- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8266
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
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Joyeuses Pâques (ft. clan Leroy)
Sam 2 Avr 2022 - 15:47
Villa des Leroy, à quelques kilomètres de Nice
Le temps de ces deux dernières semaines s’était montré catastrophique mais en arrivant aux abords de Nice, j’ai le plaisir de me confronter au soleil et aux températures clémentes. On est encore loin d’un bon soleil d’été, mais au moins les bourrasques de vent, de pluie et de neige ne sont plus que des souvenirs. Je prends même quelques secondes pour apprécier les rayons chauds qui viennent caresser la peau de mon visage et après m’être suffisamment rechargé en vitamine D, je me mets en marche direction la villa des Leroy. Mes grands-parents y restent une bonne partie de l’année, échappant ainsi à Paris et sa grisaille étouffante. Les portoloins, poudres de cheminette et autres transplanages leur permettent de naviguer entre les deux villes sans trop de complications, lorsque les affaires le nécessitent. Autrement dit, Charles a trouvé le bon filon et on peut au moins le féliciter pour ça. Je m’imagine bénéficier des mêmes avantages plus tard, une juste balance entre mon travail de journaliste et ma vie privée. Peter et moi aurions un petit pied à terre dans une capitale, soit en Écosse soit en France, et des locations ici et là pour se faire plaisir quand le besoin se faire ressentir. Un chalet dans la montagne, une petite maison avec piscine à la mer… tout ça semble idéal et peut-être même un peu trop idyllique. La vie ne sera sûrement pas aussi clémente avec nous. Mais je préfère penser que nous serons heureux et qu’il n’y aura pas de dispute trop conséquente sur le lieu de ce fameux “pied-à-terre”. Le Drummond est attaché à sa patrie autant que moi à la mienne. Faire ce compromis va nous demander beaucoup de négociations. Heureusement, nous n’en sommes pas encore là.
Mes parents m’attendent à l’entrée de la villa, mes cousins aussi. Je salue Mahaut et Maxence d’une simple bise, comme nous avons l’habitude de le faire par chez nous. Deux, une sur chaque joue. Maxence et moi aurions pu venir ensemble, mais j’ai passé les derniers jours en compagnie de Peter en prévision de ce week-end de Pâques aux allures de film d’horreur. J’ai un mauvais pressentiment et une boule dans la gorge qui ne veut pas partir. J’ai peur que tout soit un fiasco, que des mots abjects soient prononcés sans la certitude qu’ils puissent être pardonnés un jour.
Malgré cela, je peux au moins dire que je me sens un peu plus proche de mes parents, même si ce n’est pas encore la perfection. Le dîner entre nous et les Drummond fut une avancée primordiale. Je regarde autour de moi et nulle trace de Luka. Je me demande s’il a la même appréhension que moi… Peut-être pire. J’espère qu’il viendra malgré tout et que nous saurons, tous autant que nous sommes, former une famille “normale”. Même si ce terme me semble parfois bien désuet.
On toque à la porte peu de temps après moi. J’ai donné à l’Ethelred l’adresse de la villa et le chemin à prendre pour atteindre la porte principale. Une belle allée bien entretenue et correctement aménagée, ornée de plantes dont s’occupent Louise et la jardinière. Sa fierté personnelle, en dehors de ses enfants. Je vais aussitôt ouvrir la porte et accueille Luka dans le hall d’entrée - qui fait au moins la taille d’une chambre universitaire à Hungcalf, si ce n’est plus. La villa peut sembler un peu rustique, avec ses pierres apparentes et ses belles tuiles recourbées en guise de toit. Elles ont accueilli l’annonce de mes fiançailles avec Juliet et c’est étrange d’y revenir maintenant, séparé de cet engagement et heureux avec un autre que celle qu’on me destinait.
