- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1900
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 947
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Lun 27 Fév 2023 - 12:30
Tu peux pas indéfiniment squatter chez Juliet, c'est un fait. Et le fait que les Capes Noires soient venues te chercher jusque chez elle ne te plaît guère. Le carton enchanté reste dissimulé contre ton coeur, là dans la poche de ta chemise, et si tu n'as pas encore pris de décision ferme, tu dois bien avouer que tu hésites grandement à les rejoindre. T'as un tel besoin de reconnaissance, drastiquement mis à mal par le rejet parental que le fait qu'ils se soient intéressés à toi ne peut, à l'évidence, pas te laisser indifférent. En revanche, tu refuses d'impliquer davantage ta cadette, et si ça fait un moment - depuis que tu as repris des forces en réalité - que tu réfléchis à un déménagement prochain, l'enlèvement dont tu as été victime te conforte dans cette idée. Alors quand t'as vu cette annonce de Redgrave, recherchant de nouveaux locataires pour les logements au-dessus de l'apothicairerie que tu connais peut-être pas tout à fait par coeur mais presque, tu t'es lancé. T'as laissé un mot sur la table basse du salon pour Juliet, au cas où elle s'inquièterait de ton absence, et t'as gagné The Other Road, songeant en route qu'outre occuper l'étage et payer un loyer décent, tu pourrais peut-être négocier d'autres services, pour ton compte personnel plutôt que celui des Trois Corneilles cette fois...
Parce que si pour l'heure, tu peines à évaluer ce que représente sur le long terme le coût d'un loyer et que ton compte à Gringott's le permet probablement pour un moment, tu n'as aucune certitude sur l'avenir. Pire encore, tu ne doutes pas un instant que vos parents te coupent les vivres s'ils estiment que tu n'es plus digne du moindre intérêt, et au vu des dernières répartitions de l'héritage familial, t'es clairement en bonne voie pour ça. Alors mieux vaut sans doute assurer tes arrières, et tu ne vois pas mille domaines dans lesquels on pourrait accepter de t'embaucher. Si tant est que tu parviennes à te vendre, et ça, c'est encore une autre paire de manches... Cela étant, tu ne pars pas complètement de zéro auprès de la Lunar Society. Evidemment, tu n'irais pas dire que tu connais bien l'apothicaire, mais tu as déjà été en contact avec lui un certain nombre de fois pour le compte de l'entreprise familiale, et si tu n'es pas du genre expansif, loin s'en faut, tu penses pouvoir affirmer que l'homme respecte au moins tes capacités dans ce domaine que vous avez en commun, et connaît au moins en partie ta valeur.
Tu fronces pourtant les sourcils en approchant de la vitrine toujours aussi trouble de l'échoppe, conscient instantanément que quelque chose ne va pas. Et ça n'a rien à voir avec les vociférations - tout à fait habituelles - de Sycorax. Tu frappes quelques coups pour annoncer ta présence au linteau de bois de la porte entrouverte, et observes les lieux avec un air on ne peut plus neutre qui masque cependant une réelle compassion. Cet endroit, tu l'as toujours un peu vu comme un sanctuaire, et le voir ainsi dévasté, manifestement victime d'un abject cambriolage, te révulse instantanément.
-
Tu cites le (nouveau) nom de l'employée, mais espères tout de même plutôt te trouver face au propriétaire des lieux plutôt qu'à elle, toujours assez incertain de la conduite à tenir face à la jeune femme qui en sait un peu trop à ton goût à ton sujet.
@Ambrosius Redgrave
– the best –
Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Dim 26 Mar 2023 - 1:59
On ne pouvait pas vraiment dire d'Ambrosius Redgrave qu'il avait ses bons moments, même lorsqu'il était de relative bonne humeur, il restait quelque chose, dans les sourcils froncés peut-être, qui dénotait un léger mécontentement. Et pourtant, mars était l'un des mois préférés de l'apothicaire. D'un parce qu'il annonçait le printemps et la fin des journées froides qui vous plongeaient des frissons jusqu'au creux des os, et de deux parce que ses semis et son jardin privé prenaient vie, promesse d'arrivage d'ingrédients frais et de grande qualité.
Aussi ses clients avaient-ils bénéficié d'un service à la clientèle presque deux étoiles dans les derniers jours, se voyant servir avec un soupçon de sourire qui avait fait se demander à certains s'ils étaient en train de se faire avoir sur les prix de la marchandise. Mais non, Ambrosius était simplement content de trier ses semences, de les mettre dans un terreau premium et de les vaporiser de l'eau pure des Highlands. L'homme était dans de si bonnes dispositions qu'il avait même rédigé une petite annonce pour trouver de nouveaux locataires pour remplacer les jumeaux. Bref, les petits oiseaux cui-cui, tout allait bien.
Enfin, ça, c'était avant 23h17.
La semaine de travail s'était terminée sur une commande payante et le commerçant avait fermé boutique à 16h tapantes sans grogner après l'oie dans sa vitrine tant il était en bonne disposition. Il avait verrouillé la porte, déposé les recettes du jour dans leur endroit habituel, protégé par quelques pièges bien à point, puis avait balayé sa boutique, rangé les quelques contenants qui traînaient et avait retraité dans son arrière-boutique pour faire les comptes, question d'avoir les prochains jours libres pour s'occuper de ses semis et faire le ménage du jardin, en profitant de l'absence de son assistante @Dalia Colacino pour le weekend. Mais alors qu'il achevait de compiler les dépenses de la semaine, l'apothicaire entendit un drôle de petit bruit en provenance de la boutique. Il fronça les sourcils en posant d'abord sa plume, puis ses lunettes, mais ne dit pas un mot.
Puis l'absence de clochette qui signalait l'ouverture de la porte de la boutique fit se raidir le vieux sorcier. Il n'attendait personne. Dalia ne travaillait pas avant lundi. Sycorax n'avait pas encore appris à ouvrir les portes. Et, fort heureusement, Ms Villemer n'avait pas les clefs de l'apothicairerie. Avec une lenteur prudente, l'homme se tourna vers sa table de travail et tendis la main : sa baguette y vola aussitôt.
L'oie empaillée se mit soudain à brayer tout son répertoire d'insanités, suivi par des jurons aux accents du Plymouth et le bruit d'un meuble qui se fracasse au sol, entraînant une cascade de bocaux en verre qui explosent au sol. Ambrosius fut sur ses pieds en un instant, sa baguette brandit et l'air furieux d'une ourse à qui on tentait d'arracher ses petits. Il déboula dans la boutique pour y surprendre deux silhouettes masquées, l'une trapue et l'autre style armoire à glace, en train de se défendre contre une oie au plumage ébouriffée. Le tableau aurait pu être ridicule, mais l'apothicaire ne vit que l'étalage de marchandises étalées sur le plancher fraîchement balayé, un gaspillage éhonté et une perte encore inestimée d'argent.
« You, tossers! »
Le commerçant leva sa baguette, mais il n'avait plus les réflexes de la jeunesse, et un sortilège en provenance du plus trapu des intrus le frappa à l'épaule droite, lui envoyant une solide décharge électrique jusque dans le petit doigt. Il grogna, mais n'échappa pas sa baguette pour autant, prenant couvert derrière le comptoir. Le second sortilège brûla un trou rond et fumant dans le bois au moment où Ambrosius se redressait pour actionner un levier sous sa caisse. Un cri de surprise lui révéla qu'un des deux cambrioleurs avait été atteint par la pluie d'orties sauteuses tombées du plafond; il ne fallut que quelques secondes supplémentaires pour que la victime se mette à verbaliser son inconfort grandissant. Les orties étaient en train de s'attacher au moindre bout de peau. Hélas, la réaction du trapus en voyant son confrère ainsi blessé fut de bondir en avant en sautant par-dessus le comptoir, baguette pointée vers la tête d'Ambrosius avant que celui-ci n'ait eu le temps de brandir la sienne.
« Fais le mort, papi, où je t'envoie faire pousser les pissenlits » lui intima une voix inconnue. Ambrosius ouvrit la bouche pour lui dire le fond de sa pensée sur une menace aussi pitoyable, mais la lueur rougeoyante au bout de la baguette pointée dans sa direction lui conseilla la prudence, il ne voulait pas d'autres destructions dans sa boutique. « File ta baguette et montre-moi où est le cash. » L'apothicaire misait sur ses pièges pour neutraliser le trapus, les petits cris d'orfraie du plus grand lui indiquant clairement que l'autre n'était déjà plus en état. En se redressant, Ambrosius put en effet constater avec satisfaction que l'armoire à glace s'arrachait les vêtements, dévoilant de grandes plaques rouges sur ses bras. Mais il n'eut pas le loisir de détailler davantage la scène, on lui arrachait sa baguette des mains et le poussait rudement vers la porte de l'arrière-boutique.
« Du calme, du calme, suivez-moi, je vais vous m... » « En silence, papi. » Quel dommage, encore deux mots de plus et il aurait pu déclencher son premier piège. Apparemment, l'idiot n'était pas si idiot. Preuve en était qu'il tira Ambrosius par le coude au moment où celui-ci s'apprêtait à poser le pied sur une tuile qui aurait envoyé le trapus rejoindre son comparse dans la douleur. Ambrosius s'efforça aussitôt d'arrêter de penser. Il n'y avait qu'un moyen pour le malotru qui le pointait toujours de sa baguette d'avoir prédit l'entourloupe : il lisait dans les pensées.
