- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
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[Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Mer 3 Aoû 2022 - 4:38
Fin août. L'été n'était pas encore tout à fait terminé, mais on sentait déjà un changement dans l'air, comme une fin de saison qui s'infiltre insidieusement avec une brise légère venue des montagnes.
À califourchon sur son balai, Inès Saouli remonta le col de sa chemise, mais ne quitta pas des yeux le ciel où s'affrontaient bouts de ciel bleu et nuages sombres. Comme toujours en Écosse, on ne savait pas trop s'il fallait sortir l'imperméable ou les lunettes de soleil. Inès n'avait pas pris de chance : lunettes de Quidditch fumées sur le nez et petite veste coupe-vent, bottines de sport et pantacourts, elle était parée à toute éventualité.
Elle tapa du pied sur le sol gazonné du stade de Quidditch et décolla comme une fusée, contre toute notion de prudence. Inès aimait l'impression qu'un tel décollage lui donnait d'avoir la tête écrasée par la gravité, et l'air qui sifflait furieusement dans les oreilles, quel délice! Elle en oubliait même la couleur jaune d'une pelouse privée de pluie depuis trop de jours, en oubliait le décompte des jours qu'elle tenait malgré elle avant sa rentrée en troisième année, en oubliait ses doutes sur la poursuite de ses études, en oubliait le départ d'amis et collègues, en oubliait son inquiétude pour sa mère, pour son père même, pour son grand-père qui ralentissait de plus en plus...
Pour l'heure, il y avait le ciel, le balai et la sensation grisante qui prenait naissance au creux de son ventre quand elle tournoyait à toute vitesse. L'Écossaise enchaîna plusieurs loopings en cercle de plus en plus serrés avant de laisser son corps se faire emporter par l'effet centrifuge, retenu à bout de bras et bout de pied.
Cet instant de temps suspendu fut néanmoins grossièrement interrompu par un toussotement qui résonna dans l'espace vide. Qui, diantre! Inès avait pourtant choisi un moment de la journée où elle était quasi certaine d'avoir le stade pour elle toute seule. D'autant plus que les entraînements des équipes de Hungcalf ne recommençaient pas avant deux semaines.
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À califourchon sur son balai, Inès Saouli remonta le col de sa chemise, mais ne quitta pas des yeux le ciel où s'affrontaient bouts de ciel bleu et nuages sombres. Comme toujours en Écosse, on ne savait pas trop s'il fallait sortir l'imperméable ou les lunettes de soleil. Inès n'avait pas pris de chance : lunettes de Quidditch fumées sur le nez et petite veste coupe-vent, bottines de sport et pantacourts, elle était parée à toute éventualité.
Elle tapa du pied sur le sol gazonné du stade de Quidditch et décolla comme une fusée, contre toute notion de prudence. Inès aimait l'impression qu'un tel décollage lui donnait d'avoir la tête écrasée par la gravité, et l'air qui sifflait furieusement dans les oreilles, quel délice! Elle en oubliait même la couleur jaune d'une pelouse privée de pluie depuis trop de jours, en oubliait le décompte des jours qu'elle tenait malgré elle avant sa rentrée en troisième année, en oubliait ses doutes sur la poursuite de ses études, en oubliait le départ d'amis et collègues, en oubliait son inquiétude pour sa mère, pour son père même, pour son grand-père qui ralentissait de plus en plus...
Pour l'heure, il y avait le ciel, le balai et la sensation grisante qui prenait naissance au creux de son ventre quand elle tournoyait à toute vitesse. L'Écossaise enchaîna plusieurs loopings en cercle de plus en plus serrés avant de laisser son corps se faire emporter par l'effet centrifuge, retenu à bout de bras et bout de pied.
Cet instant de temps suspendu fut néanmoins grossièrement interrompu par un toussotement qui résonna dans l'espace vide. Qui, diantre! Inès avait pourtant choisi un moment de la journée où elle était quasi certaine d'avoir le stade pour elle toute seule. D'autant plus que les entraînements des équipes de Hungcalf ne recommençaient pas avant deux semaines.
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- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Ven 5 Aoû 2022 - 0:05
Ca approche. Quelques jours seulement, et tu devras arborer les couleurs des Pokebys. Tu le cries clairement pas sur les toits, tu le passes même autant sous silence que tu le peux. T'essaies d'occulter qu'il va falloir que tu te refasses une place dans une nouvelle équipe, une nouvelle promo. Que tu vas devoir prouver à nouveau ta valeur à des professeurs qui ne te connaissent pas forcément. Ou qui te connaissent mais savent ton absence, d'ailleurs. Alors tu te dois de mettre toutes les chances de ton côté. Ca, ta préparation de la rentrée, tu en as la maîtrise. A défaut d'avoir le contrôle sur grand chose d'autre.
Alors tu t'escrimes à en définir les moindres points, avec la plus grande minutie. Ca vaut pour ton matériel, pour tes ouvrages universitaires. Ca vaut aussi pour ta pratique du Quidditch. Et à vrai dire, quand bien même tu n'as pas encore fait ta rentrée, quand bien même tu ne fais pas encore partie de l'équipe violette, t'as fait valoir le nom des Blackthorn pour occuper la lourde bâtisse d'Hungcalf pendant l'été. Pour retrouver tes marques, notamment, mais aussi pour profiter du stade, et voler dans ce cadre.
Tu commences à te réhabituer au climat écossais, mais t'as encore un peu de mal à savoir comment gérer la météo un peu changeante de l'approche de l'automne. T'as beau avoir un pull sur les épaules, tu crains un peu qu'une ondée inopinée vienne ternir ton heure de vol. Tu fais pas demi-tour pour autant, ce moment hors du temps sur ton balai, t'en as grandement besoin. Sauf que quand t'arrives sur le terrain, tu vois que tu n'es pas seul. Il y a cette silhouette, a priori féminine, qui s'élance à toute allure vers le ciel, et virevolte dans tous les sens. Tu l'observes un instant, circonspect, cherchant une cohérence dans son étrange balai. Peine perdue. Tu finis par t'envoler à ton tour, pour la rejoindre dans le ciel - et prendre ta place, surtout, pour ton moment. T'as beau t'être approché, elle ne te remarque manifestement pas, et tu finis par manifester ta présence par un toussotement quelque peu forcé. Tu obtiens l'effet escompté, son regard se tourne vers toi, manifestement courroucé de ton intervention. Toi tu ne bouges pas d'un poil, et ton visage ne laisse pas passer la moindre émotion. En revanche, tu ne peux pas t'empêcher de lui demander, une fois qu'elle est à portée de voix.
-
Ta voix semble neutre, vide de sentiment. Comme d'habitude, à vrai dire. T'es assez factuel au fond : pour ce qui est du Quidditch, ce qu'elle fait n'a aucun sens. Mais qui te dit que son choix de vol correspond aux tiens, au fond ? Qui te dit que son objectif lorsqu'elle évolue dans les airs est le même que le tien ? Rien ne peut l'affirmer, tu n'ouvres simplement pas assez les yeux pour t'en rendre compte encore...
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Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Lun 22 Aoû 2022 - 22:51
Le mouvement tourbillonnant qui l'emportait dans le ciel à toute vitesse ralentit progressivement jusqu'à ce qu'il n'en resta qu'une vague impression nichée au creux du cerveau et de l'oreille interne de la Wright. Le monde tournait encore un peu pour elle, mais même cette impression s'évapora rapidement quand Inès abaissa les yeux vers le terrain gazonné à quelques mètres sous son balai.
