How to save a life pv. Elio (terminé)

Lun 15 Mar 2021 - 22:12

13 mars 2021 - Quatre heures du matin - Devant le Vampire's night

Minuit était passé et cendrillon n’avait pas trouvé chaussure à son pied… En réalité Juliet était dans cette boite sans vraiment trop savoir ce qu’elle faisait là. @Lucrece De Gray lui avait si souvent proposé de sortir un peu en boite avec @Lorcan Tamaharu et d’autres de leurs amis. Elle n’en pouvait surement plus de voir la cadette Blackthorn dans son coin, chouiner dans l’ombre… Elle voulait que Juliet sorte un peu et s’amuse mais tout ce que Juliet voulait c’était rester sous les couettes jusqu’à ce qu’on oublie même son existence. Elle n’en pouvait plus que sa vie ratée soit sur toutes les bouches. Elle n’en pouvait plus des regards en coin…

L’avantage c’est qu’en boite on ne la reconnaissait pas. Ou à peine. Tout d’abord parce que la luminosité était différente mais aussi et surtout parce que @Ymkje de Booij l’avait métamorphosée pour cette première sortie. Elle portait un crop top jaune, un pantalon noir à pince avec des escarpins de la même couleur et elle avait même lissé ses cheveux habituellement bouclés. Elle même se reconnaissait à peine pour être honnête…

En réalité il était quasiment quatre heures du matin et Juliet n’avait pas du tout l’habitude d’être réveillée à cette heure. Elle avait bu un verre d’un alcool qu’elle ne connaissait pas et elle avait mal à la tête. Les lumières des stromboscopes allaient l’achever si elle ne sortait pas prendre l’air. Elle oublia de prévenir ses amis et elle sorti de la boite de nuit pour aller devant respirer un petit peu.

Elle devrait mourir de froid ainsi vêtue mais en réalité elle avait terriblement chaud. Si chaud qu’elle transpirait. Elle transpirait trop pour que ce soit normal. Non… il y avait quelque chose et elle ne se sentait vraiment pas bien. Son mal de tête s’intensifiait et elle était pâle comme un linge, l’air un peu hagard… Elle posa sa main sur son front. Il n’était pas particulièrement chaud. Quelque-chose clochait.

Jeu 18 Mar 2021 - 21:36

Après une journée de boulot, Elio n’attendait qu’une chose : pouvoir flemmarder dans son canap’. Mais cela se passa autrement puisqu’il se trouvait actuellement au Vampire’s club.
En rentrant chez lui, @Matéo Cooper était en compagnie de ses potes. Il fut chaleureusement accueillit, (à en voir les boissons, ils en avaient déjà bu quelques verres) et finalement se laissa entraîner pour sortir avec eux. Après tout pourquoi pas ? Il n’allait pas jouer son papy à mater la télé un samedi soir ! Autant profiter, même sans alcool.
Il y avait une bonne ambiance et l’aîné des Cooper passait une bonne soirée en compagnie de la petite troupe. Ils déliraient à gogo, s’amusaient et pour certains ils flirtaient. Au début c’était fun, mais au fur et à mesure, Elio ne se sentit plus vraiment à sa place. Le décalage entre la sobriété et l’alcoolémie devenait de plus en plus important et il trouvait un mec particulièrement lourd. Alors il essaya de s’amuser en dansant. Il y avait bien eu une fille qui s’était approché de lui. Ils avaient partagé quelques danses. Puis, voyant qu’il n’entreprenait rien de plus, elle s’en délaissa pour aller voir ailleurs.
Cela ne pouvait pas fonctionner à tous les coups, et de toute façon, il était trop blasé pour tenter quoi que ce soit avec une fille. La plupart des personnes présentes à quatre heure du matin étaient saoules. Alors plus vraiment intéressant pour lui.

Il ne lui restait plus qu’à rentrer. Il en fit part à son frère, qui lui, préférait rester encore. Ok, pas de soucis. Il connaissait le chemin du retour. Il ne savait pas dans quel état allait rentrer Matéo, mais pour l’instant il était dans un état correct. Alors Elio décida qu’il n’allait pas le forcer à rentrer.

Il passa par le vestiaire pour prendre sa veste et sortit prendre l’air. Il resta un léger moment devant l’entrée d’où l’on pouvait entendre la musique en mode « sourdine ». Cela faisait du bien de s’y extraire.
Il allait partir mais le comportement d’une jeune femme l’intrigua. Elle semblait légèrement perdue. Il resta l’observer. Il n’y avait personne qui venait vers elle. Lorsqu’il la vit poser sa main sur son front, il ne put s’empêcher d’aller vers elle, inquiet.

Est ce que ça va ? Lui demanda-t-il.

Peut-être était-elle tout simplement saoule comme la plupart des personnes présentes. Mais ce n’était pas une raison pour la laisser seule pour le moment car de plus près il voyait bien que ça n’allait pas. Elle était pâle.

-Où sont vos amis ?

Ou toute autre personne qui l’accompagnait. Il regarda autour d’eux. Il y avait quelques personnes mais ils étaient occupés à fumer et à discuter. Ce n’était clairement pas des connaissances de la jeune femme. Elle allait certainement le rassurer en lui précisant que ses amis n'allaient pas tarder à la rejoindre.

Jeu 18 Mar 2021 - 23:14

Elle pensait vraiment que prendre l'air lui ferait du bien. Elle pensait que c'était un coup de chaud, un verre de trop... Elle n'avait pourtant pas bu tant que ça. Un verre à peine. On lui avait servit le deuxième qu'elle n'avait même pas porté à sa bouche... Par omission. Ou alors parce que son corps avait anticipé le mal être qui suivrait quelques dizaines de minutes plus tard... Allez savoir.

Elle avait froid, elle été gêlée. Faut dire qu'elle était pas bien couverte la Blackthorn. Epaules nues, bras nus, ventre nu... même ses chevilles étaient nues. Pourtant elle mourrait de chaud. Elle avait l'impression de transpirer. Que des gouttes pourraient même couler dans son dos. Elle se sentait vaseuse, migraineuse et même les lumières douces de la ville lui paraissaient comme une agression.

Elle n'entendit pas tout de suite que l'on s'adressait à elle. Elle n'avait même pas vu qu'un jeune homme s'était approché, trop occupée à sonder son corps pour comprendre ce qui lui arrivait. Elle avait entendu sa voix comme si elle venait de loin. De très loin même. Un écho lointain... Elle était aimable cette voix et pourtant alors que le sorcier prononçait sa deuxième phrase, Juliet le vécu comme une agression. Ca résonnait dans ses tympans.

Elle le regarda, le dévisagea même, comme s'il était fou. Alors que c'était elle qui perdait la tête. En temps normal elle aurait rougit. Il était vraiment très beau ce garçon. Mais elle n'était même pas capable de s'en rendre compte. De toute façon, les beaux garçons, c'était terminé pour elle. Ca te faisait croire au grand amour avant de rouler des pelles à ton cousin. Une fois pas deux.

- Je...

Elle avait essayé de répondre. Avec quelques secondes de retard. En réalité elle ne savait même pas ce qu'il lui avait demandé... Il la regardait comme s'il attendait une réponse et donc c'est qu'il avait certainement posé une question...

- Je ne me sens pas très bien...

Articulation parfaite, témoignage de sa sobriété, mais voix si faible qu'elle même avait eut elle même du mal à s'entendre. Elle ferma les yeux un instant et, se sentant comme tomber, elle les rouvrit sur les champ. Visiblement, mieux valait éviter de clore ses paupières....

