- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 755
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[Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Mer 17 Aoû 2022 - 12:04
T’es rentré.
T’as regardé le couchant égyptien et t’as saisi le portoloin qui t’a ramené chez toi. T’aurais cru que ça te ferait un autre effet de revoir la lourde bâtisse du manoir Blackthorn. T’aurais cru qu’au moins en partie, t’aurais été soulagé de rentrer chez toi.
Pourtant tu t’es senti glacé jusqu’aux os malgré la douceur de l’été écossais. Toi qu’on surnomme Ice, t’as senti le froid t’envahir un peu plus à chaque pas te séparant de la lourde porte de ta demeure.
T’es rentré, et t’as salué comme il se doit tes parents, tes oncle et tante. Tu les as écoutés stoïquement te dicter la marche à suivre pour les prochaines années. Pour la rentrée. Pour cet été. T’as hoché la tête sobrement, manifestant ton assentiment. T’as affirmé ne rien avoir perdu de ta troisième année, être parfaitement capable de reprendre la suite de ton cursus sans le moindre problème - hors de question de faire honte à la famille, bien sûr. Et t’as soigneusement évité le sujet de Baby. Tu t’es senti soulagé quand on t’a enfin laissé regagner ta chambre, et que tu as retrouvé son couvert, à l’abri des regards.
T’as eu l’impression de la redécouvrir, pourtant, et t’as presque eu le sentiment d’étouffer, une fois la porte fermée. T’as ouvert la fenêtre, laissant entrer l’air doucereux du début de soirée, et t’as passé un moment à inspecter chaque recoin de ton refuge d’antan. Il t’a fallu un moment pour parvenir à t’y réadapter, ne serait-ce qu’en surface.
Mais au fond, tu sais bien ce qu’il te manque. Il te manque une présence. Sa présence. Il est tard, cependant, et tu n’oses pas encore affronter Cat, alors tu repousses l’envie d’aller frapper à sa porte. Parfois pourtant, t’espères la voir ouvrir en grand la tienne, comme elle sait si bien le faire. Parce que c’est ce qu’elle fera quand elle saura ton retour, n’est-ce pas ?
T’as défait tes bagages, prenant particulièrement soin de mettre sous clé tes oeuvres les plus sensibles. T’as scellé de ton sang l’ouverture d’une des malles magiquement réduites que tu avais ramenée, celle contenant les portraits de l’artiste et nombre d’essais de techniques que tu n’es pas censé savoir maîtriser. T’as mis tout le reste en ordre. Et t’as fini par te coucher, plus épuisé que tu ne l’aurais de prime abord pensé.
T’as pas trouvé le sommeil pour autant. T’as tellement tourné que les draps sont sens dessus dessous. T’as refermé la fenêtre quand t’as commencé à ressentir la fraîcheur nocturne, ton corps encore trop habitué aux chaleurs moyen-orientales. Et t’as recommencé à tourner, virer, et tourner encore.
Jusqu’à ce que la porte de ta chambre s’ouvre et que tu te figes instantanément.
@Cataleya Blackthorn
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Sam 20 Aoû 2022 - 18:00
La tête légèrement révulsé en arrière et le regard clos, Cataleya progressait sous les vieux saules courbés, incapable de renouer avec un semblant de quiétude ou ne serait-ce que le silence. S'il était commun que son esprit se torde et torture sous mille pensées, force était d'admettre qu'il avait prit ces derniers jours l'allure d'un véritable chaos hurlant. Terrible dans chacun de ses sursauts depuis qu'on lui faisait miroiter le retour de James.
Quelque part sans doute, cela excitait chez ses parents une terrible perversion, un sentiment de jeu, comme lorsque l'on faisait semblant de jeter une balle à un chien surexcitée et que l'on éclatait de rire devant sa course vaine et frénétique. Voilà déjà des mois que l'on évoquait l'idée de ce retour tant attend à mi-mot, lorsque Cataleya faisait mine de disparaître au détour d'un couloir. Deux jours qu'Aloysius lui avait promit James, mais le crépuscule avançant, Cataleya comprenait qu'il avait gardé cette foutu balle là, savamment caché entre ses mains, et qu'elle avait de nouveau couru jusqu'à en perdre souffle.
Et Morgane seule savait ô combien elle le haïssait à cet instant précis.
Pour autant la jolie rousse n'avait sû exprimer ni sa colère, ni même son désarrois. Elle avait, si ce n'est accepté, subit les événement en tournant en rond inlassablement. Trop docile pour véritablement mordre, terrifiée devant l'ombre de quelconque représailles et pourtant, Merlin seul savait ô combien ça la démangeait.
Deux ans. Cela faisait deux ans qu'on avait osé lui arracher ce morceau de cœur. Fracturé son âme. Que l'on vérifiait chacune de ses lettres, censurait ses émotions, prenait soin de rayer les mentions inutiles. Deux ans qu'on la faisait suivre pour s'assurer qu'elle ne s'éparpille plus hors des chemins traçé, et encore moins sur une voie qui aurait pu la mener jusqu'à l’Égypte et ses pyramides. Du moins une fois encore.
Alors, l'espace d'un instant, l'héritière Blackthorn glissa ses doigts diaphanes, écorchés, noué de pansements et rougit par endroit, sous sa chevelure de braise comme pour s'assurer qu'aucune main ne seraient de nouveau en mesure de la saisir et la tirer en arrière.
Épousant le chemin du retour sans grande conviction, Cataleya ne prêta ni attention aux rosiers qu'elle avait planté le long des mornes parterre, ni même à l'expression de l'elfe qui tenta, semblait-il du moins, de l'avertir d'une présence. Seul demeurait cette froide impression, celle d'être désespérément seule dans un manoir autrefois plus gaie. Plus personne ne prenait plaisir à mettre les pieds ici, et seules les injonctions parentales semblait en mesure de réunir l'entière famille alors, un peu amère, désespérément seule, Cataleya avait fait de cette ruine son trône.
Plissant soudainement le nez sous l'odeur de Tiberus, la toute jeune femme dévia sa route vers les cuisines pour se saisir d'un biscuit à l'amande et d'une tasse de thé qu'elle sauvegarda habilement durant sa course dans les escaliers.
« Cataleya Quarta Blackthorn, je te parle ! » Siffla une voix derrière ses talons aiguilles, mais seul le claquement d'une porte et des enchantements de protections venu sceller celle-ci semblèrent formuler de quelconque intentions de réponse de la part de la dernière fille de Claudia. Il était tard, trop tard pour accuser de nouvelles exigences. Quand bien même elle courberait de nouveau l'échine demain matin en s'excusant aussi platement que le regard paternel la maintiendrait au sol.
Un coup de pied dans la porte pour toute annonce, Cataleya déposa son thé sur le meuble le plus proche, un biscuit pincé entre les lèvres et essuya du revers du poignet ses intenses iris usées. La fatigue piquait corps et âme, mais l'idée même de trouver le sommeil et errer sous forme de chien sous un ciel sans étoile inquiétait la sorcière plus que de raison. Alors, machinalement elle entreprit de jeter ses talons à l'autre bout de la pièce, s'arracher à sa robe trop longue mais finit par se laisser mollement retomber sur le matelas lorsque celle-ci lui résista, se saisissant d'un bout de la couette et l'emportant dans une roulade qui prit mollement fin contre un obstacle aussi surprenant qu'inhabituel.
Alors, aussi brutalement qu'instinctivement, ce fut d'un vif coup de pied que la sang pur réagit, un peu paniqué à l'idée de savoir quelqu'un dans SON lit. Pour un peu elle aurait jeté les cousins et l'énorme peluche lapin qu'elle avait oublié contre la table de chevet, mais une odeur aussi étrange que familière stoppa net son geste et cristallisa l'oreiller au dessus du visage de son cousin.
« -… Ice ?! »
Elle se redressa d'un coup, savamment enroulée dans la couette, les braises de sa chevelure tombant en cascade autour d'un jeune homme qu'elle contempla aussi émue qu'intensément.
« - Mais que fais-tu ici ? » Avait-elle soufflé, presque à mi-mot, comme de peur qu'on ne les surprenne. « … Pas dans ta chambre, mais au manoir je veux dire. Nos parents savent que tu es ici ? »
Et si elle eu un regard anxieux en direction de la porte, ce fut plus doucement qu'elle approcha son visage de celui de son aimé, et frotta délicatement le bout de son nez contre le sien avant de s'asseoir véritablement. Toujours drapé de sa couette.
Il semblait épuisé, lui aussi, mais l'espace d'une seconde Cataleya sembla réapprendre à respirer. L'oeil brillant en dépit de ses cernes.
Pour un peu, elle aurait avouer qu'il lui avait manqué. Terriblement manqué. Mais l'éclat seul de son regard, et les prémisses de son sourire effacé s'en faisait déjà témoin.
Quelque part sans doute, cela excitait chez ses parents une terrible perversion, un sentiment de jeu, comme lorsque l'on faisait semblant de jeter une balle à un chien surexcitée et que l'on éclatait de rire devant sa course vaine et frénétique. Voilà déjà des mois que l'on évoquait l'idée de ce retour tant attend à mi-mot, lorsque Cataleya faisait mine de disparaître au détour d'un couloir. Deux jours qu'Aloysius lui avait promit James, mais le crépuscule avançant, Cataleya comprenait qu'il avait gardé cette foutu balle là, savamment caché entre ses mains, et qu'elle avait de nouveau couru jusqu'à en perdre souffle.
Et Morgane seule savait ô combien elle le haïssait à cet instant précis.
Pour autant la jolie rousse n'avait sû exprimer ni sa colère, ni même son désarrois. Elle avait, si ce n'est accepté, subit les événement en tournant en rond inlassablement. Trop docile pour véritablement mordre, terrifiée devant l'ombre de quelconque représailles et pourtant, Merlin seul savait ô combien ça la démangeait.
Deux ans. Cela faisait deux ans qu'on avait osé lui arracher ce morceau de cœur. Fracturé son âme. Que l'on vérifiait chacune de ses lettres, censurait ses émotions, prenait soin de rayer les mentions inutiles. Deux ans qu'on la faisait suivre pour s'assurer qu'elle ne s'éparpille plus hors des chemins traçé, et encore moins sur une voie qui aurait pu la mener jusqu'à l’Égypte et ses pyramides. Du moins une fois encore.
Alors, l'espace d'un instant, l'héritière Blackthorn glissa ses doigts diaphanes, écorchés, noué de pansements et rougit par endroit, sous sa chevelure de braise comme pour s'assurer qu'aucune main ne seraient de nouveau en mesure de la saisir et la tirer en arrière.
Épousant le chemin du retour sans grande conviction, Cataleya ne prêta ni attention aux rosiers qu'elle avait planté le long des mornes parterre, ni même à l'expression de l'elfe qui tenta, semblait-il du moins, de l'avertir d'une présence. Seul demeurait cette froide impression, celle d'être désespérément seule dans un manoir autrefois plus gaie. Plus personne ne prenait plaisir à mettre les pieds ici, et seules les injonctions parentales semblait en mesure de réunir l'entière famille alors, un peu amère, désespérément seule, Cataleya avait fait de cette ruine son trône.
Plissant soudainement le nez sous l'odeur de Tiberus, la toute jeune femme dévia sa route vers les cuisines pour se saisir d'un biscuit à l'amande et d'une tasse de thé qu'elle sauvegarda habilement durant sa course dans les escaliers.
« Cataleya Quarta Blackthorn, je te parle ! » Siffla une voix derrière ses talons aiguilles, mais seul le claquement d'une porte et des enchantements de protections venu sceller celle-ci semblèrent formuler de quelconque intentions de réponse de la part de la dernière fille de Claudia. Il était tard, trop tard pour accuser de nouvelles exigences. Quand bien même elle courberait de nouveau l'échine demain matin en s'excusant aussi platement que le regard paternel la maintiendrait au sol.
Un coup de pied dans la porte pour toute annonce, Cataleya déposa son thé sur le meuble le plus proche, un biscuit pincé entre les lèvres et essuya du revers du poignet ses intenses iris usées. La fatigue piquait corps et âme, mais l'idée même de trouver le sommeil et errer sous forme de chien sous un ciel sans étoile inquiétait la sorcière plus que de raison. Alors, machinalement elle entreprit de jeter ses talons à l'autre bout de la pièce, s'arracher à sa robe trop longue mais finit par se laisser mollement retomber sur le matelas lorsque celle-ci lui résista, se saisissant d'un bout de la couette et l'emportant dans une roulade qui prit mollement fin contre un obstacle aussi surprenant qu'inhabituel.
Alors, aussi brutalement qu'instinctivement, ce fut d'un vif coup de pied que la sang pur réagit, un peu paniqué à l'idée de savoir quelqu'un dans SON lit. Pour un peu elle aurait jeté les cousins et l'énorme peluche lapin qu'elle avait oublié contre la table de chevet, mais une odeur aussi étrange que familière stoppa net son geste et cristallisa l'oreiller au dessus du visage de son cousin.
« -… Ice ?! »
Elle se redressa d'un coup, savamment enroulée dans la couette, les braises de sa chevelure tombant en cascade autour d'un jeune homme qu'elle contempla aussi émue qu'intensément.
« - Mais que fais-tu ici ? » Avait-elle soufflé, presque à mi-mot, comme de peur qu'on ne les surprenne. « … Pas dans ta chambre, mais au manoir je veux dire. Nos parents savent que tu es ici ? »
Et si elle eu un regard anxieux en direction de la porte, ce fut plus doucement qu'elle approcha son visage de celui de son aimé, et frotta délicatement le bout de son nez contre le sien avant de s'asseoir véritablement. Toujours drapé de sa couette.
Il semblait épuisé, lui aussi, mais l'espace d'une seconde Cataleya sembla réapprendre à respirer. L'oeil brillant en dépit de ses cernes.
Pour un peu, elle aurait avouer qu'il lui avait manqué. Terriblement manqué. Mais l'éclat seul de son regard, et les prémisses de son sourire effacé s'en faisait déjà témoin.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Sam 20 Aoû 2022 - 18:33
La porte claque, les sorts fusent et tu restes figé, silencieux, retenant presque ton souffle dans l’attente de… tu ne sais pas quoi. Une sanction peut-être ? Mais pourquoi avoir attendu la nuit tombée alors que tu as passé de très longues minutes seul face à vos quatre parents t’énumérant la marche à suivre à l’avenir ? Pourquoi protéger le battant de toute intrusion ? Ton coeur s’accélère, plus encore lorsqu’un rayon de la lune montante accroche une mèche rousse. Des souliers volent dans la pièce, et le poids caractéristique d’un corps s’affalant sur ton matelas en déforme la silhouette. Tu ne bouges toujours pas, le souffle arrêté, ne sachant comment réagir.
C’est le coup de pied qui brûle ton tibia qui te fait perdre ton immobilisme, et le râle de douleur qui t’échappe tranche le silence de la pièce. Le geste s’arrête lorsque le coussin se trouve au-dessus de ta tête, moment de réalisation évident de celle qui occupe tes pensées depuis toujours.
« - … Ice ?! »
Tu la vois se redresser, te regarder, le regard trop brillant. Toi-même tu peines à maintenir ce masque neutre qu’elle sait que tu portes pour dissimuler ce que tu ressens vraiment. Tu savais bien que la retrouver te toucherait au plus haut point, tu n’as supporté ni son internement, ni son séjour à BeauxBâtons, ni cette coloc qu’elle a tenté il y a quelques années, alors encore moins ces deux ans d’absence. Mais l’imaginer restait en deçà de la réalité, à l’évidence, et si tu ne bouges toujours pas, c’est clairement pour ne pas voir le masque s’effriter.
« - Mais que fais-tu ici ? »
-C’est ma chambre. Je dors. Enfin j’essayais.
« - … Pas dans ta chambre, mais au manoir je veux dire. Nos parents savent que tu es ici ? »
-Je ne pourrais pas être là s’ils ne l’avaient pas décidé…
Tu vois le regard anxieux qu’elle jette à la porte, et tente de la rassurer à ce sujet. Tu n’es pas ici dans l’illégalité, c’est bel et bien vos parents qui t’ont sommé de revenir, et sur ce point, vous ne risquez rien. Des sujets de représailles, il en existe nombre d’autres cependant. Après tout, personne n’a reparlé de vos fiançailles repoussées lors de ton exil, notamment.
Son visage s’approche finalement du tien, et tu fermes les yeux quand le bout de son nez vient délicieusement frotter le tien. Une seconde de pur délice, qui apaise instantanément tes nerfs sous pression depuis ton arrivée en terre écossaise. Non, depuis que tu as reçu leur lettre. Elle se redresse, et tu te décides alors à te mouvoir, te redressant à ton tour pour lui faire face. Tu la regardes, détailles chaque trait de son visage. Elle est belle, ta cousine, terriblement belle. Malgré les cernes sous ses yeux clairs ternis par la fatigue, et la maigreur accentuée de sa silhouette. Ton coeur bat la chamade dans ta poitrine, et tu lèves doucement une main pour effleurer du bout des doigts la peau pâle de sa joue, comme pour t’assurer de la réalité de sa présence. Tu dis rien. Tu dis jamais rien. Mais tu meurs d’envie de la prendre dans tes bras, la serrer contre toi, enfin. Seule ta main se posant tendrement sur sa joue en témoigne pourtant, et aux prémices de son sourire, tu réponds par un des tiens, faiblards, mais pourtant témoins de ta joie de la retrouver enfin.
