion que Sycorax ne manquait pas de vocabulaire ce jour-là, mais d'un peu de mordant. Il comprit pourquoi en entendant la voix de son « apprenti » retentir dans l'autre pièce.
Tout en se pinçant l'arête du nez, en prévision des maux de tête qu'il aurait avant la fin de la journée, Ambrosius prit sa voix la plus bourrue pour inviter le gamin à passer dans l'arrière-boutique. « Je m'éloignerais de cette fichue oie si j'étais vous, elle a arraché un doigt à un client pas plus tard que la semaine dernière. Et dépêchez-vous, l'eau est déjà en train de bouillir. »
L'apothicaire tira sa baguette de l'intérieur de son tablier en cuir de dragon et d'un geste vif fit ronfler le feu dans l'âtre suffisamment fort pour que l'eau contenue dans le chaudron se mette aussitôt à bouillonner avec conviction.
Il n'avait pas répondu à la question polie de l'étudiant, mais elle n'appelait pas vraiment de réponse. Non?
- InvitéInvité
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Dim 17 Avr 2022 - 20:23
Maciya n’était pas très bonne humeur ce matin. Elle avait mal dormi car elle avait passé la nuit à cogiter.
Ayant dormi assez tard pour travailler elle n’avait pas vraiment eu de moment de détente avant de s’endormir, ce qui l’avait réellement empêché de couper son cerveau pour trouver sommeil Le problème principal de la jeune femme était ce cerveau qui ne pouvait pas s’empêcher de penser. Autant cela pouvait être au sujet de choses très intellectuelles, autant elle pouvait penser à des futilités et le second paramètre avait don de l’agacer. C’était quelque chose qui était parfois en dehors de son contrôle et c’était frustrant, surtout pour une fille ayant l’habitude de tout contrôler.
C’était donc avec frustration qu’elle sortit de son lit. Son astuce pour les jours qui n’étaient pas simples c’était tout simplement de soigner son apparence au maximum. Certes elle était toujours bien apprêtée mais les jours où elle se sentait au plus bas il fallait qu’elle rayonne un maximum pour compenser vous voyez ? Elle se maquilla et enfila des collants couleurs chairs pour mettre une robe rouge style patineuse. C’était une jolie tenue et assez pratique pour la journée qui l’attendait. « Parfait ! » Ne pouvait-elle s’empêcher de penser à voix haute. Par la suite elle prit juste le temps de boire un café et grignoter quelques viennoiseries avant de sortir vers le destin qui l’attendait !
La boutique de l’apothicaire était d’un lugubre, elle avait vraiment bien fait de mettre de la couleur dans sa tenue aujourd’hui. Maciya hésita un instant avant de rentrer et elle fît une grimace. Elle était déjà en retard elle pouvait très bien trainer un peu avant de rejoindre les deux hommes ? Elle pourrait même apporter des pâtisseries pour se faire pardonner non ? Elle hésita un instant puis finalement se reprit et se hâta dans la boutique. « Bonjour je suis lààààààà! » S’exclama-t-elle presque en chantant comme si le matin même elle ne s’était pas levée de mauvaise humeur. « C’est toujours sombre ici, il faut vraiment faire quelque chose olalaaa. » Elle aperçu Elio vers une oie, elle se dirigea donc vers lui et on pouvait entendre ses talons faire du bruit sur le sol, bref aujourd’hui elle avait clairement décidé que la discrétion n’allait pas être sa religion. « Salut toi, t’es arrivé avant mais quel apprenti modèle mon petit Elio ! » Elle se rapprocha de lui pour chuchoter. « Le vieux est toujours aussi grognon? Je pense qu’à ce stade faudrait lui trouver une femme ou je sais pas quelqu’un qui lui donnerait l’envie d’aimer ahah » Et sans attendre sa réponse elle se précipita vers l’arrière boutique. « Oh bonjour monsieur ! Vous avez l’air autant de bonne humeur que d’habitude, sérieusement quel est votre secret ? Je voudrais être comme vous quand j’aurais votre âge. » Malgré sa fatigue, son hyper-activité habituelle prenait le dessus. « Bref je suis prête, allons-y ! » Effectivement elle était plus que prête à ce stade.
@Ambrosius Redgrave @Elio Cooper
Ayant dormi assez tard pour travailler elle n’avait pas vraiment eu de moment de détente avant de s’endormir, ce qui l’avait réellement empêché de couper son cerveau pour trouver sommeil Le problème principal de la jeune femme était ce cerveau qui ne pouvait pas s’empêcher de penser. Autant cela pouvait être au sujet de choses très intellectuelles, autant elle pouvait penser à des futilités et le second paramètre avait don de l’agacer. C’était quelque chose qui était parfois en dehors de son contrôle et c’était frustrant, surtout pour une fille ayant l’habitude de tout contrôler.
C’était donc avec frustration qu’elle sortit de son lit. Son astuce pour les jours qui n’étaient pas simples c’était tout simplement de soigner son apparence au maximum. Certes elle était toujours bien apprêtée mais les jours où elle se sentait au plus bas il fallait qu’elle rayonne un maximum pour compenser vous voyez ? Elle se maquilla et enfila des collants couleurs chairs pour mettre une robe rouge style patineuse. C’était une jolie tenue et assez pratique pour la journée qui l’attendait. « Parfait ! » Ne pouvait-elle s’empêcher de penser à voix haute. Par la suite elle prit juste le temps de boire un café et grignoter quelques viennoiseries avant de sortir vers le destin qui l’attendait !
La boutique de l’apothicaire était d’un lugubre, elle avait vraiment bien fait de mettre de la couleur dans sa tenue aujourd’hui. Maciya hésita un instant avant de rentrer et elle fît une grimace. Elle était déjà en retard elle pouvait très bien trainer un peu avant de rejoindre les deux hommes ? Elle pourrait même apporter des pâtisseries pour se faire pardonner non ? Elle hésita un instant puis finalement se reprit et se hâta dans la boutique. « Bonjour je suis lààààààà! » S’exclama-t-elle presque en chantant comme si le matin même elle ne s’était pas levée de mauvaise humeur. « C’est toujours sombre ici, il faut vraiment faire quelque chose olalaaa. » Elle aperçu Elio vers une oie, elle se dirigea donc vers lui et on pouvait entendre ses talons faire du bruit sur le sol, bref aujourd’hui elle avait clairement décidé que la discrétion n’allait pas être sa religion. « Salut toi, t’es arrivé avant mais quel apprenti modèle mon petit Elio ! » Elle se rapprocha de lui pour chuchoter. « Le vieux est toujours aussi grognon? Je pense qu’à ce stade faudrait lui trouver une femme ou je sais pas quelqu’un qui lui donnerait l’envie d’aimer ahah » Et sans attendre sa réponse elle se précipita vers l’arrière boutique. « Oh bonjour monsieur ! Vous avez l’air autant de bonne humeur que d’habitude, sérieusement quel est votre secret ? Je voudrais être comme vous quand j’aurais votre âge. » Malgré sa fatigue, son hyper-activité habituelle prenait le dessus. « Bref je suis prête, allons-y ! » Effectivement elle était plus que prête à ce stade.
