La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Sam 18 Fév 2023 - 23:55
Un concert de reproches
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La musique de l'amour ✧Les balcons de l’opéra resplendissaient sous la lumière des milliers de chandelles qui brillaient sous le plafond enfumé et décoré de la salle de spectacle. Les bois dorés des balcons semblaient pailletés tellement les flammes dansaient alors qu’Eliott prenait place dans la loge qu’il avait réservé dans cet opéra. Il avait fait jouer ses relations, bien entendu. Il est très facile quand l’on a tenu le rôle de Lumière pendant plusieurs mois et que l’on a diffusé des vinyles de reprises de grandes chansons de Celestina Moldubec de se faire bien voir par un directeur d’opéra et obtenir des places privilégiées. D’ailleurs, à peine entré dans le grand hall de l’opéra, Eliott le Magnifique avait joué de sa cape doré pour attirer tel un papillon de nuit les autres spectateurs comme si tous étaient des groupies. Pourtant, même si certains le reconnurent et lui demandèrent des autographes, certains semblaient s’amuser de la situation, des femmes cachant leur sourire derrière leur main gantée. Mais Eliott n’était pas dupe : elles étaient juste trop timides pour l’aborder, et surtout ne voulaient pas le déranger alors qu’il venait à l’opéra accompagné de sa collègue Margaret Rosebury. Il avait voulu se faire pardonner et avait réussi après d’âpres négociations à la traîner là ce soir, à son bras, pour profiter d’une représentation originale d’un ballet : le Lac des Cygnes. Un classique bien entendu, mais le sorcier chef d’orchestre avait parait-il ensorcelé des cygnes pour qu’ils volent sous la voûte de l’opéra, et les danseuses avaient usé de sortilèges de métamorphose pour se donner de vraies ailes de cygne dans le dos. Le résultat devrait être saisissant.
Eliott avait trouvé la professeure de sciences politiques tout en beauté ce soir, et étrangement silencieuse pour le moment, pourtant lui comblait chaque espace de silence pour éviter qu’il ne les emporte et ne plombe cette soirée. Peut-être que finalement il l’impressionnait trop. Après tout, sorti du contexte scolaire, la femme pouvait enfin laisser libre cours à son admiration toute logique pour le grand Eliott King n’est-ce pas ? En tout cas il en était persuadé. D’ailleurs, alors que la salle se remplissait de sorciers et sorcières, il se penchait vers elle dans leur balcon.
Alors Margaret, avez-vous entendu parler du chorégraphe de ce soir ? On dit qu’il est un maître de la métamorphose. J’en aurais eu bien besoin pour mon rôle de lumière, mais le maquilleur avait alors préféré me couvrir de plusieurs tonnes de poudre farineuse pour le côté authentiquement ancien. Vous imaginez, moi sous une telle couche de maquillage. C’était hilarant.
Eliott avait trouvé la professeure de sciences politiques tout en beauté ce soir, et étrangement silencieuse pour le moment, pourtant lui comblait chaque espace de silence pour éviter qu’il ne les emporte et ne plombe cette soirée. Peut-être que finalement il l’impressionnait trop. Après tout, sorti du contexte scolaire, la femme pouvait enfin laisser libre cours à son admiration toute logique pour le grand Eliott King n’est-ce pas ? En tout cas il en était persuadé. D’ailleurs, alors que la salle se remplissait de sorciers et sorcières, il se penchait vers elle dans leur balcon.
Alors Margaret, avez-vous entendu parler du chorégraphe de ce soir ? On dit qu’il est un maître de la métamorphose. J’en aurais eu bien besoin pour mon rôle de lumière, mais le maquilleur avait alors préféré me couvrir de plusieurs tonnes de poudre farineuse pour le côté authentiquement ancien. Vous imaginez, moi sous une telle couche de maquillage. C’était hilarant.
