- InvitéInvité
This night gonna be a good night because of you. (pv)
Dim 2 Mai 2010 - 21:54
(c) expOse & trekkiepetrelli
J'avais passé ma putain de vie à aimer Noah. Il faisait partie de moi, de tout mon être. Si j'aimais c'était grâce à lui, si je me mettais en colère c'était à cause de lui et si je continuais de me battre face aux aléas de la vie c'était pour lui. Seulement pour lui. Pour être honnête, même si je m'évertuais à me rendre désagréable, agressive et froide avec lui, c'était pour la simple raison que je l'avais dans la peau. Tellement que ça en devenait insupportable. Je me méfiais de toutes les filles...Je n'avais plus aucune confiance en personne, même pas en lui. Mon amour m'étouffait, me rendait vicieuse, mauvaise et prête à tout...Je croyais qu'en l'évitant tout bonnement, mes sentiments finiraient par s'éteindre aussi vite qu'ils avaient pu naître. Mais ce ne fut pas le cas. Bien au contraire, je continuais à l'aimer, un peu plus chaque jour. M'isoler n'a pas non plus été une solution efficace. Il aurait pu se trouver à l'autre bout du monde, je l'aurais aimé de la même façon, aussi passionnément, aussi fortement que s'il avait été à côté de moi. Je ne pouvais plus rien faire...Mon cœur avait le contrôle sur mon corps, sur ma tête et toutes les manigances que j'avais pu commettre pour le garder loin de moi avaient été vaines. Chaque barrières que j'avais formé entre lui et moi, tombées rapidement après quelques minutes près de lui. Et puis, on s'est rencontrés dans cette fameuse salle antique. Je n'avais pu me contrôler, j'avais tellement besoin de lui...de le voir me regarder avec ses yeux pétillants remplis d'amour, de m'enivrer de son parfum, de tomber un peu plus sous ses baisers. C'est ce jour là où je lui ai fait mes excuses pour la toute première fois, où je lui ai demandé de me pardonner, où on s'est enfin retrouvés...
Je croyais que ce jour marquerait le début de ma nouvelle vie. J'étais prête à tout pour Noah, à tout. Mon corps débordait d'amour que j'essayais de préserver pour lui. Je voulais tout lui donner, lui appartenir complètement. Je me moquais de son ancienne vie de débauché, je me moquais de tout ce qu'il avait pu ingurgiter, de tout ceux avec qui il avait couché. Lui seul m'importait. J'avais envie de m'enfermer avec lui, éloignés de tout et passer ma vie dans ses bras et à le serrer tellement fort. Seulement, je n'en ai pas eu le temps. Il est mort. J'aurais pu tout lui donner, même à m'arracher le propre cœur, pour qu'il vive à ma place. J'aurais tout fait pour l'avoir avec moi toute ma vie. Pour ne pas qu'il me quitte. Pour ne pas qu'il m'abandonne. J'en voulais à la Terre entière, je lui en voulais. En pleurs, je lui demandais en criant pourquoi est ce qu'il m'avait abandonné...Je croyais qu'il m'aimait, et il est parti...Il est vraiment parti cette fois-ci. Je l'aimais, d'un amour si fort qu'il me dépassait me consumait et je n'ai même pas été capable de lui dire avant qu'il nous quitte. Je ne sortais plus de ma chambre, je ne pouvais pas. C'était juste au dessus de mes moyens...Mon coeur était brisé et je savais que plus rien ne pourrait le réparer... Je m'en voulais tellement, j'aurais voulu être là, j'aurais voulu qu'il soit sauvé. J'aurais aussi voulu passer toutes ses années avec lui au lieu de l'avoir ignoré et maltraité. Je l'aimais tellement, et il est parti...
J'avais renoncé à me battre, à résister à cette petite voix au fond de moi qui me disait de le rejoindre. Je ne pouvais plus dormir. Il me hantait, et à chaque petites choses qui me faisait penser à lui, à chaque personne que je croisais qui lui ressemblait, je sentais mon cœur se serrait un peu plus, mes jambes tremblantes prêtes à m'abandonner. J'étais perdue. Je ne pouvais plus fermer mes yeux, il était toujours là. J'aurais voulu qu'il soit là encore, que je lui cris ma détresse à lui et à lui seul mais jamais il ne reviendrait...Je me moquais des autres, j'avais envoyé balader mes amis assez de fois pour qu'ils me fichent la paix. J'avais mal, et je ne voulais pas guérir. Je voulais m'enfoncer un peu plus chaque jour pour le retrouver. Pour que ma vie soit courte, pour que la vie me laisse partir. Alors, j'ai commencé à passer mes nuits et journées à boire, à me droguer pour la toute première fois, et à me laisser porter par ce qu'avait aimé Noah. J'en prenais toujours un peu plus, malgré les conseils des connaisseurs, je m'en foutais...plus rien n'était important pour moi, il est mort.
Et puis je me suis réveillée et j'ai tout arrêté. J'avais l'impression que c'est lui qui me poussait à ne pas commettre l'irréparable. Peut être souhaitait-il que je vive pour lui, pour nous...mais je n'en avais plus le courage, je n'en ai plus le courage. Je suis comme anesthésiée, je ne ressens plus rien. Je ne me drogue plus. Je ne bois plus. Je fais comme si tout allait mieux...Je souris et même si je sais que ce sourire ne trompe personne, je souris quand même parce que c'est sans doute ce qu'il aimerait que je fasse. Je reprends ma vie là où j'avais tout arrêté. Sans grande envie. Je ne suis plus la même. Sûrement parce que je ne suis pas Emy sans Noah. Je reprenais alors mes entraînements de Quidditch, préférant rester tard dans la nuit et éviter les tapes amicales de mes amis. Je ne supportais pas la pitié. Je ne voulais pas de leur aide. Ils ne comptaient même plus. Plus rien ne comptait. J'avais l'impression de le voir partout, de le sentir tout autour de moi...c'est comme ça que je suis tombée de mon balai. Je pensais l'avoir vu, je n'ai pas fait attention et j'ai commencé à tomber dans le vide. Je souris presque en me disant que je vivais ma vie. Je tombais littéralement et peut être ne me relèverais jamais. Mais on m'a rattrapé. Sean. Pour ne pas paraître folle, je lui ai dit que j'avais simplement glissé. Et puis on a fini par devenir amis. Il m'a pris sous son aile sans avoir aucun regard rempli de pitié. Il me voyait comme je le voulais. Il n'en rajoutait pas. Il n'était pas curieux. Il me laissait tout simplement faire.
Assise contre le canapé, je regardais sans vraiment regarder le feu de cheminée qui se trouvait devant moi. Je pensais à ce qui m'arrivait. Je pensais à mon futur, mais je ne voyais qu'un grand vide. Un vide qui partageait ma vie depuis la mort de Noah. Plus grand chose n'a de sens sans l'être aimé. Il était tard, et j'étais seule. D'ailleurs jamais je n'aurais pensé que quelqu'un viendrait à cette heure-ci. La porte s'ouvrit et j'étais prête à bondir telle une sauvage. Je ne voulais voir personne. Sauf que cette personne était Sean, et mon humeur changea. Il était le seul que je voulais et pouvais voir en ce moment. Je restai alors à ma place, le regardant s'avancer vers moi. " Qu'est ce que fait encore debout notre champion ? " dis je avec le peu d'humour qu'il me restait. Un mince sourire se dessina alors sur mes lèvres et je demandai " Tu as prévu à boire au moins ? Sans alcool je crois que ma compagnie ne sera pas des plus agréable ce soir. " Assis contre moi, je posais doucement ma tête sur l'épaule de Sean tout en regardant le feu. Je n'avais plus envie de penser à Noah, et la présence de Sean m'aidait à être de nouveau moi.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Lun 3 Mai 2010 - 6:10
Cette foutu jambe. Je la détestais. Comment pouvait-on détester une partie de son propre corps je vous le demande? Je n’en avais aucune idée, mais j’y parvenais. Lorsqu’elle me faisait mal ainsi, comme je pouvais l’haïr. L’envie pressante de la détacher de mon corps pour que le centre des douleurs qu’étaient devenu le bas de mon genou ne disparaisse pour de bon. Mais en même temps, cette douleur, j’y étais pour quelque chose. On m’avait dit de reposer ma jambes, de ne pas la pousser à son maximum. Mais une insomnie, la veille, m’avait poussé à aller marcher autour de Hungcalf. Une pensée en attirant une autre, je m’étais mis à courir. Comme au bon vieux temps. Celui de l’entrainement intensif avec les autres joueurs. Des compétitions non dites sous le nez de l’entraineur sans qu’il ne le sache. Du je-cours-moins-vite-mais-est-plus-rapide sur un balai. À mesure que mes pieds frôlaient le sol, mes années en France me repassait en tête, j’eu un élan de nostalgie. La colère contre Jaroslav qui était depuis longtemps partie revint l’espace d’un moment; je m’ennuyais de jouer au Quiddich, je m’ennuyais de fouler le stade de France qui était devenue comme une deuxième maison pour moi. Je m’ennuyais de ma vie française. Plus les secondes s’étaient écoulée, plus les images devinrent floues, je me mis à ne plus rien penser. Qu’à courir. Dépensé tout ce qui me restait d’énergie à contourner les remparts de l’université, sur le gazon humide de la dernière pluie. Dormir suite à cela fut un jeu d’enfant.
Cette course me valu une visite à l’infirmerie le matin venu. Je me réveillai avec l’impression que mon genou allait fendre ou totalement se détacher de mon corps, criant la grève. L’impression d’une crampe douloureuse qui se mélangeait à la sensation d’avoir un couteau en plein dans les articulations. C’était ainsi que j’avais réussi à décrire la douleur qui me revenait sans cesse lorsque les séquelles de ma blessures continuaient à faire surface. Sous le regard sévère de l’infirmière, je me fis soigner et on camoufla la douleur par des pommades analgésique et d’antidouleur.
- Vous savez bien que vous n’êtes pas autoriser à courir M. Robert. Me gronda gentiment l’infirmière.
- Je sais bien, soupirais-je.
-Je ne dis pas cela pour vous rendre la vie plus difficile. Mais si vous voulez retourner sur un terrain de Quiddich, il faut que votre blessure diminue considérablement. Et avec vos folies vous ne mettez que de l’huile sur le feu.
Je soupirai de nouveau, hochant la tête. Que pouvais-je répliquer de plus? Elle avait tellement raison. Je repensai à mon excès de rage d’hier. Merlin que le Quiddich me manquait. Bien sur, j’aidais les équipes de l’école avec quelques trucs et étaient devenu l’instructeur et ami de deux magnifique jeunes femme. Mais enseigner le Quiddich et le jouer était deux mondes différents. J’étais beaucoup trop jeune pour qu’on me retire du terrain, je voulais de nouveau jouer. Plus de course pour moi, me promis-je. Bien sur, une autre insomnie me ferait manquer ma promesse. Je me connaissais beaucoup trop.
Ma chance fut telle que durant la journée, le professeur de créature magique décida qu’une balade en forêt serait des plus instructifs. Bien sur, pas trop loin pour éviter les catastrophes de certaines années précédentes. Bien que le jour soit plus sécuritaire, je du avouer que de voir certaines filles faire des crises d’hystérie me fit rire. Je rie beaucoup plus jaune le soir venu lorsque ma jambe revint me faire mal, capricieuse de la veille. J’avais tenté de dormir tôt ce soir là : rester coucher serait le meilleur moyen de faire taire cette douleur. Mais, naturellement, elle était si intense que mes yeux étaient ronds comme des vifs d’or et les aiguilles de l’horloge avançaient dangereusement vers l’aube. Lassé, je me levai et allai faire une visite nocturne à l’infirmière. Elle fut bien peu contente de l’heure à laquelle je la réveillais. J’étais persuadé que si j’avais été un autre élève, elle n’aurait simplement claquée la porte au nez, me sommant de revenir le lendemain. Mais comme elle avait signée une entente avec l’équipe de France comme quoi elle s’occuperait sans faute de ma blessure, elle ne pouvait me refusé. Je me confondais en excuse mais je voyais bien qu’elle prenait cette visite comme non pas une nécessité mais un simple caprice. C’était peut-être le cas, mais bordel que j’avais mal. Après les mêmes soins qu’au matin –mais fait avec plus de rudesse- elle m’envoya dormir, me donnant une fiole de potion somnifère, au cas. Décidément, elle n’avait pas appréciée ma petite visite. J’allais devoir me racheter pour ce coup là…
Je marchais dans les couloirs, direction la salle commune. Tout était calme lorsque j’ouvrit la porte et, sans bruit, je tentais de regagnée ma chambre. Quelle ne fut pas ma surprise de voir la tête de la jolie Emy sortir du divan qui faisait face au feu. Je ne l’avais pas vu, ce qui me fis légèrement sursauté. " Qu'est ce que fait encore debout notre champion ? " Je lui rendis le sourire qu’elle me donnait.
- Mon arthrite me fait mal, dis-je à la blague, que veux tu je suis un vieillard.
La jeune fille semblait aussi réveillée que moi. Entre prendre une potion qui assomme littéralement ou tuer la nuit avec une amie, mon choix se fit rapidement. Plaçant la fiole dans ma poche, je me dirigeai vers la jeune fille " Tu as prévu à boire au moins ?’’ Je lui fis non de la tête. C’était quoi cette question? L’alcool c’était pour demain, pour vendredi. Pourquoi me baladerais-je avec de l’alcool un jeudi soir. Quoi que si on jouait sur les mots, nous étions vendredi… Mais ce n’était pas le genre d’Emy d’être pointilleuse pour une chose aussi inutile. ‘’Sans alcool je crois que ma compagnie ne sera pas des plus agréable ce soir.’’Mon sourire s’affaissa légèrement à ces paroles. Je m’assis près d’elle alors qu’elle me disait cette triste phrase. Automatiquement, elle vint poser sa tête sur mon épaule. La chaleur du feu me réchauffait légèrement, au même moment je réalisais que le froid de la nuit m’avait frigorifié les pieds. D’un geste calme, je vins placer mes doigts dans sa chevelure et commença à y jouer doucement.
- Qu’est-ce qui te fais dire de si triste chose ce soir?
J’avais perdu mon sourire amusé et mon envie de faire des blagues. Emy était maladroite, drole, avait un magnifique sourire et parfois était mélancolique. Mais pas ainsi. Quelque chose la rendait si mal et je détestais réellement cela. Le sourire d’une femme est bien plus beau que ses larmes, sourtout quand on parle de la jeune fille à mes cotés.
Cette course me valu une visite à l’infirmerie le matin venu. Je me réveillai avec l’impression que mon genou allait fendre ou totalement se détacher de mon corps, criant la grève. L’impression d’une crampe douloureuse qui se mélangeait à la sensation d’avoir un couteau en plein dans les articulations. C’était ainsi que j’avais réussi à décrire la douleur qui me revenait sans cesse lorsque les séquelles de ma blessures continuaient à faire surface. Sous le regard sévère de l’infirmière, je me fis soigner et on camoufla la douleur par des pommades analgésique et d’antidouleur.
- Vous savez bien que vous n’êtes pas autoriser à courir M. Robert. Me gronda gentiment l’infirmière.
- Je sais bien, soupirais-je.
-Je ne dis pas cela pour vous rendre la vie plus difficile. Mais si vous voulez retourner sur un terrain de Quiddich, il faut que votre blessure diminue considérablement. Et avec vos folies vous ne mettez que de l’huile sur le feu.
Je soupirai de nouveau, hochant la tête. Que pouvais-je répliquer de plus? Elle avait tellement raison. Je repensai à mon excès de rage d’hier. Merlin que le Quiddich me manquait. Bien sur, j’aidais les équipes de l’école avec quelques trucs et étaient devenu l’instructeur et ami de deux magnifique jeunes femme. Mais enseigner le Quiddich et le jouer était deux mondes différents. J’étais beaucoup trop jeune pour qu’on me retire du terrain, je voulais de nouveau jouer. Plus de course pour moi, me promis-je. Bien sur, une autre insomnie me ferait manquer ma promesse. Je me connaissais beaucoup trop.
Ma chance fut telle que durant la journée, le professeur de créature magique décida qu’une balade en forêt serait des plus instructifs. Bien sur, pas trop loin pour éviter les catastrophes de certaines années précédentes. Bien que le jour soit plus sécuritaire, je du avouer que de voir certaines filles faire des crises d’hystérie me fit rire. Je rie beaucoup plus jaune le soir venu lorsque ma jambe revint me faire mal, capricieuse de la veille. J’avais tenté de dormir tôt ce soir là : rester coucher serait le meilleur moyen de faire taire cette douleur. Mais, naturellement, elle était si intense que mes yeux étaient ronds comme des vifs d’or et les aiguilles de l’horloge avançaient dangereusement vers l’aube. Lassé, je me levai et allai faire une visite nocturne à l’infirmière. Elle fut bien peu contente de l’heure à laquelle je la réveillais. J’étais persuadé que si j’avais été un autre élève, elle n’aurait simplement claquée la porte au nez, me sommant de revenir le lendemain. Mais comme elle avait signée une entente avec l’équipe de France comme quoi elle s’occuperait sans faute de ma blessure, elle ne pouvait me refusé. Je me confondais en excuse mais je voyais bien qu’elle prenait cette visite comme non pas une nécessité mais un simple caprice. C’était peut-être le cas, mais bordel que j’avais mal. Après les mêmes soins qu’au matin –mais fait avec plus de rudesse- elle m’envoya dormir, me donnant une fiole de potion somnifère, au cas. Décidément, elle n’avait pas appréciée ma petite visite. J’allais devoir me racheter pour ce coup là…
Je marchais dans les couloirs, direction la salle commune. Tout était calme lorsque j’ouvrit la porte et, sans bruit, je tentais de regagnée ma chambre. Quelle ne fut pas ma surprise de voir la tête de la jolie Emy sortir du divan qui faisait face au feu. Je ne l’avais pas vu, ce qui me fis légèrement sursauté. " Qu'est ce que fait encore debout notre champion ? " Je lui rendis le sourire qu’elle me donnait.
- Mon arthrite me fait mal, dis-je à la blague, que veux tu je suis un vieillard.
La jeune fille semblait aussi réveillée que moi. Entre prendre une potion qui assomme littéralement ou tuer la nuit avec une amie, mon choix se fit rapidement. Plaçant la fiole dans ma poche, je me dirigeai vers la jeune fille " Tu as prévu à boire au moins ?’’ Je lui fis non de la tête. C’était quoi cette question? L’alcool c’était pour demain, pour vendredi. Pourquoi me baladerais-je avec de l’alcool un jeudi soir. Quoi que si on jouait sur les mots, nous étions vendredi… Mais ce n’était pas le genre d’Emy d’être pointilleuse pour une chose aussi inutile. ‘’Sans alcool je crois que ma compagnie ne sera pas des plus agréable ce soir.’’Mon sourire s’affaissa légèrement à ces paroles. Je m’assis près d’elle alors qu’elle me disait cette triste phrase. Automatiquement, elle vint poser sa tête sur mon épaule. La chaleur du feu me réchauffait légèrement, au même moment je réalisais que le froid de la nuit m’avait frigorifié les pieds. D’un geste calme, je vins placer mes doigts dans sa chevelure et commença à y jouer doucement.
