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(fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Mer 14 Déc 2022 - 21:12
Je suis une Sorcière | Scénario de @"Sasha Muller"
« Je crois en la magie, je suis née et j’ai grandi à un moment magique, dans une ville magique, parmi des magiciens. La plupart des gens ne se rendaient pas compte
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Rédigez quelques lignes sur les particularités (physiques, intellectuelles ou magiques) de votre personnage ainsi que sa baguette, son épouvantard, son animal de compagnie, sa matière préférée ... bref, tout ce qui vous passe par la tête ! Son épouvantard est l'ombre de sa défunte mère allongée sans vie sur un lit, la dernière image d'elle durant la veillée. Pour ce qui est du patronus, elle n'est jamais parvenue à ressentir le bonheur et la satisfaction nécessaire pour savoir quel animal la représenterait lors de ce sort. Elle ignore donc cette information. Pour l'amortentia, la mexicaine conservera le silence à ce sujet. Sa fierté est bien trop grande pour que l'on puisse aisément interpréter des choses. |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
C'est dans cette partie que vous pourrez nous raconter la vie trépidante (ou pas) de votre personnage (rédigez votre histoire comme vous le sentez : roman, anecdotes ...). Il n'y a pas de nombre de lignes minimum imposé !
Dans les livres ce genre d'évènement se déroule sous un nuage gris maussade et une couverture de parapluie d'ébène. De multiples phrases et synonymes pour montrer que ce jour était triste avec des descriptions de personnes et familles en larmes. Le cercueil qui prends l'eau et une montagne de rose qui l'enveloppe jetée d'une main tremblante tour à tour. Ana-Rosa pensait naïvement que cela se déroulerait de cette façon, ce moment redoutable que de faire ses adieux à sa propre mère.
Pourtant aujourd'hui, le ciel est d'un bleu sans nuage, des ombrelles remplacent des parapluies, la chaleur repousse la pluie assommant la scène de tristesse. Non ici la fête y est maître. Les proches fêtent la mort car ce n'est que le commencement d'une nouvelle vie. Le noir y était proscrit, la couleur et les chants accompagnent la prière. L'adolescente porte d'ailleurs la robe préférée de sa défunte mère, une robe rose pâle aux manches à volant, le tissu fluide suit les mouvements maladroit de la petite brunette. Elle n'était pas parvenue à dompter sa crinière de lionne alors elle a tout simplement baissé les bras et a laissé gagner le naturel. Des sorts multicolore accompagné d'exclamation d'enfants et d'applaudissement mirent mal à l'aise la jeune orpheline. Perdue dans ses pensées, elle se demanda ce qui allait advenir de sa vie, elle eu un regard pour son père qui tapa des mains au rythme des percussions, elle soupira, sa mère était tout ce qu'elle avait, elle ne faisait qu'apercevoir son père, trop occupé avec son entreprise et ses autres occupations étranges. Elle allait devoir grandir, s'occuper, s'affirmer seule.
La fierté de son père, belle comme un cœur, elle était prête à intégrer l'école de magie Castelobruxo. Il ne faisait que lui raconter qu'il y avait rencontrer sa mère au cours de sa cinquième année à cette école. Elle roula des yeux. Il lui avait déjà raconter cette histoire. Deux gaillards accompagnaient mon associable de père et avaient bousculer sans ménagement ma jeune mère, longue et finette. Elle portait à bout de bras des livres et ils avaient cassées sa paire de lunette en voulait l'aider à se lever. Son père grand manipulateur, -il règne en maître dans cette matière- avait tout orchestrer, il n'était jamais parvenu à trouver le parfait moment pour l'aborder. Il était connu dans l'école, il avait une certaine notoriété négative, une réputation de voyou, l'intimidation était sa spécialité. Mais Juana Flores n'était pas le genre de femme à se laisser facilement approcher, il ne fallait pas se fier à son minois innocent et son facies d'intello. Elle avait repris ses affaires et avait ignorer el famoso Angelo Muñoz, il portait très mal son prénom, plutôt demonio. Mais il avait persévérer, toute l'année jusqu'à ce qu'elle soit enfin séduite par sa "sensibilité" -lorsqu'elle arrivait à ce stade de l'histoire elle ne pouvait réprimer une grimace, son père "sensible" qui pouvait croire cela mis à part une femme aveuglée par des sentiments si futile que l'amour-
Sa scolarité à l'école Brésilienne fut sans accroc. Enfin presque. Son père lui avait toujours formellement interdit de ne jamais se mêler aux gens impurs. Ils étaient selon ses dires, une infamie. Elle ne devait en aucun cas s'en approcher. Elle s'était donc lié d'amitié avec deux filles d'hommes de main des Muñoz, mais elles n'étaient pas intéressante, l'une avait peur de la contrarier, l'autre avait certainement du éternuer de la mauvaise façon tant son idiotie en devenait exaspérant. Mais elle en avait conclue une chose : Elles étaient là pour la surveiller.
