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Stars shining bright above you feat. Jeremiah
Mar 7 Mar 2023 - 10:46
Le soleil était couché depuis plusieurs heures. Habituellement, je serais déjà au fond de mon lit à cesser de lutter et laisser Morphée m’emporter. Cependant, ce soir, c'était la pleine lune. Oh non, je ne suis pas de ceux qui dorment mal lors de ces nuits. J’aimerai bien parfois, mais bref, passons. En ce moment, avec les premières années nous allions entamer tout un cycle sur les Veaudelunes. Un sujet qui leur ferait sans doute plaisir, bien qu’il s’agisse de créatures relativement inoffensives. Tout du moins, l’année dernière c’était un chapitre qui avait plu à mes élèves. A tel point qu’ils m’avaient inondés de question sur ces créatures, j’avais su répondre à la plupart d’entre elles, mais je sentais bien qu’il allait falloir que j'approfondisse le sujet et que je perfectionne mes connaissances sur les veaudelune afin que mon cours soit encore plus pertinent.
Vous vous doutez bien que j’avais déjà épluché un bon nombre d'ouvrages sur le sujet, mais rien ne vaudra jamais l’observation et le temps passé avec les créatures. Ainsi, j’avais repéré quelques Veaudelunes vivant à proximité du Loch Ness et cela faisait quelques nuits blanches que je faisais afin de les observer. Je ne pouvais donc pas rater la pleine lune de ce soir. Les Veaudelunes des environs allaient se réunir pour leur célébration mensuelle. Le genre de spectacle qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie. J’aimerai vraiment pouvoir le montrer à mes élèves, mais il était compliqué de leur faire quitter l’université, surtout en pleine nuit. Puis, plus on était, plus nous risquions de nous faire repérer et d’effrayer les Veaudelunes.
Ma meilleure idée pour le moment, afin de montrer ce spectacle à mes élèves, était donc de m’en imprégner moi-même. Ensuite, j’allais prendre des notes, faire des croquis pour ne pas oublier un seul instant. L’idéal serait d’avoir accès à une pensine. Mais je n’étais pas sûr que l’université puisse me fournir un tel outil. Remarque, cela ne me coûtait rien de leur demander. Je bu une gorgée de potion revigorante alors que j’étais en chemin vers le lac. Hors de question que je m’endorme et rate tout de cette nuit. Je savais précisément où j’allais, je savais que les Veaudelunes se réunissaient dans une petite clairière proche de la rive. A cette heure les créatures devraient déjà être là. Mais j’avais beau m’être fait le plus discret possible, pas un seul Veaudelune en vue. C’était pour le moins étrange. Avant d’être déçu, je cherchais à comprendre ce qu’il s’était passé. Après quelques longues minutes d’observation silencieuse, je perçu un mouvement dans le lac. Une autre créature aurait fait peur aux Veaudelunes ? Ce n’était pas impossible.
Baguette en main, je me résolu à quitter ma cachette pour essayer de trouver des traces de cette autre créature. Peut-être qu’il s’agissait d’un être de l’eau et donc que je ne trouverai rien. Peut-être que les veaudelunes avaient senti ma présence et choisi d’aller se réunir ailleurs. Ou alors ces traces de sabots au sol étaient celles d’un kelpi peu aimable qui n’aimait pas partager son territoire. Plus je suivais les traces, plus ma théorie se confirmait. Il y avait peu de mammifères à sabots qui pouvaient se permettre de se déplacer sur terre et dans l’eau. Cette nouvelle n’était pas très réjouissante. Je n’étais pas venu sans défense, cependant, l’idée d’affronter un kelpi ne me réjouissait guère. Il valait mieux lever le camp.
J’allais partir lorsque j’entendis des bruits de pas à quelques mètres environ. Immédiatement, je resserrai ma prise sur ma baguette, prêt à riposter ou à fuir. Heureusement, aucune créature dangereuse en vue. Ou alors cette silhouette appartenait à un fantôme. Elle me semblait tout de même bien humaine et se dirigeait vers l’endroit où j’avais repérer les traces du kelpi. Je n’avais pas particulièrement envie de parler à quique ce soit ce soir. Mais je n’avais pas envie d’avoir un mort sur la conscience non plus. Tranquillement, j’allai à la rencontre de l’inconnu, sans songer une seconde qu’aborder une personne étrangère en pleine nuit pour paraître louche et malvenue. Après tout, c’était une question de survie, je ne faisais rien de mal, au contraire. Je m’assurai être assez proche du jeune homme pour lui dire d’un ton calme :
- Excusez-moi, vous ne devriez pas rester ici. l’endroit n’est pas sûr. Je ne sais pas quelles étaient vos intentions, mais peut-être que vous pourriez les réaliser plus loin. Des créatures hostiles rôdent dans les parages.