- Qu’est-ce qui te fais dire de si triste chose ce soir?
J’avais perdu mon sourire amusé et mon envie de faire des blagues. Emy était maladroite, drole, avait un magnifique sourire et parfois était mélancolique. Mais pas ainsi. Quelque chose la rendait si mal et je détestais réellement cela. Le sourire d’une femme est bien plus beau que ses larmes, sourtout quand on parle de la jeune fille à mes cotés.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Lun 3 Mai 2010 - 21:39
Sean avait quelque chose en plus. Déjà, on ne se connait pas depuis longtemps, ce qui lui amène un avantage : il ne connait pas ma vie et ne me juge pas sur mes actes passés. Il me voit comme je suis et ne tient pas compte de la comédie que je pourrais jouer. Il lit en moi comme dans un livre ouvert. Et pourtant, il ne cherche pas à m'enquiquiner, à me dire qu'il est là si j'ai besoin de parler, comme les autres pourraient le dire. Je n'ai pas besoin de parler. Je n'ai même pas besoin de voir un spécialiste. Je vais. Sûrement pas bien oui, et sûrement aussi que je n'irai jamais aussi bien qu'avant mais c'est ainsi. De toute façon, que je parle ou non, Noah ne reviendra pas. Plus jamais. Merlin, si vous saviez combien j'ai du mal à résister à cette petite voix qui me dit de le rejoindre, cette douce voix tellement tentante, cette idée tellement alléchante. J'aimerais pouvoir en finir, et partir le rejoindre et passer l'éternité avec lui. Qu'il me veuille ou non à ses côtés, je voulais y être, qu'importe la nature de notre relation. Mais je ne peux pas.
Je ne peux pas parce que je veux simplement me faire mal. Me faire mal comme je lui ai fait mal, et ne pas m'arrêter. Et la seule façon de me blesser c'était de continuer. De faire semblant. D'avancer alors qu'il n'était plus là. Vous ne pouvez pas vous imaginer comme chaque pas est un supplice dans un monde où Noah n'est plus là. Je n'ai pas envie d'aimer. Je n'ai plus envie d'aimer. Personne ne m'intéresse, rien ne m'atteint. Je l'aime comme ca n'est pas permis. Au delà des limites du temps et de l'espace. Au delà de tous ce que les écrivains ont pu décrire. Moi même, mes mots n'arrivent pas à poser mes sentiments. Je l'aime tellement...tellement qu'une partie de moi est morte avec lui et que jamais je ne chercherai à la faire revenir. Tout simplement parce que je n'en ai plus la force. Je ne veux pas l'oublier. Je ne peux pas l'oublier. Il est partout autour de moi, il hante mes pensées, mes rêves comme mes cauchemars... Il me hante tellement que j'ai l'impression de le voir partout, et quand je me rends compte que ca n'est pas lui, mon cœur se brise un peu plus. J'aimerais crier que je l'aime. Que notre amour m'étouffe et que pourtant je ne veux pas le reconnaitre, parce que l'avouer serait comme le laisser dans le passé. Je ne veux pas que Noah soit mon passé. Je veux qu'il soit avec moi, toute ma vie. Je veux qu'il me prenne dans ses bras à nouveau. Je veux le voir râler, pester contre moi. Je préférerai encore qu'il ne m'aime plus, mais qu'il soit toujours en vie...
Oui, je l'aime passionnément, je l'aimerai toujours et je ne dis rien. Je suis presque devenue muette, transparente. J'aimerais pouvoir tenir une longue conversation, mais je ne peux pas. Je ne peux pas parler de lui...c'est trop dur tout simplement. Il est mort et la seule chose qu'il me reste de lui c'est mon amour. Mon amour inconsumable, incontrôlable et je me dis que si jamais je parle de son absence, de mon manque permanent, de mon envie irrésistible de mourir, et de faire n'importe quoi avant je le tuerai une nouvelle fois. Si je parle, si je pleure je me sentirai mieux. Je ne veux pas me sentir mieux. Parce que si ça m'arrive, je commencerai à l'oublier. Je ne peux pas. Je ne veux pas tourner la page. Ça fait tellement mal de perdre l'être aimé, et le pire dans tout ça, c'est que ce mal n'a aucun remède. Je ne sais même pas si jamais ce remède existait, je le prendrais. J'aimerais tout simplement qu'on me le ramène. J'aimerais tout simplement trouver une formule, une pierre qui me le rendrait. Sentir une nouvelle fois sa peau douce contre la mienne, ses mains dans mes cheveux. Mais ca n'arrivera pas, ça n'arrivera plus jamais... Je survis à travers mes pensées tournées autour de Noah. Les cours ne m'intéressent plus, et à vrai dire je me moque totalement de mes notes, de mon futur. Je survis comme je peux. Le monde autour de moi n'a plus aucune couleur, je ne distingue que du noir et du gris. J'aimerais qu'il soit à ce moment là. J'aimerais qu'il me serre dans ses bras...mais puisqu'il ne le fera pas, je me colle un peu plus contre Sean en espérant que ses bras protecteurs me protégeront contre mes mauvais rêves, contre mes démons, mes regrets et ma culpabilité. " Tu n'aurais pas dû courir hier, Sean, c'est mauvais pour ta jambe. " chuchotai-je alors tout en continuant de fixer le feu de cheminée. J'expliquai le pourquoi du comment, du fait que je savais des choses qu'il ne m'avait pas encore dites " Je n'ai pas non plus réussi à dormir hier. Je t'ai vu courir dans le parc." Je passais alors ma main le long d'un bras de Sean pour lui faire comprendre que je ne lui ordonnai rien, et que je ne lui faisais pas la morale. En ce moment j'étais mal placée pour donner une quelconque leçon à n'importe qui...même au pire des drogués.
J'avais envie de boire ce soir. De noyer une nouvelle fois mon chagrin dans des bierraubeurres. J'avais besoin d'oublier juste un peu. De ne plus voir le visage de Noah à chaque détournement de tête. Lentement, j'appelais Augusta, l'elfe de maison de ma grand mère qui avait été envoyée dans les cuisines d'Hungcalf. Elle apparut, et je lui demandai gentiment de nous apporter deux bierraubeurres. Elle ne dit rien. Mais je percevais dans son regard comme une pointe d'inquiétude. Elle n'avait rien à craindre. Je vais. Pas aussi bien qu'elle le voudrait sans doute, mais c'est à moi qu'elle obéit alors... En entendant Sean me demandait ce qui me rendait si triste, je fermais doucement les yeux pour qu'ils ne soient pas envahis de larmes. Je ne voulais pas craquer, après tout j'avais l'impression que tout était de ma faute...Si j'avais été là...Seulement je n'y suis pas allée par conneries. Je ne voulais pas aller mieux. Pas tant que Noah ne serait pas de mon monde. " Rien. Quelques fantômes du passé tout simplement, rien de grave. " Je ne pouvais pas ouvrir les yeux encore. C'était trop tôt. Je me sentis faible, tremblante, prête à prendre mes jambes à mon cou pour qu'il ne me voit pas pleurer. Seule Ekstasy m'avait vu pleurer depuis la mort de Noah, et pour moi c'était une personne de trop. " Ne t'en fais pas, ca ira ." ajoutai-je doucement sans pour autant être capable de dire si j'avais été convaincante. Mes journées sont longues sans Noah, et mes nuits sont de véritables cauchemars. Je ne dors pas, ou peu et je suis tellement seule que je ne peux penser qu'à lui. Parfois je me dis que je deviens folle. Les journées sont horribles, mais les nuits pires. J'ai l'impression que je ne m'en sortirai plus jamais, que je suis condamnée à rester avec ce mal qui parcourt mon corps, mes veines. Une partie de moi à envie de m'isoler et d'éviter de gâcher la nuit de Sean. Et puis, par égoïsme, je me dis que ma nuit serait sans doute moins horrible à ses côtés.
Je ne peux pas parce que je veux simplement me faire mal. Me faire mal comme je lui ai fait mal, et ne pas m'arrêter. Et la seule façon de me blesser c'était de continuer. De faire semblant. D'avancer alors qu'il n'était plus là. Vous ne pouvez pas vous imaginer comme chaque pas est un supplice dans un monde où Noah n'est plus là. Je n'ai pas envie d'aimer. Je n'ai plus envie d'aimer. Personne ne m'intéresse, rien ne m'atteint. Je l'aime comme ca n'est pas permis. Au delà des limites du temps et de l'espace. Au delà de tous ce que les écrivains ont pu décrire. Moi même, mes mots n'arrivent pas à poser mes sentiments. Je l'aime tellement...tellement qu'une partie de moi est morte avec lui et que jamais je ne chercherai à la faire revenir. Tout simplement parce que je n'en ai plus la force. Je ne veux pas l'oublier. Je ne peux pas l'oublier. Il est partout autour de moi, il hante mes pensées, mes rêves comme mes cauchemars... Il me hante tellement que j'ai l'impression de le voir partout, et quand je me rends compte que ca n'est pas lui, mon cœur se brise un peu plus. J'aimerais crier que je l'aime. Que notre amour m'étouffe et que pourtant je ne veux pas le reconnaitre, parce que l'avouer serait comme le laisser dans le passé. Je ne veux pas que Noah soit mon passé. Je veux qu'il soit avec moi, toute ma vie. Je veux qu'il me prenne dans ses bras à nouveau. Je veux le voir râler, pester contre moi. Je préférerai encore qu'il ne m'aime plus, mais qu'il soit toujours en vie...
Oui, je l'aime passionnément, je l'aimerai toujours et je ne dis rien. Je suis presque devenue muette, transparente. J'aimerais pouvoir tenir une longue conversation, mais je ne peux pas. Je ne peux pas parler de lui...c'est trop dur tout simplement. Il est mort et la seule chose qu'il me reste de lui c'est mon amour. Mon amour inconsumable, incontrôlable et je me dis que si jamais je parle de son absence, de mon manque permanent, de mon envie irrésistible de mourir, et de faire n'importe quoi avant je le tuerai une nouvelle fois. Si je parle, si je pleure je me sentirai mieux. Je ne veux pas me sentir mieux. Parce que si ça m'arrive, je commencerai à l'oublier. Je ne peux pas. Je ne veux pas tourner la page. Ça fait tellement mal de perdre l'être aimé, et le pire dans tout ça, c'est que ce mal n'a aucun remède. Je ne sais même pas si jamais ce remède existait, je le prendrais. J'aimerais tout simplement qu'on me le ramène. J'aimerais tout simplement trouver une formule, une pierre qui me le rendrait. Sentir une nouvelle fois sa peau douce contre la mienne, ses mains dans mes cheveux. Mais ca n'arrivera pas, ça n'arrivera plus jamais... Je survis à travers mes pensées tournées autour de Noah. Les cours ne m'intéressent plus, et à vrai dire je me moque totalement de mes notes, de mon futur. Je survis comme je peux. Le monde autour de moi n'a plus aucune couleur, je ne distingue que du noir et du gris. J'aimerais qu'il soit à ce moment là. J'aimerais qu'il me serre dans ses bras...mais puisqu'il ne le fera pas, je me colle un peu plus contre Sean en espérant que ses bras protecteurs me protégeront contre mes mauvais rêves, contre mes démons, mes regrets et ma culpabilité. " Tu n'aurais pas dû courir hier, Sean, c'est mauvais pour ta jambe. " chuchotai-je alors tout en continuant de fixer le feu de cheminée. J'expliquai le pourquoi du comment, du fait que je savais des choses qu'il ne m'avait pas encore dites " Je n'ai pas non plus réussi à dormir hier. Je t'ai vu courir dans le parc." Je passais alors ma main le long d'un bras de Sean pour lui faire comprendre que je ne lui ordonnai rien, et que je ne lui faisais pas la morale. En ce moment j'étais mal placée pour donner une quelconque leçon à n'importe qui...même au pire des drogués.
J'avais envie de boire ce soir. De noyer une nouvelle fois mon chagrin dans des bierraubeurres. J'avais besoin d'oublier juste un peu. De ne plus voir le visage de Noah à chaque détournement de tête. Lentement, j'appelais Augusta, l'elfe de maison de ma grand mère qui avait été envoyée dans les cuisines d'Hungcalf. Elle apparut, et je lui demandai gentiment de nous apporter deux bierraubeurres. Elle ne dit rien. Mais je percevais dans son regard comme une pointe d'inquiétude. Elle n'avait rien à craindre. Je vais. Pas aussi bien qu'elle le voudrait sans doute, mais c'est à moi qu'elle obéit alors... En entendant Sean me demandait ce qui me rendait si triste, je fermais doucement les yeux pour qu'ils ne soient pas envahis de larmes. Je ne voulais pas craquer, après tout j'avais l'impression que tout était de ma faute...Si j'avais été là...Seulement je n'y suis pas allée par conneries. Je ne voulais pas aller mieux. Pas tant que Noah ne serait pas de mon monde. " Rien. Quelques fantômes du passé tout simplement, rien de grave. " Je ne pouvais pas ouvrir les yeux encore. C'était trop tôt. Je me sentis faible, tremblante, prête à prendre mes jambes à mon cou pour qu'il ne me voit pas pleurer. Seule Ekstasy m'avait vu pleurer depuis la mort de Noah, et pour moi c'était une personne de trop. " Ne t'en fais pas, ca ira ." ajoutai-je doucement sans pour autant être capable de dire si j'avais été convaincante. Mes journées sont longues sans Noah, et mes nuits sont de véritables cauchemars. Je ne dors pas, ou peu et je suis tellement seule que je ne peux penser qu'à lui. Parfois je me dis que je deviens folle. Les journées sont horribles, mais les nuits pires. J'ai l'impression que je ne m'en sortirai plus jamais, que je suis condamnée à rester avec ce mal qui parcourt mon corps, mes veines. Une partie de moi à envie de m'isoler et d'éviter de gâcher la nuit de Sean. Et puis, par égoïsme, je me dis que ma nuit serait sans doute moins horrible à ses côtés.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Mar 4 Mai 2010 - 2:50
(Désoler, cest un tout petit post :grandsyeux: )
La chaleur du foyer et du corps d’Emy près de moi avait réussi à me calmer. Je ne ressentais pas la fatigue, mais j’étais certes moins réveillé qu’avant. J’étais calme. J’étais apaisé. C’était ce qui était bien avec la jeune fille près de moi. Elle réussissait seulement par sa présence à rendre ma journée plus supportable, moins dramatique. La potion calmante et la pommade antidouleur devaient y être aussi pour quelque chose. J’avais presque l’impression d’être dans les vapes, pourtant mon esprit était cent pour cent alerte et mes réflexes était probablement parfais. J’avais simplement l’impression de flotter dans une bulle ou seule la douce Emy et moi nous pouvions être. Et je ne m’en plaignais pas, j’étais bien.
Lorsqu’elle chuchotta ‘’Tu n'aurais pas dû courir hier, Sean, c'est mauvais pour ta jambe. " mon regard se fit surpris. Je m’étais attendue à plusieurs remarque, mais pas celle-là. '' Je n'ai pas non plus réussi à dormir hier. Je t'ai vu courir dans le parc." J’hochai sa tête alors que ses fins doigts virent danser sur mes bras. Cette petite marque d’affection me fit sourire. Je n’avais pas envie de refaire une argumentation. Je l’avais assez fait avec l’infirmière pour ne pas le faire avec mon amie. Mais je compris rapidement qu’elle n’allait pas poursuivre sur le sujet. Ce n’était qu’une constations. Ce qui me plut grandement d’ailleurs. Elle devait se dire que j’étais assez grand pour m’occuper de moi-même. C’était ça ou elle était si morose qu’elle était simplement déconnectée de la réalité. J’avais la triste impression. Il n’était pas rare que je croise mon amie alors qu’elle avait un coup de blues et qui était triste, mais ce soir ça semblait pire. Je ne l’avais jamais vu si abattue. Ce qui me crevait le cœur, c’était d’ignorer pourquoi elle était si triste. Mais elle m’avait fait comprendre que je n’avais pas à savoir et je respectais cela. Je tentais de la consoler malgré tout. Il était simplement plus difficile de savoir si je disais les bons mots. Je continuai donc de jouer dans ses cheveux soyeux. Le geste était devenu si mécanique que j’oubliais presque que je le faisais.
Je regardais mon amie appeler un elfe de maison et commander à boire. L’espace d’une seconde, la petite créature me regarda et je tentais de la dissuader d’apporter ce qu’elle venait de commander. Mais qui la pauvre Augusta allait écouter : sa maitresse ou l’ami de cette dernière? Le choix était clair pour elle et elle transplana. Je soupirai intérieurement. Boire n’était pas une solution. Ne le sera jamais. Il était aberrant de constater combien les jeunes d’Hungcalf croyait cette solution une bonne idée. Je ne dis rien, mais il était certains que je n’approuvais pas la démarche de mon amie. J’avais décider de changer de conversation, histoire de ne pas me mettre en colère contre elle. A voir la tête qu’elle avait, ce n’était pas le temps d’ajouter à son malheur.
" Rien. Quelques fantômes du passé tout simplement, rien de grave. " Merlin que je détestait lorsqu’elle me répondait ainsi. J’ignorais totalement qui étaient ces fantômes qui prenaient tant de place dans la tête et le cœur de la jeune fille. J’ouvris la bouche pour parler, pour lui demander enfin qu’est-ce qu’elle avait. Qu’est-ce qui s’était passé pour que son magnifique sourire que parfois je voyais, disparaisse lorsqu’elle se retrouvait seule. Je voulais comprendre, je voulais apprendre. Apprendre à l’aider. Bon sang! Mais il n’en fut rien, trop captivé par les flammes, elle ne me vit pas et enchaina comme si rien n’était. " Ne t'en fais pas, ca ira." Traduction ‘’Je ne veut pas en parler, ne pose pas de question s’il-te-plait. ‘’ Je fermai la bouche, obéissant. Qu’avais-je de plus à faire? Rien. Je lui embrassai seulement le haut crane, tout doucement. Simplement pour lui montrer que j’étais la. Je serrai mon étreinte contre elle.
- Dear Prudence, won't you come out to play. Dear Prudence, greet the brand new day
Pourquoi m’étais-je mis à chanter? Je n’en avais aucune idée. Lorsque j’étais petit, ma mère me chantait toujours cette chanson moldue (très populaire parrait-on) quand j’étais triste ou apeuré lors des nuits orageuses. Automatiquement, cette mélodie m’apaisait. Encore ce soir, je la chantais et me sentais encore plus calme, encore plus serin. J’espérais simplement qu’il en soit de même pour Emy.
- The sun is up, the sky is blue. It's beautiful and so are you
La douleur et la tristesse d’Emy m’avait fait oublier ma jambe, ce qui était bien. Ce soir, j’avais envie d’être Sean Robert l’ami. Pas Sean Robert le joueur de Quiddich blessé.
