- InvitéInvité
les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mar 18 Mai 2010 - 17:46
« Un être offre à chaque regard un visage différent, modelé sur le regard même. »
breeony kara warrens
- « On m'observe souvent, on me comprend rarement. Je suis ce que je suis, mais les gens ont du mal à l'accepter. Souvent souriante, parfois odieuse. Voilà ce que je suis, Breeony Kara Warrens, bree pour ceux qui me connaissent, pour ceux qui savent à quel point je tiens en horreur ce prénom hérité d'une grand-mère si peu connue. J'ai 19 ans, née le 15 octobre 199o à Southampton, en Angleterre. Ma famille est issue d'une longue lignée de sang pur, tous plus respectable les uns que les autres, tous plus riches aussi les uns que les autres. On me prédestinait à une grande carrière au sein du ministère de la magie, tout comme mon père, ou à devenir un grand médecin à Sainte-Mangouste, afin de suivre les traces de ma mère, mais j'ai toujours été l'électron libre de la famille, celle qui ne faisait pas ce qu'on lui demandait de faire. J'ai trop longtemps joué au jeu de la petite fille bien élevée qui veut tout faire pour plaire à ses parents, j'ai bien trop souvent connu ce regard méprisant et cette indifférence que ma mère a souvent à mon égard, aujourd'hui je fais ce que je veux faire tout en sachant que ma famille n'a plus que très peu d'influence sur moi. Je suis les cours de défense contre les forces du mal, de potions, de métamorphose et de sortilèges. Oui, je désire devenir auror, afin de m'éloigner le plus possible de la demeure familiale et de cette mère qui me jalouse. J'ai beau être mature, j'ai des rêves moi aussi, des envies et rien ni personne ne pourra jamais se mettre en travers de mon chemin. On me dit manipulatrice, c'est sûrement vrai, je n'ai aucun scrupule à utiliser quelqu'un afin de parvenir à mes fins, c'est sûrement mon pire défaut d'ailleurs, cela et l'orgueil. Oui, j'ai ma fierté et il est rare que quelqu'un me tienne tête. Pourtant, j'aime tout de même aller vers les gens, rencontrer de nouvelles têtes, il faut dire que je me lasse vite, trop vite. C'est peut-être pourquoi je n'arrive pas à trouver ma place dans ce monde que je ne parviens pas toujours à comprendre, c'est peut-être pourquoi le sens de la vie m'échappe si souvent, c'est sûrement pour cela que mon destin ne semble pas concret, qu'il est si flou, car après tout comment se tracer une destinée quant on ne comprend pas le monde dans lequel on vit, comment se projeter dans l'avenir quand on ne sait pas de quoi sera fait le monde de demain ? Je vous le demande ... »
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mar 18 Mai 2010 - 17:46
- Prologue « Ce sont les étoiles, les étoiles tout là-haut, qui gouvernent notre existence. »
On aurait pu s’attendre à un sourire, des larmes de joie, on aurait pu s’attendre à l’éclat de bonheur qui illumine le regard de nouveaux parents. Mais ce n’était pas un enfant qui naissait ce jour là, c’était une marchandise, un investissement. Ce n’était pas une personne qui venait de naître, apportant joie et bonheur au sein de sa famille, mais un objet qui venait s’ajouter aux nombreux biens déjà possédés. Un regard de dégout et l’enfant était déjà parti, emmené par une femme qui n’était pas sa mère, loin de ceux qui devaient la chérir plus que quiconque. A peine née, déjà son avenir était-il tracé, un avenir suivant le schéma déjà maintes fois vécus par les ancêtres du petit être. Un avenir fait de lumière, de gloire, d’argent, un avenir qui, même si il ne lui convenait pas, se tracerait devant l’enfant sans qu’elle ne s’en rende compte. On lui offrit le nom d’une femme mourante, une femme au caractère fort qui, on l’espérait, donnerait ainsi force et caractère à celle qui porterait à présent son patronyme. Breeony. Breeony, Kara, Warrens. Un nom qui fit sourire les parents, un nom qui serait bientôt détesté par la demoiselle. Trop emprunt d’un avenir qu’elle ne désirait pas, mais, de par sa volonté de faire plaisir à son père et surtout à sa mère, qu’elle finirait par accepter. Quelle ironie n’est-ce pas ? Que de se battre contre un ennemi qui a gagné d’avance ? Comment pouvait-elle un jour se faire aimer de sa génitrice, alors que celle-ci jalousait l’enfant qu’elle avait mis au monde pour l’intérêt que lui portait son propre père ? Comment se faire aimer de cette femme qui, dès le premier regard, n’avait ressenti que dégout envers celle qui aurait du être sa plus grande joie ? Ce fut l’un des plus grands malheurs de la vie de la demoiselle, détestée de sa mère, ignorée de son père dès que l’enfance s’était envolée, elle était devenue ce qu’elle aurait du être, un marchandise, un investissement …
