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April fucking fool (Migea)
Mer 30 Mar 2022 - 19:12
1er avril 2022
Une fois n'était pas coutume, Miguel avait passé son vendredi après midi à la bibliothèque. Autant dire que même toute puissante cheffe des lieux avait regardé l'hispanique avec un air suspect. Il s'était, lui, contenté d'un sourire moqueur. A croire qu'il avait encore 19 ans et que tout le monde se souvenait de ce petit incident où il avait voulu prouver qu'il n'avait pas besoin de sa baguette pour attraper un livre niché sur le tout dernier rayonnage. Malin (non) comme un singe, il s'était mit à grimper sur l'une des gigantesques armoire... Qui était tombée... Vous connaissez l'effet domino ? Heureusement. Personne n'avait été blessé mais le risque prit avait visiblement justifié toutes ces heures de colles qui l'avait empêché d'étudier correctement cette année là. Il avait alors perdu l'habitude d'aller à la bibliothèque et visiblement, c'était pas plus mal pour tout le monde.
Sauf que la vieille Amonwe avait été claire sur ce qu'il devait accomplir pour cette année. Trouver un stage, ça, c'était fait et pas qu'un peu. Il avait finalement convaincu Evan, ou plutôt sa folle de patronne, de l'engager et ni l'un ni l'autre ne se plaignait de ce recrutement. Miguel s'était même trouvé être un stagiaire fort utile à plusieurs reprises. Le Calédonien avait de quoi être fier. Donc le stage, c'était ok. Par contre, l'avancement de sa thèse c'était... comment dire...
Autre chose. Tout mais bosser. Franchement, il avait beau essayer de lire des trucs. Interessants même parfois. Mais il savait pas quoi en faire. Il savait pas quoi dire. Ou plutôt il savait pas comment les dire. Il avait bien pleins d'idées en tête mais il était incapable de les poser sur le papier. Autant il était excellent sur le terrain, autant il comprennait toujours pas l'interet d'écrire cinq cents pages sur un truc. Alors il avait une sorte de pochette remplie de parchemins dupliqués, tout ces trucs interessants dont il ne savait que faire. Peut être qu'un jour...
Mais pas aujourd'hui. Son téléphone avait sonné et on lui avait proposé un verre à la Taverne du Troll. Ca c'était un bon programme. Il avait donc remballé ses affaires (sa baguette enfaite) et avait quitté le château pour rejoindre son bar préféré. " Eh Pajares ! Ta bière est déjà servie ". Personnel exceptionnel, service exceptionnel. Les potes ne sont pas encore là alors il s'installe au bar pour entamer sa pinte et tailler une bavette avec le collègue de Matéo. Sauf que dans sa bière... C'était pas de la bière.
- Oh bord...
La nausée qui traversa son corps s'acheva en un haut le coeur monstrueux. Abandonnant le contenant après avoir jeté un coup d'oeil au contenu, il couru vers les toilettes. Déjà ses tendons commençaient à retrecir, la douleur s'installant sournoisement.
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Re: April fucking fool (Migea)
Sam 9 Avr 2022 - 14:25
(utilisation de polynectar - payé par @Juliet Blackthorn)
(tenue) Un verre à la Taverne du Troll, que @Fergus Laugharne a dit – pour faire changement, peut-être, puisque l’établissement n’a rien des lieux que fréquente habituellement la capricieuse tenancière du Styx. Plus à l’aise dans les lieux qui respirent les non-dits et la tentation dans laquelle on peut habiller les péchés, peu importe la bouteille à laquelle on boit – les tavernes sont trop simples pour ses envies, en général, et si elle accepte d’y rejoindre des ami.es, Althea ne propose jamais l’endroit elle-même. Pour l’heure, ses doigts manucurés de bordeaux pianotent sur son téléphone, agacée – il est en retard. c’est une vengeance pour le coup de la montre, ça? Au styx, elle a toujours quelque chose à faire, et peut au moins s’occuper les mains en endossant son rôle de gestionnaire lorsque la cape de cliente lui sied moins bien aux délicates clavicules. Pas de réponse. Ça ne lui ressemble pas, ça. Installée au bar, la ballerine éclopée laisse défiler les photos sur wizardgram, avec autant d’attention qu’elle aurait consacrée à un cours d’ornithologie – c’est-à-dire pas.
« Tu bois quoi? », lui demande familièrement le barman, qui, à défaut d’avoir le vouvoiement poli d’usage dans des établissements de plus haute gamme, a au moins l’avantage de deux avant-bras musclés dévoilés par des manches roulées aux coudes. D’ordinaire, elle commanderait un martini, mais se sent pour l’heure exposée, en attente de son comparse – et la boisson de prédilection de l’agent 007 lui paraît soudain bien prétentieux. S’en moquerait, en temps normal, mais choisit de se faire plus discrète. « Un gin tonic, s’il vous plait », demande la capricieuse en appuyant légèrement sur le vous. Sans répondre, le tenancier se contente d’un sourire en coin – les princesses, il les connait, et celle-là a les ongles manucurés des demoiselles un peu trop habituées à obtenir ce qu’elles souhaitent. Pour discuter, ça va encore, il a l’habitude de son rôle à mi chemin entre les services de psy et de serveur, mais la soirée est occupée et il doit garder un œil sur la salle. À peine le verre au lourd fond sorti, un attroupement de joueurs de quidditch prend d’assaut son bar, alpaguant sa collègue moins expérimentée. Soupir intérieur, que Jeffrey lance à la Belge, levant un index indiquant qu’il s’occupera d’elle dans un instant.
