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• Un jeu pas si innocent que ça. Cap ou pas Cap Zéphyr ? || Zéphyr
Sam 24 Avr 2010 - 19:22
« On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir. » - FN
Zéphyr & Isengrin
- Je mettais levé tôt ce matin mais je ne saurais pas dire l’heure exacte ne l’ayant pas regardé une fois les yeux ouverts. Je ne me fit pas prier pour prendre une douche et l’eau chaude me donnait une sensation de bien être sur ma peau. Je frissonnais en fermant les yeux. Ma toilette dura peut être une heure mais je n’étais pas pressé. A vrai dire j’ignorais encore ce que j’allais faire de ma journée. Je décidais de sortir de ma chambre étudiante après une bonne heure occupée à la rédaction d’un devoir d’histoire de la magie. J’aimais cette matière mais le soleil m’appelait. Je ne pouvais pas rester enfermé, le nez dans un livre.
J’avais eu une idée. Zéphyr dormait-il encore ? Une chose était sûre : j’allais l’empêcher de dormir plus et s’il ronchonnait je trouverais un moyen pour le résoudre à sortir de sous sa couette. Je n’avais pas le droit de pénétrer dans la salle commune des Summerbee, maison à laquelle mon ami appartenait mais cela ne m’empêcherait pas de demander à une étudiante qui sortait d’aller le réveiller pour moi. Adossé prêt d’une immense toile où était représentée une femme grassouillette, je patientais sagement en regardant les quelques étudiants déjà levés. La majorité devait être en train de prendre leur petit déjeuné dans la grande salle. Zéphyr n’irait pas mangé – j’avais déjà avec moi deux croissants et deux barres de chocolat enveloppés dans une serviette en papier. J’avais tout organisé – rapidement certes mais la journée ne serait que meilleure après ce déjeuné éclair.
- ISENGRIN - Toi, s’il te plaît,m’exclamais-je envers un groupe de fille qui étaient sorties.
ISENGRIN - L’une d’entre-vous pourrez retourner dans votre salle commune et aller me chercher Zéphyr Milton ?
? - Je crois qu’il dort encore.
ISENGRIN - Va le réveillez s’il te plaît. Il dormira ce soir. Dis lui que Isengrin le demande de toute urgence, j’ai besoin de lui – vraiment ! Insistes bien.
? - Et s’il ne réagis pas ?
ISENGRIN - Tire le par les pieds, dis lui que je vais lui étriper les fesses sinon ! Please.
- La jolie brune m’adressa un sourire et tendit ses livres à une amie du groupe pour qu’elle lui prenne le temps de son absence. Elle revint cinq minutes après et je la regardais histoire de lui demander dans combien de temps il allait arriver.
- ? - Il arrive dans quelques minutes.
ISENGRIN - Merci et…vous, vous appelez comment toutes les trois ?, demandais-je en les regardant une par une.
? - Diane
? - Katie
? - Samantha
ISENGRIN - Enchanté, moi c’est Issengrin. Merci encore.
- Elles partaient ensuite me laissant de nouveau de seul. Je trouvais le temps spécialement long et mon ventre gargouillait plus intensément que quand je montais les escaliers en marbre pour arriver ici. J’avais faim mais je voulais attendre Zéphyr pour croquer dans mon croissant. J’espère qu’il accepterait de passer la journée avec moi car il faisait trop beau pour rester enfermer. Les jardins de l’université de me suffisait pas. J’avais besoin de voir autre chose que les remparts de Huncalf et la ville de Norwich était idéale.
Zéphyr était pour moi l’objet de tous les désirs. Vous l’avez donc compris rien qu’à cette phrase : il m’attire comme un aimant mais je ne veux pas le choquer en écoutant que mes envies. Premièrement je le ferais peut être fuir, ce que je voulais éviter à tout prix – sans compter que je voulais aussi être son ami. Si je le verrais seulement comme un « objet du zizi sexuel » ce ne serait pas très respectueux. Je n’étais pas obsédé – j’aimais le sexe certes, et des deux côtés mais il était avant tout question de tisser des liens avec lui. Puis j’ignorais son orientation. Si j’étais bixesuel, peut être que lui préférait les femmes à 100 pour cent.
Il ne montrait toujours pas le bout de son nez.
- ISENGRIN - J’espère pour toi que tu t’es pas rendormi ! , pensais-je
- Mon moment de solitude me permis de réfléchir un peu à l’endroit que nous exploreront ensemble. Je pensais au château désaffecté que Meteora si je me souvenais bien de son prénom avait découvert et baptisé comme lieu de fête. J’avais eu la chance d’y entrer une fois – invité pour fêter l’arriver des correspondants. L’événement était comme un baptême à la vie étudiante d’Hungcalf.