« Bienvenue dans notre villa du Sud, Luka. Mes parents, Alexandre et Annabelle et nos cousins, Mahaut et Maxence, que tu connais déjà je crois, non ? » Je les laisse se saluer les uns les autres avant que mes parents ne partent vite à la recherche des principaux occupants du lieu. Pour la présentation à Charles, on verra dans quelques minutes…
Petit rappel :
- Pas de réponse trop longue (500-600 mots max hormis ouverture pour planter
- Résumés de rp optionnel
- Laisse le temps à chacun de poster une fois par tour, sauf si accord de la personne pour sauter le sien
- Évitons d'avoir à le terminer à Noel prochain Le but de ce rp est que Luka rencontre la famille et qu'il puisse s'y intégrer, si tout va bien
- À la moindre question sur les Leroy ou leur villa, n'hésitez pas !
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: Joyeuses Pâques (ft. clan Leroy)
Mer 13 Avr 2022 - 16:24
Dire que je suis nerveux est un euphémisme comme on peut rarement en faire. J'ai eu la nausée durant la totalité du trajet pour arriver jusqu'ici, et cela n'a rien à voir avec un quelconque mal des transports. La veille, j'avais passé la nuit chez ma mère. Il me semblait important de partager une soirée avec elle avant de pénétrer dans la fosse aux lions. Nous avions posé des mots sur son passé, sa relation avec Louise. Nous avions reparlé de ma rencontre avec les parents de Clarence, et d'à quel point celle de Charles pourrait tout aussi mal se passer, voir pire. J'étais pris par l'ambivalence de ce que je pouvais ressentir. Je voulais être accepté par cette famille, ma famille, enfin trouver ma place parmi eux. Mais je refuser de devoir nier qui j'étais, ou plutôt qui je commençais à devenir, pour cela. J'avais travaillé trop dur pour payer un tel tribu. Ma mère avait alors prononcé le mot que je redoutais le plus : compromis. Je sais qu'elle avait raison, mais j'étais quelqu'un d'entier, souvent dans le tout ou rien. Il allait être particulièrement dur pour moi d'accepter de ne parfois pas réagir, de savoir quand cela ne valait pas la peine.
J'avais, sans doute par pur esprit de contradiction, tenu à opérer le trajet d'Inverness à Quimper, puis de Quimper à Nice, uniquement par les voies moldues. Un long trajet, à base de trop nombreuses gares de métros et de trains, mais je pense que j'avais besoin de ce temps pour me faire à l'idée de ce que je pouvais potentiellement découvrir, sur moi et mes origines. Un simple transplanage aurait été trop brutal à mon goût, sans transition aucune pour me permettre d'anticiper les prochains jours. Par la fenêtre du train parcourant la France depuis quelques heures à présent, j'avais pu voir la multitude de paysages du territoire se succéder à grande vitesse. Des villes grises aux campagnes verdoyantes, des côtes aux montagnes, je réalisais la chance d'appartenir à un tel pays. Est-ce que je reviendrai une fois mes études finies ? Je ne m'étais jamais posé la question. Mais si mes papiers disent que je suis italien par droit du sol et si mon sang est finalement à moitié anglais de par mon père, il est très clair que mon cœur lui était français.
Les nuages gris de ma Bretagne maternelle, semblables à ceux de l'Ecosse que j'avais quitté la veille, firent bientôt place à un soleil qui petit à petit me réchauffa, au point que j'étais en simple tee-shirt quand le taxi me déposant devant le portail de la villa. Tee-shirt noir neutre, pantalon chino bleu marine et tennis blanches au pied, j'avais même fait l'effort de tenter de dompter un peu ma chevelure revêche. Sobre et classique, sans être totalement aussi décontracté qu'un jean aurait pu l'être. Oui, clairement, j'avais fait appel au joker Jefferson Gold quand au choix de mes tenues ces prochains jours. Récupérant mon sac de voyage, assez léger pour un week end seulement, je m'aventurais alors sur l'allée et découvrais la demeure. Mon souffle se retrouva coupé un instant, tant l'endroit aurait pu être tiré des photos d'une agence de voyage. L'odeur légèrement chloré d'une piscine me monta au nez alors que je prenais une grande inspiration devant la porte, cherchant le courage de signaler mon arrivée.