C’est là qu’on sentait que je n’étais pas très à l’aise avec les interactions sociales et encore moins quand il s’agissait de moldus. Quoique, mon interlocuteur pourrait très bien être un sorcier, il en avait l’allure. Dans le doute, je ne parlais pas de kelpi. J’allais sans doute passer pour une sorte de fou du coin, mais tant pis. Je n’allais pas partir sans tenter quoique ce soit pour sauver ce jeune homme d’un cheval aquatique peu sympathique.
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Re: Stars shining bright above you feat. Jeremiah
Jeu 9 Mar 2023 - 9:46
❝ Stars shining bright above you. ❞
- Calixto & Jeremiah -
We are, we are the lifeless stars Shining in the dark
We all, we all have teenage scars, defining who we are
Don't let nobody break you down
Even if they wanna make your light go out
We live, we die, the lifeless stars Shining in the dark.
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Don't let nobody break you down
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We live, we die, the lifeless stars Shining in the dark.
La lune était haute dans le ciel, ronde et pleine comme Jeremiah les aimait. C'était un moment inspirant, qui favorisait sa créativité. Était-e à cause des vieilles superstitions ? Peut-être, il ne s'en était jamais préoccupé, adorant simplement ce genre de nuit blanche pour se trouver un coin où dessiner.
Il attrapa donc son carnet et, après avoir vu au loin le lac scintillant depuis sa chambre, il sortit. Personne n'était dans les couloirs, on entendait le ronflement des autres clients de l'auberge, ou la télévision des insomniaques, mais personne d'autre que lui ne déambulait, encore moins d'un air aussi absent.
L'artiste appréciait le calme des rues d'Inverness, qui le changeait tellement de l'agitation de Londres ou du Caire. Toujours trop de bruit, trop de monde. Non pas qu'il n'aime pas se retrouver entouré d'autres âmes, il préfère juste choisir ses moments. Cette petite ville était une bénédiction, même s'il y était venu suite à des complications dans une de ses relations amoureuses. Plus il y repensait, plus il essayait de comprendre les motivations de James à son égard. Son frère lui avait dit de ne pas « s'emmerder » avec ce type quand ses sœurs lui disaient d'être patient et de lui donner une chance. Tout cela était un peu confus et Jeremiah ne souhaitait pas se retrouver dans la même position qu'avant son départ pour le Caire, ça avait fait trop de mal à sa famille.
Il prend donc du recul sur la situation, tente de protéger son cœur qui reçoit trop d’informations, trop d'émotions venant de toute part. Parfois, il se demande s'il ne possède pas un pouvoir étrange, comme une série qu'il adorait gamin où l'une des trois sorcières avait le don d'empathie. (oui je cite Charmed XD) Mais les sorciers n'existent pas, pas comme ça sans doute, car le peintre avait envie de croire à la magie. C'était tellement génial de ne pas pouvoir expliquer quelque chose et de se dire que c'était magique plutôt que de rationaliser en permanence. Lui était un artiste, une âme hypersensible qui capte chaque beauté mystique de l'univers sans se poser de questions. C'est ce qui fait la pureté de son être et qui le fait passer ou un original à la capitale Anglaise. Ici, dans ce petit village, il a trouvé d'autres gens qui savent aimer les belles choses, l'architecture gothique, les habits d'époque aux couleurs envoûtantes. Il se sent plus à sa place ici, James ou pas James, il aimerait y rester plus longtemps que les deux mois de l'exposition.
Jeremiah arriva enfin au lac sur toutes ces réflexions – et les arrêts pour observer des plantes qui ne s'ouvrent que la nuit. La lumière sur l'eau était splendide, il n'avait encore jamais vu cela nulle part. La Tamise n'était pas aussi impressionnante à ses yeux. Se perdant un instant dans le reflet de la lune, une voix le sortit de sa rêverie. Tournant doucement le regard d'un air absent vers l'étranger, il l'écouta distraitement, souriant en l'entendant parler de créatures hostiles. « Vous croyez que Nessie va sortir ce soir ? » demanda-t-il sans pour autant se moquer de l'homme. Il n'était pas certain de croire au célèbre « monstre du Loch Ness » tant il était controversé, mais si une telle créature existait, ce serait fabuleux de pouvoir l'observer. « Et vous ? Vous n'avez pas peur d'être attaqué ? Oh vous êtes le gardien de la créature du lac, peut-être ? » s'extasia presque le peintre, curieux de connaître les motivations de cet inconnu à se trouver exactement au même endroit que lui. Il avait d'ailleurs employé le mot créature et non monstre, car rien ne devrait être considéré comme un monstre, juste parce qu'il est différent.
