- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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baby's therapie ft billie (terminé)
Dim 2 Avr 2023 - 9:17
Lundi 3 avril 2023 - Fin d’après-midi
L’ombre du Manoir semble ridiculement gigantesque en cette fin de journée d’avril. Il n’est pas si tard pourtant mais le soleil semble avoir décidé que pour aujourd’hui « trop c’était trop ». Il faut dire que la journée avait été usante. De la pluie à n’en plus finir… Juliet l’avait admirée depuis la fenêtre de Sainte Mangoust. Une garde longue mais calme, elle avait même pu réviser quelques notions de futhark avant de quitter le service des urgences.
C’est @Sophie qui avait accepté de l’amener devant les grilles du manoir, à l’orée des sortilèges de protection qui protégeait l’enceinte des intrusions transplanées. La Lacroix ne s’éternise pas, embrasse la joue de son amie avant de retrouver les murs hospitaliers. Tout ce que ce manoir lugubre n’est pas. Même sachant que leurs parents ne sont pas là, Juliet déteste cet endroit qui la vu grandir. Trop sombre. Trop froid. Les moments de bonheurs ont existé pourtant…
- Sunshine !
La voix chaude et rassurante de Kiran a précédé le son de son transplanage. La douce Blackthorn se jette dans les bras de son cousin. Ils ont beau habiter la même ville, ils ne se voient définitivement pas assez. Leurs corps se séparent, le fantôme de chair perce en quelques secondes la carapace pourtant soigneusement préparée de sa cadette.
- Rassure toi, il n’arrivera rien de mauvais aujourd’hui.
Kiran n’avait cessé de le répéter : son don n’était pas infaillible. Pourtant quand il prenait sa voix de voyan, Juliet ne pouvait s’empêcher de le croire sur parole.
- Billie ne devrait pas tarder.
L’ombre du Manoir semble ridiculement gigantesque en cette fin de journée d’avril. Il n’est pas si tard pourtant mais le soleil semble avoir décidé que pour aujourd’hui « trop c’était trop ». Il faut dire que la journée avait été usante. De la pluie à n’en plus finir… Juliet l’avait admirée depuis la fenêtre de Sainte Mangoust. Une garde longue mais calme, elle avait même pu réviser quelques notions de futhark avant de quitter le service des urgences.
C’est @Sophie qui avait accepté de l’amener devant les grilles du manoir, à l’orée des sortilèges de protection qui protégeait l’enceinte des intrusions transplanées. La Lacroix ne s’éternise pas, embrasse la joue de son amie avant de retrouver les murs hospitaliers. Tout ce que ce manoir lugubre n’est pas. Même sachant que leurs parents ne sont pas là, Juliet déteste cet endroit qui la vu grandir. Trop sombre. Trop froid. Les moments de bonheurs ont existé pourtant…
- Sunshine !
La voix chaude et rassurante de Kiran a précédé le son de son transplanage. La douce Blackthorn se jette dans les bras de son cousin. Ils ont beau habiter la même ville, ils ne se voient définitivement pas assez. Leurs corps se séparent, le fantôme de chair perce en quelques secondes la carapace pourtant soigneusement préparée de sa cadette.
- Rassure toi, il n’arrivera rien de mauvais aujourd’hui.
Kiran n’avait cessé de le répéter : son don n’était pas infaillible. Pourtant quand il prenait sa voix de voyan, Juliet ne pouvait s’empêcher de le croire sur parole.
- Billie ne devrait pas tarder.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Sam 22 Avr 2023 - 6:45
Les cernes visibles sur ton visage fatigué, tu regardes la pluie tomber par la fenêtre de ta chambre. L'alouette d'Imbolc devrait avoir fait place aux papillons depuis Ostara, mais ceux-ci ne semblent pas pressés cette année. Un instant encore, tu écoutes le cliquetis de l'eau sur ta vitre, avant de t'affairer aux derniers préparatifs de l'esbat approchant. Tes souvenirs du précédent restent morcelés, bien que tu n'en fasses mention à quiconque, et tu te promets de célébrer la lune comme il se doit cette fois - tu ne parviens pas à comprendre comment tu as pu t'effondrer et ne pas garder de souvenir de tes rites. Tu songes aux perles de rosée du matin, espérant un ciel plus clément dans les prochains jours afin de récolter celles que la lune ronde aura béni de ses rayons. Ton autel évoque encore Ostara, orné de narcisses et d'oeufs peints, mais les rubans de Beltane et la fête de la Licorne approchante auront tôt fait de s'y ajouter. Pour l'heure, tu accomplis ta routine quotidienne, avec le plus grand soin. Ca n'enlève en rien les marques sombres sous tes yeux épuisés que le miroir te renvoie impunément.
Le manque de sommeil ne semble pourtant pas amoindrir tes gestes - quoi que toi tu les saches moins précis - pourtant tes doigts tremblent parfois un peu. Et si tu navigues entre les cours à la manière d'un fantôme comme tu l'as toujours fait, force est d'admettre que c'est d'autant plus vrai cette année. Et particulièrement aujourd'hui, comme si ce devait être un présage à celui que tu t'apprêtes à retrouver le soir-même.
Quand Juliet a évoqué cette idée de "thérapie", tu n'as guère su quoi en penser. T'es terrorisé, c'est un fait, de l'impact que voir à nouveau la silhouette opalescente et juvénile de ta cadette pourra avoir sur ton coeur déjà troublé. Mais laisser ta soeur y aller seule ? C'était tout bonnement impensable. Quand bien même cela signifiait remettre les pieds dans ce foutu manoir que tu évites comme la peste à présent.
A la fin de la journée, et en attendant l'heure fatidique, c'est à la Moufette que tu tentes vainement de retrouver un peu de sérénité. Des écouteurs sur les oreilles autant pour couper le brouhaha ambiant que pour t'imprégner de cette langue que tu ne maîtrises pour l'heure absolument pas mais que ta si précieuse luciole chéris tant, tu sirotes un thé à la lavande et aux fruits jaunes tels que tu les apprécies démesurément, accompagné de sablés dont tu te promets de tenter de réitérer prochainement la recette.
Moralizar
Indicativo
Presente
yo moralizo...
T'as passé tellement de temps seul à ton bureau à tenter de rouler ces foutus r. Tu te souviens parfaitement comme ils t'étaient déjà ardu à prononcer - pas très bien - en Egypte, puisqu'ils appartiennent également à la langue arabe. Mais différencier pero et perro reste un exercice particulièrement difficile encore, et ne parlons même pas de leurs conjugaisons !
Subjuntivo
Presente
yo moralice
Hécate ! Quelle aberration... Les cas de figure où tu dois changer de façon de conjuguer un verbe te restent particulièrement obscurs, même si tu t'efforces encore de les apprendre par coeur. Tu ne doutes pas un instant que si tu devais un jour tenir une conversation, tu ferais mille et une fautes de conjugaisons. Et pourquoi t'acharnes-tu au juste ? Un soupir las t'échappes. Si tu sais pertinemment que Cataleya en est la cause, il y a peu de chance qu'elle soit consciente de ces efforts un jour. Tout comme elle n'a aucune connaissance - quoi qu'elle se doute probablement davantage de ce fait - de la quantité de toiles la représentant qui s'entassent dans ton atelier. Notamment ces courbes dénudées évoquées lors de cette fatidique soirée de décembre. Ou cette cascade blonde tranchée par une mèche rousse dévoilée par une main trop blanche. A quoi bon ? songes-tu parfois, mais tu sais pertinemment que malgré la distance imposée et que tu t'efforces de respecter, toi tu es incapable de te défaire de ton attachement.
Tu reposes finalement ta tasse, retires les écouteurs de tes oreilles pour quitter l'échoppe et transplaner vers Edimbourg. Un frisson te parcourt dès lors que ton regard se pose sur la lugubre bâtisse du manoir, et tes prunelles accrochent la tour sinistre où ta soeur reste encore enfermée. Ta main se porte à ce collier à ton cou, instinctivement, avant que tu n'approches de Juliet, que tu n'hésites pas - plus - à prendre dans tes bras en guise de salutation autant que de soutien, avant de serrer la main de Kiran. T'es plus réservé envers ton cousin, d'autant plus depuis cette séance de spiritisme, ton exil et la place qu'il a prise et que tu convoitais jadis. Il n'en reste pas moins ta famille, et si tu te perds rarement en effusions, tu lui adresses malgré tout un signe de tête amical.
Ne reste qu'à attendre l'arrivée de celle qui parle aux fantômes, et une boule d'angoisse se forme dans ta gorge, prenant de l'ampleur seconde après seconde...
Le manque de sommeil ne semble pourtant pas amoindrir tes gestes - quoi que toi tu les saches moins précis - pourtant tes doigts tremblent parfois un peu. Et si tu navigues entre les cours à la manière d'un fantôme comme tu l'as toujours fait, force est d'admettre que c'est d'autant plus vrai cette année. Et particulièrement aujourd'hui, comme si ce devait être un présage à celui que tu t'apprêtes à retrouver le soir-même.
Quand Juliet a évoqué cette idée de "thérapie", tu n'as guère su quoi en penser. T'es terrorisé, c'est un fait, de l'impact que voir à nouveau la silhouette opalescente et juvénile de ta cadette pourra avoir sur ton coeur déjà troublé. Mais laisser ta soeur y aller seule ? C'était tout bonnement impensable. Quand bien même cela signifiait remettre les pieds dans ce foutu manoir que tu évites comme la peste à présent.
A la fin de la journée, et en attendant l'heure fatidique, c'est à la Moufette que tu tentes vainement de retrouver un peu de sérénité. Des écouteurs sur les oreilles autant pour couper le brouhaha ambiant que pour t'imprégner de cette langue que tu ne maîtrises pour l'heure absolument pas mais que ta si précieuse luciole chéris tant, tu sirotes un thé à la lavande et aux fruits jaunes tels que tu les apprécies démesurément, accompagné de sablés dont tu te promets de tenter de réitérer prochainement la recette.
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yo moralizo...
T'as passé tellement de temps seul à ton bureau à tenter de rouler ces foutus r. Tu te souviens parfaitement comme ils t'étaient déjà ardu à prononcer - pas très bien - en Egypte, puisqu'ils appartiennent également à la langue arabe. Mais différencier pero et perro reste un exercice particulièrement difficile encore, et ne parlons même pas de leurs conjugaisons !
Subjuntivo
Presente
yo moralice
Hécate ! Quelle aberration... Les cas de figure où tu dois changer de façon de conjuguer un verbe te restent particulièrement obscurs, même si tu t'efforces encore de les apprendre par coeur. Tu ne doutes pas un instant que si tu devais un jour tenir une conversation, tu ferais mille et une fautes de conjugaisons. Et pourquoi t'acharnes-tu au juste ? Un soupir las t'échappes. Si tu sais pertinemment que Cataleya en est la cause, il y a peu de chance qu'elle soit consciente de ces efforts un jour. Tout comme elle n'a aucune connaissance - quoi qu'elle se doute probablement davantage de ce fait - de la quantité de toiles la représentant qui s'entassent dans ton atelier. Notamment ces courbes dénudées évoquées lors de cette fatidique soirée de décembre. Ou cette cascade blonde tranchée par une mèche rousse dévoilée par une main trop blanche. A quoi bon ? songes-tu parfois, mais tu sais pertinemment que malgré la distance imposée et que tu t'efforces de respecter, toi tu es incapable de te défaire de ton attachement.
Tu reposes finalement ta tasse, retires les écouteurs de tes oreilles pour quitter l'échoppe et transplaner vers Edimbourg. Un frisson te parcourt dès lors que ton regard se pose sur la lugubre bâtisse du manoir, et tes prunelles accrochent la tour sinistre où ta soeur reste encore enfermée. Ta main se porte à ce collier à ton cou, instinctivement, avant que tu n'approches de Juliet, que tu n'hésites pas - plus - à prendre dans tes bras en guise de salutation autant que de soutien, avant de serrer la main de Kiran. T'es plus réservé envers ton cousin, d'autant plus depuis cette séance de spiritisme, ton exil et la place qu'il a prise et que tu convoitais jadis. Il n'en reste pas moins ta famille, et si tu te perds rarement en effusions, tu lui adresses malgré tout un signe de tête amical.