« C'est qui l'imbécile maintenant? » ricana le trapus en enfonçant sa baguette dans l'épaule encore douloureuse de l'apothicaire. Si celui-ci l'avait pu, il lui aurait balancé une droite, mais la baguette lui envoya une petite décharge d'avertissement. « Fais gaffe, sinon je fais tout cramer ici. » Traître, l'esprit d'Ambrosius vola vers l'endroit où il gardait son argent. « Merci beaucoup, papi, très aimable à toi. Bob! Ramène tes fesses! » Toujours masquée, mais la chemise détachée, l'armoire à glace passa le cadre de porte en se baissant. La baguette tremblait dans sa main, et une grosse plaque rouge lui courait de l'épaule à la base du cou, mais il attrapa fermement l'apothicaire par le bras pour le pousser à la suite de son comparse lequel lui intima de s'agenouiller devant la trappe dissimulée par une plaque d'invisibilité. « Tu ouvres ça tranquillement, avec les mains bien en vue ou je t'éclate une jambe après l'autre avec un maléfice d'émiettage. »
Ne penser à rien. Son oeil accrocha le glyphe inversé à quelques centimètres de son annulaire gauche quand il approcha la main de la plaque d'invisibilité. Et une vive douleur éclata dans son petit orteil gauche, comme s'il venait de se le fracasser contre un mur en pierre. « Simple avertissement. Désactive tes protections, aboule le cash et on décarre d'ici. » Tout en se demandant de quel vieux comic book ces cambrioleurs étaient sortis - autre décharge de douleur, cette fois dans l'orteil suivant - Ambrosius plaça ses doigts là où il fallait sur la plaque pour la retirer sans déclencher le glyphe cracheur de flammes, dévoilant un coffre fort de petite taille dessous. L'esprit tout tourné vers la douleur, pour éviter de penser à autre chose, l'apothicaire tendit la main vers le coffre. Des orteils cassés, ça faisait mal, certes, mais rien dont ne viendrait pas à bout une potion poussos et quelques jours de claudication. La baguette se déplaça vers le fémur. « Pense bien au code que tu vas faire... » Le vieux sorcier hésita un bref instant, puis fit tourner la roulette dans un sens puis dans l'autre. Un clic et le coffre s'ouvrit pour dévoiler des rouleaux de gallions, un lingot d'argent, et quatre boîtes à bijoux. Le trapus fit signe à l'armoire à glace qui plongea les mains dans le coffre au moment même où l'apothicaire se couvrait les oreilles. Le trapus l'imita une fraction de seconde plus tard, mais l'armoire à glace s'écroula dès les premiers cris de la mandragore, k.o. ou peut-être mort, Ambrosius ne s'en souciait guère, ça ferait toujours de l'engrais pour son jardin.
Mais le cri cessa aussi abruptement qu'il avait commencé, le trapus ayant repéré et incinéré la plante. Il envoya un coup de pied dans les côtes de son collègue, qui geignit. Pas mort donc. Puis dans le ventre d'Ambrosius pour faire bonne mesure avant de l'attraper par le cou et de plaquer sa baguette sous son menton. Il lui mit un sac entre les mains. « Vide le coffre là-dedans. » Trente secondes plus tard, après avoir transvidé le contenu du coffre dans le sac, Ambrosius sentit son crâne éclater sous un choc vigoureux à la base de sa nuque, et puis plus rien.
Au réveil, une bonne heure ou deux plus tard, avec un mal de tête qui lui donnait l'impression qu'un troupeau de veaudelunes dansait à l'intérieur, l'apothicaire découvrit que les cambrioleurs avaient saccagé l'arrière-boutique et surtout la boutique en partant. Il avait maudit son âge et ses réflexes émoussés, tout en se préparant un élixir à même de le faire tenir quelques heures de plus, le temps qu'il remette la Lunar Society à l'endroit, mais il travaillait lentement.
Ce fut donc dans un état de grande fatigue, mais avec une détermination de plus en plus aiguisée, que James Blackthorn surprit le marchand à 9h le lendemain matin. Avec toute cette histoire, Ambrosius avait complètement oublié le rendez-vous qu'il avait donné au garçon pour la location d'un des appartements à l'étage. Il s'était donc figé en entendant la voix, le coeur battant à vive allure et la baguette déjà en main, dans son arrière-boutique. Passant prudemment la tête par la porte menant à la boutique, il avait rangé son arme dans sa poche de tablier et posé le balai contre le mur.
« Ah. Mr. Blackthorn. » Puis, parce que c'était un bon client de la boutique. « Navré de vous recevoir dans un tel désordre, j'ai reçu... de la visite cette nuit. » Il boîtait visiblement, et s'était fendu la lèvre en tombant face la première contre le sol. Il avait préféré consacrer son temps à sauver les ingrédients qui pouvaient encore l'être plutôt que se soigner davantage.
Aussi ses clients avaient-ils bénéficié d'un service à la clientèle presque deux étoiles dans les derniers jours, se voyant servir avec un soupçon de sourire qui avait fait se demander à certains s'ils étaient en train de se faire avoir sur les prix de la marchandise. Mais non, Ambrosius était simplement content de trier ses semences, de les mettre dans un terreau premium et de les vaporiser de l'eau pure des Highlands. L'homme était dans de si bonnes dispositions qu'il avait même rédigé une petite annonce pour trouver de nouveaux locataires pour remplacer les jumeaux. Bref, les petits oiseaux cui-cui, tout allait bien.
Enfin, ça, c'était avant 23h17.
La semaine de travail s'était terminée sur une commande payante et le commerçant avait fermé boutique à 16h tapantes sans grogner après l'oie dans sa vitrine tant il était en bonne disposition. Il avait verrouillé la porte, déposé les recettes du jour dans leur endroit habituel, protégé par quelques pièges bien à point, puis avait balayé sa boutique, rangé les quelques contenants qui traînaient et avait retraité dans son arrière-boutique pour faire les comptes, question d'avoir les prochains jours libres pour s'occuper de ses semis et faire le ménage du jardin, en profitant de l'absence de son assistante @Dalia Colacino pour le weekend. Mais alors qu'il achevait de compiler les dépenses de la semaine, l'apothicaire entendit un drôle de petit bruit en provenance de la boutique. Il fronça les sourcils en posant d'abord sa plume, puis ses lunettes, mais ne dit pas un mot.
Puis l'absence de clochette qui signalait l'ouverture de la porte de la boutique fit se raidir le vieux sorcier. Il n'attendait personne. Dalia ne travaillait pas avant lundi. Sycorax n'avait pas encore appris à ouvrir les portes. Et, fort heureusement, Ms Villemer n'avait pas les clefs de l'apothicairerie. Avec une lenteur prudente, l'homme se tourna vers sa table de travail et tendis la main : sa baguette y vola aussitôt.
L'oie empaillée se mit soudain à brayer tout son répertoire d'insanités, suivi par des jurons aux accents du Plymouth et le bruit d'un meuble qui se fracasse au sol, entraînant une cascade de bocaux en verre qui explosent au sol. Ambrosius fut sur ses pieds en un instant, sa baguette brandit et l'air furieux d'une ourse à qui on tentait d'arracher ses petits. Il déboula dans la boutique pour y surprendre deux silhouettes masquées, l'une trapue et l'autre style armoire à glace, en train de se défendre contre une oie au plumage ébouriffée. Le tableau aurait pu être ridicule, mais l'apothicaire ne vit que l'étalage de marchandises étalées sur le plancher fraîchement balayé, un gaspillage éhonté et une perte encore inestimée d'argent.
« You, tossers! »
Le commerçant leva sa baguette, mais il n'avait plus les réflexes de la jeunesse, et un sortilège en provenance du plus trapu des intrus le frappa à l'épaule droite, lui envoyant une solide décharge électrique jusque dans le petit doigt. Il grogna, mais n'échappa pas sa baguette pour autant, prenant couvert derrière le comptoir. Le second sortilège brûla un trou rond et fumant dans le bois au moment où Ambrosius se redressait pour actionner un levier sous sa caisse. Un cri de surprise lui révéla qu'un des deux cambrioleurs avait été atteint par la pluie d'orties sauteuses tombées du plafond; il ne fallut que quelques secondes supplémentaires pour que la victime se mette à verbaliser son inconfort grandissant. Les orties étaient en train de s'attacher au moindre bout de peau. Hélas, la réaction du trapus en voyant son confrère ainsi blessé fut de bondir en avant en sautant par-dessus le comptoir, baguette pointée vers la tête d'Ambrosius avant que celui-ci n'ait eu le temps de brandir la sienne.
« Fais le mort, papi, où je t'envoie faire pousser les pissenlits » lui intima une voix inconnue. Ambrosius ouvrit la bouche pour lui dire le fond de sa pensée sur une menace aussi pitoyable, mais la lueur rougeoyante au bout de la baguette pointée dans sa direction lui conseilla la prudence, il ne voulait pas d'autres destructions dans sa boutique. « File ta baguette et montre-moi où est le cash. » L'apothicaire misait sur ses pièges pour neutraliser le trapus, les petits cris d'orfraie du plus grand lui indiquant clairement que l'autre n'était déjà plus en état. En se redressant, Ambrosius put en effet constater avec satisfaction que l'armoire à glace s'arrachait les vêtements, dévoilant de grandes plaques rouges sur ses bras. Mais il n'eut pas le loisir de détailler davantage la scène, on lui arrachait sa baguette des mains et le poussait rudement vers la porte de l'arrière-boutique.
« Du calme, du calme, suivez-moi, je vais vous m... » « En silence, papi. » Quel dommage, encore deux mots de plus et il aurait pu déclencher son premier piège. Apparemment, l'idiot n'était pas si idiot. Preuve en était qu'il tira Ambrosius par le coude au moment où celui-ci s'apprêtait à poser le pied sur une tuile qui aurait envoyé le trapus rejoindre son comparse dans la douleur. Ambrosius s'efforça aussitôt d'arrêter de penser. Il n'y avait qu'un moyen pour le malotru qui le pointait toujours de sa baguette d'avoir prédit l'entourloupe : il lisait dans les pensées.