- chapitre un « L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile. »
Je me souviens de tout, de ces jours nuageux, de ces larmes, de ces cris. Je me souviens de la détresse dans mon regard, de cette jalousie dans celui de ma mère. Je n’en pouvais plus, je ne voulais pas me battre contre cette femme qui aurait du être mon model, je ne voulais pas encore une fois la regarder se détourner de moi et ignorer un acte qu’elle aurait du punir, je ne voulais pas qu’à nouveau elle laisse le soin à mon père de s’occuper de moi alors qu’elle n’assumait pas le rôle qui lui revenait de droit. Elle m’avait mise au monde, quatorze ans auparavant, elle avait fait le choix de prendre le risque que je sois une fille, une perle qui pourrait lui voler sa place dans le cœur de celui qu’elle avait épousé quelques années auparavant plus par obligation que par véritable amour. Je voulais qu’elle affronte mon regard, qu’elle y voit l’appel que je lui lançais alors que j’avais plus besoin d’elle que jamais auparavant.
Ma voix s’était brisée alors que je l’appelais comme jamais je ne l’avais appelé auparavant. Plus jeune, elle m’avait apprit à l’appeler mère, à lui montrer le respect que je lui devais. Aujourd’hui j’avais besoin d’une maman, pas d’une mère froide et distante. Pourtant je n’eus rien en retour, si ce n’est un regard froid accompagné de parole plus blessante encore que toutes celles qu’elle avait eues à mon égard. Quelque chose s’est brisé ce jour là en moi, un trou énorme s’est formé, un vide que jamais rien ni personne n’est parvenu à combler par la suite, un manque de confiance en l’Homme, une incapacité à aimer comme les autres aimeraient.
J’aurais du réagir, j’aurais du lui dire que c’était faux, que dans le fond elle devait m’aimer, elle devait être attachée à moi, mais je n’en eus pas la force. Tous les mots du monde n’auraient pas suffit à exprimer ce que je ressentis ce jour là et je voyais dans son regard que ce qu’elle disait n’était pas loin de la vérité. Si ce n’était la froideur de ce dernier, aucune émotion, aucun sentiment n’y figurait. Un regard si froid que j’en eus le souffle coupé. Ma mère se détourna et monta lentement les escaliers, creusant un peu plus le fossé qui nous séparait déjà. La veille au soir, je m’étais enfuie de la maison, j’étais partie loin de cette grande demeure au mur froid afin de me rendre dans une de ces soirées que j’affectionnais pour le manque de personnalité qu’elle comportait. Personne ne connaissait personne, ou si peux, personne ne demandait rien à personne, surtout. Je n’étais revenue qu’une fois le soleil haut dans le ciel dans un tel état que je me demandais encore quelques heures plus tard comment j’avais fait pour rentrer seule chez moi. Mon père s’était absenté, m’avait-on dit, ma mère n’avait rien remarqué. J’étais invisible, comme toujours et je le resterais ainsi jusqu’à la fin de mes jours. Une déception constante pour lui, ce père qui m’avait aimé toute mon enfance durant, me traitant comme une princesse, mais qui avait bien fini par détourner son attention, comme si il s’était lassé d’un objet qu’il avait préféré mettre dans un coin de son grenier plutôt que de le jeter. Une personne invisible pour elle qui n’avait jamais assumé son rôle de mère à mon égard, jalouse de l’attention que j’avais attiré enfant, de l’attention que je parvenais à attirer encore aujourd’hui alors que personne ne posait plus les yeux sur elle, j’étais jeune, elle vieillissait, le plus grand malheur de sa vie et de la mienne par la même occasion.
