- InvitéInvité
That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Sam 4 Fév 2023 - 22:49
❝ That which we call a rose by any other name would smell as sweet. ❞
- Jeremiah & Billie -
We are, we are the lifeless stars Shining in the dark.
We all, we all have teenage scars Defining who we are
Don't let nobody break you down Even if they wanna make your light go out
We all, we all have teenage scars Defining who we are
Don't let nobody break you down Even if they wanna make your light go out
Inverness était une ville pour le moins atypique, tout était un peu étrange, comme si des secrets se cachaient à chaque coin de rue. Les habitants avaient l'air « normaux » pour une société de cette ampleur, mais quelque chose faisait penser à Jeremiah qu'il y avait plus à découvrir, que les accoutrements de certains n'avaient rien à voir avec ce qu'il avait connus chez lui. Il adorait ça, le style si particulier de chacun, comment on pouvait s'exprimer par ses vêtements et jouer sur les harmonisations. Pour un artiste comme lui, l'assemblage de couleur et de matière est important et il adore porter des pièces uniques, d'une autre époque.
Alors il se rend aujourd'hui dans le centre de la petite ville d'Inverness à la recherche de quelques boutiques intéressantes. Il n'était pas là depuis longtemps, quelques jours tout au plus, mais il aimait déjà l'atmosphère inspirante des lieux. Les tenanciers de son hôtel étaient charmants et pittoresques, il les avait dessiné la veille au soir pour garder en souvenir ces moments gravés.
L'artiste trouva enfin LA boutique de ses rêves ! Tout était rétro, tout à fait son style et il était entré après un coup d’œil à une magnifique veste d'époque Victorienne dans la vitrine. Flânant dans les allées pour attraper quelques fripes à essayer, il entra dans une cabine. Il ressortit avec un manteau rouge d'une beauté absolue, les manchettes lui plaisant énormément ainsi que les boutons. Se tournant pour trouver le miroir, Jeremiah tomba nez à nez avec une jeune femme à l'allure similaire. Elle portait une robe dans le même style que son manteau et les yeux de l'homme s’illuminèrent immédiatement. « Waouh ! Tu es magnifique, cette robe est parfaite. » laissa-t-il échapper sans se formaliser des politesses de rigueur, ni du fait qu'il tutoyait facilement tout le monde. Cette jeune femme avait du goût et leurs tenues étaient assorties malgré eux, créant comme une connexion dans l'esprit du Shenton qui adorait ce genre de coïncidences de la vie.
Alors il se rend aujourd'hui dans le centre de la petite ville d'Inverness à la recherche de quelques boutiques intéressantes. Il n'était pas là depuis longtemps, quelques jours tout au plus, mais il aimait déjà l'atmosphère inspirante des lieux. Les tenanciers de son hôtel étaient charmants et pittoresques, il les avait dessiné la veille au soir pour garder en souvenir ces moments gravés.
L'artiste trouva enfin LA boutique de ses rêves ! Tout était rétro, tout à fait son style et il était entré après un coup d’œil à une magnifique veste d'époque Victorienne dans la vitrine. Flânant dans les allées pour attraper quelques fripes à essayer, il entra dans une cabine. Il ressortit avec un manteau rouge d'une beauté absolue, les manchettes lui plaisant énormément ainsi que les boutons. Se tournant pour trouver le miroir, Jeremiah tomba nez à nez avec une jeune femme à l'allure similaire. Elle portait une robe dans le même style que son manteau et les yeux de l'homme s’illuminèrent immédiatement. « Waouh ! Tu es magnifique, cette robe est parfaite. » laissa-t-il échapper sans se formaliser des politesses de rigueur, ni du fait qu'il tutoyait facilement tout le monde. Cette jeune femme avait du goût et leurs tenues étaient assorties malgré eux, créant comme une connexion dans l'esprit du Shenton qui adorait ce genre de coïncidences de la vie.
- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 320
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 26 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» nature du sang : Sang mêlé
» année d'études : 8e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» gallions sous la cape : 1231
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Ven 17 Fév 2023 - 3:53
100% not that which
En entrant dans la boutique quelques minutes, ou quelques heures plus tôt, Billie Shakespeare avait été saluée par son prénom par l'une des propriétaires des lieux, une jeune fille dont les oreilles s'ornaient de boucles géantes de la même couleur que le maquillage expressif qui lui colorait les yeux. Billie était une habituée, elle faisait presque partie des meubles à ce stade-ci, ayant fréquenté le petit commerce vintage d'Inverness depuis sa toute première année à l'université. À l'époque, la propriétaire s'appelait Gizel et elle faisait brûler de l'encens en permanence. La marchandise variait en qualité : des pièces de vêtement qui auraient eu davantage leur place au centre de tri municipal que sur les cintres, mais aussi quelques merveilles qui complétaient parfaitement le look que Billie avait mis plusieurs années à se construire. Depuis que les soeurs MacKay avaient racheté la boutique, l'offre n'avait fait que s'améliorer. Inexplicablement, car aucune des deux soeurs n'appartenait à la communauté magique, les frusques passées de mode des vieilles familles sorcières de la ville semblaient désormais y aboutir quand plus personne ne se souvenait à quel grand oncle Amhlaigh ou à quelle arrière-arrière-grand-mère Deònaidh elles avaient appartenu. L'enthousiasme de Billie s'exprimait sous forme d'exclamations ravies à chacune de ses visites.
En ce jour triste d'hiver, qui s'harmonisait parfaitement aux humeurs mélancoliques que Billie partageait avec les fantômes de son accointance, l'étudiante en sciences occultes espérait trouver un chapeau à la hauteur pour l'activité de speed dating de l'AECES. Elle avait pourtant les yeux sur un châle gris dont elle caressait les mailles, l'air distraite depuis plusieurs minutes quand une voix l'apostropha sur un ton admiratif. Le rouge lui monta aux joues, aussitôt suivi d'un sourire aussi doux que franc. Elle baissa fugacement les yeux sur sa robe rouge, un cadeau de sa mère pour Noël, avant que ce temps en famille ne tourne au vinaigre. C'était la première fois qu'elle sortait la robe de sa boîte, question d'en chasser les mauvaises énergies.
« Je vous sied grée de vos gentils mots, mon cher monsieur, et vous retourne le même compliment, votre style assurément est un esmerveillement. »
La familiarité avec laquelle le jeune homme l'avait abordée ne paraissait pas l'avoir dérangée outre mesure et son recours au vouvoiement semblait si naturel qu'on ne pouvait certes pas y entendre une remontrance, surtout pas avec ce langage fleuri que quiconque fréquentait la sorcière devait apprendre à apprivoiser. Billie leva un doigt pour faire signe au garçon d'attendre un instant, puis elle pivota, créant une petite vague de tissu dans les plis de sa robe, pour aller, en s'étirant, attraper un chapeau haut de forme, qui pouvait, ou pas, allez savoir, être en peau de castor. Sans attendre de permission, elle le plaça adroitement sur la tête devant elle.