Lorsqu’elle chuchotta ‘’Tu n'aurais pas dû courir hier, Sean, c'est mauvais pour ta jambe. " mon regard se fit surpris. Je m’étais attendue à plusieurs remarque, mais pas celle-là. '' Je n'ai pas non plus réussi à dormir hier. Je t'ai vu courir dans le parc." J’hochai sa tête alors que ses fins doigts virent danser sur mes bras. Cette petite marque d’affection me fit sourire. Je n’avais pas envie de refaire une argumentation. Je l’avais assez fait avec l’infirmière pour ne pas le faire avec mon amie. Mais je compris rapidement qu’elle n’allait pas poursuivre sur le sujet. Ce n’était qu’une constations. Ce qui me plut grandement d’ailleurs. Elle devait se dire que j’étais assez grand pour m’occuper de moi-même. C’était ça ou elle était si morose qu’elle était simplement déconnectée de la réalité. J’avais la triste impression. Il n’était pas rare que je croise mon amie alors qu’elle avait un coup de blues et qui était triste, mais ce soir ça semblait pire. Je ne l’avais jamais vu si abattue. Ce qui me crevait le cœur, c’était d’ignorer pourquoi elle était si triste. Mais elle m’avait fait comprendre que je n’avais pas à savoir et je respectais cela. Je tentais de la consoler malgré tout. Il était simplement plus difficile de savoir si je disais les bons mots. Je continuai donc de jouer dans ses cheveux soyeux. Le geste était devenu si mécanique que j’oubliais presque que je le faisais.
Je regardais mon amie appeler un elfe de maison et commander à boire. L’espace d’une seconde, la petite créature me regarda et je tentais de la dissuader d’apporter ce qu’elle venait de commander. Mais qui la pauvre Augusta allait écouter : sa maitresse ou l’ami de cette dernière? Le choix était clair pour elle et elle transplana. Je soupirai intérieurement. Boire n’était pas une solution. Ne le sera jamais. Il était aberrant de constater combien les jeunes d’Hungcalf croyait cette solution une bonne idée. Je ne dis rien, mais il était certains que je n’approuvais pas la démarche de mon amie. J’avais décider de changer de conversation, histoire de ne pas me mettre en colère contre elle. A voir la tête qu’elle avait, ce n’était pas le temps d’ajouter à son malheur.
" Rien. Quelques fantômes du passé tout simplement, rien de grave. " Merlin que je détestait lorsqu’elle me répondait ainsi. J’ignorais totalement qui étaient ces fantômes qui prenaient tant de place dans la tête et le cœur de la jeune fille. J’ouvris la bouche pour parler, pour lui demander enfin qu’est-ce qu’elle avait. Qu’est-ce qui s’était passé pour que son magnifique sourire que parfois je voyais, disparaisse lorsqu’elle se retrouvait seule. Je voulais comprendre, je voulais apprendre. Apprendre à l’aider. Bon sang! Mais il n’en fut rien, trop captivé par les flammes, elle ne me vit pas et enchaina comme si rien n’était. " Ne t'en fais pas, ca ira." Traduction ‘’Je ne veut pas en parler, ne pose pas de question s’il-te-plait. ‘’ Je fermai la bouche, obéissant. Qu’avais-je de plus à faire? Rien. Je lui embrassai seulement le haut crane, tout doucement. Simplement pour lui montrer que j’étais la. Je serrai mon étreinte contre elle.
- Dear Prudence, won't you come out to play. Dear Prudence, greet the brand new day
Pourquoi m’étais-je mis à chanter? Je n’en avais aucune idée. Lorsque j’étais petit, ma mère me chantait toujours cette chanson moldue (très populaire parrait-on) quand j’étais triste ou apeuré lors des nuits orageuses. Automatiquement, cette mélodie m’apaisait. Encore ce soir, je la chantais et me sentais encore plus calme, encore plus serin. J’espérais simplement qu’il en soit de même pour Emy.
- The sun is up, the sky is blue. It's beautiful and so are you
La douleur et la tristesse d’Emy m’avait fait oublier ma jambe, ce qui était bien. Ce soir, j’avais envie d’être Sean Robert l’ami. Pas Sean Robert le joueur de Quiddich blessé.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Mar 4 Mai 2010 - 23:14
" Dear Prudence, won't you come out to play " continuai-je alors, un petit sourire s'emparant alors mes lèvres. Je voulais arrêter de penser à Noah pour le moment. Je voulais arrêter pour toujours. Être anesthésiée, tout oublier une seule soirée. " Dear Prudence, open up your eyes " Je passais mes bras autour du cou de Sean pour qu'il me serre un peu plus contre lui. Mon visage dans son cou, je respirais avec envie son parfum qui m'enivrait.
Sean avait toujours réussi à avoir les mots justes. Il était toujours là quand j'avais besoin, sans demander pourquoi, il exécutait, parce qu'il me faisait simplement confiance. Et je faisais exactement la même chose en retour alors qu'on ne se connait pas depuis longtemps. Le pire, c'est que je savais qu'un fossé se creuserait entre nous dans pas longtemps. Je ne lui ai pas parlé de mon passé. De Noah. De Clémence. Bref, il ne connait que les détails sordides et inintéressants de ma stupide vie, et j'imagine que ça n'est pas comme ça que se passe l'amitié. Je sais que je devrais vider mon sac. Je peux dire n'importe quoi, Sean sera toujours là pour moi, je le sais. Mais. Je suis tout simplement bloquée, comme si je ne pouvais plus me confier, comme si je ne pouvais plus pleurer, comme si je ne pouvais plus parler de Noah. Ni de ma souffrance. Je fais semblant. Et parfois non. Je crois simplement que je vivais pour Noah, avec Noah, et que ma vie, le monde, me semblent bien vides sans lui. Tellement vide que je ne sais pas où commencer, je ne sais pas si je dois commencer tout court. Il serait tellement plus facile de se laisser aller et d'attendre que la grande faucheuse vienne me prendre à mon tour... Mais je n'en suis pas non plus capable parce qu'une petite voix au fond de moi me chuchote que ce n'est pas ce que Noah attend de moi, et que ce n'est pas non plus ce que j'attends de ma vie.
Par Merlin alors ! Jamais je ne m'aurais cru capable de tout plaquer pour un simple garçon. Pour un simple premier amour. Et où est bien parti ma motivation, ma détermination à toute épreuve ? Pourquoi arrêterais je de vivre pour Noah ? On était plus ensemble de toute façon. Je l'aimais encore oui. Mais sa mort doit-elle m'empêcher d'avancer et de rester avec lui ? L'aurait-il réellement voulu ? Et moi alors dans tout ça ? Pourquoi est ce que je ne pensais plus à moi, à mes rêves mes envies et désirs ? Oui je l'aimais. Et oui, une partie de moi est morte avec lui. Je ne serai plus jamais la même. Mais je n'aurais pas réagi de la même façon avec un autre. Autrefois, ca ne m'aurait pas touché comme je le suis maintenant. J'aurais pleuré, je lui aurais pardonné et je serais passée à autre chose...parce que c'est comme ça qu'on fait. On perd un proche, on est triste, et on s'en sort. Alors pourquoi je n'y arrive pas ? Pourquoi est ce que je ne peux pas avoir des réactions normales ? Pourquoi est ce que je le vois partout, tout le temps ? Et pourquoi est ce que je pense toujours autant à lui ? Peut être parce que j'aime à penser que je suis en plein cauchemar et qu'il finira par réapparaitre. Il était l'homme de ma vie, mon premier amour...mais aussi mon meilleur ami. J'avais perdu ces trois hommes à la fois, et j'avais du mal à me faire à cette idée. Quand ca n'allait pas, j'avais l'habitude de me retourner vers lui tout le temps. Une remarque d'un professeur exigeant, des moqueries de certaines élèves ou encore de mon agacement envers certaines filles. A chaque fois que j'étais sur le point de quitter ma politesse légendaire ou de pleurer, je me retournais vers lui. Noah avait toujours les mots justes. Et ses mots n'étaient pas obligatoires...un simple regard me disait ce que je devais faire, qu'il me protégeait, et qu'il m'aimait encore comme un fou. Il me l'a dit. Je n'ai pas su lui répondre. Je n'ai pas saisi l'opportunité. C'est ma faute s'il est mort, voila tout...
" Tu sais Sean, je ne disais pas ça pour t'embêter. " dis je alors en le regardant dans les yeux avec un petit sourire penaud. " Je sais simplement ce que ça fait quand on perd la chose qui nous fait lever le matin...et tu sais, je ne voudrais pas que tu vives toute ta vie sans Quidditch...ca te briserait le cœur, et c'est dur de se relever après une épreuve pareille tu sais. Alors fais attention. Et si pas pour toi, pour tout ceux qui te soutiennent..." Mes doigts se posèrent lentement sur son torse, alors que je le regardai toujours dans les yeux pour lui expliquer mon avis. Je savais que je n'avais rien à dire, après tout c'est sa vie, pas la mienne...Mais je ne voulais pas qu'il vive ce que je vis en ce moment. Je souhaitais le meilleur pour lui...parce qu'il est mon ami, et que je savais que son avenir pouvait être très grand. Sean marquera les esprits de toute une génération, j'en suis sûre. Il suffit juste qu'il ne fasse pas de bêtises pendant quelques temps. Je voulais qu'il s'épanouisse, et jouer était pour lui plus qu'une passion. Je ne sais pas trop si mon discours le marquera, mais je ne pourrais pas m'en vouloir d'avoir essayé cette fois-ci. " J'ai lu dans beaucoup de magazines à scandale que tu étais le chouchou des filles, et celui des recruteurs aussi...Alors évite de gâcher tout ça, d'accord ? Je sais que c'est dur, mais tu savoureras ton jeu l'année prochaine Sean, et ça vaut bien le coup d'attendre quelques mois pour passer toute ta vie sur un balai. " Je l'embrassai doucement sur la joue pour lui prouver d'une certaine façon que je ne cherchai pas à lui faire des reproches, ni lui donner de quelconques ordres. C'était simplement ce que je pensais le plus juste pour lui. " Bon bien sûr tu n'oublieras pas de m'envoyer des places GRATUITES, sinon je ne vois pas à quoi ça sert de rester là avec toi..." dis je alors avec un petit sourire amusé en commençant à me détacher de lui...et puis d'un coup, je me collais de nouveau à lui en riant légèrement " Je plaisantais bien sûr. J'ai assez d'argent pour t'acheter tout court alors des places..." Remarquant alors ma maladresse, je portais une main à ma bouche, les yeux grands ouverts " Non mais je parle en tant que joueur...pas en tant que prostitué ni escort boy...Oups..." J'éclatai alors de rire, contente d'avoir retrouvé mes boulettes et ma spontanéité. Ce que ça faisait du bien de rire. Je souris alors, repoussant une mèche de cheveux devant mes yeux, et lui demandai-je alors " tu ne m'en veux pas au moins ? " Je riais de nouveau sans savoir pourquoi. Et pourtant je mis un moment avant de m'arrêter. Ça faisait tellement de bien que je ne voulais plus m'arrêter. En cet instant, je sentais mon cœur battre de nouveau, alors que je le croyais mort. Je posais à nouveau ma tête dans le creux de son cou, respirant son odeur comme si j'en avais besoin pour vivre, m'accrochant à lui comme si nous étions sur le point de mourir. J'étais bien. Il m'apaisait. J'aimais Sean comme un véritable ami à part entière, et je pense que jamais on tombera amoureux l'un de l'autre, mais il me fait tellement de bien que je me moque de ce qu'on pourrait penser. Je reste tout contre lui, à frissonner en sentant ses yeux caresser mes cheveux. Ce soir, je suis en paix et ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
Sean avait toujours réussi à avoir les mots justes. Il était toujours là quand j'avais besoin, sans demander pourquoi, il exécutait, parce qu'il me faisait simplement confiance. Et je faisais exactement la même chose en retour alors qu'on ne se connait pas depuis longtemps. Le pire, c'est que je savais qu'un fossé se creuserait entre nous dans pas longtemps. Je ne lui ai pas parlé de mon passé. De Noah. De Clémence. Bref, il ne connait que les détails sordides et inintéressants de ma stupide vie, et j'imagine que ça n'est pas comme ça que se passe l'amitié. Je sais que je devrais vider mon sac. Je peux dire n'importe quoi, Sean sera toujours là pour moi, je le sais. Mais. Je suis tout simplement bloquée, comme si je ne pouvais plus me confier, comme si je ne pouvais plus pleurer, comme si je ne pouvais plus parler de Noah. Ni de ma souffrance. Je fais semblant. Et parfois non. Je crois simplement que je vivais pour Noah, avec Noah, et que ma vie, le monde, me semblent bien vides sans lui. Tellement vide que je ne sais pas où commencer, je ne sais pas si je dois commencer tout court. Il serait tellement plus facile de se laisser aller et d'attendre que la grande faucheuse vienne me prendre à mon tour... Mais je n'en suis pas non plus capable parce qu'une petite voix au fond de moi me chuchote que ce n'est pas ce que Noah attend de moi, et que ce n'est pas non plus ce que j'attends de ma vie.
Par Merlin alors ! Jamais je ne m'aurais cru capable de tout plaquer pour un simple garçon. Pour un simple premier amour. Et où est bien parti ma motivation, ma détermination à toute épreuve ? Pourquoi arrêterais je de vivre pour Noah ? On était plus ensemble de toute façon. Je l'aimais encore oui. Mais sa mort doit-elle m'empêcher d'avancer et de rester avec lui ? L'aurait-il réellement voulu ? Et moi alors dans tout ça ? Pourquoi est ce que je ne pensais plus à moi, à mes rêves mes envies et désirs ? Oui je l'aimais. Et oui, une partie de moi est morte avec lui. Je ne serai plus jamais la même. Mais je n'aurais pas réagi de la même façon avec un autre. Autrefois, ca ne m'aurait pas touché comme je le suis maintenant. J'aurais pleuré, je lui aurais pardonné et je serais passée à autre chose...parce que c'est comme ça qu'on fait. On perd un proche, on est triste, et on s'en sort. Alors pourquoi je n'y arrive pas ? Pourquoi est ce que je ne peux pas avoir des réactions normales ? Pourquoi est ce que je le vois partout, tout le temps ? Et pourquoi est ce que je pense toujours autant à lui ? Peut être parce que j'aime à penser que je suis en plein cauchemar et qu'il finira par réapparaitre. Il était l'homme de ma vie, mon premier amour...mais aussi mon meilleur ami. J'avais perdu ces trois hommes à la fois, et j'avais du mal à me faire à cette idée. Quand ca n'allait pas, j'avais l'habitude de me retourner vers lui tout le temps. Une remarque d'un professeur exigeant, des moqueries de certaines élèves ou encore de mon agacement envers certaines filles. A chaque fois que j'étais sur le point de quitter ma politesse légendaire ou de pleurer, je me retournais vers lui. Noah avait toujours les mots justes. Et ses mots n'étaient pas obligatoires...un simple regard me disait ce que je devais faire, qu'il me protégeait, et qu'il m'aimait encore comme un fou. Il me l'a dit. Je n'ai pas su lui répondre. Je n'ai pas saisi l'opportunité. C'est ma faute s'il est mort, voila tout...
" Tu sais Sean, je ne disais pas ça pour t'embêter. " dis je alors en le regardant dans les yeux avec un petit sourire penaud. " Je sais simplement ce que ça fait quand on perd la chose qui nous fait lever le matin...et tu sais, je ne voudrais pas que tu vives toute ta vie sans Quidditch...ca te briserait le cœur, et c'est dur de se relever après une épreuve pareille tu sais. Alors fais attention. Et si pas pour toi, pour tout ceux qui te soutiennent..." Mes doigts se posèrent lentement sur son torse, alors que je le regardai toujours dans les yeux pour lui expliquer mon avis. Je savais que je n'avais rien à dire, après tout c'est sa vie, pas la mienne...Mais je ne voulais pas qu'il vive ce que je vis en ce moment. Je souhaitais le meilleur pour lui...parce qu'il est mon ami, et que je savais que son avenir pouvait être très grand. Sean marquera les esprits de toute une génération, j'en suis sûre. Il suffit juste qu'il ne fasse pas de bêtises pendant quelques temps. Je voulais qu'il s'épanouisse, et jouer était pour lui plus qu'une passion. Je ne sais pas trop si mon discours le marquera, mais je ne pourrais pas m'en vouloir d'avoir essayé cette fois-ci. " J'ai lu dans beaucoup de magazines à scandale que tu étais le chouchou des filles, et celui des recruteurs aussi...Alors évite de gâcher tout ça, d'accord ? Je sais que c'est dur, mais tu savoureras ton jeu l'année prochaine Sean, et ça vaut bien le coup d'attendre quelques mois pour passer toute ta vie sur un balai. " Je l'embrassai doucement sur la joue pour lui prouver d'une certaine façon que je ne cherchai pas à lui faire des reproches, ni lui donner de quelconques ordres. C'était simplement ce que je pensais le plus juste pour lui. " Bon bien sûr tu n'oublieras pas de m'envoyer des places GRATUITES, sinon je ne vois pas à quoi ça sert de rester là avec toi..." dis je alors avec un petit sourire amusé en commençant à me détacher de lui...et puis d'un coup, je me collais de nouveau à lui en riant légèrement " Je plaisantais bien sûr. J'ai assez d'argent pour t'acheter tout court alors des places..." Remarquant alors ma maladresse, je portais une main à ma bouche, les yeux grands ouverts " Non mais je parle en tant que joueur...pas en tant que prostitué ni escort boy...Oups..." J'éclatai alors de rire, contente d'avoir retrouvé mes boulettes et ma spontanéité. Ce que ça faisait du bien de rire. Je souris alors, repoussant une mèche de cheveux devant mes yeux, et lui demandai-je alors " tu ne m'en veux pas au moins ? " Je riais de nouveau sans savoir pourquoi. Et pourtant je mis un moment avant de m'arrêter. Ça faisait tellement de bien que je ne voulais plus m'arrêter. En cet instant, je sentais mon cœur battre de nouveau, alors que je le croyais mort. Je posais à nouveau ma tête dans le creux de son cou, respirant son odeur comme si j'en avais besoin pour vivre, m'accrochant à lui comme si nous étions sur le point de mourir. J'étais bien. Il m'apaisait. J'aimais Sean comme un véritable ami à part entière, et je pense que jamais on tombera amoureux l'un de l'autre, mais il me fait tellement de bien que je me moque de ce qu'on pourrait penser. Je reste tout contre lui, à frissonner en sentant ses yeux caresser mes cheveux. Ce soir, je suis en paix et ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Mer 5 Mai 2010 - 1:37
Je ne l’avais jamais entendu chanter et, franchement elle avait une très belle voix. Je devais m’avouer surpris de l’entendre continuer les paroles de la chanson. Ma mère m’avait dit que ceux qui chantaient cette chanson étaient très célèbres chez les moldus, mais ces Beatles étaient de purs inconnu pour le monde des sorciers. J’ignorait d’ailleurs comment ma mère les avaient connu. Bref, d’entendre mon amie chanté me ravis au plus au point.