Il lui fallut déplacer sa bottine droite pour apercevoir l'importun. Pas moche, cet importun. À croire que l'Université de Hungcalf n'était fréquenté que par des super modèles, ce qui ne déplaisait évidemment pas à Inès, toujours appréciative devant des traits harmonieux et des formes avantageuses. Surtout après une année presque complète de célibat. Parfois, elle en venait même à se demander si quelque chose clochait avec elle. Son ami Joe lui avait déjà dit que son militantisme faisait peur, mais ça ne pouvait pas être ça, tout de même?
La silhouette au sol arborait la moue caractéristique des gosses de riches. Inès s'en crispa par avance. Qu'est-ce qu'il lui voulait? Le terrain était assez grand pour qu'il puisse voler comme bon lui semblait sans qu'ils aient à se hérisser les plumes l'un l'autre. L'amorce de conversation, si c'en était une, n'aida pas à mettre Inès dans de meilleures dispositions.
« Je t'ai demandé ton avis? »
Qu'est-ce qu'elle en avait à faire de ce qu'un mec pensait de ses techniques de vol? C'était à lui de déterminer ce qui était efficace ou non? Et en vertu de quel titre imaginaire, on se le demande... Haussant les épaules sans plus se préoccuper du gamin, elle réaffirma sa prise sur le manche du balai et reprit de la vitesse. Si ce mansplainer n'était là que pour lui dire comment voler, alors qu'elle savait visiblement comment voler, et non pour flirter, Inès n'était pas du tout intéressée. Elle avait déjà assez de souci en tête sans devoir en plus se soucier de ce que les gens autour d'elle pouvaient penser.
S'inquiéter du jugement des gens, ça n'avait jamais été son truc, à la Saouli. Avec tout ce que les gens pouvaient médire sur ses parents, à Poudlard, ou encore sur les prises de position surprenantes de sa famille par rapport à la nature du sang, entre autres, Inès s'était depuis longtemps forgé une carapace. Alors que l'asperge décide de rester sur le plancher des vaches à juger sa gymnastique aérienne, grand bien lui fasse, elle n'en avait rien à cirer.
Le vent reprit sa caresse sur son visage et Inès sourit, le nez tourné vers le ciel. Il n'y avait rien de tel que des cabrioles (sur balai ou au pieu, qu'importe) pour chasser les pensées parasites.
[-HRP- Désolée, je t'en donne pas beaucoup! Fais-moi signe si ça bloque.]
Il lui fallut déplacer sa bottine droite pour apercevoir l'importun. Pas moche, cet importun. À croire que l'Université de Hungcalf n'était fréquenté que par des super modèles, ce qui ne déplaisait évidemment pas à Inès, toujours appréciative devant des traits harmonieux et des formes avantageuses. Surtout après une année presque complète de célibat. Parfois, elle en venait même à se demander si quelque chose clochait avec elle. Son ami Joe lui avait déjà dit que son militantisme faisait peur, mais ça ne pouvait pas être ça, tout de même?
La silhouette au sol arborait la moue caractéristique des gosses de riches. Inès s'en crispa par avance. Qu'est-ce qu'il lui voulait? Le terrain était assez grand pour qu'il puisse voler comme bon lui semblait sans qu'ils aient à se hérisser les plumes l'un l'autre. L'amorce de conversation, si c'en était une, n'aida pas à mettre Inès dans de meilleures dispositions.
« Je t'ai demandé ton avis? »
Qu'est-ce qu'elle en avait à faire de ce qu'un mec pensait de ses techniques de vol? C'était à lui de déterminer ce qui était efficace ou non? Et en vertu de quel titre imaginaire, on se le demande... Haussant les épaules sans plus se préoccuper du gamin, elle réaffirma sa prise sur le manche du balai et reprit de la vitesse. Si ce mansplainer n'était là que pour lui dire comment voler, alors qu'elle savait visiblement comment voler, et non pour flirter, Inès n'était pas du tout intéressée. Elle avait déjà assez de souci en tête sans devoir en plus se soucier de ce que les gens autour d'elle pouvaient penser.
S'inquiéter du jugement des gens, ça n'avait jamais été son truc, à la Saouli. Avec tout ce que les gens pouvaient médire sur ses parents, à Poudlard, ou encore sur les prises de position surprenantes de sa famille par rapport à la nature du sang, entre autres, Inès s'était depuis longtemps forgé une carapace. Alors que l'asperge décide de rester sur le plancher des vaches à juger sa gymnastique aérienne, grand bien lui fasse, elle n'en avait rien à cirer.
Le vent reprit sa caresse sur son visage et Inès sourit, le nez tourné vers le ciel. Il n'y avait rien de tel que des cabrioles (sur balai ou au pieu, qu'importe) pour chasser les pensées parasites.
[-HRP- Désolée, je t'en donne pas beaucoup! Fais-moi signe si ça bloque.]
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» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
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Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Mer 7 Sep 2022 - 22:26
Admettrais-tu réellement que la jeune femme, là-haut sur son balai, est douée ? Bien sûr que non. Pourtant au fond de toi, tu dois bien avouer qu'une petite pointe d'admiration t'étreint à la voir ainsi virevolter. Et peut-être une autre de jalousie, quelque part, face à cette liberté qu'elle se permet sur son engin. N'est-ce pas ce que tu recherches, en réalité, toi aussi, quand tu t'élances à la poursuite du vif ? Tu te caches derrière l'efficacité nécessaire à la tâche qui t'incombe en tant qu'attrapeur, tu invoques les résultats comme écran de fumée pour cacher qu'au fond, si tu voles, c'est que toi aussi, tu la cherches, cette liberté dont tu es tellement privé au quotidien. Derrière tes grands airs et cet objectif de parfaite réussite que tu affiches parce que c'est nécessaire à ta survie au milieu des Blackthorn, se trouve ce désir de prendre toi aussi ton envol qui frappe un peu plus fort aux portes de ton esprit quand tu vois d'autres en plein essor.
Comme elle à cet instant.
Tu l'observes depuis quelques minutes, déjà, quand tu manifestes ta présence, et tu vois son regard finir par se diriger vers toi quand elle réalise qu'elle n'est plus seule. Ce qu'elle pense en découvrant tes traits ne t'effleure pas une seconde l'esprit, à vrai dire, tu ne t'es jamais attardé à penser à ce que les autres pouvaient penser de toi. Seuls tes pairs importaient, et concernant ton physique, il n'y a bien que de l'avis de Cataleya dont tu te soucies. Et de l'artiste, mais ça, ça reste ton secret.
« Je t'ai demandé ton avis? »
Sa réaction ne se fait pas attendre, mais en attendais-tu vraiment une autre, à la prendre ainsi à rebrousse-poil dès la première seconde ? Elle te tourne aussitôt le dos pour reprendre son envol, mais tu lances pourtant une réplique inutile, peu désireux de lui laisser le dernier mot.
-Je n'ai pas besoin de ta permission.
Visiblement, elle n'a pas l'intention d'obtenir la tienne non plus, et reprend sa voltige. Et ça t'agace, parce qu'à voler ainsi de façon erratique, tu crains fort que vos trajectoires finissent par se percuter. T'avais l'intention d'être dans ta bulle, concentré uniquement sur la balle dorée, sans avoir à te préoccuper d'une gamine écervelée que tu risquerais de bousculer dans ta course effrénée. T'as la mâchoire un peu trop serrée, signe de ton agacement, mais personne n'est là pour s'en rendre compte, et ça t'arrange bien. T'es pas vraiment du genre à vouloir laisser paraître tes émotions.
