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Re: nice night, good morning (reagan + coronis)
Mer 6 Sep 2017 - 0:36
❝ Et ta débauche ne leurre qu'un instant ton désespoir caché. ❞
Des effluves d’alcool dans l’air, accompagnés de la douce médecine embaumante et séductrice des étudiants – et la fête ainsi, battait son plein toute la nuit. Reagan avait quitté sa tente pour rejoindre ses camarades : ou plutôt, pour se perdre parmi eux, ou avec eux. Pour se fondre dans ce rituel d’ivresse, de myocardes battants et d’oblivion précédent cette rentrée prochaine. Tout ce dont elle avait besoin, en cet instant précis.
En plein air, sous le ciel étoilé d’Ecosse, les festivités n’ont jamais vraiment de limites – quant aux excès eux, ils sont démesurés et exacerbés. Les longues jambes d’ivoire de la Bale attirèrent l’attention dès qu’elles furent exposées sur la piste de danse. Sa chevelure de feu et ses hanches quant à elles, furent l’essence jetée sur la flamme ardente de ceux qui la déshabillait du regard avec une envie certaine. Bientôt, Reagan sentit la fraîcheur d’une bouteille se glisser dans sa paume, une étreinte l’emprisonner, et après une rasade incandescente de whiskey, elle se laissa aller…
Très honnêtement, la soirée de Reagan ne se déroula pas du tout comme elle l’avait prévu. Son but premier était de noyer sa peine dans une bouteille, comme il lui arrivait parfois de le faire et peut-être, ramener quelqu’un sous sa tente. En réalité, c’était bel et bien ce qui s’était passé. Seulement, pas de la manière dont elle l’avait imaginé.
Reagan riait, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce qu’elle regagnait peu à peu en lucidité et que sa débauche nocturne ne lui semblait être qu’un leurre éphémère de son désespoir caché. Elle était seule désormais, son « compagnon » du moment s’étant absenté pour récupérer une nouvelle bouteille derrière le bar. Reagan jouait distraitement avec son collier, lorsque de nouveau, des bras l’enlacèrent. L’étreinte était considérablement différente, plus chétive. Elle n’eut pas le temps de découvrir les traits du nouveau venu, qu’une paire de lèvres se posaient d’ores et déjà sur les siennes… Douces. Une femme. Les yeux de la Bale s’écarquillèrent et ses bras la repoussèrent violemment.
« What the fuck ! » lâcha-t-elle en toisant la jeune brune qui titubait devant elle.
Son euphorie, grisante, était retombée d’un seul coup. Reagan ne lui laissa pas le temps de s’exprimer davantage et quitta les lieux, sans demander réellement son reste…
Ce n’était que bien plus tard, que cette histoire commença. Ainsi que le quiproquo qui s’ensuivit.
Reagan percevait des mouvements autour d’elle, mais ses paupières restaient irrémédiablement fermées. Le sommeil pesait lourdement sur elles, l’empêchant de réellement s’extirper de cet état de semi-conscience. Ce n’est qu’après une dizaine de minutes qu’enfin, elle étira sa longue silhouette et ouvrit les yeux.
Pendant un bref instant, elle se demanda qui était cette femme installée nonchalamment sur sa chaise, pianotant sur ce qui semblait être un téléphone portable. Puis, elle se souvint et voulut se rendormir sur-le-champ.
« Bonjour » lança la jeune brune avec un sourire qui se voulait sans doute engageant.
Reagan lui adressa un signe de tête et se redressa, s’asseyant sur le bord de son lit en essayant de calmer la légère migraine qu’elle sentait poindre contre ses tempes.
« C’était bon hier soir »
Reagan se figea. Ses rétines bleutées se dressèrent vers l’inconnue et elle en conclut, face à son regard légèrement fuyant, que la jeune femme n’avait aucun souvenir de la veille au soir. De comment elle était venue hurler à sa porte, pour finalement s’y endormir.
« Que…Qu’est-ce que tu veux dire… ? » Bredouilla Reagan, qui en perdait presque ses mots. Elle se leva, comme pour faire les cents pas, avant de finalement s’adresser de nouveau à sa visiteuse : « Il ne s’est strictement rien passé hier soir. » asséna-t-elle, avec le plus de persuasion possible.
À cet instant, elle n’était vêtue que d’un débardeur et d’une culotte de dentelle noire et, prenant conscience de cela, se sentit soudainement gênée. Sa main se dirigea vers sa penderie, en quête d’un bas décent à enfiler, tandis qu’elle continuait à parler.
