Dix leçons pour draguer son voisin ft. @Hélios Muller | 24.09.22

Je ne suis pas certain qu’il s’agisse là de confiance. Je connais à peine Hélios et par extension, ses motivations dans la vie. Je ne sais pas ce qu’il fera de cette information donc on ne peut pas vraiment parler de confiance. Pourtant, les mots sortent tout de même de ma bouche avec un naturel déconcertant. Je ne suis même plus sûr de pouvoir appeler cela un secret étant donné que de plus en plus de personnes dans mon entourage sont au courant. Même mon voisin de palier, maintenant. En tout cas, cela a l’air de le surprendre et c’est une conséquence à laquelle je suis habitué. On ne m’imagine pas avoir une quelconque particularité tant mon caractère est unique en soi. C’est comme ajouter de la crème chantilly par-dessus de la crème chantilly. Un peu trop et ça devient écœurant. Mon explication, quant à elle, est purement sincère. Les métamormophages ne sont pas légions et il y a une raison à cela : porter un tel don (ou malédiction, pour certains) demande une grande force mentale et un contrôle de soi constant. Je n’y suis pas très doué et j’ai fait des ravages dans ma prime jeunesse. Imaginez un Wyatt avec vingt ans de moins et dix fois plus d’énergie… C’est une particularité magique assez cool, soyons honnêtes, mais très difficile à côtoyer au quotidien. La moindre émotion peut être vue d’autrui et dans les relations amoureuses, notamment, c’est un pur calvaire.

« J’y suis un peu meilleur, dernièrement. Mais c’est un long travail de chaque instant de ne pas se laisser dépasser par la magie. De rester soi. » J’ai en tête cette journée d’école, quand le professeur de Défenses contre les forces du mal nous a parlé puis fait faire connaissance avec notre épouvantard. Perdre son identité est ce qui me fait le plus peur, sans grande surprise. C’est pour cela qu’en grandissant, je fais un peu plus attention avec mon don même si je suis loin d’être aussi méticuleux que les autres. Pour répondre à la question d’Hélios, je souris, me concentre puis ferme les yeux. Je visualise les traits de son visage, les petits détails que j’ai pu remarquer comme des grains de beauté ou un pli sur la peau, la couleur de ses yeux jusqu’à la forme de son nez. Et lorsque je rouvre les miens, c’est un deuxième Hélios qui se trouve devant lui.

« Cool non ? Prendre l’apparence complète de quelqu’un me demande beaucoup plus d’énergie et de concentration qu’un changement d’une seule partie du corps, par contre. T’en penses quoi, plutôt réaliste ? » Ce doit être étrange de se voir en double, hors miroir. Je sais que je trouverais ça bizarre mais en même temps, je SUIS bizarre.

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Ma transformation semble avoir fait son effet sur le sang pur, qui m’inspecte du regard avec grand intérêt et, comme à chaque fois que je m’adonne à ce genre de blague avec quelqu’un, un peu de frayeur. C’est un don puissant qui peut aisément être utilisé à des fins maléfiques mais fort heureusement pour lui, je suis probablement trop stupide pour en user de cette façon. Docile (pour une fois), je le laisse m’observer et me manipuler à sa guise, un léger sourire sur les lèvres. Je sens les questions se bousculer dans son regard clair, jusqu’à ce qu’il parvienne à les formuler de vive voix.

« Ce n’est pas aussi déplaisant que le polynectar mais ce n’est pas non plus indolore. Le changement est là, je le ressens. Selon la forme que je prends, c’est comme enfiler une chaussure sur le mauvais pied… » Et puis, l’énergie demandée est conséquente. J’ai de la chance d’en avoir à revendre mais même moi, j’ai mes limites. Je ne peux pas passer une journée entière hors de ma forme d’origine car la concentration requise dépasse ce que mon corps est en mesure d’offrir. Je peux encore me débrouiller si ce n’est qu’un tout petit changement, comme modifier l’arête du nez ou ajouter un grain de beauté. Mais les transformations totales sont dangereuses à long terme. C’est l’une des rares limites que je respecte vraiment.