Ne reste qu'à attendre l'arrivée de celle qui parle aux fantômes, et une boule d'angoisse se forme dans ta gorge, prenant de l'ampleur seconde après seconde...
– the best –
- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Ven 19 Mai 2023 - 4:05
L'ombre du Manoir s'étend magnifiquement sur les alentours, caressant de ses doigts sombres chacun des reliefs du terrain en cette fin de journée d'avril. Il n'est pas si tard pourtant, mais le soleil semble reconnaître la supériorité de la grisaille, s'inclinant avec grâce pour lui céder toute la place. Il faut dire que la journée a été brillante. Une pluie providentielle a abreuvé Inverness, promesse d'un printemps verdoyant et fleuri. Billie a admiré la poésie de cette journée de brume et de flaques depuis la fenêtre de la bibliothèque où elle a passé de nombreuses heures, non pas à travailler pour une fois, mais à étudier. Les examens de fin d'année arrivent à pleine vitesse et Bee veut s'assurer d'avoir en main les bons outils pour les réussir.
Il n'y a pas une once d'inquiétude en elle puisque la majorité de ses cours se sont bien déroulés depuis septembre et qu'elle dispose d'une moyenne confortable pour lui faire passer son année, même en cas improbable d'échec à un examen. Mais une pointe d'excitation l'a accompagnée toute la journée qui a rendu sa capacité de concentration volatile. Elle lui a aussi donné des ailes pour la transporter jusqu'au manoir des Blackthorn, bien avant l'heure du rendez-vous. Billie aurait bien pris le train, un moyen de transport qu'elle a toujours trouvé romantique et inspirant à souhait, mais elle ne disposait pas de quatre heures pour faire le voyage. À son point d'arrivée, elle sort une carte de sa poche et la tourne deux ou trois fois avant de trouver le bon angle qui mène ses pieds jusqu'à la grille du manoir, d'où elle se perd pendant de longs instants dans la contemplation de cette ombre magnifique plongeant les environs dans une paisible pénombre.
Ses yeux se posent finalement sur trois silhouettes maladroitement placées les unes près des autres, et elle sourit, franchissant la grille pour aller se joindre au groupe. « Good even, fair sirs and madam. ‘ Tis a pleasure to make your acquaintance » les salue-t-elle de la seule manière qui paraisse appropriée en ces lieux, en courbant légèrement la nuque. Elle adresse un sourire généreux à Juliet, un clignement des yeux sympathique à James, puis se tourne vers Kiran, son doux sourire s'élargissant un peu plus. Elle reconnait les traits de ce visage, placé quelque part dans ses souvenirs de Poudlard, mais parmi les élèves plus âgés. « Billie. Billie Shakespeare, Serdaigle, cohorte 2016 », précise-t-elle, au cas où Kiran ne la replacerait pas. Sa tête pivote ensuite en direction du manoir, d'autres pourraient le trouver sinistre, Bee le trouve charmant. « Elle réside donc ici? »
Il n'y a pas une once d'inquiétude en elle puisque la majorité de ses cours se sont bien déroulés depuis septembre et qu'elle dispose d'une moyenne confortable pour lui faire passer son année, même en cas improbable d'échec à un examen. Mais une pointe d'excitation l'a accompagnée toute la journée qui a rendu sa capacité de concentration volatile. Elle lui a aussi donné des ailes pour la transporter jusqu'au manoir des Blackthorn, bien avant l'heure du rendez-vous. Billie aurait bien pris le train, un moyen de transport qu'elle a toujours trouvé romantique et inspirant à souhait, mais elle ne disposait pas de quatre heures pour faire le voyage. À son point d'arrivée, elle sort une carte de sa poche et la tourne deux ou trois fois avant de trouver le bon angle qui mène ses pieds jusqu'à la grille du manoir, d'où elle se perd pendant de longs instants dans la contemplation de cette ombre magnifique plongeant les environs dans une paisible pénombre.
Ses yeux se posent finalement sur trois silhouettes maladroitement placées les unes près des autres, et elle sourit, franchissant la grille pour aller se joindre au groupe. « Good even, fair sirs and madam. ‘ Tis a pleasure to make your acquaintance » les salue-t-elle de la seule manière qui paraisse appropriée en ces lieux, en courbant légèrement la nuque. Elle adresse un sourire généreux à Juliet, un clignement des yeux sympathique à James, puis se tourne vers Kiran, son doux sourire s'élargissant un peu plus. Elle reconnait les traits de ce visage, placé quelque part dans ses souvenirs de Poudlard, mais parmi les élèves plus âgés. « Billie. Billie Shakespeare, Serdaigle, cohorte 2016 », précise-t-elle, au cas où Kiran ne la replacerait pas. Sa tête pivote ensuite en direction du manoir, d'autres pourraient le trouver sinistre, Bee le trouve charmant. « Elle réside donc ici? »
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Lun 22 Mai 2023 - 22:25
Elle fait bonne figure, la douce Blackthorn. Parce que derrière son sourire avenant se cache une terrible interrogation : n’était-ce pas une terrible erreur ? Ne serait elle pas à l’origine de « pire que mieux » ? Elle crevait d’envie de retrouver l’âme d’Eleanor mais n’était-ce pas un songe égoïste ? Cette entrevue ne risquait-elle pas de se transformer en séance de torture pour l’adolescente ?
Elle connait assez James pour deviner son angoisse dans ses yeux d’acier. Elle le serre tendrement contre son coeur, sans lâcher la main de Kiran pour autant. Elle se sentait plus forte au contact de ces deux hommes, de ces deux piliers.
Elle se souviendrait toujours des pas de Billie battant le pavé au rythme de son avancée vers eux, vêtue d’une de ces robes qui ne va qu’à elle seule. Elle la salue et l’observe se présenter à Kiran qui semble la reconnaître. Elle s’amuse de la main qu’il effleure de ses lèvres. Instigatrice de cette rencontre, elle finit par faire les présentations formelles avant répondre à la Lufkin :
- Dans la tour, en réalité.
Kiran offre son bras à la Shakespeare tandis que les pas de Juliet les emmène doucement vers le manoir. Elle échange un regard avec son frère avant d’ajouter.
- Eleanor est décédée il y’a onze ans et on a découvert qu’elle était restée sous forme de fantôme, emmurée dans sa tour. C’était il y a deux ans. En vérité… On ne sait pas trop comment on a fait.
Son regard glisse vers Kiran qui, d’une voix très posées, continue les explications de sa cadette :
- J’ai toujours senti sa présence, et encore plus quand je me rendais dans la tour. Mais je pensais que c’était les souvenirs qui étaient responsable de ce ressenti. Les circonstances de sa mort n’ont jamais été très claires… C’était insupportable pour certains d’entre nous.
Pour Nullus, surtout.
- Je me suis essayé à la nécromancie à plusieurs reprises, j’étais incapable de la contacter même ne serait-ce qu’un petit peu. Parce qu’elle était piégée en ces murs, je suppose. Et finalement, elle s’est manifestée suite à une séance de nécromancie que l’on a fait tous ensemble.
En parlant, ils avait finit par atteindre le perron du manoir dont Juliet ouvrit la porte.
Elle connait assez James pour deviner son angoisse dans ses yeux d’acier. Elle le serre tendrement contre son coeur, sans lâcher la main de Kiran pour autant. Elle se sentait plus forte au contact de ces deux hommes, de ces deux piliers.
Elle se souviendrait toujours des pas de Billie battant le pavé au rythme de son avancée vers eux, vêtue d’une de ces robes qui ne va qu’à elle seule. Elle la salue et l’observe se présenter à Kiran qui semble la reconnaître. Elle s’amuse de la main qu’il effleure de ses lèvres. Instigatrice de cette rencontre, elle finit par faire les présentations formelles avant répondre à la Lufkin :
- Dans la tour, en réalité.
Kiran offre son bras à la Shakespeare tandis que les pas de Juliet les emmène doucement vers le manoir. Elle échange un regard avec son frère avant d’ajouter.
- Eleanor est décédée il y’a onze ans et on a découvert qu’elle était restée sous forme de fantôme, emmurée dans sa tour. C’était il y a deux ans. En vérité… On ne sait pas trop comment on a fait.
Son regard glisse vers Kiran qui, d’une voix très posées, continue les explications de sa cadette :
- J’ai toujours senti sa présence, et encore plus quand je me rendais dans la tour. Mais je pensais que c’était les souvenirs qui étaient responsable de ce ressenti. Les circonstances de sa mort n’ont jamais été très claires… C’était insupportable pour certains d’entre nous.
Pour Nullus, surtout.
- Je me suis essayé à la nécromancie à plusieurs reprises, j’étais incapable de la contacter même ne serait-ce qu’un petit peu. Parce qu’elle était piégée en ces murs, je suppose. Et finalement, elle s’est manifestée suite à une séance de nécromancie que l’on a fait tous ensemble.
En parlant, ils avait finit par atteindre le perron du manoir dont Juliet ouvrit la porte.
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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Jeu 25 Mai 2023 - 18:20
'Cause I've been lost inside waiting on a prayer ★ ❞
@Juliet Blackthorn; @James Blackthorn & @Billie Shakespeare
Plus morte que vive, il ne faut d'ailleurs qu'une seconde à sa tête rousse pour émerger du salon, ses longs cheveux s'agitant nerveusement autour d'elle comme le ferait les queues de neufs chats courroucée. En dépit de ses cernes prononcés, le regard se fait si intense que chaque battement de cil harponne tour à tour les intrus. Le regard qu'elle jette à James traduit une déception singulière mais ricoche bien vite sur Billie, puis Juliet, avant de lourdement s'écraser sur Kiran qu'elle tient ouvertement responsable de ce mauvais plant. S'il n'en était pas l'investigateur, il avait clairement soutenue Juliet dans sa déraison.
Alors l'espace d'une seconde le nez se fronce un peu peu, un grondement à peine perceptible sur la gorge ; elle tente de verbaliser toutes les insurrections qui lui tordent l’estomac mais est bien incapable de mener de front une guerre visant à abattre son grand frère. Et à voir l'expression toute offusquée qui ponctue les regards noirs qu'elle lui jette, à lui et la porte, il faut croire qu'elle regrette tout l'amour qu'elle lui voue. Un coussin jeté sur le visage de Kiran traduira donc tout les cris qu'elle n'arrivait pas à formuler, avant qu'un second n'oblige James à reculer. L'angle d'attaque est relativement improbable mais trahit une expérience non négligeable. Il faut avouer qu'elle a passée son enfance à jeter des peluches et coussins sur ses frères et ce, dès lors que quelque chose n'allait pas dans son sens.
❝ J'ai dis non. ❞ Le ton claque sèchement et se rythme comme le ferait un aboiement frénétique. ❝ Elle n'est pas en état, vous allez la casser, et je jure sur l'honneur de grand papi que le premier qui franchit cette porte se bouffe mon encyclopédie sur les troubles magiques en plein visage. Juliet tu recules ! ❞
Progressant dans une lenteur toute mesurée entre les statues du hall d'entrée, Cataleya semble comme étranglée par sa longue robe noire, évoluant hors du temps dans ce cadre anxiogène. Ses grands yeux bleus repoussent à grande vague les intrus mais peine à soutenir le regard de Kiran auquel il se dérobe inlassablement, préférant se focaliser sur James qu'elle sait pouvoir ramener à sa cause à grand coup de culpabilité.
❝ Réveiller ses traumatismes ne l'aidera pas, au contraire ! Vous prenez le risque de lui faire plus de mal que de bien, de la renfermer plus encore, voir de la faire fuir. ❞ Et elle n'était pas certaine de pouvoir survivre de nouveau à sa perte. Vraiment pas. Elle avait passé l'exil de James collé à la porte de Baby, hanté le jour par le besoin de dialogue obsédée la nuit pas le besoin irrépressible de nicher tout contre elle. Son animagus défectueux avait trop souvent explosé ses griffes sur la porte qui les séparaient, s'était trop souvent écorché vif lors de son ascension jusqu'à elle. ❝ Et s'il lui arrive quoi que ce soit, je te jure que je saute de cette foutue tour Ice. ❞ Au moins serait-elles réunit...