« Bon, les apparences semblent me contredire, mais vraiment… Non. »
- InvitéInvité
Re: nice night, good morning (reagan + coronis)
Mer 13 Sep 2017 - 16:43
« Je crois que je pourrais difficilement être plus évidente sans partir dans la vulgarité »
Reagan haussa un sourcil, légèrement intriguée par l’assurance dont semblait faire preuve son interlocutrice. La situation en elle-même ne pouvait pas être plus cocasse qu’elle ne l’était déjà. Vraisemblablement, la jeune femme n’avait strictement aucun souvenir de ce qu’il s’était passé la veille et tentait, sans grand succès, de couvrir son amnésie éthylique. Si elle-même avait été alcoolisée au point de ne plus savoir où elle se trouvait, ça aurait sans doute pu fonctionner : néanmoins, le comportement de la jolie brune l’avait suffisamment refroidie la veille pour lui rendre les idées claires.
« Disons que tu pourrais difficilement être plus explicite, n’est-ce pas ? » répondit Reagan avec un brin de sarcasme. « C’est pas comme si tu pouvais réellement entrer dans les détails. »
Il ne s’est rien passé hier soir. Lorsque ses mots franchir ses lèvres, Reagan vit la stupéfaction se peindre sur son visage, très vite succédée par le doute. S’ensuivit une légère introspection que la Bale devina peu concluante. Elle en profita pour se lever de son matelas et enfiler un legging noir, de quoi couvrir ses longues jambes à la vue de son invitée. Ainsi, elle avait de quoi regagner un brin de cohérence face à la suspicion. Au bout de quelques minutes à se dévisager l’une l’autre – de longues minutes durant lesquelles Reagan sentit la gêne s’installée – la brune prit finalement la parole.
« Bon. OK, à la limite je suis prête à te croire, parce que ma tête est actuellement à l'état de trou noir… »
Merci, pensa Reagan. Enfin le bon sens surgissait et elle n’aurait pas à défendre le fait qu’elles n’avaient en aucun cas couché ensemble.
« Mais dans ce cas-là, il faut quand même m'expliquer comment je me suis retrouvée dans ton lit avec toi en sous-vêtements. »
Au temps pour elle, les explications devaient visiblement tout de même venir. Reagan soupira et s’approcha de son mini-frigo pour récupérer une petite bouteille de cidre : certains diront qu’il était un peu tôt pour cela, mais en vérité, il était 13h. Elle était même surprise d’être parvenue à dormir en présence d’une inconnue dans sa chambre.
« Je ne te propose pas » dit-elle en venant s’adosser au mur en face de la jeune femme. « La première raison pour laquelle on a rien fait, c’est que tu n’es pas franchement mon type de mec. » dit-elle avec un sourire légèrement sarcastique. « Deuxio’, t’es vraiment sûre de vouloir savoir comment t’as fini sous ma tente ? » demanda-t-elle, en portant sa petite bouteille à ses lèvres.
Reagan la dévisagea une fraction de seconde, avant de poursuivre.
« Et bien… Je dansais sur la piste de danse avec un ami et tu m’as embrassé en sortant de nulle part. J’ai quitté la fête et à ce moment-là, je suis allée me coucher. Une demi-heure plus tard, je t’ai entendu hurler dehors et puis d’un coup… plus rien. Quand je suis sortie, tu étais assoupie dans l’herbe et je t’ai installé sous la tente pour que tu ne sois pas piétinée par les étudiants bourrés qui reviennent sous d’autre tente. Ring a bell ? »
Soyez sympa, qu’ils disaient.
Le silence résonna de nouveau dans la pièce, tandis que la jeune femme analysait ses dires. Avec un léger sourire, afin de détendre l’atmosphère, Reagan ajouta :
« Ça t’arrive souvent de complimenter un coup que tu n’as pas eu ? » Aucune méchanceté n’était détectable dans sa voix, peut-être une légère moquerie, mais rien de plus. « Je m’appelle Reagan, by the way. Avant d'être intime, j'ai entendu dire que c'était bien de passer d'abord part là. »
Reagan haussa un sourcil, légèrement intriguée par l’assurance dont semblait faire preuve son interlocutrice. La situation en elle-même ne pouvait pas être plus cocasse qu’elle ne l’était déjà. Vraisemblablement, la jeune femme n’avait strictement aucun souvenir de ce qu’il s’était passé la veille et tentait, sans grand succès, de couvrir son amnésie éthylique. Si elle-même avait été alcoolisée au point de ne plus savoir où elle se trouvait, ça aurait sans doute pu fonctionner : néanmoins, le comportement de la jolie brune l’avait suffisamment refroidie la veille pour lui rendre les idées claires.