@Ambrosius Redgrave @Elio Cooper
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
- » parchemins postés : 1092
» miroir du riséd : Chris Wood
» crédits : pinklemon/spacedyn/Bidi/Tag
» multinick : Emmy Robinson, Alexander McCandless
» âge : 30 ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ
» profession : Médicomage urgentiste titulaire à Sainte Marie
» nature du sang : sang mêlé
» gallions sous la cape : 3658
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Jeu 28 Avr 2022 - 13:51
Le ton bourru reconnaissable entre mille, provenait de l'arrière boutique.
@Ambrosius Redgrave avait raison, il ne valait mieux pas rester trop proche de cette oie mal lunée. Est ce que le gérant disait la vérité concernant le doigt du client, ou est ce qu'il voulait lui faire peur ? Impossible à savoir. Et inutile de rester trop longtemps pour connaître la verité. Elio n'avait pas vraiment envie de perdre un doigt.
Il alla passer derrière le comptoir lorsque la cloche retentit. @Maciya Mane fit son entrée et autant dire qu'elle detonait avec le lieu. Elio voulait rester humble et discret. Alors que ce dernier point n'était pas une caractéristique de la jeune femme.
-Bonjour Maciya.
Il sourit à sa remarque concernant le vieux grincheux. Le Cooper n'émettait pas de jugement aussi sévère car il ne connaissait pas la vie de Redgrave. Seulement, elle n'avait peut être pas tord...
Ils passèrent à l'arrière boutique ensemble et Elio serra les dents lorsqu'il entendit la jeune femme "taquiner" le potionniste.
Il ne savait comment il allait le prendre. Elle était audacieuse !
Le medicomage retira sa veste et alla l'accrocher au porte manteau habituel. Il se retroussa les manches, prêt aussi à passer à la pratique.
@Ambrosius Redgrave avait raison, il ne valait mieux pas rester trop proche de cette oie mal lunée. Est ce que le gérant disait la vérité concernant le doigt du client, ou est ce qu'il voulait lui faire peur ? Impossible à savoir. Et inutile de rester trop longtemps pour connaître la verité. Elio n'avait pas vraiment envie de perdre un doigt.
Il alla passer derrière le comptoir lorsque la cloche retentit. @Maciya Mane fit son entrée et autant dire qu'elle detonait avec le lieu. Elio voulait rester humble et discret. Alors que ce dernier point n'était pas une caractéristique de la jeune femme.
-Bonjour Maciya.
Il sourit à sa remarque concernant le vieux grincheux. Le Cooper n'émettait pas de jugement aussi sévère car il ne connaissait pas la vie de Redgrave. Seulement, elle n'avait peut être pas tord...
Ils passèrent à l'arrière boutique ensemble et Elio serra les dents lorsqu'il entendit la jeune femme "taquiner" le potionniste.
Il ne savait comment il allait le prendre. Elle était audacieuse !
Le medicomage retira sa veste et alla l'accrocher au porte manteau habituel. Il se retroussa les manches, prêt aussi à passer à la pratique.
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Mar 17 Mai 2022 - 3:53
Bien sûr qu'Ambrosius disait la vérité au sujet de Sycorax! D'ailleurs, Ambrosius disait toujours la vérité, seulement parfois elle se trouvait enrobée de quelques exagérations ou enjolivures. Mais ça, c'était le métier qui le voulait. On ne faisait pas d'argent en disant la vérité toute crue aux clients. D'ailleurs, ceux-ci ne voulaient pas l'entendre. Qui voulait entendre qu'il n'existait pas de remède à sa maladie ou à celle de son proche? Alors autant leur faire ce plaisir de dire ce qu'ils souhaitaient entendre, non? Et empocher quelques pièces au passage.
L'absence de clochette retentit à nouveau lorsque le second apprenti de l'apothicaire fit son entrée. À quelques secondes près, les deux étudiants auraient pu coordonner leurs arrivées et éviter ce courant d'air dans sa boutique. Ambrosius se dit qu'ils faisaient tout pour l'agacer et poussa un grognement en levant les yeux au ciel dans son atelier au son guilleret de Maciya leur souhaitant la bienvenue. Décidément, peut-être aurait-il dû se servir une deuxième tasse de thé du Labrador.
L'excès de bonne humeur de Maciya le fit se rembrunir encore davantage, mais il ne passa aucune remarque. Plus vite se serait terminé... et puis il ne crachait pas sur cette main-d'oeuvre gratuite, même si elle générait pour le moment plus de travail.
« Hm. Aujourd'hui, vous allez préparer, faire bouillir et mettre en conserve les fruits d'asclépiade. Ça va sentir, alors si vous êtes délicat, mettez un chiffon sur votre nez » dicta-t-il à Elio sans salutations supplémentaires. « Et vous » ajouta-t-il en vague direction de Maciya « allez trancher les tiges pour recueillir la sève. Mettez des gants, c'est collant. » Il ne précisa pas que certaines personnes avaient des réactions allergiques à la sève, mais elle le découvrirait bien assez vite elle-même si elle faisait partie de ces gens-là.
Pour sa part, il s'attabla devant un panier débordant de fruits d'asclépiades qu'il comptait éplucher pour recueillir d'un côté les graines et de l'autre la soie. « Qu'est-ce que vous attendez? » Ambrosius avait déjà saisi son petit couteau courbé, prêt à commencer son ouvrage.
« La brosse, c'est pour nettoyer les fruits sous l'eau. Allez-y mollo, Mr Cooper, il ne faut pas les meurtrir. L'eau doit bouillir à petits bouillons, et vous plongez les fruits dedans seulement après avoir versé 25 grammes de sel dans l'eau. »
Il attrapa un premier cochonnet et l'ouvrit d'un geste assuré, quelques particules de soie s'en échappèrent pour s'envoler, plus léger que l'air ou presque. Il ne tourna pas la tête en direction de Maciya, si bien qu'il fut probablement difficile pour elle de savoir à qui il s'adressait, mais les directives concernaient bel et bien son ouvrage.
« Commencez par couper les racines et les suspendre sur la corde là pour les laisser sécher. La pointe du couteau glisse le long de la tige de haut en bas en perçant à peine la surface, d'un seul geste rapide. Dès que le lait sort, vous lâchez le couteau et vous pincez la tige et pressez de haut en bas, au-dessus du flacon. Trois tiges par flacon, pas plus. »
L'absence de clochette retentit à nouveau lorsque le second apprenti de l'apothicaire fit son entrée. À quelques secondes près, les deux étudiants auraient pu coordonner leurs arrivées et éviter ce courant d'air dans sa boutique. Ambrosius se dit qu'ils faisaient tout pour l'agacer et poussa un grognement en levant les yeux au ciel dans son atelier au son guilleret de Maciya leur souhaitant la bienvenue. Décidément, peut-être aurait-il dû se servir une deuxième tasse de thé du Labrador.