« Il ne vous manque désormais plus qu'un monocle et une canne pour gracier Inverness de votre suprême élégance. » Mutine, Billie ne put s'empêcher de rire en voyant l'air de son vis à vis, mais elle tendit la main. « Billie Shakespeare, enchantée. »
En ce jour triste d'hiver, qui s'harmonisait parfaitement aux humeurs mélancoliques que Billie partageait avec les fantômes de son accointance, l'étudiante en sciences occultes espérait trouver un chapeau à la hauteur pour l'activité de speed dating de l'AECES. Elle avait pourtant les yeux sur un châle gris dont elle caressait les mailles, l'air distraite depuis plusieurs minutes quand une voix l'apostropha sur un ton admiratif. Le rouge lui monta aux joues, aussitôt suivi d'un sourire aussi doux que franc. Elle baissa fugacement les yeux sur sa robe rouge, un cadeau de sa mère pour Noël, avant que ce temps en famille ne tourne au vinaigre. C'était la première fois qu'elle sortait la robe de sa boîte, question d'en chasser les mauvaises énergies.
« Je vous sied grée de vos gentils mots, mon cher monsieur, et vous retourne le même compliment, votre style assurément est un esmerveillement. »
La familiarité avec laquelle le jeune homme l'avait abordée ne paraissait pas l'avoir dérangée outre mesure et son recours au vouvoiement semblait si naturel qu'on ne pouvait certes pas y entendre une remontrance, surtout pas avec ce langage fleuri que quiconque fréquentait la sorcière devait apprendre à apprivoiser. Billie leva un doigt pour faire signe au garçon d'attendre un instant, puis elle pivota, créant une petite vague de tissu dans les plis de sa robe, pour aller, en s'étirant, attraper un chapeau haut de forme, qui pouvait, ou pas, allez savoir, être en peau de castor. Sans attendre de permission, elle le plaça adroitement sur la tête devant elle.
« Il ne vous manque désormais plus qu'un monocle et une canne pour gracier Inverness de votre suprême élégance. » Mutine, Billie ne put s'empêcher de rire en voyant l'air de son vis à vis, mais elle tendit la main. « Billie Shakespeare, enchantée. »
Codage par Libella sur Graphiorum
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Re: That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Dim 26 Fév 2023 - 20:38
❝ That which we call a rose by any other name would smell as sweet. ❞
- Jeremiah & Billie -
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Inverness était une ville très éclectique, ce qu'appréciait fortement Jeremiah depuis son arrivée. Tout était matière à l'inspirer ici, de l'arbre en bord de route à la place principale du village. Les habitants aussi étaient haut en couleur pour la plupart, comme si quelque chose d'étrangement mystique émanait d'eux. Cette atmosphère était reposante pour le jeune homme, qui prenait le temps de flâner entre les préparatifs de son exposition. Tout prenait forme et le vernissage se déroulerait bientôt, l'excitation était palpable.
Et pour se préparer à cet événement si particulier, il fallait bien se mettre sur son trente et un, non ? C'est pour cela que le peintre était parti en quête d'une friperie à son goût, n'étant pas déçu par ce qu'il trouva en chemin. Une petite boutique agréable, chargée d'histoire et dont les propriétaires sont d'adorables jeunes femmes avec qui il prendrait beaucoup de plaisir à échanger tout au long de son séjour. D'ailleurs, ce fut l'une de ces vendeuses qui l'orienta dans une section qui ferait son bonheur, à n'en pas douter. Et cela ne se produisit pas qu'en terme de vêtements, car le Shenton tomba face à une créature merveilleuse en sortant de sa cabine, d'une beauté naturelle et au style incroyable. Il ne put se retenir d'exprimer son ravissement, de manière toujours aussi spontanée. La jeune femme se retourna, heureuse de ce compliment qu'elle lui renvoya aussitôt, dans un langage raffiné qui lui allait parfaitement. « Je vous remercie, milady. » se prit-il au jeu sans le moindre mal, inclinant la tête gracieusement.
Cette jeune femme était spéciale, hors de son temps tout comme lui, vivant dans un univers qui lui semblait propre. Ne se départissent pas de son sourire, Jeremiah attendit que l'inconnue revienne, intrigué par ce qu'elle était en train de chercher sur les étagères. Elle déposa un haut-de-forme sur sa tête, magnifique pièce qui devait dater de plusieurs décennies à en juger par la matière rugueuse lorsqu'il en effleura les bords. « C'est parfait ainsi, merci. » dit-il en reportant son attention sur la brunette. « J'ai la canne adéquate dans ma chambre d'hôtel, une chance que je ne m'en sépare jamais. » Tous les deux étaient sur la même longueur d'onde, c'était amusant car bien souvent Jeremiah passait pour un illuminé aux goûts excentriques pour la populace de Londres qui vivait dans un monde trop moderne pour lui.
Billie Shakespeare, se présenta-t-elle et les yeux de l'artiste s'écarquillèrent à nouveau. Un illustre nom de famille, bien connu dans sa ville natale dont un théâtre portait le nom du célèbre dramaturge. « Shakespeare, vraiment ? Wow ! Je suis ravi de faire votre connaissance milady. Jeremiah Shenton, humble artiste à votre service. » dit-il en prenant la main de la jeune femme pour y déposer un baiser cérémonieux. Cette scène aurait été complètement décalé s'ils avaient été au centre-ville de Londres, au milieu des bus à étages et des jeunes sur leurs portables, mais tout semblait en harmonie à l'intérieur de cette boutique hors du temps. « Votre robe est dingue. Vous l'avez acheté ici ? » demanda le peintre afin de reprendre une conversation plus ou moins normale, bien que l'envie de lui poser mille questions sur sa famille le démange. Certaines de ses toiles étaient inspirées directement du songe d'une nuit d'été, qu'il avait pris soin d'emporter pour son exposition en ville ce mois prochain.
Et pour se préparer à cet événement si particulier, il fallait bien se mettre sur son trente et un, non ? C'est pour cela que le peintre était parti en quête d'une friperie à son goût, n'étant pas déçu par ce qu'il trouva en chemin. Une petite boutique agréable, chargée d'histoire et dont les propriétaires sont d'adorables jeunes femmes avec qui il prendrait beaucoup de plaisir à échanger tout au long de son séjour. D'ailleurs, ce fut l'une de ces vendeuses qui l'orienta dans une section qui ferait son bonheur, à n'en pas douter. Et cela ne se produisit pas qu'en terme de vêtements, car le Shenton tomba face à une créature merveilleuse en sortant de sa cabine, d'une beauté naturelle et au style incroyable. Il ne put se retenir d'exprimer son ravissement, de manière toujours aussi spontanée. La jeune femme se retourna, heureuse de ce compliment qu'elle lui renvoya aussitôt, dans un langage raffiné qui lui allait parfaitement. « Je vous remercie, milady. » se prit-il au jeu sans le moindre mal, inclinant la tête gracieusement.