Tout le clan Blackthorn avait connaissance des élans dramatique de Quarta. De cette faculté à feindre l'évanouissement entre les bras brusquement tendu de Nullus à ses jeté les plus théâtral sur le sol, son lit ou canapé pour appuyer un refus. Elle avait même apprit à pleurer sur commande à ses six ans. Pourtant, tenue infiniment droite face à ce quatuor dont elle entravait à demi le chemin, jamais Cataleya Quarta Blackthorn n'avait semblé aussi implacable. Son regard appui une dernière fois sur le crâne de James pour le contraindre à reculer, avant de se braquer sur Kiran puis Billie. Peut être même se grandit-elle un peu plus devant cette collègue Lufkin, autant pour se faire plus impressionnante que pour compenser le fait que sa chevelure de feu, ondulant sous les mains d'étrange force, trahit sans mal une perte partielle du contrôle de sa magie.
❝ Et on sait tous que je serais un spectre in-fâme. ❞
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Dim 28 Mai 2023 - 21:53
Les mots de Kiran rythment leurs pas alors qu’ils traversent l’allée qui mènent au manoir puis les couloirs de celui-ci. Presque bercée par les paroles de son presque-frère, elle se contente d’observer Billie tandis qu’il distille les maigres connaissances qu’ils ont sur la condition de leur petit soeur disparue.
Ils ont fait la moitié du chemin quand, dramatique, Cataleya fait irruption devant la porte qui mène aux escaliers vers la tour de sa cadette. Il suffit d’un regard pour comprendre la présence de la rouquine face à eux. Voila pourtant des semaines que cet entretien se préparait. Elle avait prévenu chacun des membres de sa fratrie et Cataleya avait été la plus belliqueuse. Elle pensait que Kiran avait finit par la convaincre mais il n’en était rien. Où, toute girouette qu’elle était, elle avait changé d’avis.
- Cat…
La voix de Kiran est infiniment douce tandis que le coussin qu’il s’est prit dans la figure tombe mollement au sol. L’ordre qui est assené à la douce Blackthorn ne la paralyse pas, loin de là. Finit le temps où elle s’écrasait face aux colères de sa cousine. Elle ne recule pas, avance d’un pas même, devançant d’une courte foulée le reste du petit groupe qu’elle formait avec James, Kiran et Billie qui devait être aussi gênée que Juliet ne l’était pour elle face à cette scène de ménage fratricide.
- Tu veux dire, plus infâme qu’en ce moment ?
- Juliet…
Incitation au calme plus qu’un véritable reproche de la part du voyant, ça n’empêche pas le regard de James lui sembler lourd de reproches.
- Non, mais je suis navrée, mais c’est vrai ! Je n’en peux plus de ses crises ! Il faudra bien qu’elle apprenne un jour que tous ses désirs ne sont pas les ordres.
Et le regard infiniment dur, posé sur sa cousine, la douce Blackthorn n’a plus grand chose de doux. Elle se fait aussi implacable que possible.
- On en a parlé, Cataleya. On en a tous parlé. Et on a décidé, tous ensemble, d’essayer. J’ai bien compris tes réserves. Tu penses vraiment que je poursuivrais l’expérience si ça se révélait délétère pour elle !? Ou alors penses-tu que je manque de jugement à ce point ? Billie ne va pas la torturer, elle va simplement lui parler. C’est si compliqué à comprendre ? Maintenant pousse toi, on monte. On a pas des heures devant nous.
Et avant même que la rousse ne puisse en placer une, elle s’avance et la contourne pour ouvrir la porte qu’elle tentait de protéger. De toute façon, Kiran s'était approché d'elle pour tenter de la réconforter.
- Billie, je suis vraiment désolée pour ça. Vient, on va monter. Désolée, il y a énormément de marches..
Sa crainte désormais, c'était que Billie change d'avis face au comportement de sa presque-soeur...
Ils ont fait la moitié du chemin quand, dramatique, Cataleya fait irruption devant la porte qui mène aux escaliers vers la tour de sa cadette. Il suffit d’un regard pour comprendre la présence de la rouquine face à eux. Voila pourtant des semaines que cet entretien se préparait. Elle avait prévenu chacun des membres de sa fratrie et Cataleya avait été la plus belliqueuse. Elle pensait que Kiran avait finit par la convaincre mais il n’en était rien. Où, toute girouette qu’elle était, elle avait changé d’avis.
- Cat…
La voix de Kiran est infiniment douce tandis que le coussin qu’il s’est prit dans la figure tombe mollement au sol. L’ordre qui est assené à la douce Blackthorn ne la paralyse pas, loin de là. Finit le temps où elle s’écrasait face aux colères de sa cousine. Elle ne recule pas, avance d’un pas même, devançant d’une courte foulée le reste du petit groupe qu’elle formait avec James, Kiran et Billie qui devait être aussi gênée que Juliet ne l’était pour elle face à cette scène de ménage fratricide.
- Tu veux dire, plus infâme qu’en ce moment ?
- Juliet…
Incitation au calme plus qu’un véritable reproche de la part du voyant, ça n’empêche pas le regard de James lui sembler lourd de reproches.
- Non, mais je suis navrée, mais c’est vrai ! Je n’en peux plus de ses crises ! Il faudra bien qu’elle apprenne un jour que tous ses désirs ne sont pas les ordres.
Et le regard infiniment dur, posé sur sa cousine, la douce Blackthorn n’a plus grand chose de doux. Elle se fait aussi implacable que possible.
- On en a parlé, Cataleya. On en a tous parlé. Et on a décidé, tous ensemble, d’essayer. J’ai bien compris tes réserves. Tu penses vraiment que je poursuivrais l’expérience si ça se révélait délétère pour elle !? Ou alors penses-tu que je manque de jugement à ce point ? Billie ne va pas la torturer, elle va simplement lui parler. C’est si compliqué à comprendre ? Maintenant pousse toi, on monte. On a pas des heures devant nous.
Et avant même que la rousse ne puisse en placer une, elle s’avance et la contourne pour ouvrir la porte qu’elle tentait de protéger. De toute façon, Kiran s'était approché d'elle pour tenter de la réconforter.
- Billie, je suis vraiment désolée pour ça. Vient, on va monter. Désolée, il y a énormément de marches..
Sa crainte désormais, c'était que Billie change d'avis face au comportement de sa presque-soeur...
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» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
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» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
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» année d'études : 7e année
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Sam 10 Juin 2023 - 21:47
Drôle de personnage que la jeune femme qui vous rejoint et se présente avec un langage désuet. Tu l’observes en silence comme elle salue plus particulièrement ton aîné avant de reporter son attention sur le domaine. Toi aussi, tu reportes ton regard sur cette tour que ta cadette désigne, réprimant le frisson qui te parcourt toujours l’échine à son évocation. Baby… Les souvenirs se mêlent, de votre enfance autant que de cette séance fatidique qui a sonné le glas de votre vie d’avant. Autant par l’exil qui a suivi que pour les révélations qui en découlent, au compte-goutte, et encore aujourd’hui.
Mais si tes réticences restent murées au fond de ton coeur, le besoin de savoir et, peut-être, de la délivrer de sa tour primant largement sur ton mal-être, il en est tout autrement pour ta cousine, et sa voix claque dans le couloir qui vous mène à la lourde porte vous séparant de votre cadette disparue.
Tu rirais presque des menaces de volumes jetés au visage, tellement tu en es coutumier. Tu restes persuadé que tu l’éviterais sans peine, parfaitement habitué à esquiver les attaques de la rousse courroucée. Pourtant ces yeux jetant des éclairs te maintiennent immobile, au moins un instant, non par peur du projectile, mais bien par l’angoisse de perdre encore un peu plus le lien de plus en plus ténu entre ta muse et toi. Tu ne peux pas tellement nier le risque que la discussion avec le fantôme de votre cadette représente - qui sait quels traumatismes vous allez encore déterrer ? - mais… Mais rester dans le status quo actuel ne te semble guère plus judicieux.
Et la menace proférée à l’évidence pour te faire rebrousser chemin te braque plus qu’autre chose. Il faut dire qu’elle est tout aussi coutumière du fait, ta si précieuse luciole, et ses élans dramatiques n’émeuvent peut-être plus grand monde parmi vous. D’ordinaire, ils te font sourire, et t’as même tendance à rentrer dans son jeu. A cet instant, il te rend plus amer qu’autre chose. Le deuil n’a jamais été fait, pour toi tout aussi peu que les autres, et la menace de la perdre elle aussi pour toujours te porte le coeur au bord des lèvres.
-Alors ça fera trois Blackthorn de moins , lâches-tu froidement, parfaitement conscient que tu ne lui survivrais pas. Je t’accorde que je serai probablement un fantôme plus discret.
T’es déjà une ombre parmi les vivants, après tout, non ? Kiran tente d’apaiser la rousse, et ta cadette franchit les quelques pas pour gagner la porte de la tour, visiblement tout aussi belliqueuse que sa cousine. Où est passée la douce Juliet ? songes-tu, sans pourtant en souffler le moindre mot. L’usure se sent dans son ton, ses mots, ses gestes. Ce n’est que lorsqu’elle se tourne à nouveau vers la Shakespeare qu’elle retrouve l’attitude qu’on lui connaît davantage.
Toi… Tu portes la main à ton cou. Tu sentirais presque son charm brûler ta peau, quand bien même ce n’est qu’une vue de ton esprit.
-Il faut qu’on sache, Fire. Elle ne peut pas rester là-haut, emprisonnée encore. Il doit y avoir un moyen de la libérer.
Et toi aussi, t’as besoin de savoir. De pouvoir clore complètement un chapitre macabre qui à ce jour recèle encore bien trop de zones d’ombre pour pouvoir quitter ton esprit. Tu n’imagines pas un instant que ce que vous vous apprêtez à déterrer est probablement pire que l’ignorance, et si tu n’en mènes pas large en gravissant les premières marches qui mènent à son antre, tu ne te doutes pas encore que ça n’est rien, comparé au trouble qui t’attend…
Mais si tes réticences restent murées au fond de ton coeur, le besoin de savoir et, peut-être, de la délivrer de sa tour primant largement sur ton mal-être, il en est tout autrement pour ta cousine, et sa voix claque dans le couloir qui vous mène à la lourde porte vous séparant de votre cadette disparue.
Tu rirais presque des menaces de volumes jetés au visage, tellement tu en es coutumier. Tu restes persuadé que tu l’éviterais sans peine, parfaitement habitué à esquiver les attaques de la rousse courroucée. Pourtant ces yeux jetant des éclairs te maintiennent immobile, au moins un instant, non par peur du projectile, mais bien par l’angoisse de perdre encore un peu plus le lien de plus en plus ténu entre ta muse et toi. Tu ne peux pas tellement nier le risque que la discussion avec le fantôme de votre cadette représente - qui sait quels traumatismes vous allez encore déterrer ? - mais… Mais rester dans le status quo actuel ne te semble guère plus judicieux.
Et la menace proférée à l’évidence pour te faire rebrousser chemin te braque plus qu’autre chose. Il faut dire qu’elle est tout aussi coutumière du fait, ta si précieuse luciole, et ses élans dramatiques n’émeuvent peut-être plus grand monde parmi vous. D’ordinaire, ils te font sourire, et t’as même tendance à rentrer dans son jeu. A cet instant, il te rend plus amer qu’autre chose. Le deuil n’a jamais été fait, pour toi tout aussi peu que les autres, et la menace de la perdre elle aussi pour toujours te porte le coeur au bord des lèvres.
-
T’es déjà une ombre parmi les vivants, après tout, non ? Kiran tente d’apaiser la rousse, et ta cadette franchit les quelques pas pour gagner la porte de la tour, visiblement tout aussi belliqueuse que sa cousine. Où est passée la douce Juliet ? songes-tu, sans pourtant en souffler le moindre mot. L’usure se sent dans son ton, ses mots, ses gestes. Ce n’est que lorsqu’elle se tourne à nouveau vers la Shakespeare qu’elle retrouve l’attitude qu’on lui connaît davantage.
Toi… Tu portes la main à ton cou. Tu sentirais presque son charm brûler ta peau, quand bien même ce n’est qu’une vue de ton esprit.