Tu soupires.
Tant pis pour elle.
Tu sors le vif d'entraînement que tu avais emmené avec toi et le laisse s'envoler devant toi, prêt à le prendre en chasse. Et tu t'élances dans les airs à ton tour, te forçant à ne pas surveiller les mouvements de la brune. Difficile pourtant de faire parfaitement abstraction de son ballet aérien, et tu perds parfois la balle dorée des yeux. Ta bulle éclate une fois, deux fois, comme du coin de l'oeil, tu l'aperçois, elle, et ne peut t'empêcher de dévier pour l'éviter.
Ca t'énerve.
T'es pas du genre à le montrer, tu dis jamais rien de ce que tu ressens, mais elle est en train de gâcher ton moment de liberté. Ta soupape de sécurité. Tu inspires profondément, expires, cherches la balle dorée du regard, et t'efforces de ne plus songer qu'à elle, et à elle seule. Oublier le reste. Les Blackthorn, et tout ce qui se trame entre les murs du manoir, que tu ne parviens pas encore à déchiffrer. Le meurtre de Baby. Les cours à venir. Ton changement de maison. Ton âge supérieur à ceux de ta promo. Ceux que tu as connu déjà deux années plus avancés que toi. Ton absence lors de la victoire des Grymm. Ton absence, si loin de Cataleya, pendant ces trop longs mois. L'artiste. Tu remises tout au fin fond de ton esprit, tentes désespérément de faire le vide, et de ne te focaliser que sur l'éclat doré qui joue à cache-cache avec toi. Tu finis même par oublier la présence de l'autre, là, qui ne prête guère plus attention à toi.
A tort.
Le vif que tu poursuis se fait farceur, et bifurque subitement. Pour se faufiler, sournois, tout prêt de la valseuse.
Et toi t'es tellement concentré sur lui et sur lui seul, enfin, savourant ce moment hors du temps que t'es venu chercher, presque volé, que tu ne te rends compte que trop tard de la trajectoire que tu empruntes à sa suite.
Et t'as beau être doué, toi aussi, maîtriser ton balai presque à la perfection - on n'en attend pas moins d'un Blackthorn après tout - la collision est inévitable, et tu ne peux rien faire pour l'empêcher, vous menant tous deux à la chute. Empêtré entre vos balais et le corps de l'autre, tout au plus parviens-tu à agripper ta baguette pour tenter de ralentir votre descente in extremis, et amortir le choc au sol...
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Comme elle à cet instant.
Tu l'observes depuis quelques minutes, déjà, quand tu manifestes ta présence, et tu vois son regard finir par se diriger vers toi quand elle réalise qu'elle n'est plus seule. Ce qu'elle pense en découvrant tes traits ne t'effleure pas une seconde l'esprit, à vrai dire, tu ne t'es jamais attardé à penser à ce que les autres pouvaient penser de toi. Seuls tes pairs importaient, et concernant ton physique, il n'y a bien que de l'avis de Cataleya dont tu te soucies. Et de l'artiste, mais ça, ça reste ton secret.
« Je t'ai demandé ton avis? »
Sa réaction ne se fait pas attendre, mais en attendais-tu vraiment une autre, à la prendre ainsi à rebrousse-poil dès la première seconde ? Elle te tourne aussitôt le dos pour reprendre son envol, mais tu lances pourtant une réplique inutile, peu désireux de lui laisser le dernier mot.
-
Visiblement, elle n'a pas l'intention d'obtenir la tienne non plus, et reprend sa voltige. Et ça t'agace, parce qu'à voler ainsi de façon erratique, tu crains fort que vos trajectoires finissent par se percuter. T'avais l'intention d'être dans ta bulle, concentré uniquement sur la balle dorée, sans avoir à te préoccuper d'une gamine écervelée que tu risquerais de bousculer dans ta course effrénée. T'as la mâchoire un peu trop serrée, signe de ton agacement, mais personne n'est là pour s'en rendre compte, et ça t'arrange bien. T'es pas vraiment du genre à vouloir laisser paraître tes émotions.
Tu soupires.
Tant pis pour elle.
Tu sors le vif d'entraînement que tu avais emmené avec toi et le laisse s'envoler devant toi, prêt à le prendre en chasse. Et tu t'élances dans les airs à ton tour, te forçant à ne pas surveiller les mouvements de la brune. Difficile pourtant de faire parfaitement abstraction de son ballet aérien, et tu perds parfois la balle dorée des yeux. Ta bulle éclate une fois, deux fois, comme du coin de l'oeil, tu l'aperçois, elle, et ne peut t'empêcher de dévier pour l'éviter.
Ca t'énerve.
T'es pas du genre à le montrer, tu dis jamais rien de ce que tu ressens, mais elle est en train de gâcher ton moment de liberté. Ta soupape de sécurité. Tu inspires profondément, expires, cherches la balle dorée du regard, et t'efforces de ne plus songer qu'à elle, et à elle seule. Oublier le reste. Les Blackthorn, et tout ce qui se trame entre les murs du manoir, que tu ne parviens pas encore à déchiffrer. Le meurtre de Baby. Les cours à venir. Ton changement de maison. Ton âge supérieur à ceux de ta promo. Ceux que tu as connu déjà deux années plus avancés que toi. Ton absence lors de la victoire des Grymm. Ton absence, si loin de Cataleya, pendant ces trop longs mois. L'artiste. Tu remises tout au fin fond de ton esprit, tentes désespérément de faire le vide, et de ne te focaliser que sur l'éclat doré qui joue à cache-cache avec toi. Tu finis même par oublier la présence de l'autre, là, qui ne prête guère plus attention à toi.
A tort.
Le vif que tu poursuis se fait farceur, et bifurque subitement. Pour se faufiler, sournois, tout prêt de la valseuse.
Et toi t'es tellement concentré sur lui et sur lui seul, enfin, savourant ce moment hors du temps que t'es venu chercher, presque volé, que tu ne te rends compte que trop tard de la trajectoire que tu empruntes à sa suite.
Et t'as beau être doué, toi aussi, maîtriser ton balai presque à la perfection - on n'en attend pas moins d'un Blackthorn après tout - la collision est inévitable, et tu ne peux rien faire pour l'empêcher, vous menant tous deux à la chute. Empêtré entre vos balais et le corps de l'autre, tout au plus parviens-tu à agripper ta baguette pour tenter de ralentir votre descente in extremis, et amortir le choc au sol...
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Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Mar 27 Sep 2022 - 3:35
La réplique de l'intrus, pourtant lancée avec la conviction du mec sûr de sa préséance héréditaire se perdit inutilement dans l'air. Inès était déjà repartie.
La caresse se fit plus mordante à mesure que la Saouli prenait de la vitesse, à son grand plaisir. Il y avait longtemps qu'elle avait constaté que l'exercice la grisait et que plus grand était le danger, plus elle y prenait son pied. L'adrénaline dans le tapis (ou enfin les poils du balai), l'endorphine bouillonnant dans ses veines, la peau fouettée par l'air... il ne manquait qu'un orage pour que le tableau soit complet.
Et orage il y aurait peut-être si le bellâtre insistait pour demeurer dans son champ de vision. N'avait-il pas conscience de la taille du terrain? Pourquoi fallait-il que les mecs prennent toujours tout l'espace? Inès se disait parfois que ça devait avoir rapport avec l'impression que leur zizi avait besoin d'être le centre de l'univers. Bon, Inès considérait par moments qu'il l'était effectivement, mais principalement quand elle en avait envie et qu'un désir débordant la prenait de court.
