- Isabelle D'EssenaultI change ؏ therefore, I live
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» âge : 38 yo (10.03.1986)
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de ces am(es)ies mortelles (ft. irina)
Dim 16 Oct 2022 - 0:39
&
IRINA
de ces am(es)ies
mortelles
16.06.22mortelles
Jamais mieux cachée qu’en pleine vue, la jolie brune se perdait dans la contemplation de la pierre froide illuminée par les flammes dans le foyer de la cheminée. Le bois du manteau était orné de magnifiques pierres précieuses qui lui rappelaient sa victoire en demi-teinte, un mois plus tôt. Elle les observait depuis bientôt une heure, un verre de vin français à la main et une pile de copies parfaitement ordonnée sur sa droite. Bien qu’elle ne devait rencontrer Irina que bien plus tard ce jour-là, Isabelle était arrivée en fin d’après-midi pour s’installer dans l’établissement plus que respectable. Il était réputé pour ses mets - les plus fins et les plus atypiques du quartier sorcier de la ville - et elle aimait se pavaner sur les meubles raffinés ou simplement boire un verre autour de la cheminée réconfortante. Le printemps bien installé ne semblait pas faire déroger l’établissement à la règle et les flammes crépitaient, depuis plusieurs heures déjà, devant les fauteuils savamment rendus disponibles autour d’elles. Elle avait terminé d’évaluer les travaux de ses élèves et réfléchissait sombrement aux options dont elle disposait. Selon ses informateurs, @Arthur Batthyány était reparti en Roumanie pour son travail de diplomate et elle pouvait rencontrer sa meilleure amie en toute quiétude. Il ne les dérangerait pas et ne la soupçonnerait pas davantage de mener la danse. La punition du sorcier n’était pas suffisante à ses yeux et elle se réveillait parfois le matin avec l’envie brûlante de lui faire connaître la douleur à laquelle il l’avait assujettie avec son sortilège impardonnable. Isabelle porta le verre de rouge à ses lèvres, elles-mêmes colorées du même pourpre, et se radoucit en voyant son visage dans le crépitement de la cheminée. Pouvait-elle réellement le haïr à ce point ? La question tourbillonnait dans sa tête, comme un ouragan, né cette nuit-là, à la sortie du conclave. Elle prit une grande inspiration pour chasser le regard triste qui avait brûlé ses rétines et termina son verre avant de le déposer sur le bout de canapé sur lequel attendait patiemment la pile de travaux. Isabelle agita sa baguette pour les faire disparaître ; elle les ferait jaillir du néant sur son bureau, plus tard dans la nuit.
Les employés du Black Wolf se précipitèrent pour desservir le verre qu’elle avait laissé derrière elle et pour la guider jusqu’à la table qu’elle avait réservée pour Irina et elle-même. Elle prit place devant la nappe blanche et déplia distraitement la serviette épaisse sur ses genoux. (Le pli faisait face à ses jambes, comme on le lui avait scrupuleusement appris en France, dans son enfance.) Elle sortit un petit miroir de son sac à main et vérifia son apparence ; elle s’assurait toujours d’être au meilleur de sa forme pour rencontrer la très jolie potionniste. Isabelle ne l’admettrait peut-être jamais, mais elle savait qu’elle devait beaucoup à Irina pour sa transformation et la force qu’elle avait trouvé suite à sa rupture avec Arthur. L’as en métamorphose avait l’illusion que la jolie Russe et Britannique était sa seule véritable amie dans un monde de vraisemblance. Elle rangea son miroir et déposa son sac sur le sol à ses pieds juste à temps pour voir son amie passer le pas de la porte. Isabelle déposa le linge sur la nappe et se leva pour accueillir la mélomane. Elle savait qu’Irina préférait le jazz, mais l’établissement ne diffusait jamais que de la musique classique.
(anglais) « Poppet ! » Elle l’accueillit avec le surnom qu’elle savait être la seule à pouvoir utiliser sans que les yeux de la très grande jeune femme ne la dévore toute crue ou que ses mains l’empoisonne d’un poison dont elle seule avait le secret. (anglais) « Je suis ravie que tu aies pu te libérer. Comment vas-tu ? »
Elle lui offrit la bise, à la Française, et se rassit derrière la nappe. Un serveur croisa son regard et elle devina son intention de venir accueillir la nouvelle arrivée. Un regard sans équivoque d’Isabelle le fit reculer aussitôt. Après tout, elles n’avaient pas encore consulté le menu des vins, ni celui des plats.
(anglais) « Je ne t’ai pas croisée dans la salle des professeurs, aujourd’hui. »
Elle savait très bien qu’Irina n’était pas du genre à se sociabiliser avec les collègues de l’université.
Les employés du Black Wolf se précipitèrent pour desservir le verre qu’elle avait laissé derrière elle et pour la guider jusqu’à la table qu’elle avait réservée pour Irina et elle-même. Elle prit place devant la nappe blanche et déplia distraitement la serviette épaisse sur ses genoux. (Le pli faisait face à ses jambes, comme on le lui avait scrupuleusement appris en France, dans son enfance.) Elle sortit un petit miroir de son sac à main et vérifia son apparence ; elle s’assurait toujours d’être au meilleur de sa forme pour rencontrer la très jolie potionniste. Isabelle ne l’admettrait peut-être jamais, mais elle savait qu’elle devait beaucoup à Irina pour sa transformation et la force qu’elle avait trouvé suite à sa rupture avec Arthur. L’as en métamorphose avait l’illusion que la jolie Russe et Britannique était sa seule véritable amie dans un monde de vraisemblance. Elle rangea son miroir et déposa son sac sur le sol à ses pieds juste à temps pour voir son amie passer le pas de la porte. Isabelle déposa le linge sur la nappe et se leva pour accueillir la mélomane. Elle savait qu’Irina préférait le jazz, mais l’établissement ne diffusait jamais que de la musique classique.
Elle lui offrit la bise, à la Française, et se rassit derrière la nappe. Un serveur croisa son regard et elle devina son intention de venir accueillir la nouvelle arrivée. Un regard sans équivoque d’Isabelle le fit reculer aussitôt. Après tout, elles n’avaient pas encore consulté le menu des vins, ni celui des plats.
Elle savait très bien qu’Irina n’était pas du genre à se sociabiliser avec les collègues de l’université.