Un verre laissé seul sur le comptoir, sans supervision – car Althea a tourné son attention vers son téléphone à nouveau, sa commande passée. It’s april fools, darling, tu devrais être plus vigilante.
« Désolé – c’est la rare clientèle qui passe avant les autres, tout dépendant de qui est derrière le bar. Mieux vaut ça que de les laisser attendre comme un attroupement de primates bruyants », explique le barman, de retour face à Althea. « Et ce sont eux qui t’offrent le verre, en guise d’excuse de l’attente ». La brune glisse un regard de pluie distrait vers les athlètes qui se sont dispersés plus loin, occupant quelques places éparpillées et se promenant avec une dégaine de rois du monde. Levant les yeux au ciel, Althea remercie l’employé d’un salut discret de son verre, avant d’en avaler une gorgée. Qu’est-ce que ce gin de merde? Les sourcils froncés, elle tente de faire signe au barman pour le questionner, mais doit plisser les lèvres pour retenir un haut le cœur. Les yeux écarquillés d’urgence, elle marche très dignement vers les toilettes de l’établissement, priant d’être capable d’arriver à temps.
Crac.
« Putaindenfoirédemesgueuxdebordeldemerde », jure la Belge, retenant in extremis une référence aux mères de l’ensemble de la clientèle des lieux (ç’aurait été trop, vous comprendrez). Habituée à la souffrance lancinante de sa maladie, elle remarque davantage la sensation étrange d’étirement que lui valent ses muscles qui se plaignent, ses os allongeant sous sa peau. Du putain de polynectar. Poisson d’avril de mon cul. in extremis, elle se déchausse et retrousse sa jupe pour laisser passer ses cuisses, soudain plus volumineuses, et pose des mains énormes (étrangement familières.) sur les parois entourant la toilette sur laquelle elle s’est installée. Un flot de jurons retenus dans la bouche, Althea passe ses doigts dans une crinière bouclée et courte, caresse sa mâchoire carrée du bout des phalanges.
Elle n’est pas seule, les voix caquetantes de quelques jeunes femmes se font entendre autour d’elle. Attrapant son téléphone dont elle utilise la caméra, elle murmure un nouveau juron entre ses dents serrées. Miguel Pajares, je vais te tuer. Impossible de rester ici, et pourtant, impossible de sortir, aussi – pas vêtue ainsi, même si, à coup sûr, Miguel serait capable de se redresser socialement de l’expérience d’être habillé d’une jupe et d’un petit haut moulant – tous mettraient le blâme sur une mauvaise blague de joueurs de quidditch. Elle finit par sortir de son cabinet de toilettes, avant d’être assaillie de reproches. « Bordel Mig qu’est-ce que tu fous là? » « T’as un de ces culots, en plus t’as même pas répondu aux textos de Cindy, tu te fous de notre gueule? » Marmonnant des excuses, Althea s’extrait de la pièce, feintant vers les toilettes des hommes.
Croisant ses propres traits, vêtus d’un uniforme trop grand, aux couleurs de l’équipe de quidditch des grymm. « Miguel Pajares », siffle sa voix véhémente. « QU’EST-CE QUE T’AS FAIT?! »
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Re: April fucking fool (Migea)
Dim 10 Avr 2022 - 18:59
Il n'était pas imperméable à la douleur mais on ne pouvait nier qu'il avait déjà une certaine expérience de celle-ci. Être joueur de Quidditch c'était bien souvent se retrouver à l'infirmerie à cause d'une mauvaise chute. Ou a cause de cette saleté de cognard. Ou a cause d'une mauvaise chute à cause cette saleté de cognard... Ce n'était donc pas la douleur qui lui avait mit la puce à l'oreille alors que ses os se compressait sur eux même, affinant et rapetissant sa carrure athlétique.
Non c'était la nausée qui avait prit possession de son âme trop rapidement pour que ce soit les relent d'une gueule de bois. En quelques foulées, il avait rejoins les cabinets des hommes et s'était enfermé, fracassant la porte contre la chambranle. Il s'était agenouillé sur la cuvette et avait essayé de vider le contenu de son estomac alors qu'il reconnaissait les doigts fins et longs appuyés sur la porcelaine.
Pas besoin d'être un génie pour se rendre compte qu'il avait été victime d'une mauvaise blague. Le polynectar avait beau lui infliger des hauts le coeur, il semblait également avoir verrouillé sa trachée car rien ne semblait en mesure de stopper le processus de transformation. Pâle comme un linge et franchement dans l'incompréhension, il quitta l'étroite pièce.