Cette jeune femme était spéciale, hors de son temps tout comme lui, vivant dans un univers qui lui semblait propre. Ne se départissent pas de son sourire, Jeremiah attendit que l'inconnue revienne, intrigué par ce qu'elle était en train de chercher sur les étagères. Elle déposa un haut-de-forme sur sa tête, magnifique pièce qui devait dater de plusieurs décennies à en juger par la matière rugueuse lorsqu'il en effleura les bords. « C'est parfait ainsi, merci. » dit-il en reportant son attention sur la brunette. « J'ai la canne adéquate dans ma chambre d'hôtel, une chance que je ne m'en sépare jamais. » Tous les deux étaient sur la même longueur d'onde, c'était amusant car bien souvent Jeremiah passait pour un illuminé aux goûts excentriques pour la populace de Londres qui vivait dans un monde trop moderne pour lui.
Billie Shakespeare, se présenta-t-elle et les yeux de l'artiste s'écarquillèrent à nouveau. Un illustre nom de famille, bien connu dans sa ville natale dont un théâtre portait le nom du célèbre dramaturge. « Shakespeare, vraiment ? Wow ! Je suis ravi de faire votre connaissance milady. Jeremiah Shenton, humble artiste à votre service. » dit-il en prenant la main de la jeune femme pour y déposer un baiser cérémonieux. Cette scène aurait été complètement décalé s'ils avaient été au centre-ville de Londres, au milieu des bus à étages et des jeunes sur leurs portables, mais tout semblait en harmonie à l'intérieur de cette boutique hors du temps. « Votre robe est dingue. Vous l'avez acheté ici ? » demanda le peintre afin de reprendre une conversation plus ou moins normale, bien que l'envie de lui poser mille questions sur sa famille le démange. Certaines de ses toiles étaient inspirées directement du songe d'une nuit d'été, qu'il avait pris soin d'emporter pour son exposition en ville ce mois prochain.
- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
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» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 26 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» nature du sang : Sang mêlé
» année d'études : 8e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
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Re: That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Sam 11 Mar 2023 - 3:05
100% not that which
Le jeune homme devant elle possédait sa propre magie, un sourire, quelques mots : il n'en fallut pas plus pour que Billie Shakespeare tombât sous le charme. Ses lèvres roses s'étirèrent de part et d'autre de son visage, lui donnant les allures d'une gentille lutine. Elle fut plus que ravie à la réaction de garçon à son nom. Bien sûr, son patronyme provoquait à tous les coups toutes sortes de réactions, mais plus souvent qu'autrement, il s'agissait de gloussements, le nom de son ancêtre rappelant à plusieurs de douloureux cours de littérature ou de pénibles moments au théâtre. Il était plus rare de croiser la route de véritables connaisseurs.
Le rouge lui monta aux joues au baise-main. Vraiment? D'où sortait ce drôle de garçon? Elle ne se souvenait pas d'avoir croisé ce visage-là entre les murs de l'université, et certainement pas au détour d'une étagère de la bibliothèque où elle passait le plus clair de son temps en cette période de révision intensive. Mais pouvait-il vraiment être autre chose qu'un sorcier d'Hungcalf avec un pareil accoutrement? Billie fréquentait peu les cercles moldus d'Inverness, toutefois pour ce qu'elle en savait, les jeunes Écossais non magiques avaient plus tendance à porter de larges pantalons et des sweaters plutôt informes. Non que Bee jugea leur look, elle-même pouvait comprendre l'appel de vêtements confortables et pratiques.
« Oh, non », fit-elle en récupérant sa main. « Ma mère me l'a offert pour Noël, c'est la première fois que je la porte. » Bee avait décidément fait le bon choix de finalement ouvrir cette boîte et d'en avoir sorti la robe pour s'en vêtir ce jour-là. À présent, plus aucune énergie négative ne pourrait s'y attacher. Elle attrapa sa jupe de part et d'autre et mima une demi révérence en ployant le genou droit. « C'est la bonne fortune qui m'a mise sur votre route, aucun miroir ne m'avait jusqu'ici adressé de tels compliments. » En un instant, elle s'approcha du garçon et fit un tour pour l'observer sous toutes ses coutures. « The apparel oft proclaims the man. Vous devez avoir une bien grande âme, monsieur l'artiste, pour paraître en de si glorieux atours vous-mêmes. »
La tête d'une vendeuse surgit à ce moment précis depuis le bout de l'allée, avec des yeux inquisiteurs. Rose Mackay, aux boucles d'oreille plus grandes que la circonférence de son cou, mastiquait un chewing gum, dont Billie put deviner qu'il était à la cannelle, même avec la distance qui les séparait. Elle lui adressa un signe de main, mais Rose détaillait Jeremiah des pieds à la tête, l'air appréciateur. La Lufkin pinça légèrement les lèvres, puis attrapa gentiment le garçon par le coude pour l'entraîner dans un recoin de la boutique. « Elle est gentille, mais très curieuse. »
Le rouge lui monta aux joues au baise-main. Vraiment? D'où sortait ce drôle de garçon? Elle ne se souvenait pas d'avoir croisé ce visage-là entre les murs de l'université, et certainement pas au détour d'une étagère de la bibliothèque où elle passait le plus clair de son temps en cette période de révision intensive. Mais pouvait-il vraiment être autre chose qu'un sorcier d'Hungcalf avec un pareil accoutrement? Billie fréquentait peu les cercles moldus d'Inverness, toutefois pour ce qu'elle en savait, les jeunes Écossais non magiques avaient plus tendance à porter de larges pantalons et des sweaters plutôt informes. Non que Bee jugea leur look, elle-même pouvait comprendre l'appel de vêtements confortables et pratiques.
« Oh, non », fit-elle en récupérant sa main. « Ma mère me l'a offert pour Noël, c'est la première fois que je la porte. » Bee avait décidément fait le bon choix de finalement ouvrir cette boîte et d'en avoir sorti la robe pour s'en vêtir ce jour-là. À présent, plus aucune énergie négative ne pourrait s'y attacher. Elle attrapa sa jupe de part et d'autre et mima une demi révérence en ployant le genou droit. « C'est la bonne fortune qui m'a mise sur votre route, aucun miroir ne m'avait jusqu'ici adressé de tels compliments. » En un instant, elle s'approcha du garçon et fit un tour pour l'observer sous toutes ses coutures. « The apparel oft proclaims the man. Vous devez avoir une bien grande âme, monsieur l'artiste, pour paraître en de si glorieux atours vous-mêmes. »
La tête d'une vendeuse surgit à ce moment précis depuis le bout de l'allée, avec des yeux inquisiteurs. Rose Mackay, aux boucles d'oreille plus grandes que la circonférence de son cou, mastiquait un chewing gum, dont Billie put deviner qu'il était à la cannelle, même avec la distance qui les séparait. Elle lui adressa un signe de main, mais Rose détaillait Jeremiah des pieds à la tête, l'air appréciateur. La Lufkin pinça légèrement les lèvres, puis attrapa gentiment le garçon par le coude pour l'entraîner dans un recoin de la boutique. « Elle est gentille, mais très curieuse. »
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Re: That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Lun 10 Avr 2023 - 22:58
❝ That which we call a rose by any other name would smell as sweet. ❞
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La tenue du peintre était enfin complète avec ce haut-de-forme dont il appréciait la texture et l'authenticité. Quelles étaient les chances pour tomber sur une personne ayant les mêmes goûts que lui dans ce coin reculé de tout ? Celle qui se nommait Billie et descendait d'un illustre personnage faisait forte impression, tant par ses atours que par son phrasé si poétique. Le cultivait-elle par désir de poursuivre l'héritage de son ancêtre ou les siens s'exprimaient-ils ainsi depuis toujours ? Une question que Jeremah aurait pu soulever s'il n'était pas aussi obnubilé par la personne elle-même.