« C'est qui l'imbécile maintenant? » ricana le trapus en enfonçant sa baguette dans l'épaule encore douloureuse de l'apothicaire. Si celui-ci l'avait pu, il lui aurait balancé une droite, mais la baguette lui envoya une petite décharge d'avertissement. « Fais gaffe, sinon je fais tout cramer ici. » Traître, l'esprit d'Ambrosius vola vers l'endroit où il gardait son argent. « Merci beaucoup, papi, très aimable à toi. Bob! Ramène tes fesses! » Toujours masquée, mais la chemise détachée, l'armoire à glace passa le cadre de porte en se baissant. La baguette tremblait dans sa main, et une grosse plaque rouge lui courait de l'épaule à la base du cou, mais il attrapa fermement l'apothicaire par le bras pour le pousser à la suite de son comparse lequel lui intima de s'agenouiller devant la trappe dissimulée par une plaque d'invisibilité. « Tu ouvres ça tranquillement, avec les mains bien en vue ou je t'éclate une jambe après l'autre avec un maléfice d'émiettage. »
Ne penser à rien. Son oeil accrocha le glyphe inversé à quelques centimètres de son annulaire gauche quand il approcha la main de la plaque d'invisibilité. Et une vive douleur éclata dans son petit orteil gauche, comme s'il venait de se le fracasser contre un mur en pierre. « Simple avertissement. Désactive tes protections, aboule le cash et on décarre d'ici. » Tout en se demandant de quel vieux comic book ces cambrioleurs étaient sortis - autre décharge de douleur, cette fois dans l'orteil suivant - Ambrosius plaça ses doigts là où il fallait sur la plaque pour la retirer sans déclencher le glyphe cracheur de flammes, dévoilant un coffre fort de petite taille dessous. L'esprit tout tourné vers la douleur, pour éviter de penser à autre chose, l'apothicaire tendit la main vers le coffre. Des orteils cassés, ça faisait mal, certes, mais rien dont ne viendrait pas à bout une potion poussos et quelques jours de claudication. La baguette se déplaça vers le fémur. « Pense bien au code que tu vas faire... » Le vieux sorcier hésita un bref instant, puis fit tourner la roulette dans un sens puis dans l'autre. Un clic et le coffre s'ouvrit pour dévoiler des rouleaux de gallions, un lingot d'argent, et quatre boîtes à bijoux. Le trapus fit signe à l'armoire à glace qui plongea les mains dans le coffre au moment même où l'apothicaire se couvrait les oreilles. Le trapus l'imita une fraction de seconde plus tard, mais l'armoire à glace s'écroula dès les premiers cris de la mandragore, k.o. ou peut-être mort, Ambrosius ne s'en souciait guère, ça ferait toujours de l'engrais pour son jardin.
Mais le cri cessa aussi abruptement qu'il avait commencé, le trapus ayant repéré et incinéré la plante. Il envoya un coup de pied dans les côtes de son collègue, qui geignit. Pas mort donc. Puis dans le ventre d'Ambrosius pour faire bonne mesure avant de l'attraper par le cou et de plaquer sa baguette sous son menton. Il lui mit un sac entre les mains. « Vide le coffre là-dedans. » Trente secondes plus tard, après avoir transvidé le contenu du coffre dans le sac, Ambrosius sentit son crâne éclater sous un choc vigoureux à la base de sa nuque, et puis plus rien.
Au réveil, une bonne heure ou deux plus tard, avec un mal de tête qui lui donnait l'impression qu'un troupeau de veaudelunes dansait à l'intérieur, l'apothicaire découvrit que les cambrioleurs avaient saccagé l'arrière-boutique et surtout la boutique en partant. Il avait maudit son âge et ses réflexes émoussés, tout en se préparant un élixir à même de le faire tenir quelques heures de plus, le temps qu'il remette la Lunar Society à l'endroit, mais il travaillait lentement.
Ce fut donc dans un état de grande fatigue, mais avec une détermination de plus en plus aiguisée, que James Blackthorn surprit le marchand à 9h le lendemain matin. Avec toute cette histoire, Ambrosius avait complètement oublié le rendez-vous qu'il avait donné au garçon pour la location d'un des appartements à l'étage. Il s'était donc figé en entendant la voix, le coeur battant à vive allure et la baguette déjà en main, dans son arrière-boutique. Passant prudemment la tête par la porte menant à la boutique, il avait rangé son arme dans sa poche de tablier et posé le balai contre le mur.
« Ah. Mr. Blackthorn. » Puis, parce que c'était un bon client de la boutique. « Navré de vous recevoir dans un tel désordre, j'ai reçu... de la visite cette nuit. » Il boîtait visiblement, et s'était fendu la lèvre en tombant face la première contre le sol. Il avait préféré consacrer son temps à sauver les ingrédients qui pouvaient encore l'être plutôt que se soigner davantage.
{ Lunar Society Apothecary }
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Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Lun 27 Mar 2023 - 13:21
Ambrosius Redgrave n'a jamais été d'un naturel très avenant mais là, tu le trouves carrément sur la défensive, prêt à l'attaque. Et si tu n'as aucune volonté néfaste, l'état de la boutique t'indique clairement qu'il en était tout autre pour les personnes précédentes. Un triste constat qui t'émeut plus que tu ne le laisses paraître. Tu n'as jamais été très expansif non plus, si bien que vos conversations jusqu'à présent ont plus tenu de monosyllabes que de véritables dialogues, pourtant tu t'es toujours senti à l'aise dans cet endroit, davantage même que dans ta propre demeure. C'est probablement ce qui a induit cet oubli de ton si précieux herbier, quelques mois plus tôt. De tous les lieux que tu pouvais visiter, c'était sans doute celui dans lequel tu étais le plus à même de baisser la garde.
L'apothicaire semble se détendre quelque peu en reconnaissant tes traits et range son arme, détendant quelque peu les muscles de tes épaules que tu n'avais pas réalisé avoir crispé. Ton corps réagit par automatisme à la menace, à l'évidence. Un héritage tout Blackthorn.
« Ah. Mr. Blackthorn. Navré de vous recevoir dans un tel désordre, j'ai reçu... de la visite cette nuit. »
-Je vois ça…
Ton regard traîne un peu autour de toi, tu dois te faire un peu violence pour ne pas t'accroupir pour ramasser les débris épars des fioles et étagères dévastées sans autorisation préalable.
-Avez-vous besoin d'aide pour… tout ça ?
La boutique autant que son état physique, bien que tu ne le précises pas davantage que d'un geste vague de la main. À l'évidence, le besoin est réel. Reste à savoir s'il acceptera l'aide offerte. Toi-même étant le premier à refuser les soins de prime abord, tu ne serais pas surpris qu'il nie la lèvre ouverte et le pas traînant que tu as pourtant remarqués dans la seconde. Et si tu ne doutes pas un instant qu'il soit capable de préparer ses potions de soin seul, tu restes tout de même prêt à lui prêter main forte. Ne serait-ce que parce que remettre en état l'entièreté de la boutique n'est peut-être pas le plus indiqué pour un homme d'un certain âge…
L'apothicaire semble se détendre quelque peu en reconnaissant tes traits et range son arme, détendant quelque peu les muscles de tes épaules que tu n'avais pas réalisé avoir crispé. Ton corps réagit par automatisme à la menace, à l'évidence. Un héritage tout Blackthorn.
« Ah. Mr. Blackthorn. Navré de vous recevoir dans un tel désordre, j'ai reçu... de la visite cette nuit. »
-
Ton regard traîne un peu autour de toi, tu dois te faire un peu violence pour ne pas t'accroupir pour ramasser les débris épars des fioles et étagères dévastées sans autorisation préalable.
-
La boutique autant que son état physique, bien que tu ne le précises pas davantage que d'un geste vague de la main. À l'évidence, le besoin est réel. Reste à savoir s'il acceptera l'aide offerte. Toi-même étant le premier à refuser les soins de prime abord, tu ne serais pas surpris qu'il nie la lèvre ouverte et le pas traînant que tu as pourtant remarqués dans la seconde. Et si tu ne doutes pas un instant qu'il soit capable de préparer ses potions de soin seul, tu restes tout de même prêt à lui prêter main forte. Ne serait-ce que parce que remettre en état l'entièreté de la boutique n'est peut-être pas le plus indiqué pour un homme d'un certain âge…
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Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Sam 13 Mai 2023 - 3:42
D'un vague mouvement de la main, Ambrosius balaya l'offre comme s'il s'était agi d'une mouche ennuyeuse. Certes, le travail restant pour remettre la boutique en état était colossal, et il allait lui falloir des semaines pour rétablir son catalogue, surtout avec les commandes qu'il allait devoir préparer à nouveau, peut-être avec l'aide de ses assistants, mais il n'avait pas envie le moins du monde de voir un client mettre son nez dans ses affaires, même s'il s'agissait de donner un coup de main pour ranger. Ambrosius préférait que la clientèle ignore l'étendue de son inventaire, ça facilitait les transactions. Les Blackthorn formaient, bien sûr, une famille respectable et respectée, mais les affaires, c'étaient les affaires.
« Ne vous en faites pas, j'en viendrai à bout. Vous n'êtes pas ici pour jouer les elfes de maison, vous avez un appartement à visiter. » Et le plus vite l'apothicaire trouverait de nouveaux locataires, le plus vite il pourrait retourner à ses ingrédients et concoctions, qu'il préférait voir ailleurs qu'étalés sur le plancher. « Où ai-je mis... » fit le vieux sorcier en palpant le devant de sa veste, puis ses poches de pantalon. Enfin, il passa la main droite sur son front dégarni et parut se souvenir. « Mais bien sûr. » Il fit un pas en direction de son arrière-boutique, mais ne glissa que l'avant-bras contre le mur pour attraper, à tâtons, la clef qui y pendait à un crochet. Il la présenta à James, ses sourcils se soulevant légèrement en guise de salutation.
« Venez. » L'homme passa devant le jeune Blackthorn en l'invitant à le suivre en direction de la porte d'entrée de la boutique. L'oie Sycorax avait replié ses ailes et glissé son bec dans son plumage, tournant sensiblement le dos à tout le chaos de l'apothicairerie. Elle allait être de méchante humeur pendant des jours, à n'en pas douter, mais Ambrosius ne lui accorda aucune attention, sortant de la boutique pour se diriger vers la porte voisine. Il enfonça la clef dans la serrure tout en claquant des doigts pour fermer celle de son commerce qui se ferma en grinçant, contrairement à sa discrétion usuelle. L'apothicaire en poussa presque un soupir de découragement, mais ne put contenir celui qui lui monta aux lèvres quand il posa sa jambe endolorie sur la première marche. Son élixir avait ses limites.