Enchanté de vous rencontrer. fis-je à l'intention de ceux qui étaient donc mon oncle et ma tante par alliance. À peine Maximilien m'avait-il ouvert que les présentations avaient déjà été faites, je crois qu'en terme de stress, j'avais un très sérieux concurrent. Je saluais également Mahaut et Maxence, que j'avais croisé parfois dans les couloirs de la fac, sans prendre le temps néanmoins de réellement ouvrir une discussion avec eux. Lorsque je vois les parents de Max partir, je sais que cette fois, je ne peux plus reculer, voilà donc le moment de LA rencontre. Bon sang, si seulement je pouvais disparaître, là tout de suite maintenant ...
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Re: Joyeuses Pâques (ft. clan Leroy)
Lun 18 Avr 2022 - 16:04
Bizarrement, je suis pas stressé.
J’devrais ?
J’devrais p’tet. J’pense surtout que j’suis dans le déni parce que les repas de famille y’a toujours un truc qui tourne pas comme on voudrait. Faut dire que statistiquement, plus y’a de personnes réunies dans un endroit, plus t’as de chances qu’elles fassent ce qu’elles veulent et dérivent de ce que tu avais prévu. Et nous sommes tous humains : je sais que chaque personne ici s’est prévu un petit film dans sa tête tout en s’attendant à ce que la toile en soit brutalement déchirée.
Pas moi.
J’me laisse porter.
Il fait un temps magnifique, ce serait dommage de pas en profiter.
Maxi m’ayant abandonné pour passer un peu de temps avec son cher et tendre, j’ai regagné la France natale en compagnie de Mahaut hier soir et c’est tout naturellement que nous voyons apparaître, juchés sur le perron, mon cher cousin, et Luka. Oui parce que Luka n’est pas encore un cher cousin, je suppose que quelqu’un d’autorité dans la famille décidera de le baptiser ou un truc du genre quand il aura passé un certain nombre d’épreuves sociales implicites.
Deux bises plus tard à Maximilien, je me décale sur le côté pour aller voir Luka, parce qu’on est pas des sauvages.
« Salut Lulu, j’peux t’appeler Lulu ? » je claironne, lui claquant deux bises, une sur chaque jour. « Bienvenue dans notre humble demeure de famille, j’espère que t’es près pour les chroniques politiques et les repas interminables. » Je lui adresse un clin d’œil, lui serrant un instant les doigts avant de le libérer. « Aller déstresse ça va bien se passer. On va te présenter le patriarche et on te fera visiter. »
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Joyeuses Pâques (ft. clan Leroy)
Lun 2 Mai 2022 - 17:26
Luka est stressé, je suis stressé… Maxence, lui, a l’air bien dans ses baskets. Il en faut au moins un après tout ! Sa façon nonchalante d’accueillir Luka apporte un peu de soleil et d’apaisement à cette situation compliquée - enfin, que j’estime comme telle - et je me détends un peu. Si tout le monde pouvait être aussi relax que Max, il n’y aurait pas à s’inquiéter de l’issue de ce week-end. Je suis certes optimiste, mais pas à ce point. Je connais Charles, après tout. Le gars n’est vraiment pas du genre à être “relax Max”... Je ne veux pas mettre la pression à Luka, je pense qu’il l’a suffisamment tout seul. Je dois quand même le préparer à ce qui l’attend. Même si nous l’avons déjà évoqué, la rencontre avec Charles risque d’être éreintante psychologiquement. Il ne va lui laisser aucun répit, encore moins qu’à moi.