D'ailleurs, le zizi de cet emmerdeur devait l'être, court. Pas moyen d'être aussi casse-pied sinon à zigzaguer dans toutes les directions pour essayer d'attraper une balle dorée. Sans vouloir se laisser déconcentrer, la Saouli ne put s'empêcher de le suivre du regard, du coin de l'oeil. Qu'il avait l'air athl... ridicule! Qu'il avait l'air ridicule à poursuivre son vif d'or! Inès n'avait jamais bien compris l'intérêt du Quidditch. Certes, c'était une honte quand on avait une mère qui avait été championne et capitaine d'une équipe nationale, et elle avait passé de bons moments à la voir triompher sur le terrain, quand elle ne faisait pas du boudin parce que sa mère s'absentait encore ou qu'elle avait manqué un moment important de la vie de sa fille. N'empêche, Inès trouvait beaucoup plus plaisant d'être parfaitement libre sur son balai que de devoir se plier à des règles souvent débiles et de suivre les directives d'un entraîneur.
La Wright allait peut-être changer d'avis si l'équipe de sa maison continuait à perdre, mais pour l'heure, elle tourna le dos à l'attrapeur et se lança dans une enfilade complexe de pirouettes et d'acrobaties, s'élançant parfois dans le vide pour se rattraper au balai du revers du pied ou de la main. Ce fut au moment où elle entamait un mouvement rotatif autour du balai, avec les deux mains fermement accrochées au manche qu'un vif apparut soudain dans son champ de vision, rapidement suivi par un projectile nettement plus imposant en la personne du bel inconnu.
Il était déjà trop tard pour éviter la collision, aussi Inès se prépara-t-elle à l'impact... se retrouvant deux secondes plus tard assise à califourchon sur les hanches de l'importun, son balai tenu à bout de bras, derrière ses épaules à lui. La chute fut rapide et ne lui laissa guère le temps de penser. L'autre parut avoir un meilleur temps de réaction et tenta de ralentir la descente, ce qui ne les empêcha pas de se retrouver aplatis au sol par la gravité. Inès, le souffle coupé par le poids de l'homme qui lui était à moitié tombé dessus, tenait toujours son balai en l'air de la main droite. S'il avait ne serait-ce qu'une seule égratignure...
« Non mais t'es malade?! Tu regardes jamais où tu vas, comme ça, ou bien c'est un extra spécial pour la journée? Si tu voulais un câlin, fallait demander. Non mais quel crétin, je rêve! Si t'as abîmé mon balai, tu vas me le payer, je te jure. Franchement, comme s'il manquait d'espace sur ce terrain. Même pas fichu de suivre un vif sans causer un accident, j'espère que tu fais pas partie d'une équipe parce que je les plains les pauvres. »
Ou enfin, c'est ce qu'elle aurait aimé dire, mais en ouvrant la bouche, elle se rendit aussitôt compte qu'elle avait le souffle court et qu'inspirer lui faisait un mal de chien. Ce fut donc plutôt en soufflant et avec un fort accent écossais, qui avait tendance à ressortir dès qu'elle s'énervait, qu'Inès dit : « Yer off your heid f... bampot! Buzz off! » en tentant de se dépêtrer du corps de l'imbécile pour se remettre sur pied.
La caresse se fit plus mordante à mesure que la Saouli prenait de la vitesse, à son grand plaisir. Il y avait longtemps qu'elle avait constaté que l'exercice la grisait et que plus grand était le danger, plus elle y prenait son pied. L'adrénaline dans le tapis (ou enfin les poils du balai), l'endorphine bouillonnant dans ses veines, la peau fouettée par l'air... il ne manquait qu'un orage pour que le tableau soit complet.
Et orage il y aurait peut-être si le bellâtre insistait pour demeurer dans son champ de vision. N'avait-il pas conscience de la taille du terrain? Pourquoi fallait-il que les mecs prennent toujours tout l'espace? Inès se disait parfois que ça devait avoir rapport avec l'impression que leur zizi avait besoin d'être le centre de l'univers. Bon, Inès considérait par moments qu'il l'était effectivement, mais principalement quand elle en avait envie et qu'un désir débordant la prenait de court.
D'ailleurs, le zizi de cet emmerdeur devait l'être, court. Pas moyen d'être aussi casse-pied sinon à zigzaguer dans toutes les directions pour essayer d'attraper une balle dorée. Sans vouloir se laisser déconcentrer, la Saouli ne put s'empêcher de le suivre du regard, du coin de l'oeil. Qu'il avait l'air athl... ridicule! Qu'il avait l'air ridicule à poursuivre son vif d'or! Inès n'avait jamais bien compris l'intérêt du Quidditch. Certes, c'était une honte quand on avait une mère qui avait été championne et capitaine d'une équipe nationale, et elle avait passé de bons moments à la voir triompher sur le terrain, quand elle ne faisait pas du boudin parce que sa mère s'absentait encore ou qu'elle avait manqué un moment important de la vie de sa fille. N'empêche, Inès trouvait beaucoup plus plaisant d'être parfaitement libre sur son balai que de devoir se plier à des règles souvent débiles et de suivre les directives d'un entraîneur.
La Wright allait peut-être changer d'avis si l'équipe de sa maison continuait à perdre, mais pour l'heure, elle tourna le dos à l'attrapeur et se lança dans une enfilade complexe de pirouettes et d'acrobaties, s'élançant parfois dans le vide pour se rattraper au balai du revers du pied ou de la main. Ce fut au moment où elle entamait un mouvement rotatif autour du balai, avec les deux mains fermement accrochées au manche qu'un vif apparut soudain dans son champ de vision, rapidement suivi par un projectile nettement plus imposant en la personne du bel inconnu.
Il était déjà trop tard pour éviter la collision, aussi Inès se prépara-t-elle à l'impact... se retrouvant deux secondes plus tard assise à califourchon sur les hanches de l'importun, son balai tenu à bout de bras, derrière ses épaules à lui. La chute fut rapide et ne lui laissa guère le temps de penser. L'autre parut avoir un meilleur temps de réaction et tenta de ralentir la descente, ce qui ne les empêcha pas de se retrouver aplatis au sol par la gravité. Inès, le souffle coupé par le poids de l'homme qui lui était à moitié tombé dessus, tenait toujours son balai en l'air de la main droite. S'il avait ne serait-ce qu'une seule égratignure...