Ven 19 Mar 2021 - 8:13

Clairement la jeune femme n'allait pas bien. Elle avait l'air hagard. Il se demanda même si elle s'était rendu compte de sa présence pendant un instant. Avait elle pris une substance illicite que son corps avait du mal à digéré ?
La voyant trembler, il fallait qu'il réagisse. Il faisait encore froid à cette époque en plein milieu de l'année, et elle n'était loin d'être chaudement vêtu.

-Je vais vous mettre ma veste.

La mettre sur ses épaules n'aurait servi à rien alors délicatement, il lui enfila sa veste et la ferma. Il prit son temps et elle se laissa faire mais elle avait comme de légères pertes d'équilibre.

Puis elle lui confirma qu'elle se sentait mal. Il prit alors son poignet et pris son poul. Elle était en tachycardie.

-Je suis médicomage, la rassura-t-il.

Ce n'était pas vrai mais il avait fait suffisamment d'études pour avoir les bases. Et il souhaitait la rassurer, qu'elle ne le prenne pas pour un mec qui profite de la situation.
Il posa sa main sur son front, elle était glacée.
Puis pendant quelques secondes, il sentit le corps de la jeune femme lâcher complètement. Il vint la soutenir et elle reprit ses esprits. OK, il fallait réagir.

-Hé écoutez moi. Gardez vos yeux ouverts, lui dit il en se mettant face à elle, les mains posées sur ses épaules.
Comment vous appelez vous ?

Il fallait qu'il l'emmène à l'hôpital. Il ne pouvait rien faire ici.

-Hey ! Vous la connaissez ? Demanda t til aux personnes présentes qui s'intéressaient grandement à la situation mais qui ne bougeaient pas. Ils lui repondirent d'un signe négatif de la tête. Bon il n' allait pas attendre plus longtemps.

-Je vous emmène à l'hôpital. Nous allons transplaner ensemble. OK ?

Il n'attendit pas vraiment la réponse et il vint se coller à elle pour la prendre dans ses bras. Le transplanage était un risque à prendre, elle risquait d'être desartibule mais son cas était urgent alors il n'y avait pas de meilleur solution.

Sam 20 Mar 2021 - 11:51

Pour être honnête, Juliet ne sentait absolument pas la différence. Avec veste, sans veste… blanc bonnet, bonnet blanc. Elle s’était laissé faire, manipulée comme une poupée de chiffon pour enfiler cette veste beaucoup trop grande pour elle. Ses mains ne dépassaient même pas des manches. Elle était trop vaseuse pour même se rendre compte qu’elle avait de la chance d’être tombée sur quelqu’un qui prend la peine de l’habiller et non de la déshabiller… Malgré la gentille de cette attention, cette veste ne change rien. Elle ne change rien parce que Juliet ne ressentait absolument pas la fraicheur de la nuit, trop submergée par la fièvre.

Elle se laissait faire, presque consciente qu’on prenait soin d’elle et qu’elle pouvait avoir confiance. Il avait dit être médicomage n’est ce pas ? Ou quelque chose comme ça. Elle avait voulu dire qu’elle aussi. Enfin, en devenir en tout cas, mais elle n’en avait pas été capable. Elle acquiesça mentalement alors qu’il prenait son poul. Bonne idée. Elle était tachycarde et elle le savait. Elle le sentait. Son coeur s’emballait depuis quelques minutes mais elle n’était pas à l’abris d’une énorme chute de tension… Il posa la main sur son front… Si seulement il pouvait avoir l’idée de regarder ses pupilles. La mydriase devait être évidente. Elle le sentait. Et même si son corps ne réagissait plus à rien, elle savait ce qui l’attendait… Mais il était médicomage et il le savait surement aussi.

Le jeune homme posa ses mains sur les épaules de la blondinette tandis que son corps semblait s’écrouler sous son poids. Il la soutient… ce qui eut le mérite de savoir lui faire lever les yeux et croiser ceux de son interlocuteur. En le regardait, elle savait presque l’entendre. En tout cas elle comprit qu’il lui demandait son nom :

- Juliet.

Elle savait comment elle s’appelait mais son cerveau n’arrivait pas à accéder à son nom de famille. Il était quelque part… il était là quelques part. Mais elle n’arrivait pas à y accéder. Le sorcier lui annonça qu’il allait l’emmener à l’hôpital. C’était une excellente idée… si elle pouvait aller là où elle travaillait peut être qu’on la reconnaitrait … vu qu’elle était incapable de donner son nom de famille… elle avait vraiment besoin d’être reconnue…

- S-Sainte Mangoust…

C’était assez incroyable qu’elle su donner le nom de l’hopital où elle était en stage… Si seulement le Docteur @Kashmiri Sanahuja pouvait être de garde… Elle se rendit compte, bien longtemps après, que le sorcier voulait transplaner. Dans un état de semi conscience elle savait que c’était une très mauvaise idée. Une lumière rouge s’était allumée dans son esprit. Si elle transplantait dans cet état, elle allait mourir. Et comme si son inconscient voulait l'alerter, elle perdit conscience. Son corps s’effondra dans les bras du médicomage et se mit à convulser avec violence.

Lun 22 Mar 2021 - 13:37

La jeune femme réussit à lui donner son prénom dans un éclair de lucidité. Mais cela n’allait pas l’aider à trouver les personnes qui la connaissaient. Tant pis. Une fois qu’elle sera à l’hopital, et qu’elle ira mieux, le personnel soignant pourra prévenir sa famille. D’ailleurs, elle mentionna Sainte Mangouste. Etait-ce son accord pour l’emmener là bas ? Elle semblait tellement lutter pour ne pas s’effondrer.
Elio hésita un instant, doutant de lui même pour transplaner avec elle dans cet état. C’était un risque à prendre car si c’était un empoisonnement, il fallait agir vite.
Seulement, elle ne lui en laissa pas le temps. Elle s’évanouit et pressentant ce qu’il allait se passer il siffla les gens autour de lui.

-Donnez moi vos vestes, vite !

Oui c’était un ordre. C’était bien dans de telles situations d’urgence que l’ancien étudiant était capable d’en donner.
Certains s’exécutèrent, observant depuis un moment la scène qui était en train de se jouer devant le Vampire’s club.
Puis elle se mit à convulser, comme il l’avait pressenti.

-Mettez vos vestes par terre pour lui faire un matelas !

Elio tentait tant bien que mal de la maintenir contre elle le temps qu’ils étalaient leurs manteaux et vestes par terre. Il ne pouvait rester dans cette position car elle pouvait lui faire perdre l’équilibre et surtout, elle pouvait se faire mal.

-Aidez moi, et attention à vous. Soutenez son dos. On l’allonge !

Dirigeant sa petite équipe, ils réussirent à l’installer sur le matelas improvisé. Aussitôt à terre, il renforça le soutien sous la tête de la jeune femme en ajoutant une veste, pour éviter qu’elle ne se blesse pendant ses convulsions.

-Qu’est ce qu’elle a ? demanda une jeune fille inquiète, se frottant les bras pour se réchauffer.

-Elle fait une crise d’épilepsie, répondit l’aîné des Cooper en regardant sa montre pour noter le début de la crise. Il n’y a rien à faire à part attendre que ça se termine. C’est impressionnant mais elle ne souffre pas pendant ce temps là.

Agenouillé près de la tête de Juliet, il resta en observation. D’ailleurs, le petit groupe de personnes ne bougeait pas non plus.

-Merci de votre aide. Pouvez vous vous éloigner un peu maintenant ? Histoire qu’elle ne se sente pas trop exposée lorsqu’elle reprendra ses esprits. Quand elle ira mieux, vous pourrez reprendre vos vestes.

Déjà les convulsions se calmaient jusqu’à s’arrêter complètement. Il la positionna alors en position PLS afin qu’elle respire convenablement. Elle resta encore un moment dans les vapes, Elio contrôlant toujours le temps… Puis elle ouvrit les yeux, revenant à elle peu à peu. La crise avait duré quatre minutes en tout, ce qui était loin d’être négligeable.
Elio se pencha un peu vers elle, lui dégageant les cheveux qui lui cachaient le visage.