-
Et toi aussi, t’as besoin de savoir. De pouvoir clore complètement un chapitre macabre qui à ce jour recèle encore bien trop de zones d’ombre pour pouvoir quitter ton esprit. Tu n’imagines pas un instant que ce que vous vous apprêtez à déterrer est probablement pire que l’ignorance, et si tu n’en mènes pas large en gravissant les premières marches qui mènent à son antre, tu ne te doutes pas encore que ça n’est rien, comparé au trouble qui t’attend…
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Dim 2 Juil 2023 - 3:13
Au mot tour, Billie pivote légèrement pour regarder en direction de la portion la plus haute de l'édifice. Sa jupe écossaise tourne avec elle tandis que la plume à son chapeau flotte dans la brise. Allez savoir pourquoi, mais aussi étrange son accoutrement peut-il paraître à des yeux neufs, il paraît en même temps parfaitement approprié en ces lieux et en ces circonstances. La jupe, le bustier, le collet monté, la silhouette trop maigre, les grandes oreilles décollées, le nez pointu, elle paraît sortir tout droit d'un livre de Charles Dickens. Pas surprenant alors qu'elle soit si fascinée par le monde des morts et par les esprits qui refusent d'y entrer.
Si elle se sent nerveuse de rencontrer un de ces esprits errants, rien n'y paraît dans son attitude ni son allure. Elle reporte sa pleine et entière attention sur les Blackthorn, si unis et désunis à la fois. Cette grande famille sorcière a le chic pour produire de fascinants individus, peu souvent sympathiques ou aimables, mais Billie apprécie Juliet et c'est pour elle, et sa pauvre soeur, que la Lufkin est là ce jour-là.
Billie accepte avec un sourire doux le bras tendu de Kiran, sur lequel elle pose la main gauche avec tout le nature d'une Victorienne en promenade du dimanche. L'ambiance du moment, triste et tendu, ne semble pas affecter outre mesure l'étrange jeune femme qui paraîtrait à sa place dans le décor même le plus sinistre, à bien y regarder. Elle suit le rythme de marche donné par Juliet, écoutant avec une grande attention ce que les Blackthorn ont à dire sur la situation sans interrompre ni émettre de commentaire.
La nécromancie est un art sérieux et délicat, et tous les fantômes ne réagissent pas de la même manière quand on les tire de force de leur safe space.
À l'entrée du manoir, la tension monte d'un cran, sur les échos musicaux traversant le corridor principal. Billie ouvre ses grandes oreilles, la tête un peu penchée et le regard vague tandis qu'elle laisse la musique l'envahir malgré la distorsion sonore. Quand une tête furieusement rousse apparaît au travers d'un cadre de porte, Billie sourit doucement, peu affectée par le regard lourd que Cataleya pose sur elle et les autres membres de l'assemblée avant de se mettre à balancer des coussins dans tous les sens. Billie suit leurs trajectoires du regard, sa main droite se glissant dans son sac en forme de grenouille pour aller se poser sur sa baguette, prête à dévier la trajectoire de tout projectile venant dans sa direction, mais l'attaque s'arrête rapidement.
Les arguments de la rouquine sont plus pertinents que ses coups d'oreiller, mais Billie choisit de laisser la famille régler son différend sans intervenir. Malgré tout, elle est plutôt surprise du barrage émotif: étant là à l'invitation de Juliet, elle a cru que la voie serait libre, mais il valait mieux vider les mauvaises énergies d'emblée, ou bien le fantôme serait troublé. Quand la discussion finit par se calmer (un peu), Billie suit Juliet vers l'escalier, mais elle s'arrête à hauteur de Kiran et de Cataleya. Elles se connaissent un peu, étant de la même année, et elle tient à la rassurer.
« Je suis ici pour l'écouter, pour entendre ce qu'elle a envie de nous dire. Parfois il est plus facile pour les esprits de s'ouvrir avec des gens qui ne sont pas attachés à leur vie passée. Je vous promets de respecter ses limites. » Sur un sourire qu'elle veut rassurant, Billie emboîte le pas à Juliet, chassant du revers de la main les inquiétudes de celle-ci. « Ne vous faites pas de bile, tout ce trépeil est des plus normal. Il vaut certainement mieux extérioriser tout cela que de tréspenser. »
Poliment, elle laisse passer Juliet et James devant elle et commence l'ascension.
Si elle se sent nerveuse de rencontrer un de ces esprits errants, rien n'y paraît dans son attitude ni son allure. Elle reporte sa pleine et entière attention sur les Blackthorn, si unis et désunis à la fois. Cette grande famille sorcière a le chic pour produire de fascinants individus, peu souvent sympathiques ou aimables, mais Billie apprécie Juliet et c'est pour elle, et sa pauvre soeur, que la Lufkin est là ce jour-là.
Billie accepte avec un sourire doux le bras tendu de Kiran, sur lequel elle pose la main gauche avec tout le nature d'une Victorienne en promenade du dimanche. L'ambiance du moment, triste et tendu, ne semble pas affecter outre mesure l'étrange jeune femme qui paraîtrait à sa place dans le décor même le plus sinistre, à bien y regarder. Elle suit le rythme de marche donné par Juliet, écoutant avec une grande attention ce que les Blackthorn ont à dire sur la situation sans interrompre ni émettre de commentaire.
La nécromancie est un art sérieux et délicat, et tous les fantômes ne réagissent pas de la même manière quand on les tire de force de leur safe space.
À l'entrée du manoir, la tension monte d'un cran, sur les échos musicaux traversant le corridor principal. Billie ouvre ses grandes oreilles, la tête un peu penchée et le regard vague tandis qu'elle laisse la musique l'envahir malgré la distorsion sonore. Quand une tête furieusement rousse apparaît au travers d'un cadre de porte, Billie sourit doucement, peu affectée par le regard lourd que Cataleya pose sur elle et les autres membres de l'assemblée avant de se mettre à balancer des coussins dans tous les sens. Billie suit leurs trajectoires du regard, sa main droite se glissant dans son sac en forme de grenouille pour aller se poser sur sa baguette, prête à dévier la trajectoire de tout projectile venant dans sa direction, mais l'attaque s'arrête rapidement.
Les arguments de la rouquine sont plus pertinents que ses coups d'oreiller, mais Billie choisit de laisser la famille régler son différend sans intervenir. Malgré tout, elle est plutôt surprise du barrage émotif: étant là à l'invitation de Juliet, elle a cru que la voie serait libre, mais il valait mieux vider les mauvaises énergies d'emblée, ou bien le fantôme serait troublé. Quand la discussion finit par se calmer (un peu), Billie suit Juliet vers l'escalier, mais elle s'arrête à hauteur de Kiran et de Cataleya. Elles se connaissent un peu, étant de la même année, et elle tient à la rassurer.
« Je suis ici pour l'écouter, pour entendre ce qu'elle a envie de nous dire. Parfois il est plus facile pour les esprits de s'ouvrir avec des gens qui ne sont pas attachés à leur vie passée. Je vous promets de respecter ses limites. » Sur un sourire qu'elle veut rassurant, Billie emboîte le pas à Juliet, chassant du revers de la main les inquiétudes de celle-ci. « Ne vous faites pas de bile, tout ce trépeil est des plus normal. Il vaut certainement mieux extérioriser tout cela que de tréspenser. »
Poliment, elle laisse passer Juliet et James devant elle et commence l'ascension.
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Mer 5 Juil 2023 - 21:16
Lassée par l’attitude belliqueuse et égoïste de Quarta, elle la laisse volontiers au soin de de son frère et de Kiran. Dans sa vision périphérique, elle voit Ghost s’approcher de sa soeur et bien que la sorcière ne le repousser sans ménagement, il finit par la convaincre de se réfugier dans ses bras. Elle souffle du nez, douce Juliet, passablement agacée par la tendance de leurs aînés à tout laisser passer quand il s’agissait des crises de Cataleya. Et James n’était pas mieux sur le sujet, même si pour une fois il avait prit le parti de sa précieuse Sunshine.
Elle est presque déjà partie, emmenant Billie avec mais avant de passer la porte qui mène à l’adolescente la Lufkin se tourne vers sa consoeur pour la rassurer, développant des trésors de patience dont la blonde n’est malheureusement plus capable désormais. Juliet attend patiemment devant la porte ouverte, James a ses côtés, jusqu’à ce que la jeune femme dont elle avait demandé l’aide lui passe devant.
L’ascension est longue. Cinquante sept marches pour être exacts. Elles tournent, tournent et tournent encore. Chaque pas qui la rapproche du sommet semble rendre son coeur un peu plus lourd, sa gorge un peu plus serrée. Mais elle ne ralenti pas, elle n’hésite pas. Elle a l’habitude de ce ressenti, voila des années qu’elle le vit à chaque visite.
- El’ ?
- Juliet ! James !
Flottant, comme assise à côté de la fenêtre, le fantôme de sa cousine s’est tourné vers les arrivant et alors Juliet à l’impression de retrouver dans son regard la flamme joyeuse qui la caractérisait si bien avant son trépas.
- Bonjour…
L’excitation de Baby était retombée comme un soufflé en constatant qu’une étrangère passait le pas de la porte. Malgré l’air doux qu’affichait Billie, la timidité de d’Eleanor l’avait paralysée. Son regard allait de Juliet, à James, à Billie sans comprendre.
- Baby, je te présente Billie, c’est une de mes amies. Ne t’en fait pas, elle est vraiment gentille et je te promets qu’elle gardera notre secret. Elle voulait faire ta connaissance.
- Pourquoi ?
Elle est presque déjà partie, emmenant Billie avec mais avant de passer la porte qui mène à l’adolescente la Lufkin se tourne vers sa consoeur pour la rassurer, développant des trésors de patience dont la blonde n’est malheureusement plus capable désormais. Juliet attend patiemment devant la porte ouverte, James a ses côtés, jusqu’à ce que la jeune femme dont elle avait demandé l’aide lui passe devant.
L’ascension est longue. Cinquante sept marches pour être exacts. Elles tournent, tournent et tournent encore. Chaque pas qui la rapproche du sommet semble rendre son coeur un peu plus lourd, sa gorge un peu plus serrée. Mais elle ne ralenti pas, elle n’hésite pas. Elle a l’habitude de ce ressenti, voila des années qu’elle le vit à chaque visite.
- El’ ?
- Juliet ! James !
Flottant, comme assise à côté de la fenêtre, le fantôme de sa cousine s’est tourné vers les arrivant et alors Juliet à l’impression de retrouver dans son regard la flamme joyeuse qui la caractérisait si bien avant son trépas.
- Bonjour…
L’excitation de Baby était retombée comme un soufflé en constatant qu’une étrangère passait le pas de la porte. Malgré l’air doux qu’affichait Billie, la timidité de d’Eleanor l’avait paralysée. Son regard allait de Juliet, à James, à Billie sans comprendre.
- Baby, je te présente Billie, c’est une de mes amies. Ne t’en fait pas, elle est vraiment gentille et je te promets qu’elle gardera notre secret. Elle voulait faire ta connaissance.
- Pourquoi ?
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Sam 29 Juil 2023 - 1:37
La jeune femme semble en tout point s'accorder à la thématique de cette journée, et ça t'indispose plus que tu ne le laisses paraître. Tout ça te met mal à l'aise, mais tu sais, tu sens, que c'est un mal nécessaire. Baby ne peut tout simplement pas rester enfermée là-haut encore indéfiniment, t'en es convaincu. Alors tout est bon pour la tirer de cette odieuse tout où elle a bien trop été séquestrée déjà.
« Je suis ici pour l'écouter, pour entendre ce qu'elle a envie de nous dire. Parfois il est plus facile pour les esprits de s'ouvrir avec des gens qui ne sont pas attachés à leur vie passée. Je vous promets de respecter ses limites. »
Tu n'as pas vocalisé de réticence comme ta flamboyante cousine a pu le faire, certain du bienfondé de votre démarche, pourtant les mots de la Lufkin apaisent quelque peu tes angoisses. Tu as beau être convaincu que cette conversation doit avoir lieu, il est un fait que tu es terrifié des conséquences qu'elle pourra avoir, quelles qu'elles soient. Et voir la jeune femme évoluer entre vous à la manière d'une rivière tranquille a de quoi apaiser au moins en partie tes craintes.
« Ne vous faites pas de bile, tout ce trépeil est des plus normal. Il vaut certainement mieux extérioriser tout cela que de tréspenser. »
Oh... Tu rirais presque, si tu étais plus expansif, à l'évocation de ces pensées parasites. Si seulement tu savais t'empêcher de penser à l'excès ! Tu ne fais que ça, et compter ces foutues marches comme si tu montais à l'échafaud, alors que vous grimpez pour rejoindre celle que tu n'as plus revue depuis plus de deux ans.