C’est le coup de pied qui brûle ton tibia qui te fait perdre ton immobilisme, et le râle de douleur qui t’échappe tranche le silence de la pièce. Le geste s’arrête lorsque le coussin se trouve au-dessus de ta tête, moment de réalisation évident de celle qui occupe tes pensées depuis toujours.
« - … Ice ?! »
Tu la vois se redresser, te regarder, le regard trop brillant. Toi-même tu peines à maintenir ce masque neutre qu’elle sait que tu portes pour dissimuler ce que tu ressens vraiment. Tu savais bien que la retrouver te toucherait au plus haut point, tu n’as supporté ni son internement, ni son séjour à BeauxBâtons, ni cette coloc qu’elle a tenté il y a quelques années, alors encore moins ces deux ans d’absence. Mais l’imaginer restait en deçà de la réalité, à l’évidence, et si tu ne bouges toujours pas, c’est clairement pour ne pas voir le masque s’effriter.
« - Mais que fais-tu ici ? »
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« - … Pas dans ta chambre, mais au manoir je veux dire. Nos parents savent que tu es ici ? »
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Tu vois le regard anxieux qu’elle jette à la porte, et tente de la rassurer à ce sujet. Tu n’es pas ici dans l’illégalité, c’est bel et bien vos parents qui t’ont sommé de revenir, et sur ce point, vous ne risquez rien. Des sujets de représailles, il en existe nombre d’autres cependant. Après tout, personne n’a reparlé de vos fiançailles repoussées lors de ton exil, notamment.
Son visage s’approche finalement du tien, et tu fermes les yeux quand le bout de son nez vient délicieusement frotter le tien. Une seconde de pur délice, qui apaise instantanément tes nerfs sous pression depuis ton arrivée en terre écossaise. Non, depuis que tu as reçu leur lettre. Elle se redresse, et tu te décides alors à te mouvoir, te redressant à ton tour pour lui faire face. Tu la regardes, détailles chaque trait de son visage. Elle est belle, ta cousine, terriblement belle. Malgré les cernes sous ses yeux clairs ternis par la fatigue, et la maigreur accentuée de sa silhouette. Ton coeur bat la chamade dans ta poitrine, et tu lèves doucement une main pour effleurer du bout des doigts la peau pâle de sa joue, comme pour t’assurer de la réalité de sa présence. Tu dis rien. Tu dis jamais rien. Mais tu meurs d’envie de la prendre dans tes bras, la serrer contre toi, enfin. Seule ta main se posant tendrement sur sa joue en témoigne pourtant, et aux prémices de son sourire, tu réponds par un des tiens, faiblards, mais pourtant témoins de ta joie de la retrouver enfin.
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Sam 20 Aoû 2022 - 18:36
Les épaules un peu tendu mais le regard intense, Catelaya cristallisa son entière attention autour du jeune homme lorsque celui-ci osa un geste en direction de sa joue. Alors, si elle glissa un doux baisé au creux de sa paume, comme elle le faisait à chaque fois, ce fut sans grande surprise que son esprit trébucha là, sur les cils de James, et qu'elle se sentit chuter au plus profond de ses bleus iris. Saisis corps et âme. Quelque part sans doute avait-elle cherché à énumérer toute les différence qu'avait creusé les années sur ce corps devenu fantôme, mais le voile nocturne estompait les contours de sa silhouette et l’irréel de la situation aiguisait une méfiance naissante.
Etait-il seulement là ou pouvait-il s'agir d'un odieux jeu de l'esprit. Ou pire. Une perverse cruauté initié par ses parents ? Avaient-ils pu revêtir l'apparence du jeune homme ou donner celle-ci à un autre ?
A cette simple idée, Cataleya vacilla un peu mais tint bon. Elle se contenta d’élégamment s'asseoir là, sur ses cuisses parfaitement repliées, et fit glisser la couverture le long se ses épaules pour la contraindre à doucement retomber sur le matelas, dans un bruissement doux. A peine perceptible. L'espace d'une seconde elle s'accrocha désespérément au pâle sourire de James et n'y vit aucune contrefaçon. C'était là le résultat d'une éducation trop stricte, d'un marteau frappant sans cesse qu'un Homme, ça n'a aucune émotion. Le résultats d'une intransigeance terrible et personnelle qui ne pouvait aboutir en un quelconque épanouissement. C'était si délicat, presque timide, qu'aucun faussaire n'aurait pu l'imiter et ça, Cataleya le savait.
Alors, plus douce encore, la jeune femme apposa sa main sur le cœur battant de James et donna une impulsion pour l'inviter, si ce n'était contraindre, à retomber sur le lit.
« C'est désormais ma chambre du mardi. » Finit-elle par jeter, presque conquérante lorsqu'elle redressa le menton et la poitrine. « Plus personne ne venant véritablement, j'ai pris mes aises et ait réquisitionnée l'étage entier. Mais j'accepte de renoncer à mes droits sur ta chambre si tu restes. »
Elle se pencha de nouveau au dessus du jeune homme, ses longs cheveux de feu glissant lascivement là, un à un, pour s'ériger à la manière d'une cascade tout autour de son visage. Et si son sourire se fit un peu plus solaire dans l'intimité que lui prodiguait ce mur de braise, elle eut un dernier regard pour la porte entrouverte, presque à l’affût, mais préféra renouer avec la sécurité que lui prodiguait les entêtantes iris de James.
« En toute honnêteté, je ne pensais pas qu'ils étaient sincères lorsqu'ils ont évoqué l'idée de ton retour. J'étais convaincue qu'ils agitaient cette carte pour nourrir ma patience ou me faire plus docile. » Osa t'elle finalement à mi-mot, comme de peur qu'on ne les surprennes. « Tu sais si c'est... Définiti.. Pardonne moi, je perd mes mots ce soir. Comment était l’Égypte ? Tu m'as ramené de jolies plantes ? Dans le cas contraire, tu méritais ce coup de pied, tu le sais n'est-ce pas ? »
Un rire fin, presque étranglé, trouva écho sur ses lèvres avides. Quand bien même une pointe de culpabilité piquait inlassablement sa poitrine. Peut être aurait-elle du s'excuser ou s'assurer qu'elle ne lui avait laissé aucun bleu. Sans doute même, mais l'héritière Blackthorn n'en fit rien. Trop fière ou maladroite pour formuler de tels mots. Pour autant, quelque chose fila dans ses iris cerné de noir et, tout doucement, un sourire plus assuré naquit sur ses lèvres.
- « Tu as mangé ? Je peux préparer quelque chose si tu veux ! »
Etait-il seulement là ou pouvait-il s'agir d'un odieux jeu de l'esprit. Ou pire. Une perverse cruauté initié par ses parents ? Avaient-ils pu revêtir l'apparence du jeune homme ou donner celle-ci à un autre ?
A cette simple idée, Cataleya vacilla un peu mais tint bon. Elle se contenta d’élégamment s'asseoir là, sur ses cuisses parfaitement repliées, et fit glisser la couverture le long se ses épaules pour la contraindre à doucement retomber sur le matelas, dans un bruissement doux. A peine perceptible. L'espace d'une seconde elle s'accrocha désespérément au pâle sourire de James et n'y vit aucune contrefaçon. C'était là le résultat d'une éducation trop stricte, d'un marteau frappant sans cesse qu'un Homme, ça n'a aucune émotion. Le résultats d'une intransigeance terrible et personnelle qui ne pouvait aboutir en un quelconque épanouissement. C'était si délicat, presque timide, qu'aucun faussaire n'aurait pu l'imiter et ça, Cataleya le savait.
Alors, plus douce encore, la jeune femme apposa sa main sur le cœur battant de James et donna une impulsion pour l'inviter, si ce n'était contraindre, à retomber sur le lit.
« C'est désormais ma chambre du mardi. » Finit-elle par jeter, presque conquérante lorsqu'elle redressa le menton et la poitrine. « Plus personne ne venant véritablement, j'ai pris mes aises et ait réquisitionnée l'étage entier. Mais j'accepte de renoncer à mes droits sur ta chambre si tu restes. »
Elle se pencha de nouveau au dessus du jeune homme, ses longs cheveux de feu glissant lascivement là, un à un, pour s'ériger à la manière d'une cascade tout autour de son visage. Et si son sourire se fit un peu plus solaire dans l'intimité que lui prodiguait ce mur de braise, elle eut un dernier regard pour la porte entrouverte, presque à l’affût, mais préféra renouer avec la sécurité que lui prodiguait les entêtantes iris de James.
« En toute honnêteté, je ne pensais pas qu'ils étaient sincères lorsqu'ils ont évoqué l'idée de ton retour. J'étais convaincue qu'ils agitaient cette carte pour nourrir ma patience ou me faire plus docile. » Osa t'elle finalement à mi-mot, comme de peur qu'on ne les surprennes. « Tu sais si c'est... Définiti.. Pardonne moi, je perd mes mots ce soir. Comment était l’Égypte ? Tu m'as ramené de jolies plantes ? Dans le cas contraire, tu méritais ce coup de pied, tu le sais n'est-ce pas ? »
Un rire fin, presque étranglé, trouva écho sur ses lèvres avides. Quand bien même une pointe de culpabilité piquait inlassablement sa poitrine. Peut être aurait-elle du s'excuser ou s'assurer qu'elle ne lui avait laissé aucun bleu. Sans doute même, mais l'héritière Blackthorn n'en fit rien. Trop fière ou maladroite pour formuler de tels mots. Pour autant, quelque chose fila dans ses iris cerné de noir et, tout doucement, un sourire plus assuré naquit sur ses lèvres.
- « Tu as mangé ? Je peux préparer quelque chose si tu veux ! »
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Sam 20 Aoû 2022 - 18:46
Tu la sens cette attention, cette tension, même, quand tu lèves la main vers sa joue. Tu retiendrais presque ton souffle toi-même, attendant ce geste qui vous a si longtemps été si familier, ce baiser qu’elle dépose au creux de ta paume offerte. T’as l’impression de retrouver de l’air quand ses lèvres effleurent ta peau, comme si t’avais été en apnée depuis bien trop longtemps et que tu regagnais enfin la surface. Ton regard ne quitte pas le sien, happé par leur clarté malgré la fatigue évidente. Tu le sens, cet épuisement extrême, allant jusqu’à amaigrir ses formes, qui te vrille un peu plus le coeur. Pourtant il ne peut contrebalancer le soulagement de la retrouver enfin, cette joie profonde que tu peines à manifester, toi qui n’as commencé à apprendre à exprimer quoi que ce soit qu’au cours des mois passés et un pinceau à la main.
La couverture s’efface, t’offrant la vue de sa silhouette dans son entier, et si tu restes immobile encore, ton esprit imagine un instant tes doigts effleurant sa peau. Ce sont les siens qui se posent sur ton coeur tambourinant dans ta poitrine. Tu suis le mouvement comme elle t’impose de retrouver la position que tu venais de quitter, soumis au moindre de ses désirs.
« C'est désormais ma chambre du mardi. »
-Ah, fais-tu simplement, manifestement seulement ta réception de l’information.
Oserais-tu admettre que tu sais d’ores et déjà que tu espèreras la voir passer le seuil de ton antre chaque fois que la semaine célèbrera le dieu de la guerre ? Tu n’en dis rien, mais l’écoute docilement comme elle t’explique l’empire qu’elle s’est construit sur les ruines de votre fratrie.
« Plus personne ne venant véritablement, j'ai pris mes aises et ai réquisitionné l'étage entier. Mais j'accepte de renoncer à mes droits sur ta chambre si tu restes. »
Rester. Tu espères bien que ce sera le cas, mais peux-tu réellement le certifier ? En as-tu seulement envie, finalement ? Car si tu ne l’affirmes pas, cela ne signifie-t-il pas qu’elle gardera ses habitudes et retrouvera tes quartiers à intervalle régulier ?
Ses cheveux entourent vos visages comme elle se penche au-dessus de toi, tes prunelles glacées miroitant dans les siennes.
« En toute honnêteté, je ne pensais pas qu'ils étaient sincères lorsqu'ils ont évoqué l'idée de ton retour. J'étais convaincue qu'ils agitaient cette carte pour nourrir ma patience ou me faire plus docile. »
L’idée n’est pas inconcevable, bien loin de là, tu comprends parfaitement son état d’esprit. Et tu entends dans son discours des bribes de ce qu’elle a pu vivre en ton absence. Seule cette fois. Tu n’étais pas là pour la soutenir, pour accueillir ses craintes et ses larmes peut-être, au plus noir de la nuit. Pour l’aider à décharger tout ce qui pouvait être trop lourd pour ses frêles épaules. Et si tu t’en veux de ton absence - et de ta trahison surtout - tu leur en veux à eux, vos parents, surtout pour tout ce qu’ils ont fait et vous font encore subir.
« Tu sais si c'est... Définitif.. Pardonne-moi, je perds mes mots ce soir. »
-Ce n’est rien, commences-tu en posant délicatement une main sur sa hanche.
Tu mets son hésitation sur le compte de la fatigue, bien que cela ne lui ressemble guère. Pour l’heure, tu es bien trop accaparé par sa présence, par vos retrouvailles, pour parvenir à t’arrêter à ces détails. Ils reviendront hanter tes pensées à l’avenir, sans doute.
-Je finalise ma réinscription à Hungcalf demain, donc j’imagine que oui.
Tu ne peux pas affirmer davantage, tributaires que vous êtes des désirs de l’ancienne génération. Mais tu l’espères tout autant qu’elle. Tu ne veux pas repartir, la quitter à nouveau. Même si l’absence de l’artiste, tu le sais, se fera plus cruelle à chaque jour qui va passer.
« Comment était l’Égypte ? Tu m'as ramené de jolies plantes ? Dans le cas contraire, tu méritais ce coup de pied, tu le sais n'est-ce pas ? »
T’esquisses un sourire face à son rire étranglé, conscient qu’il s’agit là de ce qui pourrait le plus se rapprocher d’excuses dans sa bouche pour cette ecchymose non méritée.
-On m’a sommé de revenir dans l’instant, je n’ai guère pu préparer mon retour, mais…
Tu te redresses cependant, délaisses le cocon de braise dans lequel tu te sentais pourtant si bien pour te lever et ouvrir un tiroir de ton bureau dans lequel tu as d’ores et déjà rangé ce que tu as si soigneusement confectionné au cours de ces deux années. Deux herbiers aux couvertures personnalisées s’y trouvent, l’un à la sobriété criarde, relié de cuir neutre orné de lettres d’or formant le mot « Egypte », l’autre plus travaillé, à la relire centrale de cuir teinté de rose sombre, à la façade empiécée d’un tissu mordoré orné de l’oeil d’horus, d’un autre aux teintes rose poudré et motifs islamiques et d’un dernier moiré de noir, délicatement orné d’un lotus d’or stylisé. Les pages en sont emplies de spécimens séchés des plantes de la région dans laquelle tu as séjourné, et de croquis de ta main, en détaillant chaque partie, et leurs applications botaniques. Tu te retournes pour le lui tendre alors qu’elle te questionne.
« Tu as mangé ? Je peux préparer quelque chose si tu veux ! »
-Merci mais j'ai tout ce qu'il me faut.
Tu as tout ce qu’il te faut, vraiment, là, auprès d’elle, et tu reviens t’asseoir tout près d’elle pour lui tendre l’ouvrage que tu as passé si longtemps à confectionner pour pouvoir lui remettre à ton retour, en espérant qu’à défaut des jolies plantes dont elle a fait mention, il puisse lui faire un minimum plaisir.
La couverture s’efface, t’offrant la vue de sa silhouette dans son entier, et si tu restes immobile encore, ton esprit imagine un instant tes doigts effleurant sa peau. Ce sont les siens qui se posent sur ton coeur tambourinant dans ta poitrine. Tu suis le mouvement comme elle t’impose de retrouver la position que tu venais de quitter, soumis au moindre de ses désirs.
« C'est désormais ma chambre du mardi. »
-
Oserais-tu admettre que tu sais d’ores et déjà que tu espèreras la voir passer le seuil de ton antre chaque fois que la semaine célèbrera le dieu de la guerre ? Tu n’en dis rien, mais l’écoute docilement comme elle t’explique l’empire qu’elle s’est construit sur les ruines de votre fratrie.
« Plus personne ne venant véritablement, j'ai pris mes aises et ai réquisitionné l'étage entier. Mais j'accepte de renoncer à mes droits sur ta chambre si tu restes. »
Rester. Tu espères bien que ce sera le cas, mais peux-tu réellement le certifier ? En as-tu seulement envie, finalement ? Car si tu ne l’affirmes pas, cela ne signifie-t-il pas qu’elle gardera ses habitudes et retrouvera tes quartiers à intervalle régulier ?
Ses cheveux entourent vos visages comme elle se penche au-dessus de toi, tes prunelles glacées miroitant dans les siennes.