Il demanda si la robe de la jeune femme provenait de cette boutique, afin d'évaluer le niveau de bon goût des vendeuses qui semblaient avoir trouvé de véritables trésors parmi les habitants de la ville. La seconde main était la méthode la plus efficace pour trouver son style et depuis tout jeune, le peintre avait été attiré par ce qui n'était pas de son temps, préférant les vieux vestons de son grand-père aux vestes en jeans de ses amis, cherchant à être unique dans la foule trop semblable à ses yeux. Son art aussi tentait de se démarquer, bien qu'il utilise ds techniques et un style que beaucoup de peintres emploient également. Mais sa touche personnelle est présente, comme une aura planant au-dessus des visiteurs venant se perdre dans les méandres de son âme.
« Votre mère a énormément de goût. » fit le brun d'un air plus qu'appréciateur sur la tenue de sa camarade, admirant les plis du tissu tout autant que la silhouette mettant en valeur l'objet lors de cette révérence des plus charmantes. Tous les deux avaient l'air de sortir d'une reconstitution historique et ce n'était pas pour leur déplaire à vrai dire.
« Comment un miroir peut-il rester insensible à votre élégance ? Il nous faut vous en trouver un nouveau de ce pas. » répliqué Jeremiah en souriant de son air complice à cette inconnue qu'il ressentait comme une personne de confiance. Et puis, elle lui citait du Shakespeare, lui mettant des étoiles dans les yeux. « Vous me voyez touché de tant de louanges. J'essaierai d'être digne de vous Milady. » dit-il en s'inclinant légèrement.
Ce petit jeu lui plaisait énormément, cette complicité nouvelle était rafraîchissante pour le jeune homme qui appréciait de plus en plus Inverness et son charme. Mais le duo fut interrompu un instant par l'une des vendeuses qui souhaitaient peut-être s'informer de leur bien-être. Tout était pour le mieux et si Jeremiah remarqua l'air de sa complice, il ne vit rien de particulier dans les yeux de la McKay, n'ayant jamais été très conscient de plaire à une personne, encore moins attentif au flirt s'il n'était pas rentre dedans un minimum.
À peine la vendeuse fut-elle congédiée que la brunette attrapa le bras de l'artiste afin de l'entraîner à l'écart des ces yeux brûlants de curiosité. « N'est-ce pas là le principe d'une bonne vendeuse ? » demanda Jeremiah à la rhétorique, souriant malicieusement à nouveau. « Cette impétuosité n'est pas sans rappeler quelque personnage dépeint par votre ancêtre. Vous m'en voyez plus que charmé. » Il était certain que Billie possédait une âme imprégnée de belles et grandes choses, il se dégageait d'elle quelque chose de si spécial que l'homme n'arrivait pas à pointer précisément le mot la cernant. Il avait besoin de comprendre, de poser des couleurs sur ce qu'il ressentait en sa présence, aussi court fut ce moment. « Vous allez trouver ma demande importune au vu de notre si brève échange, mais je souhaiterais vous peindre. » avoua Jeremiah en rougissant à peine. C'était son mode d'expression le plus authentique, le plus puissant et cela lui permettrait d'exprimer son ressentit sur cette si belle rencontre qui promettait quelque chose de bon, il en était certain, elle serait son alliée dans la vie. « Comme vous le savez sûrement, l'objectif de l'art est de donner une forme à la vie. C'est ce que j'essaie d'exprimer à travers mes toiles afin d'exprimer ma vision du monde qui m'entoure. »
Il demanda si la robe de la jeune femme provenait de cette boutique, afin d'évaluer le niveau de bon goût des vendeuses qui semblaient avoir trouvé de véritables trésors parmi les habitants de la ville. La seconde main était la méthode la plus efficace pour trouver son style et depuis tout jeune, le peintre avait été attiré par ce qui n'était pas de son temps, préférant les vieux vestons de son grand-père aux vestes en jeans de ses amis, cherchant à être unique dans la foule trop semblable à ses yeux. Son art aussi tentait de se démarquer, bien qu'il utilise ds techniques et un style que beaucoup de peintres emploient également. Mais sa touche personnelle est présente, comme une aura planant au-dessus des visiteurs venant se perdre dans les méandres de son âme.
« Votre mère a énormément de goût. » fit le brun d'un air plus qu'appréciateur sur la tenue de sa camarade, admirant les plis du tissu tout autant que la silhouette mettant en valeur l'objet lors de cette révérence des plus charmantes. Tous les deux avaient l'air de sortir d'une reconstitution historique et ce n'était pas pour leur déplaire à vrai dire.
« Comment un miroir peut-il rester insensible à votre élégance ? Il nous faut vous en trouver un nouveau de ce pas. » répliqué Jeremiah en souriant de son air complice à cette inconnue qu'il ressentait comme une personne de confiance. Et puis, elle lui citait du Shakespeare, lui mettant des étoiles dans les yeux. « Vous me voyez touché de tant de louanges. J'essaierai d'être digne de vous Milady. » dit-il en s'inclinant légèrement.
Ce petit jeu lui plaisait énormément, cette complicité nouvelle était rafraîchissante pour le jeune homme qui appréciait de plus en plus Inverness et son charme. Mais le duo fut interrompu un instant par l'une des vendeuses qui souhaitaient peut-être s'informer de leur bien-être. Tout était pour le mieux et si Jeremiah remarqua l'air de sa complice, il ne vit rien de particulier dans les yeux de la McKay, n'ayant jamais été très conscient de plaire à une personne, encore moins attentif au flirt s'il n'était pas rentre dedans un minimum.