- Dear Prudence open up your eyes, dear Prudence see the sunny skies
Je cessais de chanter les paroles et ne faisait que fredonner la chanson. J’étais calme et je sentais qu’il en était de même avec mon ami. Nous étions bien et seul l’air que je chantonnais brisait le silence. Je fermai les yeux et pris une grande respiration. J’avais l’impression d’avoir éviter un drame.
''Tu sais Sean, je ne disais pas ça pour t'embêter. " Je levai lesyeux vers elle, intrigué. Sa voix était calme, ce qui me rassura…très très légèrement. " Je sais simplement ce que ça fait quand on perd la chose qui nous fait lever le matin...et tu sais, je ne voudrais pas que tu vives toute ta vie sans Quidditch...ca te briserait le cœur, et c'est dur de se relever après une épreuve pareille tu sais. Alors fais attention. Et si pas pour toi, pour tout ceux qui te soutiennent..."Je souris et hochai la tête doucement. Elle avait le don de dire ce genre de conseil lors de moment de silence. Parfois, j’avais l’impression qu’elle pensait à ses propres problèmes, les transposait avec mes problèmes et me donnait des conseil, s’en donnant en même temps. C’était peut-être fait inconsciemment, mais je trouvais cela étrange et un peu rigolo. J'ai lu dans beaucoup de magazines à scandale que tu étais le chouchou des filles, et celui des recruteurs aussi...Alors évite de gâcher tout ça, d'accord ? Je sais que c'est dur, mais tu savoureras ton jeu l'année prochaine Sean, et ça vaut bien le coup d'attendre quelques mois pour passer toute ta vie sur un balai. "Je soupirai légèrement lorsqu’elle parla de ma réputation dans les tabloïds. S’il y avait bien une chose que je détestais, c’étais de me faire parler de ça. Non, en fait, il y avait pire. Les gens qui me parlaient et croyaient savoir tout de ma vie ‘’puisqu’ils l’avaient lus’’. Oui j’aimais faire la fête, quel homme dans la vingtaine n’aime pas ça. Mais ce qu’on omettait toujours de dire, c’était mon abstinence à toute drogue. Depuis ma sortie de beauxbatone, je n’avais jamais retouché à ses substances pour deux raison. Premièrement si j’étais pris a en consommé je serai rayer de la ligue, chose qui m’était impensable. Deuxièmement, cela affectait grandement la performance dans les pratiques ou les parties. Depuis près de quatre ans, je n’ai pas toucher à une seule substance et j’en était fier. Ah oui… Je repensai rapidement à ma soirée avec Misha. J’en gardais un souvenir…mémorable. Mais ce n’avait été qu’une fois en autant de temps et, de plus, durant ma sabbatique…. Alors ça ne comptait pas… De plus, on me disait grand dragueur. Oui, j’aimais avoir de belles femmes à mon bras. Les ragots m’avaient alors décrit comme un Don Juan. Mais poser la question à n’importe quel homme, connu ou non, il répondra qu’entre être avec une belle femme et une moche, il choisira la moche. Pensée superficielle? Certains disaient que oui. Mais c’était dans la nature humaine d’aimer le beau et les femmes faisaient partit de ces choses qui pouvait illuminer une journée ou une soirée. Emy faisait partit de ce lot. En plus d’avoir une beauté naturelle et franchement fracassante, elle était d’une simplicité si alarmante que je ne pouvais que la trouver que plus belle encore. Elle n’essayait pas d’être quelqu’un d’autre sous le prétexte que moi j’étais quelqu’un de connu. Il manquait beaucoup de gens comme elle dans l’école…
" Bon bien sûr tu n'oublieras pas de m'envoyer des places GRATUITES, sinon je ne vois pas à quoi ça sert de rester là avec toi...’’ Je levai les yeux dans les air en éclatant de rire. Je savais pertinemment qu’elle disait ça pour rire. Mais si elle me l’avais demander sérieusement, je lui aurais assuré qu’elle aurait toujours des places si elle le voudrait. La savoir dans les gradins me ferait le plus grand des plaisirs et pouvoir lui donner un instant de bonheur avec mes contacts était la bien moindre des choses. " Je plaisantais bien sûr. J'ai assez d'argent pour t'acheter tout court alors des places..." Cette fois, j’éclatai de rire.
-Je charge beaucoup trop cher pour mon corps ma chère, puisqu’il est mon outil de travail.
-" Non mais je parle en tant que joueur...pas en tant que prostitué ni escort boy..
- L’équipe de France me paye plutôt bien tu sais. Dis-je avec amusement. Tu dois avoir un sacré compte en banque.
Je la regardai, un peu surpris puis finalement pouffa. Elle venait réellement de me dire ça alors qu’elle‘’.Oups... '' Je ne pouvais m’empêcher de rire. Il n’y avait rien de méchant dans ce qu’elle disait, je le savais bien. C’était ce qui était encor plus drôle je crois. Si sa maladresse physique lui donnait quelque chose d’attachant, sa maladresse lorsqu’elle parlait ne faisait qu’améliorer cet amitié que je lui portais. Cette Emy avait toujours le don de me surprendre et me faire rire dans les moments les plus inattendus. N’étions nous pas en grande scène tragique de réconfort, quelques secondes plus tôt. Et une gaffe lui avait fait retrouver son sourire. Ce qui me plaisait bien d’ailleurs. Son sourire était magnifique et elle le cachait beaucoup trop. " tu ne m'en veux pas au moins ? "
- Bien sur que je t’en veux Emy, dis-je d’une voix qui se voulait très fausse. Énormément.
A peine avais-je fini la phrase que j’éclatais de rire de nouveau. L’ambiance avait soudainement pris une autre tournure qui me plaisait grandement. Elle était plus joviale et moins lourde. C’était mieux ainsi. À regarder mon amie rire avec moi, je me dis encore une fois que je devais m’appliquer à la faire rire. Elle était si belle lorsqu’elle le faisait. Ma jambe recommençais a me faire mal, la position dans laquelle nous étions n’était pas très confortable, il fallait l’avouer. Pourtant…Pourtant je n’avais aucune envie de savoir Emy lui de moi et de ne plus sentir la chaleur de son corps contre moi; elle m’apaisait à un plus haut point. Je soupirai
-Je dois mettre ça sur mon genou et c’est impossible à faire en Jeans. Je dois me changer, tu m’accompagnes?
Bon, c’était mauvais comme invitation. J’espérais qu’elle n’y voit pas une sous-entendu quelconque puisqu’il n’y en avait aucun. Je devais simplement me mettre en short et j’avais peur de la laisser seule pour qu’elle ne retrouve sa morosité. Je me levai du divan et tendis ma main vers mon ami, une moue suppliante surement horrible dans le visage.
- Dear Prudence open up your eyes, dear Prudence see the sunny skies
Je cessais de chanter les paroles et ne faisait que fredonner la chanson. J’étais calme et je sentais qu’il en était de même avec mon ami. Nous étions bien et seul l’air que je chantonnais brisait le silence. Je fermai les yeux et pris une grande respiration. J’avais l’impression d’avoir éviter un drame.
''Tu sais Sean, je ne disais pas ça pour t'embêter. " Je levai lesyeux vers elle, intrigué. Sa voix était calme, ce qui me rassura…très très légèrement. " Je sais simplement ce que ça fait quand on perd la chose qui nous fait lever le matin...et tu sais, je ne voudrais pas que tu vives toute ta vie sans Quidditch...ca te briserait le cœur, et c'est dur de se relever après une épreuve pareille tu sais. Alors fais attention. Et si pas pour toi, pour tout ceux qui te soutiennent..."Je souris et hochai la tête doucement. Elle avait le don de dire ce genre de conseil lors de moment de silence. Parfois, j’avais l’impression qu’elle pensait à ses propres problèmes, les transposait avec mes problèmes et me donnait des conseil, s’en donnant en même temps. C’était peut-être fait inconsciemment, mais je trouvais cela étrange et un peu rigolo. J'ai lu dans beaucoup de magazines à scandale que tu étais le chouchou des filles, et celui des recruteurs aussi...Alors évite de gâcher tout ça, d'accord ? Je sais que c'est dur, mais tu savoureras ton jeu l'année prochaine Sean, et ça vaut bien le coup d'attendre quelques mois pour passer toute ta vie sur un balai. "Je soupirai légèrement lorsqu’elle parla de ma réputation dans les tabloïds. S’il y avait bien une chose que je détestais, c’étais de me faire parler de ça. Non, en fait, il y avait pire. Les gens qui me parlaient et croyaient savoir tout de ma vie ‘’puisqu’ils l’avaient lus’’. Oui j’aimais faire la fête, quel homme dans la vingtaine n’aime pas ça. Mais ce qu’on omettait toujours de dire, c’était mon abstinence à toute drogue. Depuis ma sortie de beauxbatone, je n’avais jamais retouché à ses substances pour deux raison. Premièrement si j’étais pris a en consommé je serai rayer de la ligue, chose qui m’était impensable. Deuxièmement, cela affectait grandement la performance dans les pratiques ou les parties. Depuis près de quatre ans, je n’ai pas toucher à une seule substance et j’en était fier. Ah oui… Je repensai rapidement à ma soirée avec Misha. J’en gardais un souvenir…mémorable. Mais ce n’avait été qu’une fois en autant de temps et, de plus, durant ma sabbatique…. Alors ça ne comptait pas… De plus, on me disait grand dragueur. Oui, j’aimais avoir de belles femmes à mon bras. Les ragots m’avaient alors décrit comme un Don Juan. Mais poser la question à n’importe quel homme, connu ou non, il répondra qu’entre être avec une belle femme et une moche, il choisira la moche. Pensée superficielle? Certains disaient que oui. Mais c’était dans la nature humaine d’aimer le beau et les femmes faisaient partit de ces choses qui pouvait illuminer une journée ou une soirée. Emy faisait partit de ce lot. En plus d’avoir une beauté naturelle et franchement fracassante, elle était d’une simplicité si alarmante que je ne pouvais que la trouver que plus belle encore. Elle n’essayait pas d’être quelqu’un d’autre sous le prétexte que moi j’étais quelqu’un de connu. Il manquait beaucoup de gens comme elle dans l’école…
" Bon bien sûr tu n'oublieras pas de m'envoyer des places GRATUITES, sinon je ne vois pas à quoi ça sert de rester là avec toi...’’ Je levai les yeux dans les air en éclatant de rire. Je savais pertinemment qu’elle disait ça pour rire. Mais si elle me l’avais demander sérieusement, je lui aurais assuré qu’elle aurait toujours des places si elle le voudrait. La savoir dans les gradins me ferait le plus grand des plaisirs et pouvoir lui donner un instant de bonheur avec mes contacts était la bien moindre des choses. " Je plaisantais bien sûr. J'ai assez d'argent pour t'acheter tout court alors des places..." Cette fois, j’éclatai de rire.
-Je charge beaucoup trop cher pour mon corps ma chère, puisqu’il est mon outil de travail.
-" Non mais je parle en tant que joueur...pas en tant que prostitué ni escort boy..
- L’équipe de France me paye plutôt bien tu sais. Dis-je avec amusement. Tu dois avoir un sacré compte en banque.
Je la regardai, un peu surpris puis finalement pouffa. Elle venait réellement de me dire ça alors qu’elle‘’.Oups... '' Je ne pouvais m’empêcher de rire. Il n’y avait rien de méchant dans ce qu’elle disait, je le savais bien. C’était ce qui était encor plus drôle je crois. Si sa maladresse physique lui donnait quelque chose d’attachant, sa maladresse lorsqu’elle parlait ne faisait qu’améliorer cet amitié que je lui portais. Cette Emy avait toujours le don de me surprendre et me faire rire dans les moments les plus inattendus. N’étions nous pas en grande scène tragique de réconfort, quelques secondes plus tôt. Et une gaffe lui avait fait retrouver son sourire. Ce qui me plaisait bien d’ailleurs. Son sourire était magnifique et elle le cachait beaucoup trop. " tu ne m'en veux pas au moins ? "
- Bien sur que je t’en veux Emy, dis-je d’une voix qui se voulait très fausse. Énormément.
A peine avais-je fini la phrase que j’éclatais de rire de nouveau. L’ambiance avait soudainement pris une autre tournure qui me plaisait grandement. Elle était plus joviale et moins lourde. C’était mieux ainsi. À regarder mon amie rire avec moi, je me dis encore une fois que je devais m’appliquer à la faire rire. Elle était si belle lorsqu’elle le faisait. Ma jambe recommençais a me faire mal, la position dans laquelle nous étions n’était pas très confortable, il fallait l’avouer. Pourtant…Pourtant je n’avais aucune envie de savoir Emy lui de moi et de ne plus sentir la chaleur de son corps contre moi; elle m’apaisait à un plus haut point. Je soupirai
-Je dois mettre ça sur mon genou et c’est impossible à faire en Jeans. Je dois me changer, tu m’accompagnes?
Bon, c’était mauvais comme invitation. J’espérais qu’elle n’y voit pas une sous-entendu quelconque puisqu’il n’y en avait aucun. Je devais simplement me mettre en short et j’avais peur de la laisser seule pour qu’elle ne retrouve sa morosité. Je me levai du divan et tendis ma main vers mon ami, une moue suppliante surement horrible dans le visage.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Mar 11 Mai 2010 - 15:31
Ma grand mère avait l'habitude de me faire écouter toute sorte de musique, moldus ou non. Pour elle, la musique traversait les Mondes magiques et autres et quelle nous permettait en quelque sorte de se comprendre voire même de s'aimer. C'est de là qu'elle m'a appris Dear Prudence, de je ne sais plus qui, au piano. Et bien entendu, je préfère maintenant la chanter plutôt que de la jouer. En effet, ma grand mère m'a tellement mis la pression pour j'aille loin dans l'univers de la musique que j'ai finalement tout arrêté au " sommet de ma gloire ". J'aurais pu aller très loin, j'étais l'une des plus douée, et l'Orchestre National m'avait remarqué. Oui, tout aurait pu se passer pour le mieux pour moi et ma carrière. Seulement j'ai pêté un plomb et j'ai simplement dit ce que je pensais...à la radio. Je n'aimais plus ce que je faisais. Le piano était devenu une contrainte, un ennemi, presque une peur...Je ne voulais plus m'en approcher, je n'étais même plus en phase avec l'instrument. Je le détestais, parce qu'il était devenu comme une arme, l'arme de ma grand mère. Ma douce grand mère. La femme qui m'a élevé, qui m'utilisait pour avoir son heure de gloire. Elle me détestait. C'est vrai, avec mon arrivée sa seule fille est morte, alors j'imagine bien entendu qu'elle ne m'a pas ouverts les bras en me voyant pour la première fois. Peut être aurais-je agi de la même façon. Mais elle m'a traité tout au long de ma vie comme une idiote, comme si j'étais le vilain petit canard de la famille. Alors j'ai fini par perdre le contrôle, je l'ai insulté à l'écoute de milliers de personnes et je suis partie. Partie de chez elle. Partie de sa vie.
De là, je me suis trouvée une chambre miteuse, jusqu'à mes 17 ans où j'ai pu avoir accès à mon coffre à Gringotts. Ma petite carrière de pianiste m'avait permis d'amasser beaucoup d'argent, ajouté à celui-ci mon héritage parentale. Je pouvais enfin remercier mon piano...j'avais dû le supporter pendant des années et d'une certaine manière il m'avait rendu la monnaie de ma pièce. Les années sont passées, et je ne suis jamais retournée auprès d'un piano, bien au contraire. Je préfère avant tout les éviter, ils me rappellent trop de mauvais souvenirs, encore plus depuis la mort de Noah. La dernière fois que je me suis retrouvée près de lui, c'était autour d'un piano dans la salle antique...Penser à Noah me brise le cœur un peu plus à chaque fois. Oui c'est dur de se lever le matin en sachant qu'il ne sera pas là, qu'il ne sera plus là. Et oui, je ne serai plus jamais la même...parce que je suis pas Emy sans Noah et continuer d'avancer alors qu'il n'est plus là me laisse...tremblante, apeurée. Je ne sais plus sur qui compter, ni même quoi faire de ma vie. Je suis perdue, et le pire dans tout ça c'est que je semble anesthésiée du reste. Plus rien si ce n'est Noah ne m'atteins, ne me touche. Je ne ressens plus rien, parce qu'une partie de moi est morte avec lui, et que j'ai du mal à surmonter tout ça. J'aimerais pouvoir m'isoler, mais je ne peux pas. Alors je fais ce que je peux avec ce qu'il me reste - c'est à dire pas grand chose. Mes pensées se tournèrent alors de nouveau vers mon adorable Sean, mon bel ami qui était là pour moi. Sa proximité me rendait calme presque sereine. Qui aurait cru qu'une star du Quidditch serait si ouverte aux autres ? Pas moi en tout cas. J'ai toujours cru que les sportifs étaient des crétins finis pensant plus avec leur testostérone qu'avec leur cerveau. Oui je sais, c'est mal les préjugés, surtout que je suis moi même une joueuse de Quidditch. Et puis j'ai rencontré Sean et j'ai chassé ces mauvais préjugés. Il n'était pas plus mauvais qu'un autre, pas moins intelligents que nous, pas moins adorable. J'aimais beaucoup Sean, il avait eu le coup parfait pour pouvoir faire partie de mon cœur aussi rapidement. " Ton corps, ton outil de travail ? Ahaha, je pourrais le prendre d'une autre façon ! " dis je alors en rigolant. Sean me faisait du bien et je ne cherchais pas plus loin. Pour moi, il était là quand j'avais besoin et même quand ca n'était pas le cas - la réciprocité étant totalement vraie. J'avais pourtant l'impression que notre soirée ne faisait que commencer et que nous ne serions peut être pas aussi sage que nous l'aurions voulu...en plus de ça, nous ne sommes même pas bourrés ! Attention, je ne dis pas que je n'embrasserai Sean que sous le coup de l'alcool, bien au contraire -oui, il faut l'avouer les filles, il est vachement hot.
" Un sacré compte en banque ? J'avoue, mais je ne le dépenserai que pour toi Sean Robert ! " dis je alors en lui lançant un clin d'œil avant de rire de nouveau. La tournure des évènements était beaucoup plus drôle à présent. J'avais arrêté de penser à Noah maintenant, et j'espérais que ça durerait pour quelques heures. " Je savais que tu ne m'en voudrais pas! " répondis je alors en lui sautant dans les bras, geste surprenant autant pour lui que pour moi. Je le frappai alors gentiment sur le torse avant de rétorquer " Et arrête de te moquer de moi ! C'est pas de ma faute si je dis des bêtises...ton aura doit me perturber Sean! " En l'entendant je me lêvai alors immédiatement, tendant ma main pour qu'il l'attrape. Je ne voyais pas de mal à venir avec Sean, et d'ailleurs je n'avais rien d'autre à faire - à part dormir -. Et puis au moins, en l'accompagnant, j'étais sûre qu'il se soignerait vraiment et qu'il arrêterait de faire sa tête de mule. " Allez dépêche toi mon grand ! " dis je alors d'un ton faussement impérieux. Lorsqu'il s'approcha de moi je plongeais alors mes yeux dans les siens en lui demandant d'une petite voix " Ce n'est pas moi qui t'aies fait mal hein ? " C'est vrai qu'avec toutes mes cabrioles et mon côté très tactile, j'aurais pu très bien faire mal à Sean dans les dernières minutes. J'espérais tout de même que ça ne soit pas le cas, je m'en voudrais terriblement...mais le connaissant, et même si c'est le cas, il ne le dira pas. Sacré garçon !