Alors qu’il se rassoit et me tend son croquis, je reprends naturellement mes traits et c’est à mon tour d’observer. « Mais tu es très flatteur, dis-moi ! » Peut-on même dire que c’est de la séduction ? Il me fait clairement comprendre qu’il me trouve attractif et je peux le ressentir à travers son dessin. Son coup de crayon, à l’image de son possesseur, est flatteur.

« Je suis vraiment impressionné, c’est canon ! Tu me rends définitivement très beau. » Je tourne mon visage vers lui et entretiens un sourire volontairement séducteur. « Mais je ne crois pas t’avoir déjà remarqué chez les Pokeby ? Ou tu as appris à te cacher. » Bien sûr que je saute à cette conclusion, elle est si facile ! Artiste = Pokeby, je ne vois rien d’autre pour le représenter à cet instant précis. Je m’entends toujours très bien avec les Violet, leur état d’esprit me correspond et m’intrigue, tant et si bien que j’ai plus de respect pour cette Maison que pour toutes les autres (hors Ethelred, bien sûr). Est-il possible qu’il n’en soit pas un et que je fasse fausse route ?

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Je n’ai jamais eu aucun mal à complimenter qui que ce soit. Je ne vais pas commencer maintenant, surtout face à un si joli garçon. Son air me plaît, même s’il gagnerait à être débarrassé de cette timidité maladive. Mais ce n’est que mon opinion basée sur mon propre caractère expansif. Je le questionne aisément, sans aucune arrière pensée autre que celle d’apprendre à le connaître. Je me fais aussitôt l’idée qu’il est un Pokeby car cela me semble évident, au premier regard. Pas si évident que ça puisse qu’Hélios semble bloquer sur ce mot. Je ne comprends pas moi-même ce qui le dérange et tout s’éclaire bien vite lorsqu’il m’annonce être un Lufkin. Très étrange de mon point de vue mais qui suis-je pour émettre une quelconque opinion sur la Maison à laquelle il appartient ? Je ne cache pas ma surprise, cependant.

« Ouhla pas du tout ! Même si j’aurais pu, au final. Je suis un pur Ethelred et fier de l’être ! » scandé-je, en effet, avec une grande fierté. Je l’ai toujours été. Même s’il n’est pas toujours facile d’être un gris au début, on finit par comprendre pourquoi on en est un et forcément, en découle un sentiment qui s’apparente le plus à de la fierté. Les outsider, les incompris, les multiples couleurs réunies. On est de tout nous, les gris. Mais surtout, nous sommes uniques. Je regarde ma tasse et grimace.

« T’as pas plutôt une bière ? Le thé c’est mignon mais ça n’épanchera pas ma soif. » Mon dieu, je prie pour qu’il en ait même si quelque chose me dit que cette prière est vaine. Il a l’air d’être un garçon trop sage pour avoir de l’alcool chez lui. Mais en même temps, appartenant à la coloc des Friends - qui peuvent être de sacrés fêtards - il est possible que je sois surpris ? J’espère l’être.

« Si t’en as pas, je peux filer chez moi deux secondes et en ramener. Je suis pas parti depuis suffisamment longtemps pour qu’ils soient déjà en train de ken. Ils doivent seulement commencer à dîner donc mon interruption les gênera moins que dans trente minutes, si tu vois ce que je veux dire. » C’est un clin d’œil malicieux que j’offre à Hélios, ne m’embarrassant pas de sous-entendus pour évoquer la relation de mon colocataire. Je me trouve suffisamment arrangeant comme cela pour ne pas avoir à fermer ma gueule, en plus du reste. Il vit seul, donc il n’a pas affaire à ce type d’inconvénient et de compromis quand on vit avec quelqu’un. D’ailleurs, je me demande bien s’il paye cet appartement de sa poche. Je serais capable de le lui demander mais je n’ai pas envie de me faire jeter dehors non plus.