- El’ ?
- Juliet ! James !
La voix de ta si précieuse Eleanor prononçant ton prénom brise quelque chose dans cette carapace neutre que tu cherches toujours à maintenir. Son ton de voix juvénile et solaire te transperce le coeur, autant que le doute qui s'inscrit sur son visage lorsqu'elle tourne son regard vers la Shakespeare.
- Bonjour…
- Baby, je te présente Billie, c’est une de mes amies. Ne t’en fais pas, elle est vraiment gentille et je te promets qu’elle gardera notre secret. Elle voulait faire ta connaissance.
- Pourquoi ?
Tes prunelles claires te semblent douloureuses pourtant tu ne quittes plus la silhouette éthérée du regard. Une boule énorme au fond de la gorge, tu réponds faiblement à cette question.
-Parce que certains d'entre nous ne sont pas très doués pour faire la conversation ?...
La pointe d'humour que tu aurais voulu mettre dans ces mots ne perce pas vraiment, et tu approches doucement de ta défunte cousine, lève une main trop tremblante vers son visage intangible, un sourire pâle, trop triste, étirant légèrement tes lèvres.
-Bonjour Baby... Ca fait longtemps...
« Je suis ici pour l'écouter, pour entendre ce qu'elle a envie de nous dire. Parfois il est plus facile pour les esprits de s'ouvrir avec des gens qui ne sont pas attachés à leur vie passée. Je vous promets de respecter ses limites. »
Tu n'as pas vocalisé de réticence comme ta flamboyante cousine a pu le faire, certain du bienfondé de votre démarche, pourtant les mots de la Lufkin apaisent quelque peu tes angoisses. Tu as beau être convaincu que cette conversation doit avoir lieu, il est un fait que tu es terrifié des conséquences qu'elle pourra avoir, quelles qu'elles soient. Et voir la jeune femme évoluer entre vous à la manière d'une rivière tranquille a de quoi apaiser au moins en partie tes craintes.
« Ne vous faites pas de bile, tout ce trépeil est des plus normal. Il vaut certainement mieux extérioriser tout cela que de tréspenser. »
Oh... Tu rirais presque, si tu étais plus expansif, à l'évocation de ces pensées parasites. Si seulement tu savais t'empêcher de penser à l'excès ! Tu ne fais que ça, et compter ces foutues marches comme si tu montais à l'échafaud, alors que vous grimpez pour rejoindre celle que tu n'as plus revue depuis plus de deux ans.
- El’ ?
- Juliet ! James !
La voix de ta si précieuse Eleanor prononçant ton prénom brise quelque chose dans cette carapace neutre que tu cherches toujours à maintenir. Son ton de voix juvénile et solaire te transperce le coeur, autant que le doute qui s'inscrit sur son visage lorsqu'elle tourne son regard vers la Shakespeare.
- Bonjour…
- Baby, je te présente Billie, c’est une de mes amies. Ne t’en fais pas, elle est vraiment gentille et je te promets qu’elle gardera notre secret. Elle voulait faire ta connaissance.
- Pourquoi ?
Tes prunelles claires te semblent douloureuses pourtant tu ne quittes plus la silhouette éthérée du regard. Une boule énorme au fond de la gorge, tu réponds faiblement à cette question.
-
La pointe d'humour que tu aurais voulu mettre dans ces mots ne perce pas vraiment, et tu approches doucement de ta défunte cousine, lève une main trop tremblante vers son visage intangible, un sourire pâle, trop triste, étirant légèrement tes lèvres.
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Sam 19 Aoû 2023 - 6:35
L'ascension ne dure qu'un temps, malgré la cinquantaine de marches à gravir. Bee a les yeux qui papillonnent d'un point d'intérêt à l'autre, c'est-à-dire d'une brèche dans les parois de pierre à l'autre. Émerveillée comme si la cage d'escalier, qui tourne semble-t-il sans fin sur elle-même, n'avait rien de plus lugubre qu'un parc par un dimanche ensoleillé, l'étrange étudiante en sciences occultes grimpe sans perdre le souffle. Bizarrement, la femme paraît dans son élément, et très vite, du point de vue de Bee, le petit groupe arrive au sommet.
À l'appel de son nom, le fantôme fait résonner sa voix enfantine, une note joyeuse dans l'intonation, que la présence de Billie paraît balayer d'un seul coup. «Bonjour» fit-elle en retour, un sourire dans sa voix malgré la soudaine méfiance à laquelle elle fait face.
«C'est joli chez toi.» La Shakespeare reprend le fil de la conversation là où James l'a laissé en suspens. Ne souhaitant toutefois pas imposer de direction à leurs premiers échanges, Billie ne se presse pas d'aborder un sujet ou un autre. Elle n'en sait guère plus que les quelques mots de présentation à son arrivée quelques minutes plus tôt. Une fillette morte depuis tant d'années et qui vit en solitaire dans une grande tour, elle devait se sentir déboussolée. Certains fantômes avaient la notion du temps, mais pour plusieurs, le temps devenait relatif et quelques-uns semblaient semblaient vivre dans un moment suspendu, celui précédant ou suivant leur mort. Dans quelle temporalité vit Baby? C'est une première information à obtenir.
Billie regarde le spectre, sans pointe de crainte ou d'inquiétude, mais avec une grande douceur. «Je peux entrer?» Ce n'est qu'après en avoir obtenu la permission que Bee se glisse dans la pièce. Tout en faisant attention de ne toucher à rien, elle s'y avance jusqu'au centre. «C'est normal de ressentir de la nervosité en me voyant ici, et je ne veux surtout pas m'imposer, mais Juliet et James m'ont tellement parlé de toi que j'aie eu envie de te rencontrer.» Elle parle sans regarder le fantôme, lui laissant tout l'espace, ne jetant qu'un petit coup d'oeil à la dérobée pour tenter de capter une réaction. «Ils m'ont dit que tu as un sacré caractère quand tu t'y mets, c'est vrai?»
L'étudiante souhaite amener le fantôme à s'ouvrir tranquillement, ou du moins à baisser la garde en sa présence. Il n'est pas question pour le moment de psychanalyser quoi que ce soit, même si Billie meurt de curiosité d'en apprendre plus sur l'état d'esprit du fantôme. Juliet et James sont dans la pièce eux aussi et elle ne veut pas créer de tourbillons émotionnels.
À l'appel de son nom, le fantôme fait résonner sa voix enfantine, une note joyeuse dans l'intonation, que la présence de Billie paraît balayer d'un seul coup. «Bonjour» fit-elle en retour, un sourire dans sa voix malgré la soudaine méfiance à laquelle elle fait face.
«C'est joli chez toi.» La Shakespeare reprend le fil de la conversation là où James l'a laissé en suspens. Ne souhaitant toutefois pas imposer de direction à leurs premiers échanges, Billie ne se presse pas d'aborder un sujet ou un autre. Elle n'en sait guère plus que les quelques mots de présentation à son arrivée quelques minutes plus tôt. Une fillette morte depuis tant d'années et qui vit en solitaire dans une grande tour, elle devait se sentir déboussolée. Certains fantômes avaient la notion du temps, mais pour plusieurs, le temps devenait relatif et quelques-uns semblaient semblaient vivre dans un moment suspendu, celui précédant ou suivant leur mort. Dans quelle temporalité vit Baby? C'est une première information à obtenir.
Billie regarde le spectre, sans pointe de crainte ou d'inquiétude, mais avec une grande douceur. «Je peux entrer?» Ce n'est qu'après en avoir obtenu la permission que Bee se glisse dans la pièce. Tout en faisant attention de ne toucher à rien, elle s'y avance jusqu'au centre. «C'est normal de ressentir de la nervosité en me voyant ici, et je ne veux surtout pas m'imposer, mais Juliet et James m'ont tellement parlé de toi que j'aie eu envie de te rencontrer.» Elle parle sans regarder le fantôme, lui laissant tout l'espace, ne jetant qu'un petit coup d'oeil à la dérobée pour tenter de capter une réaction. «Ils m'ont dit que tu as un sacré caractère quand tu t'y mets, c'est vrai?»
L'étudiante souhaite amener le fantôme à s'ouvrir tranquillement, ou du moins à baisser la garde en sa présence. Il n'est pas question pour le moment de psychanalyser quoi que ce soit, même si Billie meurt de curiosité d'en apprendre plus sur l'état d'esprit du fantôme. Juliet et James sont dans la pièce eux aussi et elle ne veut pas créer de tourbillons émotionnels.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Dim 20 Aoû 2023 - 17:57
L’espace d’un instant, Juliet se demande si c’est une bonne idée d’avoir amené James et Billie. Il suffisait de voir le visage de la fillette fantomatique tandis qu’elle reconnait son cousin qu’elle n’a pas vu depuis des lustres. Elle est aussi surprise qu’heureuse la petite française et on sent qu’elle aurait aimé lui sauter dans les bras mais trop consciente de son état, elle se contente d’un sourire.
- Je suis si contente de te voir…
Elle en aurait presque oublié la Lufkin qui semble « visiter » la chambre de Baby. Une chambre d’enfant qui demeure poussiéreuse même si les uns et les autres font parfois un brin de ménage. @Victoria Blackthorn doit être à l’origine du vase et des fleurs qui sont entrain de fâner doucement. Des livres. Des jouets. Des peluches. Comme si dix ans étaient restaient figés ici même.
«C'est joli chez toi.» Juliet se surprend à rire mais pas trop fort pour ne pas contrarier les échanges qu’elle observe. «Je peux entrer?». Eleanor consulte Juliet et James du regard comme si elle pensait que la question ne lui était pas destinée. Ou comme si elle n’était pas maître de la décision. Mais en l’absence de réaction de l’un et de l’autre, elle hoche doucement la tête et s’ose à un très timide :
- Oui, tu peux.
Bree n’hésite pas, elle, approchant un peu plus le fantôme qui s’assoit sur le rebord de la fenêtre, celle-la même qui l’avait laissée tomber. «C'est normal de ressentir de la nervosité en me voyant ici, et je ne veux surtout pas m'imposer, mais Juliet et James m'ont tellement parlé de toi que j'aie eu envie de te rencontrer.» De nouveau, le regard se porte sur ses cousins, vérifiant silencieusement les dires de l’étrangère. Juliet se contente d’un signe de la tête pour confirmer. «Ils m'ont dit que tu as un sacré caractère quand tu t'y mets, c'est vrai?»
- Ah bon ?
Baby comme Juliet sont surprises de la question. Il faut dire qu’Eleanor était une enfant plutôt facile à vivre, douce, profondément gentille. Elle ressemblait a Juliet sur bien des points et pas que physiquement.
- Je pense que tu confonds, mais c’est pas grave on est nombreux tu sais ! C’est @Cataleya Blackthorn qui a un mauvais caractère, celle qui a les cheveux oranges. Elle est surtout fâchée quand on lui emprunte sa robe de magicienne avec des étoiles qui brillent. Elle ne la prête qu’à Prima, parce qu’avant c’était la robe de Prima.
Et puis soudainement, tourna son regard gris vers James, l’enfant demande :
- Elle est où d’ailleurs, Cataleya ?
- Je suis si contente de te voir…
Elle en aurait presque oublié la Lufkin qui semble « visiter » la chambre de Baby. Une chambre d’enfant qui demeure poussiéreuse même si les uns et les autres font parfois un brin de ménage. @Victoria Blackthorn doit être à l’origine du vase et des fleurs qui sont entrain de fâner doucement. Des livres. Des jouets. Des peluches. Comme si dix ans étaient restaient figés ici même.
«C'est joli chez toi.» Juliet se surprend à rire mais pas trop fort pour ne pas contrarier les échanges qu’elle observe. «Je peux entrer?». Eleanor consulte Juliet et James du regard comme si elle pensait que la question ne lui était pas destinée. Ou comme si elle n’était pas maître de la décision. Mais en l’absence de réaction de l’un et de l’autre, elle hoche doucement la tête et s’ose à un très timide :
- Oui, tu peux.