Il manqua de s'étaler au sol, surprit par le poids de son corps ainsi que par les chaussures devenues trop grande. Se rattrapant vaille que vaille, il ne pu s'empêcher d'écarquiller les yeux alors que son reflet apparaissait ailleurs que dans le miroir, vêtu d'une jupe retroussé et d'un petit haut qui laissait largement voir ses pectoraux (il avait prit des pec ah ouais ?). Un coup d'oeil à son reflet, dans le miroir cette fois, lui permit de croiser le regard d'une Althea visiblement incrédule. Cette expression sur ce visage le fit sourire. Il aurait pu rire si le Miguel face a lui ne s'était pas mit à rager.
- Quoi ? Quoi qu'est ce que j'ai fait ? Toi qu'est ce que t'as fait ?
Il était franchement de mauvaise foi là parce qu'il était assez persuadé que sa ballerine n'y était pour rien. Il ne pu s'empêcher un léger rictus qui était autant du à l'embarra qu'à l'amusement. Il avait vraiment cette tête là quand il était contrarié ? C'était vraiment destabilisant de la savoir dans ce corps. Dans son corps. Il avait déjà expérimenté le polynectar mais il avait jamais vu quelqu'un sous sa propre apparence et c'était franchement étrange.
- Putain j'ai vraiment l'air ridicule dans cette tenue. Personne t'as vu au moins ?
Les priorités et Miguel...
Non c'était la nausée qui avait prit possession de son âme trop rapidement pour que ce soit les relent d'une gueule de bois. En quelques foulées, il avait rejoins les cabinets des hommes et s'était enfermé, fracassant la porte contre la chambranle. Il s'était agenouillé sur la cuvette et avait essayé de vider le contenu de son estomac alors qu'il reconnaissait les doigts fins et longs appuyés sur la porcelaine.
Pas besoin d'être un génie pour se rendre compte qu'il avait été victime d'une mauvaise blague. Le polynectar avait beau lui infliger des hauts le coeur, il semblait également avoir verrouillé sa trachée car rien ne semblait en mesure de stopper le processus de transformation. Pâle comme un linge et franchement dans l'incompréhension, il quitta l'étroite pièce.
Il manqua de s'étaler au sol, surprit par le poids de son corps ainsi que par les chaussures devenues trop grande. Se rattrapant vaille que vaille, il ne pu s'empêcher d'écarquiller les yeux alors que son reflet apparaissait ailleurs que dans le miroir, vêtu d'une jupe retroussé et d'un petit haut qui laissait largement voir ses pectoraux (il avait prit des pec ah ouais ?). Un coup d'oeil à son reflet, dans le miroir cette fois, lui permit de croiser le regard d'une Althea visiblement incrédule. Cette expression sur ce visage le fit sourire. Il aurait pu rire si le Miguel face a lui ne s'était pas mit à rager.
- Quoi ? Quoi qu'est ce que j'ai fait ? Toi qu'est ce que t'as fait ?
Il était franchement de mauvaise foi là parce qu'il était assez persuadé que sa ballerine n'y était pour rien. Il ne pu s'empêcher un léger rictus qui était autant du à l'embarra qu'à l'amusement. Il avait vraiment cette tête là quand il était contrarié ? C'était vraiment destabilisant de la savoir dans ce corps. Dans son corps. Il avait déjà expérimenté le polynectar mais il avait jamais vu quelqu'un sous sa propre apparence et c'était franchement étrange.
- Putain j'ai vraiment l'air ridicule dans cette tenue. Personne t'as vu au moins ?
Les priorités et Miguel...
- InvitéInvité
Re: April fucking fool (Migea)
Mar 12 Avr 2022 - 17:48
(utilisation de polynectar - payé par @Juliet Blackthorn)
(tenue) Son expression faciale n’a jamais eu un air si benêt et ahuri, Althea en a la certitude alors que ses propres traits lui renvoient la surprise incrédule de voir le Pajares vêtu d’une tenue coquette qui serait aisément passée dans un tiktok de jeune blogueuse mode. « Quoi ? Quoi qu'est ce que j'ai fait ? Toi qu'est ce que t'as fait ? » Elle avance rapidement, presque surprise de la puissance de ses membres, et ne se retient qu’in extremis de lui appuyer lourdement un index sur la – well, sa – poitrine. « À part me faire poser un lapin et me faire offrir un verre par TES primates de potes de quidditch juste avant de me transformer en toi, ô coïncidence, rien du tout!! », s’agace-t-elle, voix de stentor bien moins caressante que d’ordinaire fendant l’air de la pièce heureusement déserte – classique, les toilettes des hommes constamment vides alors que les femmes font la queue pour trois pauvres sièges.