Je manque de rire lorsqu’il propose de l’appeler Lulu et j’examine la réaction de Luka à cette demande bien particulière. C’est un numéro, le cousin. On ne s’ennuie jamais avec lui, il l’apprendra bien vite ! Encore heureux qu’il est là, d’ailleurs…
« Eh, au moins on mange bien non ? » Je rajoute dans un sourire. On n’a pas vraiment de quoi se plaindre en la matière. S’il n’y a pas trop de nuages, on pourra peut-être même faire trempette dans la piscine chauffée, histoire de se laver des jugements du doyen de la famille.
« Max a raison, on va faire le plus dur en premier, comme ça on pourra se balader tranquillement par la suite et prendre un petit cocktail ! Allons au bureau de Charles. » Oui, je l’appelle Charles. Je ne me souviens pas de la dernière fois où je l’ai appelé “grand-père”... encore moins des sobriquets comme “papi” ou “pépé” ! « On ne parle principalement que français ici, surtout avec lui. Il n’aime pas qu’on utilise l’anglais… Tu peux le regarder dans les yeux hein mais évite de le fixer trop longtemps, il n’aime pas ça. Si tu gardes le regard trop longtemps baissé, il ne te respectera pas non plus. Je sais, c’est technique et chiant mais en vrai, on s’y fait. La villa est grande donc à part au dîner, on le croisera à peine de tout le week-end ! » Je le rassure comme je le peux et pose une main sur son épaule dans cette optique.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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- InvitéInvité
Re: Joyeuses Pâques (ft. clan Leroy)
Lun 23 Mai 2022 - 16:49
Alors que je suis littéralement une boule de stress, la réaction de Max me décontenance totalement. Je ne m'attendais pas du tout à ça, je crois. Techniquement on prononce Louka, du coup ce serait plus Loulou que Lulu, mais fait toi plaisir, t'inquiètes. Je lui fais, tout en répondant à son sourire. Les gens comme lui me fascinent. Comment fait-il pour être si à l'aise alors qu'on se connait à peine. Je me donne le plus grand mal du monde pour avoir une attitude socialement acceptable et quand je le regarde ça a l'air si simple ... Il m'évoque le frère jumeau d'Alexander, capable d'évoluer dans n'importe quel milieu comme si il était dans son élément. Ce genre de capacité, clairement je leur envies. J'écoutes alors ses encouragements, enfin ce qui semble en être, ainsi que les commentaires de Maximilien. J'imagines qu'on pourrait difficilement faire pire que mon diner de rencontre avec les Hastings de toute façon ... je bougonne presque dans ma barbe. C'est à dire que la première phase de rencontre familiale avait commencée très vite très fort et que mon grand-père paternel n'avait pas tenu plus de dix minutes en ma compagnie, ce qui me convenait parfaitement, vu l'inénarrable tête de con qu'il était. Néanmoins, je ne comptais pas transformer cette petite déclaration en challenge, parce qu'à la différence de la famille de mon père dont j'étais l'unique descendant, ici je n'étais pas le seul à être potentiellement impacté par mes actes, et je marchais donc beaucoup plus sur des œufs.
J'emboite le pas à mes cousins, et je ne sais pas ce qui m'angoisse le plus entre leurs marques évidentes de soutien, comme si j'allais à l'échafaud, et les conseils, presque consignes de survie, que le Bee commence à me donner. Le regarder mais pas trop, mais pas trop ne pas le regarder ... Est-ce que y'a un signal avant que ses yeux me transforment en pierre ou je suis voué à la damnation éternelle si je fais une erreur de timing ? J'essaie une point d'humour pour détendre l'atmosphère, mais franchement, je ris jaune. L'entité Charles est devenue si énorme à mes yeux, à force d'en entendre parler avec crainte par la quasi totalité de sa famille, que je crois que je m'imagine qu'il serait capable d'ordonner qu'on me coupe la tête séance tenante si mon apparence lui déplait. Ma respiration s'accélère d'un coup à l'idée, et je sens arriver les prémices d'une crise d'angoisse. Bah oui tient, c'est tout à fait le moment.
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