️ nightgaunt
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 924
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» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1482
Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Mar 7 Mar 2023 - 0:23
Il avait réussi à me tirer hors de ma tanière pour honorer sa promesse, m’emmener à un ballet classique. J’y allais à reculons, je devais bien l’avouer, car je n’avais pas du tout envie de passer une soirée entière avec cet individu. Il était suffisant, prétentieux et terriblement ennuyant. Toujours à se croire adoré et adulé, avec ses capes dorées et multicolores, à le voir on se serait cru à la witch fashion week de Paris où les sorciers et les sorcières rivalisent de ridicule dans des tenues extravagantes. Je me rappelle ma jeunesse, quand je travaillais alors pour l’ambassade française, et où j’avais dû assister à cet événement mondain, une sorcière avait dû être secouru d’urgence après que le strangulot contenu dans son chapeau aquarium lui ait mordu le nez en plein défilé. De vous à moi, j’avais bien ri. Mais je doutais de pouvoir rire autant avec le professeur King. Pourtant, je ne me négligeais pas pour autant, c’était absolument hors de question. Femme indépendante, j’ai toutefois refusé que l’homme vienne me chercher chez moi, ainsi il m’attendrait devant l’opéra. Il ne fallait pas abuser. Et là où j’avais opté pour une robe noire délicate qui arrivait à mon genou, avec un =e veste longue rouge pour me protéger du froid, l’homme fantasque avait mis une cape dorée. J’aurais dû m’en douter, c’était risible. Mais en réalité, cela m’exaspérait. J’espérais sincèrement que je ne croiserais personne de connu lors de cette représentation, ce serait bien trop humiliant il fallait l’avouer. Nous étions rapidement montés en loge, et je devais bien avouer qu’à défaut d’avoir du goût vestimentaire, Eliott King avait de bonnes relations, suffisamment pour nous avoir une belle loge, où le luxe transpirait à chaque coin. J’appréciais du coin de l’œil la danse flamboyante des chandelles sur le bois doré et verni du balcon où nous nous trouvions. Nous avions la loge pour nous seuls, au moins mon asociabilité était comblée. Les spectateurs arrivaient dans un brouhaha léger, et il fallut que l’homme, qui s’était montré suffisamment affable jusque maintenant, se mette à parler et à troubler le silence que j’appréciais tant.
J’imagine très bien. Cela devait vous aller à ravir, un véritable artiste.
Est-ce que mon sarcasme était suffisamment dosé pour qu’il le comprenne ? Peut-être pas assez, mais c’est le parti que je prenais pour la soirée, plutôt qu’une confrontation directe, j’allais m’amuser de lui, à défaut de m’amuser avec lui. Il serait suffisamment divertissant en attendant le début du ballet et l’entracte. J’enfonçais le clou, persuadée qu’il ne s’apercevrait pas de la supercherie.
Vous devez avoir tant d’anecdotes à raconter, entre votre succès comme joueur de quidditch et de star du broadway magique, comment faites-vous pour gérer toute cette notoriété ?
Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Mer 22 Mar 2023 - 16:47
Un concert de reproches
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La musique de l'amour ✧Le magnifique ne perçoit pas le sarcasme dans la voix de Margaret, il est persuadé qu’elle est sincère, car après tout, tout le monde l’est avec lui n’est-ce pas ? De toute manière, Eliott est de bien trop bonne humeur pour percevoir la méchanceté, l’ironie ou le sarcasme. On pourrait lui balancer un seau de punch moussant en plein visage qu’il prendrait cela pour une maladresse consécutive à un état de choc admiratoire. Il en fallait bien plus pour qu’Eliott King perçoive la perfidie dans des mots prononcés si innocemment. D’ailleurs, il embraye directement à ce compliment que lui fait sa collègue. Pour une fois qu’on lui demande de raconter ses aventures sans qu’il n’en prenne lui-même l’initiative, il ne va pas se faire prier, loin de là. Au contraire même, quitte à en rajouter quelque peu. Il fait mander deux coupes de champagne avant de lui répondre avec emphase et prétention.
Vous savez, j’ai toujours pensé que certains étaient faits pour la notoriété et d’autres non, c’est là que l’on reconnait les vrais artistes selon moi. La pression, je la subis depuis mes premiers vols sur balai, le professeur de vol avait tout de suite repéré mes formidables capacités, il était évident que j’étais destiné à faire de grandes choses. A marquer le monde des sorciers d’une pierre blanche.
Eliott s’interrompt, le temps de prendre les deux coupes qui viennent de leur être servies et d’en donner une à Margaret, mais loin de lui laisser le temps de parler, il enchaîne. Il n’a pas fini de se vanter.
La notoriété je la gère en étant bienveillant avec mes fans. Je leur appartiens après tout, que feraient-ils sans moi ? Bien entendu, je compte bien mettre cette célébrité à profit pour l’université. Et je réserve les séances de dédicace aux pauses. Je ne suis pas si mauvais professeur que vous pouvez le penser Margaret.
Pause.
D’ailleurs, à ce que je sais, vous avez vous-même votre réputation dans le monde des sorciers. J’ai bien comment certains dignitaires vous ont regardé quand nous sommes arrivés.
Vous savez, j’ai toujours pensé que certains étaient faits pour la notoriété et d’autres non, c’est là que l’on reconnait les vrais artistes selon moi. La pression, je la subis depuis mes premiers vols sur balai, le professeur de vol avait tout de suite repéré mes formidables capacités, il était évident que j’étais destiné à faire de grandes choses. A marquer le monde des sorciers d’une pierre blanche.
Eliott s’interrompt, le temps de prendre les deux coupes qui viennent de leur être servies et d’en donner une à Margaret, mais loin de lui laisser le temps de parler, il enchaîne. Il n’a pas fini de se vanter.