« Disons que tu pourrais difficilement être plus explicite, n’est-ce pas ? » répondit Reagan avec un brin de sarcasme. « C’est pas comme si tu pouvais réellement entrer dans les détails. »
Il ne s’est rien passé hier soir. Lorsque ses mots franchir ses lèvres, Reagan vit la stupéfaction se peindre sur son visage, très vite succédée par le doute. S’ensuivit une légère introspection que la Bale devina peu concluante. Elle en profita pour se lever de son matelas et enfiler un legging noir, de quoi couvrir ses longues jambes à la vue de son invitée. Ainsi, elle avait de quoi regagner un brin de cohérence face à la suspicion. Au bout de quelques minutes à se dévisager l’une l’autre – de longues minutes durant lesquelles Reagan sentit la gêne s’installée – la brune prit finalement la parole.
« Bon. OK, à la limite je suis prête à te croire, parce que ma tête est actuellement à l'état de trou noir… »
Merci, pensa Reagan. Enfin le bon sens surgissait et elle n’aurait pas à défendre le fait qu’elles n’avaient en aucun cas couché ensemble.
« Mais dans ce cas-là, il faut quand même m'expliquer comment je me suis retrouvée dans ton lit avec toi en sous-vêtements. »
Au temps pour elle, les explications devaient visiblement tout de même venir. Reagan soupira et s’approcha de son mini-frigo pour récupérer une petite bouteille de cidre : certains diront qu’il était un peu tôt pour cela, mais en vérité, il était 13h. Elle était même surprise d’être parvenue à dormir en présence d’une inconnue dans sa chambre.
« Je ne te propose pas » dit-elle en venant s’adosser au mur en face de la jeune femme. « La première raison pour laquelle on a rien fait, c’est que tu n’es pas franchement mon type de mec. » dit-elle avec un sourire légèrement sarcastique. « Deuxio’, t’es vraiment sûre de vouloir savoir comment t’as fini sous ma tente ? » demanda-t-elle, en portant sa petite bouteille à ses lèvres.
Reagan la dévisagea une fraction de seconde, avant de poursuivre.
« Et bien… Je dansais sur la piste de danse avec un ami et tu m’as embrassé en sortant de nulle part. J’ai quitté la fête et à ce moment-là, je suis allée me coucher. Une demi-heure plus tard, je t’ai entendu hurler dehors et puis d’un coup… plus rien. Quand je suis sortie, tu étais assoupie dans l’herbe et je t’ai installé sous la tente pour que tu ne sois pas piétinée par les étudiants bourrés qui reviennent sous d’autre tente. Ring a bell ? »
Soyez sympa, qu’ils disaient.
Le silence résonna de nouveau dans la pièce, tandis que la jeune femme analysait ses dires. Avec un léger sourire, afin de détendre l’atmosphère, Reagan ajouta :
« Ça t’arrive souvent de complimenter un coup que tu n’as pas eu ? » Aucune méchanceté n’était détectable dans sa voix, peut-être une légère moquerie, mais rien de plus. « Je m’appelle Reagan, by the way. Avant d'être intime, j'ai entendu dire que c'était bien de passer d'abord part là. »
- Maître du Jeu→ je suis le destin ←
- » parchemins postés : 1994
» miroir du riséd : sans visage
» crédits : créateur du design
» âge : éternel
» gallions sous la cape : 14053
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: nice night, good morning (reagan + coronis)
Jeu 12 Oct 2017 - 21:59
Le soleil est à son zénith et les étudiants se réveillent doucement sur le domaine tandis que vous vous expliquez tranquillement. Dehors, il n'y a pas un bruit (ou presque). Tout semble très calme. Néanmoins, cette quiétude apparente ne dure pas bien longtemps puisque à cet instant, vous entendez un vacarme assourdissant (provenant de l'extérieur). Est-ce un bruit d'explosion ?! Au même moment, des cris affolés proviennent des tentes voisines. Que s'est-il passé ? Vous n'avez pas le temps de vous poser la question qu'une tête passe rapidement le pan de la porte. « Deux Scroutts à pétards se sont échappés de la carrière ! Barrez-vous ! » Braye l'inconnu avant de s'enfuir.
- Bonne chance mesdemoiselles :