Lentement, elle soupire, tentant de calmer les battements effrénés de son myocarde. Jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche à nouveau. « Putain j'ai vraiment l'air ridicule dans cette tenue. Personne t'as vu au moins ? » Les traits carrés de l’Espagnol lui renvoient une mine renfrognée et extrêmement agacée. « Parce que moi j’ai l’air crédible peut-être, en tenue de groupie des grymm? », demande Althea, désignant sa propre silhouette face à elle, flottant dans le jersey de quidditch de Mig. (mensonge, ça te va plutôt bien en fait.) Et croise les bras sur sa poitrine, certaine d’avoir l’air ridicule mais incapable de perdre ses mimiques – trop déconcentrée et agacée pour adopter le personnage de l’athlète, pour l’instant. « Pour ce qui est de te voir, pas grand monde, juste 2-3 jolies filles dans les toilettes plutôt choquées que t’aies pas rappelé Cindy », souffle-t-elle avec une moue sardonique en guise de rebuffade au Grymm. « Tu te doutes que jleur ai pas répondu pour toi, tu te démerderas comme un grand. »
Althea lui sourit, tout juste assez satisfaite de sa pique, avant de voir un autre de ses reflets dans le miroir des toilettes. « Bordel … » et soupire, place ses doigts dans ses cheveux en l’observant lui, et voit son propre air, sa tenue ridicule sur la silhouette musclée du Madrilène, avant de le pousser vers une des cabines de toilettes. « On va échanger de tenues hein, ce sera plus discret. Et Miguel je te jure que si tu en profites pour me lorgner, je fais un carnage. »
- InvitéInvité
Re: April fucking fool (Migea)
Lun 18 Avr 2022 - 21:51
Ah ! Comme c’était facile d’accuser l’innocente victime qu’il était… Cela dit, il n’avait pas trop de doutes quant aux présomptions qui pouvaient peser sur les épaules de Thea… « Non coupable votre honneur ». Elle avait l’air tellement contrarié que même si c’était son propre visage que le madrilène voyait, il n’avait aucun mal à imaginer cette contrariété sur les traits de la d’Arenberg même s’il l’avait accusé, plutôt en réplique qu’en y songeant réellement.
- Ah parce que toi tu bois dans les verres que te servent des inconnus ? On t’a jamais dit que t’étais inconsciente ?
Mauvaise foi crasse de la part de celui qui veut absolument avoir le dernier mot… Et qui veut surtout éluder le fait que ce soit ses potes qui aient pu… non, soyons honnête… , qui soient à l’origine de cette petite farce. Le sujet avait déjà été mis sur la table et il avait fait promettre à son équipe de ne pas importuner la Wright. Il avait beau avoir une espèce de béguin pour elle, c’était pas vraiment le genre de femme à être impressionnée par sa popularité et ses excellents stats au Quidditch… même si cette année ils dominaient largement le championnat et que ça serait bien mérité, un peu de reconnaissance.
Il aurait sûrement du s’arrêter là. Voir même carrément se taire. Mais il avait pas pu s’empêcher de se rendre compte à quel point il avait l’air… ridicule. Enfin elle. Mais c’était son corps à lui. Et franchement, il espérait vraiment que personne ait pu le voir les cuisses serrées dans une jupe retroussée et les épaules couvertes par un petit gilet dont les deux boutons avaient quitté le navire, laissant voir un torse nu. Et musclé.
Il ne peut s’empêcher de grimacer sévèrement alors qu’elle lui indique avoir croiser plusieurs filles mais son attention est rapidement concentré sur le prénom féminin cité et la grimace se transforme en une intense mine réfléchie.. Cindy… Cindy…
- J’te jure que je sais pas qui c’est Cindy…
Il répond comme s’il essayait de se dédouaner mais visiblement, la Cindy en question était le cadet des soucis de la Wright ayant endossé ses écailles. C’était quand même contrariant que plusieurs filles l’aient vu ainsi mais au moins s’était elle abstenue de sortir directement huer les équipiers Grymm pour qui le spectacle avait du être hilarant. Il ne se fait pas prier pour rejoindre la cabine. La situation est très étrange dans cette proximité parce que sachant Althea dans ce corps, il a l’impression d’être attiré par lui même… Il n’était pas le type le plus humble du monde mais quand même. Les mots sévères de son interlocutrice le font rire.
- Ca vaaaa, j’t’ai déjà vu à poil ! Pas la peine d’en faire des caisses. Et pas la peine d’en faire comme si t’allais pas regarder toi. Mais vas-y, je t’en prie. Vraiment. J’ai rien à cacher.
Lui même commence à se déshabiller, commençant par retirer les chaussures devenues beaucoup trop grandes puis un sweat qu’il accroche au porte manteau sur la porte close.
- Ah parce que toi tu bois dans les verres que te servent des inconnus ? On t’a jamais dit que t’étais inconsciente ?
Mauvaise foi crasse de la part de celui qui veut absolument avoir le dernier mot… Et qui veut surtout éluder le fait que ce soit ses potes qui aient pu… non, soyons honnête… , qui soient à l’origine de cette petite farce. Le sujet avait déjà été mis sur la table et il avait fait promettre à son équipe de ne pas importuner la Wright. Il avait beau avoir une espèce de béguin pour elle, c’était pas vraiment le genre de femme à être impressionnée par sa popularité et ses excellents stats au Quidditch… même si cette année ils dominaient largement le championnat et que ça serait bien mérité, un peu de reconnaissance.