De là, je me suis trouvée une chambre miteuse, jusqu'à mes 17 ans où j'ai pu avoir accès à mon coffre à Gringotts. Ma petite carrière de pianiste m'avait permis d'amasser beaucoup d'argent, ajouté à celui-ci mon héritage parentale. Je pouvais enfin remercier mon piano...j'avais dû le supporter pendant des années et d'une certaine manière il m'avait rendu la monnaie de ma pièce. Les années sont passées, et je ne suis jamais retournée auprès d'un piano, bien au contraire. Je préfère avant tout les éviter, ils me rappellent trop de mauvais souvenirs, encore plus depuis la mort de Noah. La dernière fois que je me suis retrouvée près de lui, c'était autour d'un piano dans la salle antique...Penser à Noah me brise le cœur un peu plus à chaque fois. Oui c'est dur de se lever le matin en sachant qu'il ne sera pas là, qu'il ne sera plus là. Et oui, je ne serai plus jamais la même...parce que je suis pas Emy sans Noah et continuer d'avancer alors qu'il n'est plus là me laisse...tremblante, apeurée. Je ne sais plus sur qui compter, ni même quoi faire de ma vie. Je suis perdue, et le pire dans tout ça c'est que je semble anesthésiée du reste. Plus rien si ce n'est Noah ne m'atteins, ne me touche. Je ne ressens plus rien, parce qu'une partie de moi est morte avec lui, et que j'ai du mal à surmonter tout ça. J'aimerais pouvoir m'isoler, mais je ne peux pas. Alors je fais ce que je peux avec ce qu'il me reste - c'est à dire pas grand chose. Mes pensées se tournèrent alors de nouveau vers mon adorable Sean, mon bel ami qui était là pour moi. Sa proximité me rendait calme presque sereine. Qui aurait cru qu'une star du Quidditch serait si ouverte aux autres ? Pas moi en tout cas. J'ai toujours cru que les sportifs étaient des crétins finis pensant plus avec leur testostérone qu'avec leur cerveau. Oui je sais, c'est mal les préjugés, surtout que je suis moi même une joueuse de Quidditch. Et puis j'ai rencontré Sean et j'ai chassé ces mauvais préjugés. Il n'était pas plus mauvais qu'un autre, pas moins intelligents que nous, pas moins adorable. J'aimais beaucoup Sean, il avait eu le coup parfait pour pouvoir faire partie de mon cœur aussi rapidement. " Ton corps, ton outil de travail ? Ahaha, je pourrais le prendre d'une autre façon ! " dis je alors en rigolant. Sean me faisait du bien et je ne cherchais pas plus loin. Pour moi, il était là quand j'avais besoin et même quand ca n'était pas le cas - la réciprocité étant totalement vraie. J'avais pourtant l'impression que notre soirée ne faisait que commencer et que nous ne serions peut être pas aussi sage que nous l'aurions voulu...en plus de ça, nous ne sommes même pas bourrés ! Attention, je ne dis pas que je n'embrasserai Sean que sous le coup de l'alcool, bien au contraire -oui, il faut l'avouer les filles, il est vachement hot.
" Un sacré compte en banque ? J'avoue, mais je ne le dépenserai que pour toi Sean Robert ! " dis je alors en lui lançant un clin d'œil avant de rire de nouveau. La tournure des évènements était beaucoup plus drôle à présent. J'avais arrêté de penser à Noah maintenant, et j'espérais que ça durerait pour quelques heures. " Je savais que tu ne m'en voudrais pas! " répondis je alors en lui sautant dans les bras, geste surprenant autant pour lui que pour moi. Je le frappai alors gentiment sur le torse avant de rétorquer " Et arrête de te moquer de moi ! C'est pas de ma faute si je dis des bêtises...ton aura doit me perturber Sean! " En l'entendant je me lêvai alors immédiatement, tendant ma main pour qu'il l'attrape. Je ne voyais pas de mal à venir avec Sean, et d'ailleurs je n'avais rien d'autre à faire - à part dormir -. Et puis au moins, en l'accompagnant, j'étais sûre qu'il se soignerait vraiment et qu'il arrêterait de faire sa tête de mule. " Allez dépêche toi mon grand ! " dis je alors d'un ton faussement impérieux. Lorsqu'il s'approcha de moi je plongeais alors mes yeux dans les siens en lui demandant d'une petite voix " Ce n'est pas moi qui t'aies fait mal hein ? " C'est vrai qu'avec toutes mes cabrioles et mon côté très tactile, j'aurais pu très bien faire mal à Sean dans les dernières minutes. J'espérais tout de même que ça ne soit pas le cas, je m'en voudrais terriblement...mais le connaissant, et même si c'est le cas, il ne le dira pas. Sacré garçon !
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Jeu 13 Mai 2010 - 6:30
" Et arrête de te moquer de moi ! C'est pas de ma faute si je dis des bêtises...ton aura doit me perturber Sean! " Je rigolai, quoi que surpris par la phrase. Moi? Perturber Emy? Que Merlin mange mes shorts oui! S’il y avait quelqu’un avec qui je pouvais vivre une relation en toute simplicité et sans sentiment ambigüe, c’était bien la jeune fille près de moi. Probablement trop plonger dans ses problèmes pour réellement connecter avec les autres, c’était peut-être ce qu’il ne fallait. En fait, je ne savais pas pourquoi j’aimais la compagnie d’Emy. Je l’aimais tout simplement, pas besoin d’explication non? J’aimais qu’elle soit près de moi et c’était tout…. " Allez dépêche toi mon grand ! " Je l’aidais a se relever doucement avec un grand sourire. J’étais heureux qu’elle ait accepté mon invitation car Merlin savait que je n’avais pas envie de la savoir seule ce soir. L’heure tardive m’avait indiquée une insomnie et son air attristé m’avait indiqué que son insomnie était du a sa peine et non aux stress des examens qui approchaient. Alors la savoir près de moi, pouvoir lui redonner le sourire avant de l’envoyer dans sa chambre dormir, me rassurait beaucoup. Ce n'est pas moi qui t'aies fait mal hein ? " J’éclatai de rire en passant mon bras autour de l’épaule de mon amie. D’un geste amical, je lui embrassai doucement la tempe.
-Pas du tout ma chère. Riais-je. Je me suis fait mal tout seul, comme un grand.
Je riais de plus belle. Après tout, c’était la pure vérité. C’était moi, l’idiot qui avait décider de courir autour de l’école hier soir…Je marcha mainenant dans les couloirs avec la jeune fille et rapidement nous nous trouvâmes dans ma chambre. Elle n’avait rien d’extraordinaire. J’avais évité de trop m’installer, sachant très bien que cette chambre était temporaire. J’avais eu l’inconsciente intention de ne pas vouloir m’attacher à cette place, sachant pertinemment que dans un an, je serai de retour en France à jouer au Quiddich, comme avant. Mais je n’avais pas prévu une chose; si je ne m’attacherai pas au lieu, j’allais par contre m’attacher à certaines personnes. L’idée de quitter certains de mes nouveaux amis m’était difficile, mais je tentais de me calmer, me disant que j’avais encore bien du temps devant moi avant ce douloureux détachement.
Enfin bref… Par politesse, je laissai mon amie entrer en premier dans ma chambre, puis la suivit, fermant la porte derrière nous. Je me dirigeais vers la commode où j’avais mis mes shorts. Mes murs étaient du même blanc maculé qu’a mon arrivé et seul une photo de mon équipe faisait fit de décoration dans ma chambre. Contrairement à certains de mes coéquipiers, je n’étais pas fan au point de décorer ma chambre aux couleurs de l’équipe. Par contre, j’avais sous mon livre une boite pleine d’encouragements que des fans m’envoyaient par hibou. Cette marque d’affection était si plaisante et agréable à mes yeux qu’il m’était impossible de les jeter. Après tout, des gens avaient pris le temps de m’écrire un mot (parfois même fait des bricolages pour les enfants) et de me l’envoyer, il aurait été très ingrat de ma part de ne pas leur garder une place près de moi. Parfois, lorsque j’avais un coup de blues et que je me disais que mes plus belles années étaient derrière moi, je regardais les trésors qu’il y avait dans cette boite. À chaque fois j’y retrouvais le réconfort nécessaire. Mais ça, bien sur, personne au monde ne savait que cette boite existait, et j’aimais que les choses soient ainsi.
- Je ne serai pas long, dis-je une fois le short en main.
Je lui fis un clin d’œil et allait dans la salle de bain pour changer de pantalons, prenant soin de garder la pommades qui était dans la poche arrière de mon jeans. Je regardai ma jambe et soupirai, l’énorme beau qui avait été autre fois sur ma jambes était depuis longtemps parti, mais on voyait encore là ou ce satané cognard avait frappé. Ma peau était plus coloré a cet endroit et on voyait plus nettement les veines. Sans être laide, je n’aimais pas montrer cette blessure a tout le monde. D’abords qu’elle attirait des curieux aux questions mal placés mais aussi pour le simple désir de ne pas me faire parler de l’accident. C’était du passé, c’était mieux ainsi. En sortant de la salle de bain, je réalisai que même Emy, qui pourtant était une bonne amie, ne l’avait jamais vu. Non pas que c’était dérangeant, c’était simplement une constatation. J’allais devoir me préparer à une tonnes de questions : quand mon amie commençait à parler de Quiddich, elle devenait une véritable machine a question en ce qui concernait le monde professionnel. Un petit sourire à mon ami et je lançai mes jeans dans un panier de linges sale au coin de ma pièce.
Je m’assis sur mon lit dans le but d’appliquer cette pommade sur ma jambe. Par contre, j’avais un réflexe, certes enfantin mais qui me suivait depuis Poudlard, lorsque j’étais assis sur un lit : j’étais incapable de ne pas me laisser tomber sur le dos pour apprécier le matelas dans son entièreté. Ce soir, ce fut une bien piètre idée de me laisser tomber ainsi. La fatigue de la petite nuit que j’avais eu se fit automatiquement ressentir et je me sentit soudainement las. Morphée m’appelait et je sentais la lutte difficile. Bon sang, manquait plus que des couvertures chaudes et j’allais tomber endormis dans les minutes qui suivaient.
-Bon sang, soufflais-je en riant, je n’aurais pas dû faire ça.
Les bras en croix, totalement écrasé sur mon lit, je m’esclaffai de rire en me tournant la tête vers Emy. Je vis un sourire sur son visage, ce qui me fit sourire a mon tour. J’avais réussi a la faire changée d’attitude, je voyais ma Emy heureuse ou du moins souriante. C’était beaucoup mieux qu’il y a quelques minutes. Je détestais la voire triste, c’était une torture qu’elle m’infligeait beaucoup trop souvent. En bon ami, je tentais de la faire rire ou de lui changer les idées. Mais présentement, dans ce lit confortable, avec la fatigue qui me frappait sur la tête, je sentais que la chose allait être plus difficile.
- Emy tire moi de la sinon je dors dans les trois prochaines minutes.
J’éclatai de nouveau de rire, trouvant ma supplication totalement absurde. Mais je ne trouvais totalement pas la force de me lever.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Dim 4 Juil 2010 - 22:52
- Je ne serai pas long.
J'étais entrée dans la chambre de Sean, et je regardais avec beaucoup de curiosité celle ci. En effet, au contraire de la mienne ou même de toute celle que j'avais pu déjà voir. Sa chambre était absolument propre, parfaite, comme si elle n'avait jamais été utilisée par un étudiant. Les murs étaient toujours blanc d'origine, seule une image trônait dans la pièce livrant la passion de Sean. Le laissant partir dans ce qui me semblait être la salle de bains, je me posais sur son lit, regardant avec intérêt la photo de l'équipe de Quidditch française dans laquelle exerçait Sean. Ma vie avait été réglée par mon affreuse grand mère. En effet, depuis que je suis toute petite, elle a décidé (pas moi) que je deviendrais une grande pianiste...ce rêve a échoué. J'ai ensuite décidé de devenir Auror, et je ne sais pas encore si j'en ai les capacités...le fait est que je n'avais jamais pensé à une carrière sportive. Je joue au Quidditch depuis mes plus jeunes années, ayant connu ce sport grâce à ma voisine Olimpia. J'étais assez douée, mais je n'avais absolument pas pensé à continuer après la fac. Après tout, en entrant à Hungcalf, j'avais raté toutes possibilités de devenir une poursuiveuse internationale un jour. Et puis, si j'avais été assez douée, on m'aurait déjà remarqué...le fait est que non, alors je me tiendrais à ma vie normale, banale et pourtant si précieuse.
On pensait toujours à une vie luxueuse, à devenir une star. Etre reconnue de tous, gagner beaucoup d'argent...ne pas s'en faire pour l'avenir, marquer la vie de millions de personnes. Oui, être célèbre donnait envie. Avec Sean pourtant j'avais appris que tout n'était pas si rose et que non les joueurs de Quidditch professionnels, ne passaient pas leur temps à batifoler à droite et à gauche. Ils travaillaient dur, sachant que plusieurs joueurs étaient en concurrence pour le même poste. Leur job n'est pas composé que de plaisir. Rivalité, jalousie, mensonges, tout y passait...sans parler des blessures. Je n'arrive pas à imaginer combien c'était dur de devoir abandonner sa carrière.Peut être seulement pour un an, mais la blessure psychologique était tout de même présente. Si Sean ne faisait pas attention à lui, il ne pourrait plus jamais vivre de sa passion. Et faire attention est tellement dur quand, tout ce dont on a envie est de jouer, toujours, tout le temps. De ne pas perdre son niveau. De ne pas tout perdre. Lentement et longuement je passais mes doigts sur la photo de Sean, récitant les noms des joueurs un par un et tombant enfin sur Sean. Le regardant sourire, je souris moi même. Même sur une photo, il me donnait l'impression de mieux respirer, de ne pas me sentir totalement seule.
Je restais alors assise sur son lit, le regardant revenir et voyant pour la première fois son genou. J'avais déjà vu pire, mais sa blessure n'était pas très belle. Je ne doutais pas que plus tard, elle serait l'objet de fascination pour les filles en extase devant ce jeune joueur qui a surmonté une vilaine blessure et qui mérite bien une nuit de rêve. Sans faire attention à ses gestes, je remarquai alors avec un train de retard que Sean était allongé sur son lit, prêt à s'endormir. Je souris, alors qu'il tournait la tête pour me demander de l'aider à ne pas s'endormir. Il est vrai qu'il était tard...et qu'un futur champion a besoin de sommeil, mais ce soir j'avais envie d'être égoïste. Je n'arriverais pas à dormir. Et je ne voulais pas être seule non plus...Je pris alors la pommade et massait le genou de Sean, sans parler. Le silence faisait parfois du bien, et permettait une discussion plus animée après ce laps de temps.
Après avoir massé Sean, je m'assis de nouveau sur le lit, passant une main sur son visage pour voir s'il ne dormait pas encore. " Peut être que tu ferais mieux de dormir Sean..." je posais alors mon dos sur son lit, ma tête près de la sienne, le fixant dans les yeux. " Ton lit est tellement confortable...je me damnerai pour lui. " Je ris alors légèrement, m'imaginant en enfer, fouettait pas des petites bêtes toutes rouges. Je soupirai alors, mes paupières devenant plus lourdes. " Sean..." chuchotai-je alors, " je crois que moi aussi je m'endors..." Mes yeux dévièrent alors du regard du jeune homme pour fixer à présent ses lèvres. Je n'avais jamais ressenti cette boule au ventre pour Sean, et j'imagine que lui non plus. A cet instant j'aurais sûrement du me retenir, passer à autre chose, voire même partir...Mais je ne l'ai pas fait, au contraire. Doucement, je m'avançais alors un peu plus de Sean, consciente de ce que voulait dire mon geste...Et, sans lui laisser le temps de discuter, je posais alors mes lèvres sur les siennes.
J'étais entrée dans la chambre de Sean, et je regardais avec beaucoup de curiosité celle ci. En effet, au contraire de la mienne ou même de toute celle que j'avais pu déjà voir. Sa chambre était absolument propre, parfaite, comme si elle n'avait jamais été utilisée par un étudiant. Les murs étaient toujours blanc d'origine, seule une image trônait dans la pièce livrant la passion de Sean. Le laissant partir dans ce qui me semblait être la salle de bains, je me posais sur son lit, regardant avec intérêt la photo de l'équipe de Quidditch française dans laquelle exerçait Sean. Ma vie avait été réglée par mon affreuse grand mère. En effet, depuis que je suis toute petite, elle a décidé (pas moi) que je deviendrais une grande pianiste...ce rêve a échoué. J'ai ensuite décidé de devenir Auror, et je ne sais pas encore si j'en ai les capacités...le fait est que je n'avais jamais pensé à une carrière sportive. Je joue au Quidditch depuis mes plus jeunes années, ayant connu ce sport grâce à ma voisine Olimpia. J'étais assez douée, mais je n'avais absolument pas pensé à continuer après la fac. Après tout, en entrant à Hungcalf, j'avais raté toutes possibilités de devenir une poursuiveuse internationale un jour. Et puis, si j'avais été assez douée, on m'aurait déjà remarqué...le fait est que non, alors je me tiendrais à ma vie normale, banale et pourtant si précieuse.
On pensait toujours à une vie luxueuse, à devenir une star. Etre reconnue de tous, gagner beaucoup d'argent...ne pas s'en faire pour l'avenir, marquer la vie de millions de personnes. Oui, être célèbre donnait envie. Avec Sean pourtant j'avais appris que tout n'était pas si rose et que non les joueurs de Quidditch professionnels, ne passaient pas leur temps à batifoler à droite et à gauche. Ils travaillaient dur, sachant que plusieurs joueurs étaient en concurrence pour le même poste. Leur job n'est pas composé que de plaisir. Rivalité, jalousie, mensonges, tout y passait...sans parler des blessures. Je n'arrive pas à imaginer combien c'était dur de devoir abandonner sa carrière.Peut être seulement pour un an, mais la blessure psychologique était tout de même présente. Si Sean ne faisait pas attention à lui, il ne pourrait plus jamais vivre de sa passion. Et faire attention est tellement dur quand, tout ce dont on a envie est de jouer, toujours, tout le temps. De ne pas perdre son niveau. De ne pas tout perdre. Lentement et longuement je passais mes doigts sur la photo de Sean, récitant les noms des joueurs un par un et tombant enfin sur Sean. Le regardant sourire, je souris moi même. Même sur une photo, il me donnait l'impression de mieux respirer, de ne pas me sentir totalement seule.