La notoriété je la gère en étant bienveillant avec mes fans. Je leur appartiens après tout, que feraient-ils sans moi ? Bien entendu, je compte bien mettre cette célébrité à profit pour l’université. Et je réserve les séances de dédicace aux pauses. Je ne suis pas si mauvais professeur que vous pouvez le penser Margaret.
Pause.
D’ailleurs, à ce que je sais, vous avez vous-même votre réputation dans le monde des sorciers. J’ai bien comment certains dignitaires vous ont regardé quand nous sommes arrivés.
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Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Lun 10 Avr 2023 - 22:31
Il me fait finalement rire cet homme. Certes, il est risible, il en est même ridicule, mais c’est tout de même appréciable de ne pas être sérieuse tout le temps et d’avoir des moments un peu plus légers, et avec lui c’est extrêmement simple de ne pas se prendre au sérieux. Alors que lui se prend tellement au sérieux, que ça en est hilarant. Mais finalement, je parviens à me détendre un peu et à ne pas me focaliser sur les regards des autres. Après tout, même si moi je n’apprécie pas cet Eliott King, d’autres spectateurs dans la salle de spectacle eux doivent sûrement l’apprécier, que ce soit pour son passé de sportif, son ego surdimensionné ou ses performances de chanteur de comédie musicale. Moi, je préfère en rire, d’ailleurs, il ne se fait pas prier pour continuer. Il me raconte sa jeunesse, et j’en viens à me demander si son ego est dû à un comportement excessif de ses enseignants ou s’il a lui-même surinterprété ce qu’on lui a dit. Très loin de ce que pouvait me dire mon père quand j’avais le même âge. Je glousse quand il précise que selon lui certains sont faits pour la notoriété et d’autres non. Il ne manque vraiment pas d’air, l’humilité ne l’étouffe pas. Je décide de marcher dans son jeu.
Vous avez raison, certains sorciers ne sont vraiment pas adaptés à la notoriété, alors que chez vous on sent que c’est inné. Déjà bébé vous deviez avoir une aura si charismatique. Et on peut dire que vous avez su le faire, marquer le monde des sorciers d’une pierre blanche.
Si marquer des points dans un match de quidditch marquait l’histoire d’une pierre blanche ça se saurait … Le sport magique c’était une occupation de barbares, de sportifs écervelés, bien que je devais le concéder, le sport avait une importance dans les relations internationales. C’était bien le seul point que je concèderai. Ainsi, Eliott King appartenait à ses fans… Misère.
Ainsi donc vous accordez de l’importance à mon avis sur votre enseignement ? Ce n’est pas l’impression que vous m’avez donnée la première fois.
La flatterie… Bon d’accord, ça marche toujours.
En effet, j’ai ma propre réputation, gagnée lors de mes missions diplomatiques avant que je ne me mette à enseigner. J’étais crainte, et je peux vous dire qu’il n’y a rien de plus gratifiant.
Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Mer 24 Mai 2023 - 23:26
Un concert de reproches
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La musique de l'amour ✧Eliott est ravi, il a réussi à dérider la dame à ses côtés, ou en tout cas elle a l’air plus à l’aise que lors de leur dernière entrevue. Il s’en souvenait encore, elle n’avait pas beaucoup apprécié le cours de musique enchantée qu’il avait donné à ses étudiants, et pourtant, ce cours était essentiel dans leur maîtrise de la magie. Sa méthode n’était certes pas traditionnelle, pourtant il était compétent, il avait des diplômes en enchantement supérieur. Certains jugeaient, par pure jalousie, le contenu de ses cours : musique enchantée, capilliculture, ou encore sortilège du fumigène. Pourtant, chaque cours avait un objectif bien particulier : la créativité, l’imagination ou encore la précision. Certes, enchanter ses boucles n’était pas très impressionnant, mais cela travaillait la dextérité et la précision du geste. C’était comme le sortilège de lévitation, il était simple, mais il fallait savoir décomposer le sortilège pour l’appliquer à un poids précis. Tout semblait démesuré et ridicule avec le magnifique, même sa façon d’être, et pourtant, en le connaissant un peu, on ne pouvait que reconnaître sa sympathie, même une femme comme Margaret le voyait bien au final. Elle le reconnaissait : il avait une aura charismatique. Et le ballet n’avait même pas commencé. Eliott était bien plus que ce qu’il donnait comme première impression, même si cette dernière suffisait bien largement. On ne pouvait que reconnaître sa grandeur, même les femmes qui ne voulaient pas le reconnaître immédiatement. Bien entendu, Eliott ne percevait pas l’ironie dans les mots de Margaret malheureusement. Mais il marque des points, quand même.