Elle se plaisait à étudier, elle excellait dans toute les matières. A la maison elle n'avait pas l'impression d'avoir autant de capacité à appréhender la magie, pour elle c'était hasardeux, étrange bien qu'ancrée chez les Muñoz. La possibilité d'intégrer la meilleure université du monde l'a aidé dans sa façon d'étudier en plus d'être l'une des meilleures de sa promo pour flatter son égo. S'échapper de ce continent est son souhait le plus cher et intégrer Hungcalf va l'exaucer. Elle fera tout ce qu'il faut pour le faire quitte à écraser quelques insectes pour y parvenir.
La dernière année fut célébrer par le bal de "verano" pour marquer la fin de l'année et le début de l'été. Elle fut invité par Leandro Da Rocha, capitaine de son équipe de quidditch, excellent batteur, populaire auprès des filles, bon élève, le seul défaut était qu'il était un fils de non mage. "La seule ombre au tableau" c'est ce que pensa Ana-Rosa lorsqu'il prit son courage à deux mains pour l'inviter. Elle accepta, après tout, elle n'était pas son père, le sang qui coulait dans ses veines lui importait peu, il était bien trop beau pour qu'elle s'en préoccupe. Elle menaça les deux vipères de sa baguette le soir-même. Il fallait qu'elles gardent leurs langue venimeuses dans leurs bouches. Elle avait échangé un baiser fougueux avec son beau brésilien et les deux pot de colle les avait surpris.
L'été de cette année là, elle continua de voir Leandro, profita des voyages de son père pour le faire venir à la casa del sol, la maison d'été des Muñoz. Une nuit, alors qu'elle caressa le torse nu de son brésilien, la porte de la chambre s'ouvrit brusquement, Ana-Rosa se couvrit le corps du drap, les hommes prirent son compagnon par le cou et le fit sortir avant de laisser entrer Angelo fou de rage. "Tu as été souillée par un impur". Jamais elle ne su de ce qui était advenue de Leandro, en tout cas pas de vive voix...au fond d'elle, elle savait...certainement plus de ce monde. Son père avait dû faire en sorte de l'effacer de la surface de la terre. Elle savait qu'il était ce genre d'homme comme il y en avait tant dans le pays.
La fortune familiale se faisait ainsi, la mort, la drogue, elle l'avait saisit en grandissant tout comme les circonstances de la mort de sa mère, un clan ennemi en était le responsable.
Accoudée sur le balcon de son immense chambre, elle tenta de s'imaginer libre de ses mouvements hors de cette prison dorée. La villa paraissait tristement libre mais il était impossible de s'enfuir en ayant recours à la magie. Elle attendait simplement de le faire naturellement. Et comme si le destin avait lu dans ses pensées, la porte se déverrouilla et son père lui apporta une lettre préalablement ouverte, le regard brillant et la mine réjouie. Elle se retourna, lui offrant son dos, elle voulait lire et apprendre la nouvelle seule. Elle avait été acceptée en journalisme à Hungcalf ! Son père aurait voulu qu'elle choisisse justice magique, ou bien qu'elle soit plus proche du pays, c'est vrai qu'il y avait une université en Argentine, mais pas aussi brillante et prestigieuse qu'Hungcalf. Il aurait aimé avoir un membre de la famille bien intégrée dans un ministère. Quelqu'un capable de couvrir ses affaires. Mais elle avait une attirance pour l'écriture, les enquêtes, dénicher, grappiller la moindre information, dénoncer les choses, renverser la tendance. C'était un choix naturel, doublé d'une opportunité de s'éloigner de cette prison, de la possibilité d'entamer une nouvelle vie. Du coup, même si l'université en Argentine aurait été aussi heureuse de l'accueillir, Ana n'hésita pas et partit : direction les Royaumes unis
Sa vie suivait son cours comme elle l'avait toujours souhaité, elle habitait dans un splendide appartement proche du centre-ville, dans le quartier sorcier. Pour le bien de ses études, elle avait trouvé un job en secret (Papa Muñoz ne comprendrait pas qu'elle fasse un tel travail) dans un bar bien fréquenté par les sorciers, la plupart des étudiants. Elle apprenait de nouvelles choses, certes ce n'était pas parfait, mais la volonté y était. Ce lieu était un endroit rêvé pour les ragots, les potins, les bruits de couloirs, ses oreilles trainaient souvent, pour son journal c'était l'endroit qui convenait le mieux. Elle n'aurait jamais cru qu'elle allait aussi rapidement s'acclimater à un nouveau pays, la barrière de la langue n'était pas un problème, ses parents avaient prit soin de lui faire enseigner l'anglais et le français. Elle n'allait pas de suite le comprendre, mais elle allait les remercier et les maudire à la fois pour la rencontre qu'elle allait faire.