Je restais alors assise sur son lit, le regardant revenir et voyant pour la première fois son genou. J'avais déjà vu pire, mais sa blessure n'était pas très belle. Je ne doutais pas que plus tard, elle serait l'objet de fascination pour les filles en extase devant ce jeune joueur qui a surmonté une vilaine blessure et qui mérite bien une nuit de rêve. Sans faire attention à ses gestes, je remarquai alors avec un train de retard que Sean était allongé sur son lit, prêt à s'endormir. Je souris, alors qu'il tournait la tête pour me demander de l'aider à ne pas s'endormir. Il est vrai qu'il était tard...et qu'un futur champion a besoin de sommeil, mais ce soir j'avais envie d'être égoïste. Je n'arriverais pas à dormir. Et je ne voulais pas être seule non plus...Je pris alors la pommade et massait le genou de Sean, sans parler. Le silence faisait parfois du bien, et permettait une discussion plus animée après ce laps de temps.
Après avoir massé Sean, je m'assis de nouveau sur le lit, passant une main sur son visage pour voir s'il ne dormait pas encore. " Peut être que tu ferais mieux de dormir Sean..." je posais alors mon dos sur son lit, ma tête près de la sienne, le fixant dans les yeux. " Ton lit est tellement confortable...je me damnerai pour lui. " Je ris alors légèrement, m'imaginant en enfer, fouettait pas des petites bêtes toutes rouges. Je soupirai alors, mes paupières devenant plus lourdes. " Sean..." chuchotai-je alors, " je crois que moi aussi je m'endors..." Mes yeux dévièrent alors du regard du jeune homme pour fixer à présent ses lèvres. Je n'avais jamais ressenti cette boule au ventre pour Sean, et j'imagine que lui non plus. A cet instant j'aurais sûrement du me retenir, passer à autre chose, voire même partir...Mais je ne l'ai pas fait, au contraire. Doucement, je m'avançais alors un peu plus de Sean, consciente de ce que voulait dire mon geste...Et, sans lui laisser le temps de discuter, je posais alors mes lèvres sur les siennes.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Mer 7 Juil 2010 - 16:19
J’étais sortit de la salle de bain en short et avait perçu Emy contempler la seule pièce décorative de ma chambre. Elle semblait scruter chaque détail de la photo, ce qui était très étrange de mon point de vu. Avec ces gens, j’avais presque tout vécu. Des moments de grand stress avant la finale de la coupe du monde aux moment de pure bonheur dans la fête de victoire. Des disputes sur le terrain aux invitations de passer la fin de semaine dans le chalet d’un des joueurs. Confident et amis, ces gens faisaient un parti intégrant de ma vie. Les quelques hiboux que nous nous échangions étaient très agréable a lire, mais me rappelait combien ma vie en France me manquait. Loin de moi l’idée de dire que je détestais l’Angleterre, au contraire. Mais j’étais devenu qui je suis présentement dans le pays de Molière et je ne faisais que me réfugier dans celui de Shakespeare le temps d’une trop longue convalescence. Et la belle Emy qui regardait ses gens, sachant probablement par cœur le statistique de la dernière saisons et suivant a la trace les hauts et les bas de ses joueurs préférés. J’eu l’étrange sensation que quelqu’un, quelque part, avait la même réaction a mon égard, ce qui me dépassa largement. La célébrité, je m’y étais fait… mais pas totalement. Je ne m’habituais jamais de voir mon visage sur un de ses foutu revue a potin que ma sœur affectionnait tant. J’avais encore sur moi l’exemplaire qu’elle m’avait envoyé où l’on me voyait avec des amis au Vamp’ et où un gros titre rouge remettait en question mon attitude soi-disant de ‘’play-boy’’. Ce qu’ils n’allaient pas inventer…
J’étais dans ces réflexions lorsque je sentis les douces mains d’Emy frotter ma blessure. Je régis légèrement aux premiers contacts de ses doigts fins sur cet horrible bleu qui ne voulait pas encore partir. Je lui fis un sourire de remerciement avant de reposer ma tête contre l’oreiller. Le silence était agréable. C’est ce que j’aimais de la jeune blonde a mes cotés; elle ne ressentait pas le besoin de combler chaque moment de paroles qui, parfois, pouvaient être futiles. Fâcheuses tendance que les filles avaient, mais pas elle. Elle acceptait mes moments de penser comme j’acceptais les siennes. Mon sourire s’élargie lorsque je sentis qu’en plus de m’appliquer cette pommade trop froide, elle me massait. Tout le contraire de cette infirmière qui était rude et sans grande attention. Je n’avais jamais osé appliquer une telle pression de mes mains sur mon genoux, mais je du avouer que c’était merveilleux. Libérateur, mes muscles semblaient remercier les mains habiles d’Emy. Mais même les bonnes choses ont une fin et la jeune fille cessa. J’ouvris les yeux et je lui fit un grand sourire alors qu’elle s’assoyait près de moi.
- Merci. Soufflais-je doucement.
Puis un nouveau long silence où je fermais les yeux, profitant de l’absence de douleur que la main d’Emy avait provoqué en moi. Pour la première fois depuis bien longtemps, ma jambe n’était pas ankylosée, ce qui relevait pour moi du miracle. L’odeur de la jeune fille vint alors attaquer mes narines et m’engourdit l’esprit. Je reprimai un frissons lorsqu’en plus, la belle vint poser ses doigts magique contre mon visage.
-Peut être que tu ferais mieux de dormir Sean...
-Seulement si tu dors a mes cotés.
J’ouvris les yeux et la regardai ce coucher près de moi. Je n’avais aucune envie de savoir cette fille seule dans un lit où elle recommençait a broyé du noir. Je l’avais trouvé dans une situation qui me crevait le cœur et ne désirait pas la revoir ainsi. Elle s’était sortit de la tête ce mal qui la rongeait et il aurait été bien stupide de ma part de l’envoyer se balader une fois son sourire apparus. Je me tournai légèrement pour la regarder et automatiquement je plongeai dans ses yeux. J’eu pendant un instant, l’impression de m’y noyer. Ils étaient si envoutants qu’a chaque fois que je croisais son regard, je me voyais surpris. Comment une fille avec de pareils yeux pouvait être célibataire?
-Ton lit est tellement confortable...je me damnerai pour lui.
J’éclatai de rire, me joignant a celui d’Emy. La voir ainsi me fit chaud au cœur, j’avais eu peur de devoir consoler des crises de larmes durant toute la nuit. Non pas que cela m’aurait dérangé, si ça pouvait lui faire retrouver son sourire je passerais des semaines a le faire. Mais rire à ses côté était beaucoup plus agréable et franchement plus saint pour la santé de la belle à mes cotés.
-Remercie l’équipe de France qui m’a envoyé ça pour éviter que je me blesse encore plus dans mon sommeil.
Selon moi, cet achat avait été franchement inutile. C’était au genou que j’avais mal, pas au dos. Mais bon. Entre ce lit absolument génial et l’espèce de matelas en roche de l’université, le choix était simple : on se la ferme et remercie l’entraineur. Parfois, être un espoir dans une équipe avait ses avantages non? Et j’aurais été idiot de ne pas en profiter. Du moins, c’est ce que je me disais pour me donner bonne conscience.
Il eu un autre silence ou je contemplais avec bonheur le sourire d’Emy, bon sang qu’elle était belle ainsi.
-" Sean..." dit-elle de sa voix douce " je crois que moi aussi je m'endors..."
Je souris et passais ma main sur la joue de la jeune fille le temps d’une petite caresse. Sa peau était douce, je ne l’avais jamais remarqué. Elle s’approcha de moi et son odeur vint de nouveau m’embaumé l’esprit et déclencher un rythme cardiaque plus élever. Inconsciemment, j’approchai mon corps de celui d’Emy. Je voulu lui parler. Lui dire de dormir, lui dire que j’allais veiller sur elle toute la nuit. Mais j’eu une autre réaction de la part de la belle. Ses lèvres sur les miennes semblèrent une bénédiction. Elles goutaient si bonne que je ne pu m’empêcher de répondre a ce baiser, ne voulant que ce gout divin cesse. Mon cœur commença a accéléré dangereusement. Ma main qui avait caressé auparavant son visage vint alors lui entourer la taille pour la sentir encore plus près de moi.
- Pas moi. Murmurais-je en allant chercher de nouveau ses lèvres
Est-ce que ce que nous étions en train de faire était une bonne idée? Je n’en avais pas la plus traitre idée. En fait, je n’avais aucune conscience de ce que j’étais en train de faire, les lèvres de la jeune fille qui dansaient sur les mienne était tout ce qui m’importait.
J’étais dans ces réflexions lorsque je sentis les douces mains d’Emy frotter ma blessure. Je régis légèrement aux premiers contacts de ses doigts fins sur cet horrible bleu qui ne voulait pas encore partir. Je lui fis un sourire de remerciement avant de reposer ma tête contre l’oreiller. Le silence était agréable. C’est ce que j’aimais de la jeune blonde a mes cotés; elle ne ressentait pas le besoin de combler chaque moment de paroles qui, parfois, pouvaient être futiles. Fâcheuses tendance que les filles avaient, mais pas elle. Elle acceptait mes moments de penser comme j’acceptais les siennes. Mon sourire s’élargie lorsque je sentis qu’en plus de m’appliquer cette pommade trop froide, elle me massait. Tout le contraire de cette infirmière qui était rude et sans grande attention. Je n’avais jamais osé appliquer une telle pression de mes mains sur mon genoux, mais je du avouer que c’était merveilleux. Libérateur, mes muscles semblaient remercier les mains habiles d’Emy. Mais même les bonnes choses ont une fin et la jeune fille cessa. J’ouvris les yeux et je lui fit un grand sourire alors qu’elle s’assoyait près de moi.
- Merci. Soufflais-je doucement.
Puis un nouveau long silence où je fermais les yeux, profitant de l’absence de douleur que la main d’Emy avait provoqué en moi. Pour la première fois depuis bien longtemps, ma jambe n’était pas ankylosée, ce qui relevait pour moi du miracle. L’odeur de la jeune fille vint alors attaquer mes narines et m’engourdit l’esprit. Je reprimai un frissons lorsqu’en plus, la belle vint poser ses doigts magique contre mon visage.
-Peut être que tu ferais mieux de dormir Sean...
-Seulement si tu dors a mes cotés.
J’ouvris les yeux et la regardai ce coucher près de moi. Je n’avais aucune envie de savoir cette fille seule dans un lit où elle recommençait a broyé du noir. Je l’avais trouvé dans une situation qui me crevait le cœur et ne désirait pas la revoir ainsi. Elle s’était sortit de la tête ce mal qui la rongeait et il aurait été bien stupide de ma part de l’envoyer se balader une fois son sourire apparus. Je me tournai légèrement pour la regarder et automatiquement je plongeai dans ses yeux. J’eu pendant un instant, l’impression de m’y noyer. Ils étaient si envoutants qu’a chaque fois que je croisais son regard, je me voyais surpris. Comment une fille avec de pareils yeux pouvait être célibataire?
-Ton lit est tellement confortable...je me damnerai pour lui.
J’éclatai de rire, me joignant a celui d’Emy. La voir ainsi me fit chaud au cœur, j’avais eu peur de devoir consoler des crises de larmes durant toute la nuit. Non pas que cela m’aurait dérangé, si ça pouvait lui faire retrouver son sourire je passerais des semaines a le faire. Mais rire à ses côté était beaucoup plus agréable et franchement plus saint pour la santé de la belle à mes cotés.
-Remercie l’équipe de France qui m’a envoyé ça pour éviter que je me blesse encore plus dans mon sommeil.
Selon moi, cet achat avait été franchement inutile. C’était au genou que j’avais mal, pas au dos. Mais bon. Entre ce lit absolument génial et l’espèce de matelas en roche de l’université, le choix était simple : on se la ferme et remercie l’entraineur. Parfois, être un espoir dans une équipe avait ses avantages non? Et j’aurais été idiot de ne pas en profiter. Du moins, c’est ce que je me disais pour me donner bonne conscience.
Il eu un autre silence ou je contemplais avec bonheur le sourire d’Emy, bon sang qu’elle était belle ainsi.
-" Sean..." dit-elle de sa voix douce " je crois que moi aussi je m'endors..."
Je souris et passais ma main sur la joue de la jeune fille le temps d’une petite caresse. Sa peau était douce, je ne l’avais jamais remarqué. Elle s’approcha de moi et son odeur vint de nouveau m’embaumé l’esprit et déclencher un rythme cardiaque plus élever. Inconsciemment, j’approchai mon corps de celui d’Emy. Je voulu lui parler. Lui dire de dormir, lui dire que j’allais veiller sur elle toute la nuit. Mais j’eu une autre réaction de la part de la belle. Ses lèvres sur les miennes semblèrent une bénédiction. Elles goutaient si bonne que je ne pu m’empêcher de répondre a ce baiser, ne voulant que ce gout divin cesse. Mon cœur commença a accéléré dangereusement. Ma main qui avait caressé auparavant son visage vint alors lui entourer la taille pour la sentir encore plus près de moi.
- Pas moi. Murmurais-je en allant chercher de nouveau ses lèvres
Est-ce que ce que nous étions en train de faire était une bonne idée? Je n’en avais pas la plus traitre idée. En fait, je n’avais aucune conscience de ce que j’étais en train de faire, les lèvres de la jeune fille qui dansaient sur les mienne était tout ce qui m’importait.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Lun 12 Juil 2010 - 23:14
Je ne savais pas ce que je faisais. Je ne savais même pas ce qui m'avait poussé à faire ça...A l'embrasser. Moi qui pensait que ma vie sentimentale s'était arrêté depuis la mort de Noah, je me trompais. Bien qu'il soit encore extrêmement présent dans mon esprit et dans mon cœur, j'avais cette sensation - qui me faisait frissonner - que je devais faire ça, que je devais continuer sur cette voie et que surtout, et le plus important, c'est que j'en avais extrêmement envie. Si, quelques jours auparavant, voire même quelques heures, vous m'aviez dit que ce soir, j'allais embrasser le champion de toute la France en matière de Quidditch alias Sean Robert, je vous aurais sûrement ri au nez. Oui, parce que j'avais beau aimé Sean fort, il ne représentait pour moi qu'un simple ami...et en général, je n'embrasse pas les amis. Passant mon bras autour de son cou, je me laissai me rapprocher de lui, frissonnant au contact de sa main sur ma joue, heureuse de ressentir à nouveau ses sentiments, que je croyais éteint à jamais. Le désir. L'envie. L'obsession.
Souriant en l'entendant dire qu'il n'était plus du tout somnolant, je sentis son corps se rapprocher du mien et ses lèvres cherchant les miennes. J'aurais pu résister...peut être même m'enfuir dans sa salle de bains, le temps de reprendre mes esprits, le temps de reprendre le contrôle sur moi même...et sur cette étrange bête à l'intérieur de mon ventre qui me suppliait de continuer, encore et encore. Me collant au maximum contre Sean, je prolongeais le baiser qu'il me donnait, comme si sans je n'arriverais pas à continuer. Son baiser était ma bouée, mon oxygène...Nous étions à notre deuxième baiser et pourtant j'avais l'impression de le connaitre par cœur, de le connaitre encore plus à chaque fois que nos lèvres se rencontraient. Alors que nous nous embrassions depuis quelques minutes, j'interrompis le baiser pour regarder Sean dans les yeux en souriant. Je ne réfléchissais plus aux quelconques conséquences...je ne voulais simplement plus quitter ses bras. Plus jamais. "Est ce que je rêve ? " lui chuchotai je alors au creux de l'oreille avant d'en mordiller son lobe.
Ma tête dans son cou, je nous accordais un répit de quelques minutes. Peut être lui avais je fait peur ? Peut être que durant ce laps de temps il me laissera, ou arrêtera nos baisers ? Peut être même qu'il m'abandonnera lui aussi...A cette idée, je resserrais alors mon étreinte, ne voulant absolument pas qu'il parte. Sans pouvoir le regarder dans les yeux de peur de lire en lui une certaine pitié, dénué de tout désir envers moi, je baissais les yeux, demandant d'une petite voix " Je...Pardon...je ne...j'espère que je ne t'ai forcé en rien..." Je relevai quelques secondes mon regard, impatiente de savoir ce qu'il allait me dire. Une grosse boule me retournait l'estomac et annonçait deux choses : la première étant que j'avais peur de ce qu'il pourrait répondre, et la deuxième que j'aimerais de nouveau l'embrasser encore...Et encore.
Doucement, et sans prêter attention à ce que pourrait dire Sean, je cédais à mes pulsions en embrassant doucement son cou en long en large et en travers. Je lui souris alors, étant à califourchon sur lui et embrassant chaque partie de son visage à part ses lèvres. J'avais envie de jouer. J'avais envie de le faire patienter. J'avais aussi qu'il me désire autant que moi je le désirais...Je voulais que son envie le dévore tout entier, qu'il brûle sous mes baisers. Lentement, j'avançais mon visage vers le sien, frôlant ses lèvres à plusieurs reprises sans jamais y rester. Mon jeu m'amusait, et je me sentais garder un minimum de contrôle sur la situation... " avoue que tu n'en peux plus, et j'arrêterai ton supplice..." lui soufflai-je alors, repoussant une mèche blonde derrière mon oreille. Mon sourire s'allongeait alors nos regards se croisèrent de nouveau. Oui, je remercie l'Equipe de France pour ce super matelas, et j'espère pouvoir m'en servir comme il se doit. Violer Sean ? Pourquoi pas...(aa) Et à vrai dire, si j'en étais au moment des remerciements, je remercierai aussi l'entraineur qui l'a amené à Hung, et aussi cet idiot de cognards qui a touché la jambe de Sean...parce que si ca n'avait pas été le cas, je ne l'aurais jamais connu...Soyons honnête. Jamais je ne serais aussi douée que lui et jamais je ne serais prise dans une équipe professionnelle de Quidditch...D'ailleurs, je n'ai jamais été en France, alors j'imagine vraiment qu'il y avait peu de chance que nos chemins se croisent. Oui, peu de chance, et pourtant c'est arrivé...Le destin ? Combien y avait-il de chance pour que je perde mon premier amour et retrouve un autre garçon si différent, et pourtant si plaisant. Oui, si on m'avait dit une nouvelle fois que je passerais une soirée dans les bras de Sean, je n'y aurais pas cru, pire encore : j'aurais ri. Et pourtant j'y étais, et je ne comptais pas en bouger. Retrouvant mes esprits, je passais une main sur son torse, puis un doigt sur ses lèvres avant de dire " alors, tu te rends ? "
Souriant en l'entendant dire qu'il n'était plus du tout somnolant, je sentis son corps se rapprocher du mien et ses lèvres cherchant les miennes. J'aurais pu résister...peut être même m'enfuir dans sa salle de bains, le temps de reprendre mes esprits, le temps de reprendre le contrôle sur moi même...et sur cette étrange bête à l'intérieur de mon ventre qui me suppliait de continuer, encore et encore. Me collant au maximum contre Sean, je prolongeais le baiser qu'il me donnait, comme si sans je n'arriverais pas à continuer. Son baiser était ma bouée, mon oxygène...Nous étions à notre deuxième baiser et pourtant j'avais l'impression de le connaitre par cœur, de le connaitre encore plus à chaque fois que nos lèvres se rencontraient. Alors que nous nous embrassions depuis quelques minutes, j'interrompis le baiser pour regarder Sean dans les yeux en souriant. Je ne réfléchissais plus aux quelconques conséquences...je ne voulais simplement plus quitter ses bras. Plus jamais. "Est ce que je rêve ? " lui chuchotai je alors au creux de l'oreille avant d'en mordiller son lobe.