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Re: de ces am(es)ies mortelles (ft. irina)
Mar 25 Oct 2022 - 19:00
Isabelle & Irina
De ces am(es)ies mortelles
La potionniste était occupée à rédiger quelques recettes. Elle devait mettre toutes ses notes au propre. C’était comme ça qu’elle avait appris à faire lors de ses années universitaires en Russie. La discipline et la rigueur imposées avaient fait d’elle la femme qu’elle était aujourd’hui. Dure et ordonnée. Elle avait beau avoir un esprit rempli de contradictions et de névroses, elle pouvait devenir un robot prêt à effectuer ses tâches machinalement. C’était une des choses dont elle était le plus fière. Cela lui donnait un certain contrôle dans sa vie. Il y avait pleins de choses qu’elle avait subi lors de son existence. Des choses qui tourmentaient encore ses nuits et le seul moyen qu’elle avait trouvé pour ne pas sombrer dans la folie c’était toutes les choses qu’elle pouvait contrôler autour d’elle.
Irina surveillait religieusement l’heure car elle avait rendez-vous avec sa meilleure amie. Une des seules amitiés qu’elle avait réussi à conserver après tout ce temps et elle n’en était pas peu fière. Cela lui donnait un certain sentiment de contrôle. Elle avait l’impression d’être quelqu’un de bien avec Isabelle, même si la jeune russe avait cette fâcheuse tendance à tout faire pour lui plaire on pouvait dire que c’était ce qui se rapprochait le plus d’une relation saine pour Irina. La russe n’était pas douée pour les interactions sociales, elle subissait la plupart du temps les gens qui entraient dans sa vie et ne faisait que détruire ce qui était autour d’elle. Avec Isabelle c’était différent, je ne sais pas si c’était de l’amour qu’elle ressentait pour elle mais elle avait un fort sentiment à l’égard de la française. Peut-être que ce n’était même pas sain mais pour Irina c’était parfait.
Dès lors que l’heure fût enfin de partir, elle lâcha soudainement toutes ses activités pour se presser à la rencontre de son amie. Elle avait hâte de la voir et d’ailleurs c’était son seul moment positif de la journée. Celui qui la sortait de ses névroses. Elle se parfuma une dernière fois avant de quitter son domicile.
C’est avec un élégant sac qu’elle passa la porte du Black Wolf. Son sourire illuminait presque la pièce de par sa rareté et son intensité. Ses yeux plongèrent directement dans le regard de son amie au son de l’adorable surnom qu’elle lui avait attribué. « Je vais bien maintenant que je suis là, et toi ? » Lui demande-t-elle tout en se posant sur sa chaise. Elle déposa son sac à côté d’elle.
« Pas sûr que tu me croises, pour l’instant mon poste de langue-de-plomb a du mal à me quitter. » Répliqua-t-elle l’air bienveillant. Une certaine euphorie semblait la posséder. En réalité, Irina n’était pas réellement connectée à sa personne, elle savait que quand elle rentrerait elle allait surement s’effondrer de tristesse. Parfois avec Isabelle elle se sentait comme une autre personne. L’amie parfaite que la française adorait avoir. L’amie toujours là pour elle et qui ne semblait jamais pouvoir la trahir. La façon dont Isabelle la faisait se sentir était complètement addictive et elle en était reconnaissante. C’est pour cela qu’avant même avoir regardé les menus présenter devant elle qu’elle lui dit : « J’ai un cadeau pour toi ! ». Elle déposa le sac sur la table. Elle y trouverait une belle parure d’une grande élégance, un cadeau parfait pour une aussi jolie femme. « Aller, ouvre j’ai hâte de voir ta réaction ! »
@Isabelle D'Essenault
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Re: de ces am(es)ies mortelles (ft. irina)
Mar 27 Déc 2022 - 0:04
&
IRINA
de ces am(es)ies
mortelles
16.06.22mortelles
Les éclats de rire dansaient dans les yeux d’Irina sans qu’Isabelle ne put jamais totalement discerner autre chose que de la joie dans cette valse effrénée. Sa compagne était époustouflante et jouait à merveille le rôle de sa vie. Elle ne laissait aucune émotion inonder ses iris et Isabelle songea qu’elle ne l’avait peut-être encore jamais vu pleurer. Au contraire, Irina se dressait, fière et formidable, devant le monde entier. La Française l’avait toujours admirée, parfois plus secrètement que ce fut nécessaire ; c’était sans doute son éducation qui exhortait Isabelle au silence, là où ses homologues britanniques (en particulier les plus jeunes) étaient souvent moins avares en déclarations. Il n’était pas rare de croiser une Summerbee bourdonner autour d’un Pokeby et de la complimenter sur sa tenue, ou plus mondainement encore, sur sa personnalité. La contemplation s’évapora lorsqu’elle déposa sa joue contre celle de son mentor. Elle repéra le sac à main qu’avait apporté Irina et se promit de découvrir où son amie se l’était procuré au cours de la soirée. Toutes les deux retrouvèrent l’assise de leur chaise et la question d’Isabelle craqua dans la pièce comme un fouet empressé. La femme de mystère balaya sa question pour répondre à la première. Le rouge de ses lèvres s’étala sur son visage sans parvenir pleinement à camoufler le fond de sa pensée. Irina avait contribué au façonnement de ce masque social qu’Isabelle portait dorénavant lorsqu’elle qu’elle quittait l’intimité de ses appartements, et elle n’aurait su s’y méprendre.
(anglais) « Pareillement. » Elle replaça les mèches de ses cheveux pour qu’elles retombassent toutes sur son épaule gauche. « Immensément mieux. »
Les chandelles brillaient dans les yeux d’Isabelle, sincère quant au plaisir qu’elle avait à retrouver son amie. Elle appuya le clignement de ses longs cils pour souligner sa joie et porta la carte des vins dans une de ses mains.Une autre bouteille de Haut-Médoc peut-être… La fiancée des élixirs l’interrompit cependant et Isabelle reposa le parchemin raffiné sur la nappe. Elle écarquilla les yeux et tira son menton sur le côté pour l’effet ; Isabelle examina un instant le petit sac en papier que son amie venait de sortir du néant.
(anglais) « Poppet, ce n’est pas mon anniversaire. » Isabelle fit mine de la gronder. « Il ne fallait pas. » Ajouta-t-elle pour la forme.