À peine la vendeuse fut-elle congédiée que la brunette attrapa le bras de l'artiste afin de l'entraîner à l'écart des ces yeux brûlants de curiosité. « N'est-ce pas là le principe d'une bonne vendeuse ? » demanda Jeremiah à la rhétorique, souriant malicieusement à nouveau. « Cette impétuosité n'est pas sans rappeler quelque personnage dépeint par votre ancêtre. Vous m'en voyez plus que charmé. » Il était certain que Billie possédait une âme imprégnée de belles et grandes choses, il se dégageait d'elle quelque chose de si spécial que l'homme n'arrivait pas à pointer précisément le mot la cernant. Il avait besoin de comprendre, de poser des couleurs sur ce qu'il ressentait en sa présence, aussi court fut ce moment. « Vous allez trouver ma demande importune au vu de notre si brève échange, mais je souhaiterais vous peindre. » avoua Jeremiah en rougissant à peine. C'était son mode d'expression le plus authentique, le plus puissant et cela lui permettrait d'exprimer son ressentit sur cette si belle rencontre qui promettait quelque chose de bon, il en était certain, elle serait son alliée dans la vie. « Comme vous le savez sûrement, l'objectif de l'art est de donner une forme à la vie. C'est ce que j'essaie d'exprimer à travers mes toiles afin d'exprimer ma vision du monde qui m'entoure. »
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Re: That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Jeu 1 Juin 2023 - 4:19
100% not that which
Ce n'est qu'après avoir mis son nouvel ami à l'abri du regard affamé de la vendeuse que Billie se permit de rire doucement. La situation l'amusait beaucoup. Un petit jeu de cache-cache dans une boutique de fripe? Voilà qui jetait les bases d'une pièce de théâtre divertissante. Soudainement, Billie et Jeremiah devenaient les Lysandre et Hermia de cette forêt de vêtements vintage, tandis que Rose MacKay se métamorphosait en pauvre Helena. Ils s'enfonçaient dans les bois, le coeur battant, le pas léger porté par l'espoir d'échapper à l'inflexible autorité de leurs parents pour aller vivre de leur amour quelque part où ils pouvaient être fidèles à leurs sentiments. Il ne manquait que Bottom pour compléter le tableau. L'air soudain curieuse, la Shakespeare se décala légèrement pour regarder par-dessus l'épaule de Jeremiah et inspecter l'allée, s'attendant presque à voir surgir une tête d'âne.
Mais les belles paroles de son camarade de planque la ramenèrent dans la réalité. Les joues teintées de rouge, elle plongea les yeux dans ceux de Jeremiah. « Qu'ouïs-je? Non seulement vous êtes un gentleman plein de grâce au goût sûr et aventureux, mais en plus, vous êtes adroit du pinceau. » D'autres y auraient entendu une référence grivoise, mais le regard complètement innocent de Billie ne laissait aucun doute sur le fait qu'elle voulait vraiment dire ce qu'elle venait de dire et ne sous-entendait absolument rien d'autre. Un air ravi se peignit sur son visage sans l'assistance d'aucun coup de pinceau.
« Vous me flattez avec une telle invitation, et je l'accepte volontiers, surtout si vous me permettez d'essayer quelques tenues pour l'occasion. » Elle avait déjà eu le plaisir de servir de modèle à un camarade de maison à Hungcalf et s'était beaucoup amusée en se costumant. C'était en fait la partie qu'elle avait préféré. Le résultat avait aussi été très drôle, bien sûr, gracieuseté de la moustache qu'elle avait accidentellement fait pousser sous son nez en testant une potion. Elle vit là une occasion d'en apprendre plus sur cet ami tombé du ciel. « Vous étudiez en art? » Il serait toujours temps de prétendre étudier en psychologie si d'aventure ce parfait inconnu ne faisait pas partie du monde magique. « Vous semblez bien connaître l'oeuvre shakespearienne! »
Elle replaça une mèche de cheveux qui lui était soudain tombée dans l'oeil droit et observa les alentours à la recherche d'un chapeau qui complèterait bien son propre look. Ainsi seraient-ils tous les deux bien assortis. Elle les imaginait, sortant de la boutique bras dessus, bras dessous, dans leurs élégants vêtements, le menton fier et le sourire aux lèvres, sous le regard admiratif des passants. Ils remonteraient Bishops Road jusqu'à la cathédrale, sans s'arrêter avant que le loch Ness ne s'ouvre devant eux.
« Are you sure that we are awake? It seems to me that yet we sleep, we dream. »
Mais les belles paroles de son camarade de planque la ramenèrent dans la réalité. Les joues teintées de rouge, elle plongea les yeux dans ceux de Jeremiah. « Qu'ouïs-je? Non seulement vous êtes un gentleman plein de grâce au goût sûr et aventureux, mais en plus, vous êtes adroit du pinceau. » D'autres y auraient entendu une référence grivoise, mais le regard complètement innocent de Billie ne laissait aucun doute sur le fait qu'elle voulait vraiment dire ce qu'elle venait de dire et ne sous-entendait absolument rien d'autre. Un air ravi se peignit sur son visage sans l'assistance d'aucun coup de pinceau.
« Vous me flattez avec une telle invitation, et je l'accepte volontiers, surtout si vous me permettez d'essayer quelques tenues pour l'occasion. » Elle avait déjà eu le plaisir de servir de modèle à un camarade de maison à Hungcalf et s'était beaucoup amusée en se costumant. C'était en fait la partie qu'elle avait préféré. Le résultat avait aussi été très drôle, bien sûr, gracieuseté de la moustache qu'elle avait accidentellement fait pousser sous son nez en testant une potion. Elle vit là une occasion d'en apprendre plus sur cet ami tombé du ciel. « Vous étudiez en art? » Il serait toujours temps de prétendre étudier en psychologie si d'aventure ce parfait inconnu ne faisait pas partie du monde magique. « Vous semblez bien connaître l'oeuvre shakespearienne! »
Elle replaça une mèche de cheveux qui lui était soudain tombée dans l'oeil droit et observa les alentours à la recherche d'un chapeau qui complèterait bien son propre look. Ainsi seraient-ils tous les deux bien assortis. Elle les imaginait, sortant de la boutique bras dessus, bras dessous, dans leurs élégants vêtements, le menton fier et le sourire aux lèvres, sous le regard admiratif des passants. Ils remonteraient Bishops Road jusqu'à la cathédrale, sans s'arrêter avant que le loch Ness ne s'ouvre devant eux.
« Are you sure that we are awake? It seems to me that yet we sleep, we dream. »
Codage par Libella sur Graphiorum
@Jeremiah Shenton
- InvitéInvité
Re: That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Jeu 1 Juin 2023 - 22:45
❝ That which we call a rose by any other name would smell as sweet. ❞
- Jeremiah & Billie -
We are, we are the lifeless stars Shining in the dark.
We all, we all have teenage scars Defining who we are
Don't let nobody break you down Even if they wanna make your light go out
We all, we all have teenage scars Defining who we are
Don't let nobody break you down Even if they wanna make your light go out
Cachés-là entre les portants de vêtements, les deux inconnus semblaient déjà être très proches, si on y regardait de loin. Leurs interactions n'étaient pas celles d'étrangers et c'était certainement la capacité de Jeremiah à accepter ce que la vie dépose devant lui comme un cadeau qui rend ce moment si privilégié. C'est sans doute pour cela que le jeune homme prend l'audace de demander à dessiner Billie sans sourciller, utilisant parfois cette méthode pour apprendre à connaître quelqu'un. Il était plus facile de converser lorsque notre esprit était occupé à quelque chose d'autres et lui était le roi pour ce genre d'exercice.