-Juliet, je suis Elio. Tu viens de faire une crise d’épilepsie.

Il prit de nouveau son pouls. Il était revenu à un rythme normal. Si elle était épileptique, ne savait-elle pas qu’il était préférable d’éviter les lumières stroboscopiques ?

-Tu es devant le Vampire’s club. J’ai été présent pendant toute la crise, la rassura-t-il d'une voix douce. Comment te sens tu ?

Est ce que son comportement précédent prévenait seulement l’épilepsie ? Elio n’en savait rien pour le moment et il préférait savoir comment se portait la demoiselle avant d’envisager de l’emmener à l’hôpital. Il ressentait le froid étant en petite chemise. Mais il ne pensait qu’à la santé de cette jeune femme.

Lun 22 Mar 2021 - 21:30

Au moment où l’esprit de Juliet céda, son corps se cambra avant de convulser de façon aussi violente que rapide. L’afflux de signaux électrique était tel que l’esprit de la blondinette n’avait eut d’autre choix que de la laisser place… Les nerfs de la jeune femme étaient également mit à rude épreuve. De quoi impressionner un passant lambda. Ses yeux s’étaient retourné, son corps tremblait, elle semblait suffoquer…

Les neurones de la Blackthorn ayant choisit de la déconnectée, elle ne se senti pas tomber dans les bras du jeune homme. Elle ne se senti pas non plus allongée sur le sol. Elle senti rien à vrai dire. Rien d’autre que le noir, l’absence, le vide. Et c’était effrayant sans même qu’elle puisse s’en rendre compte…

Quand elle se réveilla, elle était absolument gelée. Tellement frigorifiée qu’elle ne sentait même plus ses membres. Elle n’ouvrit pas tout de suite les yeux, trop concentrée à essayer de faire un inventaire de son état de santé. Elle se sentait incroyablement vide. Elle ne s’était jamais sentie épuisée à ce point. Elle n’était même pas certaine d’être capable d’ouvrir ses paupières… Sentant une main sur son visage, elle papillonna des yeux avant de finalement trouver la force de les ouvrir.

Son regard croisa le regard brun d’un jeune homme qu’elle ne connaissait pas mais qui pourtant lui semblait familier. Il connaissait son prénom et s’appelait Elio. Il avait un visage très avenant, sa voix était douce et ces gestes précis… Elle se sentit immédiatement en sécurité. Elle intégra comme elle pouvait les quelques informations qu’elle entendait, bien incapable ne serait-ce que d’hocher du menton…Est ce qu’elle était capable de parler… ?

- Pas très bien…

En réalité, elle se sentait mieux qu’avant la crise. Moins nauséeuse, moins vaseuse. Elle tenta de porter la main à son visage pour bouger une nouvelle mèche de cheveux qui venait de couler dans ses yeux mais n’en fut pas capable. Elle laissa tomber sa main sur le tissu posé au sol…

- Vous… vous êtes médecin, n-n’est ce pas ?

La voix de la jeune femme était intelligible mais aussi faible qu’un chuchotement. Ses yeux reflétaient son inquiétude quant à son état de santé. Elle qui n’avait jamais eut ne serait-ce qu’une vilaine grippe, elle était angoissée à l’idée d’être porteuse d’une maladie chronique…

Mar 23 Mar 2021 - 10:55

La jeune femme se réveilla, et comme pour un réveil après toute perte de conscience, elle était désorientée. L’ancien étudiant en médicomagie lui donna alors des repères pour l’aider à reprendre conscience. Il était normal qu’elle ne se sente pas très bien après ce genre de crise.

-Oui je suis médicomage.

Mensonge. Mais huit années d’études c’était tout comme non ? Il souhaitait simplement la rassurer et une fois qu’elle serait à l’hôpital, il pourrait lui expliquer qu’il n’était pas soignant.

-C’est normal si tu te sens affaiblie après une crise d’épilepsie. Tu ressentiras certainement des courbatures. Est-ce la première fois que cela t' arrive ?

Si c’était la première fois, raison de plus pour l’accompagner à l’hôpital. Si ce n’était pas le cas, il existait des traitements pour ça qui étaient efficace. Restait à savoir, si dans ce cas, elle l’avait correctement pris.

-Prend ton temps. Quand tu te en sentira prête, je t'aiderai à t'asseoir.

Elio examina les mains de Juliet pendant qu’elle revenait de plus en plus à la réalité. Elles étaient légèrement écorchées, ses mains ayant cognées le sol lors des convulsions. Mais cela restait bénin.
La jeune femme lui fit signe qu’elle se sentait prête à se redresser. L’aîné des Cooper l’accompagna dans son positionnement en suivant son rythme.

-Super Juliet. Je vais maintenant examiner tes yeux.

Il sortit sa baguette et l’alluma grâce à un lumos. Il la positionna au dessus de la tête de la jeune femme afin de voir au mieux son regard. Elle avait les yeux bleus, comme Elio, mais ils étaient plus clairs que les siens, avec une légère pointe de jaune. Ils étaient très beaux.

-Alors, je vais te demander de suivre mon doigt avec tes yeux.

Test banal mais primordiale. Son regard suivait parfaitement son doigt qui faisait des vas et viens lents devant ses yeux. Pas de tressaillement. Les pupilles étaient d’une taille normale.
Il espérait que cela n’était pas trop envahissant pour la jeune femme mais il se devait de le faire. Cela lui donnait des infos importantes sur son état et il pourrait ainsi en faire part aux soignants de l’hôpital.

-Ok, tout va bien de ce côté là, la rassura-t-il. Si tu as froid, c’est aussi normal. Ton corps est en état de choc. Et pour remédier à ça, je dois t’emmener à l’hôpital. Tu y seras au chaud, et d’autres examens seront possibles. Je suis plutôt limité ici, lui dit il en souriant.
On va prendre soin de toi là bas.

Il s’incluait dans le « on ». Etait ce vraiment pour la rassurer ou était ce parce qu’au fond de lui il souhaitait faire partie de cette équipe ?

-Nous allons transplaner ensemble. Mais prend ton temps. C’est toi qui me donne le top départ.

Il ne souhaitait pas la brusquer, mais fallait vraiment l’emmener en milieu hospitalier. Et une fois là bas, elle pourra prévenir ses proches.

Mar 23 Mar 2021 - 19:33

Il était médicomage. Il avait l’air d’un médicomage. Il agissait comme un médicomage. Et dieu seul savait à quel point Juliet en fréquentait beaucoup depuis qu’elle était en stage alterné à l’hôpital. Officiellement, elle était affectée au service de psychomagie mais elle avait la chance d’avoir un maître de stage vraiment très sympathique qui la présentait à ses confrères lesquels acceptaient qu’elle passe un peu de temps dans leurs services respectifs.

Juliet hoche la tête alors qu’il lui explique qu’il est normal qu’elle se sente très faible. Effectivement, elle se sent vide de force. Chaque geste, même parler, lui semble être une montagne à escalader. Elle s’économise et hoche seulement la tête pour indiquer au jeune médecin que c’est bien la première fois qu’elle fait l’expérience de ce genre de crise.

- J’ai f-froid..