Un sourire étincelant accompagnait pourtant ses mains fines tandis qu’elle ouvrait le sac et qu’elle y découvrait une boîte de bijoutier. Ses cils papillonnèrent un instant et elle regarda Irina une dernière fois avant de l’ouvrir. Une magnifique parure d’or et d’émeraudes reposait sur son coussin. Le collier était à l’image d’Irina ; ses courbes étaient féminines et d’un fort caractère. Le visage de la sorcière se tordit de reconnaissance. Elle tourna la boîte vers Irina, comme pour lui montrer l’objet qu’elle avait sans doute elle-même observé longuement dans sa vitrine avant de l’acheter. Isabelle voulut prendre son amie dans ses bras, mais la bonne conduite la poussa plutôt à tendre sa main libre au-dessus des assiettes pour saisir celle d’Irina.
(anglais) « C’est ravissant. J’ai très envie de prétexter devoir aller me repoudrer le nez pour les échanger. »
Elle referma la boîte à contre-cœur, mais la laissa trôner sur le coin de la table. L’idée ne lui sortait ainsi pas de la tête. Sa mère lui avait appris à ne jamais interroger l’arrivée d’un cadeau, mais Isabelle espérait ne pas avoir oublié de date significative à leur histoire.
(anglais) « Je ne te mérite pas. Je me flatte peut-être déraisonnablement en m’assurant n’avoir oublié aucun événement ? »
Il y avait bien sûr la défaite lacunaire d’@Arthur Batthyány, mais Isabelle douta qu’il s’agisse de cela.
(anglais) « C’est peut-être pour fêter ton futur travail ? » Son rire tinta ; elle savait qu’elle pouvait être pesante, mais elle persistait. « Je dois dire que tes histoires de Plomb vont sûrement me manquer. Tu sors tout juste du ministère ? »
Les doigts d’Isabelle caressaient distraitement la boîte aux trésors. Le même serveur approcha pour leur proposer de boire quelque chose.
Les chandelles brillaient dans les yeux d’Isabelle, sincère quant au plaisir qu’elle avait à retrouver son amie. Elle appuya le clignement de ses longs cils pour souligner sa joie et porta la carte des vins dans une de ses mains.
Un sourire étincelant accompagnait pourtant ses mains fines tandis qu’elle ouvrait le sac et qu’elle y découvrait une boîte de bijoutier. Ses cils papillonnèrent un instant et elle regarda Irina une dernière fois avant de l’ouvrir. Une magnifique parure d’or et d’émeraudes reposait sur son coussin. Le collier était à l’image d’Irina ; ses courbes étaient féminines et d’un fort caractère. Le visage de la sorcière se tordit de reconnaissance. Elle tourna la boîte vers Irina, comme pour lui montrer l’objet qu’elle avait sans doute elle-même observé longuement dans sa vitrine avant de l’acheter. Isabelle voulut prendre son amie dans ses bras, mais la bonne conduite la poussa plutôt à tendre sa main libre au-dessus des assiettes pour saisir celle d’Irina.
Elle referma la boîte à contre-cœur, mais la laissa trôner sur le coin de la table. L’idée ne lui sortait ainsi pas de la tête. Sa mère lui avait appris à ne jamais interroger l’arrivée d’un cadeau, mais Isabelle espérait ne pas avoir oublié de date significative à leur histoire.
Il y avait bien sûr la défaite lacunaire d’@Arthur Batthyány, mais Isabelle douta qu’il s’agisse de cela.
Les doigts d’Isabelle caressaient distraitement la boîte aux trésors. Le même serveur approcha pour leur proposer de boire quelque chose.
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Re: de ces am(es)ies mortelles (ft. irina)
Mar 27 Déc 2022 - 23:35
Isabelle & Irina
De ces am(es)ies mortelles
Isabelle était le genre de personne qu’Irina n’aurait jamais pensé avoir auprès d’elle. Elle dégageait une aura tellement positive et cela malgré les malheurs qui avaient pu lui arriver. La Russe ne savait pas si le masque qu’elle portait quotidiennement disparaissait quand elle était auprès de la française mais elle se sentait bien avec elle. Elle était comme un rayon de soleil qui dégageait l’atmosphère grise et pesante que son âme supportait. Bien sûr elle s’était toujours gardée de lui faire part de ses douleurs émotionnelles. Jamais elle n’aurait voulu qu’elle la voit faible ou vulnérable, elle voulait simplement lui offrir la plus belle version d’elle-même. Ce ne serait pas une Irina détruite et tourmentée par ses fantômes du passé qu’elle lui offrirait. Ce serait plutôt la version que la russe aurait toujours voulu être. Une femme joyeuse et légère, à l’âme plus pure que celles d’une enfant. L’Irina qui avait disparu après les sévices de son enfance, celle qu’elle avait perdu à tout jamais. Elle n’aurait pas souhaité qu’elle s’aventure dans ses pensées les plus sombres. Personne ne devait savoir que parfois la cruauté pouvait l’habiter. Une cruauté qu’elle pouvait s’infliger à elle-même ou aux autres. Le rôle parfait qu’elle jouait à Isabelle ne devait jamais s’arrêter.
Un grand sourire s’afficha sur son visage à la mention que ce n’était pas son anniversaire. Le cœur de la Russe brûlait de joie et d’impatience. Elle avait hâte de voir la réaction au présent qu’elle lui avait acheté. En ouvrant le cadeau elle put voir ses yeux s'illuminer. Irina avait plutôt bon goût et savait bien choisir les cadeaux. Elle avait assez observé sa meilleure amie pour savoir quel type de bijoux lui plairait.
« Cela ne me dérange pas de t’attendre un peu pour voir comment il rend sur toi. » Répondit-elle aimablement. « Ne dis pas ça, tu mérites tout l’or du monde ! » S’exclama-t-elle avec une grimace pour désapprouver ses précédentes paroles. Elle fît un signe négatif de la tête quand elle lui demanda si un évènement en particulier avait motivé cet achat.
« Non pas le travail. J’aime énormément ce collier, j’aurais pu l’acheter pour moi mais il t'iras mieux. Je me suis dit qu’avec tu aurais un peu de moi partout où tu vas, il n’est pas difficile à marier avec tes nombreuses tenues. » C’était un peu la marque qu’elle lui laissait pour lui montrer qu’elle était à elle, qu’elle l’aimait et qu’elle ne voudrait jamais l’a quitté.
« Non je n’ai pas travaillé aujourd’hui et moi aussi mon travail va me manquer ! Cela fait si longtemps que je suis au service du ministère, j’y suis habituée ! Je suis tout de même heureuse de changer un peu, j’aime l’idée de pouvoir transmettre mon savoir à des étudiants … Et puis je te verrais plus souvent. »
Elle ne pourrait pas la quitter, elle pourrait suivre tous ses faits et gestes et contrôler au mieux leur relation. Il ne fallait pas qu’Isabelle lui échappe, il fallait donc qu’elle soit toujours dans les parages, c’était la meilleure chose à faire pour les deux.