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Le sexe ne m’a jamais fait peur et je ne pense pas qu’il puisse me provoquer une telle émotion un jour. En parler est naturel pour moi et cela peut surprendre. J’ai remarqué assez vite que mon entourage n’a pas autant de facilité que moi à aborder un tel sujet et si je ne les mets pas mal à l’aise par mes conversations, je me retrouve bien souvent face à des visages rougis et des airs embarrassés. Même si Hélios sourit, je ne saurais dire si c’est par gêne ou véritable complicité. Peu m’importe, il y a bien longtemps que j’ai cessé d’accorder de l’importance à l’opinion que les autres ont de moi. Mon compagnon de fortune ne souhaite pas déranger les tourtereaux alors j’abandonne cette idée, même si cela m’aurait bien fait rire de les surprendre. Patiemment - ou autant que possible, mais au moins maintenant je peux bouger un peu - j’attends qu’Hélios nous ramène de quoi se brûler la gorge. Autre que le thé, bien entendu. Je ne sais pas ce qu’ils ont les mecs en ce moment, à se gaver de thé tout le temps… C’est peut-être sain (ou un truc du genre) mais d’un ennui profond pour mes papilles… Je me tourne vers la cuisine à la question du sorcier et c’est sans hésiter que je réponds « RUSSIE » avec un poil trop d’enthousiasme peut-être.

« T’en fais pas, c’est parfait ! J’adore l’alcool fort. Enfin, fort pour les autres. » Ma tolérance n’est plus ce qu’elle était à mes débuts. Je mets cela sur le compte de l’habitude et de mon don de métamorphomagie qui a beaucoup trop d’impact sur moi quand je ne fais pas attention. Je regarde les verres se remplir et prends le mien, dégustant avec un grand bonheur ce liquide vivifiant. Puis, je me tourne vers Hélios pour lui faire comprendre que j’ai parfaitement bien entendu ses derniers mots et que je me retrouve en eux.

« Ah, ça m’arrive aussi ! Enfin beaucoup moins depuis qu’avec des potes on en a pris y’a quelques années, en grande quantité bien sûr, et qu’on s’est amusé à sauter des toits d’Inverness avec nos balais. Y’a eu quelques membres cassés ce soir-là, sans surprise ! » Mes années universitaires me manquent, surtout pour ce type de conneries. Pour les potes, les aventures, les marades… J’ai envie de dire à Hélios de profiter tant qu’il le peut, mais ça fait conseil de vieux et je refuse d’en être un donc…

« Raconte-moi quelques-unes de tes anecdotes sur la tentacula ! Tu dois bien en avoir un peu ! » C’est surprenant de voir un garçon d’apparence si sage prendre de la drogue. C’est la preuve qu’on ne sait jamais vraiment qui on a en face de soi. Cela me fait l’apprécier encore plus.

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C’est ce que j’entends souvent lorsque je raconte mes aventures et les blessures qui les accompagnent. “Quelle idée aussi…” Je suis partisan de la vie croquée à pleine dent et le côté magique de mon quotidien fait que je me mets encore moins de barrière, sachant que la magie saura réparer ce que je me serai cassé. Alors les propos d’Hélios me font plus rire qu’ils ne me chiffonnent. Je sais bien qu’il n’est pas en mesure de comprendre ma philosophie et en même temps, je ne lui demande pas de le faire. Il me raconte sa façon de consommer de la tentacula - seul, pour dessiner.

« Ah les artistes drogués, toute une Histoire… » dis-je sur le ton de la plaisanterie et ce, accompagné d’un clin d'œil évocatif car il est de notoriété commune que les peintres et autres artistes du genre aiment à libérer leur esprit pour développer leur imagination créative. Ce n’est pas comme s’il pouvait y avoir matière à jugement de ma part. Consommant de la tentacula quand bon me semble et sans réel objectif artistique, je ne peux décidément pas critiquer ! Je remarque simplement que ses folles expériences peuvent être considérées comme très sages dans mon monde et le puits entre nos deux expériences me fait sourire.