La demoiselle sembla des plus intéressées par la proposition et à ses mots, le peintre esquissa une révérence qui rendait la scène surréaliste, dans leurs beaux habits d'un autre temps. Elle accepta sans demander plus d'informations, ravie de se parer pour l'occasion. « Toutes les tenues que vous souhaiterez Milady. » fit Jeremiah en souriant de plus bel, excité à l'idée d'avoir un nouveau modèle et impatient de se mettre au travail. Ce qu'il percevait de la Shakespeare était particulièrement attrayant, joyeux de surcroît et il avait bien besoin de cela dans sa vie.
Sa question était pertinente quant à l'occupation de Jeremiah dans ce monde qui n'était pas fait pour lui. « Je l'ai étudié, en effet. Et j'ai la joie d'être aujourd'hui un artiste complet, faisant de l'art ma compagne la plus fidèle. J'ouvre mon exposition au Lovingblow Center dès mardi prochain et serais heureux de vous ajouter sur la liste des invités au vernissage. » Nouvelle révérence, cela semblait si approprié en présence d'une telle aura, comme si quelque chose de royale émanait d'elle, ou peut-être était-ce la symbolique de ce nom qu'elle portait.
Jeremiah ne pourrait pas prétendre connaître aussi bien que sa camarade les œuvres du grand William Shakespeare, mais il avait apprécié l'étudier en classe, son professeur d'histoire de l'art en parlant souvent en écho à ses peintres favoris. Ses textes transmettaient tant d'émotions que l'artiste était submergé à chaque fois, incapable d'écrire comme ça. Son art s'exprimait mieux sur une toile vierge et la seule chose qu'il pouvait écrire sans difficulté était la musique qu'il créait depuis petit avec sa maman.
Peut-être Billie avait-elle raison, peut-être que tout ceci n'était qu'un simple rêve, cette boutique de vêtements devenait leur forêt et il leur fallait suivre un chemin hasardeux. Souriant de se rappeler cette pièce que citait la jeune femme, Jeremiah ne put que répondre, en arrangeant un peu le texte originel : « We are awake. And you can follow me like they did the Duke. And as we go, why don't we tell each other our dreams. » À ces mots, Jeremiah tendit la main, invitant la jeune femme à se plonger un peu plus dans ce rêve avec lui, si heureux de trouver une âme pour partager un autre regard sur le monde, souvent persuadé de ne pas être éveillé tant il avait sa propre conception des choses. « Peut-être serait-il bon de payer nos atours dans un premier temps, en revanche... » Cela ne plairait pas à la curieuse vendeuse, voir ses clients partir sans payer, bien qu'elle pourrait le croire si Jeremiah se changeait dans ses vêtements d'origine, n'ayant pas grandes différences avec ceux de la boutique.
La demoiselle sembla des plus intéressées par la proposition et à ses mots, le peintre esquissa une révérence qui rendait la scène surréaliste, dans leurs beaux habits d'un autre temps. Elle accepta sans demander plus d'informations, ravie de se parer pour l'occasion. « Toutes les tenues que vous souhaiterez Milady. » fit Jeremiah en souriant de plus bel, excité à l'idée d'avoir un nouveau modèle et impatient de se mettre au travail. Ce qu'il percevait de la Shakespeare était particulièrement attrayant, joyeux de surcroît et il avait bien besoin de cela dans sa vie.
Sa question était pertinente quant à l'occupation de Jeremiah dans ce monde qui n'était pas fait pour lui. « Je l'ai étudié, en effet. Et j'ai la joie d'être aujourd'hui un artiste complet, faisant de l'art ma compagne la plus fidèle. J'ouvre mon exposition au Lovingblow Center dès mardi prochain et serais heureux de vous ajouter sur la liste des invités au vernissage. » Nouvelle révérence, cela semblait si approprié en présence d'une telle aura, comme si quelque chose de royale émanait d'elle, ou peut-être était-ce la symbolique de ce nom qu'elle portait.
Jeremiah ne pourrait pas prétendre connaître aussi bien que sa camarade les œuvres du grand William Shakespeare, mais il avait apprécié l'étudier en classe, son professeur d'histoire de l'art en parlant souvent en écho à ses peintres favoris. Ses textes transmettaient tant d'émotions que l'artiste était submergé à chaque fois, incapable d'écrire comme ça. Son art s'exprimait mieux sur une toile vierge et la seule chose qu'il pouvait écrire sans difficulté était la musique qu'il créait depuis petit avec sa maman.
Peut-être Billie avait-elle raison, peut-être que tout ceci n'était qu'un simple rêve, cette boutique de vêtements devenait leur forêt et il leur fallait suivre un chemin hasardeux. Souriant de se rappeler cette pièce que citait la jeune femme, Jeremiah ne put que répondre, en arrangeant un peu le texte originel : « We are awake. And you can follow me like they did the Duke. And as we go, why don't we tell each other our dreams. » À ces mots, Jeremiah tendit la main, invitant la jeune femme à se plonger un peu plus dans ce rêve avec lui, si heureux de trouver une âme pour partager un autre regard sur le monde, souvent persuadé de ne pas être éveillé tant il avait sa propre conception des choses. « Peut-être serait-il bon de payer nos atours dans un premier temps, en revanche... » Cela ne plairait pas à la curieuse vendeuse, voir ses clients partir sans payer, bien qu'elle pourrait le croire si Jeremiah se changeait dans ses vêtements d'origine, n'ayant pas grandes différences avec ceux de la boutique.
- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 320
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 26 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» nature du sang : Sang mêlé
» année d'études : 8e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» gallions sous la cape : 1231
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Lun 26 Juin 2023 - 5:19
100% not that which
« Que vous êtes galant! Votre invitation m'honore! Vous me voyez ravie de vous faire une si bonne première impression que vous me fassiez une telle proposition dans cette forêt de robes, tenues et couvre-chefs. » Les joues roses et l'oeil brillant, la jeune femme effectua une demi courbette pour répondre à la révérence de son vis-à-vis, attrapant un bout de sa robe et en pliant légèrement le genou, le cou courbé. Elle était, en tout honneur, absolument ravie de cette rencontre.
Qui aurait pu penser rencontrer un gentilhomme pareil au détour d'un support à vêtements vintage? Certainement pas Billie. Ou peut-être que si, en fait : la Shakespeare affrontait la vie au jour le jour comme une merveilleuse aventure où tout était possible et pouvait se révéler une agréable surprise. Cela aidait à rendre le quotidien follement divertissant. Elle était, en tous les cas, rarement déçue.
Sa main alla sans hésitation se poser sur le bras gauche de Jeremiah. « By all means, lead the way, dear Duke. » C'est à l'unisson, quoiqu'un peu maladroitement, qu'ils remontèrent les allées étroites jusqu'au comptoir, où Rose MacKay chiquait toujours son chewing gum. Elle avait bel et bien la moue d'une Héléna. Sans se démonter, Billie posa devant elle le petit chapeau noir orné d'une plume trop grande qu'elle avait attrapé au passage, ainsi qu'une drôle de broche, qui provenait certainement d'un tiroir de grand-mère. Elle tira de sa bourse en forme de grenouille les pièces moldues qu'elle y avait déposé le matin même en sachant qu'elle venait chiner du côté non sorcier de la ville. Deux gallions y brillaient également de tous leurs éclats, ainsi que sa baguette (la petite taille de celle-ci avait ses avantages).