« Je dois vous prévenir que les logements ne sont pas très grands, rien qui ne se compare à ce dont vous avez l'habitude, mais je peux vous faire visiter les deux pour que vous compariez les deux dispositions, le A est un peu plus ensoleillé. »
« Ne vous en faites pas, j'en viendrai à bout. Vous n'êtes pas ici pour jouer les elfes de maison, vous avez un appartement à visiter. » Et le plus vite l'apothicaire trouverait de nouveaux locataires, le plus vite il pourrait retourner à ses ingrédients et concoctions, qu'il préférait voir ailleurs qu'étalés sur le plancher. « Où ai-je mis... » fit le vieux sorcier en palpant le devant de sa veste, puis ses poches de pantalon. Enfin, il passa la main droite sur son front dégarni et parut se souvenir. « Mais bien sûr. » Il fit un pas en direction de son arrière-boutique, mais ne glissa que l'avant-bras contre le mur pour attraper, à tâtons, la clef qui y pendait à un crochet. Il la présenta à James, ses sourcils se soulevant légèrement en guise de salutation.
« Venez. » L'homme passa devant le jeune Blackthorn en l'invitant à le suivre en direction de la porte d'entrée de la boutique. L'oie Sycorax avait replié ses ailes et glissé son bec dans son plumage, tournant sensiblement le dos à tout le chaos de l'apothicairerie. Elle allait être de méchante humeur pendant des jours, à n'en pas douter, mais Ambrosius ne lui accorda aucune attention, sortant de la boutique pour se diriger vers la porte voisine. Il enfonça la clef dans la serrure tout en claquant des doigts pour fermer celle de son commerce qui se ferma en grinçant, contrairement à sa discrétion usuelle. L'apothicaire en poussa presque un soupir de découragement, mais ne put contenir celui qui lui monta aux lèvres quand il posa sa jambe endolorie sur la première marche. Son élixir avait ses limites.
« Je dois vous prévenir que les logements ne sont pas très grands, rien qui ne se compare à ce dont vous avez l'habitude, mais je peux vous faire visiter les deux pour que vous compariez les deux dispositions, le A est un peu plus ensoleillé. »
{ Lunar Society Apothecary }
Do you need anything? We have everything! Ask and you shall see. Fair prices. No credit. By The Other Road, Myrddin Wyllt District. Open MTWTF 8AM-4PM. Saturday by appointment only. Contact by owl. Total discretion.- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1900
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 947
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Sam 10 Juin 2023 - 21:44
Tu t'y attendais, à ce qu'il refuse ton aide. A vrai dire, tu l'aurais refusée de n'importe qui toi aussi. Peut-être même de @Cataleya Blackthorn à l'heure actuelle, c'est dire. T'as jamais été très doué ni pour les relations sociales, ni pour accepter de montrer la moindre de tes faiblesses - qu'on se plaît de toute façon trop facilement à pointer du doigt, faut dire ce qui est. Alors quand Redgrave balaie ta proposition d'un geste vague de la main, tu laisses passer. Il n'y a rien d'autre à faire, de toute façon, n'est-ce pas ?
« Ne vous en faites pas, j'en viendrai à bout. Vous n'êtes pas ici pour jouer les elfes de maison, vous avez un appartement à visiter. »
C'est assez vrai, et clairement, la comparaison avec un elfe de maison a raison de tes dernières réticences. Aider un vieillard à remettre sa boutique en état ne te posait pas trop de problème mais être comparé à un elfe... t'as beau ne pas être aussi condescendant et hautain que tes aînés - quoi qu'il puisse en paraître compte tenu de ta froideur habituelle - t'as pas vraiment envie d'en être réduit à ça.
« Où ai-je mis... Mais bien sûr. »
Tu le vois chercher ses clefs, retourner en arrière pour les attraper au mur et revenir vers toi. Pas un instant tu ne te permets ni la moindre réaction, ni le moindre commentaire.
« Venez. »
Tu hoches la tête, suivant le vieil homme à la porte. Le grincement de celle de l'apothicairerie t'arrache un froncement de sourcil et tu luttes contre l'envie d'aller graisser les gonds, magiquement ou non. Tu ne serais sans doute pas le bienvenu. Ton aide pour grimper les escaliers non plus, sans doute ? Pourtant tu ne peux t'empêcher d'offrir ton bras en constatant la douleur de l'homme à tes côtés dès lors qu'il pose le pied sur la première marche. Tu n'en fais pas mention verbalement, cependant, et te concentres sur son discours concernant les logements.
« Je dois vous prévenir que les logements ne sont pas très grands, rien qui ne se compare à ce dont vous avez l'habitude, mais je peux vous faire visiter les deux pour que vous compariez les deux dispositions, le A est un peu plus ensoleillé. »
-C'est parfait, je ne veux pas retrouver mes habitudes.
Oh Hécate, certainement pas ! Et si tu n'as pas visité les lieux, tu imagines un peu les volumes concernés, en prenant en modèle la boutique au rez-de-chaussée. Qu'importe, tout ce que tu souhaites, c'est pouvoir t'émanciper du joug parental. Quitte à vivre dans un hangar - t'as déjà testé après tout.
Vous grimpez tant bien que mal, et parvenez au palier qui donne sur les portes des deux appartements. Le A, comme il l'a souligné, est plus ensoleillé, et tu y vois clairement tes plantes s'épanouir. Mais l'autre te semble plus gérable en terme d'agencement, et à vrai dire, si l'idée d'accaparer tout l'étage t'avais un instant effleuré, elle se concrétise davantage au cours de la visite.
-Combien pour vous louer les deux appartements ? Comme vous le soulignez, le premier est plus ensoleillé. Il constituerait une serre appréciable. Et peut-être pourrions-nous à terme trouver... quelque arrangement.
Quand tes plantes auront repris leur marques et accepterons boutures et coupes sans craindre d'y rester, s'entend. T'aimes beaucoup trop tes toxiques pour les sacrifier pour quelques gallions, assurément.
« Ne vous en faites pas, j'en viendrai à bout. Vous n'êtes pas ici pour jouer les elfes de maison, vous avez un appartement à visiter. »
C'est assez vrai, et clairement, la comparaison avec un elfe de maison a raison de tes dernières réticences. Aider un vieillard à remettre sa boutique en état ne te posait pas trop de problème mais être comparé à un elfe... t'as beau ne pas être aussi condescendant et hautain que tes aînés - quoi qu'il puisse en paraître compte tenu de ta froideur habituelle - t'as pas vraiment envie d'en être réduit à ça.
« Où ai-je mis... Mais bien sûr. »
Tu le vois chercher ses clefs, retourner en arrière pour les attraper au mur et revenir vers toi. Pas un instant tu ne te permets ni la moindre réaction, ni le moindre commentaire.
« Venez. »
Tu hoches la tête, suivant le vieil homme à la porte. Le grincement de celle de l'apothicairerie t'arrache un froncement de sourcil et tu luttes contre l'envie d'aller graisser les gonds, magiquement ou non. Tu ne serais sans doute pas le bienvenu. Ton aide pour grimper les escaliers non plus, sans doute ? Pourtant tu ne peux t'empêcher d'offrir ton bras en constatant la douleur de l'homme à tes côtés dès lors qu'il pose le pied sur la première marche. Tu n'en fais pas mention verbalement, cependant, et te concentres sur son discours concernant les logements.
« Je dois vous prévenir que les logements ne sont pas très grands, rien qui ne se compare à ce dont vous avez l'habitude, mais je peux vous faire visiter les deux pour que vous compariez les deux dispositions, le A est un peu plus ensoleillé. »
-
Oh Hécate, certainement pas ! Et si tu n'as pas visité les lieux, tu imagines un peu les volumes concernés, en prenant en modèle la boutique au rez-de-chaussée. Qu'importe, tout ce que tu souhaites, c'est pouvoir t'émanciper du joug parental. Quitte à vivre dans un hangar - t'as déjà testé après tout.
Vous grimpez tant bien que mal, et parvenez au palier qui donne sur les portes des deux appartements. Le A, comme il l'a souligné, est plus ensoleillé, et tu y vois clairement tes plantes s'épanouir. Mais l'autre te semble plus gérable en terme d'agencement, et à vrai dire, si l'idée d'accaparer tout l'étage t'avais un instant effleuré, elle se concrétise davantage au cours de la visite.
-
Quand tes plantes auront repris leur marques et accepterons boutures et coupes sans craindre d'y rester, s'entend. T'aimes beaucoup trop tes toxiques pour les sacrifier pour quelques gallions, assurément.
– the best –
Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Dim 2 Juil 2023 - 4:20
L'ascension de l'escalier ne lui avait jamais paru aussi long et douloureux, malgré ses nombreuses années et ses os de septuagénaire. L'apothicaire ravala un soupir de soulagement en posant le pied sur la dernière marche, comme il avait ravalé sa grimace de douleur en posant le pied sur la première, une éternité plus tôt. La main tendue, il fut devant la porte du premier appartement en moins de deux et enfonça la clef dans la serrure. Contrairement à la porte de sa boutique, celle-ci grinça allègrement en pivotant. Le marchand n'avait que peu de temps pour jouer les concierges et avait apprécié les jumeaux comme locataires justement parce qu'ils ne le dérangeaient jamais avec des demandes de maintenance et d'entretien. Il espérait que le Blackthorn ne le prendrait pas pour un domestique de la famille s'il choisissait de lui louer un logement. On ne savait jamais trop avec ces héritiers de grandes familles...
Tandis que le jeune homme visitait l'appartement A, Ambrosius déverouilla la porte du second logement, ne contenant cette fois-ci pas la grimace qui lui monta aux lèvres quand une bouffée d'air humide vint lui chatouiller les narines à l'ouverture de la porte. Il se déplaça aussi rapidement que ses blessures le lui permettaient pour se diriger vers le salon. De l'entrée de la pièce, il agita sa baguette et entrouvrit la fenêtre pour faire circuler un peu l'air. Derrière lui, il sentit la présence de James Blackthorn, qui avait apparemment déjà vu tout ce qu'il souhaitait voir dans l'autre appartement.
La question du garçon provoqua un sérieux soulèvement des sourcils broussailleux du vieux malcommode. Des rides étranges se formèrent sur son front, plus habitué aux froncements des sourcils qu'au mouvement inverse. L'apothicaire n'avait pas pensé à cette possibilité, mais l'idée le séduisit aussitôt : ne pas avoir à chercher un deuxième locataire, surtout avec tout le travail et le ménage qu'il allait avoir à faire dans la boutique dans les prochains jours, dont quelques recherches pour améliorer ses sortilèges de protection (était-ce légal de poser un piège à maléfice pour faire saigner à mort un intrus? Sans doute, mais Ambrosius s'en souciait peu en ce lendemain d'attaque).