L'excès de bonne humeur de Maciya le fit se rembrunir encore davantage, mais il ne passa aucune remarque. Plus vite se serait terminé... et puis il ne crachait pas sur cette main-d'oeuvre gratuite, même si elle générait pour le moment plus de travail.
« Hm. Aujourd'hui, vous allez préparer, faire bouillir et mettre en conserve les fruits d'asclépiade. Ça va sentir, alors si vous êtes délicat, mettez un chiffon sur votre nez » dicta-t-il à Elio sans salutations supplémentaires. « Et vous » ajouta-t-il en vague direction de Maciya « allez trancher les tiges pour recueillir la sève. Mettez des gants, c'est collant. » Il ne précisa pas que certaines personnes avaient des réactions allergiques à la sève, mais elle le découvrirait bien assez vite elle-même si elle faisait partie de ces gens-là.
Pour sa part, il s'attabla devant un panier débordant de fruits d'asclépiades qu'il comptait éplucher pour recueillir d'un côté les graines et de l'autre la soie. « Qu'est-ce que vous attendez? » Ambrosius avait déjà saisi son petit couteau courbé, prêt à commencer son ouvrage.
« La brosse, c'est pour nettoyer les fruits sous l'eau. Allez-y mollo, Mr Cooper, il ne faut pas les meurtrir. L'eau doit bouillir à petits bouillons, et vous plongez les fruits dedans seulement après avoir versé 25 grammes de sel dans l'eau. »
Il attrapa un premier cochonnet et l'ouvrit d'un geste assuré, quelques particules de soie s'en échappèrent pour s'envoler, plus léger que l'air ou presque. Il ne tourna pas la tête en direction de Maciya, si bien qu'il fut probablement difficile pour elle de savoir à qui il s'adressait, mais les directives concernaient bel et bien son ouvrage.
« Commencez par couper les racines et les suspendre sur la corde là pour les laisser sécher. La pointe du couteau glisse le long de la tige de haut en bas en perçant à peine la surface, d'un seul geste rapide. Dès que le lait sort, vous lâchez le couteau et vous pincez la tige et pressez de haut en bas, au-dessus du flacon. Trois tiges par flacon, pas plus. »
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
- » parchemins postés : 1092
» miroir du riséd : Chris Wood
» crédits : pinklemon/spacedyn/Bidi/Tag
» multinick : Emmy Robinson, Alexander McCandless
» âge : 30 ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ
» profession : Médicomage urgentiste titulaire à Sainte Marie
» nature du sang : sang mêlé
» gallions sous la cape : 3658
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Mer 25 Mai 2022 - 8:15
La pratique ne mit pas longtemps à se mettre en place. Redgrave donna l'objectif du jour et des consignes sans plus attendre. Elio écouta attentivement. Il n'avait jamais extrait de sève d'Asclépiade encore. En potion, elle était très utile, notamment en medicomagie pour ses effets anti-douleurs. Mais certaine potion si elles étaient mal effectuées pouvaient devenir source de dépendance et d'accoutumance, comme une drogue.
Elio se demanda un instant si le vieil homme était capable de contrebande... C'est ce qui le fit hésiter à s'approcher du chaudron. Il ne souhaitait pas être impliqué dans un trafic illégal. Mais il se fit que son imaginaire allait trop loin. Jamais Mr Chaffinch lui aurait conseillé de venir voir cet apothicaire s'il exerçait un commerce illégal.
"Maciya soit prudente. La sève est toxique."
Peut être avait-il omis cette information ? Il lui avait mentionné des gants mais la sève n'était pas que collante.
La jeune Grymm le savait-elle peut-être mais on ne savait jamais. Il valait mieux un avertissement que rien du tout.
Elio s'approcha ensuite du chaudron dont l'eau bouillait déjà. Il vit la brosse posée à côté ainsi que les fruits. Mais aucun moyen pour se protéger les mains. Il n'allait tout de même pas les mettre dans l'eau bouillante. Il vit un petit panier qui permettait de descendre les fruits sans qu'ils ne s'éparpillent dans l'ustensile. Mais pas de gants.
"Mr Redgrave, avez vous des gants pour moi aussi ?"
S'il n'y en avait pas, il allait devoir trouver une autre solution.
@Ambrosius Redgrave @Maciya Mane
Elio se demanda un instant si le vieil homme était capable de contrebande... C'est ce qui le fit hésiter à s'approcher du chaudron. Il ne souhaitait pas être impliqué dans un trafic illégal. Mais il se fit que son imaginaire allait trop loin. Jamais Mr Chaffinch lui aurait conseillé de venir voir cet apothicaire s'il exerçait un commerce illégal.
"Maciya soit prudente. La sève est toxique."
Peut être avait-il omis cette information ? Il lui avait mentionné des gants mais la sève n'était pas que collante.
La jeune Grymm le savait-elle peut-être mais on ne savait jamais. Il valait mieux un avertissement que rien du tout.
Elio s'approcha ensuite du chaudron dont l'eau bouillait déjà. Il vit la brosse posée à côté ainsi que les fruits. Mais aucun moyen pour se protéger les mains. Il n'allait tout de même pas les mettre dans l'eau bouillante. Il vit un petit panier qui permettait de descendre les fruits sans qu'ils ne s'éparpillent dans l'ustensile. Mais pas de gants.
"Mr Redgrave, avez vous des gants pour moi aussi ?"
S'il n'y en avait pas, il allait devoir trouver une autre solution.
@Ambrosius Redgrave @Maciya Mane
- InvitéInvité
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Ven 10 Juin 2022 - 20:02
Maciya était une fille assez bavarde et très enjouée. C’était ce côté-là qui généralement faisait penser qu’elle n’était que douceur et gentillesse alors que son caractère manipulateur n’était si jamais loin. Cela lui plaisait d’être l’animation du matin dans la boutique car il fallait bien que quelqu’un mette un peu de soleil dans cet endroit. Elle appréciait bien Monsieur Redgrave, son côté grognon lui poussait toujours à être plus avenante car il savait qu’il détestait ça. Il lui faisait presque penser à son propre grand-père donc c’était difficile de lui en vouloir.
Elle esquissa un sourire quand il ignora sa remarque, de toute façon elle savait qu’il avait tout entendu. « Oh j’adore tout ce qui est collant, vous me faîtes une faveur je savais que vous m’aimiez trop. » Je pense que les deux jeunes gens ne s’étaient pas activés assez vite à entendre la question de l’apothicaire, elle s’exécuta donc immédiatement. La fatigue était à présent secondaire, elle se sentait de meilleure humeur. Elle écoutait les instructions attentivement, heureusement pour elle, elle ne présentait pas de symptômes d’allergies mais il était difficile de couper les tiges. Les paroles de l’apothicaire étaient un peu … confuses et le problème oe la qualité de la jeune femme c’était qu’elle posait une et mille questions quand elle ne comprenait pas quelque chose. Elle se contenta sur l’instant de commencer à tripoter les tiges pour les couper.