Bree n’hésite pas, elle, approchant un peu plus le fantôme qui s’assoit sur le rebord de la fenêtre, celle-la même qui l’avait laissée tomber. «C'est normal de ressentir de la nervosité en me voyant ici, et je ne veux surtout pas m'imposer, mais Juliet et James m'ont tellement parlé de toi que j'aie eu envie de te rencontrer.» De nouveau, le regard se porte sur ses cousins, vérifiant silencieusement les dires de l’étrangère. Juliet se contente d’un signe de la tête pour confirmer. «Ils m'ont dit que tu as un sacré caractère quand tu t'y mets, c'est vrai?»
- Ah bon ?
Baby comme Juliet sont surprises de la question. Il faut dire qu’Eleanor était une enfant plutôt facile à vivre, douce, profondément gentille. Elle ressemblait a Juliet sur bien des points et pas que physiquement.
- Je pense que tu confonds, mais c’est pas grave on est nombreux tu sais ! C’est @Cataleya Blackthorn qui a un mauvais caractère, celle qui a les cheveux oranges. Elle est surtout fâchée quand on lui emprunte sa robe de magicienne avec des étoiles qui brillent. Elle ne la prête qu’à Prima, parce qu’avant c’était la robe de Prima.
Et puis soudainement, tourna son regard gris vers James, l’enfant demande :
- Elle est où d’ailleurs, Cataleya ?
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Ven 25 Aoû 2023 - 0:27
- Je suis si contente de te voir…
-Moi aussi souffles-tu, un pâle sourire sur les lèvres.
Tu es heureux de la revoir, oui, mais cela ravive tout autant la perte de cet être cher. Elle est là, face à toi, pourtant tu ne pourras plus jamais la serrer dans tes bras. Et le manque s'insuffle dans tes veines comme un poison mortel.
« Bonjour. C'est joli chez toi. Je peux entrer ? »
- Oui, tu peux.
La voix de la Lufkin te sort à peine de la contemplation du visage de ta défunte cousine, identique à celui qui erre dans tes souvenirs et perturbe parfois tes trop courtes nuits. Immobile, à nouveau silencieux, tu coules un regard trop neutre sur la jeune femme qui finit par vous rejoindre à l'intérieur, se postant au centre de la pièce à l'attitude d'un chat évitant les pièges. Elle ne touche à rien, et tu lui sais gré de ses précautions, hochant légèrement la tête en conséquence, quoi que son attention ne soit pas portée sur toi.
« C'est normal de ressentir de la nervosité en me voyant ici, et je ne veux surtout pas m'imposer, mais Juliet et James m'ont tellement parlé de toi que j'aie eu envie de te rencontrer. Ils m'ont dit que tu as un sacré caractère quand tu t'y mets, c'est vrai ? »
Un sourcil se hausse, nerveusement. Parler de Baby. Toi ? C'en est presque risible. Parler tout court, déjà, ça n'est pas si évident, alors d'un sujet aussi sensible que celle dont ton coeur reste endeuillé ? Tu ne remarques pas tout de suite l'oeillade de tes cadettes, mais tourne à nouveau la tête vers le fantôme qui a retrouvé sa place initiale lorsqu'elle reprend la parole.
- Ah bon ? Je pense que tu confonds, mais c’est pas grave on est nombreux tu sais ! C’est @Cataleya Blackthorn qui a un mauvais caractère, celle qui a les cheveux oranges. Elle est surtout fâchée quand on lui emprunte sa robe de magicienne avec des étoiles qui brillent. Elle ne la prête qu’à Prima, parce qu’avant c’était la robe de Prima.
Il y a cette boule, là, qui enfle au fond de ta gorge. Les colères de la luciole, lorsqu'on osait toucher à cette robe, étaient extraordinaires déjà à l'époque, et le souvenir s'embrase dans ton esprit. Les objets divers qui volent, les talons qui claquent au sol, jusqu'à ce que l'étoffe sacrée lui soit remise. Tu revois la scène comme si elle venait à nouveau de se dérouler là, devant tes yeux.
- Elle est où d’ailleurs, Cataleya ?
-Elle est encore en bas avec Kiran , réponds-tu d'une voix blanche, comme tiré d'un songe.
T'as l'impression que tout ton corps s'est changé en plomb, subitement difficile à mouvoir, et tes yeux piquent dangereusement. Un à un, tu franchis les quelques pas qui te séparent de la fenêtre qui a scellé le sort de celle que tu ne cesseras jamais d'appeler ta soeur, et viens t'appuyer contre le rebord, le regard maladivement appelé par le vide.
-J'avais oublié comme c'était haut...
Tu étais encore enfant la dernière fois que tu as regardé par cette fenêtre, et la distance semblait plus immense encore, à l'époque. Pourtant même à présent, l'idée de la chute te donnerait presque le vertige, toi qui pourtant adores la sensation de voler. Alors tu recules légèrement, de quelques centimètres tout au plus, mais relèves la tête pour regarder au loin, plutôt. Le domaine reste magnifique, malgré la pluie et les pierres lugubres de la demeure Blackthorn. Quel dommage qu'il renferme tellement de drames et de noirs secrets...[/color]
-
Tu es heureux de la revoir, oui, mais cela ravive tout autant la perte de cet être cher. Elle est là, face à toi, pourtant tu ne pourras plus jamais la serrer dans tes bras. Et le manque s'insuffle dans tes veines comme un poison mortel.
« Bonjour. C'est joli chez toi. Je peux entrer ? »
- Oui, tu peux.
La voix de la Lufkin te sort à peine de la contemplation du visage de ta défunte cousine, identique à celui qui erre dans tes souvenirs et perturbe parfois tes trop courtes nuits. Immobile, à nouveau silencieux, tu coules un regard trop neutre sur la jeune femme qui finit par vous rejoindre à l'intérieur, se postant au centre de la pièce à l'attitude d'un chat évitant les pièges. Elle ne touche à rien, et tu lui sais gré de ses précautions, hochant légèrement la tête en conséquence, quoi que son attention ne soit pas portée sur toi.
« C'est normal de ressentir de la nervosité en me voyant ici, et je ne veux surtout pas m'imposer, mais Juliet et James m'ont tellement parlé de toi que j'aie eu envie de te rencontrer. Ils m'ont dit que tu as un sacré caractère quand tu t'y mets, c'est vrai ? »
Un sourcil se hausse, nerveusement. Parler de Baby. Toi ? C'en est presque risible. Parler tout court, déjà, ça n'est pas si évident, alors d'un sujet aussi sensible que celle dont ton coeur reste endeuillé ? Tu ne remarques pas tout de suite l'oeillade de tes cadettes, mais tourne à nouveau la tête vers le fantôme qui a retrouvé sa place initiale lorsqu'elle reprend la parole.
- Ah bon ? Je pense que tu confonds, mais c’est pas grave on est nombreux tu sais ! C’est @Cataleya Blackthorn qui a un mauvais caractère, celle qui a les cheveux oranges. Elle est surtout fâchée quand on lui emprunte sa robe de magicienne avec des étoiles qui brillent. Elle ne la prête qu’à Prima, parce qu’avant c’était la robe de Prima.
Il y a cette boule, là, qui enfle au fond de ta gorge. Les colères de la luciole, lorsqu'on osait toucher à cette robe, étaient extraordinaires déjà à l'époque, et le souvenir s'embrase dans ton esprit. Les objets divers qui volent, les talons qui claquent au sol, jusqu'à ce que l'étoffe sacrée lui soit remise. Tu revois la scène comme si elle venait à nouveau de se dérouler là, devant tes yeux.
- Elle est où d’ailleurs, Cataleya ?
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T'as l'impression que tout ton corps s'est changé en plomb, subitement difficile à mouvoir, et tes yeux piquent dangereusement. Un à un, tu franchis les quelques pas qui te séparent de la fenêtre qui a scellé le sort de celle que tu ne cesseras jamais d'appeler ta soeur, et viens t'appuyer contre le rebord, le regard maladivement appelé par le vide.
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Tu étais encore enfant la dernière fois que tu as regardé par cette fenêtre, et la distance semblait plus immense encore, à l'époque. Pourtant même à présent, l'idée de la chute te donnerait presque le vertige, toi qui pourtant adores la sensation de voler. Alors tu recules légèrement, de quelques centimètres tout au plus, mais relèves la tête pour regarder au loin, plutôt. Le domaine reste magnifique, malgré la pluie et les pierres lugubres de la demeure Blackthorn. Quel dommage qu'il renferme tellement de drames et de noirs secrets...[/color]
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Dim 3 Sep 2023 - 15:10
Les deux mains plaquées sur la joue de Kiran pour maintenir son visage au plus loin du sien, Cataleya offre à son aîné son légendaire sens de l'opposition, identique à ces rares fois où Kaiden avait tenté de la prendre pour la calmer et qu'elle se débattait comme un dragon en hurlant qu'il n'était ni Nullus, ni Prima. Qu'un odieux étranger dans l'enceinte de ce saint manoir. Cette fois-ci pourtant, si elle est bien incapable de se débattre tant la prise qui l'a fait si naturellement basculer contre son frère est à peine perceptible et pourtant incontestable, c'est dans un grondement lourd de sens qu'elle affronte l’ineffable douceur de Kiran. Tente du moins, puisque les murmures de son frère bercent, caressent son âme, et que les muscles de lufkin viennent inexorablement à céder. Elle s'acharne pourtant à souffler qu'elle le hait, lui, la faiblesse qu'il insinue dans ses veines puisqu'elle ne parvient plus à crier. Qu'elle déteste cette entière situation, chaque personne qui était parvenu à gravir des escaliers que maladivement elle veillait, mais le cœur se serre lorsque ses mains sont doucement décollé de la joue de son frère, rangées, et qu'un tendre baiser se dépose sur son crâne. « Tout vas bien se passer. » Lui répète t'il, happant dans un doux sourire toute la vulnérabilité qui nichait dans le regard de sa petite sœur. L'échange est bref, plus que tout deux ne le pensent, mais suffisamment intense pour ramener au calme l'infante de Claudia en une poignée de minute. L'étreinte se détache précautionneusement et enfin, Kiran s'approche des escaliers, offrant une main à la lufkin derrière lui pour l'inviter à monter. Ca ne manque pas car déjà, elle niche dans son ombre et referme précieusement ses doigts blancs sur les siens. « Elle est encore en bas avec Kiran. »
Les voix résonnent un peu dans cet étrange cercueil de pierre, si bien que le réflexe est à l'insonorisation à peine Cataleya pose pied dans la tour. Sourcil un peu froncé, plus soucieuse que chafouin cependant puisqu'elle craint l'arrivé de ses parents.
« Bonjour Eleanor, » marque t'elle dans un sourire, progressant au seins d'une tour qu'elle ne connaissait en définitive que trop bien. Ses insomnies et son somnambulisme l'y ayant que trop souvent conduite jusqu'en décembre dernier. D'un geste gracile, la rousse ré-insuffle un peu de vie aux fleurs mourant tout près du lit, réagence les peluches poussiéreuse et s'agace dans un murmure de la nature exiguë de ce cachot. Ils se marcheraient dessus les uns sur les autres.
« Ta journée s'est bien passée ? » Étonnamment enthousiaste, Quarta prend place sur le rebord du lit, bien incapable d'approcher de la fenêtre en dépit du sourire solaire de la jolie blonde.
Les voix résonnent un peu dans cet étrange cercueil de pierre, si bien que le réflexe est à l'insonorisation à peine Cataleya pose pied dans la tour. Sourcil un peu froncé, plus soucieuse que chafouin cependant puisqu'elle craint l'arrivé de ses parents.
« Bonjour Eleanor, » marque t'elle dans un sourire, progressant au seins d'une tour qu'elle ne connaissait en définitive que trop bien. Ses insomnies et son somnambulisme l'y ayant que trop souvent conduite jusqu'en décembre dernier. D'un geste gracile, la rousse ré-insuffle un peu de vie aux fleurs mourant tout près du lit, réagence les peluches poussiéreuse et s'agace dans un murmure de la nature exiguë de ce cachot. Ils se marcheraient dessus les uns sur les autres.
« Ta journée s'est bien passée ? » Étonnamment enthousiaste, Quarta prend place sur le rebord du lit, bien incapable d'approcher de la fenêtre en dépit du sourire solaire de la jolie blonde.
- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Mar 12 Sep 2023 - 2:32
Sans quitter son expression bienveillante, Billie se réjouit de voir sa technique principale pour casser la glace avec les fantômes peu bavards portent fruit avec la fillette spectrale. L'étudiante en sciences occultes est allée à la pêche aux informations en lançant un fait inventé et a ainsi discrètement poussé le fantôme à répliquer, en dévoilant par là même un renseignement précieux sur sa vie. Bee note dans un recoin de sa tête qu'Eleanor a été une enfant facile et douce.
Sur le bord de la fenêtre, le fantôme semble encore très craintif, son regard papillonnant de Juliet à James, comme en quête de soutien et de réconfort. Billie choisit de prendre son temps. « C'est vrai que Cataleya sait ce qu'elle veut et ne veut pas », approuve-t-elle d'un sourire à peu près en même temps qu'un James de plomb répond à sa cadette. Étonnée par le ton de celui-ci, très tendu, la Shakespeare tourne la tête en haussant un seul sourcil pour détailler le visage du jeune homme. Elle n'a jusqu'à présent pas vraiment eu l'occasion de parler avec le Blackthorn, mais il ne lui a jamais semblé du type très expressif. Elle le regarde s'approcher à son tour de la fenêtre, sans bouger elle-même, et observe son petit mouvement de recul, comme s'il craignait de chuter dans le vide.
C'est à ce moment que Cataleya fait son entrée avec Kiran, et Billie se dit que la séance risque de se compliquer avec autant de personnes présentes, mais elle ne passe pas de remarque, c'est leur soeur après tout, et leur manoir. Elle hésite toutefois sur l'endroit où se placer à présent, tandis que Catalya s'installe sur le bord du lit et entame la conversation comme une voisine demanderait des nouvelles par la fenêtre. C'est l'occasion d'observer les relations au sein de la fratrie et peut-être de glaner quelques informations sur Eleanor.
« Comment s'appelle cette peluche? » demande-t-elle en pointant la plus usée de toutes. « J'avais la même quand j'étais petite, je l'avais appelée Fezziwig, comme dans Un conte de Noël... elle n'était pas très sage. »
Sur le bord de la fenêtre, le fantôme semble encore très craintif, son regard papillonnant de Juliet à James, comme en quête de soutien et de réconfort. Billie choisit de prendre son temps. « C'est vrai que Cataleya sait ce qu'elle veut et ne veut pas », approuve-t-elle d'un sourire à peu près en même temps qu'un James de plomb répond à sa cadette. Étonnée par le ton de celui-ci, très tendu, la Shakespeare tourne la tête en haussant un seul sourcil pour détailler le visage du jeune homme. Elle n'a jusqu'à présent pas vraiment eu l'occasion de parler avec le Blackthorn, mais il ne lui a jamais semblé du type très expressif. Elle le regarde s'approcher à son tour de la fenêtre, sans bouger elle-même, et observe son petit mouvement de recul, comme s'il craignait de chuter dans le vide.
C'est à ce moment que Cataleya fait son entrée avec Kiran, et Billie se dit que la séance risque de se compliquer avec autant de personnes présentes, mais elle ne passe pas de remarque, c'est leur soeur après tout, et leur manoir. Elle hésite toutefois sur l'endroit où se placer à présent, tandis que Catalya s'installe sur le bord du lit et entame la conversation comme une voisine demanderait des nouvelles par la fenêtre. C'est l'occasion d'observer les relations au sein de la fratrie et peut-être de glaner quelques informations sur Eleanor.
« Comment s'appelle cette peluche? » demande-t-elle en pointant la plus usée de toutes. « J'avais la même quand j'étais petite, je l'avais appelée Fezziwig, comme dans Un conte de Noël... elle n'était pas très sage. »
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Ven 15 Sep 2023 - 13:26
Juliet n’était pourtant pas du genre à s’agacer facilement. On disait d’elle qu’elle avait une patience d’ange. Pourtant, à cet instant précis, la douce Blackthorn se donne du mal pour contenir des gestes qui pourraient témoigner de impatience. Comme se pince l’arête du nez. Ou souffler. Si elle a fait le choix de se mettre en retrait et de laisser Billie et Eleanor discuter, tout le monde ne semble pas avoir compris que c’était le but de cette rencontre et qu’intervenir à tout va n’allait aider ni l’une, ni l’autre. Si elle aurait pu tolérer les commentaires de @James Blackthorn , l’apparition de @Cataleya Blackthorn et de Kiran fait office de déclencheur.
- Eh bien ! On est un peu à l'étroit ici ! Vous ne trouvez pas ?
Elle simule légèreté et bonne humeur pour ne pas inquiéter l’enfant éternelle qui heureusement semble s’interesser d’avantage à l’étranger qui lui parle de sa peluche qu’à sa fratrie que Juliet repousser sensiblement vers la porte malgré le regard agacé de Cataleya.
- On va aller prendre l’air et ramener de quoi prendre un goûter. On revient. A toute à l’heure !
Prendre un goûter… N’importe quoi. C’était la seule excuse qui lui était passée à l’esprit. Les pas des Blackhtorn résonnent dans les couloirs tandis que Baby répond finalement à la Lufkin :
- Il s’appelle Mister Pancake. C’était a Eliott et un jour il a décidé qu’il était trop grand pour les peluches alors il voulait toutes les jeter mais moi j’ai adopté Mister Pancake. Et.. elle est sage. Je crois.
Elle fronce le nez, comme hésitant à dire quelque-chose puis se ravisse :
- Pourquoi Fezziwig n’était pas sage ?
- Eh bien ! On est un peu à l'étroit ici ! Vous ne trouvez pas ?
Elle simule légèreté et bonne humeur pour ne pas inquiéter l’enfant éternelle qui heureusement semble s’interesser d’avantage à l’étranger qui lui parle de sa peluche qu’à sa fratrie que Juliet repousser sensiblement vers la porte malgré le regard agacé de Cataleya.
- On va aller prendre l’air et ramener de quoi prendre un goûter. On revient. A toute à l’heure !
Prendre un goûter… N’importe quoi. C’était la seule excuse qui lui était passée à l’esprit. Les pas des Blackhtorn résonnent dans les couloirs tandis que Baby répond finalement à la Lufkin :
- Il s’appelle Mister Pancake. C’était a Eliott et un jour il a décidé qu’il était trop grand pour les peluches alors il voulait toutes les jeter mais moi j’ai adopté Mister Pancake. Et.. elle est sage. Je crois.
Elle fronce le nez, comme hésitant à dire quelque-chose puis se ravisse :
- Pourquoi Fezziwig n’était pas sage ?
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» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: baby's therapie ft billie (terminé)
Jeu 28 Déc 2023 - 12:08
Co-écrit avec @Billie Shakespeare
Suivant la sortie d’une partie de la famille Blackthorn, la chambre paraît soudainement bien plus grande aux yeux de Billie, qui se permet une inspiration profonde. Elle n’a jamais été friande des groupes trop nombreux, partageant avec les esprits défunts un certain goût de la solitude ou tout du moins du silence. Elle sourit à la fantômette qui, cette fois, s’intéresse à sa visiteuse. Cette petite flamme de curiosité réjouit l’apprentie psychologue, qui profite de l’ouverture pour poursuivre la conversation, après un rapide échange de regards avec Juliet. « Fezziwig jouait toutes sortes de tours. Il aimait beaucoup cacher mes affaires et me regarder les chercher pendant des heures. Je pense qu’il s’ennuyait quand je n’étais pas là pour jouer avec lui. Alors c’était son moyen à lui de me dire qu’il voulait que je passe plus de temps avec lui à la maison. »
Billie laisse son regard balayer la pièce pendant un moment avant de reporter son attention sur la jeune Blackthorn. « C’est très gentil à toi d’avoir adopté Miss Pancake, elle te tient bien compagnie ici. » - « Moi aussi j’ai été adoptée, tu sais. »
L’information est nouvelle pour Billie, qui connait assez peu la famille Blackthorn en vérité, étant plus portée à écouter les morts que les vivants. C’est toutefois une précieuse pièce de casse-tête pour comprendre l’état d’esprit de cette âme coincée au jeune âge de sa mort. La Shakespeare croise les jambes pour poser les mains sur son genou gauche. Elle ne regarde pas directement la cadette des Blackthorn, laissant le champ libre à l’enfant pour l’observer autant qu’elle le veut.
« Et maintenant, tu as une grande famille avec plusieurs grandes soeurs et grands frères. Ça doit être épuisant parfois. Tu aimes bien être tranquille dans ta chambre? »- « Avant ou maintenant ? » demande-t-elle. Mais sans attendre la réponse, elle continue. « Avant j’aimais bien ma chambre. Elle était bleue comme le ciel et elle était juste à côté de celles de Juliet et Cataleya. Mais ensuite papa et maman m’ont demandé de venir ici. Je deteste, ici. C’est tout gris et en plus il fait souvent froid… Mais je ne peux pas sortir. Avant c’était à cause de papa et maman qui ne voulaient pas. Mais maintenant… Je ne sais pas…»
La langue du fantôme semble se délier, à la grande satisfaction de Billie, qui ne bouge pourtant pas d’un iota, souhaitant que la fillette demeure dans cette bonne disposition. Tout naturellement, l’esprit se tourne vers le passé, vers avant sa mort, une distinction dont elle a probablement conscience de manière diffuse, mais qu’elle ne saurait préciser sans se troubler si Billie lui posait directement la question. On y viendrait, il le fallait. « C’est vrai que c’est un peu isolé, ici. Mais tu as tes frères et soeurs qui viennent te visiter. Est-ce que ça ne te fait pas plaisir? Tu voudrais sortir jouer avec eux? » Elle semble hésiter un instant l’adolescente, avant de hocher la tête gravement. « James c’est la première fois qu’il vient. Je crois que ça le rend triste de me voir. Kiran et Juliet viennent souvent.. Cataleya aussi. Nullus et Eliott ne viennent jamais. Jamais. » Elle marque une pause avant d’ajouter « Il me manque Nullus ». Billie ne connait pas très bien l’arbre familial des Blackthorn, mais assez pour savoir que Nullus doit se situer sur une branche assez haute, n’est-il pas étudiant à Hungcalf ? Ou l’a-t-il été ? Billie n’est pas certaine de l’avoir déjà croisé. Ils sont si nombreux! Une famille qui ne ressemble en rien à la sienne, où elle a eu le malheur (ou la chance?) d’être fille unique. « Je suis certaine que tu lui manques aussi beaucoup. Cela doit le rendre triste de te voir… enfermée ici. » Elle a hésité sur l’emploi du mot, ne souhaitant pas créer une commotion chez le jeune fantôme, mais cherchant tout de même à le faire réagir. Jusqu’à quel point la fillette a-t-elle connaissance de ses limitations ? Puis, comme un combattant oscillant à la limite du ring, elle ajoute, sur le ton de la conversation mondaine : « Tes parents viennent te voir aussi ? » Elle se tient prête à reculer à la moindre explosion.
Le silence s’impose avant que courageusement, la petite fille ne dise : « Non.» Ce mot lui coûte tant qu’elle ne tarde pas à se mettre à chouiner malgré l’air bravache qu’elle essaie de conserver. « Ils sont venus une fois, après. Mais j’avais trop peur de leur dire que j’étais là. Je me suis cachée. Et plus personne n’est venu pendant très, très, très longtemps… J’ai crié pourtant. J’ai essayé de sortir. J’étais seule et j’avais tellement peur… Parfois je voyais les autres dans le jardin et je les appelais. Mais personne ne m’entendait…»
« Et qu’est-ce que tu te disais à ce moment-là pour expliquer que personne ne t’entendait et que tu ne pouvais pas sortir? » Souvent l’esprit des fantômes fait tout pour éviter de voir l’évidence, mais Billie a souvent remarqué que si on tente de les orienter sur le bon chemin, ils finissent pas mettre les indices bout à bout et à réaliser l’incontournable vérité : leur trépas. Mais Billie a rarement eu l’occasion de parler à des fantômes aussi jeunes que Baby…La réponse ne se fait pas attendre. « Que j’allais rester là toute seule pour toujours. » - « Mais tu n’es pas restée ici toute seule pour toujours », fait remarquer Billie à la jeune fantômette sur un ton réconfortant. « Tes frères et soeurs sont venus quand ils ont su que tu étais ici. Et ils veulent t’aider. C’est pour cela que je suis ici aujourd’hui, pour leur permettre de savoir pourquoi tu es encore ici après toutes ces années. » Dire à la fillette que la visite de Billie n’en est pas une de courtoisie risque de la remettre sur ses gardes, mais la Lufkin sent que la franchise est de mise à ce stade de leur conversation.