Il attrapa donc son carnet et, après avoir vu au loin le lac scintillant depuis sa chambre, il sortit. Personne n'était dans les couloirs, on entendait le ronflement des autres clients de l'auberge, ou la télévision des insomniaques, mais personne d'autre que lui ne déambulait, encore moins d'un air aussi absent.
L'artiste appréciait le calme des rues d'Inverness, qui le changeait tellement de l'agitation de Londres ou du Caire. Toujours trop de bruit, trop de monde. Non pas qu'il n'aime pas se retrouver entouré d'autres âmes, il préfère juste choisir ses moments. Cette petite ville était une bénédiction, même s'il y était venu suite à des complications dans une de ses relations amoureuses. Plus il y repensait, plus il essayait de comprendre les motivations de James à son égard. Son frère lui avait dit de ne pas « s'emmerder » avec ce type quand ses sœurs lui disaient d'être patient et de lui donner une chance. Tout cela était un peu confus et Jeremiah ne souhaitait pas se retrouver dans la même position qu'avant son départ pour le Caire, ça avait fait trop de mal à sa famille.
Il prend donc du recul sur la situation, tente de protéger son cœur qui reçoit trop d’informations, trop d'émotions venant de toute part. Parfois, il se demande s'il ne possède pas un pouvoir étrange, comme une série qu'il adorait gamin où l'une des trois sorcières avait le don d'empathie. (oui je cite Charmed XD) Mais les sorciers n'existent pas, pas comme ça sans doute, car le peintre avait envie de croire à la magie. C'était tellement génial de ne pas pouvoir expliquer quelque chose et de se dire que c'était magique plutôt que de rationaliser en permanence. Lui était un artiste, une âme hypersensible qui capte chaque beauté mystique de l'univers sans se poser de questions. C'est ce qui fait la pureté de son être et qui le fait passer ou un original à la capitale Anglaise. Ici, dans ce petit village, il a trouvé d'autres gens qui savent aimer les belles choses, l'architecture gothique, les habits d'époque aux couleurs envoûtantes. Il se sent plus à sa place ici, James ou pas James, il aimerait y rester plus longtemps que les deux mois de l'exposition.
Jeremiah arriva enfin au lac sur toutes ces réflexions – et les arrêts pour observer des plantes qui ne s'ouvrent que la nuit. La lumière sur l'eau était splendide, il n'avait encore jamais vu cela nulle part. La Tamise n'était pas aussi impressionnante à ses yeux. Se perdant un instant dans le reflet de la lune, une voix le sortit de sa rêverie. Tournant doucement le regard d'un air absent vers l'étranger, il l'écouta distraitement, souriant en l'entendant parler de créatures hostiles. « Vous croyez que Nessie va sortir ce soir ? » demanda-t-il sans pour autant se moquer de l'homme. Il n'était pas certain de croire au célèbre « monstre du Loch Ness » tant il était controversé, mais si une telle créature existait, ce serait fabuleux de pouvoir l'observer. « Et vous ? Vous n'avez pas peur d'être attaqué ? Oh vous êtes le gardien de la créature du lac, peut-être ? » s'extasia presque le peintre, curieux de connaître les motivations de cet inconnu à se trouver exactement au même endroit que lui. Il avait d'ailleurs employé le mot créature et non monstre, car rien ne devrait être considéré comme un monstre, juste parce qu'il est différent.
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Re: Stars shining bright above you feat. Jeremiah
Lun 13 Mar 2023 - 20:51
Le bon point c’est que le jeune homme n’avait pas eu l’air si effrayé par mon intervention. Il dégageait quelque chose de doux et étrangement en paix alors que le cadre avait de quoi être inquiétant. Cela ne semblait pas le déranger le moins du monde, au contraire, il me souriait. Est-ce que cet homme n’avait aucun instinct de survie ? Ou alors il était très sûr de lui, c’était déstabilisant. Même sa réponse était étonnante. Je m’attendais à ce qu’il se montre moqueur, qu’il m’envoie paître ou que sais-je encore. Non. A la place, mon interlocuteur était calme et curieux. Il semblait si serein que je n’arrivais vraiment pas à déterminer s’il était un moldu ou non. Après tout, Nessie était une créature bien connue de nos deux mondes. Il n’y avait que les sorciers pour savoir qu’il ne s’agissait pas seulement d’une légende, par contre, personne n’était sûr que la créature était encore en vie aujourd’hui.