Elle allait s’atteler à sa tâche sans prendre de protections. Elle attrapait donc des gants avant de revenir à son activité. « Oh toxique ? » S’exclama-t-elle en haussant les sourcils. Pour l’instant elle se sentait bien, il n’y avait donc rien à signaler.
Elle observait les deux hommes tout en effectuant sa mission, ce n’était pas bien difficile de couper des tiges. Il lui semblait que les paroles de Monsieur Redgrave lui étaient aussi adressées mais c’était tellement flou qu’elle n’en prit pas compte.
La jeune femme était bien avancée dans sa tâche et elle avait placé les tiges découpées d’un côté précis pour ne pas se sentir encombré.
« Il me semble qu’il y a une autre paire de gants de ce tiroir mais ce n’est pas le plus joli » En effet c’était la paire qu’elle avait minutieusement évitée, elle était vieillie et un peu sale, hors de question qu’elle enfile ça.
Elle commença donc à exécuter la suite des indications de l’apothicaire.
@Ambrosius Redgrave @Elio Cooper
Elle esquissa un sourire quand il ignora sa remarque, de toute façon elle savait qu’il avait tout entendu. « Oh j’adore tout ce qui est collant, vous me faîtes une faveur je savais que vous m’aimiez trop. » Je pense que les deux jeunes gens ne s’étaient pas activés assez vite à entendre la question de l’apothicaire, elle s’exécuta donc immédiatement. La fatigue était à présent secondaire, elle se sentait de meilleure humeur. Elle écoutait les instructions attentivement, heureusement pour elle, elle ne présentait pas de symptômes d’allergies mais il était difficile de couper les tiges. Les paroles de l’apothicaire étaient un peu … confuses et le problème oe la qualité de la jeune femme c’était qu’elle posait une et mille questions quand elle ne comprenait pas quelque chose. Elle se contenta sur l’instant de commencer à tripoter les tiges pour les couper.
Elle allait s’atteler à sa tâche sans prendre de protections. Elle attrapait donc des gants avant de revenir à son activité. « Oh toxique ? » S’exclama-t-elle en haussant les sourcils. Pour l’instant elle se sentait bien, il n’y avait donc rien à signaler.
Elle observait les deux hommes tout en effectuant sa mission, ce n’était pas bien difficile de couper des tiges. Il lui semblait que les paroles de Monsieur Redgrave lui étaient aussi adressées mais c’était tellement flou qu’elle n’en prit pas compte.
La jeune femme était bien avancée dans sa tâche et elle avait placé les tiges découpées d’un côté précis pour ne pas se sentir encombré.
« Il me semble qu’il y a une autre paire de gants de ce tiroir mais ce n’est pas le plus joli » En effet c’était la paire qu’elle avait minutieusement évitée, elle était vieillie et un peu sale, hors de question qu’elle enfile ça.
Elle commença donc à exécuter la suite des indications de l’apothicaire.
@Ambrosius Redgrave @Elio Cooper
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Mar 21 Juin 2022 - 5:43
Être enseignant, c'était une vocation. Et une chose était certaine, Ambrosius n'avait pas cette corde-là à son arc. Il aimait passionnément parler de ses produits, de la qualité de ses ingrédients, des conditions de leur cueillette, de leur provenance, ainsi que de e la précision exigée pour la préparation de ses potions, du temps qu'il fallait pour apprêter une décoction, et ainsi de suite, mais transmettre des connaissances, c'était un tout autre domaine.
Là, par exemple, il avait deux paires de mains supplémentaires, et pourtant, il était convaincu que ses tâches de la journée lui prendraient quatre fois plus de temps qu'un jour ordinaire, car il devait détailler ses instructions, sans quoi l'un ou l'autre des étudiants perdrait un oeil ou, pire, l'arrière-boutique finirait dans un sale état, peut-être même que sa table de travail aurait des traces de brûlure. À l'idée, Ambrosius frissonna.
Aurait-il levé le nez de son ouvrage qu'il aurait remarqué que ses apprentis du jour se débrouillaient pour suivre les indications pas toujours claires qu'il leur fournissait. À la question d'Elio, il grommela quelque chose d'inintelligible, leva sa baguette et fit voler une paire de gants en peau de dragon du Brésil du tiroir de la commode au poitrail du gamin. La paire était vieille, certes, mais c'était justement à son allure qu'on pouvait savoir qu'il s'agissait des gants les plus utilisés par l'apothicaire, non sans raison, car ce cuir-là valait son pesant d'or. Avec ces gants aux mains, Elio ne sentirait même pas la chaleur de l'eau.
Entre les doigts d'Ambrosius, les cochonnets défilaient à vive allure. Le geste assuré, l'homme éventrait le fruit et transvidait la soie avant qu'elle ait le temps de sécher, seuls quelques plumettes flottaient dans l'air. Les graines étaient jetées sur la table en attendant d'être ramassées et ensachées. Les cosses vides finissaient dans un panier d'osier.
Au bout de quelques minutes, l'artisan releva la tête et jeta un oeil aiguisé en direction de Maciya. Il grogna intérieurement cette fois, puis se déplaça vers son apprentie. Elle avait déjà gaspillé de précieux millilitres de sève après avoir détaché les racines. « Hum », fit-il comme un avertissement avant d'attraper une tige et de l'élever à hauteur de regard pour que la fillette voie ce qu'il faisait. La pointe de la lame perça la tige de haut en bas, puis d'un geste vif, Ambrosius pinça la tige, la pressant légèrement entre le pouce et l'index, de haut en bas également, pour faire sortir le lait. Blanc, épais, collant, le liquide avait toutes les allures de banale colle blanche. Dix gouttes tombèrent dans le flacon.
Ambrosius envoya valser la tige dans le panier d'osier et essuya la lame de son couteau sur son tablier. « Vous faites comme ceci, trois tiges par flacon. Je vais m'occuper de suspendre les racines. »
Il en attrapa une pleine brassée. « Mr Cooper, ça va le lavage? Les fruits devraient avoir changé de couleur maintenant. Kaki, vous me les sortez du chaudron rapidement. »
Là, par exemple, il avait deux paires de mains supplémentaires, et pourtant, il était convaincu que ses tâches de la journée lui prendraient quatre fois plus de temps qu'un jour ordinaire, car il devait détailler ses instructions, sans quoi l'un ou l'autre des étudiants perdrait un oeil ou, pire, l'arrière-boutique finirait dans un sale état, peut-être même que sa table de travail aurait des traces de brûlure. À l'idée, Ambrosius frissonna.
Aurait-il levé le nez de son ouvrage qu'il aurait remarqué que ses apprentis du jour se débrouillaient pour suivre les indications pas toujours claires qu'il leur fournissait. À la question d'Elio, il grommela quelque chose d'inintelligible, leva sa baguette et fit voler une paire de gants en peau de dragon du Brésil du tiroir de la commode au poitrail du gamin. La paire était vieille, certes, mais c'était justement à son allure qu'on pouvait savoir qu'il s'agissait des gants les plus utilisés par l'apothicaire, non sans raison, car ce cuir-là valait son pesant d'or. Avec ces gants aux mains, Elio ne sentirait même pas la chaleur de l'eau.