« Non mais t'es malade?! Tu regardes jamais où tu vas, comme ça, ou bien c'est un extra spécial pour la journée? Si tu voulais un câlin, fallait demander. Non mais quel crétin, je rêve! Si t'as abîmé mon balai, tu vas me le payer, je te jure. Franchement, comme s'il manquait d'espace sur ce terrain. Même pas fichu de suivre un vif sans causer un accident, j'espère que tu fais pas partie d'une équipe parce que je les plains les pauvres. »
Ou enfin, c'est ce qu'elle aurait aimé dire, mais en ouvrant la bouche, elle se rendit aussitôt compte qu'elle avait le souffle court et qu'inspirer lui faisait un mal de chien. Ce fut donc plutôt en soufflant et avec un fort accent écossais, qui avait tendance à ressortir dès qu'elle s'énervait, qu'Inès dit : « Yer off your heid f... bampot! Buzz off! » en tentant de se dépêtrer du corps de l'imbécile pour se remettre sur pied.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Jeu 3 Nov 2022 - 17:26
Imaginais-tu un seul instant qu'elle allait t'écouter ? Bien sûr que non, tu n'es pas naïf à ce point. Tu ne pouvais simplement pas la laisser partir sans rien dire, orgueil de Blackthorn oblige, et ça te frustre de la voir si libre, là-haut, si indépendante aussi. Sans doute parce que le miroir que ça renvoie de ta propre condition n’est guère facile à encaisser. Ta liberté, à toi, elle se résume à ça : ces instants volés sur ton balai, et les croquis que tu emmènes partout avec toi. Des miettes que tu ramasses au gré du vent, comme tu peux, et qui semblent t’échapper chaque jour un peu plus. Tu songes à l’artiste, et à ces quelques mois loin de toutes tes chaînes, et ton coeur se serre un moment. il n’en faut guère plus pour te décider à t’élancer, au mépris de celle qui virevolte plus haut dans les airs.
Enfin… presque.
Parce que tu ne peux vraiment nier sa maîtrise, là-bas, quand elle vrille en tous sens. Parce que tu ne peux t’empêcher de suivre ses allées et venues un moment, partagé entre l’agacement de devoir céder une partie du terrain et une certaine admiration que tu n’irais bien évidemment avouer à personne. La grâce de ses mouvements ne t’échappe pas, mais jamais tu ne l’admettrais ouvertement.
Ca n’empêche en rien la collision, quand tu poursuis le vif qui passe bien trop près d’elle. T’as beau tout tenter, tu ne peux pas éviter l’impact, et si t’as du mal à comprendre comment vous avez pu vous retrouver dans cette position saugrenue, ça te laisse qu’une faible marge de manoeuvre pour amortir la chute et lui empêcher le pire. Avouerais-tu que tu as plus chercher à la protéger elle que tout autre chose ? Bien sûr que non. Pas même sous la torture. C’est pourtant bel et bien le cas, et ton balai n’a pas vraiment résisté au heurt. A vrai dire, ton poignet droit non plus, mais tu te gardes bien de manifester quoi que ce soit quand la douleur irradie dans tout ton avant-bras.
« Yer off your heid f... bampot! Buzz off! »
Tu la sens gesticuler à moitié sous toi pour tenter de se dégager de la moitié de ton corps qui a fini sa course sur elle, et tu roules légèrement sur le côté pour lui laisser le loisir de se relever et laisser libre ton bras meurtri coincé sous elle. Visiblement, t’as obtenu l’effet escompté, la fille n’a pas l’air d’avoir été blessée dans l’histoire, et si elle a clairement l’air de t’en vouloir à mort, elle a réussi à protéger son balai. Bon.
Libéré de son poids plume, tu te redresses à ton tour, taisant ton bras douloureux, autant que ses mots peu gracieux. Ta baguette a miraculeusement survécu et tu t’autorises un petit soupir de soulagement. Tu ne peux pas en dire autant de ton balai qui git un peu plus loin, brisé en trois morceaux épars. T’es bon pour un détour chez le réparateur - à défaut de t’autoriser à gagner l’infirmerie. Avant toute chose, cependant, il va falloir récupérer le vif, qui a poursuivi sa course en tous sens. Tes gestes sont moins précis quand tu lances quelques sorts, pour l’amener à toi et lui faire cesser tout mouvement, gênés par la souffrance. T’as l’habitude, cependant, de la douleur physique, les punitions subies au Manoir étant bien plus éprouvantes qu’un poignet foulé. Ou cassé. Tu ne saurais dire pour l’heure. Ca n’empêche que si tu n’en souffles mot, ton visage plus livide encore que d’ordinaire témoigne peut-être du supplice auquel tu t’astreins pour ramener l’ordre sur le terrain. C’est cependant de la main gauche que tu t’empares de la balle dorée pour la fourrer dans ta poche, puis des fragments de ton balai anéanti.
-T’es toujours entière visiblement. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Si tu veux bien m’excuser, j’ai un balai à faire réparer.
Et un poignet à soigner, mais tu n’en souffles mot. Tu n’attends clairement rien de sa part, de toute façon, et certainement pas de compassion. Celle-ci est pour les faibles, tu n’as eu de cesse de l’entendre - pourtant n’est-ce pas ce qui t’a poussé à la faire passer avant toi-même au moment de l’impact ? Le visage aussi froid que possible, tes biens - endommagés ou non - dans tes bras comme on porterait un tout petit enfant, tu t’apprêtes à tourner les talons.
T’étais venu chercher un peu de liberté, il faut croire qu’elle n’est définitivement pas à ta portée…
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Enfin… presque.
Parce que tu ne peux vraiment nier sa maîtrise, là-bas, quand elle vrille en tous sens. Parce que tu ne peux t’empêcher de suivre ses allées et venues un moment, partagé entre l’agacement de devoir céder une partie du terrain et une certaine admiration que tu n’irais bien évidemment avouer à personne. La grâce de ses mouvements ne t’échappe pas, mais jamais tu ne l’admettrais ouvertement.
Ca n’empêche en rien la collision, quand tu poursuis le vif qui passe bien trop près d’elle. T’as beau tout tenter, tu ne peux pas éviter l’impact, et si t’as du mal à comprendre comment vous avez pu vous retrouver dans cette position saugrenue, ça te laisse qu’une faible marge de manoeuvre pour amortir la chute et lui empêcher le pire. Avouerais-tu que tu as plus chercher à la protéger elle que tout autre chose ? Bien sûr que non. Pas même sous la torture. C’est pourtant bel et bien le cas, et ton balai n’a pas vraiment résisté au heurt. A vrai dire, ton poignet droit non plus, mais tu te gardes bien de manifester quoi que ce soit quand la douleur irradie dans tout ton avant-bras.
« Yer off your heid f... bampot! Buzz off! »
Tu la sens gesticuler à moitié sous toi pour tenter de se dégager de la moitié de ton corps qui a fini sa course sur elle, et tu roules légèrement sur le côté pour lui laisser le loisir de se relever et laisser libre ton bras meurtri coincé sous elle. Visiblement, t’as obtenu l’effet escompté, la fille n’a pas l’air d’avoir été blessée dans l’histoire, et si elle a clairement l’air de t’en vouloir à mort, elle a réussi à protéger son balai. Bon.
Libéré de son poids plume, tu te redresses à ton tour, taisant ton bras douloureux, autant que ses mots peu gracieux. Ta baguette a miraculeusement survécu et tu t’autorises un petit soupir de soulagement. Tu ne peux pas en dire autant de ton balai qui git un peu plus loin, brisé en trois morceaux épars. T’es bon pour un détour chez le réparateur - à défaut de t’autoriser à gagner l’infirmerie. Avant toute chose, cependant, il va falloir récupérer le vif, qui a poursuivi sa course en tous sens. Tes gestes sont moins précis quand tu lances quelques sorts, pour l’amener à toi et lui faire cesser tout mouvement, gênés par la souffrance. T’as l’habitude, cependant, de la douleur physique, les punitions subies au Manoir étant bien plus éprouvantes qu’un poignet foulé. Ou cassé. Tu ne saurais dire pour l’heure. Ca n’empêche que si tu n’en souffles mot, ton visage plus livide encore que d’ordinaire témoigne peut-être du supplice auquel tu t’astreins pour ramener l’ordre sur le terrain. C’est cependant de la main gauche que tu t’empares de la balle dorée pour la fourrer dans ta poche, puis des fragments de ton balai anéanti.