- Bree « Regarde moi ! Regarde celle que je suis. Je t’en supplie, maman, ne t’en va pas. »
Ma voix s’était brisée alors que je l’appelais comme jamais je ne l’avais appelé auparavant. Plus jeune, elle m’avait apprit à l’appeler mère, à lui montrer le respect que je lui devais. Aujourd’hui j’avais besoin d’une maman, pas d’une mère froide et distante. Pourtant je n’eus rien en retour, si ce n’est un regard froid accompagné de parole plus blessante encore que toutes celles qu’elle avait eues à mon égard. Quelque chose s’est brisé ce jour là en moi, un trou énorme s’est formé, un vide que jamais rien ni personne n’est parvenu à combler par la suite, un manque de confiance en l’Homme, une incapacité à aimer comme les autres aimeraient.
- Lily « Tu n’es rien pour moi. »
J’aurais du réagir, j’aurais du lui dire que c’était faux, que dans le fond elle devait m’aimer, elle devait être attachée à moi, mais je n’en eus pas la force. Tous les mots du monde n’auraient pas suffit à exprimer ce que je ressentis ce jour là et je voyais dans son regard que ce qu’elle disait n’était pas loin de la vérité. Si ce n’était la froideur de ce dernier, aucune émotion, aucun sentiment n’y figurait. Un regard si froid que j’en eus le souffle coupé. Ma mère se détourna et monta lentement les escaliers, creusant un peu plus le fossé qui nous séparait déjà. La veille au soir, je m’étais enfuie de la maison, j’étais partie loin de cette grande demeure au mur froid afin de me rendre dans une de ces soirées que j’affectionnais pour le manque de personnalité qu’elle comportait. Personne ne connaissait personne, ou si peux, personne ne demandait rien à personne, surtout. Je n’étais revenue qu’une fois le soleil haut dans le ciel dans un tel état que je me demandais encore quelques heures plus tard comment j’avais fait pour rentrer seule chez moi. Mon père s’était absenté, m’avait-on dit, ma mère n’avait rien remarqué. J’étais invisible, comme toujours et je le resterais ainsi jusqu’à la fin de mes jours. Une déception constante pour lui, ce père qui m’avait aimé toute mon enfance durant, me traitant comme une princesse, mais qui avait bien fini par détourner son attention, comme si il s’était lassé d’un objet qu’il avait préféré mettre dans un coin de son grenier plutôt que de le jeter. Une personne invisible pour elle qui n’avait jamais assumé son rôle de mère à mon égard, jalouse de l’attention que j’avais attiré enfant, de l’attention que je parvenais à attirer encore aujourd’hui alors que personne ne posait plus les yeux sur elle, j’étais jeune, elle vieillissait, le plus grand malheur de sa vie et de la mienne par la même occasion.