Il était paumé, silencieux, l'air grave, pensif, mais souvent ici, elle l'avait remarqué, il prenait toujours la même chose, une bière avec le moins de mousse possible, elle se plaisait à lui en laisser un peu rien que pour apercevoir une moustache blanche au dessus de ses lèvres. Elle s'était promis en venant dans ce pays de ne s'attacher à rien ni personne, a quoi sert l'amour si ce n'est que souffrance et déception ? Non sa soif de liberté est trop grande. C'était une promesse qu'elle s'était faite lorsqu'elle avait posé le pied sur le sol anglais. Mais elle ne put s'empêcher de l'aborder, de lui changer les idées, de le faire sortir de ses rêveries, de le faire sourire, de le faire rire. Elle avait sa carapace toujours, mais pas sa langue dans sa poche, elle ne se laissa pas déstabiliser par le grand ténébreux, Sasha qui se présenta à elle, pourtant lorsqu'il s'était approché d'elle, qu'il se baissait pour approcher ses lèvres des siennes, elle avait trouvé le temps bien trop long et s'était hissé sur la pointe des pieds pour réduire la courte distance qui séparait ce baiser. "Mierda" pensa-t-elle. Cette relation aussi tumultueuse soit-elle donna une surprise, non en réalité deux surprises qui la retourna de tout son être.
Elle n’était pas prête, finalement. Elle aurait voulu, mais elle ne pouvait pas. Que ce soit à sacrifier ce semblant de bonheur qu’elle touchait du doigt en compagnie du Muller, ou à faire face aux affres de la parenté, cette vie n’était pas pour elle. Ou pas encore peut-être. Elle aurait pu s’enfuir, partir pour un pays où l’avortement été facile. Elle aurait pu s’arroger le droit d’en finir avec cette vie, avec ces liens qui la retenaient sans cesse encore et encore. Mais pour ça, encore fallait-il savoir où elle en était ? Comment choisir, quand au final vous êtes perdue ? Qu’étaient-ils tous les deux ? Des parents ? Un couple ? Une famille ? Ou juste des amants ?
Ce soir-là, elle allait répondre à cette question. Elle allait savoir, confronté le ténébreux à la réalité, leur réalité. Parce qu’elle ne pouvait plus, n’en pouvait plus de cette situation. Les pleurs, les cris, la joie et l’inquiétude, au terme d’une grossesse qui avait déjà usé son énergie. Elle devait savoir, mais ne saurait finalement jamais. Parce qu’ils étaient là, ces hommes à l’apparence mafieuse dans leurs capes et sous leur chapeau. Et en les voyant, elle sut. Il savait. Angélo, son père, savait tout. Lui qui l’avait promis à cette autre famille au sang aussi pur que celui du Muller avait vu son honneur bafoué par l’attitude de sa fille.
La sentence tombe, et l’oiseau est sommé de rentrer dans sa cage. Autrement, les conséquences seront ce qu’elle peut redouter. Car il est capable, le Munoz. S’il a la faiblesse de tolérer l’existence des jumeaux, en raison de leur sang, il ne veut pas oublier l’affront qui lui a été fait. Leurs vies sauve, contre l’obéissance d’Ana. Était-ce un soupçon d’amour maternel qui la fit céder ? Était-ce le désir d’avoir la chance peut-être un jour de revoir les yeux de Sasha qui lui fit ranger sa baguette ? Toujours est-il qu’elle obtempéra, renonçant à poursuivre ses études au-delà des Magics qu’elle venait tout juste de valider.