« Votre collection à nouveau m'ébaubit. J'ai même trouvé un gentilhomme cette fois. » Sur ces mots, Bee déposa le chapeau sur sa tête, et se tourna à demi vers Jeremiah, en quête de son avis. La plume lui retomba dans l'oeil, ce qui la fit rire doucement. L'air un brin ennuyé que le beau jeune homme lui échappe ainsi, la vendeuse attrapa l'argent sur le comptoir sans faire de commentaire, se disant que de toute manière, il devait être aussi bizarroïde que sa cliente régulière, qui prétendait descendre de William Shakespeare. Elle ne comprendrait jamais pourquoi sa soeur appréciait cette fille étrange avec ses oreilles en portes de grange. Elle ne tendit pas la monnaie, cette fille ne semblait jamais savoir à quoi correspondait les pièces qu'elle lui remettait.
Et de fait, Bee était déjà prête à partir, impatiente de regagner la rue au bras de Jeremiah. Tous deux allaient offrir tout un spectacle aux passants!
Qui aurait pu penser rencontrer un gentilhomme pareil au détour d'un support à vêtements vintage? Certainement pas Billie. Ou peut-être que si, en fait : la Shakespeare affrontait la vie au jour le jour comme une merveilleuse aventure où tout était possible et pouvait se révéler une agréable surprise. Cela aidait à rendre le quotidien follement divertissant. Elle était, en tous les cas, rarement déçue.
Sa main alla sans hésitation se poser sur le bras gauche de Jeremiah. « By all means, lead the way, dear Duke. » C'est à l'unisson, quoiqu'un peu maladroitement, qu'ils remontèrent les allées étroites jusqu'au comptoir, où Rose MacKay chiquait toujours son chewing gum. Elle avait bel et bien la moue d'une Héléna. Sans se démonter, Billie posa devant elle le petit chapeau noir orné d'une plume trop grande qu'elle avait attrapé au passage, ainsi qu'une drôle de broche, qui provenait certainement d'un tiroir de grand-mère. Elle tira de sa bourse en forme de grenouille les pièces moldues qu'elle y avait déposé le matin même en sachant qu'elle venait chiner du côté non sorcier de la ville. Deux gallions y brillaient également de tous leurs éclats, ainsi que sa baguette (la petite taille de celle-ci avait ses avantages).
« Votre collection à nouveau m'ébaubit. J'ai même trouvé un gentilhomme cette fois. » Sur ces mots, Bee déposa le chapeau sur sa tête, et se tourna à demi vers Jeremiah, en quête de son avis. La plume lui retomba dans l'oeil, ce qui la fit rire doucement. L'air un brin ennuyé que le beau jeune homme lui échappe ainsi, la vendeuse attrapa l'argent sur le comptoir sans faire de commentaire, se disant que de toute manière, il devait être aussi bizarroïde que sa cliente régulière, qui prétendait descendre de William Shakespeare. Elle ne comprendrait jamais pourquoi sa soeur appréciait cette fille étrange avec ses oreilles en portes de grange. Elle ne tendit pas la monnaie, cette fille ne semblait jamais savoir à quoi correspondait les pièces qu'elle lui remettait.
Et de fait, Bee était déjà prête à partir, impatiente de regagner la rue au bras de Jeremiah. Tous deux allaient offrir tout un spectacle aux passants!
Codage par Libella sur Graphiorum
@Jeremiah Shenton
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Re: That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Mar 25 Juil 2023 - 18:37
❝ That which we call a rose by any other name would smell as sweet. ❞
- Jeremiah & Billie -
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L'art est la meilleure amie de Jeremiah, il ne saurait s'en passer, sous toutes ses formes. Si la peinture est son gagne-pain, la musique et le théâtre font partie de ses passions et il ne cesse de vivre au rythme des œuvres qu'il aurait aimé écrire, jouer, vivre. Ses expériences rédigeaient un nouveau chapitre qui pourrait s'ajouter à de tels noms représentatifs de l'art et si un jour, quelqu'un parle de lui dans un manuel scolaire, il serait heureux, que sa carrière soit aussi pleine que Monnet ou tout aussi mouvementée que Van Gogh. S'il avait dû continuer ses études ou bien trouver un travail conventionnel, le Shenton aurait été malheureux. C'était dans cet univers aux couleurs et aux sons si particuliers qu'il évoluait, rencontrant des personnes captivantes et des villes intrigantes comme cette bourgade aux allures intemporelles. Billie Shakespeare était de ces créatures dont il n'aurait su se passer dans sa vie de mortel.
Le peintre faisait la révérence et sa nouvelle amie une courbette, visiblement ravie de se voir inviter au vernissage qu'il organisait. Ces soirées étaient importantes mais pouvaient se révéler pompeuses parfois, il devait exposer sa vision à des gens qui voyaient un profit dans ces toiles plutôt que de ressentir les choses comme elles l'étaient. Avoir une alliée en ces lieux lui faisait la plus grande joie, à n'en pas douter !
N'hésitant pas à tendre le bras, Billie et lui décidèrent de quitter la boutique et de poursuivre leurs aventures autre part, loin des oreilles trop curieuses de la vendeuse, qui avait l'air de ne pas apprécier la compagnie de la jeune femme autant que Jeremiah.
Si la caissière se demandait d'où pouvaient sortir ces deux énergumènes, Jeremiah était bien heureux de rencontrer quelqu'un qui collait plus à son image, unique en son genre et tout à fait charmante au demeurant. Le tableau qui était en train de se peindre sous ses yeux était coloré et chaque personnage avait une dynamique différente. On pouvait sentir dans la rigidité de la vendeuse un agacement et une gêne certaine, tout autant que la défiance de Billie transpirait par les pores de sa peau, son sourire laissant entendre qu'elle était indifférente à l'opinion d'autrui. Et lui, le badaud dont l'âme respirait la douceur était fasciné et presque ému d'assister à cette scène, y trouvant une pureté certaine en cette représentation du quotidien si simple et dont aucun n'avait la moindre idée du secret derrière tout ceci. Jeremiah en serait encore plus ébloui.
« L'on trouve toujours ce que l'on ne cherche pas. Cette boutique est surprenante. » commenta-t-il également, avant d'envoyer un sourire approbateur vers Billie, son chapeau lui allant à ravir, bien que cette plume ne reste pas en place. Il se chargea de l'ajuster sous le regard médusé de la caissière, avant de payer ses propres achats et d'offrir à nouveau son bras à la jolie brune. « La liberté étant à nous, puis-je vous inviter à faire connaissance autour d'un rafraîchissement ? » s'enquit le bellâtre, humble serviteur aux ordres de cette reine des fées.