« Carrément ouai ! » Je me lève du canapé pour le rejoindre près de la fenêtre. Je me saisis de l’objet du délit que je glisse entre mes deux doigts et prends une bouffée dont je m’imprègne. Bien que le même problème se pose toujours avec mon métabolisme, la tentacula a le mérite d’avoir plus d’effet sur moi que l’alcool. D’où ma consommation. J’échappe la fumée en direction de l’extérieur et la regarde disparaître. C’est une belle soirée. La température extérieure est idéale.

« Tu veux que je te montre comment on fait avec des potes ? Une petite alternative à la fumette. Bouge pas, laisse-toi faire. » Il se peut même qu’il connaisse mais quelque chose en moi me dit que non. Ou que même s’il l’a déjà vu faire, il ne l’a pas encore expérimenté lui-même avec quelqu’un. Pas quelqu’un du même sexe que lui. Je tire une nouvelle fois sur le stick, garde la fumée dans ma bouche sans l’avaler mais sans que cela ne devienne désagréable non plus ; puis, de ma main libre j’immobilise le mention d’Hélios et de mon pouce, l’invite à entrouvrir les lèvres. C’est avec délicatesse que je me penche vers lui, arrête mes lippes à quelques millimètres des siennes, nous laissant à tous deux expérimenter un frôlement divin. Je libère alors la fumée tout en gardant le contrôle et la conduis d’un léger souffle jusque dans la bouche du sorcier. Ma main le lâche pour qu’il puisse pleinement ressentir chaque émotion qui le traverse puis me recule de seulement quelques centimètres. Pas de quoi lui redonner un espace vital complet. Un sourire vient ensuite orner mes lèvres.

« Tu peux l’avaler, la relâcher ou me la redonner. On peut faire ça jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. » Je ne cache pas que j’ai ressenti ma petite excitation, comme à chaque fois que je pratique cela avec un homme qui m’intéresse. Maintenant, reste à savoir ce qu’Hélios en pense. Personne ne s’est jamais plaint, jusqu’à présent !

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L’expérience est très excitante et je sais qu’elle ne l’est pas que pour moi. Je vois le regard d’Hélios se troubler lorsque je le frôle ou qu’il me regarde un peu trop longtemps. Ce n’est pas narcissique de ma part de penser qu’il est attiré par moi. Il y a des indices pour le prouver mais les lui énumérer ne rendra pas notre échange plus facile. Au contraire. Il a l’air sur la réserve et plus je le brusque, plus il risque de faire des pas en arrière. Ce n’est pas ce que je veux. Ce petit échange qu’on a déjà eu frôle la limite de ce dont Hélios est capable de faire en ma présence et je le regarde rejeter la fumée par deux fois vers l’ouverture de la fenêtre, n’osant pas réitérer mon acte. Qu’il ait peur ou qu’il soit nerveux et que cela le bloque n’est pas un problème pour moi. J’ai tout mon temps. Et même si rien ne se fait aujourd’hui, je sais que cela viendra. J’ai comme une espèce de sixième sens pour ça ! Cela n’est pas grandement utile pour le boulot, on est bien d’accord, mais ça sert lors des soirées pour éviter les pertes de temps.

« Mmmh… j’imagine que ça dépend des potes, tu vois ? J’ai pas mal de potes hétéros au final qui n’acceptent de se prêter au jeu que lorsqu’ils ont déjà beaucoup consommé, sinon ils n’assument clairement pas. Donc “souvent” je sais pas, mais de temps en temps, c’est sûr ! » Ce n’est d’ailleurs pas la seule chose que nous fassions mais je ne vais pas le brusquer avec des images trop perverties pour son esprit de jeune sang-pur bien élevé. Quoiqu’être bien élevé ou non n’a, à mon sens, aucune espèce de rapport avec ça.