Son père redevint son geôlier, et dans cette prison de marbre que tout le monde appelait Casa, ses droits lui furent retirés presque intégralement. Ce n’est que par ruse qu’elle retarda ce mariage arrangé, s’accrochant comme la fière Grymm qu’elle fut à cet idéal de vie qu’elle avait nourri pendant tant d’années. Un jour, elle le savait, il lui faudrait fuir. Un jour, elle devrait reprendre son envol. Il y eut des fiançailles officielles, mais elle ne semblait déjà plus elle-même. Coquille vide autant que rose à épines, la mexicaine s’enferma dans cette carapace dont elle avait le secret. Et alors qu’une première date fut annoncée, elle tint tête. Son mariage devait être plus grand, plus beau, plus prestigieux que ce qui avait été préparé. Par chance, son fiancé n’était pas son père. Plus manipulable, plus maniable, elle parvenait un tant soit peu à s’en servir pour retarder l’inéluctable.
Mais aujourd’hui, trois ans plus tard, elle n’avait pas le choix. Elle avait usé toutes ses cartes. Elle était en robe, le bouquet à la main, maquillée sobrement, coiffée d'un chignon. Dans quelques instants, elle marcherait vers l’autel. Puis il y eut cette nouvelle qui lui parvint. Ce message d’une ancienne connaissance, l’informant de ce qui allait tout faire basculer. Et alors que la marche nuptiale était jouée, jamais ses pieds ne dévalèrent le chemin de pétales. Elle disparut, mettant en œuvre ce plan imparfait encore qu’elle avait si longtemps imaginé. Quant aux gardes, leurs incompétences à la surveiller fut récompensée par Angelo lui-même. Elle disparut telle une brume dans le paysage.
Dans les livres ce genre d'évènement se déroule sous un nuage gris maussade et une couverture de parapluie d'ébène. De multiples phrases et synonymes pour montrer que ce jour était triste avec des descriptions de personnes et familles en larmes. Le cercueil qui prends l'eau et une montagne de rose qui l'enveloppe jetée d'une main tremblante tour à tour. Ana-Rosa pensait naïvement que cela se déroulerait de cette façon, ce moment redoutable que de faire ses adieux à sa propre mère.
Pourtant aujourd'hui, le ciel est d'un bleu sans nuage, des ombrelles remplacent des parapluies, la chaleur repousse la pluie assommant la scène de tristesse. Non ici la fête y est maître. Les proches fêtent la mort car ce n'est que le commencement d'une nouvelle vie. Le noir y était proscrit, la couleur et les chants accompagnent la prière. L'adolescente porte d'ailleurs la robe préférée de sa défunte mère, une robe rose pâle aux manches à volant, le tissu fluide suit les mouvements maladroit de la petite brunette. Elle n'était pas parvenue à dompter sa crinière de lionne alors elle a tout simplement baissé les bras et a laissé gagner le naturel. Des sorts multicolore accompagné d'exclamation d'enfants et d'applaudissement mirent mal à l'aise la jeune orpheline. Perdue dans ses pensées, elle se demanda ce qui allait advenir de sa vie, elle eu un regard pour son père qui tapa des mains au rythme des percussions, elle soupira, sa mère était tout ce qu'elle avait, elle ne faisait qu'apercevoir son père, trop occupé avec son entreprise et ses autres occupations étranges. Elle allait devoir grandir, s'occuper, s'affirmer seule.