Le portrait de la grosse dame bougea et une tête brune passa l’ouverture. C’était lui.
- ISENGRIN - Enfin ! T’es pire qu’une fille mon vieux. Ca te dis une virée en ville ? Je suis passé directement à la grande salle pour prendre le petit déjeuné. On mangera en route. Croissants et morceaux de chocolat j’espère que c’est bon.
- Isengrin s’interrompit et le regarda un instant histoire de voir comment il était habillé. Plutôt pas mal, bien taillé comme il avait put déjà le constater. A côté de lui, Isengrin faisait la paire avec son marcel blanc imprimé laissant ses tatouages en vue, son slim en jeans troué et ses converses noires. Ses cheveux étaient simplement coiffés – sans véritable structure.
Excuses-moi pour les fautes, je corrige tout dès que je reviens ;) j'espère que ça te plait (l)
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Re: • Un jeu pas si innocent que ça. Cap ou pas Cap Zéphyr ? || Zéphyr
Sam 8 Mai 2010 - 21:52
Isengrin C. Jerrican et Zéphyr E. Milton
Cap ou pas cap?
On baise, on trinque mais on tombe pas amoureux.
like you're perfume, your skin is smooth. the way you move, i'm in the mood. i'm boiling i want you to see me now… je marche sur le trottoir sombre de Norwich. Les lampadaires environnants me permettent encore de voir où je mets les pieds pour ne pas tomber ou trébucher. Surtout que malgré la nuit, les étudiants n’en étaient pas moins dans leur chambre. A Hungalf, la nuit était signe de débauche, de festivité. Norwich était plein à craquer surtout en weekend comme aujourd’hui. C’est vraiment la honte si je m’étale devant tout le monde. Une façon de ne pas passer inaperçu du moins. Je préfère éviter ce genre de chose et me fondre dans la masse uniforme des étudiants de sortie. Mon regard était toujours sur le sol bétonné quand je remarquai des chaussures que je connaissais bien, celles de mes amis. Ce soir c’est débauche. J’avais l’impression de passer mes soirées à être hors de mon corps ces derniers temps. Comme beaucoup d’étudiants vu le grand nombre de personnes qui se trouvaient dans le bar dans lequel on venait de poser nos fesses. Melvin, Jacob et moi, avions l’habitude de terminer nos journées dans ce bar de Norwich. Le vendredi soir il était bondé. Notre table habituelle était prise, ce qui ne nous étonnait pas. D’ailleurs, toutes les tables étaient prises ce soir là. Je passe la main dans mes cheveux pour les ébouriffer tout en soupirant. J’interroge du regard mes compères. « Qu’est qu’on fait ? ». Une idée traversa alors mon esprit au même moment ou ma parole avait surpassée mon cerveau. La spontanéité. Une qualité tout comme un défaut. Ce trait de caractère me posait bien des problèmes. Sourire malicieux aux lèvres, je savais que mes amis venaient d’avoir la même idée que moi. D’instinct, je me dirigeai vers une table où deux pauvres Lufkin étaient installées. Je les avais déjà croisées dans l’université mais je n’avais jamais prêté attention à elles. A mon arrivée, elles coupèrent leur discussion. Sourire mi-charmeur mi-amusé, je me présentai dans les règles de l’art. Elles firent de même. Il ne me fallait seulement quelques minutes avant de mettre mon plan en action. Je les flattai, elles rougissaient, je m’amusai. Je m’approchai de l’oreille de l’une d’entre elle. « Ca te dit que je te rejoigne dans ta chambre dans une dizaine de minutes ? On pourrait … » je laissais ma phrase en suspension en caressant son épaule dénudée. Rougissant, elle pressa ses longs doigts fins sur ma main avant de dire quelque chose à son amie que je n’entendis pas à cause du bruit environnant. Elles se levèrent et prirent la direction de la sortie. J’attendais une minute ou deux, histoire qu’elles soient bien partie avant de m’esclaffer et d’inviter Melvin et Jacob à s’assoir à ma table durement gagnée, avec la sueur de mon front. Je préfère ne pas « Mec, mec, mec ! Tu es mon Dieu, je bénis ton esprit si fin et machiavélique. Qu’est ce que tu lui a dis ? » Je voulais garder la réponse pour moi, rien que pour moi-même si je savais qu’ils l’avaient deviné. « Oh tu sais, une pointe de charme et une finesse d’esprit » je me vantais en rigolant. Que la soirée commence ! |
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