Ma tête dans son cou, je nous accordais un répit de quelques minutes. Peut être lui avais je fait peur ? Peut être que durant ce laps de temps il me laissera, ou arrêtera nos baisers ? Peut être même qu'il m'abandonnera lui aussi...A cette idée, je resserrais alors mon étreinte, ne voulant absolument pas qu'il parte. Sans pouvoir le regarder dans les yeux de peur de lire en lui une certaine pitié, dénué de tout désir envers moi, je baissais les yeux, demandant d'une petite voix " Je...Pardon...je ne...j'espère que je ne t'ai forcé en rien..." Je relevai quelques secondes mon regard, impatiente de savoir ce qu'il allait me dire. Une grosse boule me retournait l'estomac et annonçait deux choses : la première étant que j'avais peur de ce qu'il pourrait répondre, et la deuxième que j'aimerais de nouveau l'embrasser encore...Et encore.
Doucement, et sans prêter attention à ce que pourrait dire Sean, je cédais à mes pulsions en embrassant doucement son cou en long en large et en travers. Je lui souris alors, étant à califourchon sur lui et embrassant chaque partie de son visage à part ses lèvres. J'avais envie de jouer. J'avais envie de le faire patienter. J'avais aussi qu'il me désire autant que moi je le désirais...Je voulais que son envie le dévore tout entier, qu'il brûle sous mes baisers. Lentement, j'avançais mon visage vers le sien, frôlant ses lèvres à plusieurs reprises sans jamais y rester. Mon jeu m'amusait, et je me sentais garder un minimum de contrôle sur la situation... " avoue que tu n'en peux plus, et j'arrêterai ton supplice..." lui soufflai-je alors, repoussant une mèche blonde derrière mon oreille. Mon sourire s'allongeait alors nos regards se croisèrent de nouveau. Oui, je remercie l'Equipe de France pour ce super matelas, et j'espère pouvoir m'en servir comme il se doit. Violer Sean ? Pourquoi pas...(aa) Et à vrai dire, si j'en étais au moment des remerciements, je remercierai aussi l'entraineur qui l'a amené à Hung, et aussi cet idiot de cognards qui a touché la jambe de Sean...parce que si ca n'avait pas été le cas, je ne l'aurais jamais connu...Soyons honnête. Jamais je ne serais aussi douée que lui et jamais je ne serais prise dans une équipe professionnelle de Quidditch...D'ailleurs, je n'ai jamais été en France, alors j'imagine vraiment qu'il y avait peu de chance que nos chemins se croisent. Oui, peu de chance, et pourtant c'est arrivé...Le destin ? Combien y avait-il de chance pour que je perde mon premier amour et retrouve un autre garçon si différent, et pourtant si plaisant. Oui, si on m'avait dit une nouvelle fois que je passerais une soirée dans les bras de Sean, je n'y aurais pas cru, pire encore : j'aurais ri. Et pourtant j'y étais, et je ne comptais pas en bouger. Retrouvant mes esprits, je passais une main sur son torse, puis un doigt sur ses lèvres avant de dire " alors, tu te rends ? "
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Mar 13 Juil 2010 - 20:34
Il y avait trois sortes de fille à Hungcalf en ce qui me concernait. Les groupies, les timides, les non-mais-je-m’en-tappe. Le premier groupe était le plus facile a gérer. Elles se foutaient de moi alors pourquoi attarder de mon temps a me faire aimer par elles. J’ai appris très rapidement que dans le milieu de la célébrité, on ne peut plaire à tout le monde. Alors mes efforts, je les plaçais ailleurs. Les timides me faisaient rire. Gentiment bien sur. C’était elle avec qui j’aimais bien passer du temps. Elles tentaient bien de montrer qu’elles essayaient de ne pas tenir compte de mon statut. Mais je savais pertinemment qu’elles n’arrivaient pas à être cohérant ou tout a fait elles même puisque j’étais Sean Robert joueur de Quiddich. Les groupies, qu’entre joueurs de quiddich on appelait affectueusement les vipères, étaient selon moi les plus dangereuses. Combien de fois ai-je vu des filles pleurer simplement après qu’un de mes collègues ait levé les yeux vers elle. Combien de temps ces filles passaient a regarder des photos de nous dans le fol espoir qu’un jour nos corps se touchent. Un frôlement de bras, un clin d’œil ou –pire!- un baiser sur les joues et les voila devenue hystérique. La règle : ne jamais couchée avec une vipère. Plusieurs raisons déplaisante découlaient de cette règle. Trop souvent elle s’imaginaient marier a celui qui avait fait la gaffe de partager son lit, ensuite il était plus que difficile de les faire partir. Il fallait des mois, des cris et bien des pleures pour que la jeune fille ne réalise que jamais elle n’a été aimé d’amour par l’un de nous. Emy ne faisait pas partie d’aucun de ses groupes. Elle faisait partit d’un groupe si petit dans ma vie que parfois j’oublie son existence : celle de l’amitié, la vraie. Elle m’avait prouvé que j’aurais pu être le pire des inconnu et qu’elle serait rester a mes côté. C’était pourquoi j’aimais être avec elle. Avec elle tout était simple. Malgré son cœur qui semblait en miette… malgré tout l’univers qui semblait peser sur les frêles épaules de mon amie, être à ses côtés était aussi naturel pour moi que de voler dans les airs.
Mais ce soir, la catégorie dans laquelle elle se trouvait était le dernier de mes soucis. Ce qui m’importait c’était elle. Son odeur. Ses lèvres dansant contre les miennes dans un balais qui semblait être unique a nous. Son corps frôlant le mien. Ses doigts sur ma peau me donnant encore plus envie de la sentir près de moi. Mon esprit s’embrumait au même rythme que mon corps s’engourdissait. Ce baiser fut long. Ce baiser fut libérateur. Ce baiser fut bon. La jolie blonde sépara ce contact tant espéré et je luttais fortement contre moi-même pour aller les rechercher derechef.
-Est-ce que je rêve? Murmura-t-elle a mon oreille, déclenchant une vague de frisson qui me poignarda le cœur.
Jamais une simple voix ne m’avait fais autant d’effet. Pourquoi mon cœur battait autant. Le désir surement. Oui, surement le désir.
-Un rêve ne me donnerais pas autant de frissons
Emy plongea son regard dans mon coup, je glissais lentement ma main sur la hanche de la jeune fille et la serrai contre moi. Ses jambes touchaient maintenant les miennes, son corps se pressais contre le mien. J’avais pour moi et moi seul l’odeur divine qu’elle dégageait. Je fermais les yeux pour en apprécier chaque effluve. Il eu un silence. Pas de malaise, qu’une reprise de l’esprit. Notre baiser, bien qu’agréable, avait été fait de manière franchement soudaine et je crut comprendre que la belle voulait réfléchir. Je ne lui enlevais pas ce droit. Avec une autre fille, je me serait probablement attaquer a son cou, aurait eu des caresse pressante et aurait chercher ses lèvres a nouveau pour pousser mon désir déjà fort à son apothéose. Mais pas avec elle. Je voulais que ce moment soit remplis de la tendresse qu’elle méritait. D’une douceur digne d’elle. D’un bien être qu’elle m’apportait simplement de sa présence. Je voulais la rendre heureuse, c’était devenu le but de mon être en cette simple soirée. Je lui caressai simplement les cheveux, appréciant sentir son torse se soulever et frapper mon corps.
-Je...Pardon...je ne...j'espère que je ne t'ai forcé en rien...
J’ouvris les yeux et lui fit un sourire. Qu’elle ne vit pas puisqu’elle avait les yeux baiser. Je lui relevais le visage en posant un doigt sous son menton pour le relever. Elle me regarda enfin. Ses yeux me chavirèrent. Pour la première fois depuis que j’avais rencontré cette fille, je ne lisais ni chagrin, ni tristesse dans son regard. Je découvrais une nouvelle fille, une nouvelle femme. La voir ainsi m’émerveilla et me laissa sans voix. J’avais voulu lui dire que ce baiser n’avait rien de quelque chose de forcé. Mais je ne pus. Emy. Ma belle Emy. Elle n’avait jamais été aussi magnifique qu’avec des yeux sans malheur. Je lui caressai le visage d’un doigt, lui donnant un sourire tendre et remplis de désir.
Mais je doute qu’elle ne l’ai vu, ses lèvres étaient venues libérées les miennes d’une cruelle attente. Sans attendre, j’enserrai la taille de la belle dans mes main et fit glisser ma langue contre ses lèvres. Mon désir réapparu et encore plus violent qu’il y a quelques minutes. Ses mains dansaient contre moi et les miennes étaient venu se placer contre son postérieur, ainsi elle pouvait encore plus être près de moi. J’adorais le gout de ses lèvres qui se mélangeait à l’odeur des ses cheveux qui me chatouillaient la peau.
-avoue que tu n'en peux plus, et j'arrêterai ton supplice..."
-Si c’est ça ton idée de supplice, condamnez moi a la torture a vie. Dis-je avant d’aller doucement embrasser son cou.
Mais la belle voulait jouer et recommença cette mascarade qui la rendait si séduisante. Je la regardais faire danser ses doigts contre mon torse qui en redemandait encore. Elle était la plus magnifique des filles.
-alors, tu te rends ? "
Son doigt contre ma bouche me fis frissonner. Je l’embrassai avec douceur avant d’aller prendre sa nuque et de lui donner un baiser aussi passionné qu’il m’était capable de donner.
-Qui dis que c’est moi qui vais craquer. Soufflais-je frôlant ses lèvres contre les mienne.
J’allais de nouveau l’embrasser, mes mains glissant sous son gilet. Au contact de sa peau, mon cœur s’emballa alors que mon désir pour elle ne se fit que plus intense.
Mais ce soir, la catégorie dans laquelle elle se trouvait était le dernier de mes soucis. Ce qui m’importait c’était elle. Son odeur. Ses lèvres dansant contre les miennes dans un balais qui semblait être unique a nous. Son corps frôlant le mien. Ses doigts sur ma peau me donnant encore plus envie de la sentir près de moi. Mon esprit s’embrumait au même rythme que mon corps s’engourdissait. Ce baiser fut long. Ce baiser fut libérateur. Ce baiser fut bon. La jolie blonde sépara ce contact tant espéré et je luttais fortement contre moi-même pour aller les rechercher derechef.
-Est-ce que je rêve? Murmura-t-elle a mon oreille, déclenchant une vague de frisson qui me poignarda le cœur.
Jamais une simple voix ne m’avait fais autant d’effet. Pourquoi mon cœur battait autant. Le désir surement. Oui, surement le désir.
-Un rêve ne me donnerais pas autant de frissons
Emy plongea son regard dans mon coup, je glissais lentement ma main sur la hanche de la jeune fille et la serrai contre moi. Ses jambes touchaient maintenant les miennes, son corps se pressais contre le mien. J’avais pour moi et moi seul l’odeur divine qu’elle dégageait. Je fermais les yeux pour en apprécier chaque effluve. Il eu un silence. Pas de malaise, qu’une reprise de l’esprit. Notre baiser, bien qu’agréable, avait été fait de manière franchement soudaine et je crut comprendre que la belle voulait réfléchir. Je ne lui enlevais pas ce droit. Avec une autre fille, je me serait probablement attaquer a son cou, aurait eu des caresse pressante et aurait chercher ses lèvres a nouveau pour pousser mon désir déjà fort à son apothéose. Mais pas avec elle. Je voulais que ce moment soit remplis de la tendresse qu’elle méritait. D’une douceur digne d’elle. D’un bien être qu’elle m’apportait simplement de sa présence. Je voulais la rendre heureuse, c’était devenu le but de mon être en cette simple soirée. Je lui caressai simplement les cheveux, appréciant sentir son torse se soulever et frapper mon corps.
-Je...Pardon...je ne...j'espère que je ne t'ai forcé en rien...
J’ouvris les yeux et lui fit un sourire. Qu’elle ne vit pas puisqu’elle avait les yeux baiser. Je lui relevais le visage en posant un doigt sous son menton pour le relever. Elle me regarda enfin. Ses yeux me chavirèrent. Pour la première fois depuis que j’avais rencontré cette fille, je ne lisais ni chagrin, ni tristesse dans son regard. Je découvrais une nouvelle fille, une nouvelle femme. La voir ainsi m’émerveilla et me laissa sans voix. J’avais voulu lui dire que ce baiser n’avait rien de quelque chose de forcé. Mais je ne pus. Emy. Ma belle Emy. Elle n’avait jamais été aussi magnifique qu’avec des yeux sans malheur. Je lui caressai le visage d’un doigt, lui donnant un sourire tendre et remplis de désir.
Mais je doute qu’elle ne l’ai vu, ses lèvres étaient venues libérées les miennes d’une cruelle attente. Sans attendre, j’enserrai la taille de la belle dans mes main et fit glisser ma langue contre ses lèvres. Mon désir réapparu et encore plus violent qu’il y a quelques minutes. Ses mains dansaient contre moi et les miennes étaient venu se placer contre son postérieur, ainsi elle pouvait encore plus être près de moi. J’adorais le gout de ses lèvres qui se mélangeait à l’odeur des ses cheveux qui me chatouillaient la peau.
-avoue que tu n'en peux plus, et j'arrêterai ton supplice..."
-Si c’est ça ton idée de supplice, condamnez moi a la torture a vie. Dis-je avant d’aller doucement embrasser son cou.
Mais la belle voulait jouer et recommença cette mascarade qui la rendait si séduisante. Je la regardais faire danser ses doigts contre mon torse qui en redemandait encore. Elle était la plus magnifique des filles.
-alors, tu te rends ? "
Son doigt contre ma bouche me fis frissonner. Je l’embrassai avec douceur avant d’aller prendre sa nuque et de lui donner un baiser aussi passionné qu’il m’était capable de donner.
-Qui dis que c’est moi qui vais craquer. Soufflais-je frôlant ses lèvres contre les mienne.
J’allais de nouveau l’embrasser, mes mains glissant sous son gilet. Au contact de sa peau, mon cœur s’emballa alors que mon désir pour elle ne se fit que plus intense.
- Spoiler:
- C'est pas super désoler
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Jeu 15 Juil 2010 - 22:37
Je n'avais jamais été la fille la plus populaire que ca soit à Poudlard ou à Hungcalf. Ma petite taille me permettait de me faufiler entre les groupes d'amis, les couples en plein bécottage et les autres. J'avais des amis oui. Pas mal, à vrai dire...et pourtant, je n'avais pas monté la superbe ascension de la popularité hungcalfienne, parce qu'au contraire d'autres ma place dans l'ombre me plaisait suffisamment pour que je ne veuille la quitter. J'avais vécu une adolescence normale, et j'aspirais à vrai dire à une certaine normalité que je n'avais auparavant jamais connu après l'abandon de mon père avant même de voir mon joli minois, de la mort de ma mère, et de ma tyrannique grand mère. Oui, la discrétion me plaisait même si on me remarquait souvent. Pas de sifflements de garçons, et non je ne me prenais pas pour la star de ma maison...J'étais juste née avec le tout petit défaut de faire beaucoup de bêtises, même d'en dire spontanément et comprenant ma bêtise que trop tard. Combien de fois étais-je tombée dans les escaliers du hall ? Combien d'autres fois avais je fait d'innombrables cascades sur mon balai avant de m'étaler de tout mon long sur la pelouse après ma chute presque habituelle ? Oui, on me connaissait généralement pour mes boulettes toujours légendaires, souvent très drôles et parfois gênantes. C'est comme ça que j'avais connu Sean.
Alors que je m'entrainais lors d'une soirée, seule sur le terrain, j'avais aperçu un visage assis dans les gradins et qui me regardait faire. Faisant partie de l'équipe des Wright et précédemment des Gryffondors, j'avais l'habitude d'un public...mais d'un public de centaines de personnes, pas d'une seule. Et à vrai dire, une seule personnes pouvait bouleverser mon jeu. Mon visage était devenu rouge pivoine et j'essayais de faire ce que je pouvais pour maîtriser mon jeu, mais aussi - et surtout- me maîtriser moi même. Malheureusement, j'étais tombée de mon balai, et sans l'aide de Sean je me serai sûrement cassé quelque chose. Sean avait été mon sauveur cette fois là, et bizarrement, il n'avait plus quitté ce rôle. Je le voyais presque tous les jours. Le jeune Wright avait décidé de me donner des cours de Quidditch pour combattre ma maladresse, et en dehors ça, nous étions devenus de bons amis et il n'était pas rare que Sean me console lorsque ca n'allait pas...et à vrai dire, depuis quelques mois c'était régulier.
La mort de Noah m'avait anéanti comme jamais auparavant. Je ne pensais qu'à lui, qu'à nous, qu'à notre future vie...notre vie en commun dont j'avais toujours rêvé et qui n'existera jamais. Plus jamais je ne le verrais avec la montre que je lui avais acheté. Plus jamais je ne pourrais le regarder dans les yeux et sentir son odeur. Oui. On a tous à faire le deuil de notre premier amour...parce qu'il ne dure jamais. Mais je n'aurais jamais pensé que le mien se finirait aussi violemment...et je m'en voulais, je m'en voulais de n'avoir pas dit ce que je ressentais avant qu'il ne soit trop tard. Si dans ce si grand malheur j'avais à sortir une quelconque chose positive, j'imagine que j'agirais différemment maintenant et que, malgré mon énorme orgueil je devais dire ce que je pensais, ressentais pour ne pas tout garder pour moi. Après tout, mes sentiments devaient revenir à la personne concernée...et pour être honnête, je ne pensais pas que je ressentirais de nouveau quelque chose pour quelqu'un d'autre que Noah. Sean a toujours su chasser Noah de mon esprit. Je n'y avais jamais prêté attention, voyant Sean comme un ami, comme quelqu'un de protecteur qui voulait m'aider. Je ne sais pas pourquoi je l'ai embrassé, non je ne sais toujours pas...et peut être n'aurais je pas du...oui parce que maintenant je ressens le besoin incessant de continuer, de ne plus m'arrêter.
Entre deux baisers je chuchotais son prénom, ne sachant pas par où commencer. Peut être n'étais ce pas le moment de parler ? Non, toute personne saines d'esprit m'auraient demandé de la boucler. Mais j'étais moi, et ma maladresse se ressentait aussi quand je parlais. " C'est parfait. " lui dis je alors en le regardant dans les yeux, pleine de tendresse, plein d'amour et de désir à lui revendre...à lui, et à lui seul. Doucement je passais mes mains sous son tee shirt que je décidai de retirer crescendo pour embrasser la moindre parcelle de son torse, sentant alors ses mains caresser mes cheveux, sentant son parfum m'enivrait les narines, et embrumait mon esprit. Oui, c'était parfait. " La torture à vie ? Hmm...ne me tente pas, je pourrais t'enfermer dans ma chambre pour te garder à moi et à moi seule. " Je lui tirai alors la langue, ravie de partager ce moment avec lui...j'espérais déjà qu'il y en ait d'autres. Que ca ne s'arrêtait pas à cette nuit. Je sentais encore ce monstre dans mon ventre qui n'était jamais rassasié de Sean.