***
La fierté de son père, belle comme un cœur, elle était prête à intégrer l'école de magie Castelobruxo. Il ne faisait que lui raconter qu'il y avait rencontrer sa mère au cours de sa cinquième année à cette école. Elle roula des yeux. Il lui avait déjà raconter cette histoire. Deux gaillards accompagnaient mon associable de père et avaient bousculer sans ménagement ma jeune mère, longue et finette. Elle portait à bout de bras des livres et ils avaient cassées sa paire de lunette en voulait l'aider à se lever. Son père grand manipulateur, -il règne en maître dans cette matière- avait tout orchestrer, il n'était jamais parvenu à trouver le parfait moment pour l'aborder. Il était connu dans l'école, il avait une certaine notoriété négative, une réputation de voyou, l'intimidation était sa spécialité. Mais Juana Flores n'était pas le genre de femme à se laisser facilement approcher, il ne fallait pas se fier à son minois innocent et son facies d'intello. Elle avait repris ses affaires et avait ignorer el famoso Angelo Muñoz, il portait très mal son prénom, plutôt demonio. Mais il avait persévérer, toute l'année jusqu'à ce qu'elle soit enfin séduite par sa "sensibilité" -lorsqu'elle arrivait à ce stade de l'histoire elle ne pouvait réprimer une grimace, son père "sensible" qui pouvait croire cela mis à part une femme aveuglée par des sentiments si futile que l'amour-
Sa scolarité à l'école Brésilienne fut sans accroc. Enfin presque. Son père lui avait toujours formellement interdit de ne jamais se mêler aux gens impurs. Ils étaient selon ses dires, une infamie. Elle ne devait en aucun cas s'en approcher. Elle s'était donc lié d'amitié avec deux filles d'hommes de main des Muñoz, mais elles n'étaient pas intéressante, l'une avait peur de la contrarier, l'autre avait certainement du éternuer de la mauvaise façon tant son idiotie en devenait exaspérant. Mais elle en avait conclue une chose : Elles étaient là pour la surveiller.
Elle se plaisait à étudier, elle excellait dans toute les matières. A la maison elle n'avait pas l'impression d'avoir autant de capacité à appréhender la magie, pour elle c'était hasardeux, étrange bien qu'ancrée chez les Muñoz. La possibilité d'intégrer la meilleure université du monde l'a aidé dans sa façon d'étudier en plus d'être l'une des meilleures de sa promo pour flatter son égo. S'échapper de ce continent est son souhait le plus cher et intégrer Hungcalf va l'exaucer. Elle fera tout ce qu'il faut pour le faire quitte à écraser quelques insectes pour y parvenir.
La dernière année fut célébrer par le bal de "verano" pour marquer la fin de l'année et le début de l'été. Elle fut invité par Leandro Da Rocha, capitaine de son équipe de quidditch, excellent batteur, populaire auprès des filles, bon élève, le seul défaut était qu'il était un fils de non mage. "La seule ombre au tableau" c'est ce que pensa Ana-Rosa lorsqu'il prit son courage à deux mains pour l'inviter. Elle accepta, après tout, elle n'était pas son père, le sang qui coulait dans ses veines lui importait peu, il était bien trop beau pour qu'elle s'en préoccupe. Elle menaça les deux vipères de sa baguette le soir-même. Il fallait qu'elles gardent leurs langue venimeuses dans leurs bouches. Elle avait échangé un baiser fougueux avec son beau brésilien et les deux pot de colle les avait surpris.
L'été de cette année là, elle continua de voir Leandro, profita des voyages de son père pour le faire venir à la casa del sol, la maison d'été des Muñoz. Une nuit, alors qu'elle caressa le torse nu de son brésilien, la porte de la chambre s'ouvrit brusquement, Ana-Rosa se couvrit le corps du drap, les hommes prirent son compagnon par le cou et le fit sortir avant de laisser entrer Angelo fou de rage. "Tu as été souillée par un impur". Jamais elle ne su de ce qui était advenue de Leandro, en tout cas pas de vive voix...au fond d'elle, elle savait...certainement plus de ce monde. Son père avait dû faire en sorte de l'effacer de la surface de la terre. Elle savait qu'il était ce genre d'homme comme il y en avait tant dans le pays.
La fortune familiale se faisait ainsi, la mort, la drogue, elle l'avait saisit en grandissant tout comme les circonstances de la mort de sa mère, un clan ennemi en était le responsable.