« Dis-moi, comment se passe la vie de e professeure ? Les étudiants ne sont pas trop difficiles ? S’ils se conduisent mal je les réprimanderais ! » s'exclama-t-elle avec un rire. Bien évidemment les pauvres étudiants d’Hungalf allaient apprendre avec elle mais surtout subir ses humeurs, bon courage à eux !
@Isabelle D'Essenault
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Re: de ces am(es)ies mortelles (ft. irina)
Jeu 23 Fév 2023 - 12:10
&
IRINA
de ces am(es)ies
mortelles
16.06.22mortelles
Vestige d’un passé qu’Isabelle cherchait autant à oublier qu’à raviver, son innocence pointait le bout de son nez chaque fois que son amie faisait ou disait quelque chose qui s’éloignait de l’ordinaire. Elle était incapable, peut-être, de la cacher tout à fait lorsqu’il s’agissait d’Irina, et l’aide qu’elle lui avait apportée les années qui suivirent son départ d’Hungcalf n’y étaient certainement pas pour rien. La sulfureuse tête brune lui rappelait inévitablement tout ce qu’elle avait laissé derrière elle, avec parfois beaucoup de nostalgie, et Isabelle ne s’autorisait à y penser qu’avec elle. Elle regarda la boîte de bijoutier avec envie, mais décida d’attendre le moment propice pour disparaître. Les mains posées l’une sur l’autre sur la nappe, elle résistait à la tentation de jouer avec l’or si joliment façonné et écoutait plutôt son amie lui parler du travail auquel elle renonçait pour la rejoindre dans le professorat. La sorcière sourit inexplicablement ; elle-même n’avait jamais rien connu d’autres que sa profession. Elle s’étonna de penser à la vie qu’elle aurait pu mener si Arthur n’avait pas mis fin à leur relation si violemment. Isabelle se remémorait sans mal les réactions, tout autour d’elle, lorsqu’elle avait annoncé son départ pour la France et le poste de professeur qu’elle y avait trouvé. Chaque fois qu’elle pensait à lui - plus encore depuis le jugement rendu par la confrérie - sa peau la démangeait. Consciente du regard appuyé de son amie sur elle, Isabelle résista tout juste au besoin de gratter le dos de sa main. Irina détourna son attention en se réjouissant de pouvoir passer plus de temps avec son amie. Isabelle porta la paume de sa main à son cœur et sourit affectueusement. Savoir Irina près d’elle, à l’université, n’avait pas de prix. Elle exultait sa présence et accueillait la potionniste dans les rangs de ses alliés avec apaisement et satisfaction ; Isabelle mettait quiconque au défi de triompher sur l’acharnement de son amie. La Française avait bien besoin d’un visage amical ces derniers temps. Elle ne connaissait toujours pas l’identité des traîtres qui l’avaient dénoncé à Arthur ; le traumatisme de leur altercation fané, elle s’était longuement interrogée et étonnée qu’il ait ainsi découvert qu’elle était celle qui lui avait dérobé l’artefact maudit. À ses côtés, Isabelle avait le sentiment qu’elle pouvait être elle-même. Elle n’y manquerait pas, chaque fois qu’elles trouveraient un peu d’intimité dans les appartements privés de l’une ou de l’autre.
(anglais) « Et bien, il faut reconnaître que les étudiants sont bien moins rigoureux ou bien élevés en Écosse. La plupart n’ont certainement pas fait leur scolarité à Beauxbâtons. » Elle rit, lui décochant un regard entendu. (anglais) « Tu remarqueras vite que c’est une activité captivante. Elle prend beaucoup de temps, mais le professorat a ses commodités. »
Le clin d’œil d’Isabelle fut si discret qu’Irina eût mieux fait de ne pas cligner des yeux au même instant.
(anglais) « D’heureux élus sont courageux, malgré tout, et quelquefois très précieux. »
@Emmy Robinson n’avait-elle pas risqué sa vie pour l’accompagner dans une aventure dont elle ignorait tout ? Le serveur prit son courage à deux mains et approcha de leur table pour conseiller ces demoiselles sur la carte des vins. Isabelle le laissa poliment terminer, mais proposa une bouteille de Brouilly, vieilles vignes. Le garçon complimenta très professionnellement son choix et se recula pour s’en aller quérir une bouteille de leur choix. Isabelle replia la serviette qui reposait sur ses genoux et posa la main sur la parure d’émeraudes enfermées.
(anglais) « Je te prie de bien vouloir m’excuser un instant. »
Elle sourit et se leva pour disparaître aux toilettes. Machinalement, elle se lava les mains. Puis, elle retira précautionneusement le collier d’or, plus discret, qu’elle portait alors pour l’échanger avec la parure qui reposait sur un petit coussin. Les bijoux échangés, elle caressa les pierres précieuses tout en les regardant dans le miroir. Contente et flattée, Isabelle sortit son rouge à lèvres de son sac à main et applique une légère retouche sur sa bouche maquillée.
Isabelle s’autorisa un petit mouvement d’épaules puéril pour mettre en valeur le collier lorsqu’elle fut de retour à la table. Elle laissa un gloussement échapper et s’assit juste à temps pour le retour du serveur. Celui-ci lui fit goûter le vin et, une fois son aval donné, entreprit de les servir une première fois.
(anglais) « Je ne te mérite pas. Il est magnifique ! »
Elle complimenta son amie en faisant tourner le vin dans son verre à pied. Le liquide rouge teinta momentanément ses dents blanches alors qu’elle en dégustait une première gorgée.
(anglais) « Je soupçonne que tu ne saches pas à quel point je suis heureuse de ta venue à Hungcalf. Ces derniers temps, je ne sais pas à qui faire confiance. »
Elle but une deuxième gorgée et l’alcool délia sa langue.
(anglais) « Tu es la seule en qui j’ai entièrement confiance. »
Elle avança sa main pour prendre celle de son amie et la presser affectueusement dans la sienne.
(anglais) « J’espère ne pas m’être trahie déraisonnablement lorsque tu as été nommée pour surveiller ses faits et gestes. »
Les clients ne se pressaient pas aux portes de l’établissement, mais il valait mieux être discret.
Le clin d’œil d’Isabelle fut si discret qu’Irina eût mieux fait de ne pas cligner des yeux au même instant.