Oh vous savez, je ne fais pas tout cela pour la célébrité (c’était faux). Mais bien entendu, je suis prêt à entendre l’avis de mes collègues, j’ai conscience que mes méthodes peuvent surprendre, mais vous savez, il n’est pas trop tard pour reconnaître mes compétences. Je sais que je peux faire peur, mais je ne suis pas venu à Hungcalf pour vous faire de l’ombre vous savez, nous pouvons agir en toute intelligence. Vous avez également un certain charisme, vous êtes respectée ou crainte, c’est une méthode comme une autre. Mais peut-être que vous afficher avec moi permettra de vous rendre plus sympathique pour vos étudiants, j’y compte de nombreux fans.
Chasser le naturel, il revient au galop. Même en se voulant flatteur, il reste terriblement imbu de lui-même…
Le champagne vous plait-il ?
Oh vous savez, je ne fais pas tout cela pour la célébrité (c’était faux). Mais bien entendu, je suis prêt à entendre l’avis de mes collègues, j’ai conscience que mes méthodes peuvent surprendre, mais vous savez, il n’est pas trop tard pour reconnaître mes compétences. Je sais que je peux faire peur, mais je ne suis pas venu à Hungcalf pour vous faire de l’ombre vous savez, nous pouvons agir en toute intelligence. Vous avez également un certain charisme, vous êtes respectée ou crainte, c’est une méthode comme une autre. Mais peut-être que vous afficher avec moi permettra de vous rendre plus sympathique pour vos étudiants, j’y compte de nombreux fans.
Chasser le naturel, il revient au galop. Même en se voulant flatteur, il reste terriblement imbu de lui-même…
Le champagne vous plait-il ?
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Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Mar 30 Mai 2023 - 12:18
Si je n’avais pas appris à me tenir étant plus jeune, je n’aurais pu m’empêcher de pouffer quand Eliott déclare ne pas faire tout cela pour la célébrité. Il n’y avait rien de moins crédible que cela, mais mettons cela sur sa fausse modestie, c’est comme si moi-même demain j’annonçais donner cours de sciences politiques pour la simple mission humaniste de donner des armes aux étudiants, alors que tous savaient que j’utilisais ce biais comme un outil politique à part entière, de la métapolitique comme on le dit : influer dans la sphère éducative pour former les militants de demain qui voteront ce qu’il faut voter au bon moment. Mais je ne suis pas une hypocrite et je ne l’ai jamais vraiment caché, ou peut-être parfois pour la forme ou quand le vieux MacArthur se montre trop exigeant (chiant dans d’autres termines moins polis). Mais je n’en tiendrai pas rigueur à Eliott, car il a au moins un mérite, non négligeable, il me fait rire. J’en viendrais presque à le trouver charmant, en tout cas si nous étions dans un autre monde où je pourrais faire preuve de sentiments. Mais je dois bien avouer que l’atmosphère de l’opéra altère quelque peu mes sens, et j’ai bien du mal à ne pas me laisser aller au sentimentalisme, je dois sûrement être gravement malade. Et deuxième point important : il semble attentif à mon avis, j’ignore si c’est réel ou bien une ultime manœuvre de sa part pour avoir le beau rôle, mais je n’y suis pas insensible, je dois bien l’avouer. Cette fois, je ne peux réprimer mon rire. Pensait-il vraiment pouvoir me faire de l’ombre et ainsi provoquer ma crainte ? Si tel est le cas il est bien naïf, je ne crains rien ni personne. M’afficher avec lui ? Me rendre plus sympathique ? Quel goujat… mais je ne m’en formalise pas immédiatement, je préfère le voir galérer.
Le champagne est correct, pour un tel établissement je veux dire. Au moins aura-t-il le mérite de me faire oublier mon attitude si antipathique peut-être, comme d’après vos mots je suis presque aussi féroce que Méduse …
Je me décide à le taquiner un peu.
Mais dites-moi, avec toutes vos groupies, aucune n’a eu le droit à votre cœur et un diamant à la main ?
Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Jeu 6 Juil 2023 - 1:30
Un concert de reproches
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La musique de l'amour ✧Comme dit le proverbe, femme qui rit, à moitié dans son … Une expression bien grivoise mais qui résume assez bien la vie trépidante du grand Eliott le magnifique. Son charme naturelle en a fait tomber plus d’une, et il se doutait bien qu’il en serait de même avec Margaret : quelques minutes en sa compagnie et elle oublierait rapidement ses griefs contre lui pour succomber devant son charisme, devant sa beauté, devant son intelligence, devant son incroyable… modestie. Eliott s’enorgueillit rapidement, alors ce rire le motive à continuer sur sa lancée. Il est décontenancé par son avis sur le champagne. Presque comme s’il était un client habituel de ces lieux, il fait venir un serveur.
Serveur, mettez moi une autre bouteille de champagne, celui-ci est horrible, madame mérite la meilleure bouteille.
Il s’y est vite habitué à ces usages de célébrité, pourtant sa réputation commence à se faire un peu ancienne. Mais il veut assurer, et naïvement montrer à Margaret qu’elle aurait raison d’être impressionnée par lui. Il rit à son tour, se détendant à nouveau, comme si l’épisode du champagne l’avait stressé.