Sans répondre, il détailla le potentiel locataire des pieds à la tête. Il avait l'air d'un jeune homme tranquille, mais on ne pouvait jamais savoir avec cette jeune génération de fêtards insouciants... D'un autre côté, il provenait d'une famille respectée dans le monde sorcier, les enfants n'étaient pas tous respectables, mais il n'avait jamais rien eu à reprocher à J. Blackthorn en tant que client. De plus, il était probablement très à l'aise financièrement, ce qui pouvait assurer une entrée d'argent facile sur laquelle Ambrosius ne lèverait pas le nez. Il tenta sa chance.
« Quatre cent cinquante gallions par mois pour les deux appartements. Les charges sont à vos frais. »
Tandis que le jeune homme visitait l'appartement A, Ambrosius déverouilla la porte du second logement, ne contenant cette fois-ci pas la grimace qui lui monta aux lèvres quand une bouffée d'air humide vint lui chatouiller les narines à l'ouverture de la porte. Il se déplaça aussi rapidement que ses blessures le lui permettaient pour se diriger vers le salon. De l'entrée de la pièce, il agita sa baguette et entrouvrit la fenêtre pour faire circuler un peu l'air. Derrière lui, il sentit la présence de James Blackthorn, qui avait apparemment déjà vu tout ce qu'il souhaitait voir dans l'autre appartement.
La question du garçon provoqua un sérieux soulèvement des sourcils broussailleux du vieux malcommode. Des rides étranges se formèrent sur son front, plus habitué aux froncements des sourcils qu'au mouvement inverse. L'apothicaire n'avait pas pensé à cette possibilité, mais l'idée le séduisit aussitôt : ne pas avoir à chercher un deuxième locataire, surtout avec tout le travail et le ménage qu'il allait avoir à faire dans la boutique dans les prochains jours, dont quelques recherches pour améliorer ses sortilèges de protection (était-ce légal de poser un piège à maléfice pour faire saigner à mort un intrus? Sans doute, mais Ambrosius s'en souciait peu en ce lendemain d'attaque).
Sans répondre, il détailla le potentiel locataire des pieds à la tête. Il avait l'air d'un jeune homme tranquille, mais on ne pouvait jamais savoir avec cette jeune génération de fêtards insouciants... D'un autre côté, il provenait d'une famille respectée dans le monde sorcier, les enfants n'étaient pas tous respectables, mais il n'avait jamais rien eu à reprocher à J. Blackthorn en tant que client. De plus, il était probablement très à l'aise financièrement, ce qui pouvait assurer une entrée d'argent facile sur laquelle Ambrosius ne lèverait pas le nez. Il tenta sa chance.
« Quatre cent cinquante gallions par mois pour les deux appartements. Les charges sont à vos frais. »
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Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Lun 10 Juil 2023 - 16:48
L'ascension semble interminable et si tu te gardes de tout commentaire ou geste déplacé, tu ne peux complètement nier la compassion qui étreint ton coeur à voir le vieil homme en si piteux état. Ton visage, cependant, reste de marbre comme à l'accoutumée, et si Redgrave réprime un soupir de soulagement une fois parvenu en haut de la volée de marches, tu ne manifestes aucune réaction.
La porte grince fortement après que la clé a tourné dans la serrure, et tu pénètres dans le premier appartement, en inspectant la disposition et la luminosité surtout. Assurément, la grande baie donnant sur une cour étrangement floue baignerait délicieusement tes plantes de chaleur et lumière. Tu visualises d'emblée quelques petites choses à modifier, une cloison à supprimer peut-être, et cette cuisine à remodeler en atelier. Le reste n'a guère d'importance, si c'est bel et bien là que tu envisages de "travailler". Tu traverses à nouveau l'entrée qui prendrait peut-être la place de lieu de peinture pour rejoindre l'apothicaire de l'autre côté.
L'humidité ambiante ici ne t'échappe guère, et si tu fronces légèrement les sourcils, tu te promets d'y remédier toi-même très prochainement, si l'homme acceptait de te louer l'étage. Tu le vois te détailler de pied en cap, tandis que tu arpentes encore du regard ce qui pourrait devenir ton appartement.
« Quatre cent cinquante gallions par mois pour les deux appartements. Les charges sont à vos frais. »
Soyons honnête, tu n'as aucune foutue idée du tarif moyen de ce genre de prestation. Mais qu'importe, tu n'as jamais vu tes pairs accepter le moindre marché sans un minimum de négociation préalable, et si tu sais ton aîné difficile en affaires, tu ne conçois pas d'accepter aussi directement son offre.
-Quatre cent cinquante charges comprises. Mais je vous offre deux potions et une livre d'essence de datura ou de belladone par mois.
Un moyen aussi de commencer à travailler avec lui en direct, en réalité... Restait à voir s'il accepterait le marché...
La porte grince fortement après que la clé a tourné dans la serrure, et tu pénètres dans le premier appartement, en inspectant la disposition et la luminosité surtout. Assurément, la grande baie donnant sur une cour étrangement floue baignerait délicieusement tes plantes de chaleur et lumière. Tu visualises d'emblée quelques petites choses à modifier, une cloison à supprimer peut-être, et cette cuisine à remodeler en atelier. Le reste n'a guère d'importance, si c'est bel et bien là que tu envisages de "travailler". Tu traverses à nouveau l'entrée qui prendrait peut-être la place de lieu de peinture pour rejoindre l'apothicaire de l'autre côté.
L'humidité ambiante ici ne t'échappe guère, et si tu fronces légèrement les sourcils, tu te promets d'y remédier toi-même très prochainement, si l'homme acceptait de te louer l'étage. Tu le vois te détailler de pied en cap, tandis que tu arpentes encore du regard ce qui pourrait devenir ton appartement.
« Quatre cent cinquante gallions par mois pour les deux appartements. Les charges sont à vos frais. »
Soyons honnête, tu n'as aucune foutue idée du tarif moyen de ce genre de prestation. Mais qu'importe, tu n'as jamais vu tes pairs accepter le moindre marché sans un minimum de négociation préalable, et si tu sais ton aîné difficile en affaires, tu ne conçois pas d'accepter aussi directement son offre.
-
Un moyen aussi de commencer à travailler avec lui en direct, en réalité... Restait à voir s'il accepterait le marché...
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Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Sam 29 Juil 2023 - 23:05
Les sourcils de l'homme reprirent rapidement leur position habituelle, froncés jusqu'à l'arête du nez. Il n'appréciait guère les clients qui croyaient pouvoir négocier les prix. Certes, Ambrosius l'apothicaire gonflait à l'occasion ses tarifs, selon la tête du client, mais il se targuait de ne jamais dépasser la limite de l'acceptable, surtout considérant la grande qualité de ses produits.
Ambrosius le propriétaire se sentait nettement moins sur son terrain de connaissances. Il avait énoncé un prix élevé, sachant que le Blackthorn était probablement pressé de quitter son lieu actuel de résidence s'il s'abaissait ainsi à un logement étroit dans un quartier aussi peu chic. On ne pouvait faire autrement que de comparer The Other Road a une ruelle de bas étage. C'était justement pour cela qu'Ambrosius s'y était installé, mais qu'un héritier sang pur y chercher un nid, ça relevait de l'incongru.
Le septuagénaire garda le silence pendant un moment en ne quittant pas des yeux son potentiel locataire. S'il exigeait que les charges soient comprises, il comptait probablement dépenser l'électricité et l'eau sans compter. Pas bon. Pas bon. « Quatre cent trente charges non comprises. J'ai déjà ce qu'il me faut comme potions et ingrédients. » Ce freluquet pensait-il que l'apothicaire acceptait n'importe quelle source pour ce qu'il vendait dans son commerce?
Il tendit la main, signifiant qu'il était prêt à sceller l'entente sur le champ, puis tira un rouleau de parchemin et une plume froissée de sa poche de veston. Tout le ménage et les réparations à faire dans son atelier et sa boutique le préoccupaient bien davantage en cet instant et il était impatient d'y retourner, et peut-être de s'asseoir avec un bon remontant. À la pensée des semis qui l'attendaient également et du travail dans le jardin, il contint un gémissement. Il espérait que les cambrioleurs souffraient intensément des boutons d'urticaire que les orties leur avaient donné.
Ambrosius le propriétaire se sentait nettement moins sur son terrain de connaissances. Il avait énoncé un prix élevé, sachant que le Blackthorn était probablement pressé de quitter son lieu actuel de résidence s'il s'abaissait ainsi à un logement étroit dans un quartier aussi peu chic. On ne pouvait faire autrement que de comparer The Other Road a une ruelle de bas étage. C'était justement pour cela qu'Ambrosius s'y était installé, mais qu'un héritier sang pur y chercher un nid, ça relevait de l'incongru.
Le septuagénaire garda le silence pendant un moment en ne quittant pas des yeux son potentiel locataire. S'il exigeait que les charges soient comprises, il comptait probablement dépenser l'électricité et l'eau sans compter. Pas bon. Pas bon. « Quatre cent trente charges non comprises. J'ai déjà ce qu'il me faut comme potions et ingrédients. » Ce freluquet pensait-il que l'apothicaire acceptait n'importe quelle source pour ce qu'il vendait dans son commerce?
Il tendit la main, signifiant qu'il était prêt à sceller l'entente sur le champ, puis tira un rouleau de parchemin et une plume froissée de sa poche de veston. Tout le ménage et les réparations à faire dans son atelier et sa boutique le préoccupaient bien davantage en cet instant et il était impatient d'y retourner, et peut-être de s'asseoir avec un bon remontant. À la pensée des semis qui l'attendaient également et du travail dans le jardin, il contint un gémissement. Il espérait que les cambrioleurs souffraient intensément des boutons d'urticaire que les orties leur avaient donné.
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Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Dim 30 Juil 2023 - 1:56
Tu vois son visage se fermer instantanément. Assurément, la négociation, ce n'est pas ta partie, mais qui cela étonnera-t-il connaissant tes compétences sociales inexistantes ? Un long silence s'éternise tandis qu'il te dévisage et que tu ne cilles pas. Oh... Que tu aimerais pouvoir comprendre se qui se trame dans son esprit, là. A l'évidence, ta proposition n'obtient pas son adhésion, mais à quel point ?