« En toute honnêteté, je ne pensais pas qu'ils étaient sincères lorsqu'ils ont évoqué l'idée de ton retour. J'étais convaincue qu'ils agitaient cette carte pour nourrir ma patience ou me faire plus docile. »
L’idée n’est pas inconcevable, bien loin de là, tu comprends parfaitement son état d’esprit. Et tu entends dans son discours des bribes de ce qu’elle a pu vivre en ton absence. Seule cette fois. Tu n’étais pas là pour la soutenir, pour accueillir ses craintes et ses larmes peut-être, au plus noir de la nuit. Pour l’aider à décharger tout ce qui pouvait être trop lourd pour ses frêles épaules. Et si tu t’en veux de ton absence - et de ta trahison surtout - tu leur en veux à eux, vos parents, surtout pour tout ce qu’ils ont fait et vous font encore subir.
« Tu sais si c'est... Définitif.. Pardonne-moi, je perds mes mots ce soir. »
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Tu mets son hésitation sur le compte de la fatigue, bien que cela ne lui ressemble guère. Pour l’heure, tu es bien trop accaparé par sa présence, par vos retrouvailles, pour parvenir à t’arrêter à ces détails. Ils reviendront hanter tes pensées à l’avenir, sans doute.
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Tu ne peux pas affirmer davantage, tributaires que vous êtes des désirs de l’ancienne génération. Mais tu l’espères tout autant qu’elle. Tu ne veux pas repartir, la quitter à nouveau. Même si l’absence de l’artiste, tu le sais, se fera plus cruelle à chaque jour qui va passer.
« Comment était l’Égypte ? Tu m'as ramené de jolies plantes ? Dans le cas contraire, tu méritais ce coup de pied, tu le sais n'est-ce pas ? »
T’esquisses un sourire face à son rire étranglé, conscient qu’il s’agit là de ce qui pourrait le plus se rapprocher d’excuses dans sa bouche pour cette ecchymose non méritée.
-
Tu te redresses cependant, délaisses le cocon de braise dans lequel tu te sentais pourtant si bien pour te lever et ouvrir un tiroir de ton bureau dans lequel tu as d’ores et déjà rangé ce que tu as si soigneusement confectionné au cours de ces deux années. Deux herbiers aux couvertures personnalisées s’y trouvent, l’un à la sobriété criarde, relié de cuir neutre orné de lettres d’or formant le mot « Egypte », l’autre plus travaillé, à la relire centrale de cuir teinté de rose sombre, à la façade empiécée d’un tissu mordoré orné de l’oeil d’horus, d’un autre aux teintes rose poudré et motifs islamiques et d’un dernier moiré de noir, délicatement orné d’un lotus d’or stylisé. Les pages en sont emplies de spécimens séchés des plantes de la région dans laquelle tu as séjourné, et de croquis de ta main, en détaillant chaque partie, et leurs applications botaniques. Tu te retournes pour le lui tendre alors qu’elle te questionne.
« Tu as mangé ? Je peux préparer quelque chose si tu veux ! »
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Tu as tout ce qu’il te faut, vraiment, là, auprès d’elle, et tu reviens t’asseoir tout près d’elle pour lui tendre l’ouvrage que tu as passé si longtemps à confectionner pour pouvoir lui remettre à ton retour, en espérant qu’à défaut des jolies plantes dont elle a fait mention, il puisse lui faire un minimum plaisir.
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Sam 20 Aoû 2022 - 18:51
- «De toute manière les elfes de maison sont prit de panique à chaque fois que je descend jusqu'aux cuisines ; J'ai mis le feu il y a deux semaines. Pas volontairement, tu t'en doutes, mais depuis j'ai l'impression d'être un Noir des Hébrides et c'est assez flatteur, on ne va pas se mentir. Tu devrais les voir accourir pour me proposer de me nourrir. Enfin... Je ne sais plus quel était mon point de départ du coup.»
Fronçant quelque peu les sourcils en quête d'idée aussi ordonnée que pertinente, Cataleya se laissa surprendre lorsque James confia entre ses mains trop blanche un sublime herbier. Oh. Quelque peu désarçonné, la jeune femme osa à peine effleurer la couverture et, lorsqu'elle le fit, ce fut avec tant de délicatesse que l'on cru qu'elle avait trouvé d'obscure relique usé par le temps. Tant malmenée que tout mouvement brusque aurait pu les réduire en miette. Alors, ce fut après de longue minute de contemplation qu'elle se laissa retomber sur le matelas et entrouvrit tout doucement l'ouvrage, des étoiles savamment niché là, étincelant dans le bleu de ses yeux. Elle osait a peine effleurer les pages mais semblait tant captivé qu'elle en avait complètement oublié sa tasse de thé et le financier aux amandes qui reposait contre celle-ci.
« … J'ignore comment tu peux coucher avec tant de justesse ce genre de détail... Tu n'as aucune idée de la poésie qu'inspire tes croquis James, et c'est dommage. Tellement dommage... » Murmura t'elle finalement en retraçant du bout des doigts les contours d'un nénuphar croqué. Alors, à mi chemin entre un émerveillement quasis juvénile et un émoi des plus étrange, elle s'autorisa à changer de position, apposant sans grande gêne sa tête sur les cuisses de son cousin et ce, avant de tourner une nouvelle page.
Tout était impeccable. Propre, concis, et d'une minutie qui forçait le respect. C'était sans doute là les forces de James. Cataleya jalousait la tenue si parfaite de ce genre de recueil et s'était cent fois surprise à essayer de faire de même, s'appliquant désespérément à sublimer sa calligraphie là où celle de James témoignait d'un éther caractéristique. Presque brut. A mille lieu des lignes trop scolaire de la rousse. Alors, elle se surpris à esquisser un doux sourire devant la souplesse de ce « L » majuscule, et leva ses grands yeux bleu en direction de James. Sans un mot, mais si radieuse qu'il était difficile de nier son bonheur.
- « C'est beau, tu sais. »
Tout ce que touchait James se changeait en or, indubitablement. Cataleya l'avait comprit le jour où, désespéré, elle avait demandé à James de rectifier ses propres croquis de botanique. Pour autant, elle ferma l'ouvrage et le plaqua contre sa poitrine, un doux « merci » à peine soufflé entre ses joues rougissante.
- « Si tu ne m'en tient pas rigueur, je me pencherais plus sérieusement dessus demain. J'ai vraiment envie de profiter de toi. » murmura t'elle en nouant délicatement ses doigts autour de ceux du jeune homme. Un instant du moins, car la vu des bleus et cicatrices sur ses poignets les ramenèrent doucement à son herbier. Comme animé par la honte, ou le vain désir de les dissimuler.
Alors, elle ferma un instant les yeux la jolie Cataleya, inspira profondément et finit par contempler la fenêtre non loin d'eux. Elle réfléchissait, inlassablement.
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Dim 21 Aoû 2022 - 10:46
« - De toute manière les elfes de maison sont pris de panique à chaque fois que je descends jusqu'aux cuisines ; J'ai mis le feu il y a deux semaines. Pas volontairement, tu t'en doutes, mais depuis j'ai l'impression d'être un Noir des Hébrides et c'est assez flatteur, on ne va pas se mentir. Tu devrais les voir accourir pour me proposer de me nourrir. Enfin... Je ne sais plus quel était mon point de départ du coup. »
T'esquisses un sourire sincère comme l'image des elfes de maison s'élançant à bride abattue pour l'empêcher de toucher à quoi que ce soit. Tu n'as vraiment aucune peine à imaginer la scène - ni la satisfaction que peut ressentir ta cousine, d'ailleurs. Mais ça ne suffit pas à te distraire de la tâche que tu avais commencée, et tu lui remets ton herbier, l'angoisse au coeur. Si ça ne lui plaisait pas ? Si ça n'était pas assez ? Pas assez complet, pas assez précis, pas assez... Tu ne sais quoi, en fait, mais ta crainte est irrationnelle de toute façon. Tu ne sais seulement pas comment faire autrement.
Tu vois pourtant les étoiles aux coins de ses yeux comme elle se laisse retomber sur ton lit, tout à côté de toi à nouveau assis, et qu'elle manipule avec une infinie précaution le présent que tu viens de lui remettre.
« - … J'ignore comment tu peux coucher avec tant de justesse ce genre de détail... Tu n'as aucune idée de la poésie qu'inspire tes croquis James, et c'est dommage. Tellement dommage... »
Tu ne sais pas vraiment quoi répondre à ça, d'autant moins que tu as tendance à considérer que ce n'est jamais assez parfait. Mais l'entendre ainsi complimenter ton ouvrage te fait plaisir, assurément. Les mots qu'elle emploie te touchent bien plus que de raison, probablement parce que tu as commencé à t'ouvrir au monde de l'art que tu as toujours obstinément refoulé, tellement l'inadéquation entre ton statut d'homme et celui-ci t'as été martelé dans le crâne dans la douleur toute ta vie.
Sa tête vient se poser sur tes genoux, et tu l'observes comme elle retrace du bout des doigts certaines lignes, tourne avec une infinie délicatesse certaines pages. Si tu avais encore le moindre doute quant à sa joie à la réception de ton présent, le regard qu'elle t'adresse enfin le dissipe instantanément.
« - C'est beau, tu sais. »
Les mots empoignent ton coeur, immensément touché par son compliment. Cat referme ton ouvrage et le serre contre sa poitrine, comme le plus précieux des artefacts, et tu peines à dissimuler encore et toujours ton émotion. Celle-la même que la sienne te renvoie, et que tu reçois bien plus fort que tu ne saurais l'admettre.
« - Si tu ne m'en tiens pas rigueur, je me pencherai plus sérieusement dessus demain. J'ai vraiment envie de profiter de toi. »
Tu secoues légèrement la tête, nouant tes doigts aux siens comme elle approche sa main, immensément soulagé de la retrouver enfin et de constater que le temps et la distance ne l'ont pas éloignée irrémédiablement de toi. C'était ta hantise, au travers de vos lettres bien trop protocolaires, signe évident de la présence de vos parents derrière son épaule. Ca l'est encore un peu, au regard des secrets que tu gardes. Mais à cet instant, tu tentes de ne pas t'attarder sur eux, et, toi aussi, de profiter d'elle, de sa présence, enfin.
Ses doigts s'effacent, cependant, à l'instant où ton regard pâle accroche les bleus et les cicatrices sur ses poignets, te faisant froncer les sourcils - une faille à ton masque si parfait pour le moins notable. Elle fuit ta main, mais tu cherches encore la sienne, dans la volonté évidente d'inspecter davantage les marques des sévices qu'elle a pu subir en ton absence. Mille questions, mille explications se forment dans ton esprit, plus sordides les unes que les autres et ta voix tombe, glaciale, comme tu poses la question fatidique.
-Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?
Deux ans au loin n'ont fait qu'accentuer ta colère face à vos parents. Tu les soupçonnais déjà d'être responsables de la mort de Baby, ton exil forçait n'a fait que renforcer tes soupçons et nourrir cette colère qui grondait peut-être depuis toujours en toi et ne demandait qu'à sortir. Mais l'état dans lequel tu retrouves ta cousine, cette fatigue extrême, puisant jusqu'à la moindre de ses réserves, et les blessures qui lui ont été infligées, malgré sa perfection, attisent un feu que tu n'aurais jamais su contenir.
-Qu'est-ce qu'ils t'ont fait, Cat ? répètes-tu, comme pour t'assurer qu'elle n'élude pas ta question. Dis-moi, je veux savoir.
Tu ne laisseras pas ce sujet sans réponse, elle le sait sans doute autant que toi.
T'esquisses un sourire sincère comme l'image des elfes de maison s'élançant à bride abattue pour l'empêcher de toucher à quoi que ce soit. Tu n'as vraiment aucune peine à imaginer la scène - ni la satisfaction que peut ressentir ta cousine, d'ailleurs. Mais ça ne suffit pas à te distraire de la tâche que tu avais commencée, et tu lui remets ton herbier, l'angoisse au coeur. Si ça ne lui plaisait pas ? Si ça n'était pas assez ? Pas assez complet, pas assez précis, pas assez... Tu ne sais quoi, en fait, mais ta crainte est irrationnelle de toute façon. Tu ne sais seulement pas comment faire autrement.
Tu vois pourtant les étoiles aux coins de ses yeux comme elle se laisse retomber sur ton lit, tout à côté de toi à nouveau assis, et qu'elle manipule avec une infinie précaution le présent que tu viens de lui remettre.
« - … J'ignore comment tu peux coucher avec tant de justesse ce genre de détail... Tu n'as aucune idée de la poésie qu'inspire tes croquis James, et c'est dommage. Tellement dommage... »
Tu ne sais pas vraiment quoi répondre à ça, d'autant moins que tu as tendance à considérer que ce n'est jamais assez parfait. Mais l'entendre ainsi complimenter ton ouvrage te fait plaisir, assurément. Les mots qu'elle emploie te touchent bien plus que de raison, probablement parce que tu as commencé à t'ouvrir au monde de l'art que tu as toujours obstinément refoulé, tellement l'inadéquation entre ton statut d'homme et celui-ci t'as été martelé dans le crâne dans la douleur toute ta vie.
Sa tête vient se poser sur tes genoux, et tu l'observes comme elle retrace du bout des doigts certaines lignes, tourne avec une infinie délicatesse certaines pages. Si tu avais encore le moindre doute quant à sa joie à la réception de ton présent, le regard qu'elle t'adresse enfin le dissipe instantanément.
« - C'est beau, tu sais. »
Les mots empoignent ton coeur, immensément touché par son compliment. Cat referme ton ouvrage et le serre contre sa poitrine, comme le plus précieux des artefacts, et tu peines à dissimuler encore et toujours ton émotion. Celle-la même que la sienne te renvoie, et que tu reçois bien plus fort que tu ne saurais l'admettre.
« - Si tu ne m'en tiens pas rigueur, je me pencherai plus sérieusement dessus demain. J'ai vraiment envie de profiter de toi. »
Tu secoues légèrement la tête, nouant tes doigts aux siens comme elle approche sa main, immensément soulagé de la retrouver enfin et de constater que le temps et la distance ne l'ont pas éloignée irrémédiablement de toi. C'était ta hantise, au travers de vos lettres bien trop protocolaires, signe évident de la présence de vos parents derrière son épaule. Ca l'est encore un peu, au regard des secrets que tu gardes. Mais à cet instant, tu tentes de ne pas t'attarder sur eux, et, toi aussi, de profiter d'elle, de sa présence, enfin.
Ses doigts s'effacent, cependant, à l'instant où ton regard pâle accroche les bleus et les cicatrices sur ses poignets, te faisant froncer les sourcils - une faille à ton masque si parfait pour le moins notable. Elle fuit ta main, mais tu cherches encore la sienne, dans la volonté évidente d'inspecter davantage les marques des sévices qu'elle a pu subir en ton absence. Mille questions, mille explications se forment dans ton esprit, plus sordides les unes que les autres et ta voix tombe, glaciale, comme tu poses la question fatidique.
-
Deux ans au loin n'ont fait qu'accentuer ta colère face à vos parents. Tu les soupçonnais déjà d'être responsables de la mort de Baby, ton exil forçait n'a fait que renforcer tes soupçons et nourrir cette colère qui grondait peut-être depuis toujours en toi et ne demandait qu'à sortir. Mais l'état dans lequel tu retrouves ta cousine, cette fatigue extrême, puisant jusqu'à la moindre de ses réserves, et les blessures qui lui ont été infligées, malgré sa perfection, attisent un feu que tu n'aurais jamais su contenir.
-
Tu ne laisseras pas ce sujet sans réponse, elle le sait sans doute autant que toi.
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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Dim 21 Aoû 2022 - 20:27
Elle avait fuit, si lâchement en comprenant ce qui se tramait qu'il en était étonnant qu'elle ne se soit pas levé en prétextant l'oublie de son thé. Non, elle s'était contenté de jeter son regard par la fenêtre et d'agripper intensément les branchages dans l'attente que tout cela passe. Comme elle le faisait à chaque fois qu'on l'acculait un peu trop et qu'elle se savait incapable de répondre. Mais voilà, le ton se fit si froid que Cataleya devina, sans même un regard, que les sourcils de James se fronçaient sévèrement. Que quelque chose avait piqué son cœur et esprit et que, en aucun cas, elle pourrait échapper à des question qui éveillaient déjà en elle le pire des chaos.
Alors elle résista Cataleya, ses bleus iris planté là, à la manière de poignard dans l'écorce de ce foutu arbre. L'esprit au loin, mais les muscles si tendu qu'il devenait évident qu'elle s'apprêtait à bondir hors du lit à la moindre contrariété. Et si elle ne fit pour une seconde rien, elle s'acharna pourtant a chasser cette main qui tentait de se nouer autour de la sienne. A la plaquer au matelas, à défaut de la repousser.
"Qu'est-ce qu'ils t'ont fait, Cat"
- « Rien. » Avait-elle répondu au tac au tac. Pincé, sauvage, sans que cela n'arrête pourtant James et un ton qui courbait plus encore l'échine de la rousse. Alors elle avait fini par croiser le fer de son regard, la jolie Cat, avec autant de force que celle qui brûlait chez leurs homologues habituellement si neutres. Et ça l’agaçait, l'héritière Blackthorn.
Ça l’agaçait de se faire si sensible, de lutter contre les larmes qui piquaient, brûlaient déjà sa gorge et poitrine sans qu'elle n'en comprenne les causes.
- « C'est moi qui ait fait ça, pas eux. » Claqua telle pour toute réponse, sans relâcher ni ses yeux, ni sa main.