De ce qu’on en savait, Nessie était le plus grand kelpie jamais enregistré dans l’histoire de la magizoologie. Il aurait pu donc s’agir de lui, mais les traces que j’avais repéré, me semblaient bien appartenir à un kelpie de taille classique. Certes, il n’était pas si simple de déterminer le gabarit d’une créature capable de se métamorphoser, mais je doutais qu’un kelpie se soucis de sa taille au moment de retourner à l’eau. Donc par déduction, et en partant du principe que Nessie était encore en vie, il y avait peu de chance pour que ces empreintes soient les siennes.
- Hm, je ne saurais pas dire. Il n’existe pas vraiment de signe avant-coureur qui annoncerait son apparition. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il s’agit sûrement d’un de ses cousins qui rôde près de ce rivage et il serait plus prudent de s’en éloigner.
Que le jeune homme me croit ou non, au moins il était prévenu. Il est vrai que j’aurais pu inventer une autre histoire. Mais sur le coup, mon interlocuteur m’avait donné l’impression que je pouvais lui dire la vérité sans trop me faire de soucis. Et comme je l’ai déjà dit avant, au pire, il me prendrait juste pour un vieux fou. D’ailleurs, sa seconde question finit de me convaincre qu’il était un moldu. La réponse serait bien trop logique à un sorcier. Cependant, il parlait avec une telle candeur que je ne pouvais pas me moquer. Après tout, quel genre de professeur je ferais si je ne partais pas du principe qu’il n’existe pas de question bête. Je lâchai un rire un peu embarrassé avant de répondre :
- Bien sûr que si, j’allais justement partir, mais je vous aie vu et je n’ai pas pu me résoudre à la faire sans vous mettre en garde. D’ailleurs est-ce qu’on ne s’éloignerai pas maintenant ?
Je fis signe au jeune homme de me suivre, cela ne me dérangeait pas plus que ça de poursuivre la conversation, mais si on pouvait le faire plus loin, je serais plus rassuré. Pendant que nous marchions, je répondis à sa dernière question :
- Et non, je ne suis pas le gardien de qui que ce soit. Ce serait un véritable honneur, mais je ne pense pas que les créatures aient besoin d’un gardien. Mais cela n’empêche pas chacun d’apprendre les bons gestes pour les protéger et se protéger soi-même.
A parler ainsi, j’avais presque l’impression de donner un cours. Pour une personne habituellement réservée et peu à l’aise avec les interactions sociales, j’étais particulièrement serein et détendu. Sans être un expert de l’empathie, j’étais presque sûr que cette sensation me venait de mon interlocuteur. Après quelques minutes de marche silencieuse, il faut croire que la curiosité était contagieuse aussi.
- Je pense que nous sommes assez loin à présent. Vous êtes un de ces admirateurs à la recherche de Nessie ?
Il n’avait pas l’attirail d’un touriste, cependant, je savais qu’il ne fallait pas juger sur les apparences. Et j’étais si peu familier avec la mode moldue et même la mode en général que je préférai demander. L’heure semblait également assez étrange pour ce genre d’activité, mais sait-on jamais. Peut-être qu’une rumeur circulait comme quoi Nessie ne pointait le bout de son museau que les soirs de pleine lune. Qui sait, les moldus avaient une imagination sans limites.
- InvitéInvité
Re: Stars shining bright above you feat. Jeremiah
Mer 12 Avr 2023 - 22:49
❝ Stars shining bright above you. ❞
- Calixto & Jeremiah -
We are, we are the lifeless stars Shining in the dark
We all, we all have teenage scars, defining who we are
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Une rencontre au bord du lac un soir de pleine lune, ça ressemblait au début d'un roman de fantasie où la magie prendrait le pas sur la raison et où les rêves se mêleraient à la réalité. Un bien beau tableau qui germait dans l'esprit du jeune homme à mesure qu'il appréhendait l'homme en face de lui. Un grand type à l'allure intéressante, mystérieux et une voix attrayante malgré le fait qu'il l'utilise pour une mise en garde. Cela ne sembla pas affecté plus que ça l'intrus en ces lieux, qui était plutôt curieux même à l'idée de rencontrer une créature de légende. L'imagination de Jeremiah était grande, en témoignent ses nombreuses œuvres en tous genres, passant du dessin à la musique en passant par la sculpture. Mais l'homme n'était pas certain de pouvoir prédire la sortie de la créature du Loch Ness et le peintre en fut quelque peu déçu. « Hum... oui, je comprends. Il ne faudrait pas les déranger. » répondit Jeremiah en laissant son regard se porter sur l'eau sombre éclairée par la lune.