Entre les doigts d'Ambrosius, les cochonnets défilaient à vive allure. Le geste assuré, l'homme éventrait le fruit et transvidait la soie avant qu'elle ait le temps de sécher, seuls quelques plumettes flottaient dans l'air. Les graines étaient jetées sur la table en attendant d'être ramassées et ensachées. Les cosses vides finissaient dans un panier d'osier.
Au bout de quelques minutes, l'artisan releva la tête et jeta un oeil aiguisé en direction de Maciya. Il grogna intérieurement cette fois, puis se déplaça vers son apprentie. Elle avait déjà gaspillé de précieux millilitres de sève après avoir détaché les racines. « Hum », fit-il comme un avertissement avant d'attraper une tige et de l'élever à hauteur de regard pour que la fillette voie ce qu'il faisait. La pointe de la lame perça la tige de haut en bas, puis d'un geste vif, Ambrosius pinça la tige, la pressant légèrement entre le pouce et l'index, de haut en bas également, pour faire sortir le lait. Blanc, épais, collant, le liquide avait toutes les allures de banale colle blanche. Dix gouttes tombèrent dans le flacon.
Ambrosius envoya valser la tige dans le panier d'osier et essuya la lame de son couteau sur son tablier. « Vous faites comme ceci, trois tiges par flacon. Je vais m'occuper de suspendre les racines. »
Il en attrapa une pleine brassée. « Mr Cooper, ça va le lavage? Les fruits devraient avoir changé de couleur maintenant. Kaki, vous me les sortez du chaudron rapidement. »
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
- » parchemins postés : 1092
» miroir du riséd : Chris Wood
» crédits : pinklemon/spacedyn/Bidi/Tag
» multinick : Emmy Robinson, Alexander McCandless
» âge : 30 ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ
» profession : Médicomage urgentiste titulaire à Sainte Marie
» nature du sang : sang mêlé
» gallions sous la cape : 3658
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Jeu 21 Juil 2022 - 14:11
A sa demande, Maciya lui expliqua où se trouvait une paire de gants. Mais il n'eut pas besoin de se déplacer car le vieil homme avait entendu la demande et des gants se mirent à flotter dans les airs en sa direction.
Ils avaient déjà bien vécu mais ils semblaient encore résistants.
Le médicomage les enfila et aussitôt ils s'ajustèrent à ses mains, qui, a priori étaient plus fines que celles de l'apothicaire. Parfait.
Il pesa le sel et le versa lorsque l'eau se mit à bouillir. Puis il versa les fruits délicatement.
Le Summerbee utilisa ensuite la brosse pour nettoyer les fruits. Avec ces gants il ne sentait rien mais il fallait qu'il fasse tout de même attention aux éclaboussures.
Dans un premier temps, il avait beau frotter (tout en prenant soin des fruits) il ne se passa pas grand chose mais au bout d'un temps la couleur de l'eau se mit à changer car les fruits eux même changeaient de couleur.
Il écoutait d'une oreille les explications de Redgrave envers Maciya. Mais il restait concentré sur sa tâche. Il ne souhaitait pas abîmer les fruits.
Couleur kaki ? Non pas encore. Il attendit encore deux petites minutes et il lui sembla que c'était bon. Il prit alors les fruits et les sortit pour les poser dans une passoire à côté.
"Les fruits sont sortis."
Forcément au moment où il les retira, il se brûla légèrement l'avant bras. Mais ce n'était pas grand chose.
Il retira les gants et se dirigea vers sa veste. Il retira d'une poche un baume qu'il avait prévu contre les brûlures et en étala sur son bras.
Ils avaient déjà bien vécu mais ils semblaient encore résistants.
Le médicomage les enfila et aussitôt ils s'ajustèrent à ses mains, qui, a priori étaient plus fines que celles de l'apothicaire. Parfait.
Il pesa le sel et le versa lorsque l'eau se mit à bouillir. Puis il versa les fruits délicatement.
Le Summerbee utilisa ensuite la brosse pour nettoyer les fruits. Avec ces gants il ne sentait rien mais il fallait qu'il fasse tout de même attention aux éclaboussures.
Dans un premier temps, il avait beau frotter (tout en prenant soin des fruits) il ne se passa pas grand chose mais au bout d'un temps la couleur de l'eau se mit à changer car les fruits eux même changeaient de couleur.
Il écoutait d'une oreille les explications de Redgrave envers Maciya. Mais il restait concentré sur sa tâche. Il ne souhaitait pas abîmer les fruits.
Couleur kaki ? Non pas encore. Il attendit encore deux petites minutes et il lui sembla que c'était bon. Il prit alors les fruits et les sortit pour les poser dans une passoire à côté.
"Les fruits sont sortis."
Forcément au moment où il les retira, il se brûla légèrement l'avant bras. Mais ce n'était pas grand chose.
Il retira les gants et se dirigea vers sa veste. Il retira d'une poche un baume qu'il avait prévu contre les brûlures et en étala sur son bras.
- InvitéInvité
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Mer 27 Juil 2022 - 11:44
Les indications de l’apothicaire n’étaient pas forcément claires et il n’avait pas l’air de vouloir faire des efforts. Maciya se sentait un peu perdue et essayait de ne pas faire d’erreurs mais elle sentait qu’elle ne pourrait pas y échapper. Un son sonnant comme un avertissement sortit de la bouche d’Ambrosius. Maciya écarquilla les yeux en se rendant compte qu’elle avait peut-être fait une erreur tout en observant la correction du professeur. « Oh ! » Elle était donc dans la mauvaise direction, c’est donc sans un mot qu’elle se mît à imiter la démonstration qu’il venait de faire. « Ok, ok ». Peut-être aurait pu-t-il être plus clair dès le début ? Elle connaissait son caractère à force mais c’était toujours un peu frustrant de faire ce genre d’erreurs complétement évitables … Mais bon tant pis, à présent elle faisait bien les choses.
Elle continua donc ses actions tout en tendant l’oreille pour entendre ce que l’autre apprenti pouvait bien faire de son côté. Elle ne put s’empêcher de faire une remarque quand elle vit Elio se blesser. « Oh tu t’es fait mal ? Tu sais que t’es très sexy quand tu t’étales de la crème sur le bras comme ça … » Dit-elle presque avec un rire, c’était difficile de savoir si elle était sarcastique ou si elle voulait juste le taquiner.
Elle se tourna ensuite vers l’apothicaire. « Monsieur d’ailleurs pourquoi on fait tout ça ? Ce n’est pas que ça me dérange mais c’est une question essentielle je pense ! » C’est vrai qu’elle s’était mise à travailler sans vraiment réfléchir … Ou peut-être avait-elle manque d’attention et n’avait pas tout écouté … Cela lui ressemblait bien.