Les secondes s’écoulent lentement alors que la petite fille absorbe et accepte l’information donnée par la jeune femme à la robe victorienne. Elle jete un coup d’oeil par la fenêtre comme pour cherche le soutien des siens et prise d’un frisson, elle pose de nouveau son regard éthéré sur Billie pour répondre. « D’accord ». Elle se lève et fait face à la fenêtre avant de dire « Je suis tombée d’ici tu sais, tu as vu comme c’est haut ? »
Le choix de verbe de la jeune fantôme résonne dans l’oreille de la Shakespeare. En tant que descendante de l’illustre auteur anglais, et surtout en tant que grande amateur d’histoires, elle connait toute l’importance des mots. Tomber plutôt que sauter, cela n’a rien d’anodin. Selon ce que Juliet lui a confié, la fratrie a longtemps cru que leur soeur s’était suicidée, mais ils doutaient à présent de ce récit. Ce que Baby vient tout juste d’avouer sans même s’en rendre compte donne du poids aux doutes de Juliet et de ses frères et soeurs. Billie demeure toutefois calme, soucieuse de ne pas alerter la fillette, et, à l’invitation du fantôme, s’approche de la fenêtre pour observer le bas de la tour. « C’est très haut, en effet. Il vaut mieux ne pas trop se pencher pour ne pas risquer de glisser. C’est ce qui t’es arrivée quand tu es tombée ? Tu as perdu pied ? J’aurais eu si peur à ta place. »
Le regard de Baby abandonne la contemplation du sol pour retrouver les prunelles grises de son interlocutrice. Le nez, ainsi que ses sourcils se froncent. Dans l’effort de réflexion, elle ressemble tellement à Cataleya que ça pourrait être déboussolant. «Je-». Ses paupières se ferment puis s’ouvrent sur un air toujours plus égaré. «Je me souviens du vide. Et du ciel qui s’éloignait. Je me souviens d’un serpent. Je crois qu’il y avait un serpent dans ma chambre…»
Pour la première fois de toute cette séance, Billie laisse transparaître sa surprise en entendant la fantômette lui répondre. Elle se recompose rapidement une expression ouverte et attentive tandis que la défunte semble balayer la pièce du regard avec un air perdu. Quittant la fenêtre, qui lui semble désormais plus que jamais funeste, la Shakespeare se rapproche plutôt de la feue Blackthorn. C’est sur un ton qui se veut apaisant que Billie s’exprime. « Il n’y a pas de serpent aujourd’hui. Juste toi, moi et tes frères et soeurs que tu aimes et qui t’aiment. Ils sont là dehors, de l’autre côté de la pièce. Je vais leur dire quelques mots et puis ils reviendront te voir un peu plus tard. Est-ce que ça te convient? Tu auras ainsi un petit moment pour te reposer, et ils seront heureux de pouvoir te parler. » Après s’être assurée que le fantôme de la jeune fille avait retrouvé en partie son calme, Billie la salue amicalement et quitte cette chambre où semble s’être déroulée bien plus qu’une tragédie. Il est temps de rapporter à la fratrie la nouvelle information.
Suivant la sortie d’une partie de la famille Blackthorn, la chambre paraît soudainement bien plus grande aux yeux de Billie, qui se permet une inspiration profonde. Elle n’a jamais été friande des groupes trop nombreux, partageant avec les esprits défunts un certain goût de la solitude ou tout du moins du silence. Elle sourit à la fantômette qui, cette fois, s’intéresse à sa visiteuse. Cette petite flamme de curiosité réjouit l’apprentie psychologue, qui profite de l’ouverture pour poursuivre la conversation, après un rapide échange de regards avec Juliet. « Fezziwig jouait toutes sortes de tours. Il aimait beaucoup cacher mes affaires et me regarder les chercher pendant des heures. Je pense qu’il s’ennuyait quand je n’étais pas là pour jouer avec lui. Alors c’était son moyen à lui de me dire qu’il voulait que je passe plus de temps avec lui à la maison. »
Billie laisse son regard balayer la pièce pendant un moment avant de reporter son attention sur la jeune Blackthorn. « C’est très gentil à toi d’avoir adopté Miss Pancake, elle te tient bien compagnie ici. » - « Moi aussi j’ai été adoptée, tu sais. »
L’information est nouvelle pour Billie, qui connait assez peu la famille Blackthorn en vérité, étant plus portée à écouter les morts que les vivants. C’est toutefois une précieuse pièce de casse-tête pour comprendre l’état d’esprit de cette âme coincée au jeune âge de sa mort. La Shakespeare croise les jambes pour poser les mains sur son genou gauche. Elle ne regarde pas directement la cadette des Blackthorn, laissant le champ libre à l’enfant pour l’observer autant qu’elle le veut.
« Et maintenant, tu as une grande famille avec plusieurs grandes soeurs et grands frères. Ça doit être épuisant parfois. Tu aimes bien être tranquille dans ta chambre? »- « Avant ou maintenant ? » demande-t-elle. Mais sans attendre la réponse, elle continue. « Avant j’aimais bien ma chambre. Elle était bleue comme le ciel et elle était juste à côté de celles de Juliet et Cataleya. Mais ensuite papa et maman m’ont demandé de venir ici. Je deteste, ici. C’est tout gris et en plus il fait souvent froid… Mais je ne peux pas sortir. Avant c’était à cause de papa et maman qui ne voulaient pas. Mais maintenant… Je ne sais pas…»
La langue du fantôme semble se délier, à la grande satisfaction de Billie, qui ne bouge pourtant pas d’un iota, souhaitant que la fillette demeure dans cette bonne disposition. Tout naturellement, l’esprit se tourne vers le passé, vers avant sa mort, une distinction dont elle a probablement conscience de manière diffuse, mais qu’elle ne saurait préciser sans se troubler si Billie lui posait directement la question. On y viendrait, il le fallait. « C’est vrai que c’est un peu isolé, ici. Mais tu as tes frères et soeurs qui viennent te visiter. Est-ce que ça ne te fait pas plaisir? Tu voudrais sortir jouer avec eux? » Elle semble hésiter un instant l’adolescente, avant de hocher la tête gravement. « James c’est la première fois qu’il vient. Je crois que ça le rend triste de me voir. Kiran et Juliet viennent souvent.. Cataleya aussi. Nullus et Eliott ne viennent jamais. Jamais. » Elle marque une pause avant d’ajouter « Il me manque Nullus ». Billie ne connait pas très bien l’arbre familial des Blackthorn, mais assez pour savoir que Nullus doit se situer sur une branche assez haute, n’est-il pas étudiant à Hungcalf ? Ou l’a-t-il été ? Billie n’est pas certaine de l’avoir déjà croisé. Ils sont si nombreux! Une famille qui ne ressemble en rien à la sienne, où elle a eu le malheur (ou la chance?) d’être fille unique. « Je suis certaine que tu lui manques aussi beaucoup. Cela doit le rendre triste de te voir… enfermée ici. » Elle a hésité sur l’emploi du mot, ne souhaitant pas créer une commotion chez le jeune fantôme, mais cherchant tout de même à le faire réagir. Jusqu’à quel point la fillette a-t-elle connaissance de ses limitations ? Puis, comme un combattant oscillant à la limite du ring, elle ajoute, sur le ton de la conversation mondaine : « Tes parents viennent te voir aussi ? » Elle se tient prête à reculer à la moindre explosion.
Le silence s’impose avant que courageusement, la petite fille ne dise : « Non.» Ce mot lui coûte tant qu’elle ne tarde pas à se mettre à chouiner malgré l’air bravache qu’elle essaie de conserver. « Ils sont venus une fois, après. Mais j’avais trop peur de leur dire que j’étais là. Je me suis cachée. Et plus personne n’est venu pendant très, très, très longtemps… J’ai crié pourtant. J’ai essayé de sortir. J’étais seule et j’avais tellement peur… Parfois je voyais les autres dans le jardin et je les appelais. Mais personne ne m’entendait…»
« Et qu’est-ce que tu te disais à ce moment-là pour expliquer que personne ne t’entendait et que tu ne pouvais pas sortir? » Souvent l’esprit des fantômes fait tout pour éviter de voir l’évidence, mais Billie a souvent remarqué que si on tente de les orienter sur le bon chemin, ils finissent pas mettre les indices bout à bout et à réaliser l’incontournable vérité : leur trépas. Mais Billie a rarement eu l’occasion de parler à des fantômes aussi jeunes que Baby…La réponse ne se fait pas attendre. « Que j’allais rester là toute seule pour toujours. » - « Mais tu n’es pas restée ici toute seule pour toujours », fait remarquer Billie à la jeune fantômette sur un ton réconfortant. « Tes frères et soeurs sont venus quand ils ont su que tu étais ici. Et ils veulent t’aider. C’est pour cela que je suis ici aujourd’hui, pour leur permettre de savoir pourquoi tu es encore ici après toutes ces années. » Dire à la fillette que la visite de Billie n’en est pas une de courtoisie risque de la remettre sur ses gardes, mais la Lufkin sent que la franchise est de mise à ce stade de leur conversation.
Les secondes s’écoulent lentement alors que la petite fille absorbe et accepte l’information donnée par la jeune femme à la robe victorienne. Elle jete un coup d’oeil par la fenêtre comme pour cherche le soutien des siens et prise d’un frisson, elle pose de nouveau son regard éthéré sur Billie pour répondre. « D’accord ». Elle se lève et fait face à la fenêtre avant de dire « Je suis tombée d’ici tu sais, tu as vu comme c’est haut ? »
Le choix de verbe de la jeune fantôme résonne dans l’oreille de la Shakespeare. En tant que descendante de l’illustre auteur anglais, et surtout en tant que grande amateur d’histoires, elle connait toute l’importance des mots. Tomber plutôt que sauter, cela n’a rien d’anodin. Selon ce que Juliet lui a confié, la fratrie a longtemps cru que leur soeur s’était suicidée, mais ils doutaient à présent de ce récit. Ce que Baby vient tout juste d’avouer sans même s’en rendre compte donne du poids aux doutes de Juliet et de ses frères et soeurs. Billie demeure toutefois calme, soucieuse de ne pas alerter la fillette, et, à l’invitation du fantôme, s’approche de la fenêtre pour observer le bas de la tour. « C’est très haut, en effet. Il vaut mieux ne pas trop se pencher pour ne pas risquer de glisser. C’est ce qui t’es arrivée quand tu es tombée ? Tu as perdu pied ? J’aurais eu si peur à ta place. »
Le regard de Baby abandonne la contemplation du sol pour retrouver les prunelles grises de son interlocutrice. Le nez, ainsi que ses sourcils se froncent. Dans l’effort de réflexion, elle ressemble tellement à Cataleya que ça pourrait être déboussolant. «Je-». Ses paupières se ferment puis s’ouvrent sur un air toujours plus égaré. «Je me souviens du vide. Et du ciel qui s’éloignait. Je me souviens d’un serpent. Je crois qu’il y avait un serpent dans ma chambre…»
Pour la première fois de toute cette séance, Billie laisse transparaître sa surprise en entendant la fantômette lui répondre. Elle se recompose rapidement une expression ouverte et attentive tandis que la défunte semble balayer la pièce du regard avec un air perdu. Quittant la fenêtre, qui lui semble désormais plus que jamais funeste, la Shakespeare se rapproche plutôt de la feue Blackthorn. C’est sur un ton qui se veut apaisant que Billie s’exprime. « Il n’y a pas de serpent aujourd’hui. Juste toi, moi et tes frères et soeurs que tu aimes et qui t’aiment. Ils sont là dehors, de l’autre côté de la pièce. Je vais leur dire quelques mots et puis ils reviendront te voir un peu plus tard. Est-ce que ça te convient? Tu auras ainsi un petit moment pour te reposer, et ils seront heureux de pouvoir te parler. » Après s’être assurée que le fantôme de la jeune fille avait retrouvé en partie son calme, Billie la salue amicalement et quitte cette chambre où semble s’être déroulée bien plus qu’une tragédie. Il est temps de rapporter à la fratrie la nouvelle information.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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