Il était complètement perdu dans ses pensées mais eu la présence d'esprit de demander à l'inconnu s'il n'avait pas peur de tomber sur Nessie ou ses cousins en restant aussi près. C'était une âme charitable, prêt à se mettre un peu en danger pour avertir un passant qu'il ne connaissait pas, Jeremiah appréciait sincèrement le geste et lui lança un sourire. « Vous avez raison. » dit-il en lui emboîtant le pas. Tant pis, il peindra le clair de lune le mois prochain, la lumière serait tout aussi belle et il ferait meilleur à mesure que le printemps avançait car malgré son long manteau fermé sur sa veste en velours et son foulard lâche, l’Écosse était radicalement différente du centre de son Londres natal où la pollution maintenait une certaine température.
L'homme marchant à ses côtés lui apprit ne pas être gardien de créature, bien qu'il dégageait quelque chose laissant penser qu'il appréciait la compagnie d'animaux, sans que Jeremiah ne sache d'où ça lui venait. Mais il ne comprenait pas toujours d'où provenait ses ressentis et sa grande sensibilité. Peut-être était-ce transmis de sa mère. Mais son esprit divaguait encore, il lui fallait se reconcentrer sur ce que disait son camarade de marche. « Oui, c'est vrai... J'ai toujours eu tendance à relâcher les petits animaux que je voyais en cage. » dit-il en se rappelant la perruche de sa sœur qu'elle n'avait eu que quelques jours parce que le petit Jeremiah de huit ans sentait la peine de l'animal. Un oiseau doit pouvoir voler libre, c'était son excuse lorsque sa mère l'avait grondé d'avoir laissé la fenêtre ouverte et elle avait craqué sous sa bouille sincère.
« Vous semblait en connaître long sur le bien-être animal. »
Quelques minutes de marche passèrent, l'un et l'autre observant les alentours, Jeremiah à laisser divaguer ses pensées, l'autre à épier les fourrés en quête d'une créature cherchant un dessert peut-être. C'est l'inconnu qui rompit le silence le premier, sans que cela ne dérange son vis-à-vis le moins du monde. Le peintre n'était pas toujours très bavard, mais appréciait échanger avec ses semblables. « Moi ? Oh non, pas vraiment. À vrai dire, j'étais venu pour dessiner au bord du lac. » dit-il en se tournant légèrement pour laisser entrevoir le sac pendant en bandoulière à son épaule. « La nuit m'inspire, particulièrement à la pleine lune, il y a quelque chose de... magique dans l'air. Je m'en inspire pour les toiles que je peins. » confia l'artiste en souriant joyeusement, paisiblement. « Et vous ? Étiez-vous là pour étudier la faune locale ? Vous avez l'air de vous y connaître, c'est fascinant. »
Il était complètement perdu dans ses pensées mais eu la présence d'esprit de demander à l'inconnu s'il n'avait pas peur de tomber sur Nessie ou ses cousins en restant aussi près. C'était une âme charitable, prêt à se mettre un peu en danger pour avertir un passant qu'il ne connaissait pas, Jeremiah appréciait sincèrement le geste et lui lança un sourire. « Vous avez raison. » dit-il en lui emboîtant le pas. Tant pis, il peindra le clair de lune le mois prochain, la lumière serait tout aussi belle et il ferait meilleur à mesure que le printemps avançait car malgré son long manteau fermé sur sa veste en velours et son foulard lâche, l’Écosse était radicalement différente du centre de son Londres natal où la pollution maintenait une certaine température.
L'homme marchant à ses côtés lui apprit ne pas être gardien de créature, bien qu'il dégageait quelque chose laissant penser qu'il appréciait la compagnie d'animaux, sans que Jeremiah ne sache d'où ça lui venait. Mais il ne comprenait pas toujours d'où provenait ses ressentis et sa grande sensibilité. Peut-être était-ce transmis de sa mère. Mais son esprit divaguait encore, il lui fallait se reconcentrer sur ce que disait son camarade de marche. « Oui, c'est vrai... J'ai toujours eu tendance à relâcher les petits animaux que je voyais en cage. » dit-il en se rappelant la perruche de sa sœur qu'elle n'avait eu que quelques jours parce que le petit Jeremiah de huit ans sentait la peine de l'animal. Un oiseau doit pouvoir voler libre, c'était son excuse lorsque sa mère l'avait grondé d'avoir laissé la fenêtre ouverte et elle avait craqué sous sa bouille sincère.
