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L'amitié est une âme en deux corps - Franzi
Ven 17 Juin 2022 - 14:47
“L'amitié est une âme en deux corps .”
1 heure plus tard, après avoir transplaner, il arpentait les rues vivantes de Myrddin Wyllt District. C’était un quartier animé comme l’étaient la plupart des quartiers sorciers. Caché du monde des moldus, la vie s’y déroulait à la mode sorcière, bien différemment du mode de vie des moldus. Aedan se rendait parfois à Inverness, mais il n’y restait jamais très longtemps, car il ne s’y trouvait pas à sa place. Myrddin Wyllt District lui rappelait le chemin de traverse, mais même s’il appréciait l’endroit, il ne valait pas la ruelle la plus connue de grande bretagne. Le lieu où comme beaucoup de petits sorciers, il avait acheté sa première baguette ! Cette dernière ne le quittait plus depuis ce jour-là, en y repensant c’était un joli souvenir… Rapidement, ses pensées s’emballèrent pour le ramener à Poudlard et Aedan fit rapidement cesser le lot d’informations qui émanaient de ses pensées. Franzi revenait toujours, il ne pouvait pas penser à Poudlard sans la voir apparaître dans sa tête. D’ailleurs, pour vous dire la vérité, il n’avait pas besoin de penser à l’école de sorcellerie pour se souvenir d’elle, car il y pensait quasiment tous les jours. Il regrettait de ne jamais avoir pu lui écrire et cela resterait sans nul doute un de ses plus grands regrets. Il avait même essayé d’utiliser la technologie moldu pour la joindre, mais il était incapable de faire fonctionner leurs étranges équipements et il avait fini par abandonner.
« Reste pas au milieu du chemin. » La personne le bouscula avant qu’il n’ait eu le temps de s’écarter, le brun soupira, laissant ses pensées de côté pour continuer sa route. Il avait tout acheté : refait son stock de plumes, encres et papier. Les cœurs de rats se trouvaient au fond de son sac et il ne lui restait plus qu’à acheter son perchoir. Avant d’y aller, Aedan poussa la porte du magasin de sucreries… Sa gourmandise l’y attirait souvent, même si la plupart de ses achats ne lui étaient pas dédiés, il les envoyait à sa demie-sœur. Une fois sa poche de bonbons payés, Aedan s’élança vers la sortie de la boutique, il jeta un coup d’œil par la fenêtre de la devanture pour observer une très jolie chouette posée devant le magasin où sa mère lui avait offert Archimède. Aedan le savait, cela lui arrivait tout le temps. Quand on marche, il faut regarder devant soi… Trop tard, il percuta quelqu’un de plein fouet. Il sentit quelque chose de lourd lui tomber sur les pieds et il se mordit la lèvre pour ne pas crier. «Excusez-moi... » Bafouilla-t’il tout en se baissant pour aider la jeune fille blonde à ramasser ses affaires. Ce qui était tombé sur ses pieds, était en fait un gros sac de livres dont certains se trouvaient désormais sur le sol. Aedan en ramassa un et le glissa dans le sac. « Il est bien ... » Il allait continuer sa phrase quand son regard se posa avec insistance sur le bracelet qu’elle portait au poignet. Son cœur manqua un battement, puis deux et son regard abandonna le poignet de la jeune femme pour chercher son regard. Il l'a reconnu en une fraction de seconde. Elle avait changé, mais elle avait le même regard, il avait même l’impression que ses cheveux avaient la même odeur. Chamboulé, Aedan sentit son cœur tambouriner dans sa poitrine comme s’il cherchait à s’en extraire pour aller prendre Franziska dans ses bras. C’est peut-être ce qu’il aurait fait, s’il n’était pas lui…
« Franzi ? » demanda-il, comme s’il cherchait à savoir s’il n’était pas en plein rêve. Il avait besoin qu’elle confirme, d’entendre sa voix, pour comprendre que ce moment se déroulait dans sa réalité et non pas dans son imagination qui parfois pouvait se montrer des plus débordantes.
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Re: L'amitié est une âme en deux corps - Franzi
Mer 29 Juin 2022 - 11:25
“L'amitié est une âme en deux corps .”