Je le laissais alors embrasser mon doigt qui se trouvait sur ses lèvres, et fut surprise par son baiser si...passionné. J'en frissonnais alors que je passais mes bras autour de cou, collant ma poitrine à son torse et prolongeant autant de temps que je le pus ce baiser. Me mordillant légèrement la lèvre inférieure alors qu'il venait de frôler mes lèvres avec les siennes, je fis une moue dépitée et boudeuse avant de lui demander " arrête de jouer avec moi...je n'en peux plus..." et sans un mot, je me laissais à l'embrasser de nouveau, emportée par l'ivresse, le désir, l'envie de ne former qu'un. Qu'il n'y ait plus que lui et moi. Qu'il n'y ait plus que nous. Je fermais alors les yeux en sentant ses mains passer sous ma peau. Sean me faisait un effet monstre, un effet que je n'aurais jamais cru possible sur moi. Jamais aucun garçon ne m'avait autant fait frissonner, je n'en avais jamais autant désiré un comme je désirais Sean à cet instant. Alors que je lui mordillais le lobe de l'oreille je lui chuchotai à l'oreille, pleine d'impatience " ne t'arrête pas, surtout pas. "
Alors que je m'entrainais lors d'une soirée, seule sur le terrain, j'avais aperçu un visage assis dans les gradins et qui me regardait faire. Faisant partie de l'équipe des Wright et précédemment des Gryffondors, j'avais l'habitude d'un public...mais d'un public de centaines de personnes, pas d'une seule. Et à vrai dire, une seule personnes pouvait bouleverser mon jeu. Mon visage était devenu rouge pivoine et j'essayais de faire ce que je pouvais pour maîtriser mon jeu, mais aussi - et surtout- me maîtriser moi même. Malheureusement, j'étais tombée de mon balai, et sans l'aide de Sean je me serai sûrement cassé quelque chose. Sean avait été mon sauveur cette fois là, et bizarrement, il n'avait plus quitté ce rôle. Je le voyais presque tous les jours. Le jeune Wright avait décidé de me donner des cours de Quidditch pour combattre ma maladresse, et en dehors ça, nous étions devenus de bons amis et il n'était pas rare que Sean me console lorsque ca n'allait pas...et à vrai dire, depuis quelques mois c'était régulier.
La mort de Noah m'avait anéanti comme jamais auparavant. Je ne pensais qu'à lui, qu'à nous, qu'à notre future vie...notre vie en commun dont j'avais toujours rêvé et qui n'existera jamais. Plus jamais je ne le verrais avec la montre que je lui avais acheté. Plus jamais je ne pourrais le regarder dans les yeux et sentir son odeur. Oui. On a tous à faire le deuil de notre premier amour...parce qu'il ne dure jamais. Mais je n'aurais jamais pensé que le mien se finirait aussi violemment...et je m'en voulais, je m'en voulais de n'avoir pas dit ce que je ressentais avant qu'il ne soit trop tard. Si dans ce si grand malheur j'avais à sortir une quelconque chose positive, j'imagine que j'agirais différemment maintenant et que, malgré mon énorme orgueil je devais dire ce que je pensais, ressentais pour ne pas tout garder pour moi. Après tout, mes sentiments devaient revenir à la personne concernée...et pour être honnête, je ne pensais pas que je ressentirais de nouveau quelque chose pour quelqu'un d'autre que Noah. Sean a toujours su chasser Noah de mon esprit. Je n'y avais jamais prêté attention, voyant Sean comme un ami, comme quelqu'un de protecteur qui voulait m'aider. Je ne sais pas pourquoi je l'ai embrassé, non je ne sais toujours pas...et peut être n'aurais je pas du...oui parce que maintenant je ressens le besoin incessant de continuer, de ne plus m'arrêter.
Entre deux baisers je chuchotais son prénom, ne sachant pas par où commencer. Peut être n'étais ce pas le moment de parler ? Non, toute personne saines d'esprit m'auraient demandé de la boucler. Mais j'étais moi, et ma maladresse se ressentait aussi quand je parlais. " C'est parfait. " lui dis je alors en le regardant dans les yeux, pleine de tendresse, plein d'amour et de désir à lui revendre...à lui, et à lui seul. Doucement je passais mes mains sous son tee shirt que je décidai de retirer crescendo pour embrasser la moindre parcelle de son torse, sentant alors ses mains caresser mes cheveux, sentant son parfum m'enivrait les narines, et embrumait mon esprit. Oui, c'était parfait. " La torture à vie ? Hmm...ne me tente pas, je pourrais t'enfermer dans ma chambre pour te garder à moi et à moi seule. " Je lui tirai alors la langue, ravie de partager ce moment avec lui...j'espérais déjà qu'il y en ait d'autres. Que ca ne s'arrêtait pas à cette nuit. Je sentais encore ce monstre dans mon ventre qui n'était jamais rassasié de Sean.
Je le laissais alors embrasser mon doigt qui se trouvait sur ses lèvres, et fut surprise par son baiser si...passionné. J'en frissonnais alors que je passais mes bras autour de cou, collant ma poitrine à son torse et prolongeant autant de temps que je le pus ce baiser. Me mordillant légèrement la lèvre inférieure alors qu'il venait de frôler mes lèvres avec les siennes, je fis une moue dépitée et boudeuse avant de lui demander " arrête de jouer avec moi...je n'en peux plus..." et sans un mot, je me laissais à l'embrasser de nouveau, emportée par l'ivresse, le désir, l'envie de ne former qu'un. Qu'il n'y ait plus que lui et moi. Qu'il n'y ait plus que nous. Je fermais alors les yeux en sentant ses mains passer sous ma peau. Sean me faisait un effet monstre, un effet que je n'aurais jamais cru possible sur moi. Jamais aucun garçon ne m'avait autant fait frissonner, je n'en avais jamais autant désiré un comme je désirais Sean à cet instant. Alors que je lui mordillais le lobe de l'oreille je lui chuchotai à l'oreille, pleine d'impatience " ne t'arrête pas, surtout pas. "
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Ven 16 Juil 2010 - 16:44
Tout cela allait trop vite, j’en étais conscient. Il n’y avait pas une heure de cela je la consolait alors qu’elle était en peine et la voila maintenant sur moi a me déshabiller. Je n’allais pas m’en plaindre, au contraire. Je crois qu’inconsciemment, j’avais toujours voulu embrasser la jolie blonde. Mais sa tristesse m’en avait empêché. Elle avait fait le premier pas, la barrière était maintenant franchie. Je m’autorisais a gouter ses lèvres au gout de pêche et ce sans aucun remord. Emy était belle. Emy embrassait bien. Emy était a moi ce soir.
Ma main était dans le milieu de son dos et je devinais déjà la saveur mielleuse de sa peau. Mes doigt parcourait chaque parcelle qui composait la jeune fille qui m’embrassait dans un désir qui était devenu commun. Chaque mouvement qu’elle faisait a mon égard m’envoyait sa divine odeur et me poussait a la caresser un peu plus, glissant mes main contre son ventre qui semblait chercher le souffle que je lui empêchait d’avoir. Je l’entendis chuchoter mon nom et mon être vibra jusqu’au plus profond de mon âme. J’avais souvent entendu la belle m’appeler, mais cette fois c’était tout autre. Ses lèvres qui effleurait les miennes, son souffle se mêlant au bien et ce désir que je pouvais sentir émaner d’elle. J’étais béni des dieux pour avoir entendu pareil bonheur. Elle avait réussis a me combler d’un simple murmure. Comment s’y prenait-elle. Je l’ignorais, mais je ferais n’importe quoi plus entendre une fois de plus ce doux murmure.
- C’est parfais. Me dit-elle alors qu’un sourire amoureux se dessinait sur ses magnifique lèvre.
Je lui rendis ce sourire caressant son visage et son cou au passage, déclanchant chez elle une vague de frisson que j’adorais lui prodigué.
- Tu es parfaite. Soufflais-je avant d’aller lui voler un baiser langoureux.
Je sentis alors ses doigts fins sous mon-t-shirt et je crus perdre la tête. Les pore de ma peau avaient une nouvelle drogue; le contact de la jeune fille. Alors qu’elle faisait courir ses main contre moi, je lui retirai doucement son gilet. Je n’avais plus de contrôle sur moi, tout ce que je désirait c’était la jeune fille main mains jouait partout sur elle et je la plaquais sur moi pour sentir son corps contre le mien, nos jambes s’emmêlèrent tout comme nos souffle. Je plongeais ma tête dans son cou et l’attaquait d’un millier de baiser langoureux, ma langue goutant parfois au nectar de sa peau.
- arrête de jouer avec moi...je n'en peux plus...
Un sourire de victoire se dessina sur mes levres avant que je ne lui embrasse longuement l’épaule. D’un mouvement rapide, je la tournais pour me retrouver sur elle, posa presque tout mon corps son elle, me rettenant d’une main pour tout de même ne pas l’écraser.
-Tu vois, je savais que j’allais gagner.
Pour éviter toute réplique j’allais lui prendre un baiser langoureux, mes mains dansant contre ses hanches. Après plusieurs minutes, je du reprendre mon souffle et détachai mes lèvres des siennes. Mais je voulais faire payer à Emy sa défaite et j’allais lui embrasser le cou et les épaules. Mes mains avaient monté et venait de réussir de dégrafer le soutien-gorge de la jeune fille que je fis glisser sur le sol. Mes baisers allèrent rencontrer cette nouvelle parcelle de peau avec douceur et envie. Le souffle de la belle se coupait, j’adorais l’entendre s’essouffler sous mes baiser. J’allais donc l’embrasser doucement lorsqu’elle commença a me mordiller le lobe d’oreille, les frissons revirent me parcourir le corps.
- ne t'arrête pas, surtout pas.
-Même si je le voulais, j’en serais incapable.
Mes mains recommencèrent mes caresses sur le corps de la jeune fille. Je vivais un moment magique avec une des plus belles filles d’Angleterre.
Ma main était dans le milieu de son dos et je devinais déjà la saveur mielleuse de sa peau. Mes doigt parcourait chaque parcelle qui composait la jeune fille qui m’embrassait dans un désir qui était devenu commun. Chaque mouvement qu’elle faisait a mon égard m’envoyait sa divine odeur et me poussait a la caresser un peu plus, glissant mes main contre son ventre qui semblait chercher le souffle que je lui empêchait d’avoir. Je l’entendis chuchoter mon nom et mon être vibra jusqu’au plus profond de mon âme. J’avais souvent entendu la belle m’appeler, mais cette fois c’était tout autre. Ses lèvres qui effleurait les miennes, son souffle se mêlant au bien et ce désir que je pouvais sentir émaner d’elle. J’étais béni des dieux pour avoir entendu pareil bonheur. Elle avait réussis a me combler d’un simple murmure. Comment s’y prenait-elle. Je l’ignorais, mais je ferais n’importe quoi plus entendre une fois de plus ce doux murmure.
- C’est parfais. Me dit-elle alors qu’un sourire amoureux se dessinait sur ses magnifique lèvre.
Je lui rendis ce sourire caressant son visage et son cou au passage, déclanchant chez elle une vague de frisson que j’adorais lui prodigué.
- Tu es parfaite. Soufflais-je avant d’aller lui voler un baiser langoureux.
Je sentis alors ses doigts fins sous mon-t-shirt et je crus perdre la tête. Les pore de ma peau avaient une nouvelle drogue; le contact de la jeune fille. Alors qu’elle faisait courir ses main contre moi, je lui retirai doucement son gilet. Je n’avais plus de contrôle sur moi, tout ce que je désirait c’était la jeune fille main mains jouait partout sur elle et je la plaquais sur moi pour sentir son corps contre le mien, nos jambes s’emmêlèrent tout comme nos souffle. Je plongeais ma tête dans son cou et l’attaquait d’un millier de baiser langoureux, ma langue goutant parfois au nectar de sa peau.
- arrête de jouer avec moi...je n'en peux plus...
Un sourire de victoire se dessina sur mes levres avant que je ne lui embrasse longuement l’épaule. D’un mouvement rapide, je la tournais pour me retrouver sur elle, posa presque tout mon corps son elle, me rettenant d’une main pour tout de même ne pas l’écraser.
-Tu vois, je savais que j’allais gagner.
Pour éviter toute réplique j’allais lui prendre un baiser langoureux, mes mains dansant contre ses hanches. Après plusieurs minutes, je du reprendre mon souffle et détachai mes lèvres des siennes. Mais je voulais faire payer à Emy sa défaite et j’allais lui embrasser le cou et les épaules. Mes mains avaient monté et venait de réussir de dégrafer le soutien-gorge de la jeune fille que je fis glisser sur le sol. Mes baisers allèrent rencontrer cette nouvelle parcelle de peau avec douceur et envie. Le souffle de la belle se coupait, j’adorais l’entendre s’essouffler sous mes baiser. J’allais donc l’embrasser doucement lorsqu’elle commença a me mordiller le lobe d’oreille, les frissons revirent me parcourir le corps.
- ne t'arrête pas, surtout pas.
-Même si je le voulais, j’en serais incapable.
Mes mains recommencèrent mes caresses sur le corps de la jeune fille. Je vivais un moment magique avec une des plus belles filles d’Angleterre.
- InvitéInvité
Re: This night gonna be a good night because of you. (pv)
Lun 19 Juil 2010 - 21:46
J'aurais cru qu'il m'aurait fallu plus de temps, beaucoup plus de temps pour coucher avec un autre garçon. Pour embrasser un autre garçon. Pour oublier Noah avec facilité dans les bras d'un autre. Oui. J'avais pensé qu'il m'aurait fallu des années avant de pouvoir finir dans le lit d'un autre, avant même de ressentir un petit quelque chose pour quelqu'un d'autre. Oui, actuellement je suis dans les bras de Sean, entrain d'embrasser chaque partie de son corps, voulant profiter de ce moment. Ne plus penser. Ne plus penser à rien à part à nous...A un peut être nous. Peu de gens me connaissent comme ça, ce côté de moi que j'essaye de cacher, toujours, parce que finalement, la vie est une bataille et je n'ai pas envie de laisser une seule faille à mon ennemi.
Je n'ai jamais fait l'amour dans le but de sexe et seulement de sexe. Oui, des garçons sont passés dans mon lit, mais j'avais toujours un certain attachement pour eux, que ca dure ou non. Vraiment, il me faut un désir presque transformé en amour pour que je puisse avoir des relations avec un gars. Alors, peut être mon esprit était trop embrumé pour penser à une quelconque relation future avec Sean, mais mon cœur pensait pour lui. Pour moi. Pour nous.
Non, n'allez pas croire que je me voyais déjà en robe de mariée. Non, vraiment, je n'irais pas jusque là. Mais alors qu'il m'embrassait et qu'il me disait parfaite, je ressentais pour lui un sentiment qui m'effrayait totalement. J'étais tombée dans ses bras oui, et maintenant je me sentais séduite par lui. Non ! Ne pouvais je pas faire l'amour avec un ami sans pour autant tomber amoureuse de lui ?! Non. Cette fois-ci je refuse. Sean resterait un simple ami, mon entraineur attitré de Quidditch, et rien d'autre...Oui, j'avais dans l'idée de prendre de bonnes résolutions, mais alors qu'il m'embrassait passionnément, ses lèvres passant ensuite dans mon cou, et ses mains sur mon ventre, j'avais oublié toutes mes idées. Sean était un dieu, et je n'arrivais pas à lui résister maintenant. Évidemment, si je n'y arrivais pas maintenant, j'y arriverais encore moins après cette nuit...
Alors que je le suppliais d'arrêter cette si douce torture, il vint se poser sur moi. Je le regardais dans les yeux une nouvelle fois, avant de passer la main dans ses cheveux et le laissant m'enlever mon soutien gorge. Je passais alors un bras autour de son cou, l'autre descendit le torse de Sean pour arriver jusqu'à son pantalon. Je ne pouvais plus faire marche arrière, et d'ailleurs je n'en avais pas envie. Oui, peut être que finalement la vie valait quelque chose...Peut être avais eu raison de ne pas sauter de ce pont, il y a quelques semaines. Peut être que tout cela s'appelait le destin, et que tout, vraiment tout était en rapport. Peut être aussi que la mort de Noah n'était pas vaine...oui, peut être qu'on allait tous avoir notre happy end. Ou peut être pas. A savoir au prochaine épisode.
Je n'ai jamais fait l'amour dans le but de sexe et seulement de sexe. Oui, des garçons sont passés dans mon lit, mais j'avais toujours un certain attachement pour eux, que ca dure ou non. Vraiment, il me faut un désir presque transformé en amour pour que je puisse avoir des relations avec un gars. Alors, peut être mon esprit était trop embrumé pour penser à une quelconque relation future avec Sean, mais mon cœur pensait pour lui. Pour moi. Pour nous.
Non, n'allez pas croire que je me voyais déjà en robe de mariée. Non, vraiment, je n'irais pas jusque là. Mais alors qu'il m'embrassait et qu'il me disait parfaite, je ressentais pour lui un sentiment qui m'effrayait totalement. J'étais tombée dans ses bras oui, et maintenant je me sentais séduite par lui. Non ! Ne pouvais je pas faire l'amour avec un ami sans pour autant tomber amoureuse de lui ?! Non. Cette fois-ci je refuse. Sean resterait un simple ami, mon entraineur attitré de Quidditch, et rien d'autre...Oui, j'avais dans l'idée de prendre de bonnes résolutions, mais alors qu'il m'embrassait passionnément, ses lèvres passant ensuite dans mon cou, et ses mains sur mon ventre, j'avais oublié toutes mes idées. Sean était un dieu, et je n'arrivais pas à lui résister maintenant. Évidemment, si je n'y arrivais pas maintenant, j'y arriverais encore moins après cette nuit...
Alors que je le suppliais d'arrêter cette si douce torture, il vint se poser sur moi. Je le regardais dans les yeux une nouvelle fois, avant de passer la main dans ses cheveux et le laissant m'enlever mon soutien gorge. Je passais alors un bras autour de son cou, l'autre descendit le torse de Sean pour arriver jusqu'à son pantalon. Je ne pouvais plus faire marche arrière, et d'ailleurs je n'en avais pas envie. Oui, peut être que finalement la vie valait quelque chose...Peut être avais eu raison de ne pas sauter de ce pont, il y a quelques semaines. Peut être que tout cela s'appelait le destin, et que tout, vraiment tout était en rapport. Peut être aussi que la mort de Noah n'était pas vaine...oui, peut être qu'on allait tous avoir notre happy end. Ou peut être pas. A savoir au prochaine épisode.
|
|