« Vous semblait en connaître long sur le bien-être animal. »
Quelques minutes de marche passèrent, l'un et l'autre observant les alentours, Jeremiah à laisser divaguer ses pensées, l'autre à épier les fourrés en quête d'une créature cherchant un dessert peut-être. C'est l'inconnu qui rompit le silence le premier, sans que cela ne dérange son vis-à-vis le moins du monde. Le peintre n'était pas toujours très bavard, mais appréciait échanger avec ses semblables. « Moi ? Oh non, pas vraiment. À vrai dire, j'étais venu pour dessiner au bord du lac. » dit-il en se tournant légèrement pour laisser entrevoir le sac pendant en bandoulière à son épaule. « La nuit m'inspire, particulièrement à la pleine lune, il y a quelque chose de... magique dans l'air. Je m'en inspire pour les toiles que je peins. » confia l'artiste en souriant joyeusement, paisiblement. « Et vous ? Étiez-vous là pour étudier la faune locale ? Vous avez l'air de vous y connaître, c'est fascinant. »
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Re: Stars shining bright above you feat. Jeremiah
Dim 23 Avr 2023 - 13:28
Il était étrange ce moldu, certes est-ce que tous les moldus ne l’étaient pas ? J’avais eu l’occasion d’en rencontrer beaucoup au cours de mes voyages et nous vivions définitivement dans deux mondes différents. Quoique, celui que j’avais en face de moi semblait vivre encore dans un autre monde, est-ce qu’il existait un troisième dont nous n’avions pas connaissance ? Ce serait assez amusant, il faut bien l’admettre. Mais pour le moment, je n’étais pas d’humeur à m’amuser. J’étais plus anxieux à l’idée qu’on se fasse attaquer par un kelpi. Alors certes, j’avais ma baguette, malheureusement j’ai peur de devoir admettre que les duels n’avaient jamais été mon point fort. Puis je n’avais pas non plus envie d’abîmer une créature, aussi belliqueuse soit-elle.
Nous nous éloignâmes du point dangereux. Heureusement, le Loch Ness était assez grand pour que nous puissions trouver un autre endroit avec une jolie vue où aucun kelpi ne rôdait. Malgré ses paroles, mon interlocuteur ne semblait pas avoir conscience du danger, il avait l’air de tout prendre à la légère. Est-ce que je pouvais lui en vouloir ? S’il n’avait aucune connaissance du monde magique, j’avais dû passer pour un illuminé. Mais bon, tant pis, ce ne serait pas la première fois. Je n’avais pas d’énergie à dépenser à essayer de paraître sain d’esprit. Puis j’étais lancé, pendant que nous marchions, je n’avais pas pu m’empêcher de continuer à parler créature avec ce parfait inconnu. Sérieusement, il ne fallait pas s’étonner que je me retrouve dans des situation délicates après ça.
Je plissai les yeux en l’écoutant me répondre. Je ne voyais pas trop le rapport entre Nessie et les petits animaux. Mais écoutez, c’était une bonne chose que ce moldu ne soit pas un tortionnaire donc le passe temps favori est de martyriser toutes les bestioles qu’il croise. Peut-être était-ce parce qu’on nous avions parlé de gardien et donc il avait fait le lien avec la cage. Dans le doute, je me contentai de hocher la tête. J’avais hésité à le féliciter, comme s’il était un de mes élèves qui venait de me donner une bonne réponse en classe. Est-ce qu’on peut dire que c’est le métier qui rentre ? Je retrouvais mon sourire et un air sans doute plus détendu en entendant sa réplique suivante. Cette fois, je pu répondre fièrement :
- C’est mon travail.
Après quelques petites minutes, je fini par m’arrêter, examinant les alentours rapidement, puis en déduisit que nous étions en sécurité ici. Tant pis pour les Veaudelunes, j’imagine qu’il faudra attendre la prochaine pleine lune. Quoique, je pouvais bien faire un cours sur ce que j’avais découvert ce soir, ça faisait partie des aléas des études après tout. Ce fut à mon tour d’interroger le moldu sur la raison de sa présence sur les lieux. Un artiste donc ? Cette réponse n’était pas si étonnante. Les artistes moldus étaient souvent ceux qu’on confondait le plus facilement avec les sorciers et étonnamment, ceux qui avait le tendance à croiser notre chemin. Sans doute parce qu’ils étaient aussi adepte de certaines habitudes étranges, comme… Se promener au bord d’un lac en pleine nuit.