Il aurait sûrement du s’arrêter là. Voir même carrément se taire. Mais il avait pas pu s’empêcher de se rendre compte à quel point il avait l’air… ridicule. Enfin elle. Mais c’était son corps à lui. Et franchement, il espérait vraiment que personne ait pu le voir les cuisses serrées dans une jupe retroussée et les épaules couvertes par un petit gilet dont les deux boutons avaient quitté le navire, laissant voir un torse nu. Et musclé.
Il ne peut s’empêcher de grimacer sévèrement alors qu’elle lui indique avoir croiser plusieurs filles mais son attention est rapidement concentré sur le prénom féminin cité et la grimace se transforme en une intense mine réfléchie.. Cindy… Cindy…
- J’te jure que je sais pas qui c’est Cindy…
Il répond comme s’il essayait de se dédouaner mais visiblement, la Cindy en question était le cadet des soucis de la Wright ayant endossé ses écailles. C’était quand même contrariant que plusieurs filles l’aient vu ainsi mais au moins s’était elle abstenue de sortir directement huer les équipiers Grymm pour qui le spectacle avait du être hilarant. Il ne se fait pas prier pour rejoindre la cabine. La situation est très étrange dans cette proximité parce que sachant Althea dans ce corps, il a l’impression d’être attiré par lui même… Il n’était pas le type le plus humble du monde mais quand même. Les mots sévères de son interlocutrice le font rire.
- Ca vaaaa, j’t’ai déjà vu à poil ! Pas la peine d’en faire des caisses. Et pas la peine d’en faire comme si t’allais pas regarder toi. Mais vas-y, je t’en prie. Vraiment. J’ai rien à cacher.
Lui même commence à se déshabiller, commençant par retirer les chaussures devenues beaucoup trop grandes puis un sweat qu’il accroche au porte manteau sur la porte close.
- InvitéInvité
Re: April fucking fool (Migea)
Dim 15 Mai 2022 - 19:04
(utilisation de polynectar - payé par @Juliet Blackthorn)
(tenue) Le grymm mélange tout, et dans sa mauvaise foi, égratigne les nerfs de la Wright déjà plus que passablement énervée, qui le foudroie du regard pour la deuxième fois en quelques minutes – peu importe, il commence certainement à en avoir l’habitude, le Pajares. Et si l’habitude ne vient pas de ses propres prunelles furieuses, d’autres demoiselles ont dû l’initier à l’exercice plus d’une fois. « C’est pas un putain d’inconnu qui me l’a servi mais bien le barman, quelqu’un a dû le glisser dedans pendant qu’il était détourné. Tu veux me faire enfermer dans un couvent aussi peut-être, comme ça je serai en sécurité pour toujours? », ironise-t-elle avec un grain de fureur dans les yeux face à l’outrecuidance de Miguel, d’oser insinuer que cette situation tombe sous le coup de sa responsabilité. Pas aujourd’hui Miguel, pas demain – t’es une victime mais j’mettrais la main au feu que tu l’as cherché bien plus que moi et maugrée intérieurement, déjà lasse de son costume.
Et il se déconcentre encore, attrapant uniquement au passage ce qui peut arranger son ego masculin. « mais on s’en fout de Cindy Mig là concentre-toi deux secondes – faut qu’on se planque jusqu’à ce que l’effet soit terminé », le rebroue la d’Arenberg, avant de le pousser vers un des cabinets de toilettes dans le geste le moins séducteur qui soit. Sans broncher, elle refuse de répondre à sa réplique tranquille, au moins satisfaite que sa colère puisse le retenir d’une bêtise type palpation de son nouveau corps emprunté. Lorsqu’ils échangent leurs vêtements, elle ironise « T’as jamais été si attirant », sans toutefois que son visage carré se fende d’un sourire. Glissant la tête hors de la cabine, la voie semble disponible, mais il leur reste encore le bar à affronter – depuis la création du couvre-feu, les transplanages sont parfois aléatoires, dans le quartier sorcier. Autant prendre la fuite à pied, ils ont déjà assez de déboires magiques pour le moment. « La voie est libre », annonce la danseuse, avant de jeter un œil à Miguel, qui se tortille de façon inconfortable dans les chaussures à talons qu’elle portait quelques instants auparavant. La traversée du bar la plus longue de l’histoire, à tout parier, devine Althea, qui a au moins l’avantage d’une tenue parfaitement confortable. « On peut aller attendre chez toi, ou tu penses que Cindy va t’attendre là-bas? » On avait pas dit qu’on s’en fout, de Cindy?
- InvitéInvité
Re: April fucking fool (Migea)
Jeu 26 Mai 2022 - 20:40
Il se rendait même pas compte à quel point ce qu’il pouvait dire relevait de la connerie crasse. Comment pouvait ton blâmer la victime qu’elle était au lieu de fustiger ses potes qui étaient à l’origine de cette mauvaise blague ? Une grimage déforma les traits de la d’Arenberg qu’il figurait actuellement alors qu’elle se proposait pour le couvent. Allait savoir pourquoi, le madrilène était pas spécialement tenté… Mais voyant les foudres qui hurlaient dans son propre regard, il tenta même pas de répondre. Au moins avait il un minimum d’intelligence émotionnelle pour se rendre compte qu’il s’agissait franchement d’une question rhétorique.