@Emmy Robinson n’avait-elle pas risqué sa vie pour l’accompagner dans une aventure dont elle ignorait tout ? Le serveur prit son courage à deux mains et approcha de leur table pour conseiller ces demoiselles sur la carte des vins. Isabelle le laissa poliment terminer, mais proposa une bouteille de Brouilly, vieilles vignes. Le garçon complimenta très professionnellement son choix et se recula pour s’en aller quérir une bouteille de leur choix. Isabelle replia la serviette qui reposait sur ses genoux et posa la main sur la parure d’émeraudes enfermées.
Elle sourit et se leva pour disparaître aux toilettes. Machinalement, elle se lava les mains. Puis, elle retira précautionneusement le collier d’or, plus discret, qu’elle portait alors pour l’échanger avec la parure qui reposait sur un petit coussin. Les bijoux échangés, elle caressa les pierres précieuses tout en les regardant dans le miroir. Contente et flattée, Isabelle sortit son rouge à lèvres de son sac à main et applique une légère retouche sur sa bouche maquillée.
Isabelle s’autorisa un petit mouvement d’épaules puéril pour mettre en valeur le collier lorsqu’elle fut de retour à la table. Elle laissa un gloussement échapper et s’assit juste à temps pour le retour du serveur. Celui-ci lui fit goûter le vin et, une fois son aval donné, entreprit de les servir une première fois.
Elle complimenta son amie en faisant tourner le vin dans son verre à pied. Le liquide rouge teinta momentanément ses dents blanches alors qu’elle en dégustait une première gorgée.
Elle but une deuxième gorgée et l’alcool délia sa langue.
Elle avança sa main pour prendre celle de son amie et la presser affectueusement dans la sienne.
Les clients ne se pressaient pas aux portes de l’établissement, mais il valait mieux être discret.
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Re: de ces am(es)ies mortelles (ft. irina)
Lun 6 Mar 2023 - 0:24
Isabelle & Irina
De ces am(es)ies mortelles
Il était rare pour la russe de connaître des sentiments telle que la joie. C’était cela qui la fascinait tant chez Isabelle. La française lui apportait un baume au cœur qui lui était difficile de ressentir en temps normal. Irina était en totale admiration face à son amie. Elle avait toujours su bien l’observer, sa façon de se vêtir qui était toujours si élégante, typique du charme des françaises. Ses expressions du visage qu’elle connaissait à présent par cœur, il n’était pas difficile pour la Melnikov de savoir immédiatement comment son amie pouvait se sentir. Elle avait d’ailleurs toujours mis un point d’honneur à combler ses besoins autant que possible, elle aimait le sentiment de lui être utile. Que ce soit par la fourniture de services en tout genre ou tout simplement par le fait d’être une écoute et un soutien. Elle ne se permettait pas sa mauvaise humeur avec elle. Cela faisait des années qu’elles se fréquentaient mais avec Isabelle, la russe avait toujours réussi à écraser ses maux. Du moins elle faisait en sorte de les minimiser le plus possible. Elle avait bien dû lui expliquer son histoire sans trop entrer dans les détails mais jamais ses états-d ’âmes ne devenaient le sujet de conversation. Elle préférait que son amie prenne plus de place, elle le méritait.
Elle remarqua par chance ce clin d’œil si discret qu’elle prit le soin de lui rendre en retour.
« En effet, je pense que cela pourrait me plaire. Étonnamment moi qui n’aime pas tellement passer mon temps avec les autres, je pense que je prendrais plaisir à transmettre mes connaissances. Mine de rien j’ai accumulé du savoir qui serait très utile à ces petits élèves. »
Il faut dire qu’Irina était passionnée par l’art des potions. Chercher la bonne formule pendant des heures lui était très stimulant et lui permettait d’aiguiser sa curiosité. Ce poste serait beaucoup plus calme que son emploi de langue-de-plomb, qui était certes tout aussi intéressant mais également très prenant. En étant professeure, elle pourrait s’atteler à ses loisirs et ses recherches.
« Tu as toujours été douée pour choisir le breuvage, je serais incapable de reconnaître un bon vin ! »
Il était vrai que la russe ne s’y était jamais vraiment intéressée et sa culture ne l’avait pas vraiment poussé à en apprendre plus sur la matière. Elle sourit à Isabelle quand elle lui pria de s’excuser afin d’aller aux toilettes. Irina se retrouvait donc face à ses pensées. Son regard se porta sur l’environnement autour d’elle. On pouvait y voir tous types d’individus, des personnes semblant être amis, des couples, des familles et pour le reste tout était difficilement identifiable. Elle était contente car elle se sentait bien. Combien de temps durera son état de joie après avoir quitté la française ? Ces pensées-là ne pouvaient s’empêcher de traverser son esprit… Elle tourna la tête quand le serveur fît son apparition. Il fût vite rejoint par Isabelle qui visiblement n’avait pas pu attendre avant de porter le collier.
« Non ne dis pas ça Isabelle. » Elle méritait amplement ce cadeau. Irina avait pu économiser suffisamment pour pouvoir lui offrir et elle en était fière. La russe prit une gorgée de vin avant de se faire attraper les mains.
« Oh ! Oui on ne pourra plus se quitter à présent et vivre notre amitié comme deux adolescentes ! Ma confiance en toi est égale à celle que tu me portes, tu ne sais pas à quel point ton existence illumine la mienne. » Elle soupira un instant. « Vraiment, Isabelle, je suis sincère, je tenais à t’offrir ce cadeau, il me ressemble et te sied. Je t’accompagnerais partout où tu vas par ce présent. »
Elle serra sa main un peu plus fort et fît une sorte de grimace quand elle mentionna @Arthur Batthyány
« Non ne t’inquiètes en rien. » Irina ne lui permettrait plus de croiser son chemin, Arthur ne pourrait plus blesser Isabelle.
« Ce goujat est sous ma surveillance et je sais bien faire mon travail. Je protégerais ton nom jusqu’au bout et je ferais en sorte que les conséquences sur toi soient moindres. » Chuchota-elle doucement. Son rayon de soleil n’aurait pas à se soucier de plus de problématiques. « En tout cas, même si ma position n’est pas la plus avantageuse pour le moment, je te promets que je ferais au mieux pour toi. » Elle lâcha sa main pour ajouter une douce caresse au bras de la française. « Tu sais que je t’aime plus que tout Isabelle, ne l’oublie jamais. » A ce moment-là son cœur brulait à en mourir.