- chapitre deux « Une petite étoile, elle est capable de guider le marin dans la mer, une seule étincelle peut toujours allumer un incendie gigantesque. »
Une bouteille de champagne explose quelque part, des rires fusent, fort, trop fort, faux, si faux. Oui, tout cela n’est que mascarade, mais une mascarade qui nous plait, dans laquelle on se complait sans vouloir changer quoique ce soit. Oui, nous voulons continuer comme cela. Drogue, alcool, sexe. Les trois maitres mots de cette jeunesse dorée que je côtoie sans aucune retenue, sans aucun remord. Oui j’aurais pu être différente, montrer qu’au fond, je suis une fille bien, mais à quoi bon et pourquoi agir ainsi alors que l’on m’aime comme cela ? Langue de pute, vipère, je m’en moque bien. Je vois bien leurs regards souvent jaloux, l’envi qui se lit dans leurs yeux. Je me moque d’eux comme de mon premier portable, je ne les côtoie que par intérêt, parce qu’ils me regardent comme j’aime être regardée, je ne les côtoie que pour me sentir supérieur. Bien sûr, c’est stupide, puéril même, mais je me moque bien de savoir tout cela. Rien n’importe vraiment, car je sais qu’une fois que nous serons sortis de cette école, cela n’aura plus aucune importance, les mises seront relancées à zéro et le passé n’importera plus, sauf pour ceux et celles d’entre nous qui ne savent pas avancer et tourner les pages du journal de leur vie. La vie n’est pas compliquée, nous la compliquons tous seuls, pour se donner de la consistance, pour s’inventer des histoires qui n’ont pas lieu d’être. Stupide. Oui, je le sais, mais tous et toutes ne le faisons. Je pourrais ignorer cette mère qui fait de même avec moi, je pourrais dire à mon père d’aller se faire foutre, que jamais je n’épouserai cet homme auquel il me destine, mais je ne le fais pas, car on se complait dans notre malheur, d’une façon ou d’une autre. Oui, on peut dire que nous sommes masochistes. Mon regard se perd sur cette foule de gens que je connais qu’à peine, plongée dans mes pensées je ne vois pas le verre qui se renverse sur ma robe, déversant ses bulles sur le corsage dorée que je porte. Je me lève d’un coup, plongeant mon regard d’acier sur la demoiselle qui se tient devant moi je me rendis compte qu’elle me défiait du regard, je lui servis mon sourire le plus hypocrite, attendant sa réplique. Je ne savais pas que la brune qui se trouvait devant moi deviendrait celle que je considérais comme l’une de mes meilleures amies quelques mois plus tard. Notre conversation ne porta jamais sur la tâche qui ornait ma robe, seul des paroles vides de sens furent échangées, durant les mois qui suivirent, je lui fis croire qu’elle était une amie à moi. Mais je n’étais pas naïve pour autant, je savais bien que Bonnie, cette autre B si chère à mon cœur aujourd’hui, se servait de moi. Je ne fis rien pour autant car j’avais vu qu’un jour ou l’autre la situation changerait, je savais qu’un jour elle aurait besoin de moi, je n’avais pas prévu quand, ni comment, mais je l’avais senti, intuition féminine si vous voulez. Je ne m’étais pas trompée, tout a changé, tout. Je ne suis plus le larbin, je suis bien plus, je le sens, je le vois dans le comportement de Bonnie à mon égard, aujourd’hui je pourrais presque la considérer comme ma meilleure amie. Presque.
- chapitre trois « Aimer jusqu'à la déchirure Aimer, même trop, même mal, Tenter, sans force et sans armure, D'atteindre l'inaccessible étoile... »
La pluie tombait si fort ce jour là. L’orage grondait dans le ciel. Si j’avais cru en un dieu, j’aurais dit qu’il était en colère et que cette colère tombait sur terre. Les murs tremblaient presque, ou bien étaient-ce les battements de mon cœur qui faisaient trembler mon être après cette conversation ? Je ne saurais le dire. Je me souviens de tout, de cette fierté que j’ai affiché alors que chaque partie de mon être explosait en un millier de poussière, de ce cœur qui s’est brisé, reformant une abysse qui avait fini par se combler grâce à cet amour porté. Je me souviens de ton regard dur, froid, de cette indifférence que tu affichais et moi qui me rendais malade à l’idée que tes paroles étaient fondées, mais je te connaissais trop bien. Je voyais la peur dans ton regard, cette peur qui te fait fuir car tu ne la contrôles pas, car tu ne contrôles pas son origine. Je me souviens de cette pluie qui nous tombait dessus, mais nous indifférent, bien trop occuper à déchiffrer ce qu’il se passait dans le regard de l’autre. Nous étions trempés, nos lèvres se tintaient d’une couleur bleutée, mais cela n’importait pas car un monde s’écroulait. Jamais je n’avais aimé de la sorte, jamais. Personne