De toute façon, son esprit est déjà ailleurs, occupé à restituer Cindy dans sa mémoire. Ca non plus, ça ne plait pas à sa ballerine qui soupire et le fustige. La concentration ça n’a jamais été son fort, il pouvait pas franchement le nier. Mais elle avait aussi un certain talent pour le déconcentrer. Il ne peut s’empêcher une vilaine grimace dans son dos alors qu’elle prétend qu’il n’ait jamais été si attirant que sous ses traits à elle. Pfff.
- Bon, on y va alors ?!
L’impatience se laisse entendre. C’est pas qu’il est pas bien là, dans cette cabine, mais il préférerait quand même se retrouver quelque-part où il devrait pas jouer à la d’Arenberg. La voix est libre et y’avait pas franchement de temps à perdre.
Les talons représentent un défi mais le véritable sacerdoces c’est d’imiter la démarche et le port de tête de la Wright alors qu’ils vont pour le bar. Elle a tort Thea, ce ne sera pas la traverser plus longue mais ça sera certainement la plus ridicule. Parce qu’il remue beaucoup trop les épaules, roule beaucoup trop des hanches et lève le menton beaucoup trop haut, rendant la démarche de la jeune femme parfaitement risible sans s’en rendre compte.
- Je croyais qu’on s’en foutait de Cindy ?
Cette fois, un petit sourire en coin vient effleurer ses lèvres. Il ne peut s’empêcher d’analyser ça comme un soupçon de jalousie. Et donc d’interet. Ca lui plait. La traversé du bar se fait rapidement et l’espagnol et rapidement déconcentré par les seins de Théa qui se balancent sous son nez alors qu’il marche.
- On peut aller chez moi, y’aura personne, on sera tranquille. Faudra qu’on s’occupe et ça devrait être passé d’ici une petite heure. J’ai des suggestions si t’es disposée…
Regard en coin vers son propre reflet et voix qu’il veut suggestive, il essaye déjà de s’imaginer ce que ça ferait de le faire dans ces circonstances…
De toute façon, son esprit est déjà ailleurs, occupé à restituer Cindy dans sa mémoire. Ca non plus, ça ne plait pas à sa ballerine qui soupire et le fustige. La concentration ça n’a jamais été son fort, il pouvait pas franchement le nier. Mais elle avait aussi un certain talent pour le déconcentrer. Il ne peut s’empêcher une vilaine grimace dans son dos alors qu’elle prétend qu’il n’ait jamais été si attirant que sous ses traits à elle. Pfff.
- Bon, on y va alors ?!
L’impatience se laisse entendre. C’est pas qu’il est pas bien là, dans cette cabine, mais il préférerait quand même se retrouver quelque-part où il devrait pas jouer à la d’Arenberg. La voix est libre et y’avait pas franchement de temps à perdre.
Les talons représentent un défi mais le véritable sacerdoces c’est d’imiter la démarche et le port de tête de la Wright alors qu’ils vont pour le bar. Elle a tort Thea, ce ne sera pas la traverser plus longue mais ça sera certainement la plus ridicule. Parce qu’il remue beaucoup trop les épaules, roule beaucoup trop des hanches et lève le menton beaucoup trop haut, rendant la démarche de la jeune femme parfaitement risible sans s’en rendre compte.
- Je croyais qu’on s’en foutait de Cindy ?
Cette fois, un petit sourire en coin vient effleurer ses lèvres. Il ne peut s’empêcher d’analyser ça comme un soupçon de jalousie. Et donc d’interet. Ca lui plait. La traversé du bar se fait rapidement et l’espagnol et rapidement déconcentré par les seins de Théa qui se balancent sous son nez alors qu’il marche.
- On peut aller chez moi, y’aura personne, on sera tranquille. Faudra qu’on s’occupe et ça devrait être passé d’ici une petite heure. J’ai des suggestions si t’es disposée…
Regard en coin vers son propre reflet et voix qu’il veut suggestive, il essaye déjà de s’imaginer ce que ça ferait de le faire dans ces circonstances…
- InvitéInvité
Re: April fucking fool (Migea)
Dim 29 Mai 2022 - 2:00
(utilisation de polynectar - payé par @Juliet Blackthorn)
(tenue) « Je croyais qu’on s’en foutait de Cindy ? » et face à sa mine goguenarde, Althea se contenta de siffler un léger « ta gueule » bien senti, continuant leur avancée dans le bar. Enfin parvenus à l’extérieur, elle lâcha une longue exhalaison de soulagement, sans se douter des épreuves à venir. « On peut aller chez moi, y’aura personne, on sera tranquille. Faudra qu’on s’occupe et ça devrait être passé d’ici une petite heure. J’ai des suggestions si t’es disposée… » Sa propre voix sonnait faux, et le grain de suggestion qui s’y était glissée lui donna envie de lui mettre une paire de claques. « Il a une bite à la place du cerveau … », maugréa-t-elle en se pinçant l’arête du nez, l’autre main posée sur sa taille dans un geste absolument inapproprié quand on connaissait la gestuelle habituelle du Madrilène. « On va commencer par boire beaucoup de shots et ensuite on verra bien, mais baiser avec moi-même ça fait pas vraiment partie de mes fantasmes Mig’ », le prévint-elle avant de se faire attraper par le cou de façon impromptue.