FLASHBACK
"Tu viens au match cet aprèm, au moins?" Un soupire échappe des lèvres de la jolie blonde, alors entre l'homme debout devant lui et ses livres, son regard vague. S'il y a bien une chose dans le monde sorcier qui ne l'a jamais tant passionné, c'est bien le quidditch... mais est-ce exactement cela la plus grande passion de James. Joueur de quidditch pour sa maison à Hungcalf souhaite-t-il que sa petite amie soit présente à ses match 'pour lui porter chance', comme il dit. Et la plupart du temps, Franzi le fait-elle avec un sourire aux lèvres, tentant de voiler son ennui lorsqu'après le match, lui et sa bande d'amis repassent en détail le match ou de ne pas laisser échapper 'ce n'est qu'un jeu' lors de ses mauvaises humeur après un match perdu. Mais aujourd'hui, face aux examens approchant, a-t-elle bien du mal à feindre de l'enthousiasme. "Bien sûr que je viendrais." finit-elle par répondre, avant d'attraper les lèvres du brun avec les siennes. "Tu sais bien que je ne le manquerais pas." Mais alors que ces quelques mots franchissent ses lèvres, se demande-t-elle aussi si quelqu'un le remarquerait si elle n'allait que souhaiter bonne chance à James avant le match, avant de s'extirper pour caser quelques heures de révisions... Oui, peut-être qu'elle ferait ça - car si elle souhaite soutenir son petit ami dans sa passion, son avenir à elle lui est bien plus important. Et l'examen de runes antiques est-il réputé comme étant un des plus difficiles. "Mais là je dois y aller. On se voit tout à l'heure." La librairie où James était venu la trouver commençait à cette heure ci devenir trop bondée pour ses goûts. Rassemblant les livres qui au fil des heures se sont éparpillés sur toute la table et les fourrant dans son sac magiquement étendu, bien décidée de se rendre à un de ses endroits de révision favoris, non loin du village qui l'a vu grandir, juste sur les bords du Loch Ness. Là où chaque bruissement de feuille, chaque sifflement du vent lui rappelle les temps insouciants de son enfance. Lorsque son père était encore en vie. Avant qu'elle ne soit forcée à grandir trop vite, pour prendre soin de celle qui jusqu'ici avait pris soin d'elle. Et même aujourd'hui encore, cet endroit où son père aimait l'amener pêcher lui inspire-t-il la plus grande des sérénité. Et alors que les souvenirs de son père envahissent son esprit, un triste sourire étire ses lèvres. Pas un jour ne s'est écoulé depuis la funeste annonce où il ne lui a pas manqué. Mais en se rendant dans cet endroit où ils ont passé tant de moments de complicité semble amoindrir ce vide... une stupide superstition, certainement. Mais aujourd'hui, cela va devoir attendre, juste un peu plus longtemps. Juste le temps de se faire quelques provisions pour ce qui promet d'être de longues heures de révision. Passant le sac sur l'épaule, part-elle en direction du Myrddin Wyllt District. Depuis qu'Aedan lui a, tant des années auparavant, glissé une plume sucrée lors de leur révisions en première année, en a-t-elle développé une passion - et ce particulièrement durant les périodes de révisions, comme si ces petites bombes de calories lui permettent pour une mystérieuse raison de mieux réfléchir... ou peut-être n'est-ce là que l'excuse qu'elle s'est trouvé au fil des années pour justifier sa consommation élevée de ces sucreries.
"Si je commence par la traduction... et je peux enchaîner avec les Sortilèges après..." murmure-t-elle, tentant de planifier sa journée tout en se dirigeant vers le magasin de confiseries. Mais alors qu'elle tourne au coin d'une ruelle, un violent choc la tire de ses pensées. "Outch." Peinant à garder son équilibre, sent-elle son sac glisser de son épaule, et le contenu ne tarde pas à s'éparpiller dans la ruelle. "Oh putain..." laisse-t-elle échapper, s'abaissant rapidement pour examiner les éventuels dégâts: si les livres de la bibliothèque sont abîmés ou tachés, alors gare à elle devant la fureur de la libraire... mais à son grand soulagement, semblent-ils avoir survécu la chute sans trop de dégâts. "C'est rien... j'aurais du regarder où j'allais." avoue-t-elle, sans pour autant lever le regard, siphonnant à la place quelques taches d'encre qu'un verre d'encre cassé à laissé sur un ses livres personnels. 'Génial, maintenant, je vais aussi devoir en racheter avant de pouvoir y aller.' ajoute-t-elle, avant qu'une voix ne vienne de nouveau interrompre ses pensées. "Hmm ?" grommelle-t-elle en guise de réponse, glissant le livre nettoyé dans son sac, avant de finalement lever son regard. Pourquoi cet inconnu connait-il son nom ? Et pourquoi la regarde-t-il avec tant d'insistance ? Mais alors que son regard glisse le long de son faciès, ces traits semblent commencer à revêtir une certaine familiarité - et pourtant, semble-t-il pourtant y avoir un certain doute dans son regard. Est-ce que cela serait... Non, il ne ressemble plus à cet image d'adolescent qui persiste dans son esprit. Ses traits étaient moins enfantin désormais - moins boutonneux, également. Mais ce regard, lui, ne semble pas avoir changé. "Aedan?" finit-elle par laisser échapper, incrédule, après un long moment de silence. "Et bien, ça fait bien longtemps." continue-t-elle, en se relevant. Elle aurait du être heureuse de revoir celui qui a été son meilleur ami durant de bien longues années. Elle aurait pu le prendre dans ses bras, célébrant ces retrouvailles inattendues - mais à la place, y a-t-il une certaine froideur dans sa voix. Des années se sont écoulées depuis leur dernière après-midi d'insouciance au bord du lac à Poudlard - et pourtant, n'a-t-elle jamais oublié que même après tout ce qu'ils ont partagé, lorsqu'elle a eu le plus besoin du soutien de son ami, celui-ci l'a abandonné sans un mot.