C’est un euphémisme. Elle est absolument gelée. Comme si toute chaleur avait quitté son corps. Elle sentait une veste sur ses épaules, qui n’était pas la sienne, mais elle savait que ses mains devaient être marbrées de bleu. Elles étaient douloureuses également, elle le senti quand le jeune homme les manipula tout en l’encourageant à s’assoir. Elle ferma les yeux un instant, inspira pour se donner du courage et commença à soulever son buste et à croiser ses jambes pour la soutenir, le tout accompagné par le sorcier qui l’aidait. Le monde tourna quelques secondes autour d’elle mais elle réussit finalement à se stabilisée, soulignant mentalement le fait qu’elle avait bien fait de porter un pantalon ce soir là et non une jupe…

Elio, elle se souvenait enfin de son prénom, suivait le protocole commotion cérébrale à la lettre. Une fois assise il verifia ses pupilles. Docile, elle se laissa faire, se sentant en confiance entre les mains de celui qu’elle pensait docteur en médicomagie. Elle suivit du regard le doigt du sorcier, peinant à décrocher son regard du sien sans trop savoir pourquoi. De nouveau, elle hocha la tête alors qu’il l’informa qu’il fallait qu’il la conduise à l’hôpital. Il était doux et prévenant, lui laissant le temps de se faire à l’idée qu’ils allaient transplaner. Elle papillonna des yeux, fit un rapide état des lieux mental de son état de santé avant de tendre ses mains gelées au jeune homme.

- D’accord... Merci. Allons-y, je suis prête.

Et tandis qu’il transplantait, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas précisé qu’elle aimerait aller à Saint Mangoust, là où elle travaillait, plutôt qu’à Saint Anne qui était l’hôpital le plus proche. Elle se souvenait vaguement lui avoir demandé avant sa crise mais elle ne savait pas si c’était un rêve ou un souvenir…

Mer 24 Mar 2021 - 15:02

L’ancien étudiant en médicomagie attendit patiemment que la jeune femme soit prête pour transplaner. Lorsqu’elle lui fit signe, il tendit ses mains pour l’aider à se relever. Elle était encore faible mais il était là pour la soutenir.
Il jeta un coup d’oeil vers les autres personnes.

Merci encore pour votre aide. Vous allez pouvoir récupérer vos vestes, je l’emmène à l’hôpital, leur dit-il, reconnaissant d’avoir eu un coup de main.

Puis il regarda de nouveau la jeune femme.

-Je vais te prendre dans mes bras, j’espère que cela te va. Je ne voudrai pas te perdre en route, lui dit il en souriant. Cramponnes toi bien.

Puis il vint enrouler ses bras autour de Juliet. Ce n’était pas forcément très médical tout ça, ni même protocolaire mais elle était tellement faible, qu’il voulait minimiser les risques pour elle. Cela lui faisait bizarre de serrer dans ses bras une inconnue mais il fallait l’avouer c’était aussi agréable. L’odeur de son parfum était doux et délicat.
Ce n’était pas le moment de s’attarder sur l'embarras. Il fallait y aller.

Ils arrivèrent tous deux entiers devant l’hôpital, mais les jambes de la jeune femme se dérobèrent. Il la sentit glisser contre lui et il ne s’y était pas du tout attendu. Cependant, il resserra son étreinte contre elle, pour la restabiliser.
Des infirmiers arrivèrent vers eux.

-Bonsoir, cette jeune femme a fait un crise d’épilepsie en sortie de club. La crise a duré 4min. Elle est en état d’asthénie et d''hypothermie. Il y a de légères plaies sur les mains à cause des convulsions.

Il continua ainsi à détailler le bilan clinique qu’il avait pu faire tout en suivant les infirmiers qui escortaient Juliet.

-Ok, on prend le relai. Passez à l’accueil pour l’enregistrer.

Quoi ? Ah mais non. Il n’allait quand même pas la lâcher maintenant. Alors oui, il n’était pas forcément autorisé à l’accompagner davantage mais cela le frustrait vraiment de ne pouvoir faire plus.

-Je ne peux pas. Je ne la connais pas.
-Bon et bien merci de l’avoir amené jusqu’ici.

Et les voilà qu’ils repartaient avec elle. Oui, elle devait être pris en soin mais il pouvait au moins lui dire au revoir non ?!

Attendez !! s’écria-t-il avant qu’ils ne passent les portes interdites au public.

-Vous l’emmenez dans quel service ?

Comme tout médicomage qui se respecte, Elio voulait accompagner sa patiente jusqu'au bout. Sauf qu'il n'était pas médicomage...Mais les infirmiers n’eurent pas le temps de répondre. Un médecin vint à leur rencontre et le visage d’Elio s’illumina en reconnaissant son ami @Kashmiri Sanahuja . Il allait certainement pouvoir l’aider, ou au moins prendre en charge la jeune femme même si ce n’était pas son service.

Mer 24 Mar 2021 - 20:06

Les mains tendues, Juliet ne comprend pas les mots qui sortent de la bouche d’Elio. Elle ne comprend pas non plus pourquoi ses yeux bruns ne se fondent plus dans les siens alors qu’il semblerait que ce soit la seule chose qui soit capable de la maintenir dans la réalité. Elle voit ne ni n’entend les personnes qu’elle devine être autour d’elle, ces personnes a qui semble parler le jeune médicomage.

Ses mains tendues ne suffisent pas à transplaner semble-t-il. Il a beau la prévenir, Juliet n’était pas vraiment prête à ce que qui que ce soit enroule ses bras autour d’elle. Un mouvement de recul d’abord, mais bien incapable de le réaliser correctement tant elle est faible, elle se laisse finalement entourer par les bras du jeune homme. L’instant de gêne passé, elle s’y sent bien. La chaleur du corps d’Elio vient doucement infuser le sien. Elle laisse même sa tête couler sur l’épaule du soignant tandis qu’ils transplanent.

Elle le savait, ce transplanage bien que parfaitement effectué par le sorcier ne lui réussit pas du tout. A peine avait elle senti ses pieds sur le sol que ses jambes s’étaient dérobées sous son poids, les traitres. Heureusement, Elio n’avait pas manqué de la rattraper. Le déplacement magique l’avait de nouveau rendu nauséeuse et en réalité elle était pâle comme un linge de nouveau, elle luttait pour garder conscience de peur de faire une nouvelle crise si elle fléchissait.

Elle connaissait ses mots mais dans son état, elle était bien incapable de les comprendre et de les assimiler. Elle sentit quatre mains qui n’étaient plus celles d’Elio se saisir de son corps et la déposé sur un brancard, quittant alors les bras réconfortants de celui qui s’était occupé d’elle. Le changement était trop brutal pour son état tant physique que psychologique et déjà sa vue se brouillait. Elle tendit une main faible vers le sorcier qui l’avait emmenée à l’hôpital tandis que le brancard l’éloignait de lui. Incapable de parler ni pour le réclamer, ni même pour le remercier.

Elle n’avait pas reconnu l’hôpital, elle n’avait pas reconnu les infirmiers, trop dans les vapes pour s’attacher à la décoration des lieux ou aux visages trop peu connus. Elle ne savait donc pas où il l’avait amené jusqu’à ce qu’un visage plus que connu entre dans son champs de vision restreint par son état de santé.

- Docteur Sanahuja…

Sa voix était faible mais audible. Enfin, c’est ce qu’elle en pensait. Ceci avait suffit à faire stopper le brancard trop violemment a son goût tandis qu’elle exprimait un haut le coeur qui la tiraillait depuis plusieurs minutes. La simple vue de son mentor le Docteur @Kashmiri Sanahuja l’avait rassurée. Il ne la laisserait pas seule, il savait qui elle était et il pouvait la soigner…

Sam 27 Mar 2021 - 20:06

A Healer is a qualified witch or wizard who tends to the sick and injured using healing magic.

Ces nuits à l’hôpital sont bien rarement de tout repos. Tu enchaines les interventions avec toutefois cette spécificité pour le travail psychique. Il est commun que tu sois appelé pour des urgences somatiques, après tout tu restes guérisseur de formation. Alors que les étoiles scintillent, ton regard se perd un temps par l’ouverture. Réflexions célestes qui emparent ton esprit. Ta vocation est là, mise à rude épreuve par les affres de chacun. Soigner, venir en aide, écouter. Toujours.