Oh vous savez, je ne peux être l’homme d’une seule femme, ce serait priver toutes les autres de ma compagnie si agréable… Les femmes ont cette fâcheuse tendance à être jalouse. Je ne peux appartenir à une seule femme, j’appartiens à mes fans, à mon public avant tout. Mais je pourrais vous retourner la remarque : une femme si fougueuse n’a-t-elle pas encore trouvé chaussure à son pied ?
Serveur, mettez moi une autre bouteille de champagne, celui-ci est horrible, madame mérite la meilleure bouteille.
Il s’y est vite habitué à ces usages de célébrité, pourtant sa réputation commence à se faire un peu ancienne. Mais il veut assurer, et naïvement montrer à Margaret qu’elle aurait raison d’être impressionnée par lui. Il rit à son tour, se détendant à nouveau, comme si l’épisode du champagne l’avait stressé.
Oh vous savez, je ne peux être l’homme d’une seule femme, ce serait priver toutes les autres de ma compagnie si agréable… Les femmes ont cette fâcheuse tendance à être jalouse. Je ne peux appartenir à une seule femme, j’appartiens à mes fans, à mon public avant tout. Mais je pourrais vous retourner la remarque : une femme si fougueuse n’a-t-elle pas encore trouvé chaussure à son pied ?
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Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Dim 16 Juil 2023 - 3:26
Je pourrais presque croire que mon collègue se soit fait un devoir de me satisfaire pour se faire pardonner notre dernière friction professionnelle. C'est la moindre des choses, mais j'avoue que je ne suis pas insensible à une telle flatterie. Peut être que je perds en résistance avec l'âge, mais je me laisse avoir par ses manières de séducteur, et je ne peux m'empêcher de sourire bêtement quand il commande avec autorité (pour une fois) une nouvelle bouteille de champagne. "Madame mérite la meilleure bouteille". Il n'y va pas avec le dos delà cuillère le bougre. Et alors que ledit serveur s'empresse de nous débarrasser de la bouteille jugée horrible (en réalité elle était correcte mais j'ai des goûts de luxe, surtout pour le champagne), Eliott Kong se lance dans un monologue où les bêtises s'accumulent. Je me retiens très fortement de ne pas lever les yeux au ciel dès sa première phrase. Ses propres se mettent même à devenir misogyne, et je me crispé sur mon siège. Ça ne peut être que de la betise, doit on en vouloir aux pauvres d'esprit de leurs paroles malheureuses ? J'allais répondre de manière directe, ne laissant nulle place au doute, quand le serveur est de retour avec une nouvelle bouteille de champagne. Derrière lui, une vieille sorcière marche dans le couloir, pour entrer dans la loge voisine. Cette femme est une caricature, soixante-dix ans, des cheveux argentés avec un reflet violet, une épaisse fourrure d'hermine autour du cou, et un chapeau à larges bords sur lesquels sont disposés des plumes, des fausses fleurs et même un faux oiseau. Ce serait déjà suffisamment grotesque si un son ne se mettait pas à sortir de ce faux oiseau, enfin du chapeau.
"You're just too good to be true
Can't take my eyes off of you
You'd be like Heaven to touch
I wanna hold you so much"
C'est moi où c'est la voix de Frank Sinatra qui sort du bec de ce faux oiseau ? Je n'ai jamais rien vu d'aussi kitsch, et je me demande surtout pourquoi cette sorcière a ensorcelé son chapeau de la sorte. D'ailleurs on la voit taper sur l'oiseau pour le faire taire, comme s'il s'agissait plutôt d'un dysfonctionnement. J'espère que ce chapeau ne va pas se mettre à chanter pendant le ballet… cet épisode m'a déconcentrée de notre discussion et Eliott King le voit. Soudain, il se lève, place un pied sur la chaise, et commence à chanter d'une voix grave la suite de la chanson de Sinatra.
"At long last, love has arrived
I thank God I'm alive
You're just too good to be true
Can't take my eyes off of you"
J'ai honte… toutes les autres loges nous regardent comme si nous étions des bêtes sauvages… il faut que je cesse ce massacre. Il doit faire cela en pensant que j'aime cette musique, suffisamment en tout cas pour m'être retourné sur cette dame au chapeau chantant. Par désespoir., je m'accroche à la cape de mon collègue, et tire violemment dessus pour le faire descendre et donc le faire taire. La malchance veut que cette action amène son visage bien trop près du mien, suffisamment pour que nos lèvres soient presque en contact. Et là c'est le drame. Il m'embrasse.
Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Jeu 17 Aoû 2023 - 3:05
Un concert de reproches
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La musique de l'amour ✧Le serveur est de retour avec une nouvelle bouteille de champagne. Il a été rapide, Eliott lui sourit largement et lui glisse ostensiblement une mornille de pourboire. C’est qu’il est généreux notre Eliott national. Il n’est pas pingre comme beaucoup de célébrités et il sait récompenser le petit personnel à sa juste valeur. Mais sa collègue n’a même pas le temps de répondre qu’une musique que le grand King connait retentit dans le couloir derrière eux. Occupé à ouvrir la bouteille de champagne, il n’a pas fait attention d’où la voix venait, mais il a clairement entendu la voix de Frank Sinatra, un grand chanteur dont il adore les chansons, même s’il préfère de loin les mélodies de Célestina Moldubec. Eliott voit d’ailleurs que Margaret a été déconcentrée par cet épisode, et il est persuadé, à tort, que c’est par adoration pour le chanteur en question. A tous les coups, il doit s’agit de son chanteur préféré, alors Eliott n’hésite pas un seul instant.
Il se lève, place un pied sur la chaise, et se met à prendre sa meilleure voix pour poursuivre la chanson de Sinatra, afin d’impressionner la dame.
"At long last, love has arrived
I thank God I'm alive
You're just too good to be true
Can't take my eyes off of you"
Elle ne peut être qu’impressionnée, il en est persuadé. D’ailleurs, les autres loges nous regardent et Eliott aperçoit des lueurs d’admiration dans le regard des dames et de jalousie dans celui des messieurs. Bien entendu, il ne remarque pas les moqueries, persuadé que sa voix de ténor fait tomber quiconque en pamoison immédiatement. Comme le cas de sa collègue, qui doit être subitement subjuguée par cette voix suave car elle tire sur sa cape pour le réclamer à elle. Eliott sourit, il a l’habitude des groupies qui n’en peuvent plus, alors il fait grâce à Margaret de son désir le plus inavoué. Et il l’embrasse. Voici la recette pour faire passer à une femme la plus exquise des soirées : du champagne, et être en compagnie d’Eliott King, connu pour son sourire ravageur et de manière plus discrète pour ses baisers enflammés.
Margaret, je savais bien que secrètement vous étiez folle de moi. Toute cette rage vindicative ne pouvait que cacher des sentiments puissants. Mais je ne peux que vous offrir mes lèvres, mon cœur lui appartient à mon public vous savez …
Il se lève, place un pied sur la chaise, et se met à prendre sa meilleure voix pour poursuivre la chanson de Sinatra, afin d’impressionner la dame.
"At long last, love has arrived
I thank God I'm alive
You're just too good to be true
Can't take my eyes off of you"
Elle ne peut être qu’impressionnée, il en est persuadé. D’ailleurs, les autres loges nous regardent et Eliott aperçoit des lueurs d’admiration dans le regard des dames et de jalousie dans celui des messieurs. Bien entendu, il ne remarque pas les moqueries, persuadé que sa voix de ténor fait tomber quiconque en pamoison immédiatement. Comme le cas de sa collègue, qui doit être subitement subjuguée par cette voix suave car elle tire sur sa cape pour le réclamer à elle. Eliott sourit, il a l’habitude des groupies qui n’en peuvent plus, alors il fait grâce à Margaret de son désir le plus inavoué. Et il l’embrasse. Voici la recette pour faire passer à une femme la plus exquise des soirées : du champagne, et être en compagnie d’Eliott King, connu pour son sourire ravageur et de manière plus discrète pour ses baisers enflammés.
Margaret, je savais bien que secrètement vous étiez folle de moi. Toute cette rage vindicative ne pouvait que cacher des sentiments puissants. Mais je ne peux que vous offrir mes lèvres, mon cœur lui appartient à mon public vous savez …
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Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Jeu 14 Sep 2023 - 9:40
Je voulais simplement le faire taire. Je déteste attirer l’attention de la sorte dans un lieu public. Il y a mille manières d’attirer l’attention : par son charme, sa beauté, son intelligence, son éloquence ou juste sa présence qui provoque instantanément le silence et attire les regards vers soi. Mais faire le pitre n’est pas une manière noble d’attirer l’attention, loin de là. Or, c’est exactement ce qu’était en train de faire Eliott le pathétique. Je ne savais plus où me mettre, j’aurais préféré trouver une cape d’invisibilité pour me dissimuler dessous, mais le ballet n’avait pas encore commencé, et surtout, je n’avais pas de cape sous la main. J’étais donc bien obligée de tirer celle de mon collègue pour le faire taire tant bien que mal. Etait-ce mon geste qui était à l’origine de son comportement ? Non, aucun comportement ne vaut de se faire arracher un baiser ! Pourquoi, c’est bien ce qu’il a fait le goujat. J’aurais pu le gifler. J’aurais dû le gifler, et pourtant, ce n’est pas ce que j’ai fait, je me suis laisser faire, parce que faire une scène ici n’était pas convenable. Mais j’avais bien l’intention de lui faire comprendre ma façon de penser. Enfin. Je devais avouer qu’au fond, ce baiser ne m’avait pas déplu.. mais il était hors de question que je l’avoue n’est-ce pas ? Ce serait un aveu de faiblesse sur un acte qui s’apparenterait presque à du viol ! Je mets ainsi quelques secondes avant de réagir à ses mots.