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Accoudée sur le balcon de son immense chambre, elle tenta de s'imaginer libre de ses mouvements hors de cette prison dorée. La villa paraissait tristement libre mais il était impossible de s'enfuir en ayant recours à la magie. Elle attendait simplement de le faire naturellement. Et comme si le destin avait lu dans ses pensées, la porte se déverrouilla et son père lui apporta une lettre préalablement ouverte, le regard brillant et la mine réjouie. Elle se retourna, lui offrant son dos, elle voulait lire et apprendre la nouvelle seule. Elle avait été acceptée en journalisme à Hungcalf ! Son père aurait voulu qu'elle choisisse justice magique, ou bien qu'elle soit plus proche du pays, c'est vrai qu'il y avait une université en Argentine, mais pas aussi brillante et prestigieuse qu'Hungcalf. Il aurait aimé avoir un membre de la famille bien intégrée dans un ministère. Quelqu'un capable de couvrir ses affaires. Mais elle avait une attirance pour l'écriture, les enquêtes, dénicher, grappiller la moindre information, dénoncer les choses, renverser la tendance. C'était un choix naturel, doublé d'une opportunité de s'éloigner de cette prison, de la possibilité d'entamer une nouvelle vie. Du coup, même si l'université en Argentine aurait été aussi heureuse de l'accueillir, Ana n'hésita pas et partit : direction les Royaumes unis
Sa vie suivait son cours comme elle l'avait toujours souhaité, elle habitait dans un splendide appartement proche du centre-ville, dans le quartier sorcier. Pour le bien de ses études, elle avait trouvé un job en secret (Papa Muñoz ne comprendrait pas qu'elle fasse un tel travail) dans un bar bien fréquenté par les sorciers, la plupart des étudiants. Elle apprenait de nouvelles choses, certes ce n'était pas parfait, mais la volonté y était. Ce lieu était un endroit rêvé pour les ragots, les potins, les bruits de couloirs, ses oreilles trainaient souvent, pour son journal c'était l'endroit qui convenait le mieux. Elle n'aurait jamais cru qu'elle allait aussi rapidement s'acclimater à un nouveau pays, la barrière de la langue n'était pas un problème, ses parents avaient prit soin de lui faire enseigner l'anglais et le français. Elle n'allait pas de suite le comprendre, mais elle allait les remercier et les maudire à la fois pour la rencontre qu'elle allait faire.
Il était paumé, silencieux, l'air grave, pensif, mais souvent ici, elle l'avait remarqué, il prenait toujours la même chose, une bière avec le moins de mousse possible, elle se plaisait à lui en laisser un peu rien que pour apercevoir une moustache blanche au dessus de ses lèvres. Elle s'était promis en venant dans ce pays de ne s'attacher à rien ni personne, a quoi sert l'amour si ce n'est que souffrance et déception ? Non sa soif de liberté est trop grande. C'était une promesse qu'elle s'était faite lorsqu'elle avait posé le pied sur le sol anglais. Mais elle ne put s'empêcher de l'aborder, de lui changer les idées, de le faire sortir de ses rêveries, de le faire sourire, de le faire rire. Elle avait sa carapace toujours, mais pas sa langue dans sa poche, elle ne se laissa pas déstabiliser par le grand ténébreux, Sasha qui se présenta à elle, pourtant lorsqu'il s'était approché d'elle, qu'il se baissait pour approcher ses lèvres des siennes, elle avait trouvé le temps bien trop long et s'était hissé sur la pointe des pieds pour réduire la courte distance qui séparait ce baiser. "Mierda" pensa-t-elle. Cette relation aussi tumultueuse soit-elle donna une surprise, non en réalité deux surprises qui la retourna de tout son être.
Imprévu
Imprévisible
Surprenant
Angoisse
Regret
Tremblement
Irréparable
Dépression
Imprévisible
Surprenant
Angoisse
Regret
Tremblement
Irréparable
Dépression
Elle n’était pas prête, finalement. Elle aurait voulu, mais elle ne pouvait pas. Que ce soit à sacrifier ce semblant de bonheur qu’elle touchait du doigt en compagnie du Muller, ou à faire face aux affres de la parenté, cette vie n’était pas pour elle. Ou pas encore peut-être. Elle aurait pu s’enfuir, partir pour un pays où l’avortement été facile. Elle aurait pu s’arroger le droit d’en finir avec cette vie, avec ces liens qui la retenaient sans cesse encore et encore. Mais pour ça, encore fallait-il savoir où elle en était ? Comment choisir, quand au final vous êtes perdue ? Qu’étaient-ils tous les deux ? Des parents ? Un couple ? Une famille ? Ou juste des amants ?