« Quatre cent trente charges non comprises. J'ai déjà ce qu'il me faut comme potions et ingrédients. »
-Certes , concèdes-tu concernant ses marchandises. Les Trois Corneilles s'en portent garants, entre autres.
Décèle-t-on l'aigreur dans tes propos ? Tu n'en es pas certain, mais ça n'a pas d'importance. Tu n'as pas fini cette phrase que le vieil homme a tendu la main, prêt à sceller votre marché et tu ne te fais pas davantage prier. Pour tout dire, tu craignais davantage d'avoir vexé son orgueil en proposant un prix trop inférieur à la norme et qu'il refuse tout bonnement de t'accorder la location des lieux. Ouf, il n'en est rien. L'apothicaire extirpe même de son veston plume et parchemin froissés pour signer le contrat en bonne et due forme. Parfait. Parfait.
Tu apposes sans sourciller ta signature au bas du document après en avoir parcouru les lignes à une vitesse éclair - tu as toujours eu une lecture rapide - et récupères presque aussitôt les clefs de ta nouvelle demeure et de ton atelier. L'herboriste te laisse le loisir de t'installer tant que tu ne déranges pas son ordinaire, et tu n'en as guère l'intention de toute façon. Mais à le voir claudiquer pour redescendre dans son antre, tu peines à réprimer la bouffée de compassion qui t'étreint.
Une fois seul, tu fais une nouvelle fois le tour du propriétaire, ouvre grand les fenêtres et entame d'un coup de baguette un bon ménage. Aucune idée de qui étaient les locataires précédents, mais ils auraient bien eu besoin des services d'elfes de maison vu comme ils n'étaient manifestement pas capables de s'occuper correctement de leurs appartements. Il te faut un moment pour t'assurer que poussière et traces ont bien disparu des surfaces et parquets, puis pour faire l'inventaire du mobilier encore présent ou non. Il faudra que tu ajoutes quelques meubles si tu veux pouvoir entreposer tout ce dont tu as besoin, mais la bibliothèque au fond de la pièce devrait pouvoir contenir ta collection de grimoires et autres herbiers.
Satisfait, t'as regagné l'appartement de Juliet pour empaqueter tes affaires et transporter petit à petit tes si précieuses plantes. Daturas, belladones, digitales, hellébores, ciguës et scilles, douce-amères, fèves soporifiques... cette partie du deuxième appartement à la grande baie vitrée a été la première installée, avec un soin et une tendresse tous particuliers. Ont suivi tes herbiers et tes toiles, tes grimoires et tes pinceaux, les malles d'ingrédients divers et ton chaudron. En réalité, tu as tout d'abord rempli le deuxième appartement et la bibliothèque avant de t'attarder sur ce que d'autres auraient peut-être envisagé en premier : les pièces de vie ordinaires.
Il t'a fallu plusieurs jours pour chiner divers meubles pour combler les endroits trop vides et ce qui pouvait manquer de vaisselle, quand bien même l'essentiel était déjà présent. T'as parfois craqué juste sur l'esthétique d'un verre ou d'une tasse, pesté contre toi-même de celle qui trône en haut d'une étagère, ornée de fraises et de myrtilles délicates. Mais ton autel était prêt à accueillir Ostara avant même que tes vêtements ne se trouvent suspendus au portant dédié. Avant le sabbat, t'avais déjà l'essentiel, et quitté le canapé de ta cadette. Le reste se ferait au fil de l'eau.
Et l'apothicaire n'eut guère à se plaindre du moindre bruit, si ce n'est les cris de Göllnir lorsque - rarement - il t'apportait une missive.
Pas même celui des portes grinçantes puisque tu as grincé en douce les gonds de tous les battants à ta portée - tu ne pouvais rien faire pour l'arrière-boutique, mais il était aisé de profiter d'une recherche dans l'autre pièce pour t'assurer que la devanture n'éveille pas l'oie empaillée acariâtre à chaque passage. Et comme tu savais qu'il refuserait toute aide - n'aurais-tu pas fait de même à sa place ? - tu t'es bien gardé de te faire remarquer.
En revanche, il a peut-être pu constater la régularité toute particulière - et surtout particulièrement précise - de tes allées et venues quotidiennes - si tant est que tu passais bien la nuit chez toi. Chacun de ces matins, c'est à la même heure que tu quittais ton domicile, après des rituels sanitaires autant que spirituels parfaitement établis. Chaque fois que tu passais devant la boutique, tu adressais un signe de tête en guise de salut poli à la devanture, quand bien même tu n'étais pas certain qu'il soit discernable. Chaque soir te voyait grimper les escaliers à la même heure, ou presque.
C'est qu'il était temps de t'occuper de tes plantes, puis de retourner à tes peintures.
Un matin d'avril, bien après la Célébration de la Licorne, tu es redescendu à la boutique peu avant la fermeture, comme cela t'es parfois arrivé pour acquérir quelque ingrédient manquant pour tes prochaines potions. Ce soir, cependant, c'est porteur d'un écrin marquant la préciosité de ton bien que tu as passé la porte sous les insultes éternelles de Sycorax.
-Bonsoir Mr. Redgrave , as-tu poliment fait à ton entrée, quoi que la voix du volatile ait peut-être surpassé la tienne. Auriez-vous besoin de fleurs d'anémones étherées par le plus grand des hasards ? Ma récolte se trouve quelque peu trop abondante, mais je regretterais de devoir jeter tout cela...
Tu poses le contenant délicatement sur le comptoir, tes gestes reflétant l'affection toute particulière que tu as pour tes plantes, les pétales gris argent accumulés reflétant parfois la lumière blafarde de la boutique. Nul doute qu'il connaît la valeur de ce que tu lui présentes. Reste à savoir s'il s'en emparera... Toi tu espères intérieurement qu'il puisse attester de la qualité de ta production et - peut-être - faire-valoir tes compétences, au-delà de ce que tu pourras jamais espérer auprès de ta famille et des Trois Corneilles...
« Quatre cent trente charges non comprises. J'ai déjà ce qu'il me faut comme potions et ingrédients. »
-
Décèle-t-on l'aigreur dans tes propos ? Tu n'en es pas certain, mais ça n'a pas d'importance. Tu n'as pas fini cette phrase que le vieil homme a tendu la main, prêt à sceller votre marché et tu ne te fais pas davantage prier. Pour tout dire, tu craignais davantage d'avoir vexé son orgueil en proposant un prix trop inférieur à la norme et qu'il refuse tout bonnement de t'accorder la location des lieux. Ouf, il n'en est rien. L'apothicaire extirpe même de son veston plume et parchemin froissés pour signer le contrat en bonne et due forme. Parfait. Parfait.
Tu apposes sans sourciller ta signature au bas du document après en avoir parcouru les lignes à une vitesse éclair - tu as toujours eu une lecture rapide - et récupères presque aussitôt les clefs de ta nouvelle demeure et de ton atelier. L'herboriste te laisse le loisir de t'installer tant que tu ne déranges pas son ordinaire, et tu n'en as guère l'intention de toute façon. Mais à le voir claudiquer pour redescendre dans son antre, tu peines à réprimer la bouffée de compassion qui t'étreint.
Une fois seul, tu fais une nouvelle fois le tour du propriétaire, ouvre grand les fenêtres et entame d'un coup de baguette un bon ménage. Aucune idée de qui étaient les locataires précédents, mais ils auraient bien eu besoin des services d'elfes de maison vu comme ils n'étaient manifestement pas capables de s'occuper correctement de leurs appartements. Il te faut un moment pour t'assurer que poussière et traces ont bien disparu des surfaces et parquets, puis pour faire l'inventaire du mobilier encore présent ou non. Il faudra que tu ajoutes quelques meubles si tu veux pouvoir entreposer tout ce dont tu as besoin, mais la bibliothèque au fond de la pièce devrait pouvoir contenir ta collection de grimoires et autres herbiers.
Satisfait, t'as regagné l'appartement de Juliet pour empaqueter tes affaires et transporter petit à petit tes si précieuses plantes. Daturas, belladones, digitales, hellébores, ciguës et scilles, douce-amères, fèves soporifiques... cette partie du deuxième appartement à la grande baie vitrée a été la première installée, avec un soin et une tendresse tous particuliers. Ont suivi tes herbiers et tes toiles, tes grimoires et tes pinceaux, les malles d'ingrédients divers et ton chaudron. En réalité, tu as tout d'abord rempli le deuxième appartement et la bibliothèque avant de t'attarder sur ce que d'autres auraient peut-être envisagé en premier : les pièces de vie ordinaires.
Il t'a fallu plusieurs jours pour chiner divers meubles pour combler les endroits trop vides et ce qui pouvait manquer de vaisselle, quand bien même l'essentiel était déjà présent. T'as parfois craqué juste sur l'esthétique d'un verre ou d'une tasse, pesté contre toi-même de celle qui trône en haut d'une étagère, ornée de fraises et de myrtilles délicates. Mais ton autel était prêt à accueillir Ostara avant même que tes vêtements ne se trouvent suspendus au portant dédié. Avant le sabbat, t'avais déjà l'essentiel, et quitté le canapé de ta cadette. Le reste se ferait au fil de l'eau.
Et l'apothicaire n'eut guère à se plaindre du moindre bruit, si ce n'est les cris de Göllnir lorsque - rarement - il t'apportait une missive.
Pas même celui des portes grinçantes puisque tu as grincé en douce les gonds de tous les battants à ta portée - tu ne pouvais rien faire pour l'arrière-boutique, mais il était aisé de profiter d'une recherche dans l'autre pièce pour t'assurer que la devanture n'éveille pas l'oie empaillée acariâtre à chaque passage. Et comme tu savais qu'il refuserait toute aide - n'aurais-tu pas fait de même à sa place ? - tu t'es bien gardé de te faire remarquer.
En revanche, il a peut-être pu constater la régularité toute particulière - et surtout particulièrement précise - de tes allées et venues quotidiennes - si tant est que tu passais bien la nuit chez toi. Chacun de ces matins, c'est à la même heure que tu quittais ton domicile, après des rituels sanitaires autant que spirituels parfaitement établis. Chaque fois que tu passais devant la boutique, tu adressais un signe de tête en guise de salut poli à la devanture, quand bien même tu n'étais pas certain qu'il soit discernable. Chaque soir te voyait grimper les escaliers à la même heure, ou presque.