-
Et un poignet à soigner, mais tu n’en souffles mot. Tu n’attends clairement rien de sa part, de toute façon, et certainement pas de compassion. Celle-ci est pour les faibles, tu n’as eu de cesse de l’entendre - pourtant n’est-ce pas ce qui t’a poussé à la faire passer avant toi-même au moment de l’impact ? Le visage aussi froid que possible, tes biens - endommagés ou non - dans tes bras comme on porterait un tout petit enfant, tu t’apprêtes à tourner les talons.
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- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Jeu 22 Déc 2022 - 5:01
Toute concentrée sur sa douleur personnelle, l'athlétique écossaise s'examinait intérieurement, prenant le temps de questionner son foie, ses côtes, ses boobs pour s'assurer que tout était en bon ordre de marche. Pendant un moment, elle s'était demandée si elle ne s'était pas cassé une côte tant la douleur était vive, mais elle s'amenuisait déjà, et Inès savait par expérience qu'avec une côte cassée, elle n'aurait pas été en mesure de prendre de grandes inspirations. Ce ne fut qu'après cet autoexamen sommaire qu'elle redirigea son attention sur le bampot qui l'avait flanquée à terre par son insistance à voler dans sa zone d'exercice.
Inès était prête à lâcher toute la furie de générations de Saouli, mais le teint cadavérique de l'autre, tandis qu'il ramassait gauchement les miettes de son balai, l'incita à garder sa colère en bride encore quelques instants. Inès avait du coeur et elle pouvait bien comprendre la douleur infligée par la perte d'un balai, l'un des meilleurs amis du sorcier ou de la sorcière équilibrée. Cela dit, il aurait fallu être aveugle ou particulièrement obtus pour ne pas voir qu'il y avait dans la raideur soudaine du sportif une douleur bien plus physique.
Puis bon, même si l'accident était totalement la faute de ce mec, il avait tenté de ralentir leur chute, elle lui devait peut-être un peu d'empathie. Le ton sur lequel il prenait congé aurait aussi bien pu crier : y a pas que mon égo qui est blessé tant la souffrance y était présente derrière la façade de froideur. Il ne fallait pas un oeil de guérisseur pour remarquer l'os protubérant au poignet que le joueur de Quidditch tenait maladroitement immobilisé contre lui.
Avec un énorme soupir qui disait toute son envie de retourner valser dans les airs, Inès agita ses deux mains en marmonnant un sortilège d'attraction qui arracha les morceaux de balai de la faible emprise de l'imbécile et les guida tout doucement dans les bras de la Wright. Sans un regard pour le gars, Inès passa devant lui en annonçant sur un ton qui ne tolèrerait aucune réplique.
« Je t'accompagne à l'infirmerie. » Sa séance de vol en liberté était irrémédiablement gâchée, dans son état elle ne pourrait sans doute pas remonter sur son balai avant quelques jours, alors autant s'assurer que le blessé allait chercher des soins. Avec les garçons, il fallait toujours se méfier, certains avaient la fierté bien mal placée, et quand ceux-là avaient en plus des connaissances en magie, c'étaient des plans pour qu'ils tentent eux-mêmes de préparer une potion poussos.
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Inès était prête à lâcher toute la furie de générations de Saouli, mais le teint cadavérique de l'autre, tandis qu'il ramassait gauchement les miettes de son balai, l'incita à garder sa colère en bride encore quelques instants. Inès avait du coeur et elle pouvait bien comprendre la douleur infligée par la perte d'un balai, l'un des meilleurs amis du sorcier ou de la sorcière équilibrée. Cela dit, il aurait fallu être aveugle ou particulièrement obtus pour ne pas voir qu'il y avait dans la raideur soudaine du sportif une douleur bien plus physique.
Puis bon, même si l'accident était totalement la faute de ce mec, il avait tenté de ralentir leur chute, elle lui devait peut-être un peu d'empathie. Le ton sur lequel il prenait congé aurait aussi bien pu crier : y a pas que mon égo qui est blessé tant la souffrance y était présente derrière la façade de froideur. Il ne fallait pas un oeil de guérisseur pour remarquer l'os protubérant au poignet que le joueur de Quidditch tenait maladroitement immobilisé contre lui.
Avec un énorme soupir qui disait toute son envie de retourner valser dans les airs, Inès agita ses deux mains en marmonnant un sortilège d'attraction qui arracha les morceaux de balai de la faible emprise de l'imbécile et les guida tout doucement dans les bras de la Wright. Sans un regard pour le gars, Inès passa devant lui en annonçant sur un ton qui ne tolèrerait aucune réplique.
« Je t'accompagne à l'infirmerie. » Sa séance de vol en liberté était irrémédiablement gâchée, dans son état elle ne pourrait sans doute pas remonter sur son balai avant quelques jours, alors autant s'assurer que le blessé allait chercher des soins. Avec les garçons, il fallait toujours se méfier, certains avaient la fierté bien mal placée, et quand ceux-là avaient en plus des connaissances en magie, c'étaient des plans pour qu'ils tentent eux-mêmes de préparer une potion poussos.
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Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Ven 30 Déc 2022 - 23:25
T'as mal. Tu dis rien, mais tu le sens bien, que ton poignet est blessé. Ca ne t'empêche de faire bonne figure - enfin autant que possible te concernant - prêt à t'éclipser après avoir ramassé tes biens, ou ce qu'il en reste. Tu mentirais si tu disais que tu n'avais que faire de la perte de ton balai. Celui-là, tu l'avais depuis toujours ou presque, depuis ta première année dans une équipe, et le voir détruit sonne un peu plus le glas de ta vie d'avant. Puis tu as toujours été précautionneux, et ça te brise le coeur de le voir ainsi réduit à néant. Mais ça n'est pas vraiment comparable avec la douleur qui irradie dans tout ton bras, et t'annonce des jours, des semaines, sans pouvoir dessiner correctement.
T'es prêt à partir, donc, aussi maladroitement que douloureusement, mais la fille marmonne un sortilège d'attraction qui retire de tes bras ton précieux balai et tu ne peux réprimer un froncement de sourcils alors qu'elle passe devant toi sans attendre ta réaction.
« Je t'accompagne à l'infirmerie. »
-Pardon ?
T'en reviens pas. La fille te donne des ordres, là, en gros, n'est-ce pas ? Non contente d'avoir bousillé ta séance de vol, résultant en ta blessure dont tu comptes bien t'occuper seul, voilà qu'elle se permet de chercher à te diriger ?
-Merci mais je n'ai pas besoin de ça.
Tu arguerais même que tu as meilleure médicomage à domicile en la personne de ta cousine. Quand bien même il n'est pas certain - loin de là même - que tu lui demandes d'intervenir. Des potions antalgiques, t'en connais bien assez après tout, quand bien même tu n'es en rien médicomage... T'essaies donc de récupérer ton bien, tentant de faire évoluer correctement ta baguette mais force t'es d'admettre que rien que la prise sur celle-ci t'es devenue difficile, et que tu n'as guère d'autre choix que de la suivre, si tu veux pouvoir récupérer les miettes de ton balai. Un profond soupir t'échappe, et tu maudis la brune intérieurement, quand bien même tu te vois forcé de lui emboîter le pas, dans un silence de mort cependant.