L'affirmation est véritable, du moins en un sens. C'est parce qu'elle déraillait que ses parents se doivent d'agir ainsi. Si elle conservait l'entier contrôle de sa vie, de sa magie, de ses émotions, alors que peut être qu'ils n'auraient pas à la traîner le long des couloirs, subir ses cris et suppliques, et peut être qu'ils n'aurait pas à faire ce qu'ils faisaient car de toute manière, jamais ils n'avaient eu à lever la main sur elle avant ces deux dernières années. Elle avait été si parfaite. Comment pouvait-elle aujourd'hui déchoir de la sorte ?
L'espace d'un instant ses yeux s'embrumèrent et ça l’enrageaient un peu plus encore. Ça l'enrageait de s’écorcher les tripes contre chacun des obstacles sur lesquels on la projetaient, de courir à perdre la raisons, de briller pourtant, dans tout ce qu'elle entreprenait, qu'importe les nuits sacrifié, les nerfs scalpé et pourtant... Finir, une fois prise au piège ou exténuée, offerte en pâture au dédain de ses parents. Elle n'était parfaite qu'en qualité de poupée. Que lorsqu'on pouvait l'exposer à tout heure du jour de la nuit sans qu'elle arbore le moindre accrocs.
Et elle n'en pouvait plus, la minuscule Cat. Peut-être l'avait-elle deja soufflé du bout des lèvres, timide, mais cela tombait aujourd'hui comme une évidence.
Elle ne voulait pas de cette nouvelle rentrée, encore moins des options qu'on lui imposait pour pouvoir se gausser durant les bals. Et ça la rendait folle car si ses parents étaient moins stupides, peut être qu'ils auraient pu jouer ça plus finement. Mettre le doigt sur son ego, son sens de la compétition, mais en aucun cas cravacher derrière chacun de ses pas pour la faire sauter plus vite. Tout ce qu'ils y gagnaient, c'était de la rendre agressive quand elle ne songeait pas à se défenestrer.
Ca la rendait folle, Cat. Car si elle était moins sotte, sans doute aurait-elle déjà prit la fuite, comme tout le monde au manoir. Sans doute serait-elle parvenue à ériger des murs entre leurs griffes et sa course, à s'arracher à ce quotidien mortifère. Mais elle revenait toujours la queue entre les pattes, se couchait docile à leur pied. Leur murmurant tout les soirs qu'elle les aimait sans qu'on ne daigne véritablement l'écouter.
- « Je ne peux pas pleurer pour ça, c'est stupide, et j'ai du mascara merde ! » Murmura finalement la jeune femme, plus pour elle même que pour James. Une blackthorn, ça ne pleure pas, et maman déteste les chouineuse de toute manière. Pour autant c'était bien des perles de sel qui menaçait sa couronne, tant et si bien que Cataleya du se redresser à demi, passer son poignet brûlé pour en chasser les stigmates. Fuck.
« Ils n'ont rien fait. » Répéta t'elle, usée jusqu'à l'os. « C'est moi qui dégénère. Comme d'habitude... »
Un fin sourire naquit au coin de ses lèvres, comme pour se faire rassurant. Un peu plus confiant du moins. Alors seulement elle osa offrir ses mains à James, l'oeil pourtant agrippé à ses bleus aux allures de nébuleuse qui avait tant énervé son amour d'enfance. Quelque peu inquiète qu'ils ne pousse James à l’insurrection. Cataleya prit alors une profonde inspiration, ferma les yeux quelques seconde et sembla soudainement retrouver son calme et sourire.
« Sortilège d'entrave. Pour éviter que je ne me perde la nuit. Somnambulisme, tout ça.. C'est plus impressionnant que douloureux je te l'assure. Et puis tu n'as pas idée du nombre de fois où ils m'ont retrouvé à l'autre bout du domaine... Pour leur défense. »
Alors elle résista Cataleya, ses bleus iris planté là, à la manière de poignard dans l'écorce de ce foutu arbre. L'esprit au loin, mais les muscles si tendu qu'il devenait évident qu'elle s'apprêtait à bondir hors du lit à la moindre contrariété. Et si elle ne fit pour une seconde rien, elle s'acharna pourtant a chasser cette main qui tentait de se nouer autour de la sienne. A la plaquer au matelas, à défaut de la repousser.
"Qu'est-ce qu'ils t'ont fait, Cat"
- « Rien. » Avait-elle répondu au tac au tac. Pincé, sauvage, sans que cela n'arrête pourtant James et un ton qui courbait plus encore l'échine de la rousse. Alors elle avait fini par croiser le fer de son regard, la jolie Cat, avec autant de force que celle qui brûlait chez leurs homologues habituellement si neutres. Et ça l’agaçait, l'héritière Blackthorn.
Ça l’agaçait de se faire si sensible, de lutter contre les larmes qui piquaient, brûlaient déjà sa gorge et poitrine sans qu'elle n'en comprenne les causes.
- « C'est moi qui ait fait ça, pas eux. » Claqua telle pour toute réponse, sans relâcher ni ses yeux, ni sa main.
L'affirmation est véritable, du moins en un sens. C'est parce qu'elle déraillait que ses parents se doivent d'agir ainsi. Si elle conservait l'entier contrôle de sa vie, de sa magie, de ses émotions, alors que peut être qu'ils n'auraient pas à la traîner le long des couloirs, subir ses cris et suppliques, et peut être qu'ils n'aurait pas à faire ce qu'ils faisaient car de toute manière, jamais ils n'avaient eu à lever la main sur elle avant ces deux dernières années. Elle avait été si parfaite. Comment pouvait-elle aujourd'hui déchoir de la sorte ?
L'espace d'un instant ses yeux s'embrumèrent et ça l’enrageaient un peu plus encore. Ça l'enrageait de s’écorcher les tripes contre chacun des obstacles sur lesquels on la projetaient, de courir à perdre la raisons, de briller pourtant, dans tout ce qu'elle entreprenait, qu'importe les nuits sacrifié, les nerfs scalpé et pourtant... Finir, une fois prise au piège ou exténuée, offerte en pâture au dédain de ses parents. Elle n'était parfaite qu'en qualité de poupée. Que lorsqu'on pouvait l'exposer à tout heure du jour de la nuit sans qu'elle arbore le moindre accrocs.
Et elle n'en pouvait plus, la minuscule Cat. Peut-être l'avait-elle deja soufflé du bout des lèvres, timide, mais cela tombait aujourd'hui comme une évidence.
Elle ne voulait pas de cette nouvelle rentrée, encore moins des options qu'on lui imposait pour pouvoir se gausser durant les bals. Et ça la rendait folle car si ses parents étaient moins stupides, peut être qu'ils auraient pu jouer ça plus finement. Mettre le doigt sur son ego, son sens de la compétition, mais en aucun cas cravacher derrière chacun de ses pas pour la faire sauter plus vite. Tout ce qu'ils y gagnaient, c'était de la rendre agressive quand elle ne songeait pas à se défenestrer.
Ca la rendait folle, Cat. Car si elle était moins sotte, sans doute aurait-elle déjà prit la fuite, comme tout le monde au manoir. Sans doute serait-elle parvenue à ériger des murs entre leurs griffes et sa course, à s'arracher à ce quotidien mortifère. Mais elle revenait toujours la queue entre les pattes, se couchait docile à leur pied. Leur murmurant tout les soirs qu'elle les aimait sans qu'on ne daigne véritablement l'écouter.
- « Je ne peux pas pleurer pour ça, c'est stupide, et j'ai du mascara merde ! » Murmura finalement la jeune femme, plus pour elle même que pour James. Une blackthorn, ça ne pleure pas, et maman déteste les chouineuse de toute manière. Pour autant c'était bien des perles de sel qui menaçait sa couronne, tant et si bien que Cataleya du se redresser à demi, passer son poignet brûlé pour en chasser les stigmates. Fuck.
« Ils n'ont rien fait. » Répéta t'elle, usée jusqu'à l'os. « C'est moi qui dégénère. Comme d'habitude... »
Un fin sourire naquit au coin de ses lèvres, comme pour se faire rassurant. Un peu plus confiant du moins. Alors seulement elle osa offrir ses mains à James, l'oeil pourtant agrippé à ses bleus aux allures de nébuleuse qui avait tant énervé son amour d'enfance. Quelque peu inquiète qu'ils ne pousse James à l’insurrection. Cataleya prit alors une profonde inspiration, ferma les yeux quelques seconde et sembla soudainement retrouver son calme et sourire.
« Sortilège d'entrave. Pour éviter que je ne me perde la nuit. Somnambulisme, tout ça.. C'est plus impressionnant que douloureux je te l'assure. Et puis tu n'as pas idée du nombre de fois où ils m'ont retrouvé à l'autre bout du domaine... Pour leur défense. »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Lun 22 Aoû 2022 - 13:26
Elle te fuit, son regard obstinément tourné vers la fenêtre, refusant de croiser le tien. Tu la sens si tendue que tu la verrais presque bondir jusqu'à la porte dans l'instant, et ça te tue. Tu ne veux pas la voir te fuir, alors que tu viens à peine de la retrouver. Pourtant sa main s'échappe de la tienne, refuse ton contact. T'as le coeur qui se serre, et tu te hais de la faire réagir ainsi. Tu les hais, eux aussi, pour ce qu'ils ont pu lui faire qui génère autant de défiance de sa part. T'en veux à la terre entière, toi qu'est si incapable de le manifester.
« - Rien. »
Elle te répond avec cet air pincé que tu ne lui connais trop bien. L'animal sauvage au fond d'elle, acculé, qui feule, prêt à mordre. C'est pas toi. Tu ne veux pas être celui qui génère ça. Mais tu as besoin de comprendre. De savoir ce qui lui est arrivé en ton absence. T'as ce besoin de connaissance, exacerbé, et tu peux vraiment pas rester dans le flou, encore moins quand il s'agit d'elle.
Elle finit par plonger à nouveau son regard trop brillant dans le tien. Et voir les larmes prêtes à envahir ses grands lacs bleus te vrille le coeur davantage encore que tout ce que tu es déjà en train d'imaginer.
« - C'est moi qui ait fait ça, pas eux. »
Non. Non ! hurle ton esprit. Ca ne peut pas être elle. Tu ne peux même pas envisager l'idée qu'elle soit responsable de quoi que ce soit. Tu ne peux pas supporter qu'elle en ait seulement l'idée. Et tu te sens si démuni, là, face à elle dont les émotions prennent le dessus bien malgré elle. Ca te brise le coeur de la voir dans cet état. Et tu te sens responsable, toi qui n'étais même pas là.
« - Je ne peux pas pleurer pour ça, c'est stupide, et j'ai du mascara merde ! »
Tu restes figé, incapable de te décider à bouger, alors que tu ne voudrais que la serrer dans tes bras et lui murmurer inlassablement qu'elle n'est pas fautive. Tu sais qu'elle ne t'écoutera pas, pourtant, qu'elle n'est pas prête à entendre ces mots-là. Peut-être pas même à accepter le moindre contact, sa main s'obstinant à rester loin de la tienne.
« - Ils n'ont rien fait. C'est moi qui dégénère. Comme d'habitude... »
Ca te tue. Ca te tue de l'entendre s'affubler de tous les maux, elle qui semble si parfaite à tes yeux. Pas seulement comme le trophée qu'ils mettent en avant dans ces bals mondains où vous avez coutume d'être traînés, non. Parfaite avec ses petits défauts que tu t'acharnes à trouver charmants. Ces airs de princesse, et ses caprices qui font office d'ordres à peine déguisés. Sa propension à tout dramatiser. Tu l'aimes aussi pour ça, ta Cat. Et tu refuses de voir le feu qui brûle en elle s'éteindre comme ça, tu ne peux simplement pas l'accepter. Qui d'autre pourrait faire fondre la glace qui te sert de carapace, sinon ?
Elle cherche à t'amadouer, tu le vois bien, avec son sourire pâle qui se veut rassurant. Elle te tend enfin la main, signe que tu peux renouer le contact et tu te saisis délicatement des paumes offertes, accrochant les ecchymoses et les cicatrices, le coeur au bord des lèvres. Comment a-t-on pu en arriver là ? ne cesse de demander ton esprit. Et tu ne trouves aucune réponse à cette question.
« Sortilège d'entrave. Pour éviter que je ne me perde la nuit. Somnambulisme, tout ça... C'est plus impressionnant que douloureux je te l'assure. Et puis tu n'as pas idée du nombre de fois où ils m'ont retrouvée à l'autre bout du domaine... Pour leur défense. »
Tu hoches sobrement la tête, peinant à déterminer ce que tu ressens face à ces informations. T'es partagé entre le désir de la soustraire à ses geôliers, et la peur qu'elle ne se mette en danger sans en avoir conscience, la nuit, sans que tu puisses rien faire pour la protéger. Tu ignores parfaitement comment on peut gérer son somnambulisme, mais tu ne peux pas t'empêcher de songer qu'il doit y avoir une autre solution. N'importe laquelle, tu ne sais pas quoi, mais pas ça. T'es prêt à sacrifier tes nuits pour veiller à ce que les siennes ne s'interrompent pas de la sorte, tout en sachant parfaitement que tu ne tiendras pas non plus sans sommeil indéfiniment. T'es prêt à tenter le coup malgré tout, simplement pour être sûr qu'elle ne subisse plus ces entraves, tu supportes pas de la voir blessée ainsi. Même si elle t'affirme que ça n'est pas douloureux, peu importe. La simple vue de ces stigmates te rend malade.
-On trouvera une autre solution , que tu souffles, un peu pour toi-même cependant, osant à peine effleurer les marques du bout des doigts. Il doit y avoir une autre solution.
Tu cherches à t'en convaincre, presque autant qu'elle, au fond.
-Ce soir je veille sur toi.
Ta voix se fait assurée, confiante, et elle sait probablement que tu n'en démordras pas. De toute façon, elle dort dans ton lit le mardi, n'est-ce pas ? Tu es là, et tu comptes bien t'assurer qu'au moins pour ce soir - à défaut de mieux pour l'instant - il ne lui arrive rien.
« - Rien. »
Elle te répond avec cet air pincé que tu ne lui connais trop bien. L'animal sauvage au fond d'elle, acculé, qui feule, prêt à mordre. C'est pas toi. Tu ne veux pas être celui qui génère ça. Mais tu as besoin de comprendre. De savoir ce qui lui est arrivé en ton absence. T'as ce besoin de connaissance, exacerbé, et tu peux vraiment pas rester dans le flou, encore moins quand il s'agit d'elle.
Elle finit par plonger à nouveau son regard trop brillant dans le tien. Et voir les larmes prêtes à envahir ses grands lacs bleus te vrille le coeur davantage encore que tout ce que tu es déjà en train d'imaginer.
« - C'est moi qui ait fait ça, pas eux. »
Non. Non ! hurle ton esprit. Ca ne peut pas être elle. Tu ne peux même pas envisager l'idée qu'elle soit responsable de quoi que ce soit. Tu ne peux pas supporter qu'elle en ait seulement l'idée. Et tu te sens si démuni, là, face à elle dont les émotions prennent le dessus bien malgré elle. Ca te brise le coeur de la voir dans cet état. Et tu te sens responsable, toi qui n'étais même pas là.
« - Je ne peux pas pleurer pour ça, c'est stupide, et j'ai du mascara merde ! »
Tu restes figé, incapable de te décider à bouger, alors que tu ne voudrais que la serrer dans tes bras et lui murmurer inlassablement qu'elle n'est pas fautive. Tu sais qu'elle ne t'écoutera pas, pourtant, qu'elle n'est pas prête à entendre ces mots-là. Peut-être pas même à accepter le moindre contact, sa main s'obstinant à rester loin de la tienne.
« - Ils n'ont rien fait. C'est moi qui dégénère. Comme d'habitude... »
Ca te tue. Ca te tue de l'entendre s'affubler de tous les maux, elle qui semble si parfaite à tes yeux. Pas seulement comme le trophée qu'ils mettent en avant dans ces bals mondains où vous avez coutume d'être traînés, non. Parfaite avec ses petits défauts que tu t'acharnes à trouver charmants. Ces airs de princesse, et ses caprices qui font office d'ordres à peine déguisés. Sa propension à tout dramatiser. Tu l'aimes aussi pour ça, ta Cat. Et tu refuses de voir le feu qui brûle en elle s'éteindre comme ça, tu ne peux simplement pas l'accepter. Qui d'autre pourrait faire fondre la glace qui te sert de carapace, sinon ?
Elle cherche à t'amadouer, tu le vois bien, avec son sourire pâle qui se veut rassurant. Elle te tend enfin la main, signe que tu peux renouer le contact et tu te saisis délicatement des paumes offertes, accrochant les ecchymoses et les cicatrices, le coeur au bord des lèvres. Comment a-t-on pu en arriver là ? ne cesse de demander ton esprit. Et tu ne trouves aucune réponse à cette question.