« Hééééé Mig c’est drôle t’as jamais été si beau !» s’exclama un des lourdeaux du bar, qui les avait suivis. Il l’avait éloignée de quelques pas du véritable Madrilène, et lui murmura à l’oreille « non en vrai si tu veux j’ai 2-3 gens qu’on peut aller faire chier, tu veux qu’on se tire et après j’te file mon numéro pour quand tu vas retrouver ta vraie forme? » C’était d’une puérilité accablante. C’était ridicule et stupide, et Althea s’apprêtait à ouvrir la bouche lorsque – Ohputaindebordeldemerded’enfoirédemesgueux.
Clyve était l’un de ses clientsaddicthabitués du Confessionnal. Le scénario avait été prévisible, tellement surjoué qu’il en devenait cliché, mais pour le quarantenaire à la mâchoire avenante qui avait perdu son épouse l’an dernier, lady Pride représentait un radeau superbe sur lequel laisser échouer conscience, complaisance et concupiscence. Althea connaissait ses souvenirs par cœur, chaque interstice, chaque possibilité de ces univers multiples créés par la multiplicité de la pensine des Hallowstone, car il revenait depuis des mois les voir. Avant, il lui parlait comme il l’aurait probablement fait avec n’importe quelle barmaid au sourire charmeur et au décolleté avantageux – et rencontrait toujours un succès non feint, car il était beau, le bougre. Il avait au fond du regard une allure mélancolique qui épousait parfaitement les arrondis de son visage, lui donnait l’air d’un romantique né à la mauvaise époque. Il était capable de l’entretenir longtemps, discutant d’art et d’expositions muséales qui intéressaient véritablement la d’Arenberg, et avait commencé à consommer quelques produits créés par Vesper. Le sorcier avait les poches profondes et la parole agréable : le meilleur genre de client àsubjuguerfidéliser.
Il aurait pu être un mécène parfait – si ce n’était du geste de trop qu’il avait posé à son endroit, quelques semaines auparavant. Une limite franchie, et le couperet brutal de @Leonardo Moreno était tombé, après avoir consulté l’autre tête de Cerbère d’un simple coup d’œil sous un sourcil arqué. Althea avait hoché la tête, la lèvre encore rouge de la ferveur avec laquelle le client s’était imposé à elle. Sa rune avait été révoquée, le temps qu’il cuve sa vinasse quelques semaines et accepte que le péché d’Orgueil n’était disponible que pour converser et visiter ses souvenirs avec lui. It’ll be good for you, to walk away for a while, Clyve. I’m sorry if I misled you, avait-elle menti, se haïssant elle-même pour cet ajout inique. Au diable les considérations féministes, les affaires étaient ce qu’elles étaient, et une fois que Clyve se serait calmé les esprits, il pourrait être réintégré à la masse des clients de l’antre stygien.
Et il était là. Avec le regard vitreux de qui avait déjà bien plus d’un verre ingéré – et au fond des prunelles le manque qu’Althea connaissait elle-même trop bien. Approchant Miguel de bien trop près. « Milady », marmonna le sorcier en tentant d’agripper le bras de l’Espagnol déguisé. « Il faut … il faut que tu me laisses revenir. J’sais que ton molosse a dit que ce s’rait pour encore deux s’maines, mais il me faut … y’m’faut y retourner, tu comprends? J’ai besoin d’y aller. Même juste comme client normal? Juste … juste ça? » Althea se libéra de l’étreinte de l’ami de Miguel juste à temps pour s’interposer entre le Madrilène et l’Écossais. « Hé la demoiselle est accompagnée ce soir bonhomme », jeta-t-elle en adoptant son meilleur air de macho possessif, un bras territorial se glissant autour de la taille de Miguel pour mieux le faire passer derrière elle. « Donc sois sympa et va voir ailleurs, t’es pas le bienvenu ici. C’est moi le molosse. » À l’abri du regard de l’athlète, elle posa un index léger sur une de ses propres arcades sourcilières, imitant le geste qu’une des paires de bras de Leo faisait avant de frapper quelqu’un. Un voile de peur passa dans le regard de Clyve, qui leva les mains en guise de défaite et recula pour se fondre dans la masse des noctambules.
« Il était bizarre lui, il voulait quoi? », demanda-t-elle en jouant la comédie – priant que Clyve se soit limité au peu qu’elle avait elle-même entendu. « On monte? »
- InvitéInvité
Re: April fucking fool (Migea)
Mar 14 Juin 2022 - 22:16
Miguel ne disposait pas d’une incroyable capacité de concentration, ça n’avait d’ailleurs jamais été le cas. Mais dans ces circonstances c’était franchement limité. Niveau bulot, tout au plus. Il ne pouvait pas s’empêcher de se demander à quoi cela ressemblerait de coucher avec Thea dans son propre corps et inversement depuis que l’idée lui avait traversé l’esprit. Genre il était à la fois excité et dégouté. Pourquoi ? Lui même était pas vraiment capable de l’expliquer. Mais ça faisait un peu homo se coucher avec soit même non ? Et visiblement, c’était pas non plus dans les fantasmes de la ballerine que de baiser avec elle même.