Une fois auprès de l'infirmière, tu ne concèdes que le minimum syndical, ce qui te permettra d'obtenir l'autorisation de récupérer ton bien et de quitter ces lieux le plus vite possible. Pour le reste, tu as ce qu'il faut à domicile - une phrase que tu as répétée un million de fois te semble-t-il - et tu comptes bien ne rien demander de plus à qui que ce soit...
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T'es prêt à partir, donc, aussi maladroitement que douloureusement, mais la fille marmonne un sortilège d'attraction qui retire de tes bras ton précieux balai et tu ne peux réprimer un froncement de sourcils alors qu'elle passe devant toi sans attendre ta réaction.
« Je t'accompagne à l'infirmerie. »
-
T'en reviens pas. La fille te donne des ordres, là, en gros, n'est-ce pas ? Non contente d'avoir bousillé ta séance de vol, résultant en ta blessure dont tu comptes bien t'occuper seul, voilà qu'elle se permet de chercher à te diriger ?
-
Tu arguerais même que tu as meilleure médicomage à domicile en la personne de ta cousine. Quand bien même il n'est pas certain - loin de là même - que tu lui demandes d'intervenir. Des potions antalgiques, t'en connais bien assez après tout, quand bien même tu n'es en rien médicomage... T'essaies donc de récupérer ton bien, tentant de faire évoluer correctement ta baguette mais force t'es d'admettre que rien que la prise sur celle-ci t'es devenue difficile, et que tu n'as guère d'autre choix que de la suivre, si tu veux pouvoir récupérer les miettes de ton balai. Un profond soupir t'échappe, et tu maudis la brune intérieurement, quand bien même tu te vois forcé de lui emboîter le pas, dans un silence de mort cependant.
Une fois auprès de l'infirmière, tu ne concèdes que le minimum syndical, ce qui te permettra d'obtenir l'autorisation de récupérer ton bien et de quitter ces lieux le plus vite possible. Pour le reste, tu as ce qu'il faut à domicile - une phrase que tu as répétée un million de fois te semble-t-il - et tu comptes bien ne rien demander de plus à qui que ce soit...
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Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Ven 13 Jan 2023 - 3:37
D'un geste de sa baguette magique, Inès réduisit son balai de course à la dimension d'un pendentif et le glissa autour de son cou en ouvrant le col de sa chemise. Maintenant qu'elle ne filait plus dans les airs, elle ne craignait plus les courants froids. Avec le soleil qui sortait finalement de derrière les nuages, et comme toujours en Écosse, il semblait que la température venait de grimper de quelques degrés.
Le gosse de riches maintenant amoché signifia très clairement qu'il n'avait pas besoin de compagnie, mais Inès fit comme si elle n'avait rien entendu, raffermissant sa poigne sur les débris de balai et prenant la direction de l'infirmerie. Soit l'accidenté la suivait, soit il perdait son balai de vue. Elle sourit en l'entendant soupirer derrière elle, mais ne fléchit pas sa foulée pour autant. Elle accéléra même un peu, histoire qu'il ne trouve pas le temps de maugréer davantage.
Et puis, elle avait rendez-vous au local de l'AECES dans une heure et demie et elle comptait bien aller prendre une douche et se changer avant. Elle glissa un rapide coup d'oeil par-dessus son épaule : il était toujours là, fumant, mais il la suivait. Elle lui tint de bonne grâce la porte ouverte quand ils arrivèrent à l'entrée Est. Ce fut à ce moment qu'elle remarqua les joues rouges du garçon et son souffle haché, même un peu laborieux. Peut-être était-il sérieusement blessé après tout? se dit Inès, dont le coeur n'était pas froid, contrairement à celui de certains élèves de cette université.
Sans mot dire et sans demander la permission, car elle savait pertinemment qu'elle ne l'aurait pas obtenu, la Saouli prit le restant des affaires qu'il tenait toujours maladroitement d'une main. Puis, comme il lui offrait une velléité de résistance, elle roula des yeux et marmotta : « Gimme ». Elle s'écarta ensuite pour franchir la distance qui les séparait encore de l'infirmerie, frappa et poussa la porte lorsqu'on l'invita à entrer. Mais elle n'entra pas, tenant la lourde porte de bois et fixant le Blackthorn du regard, car oui, à la lumière du corridor de l'école, les traits du visage du sombre crétin lui parurent soudain des plus familiers.
Une fois à l'intérieur, elle le laissa parler à l'infirmier, mais les explications ne la satisfirent pas. « Il est tombé d'au moins 200 pieds de haut et je suis tombée sur lui. Son balai est en miettes. He's peely-wally. Please check if he's awright so he won't pegoot on me. I dinnae ken he isn't brucken all himsef. » Sa simili remontrance se termina sur des accents pointus d'Écosse du Nord tandis que la Saouli espérait avoir le moins affaire possible à la famille Blackthorn. À part Juliet, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre.
Le gosse de riches maintenant amoché signifia très clairement qu'il n'avait pas besoin de compagnie, mais Inès fit comme si elle n'avait rien entendu, raffermissant sa poigne sur les débris de balai et prenant la direction de l'infirmerie. Soit l'accidenté la suivait, soit il perdait son balai de vue. Elle sourit en l'entendant soupirer derrière elle, mais ne fléchit pas sa foulée pour autant. Elle accéléra même un peu, histoire qu'il ne trouve pas le temps de maugréer davantage.
Et puis, elle avait rendez-vous au local de l'AECES dans une heure et demie et elle comptait bien aller prendre une douche et se changer avant. Elle glissa un rapide coup d'oeil par-dessus son épaule : il était toujours là, fumant, mais il la suivait. Elle lui tint de bonne grâce la porte ouverte quand ils arrivèrent à l'entrée Est. Ce fut à ce moment qu'elle remarqua les joues rouges du garçon et son souffle haché, même un peu laborieux. Peut-être était-il sérieusement blessé après tout? se dit Inès, dont le coeur n'était pas froid, contrairement à celui de certains élèves de cette université.
Sans mot dire et sans demander la permission, car elle savait pertinemment qu'elle ne l'aurait pas obtenu, la Saouli prit le restant des affaires qu'il tenait toujours maladroitement d'une main. Puis, comme il lui offrait une velléité de résistance, elle roula des yeux et marmotta : « Gimme ». Elle s'écarta ensuite pour franchir la distance qui les séparait encore de l'infirmerie, frappa et poussa la porte lorsqu'on l'invita à entrer. Mais elle n'entra pas, tenant la lourde porte de bois et fixant le Blackthorn du regard, car oui, à la lumière du corridor de l'école, les traits du visage du sombre crétin lui parurent soudain des plus familiers.
Une fois à l'intérieur, elle le laissa parler à l'infirmier, mais les explications ne la satisfirent pas. « Il est tombé d'au moins 200 pieds de haut et je suis tombée sur lui. Son balai est en miettes. He's peely-wally. Please check if he's awright so he won't pegoot on me. I dinnae ken he isn't brucken all himsef. » Sa simili remontrance se termina sur des accents pointus d'Écosse du Nord tandis que la Saouli espérait avoir le moins affaire possible à la famille Blackthorn. À part Juliet, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre.
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Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Dim 22 Jan 2023 - 21:21
Ton balai en lambeaux emprisonné dans les mains de la brune, tu n'as pas vraiment d'autre choix que de la suivre. Enfin si, tu pourrais tourner les talons, mais dire adieu à ton précieux balai ? Hors de question, et sans aucun doute la fille l'a-t-elle bien compris pour ainsi l'avoir pris en otage. Tu la suis donc de mauvaise grâce jusqu'à l'infirmerie où, clairement, tu n'avais aucune envie de mettre les pieds. Encore moins précédé par quelqu'un t'ouvrant les portes stigmatisant le handicap généré par cette foutue blessure que tu t'acharnes encore à taire.