@Ambrosius Redgrave @Elio Cooper
Elle continua donc ses actions tout en tendant l’oreille pour entendre ce que l’autre apprenti pouvait bien faire de son côté. Elle ne put s’empêcher de faire une remarque quand elle vit Elio se blesser. « Oh tu t’es fait mal ? Tu sais que t’es très sexy quand tu t’étales de la crème sur le bras comme ça … » Dit-elle presque avec un rire, c’était difficile de savoir si elle était sarcastique ou si elle voulait juste le taquiner.
Elle se tourna ensuite vers l’apothicaire. « Monsieur d’ailleurs pourquoi on fait tout ça ? Ce n’est pas que ça me dérange mais c’est une question essentielle je pense ! » C’est vrai qu’elle s’était mise à travailler sans vraiment réfléchir … Ou peut-être avait-elle manque d’attention et n’avait pas tout écouté … Cela lui ressemblait bien.
@Ambrosius Redgrave @Elio Cooper
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Jeu 18 Aoû 2022 - 5:16
À l'entrée "GROGNON" du Dictionnaire encyclopédique du monde magique - tout ce qu'il y a à savoir sur les sorciers, sorcières et autres êtres ainsi que les créatures, les plantes et les mystères de l'univers - 153e édition, plus communément appelé Le Petit Goshawk, on trouvait probablement une photo d'Ambrosius tel qu'il était en cet instant, les sourcils froncés jusqu'au plus profond des plis qui barraient son front, crâne dégarni, yeux perçants posés sévèrement sur un sujet hors cadre, et la lumière des flammes provenant de son espace de travail.
Néanmoins, malgré tout ce que cet instantané disait de l'apothicaire taciturne et secret, Ambrosius savait reconnaître et apprécier le travail bien fait. Ce qu'il voyait dans son atelier le satisfaisait pour le moment. Ce n'était pas parfait. Il aurait fait bien mieux s'il avait travaillé seul, mais il devait reconnaître que ses deux apprentis s'appliquaient et, surtout, qu'ils écoutaient ses consignes.
« Hmm », fit le septuagénaire, un grognement dédié à faire entendre son approbation quant à la couleur "à point" des fruits de l'asclepias syriaca. Le plus délicat, c'est-à-dire leur conservation, restait à venir, mais il se tourna d'abord vers son apprentie, qui achevait également la tâche qu'il lui avait confiée quelques minutes plus tôt.
Ronchon, mais pas opposé aux bonnes questions, Ambrosius choisit de répondre.
« Miss Mane, vous vous trouvez dans une apothicairerie. Il est donc logique que tout ce qui se prépare dans cet atelier sert d'une façon ou d'une autre à répondre aux besoins des clients. » Qu'il s'agisse d'améliorer sa propre santé ou de pourrir celle des autres, le marchand n'en avait cure tant qu'il recevait son paiement. « En l'occurrence, la plante que nous apprêtons aujourd'hui en est une qui ne cesse d'offrir ses plus précieux trésors. Sachez que des graines aux racines, tout de cette plante peut être récupéré, traité, conservé et pour les portions non toxiques, consommé. »
Il pointa le petit lait que la jeune fille s'était appliquée, d'abord maladroitement puis plus efficacement, à extraire. « Toxique, ce suc est néanmoins un excellent cicatrisant, un des meilleurs dans le cas de blessures magiques, et très efficace pour faire disparaître les verrues puisqu'elles ne sont plus à la mode sorcière. » Il tourna son petit couteau vers les racines. « Pour les troubles respiratoires. » Puis les fruits bouillis. « Excellents pour accompagner tout repas. » Le couteau se tourna vers la soie et les graines. « Brûlées, elles servent en baume contre la douleur. La soie est un parfait isolant pour les capes d'hiver. Les graines réduites en poudre éloignent les insectes envahisseurs du jardin. Plantez-les, et vous aurez les plus beaux papillons. » Il attrapa une brassée de tiges. « Toxiques, mais tressées, elles font de solides cordes. » Enfin il engloba les plants encore entiers. « La liste est longue, l'asclépiade peut soigner les affectations dues à des sortilèges s'attaquant au système respiratoire ou digestif, et certaines préparations peuvent faire baisser les accès de fièvre. »
Il s'arrêta en posant son regard sévère, mais sans dureté, sur son apprentie : « Alors, Miss Mane, est-ce que notre travail du jour est utile? »
La conclusion que le marchand tirait de tout cela était que cette plante était une mine d'or, d'autant plus qu'elle poussait comme de la mauvaise herbe et dans les pires conditions, mais en tant qu'apothicaire, il ne faisait sans doute pas bon émettre une telle pensée à haute voix.
« Mr Cooper. Tandis que les fruits refroidissent, changez l'eau du chaudron. Nous avons des pots en verre à stériliser. Miss Mane, identifiez les flacons que vous venez de remplir. Asclepias syriaca. Date du jour. Année. Réserve. »
Néanmoins, malgré tout ce que cet instantané disait de l'apothicaire taciturne et secret, Ambrosius savait reconnaître et apprécier le travail bien fait. Ce qu'il voyait dans son atelier le satisfaisait pour le moment. Ce n'était pas parfait. Il aurait fait bien mieux s'il avait travaillé seul, mais il devait reconnaître que ses deux apprentis s'appliquaient et, surtout, qu'ils écoutaient ses consignes.
« Hmm », fit le septuagénaire, un grognement dédié à faire entendre son approbation quant à la couleur "à point" des fruits de l'asclepias syriaca. Le plus délicat, c'est-à-dire leur conservation, restait à venir, mais il se tourna d'abord vers son apprentie, qui achevait également la tâche qu'il lui avait confiée quelques minutes plus tôt.
Ronchon, mais pas opposé aux bonnes questions, Ambrosius choisit de répondre.
« Miss Mane, vous vous trouvez dans une apothicairerie. Il est donc logique que tout ce qui se prépare dans cet atelier sert d'une façon ou d'une autre à répondre aux besoins des clients. » Qu'il s'agisse d'améliorer sa propre santé ou de pourrir celle des autres, le marchand n'en avait cure tant qu'il recevait son paiement. « En l'occurrence, la plante que nous apprêtons aujourd'hui en est une qui ne cesse d'offrir ses plus précieux trésors. Sachez que des graines aux racines, tout de cette plante peut être récupéré, traité, conservé et pour les portions non toxiques, consommé. »
Il pointa le petit lait que la jeune fille s'était appliquée, d'abord maladroitement puis plus efficacement, à extraire. « Toxique, ce suc est néanmoins un excellent cicatrisant, un des meilleurs dans le cas de blessures magiques, et très efficace pour faire disparaître les verrues puisqu'elles ne sont plus à la mode sorcière. » Il tourna son petit couteau vers les racines. « Pour les troubles respiratoires. » Puis les fruits bouillis. « Excellents pour accompagner tout repas. » Le couteau se tourna vers la soie et les graines. « Brûlées, elles servent en baume contre la douleur. La soie est un parfait isolant pour les capes d'hiver. Les graines réduites en poudre éloignent les insectes envahisseurs du jardin. Plantez-les, et vous aurez les plus beaux papillons. » Il attrapa une brassée de tiges. « Toxiques, mais tressées, elles font de solides cordes. » Enfin il engloba les plants encore entiers. « La liste est longue, l'asclépiade peut soigner les affectations dues à des sortilèges s'attaquant au système respiratoire ou digestif, et certaines préparations peuvent faire baisser les accès de fièvre. »
Il s'arrêta en posant son regard sévère, mais sans dureté, sur son apprentie : « Alors, Miss Mane, est-ce que notre travail du jour est utile? »
La conclusion que le marchand tirait de tout cela était que cette plante était une mine d'or, d'autant plus qu'elle poussait comme de la mauvaise herbe et dans les pires conditions, mais en tant qu'apothicaire, il ne faisait sans doute pas bon émettre une telle pensée à haute voix.