« Sortilège d'entrave. Pour éviter que je ne me perde la nuit. Somnambulisme, tout ça... C'est plus impressionnant que douloureux je te l'assure. Et puis tu n'as pas idée du nombre de fois où ils m'ont retrouvée à l'autre bout du domaine... Pour leur défense. »
Tu hoches sobrement la tête, peinant à déterminer ce que tu ressens face à ces informations. T'es partagé entre le désir de la soustraire à ses geôliers, et la peur qu'elle ne se mette en danger sans en avoir conscience, la nuit, sans que tu puisses rien faire pour la protéger. Tu ignores parfaitement comment on peut gérer son somnambulisme, mais tu ne peux pas t'empêcher de songer qu'il doit y avoir une autre solution. N'importe laquelle, tu ne sais pas quoi, mais pas ça. T'es prêt à sacrifier tes nuits pour veiller à ce que les siennes ne s'interrompent pas de la sorte, tout en sachant parfaitement que tu ne tiendras pas non plus sans sommeil indéfiniment. T'es prêt à tenter le coup malgré tout, simplement pour être sûr qu'elle ne subisse plus ces entraves, tu supportes pas de la voir blessée ainsi. Même si elle t'affirme que ça n'est pas douloureux, peu importe. La simple vue de ces stigmates te rend malade.
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Tu cherches à t'en convaincre, presque autant qu'elle, au fond.
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Ta voix se fait assurée, confiante, et elle sait probablement que tu n'en démordras pas. De toute façon, elle dort dans ton lit le mardi, n'est-ce pas ? Tu es là, et tu comptes bien t'assurer qu'au moins pour ce soir - à défaut de mieux pour l'instant - il ne lui arrive rien.
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Mar 23 Aoû 2022 - 19:49
Encore un peu hésitante, Cataleya glisse ses doigts contre ceux de James, trace inlassablement des cœurs au creux de ses paumes offerte autant pour se calmer que pour tenter de l'apaiser à son tour. Des mouvement réguliers, tranquilles, couché de la pulpe de ses doigts dans une respiration qui se veut contrôlé. Ses grands yeux céruléen agrippent encore un peu le plafond, plus dans une volonté irraisonnable de contrer les larmes que par instinct de fuite cependant. Ils trouveront une solution ensemble. James le lui promet et, quelque par sans doute, Cataleya s'accroche à ces mots comme à une bouée.
Il a raison, James. Il à toujours raison et Cataleya le sait. Ils sont aujourd'hui deux à pouvoir cogiter sur le même problème et cet état de fait rassure quelque peu la jeune femme. Elle n'est désormais plus seule à se battre et, avec un tel partenaire, elle se sait capable de renverser le monde pour en dominer chacun de ses aspects. N'était-ce pas pour cette raison que leurs parents s'étaient empressés de les séparer ? Terrifiés, ne serrait-ce qu'un peu, par ce qu'ils auraient pu dénicher s'ils persistaient à creuser ensemble ? Quarta y croyait dur comme fer, encore aujourd'hui.
Tout ira bien Cat, je te le promet. Se répète t'elle encore un peu, le regard clos et un soupire au bout des lèvres. Oui, tout ira pour le mieux mais... Mais lorsque James s'impose une veillée nocturne, quelque chose vacille de nouveau. Doucement, Cataleya se courbe, prise d'un soubresaut qu'elle ne parvint cette fois ci pas à canaliser. Elle secoue brièvement la tête, étouffe un sanglot qui semble mettre à mal le peu d'équilibre retrouvé et, l'éther au bout des doigts, elle cherche son chemin sur le corps du jeune homme. Elle s'y accroche timidement, Cataleya, jusqu'à se faire une place et nicher dans ses bras. Au plus près du coeur. Si son visage refuse obstinément de se retourner et demeure plongé là, dans l'épaule de son cousin, la rousse s'accroche désespérément et éclate en sanglot. Longuement.
James était trop doux pour ce monde, bien trop doux pour que Cataleya ne le mérite pleinement. Et Merlin seul savait ô combien elle l'aima en cet instant précis.
Quelque part sans doute, elle avait fantasmé ces retrouvailles maintes et maintes fois. De sa posture conquérante, là, au dessus des escaliers, aux promesses de mariage qu'elle avait apprise par coeur pour l'occasion. Elle s'était juré d'offrir au monde sa plus belle déclaration, de la sceller d'un tendre baisé sur les lèvres de son promis alors que ses parents s'empresserait, enfin, de se jeter dans la course aux préparatifs pour un mariage qu'elle avait déjà clamé voir en grand. Mais voilà, ce retour avait tant été décalé que les rares tentatives de le sublimer avait mollement échoué. Cataleya s'était à chaque fois retrouvé avachi dans les escaliers, jouant doucement avec les perles de son collier. Sublimes dans sa robe aux allures de sirène, qu'importe ses sourcils froncés.
Alors que dire de cette scène ridicule où, reniflant encore un peu, s'évertuant à chasser ses larmes et les traces d'un mascara qui commençait déjà à couler, sacro-sainte Quarta venait à déchoir.
« - On va éviter de te couvrir de morve et de larme, hein... C'est pas très sexy. Mais c'est peut être ton genre, les princesses en détresse qui pleure du mascara jusqu'aux cuisses. » Elle tente de plaisanter, un peu du moins, mais s'étouffe à demi lorsqu'elle tente d'en rire. Pour autant elle n'en démord pas Quarta et tente de retrouver un peu de consistance. Définitivement cette fois-ci. Alors, doucement elle essuie ses larmes, se faufile à la manière d'un chat hors des bras de James et se laisse dramatiquement retomber sur le lit, la main tendu vers un tiroir de la table de chevet. Elle tente d'en extirper une boite de mouchoir sans avoir à se redresser, mes ses abdos mous ne l'y aide pas.
« - J'ignore comment j'ai pu survivre sans toi, James... » Entame t'elle sans croiser son regard, sans doute trop gênée par des effusions sentimentales qu'elle juge autant qu'elle abhorre. « - Je ne suis jamais véritablement moi-même quand tu n'es pas là.. Et je déteste ça, tu le sais. »
Un "tu m'as manqué" aurait été suffisant. Plus clair aussi, mais elle refusait de se faire mièvre. Encore moins quand elle devait éponger les stigmates des larmes et se moucher timidement. Beauté, élégance et grâce messieurs. Maman pouvait être fière.
« - ... En plus je n'avais personne à qui raconter mes journées, j'en suis venue à parler aux elfes de maison tant j'étais désespérée.. C'était affreux. » Elle appui sur ce dernier mot avec tant d’intensité qu'il est évident quelle tente de renouer avec ses travers dramatiques. Un peu comme pour changer de sujet, ou retrouver son assurance.
Il a raison, James. Il à toujours raison et Cataleya le sait. Ils sont aujourd'hui deux à pouvoir cogiter sur le même problème et cet état de fait rassure quelque peu la jeune femme. Elle n'est désormais plus seule à se battre et, avec un tel partenaire, elle se sait capable de renverser le monde pour en dominer chacun de ses aspects. N'était-ce pas pour cette raison que leurs parents s'étaient empressés de les séparer ? Terrifiés, ne serrait-ce qu'un peu, par ce qu'ils auraient pu dénicher s'ils persistaient à creuser ensemble ? Quarta y croyait dur comme fer, encore aujourd'hui.
Tout ira bien Cat, je te le promet. Se répète t'elle encore un peu, le regard clos et un soupire au bout des lèvres. Oui, tout ira pour le mieux mais... Mais lorsque James s'impose une veillée nocturne, quelque chose vacille de nouveau. Doucement, Cataleya se courbe, prise d'un soubresaut qu'elle ne parvint cette fois ci pas à canaliser. Elle secoue brièvement la tête, étouffe un sanglot qui semble mettre à mal le peu d'équilibre retrouvé et, l'éther au bout des doigts, elle cherche son chemin sur le corps du jeune homme. Elle s'y accroche timidement, Cataleya, jusqu'à se faire une place et nicher dans ses bras. Au plus près du coeur. Si son visage refuse obstinément de se retourner et demeure plongé là, dans l'épaule de son cousin, la rousse s'accroche désespérément et éclate en sanglot. Longuement.
James était trop doux pour ce monde, bien trop doux pour que Cataleya ne le mérite pleinement. Et Merlin seul savait ô combien elle l'aima en cet instant précis.
Quelque part sans doute, elle avait fantasmé ces retrouvailles maintes et maintes fois. De sa posture conquérante, là, au dessus des escaliers, aux promesses de mariage qu'elle avait apprise par coeur pour l'occasion. Elle s'était juré d'offrir au monde sa plus belle déclaration, de la sceller d'un tendre baisé sur les lèvres de son promis alors que ses parents s'empresserait, enfin, de se jeter dans la course aux préparatifs pour un mariage qu'elle avait déjà clamé voir en grand. Mais voilà, ce retour avait tant été décalé que les rares tentatives de le sublimer avait mollement échoué. Cataleya s'était à chaque fois retrouvé avachi dans les escaliers, jouant doucement avec les perles de son collier. Sublimes dans sa robe aux allures de sirène, qu'importe ses sourcils froncés.
Alors que dire de cette scène ridicule où, reniflant encore un peu, s'évertuant à chasser ses larmes et les traces d'un mascara qui commençait déjà à couler, sacro-sainte Quarta venait à déchoir.
« - On va éviter de te couvrir de morve et de larme, hein... C'est pas très sexy. Mais c'est peut être ton genre, les princesses en détresse qui pleure du mascara jusqu'aux cuisses. » Elle tente de plaisanter, un peu du moins, mais s'étouffe à demi lorsqu'elle tente d'en rire. Pour autant elle n'en démord pas Quarta et tente de retrouver un peu de consistance. Définitivement cette fois-ci. Alors, doucement elle essuie ses larmes, se faufile à la manière d'un chat hors des bras de James et se laisse dramatiquement retomber sur le lit, la main tendu vers un tiroir de la table de chevet. Elle tente d'en extirper une boite de mouchoir sans avoir à se redresser, mes ses abdos mous ne l'y aide pas.
« - J'ignore comment j'ai pu survivre sans toi, James... » Entame t'elle sans croiser son regard, sans doute trop gênée par des effusions sentimentales qu'elle juge autant qu'elle abhorre. « - Je ne suis jamais véritablement moi-même quand tu n'es pas là.. Et je déteste ça, tu le sais. »
Un "tu m'as manqué" aurait été suffisant. Plus clair aussi, mais elle refusait de se faire mièvre. Encore moins quand elle devait éponger les stigmates des larmes et se moucher timidement. Beauté, élégance et grâce messieurs. Maman pouvait être fière.
« - ... En plus je n'avais personne à qui raconter mes journées, j'en suis venue à parler aux elfes de maison tant j'étais désespérée.. C'était affreux. » Elle appui sur ce dernier mot avec tant d’intensité qu'il est évident quelle tente de renouer avec ses travers dramatiques. Un peu comme pour changer de sujet, ou retrouver son assurance.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Mer 7 Sep 2022 - 23:03
Vous vous accrochez l'un à l'autre. Vous vous êtes toujours accrochés l'un à l'autre, envers et contre tout. Contre tous. Ils l'ont bien compris vos parents, c'est bien pour ça qu'ils t'ont envoyé si loin. La pire des punitions, pour avoir osé tenter de percer leurs secrets. Les défier. Ils vous ont arrachés l'un à l'autre, vous privant de la moitié d'âme qui vous maintient, l'un comme l'autre, la tête hors de l'eau. Vous laisser dépérir, vous affaiblir, tout ce temps, pour mieux pouvoir retrouver leur emprise ensuite, croyaient-ils.
En partie, ils ont eu raison.
T'as beau avoir ces velléités de rébellion, cette volonté de découvrir ce qui s'est réellement passé, et de t'émanciper aussi, tu sais bien que t'es pas vraiment capable de couper complètement les ponts. Qu'il suffit qu'ils manifestent un tant soit peu d'estime pour le moindre de tes accomplissements pour que ton regard s'illumine encore de fierté. C'est ce que tu as toujours recherché, depuis ta plus tendre enfance. En cela, Cat et toi n'êtes pas différents.
Pourtant, tu le sais, qu'au fond de toi, il y a autre chose. Une petite voix sourde, qui cherche à se faire entendre, et à faire voler en éclat le monde terne et austère dans lequel tu vis. Celle qui a commencé à s'exprimer au contact de l'artiste, et que tu peines à museler, maintenant qu'elle a commencé à murmurer. Oh... elle ne crie pas bien fort encore, mais elle est là, tu le sais. Et chaque jour qui passe semble lui donner plus de coffre, et tu redoutes le jour où tu ne pourras plus la faire taire. Tu redoutes les retombées de son discours éclatant, surtout. Alors autant que tu en es capable, tu la bâillonnes, inconscient encore que tes efforts sont voués à l'échec.
Tu t'accroches à l'idée que tu peux encore retrouver votre vie d'avant, votre dynamique. Tu t'efforces de la rassurer, elle aussi, autant que tu te rassures toi-même : vous êtes ensemble, et c'est tout ce qui t'importe à cet instant, quand bien même tu bouillonnes de la voir en cet état. Tu les vois bien, ses efforts persistants pour refouler les larmes qui mènent la tempête au creux de ses yeux clairs.
Tu n'as pas compris que tes mots qui se voulaient rassurer achèveraient de la faire exploser.
L'instant d'après, elle éclate en sanglots, lovée au creux de tes bras, la tête enfouie contre ton épaule. Tes bras se referment sur son corps frêle, trop frêle, que tu serres tendrement, incapable de trouver des mots pour apaiser ses larmes douloureuses. En réalité, tu restes en peine de déterminer le point exact qui cause un tel déferlement d'émotions, et tu doutes de pouvoir émettre la moindre parole réconfortante. Tu n'as jamais été très doué avec les mots, de toute façon. Alors tu restes là, serrant son corps contre le tien, le coeur en miettes de la voir ainsi bouleversée, le temps qu'il faudra pour que les larmes se tarissent d'elle-mêmes. C'est elle qui initie le mouvement, relâchant son étreinte sur toi, et tu lui laisses un peu d'espace, sans pour autant rompre complètement le contact.
« - On va éviter de te couvrir de morve et de larme, hein... C'est pas très sexy. Mais c'est peut être ton genre, les princesses en détresse qui pleure du mascara jusqu'aux cuisses. »
Tu pourrais t'insurger contre ces remarques, toi tu n'en as que faire des traces de maquillage maculant son visage de poupée. Tu n'en as rien à faire non plus, des autres. Mais tu comprends sans peine ses efforts pour reprendre sa contenance, son arrogance habituelle, quand bien même la démarche échoue-t-elle à moitié. Tu la laisses s'éloigner presque à contrecoeur, hésitant un instant à apporter ton aide quand sa main peine à rejoindre le tiroir de ta table de chevet.
« - J'ignore comment j'ai pu survivre sans toi, James... »
Tu te décides enfin à te relever, prenant soin de ne pas empiéter à nouveau sur son espace à présent qu'elle a manifesté son désir de le retrouver, pour extirper quelque mouchoir du petit meuble tout à côté de ton lit, que tu lui tends en silence.
« - Je ne suis jamais véritablement moi-même quand tu n'es pas là.. Et je déteste ça, tu le sais. »
Tu la laisses effacer les stigmates de ses émotions, peinant à faire le tri dans les tiennes. La voir ainsi te bouleverse. Mais une part de toi est soulagée de lui avoir manqué, autant que son absence a été une torture pour toi. J'ai cru mourir sans toi. Ces mots ne parviennent pas à passer la barrière de tes lèvres. Tu n'en ressens que davantage de culpabilité encore de t'être reposé dans les bras de l'artiste, occultant ta vie ici quand tu nichais dans ses draps là-bas.
« - ... En plus je n'avais personne à qui raconter mes journées, j'en suis venue à parler aux elfes de maison tant j'étais désespérée.. C'était affreux. »
-Je l'imagine sans peine...
La scène reste incongrue, et d'autres auraient sans doute pouffé en imaginant la rousse auprès de laquelle tu te décides enfin à te rasseoir conter ses mésaventures aux créatures qu'elle semble au demeurant mépriser à défaut d'obtenir une autre oreille attentive. Tu restes neutre pourtant, fixant ta promise, comme si elle risquait de disparaître si tu perdais le contact visuel ne serait-ce qu'un instant.
-Je suis là à présent. Je t'écoute...
Tu lui offres la possibilité de conter ses mésaventures avec toute la grandiloquence dont elle est capable, comme pour revêtir cette armure dramatique dont elle se drape d'ordinaire. Avec une lenteur infinie, ta main finit par s'approcher de nouveau de la sienne, cherchant à renouer le contact, dont tu ne parviens plus à te passer.
En partie, ils ont eu raison.
T'as beau avoir ces velléités de rébellion, cette volonté de découvrir ce qui s'est réellement passé, et de t'émanciper aussi, tu sais bien que t'es pas vraiment capable de couper complètement les ponts. Qu'il suffit qu'ils manifestent un tant soit peu d'estime pour le moindre de tes accomplissements pour que ton regard s'illumine encore de fierté. C'est ce que tu as toujours recherché, depuis ta plus tendre enfance. En cela, Cat et toi n'êtes pas différents.
Pourtant, tu le sais, qu'au fond de toi, il y a autre chose. Une petite voix sourde, qui cherche à se faire entendre, et à faire voler en éclat le monde terne et austère dans lequel tu vis. Celle qui a commencé à s'exprimer au contact de l'artiste, et que tu peines à museler, maintenant qu'elle a commencé à murmurer. Oh... elle ne crie pas bien fort encore, mais elle est là, tu le sais. Et chaque jour qui passe semble lui donner plus de coffre, et tu redoutes le jour où tu ne pourras plus la faire taire. Tu redoutes les retombées de son discours éclatant, surtout. Alors autant que tu en es capable, tu la bâillonnes, inconscient encore que tes efforts sont voués à l'échec.