Peine perdue : la voltigeuse s'empare de la valise que tu portais encore, soulageant ton bras mais pas ton ego malmené.
- « Gimme », ordonne-t-elle et la grimace qui s'inscrit sur ton visage n'a rien à voir avec la douleur dans ton poignet.
- « Il est tombé d'au moins 200 pieds de haut et je suis tombée sur lui. Son balai est en miettes. He's peely-wally. Please check if he's awright so he won't pegoot on me. I dinnae ken he isn't brucken all himsef. »
-Je suis toujours pâle. C'est mon teint de peau ordinaire.
Tu ne nies cependant ni la chute ni l'état de ton balai sur lequel ton regard se porte tristement. Assurément, il n'y aura plus rien à en faire, même rafistolé, il ne sera plus jamais aussi rapide. Il te faudra en acquérir un nouveau, et te familiariser avec rapidement, pour la saison à venir. Mais tu sais tout aussi bien que tu ne sauras pas te débarrasser de ce qu'il reste de ce fidèle destrier qui t'a suivi presque toute ta scolarité. Qu'en faire reste une question posée, mais tu trouveras bien une façon de lui rendre hommage ou une autre dans les semaines à venir.
En attendant, la pression exercée sur ton poignet pour l'auscultation t'arrache une grimace et c'est sur les mains peu tendres qui manipule ton bras que tu reportes ton attention.
-Faites simplement en sorte que je puisse repartir. J'aurai les soins nécessaires au Manoir.
Un mensonge, en quelque sorte, car s'il est tout à fait vrai que tu pourrais bénéficier de tous les soins nécessaires à domicile encore faudrait-il que tu les réclames et ce point-là n'est pas assuré. Pas le moins du monde, même.
-Et je vous saurais gré de me rendre mon bien, soit dit en passant.
T'es clairement pas très chaleureux, mais l'as-tu jamais été ? Au fond cependant, tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'au moins la fille n'a rien ou en tout cas est-ce ce qu'il paraît, et ta blessure et ton balai en miettes n'auront pas été complètement vains...
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Peine perdue : la voltigeuse s'empare de la valise que tu portais encore, soulageant ton bras mais pas ton ego malmené.
- « Gimme », ordonne-t-elle et la grimace qui s'inscrit sur ton visage n'a rien à voir avec la douleur dans ton poignet.
- « Il est tombé d'au moins 200 pieds de haut et je suis tombée sur lui. Son balai est en miettes. He's peely-wally. Please check if he's awright so he won't pegoot on me. I dinnae ken he isn't brucken all himsef. »
-
Tu ne nies cependant ni la chute ni l'état de ton balai sur lequel ton regard se porte tristement. Assurément, il n'y aura plus rien à en faire, même rafistolé, il ne sera plus jamais aussi rapide. Il te faudra en acquérir un nouveau, et te familiariser avec rapidement, pour la saison à venir. Mais tu sais tout aussi bien que tu ne sauras pas te débarrasser de ce qu'il reste de ce fidèle destrier qui t'a suivi presque toute ta scolarité. Qu'en faire reste une question posée, mais tu trouveras bien une façon de lui rendre hommage ou une autre dans les semaines à venir.
En attendant, la pression exercée sur ton poignet pour l'auscultation t'arrache une grimace et c'est sur les mains peu tendres qui manipule ton bras que tu reportes ton attention.
-
Un mensonge, en quelque sorte, car s'il est tout à fait vrai que tu pourrais bénéficier de tous les soins nécessaires à domicile encore faudrait-il que tu les réclames et ce point-là n'est pas assuré. Pas le moins du monde, même.
-
T'es clairement pas très chaleureux, mais l'as-tu jamais été ? Au fond cependant, tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'au moins la fille n'a rien ou en tout cas est-ce ce qu'il paraît, et ta blessure et ton balai en miettes n'auront pas été complètement vains...
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- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] I respectfully disagree (ft. James Blackthorn)
Dim 29 Jan 2023 - 3:02
Pendant un très bref moment, Inès envisagea de casser l'autre bras de cet insupportable type, peut-être même avec les derniers morceaux de son propre balai. Il y avait de ces gens, entre les murs de l'université et au-delà, qui avaient le don de lui faire perdre patience et empathie très rapidement. Il semblait que ce Blackthorn appartenait à cette catégorie de gens.
Je suis toujours pâle. C'est mon teint de peau ordinaire. Allez, un peu plus et il se vantait d'être un vampire pour faire l'intéressant. Inès souffla par le nez et ne lui cassa pas la tête avec le balai qu'elle tenait toujours entre ses bras. Elle posa plutôt la valise du garçon sur une table près de lui, et les morceaux de balai dessus. Elle ne pouvait s'empêcher de sentir un pinçon de tristesse pour lui, car elle savait quel attachement un sorcier pouvait avoir pour sa monture, mais en tant que Blackthorn, il avait plus que les moyens de se racheter un balai, et même probablement le dernier modèle. Elle porta la main à son balai pendentif, par réflexe, ce qui lui rappela aussitôt qu'elle avait elle-même quelques ecchymoses et bosses dont il fallait prendre soin. Mais pas ici, et surtout pas en sa présence.
« Avec grand plaisir » lâcha-t-elle sèchement en se dirigeant vers la porte de sortie. Il l'avait sauvée d'une fracassante collision avec le sol, certes, mais puisqu'il était à l'origine de la collision dans les airs, Inès se sentait désormais plus que quitte, sachant que cet idiot ne ressortirait pas de l'infirmerie avec un poignet cassé.
À la porte, elle s'arrêta et, la tête tournée vers l'infirmière, elle lança « et si vous avez quelque chose pour le rendre moins désagréable, hésitez surtout pas » avant de disparaître dans le couloir. Non mais!
Je suis toujours pâle. C'est mon teint de peau ordinaire. Allez, un peu plus et il se vantait d'être un vampire pour faire l'intéressant. Inès souffla par le nez et ne lui cassa pas la tête avec le balai qu'elle tenait toujours entre ses bras. Elle posa plutôt la valise du garçon sur une table près de lui, et les morceaux de balai dessus. Elle ne pouvait s'empêcher de sentir un pinçon de tristesse pour lui, car elle savait quel attachement un sorcier pouvait avoir pour sa monture, mais en tant que Blackthorn, il avait plus que les moyens de se racheter un balai, et même probablement le dernier modèle. Elle porta la main à son balai pendentif, par réflexe, ce qui lui rappela aussitôt qu'elle avait elle-même quelques ecchymoses et bosses dont il fallait prendre soin. Mais pas ici, et surtout pas en sa présence.
« Avec grand plaisir » lâcha-t-elle sèchement en se dirigeant vers la porte de sortie. Il l'avait sauvée d'une fracassante collision avec le sol, certes, mais puisqu'il était à l'origine de la collision dans les airs, Inès se sentait désormais plus que quitte, sachant que cet idiot ne ressortirait pas de l'infirmerie avec un poignet cassé.
À la porte, elle s'arrêta et, la tête tournée vers l'infirmière, elle lança « et si vous avez quelque chose pour le rendre moins désagréable, hésitez surtout pas » avant de disparaître dans le couloir. Non mais!
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