C'est qu'il était temps de t'occuper de tes plantes, puis de retourner à tes peintures.
Un matin d'avril, bien après la Célébration de la Licorne, tu es redescendu à la boutique peu avant la fermeture, comme cela t'es parfois arrivé pour acquérir quelque ingrédient manquant pour tes prochaines potions. Ce soir, cependant, c'est porteur d'un écrin marquant la préciosité de ton bien que tu as passé la porte sous les insultes éternelles de Sycorax.
-
Tu poses le contenant délicatement sur le comptoir, tes gestes reflétant l'affection toute particulière que tu as pour tes plantes, les pétales gris argent accumulés reflétant parfois la lumière blafarde de la boutique. Nul doute qu'il connaît la valeur de ce que tu lui présentes. Reste à savoir s'il s'en emparera... Toi tu espères intérieurement qu'il puisse attester de la qualité de ta production et - peut-être - faire-valoir tes compétences, au-delà de ce que tu pourras jamais espérer auprès de ta famille et des Trois Corneilles...
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Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Dim 20 Aoû 2023 - 1:41
Ambrosius Redgrave? Remarquer les allées et venues de son nouveau locataire? Comme si l'apothicaire n'avait que ça à faire de ses journées! Surtout en cette période de l'année où tout le monde à Inverness et aux alentours semblaient s'être donné le mot pour souffrir de tous les maux. Il semblait à l'apothicaire que les maladies magiques et les victimes de maléfices (ou les personnes qui souhaitaient en lancer, Ambrosius n'était pas regardant sur la clientèle) s'enchaînaient dans son petit commerce de l'Autre Rue.
Les os du vieux sorciers s'en plaignaient, mais l'apothicaire s'en réjouissait. Il avait bien besoin de toutes les entrées d'argent possibles pour renflouer les coffres dévalisés de sa boutique et remplacer les précieux items abîmés par l'attaque dont ils avaient été victimes. Depuis cette mauvaise nuit, Ambrosius avait renforcé son système de sécurité et multiplié les pièges. Il avait d'ailleurs failli en déclencher certains à quelques reprises, le temps qu'il trouve ses marques. Heureusement, seul un sourcil un peu raccourci en témoignait.
Tandis que son atelier et son corps se remettaient lentement des répercussions du cambriolage, l'apothicaire avait passé plusieurs heures à préparer ses semis, puis à en prendre amoureusement soin, en vue des longues journées d'été. Son jardin verdissait à vue d'oeil, malgré les températures encore froides de début d'avril. D'ailleurs, on annonçait de la giboulée pour le lendemain, ou de la grêle, en tous les cas, les genoux d'Ambrosius lui signalaient que quelque chose se préparait.
Et ce n'était certainement pas la visite de son locataire à une heure où l'apothicaire aurait préféré profiter de l'accalmie suivant la fermeture de son commerce pour finir quelques commandes, qui l'aurait fait changer d'impression. Le chapelet d'insultes que Sycorax égrena depuis sa vitrine l'avertit de l'arrivée d'un visiteur. En levant le nez des racines qu'il taillait finement, il vit les traits juvéniles de James Blackthorn. Il n'avait jusqu'alors pas eu à se plaindre de son locataire, qui était même passé faire quelques achats judicieux en boutique. Aussi l'apothicaire répondit-il à ses salutations polies par un vague froncement de sourcils de bienvenue.
«Bonsoir Mr Blackthorn.»
L'offrande que le jeune fit ensuite tomba dans l'oeil appréciateur du marchand, qui, lentement, posa son petit couteau très affûté sur la planche de bois parcourue de tout un réseau de lignes droites. Lentement, très lentement, il étira le bras pour aller récupérer ses lunettes dans l'étroit tiroir à sa droite et les glisser sur le bout de son nez. «Voyons cela...» Puis il se pencha vers l'avant pour aller saisir, mais avec à peine plus d'empressement, le bocal contenant les pétales argentés qu'il se mit à tourner dans le sens horaire pendant un moment avant d'enfin ouvrir le couvercle.
Le parfum qui s'en échappa alla chatouiller avec entêtement le fond de son nez, mais il n'éternua pas. On pouvait aisément confondre anémone éthérée et anémone pulsante, quand on n'avait pas les années d'expérience d'Ambrosius, aussi alla-t-il attraper un pétale entre l'index et le majeur de sa main droite pour le tirer du contenant et l'inspecter sous la lumière de sa lampe de travail, les lunettes glissant légèrement sur son nez.
«Hmm hmm» fit-il sur une rare note appréciative. Son visage demeurait fripé et sévère tandis qu'il posait le pétale sur sa planche en écartant les racines coupées. Il se leva à peine pour aller attraper une petite fiole dont il tira une pipette et fit tomber une seule goutte d'un liquide bleu sur le pétale qui aussitôt se recroquevilla en s'évaporant dans une délicate volute de fumée chatoyante.
«Purin de consoude ou d'ortie?»
Les os du vieux sorciers s'en plaignaient, mais l'apothicaire s'en réjouissait. Il avait bien besoin de toutes les entrées d'argent possibles pour renflouer les coffres dévalisés de sa boutique et remplacer les précieux items abîmés par l'attaque dont ils avaient été victimes. Depuis cette mauvaise nuit, Ambrosius avait renforcé son système de sécurité et multiplié les pièges. Il avait d'ailleurs failli en déclencher certains à quelques reprises, le temps qu'il trouve ses marques. Heureusement, seul un sourcil un peu raccourci en témoignait.
Tandis que son atelier et son corps se remettaient lentement des répercussions du cambriolage, l'apothicaire avait passé plusieurs heures à préparer ses semis, puis à en prendre amoureusement soin, en vue des longues journées d'été. Son jardin verdissait à vue d'oeil, malgré les températures encore froides de début d'avril. D'ailleurs, on annonçait de la giboulée pour le lendemain, ou de la grêle, en tous les cas, les genoux d'Ambrosius lui signalaient que quelque chose se préparait.
Et ce n'était certainement pas la visite de son locataire à une heure où l'apothicaire aurait préféré profiter de l'accalmie suivant la fermeture de son commerce pour finir quelques commandes, qui l'aurait fait changer d'impression. Le chapelet d'insultes que Sycorax égrena depuis sa vitrine l'avertit de l'arrivée d'un visiteur. En levant le nez des racines qu'il taillait finement, il vit les traits juvéniles de James Blackthorn. Il n'avait jusqu'alors pas eu à se plaindre de son locataire, qui était même passé faire quelques achats judicieux en boutique. Aussi l'apothicaire répondit-il à ses salutations polies par un vague froncement de sourcils de bienvenue.
«Bonsoir Mr Blackthorn.»
L'offrande que le jeune fit ensuite tomba dans l'oeil appréciateur du marchand, qui, lentement, posa son petit couteau très affûté sur la planche de bois parcourue de tout un réseau de lignes droites. Lentement, très lentement, il étira le bras pour aller récupérer ses lunettes dans l'étroit tiroir à sa droite et les glisser sur le bout de son nez. «Voyons cela...» Puis il se pencha vers l'avant pour aller saisir, mais avec à peine plus d'empressement, le bocal contenant les pétales argentés qu'il se mit à tourner dans le sens horaire pendant un moment avant d'enfin ouvrir le couvercle.
Le parfum qui s'en échappa alla chatouiller avec entêtement le fond de son nez, mais il n'éternua pas. On pouvait aisément confondre anémone éthérée et anémone pulsante, quand on n'avait pas les années d'expérience d'Ambrosius, aussi alla-t-il attraper un pétale entre l'index et le majeur de sa main droite pour le tirer du contenant et l'inspecter sous la lumière de sa lampe de travail, les lunettes glissant légèrement sur son nez.
«Hmm hmm» fit-il sur une rare note appréciative. Son visage demeurait fripé et sévère tandis qu'il posait le pétale sur sa planche en écartant les racines coupées. Il se leva à peine pour aller attraper une petite fiole dont il tira une pipette et fit tomber une seule goutte d'un liquide bleu sur le pétale qui aussitôt se recroquevilla en s'évaporant dans une délicate volute de fumée chatoyante.
«Purin de consoude ou d'ortie?»
{ Lunar Society Apothecary }
Do you need anything? We have everything! Ask and you shall see. Fair prices. No credit. By The Other Road, Myrddin Wyllt District. Open MTWTF 8AM-4PM. Saturday by appointment only. Contact by owl. Total discretion.- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1900
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 947
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Dim 20 Aoû 2023 - 15:41
Si les genoux du vieil homme lui annonçaient le mauvais temps à venir, toi, tu devais bien te rendre à l'évidence : ton poignet malmené l'été précédent en gardait encore quelques séquelles et réagissait de même au temps humide. Plus jeune et en meilleure condition physique générale, tu n'en manifestais pas grand chose, cela dit, sinon une tendance régulière à faire rouler l'articulation au cours de la journée. Cependant, tu restes conscient que sans l'intervention d'@Inès Saouli tout d'abord, t'imposant un passage immédiat par l'infirmerie alors que tu t'apprêtais à rentrer purement et simplement chez toi, puis de @Cataleya Blackthorn s'imposant comme soigneuse à domicile peu après, tu en garderais davantage de stigmates.
« Voyons cela... »
Tu observes en silence et avec stoïcisme l'apothicaire s'emparer avec une lenteur étudiée de ton offrande. Un tour pour inspecter le contenu, une seconde pour en humer le parfum, une autre pour extirper précautionneusement un pétale... Tu restes attentif, immobile. Tu aurais sans doute étudié de la même manière un spécimen qu'on t'aurait apporté, afin de t'assurer de sa qualité.
« Hmm hmm... »
Première victoire, le ton appréciatif est sans équivoque - tout au moins à tes yeux. Si l'homme demeure impassible autrement, toi qui n'es guère plus expansif repères sans mal son intérêt.
-Elixir de brume ténébreuse , souris-tu en apercevoir la précieuse fiole attrapée par ton aîné. Bien sûr. Il fallait qu'il vérifie. Seules les si fragiles anémones éthérées réagissaient au liquide bleuté dont il prélevait déjà une goutte, les autres espèces n'en gardant qu'au plus une légère coloration. La goutte tombe et le pétale s'évapore aussitôt, réagissant naturellement à son parfait opposé, et prouvant par la même sa pureté.