Tu t'accroches à l'idée que tu peux encore retrouver votre vie d'avant, votre dynamique. Tu t'efforces de la rassurer, elle aussi, autant que tu te rassures toi-même : vous êtes ensemble, et c'est tout ce qui t'importe à cet instant, quand bien même tu bouillonnes de la voir en cet état. Tu les vois bien, ses efforts persistants pour refouler les larmes qui mènent la tempête au creux de ses yeux clairs.
Tu n'as pas compris que tes mots qui se voulaient rassurer achèveraient de la faire exploser.
L'instant d'après, elle éclate en sanglots, lovée au creux de tes bras, la tête enfouie contre ton épaule. Tes bras se referment sur son corps frêle, trop frêle, que tu serres tendrement, incapable de trouver des mots pour apaiser ses larmes douloureuses. En réalité, tu restes en peine de déterminer le point exact qui cause un tel déferlement d'émotions, et tu doutes de pouvoir émettre la moindre parole réconfortante. Tu n'as jamais été très doué avec les mots, de toute façon. Alors tu restes là, serrant son corps contre le tien, le coeur en miettes de la voir ainsi bouleversée, le temps qu'il faudra pour que les larmes se tarissent d'elle-mêmes. C'est elle qui initie le mouvement, relâchant son étreinte sur toi, et tu lui laisses un peu d'espace, sans pour autant rompre complètement le contact.
« - On va éviter de te couvrir de morve et de larme, hein... C'est pas très sexy. Mais c'est peut être ton genre, les princesses en détresse qui pleure du mascara jusqu'aux cuisses. »
Tu pourrais t'insurger contre ces remarques, toi tu n'en as que faire des traces de maquillage maculant son visage de poupée. Tu n'en as rien à faire non plus, des autres. Mais tu comprends sans peine ses efforts pour reprendre sa contenance, son arrogance habituelle, quand bien même la démarche échoue-t-elle à moitié. Tu la laisses s'éloigner presque à contrecoeur, hésitant un instant à apporter ton aide quand sa main peine à rejoindre le tiroir de ta table de chevet.
« - J'ignore comment j'ai pu survivre sans toi, James... »
Tu te décides enfin à te relever, prenant soin de ne pas empiéter à nouveau sur son espace à présent qu'elle a manifesté son désir de le retrouver, pour extirper quelque mouchoir du petit meuble tout à côté de ton lit, que tu lui tends en silence.
« - Je ne suis jamais véritablement moi-même quand tu n'es pas là.. Et je déteste ça, tu le sais. »
Tu la laisses effacer les stigmates de ses émotions, peinant à faire le tri dans les tiennes. La voir ainsi te bouleverse. Mais une part de toi est soulagée de lui avoir manqué, autant que son absence a été une torture pour toi. J'ai cru mourir sans toi. Ces mots ne parviennent pas à passer la barrière de tes lèvres. Tu n'en ressens que davantage de culpabilité encore de t'être reposé dans les bras de l'artiste, occultant ta vie ici quand tu nichais dans ses draps là-bas.
« - ... En plus je n'avais personne à qui raconter mes journées, j'en suis venue à parler aux elfes de maison tant j'étais désespérée.. C'était affreux. »
-
La scène reste incongrue, et d'autres auraient sans doute pouffé en imaginant la rousse auprès de laquelle tu te décides enfin à te rasseoir conter ses mésaventures aux créatures qu'elle semble au demeurant mépriser à défaut d'obtenir une autre oreille attentive. Tu restes neutre pourtant, fixant ta promise, comme si elle risquait de disparaître si tu perdais le contact visuel ne serait-ce qu'un instant.
-
Tu lui offres la possibilité de conter ses mésaventures avec toute la grandiloquence dont elle est capable, comme pour revêtir cette armure dramatique dont elle se drape d'ordinaire. Avec une lenteur infinie, ta main finit par s'approcher de nouveau de la sienne, cherchant à renouer le contact, dont tu ne parviens plus à te passer.
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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Ven 9 Sep 2022 - 22:32
« Je suis là à présent. Je t'écoute... »
Elle se laisse dramatiquement tomber là, Cataleya, à genoux tout près de lui. Les iris brillante et ses cernes marqués plus encore par le mascara. Elle s'acharne pourtant encore à en chasser les stigmates, s'assure d'une moue offerte à James, un peu boudeuse, que cela disparaisse ne serait-ce qu'un peu, et prend grand soin, infiniment soin de ne pas tacher l'herbier plus tôt offert. Elle le range soigneusement sur la table de chevet par ailleurs, comme terrifié à l'idée qu'il ne chute dans ses débâcle et jeté dramatique sur le lit de son cousin. Alors, lorsque la main de James glisse sur les draps, cherche doucement à se nouer autour de celle de la rousse, celle ci la ramène à ses lèvres et y pose un doux baisé, comme à son habitude.
Sans doute ne l'a t'elle jamais directement avoué tel quel mais ces mains constituaient, avec les étendu arctiques de ses yeux, des artefacts que Miss Blackthorn vénérait. Ne serait-ce que c'était grâce à ses mains que James dessinait, et qu'il s'agissait là de la plus belle magie qu'eut un jour pu entrevoir Cataleya. Elle s'y était essayé elle aussi, ne serait-ce que pour partager quelque chose avec cet artiste muselé, mais force était d'admettre que si la technique était là, ne serait-ce que pour honorer des tableaux botaniques propres, la fibre artistique s'était insufflé dans sa voix et le long de ses entêtante danses, en aucun cas sur un papier morne et froid.
Quoi que, elle avait apprit à styliser quelques fleurs auprès de James. C'était déjà ça.
D'un mouvement souple, quasis félin, Cataleya se laissa lascivement retomber, étirant longuement ses bras dans un bâillement à peine retenu, comme pour finalement trouver place après avoir tant bougé. Elle entraîna dans sa chute le jeune homme et lui offrit un tendre sourire, là, savamment niché dans ses yeux.
Elle aurait pu lui murmuré qu'elle avait ECLATE sa mère aux échecs, et gagné son propre elfes de maison depuis maintenant un an. Glisser à son oreille qu'elle entrait en huitième années de médicomagie et qu'elle était sublime en blouse blanche, qu'elle voulait désespérément aller à la fête foraine, ne serait-ce que parce qu'il y avait une pêche au canard, qu'elle avait vu des peluches hippocampe et une énoooorme de Magyar à pointe et qu'il était hors de question qu'elle ne l'ait pas. Quitte à soudoyer des gens. Qu'elle commençait un nouveau régime et qu'il fonctionnait au plus haut point, ou bien le fait qu'elle voulait adopter un snargalouff pour une raison un peu obscures mais qui découlait certainement de la lecture de son dernier ouvrage de botanique. Pourtant, elle n'en fit rien. Elle demeura simplement là, étendu, un fin sourire au bout des lèvres.
« Assez parlé de moi. Raconte moi comment était l’Égypte ? Les pyramides ! Les plats ! La magie ! Il y a des formes de magie si rare tapis là bas, presque oubliées ! C'est tellement excitant quand on y pense... J'aurais rêvé d'y aller juste pour ça ! Dis moi que tu as visités tout les musés possible et inimaginable ! » Si la rousse s’émerveillait toute seule, le regard emplit d'étoiles à l'idée de parcourir des terres étrangères chargée d'histoire, ce fut d'un mouvement brusque qu'elle se redressa à demi, sur les coudes. Rayonnante. « Dis moi que le grand James Quartus Blackthorn a trouvé l'inspiration, quelque chose d'excitant par delà les mers ! »
Parce que Cataleya, de son côté, s'était laissé à demi mourir pendant deux ans. Littéralement. Rien de bien excitant hormis quelques soirées en compagnie d'un Panjares que James ne portait pas véritablement dans son cœur.
Elle se laisse dramatiquement tomber là, Cataleya, à genoux tout près de lui. Les iris brillante et ses cernes marqués plus encore par le mascara. Elle s'acharne pourtant encore à en chasser les stigmates, s'assure d'une moue offerte à James, un peu boudeuse, que cela disparaisse ne serait-ce qu'un peu, et prend grand soin, infiniment soin de ne pas tacher l'herbier plus tôt offert. Elle le range soigneusement sur la table de chevet par ailleurs, comme terrifié à l'idée qu'il ne chute dans ses débâcle et jeté dramatique sur le lit de son cousin. Alors, lorsque la main de James glisse sur les draps, cherche doucement à se nouer autour de celle de la rousse, celle ci la ramène à ses lèvres et y pose un doux baisé, comme à son habitude.
Sans doute ne l'a t'elle jamais directement avoué tel quel mais ces mains constituaient, avec les étendu arctiques de ses yeux, des artefacts que Miss Blackthorn vénérait. Ne serait-ce que c'était grâce à ses mains que James dessinait, et qu'il s'agissait là de la plus belle magie qu'eut un jour pu entrevoir Cataleya. Elle s'y était essayé elle aussi, ne serait-ce que pour partager quelque chose avec cet artiste muselé, mais force était d'admettre que si la technique était là, ne serait-ce que pour honorer des tableaux botaniques propres, la fibre artistique s'était insufflé dans sa voix et le long de ses entêtante danses, en aucun cas sur un papier morne et froid.
Quoi que, elle avait apprit à styliser quelques fleurs auprès de James. C'était déjà ça.
D'un mouvement souple, quasis félin, Cataleya se laissa lascivement retomber, étirant longuement ses bras dans un bâillement à peine retenu, comme pour finalement trouver place après avoir tant bougé. Elle entraîna dans sa chute le jeune homme et lui offrit un tendre sourire, là, savamment niché dans ses yeux.
Elle aurait pu lui murmuré qu'elle avait ECLATE sa mère aux échecs, et gagné son propre elfes de maison depuis maintenant un an. Glisser à son oreille qu'elle entrait en huitième années de médicomagie et qu'elle était sublime en blouse blanche, qu'elle voulait désespérément aller à la fête foraine, ne serait-ce que parce qu'il y avait une pêche au canard, qu'elle avait vu des peluches hippocampe et une énoooorme de Magyar à pointe et qu'il était hors de question qu'elle ne l'ait pas. Quitte à soudoyer des gens. Qu'elle commençait un nouveau régime et qu'il fonctionnait au plus haut point, ou bien le fait qu'elle voulait adopter un snargalouff pour une raison un peu obscures mais qui découlait certainement de la lecture de son dernier ouvrage de botanique. Pourtant, elle n'en fit rien. Elle demeura simplement là, étendu, un fin sourire au bout des lèvres.
« Assez parlé de moi. Raconte moi comment était l’Égypte ? Les pyramides ! Les plats ! La magie ! Il y a des formes de magie si rare tapis là bas, presque oubliées ! C'est tellement excitant quand on y pense... J'aurais rêvé d'y aller juste pour ça ! Dis moi que tu as visités tout les musés possible et inimaginable ! » Si la rousse s’émerveillait toute seule, le regard emplit d'étoiles à l'idée de parcourir des terres étrangères chargée d'histoire, ce fut d'un mouvement brusque qu'elle se redressa à demi, sur les coudes. Rayonnante. « Dis moi que le grand James Quartus Blackthorn a trouvé l'inspiration, quelque chose d'excitant par delà les mers ! »
Parce que Cataleya, de son côté, s'était laissé à demi mourir pendant deux ans. Littéralement. Rien de bien excitant hormis quelques soirées en compagnie d'un Panjares que James ne portait pas véritablement dans son cœur.
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Jeu 29 Sep 2022 - 22:25
Elle porte ta main à ses lèvres, et ce doux baiser réchauffe ton coeur supposément gelé. C'est ce que tu montres à tous, après tout. James Quartus Blackthorn n'éprouve pas le moindre sentiment, à l'égard de personne extérieur à sa fratrie - et encore, même lorsqu'il s'agit de ta famille, tu ne fais montre que de peu d'effusions. Pourtant là, dans le secret de ta chambre, tout contre une Cat qui t'entraîne avec elle, s'étendant sur ton lit sans plus de cérémonie, c'est bien toute l'affection, la tendresse que tu ressens pour elle qui fait briller ton regard clair. Tu pourrais rester là des heures à contempler son visage de porcelaine, encadré de ce brasier ardent, là, étalé tout autour d'elle, ton visage tout près du sien. Tu pourrais l'écouter te conter tous ses hauts faits toute la nuit, transi d'amour, fier de chacun de ses accomplissements. Tu les attends, à cet instant, prêt à compter les items de la liste interminable qu'elle pourrait t'énumérer. Pourtant elle n'en fait rien, bien au contraire, ses iris pâles accrochant les tiens, pétillants de curiosité. Non, c'est vers toi que toute son attention est dirigée, et si la question ne te surprends pas complètement, tu n'es pas tout à fait prêt à y répondre.
« - Assez parlé de moi. Raconte-moi comment était l’Égypte ? Les pyramides ! Les plats ! La magie ! Il y a des formes de magie si rares tapies là bas, presque oubliées ! C'est tellement excitant quand on y pense... J'aurais rêvé d'y aller juste pour ça ! Dis-moi que tu as visité tous les musées possibles et inimaginables ! »
Elle se redresse subitement vers toi, coupant court à ta frustration. Tu voulais en savoir plus sur ces deux années qu'elle a passé loin de toi, ce n'était pas de toi que tu voulais parler. T'étais déjà prêt à l'écouter pendant des heures, te raconter toutes ses mésaventures, et enfin savoir ce qui ne transparaissait pas dans les lettres que tu recevais, clairement censurées par les regards inquisiteurs de vos aînés. Tu le savais bien, qu'elle ne pouvait pas tout te raconter. Et toi non plus, d'ailleurs. Quand bien même tu n'aurais pas été transi de honte quant à certains de tes agissements, tu n'as jamais pu te livrer, sachant pertinemment qu'ils liraient vos missives. Merlin qu'elle t'a manqué, ta luciole. Ton éternelle étincelle de lumière dans l'obscurité du Manoir. Cette petite flamme que t'as toujours suivie, partout, et qui t'a tellement fait défaut pendant ces longs mois sous le soleil brûlant du Moyen-Orient.
« Dis moi que le grand James Quartus Blackthorn a trouvé l'inspiration, quelque chose d'excitant par delà les mers ! »
Si elle savait ! Par les maléfices de Morgane, songes-tu, non, surtout pas, qu'elle ne sache surtout pas. Ton coeur se serre rien qu'à imaginer la déception et le dégoût dans son regard, sur chacun de ses traits, lorsqu'elle apprendrait la vérité sur tes derniers mois en exil. Tu pries fort pour que ça ne soit jamais le cas, mais si tu devais être honnête avec toi-même, tout au fond de toi, tu sais bien que la vérité finira par éclater un jour. Tu n'es pas prêt, tellement pas prêt, et à cet instant, tu cherches les mots que tu pourrais prononcer, sans tout à fait lui mentir, ni tout révéler malgré tout.
-L'inspiration...
Tu n'as jamais été fin orateur, c'est un fait. Tu l'observes encore un instant, détaillant les traits un peu trop fatigués de ce visage que tu as tellement reproduit avant, mais plus encore pendant ton exil. Tu te relèves finalement, pour redonner à une malle miniaturisée sa taille d'origine, là tout au pied de ton lit. Quelques formules encore en déverrouillent l'accès, dont elle a déjà été témoin par le passé. Tu l'invites à s'approcher davantage, comme tu en extirpes une oeuvre puis une autre. Portraits acryliques de la muse flamboyante à tes côtés, paysages désertiques, plantes inhabituelles ou architectures étrangères, chaque toile relate un morceau de ce que tu as pu observer là-bas... ou ce qui t'a manqué. S'y trouve même une autre production du violoncelle de Baby et des ronces que tu n'as pu te résoudre à complètement abandonner à une toile anonyme. Tu as dû t'y reprendre nombre de fois pour l'aboutir un tant soit peu, et sans doute restera-t-elle comme elle est à cet instant : inachevée. Tu n'as jamais eu la force de t'y consacrer trop longtemps, la douleur t'empêchant de poursuivre, inlassablement. Tu détournes d'ailleurs le regard, quand c'est sur cette représentation que les yeux de ta promise s'attardent.
Seules les peintures représentant l'artiste lui restent inaccessibles, et la honte te submerge comme tu songes à ses bras qui t'enserraient encore moins d'une journée avant cet instant. Tu n'oses même plus scruter son visage à la recherche d'une étincelle de fierté - celle que tu t'es tellement efforcé de retrouver dans le regard de vos parents, en vain le plus souvent - de peur que ton trouble se trouve visible et fixe un point vide de l'autre côté de la pièce, les doigts un peu trop noués. Les portraits s'enchaînent, témoins du manque de ta moitié. Ta façon à toi de lui dire, malgré tes fautes, à quel point tu as cru mourir mille morts, là-bas loin d'elle, et comme tu respires à nouveau de l'avoir retrouvée.