Mais taisez-vous donc ! Je vous assure vous vous trompez fermement, je ne suis pas folle de vous. Mais taisez vous, le spectacle va commencer.
Et en effet, la musique du ballet commençait à résonner, les lumières baissant progressivement, ce qui nous empêchait de poursuivre notre « discussion ». Mais je n’en démordrai pas, et je fis bien attention de rester distante pendant toute la durée du spectacle malgré ses coups d’œil intempestifs vers moi (même s’il regardait davantage autour de lui que le spectacle, comme s’il cherchait le regard de ses fans …).
Enfin, le spectacle fini, la lumière revint. Je finis ma coupe de champagne et je prenais déjà mon sac, me levant. Nous devions sortir d’ici, mais Eliott traînait.
Allez donc, vous venez ?
Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Jeu 23 Nov 2023 - 12:28
Un concert de reproches
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La musique de l'amour ✧Les femmes sont toutes les mêmes, même complètement sous le charme, elles refusent bien souvent d’avouer l’évidence, mais le King a l’habitude des femmes, il sait qu’il les fait toutes tomber avec son charme indéniable, alors ça ne le surprend pas. Ce n’est pas la première fois non plus que la femme en question fait semblant de ne pas être attiré par lui dans un premier temps, elles ont souvent peur au début, il le sait. Mais le professeur de sortilèges ne perd pas son sourire si emblématique, dents blanches bien en avant, quand la rousse à ses côtés essaie de le faire taire. Il est surpris, il aurait pensé que Margaret aurait aimé la mise en avant, tout comme lui, elle qui avait côtoyé les hauts cercles de la politique nationale d’après ce qu’il en savait. Elle ne serait pas folle de lui, allons donc. Eliott va dans son sens, gentleman comme il est.
Excusez-moi d’avoir cru une telle chose alors, j’ai sûrement mal compris vos intentions, j’espère que vous me pardonnerez mes manières.
Mais Eliott n’a pas le temps d’aller plus loin dans ses excuses et explications que la musique du ballet commence à monter dans la salle de ballet. Le canadien se rassoit donc, sagement, pour suivre le ballet d’un œil distrait, son autre œil fixant régulièrement Margaret, sans que celle-ci ne lui rend son regard. Il remarque aussi des coups d’œil dans le public vers leur balcon, il a l’habitude que les fans soient accros à sa personne qu’ils en sont déconcentrés en toute circonstance. Le spectacle se termine, un ballet magnifique, comme d’habitude. Mais Margaret semble pressée car elle est déjà debout, prête à partir. Eliott s’en étonne.
Êtes-vous donc si pressée Miss Rosebury ? Puis-je avoir l’audace de vous proposer un dîner ce soir, ou une prochaine fois si vous avez autre chose de prévu peut-être ?
Excusez-moi d’avoir cru une telle chose alors, j’ai sûrement mal compris vos intentions, j’espère que vous me pardonnerez mes manières.
Mais Eliott n’a pas le temps d’aller plus loin dans ses excuses et explications que la musique du ballet commence à monter dans la salle de ballet. Le canadien se rassoit donc, sagement, pour suivre le ballet d’un œil distrait, son autre œil fixant régulièrement Margaret, sans que celle-ci ne lui rend son regard. Il remarque aussi des coups d’œil dans le public vers leur balcon, il a l’habitude que les fans soient accros à sa personne qu’ils en sont déconcentrés en toute circonstance. Le spectacle se termine, un ballet magnifique, comme d’habitude. Mais Margaret semble pressée car elle est déjà debout, prête à partir. Eliott s’en étonne.
Êtes-vous donc si pressée Miss Rosebury ? Puis-je avoir l’audace de vous proposer un dîner ce soir, ou une prochaine fois si vous avez autre chose de prévu peut-être ?
️ nightgaunt
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
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Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Lun 18 Déc 2023 - 19:28
Il se rattrape. Avec beaucoup de maladresse, mais il se rattrape, alors par bienséance je vais faire en sorte d’oublier les gestes déplacés qu’il a pu avoir à mon encontre. De toute façon nous n’avons plus vraiment l’occasion de parler car le ballet va commencer, et rien ne m’insupporte davantage que les commérages et les discussions qui se veulent faussement discrètes pendant un spectacle. Eliott semble le comprendre, et nous en terminons là pour le moment. Je tâche de ne pas remarquer ses œillades insistantes pendant le ballet. Dès que les dernières notes sont jouées néanmoins, je me lève, je n’ai pas envie de rester trop longtemps ici et j’ai déjà donné bien trop de mon temps à cet homme, malgré ses manières. J’avais accepté de venir par gentillesse, suite à notre altercation en cours, mais ma bonne action étant effectuée, je ne vois pas ce qui me retient ici. Pourtant, je sens mon collègue étonné. Je suis donc dans l’obligation de m’excuser et m’expliquer. Les conventions sociales sont parfois si épuisantes !