« Purin de consoude ou d'ortie ? »
-De consoude, bien sûr. L'ortie aurait eu plus d'effet sur les feuilles de la plante, mais ce sont les fleurs que je cherchais à faire proliférer...
Avec succès, à l'évidence, puisque tu te retrouvais réellement avec plus de récolte que nécessaire. Mais pour être parfaitement sincère, cela t'arrangeait bien puisque cela te permettait de prouver tes qualités ce soir. Tout au moins l'espérais-tu...
« Voyons cela... »
Tu observes en silence et avec stoïcisme l'apothicaire s'emparer avec une lenteur étudiée de ton offrande. Un tour pour inspecter le contenu, une seconde pour en humer le parfum, une autre pour extirper précautionneusement un pétale... Tu restes attentif, immobile. Tu aurais sans doute étudié de la même manière un spécimen qu'on t'aurait apporté, afin de t'assurer de sa qualité.
« Hmm hmm... »
Première victoire, le ton appréciatif est sans équivoque - tout au moins à tes yeux. Si l'homme demeure impassible autrement, toi qui n'es guère plus expansif repères sans mal son intérêt.
-
« Purin de consoude ou d'ortie ? »
-
Avec succès, à l'évidence, puisque tu te retrouvais réellement avec plus de récolte que nécessaire. Mais pour être parfaitement sincère, cela t'arrangeait bien puisque cela te permettait de prouver tes qualités ce soir. Tout au moins l'espérais-tu...
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Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Jeu 7 Sep 2023 - 4:08
Le vieil homme ne répondit rien aux explications de son locataire, mais en soi, l'absence de grognement laissait bien comprendre que la réponse l'avait satisfait. Ainsi donc, le garçon n'était pas dépourvu de cervelle. C'était déjà un gain considérable sur la majorité des jeunes gens qui traînaient dans les rues et sur les bancs de l'université voisine. En comptant ses assistants Cooper et Mane, ça en faisait déjà trois de récupérables.
Ambrosius repoussa l'écrin sur le comptoir en direction du Blackthorn. Ce petit provenait d'une famille sorcière respectable, il avait dû profiter d'une éducation plus complète que nombre de ses congénères, mais l'apothicaire n'en baissait pas pour autant sa garde. Sa réserve, elle n'était pas que dans son arrière-boutique, après tout.
« Je peux vous en offrir 1 gallion et 15 mornilles les 10 grammes, guère plus. » Ça en valait probablement presque le double, mais le freluquet à la chevelure en épis blonds avait bien spécifié avoir eu une récolte trop abondante, Ambrosius lui rendait donc service en le débarrassant de son surplus. Il avait justement une commande de sirop de vipérine qu'il pourrait compléter avec deux pétales d'anémone éthérée...
L'esprit commerçant prenant le dessus, comme souvent, Ambrosius ajouta : « S'il advenait que vous aviez d'autres surplus du même calibre, passez me voir et nous pourrons discuter affaires. Les clients aiment toujours savoir qu'ils consomment localement. » Et ça se monnayait généralement plus cher puisqu'aux yeux des dits clients, le produit avait soudain une valeur plus grande.
« Par ailleurs », fit le vieil homme dans un rare élan d'ouverture, « j'espère que les logements sont à votre convenance. » Il regretta aussitôt la perche tendue, espérant que le locataire n'en profiterait pas pour lui réclamer des réparations quelconque.
Ambrosius repoussa l'écrin sur le comptoir en direction du Blackthorn. Ce petit provenait d'une famille sorcière respectable, il avait dû profiter d'une éducation plus complète que nombre de ses congénères, mais l'apothicaire n'en baissait pas pour autant sa garde. Sa réserve, elle n'était pas que dans son arrière-boutique, après tout.
« Je peux vous en offrir 1 gallion et 15 mornilles les 10 grammes, guère plus. » Ça en valait probablement presque le double, mais le freluquet à la chevelure en épis blonds avait bien spécifié avoir eu une récolte trop abondante, Ambrosius lui rendait donc service en le débarrassant de son surplus. Il avait justement une commande de sirop de vipérine qu'il pourrait compléter avec deux pétales d'anémone éthérée...
L'esprit commerçant prenant le dessus, comme souvent, Ambrosius ajouta : « S'il advenait que vous aviez d'autres surplus du même calibre, passez me voir et nous pourrons discuter affaires. Les clients aiment toujours savoir qu'ils consomment localement. » Et ça se monnayait généralement plus cher puisqu'aux yeux des dits clients, le produit avait soudain une valeur plus grande.
« Par ailleurs », fit le vieil homme dans un rare élan d'ouverture, « j'espère que les logements sont à votre convenance. » Il regretta aussitôt la perche tendue, espérant que le locataire n'en profiterait pas pour lui réclamer des réparations quelconque.
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Re: [Terminé] Antrum herbariorum - Ambro
Lun 11 Sep 2023 - 13:53
Le silence est éloquent. Tu ne peux pas dire que tu connais bien le vieil apothicaire, mais tu le côtoies suffisamment pour savoir que cette absence de réaction signifiait une certaine approbation. Dans le cas contraire, il n'aurait pas manqué de manifester son désaccord. L'écrin entre vous reprend sa place centrale, et c'est un regard tendre que tu reposes sur tes fleurs, tandis qu'Ambrosius reprend la parole.
« Je peux vous en offrir 1 gallion et 15 mornilles les 10 grammes, guère plus. »
Un léger sourire pointe sur tes lèvres. Tu n'es pas fin négociateur, mais s'il est un domaine dans lequel tu connais parfaitement le moindre tarif, c'est bien celui qui vous réunit ici.
-Nous savons tous deux qu'ils en valent bien plus, mais comme je le disais en arrivant, je souhaite surtout qu'ils ne se perdent pas. Un gallion et quinze mornilles les dix grammes, ce sera très bien.
Outre le fait que bien que peu cher payé, tes fleurs t'octroyaient ainsi une petite rente, c'est la preuve de tes capacités que tu es venu monnayer, en réalité. Le fait que l'homme apprécie aujourd'hui cette marchandise-ci te semble de bon augure, et clairement propice à te laisser accepter n'importe quel prix - bien que tu te gardes de le signifier.
« S'il advenait que vous aviez d'autres surplus du même calibre, passez me voir et nous pourrons discuter affaires. Les clients aiment toujours savoir qu'ils consomment localement. »
Exactement le but recherché, et tu hoches sobrement la tête.
-Je n'y manquerai pas.
« Par ailleurs, j'espère que les logements sont à votre convenance. »
L'intérêt soudain de Redgrave pour ton bien-être te surprend plus que tu ne le laisses paraître, et tu doutes qu'il ait réellement envie de perdre du temps avec des considérations mobilières. De toute façon, tu n'as aucun grief à évoquer, et hoches sobrement la tête à nouveau.
-J'ai tout ce dont j'ai besoin, je vous remercie. La grande baie vitrée du premier appartement permet l'ensoleillement de mes plantes, c'est parfait.
Le reste... Tu as beau avoir vécu dans une opulence notable jusqu'à peu, tu réalises somme toute que tu n'es pas si difficile à contenter au quotidien. Tu as tes rites et tes routines, certes, et y contrevenir te contrarie fortement. Mais à l'évidence, l'espace froid du Manoir ne te manque pas un instant, et tu te rends bien compte qu'ici, dans ces quelques pièces aux dimensions plus mesurées, tu te sens bien plus à l'aise que tu ne l'as jamais été dans ton immense chambre aux murs austères.
Ce point évoqué, vous achevez de conclure votre marché, gallions contre pétales, et tu prends congé, ne souhaitant pas indisposer le commerçant en abusant de son accueil, et tu retournes à l'étage supérieur, satisfait. Assurément, dans les semaines à venir, tu lui proposeras d'autres spécimen, et tu comptes bien, petit à petit, te positionner en tant que fournisseur.
– Terminé –
« Je peux vous en offrir 1 gallion et 15 mornilles les 10 grammes, guère plus. »
Un léger sourire pointe sur tes lèvres. Tu n'es pas fin négociateur, mais s'il est un domaine dans lequel tu connais parfaitement le moindre tarif, c'est bien celui qui vous réunit ici.
-
Outre le fait que bien que peu cher payé, tes fleurs t'octroyaient ainsi une petite rente, c'est la preuve de tes capacités que tu es venu monnayer, en réalité. Le fait que l'homme apprécie aujourd'hui cette marchandise-ci te semble de bon augure, et clairement propice à te laisser accepter n'importe quel prix - bien que tu te gardes de le signifier.
« S'il advenait que vous aviez d'autres surplus du même calibre, passez me voir et nous pourrons discuter affaires. Les clients aiment toujours savoir qu'ils consomment localement. »
Exactement le but recherché, et tu hoches sobrement la tête.
-
« Par ailleurs, j'espère que les logements sont à votre convenance. »
L'intérêt soudain de Redgrave pour ton bien-être te surprend plus que tu ne le laisses paraître, et tu doutes qu'il ait réellement envie de perdre du temps avec des considérations mobilières. De toute façon, tu n'as aucun grief à évoquer, et hoches sobrement la tête à nouveau.
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Le reste... Tu as beau avoir vécu dans une opulence notable jusqu'à peu, tu réalises somme toute que tu n'es pas si difficile à contenter au quotidien. Tu as tes rites et tes routines, certes, et y contrevenir te contrarie fortement. Mais à l'évidence, l'espace froid du Manoir ne te manque pas un instant, et tu te rends bien compte qu'ici, dans ces quelques pièces aux dimensions plus mesurées, tu te sens bien plus à l'aise que tu ne l'as jamais été dans ton immense chambre aux murs austères.
Ce point évoqué, vous achevez de conclure votre marché, gallions contre pétales, et tu prends congé, ne souhaitant pas indisposer le commerçant en abusant de son accueil, et tu retournes à l'étage supérieur, satisfait. Assurément, dans les semaines à venir, tu lui proposeras d'autres spécimen, et tu comptes bien, petit à petit, te positionner en tant que fournisseur.
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