Le peintre faisait la révérence et sa nouvelle amie une courbette, visiblement ravie de se voir inviter au vernissage qu'il organisait. Ces soirées étaient importantes mais pouvaient se révéler pompeuses parfois, il devait exposer sa vision à des gens qui voyaient un profit dans ces toiles plutôt que de ressentir les choses comme elles l'étaient. Avoir une alliée en ces lieux lui faisait la plus grande joie, à n'en pas douter !
N'hésitant pas à tendre le bras, Billie et lui décidèrent de quitter la boutique et de poursuivre leurs aventures autre part, loin des oreilles trop curieuses de la vendeuse, qui avait l'air de ne pas apprécier la compagnie de la jeune femme autant que Jeremiah.
Si la caissière se demandait d'où pouvaient sortir ces deux énergumènes, Jeremiah était bien heureux de rencontrer quelqu'un qui collait plus à son image, unique en son genre et tout à fait charmante au demeurant. Le tableau qui était en train de se peindre sous ses yeux était coloré et chaque personnage avait une dynamique différente. On pouvait sentir dans la rigidité de la vendeuse un agacement et une gêne certaine, tout autant que la défiance de Billie transpirait par les pores de sa peau, son sourire laissant entendre qu'elle était indifférente à l'opinion d'autrui. Et lui, le badaud dont l'âme respirait la douceur était fasciné et presque ému d'assister à cette scène, y trouvant une pureté certaine en cette représentation du quotidien si simple et dont aucun n'avait la moindre idée du secret derrière tout ceci. Jeremiah en serait encore plus ébloui.
« L'on trouve toujours ce que l'on ne cherche pas. Cette boutique est surprenante. » commenta-t-il également, avant d'envoyer un sourire approbateur vers Billie, son chapeau lui allant à ravir, bien que cette plume ne reste pas en place. Il se chargea de l'ajuster sous le regard médusé de la caissière, avant de payer ses propres achats et d'offrir à nouveau son bras à la jolie brune. « La liberté étant à nous, puis-je vous inviter à faire connaissance autour d'un rafraîchissement ? » s'enquit le bellâtre, humble serviteur aux ordres de cette reine des fées.
- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 320
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 26 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» nature du sang : Sang mêlé
» année d'études : 8e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» gallions sous la cape : 1231
Inventaire Sorcier
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Re: That which we call a rose by any other name would smell as sweet ¤ ft. Billie
Ven 11 Aoû 2023 - 4:07
100% not that which
Comme il lui tardait déjà de raconter cette fantastique rencontre à Polonius quand elle retournerait à sa chambre sur le campus! Elle songeait déjà à la façon dont elle allait introduire ce nouveau personnage dans le récit de sa journée, comment Mr Shenton, un nom qui semblait tout droit sortir d'un livre de Charles Dickens, était apparu à ses côtés dans le magasin, somptueusement vêtu, et comment ils s'étaient l'un et l'autre reconnus comme des âmes soeurs.
Mais pour l'heure, sourire aux lèvres et chapeau bien calé sur ses oreilles décollées, Miss Shakespeare attrapait le bras tendu par Jeremiah et lui emboitait le pas pour quitter l'étroite, mais si merveilleuse boutique. L'air froid dehors ne la fit pas fléchir, ses vêtements la protégeant admirablement bien contre la météo écossaise et son bonheur du moment lui tenant chaud pour le reste. Son acolyte semblait dans le même état d'esprit puisqu'il lui offrit de prolonger leur rencontre.
« J'accepte avec grand plaisir, mais j'opterai pour un liquide dont la température s'accorde un peu mieux avec la température. Que diriez-vous d'une tasse de chocolat? » Elle hésita un bref instant, ne sachant toujours pas si le garçon appartenait au monde magique ou moldu. « Il y a un adorable café, au coin de Longman Road et de Chapel Street. » Elle s'y attablait souvent en sortant du cimetière, se plongeant dans ses lectures en observant les étranges moeurs moldues.
Le sourire de Jeremiah lui suffit comme réponse, et elle l'entraîna dans la rue, peu soucieuse des têtes que leur drôle de duo faisait se tourner dans son sillage. Elle était bien trop heureuse d'avoir rencontré quelqu'un de si intéressant, et ne doutant pas qu'elle pourrait s'en faire un ami. De fait, une fois attablés au café, ni l'un ni l'autre ne virent le temps passer tandis qu'ils discutaient dans un crescendo de passion qui ne se termina que lorsqu'on vint aimablement leur annoncer que le café fermait.
En se quittant, elle lui avait réaffirmé que les lettres qu'il lui adresserait au cimetière trouveraient rapidement son chemin jusqu'à elle. Il n'avait pas eu l'air de trouver étrange qu'elle ne possède pas de téléphone, au grand plaisir de Billie. En voilà un qui, malgré son statut de moldu (elle avait fini par deviner au fil de la conversation), la comprenait sans qu'elle eut à se justifier.
Vraiment, quelle merveilleuse journée!
Mais pour l'heure, sourire aux lèvres et chapeau bien calé sur ses oreilles décollées, Miss Shakespeare attrapait le bras tendu par Jeremiah et lui emboitait le pas pour quitter l'étroite, mais si merveilleuse boutique. L'air froid dehors ne la fit pas fléchir, ses vêtements la protégeant admirablement bien contre la météo écossaise et son bonheur du moment lui tenant chaud pour le reste. Son acolyte semblait dans le même état d'esprit puisqu'il lui offrit de prolonger leur rencontre.
« J'accepte avec grand plaisir, mais j'opterai pour un liquide dont la température s'accorde un peu mieux avec la température. Que diriez-vous d'une tasse de chocolat? » Elle hésita un bref instant, ne sachant toujours pas si le garçon appartenait au monde magique ou moldu. « Il y a un adorable café, au coin de Longman Road et de Chapel Street. » Elle s'y attablait souvent en sortant du cimetière, se plongeant dans ses lectures en observant les étranges moeurs moldues.
Le sourire de Jeremiah lui suffit comme réponse, et elle l'entraîna dans la rue, peu soucieuse des têtes que leur drôle de duo faisait se tourner dans son sillage. Elle était bien trop heureuse d'avoir rencontré quelqu'un de si intéressant, et ne doutant pas qu'elle pourrait s'en faire un ami. De fait, une fois attablés au café, ni l'un ni l'autre ne virent le temps passer tandis qu'ils discutaient dans un crescendo de passion qui ne se termina que lorsqu'on vint aimablement leur annoncer que le café fermait.
En se quittant, elle lui avait réaffirmé que les lettres qu'il lui adresserait au cimetière trouveraient rapidement son chemin jusqu'à elle. Il n'avait pas eu l'air de trouver étrange qu'elle ne possède pas de téléphone, au grand plaisir de Billie. En voilà un qui, malgré son statut de moldu (elle avait fini par deviner au fil de la conversation), la comprenait sans qu'elle eut à se justifier.
Vraiment, quelle merveilleuse journée!
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