- Ben t’as tort, parce que moi j’adore baiser avec toi.
Il ne sait pas a quoi ressemble le visage d’Althéa avec la mine narquoise qu’il doit avoir à cet instant mais en tout cas, il s’amusait bien finalement dans ces circonstances. Et puis, c’était cru mais c’était vrai. Vraiment, il adorait ces moments intimes partagés avec la d’Arenberg qui se faisaient encore trop rare à son goût, si vous voulez tout savoir.
Damian avait fait une apparition express et même si le madrilène ne l’entendit pas, il se doutait que ses mots à destination de celle qui portait son enveloppe charnelle risquait fort de lui déplaire. Une moue agacée, bien plus en vogue avec ce qu’on pouvait habituellement voir sur le visage de la d’Arenberg, mais trop lent sur ses talons pour rattraper le batteur des Grymm, il n’eut pas le temps de s’interposer.
- Quoi ?
C’était fort peu courtois pour une « Milady » mais ce type venait de s’approcher de lui, pensant visiblement s’adresser à Thea. Il ne savait pas qui était ce type mais il du sérieusement freiner ses ardeurs car la jalousie venait de le saisir. Il se tient proche, trop proche et il la regarde d’une façon peu équivoque. Il y a de l’envie dans ses iris. Du besoin, presque.
- De quoi tu…
De quoi il parlait cet allumé ? C’était quoi cette histoire de molosse ? De quoi il était client ? Ou est ce qu’il voulait revenir ? Une main désespérée s’agrippe à son bras nu et pâle et le madrilène ne peut s’empêcher un geste exagéré pour se défaire de l’emprise de l’individu qui fait, à cet instant, au moins une tête de plus que lui. Ironie, c’est Althéa sous forme hispanique qui vient le secourir et visiblement sa carrure (oui oui) et quelques mots avaient suffit pour lui donner envie de fuir.
- Bordel, j’ai bien fait de travailler les biceps. Mes muscles et tes mots, trop efficace pour se débarrasser des mecs chelous.
Et encore… il pesait ses mots. A ce niveau là c’était vraiment plus que chelou. D’ailleurs il arrivait pas trop à se retirer les questions qui avaient prit possession de son esprit. Il laissa entrer la ballerine dans son appartement et se dirigea directement vers le comptoir pour sortir des shot et un whisky pur feu qui se servit tout seul.
- Tu le connais ce mec ? Tu t’fais souvent appeler Milady alors qu’on est au XXIe siècle ?
- Ben t’as tort, parce que moi j’adore baiser avec toi.
Il ne sait pas a quoi ressemble le visage d’Althéa avec la mine narquoise qu’il doit avoir à cet instant mais en tout cas, il s’amusait bien finalement dans ces circonstances. Et puis, c’était cru mais c’était vrai. Vraiment, il adorait ces moments intimes partagés avec la d’Arenberg qui se faisaient encore trop rare à son goût, si vous voulez tout savoir.
Damian avait fait une apparition express et même si le madrilène ne l’entendit pas, il se doutait que ses mots à destination de celle qui portait son enveloppe charnelle risquait fort de lui déplaire. Une moue agacée, bien plus en vogue avec ce qu’on pouvait habituellement voir sur le visage de la d’Arenberg, mais trop lent sur ses talons pour rattraper le batteur des Grymm, il n’eut pas le temps de s’interposer.
- Quoi ?
C’était fort peu courtois pour une « Milady » mais ce type venait de s’approcher de lui, pensant visiblement s’adresser à Thea. Il ne savait pas qui était ce type mais il du sérieusement freiner ses ardeurs car la jalousie venait de le saisir. Il se tient proche, trop proche et il la regarde d’une façon peu équivoque. Il y a de l’envie dans ses iris. Du besoin, presque.
- De quoi tu…
De quoi il parlait cet allumé ? C’était quoi cette histoire de molosse ? De quoi il était client ? Ou est ce qu’il voulait revenir ? Une main désespérée s’agrippe à son bras nu et pâle et le madrilène ne peut s’empêcher un geste exagéré pour se défaire de l’emprise de l’individu qui fait, à cet instant, au moins une tête de plus que lui. Ironie, c’est Althéa sous forme hispanique qui vient le secourir et visiblement sa carrure (oui oui) et quelques mots avaient suffit pour lui donner envie de fuir.
- Bordel, j’ai bien fait de travailler les biceps. Mes muscles et tes mots, trop efficace pour se débarrasser des mecs chelous.
Et encore… il pesait ses mots. A ce niveau là c’était vraiment plus que chelou. D’ailleurs il arrivait pas trop à se retirer les questions qui avaient prit possession de son esprit. Il laissa entrer la ballerine dans son appartement et se dirigea directement vers le comptoir pour sortir des shot et un whisky pur feu qui se servit tout seul.
- Tu le connais ce mec ? Tu t’fais souvent appeler Milady alors qu’on est au XXIe siècle ?