« Mr Cooper. Tandis que les fruits refroidissent, changez l'eau du chaudron. Nous avons des pots en verre à stériliser. Miss Mane, identifiez les flacons que vous venez de remplir. Asclepias syriaca. Date du jour. Année. Réserve. »
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
- » parchemins postés : 1092
» miroir du riséd : Chris Wood
» crédits : pinklemon/spacedyn/Bidi/Tag
» multinick : Emmy Robinson, Alexander McCandless
» âge : 30 ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ
» profession : Médicomage urgentiste titulaire à Sainte Marie
» nature du sang : sang mêlé
» gallions sous la cape : 3658
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Mer 31 Aoû 2022 - 12:28
Elio ne s'était pas du tout attendu à ce genre de remarque de la part de Maciya. Et cela parut tellement incongru dans ce lieu lugubre, cette ambiance studieuse, qu'après la surprise, il ne put s'empêcher de rire légèrement.
L'onguent eu tout de suite son effet et la douleur s'estompa rapidement. Il devra en remettre encore une couche dans quatre heures et sa peau redeviendra comme neuve.
Mais cette fois-ci, il évitera d'en mettre face à la jeune femme. Il ne souhaite pas non plus trop envoyer du rêve et que la situation finisse par devenir gênante.
Il écouta attentivement la réponse de l'apothicaire concernant les usages de la plante et Elio hôcha la tête de temps en temps pour appuyer ses dires.
Par contre, Redgrave ne mentionna pas les dangers de cette plante.
"Elle a beaucoup de vertues mais il ne faut pas négliger les effets néfastes de cette plante."
Elio prit sa baguette et le chaudron s'envola dans les airs pour aller déverser lentement l'eau bouillante dans l'évier. Tout en faisant ce que lui demandait le "professeur", il expliqua un peu plus ses dires.
"L'asclepiade est aussi connue en tant que drogue car à une certaine dose elle provoque une accoutumance. Elle procure en effet un sentiment de bien être éphémère. Cette accoutumance provoque des lésions sur le foie et les intestins, qui peut engendrer la mort."
Le chaudron vint se reposer à la place.
"Mais j'imagine que vous le savez déjà Mr Redgrave car vous connaissez bien cette plante. Dans ce cas, je me doute bien que vous faites attention au dosage."
Elio n'en était pas si sûr car comme le disait si bien le propriétaire : il faut satisfaire le client. A cela, il faut entendre : tant que je suis bien payé, je contente le client.
Donc Elio suspectait ce vieil homme de ne pas être aussi scrupuleux que lui même.
Le médicomage pointa sa baguette au dessus du chaudron et en sorti un filet d'eau. Peu à peu le récipient se remplit et Elio s'occupa de raviver le feu.
L'onguent eu tout de suite son effet et la douleur s'estompa rapidement. Il devra en remettre encore une couche dans quatre heures et sa peau redeviendra comme neuve.
Mais cette fois-ci, il évitera d'en mettre face à la jeune femme. Il ne souhaite pas non plus trop envoyer du rêve et que la situation finisse par devenir gênante.
Il écouta attentivement la réponse de l'apothicaire concernant les usages de la plante et Elio hôcha la tête de temps en temps pour appuyer ses dires.
Par contre, Redgrave ne mentionna pas les dangers de cette plante.
"Elle a beaucoup de vertues mais il ne faut pas négliger les effets néfastes de cette plante."
Elio prit sa baguette et le chaudron s'envola dans les airs pour aller déverser lentement l'eau bouillante dans l'évier. Tout en faisant ce que lui demandait le "professeur", il expliqua un peu plus ses dires.
"L'asclepiade est aussi connue en tant que drogue car à une certaine dose elle provoque une accoutumance. Elle procure en effet un sentiment de bien être éphémère. Cette accoutumance provoque des lésions sur le foie et les intestins, qui peut engendrer la mort."
Le chaudron vint se reposer à la place.
"Mais j'imagine que vous le savez déjà Mr Redgrave car vous connaissez bien cette plante. Dans ce cas, je me doute bien que vous faites attention au dosage."
Elio n'en était pas si sûr car comme le disait si bien le propriétaire : il faut satisfaire le client. A cela, il faut entendre : tant que je suis bien payé, je contente le client.
Donc Elio suspectait ce vieil homme de ne pas être aussi scrupuleux que lui même.
Le médicomage pointa sa baguette au dessus du chaudron et en sorti un filet d'eau. Peu à peu le récipient se remplit et Elio s'occupa de raviver le feu.
- InvitéInvité
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Dim 4 Sep 2022 - 0:18
La jeune femme appréciait l’apothicaire. C’est vrai qu’il était grognon et qu’il ne parlait pas beaucoup mais ses connaissances et son intelligence la rendait quelque peu admirative. S’il y avait bien quelque chose qu’elle appréciait c’était de nourrir sa curiosité et les moments qu’elle passait en compagnie de Monsieur Redgrave étaient parfait pour cela. De plus il semblait plutôt satisfait de leur travail ce qui fît sourire Maciya. Quelle satisfaction !
Elle écouta attentivement les explications d’Ambrosius. Les informations s’imprimaient quelques peu dans sa tête et elle ne put s’empêcher de hausser les sourcils face à toutes les propriétés que cet ingrédient pouvait avoir. « D’une utilité incontestable ! » Répliqua-t-elle avec un sourire satisfait face à tout ce qu’elle venait d’apprendre. Elle semblait à présent encore plus motivée et émerveillée, presque comme une enfant, il lui en fallait peu décidément. Elle commença à exécuter sa nouvelle tâche avec attention.
« Une drogue ? » Dit-elle sans attendre de réponse tout en haussant les sourcils. Ce n’était pas une information anodine, Maciya prit un instant pour réfléchir tout en écoutant la suite des paroles d’Elio. « Le dosage est parfait si le client est satisfait. » Dit-elle en haussant les épaules et toujours souriante. Elle tourna ensuite sa tête vers l’apothicaire. « Je suis curieuse, vous avez surement eu des clients ayant l’air d’avoir … Des intentions discutables je dirais … Quelle est la demande la plus étrange qu’on ait pu vous faire ? » Peut-être qu’elle demandait pour s’assurer que les prochaines demandes qu’elle effectuerait auprès de monsieur Redgrave ne paraitraient pas trop … moralement discutables.