« - Assez parlé de moi. Raconte-moi comment était l’Égypte ? Les pyramides ! Les plats ! La magie ! Il y a des formes de magie si rares tapies là bas, presque oubliées ! C'est tellement excitant quand on y pense... J'aurais rêvé d'y aller juste pour ça ! Dis-moi que tu as visité tous les musées possibles et inimaginables ! »
Elle se redresse subitement vers toi, coupant court à ta frustration. Tu voulais en savoir plus sur ces deux années qu'elle a passé loin de toi, ce n'était pas de toi que tu voulais parler. T'étais déjà prêt à l'écouter pendant des heures, te raconter toutes ses mésaventures, et enfin savoir ce qui ne transparaissait pas dans les lettres que tu recevais, clairement censurées par les regards inquisiteurs de vos aînés. Tu le savais bien, qu'elle ne pouvait pas tout te raconter. Et toi non plus, d'ailleurs. Quand bien même tu n'aurais pas été transi de honte quant à certains de tes agissements, tu n'as jamais pu te livrer, sachant pertinemment qu'ils liraient vos missives. Merlin qu'elle t'a manqué, ta luciole. Ton éternelle étincelle de lumière dans l'obscurité du Manoir. Cette petite flamme que t'as toujours suivie, partout, et qui t'a tellement fait défaut pendant ces longs mois sous le soleil brûlant du Moyen-Orient.
« Dis moi que le grand James Quartus Blackthorn a trouvé l'inspiration, quelque chose d'excitant par delà les mers ! »
Si elle savait ! Par les maléfices de Morgane, songes-tu, non, surtout pas, qu'elle ne sache surtout pas. Ton coeur se serre rien qu'à imaginer la déception et le dégoût dans son regard, sur chacun de ses traits, lorsqu'elle apprendrait la vérité sur tes derniers mois en exil. Tu pries fort pour que ça ne soit jamais le cas, mais si tu devais être honnête avec toi-même, tout au fond de toi, tu sais bien que la vérité finira par éclater un jour. Tu n'es pas prêt, tellement pas prêt, et à cet instant, tu cherches les mots que tu pourrais prononcer, sans tout à fait lui mentir, ni tout révéler malgré tout.
-
Tu n'as jamais été fin orateur, c'est un fait. Tu l'observes encore un instant, détaillant les traits un peu trop fatigués de ce visage que tu as tellement reproduit avant, mais plus encore pendant ton exil. Tu te relèves finalement, pour redonner à une malle miniaturisée sa taille d'origine, là tout au pied de ton lit. Quelques formules encore en déverrouillent l'accès, dont elle a déjà été témoin par le passé. Tu l'invites à s'approcher davantage, comme tu en extirpes une oeuvre puis une autre. Portraits acryliques de la muse flamboyante à tes côtés, paysages désertiques, plantes inhabituelles ou architectures étrangères, chaque toile relate un morceau de ce que tu as pu observer là-bas... ou ce qui t'a manqué. S'y trouve même une autre production du violoncelle de Baby et des ronces que tu n'as pu te résoudre à complètement abandonner à une toile anonyme. Tu as dû t'y reprendre nombre de fois pour l'aboutir un tant soit peu, et sans doute restera-t-elle comme elle est à cet instant : inachevée. Tu n'as jamais eu la force de t'y consacrer trop longtemps, la douleur t'empêchant de poursuivre, inlassablement. Tu détournes d'ailleurs le regard, quand c'est sur cette représentation que les yeux de ta promise s'attardent.
Seules les peintures représentant l'artiste lui restent inaccessibles, et la honte te submerge comme tu songes à ses bras qui t'enserraient encore moins d'une journée avant cet instant. Tu n'oses même plus scruter son visage à la recherche d'une étincelle de fierté - celle que tu t'es tellement efforcé de retrouver dans le regard de vos parents, en vain le plus souvent - de peur que ton trouble se trouve visible et fixe un point vide de l'autre côté de la pièce, les doigts un peu trop noués. Les portraits s'enchaînent, témoins du manque de ta moitié. Ta façon à toi de lui dire, malgré tes fautes, à quel point tu as cru mourir mille morts, là-bas loin d'elle, et comme tu respires à nouveau de l'avoir retrouvée.
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Sam 1 Oct 2022 - 22:54
Quelque chose glisse sur le visage de James, à peine perceptible. Si léger à dire vrai que personne n'aurait pu en saisir la nature sans plonger dans son esprit et l'étirer sous ses doigts. L'observer à la loupe. Pour autant, si Cataleya ne saurait dire ce qui la tient soudainement en alerte, elle le ressent jusque dans ces entrailles ce je-ne-sait-quoi, cette hésitation qui la trouble plus que de raison. Elle le ressent plus qu'elle ne sait, que quelque chose le travaille, mais range ça sous la cape de la fatigue. Après tout le départ et le décalage horaire se veulent épuisants. Pourtant, elle s'accroche à ses iris polaire, s'y niche avec tant aisance qu'il devient presque évident qu'elle cherche à sonder ses pensées, s'y faire une place pour en déloger ce qui le trouble. L'angoisserait presque.
James avait toujours été un homme de peu de mot, laconique, peu démonstratif en apparence. Douée d'une personnalité presque frustrante pour ceux qui n'aurait pas su percevoir les signaux qu'il pourrait renvoyer, deviner les mâchoires serrées derrière une impassibilité qui forçait toujours le respect de la rousse. James n'était pourtant pas un golem de glace et Cataleya avait toujours su déceler des angoisses qui, si elles n'émergeait pas de manière aussi soudaine et explosive que les siennes, rampaient insidieuse derrière son port trop droit. Alors elle s'était toujours acharné à le rassurer, à lui murmurer que c'était normal de ressentir des choses qui pouvait parfois le dépasser, que c'était normal de se sentir parfois impuissant, en colère ou triste. Elle s'était acharné à déconstruire des années de constrictions émotionnelle et, faute d'y réussir, lui avait toujours promis qu'elle serait sa zone de sécurité. Que toujours il pourrait se confier à elle, sans artifices, sans censure. Alors, faute de parvenir a poser les griffes sur les maux de l'être aimé, Cataleya le contemple enchanter sa malle, en extirper le plus précautionneusement du monde des œuvres aux contours acryliques.
Si Cataleya demeure un instant sur le lit, c'est avec une lenteur toute mesurée qu'elle s'arrache aux draps pour se faufiler dans le dos du blond, le menton posé sur son épaule droite, habilement dressé sur la pointe des pieds, dans un équilibre des plus surprenant. Elle sourit tout doucement en apercevant des traits qu'elle ne reconnaît trop bien, quoi qu'elle aime souffler que James trouve toujours le moyen de l’embellir plus que nécessaire. Ses esquisses sont biaisé par l'amour, et le reflet de Cataleya jamais aussi beau que lorsqu'il est dépeint par son cousin. Elle s'en détache pourtant rapidement la jeune Blackthorn, un peu troublé par son propre reflet, et agrippe les paysages exotiques qui défilent sous ses yeux. Si elle s'en émerveille sans mal, c'est trop tôt qu'elle se heurte à cette œuvre qui dénote, trône étrangement parmi le lot. Inachevé, tortueuse, presque torturée. Cataleya délaisse l'épaule de James dans une caresse éthéré pour s'approcher plus encore, s'accroupissant presque afin d'observer cette ébauche de violoncelle qui ne trouve signification qu'en un mot. Un nom. Eleanor. Tout semble enfin prendre sens à ses yeux, et c'est un doux sourire, tendre, presque nostalgique qui s'offre au jeune homme.
« Elle serait fière, tu sais, Baby. » Elle le pense sincèrement et ne peut chasser les réminiscence de ce sourire presque solaire, vital à son cœur, qui venait la couronner d'un entêtant charme lorsque Cataleya apposait sur ses boucles blondes une couronne de pissenlit. Sa sœur avait toujours eu le don de s'émouvoir de la beauté contenue en toute chose, de percevoir en un banal matin un éveil des sens quasis irréel qui, s'il avait pu faire lever au ciel les douces prunelles de Quarta, l'avait à dire vrai toujours fasciné. Baby aurait sû trouver les mots pour convaincre James de continuer la peinture, d'affronter leur parents pour assumer une passion presque viscérale. Baby aurait sans doute réussit si elle était encore là, brillé là où Quarta collectionnait les échecs.
Quelque part sans doute, Cataleya ne peut se défaire de cette horrible sensation ; c'est parce qu'elle a été imprudente dans cette fichue enquête qu'ils s'étaient fait coincer. Que James avait été jeté à l'autre bout du monde et que leurs cœurs avaient éclatés. Une culpabilité venue la ronger et qui l'avait plus encore rendue imprudente, maintenant qu'elle ne mettait qu'une seule destinée en jeu : la sienne. Alors, savoir que par delà les mers, James pensaient encore à elle, à elles, à leur enquête, heurta le cœur de Quarta de plein fouet. Il n'avait pas abandonné, comment l'aurait-il seulement pu ? Et elle s'en veut terriblement d'avoir pu penser qu'il l'oublierait. L'abandonnait en partant si longtemps et si loin, quand bien même soumis aux lubies familiales. La jolie rousse s'accroche encore un peu à ce tableau inachevé, devinant sans mal la fuite qu'entreprenne les iris de son cousin.
« - Tu es quelqu'un de bien, James. Promet moi de l'ancrer dans ton crâne et de te le répéter à chaque fois que tu oses en douter. » Elle souffle tout bas Cataleya, comme de peur qu'on ne surprenne leur échange. Redresse son intense regard en direction du jeune homme, comme pour appuyer ses propos. « Et elle aurait été fière, aussi fière que je le suis. De toi, de tes tableaux, de tout ce que tu as pu entreprendre. » Elle se redresse enfin Cataleya, ramène la main de James à elle comme pour l'inviter à avancer un peu vers elle. Plus douce, plus radieuse sans doute que tout ces derniers mois réuni.
Elle peine pourtant à traduire ses émotions Cataleya, le regard usé et l'esprit brûlé par la fatigue. Sans doute aurait-elle préféré être capable de livrer un discourt chargé d'espoir, insuffler un nouvel essors, un sursaut d’enthousiasme au corps du blond, mais tout ces mots lui laissé l’étrange impression d'une bouillie molle et sans grand impact. Meh. Aussi glissa t'elle dout doucement ses bras autour du jeune homme pour nicher sa joue contre son coeur, désormais silencieuse. Bercé par des battements qui faisaient écho au sien. « N'en doute jamais. »
James avait toujours été un homme de peu de mot, laconique, peu démonstratif en apparence. Douée d'une personnalité presque frustrante pour ceux qui n'aurait pas su percevoir les signaux qu'il pourrait renvoyer, deviner les mâchoires serrées derrière une impassibilité qui forçait toujours le respect de la rousse. James n'était pourtant pas un golem de glace et Cataleya avait toujours su déceler des angoisses qui, si elles n'émergeait pas de manière aussi soudaine et explosive que les siennes, rampaient insidieuse derrière son port trop droit. Alors elle s'était toujours acharné à le rassurer, à lui murmurer que c'était normal de ressentir des choses qui pouvait parfois le dépasser, que c'était normal de se sentir parfois impuissant, en colère ou triste. Elle s'était acharné à déconstruire des années de constrictions émotionnelle et, faute d'y réussir, lui avait toujours promis qu'elle serait sa zone de sécurité. Que toujours il pourrait se confier à elle, sans artifices, sans censure. Alors, faute de parvenir a poser les griffes sur les maux de l'être aimé, Cataleya le contemple enchanter sa malle, en extirper le plus précautionneusement du monde des œuvres aux contours acryliques.
Si Cataleya demeure un instant sur le lit, c'est avec une lenteur toute mesurée qu'elle s'arrache aux draps pour se faufiler dans le dos du blond, le menton posé sur son épaule droite, habilement dressé sur la pointe des pieds, dans un équilibre des plus surprenant. Elle sourit tout doucement en apercevant des traits qu'elle ne reconnaît trop bien, quoi qu'elle aime souffler que James trouve toujours le moyen de l’embellir plus que nécessaire. Ses esquisses sont biaisé par l'amour, et le reflet de Cataleya jamais aussi beau que lorsqu'il est dépeint par son cousin. Elle s'en détache pourtant rapidement la jeune Blackthorn, un peu troublé par son propre reflet, et agrippe les paysages exotiques qui défilent sous ses yeux. Si elle s'en émerveille sans mal, c'est trop tôt qu'elle se heurte à cette œuvre qui dénote, trône étrangement parmi le lot. Inachevé, tortueuse, presque torturée. Cataleya délaisse l'épaule de James dans une caresse éthéré pour s'approcher plus encore, s'accroupissant presque afin d'observer cette ébauche de violoncelle qui ne trouve signification qu'en un mot. Un nom. Eleanor. Tout semble enfin prendre sens à ses yeux, et c'est un doux sourire, tendre, presque nostalgique qui s'offre au jeune homme.
« Elle serait fière, tu sais, Baby. » Elle le pense sincèrement et ne peut chasser les réminiscence de ce sourire presque solaire, vital à son cœur, qui venait la couronner d'un entêtant charme lorsque Cataleya apposait sur ses boucles blondes une couronne de pissenlit. Sa sœur avait toujours eu le don de s'émouvoir de la beauté contenue en toute chose, de percevoir en un banal matin un éveil des sens quasis irréel qui, s'il avait pu faire lever au ciel les douces prunelles de Quarta, l'avait à dire vrai toujours fasciné. Baby aurait sû trouver les mots pour convaincre James de continuer la peinture, d'affronter leur parents pour assumer une passion presque viscérale. Baby aurait sans doute réussit si elle était encore là, brillé là où Quarta collectionnait les échecs.
Quelque part sans doute, Cataleya ne peut se défaire de cette horrible sensation ; c'est parce qu'elle a été imprudente dans cette fichue enquête qu'ils s'étaient fait coincer. Que James avait été jeté à l'autre bout du monde et que leurs cœurs avaient éclatés. Une culpabilité venue la ronger et qui l'avait plus encore rendue imprudente, maintenant qu'elle ne mettait qu'une seule destinée en jeu : la sienne. Alors, savoir que par delà les mers, James pensaient encore à elle, à elles, à leur enquête, heurta le cœur de Quarta de plein fouet. Il n'avait pas abandonné, comment l'aurait-il seulement pu ? Et elle s'en veut terriblement d'avoir pu penser qu'il l'oublierait. L'abandonnait en partant si longtemps et si loin, quand bien même soumis aux lubies familiales. La jolie rousse s'accroche encore un peu à ce tableau inachevé, devinant sans mal la fuite qu'entreprenne les iris de son cousin.
« - Tu es quelqu'un de bien, James. Promet moi de l'ancrer dans ton crâne et de te le répéter à chaque fois que tu oses en douter. » Elle souffle tout bas Cataleya, comme de peur qu'on ne surprenne leur échange. Redresse son intense regard en direction du jeune homme, comme pour appuyer ses propos. « Et elle aurait été fière, aussi fière que je le suis. De toi, de tes tableaux, de tout ce que tu as pu entreprendre. » Elle se redresse enfin Cataleya, ramène la main de James à elle comme pour l'inviter à avancer un peu vers elle. Plus douce, plus radieuse sans doute que tout ces derniers mois réuni.
Elle peine pourtant à traduire ses émotions Cataleya, le regard usé et l'esprit brûlé par la fatigue. Sans doute aurait-elle préféré être capable de livrer un discourt chargé d'espoir, insuffler un nouvel essors, un sursaut d’enthousiasme au corps du blond, mais tout ces mots lui laissé l’étrange impression d'une bouillie molle et sans grand impact. Meh. Aussi glissa t'elle dout doucement ses bras autour du jeune homme pour nicher sa joue contre son coeur, désormais silencieuse. Bercé par des battements qui faisaient écho au sien. « N'en doute jamais. »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2109
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 755
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Jeu 3 Nov 2022 - 19:30
Tu cherches encore à garder un masque impassible, même pour celle avec qui tu as toujours tout partagé. Parce que vous en arrivez à la seule chose que tu ne peux lui révéler, de peur de la perdre complètement. Tu l’as perdue une fois, en quelque sorte, alors que tu étais exilé là-bas, si loin de tes terres natales, et si la situation s’est trouvée temporaire, tu en as bien trop souffert pour prendre le risque de la voir se reproduire, de façon peut-être définitive cette fois. Comment pourrait-elle jamais te pardonner ? Tu es persuadé que c’est impossible, incapable de te pardonner toi-même, et tu ignores encore le sacrifice auquel elle a consenti pour marchander ton retour. Seules comptent vos retrouvailles, et tu cherches désespérément à t’y raccrocher, à cet instant. Tes toiles sont un pan de toi qu’elle est la seule à pouvoir connaître, la seule en qui tu aies assez confiance pour les lui révéler. Tu ne sais pas encore que tu joindras Maximilien dans la confidence, cet ami, peut-être le seul extérieur à ta fratrie, que tu n’osais pas même espérer retrouver.