Tu t’apprêtes à envoyer un SMS à @Katherine afin de lui signifier ton amour, de prendre des nouvelles du petit Côme mais l’on fait biper ton téléphone professionnel. Tu décroches. Une crise d’épilepsie à la sortie d’une boite de nuit. Deux personnes, moins de la trentaine, un homme – l’accompagnant, une femme – la victime. Tu rendosses ta blouse immaculée dont les pans traversent les couloirs aussi vite que tes boots.

Le vêtement médical ouvert sur ton torse recouvert d’un t-shirt noir trônent fièrement deux médaillons munis de pierres précieuses, claires et enchantées. Une main dans ta chevelure soyeuse, une mèche rebelle qui tombe sur ton front. Cela te donne un certain style. Tu détonnes d’avec ces spécialistes aigris, ternes et vieillissants. Quand bien même tu ne sois pas des plus expansifs, tu restes flamboyant à ta manière. Avec tes profondes névroses.

Et c’est sûrement cette myriade-là qui t’aide à tenir le coup. A avancer. A aller de l’avant. Tu dévales les escaliers, ton parfum embellit cette descente vers l’inconnu. T’en sais si peu et bien assez à la fois. Des films opèrent déjà dans tes cognitions, tu peux tout imaginer. Que s’est-il passé ? Déjà, te concentrer sur les soins à prodiguer. Tu parviens enfin jusqu’au point de rendez-vous.

Quel ne fut pas ton étonnement d’apercevoir ces visages si connus. Alors tu te mets à courir jusqu’à la silhouette presque inerte. « Elio ! » lances-tu sans réellement comprendre autre chose que l’urgence qui découle de cette situation. Tes sens en alerte, tu aides l’homme qui t’as accompagné à déposer le corps de la jeune femme sur le véhicule de fortune. « Il vient avec moi » précises-tu à l’équipe déjà présente afin que l’ami puisse te renseigner.

Prévenant, tu recouvres la Blackthorn d’un drap blanc tandis que l’infirmier pousse le brancard à toute vitesse. Tes pas sont rapides, agiles, tu connais cet hôpital par cœur. Une salle de soin se dessine au loin. « Donne-moi l’heure précise à laquelle la crise a eu lieu, est-ce qu’il y a eu plusieurs crises ? » Ta paume se pose sur celle de ta stagiaire. Inquiétudes décuplées du fait du lien qui unit vos personnes.

Tu constates les blessures à ses mains. « Elle s’est blessée ? » Vous parvenez enfin à ladite salle. L’infirmier mentionne son état asthénique et son hypothermie. « Avez-vous consommé des toxiques ? » La demande est tout à fait ciblée, la prise d’alcool – entre autres – étant un facteur de lourdes pertes de températures.

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Dim 28 Mar 2021 - 13:36

Quel soulagement de voir ce visage si familier, parce que clairement Elio ne voulait pas en rester là. Et grâce à @Kashmiri Sanahuja , il pu les suivre de l’autre côté des portes interdisant l’accès aux proches. Mais il n’était pas un proche et avait sept années de médecine accomplies alors il était à sa place. Il avait au moins le même niveau que les infirmiers qui étaient venu à leur rencontre.
Ils se dirigeaient vers une salle de soin des urgences tandis que le médecin présent demandait des informations concernant la patiente.

-Il n’y a eu qu’une seule crise. Elle a eu lieu aux alentours de quatre heures vingt, ou quatre heures trente et a duré quatre minutes. J’ai pu la poser sur le sol, sur des vestes pour sa crise. Elle a été protégé dans l’ensemble, à part ses mains qui ont cogné le sol pendant les convulsions.

Ils arrivèrent dans la salle et grâce à leurs baguettes les infirmiers firent léviter Juliet pour la transférer du brancard au lit de soins.
Puis la question suivante le décontenança un peu. Evidemment, en tant que médicomage il se devait de la poser. Elio se posait exactement la même question. Mais le fait que son ami le mette dans le même panier le blessait un peu. Kash savait pertinemment qu’il ne consommait plus d’alcool et encore moins de drogues. En doutait-il ? Ou était ce simplement une maladresse de sa part ?

-Je ne sais pas ce qu’elle a consommé. Je ne la connais pas. Je me suis juste trouvé au bon endroit au bon moment.

Il n’allait pas s’étendre sur le fait qu’il était allé dans ce club avec Matéo. Ce n’était pas le moment de parler de sa vie et encore moins de devoir justifier sa présence dans un tel endroit.

-Et toi tu la connais on dirait ? Demanda t il tandis que le médicomage était en train de prendre ses constantes.

Elio n’était pas dupe. Il connaissait bien son ami et cela se voyait qu’elle ne lui était pas inconnue. Au moins il pourrait en savoir un peu plus sur cette jeune femme mystérieuse. Etait ce l’une de ses patientes ? S’il connaissait Juliet, il devait savoir si elle était épileptique.

-Ne connaissant pas ce qu’elle a pu ingurgiter, il faut lui faire le test d’empoisonnement.

C’était un simple test indolore qui consistait à prélever un peu de salive qui était mélangée avec une potion. Cette dernière changeait de couleur s’il y avait empoisonnement et en fonction de cette couleur ils étaient guidés vers le type de « poison ».
L’un des infirmiers s’occupait des mains de la jeune femme, l’autre attendait l’approbation du médicomage présent pour savoir s’il devait effectuer ce test ou non. Mais Elio était déjà en train de préparer le petit coton pour le prélèvement, sachant pertinemment qu’il devait le faire.
Il s'approcha de Juliet qui semblait encore confuse.

-Juliet, tu te souviens de moi ? Je vais prélever un peu de salive. J'ai besoin que tu ouvres la bouche pour pouvoir l'effectuer, dit il avec toujours ce ton bienveillant envers elle.

Une fois la bouche ouverte, il préleva la salive et tendit le coton à l'infirmier pour qu'il se charge de la suite.

-Merci Juliet, tu te débrouilles super bien. On va vite connaître le résultat, lui dit il accompagné d'un sourire.

Dim 28 Mar 2021 - 15:59

Juliet est dans un état de semi conscience si étrange qu’avec du recul elle se demande encore comment elle a pu reconnaitre le Docteur Sanahuja alors qu’il était encore bien loin dans le couloir et qu’elle était à peine capable d’ouvrir les yeux… Peut être parce qu’elle avait tellement vu son mentor ainsi débarquer dans une pièce auprès d’un patient nécessitant des soins. Voila plusieurs mois qu’elle travaillait auprès du psychomage… C’était surement ça…

Quoi qu’il en soit, et même si elle se sentait de plus en plus mal, le fait de reconnaitre son maître de stage avait eut un effet incroyablement bénéfique sur l’état tant physique que psychologique de la jeune femme malade. Elle avait eut du mal à comprendre pourquoi et comment il se faisait qu’Elio s’était rapproché du brancard ou elle était et qu’un infirmier lui avait laissé sa place auprès d’elle… Ca aussi, ça l’avait rassurée.