- Oh, je vois, c’est vrai que cette nuit est agréable. Désolé d’avoir ruiné votre prochaine œuvre alors…
Mais il valait mieux rater l’occasion de faire une belle toile que de perdre la vie en essayant, n’est-ce pas ? Si vous saviez le nombre d’artistes moldus qui auraient pu être sauvés s’il y avait eu un sorcier dans les parages. Alors certes, la nuit pouvait sembler magique, mais croyez que parfois, on a pas envie d’être face à trop de magie non plus. Evidemment, je me garderai bien de dire ça à mon interlocuteur.
- Hum… Oui, c’est ça. Je suis professeur à… L’université depuis peu, j’étais venu faire du repérage pour mon prochain cours. Malheureusement, il semblerait qu’une créature plus effrayante aie fait fuir celle que j’étais venu observer. La pleine lune influence les comportement de beaucoup d’animaux, j’aurais aimé montrer ça à mes étudiants. Enfin, ce n’est pas très grave, je trouverai un autre sujet à évoquer en attendant la prochaine pleine lune. En espérant que le temps soit plus clément.
C’était un autre paramètre à prendre en compte en Ecosse. Il pleuvait souvent. Je n’avais rien contre cette météo, mais elle rendait les études plus difficiles. L’eau effaçait les traces et j’avais déjà assez de problèmes avec mon sommeil pour me rajouter un rhume en plus.
- Vous… êtes originaire de la région ?
Du peu que nous avions parlé, je n’avais pas cru reconnaître d’accent dans la voix de mon interlocuteur. Cependant, j’étais mal placé pour émettre ce genre de jugement. Il était possible de vivre en Ecosse depuis des années sans jamais avoir pris l’accent ou… Je sais pas, il y avait sans doute beaucoup de choses possibles et imaginable.
- InvitéInvité
Re: Stars shining bright above you feat. Jeremiah
Dim 30 Avr 2023 - 23:35
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Sauver d'une créature inconnue que personne n'avait jamais vue, Jermeiah suivait un homme sortit de nulle part comme s'il était un vieil ami. Ce qui semblait être une situation étrange et presque dangereuse paraissait normal aux yeux du jeune homme qui ne se formalisait pas des conventions de la société. Il était presque ravi d'être tombé sur quelqu'un ! Non pas que la solitude lui pèse, il était un artiste torturé et solitaire la plupart du temps, mais chaque fois qu'il rencontrait un nouvel habitant d'Inverness, c'était comme un festival de couleurs pastel qui s'étalaient sur un fond blanc pour ajouter une touche de plus à l’œuvre de sa vie.
Et cet homme, dont le travail semblait consister en la connaissance du monde animal, était déjà passionnant aux yeux du Shenton. Lui-même adorait les animaux, désireux de jouer avec eux, les traitant comme ses peluches la plupart du temps. Il ne s'était jamais vraiment occupé d'un animal seul, se rappelant des animaux de ses frères et sœurs, de ses ex amoureux.ses. Son esprit était rempli d'amour et il était capable d'apporter beaucoup à un être, humain ou non, mais parfois, quand l'art vous appelle, il est difficile de songer à sortir le chien...
Interrompre le processus créatif d'un artiste était un outrage majeur en règle générale, mais l'homme n'avait connu aucun affront à ce moment précis, le calepin étant toujours dans son écrin. S'il avait été en plein dessin, Jeremiah aurait très mal pris l'intervention d'un tiers. Il aurait suivi de la même manière son interlocuteur, mais serait resté des semaines durant hanter par ce moment parfait pour peindre qui ne reviendrait peut-être pas et l’œuvre qui resterait inachevée... C’était une torture pour lui de ne pas pouvoir terminer quelque chose qui mettait son cœur à nu, comme s'il se sentait incomplet sans la dernière touche.
« Ne vous en faites pas, l'inspiration que cette région me procure ne semble pas décroître. » dit-il poliment, sans se départir de son sourire doux, distrait. Puis, Jeremiah retourna la question, presque surpris d'apprendre que son vis-à-vis était professeur. Tout le monde semblait rassemblé dans cette étrange université d'élite où il lui était impossible de se rendre, ne comprenant pas où elle se trouvait, comme si personne ne savait. Beaucoup de choses échappaient au peintre en général, mais là c'était un peu trop, même pour lui. « Oh... Il semble y avoir de fascinantes disciplines dans cette université. La zoologie est intrigante. Je trouve le sujet de votre cours déjà passionnant et regrette de ne pas être un de vos étudiants. Je suis certain que vous trouverez l'occasion de leur montrer. Vous pouvez peut-être leur parler du cousin de Nessie en attendant et de votre sauvetage ! » lui dit-il fièrement.