Tu sens le contact de ta cousine dans ton dos, ému par une proximité enfin retrouvée. Qui d’autre quel saurait imaginer à quel point tu as besoin de ce contact, à quel point le toucher fait partie de ces points si sensibles chez toi, tes sens en éveil, démesurément stimulés par le moindre effleurement ? Le bruit t’incommode facilement, les parfums, les saveurs, te touchent et se décuplent à outrance, inondant ton nez et ta bouche à la moindre occasion, et le frôlement d’une étoffe, la douceur d’une main posée sur la tienne, te font frémir plus que de raison. Ou t’immobilisent, plus souvent, comme tu ne sais comment gérer tes sentiments et refuse de les laisser paraître. C’est ce qui se passe à cet instant, quand Cat découvre les contours de ce violoncelle torturé qui t’émeut bien plus que tu ne le laisses d’ordinaire deviner. Tu n’as jamais vraiment fait le deuil de ta cousine, et son fantôme retrouvé deux ans auparavant t’a plus ébranlé que tu ne l’as jamais manifesté.
« Elle serait fière, tu sais, Baby. »
Les mots prononcés par ta moitié te touchent, bien plus que tu ne souhaites le laisser entrevoir, et pourtant, là, dans la pénombre de ta chambre, ton masque se fissure un peu. Tu passes une main nerveuse, douloureuse, sur ton visage fatigué. Tu refuses encore un peu de laisser parler la tempête qui règne dans ton coeur, mais tu ne doutes pas un instant que si tu devais t’y laisser aller à nouveau, ce serait auprès de la rousse flamboyante qui s’acharne à t’encourager, malgré tes réticences, dans la voie qui te passionne, bien à l’encontre des désirs parentaux. Celle qui n’a jamais quitté tes pensées, quand bien même un autre les habitait tout autant ces derniers mois. Et cet état de fait te met à nouveau le coeur au bord des lèvres, comme la culpabilité te ronge incommensurablement.
« - Tu es quelqu'un de bien, James. Promets-moi de l'ancrer dans ton crâne et de te le répéter à chaque fois que tu oses en douter. »
Pour un peu, tu douterais presque que Cat eût appris la légilimancie plutôt que l’animagie, tant ses propos font écho au dégoût de toi-même qui t’étreins davantage à chaque seconde. Tu n’es pas quelqu’un de bien, penses-tu, comment pourrais-tu l’être, toi qui as rompu les voeux auxquels vous êtes tous les deux promis ? Tu as beau savoir que ta relation avec l’artiste n’a en rien enrayé les sentiments que tu éprouves pour ta cousine, tu ne peux te défaire de l’idée de l’avoir trahie, et tu te hais tellement pour ça, que l’entendre te sermonner du contraire t’ébranle sans commune mesure.
« Et elle aurait été fière, aussi fière que je le suis. De toi, de tes tableaux, de tout ce que tu as pu entreprendre. »
Si elle savait, songes-tu ! Ses propos ne seraient pas les mêmes, si elle connaissait la vérité, tu en restes persuadé. Tu sais que tu la perdrais, et l’idée même de la voir s’effacer de ta vie te vrille le coeur. Sa main t’amène pourtant à elle, à cet instant, et tu te sais incapable de lui refuser, quand bien même accepter son contact te laisse l’impression de la trahir encore un peu plus, comme tu gardes tes travers secrets. Ton coeur bat la chamade, là, tout contre son oreille, et tu refermes tes bras contre son corps, comme si tu l’étreignais pour la dernière fois.
« N'en doute jamais. »
Tu gardes le silence, encore. Tu ne peux la contredire à cet instant, de peur de t’attirer son ire, pourtant tes pensées le font aisément. Elle ne sait pas, et c’est bien pour ça qu’elle peut se montrer si affirmative, mais tu le sais, toi, qu’elle reviendrait sur ses propos si elle venait à apprendre la vérité. Alors tu gardes son corps serré contre le tien, encore un peu, comme pour en graver le souvenir à jamais dans ta mémoire, pour le jour où tes attachements contre-nature seront révélés, et où, tu le sais, tu la perdras à jamais. Tu savoures cet instant quelques minutes encore, avant de finir par briser cette bulle de douceur à laquelle tu ne penses pas avoir réellement le droit.
-Il est tard souffles-tu à son oreille. Et tu as besoin de repos.
Tu le sais, tu le vois sur ses traits, et tu connais son emploi du temps surchargé.
-Repose-toi, Fire , ajoutes-tu en effleurant doucement sa joue du revers de la main. Je veille sur toi.
Ce n’est pas une demande, mais une affirmation. Et si tu n’éclates pas comme elle peut le faire sous la colère, vous savez tous les deux que tu ne démords pas facilement de tes décisions. Tu prends le temps de ranger soigneusement tes oeuvres cependant, avant toute chose, et de lancer les sortilèges verrouillant et rapetissant la malle qui les contient, avant de lui imposer silencieusement de s’étendre enfin, t’allongeant près d’elle avec la ferme intention de la veiller toute la nuit. Tes doigts cherchent cependant les siens, incapable de rompre le contact trop longtemps, et ton regard encore troublé trahit un peu trop l’affection immense que tu ressens pour elle.
-Bonne nuit, princesse.
Tu sens le contact de ta cousine dans ton dos, ému par une proximité enfin retrouvée. Qui d’autre quel saurait imaginer à quel point tu as besoin de ce contact, à quel point le toucher fait partie de ces points si sensibles chez toi, tes sens en éveil, démesurément stimulés par le moindre effleurement ? Le bruit t’incommode facilement, les parfums, les saveurs, te touchent et se décuplent à outrance, inondant ton nez et ta bouche à la moindre occasion, et le frôlement d’une étoffe, la douceur d’une main posée sur la tienne, te font frémir plus que de raison. Ou t’immobilisent, plus souvent, comme tu ne sais comment gérer tes sentiments et refuse de les laisser paraître. C’est ce qui se passe à cet instant, quand Cat découvre les contours de ce violoncelle torturé qui t’émeut bien plus que tu ne le laisses d’ordinaire deviner. Tu n’as jamais vraiment fait le deuil de ta cousine, et son fantôme retrouvé deux ans auparavant t’a plus ébranlé que tu ne l’as jamais manifesté.
« Elle serait fière, tu sais, Baby. »
Les mots prononcés par ta moitié te touchent, bien plus que tu ne souhaites le laisser entrevoir, et pourtant, là, dans la pénombre de ta chambre, ton masque se fissure un peu. Tu passes une main nerveuse, douloureuse, sur ton visage fatigué. Tu refuses encore un peu de laisser parler la tempête qui règne dans ton coeur, mais tu ne doutes pas un instant que si tu devais t’y laisser aller à nouveau, ce serait auprès de la rousse flamboyante qui s’acharne à t’encourager, malgré tes réticences, dans la voie qui te passionne, bien à l’encontre des désirs parentaux. Celle qui n’a jamais quitté tes pensées, quand bien même un autre les habitait tout autant ces derniers mois. Et cet état de fait te met à nouveau le coeur au bord des lèvres, comme la culpabilité te ronge incommensurablement.
« - Tu es quelqu'un de bien, James. Promets-moi de l'ancrer dans ton crâne et de te le répéter à chaque fois que tu oses en douter. »
Pour un peu, tu douterais presque que Cat eût appris la légilimancie plutôt que l’animagie, tant ses propos font écho au dégoût de toi-même qui t’étreins davantage à chaque seconde. Tu n’es pas quelqu’un de bien, penses-tu, comment pourrais-tu l’être, toi qui as rompu les voeux auxquels vous êtes tous les deux promis ? Tu as beau savoir que ta relation avec l’artiste n’a en rien enrayé les sentiments que tu éprouves pour ta cousine, tu ne peux te défaire de l’idée de l’avoir trahie, et tu te hais tellement pour ça, que l’entendre te sermonner du contraire t’ébranle sans commune mesure.
« Et elle aurait été fière, aussi fière que je le suis. De toi, de tes tableaux, de tout ce que tu as pu entreprendre. »
Si elle savait, songes-tu ! Ses propos ne seraient pas les mêmes, si elle connaissait la vérité, tu en restes persuadé. Tu sais que tu la perdrais, et l’idée même de la voir s’effacer de ta vie te vrille le coeur. Sa main t’amène pourtant à elle, à cet instant, et tu te sais incapable de lui refuser, quand bien même accepter son contact te laisse l’impression de la trahir encore un peu plus, comme tu gardes tes travers secrets. Ton coeur bat la chamade, là, tout contre son oreille, et tu refermes tes bras contre son corps, comme si tu l’étreignais pour la dernière fois.
« N'en doute jamais. »
Tu gardes le silence, encore. Tu ne peux la contredire à cet instant, de peur de t’attirer son ire, pourtant tes pensées le font aisément. Elle ne sait pas, et c’est bien pour ça qu’elle peut se montrer si affirmative, mais tu le sais, toi, qu’elle reviendrait sur ses propos si elle venait à apprendre la vérité. Alors tu gardes son corps serré contre le tien, encore un peu, comme pour en graver le souvenir à jamais dans ta mémoire, pour le jour où tes attachements contre-nature seront révélés, et où, tu le sais, tu la perdras à jamais. Tu savoures cet instant quelques minutes encore, avant de finir par briser cette bulle de douceur à laquelle tu ne penses pas avoir réellement le droit.
-
Tu le sais, tu le vois sur ses traits, et tu connais son emploi du temps surchargé.
-
Ce n’est pas une demande, mais une affirmation. Et si tu n’éclates pas comme elle peut le faire sous la colère, vous savez tous les deux que tu ne démords pas facilement de tes décisions. Tu prends le temps de ranger soigneusement tes oeuvres cependant, avant toute chose, et de lancer les sortilèges verrouillant et rapetissant la malle qui les contient, avant de lui imposer silencieusement de s’étendre enfin, t’allongeant près d’elle avec la ferme intention de la veiller toute la nuit. Tes doigts cherchent cependant les siens, incapable de rompre le contact trop longtemps, et ton regard encore troublé trahit un peu trop l’affection immense que tu ressens pour elle.
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Jeu 3 Nov 2022 - 21:36
Elle frisonne un peu, Cataleya, et épouse ce rappelle de l'heure avec une tendresse toute singulière. Fondamentalement aiguisé par la proximité de leur deux corps. Quelque part sans doute craint-elle encore que tout ceci ne soit qu'un rêve et que, dès lors qu'elle ouvrirait de nouveau les yeux James ne serait qu'un fantôme au loin, désespérément prisonnier de l'egypte et ces entêtants monuments. Pourtant il a raison, et si elle souhaiterait donner tord au grymm, secouer la tête et lutter plus encore contre le sommeil, c'est animé d'une infinie douceur qu'elle glisse sa main sur la joue de son aimé. Se perd un peu plus dans ses grands yeux froid et se laisse bien malgré elle bercer par le son de sa voix. Ses cils papillonnent un peu, luttent avec force contre la poigne d'un épuisement venu soudainement se resserrer autour de son corps, si fort à dire vrai que chacun des mots prononcés semble en mesure de la faire vaciller. La plonger dans un sommeil si lourd qu'elle aurait pu s'écrouler sur place si la main de James ne la soutenait pas encore. Peut-être même ressent-il son brusque relâchement, mais c'est doux qu'il effleure à peine sa peau diaphane, condamnant presque les paupières de sa fiancée à se refermer. Alors elle somnole presque Cataleya, une poignée de seconde du moins, mais finit par difficilement ré ouvrir les yeux pour s'asseoir sur le lit.
Si elle se frotte doucement les yeux, se laisse guider sans grand mal au point d'échouer inexorablement sur les draps, c'est presque plaintive que son murmure s'élève enfin. A peine. « « Attend. Ma robe. » Elle avait oublié son thé sur un meuble aussi, et ses chaussure de part et d'autre de la chambre. Sans parler de l'énorme peluche lapin qui reposait là, coincé derrière la table de chevet. Pourtant, rien n'importe plus à cet instant précis que l’irrépressible besoin de s'extraire à son corset, aux nœuds qui résistait entre ses doigts à mesure qu'elle tirait dessus. «« Ice... » Elle chouinerait presque maintenant qu'elle se voit étreindre par la rassurante prise des draps, maintenant qu'elle a cédé au sommeil et que tout mouvement semble constituer un effort insurmontable, aussi implore t'elle son plus beau chevalier. Lutte t'elle contre le tissus encore un instant avant de le lui céder. Il l'en libère sans grand mal et, si elle glousse un peu sous l'opération, c'est tout doucement qu'elle se tourne sur le côté et se libère d'un soutient-gorge qu'elle jette en direction de la porte, mollement cependant, plus préoccupée par l'idée de se rouler en boule sous les couette que frapper le bois de plein fouet.
Aussi, si elle murmure des choses étranges et à peine intelligible en enfouissant son visage dans les coussins, qu'elle expose son dos nu et tâtonne sur le matelas un vague instant en quête de la main du blond, force est d'admettre qu'elle s'est trop vite endormit. Presque instinctivement dès lors que James lui assura qu'il veillerait sur elle. L'adrénaline était pleinement retombée et avec elle, les maigres forces rassemblés pour la maintenir debout.
« fgythyy... Canard... » Même si ça ne l'empêchait visiblement pas de parler dans son sommeil.
Si elle se frotte doucement les yeux, se laisse guider sans grand mal au point d'échouer inexorablement sur les draps, c'est presque plaintive que son murmure s'élève enfin. A peine. « « Attend. Ma robe. » Elle avait oublié son thé sur un meuble aussi, et ses chaussure de part et d'autre de la chambre. Sans parler de l'énorme peluche lapin qui reposait là, coincé derrière la table de chevet. Pourtant, rien n'importe plus à cet instant précis que l’irrépressible besoin de s'extraire à son corset, aux nœuds qui résistait entre ses doigts à mesure qu'elle tirait dessus. «« Ice... » Elle chouinerait presque maintenant qu'elle se voit étreindre par la rassurante prise des draps, maintenant qu'elle a cédé au sommeil et que tout mouvement semble constituer un effort insurmontable, aussi implore t'elle son plus beau chevalier. Lutte t'elle contre le tissus encore un instant avant de le lui céder. Il l'en libère sans grand mal et, si elle glousse un peu sous l'opération, c'est tout doucement qu'elle se tourne sur le côté et se libère d'un soutient-gorge qu'elle jette en direction de la porte, mollement cependant, plus préoccupée par l'idée de se rouler en boule sous les couette que frapper le bois de plein fouet.
Aussi, si elle murmure des choses étranges et à peine intelligible en enfouissant son visage dans les coussins, qu'elle expose son dos nu et tâtonne sur le matelas un vague instant en quête de la main du blond, force est d'admettre qu'elle s'est trop vite endormit. Presque instinctivement dès lors que James lui assura qu'il veillerait sur elle. L'adrénaline était pleinement retombée et avec elle, les maigres forces rassemblés pour la maintenir debout.
« fgythyy... Canard... » Même si ça ne l'empêchait visiblement pas de parler dans son sommeil.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» crédits : ECK ou Google est mon ami
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» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
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» gallions sous la cape : 755
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Re: [Terminé] Back to where you belong - Fire&Ice
Ven 25 Nov 2022 - 11:22
Elle frissonne, tu le vois bien. Et son corps se relâche perceptiblement, tandis que sa main cherche ta joue. Elle lutte encore un peu contre le sommeil qu’elle tente de fuir, mais l’épuisement la rattrape, ensable ses grands yeux clairs. Tu la guides plus ou moins, mais un sursaut de lucidité l’étreint comme elle mentionne le vêtement qu’elle porte, inadapté à la nuit. Tes doigts agiles délacent un à un les noeuds du corset qui l’enserrent, et libèrent son corps frêle. Tu l’entends glousser un instant, résistant à l’envie de caresser sa peau libérer, plus encore lorsqu’elle se détourne pour libérer sa poitrine du carcan de son sous-vêtement. Instinctivement, tu détournes le regard, et elle se roule aussitôt sous les couettes, se dissimulant à ta vue.
Tu l’entends murmurer des propos inintelligibles, qui te font imperceptiblement sourire. Elle s’échoue, là, dissimulée au milieu des coussins. Sa main cherche maladroitement la tienne, tu lui offres tendrement tes doigts, enlace les siens avec tout l’amour du monde.
« fgythyy... Canard... »
Canard ? Quel canard ? Tu hausses légèrement un sourcil, te demandant quels songes l’ont déjà emportée. Ton imagination s’ébranle, formant des images oniriques colorées. Un nouveau sourire éclaire ton visage.
-Dors princesse. Je suis là maintenant.
Tu y crois, encore, à ton propre rêve de retrouver ta vie d’avant. Tu ignores encore tout ce qui ébranlera dans les prochaines semaines tes habitudes, tes certitudes et te laissera plus vulnérable que tu ne voudras bien le laisser voir…
Tu l’entends murmurer des propos inintelligibles, qui te font imperceptiblement sourire. Elle s’échoue, là, dissimulée au milieu des coussins. Sa main cherche maladroitement la tienne, tu lui offres tendrement tes doigts, enlace les siens avec tout l’amour du monde.
« fgythyy... Canard... »
Canard ? Quel canard ? Tu hausses légèrement un sourcil, te demandant quels songes l’ont déjà emportée. Ton imagination s’ébranle, formant des images oniriques colorées. Un nouveau sourire éclaire ton visage.
-
Tu y crois, encore, à ton propre rêve de retrouver ta vie d’avant. Tu ignores encore tout ce qui ébranlera dans les prochaines semaines tes habitudes, tes certitudes et te laissera plus vulnérable que tu ne voudras bien le laisser voir…
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