Elle sentait la paume chaude de son maitre de stage dans la main tandis qu’ils semblaient courir de plus en plus vite pour rejoindre une salle de soin où enfin ils s’arrêterent. Juliet, de nouveau, eut un haut le coeur, chamboulée par les mouvements qu’on imposait à sa couchette. Elle luttait pour rester consciente. De nouveau elle se sentait brulante… de nouveau elle se sentait très faible. Les échanges se faisaient au dessus de son lit et elle ne comprenait rien à ce qui était dit. Elle comprit quand on lui demandé ce qu’elle avait consommé et n’entendit même pas la réponse d’Elio… et incapable de parler, elle leva son index. Un verre… Elle n’avait bu qu’un seul verre…

Il s’était passé plusieurs minutes de conversations entre Kashmiri et Elio… mais pour elle il ne s’était passé qu’une seconde que le visage d’Elio se place face à elle, lui expliquant ce qu’elle ne comprenait pas… Elle ouvrit la bouche pour répondre mais en fut bien incapable tandis qu’un coton tige était frotté contre sa paroi buccale. De nouveau un haut de coeur…

Un infirmier ou un médicomage prit la place d’Elio pour faire quelque chose avec ses yeux. Juliet ne s’en rendit pas compte mais l’infirmier voulu aller trop vite. Il eteignit et alluma sa baguette plusieurs fois. Il n’en fallut pas plus pour que le cerveau de la jeune Blackthorn ne supporte plus de tels stimulus, de nouveau ses yeux se révulsèrent, ses mains se crispèrent sur les draps et elle se mit de nouveau à convulser…

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Inquiétudes préliminaires qui se tournent en direction du nombre de crises qu’Elio éclaire rapidement de l’unité. Une seule et même crise dont la temporalité est donnée avec justesse. Une durée de quatre minutes est donnée. Tu conserves ces informations dans ce superbe outil qu’est la mémoire de travail. Hochement du menton en signe d’affirmative. Le garçon a eu le bon réflexe. Il a su protéger la victime de ses crises, attitudes qui ne sont pas naturelles chez tout un chacun.

Mais l’ami n’est pas le commun des mortels. Il connaît le corps humain et ses spécificités. Ses sept années d’études dans le domaine ne peuvent être qu’une aide précieuse en l’instant. Et tu ne saurais t’en soustraire. Tu acquiesces une nouvelle fois à ses dires. Ce questionnement est primordial dans ce contexte précis du fait de l’urgence. Tu décèles chez le brun une certaine déconvenue à cette demande. Tu grimaces. Tu aurais pu te montrer plus subtil.

La jeune femme est dans un état de grande faiblesse, tu remarques une de ses phalanges se lever, son index. Cela fait-il suite à ta question ? Tu pourrais te demander s’il s’agit d’une réponse : un verre ? L’intuition persiste et brûle ton esprit mais tu préfères ne pas t’y adosser trop longuement. Bien trop complexe et hasardeux pour s’y laisser prendre. Une part de toi te laisses entendre qu’une réaction de ta stagiaire était de mise. Tu fermes les yeux. Tu reprendras tout cela plus tard, avec Elio. Aucune volonté de ta part de le mettre mal à l’aise. Juste ton métier.

« C’est ma stagiaire … » commences-tu alors que tu te dépêches de prendre ses constantes. « Oui ! » confirmes-tu à la proposition faite par ses soins. Oui, le test d’empoisonnement paraît tout à fait cohérent. « Si vous étiez dans un Club, il nous faut écarter toutes possibilités … » Et par-là, tu entends une prise de substances non désirée… Dans la précipitation, les infirmiers attendent une directive de ta part, et celle-ci ne venant pas dès lors qu’Elio s’affaire dans son coin à avancer.

Tes fossettes s’étirent d’une tendresse non dissimulée. La douceur et la prévenance d’Elio aurait fait de lui un excellent confrère. Tu le sais, tu le lui a toujours dit. « Le prélèvement nous dira s’il y a eu prise de toxiques … » D’autant qu’il existe des affaires qui se produisent à l’insu de la victime. Tu grognes à cette pensée. Le loup qui sommeille en toi. Son caractère protecteur et dévoué. Trop parfois. « Tu n’as rien remarqué d’anormal ? » commences-tu, la mine soucieuse. « Aucun rôdeur autour de vous lorsque la crise a eu lieu ? »

Tu n’es pas neutre comme tu devrais l’être de part ta profession. En vérité tu restes profondément humain et l’attachement persiste quand bien même tu puisses vouloir te persuader du contraire. « Elle est en bradycardie, la saturation en oxygène est inférieure à la normale ». Rien d’étonnant vu la fragilité dont la belle fait preuve en l’instant. « Pas de lumière brusque ! » Ta main passe au-dessus de la baguette scintillante qui s’éteint aussitôt.

Ton coup d’œil est sévère, rare fois où cela arrive. Tu es exigeant, ton travail doit être impeccable et tu ne tolères pas des erreurs aussi simplistes. Tes griffes s’emparent de ton morceau de noisetier ciselé dont la magie tamise la pièce d’une lueur juste suffisante. « Allez Juliet, tiens bon … » souffles-tu en sa direction, ta main prenant la sienne avec ferveur. Son corps convulse, se crispe. L’infirmier en question s’est retiré légèrement du champ de bataille. Ce n’était pas non plus ton souhait.

Seul, tu prends les devants, installant la jeune femme en position latérale, réajustant l’oreiller sous sa tête. « Je m’excuse … » Là, tu viens desserrer son col et tous liens pouvant provoquer un effet de suffocation supplémentaire. « Le temps ? » demandes-tu à tes compagnons, afin d’estimer la gravité de cette nouvelle crise. Ta main toujours autour de celle de Juliet, tu pries pour que tout cela s’arrête.

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Tandis qu’Elio était en train de faire le prélèvement dans la bouche de la patiente, @Kashmiri Sanahuja lui demanda s’il avait remarqué quelque chose d’anormal. Comment pourrait-il comparer quoi que ce soit ? Il ne la connaissait pas.

-Non, si ce n’est qu’elle était seule dehors, sans veste.

A part évidemment son comportement, mais il était déjà au courant. C’était quand même étrange que ses amis n’aient remarqué son absence pendant tout ce temps. A croire qu’elle était venue vraiment seule.
Il voyait bien que son ami se souciait de sa stagiaire. Elle était donc étudiante en médicomagie, et en stage avec le Dr Sahanuja en psychomagie. Il se demanda alors en quelle année elle était.

-Tu savais qu’elle était épileptique ? Lui demanda-t-il, toujours dans le but de suivre la démarche médicale.

Il existait pourtant un traitement, si elle était une habituée des clubs. Il se doutait que Kash ne connaissait pas forcément la vie privée de ses stagiaires mais peut-être savait-il au moins ce détail médical.
Elio était en train de vérifier les gestes de l’infirmier pour le test, lorsqu’il entendit le médicomage changer de ton, et cela ne lui ressemblait pas. En voyant @Juliet Blackthorn de nouveau en convulsions, il comprit de suite ce qu’il venait de se passer. Mais quel imbécile ! Il sortait d’où cet infirmier ? C’était pourtant la BASE dans un cas d’épilepsie ! Elio le foudroya du regard, même si ce dernier ne s’en rendit pas compte. Ce n’était pas son rôle de le reprendre et de toute façon, il savait bien qu’il avait fait une bourde. Connaissant Kash, il en discuterait avec l’infirmier de toute façon un peu plus tard en tête à tête.
Tandis que son ami s’occupait de la demoiselle, l’ancien étudiant en médicomagie surveillait le temps.

-Deux minutes vingt.

Il échangea un regard avec Kash, heureusement cette crise était moins sévère. L’autre infirmier révéla alors qu’il n’y avait pas d’empoisonnement.
Elio était soulagé car il n’y avait pas besoin de lavement. Pas de perte de temps pour lui administrer une potion.

-Ok. Que dis tu d’un peu de poudre d’aneth pour lui redonner un peu de force ? Un sortilège Revigor pourrait aussi lui faire du bien. Elle a surtout besoin de repos maintenant avant de faire d’autres examens.