n’avait pu approcher mon cœur comme tu as pu l’approcher, personne n’a jamais pu revendiquer le droit de me posséder corps et âme, personne, sauf toi. Toi qui es entré dans ma vie telle une météorite, détruisant tout sur ton passage, mettant mon âme et mon cœur à nu. On pouvait voir le bonheur sur mon visage, une lumière s’était allumée dans mon regard. Une lumière qui aujourd’hui a rejoint les étoiles là haut, mourant quand tu as décidé de m’oublier, de nous oublier. A quoi cela sert d’aimer, si on nous arrache les personnes auxquelles on s’attache ? A quoi cela sert d’aimer, si ces personnes s’arrachent à vous, vous rayent de leur vie, à quoi cela sert de souffrir autant pour si peu ? Le sourire que j’affichais à ta vue s’est effacé, laissant place à un regard de glace, masquant ces émotions qui me rongent, ces sentiments qui me détruisent de l’intérieur. Mais je ne veux rien te montrer, je ne veux pas que tu saches à quel point je souffre, je ne veux pas que le monde voit que j’ai un cœur, que moi aussi, je suis capable d’aimer. Je ne veux pas que l’on croie que tu es ma faiblesse, que l’on peut t’utiliser pour que je m’effondre. Non, cela n’arrivera pas. Et pourtant, je me sens perdre pied, je ne sais plus quel jour nous sommes, ni quelle heure de la journée vient de passer. J’avance dans un monde que je peine à comprendre, un monde qui a perdu sa saveur, son éclat. Je bois, je fume, je dors, encore et encore. Répétant ce cercle infernal plus que de raison, m’enfonçant dans cette obscurité qui semble me tendre les bras. Je me détruis. Tu m’as détruite. Mais il est si facile de fermer les yeux, de ne pas prêter attention. Et il m’est si facile de cacher ce que je ressens réellement, cela fait dix neuf ans que je le fais à la perfection. Tu m’as abandonné sur un chemin que je ne connais pas, que je ne connais plus, et je ne parviens pas à retrouver ma voie. Tu es entré dans ma vie il y a peu de temps, et pourtant j’ai ce sentiment de te connaître depuis toujours. Si l’on m’avait dit que j’aimerais au point de me bruler les ailes, j’aurais ri au nez de la personne. Pourtant je dois admettre ce qui me fait si peur, je t’aime plus que tout sur cette terre, mais aujourd’hui je dois réapprendre la vie, sans toi, et je ne sais pas si je puis y arriver.
- chapitre trois « Du chaos naît une étoile.. »
Après la mort, il y a la vie. Ou bien est-ce l’inverse ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Les mauvaises nouvelles tombent comme la pluie, incessantes, agaçantes, quand on les veut le moins. Elles tombent par grosses goutes, par millier. Je ne suis pas décidée à me plier à des exigences qui me dépassent. Je ne suis pas décidée à plier après un rejet. Non. Ce n’est pas moi. Je le sais, malgré ce que l’on dit, malgré ce que mes parents assurent, je ne suis pas qu’un pion sur l’échiquier, je ne suis pas une faible qui courbe l’échine dès qu’une difficulté se met en travers de son chemin. Mes parents veulent me marier, Sawyer ne veut plus de moi, je perds mes repères. Mais je m’en ferai d’autres, voilà comment j’ai toujours fonctionné, voilà comment j’ai toujours vécu. Tout au long de ma vie, je me suis assurée de ne jamais devoir dépendre de personne, aujourd’hui je vois à quel point c’est une force, à quel point cette arme me sera utile. Je ne veux pas que l’on me croie faible, je ne veux pas avoir à me soumettre à quelque chose que je n’accepte pas. Même si la peur fait battre mon cœur, même si mes mains tremblent tant l’énervement que je ressens est grand, je vais sortir de cette pièce la tête haute et oublier ce petit imprévu. Non, je ne me marierai pas avec ce jeune homme, qu’importe qu’il vienne d’une famille importante, qu’importe que cela compte pour mon père et ma mère. Je sais depuis toujours qu’ils n’ont jamais vu en moi une enfant, mais que je n’étais qu’une marchandise qu’ils échangeraient le plus vite possible contre un peu plus de pouvoir. Je le savais, et pourtant cela me brise de savoir que je ne m’étais pas trompée. J’y étais préparée, et pourtant je suis blessée de voir que je ne compte pas du tout à leurs yeux. J’étais la petite princesse auparavant, celle qui s’attirait la grâce son père, aujourd’hui je comprends à quel point tout cela était calculé, à quel point j’ai été manipulée. Cela m’écœure, cela me dégoute. Je ne suis pas prête à me laisser faire, je veux prouver que je survivrai, même sans l’approbation de mes parents, prouver que je peux être quelqu’un, sans avoir le soutien de mes géniteurs. Et pourtant j’ai peur, je les connais, je sais qu’ils feront tout pour que je retombe dans leur filet ..