@Isabelle D'Essenault
- Isabelle D'EssenaultI change ؏ therefore, I live
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» âge : 38 yo (10.03.1986)
» situation : c’est compliqué
» options obligatoires & facultatives : beauxbâtons (air 1997-2004) > a.s.p.i.c.
hungcalf (lufkin 2004-2014) > d.e.f.i.s. [double cursus] sciences occultes et lettres et civilisations magiques
options obligatoires : dcfm, potions, étude des runes, littérature magique, histoire de la magie.
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» profession : Professeure de Métamorphose (et chercheuse)
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» nature du sang : sang-pur
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: de ces am(es)ies mortelles (ft. irina)
Lun 24 Avr 2023 - 18:49
&
IRINA
de ces am(es)ies
mortelles
16.06.22mortelles
Au moindre besoin, Isabelle put immanquablement témoigner des talents de potionniste d’Irinia et se porter garante pour la brunette. Elle voyait encore la main experte de la Russe guider ses doigts chaque fois qu’elle devait concocter le moindre breuvage. C’était un art dans lequel elle n’excellait pas particulièrement, contrairement à la métamorphose. Isabelle noya le rouge qui lui montait aux joues en réalisant qu’elle avait incontestablement appris plus sur l’art des potions pendant les quelques années d’amitié qui les avaient rapprochées que pendant toutes ces années à Hungcalf. Elle ne déposa pas tout de suite le verre sur la nappe blanche et sourit encore, moins attentive aux émotions qu’elle laissait filtrer en la présence d’Irina. Le Roumain à qui Irina avait été assignée ne savait résolument pas ce qui l’attendait.
« Dans ces conditions, nous avons certainement découvert le seul filtre sur lequel tu es moins savante que moi. »
Un rire cristallin échappa à ses lèvres rougies par le maquillage et Isabelle déposa finalement son verre sur la table pour entendre son amie refuser net son manque de confiance en elle-même.Dans ce cas… Elle porterait le collier comme un trophée qu’il fallût mettre sous le nez de son pire ennemi chaque jour, sans qu’il sache qui le lui avait donné, ni pourquoi. Irina était assurément pleine de ressources.
Isabelle fit la moue, touchée par la déclaration d’amitié de celle qui serrait sa main plus fort. Tous ces traîtres et ces traîtresses n’avaient qu’à bien se tenir, maintenant qu’Irina faisait officiellement partie de sa garde rapprochée. La Française avait certainement tout appris du combat au corps-à-corps à Londres, mais la Russe était celle qui l’avait endurcie ; grâce à elle, un mur infranchissable la séparait de ses ennemis. C’était du moins ce qu’elle pensait.
Isabelle recula pour étrangler un rire incontrôlable dans sa gorge. Le terme « goujat » semblait des plus appropriés pour qualifier l’homme qui lui avait brisé le cœur et qui était responsable de la direction qu’avait pris sa vie après cela. Pourtant, il lui semblait presque ridicule à côté de la cruauté qu’elle prêtait volontiers à ses traits ténébreux et dangereusement séduisants. La main droite d’Isabelle s’éleva pour appuyer du bout des doigts sur son épaule droite ; elle avait pris un sacré coup en Irlande, lorsque ses recherches l’avaient amenée dans une impasse, et, parfois, la zone articulaire était encore douloureuse.
Une ombre s’infiltra et passa derrière ses iris d’or et de Jade. La déclaration d’Irina faisait écho à la sienne, mais elle dissonait. Elle était grinçante à son oreille. Isabelle n’en doutait pourtant pas une seconde. Quelque chose d’autre provoquait cette défiance, mais une part d’elle embrassait le déni comme on embrassait un vieil ami. Quoi qu’elle soit, la motivation d’Irina les servait toutes les deux et Isabelle consentait à la recevoir de bon gré. Elle maintint son regard quelques instants.
« Et tu sais la sincérité de mes sentiments à ton égard. »
Elle sourit joyeusement et retira sa main pour mieux soutenir la carte qu’elle ouvrait sous ses yeux.
« J’oscille aventureusement entre la bisque de homard et la tarte aux légumes du soleil. »
Commenta-t-elle absorbée par le menu de quelques lignes à peine ; c’était à son humble avis un gage de qualité. Aux aguets, le serveur fit son apparition à l’instant même où leurs cartes retrouvaient la douceur de la nappe en coton parfaitement lisse. Elles commandèrent leur entrée et Isabelle profita de la chorégraphie pour jeter un œil autour d’elles. Sa voix baissa de quelques octaves lorsqu’elle reprit la parole.
« Le parchemin menait à une impasse. Une impasse très habitée, mais néanmoins sans issue. »
Elle avait tenu Irina au courant de l’expédition qu’elle avait menée avec Emmy quelques mois auparavant, mais les deux jeunes femmes avaient été interrompues par des membres de la Confrérie. N’ayant pas pour habitude de partager immédiatement le fruit de ses recherches avec les autres initiés - et encore moins lorsqu’ils ne menaient nulle part - Isabelle s’était tue, promettant sans un mot de reprendre cette conversation quand le cadre s’y prêtait mieux. Elle exécrait tout de la punition à laquelle elle avait été assujettie, elle aussi, lors du procès d’Arthur. Cette obligation de rapport hebdomadaire la fâchait prodigieusement.
Un rire cristallin échappa à ses lèvres rougies par le maquillage et Isabelle déposa finalement son verre sur la table pour entendre son amie refuser net son manque de confiance en elle-même.
Isabelle fit la moue, touchée par la déclaration d’amitié de celle qui serrait sa main plus fort. Tous ces traîtres et ces traîtresses n’avaient qu’à bien se tenir, maintenant qu’Irina faisait officiellement partie de sa garde rapprochée. La Française avait certainement tout appris du combat au corps-à-corps à Londres, mais la Russe était celle qui l’avait endurcie ; grâce à elle, un mur infranchissable la séparait de ses ennemis. C’était du moins ce qu’elle pensait.
Isabelle recula pour étrangler un rire incontrôlable dans sa gorge. Le terme « goujat » semblait des plus appropriés pour qualifier l’homme qui lui avait brisé le cœur et qui était responsable de la direction qu’avait pris sa vie après cela. Pourtant, il lui semblait presque ridicule à côté de la cruauté qu’elle prêtait volontiers à ses traits ténébreux et dangereusement séduisants. La main droite d’Isabelle s’éleva pour appuyer du bout des doigts sur son épaule droite ; elle avait pris un sacré coup en Irlande, lorsque ses recherches l’avaient amenée dans une impasse, et, parfois, la zone articulaire était encore douloureuse.