Ils ne pouvaient tolérer une troisième crise. Il lui fallait du repos, dans le noir. L’odeur de poudre d’aneth allait pouvoir lui redonner un peu d’énergie, les crises d’épilepsie étant énergivores.
Il ne voyait pas ce qu’ils pouvaient faire d’autre pour le moment mais peut-être que le psychomage avait autre chose à dire.

Comme un rappel aux stroboscopes dont la lumière effleuraient sa peau plusieurs heures plus tôt, la baguette de l’infirmier avait éblouit la jeune Blackthorn. N’importe qui aurait a peine cligné des yeux face à ce geste mal exécuté mais la maladresse du soignant avait été fatale pour les synapses de Juliet qui n’avaient pu encaisser le choc visuel. De nouveau, les yeux de Juliet se révulsaient, ses mains se crispaient et son esprit s’envolait.

Les voix se font de plus en plus lointaines, elle ne ressent plus la main chaude et rassurante de son mentor dans la sienne, elle ne sent plus l’odeur aseptisée de cet hôpital quel aime tant, elle ne voit plus le visage d’ @Elio Cooper , elle ne goûte même plus les relents de l’unique cocktail dont le sucre reste collé à l’intérieur de ses joues.

Cette seconde crise est plus courte et pourtant, elle parait interminable dans l’imaginaire de Juliet :

En haut de sa tour, Baby lui tend la main. C’est une adulte dans son rêve mais pourtant Juliet sait qu’il s’agit d’Eleanor, elle n’en doute pas une seconde. Elle lui montre combien le ciel est bleu, combien le soleil brille. Elle chante et joue du violon, elle porte une splendide robe blanche, comme si elle était sur le point de se marier.

En quelques seconde, le soleil est caché par un gigantesque nuage annonçant l’orage. Baby ne tient plus son instrument mais un bouquet de roses noires dont les épines sont monstrueuses. Sa cousine saigne des mains et le sang coule. Elle regarde avec angoisse le liquide rouge couler jusqu’au pied de @Peter Drummond , en costume, le regard grave, les alliances dans une main, une jarretière dans l'autre.

De nouveau le soleil reprend possession du ciel, ses deux soeurs la prennent par la main et elles sautent de la tour pour atterrir doucement sous les bégonias du jardin ou elle avait l’habitude de lire enfant, @Pina Jakobsdóttir les accueillent avec un jus de fruit et des cupcakes. Ils ont l’air tellement délicieux que Juliet ne peut s’empêcher d’en prendre un dans chaque main. @Ymkje de Booij apparait et s’empare d’un cupcake qu’elle dévore aussitôt.

Le ciel se grise et le visage de @Ymkje de Booij palit aussitôt, elle se met genoux, pliée de douleur, et commence à vomir. @Pina Jakobsdóttir se transforme aussitôt en Claudia et son sourire mesquin fait reculer Juliet de deux pas. Voyant son amie manquer d’air, elle se précipite à son secours mais son propre père l’en empêche en empoignant ses cheveux avec une violence qui arrache un sanglot à la douce Juliet.

L’astre du jour brille de nouveau et @Adalia Blackthorn apparait pour sauver @Ymkje de Booij . @Victor De Launay l’embrasse. Lys et @Grace de Launay prennent la main de Juliet pour l’emmener voir Autumn. Les quatre jeunes femmes se prennent dans les bras, tout au plaisir de retrouver leur amie disparue. Juliet sent l’odeur de ses trois meilleurs amies et il semblerait qu’elle n’ai jamais été aussi heureuse.

Une goutte d’eau, deux gouttes d’eau, trois goutte d’eau puis un déluge de pluie. Un trombe d’eau emporte Grâce et Autumn loin de la petite Blackthorn qui peine à garder la tête hors de l’eau, qui panique. Elle lutte pour ne pas se noyer mais un aigle semble déterminée à ce qu’elle soit emportée par les vague.

Heureusement @Mikhail Blackthorn apparait de sous les eaux pour l’aider à nager. Les vagues se calment et elle s’échoue en compagnie de son frère sur le sable mouillé. Le soleil réchauffe doucement sa peau et elle se lève. Cette fois c’est @Lucrece De Gray qui l’aide à marcher vers les palmiers qui bordent cette île paradisiaque.

Elle n’a pas encore atteint l’ombre des arbres que l’atmosphere devient ardente, cuisante. Sa peau pâle rougit et brûle. Elle pleure, hurle. Chaque pas est un calvaire. Chaque mouvement est une torture. Sa peau tombe en lambeaux, pas après pas, elle se risque à un regard vers le soleil. Il a le visage de son cousin Eliott. Elle tombe, incapable d’atteindre la fraicheur des arbres. Luce n’existe plus, brulée, il ne reste que ses os.

Juliet pleure son amie, pleure de douleur jusqu’à ce qu’ @Elio Cooper vienne déposer une veste sur ses épaule, la protégeant du soleil et apaisant aussitôt sa douleur. @Kaiden Blackthorn la prend dans ses bras et la soulève pour la porter vers l’ombre et l’amener à @Kashmiri Sanahuja dont les mains apaisent sa peau cloquée. Elle n’a pas lâchée la main d’ @Elio Cooper . Elle n’a pas laché son regard. Et tandis que la douleur reflux elle s’endort paisiblement.

Il ne reste que l’obscurité, l’absence, le vide et le repos…

Dernier post pour Juliet, merci merci merci pour ce RP génial
Je vous laisse continuer autant qu'il vous plaira, en ce qui concerne la petite Blackthorn elle se réveillera le lendemain matin

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Mécène de ces quelques privilégiés – tu demeures profondément attaché à ta solitude – qui entourent ta personne, tu te renseignes dans la précipitation sur les événements qui ont eu lieu devant le club. Rien d’anormal, rien d’étrange, a priori. Du moins la blonde est restée seule, sans aucun tissu pour la recouvrir suffisamment. Ce qui te laisses interpréter qu’elle ait pu être isolée lors de cette soirée. Tu imagines Juliet plutôt sociable, du moins assez pour être entourée.

« Non, je n’en avais aucune idée ». Franchise est de mise. Tu ne le savais pas. D’où un agacement prononcé à l’erreur de l’infirmier. Perte de contrôle, la tienne, d’abord, car tu ne maîtrise pas l’existence de ces êtres qui t’entourent. Celle de l’auxiliaire médical, ensuite, pour cet éclat lumineux bien trop brutal. Les secousses reprennent. Tu essaies de maintenir le cap, de conserver ton sang-froid. Tu sais qu’une succession de crises peut être une fatalité.

Perceptions précises et subtiles de l’atmosphère ambiant. Tu sens le Cooper se raidir à cet acte ignare. Il faudra reprendre cela par la suite, remettre des explications, faire preuve de pédagogie. Mais tu n’es plus certain d’être capable d’en faire preuve. Pas en l’instant en tout cas, d’où cette tempête qui a percé le ciel d’ordinaire alcyonien. « Bien ». La brève transperce tout discours. L’esprit se raccroche à ce qu’il peut de rassurant.

Hochement de tête affirmatif au fait qu’il n’y ait pas de poison. Aucun usage de toxique n’est à déplorer. Soulagement intérieur qui s’enlise avec tranquillité. La réassurance, pour sûr. Conscientisation qu’il est possible que tu t’attaches trop vite, trop rapidement aux gens qui s’invitent dans ton existence. Comment faire autrement ? Tu ne saurais le faire. Attachement ambivalent que les années n’ont su apaiser.