Je dois vous avouer être quelque peu fatiguée, peut-être du fait de la mauvaise qualité du champagne ou votre compagnie très énergivore … Je ne peux que décliner le dîner pour ce soir, mais je vous recontacterai pour un dîner plus tard.. Mais vous pouvez toujours me raccompagner si le cœur vous en dit.
C’était la façon la plus aimable qui existait pour dire non et rien par la suite ne m’obligerait véritablement à donner suite à cette invitation de dîner. Peut-être même oublierait-il cette promesse. Après tout, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Nous sortons donc de la salle, pour nous diriger vers la sortie de l’opéra. La soirée n’était pas mauvaise, mais nous avons indéniablement une incompatibilité de caractère, même si je dois avouer que son audace et sa persévérance m’impressionnent beaucoup. Il en faut de l’aplomb – ou de la bêtise – pour se comporter ainsi en toutes circonstances !
De toute manière, je suis sûre que vous trouverez une compagnie bien agréable ce soir, il me semble que ces dames vous aient reconnu.
Je désignais alors un groupe de quelques femmes d’un certain âge qui semblaient trembler d’émoi - ou de vieillesse – en ayant reconnu Eliott King.
Re: La musique de l'amour | Margaret Rosebury
Mer 3 Jan 2024 - 23:59
Un concert de reproches
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La musique de l'amour ✧Ainsi allait se terminer la soirée avec la belle Margaret Rosebury. Eliott pourtant avait été parfait, comme à son habitude, entre les places VIP pour le ballet dans un des plus beaux balcons de l’opéra, le champagne et surtout, surtout sa magistrale présence aux côtés de la dame. Pourtant, elle ne semblait pas tout à fait satisfaite, peut-être voulait-elle se faire désirer ? Le King l’ignorait mais il appréciait que pour une fois ça ne soit pas après lui que l’on court après, mais l’inverse, même si tout n'était qu’illusion, au fond de lui il le savait bien : elle était déjà folle de lui, sinon comment interpréter différemment la volonté de la dame pour décaler le dîner à un autre soir. La réalité, elle était bien là : Margaret ne voulait pas tout concentrer sur une seule et même soirée, non, elle en voulait plus, et elle était en train d’utiliser l’excuse de la fatigue pour justifier d’avoir un deuxième rendez-vous en tête à tête avec Eliott King. Quelle coquine elle faisait. Le professeur de sortilèges n’était pas dupe, mais la femme aurait tout simplement pu le lui dire qu’elle voulait le voir pour un deuxième rendez-vous, il aurait fait en sorte d’arranger son agenda pour elle, grand homme qu’il était. Mais il lui accordait cette pudeur, bien que son large sourire laisse penser à tout autre chose.
Elle se montre taquine en plus, chose que le canadien ne peut que prendre avec délice. Elle a beau avoir été dans un premier temps assez froide et réservée à son égard, une seule soirée aura suffi à montrer l’intérêt qu’elle avait vraiment pour lui. Beau joueur, il réplique sur le même ton.
Ne vous dévalorisez pas, c’est bien à vous qu’était destinée cette invitation, ne soyez pas timide… mais je retiens, nous aurons donc ce dîner plus tard, au gré de vos disponibilités. Et sur ces derniers mots, laissez-moi en effet vous raccompagner.
Eliott passe ainsi sa main dans le dos de la dame avant de la raccompagner vers un taxi qui s’arrête devant l’opéra, jusqu’à chez elle. Une fois arrivés, il la laisse descendre, et respecte sa pudeur de ne pas se retourner pour ne pas dévoiler le charme certain qu’elle a pour lui.
Elle se montre taquine en plus, chose que le canadien ne peut que prendre avec délice. Elle a beau avoir été dans un premier temps assez froide et réservée à son égard, une seule soirée aura suffi à montrer l’intérêt qu’elle avait vraiment pour lui. Beau joueur, il réplique sur le même ton.
Ne vous dévalorisez pas, c’est bien à vous qu’était destinée cette invitation, ne soyez pas timide… mais je retiens, nous aurons donc ce dîner plus tard, au gré de vos disponibilités. Et sur ces derniers mots, laissez-moi en effet vous raccompagner.
Eliott passe ainsi sa main dans le dos de la dame avant de la raccompagner vers un taxi qui s’arrête devant l’opéra, jusqu’à chez elle. Une fois arrivés, il la laisse descendre, et respecte sa pudeur de ne pas se retourner pour ne pas dévoiler le charme certain qu’elle a pour lui.
️ nightgaunt
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