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mar 18 Mai 2010 - 17:46
Pseudo : Aless, Ps, ... :)
Age : 18 ans
Célébrité choisie : Blake Lively (l)
Pourquoi s'être inscrit sur Huncalf ? Parce que ça faisait longtemps que je tournais autour & que le personnage m'intéressait grandement (l)
Personnage inventé ou scenario : scénario
Taux de présence : 3-4 / 7
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mar 18 Mai 2010 - 18:32
bienvenue et merci d'avoir pris le rôle :brille:
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mar 18 Mai 2010 - 18:56
Merci & de riiien :brille:
J'espère que je serai à la hauteur (l)
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mar 18 Mai 2010 - 18:57
Bienvenue miss, bon courage pour ta fiche (l) n'hésite pas à venir nous rejoindre dans la box (a)
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mar 18 Mai 2010 - 22:50
Merci merci :)
En parlant de box, c'est le genre de chose qu'il ne faut jamais me dire deux fois (l)
En parlant de box, c'est le genre de chose qu'il ne faut jamais me dire deux fois (l)
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mer 19 Mai 2010 - 19:30
Bienvenue belle Breeony :baveuh:
On t'attend sur la box alors ?
Bon courage pour ta fiche, ma belle :D (l)
On t'attend sur la box alors ?
Bon courage pour ta fiche, ma belle :D (l)
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mer 19 Mai 2010 - 21:28
Ohhhh bienvenue à toi Breeony et bon courage pour ta fiche (l)(l)(l)
J'aime trop Blake :brille: Je vais te harceler pour un lien pour la peine
J'aime trop Blake :brille: Je vais te harceler pour un lien pour la peine
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Lun 31 Mai 2010 - 18:57
J'annonce (enfin) que ma fiche est finie.
Désolée de la lenteur et de la qualité de la fiche. Cela fait des mois que je n'avais rien écrit, alors j'espère que ce sera bon :grandsyeux: (l)
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Lun 31 Mai 2010 - 19:03
Haaan, officiellement bienvenue :brille: (l)
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Lun 31 Mai 2010 - 19:10
Bienvenue (l) (l) (l)
Hate de RP avec toi (:
Hate de RP avec toi (:
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Lun 31 Mai 2010 - 23:10
Ravie de te voir ici Anas :brille:
Bref superbe fiche, mais je n'en attendais pas moins (l) Je te valide, en espérant qu'on se croise en rp (a)
Bref superbe fiche, mais je n'en attendais pas moins (l) Je te valide, en espérant qu'on se croise en rp (a)
- InvitéInvité
Re: les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes.
Mar 1 Juin 2010 - 6:44
Merciiii (l)
- Des étoiles, plein d'étoiles dans les yeux...
- ◭ je suis venu te dire que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer.
- DCK ▬ Nos larmes les plus sacrées ne recherchent jamais nos yeux.
- Evguenia ∞ l'optimisme, c'est voir la vie à travers un rayon de soleil
- archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)