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Re: L'amitié est une âme en deux corps - Franzi
Sam 2 Juil 2022 - 11:54
“L'amitié est une âme en deux corps .”
Avec le temps, il avait accepté de ne jamais le revoir, cela lui avait appris des années, mais malgré ça, il n’avait jamais réussi à l’oublier. Franzi faisait partie de lui et il ne pourrait jamais le changer. Autant dire, que se retrouver nez à nez avec elle avait de quoi le perturber. Aedan qui était un adepte du self-control perdit en une fraction de seconde toutes ses sécurités mises au point depuis des années. Elles s’écroulèrent comme un château de cartes, et il se retrouva face à Franzi, comme il l’avait été à 11 ans. Il essaya de se concentrer pour ne pas trop la dévisager. Ses traits s’étaient affinés, ses yeux n’avaient pas changé et il comprit rapidement qu’elle lui en voulait. Il mit du temps à reprendre ses esprits, lutter contre l’attirance qu’elle réveilla en lui. Elle était magnifique et c’était peu de le dire. Il inspira une grande goulée d’air pour revenir les pieds sur terre. Non, il ne rêvait pas et s’il voulait que le moment dur, il allait devoir ouvrir la bouche. Sa plus grande peur prit fin quand elle prononça ce prénom, ce qui suffit à lui dessiner un large sourire. Elle se souvenait, ce qui était déjà un bon point. « Oui.. » dit-il pour lui confirmer même si elle n’en avait sûrement pas besoin. « 5 ans, 11 mois et 2 jours. » Laissa-t-il échapper avant de se dire qu’elle allait prendre pour un fou ? « J’ai une bonne mémoire ...» dit-il en essayant de se rattraper. Aedan déglutit, il avait bien senti dans la voix de la belle comme un malaise. À vrai dire, il pouvait la comprendre, il lui avait promis d’écrire, mais à cause de son père, il n’avait pu y arriver… et cela l’avait rendu malade pendant des semaines. Ils avaient tout essayé avec sa mère pour réussir à trouver sa nouvelle adresse, mais rien n’y avait fait. Aedan s’était même rendu dans le quartier moldu ou Franzi avait grandi durant ses années à Poudlard, mais même là-bas, personne n’avait pu lui répondre. Si ce n’est qu’elle était partie en France… « Je... » Les mots lui manquèrent et il se mordit la langue, énervé par sa propre incapacité à dire ce qu’il avait sur le cœur. « Je suis désolé pour ton encrier… Je peux t’en racheter un ? » Son subconscient lui envoya un claque, comme s’il voulait lui demander ce qu’il était en train de faire. Ce n’était peut-être pas le moment de penser aux fournitures scolaires. Aedan rassembla tout son courage, s’il voulait réussir à ne pas la perdre une seconde fois, il allait devoir faire mieux. « Écoute Franzi, je suis désolé, je n’ai pas pu t’écrire… mon père.. » Il se fit bousculer sans ménagement par une bande d’adolescents boutonneux. Visiblement, ils gênaient le passage. Aedan leva les yeux au ciel avant de poser son regard dans ceux de la jolie blonde. « Laisse-moi au moins t’offrir quelque chose à boire, que je puisse t’expliquer dans un endroit un peu plus calme... » lui demanda-t-il presque suppliant. Aedan savait qu’il était incapable de la laisser partir une fois de plus. En tout cas, il ferait tout pour que ça n’arrive pas.