Une ombre s’infiltra et passa derrière ses iris d’or et de Jade. La déclaration d’Irina faisait écho à la sienne, mais elle dissonait. Elle était grinçante à son oreille. Isabelle n’en doutait pourtant pas une seconde. Quelque chose d’autre provoquait cette défiance, mais une part d’elle embrassait le déni comme on embrassait un vieil ami. Quoi qu’elle soit, la motivation d’Irina les servait toutes les deux et Isabelle consentait à la recevoir de bon gré. Elle maintint son regard quelques instants.
Elle sourit joyeusement et retira sa main pour mieux soutenir la carte qu’elle ouvrait sous ses yeux.
Commenta-t-elle absorbée par le menu de quelques lignes à peine ; c’était à son humble avis un gage de qualité. Aux aguets, le serveur fit son apparition à l’instant même où leurs cartes retrouvaient la douceur de la nappe en coton parfaitement lisse. Elles commandèrent leur entrée et Isabelle profita de la chorégraphie pour jeter un œil autour d’elles. Sa voix baissa de quelques octaves lorsqu’elle reprit la parole.
Elle avait tenu Irina au courant de l’expédition qu’elle avait menée avec Emmy quelques mois auparavant, mais les deux jeunes femmes avaient été interrompues par des membres de la Confrérie. N’ayant pas pour habitude de partager immédiatement le fruit de ses recherches avec les autres initiés - et encore moins lorsqu’ils ne menaient nulle part - Isabelle s’était tue, promettant sans un mot de reprendre cette conversation quand le cadre s’y prêtait mieux. Elle exécrait tout de la punition à laquelle elle avait été assujettie, elle aussi, lors du procès d’Arthur. Cette obligation de rapport hebdomadaire la fâchait prodigieusement.
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@Irina Melnikov
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Re: de ces am(es)ies mortelles (ft. irina)
Mer 2 Aoû 2023 - 19:05
L’amitié qu’elles entretenaient était précieuse pour elle. Irina avait toujours eu du mal à entretenir ses relations, notamment amicales. Plus jeune, elle semblait incapable de réellement comprendre le fonctionnement humain. Une partie d’elle était trop entière et en demande, ce qui lui faisait défaut. Elle s’attachait rapidement et faisait preuve d’une étonnante loyauté envers les personnes qui lui accordaient de l’affection. Irina ne pouvait pas s’en empêcher, car il était trop facile de s'attacher avec le climat austère qui régnait au domicile familial. La recherche constante d’amour et de validation l’avait rendue amère au fil du temps. Bien évidemment, lorsqu’on s’attache trop vite, on ne voit pas les mauvais signaux chez les autres, voire on se refuse de les voir.
Elle sourit, il était vrai qu’elle laissait généralement à son amie le choix des boissons. Elle admirait la perspicacité de la française et ses connaissances en la matière. En fait, Irina admirait Isabelle et la mettait sur un piédestal, représentant pour elle l’amitié parfaite. Elle était fière de l’avoir à ses côtés et était persuadée que ses intentions envers elle étaient les meilleures. Elle savait ce qui était bien pour elle et comment elle pourrait la combler. D’ailleurs, il était rare que les deux jeunes femmes soient en conflit, car Irina se lissait suffisamment pour ne pas la contrarier et répondre à ses attentes. La russe s’était présentée à elle lorsque la française en avait besoin. Irina en avait donc profité pour être une oreille attentive et compatissante ; elle serait sa sauveuse et lui offrirait sa loyauté. En échange de tout cela, la belle professeure de potions n’attendait que des moments de joie et une amitié presque exclusive. Elle détestait les personnes qui semblaient un peu trop proches d’Isabelle et faisait tout pour rester en première place.
Ses sentiments envers elle étaient vrais, du moins Irina entretenait une vraie obsession pour la professeure de métamorphose. Elle avait toujours réussi à la cacher, mais parfois ses gestes ou ses paroles pouvaient trahir un amour étouffant.
« Ce sera du homard pour moi ! Tu n’as qu’à prendre la tarte, comme ça tu pourras goûter dans mon assiette et je goûterai la tienne. », dit-elle avec un clin d’œil. C’était parfait pour savourer deux plats en même temps.
« Hum, je vois. », commença la russe en faisant face à sa révélation sur l’impasse du parchemin. « C’est dommage que ce ne soit pas moi qui soit responsable de ton suivi, nous aurions pu passer plus de temps ensemble et cela aurait été plus plaisant… », déplora-t-elle finalement. « Il doit y avoir une solution, peut-être que le parchemin n’était pas fiable ou qu'il manquait des informations… Mais j'imagine que tu y a déjà penser. » Il était toujours possible de falsifier des documents, cette option n’était donc pas inenvisageable.
Elle sourit, il était vrai qu’elle laissait généralement à son amie le choix des boissons. Elle admirait la perspicacité de la française et ses connaissances en la matière. En fait, Irina admirait Isabelle et la mettait sur un piédestal, représentant pour elle l’amitié parfaite. Elle était fière de l’avoir à ses côtés et était persuadée que ses intentions envers elle étaient les meilleures. Elle savait ce qui était bien pour elle et comment elle pourrait la combler. D’ailleurs, il était rare que les deux jeunes femmes soient en conflit, car Irina se lissait suffisamment pour ne pas la contrarier et répondre à ses attentes. La russe s’était présentée à elle lorsque la française en avait besoin. Irina en avait donc profité pour être une oreille attentive et compatissante ; elle serait sa sauveuse et lui offrirait sa loyauté. En échange de tout cela, la belle professeure de potions n’attendait que des moments de joie et une amitié presque exclusive. Elle détestait les personnes qui semblaient un peu trop proches d’Isabelle et faisait tout pour rester en première place.
Ses sentiments envers elle étaient vrais, du moins Irina entretenait une vraie obsession pour la professeure de métamorphose. Elle avait toujours réussi à la cacher, mais parfois ses gestes ou ses paroles pouvaient trahir un amour étouffant.
« Ce sera du homard pour moi ! Tu n’as qu’à prendre la tarte, comme ça tu pourras goûter dans mon assiette et je goûterai la tienne. », dit-elle avec un clin d’œil. C’était parfait pour savourer deux plats en même temps.
« Hum, je vois. », commença la russe en faisant face à sa révélation sur l’impasse du parchemin. « C’est dommage que ce ne soit pas moi qui soit responsable de ton suivi, nous aurions pu passer plus de temps ensemble et cela aurait été plus plaisant… », déplora-t-elle finalement. « Il doit y avoir une solution, peut-être que le parchemin n’était pas fiable ou qu'il manquait des informations… Mais j'imagine que tu y a déjà penser. » Il était toujours possible de falsifier des documents, cette option n’était donc pas inenvisageable.