« Nous laisserons le temps faire son œuvre » commences-tu, attentif aux propositions du brun. Tu croises son regard, signe de cette promiscuité existante entre vous. Oui, ses préconisations sont tout à fait correctes. « Très bien. Tu n’as pas perdu les bons réflexes ». Tu le sommes d’un sourire admiratif. Tu le sais : il aurait fait un excellent médicomage. Tu le lui dis si souvent. « Tu t’occupes du sortilège ? »

Toi, tu diriges tes pas vers les étagères les plus proches, à la recherche de cette fameuse poudre miraculeuse. Tu en prends un flacon entre tes griffes agiles. « L’aneth aidera à l’apaisement et au repos » commentes-tu avec satisfaction. « Que donne le sortilège d’Enervatum, Messieurs ? » Tu te rapproches du lieu de l’intervention. La poudre doit être diluée dans de l’eau bouillante, c’est pourquoi tu as mis en branle une machine moldue destinée à chauffer l’eau. Une ‘’bouilloire’’, comme on dit chez toi, né dans une famille de Non-Majs.

« Je pense que vous pouvez disposer » annonces-tu en direction des infirmiers. De quoi vous retrouver tous les trois. Au moins tous les deux dans un premier temps. Une fois qu’ils eurent quitté la pièce, le faciès tourné vers Elio. « Ne me reproche pas d’avoir questionné la prise de substances. Je n’ai fait que mon travail. Tu sais combien j’ai confiance en toi, Elio ». Esquisse qui se fane bien vite. « Vraiment, ça n’était pas contre toi. Je ne me le permettrais pas ». L’eau a terminé sa course vers l’ébullition. Tu sers une grande tasse de cette mixture revigorante. La belle ne devrait pas tarder à se réveiller.

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Lorsque @Kashmiri Sanahuja le complimenta sur ses réflexes médicaux, Elio esquisca un sourire. Non il n’avait pas perdu ses réflexes de médicomage. Il avait ça ancré en lui. Il ne pouvait le nier. Et ce soir, une petite étincelle s’était rallumée dans son coeur. Oui il adorait ça et peut-être reprendra-t-il suffisamment confiance en lui, pour un jour trouver sa place au sein d’un hôpital. Mais pour le moment il vivait l’instant présent. Inutile de se poser trop de questions.
Le psychomage valida les propos de l’ancien étudiant. Il sa rapprocha alors de la demoiselle endormie et sortit sa baguette afin d’effectuer un sortilège Revigor.
Comme s’il avait toujours fait ça, il n’y eu pas d’incident. Ce sortilège était l’un des plus basiques à apprendre, mais vu qu’il ne l’avait pas effectué depuis un moment, il y avait toujours un risque.
Puis il prit de nouveau le pouls de @Juliet Blackthorn . Il était à un rythme tout à fait régulier pour une jeune femme au repos.

-Il fait effet, répondit il à son ami. Son coeur a reprit un rythme régulier et tranquille.

Ce n’était pas vraiment des termes médicaux, mais il s’en fichait. Pas besoin d’en rajouter avec des mots savants, le message passerait très bien ainsi.
Elio eu un sourire en coin en voyant Kash utiliser une bouilloire, instrument qu’il connaissait que trop bien, ayant grandi parmi les moldus. Il ne se doutait cependant pas qu’il pouvait y en avoir dans un hôpital pour sorcier.

Une fois seuls tous les deux (la demoiselle étant toujours endormie), Kash en profita pour s’excuser auprès de son ami. Il se doutait que cela n’était pas intentionnel, même si cela lui avait fait drôle sur le moment. Et le fait qu’il en parle maintenant prouvait combien il connaissait le Cooper.

-C’est vrai que cela m’a fait bizarre quand tu as employé le « vous », me mettant dans le même panier qu’elle. Mais t’inquiète je ne t’en veux pas, lui répondit il en posant sa main sur le bras de Kash.

Son regard se dirigea de nouveau vers Juliet qui semblait enfin apaisée. Elle venait de vivre un sale moment mais il avait été là. Il se posa tout un tas de questions sur elle, sur ce qu’il venait de vivre, mais il préféra se tourner de nouveau vers Kash.

-Tu peux pas savoir comme je suis ravi que tu sois de garde cette nuit ! Personne d’autre ne m’aurait laissé entrer jusqu’ici.

Et le connaissant, le psychomage savait combien c’était important pour lui.
Elio s’étira la nuque avec un mouvement de rotation. La fatigue commençait à se faire sentir. Certes, il n’avait pas été de garde toute la nuit, mais il avait avant ça une journée de boulot dans les jambes ainsi qu’une soirée en club.

-Elle est entre de bonnes mains maintenant. Je sais que tu vas veiller sur elle, jusqu’à la fin de ta garde.
D’autant plus si elle était sa stagiaire. Vu le comportement de son ami, cela se voyait qu’il s’y était attaché.

-Je vais donc rentrer chez moi. Je ne suis plus vraiment utile maintenant, dit il en souriant. Laisse là se reposer, je pense qu’elle en a besoin. Tu lui donneras la poudre d’aneth quand elle se réveillera.

Mais il savait qu’il ne parlait pour ne rien dire, car le connaissant, il n’allait pas la réveiller si elle avait besoin de repos. Sa vie n’étant plus en danger, cela pouvait attendre son réveil.
Il donna l’accolade à son ami, puis se dirigea vers Juliet. Il lui prit la main qui n’avait plus de trace de blessure.

-Repose toi bien Juliet.

Il dernier coup d’oeil vers son ami, puis il sortit de la pièce pour prendre la direction de son appartement.

[HRP : Merci de ta participation Kash ! C’était vraiment top ! ]

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L’ami s’empare de l’oxymètre, le pouls se stabilise enfin sous l’effet du sortilège. Tu soupires, soulagement non feint. Tant mieux. Tu gratifies le brun d’une satisfaction pleine. « Bravo ! » commentes-tu simplement au constat verbalisé. Il n’est pas nécessaire d’en faire plus, t’es tellement loin de tout ce jargon médical et pompeux. Toi, ce qui t’intéresse, c’est bien plus l’efficience de la communication. Que les choses soient claires, que les données partagées soient comprises et admises par tous.

Réassurance à la suite de ses dires. Il ne t’en veut pas. Vraiment, cela t’aurait peiné qu’il puisse avoir une certaine rancune envers ta personne pour des dires qui n’avaient rien de mauvais. Au contraire, tu n’as fait que ton devoir de médecin. Sa paume contre ton bras a l’effet escompté. OK. Tu comprends vraiment qu’il souhaite te rasséréner à ce propos. Tu hoches seulement la tête, le sourire entendu. Ces amitiés-là sont précieuses, Sanahuja. Ne l’oublie jamais.

L’enthousiasme laisse paraître un élan d’amusement chez toi. Tu fermes les paupières en guise d’approbation. Oui, tu veilleras sur la Blackthorn. Évidemment. Tu feras tout ton possible pour qu’elle reprenne du poil de la bête. Ces mots-là, en tout cas, ont l’effet de regonfler une estime de soi parfois bafouée, tantôt réassurée, tantôt abaissée, mais qui souvent vacille. Les affres de l’existence humaine, parait-il. « Oui, je vais la maintenir au chaud en attendant ». Tes deux paumes autour de la tasse, celles-ci concentrant suffisamment de magie à cet effet.

Tu l’attrapes contre toi, dans une accolade digne de ce nom. « A bientôt, et merci ». Gratitude qu’il est primordial de souligner. « Fais attention en rentrant ». Toi, tu resteras un temps auprès de Juliet que tu installeras dans un lit plus confortable. Tu feras bien attention de recouvrir sa personne d’une couette chaude et moelleuse. Tu patienteras plusieurs heures, revenant parfois entre certaines missions pour t’assurer que tout aille bien. Tu n’imaginais pas autant t’attacher à une stagiaire. Serait-ce pour toi une façon de se racheter vis-à-vis de la relation que tu as entretenu avec son frère par le passé ?

Fin du RP

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How to save a life pv. Elio (terminé)

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