Et lui, que ferait-il à la prochaine pleine lune ? Serait-il de retour sur les bords du Loch Ness où déjà sur un autre projet qui lui ferait oublier cette entrevue ? L'avenir le dirait bien assez tôt pour que l'artiste ne se formalise maintenant. Il n'était pas du genre à prévoir son futur à long terme, se laissant porter au gré du vent, tissant le fil de son existence à mesure de ses rencontres.
Celle-ci semblait prendre un tournant car au lieu de se séparer pour continuer chacun de son côté, l'inconnu lui posa une nouvelle question, sur sa provenance cette fois. « Non, je suis de Londres. Born and raised. Je ne suis ici que depuis quelques mois, pour mon exposition au Lovingblow. Jeremiah Shenton. » se présenta enfin le brun en tendant la main, avec un petit signe de tête. Peut-être avait-il entendu parler de lui ou de son exposition en ville, celle-ci devait durer jusqu'en juin si tout se passait bien.
« Et vous ? Votre accent traduit une provenance plus chaude, plus... exotique. » souffla-t-il en souriant toujours, appréciateur. Il avait hâte de découvrir de quel pays provenait ce charmant accent, bien plus agréable à l'oreille que l'accent Écossais qu'il avait du mal à comprendre parfois, surtout chez les plus vieux.
Et cet homme, dont le travail semblait consister en la connaissance du monde animal, était déjà passionnant aux yeux du Shenton. Lui-même adorait les animaux, désireux de jouer avec eux, les traitant comme ses peluches la plupart du temps. Il ne s'était jamais vraiment occupé d'un animal seul, se rappelant des animaux de ses frères et sœurs, de ses ex amoureux.ses. Son esprit était rempli d'amour et il était capable d'apporter beaucoup à un être, humain ou non, mais parfois, quand l'art vous appelle, il est difficile de songer à sortir le chien...
Interrompre le processus créatif d'un artiste était un outrage majeur en règle générale, mais l'homme n'avait connu aucun affront à ce moment précis, le calepin étant toujours dans son écrin. S'il avait été en plein dessin, Jeremiah aurait très mal pris l'intervention d'un tiers. Il aurait suivi de la même manière son interlocuteur, mais serait resté des semaines durant hanter par ce moment parfait pour peindre qui ne reviendrait peut-être pas et l’œuvre qui resterait inachevée... C’était une torture pour lui de ne pas pouvoir terminer quelque chose qui mettait son cœur à nu, comme s'il se sentait incomplet sans la dernière touche.
« Ne vous en faites pas, l'inspiration que cette région me procure ne semble pas décroître. » dit-il poliment, sans se départir de son sourire doux, distrait. Puis, Jeremiah retourna la question, presque surpris d'apprendre que son vis-à-vis était professeur. Tout le monde semblait rassemblé dans cette étrange université d'élite où il lui était impossible de se rendre, ne comprenant pas où elle se trouvait, comme si personne ne savait. Beaucoup de choses échappaient au peintre en général, mais là c'était un peu trop, même pour lui. « Oh... Il semble y avoir de fascinantes disciplines dans cette université. La zoologie est intrigante. Je trouve le sujet de votre cours déjà passionnant et regrette de ne pas être un de vos étudiants. Je suis certain que vous trouverez l'occasion de leur montrer. Vous pouvez peut-être leur parler du cousin de Nessie en attendant et de votre sauvetage ! » lui dit-il fièrement.
Et lui, que ferait-il à la prochaine pleine lune ? Serait-il de retour sur les bords du Loch Ness où déjà sur un autre projet qui lui ferait oublier cette entrevue ? L'avenir le dirait bien assez tôt pour que l'artiste ne se formalise maintenant. Il n'était pas du genre à prévoir son futur à long terme, se laissant porter au gré du vent, tissant le fil de son existence à mesure de ses rencontres.
Celle-ci semblait prendre un tournant car au lieu de se séparer pour continuer chacun de son côté, l'inconnu lui posa une nouvelle question, sur sa provenance cette fois. « Non, je suis de Londres. Born and raised. Je ne suis ici que depuis quelques mois, pour mon exposition au Lovingblow. Jeremiah Shenton. » se présenta enfin le brun en tendant la main, avec un petit signe de tête. Peut-être avait-il entendu parler de lui ou de son exposition en ville, celle-ci devait durer jusqu'en juin si tout se passait bien.
« Et vous ? Votre accent traduit une provenance plus chaude, plus... exotique. » souffla-t-il en souriant toujours, appréciateur. Il avait hâte de découvrir de quel pays provenait ce charmant accent, bien plus agréable à l'oreille que l'accent Écossais qu'il avait du mal à comprendre parfois, surtout chez les plus vieux.