@Ambrosius Redgrave @Elio Cooper
Elle écouta attentivement les explications d’Ambrosius. Les informations s’imprimaient quelques peu dans sa tête et elle ne put s’empêcher de hausser les sourcils face à toutes les propriétés que cet ingrédient pouvait avoir. « D’une utilité incontestable ! » Répliqua-t-elle avec un sourire satisfait face à tout ce qu’elle venait d’apprendre. Elle semblait à présent encore plus motivée et émerveillée, presque comme une enfant, il lui en fallait peu décidément. Elle commença à exécuter sa nouvelle tâche avec attention.
« Une drogue ? » Dit-elle sans attendre de réponse tout en haussant les sourcils. Ce n’était pas une information anodine, Maciya prit un instant pour réfléchir tout en écoutant la suite des paroles d’Elio. « Le dosage est parfait si le client est satisfait. » Dit-elle en haussant les épaules et toujours souriante. Elle tourna ensuite sa tête vers l’apothicaire. « Je suis curieuse, vous avez surement eu des clients ayant l’air d’avoir … Des intentions discutables je dirais … Quelle est la demande la plus étrange qu’on ait pu vous faire ? » Peut-être qu’elle demandait pour s’assurer que les prochaines demandes qu’elle effectuerait auprès de monsieur Redgrave ne paraitraient pas trop … moralement discutables.
@Ambrosius Redgrave @Elio Cooper
Re: TERMINÉ - Dans mon petit chaudron, je mets... (ft. Elio et Maciya)
Ven 30 Sep 2022 - 4:49
Il aurait pu se fâcher que l'un des gamins qu'il avait, avec beaucoup de générosité, accepté d'accueillir dans son atelier, se lance dans la description détaillée des dangers représentés par l'asclepias syriaca. Il aurait pu se vexer que le gamin en question intervienne ainsi, faisant croire que le maître apothicaire laissait volontairement dans l'ombre la toxicité de la plante ou, pire, qu'il l'ignorait. Et les sourcils froncés de Redgrave pouvaient en effet donner l'impression que son humeur s'assombrissait. Néanmoins, le fait que ces sourcils-là étaient froncés en permanence pouvait également porter à confusion.
« En effet. J'y venais. »
Néanmoins, il n'ajouta rien pendant un moment, laissant ses apprentis accomplir les tâches données tandis qu'il coupait méticuleusement, mais à une vitesse acquise avec l'expérience, les racines de la plante du jour. Les racines bien tranchées tombaient une à une dans son panier.
Il avait souri en coin à la réponse de Maciya. Vrai, le dosage parfait était souvent celui que le client voulait. Il fallait cependant toujours garder en tête qu'on souhaitait voir le client revenir, et un client intoxiqué ou mort n'était pas d'une bien grande utilité. À la question de la fillette, Ambrosius se releva, ramassant le panier et les racines pour aller les poser à proximité du feu pour les faire sécher davantage. Puis il revint vers sa table de travail et fit magiquement apparaître un petit balai dans sa main pour nettoyer la surface.
« Il y a dans le métier, et M. Cooper ici présent pourra en témoigner, ce qu'on appelle une clause de confidentialité. Et même en ne donnant pas de nom, je pourrais accidentellement vous révéler, jeune curieuse, un élément qui vous permettrait de l'identifier. Je ne répondrai donc pas à cette question. À la Lunar Society, la discrétion et la confidentialité font notre réputation. »
Il fit disparaître le balai et prit la direction d'une petite porte dérobée à l'arrière de la pièce. « Venez », grogna-t-il en s'approchant de la porte qui s'ouvrit devant lui sans qu'il eut fait le moindre geste. L'air frais du mois de mars s'engouffra à l'intérieur. « Il ne suffit pas de savoir comment préparer une plante pour la transformer en ingrédients et traitements utiles, il faut savoir d'où elle provient. » Il ne laissait pas n'importe qui entrer dans son jardin, mais à cette époque de l'année, il ne serait de toute façon pas possible aux jeunes apprentis de voir quelles plantes légales ou illégales il pouvait y faire pousser, et la portion intéressante de sa serre d'hiver était dissimulée aux yeux de tous.
-HRP- Merci de votre patience! Je laisse mon message ouvert si jamais vous voulez poursuivre le RP et explorer le jardin, mais on peut aussi le conclure ici avec vos réponses si vous préférez tourner la page sur ce RP.
@Elio Cooper @Maciya Mane
« En effet. J'y venais. »
Néanmoins, il n'ajouta rien pendant un moment, laissant ses apprentis accomplir les tâches données tandis qu'il coupait méticuleusement, mais à une vitesse acquise avec l'expérience, les racines de la plante du jour. Les racines bien tranchées tombaient une à une dans son panier.
Il avait souri en coin à la réponse de Maciya. Vrai, le dosage parfait était souvent celui que le client voulait. Il fallait cependant toujours garder en tête qu'on souhaitait voir le client revenir, et un client intoxiqué ou mort n'était pas d'une bien grande utilité. À la question de la fillette, Ambrosius se releva, ramassant le panier et les racines pour aller les poser à proximité du feu pour les faire sécher davantage. Puis il revint vers sa table de travail et fit magiquement apparaître un petit balai dans sa main pour nettoyer la surface.
« Il y a dans le métier, et M. Cooper ici présent pourra en témoigner, ce qu'on appelle une clause de confidentialité. Et même en ne donnant pas de nom, je pourrais accidentellement vous révéler, jeune curieuse, un élément qui vous permettrait de l'identifier. Je ne répondrai donc pas à cette question. À la Lunar Society, la discrétion et la confidentialité font notre réputation. »
Il fit disparaître le balai et prit la direction d'une petite porte dérobée à l'arrière de la pièce. « Venez », grogna-t-il en s'approchant de la porte qui s'ouvrit devant lui sans qu'il eut fait le moindre geste. L'air frais du mois de mars s'engouffra à l'intérieur. « Il ne suffit pas de savoir comment préparer une plante pour la transformer en ingrédients et traitements utiles, il faut savoir d'où elle provient. » Il ne laissait pas n'importe qui entrer dans son jardin, mais à cette époque de l'année, il ne serait de toute façon pas possible aux jeunes apprentis de voir quelles plantes légales ou illégales il pouvait y faire pousser, et la portion intéressante de sa serre d'hiver était dissimulée aux yeux de tous.
-HRP- Merci de votre patience! Je laisse mon message ouvert si jamais vous voulez poursuivre le RP et explorer le jardin, mais on peut aussi le conclure ici avec vos réponses si vous préférez tourner la page sur ce RP.
@Elio Cooper @Maciya Mane
|
|