- Isabelle D'EssenaultI change ؏ therefore, I live
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hungcalf (lufkin 2004-2014) > d.e.f.i.s. [double cursus] sciences occultes et lettres et civilisations magiques
options obligatoires : dcfm, potions, étude des runes, littérature magique, histoire de la magie.
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Re: de ces am(es)ies mortelles (ft. irina)
Jeu 12 Oct 2023 - 22:45
&
IRINA
de ces am(es)ies
mortelles
16.06.22mortelles
Irina savait mieux que quiconque quelle hargne et quelle rage avait habité Isabelle lorsqu’elle s’était installée en France. Ses ténèbres s’étaient enroulées autour de sa silhouette brisée ; elles lui avaient redonné forme et substance, Isabelle s’en était abreuvée. Malgré tout, le mystère entourait cette silhouette gracile et sportive ; elle était un livre fermé, la couverture si flamboyante qu’elle trompait quiconque sur son épaisseur. La vapeur de ses histoires d’enfance soufflait péniblement quelques demi-mots. Il lui était impossible de dissiper cette vague réticence dorée, qu’elle envisageait comme de l’insouciance. Isabelle ne voulut pas comprendre la profondeur d’Irina ; elle lui faisait peur, elle ne voulait pas briser l’image d’une compagne enflammée et fascinante. Peut-être avait-elle conscience de ce que cela renvoyait d’elle-même ; elle était terrifiée de laisser cette vision se dissiper parce qu’elle redoutait l’exil et le cloître des sentiments dans lequel Isabelle s’était elle-même précipitée. Il fallait alors choisir de ne pas voir ses mains élégantes et délicates s’enrouler autour de son cou avec patience.
Des lumières éclairèrent ses pupilles amusées et son visage s’adoucit encore à l’idée de partager deux fabuleux mets. Irina la complétait comme aucune autre femme n’y était parvenue. Elle la comprenait et, sans effort, lui offrait ce dont elle avait besoin. C’était tout du moins ce que sa posture évoquait. Isabelle ne songea à aucun instant à interroger ce qu’elle tenait pour vrai.
(anglais) « Une idée séduisante ! Je me rallie complètement à cette pensée : je prendrai la tarte aux légumes du soleil. »
C’est ce qu’elle déclara une nouvelle fois au serveur qui venait s’enquérir de leurs entrées. Elle savourait d’abord le clin d’œil complice que seule une amitié profonde et sincère put satisfaire. Isabelle se sentit fleurir dans la chaleur de la pièce et s’épancha sur ses expéditions désastreuses. Elle regrettait parfois d’avoir mêlé @Emmy Robinson à tout cela. Bien que valeureuse, la demoiselle restait une étudiante et son embrigadement serait certainement vu d’un très mauvais œil à la présidence de l’université. La Française n’osa pas s’aventurer à envisager l’opinion de la Société Secrète à laquelle Irina et elle appartenaient toutes les deux. Il fallait garder la rouquine dans l’ombre, coûte que coûte.
(anglais) « Assurément plus plaisant. » Elle battit des cils pour appuyer cette bien meilleure idée, mais Irina était très bien auprès d’Arthur, car c’est là où elle avait besoin d’elle. « C’était une impasse discutable, comme quelque chose ou quelqu’un nous avait devancées. »
Le doute la rongeait depuis des mois : et si quelqu’un était parvenu à s’emparer du Joyau avant elle ? La grotte était protégée par une multitude de stratagèmes, beaucoup trop nombreux pour n’y renfermer qu’une boîte vide.
(anglais)« Lorsque j’ai compris que tout cela ne mènerait à rien, j’étais terrifiée à l’idée que ce soit… Lui. »
Elle s’était tue, ne pouvant pas le nommer devant le serveur qui déposait leurs plats respectifs sur la table.
(anglais)« La Société ne te permettra pas de le suivre indéfiniment ; il est une anguille et il saura se dépêtrer de leur assujettissement. Tu dois gagner sa confiance, il n’y a que toi qui puisses le faire. »
Des lumières éclairèrent ses pupilles amusées et son visage s’adoucit encore à l’idée de partager deux fabuleux mets. Irina la complétait comme aucune autre femme n’y était parvenue. Elle la comprenait et, sans effort, lui offrait ce dont elle avait besoin. C’était tout du moins ce que sa posture évoquait. Isabelle ne songea à aucun instant à interroger ce qu’elle tenait pour vrai.
(anglais) « Une idée séduisante ! Je me rallie complètement à cette pensée : je prendrai la tarte aux légumes du soleil. »
C’est ce qu’elle déclara une nouvelle fois au serveur qui venait s’enquérir de leurs entrées. Elle savourait d’abord le clin d’œil complice que seule une amitié profonde et sincère put satisfaire. Isabelle se sentit fleurir dans la chaleur de la pièce et s’épancha sur ses expéditions désastreuses. Elle regrettait parfois d’avoir mêlé @Emmy Robinson à tout cela. Bien que valeureuse, la demoiselle restait une étudiante et son embrigadement serait certainement vu d’un très mauvais œil à la présidence de l’université. La Française n’osa pas s’aventurer à envisager l’opinion de la Société Secrète à laquelle Irina et elle appartenaient toutes les deux. Il fallait garder la rouquine dans l’ombre, coûte que coûte.
(anglais) « Assurément plus plaisant. » Elle battit des cils pour appuyer cette bien meilleure idée, mais Irina était très bien auprès d’Arthur, car c’est là où elle avait besoin d’elle. « C’était une impasse discutable, comme quelque chose ou quelqu’un nous avait devancées. »
Le doute la rongeait depuis des mois : et si quelqu’un était parvenu à s’emparer du Joyau avant elle ? La grotte était protégée par une multitude de stratagèmes, beaucoup trop nombreux pour n’y renfermer qu’une boîte vide.
(anglais)« Lorsque j’ai compris que tout cela ne mènerait à rien, j’étais terrifiée à l’idée que ce soit… Lui. »
Elle s’était tue, ne pouvant pas le nommer devant le serveur qui déposait leurs plats respectifs sur la table.
(anglais)« La Société ne te permettra pas de le suivre indéfiniment ; il est une anguille et il saura se dépêtrer de leur assujettissement. Tu dois gagner sa confiance, il n’y a que toi qui puisses le faire. »
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@Irina Melnikov
Personnage mentionné mais non-tagué : @Arthur Batthyány.
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