Ce soir-là, elle allait répondre à cette question. Elle allait savoir, confronté le ténébreux à la réalité, leur réalité. Parce qu’elle ne pouvait plus, n’en pouvait plus de cette situation. Les pleurs, les cris, la joie et l’inquiétude, au terme d’une grossesse qui avait déjà usé son énergie. Elle devait savoir, mais ne saurait finalement jamais. Parce qu’ils étaient là, ces hommes à l’apparence mafieuse dans leurs capes et sous leur chapeau. Et en les voyant, elle sut. Il savait. Angélo, son père, savait tout. Lui qui l’avait promis à cette autre famille au sang aussi pur que celui du Muller avait vu son honneur bafoué par l’attitude de sa fille.
La sentence tombe, et l’oiseau est sommé de rentrer dans sa cage. Autrement, les conséquences seront ce qu’elle peut redouter. Car il est capable, le Munoz. S’il a la faiblesse de tolérer l’existence des jumeaux, en raison de leur sang, il ne veut pas oublier l’affront qui lui a été fait. Leurs vies sauve, contre l’obéissance d’Ana. Était-ce un soupçon d’amour maternel qui la fit céder ? Était-ce le désir d’avoir la chance peut-être un jour de revoir les yeux de Sasha qui lui fit ranger sa baguette ? Toujours est-il qu’elle obtempéra, renonçant à poursuivre ses études au-delà des Magics qu’elle venait tout juste de valider.
Son père redevint son geôlier, et dans cette prison de marbre que tout le monde appelait Casa, ses droits lui furent retirés presque intégralement. Ce n’est que par ruse qu’elle retarda ce mariage arrangé, s’accrochant comme la fière Grymm qu’elle fut à cet idéal de vie qu’elle avait nourri pendant tant d’années. Un jour, elle le savait, il lui faudrait fuir. Un jour, elle devrait reprendre son envol. Il y eut des fiançailles officielles, mais elle ne semblait déjà plus elle-même. Coquille vide autant que rose à épines, la mexicaine s’enferma dans cette carapace dont elle avait le secret. Et alors qu’une première date fut annoncée, elle tint tête. Son mariage devait être plus grand, plus beau, plus prestigieux que ce qui avait été préparé. Par chance, son fiancé n’était pas son père. Plus manipulable, plus maniable, elle parvenait un tant soit peu à s’en servir pour retarder l’inéluctable.
Mais aujourd’hui, trois ans plus tard, elle n’avait pas le choix. Elle avait usé toutes ses cartes. Elle était en robe, le bouquet à la main, maquillée sobrement, coiffée d'un chignon. Dans quelques instants, elle marcherait vers l’autel. Puis il y eut cette nouvelle qui lui parvint. Ce message d’une ancienne connaissance, l’informant de ce qui allait tout faire basculer. Et alors que la marche nuptiale était jouée, jamais ses pieds ne dévalèrent le chemin de pétales. Elle disparut, mettant en œuvre ce plan imparfait encore qu’elle avait si longtemps imaginé. Quant aux gardes, leurs incompétences à la surveiller fut récompensée par Angelo lui-même. Elle disparut telle une brume dans le paysage.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>maria pedraza</b> ━ @"ana-rosa muñoz"</bottin>
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Mer 14 Déc 2022 - 21:29
Mais quelle fiche atrocement vide
BIENVENUE
Ravie de voir une belle espagnole dans nos rangs (ils s'agrandissent, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !)
Bon courage pour ta fiche et si tu as la moindre question, n'hésite pas ;) idem pour les liens, mes portes te seront ouvertes
Hâte de lire tout ça
BIENVENUE
Ravie de voir une belle espagnole dans nos rangs (ils s'agrandissent, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !)
Bon courage pour ta fiche et si tu as la moindre question, n'hésite pas ;) idem pour les liens, mes portes te seront ouvertes
Hâte de lire tout ça
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Jeu 15 Déc 2022 - 8:59
Je sors mon hispanique spécialement pour t'accueillir
Bienvenue et n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit
Bienvenue et n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Jeu 15 Déc 2022 - 9:45
Bienvenue par ici
Drama is coming ; si tu as des questions, tu sais où nous trouver
Drama is coming ; si tu as des questions, tu sais où nous trouver
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Jeu 15 Déc 2022 - 10:10
Bienvenuuuue !!!!