« Il y a forcément des jeux que tu fais avec tes potes en soirée toi aussi, non ? Des trucs classiques comme la bouteille ou la carte… » Des jeux demandant de la proximité et un fort usage des lèvres, entre autres. Quand on est dans un groupe d’amis comme le mien, on ne se formalise plus des barrières imposées par la société. Lors des jeux de la bouteille, il m’est plus d’une fois arrivé d’embrasser des femmes, hétéros ou gay, cis ou trans. Cela n’a pas d’importance. C’est le jeu qui compte, c’est de le perpétuer et de s’amuser, aussi. Attention, ça ne se transforme pas non plus en gros baisodrome ! On a nos limites. Pour être tout à fait honnête, c’est même souvent très propre ! Si en effet j’ai déjà eu des relations avec certains de mes amis, cela ne s’est jamais fait sous la contrainte ou dans la colère. Nos relations sont saines car je sais que ceux-là sont comme moi : ils n’ont pas d’attache, ils n’en veulent pas. Alors un baiser ici ou là, qu’est-ce que ça change ? Parfois, ce n’est qu’un témoignage d’affection dont un pote a besoin quand il est au plus mal. Mais je ne sais pas si Hélios pourrait comprendre et je ne suis pas le plus doué pour l’expliquer.

« À moins que vous ne soyez du genre à jouer au Monopoly ? Me dis pas que t’as jamais fait de strip poker… »

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Arf, quelle déception… Hélios est peut-être un artiste mais il est surtout un artiste coincé. Comment peut-il trouver de l’inspiration s’il ne s’essaye pas à tout ? Et je ne parle pas que d’embrasser un mec hein, mais de se plier à des expériences nouvelles, des jeux étranges et des explorations tordues. Tout est trop bien rangé, trop ordonné, trop “pensé”. Même les plantes semblent disciplinées plutôt que sauvages.

« Fou j’sais pas, mais téméraire ouai. » Peut-être gagnerait-il à l’être davantage… Sa fiancée ne pourra qu’apprécier non ? S’il ne lui apprend rien qu’elle ne sait déjà, elle ira vite voir ailleurs. Moi ,je le ferai mais je ne suis pas vraiment un exemple de stabilité relationnelle. Mes partenaires en sont bien vite avertis. Hélios lui-même doit s’en douter, j’imagine. Car il se dépêche aussitôt d’annuler toute possibilité de fun à notre rencontre. Je n’ai pas envie de voir cette fenêtre se fermer et d’aller en ville… Je veux qu’il se laisse un peu aller et qu’il prenne la décision de coucher avec moi, c’est tout ! C’est pas comme si je demandais grand chose… Ah les mecs, j’te jure… Je fais la moue, bien entendu, pour marquer mon mécontentement. Cependant, j’ai conscience qu’un refus de ma part signifierait me retrouver seul hors de son appartement (et du mien) et je n’en ai pas envie. Cela voudrait dire prendre contact avec un autre de mes plans culs pour le supplier de me laisser passer la nuit chez lui, moyennant une petite gâterie. Non mais… en fait… est-ce que ce ne serait pas mieux ???

« Je te préviens, j’ai un très grand estomac à remplir, je ne me contenterai pas d’une petite aile de poulet ! Où veux-tu aller ? » Je quitte l’espace près de la fenêtre et récupère ma veste abandonnée sur le canapé. Je ne pensais pas avoir à la mettre ce soir mais heureusement que je l’ai emportée avec moi, au final.

« J’ai envie d’un bon gros burger. Avec plein de sauce et d’accompagnement. Un truc GI-GAN-TES-QUE ! Rassure-moi, tu manges des burgers hein ? » Je le taquine, bien sûr. Quoi qu’en fin de compte, je ne sais pas grand-chose de lui.