Comme il me tarde de voir ce que tu vas faire de ce personnage ! Rempli nous vite cette fiche.
En tant que meilleure amie de Sacha, je vais adorer te détester.
Comme il me tarde de voir ce que tu vas faire de ce personnage ! Rempli nous vite cette fiche.
En tant que meilleure amie de Sacha, je vais adorer te détester.
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Jeu 15 Déc 2022 - 10:11
Je te souhaite la bienvenue!
mais comme je regrette, en cet instant, de ne plus avoir mon ancienne perso qui était l'autre meilleure amie de Sasha, et qui a aidé Ana à mettre les jumeaux au monde alors que les 2 se détestaient!
mais comme je regrette, en cet instant, de ne plus avoir mon ancienne perso qui était l'autre meilleure amie de Sasha, et qui a aidé Ana à mettre les jumeaux au monde alors que les 2 se détestaient!
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Jeu 15 Déc 2022 - 10:16
Tant de vide
Dépêche-toi de nous donner quelque chose à nous mettre sous la dent
Mais avant tout, bienvenue parmi nous
Dépêche-toi de nous donner quelque chose à nous mettre sous la dent
Mais avant tout, bienvenue parmi nous
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Jeu 15 Déc 2022 - 10:18
L’accueil en folie !! Merci je me penche sur la fiche cet après-midi ! J’espère qu’Ana vous plaira *.*
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Ven 23 Déc 2022 - 20:57
Bienvenue (ou rebienvenue si j'ai bien compris !) sur le forum !! :)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Lun 26 Déc 2022 - 17:56
C'est bon pour moi
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Ven 30 Déc 2022 - 11:10
ta nouvelle et grande famille
★ Hey, tu l'as fait ! Ta fiche est terminée et les portes vers les délices du rp s'ouvrent à toi, bravo ! Toute l'équipe du staff te souhaite officiellement la bienvenue et espère que tu t'amuseras bien parmi nous ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un mp ou bien crier à l'aide sur la CB, les
★ Afin de te guider au mieux dans cette nouvelle aventure, voici le guide du nouveau joueur ou tu trouveras toutes les informations nécessaires à ton intégration ! Métier, chambre à l'université, quidditch, ou bien refaire un tour dans les annexes... Ne t'inquiètes de rien, tout y est expliqué !
★ Que tu sois professeur.e ou étudiant.e, nous t'invitons également à faire un tour dans le guide du professeur, qui te donnera toutes les informations nécessaires sur le fonctionnement des cours de l'université ! Bon jeu parmi nous et à bientôt, en rp!
Ce personnage sent le drama à plein nez ! Re-bienvenue à toi, on ne te fait pas visiter. J'ai hâte de voir comment tu vas venir chambouler le quotidien de notre cher Sasha.
- InvitéInvité
Re: (fiche) Ana-Rosa Muñoz - L’oiseau en cage ignore qu’il peut voler, il suffit d’ouvrir la porte.
Ven 30 Déc 2022 - 18:22
@Esther Alvares a écrit:bienvenue sur hungta nouvelle et grande familleWelcome !
★ Hey, tu l'as fait ! Ta fiche est terminée et les portes vers les délices du rp s'ouvrent à toi, bravo ! Toute l'équipe du staff te souhaite officiellement la bienvenue et espère que tu t'amuseras bien parmi nous ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un mp ou bien crier à l'aide sur la CB, lesbarjotsadorables membres seront toujours là pour te guider !
★ Afin de te guider au mieux dans cette nouvelle aventure, voici le guide du nouveau joueur ou tu trouveras toutes les informations nécessaires à ton intégration ! Métier, chambre à l'université, quidditch, ou bien refaire un tour dans les annexes... Ne t'inquiètes de rien, tout y est expliqué !
★ Que tu sois professeur.e ou étudiant.e, nous t'invitons également à faire un tour dans le guide du professeur, qui te donnera toutes les informations nécessaires sur le fonctionnement des cours de l'université ! Bon jeu parmi nous et à bientôt, en rp!Ce personnage sent le drama à plein nez ! Re-bienvenue à toi, on ne te fait pas visiter. J'ai hâte de voir comment tu vas venir chambouler le quotidien de notre cher Sasha.
Merci d’avoir pris le temps de lire la fiche ( à plusieurs reprises ) j’ai hâte de commencer les drama ici
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