- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
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» particularité : Animagus chien (Malinois)
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» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Take Me Down (Claudia) Terminé
Sam 5 Aoû 2023 - 11:36
1 août 2023
Assise en tailleur sur la table de sa cuisine, Cataleya s'étirait à la manière d'un chat sous les premiers rayons du jour puisque la lune de ce soir, ronde et pleine, lui flanquait au ventre d'effroyable anxiété qu'elle tentait de chasser en étirant son dos. Le mois d’août, s'il portait avec lui Perséides et Lugnásad, voyait ses nuits bercée par deux « Nuits aux loups » puisque la première débutait ce soir et la seconde s'imposerait aux étoiles le trente-et-un. Bref, un enfer pour notre médicomage qui se voyait quelque peu dépassée parmi ses chaudrons bullant et une pile d'ouvrage si haute qu'elle en venait à vaciller dès lors que la sorcière esquissait un mouvement trop brusque.
Si tout était prêt pour @Charlie Keir , Cataleya s'était rapidement laissé allé à imaginer le pire et avait préparé les deux autres pièces destinées au confinements des lycanthropes puisqu'elle ignorait si Jolan aurait le cran de revenir après des mois passé à la snober, ou si un nouveau loup errerait aux abords de son jardin avec un cadavre fumant entre les crocs. Il était hors de question de rappeler Arthur en pleurs, et encore moins question de subir un tel carnage alors, plus que les pièces enchantée, c'était des pièges aux mâchoires larges et sévères qu'elle avait du dénicher en toute discrétions. De puissants sédatifs qu'elle avait du concocter, tester, ajuster, et ce pour pouvoir s'adapter en un geste à un profil tranquille comme l'était Keir, et complètement fou comme l'était Wauters. Si ça, cela entrait dans une routine prise au printemps, le pire avait été de mentir à @Alexander McCandless en lui arguant une nouvelle fois que tout était sous contrôle alors qu'une fois encore, elle n'en était pas convaincue, puis à @Miguel Pajares puisqu'elle lui avait assurée être de garde toute les pleines lunes puisque sa thèse porterait sur le génome lycanthrope et qu'elle ne pouvait pas manquer sa chance ; l'Unité de capture des loups-garous leur envoyait parfois les spécimens qu'ils avaient le plus amochés et trouver des loups-garous à observer composait un véritable enfer. Si ces deux constats étaient véridique et qu'elle recevait une alerte personnalisé pour ce genre d'urgence, force était d'admettre que ce n'était plus à l’hôpital qu'elle trouvait ses cobayes. Et ce depuis quelques années déjà...
-M-Maîtresse Quarta ?
Ton café est ignoble Nifty.
Sans lever les yeux de son ouvrage annoté par la grande et merveilleuse @Irina, Cataleya sirote un café qu'aurait pu concocter Arthur. Il n'était pas particulièrement déséquilibré ou mauvais, mais la Blackthorn haïssait le café et ne se forçait à en boire que pour satisfaire un instinct de contradiction irraisonnable. Pourtant, quelque chose dans l'air alerte finalement la sorcière. Son elfe empeste la terreur, et ce simple état de fait redresse immédiatement le dos de la rousse. Qu'est-ce que...
- Votre mère...
Comment ça, « votre mère » ? Leur rendez vous hebdomadaire n'aurait lieu que dans quatre jour et les grilles du Yard Manor étaient ferm-. Grandes ouvertes. Ok. L'enfer venait d'abattre ses grandes ailes noires sur son domaine supposément imprenable ; elle était foutue. D'un geste lest, l'animagus s'arrache à son maigre trône de bois et lisse maladivement sa robe d'été puisqu'elle n'a rien à voir avec les longues robes noires, sévère et étriquées qui étranglait habituellement son corps. D'une main nerveuse l'Adoptée arrache un à un les post-it collé un peu partout dans la cuisine et l'enjoignant à ne surtout pas rappeler les membres de sa famille et, enfin, l'elfe a pour permission d'ouvrir la porte avant que la Reine Blackthorn ne puisse véritablement sonner.
- Mère ! Quelle douce attention que voici, que me vaut l'honneur de votre visite ? Ca commence bien, elle ne l'a pas appelée "Maman" mais mère ; typique d'une poussée de stress. Respire Quarta ; tu étais trop têtue pour te laisser mourir sans avoir rédigées tes thèses.
- Aldous langue fourchueOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Sam 5 Aoû 2023 - 12:23
Il fallait qu'elle se rende compte par elle-même. Il le fallait, parce que jamais elle n'aurait cru ce qui semblait définitivement être des légendes urbaines, des fables concernant sa fille. Et pourtant, rien que de venir dans ce lieu, franchir ces barrières, remonter l'allée étaient déjà le signe d'une réelle décadence pour ses yeux. Comment sa fille avait-elle pu ? Malgré cela, elle reste droite, la Reine de la famille la plus influente d'Angleterre. Elle ne montre aucunement son dégout, si ce n'est en portant un mouchoir sur son nez et sa bouche, morceau de soie d'un blanc immaculé, et cela bien que l'allée soit impeccablement entretenu. Bien que certaines des roses qui ornent cette entrée soit magnifique, la sorcière de renom ne peut s'empêcher de montrer son avis par ce geste tellement emprunt d'un passé oublié, comme si l'endroit risquait de la contaminer.
Et lorsqu'elle arrive à la porte, elle constate que celle-ci s'ouvre. Très bien, elle est donc tout de même attendue. Sans s'être annoncée, il apparait que le lieu peut la recevoir, ou tout du moins essayer de l'accueillir. Et pourtant, debout sur le seuil, elle hésite, ou feint l'hésitation pour encore marqué sa désapprobation. Un regard se pose sur la créature loqueteuse qui n'ose pas relever le regard, les oreilles définitivement baissées. Et finalement les talons claquent sur le sol de Yard Manor.
Une mère a-t-elle besoin d'une raison pour espérer voir sa fille ? Elle souligne le mot employé, marquant par là même que l'emploi de celui-ci ne lui avait guère échappé. Si il était normal de l'entendre dans la bouche de ses autres enfants, il était définitivement rare chez sa princesse, et pourtant elle venait de le faire. Mais cette question révèle que dans son esprit, rien ne change. Yard Manor ne fait pas différence à la chambre que Cataleya a occupé si longtemps, et si il lui prend l'envie d'y venir, la magistrate ne se gênera en rien.
Avocate de métier et de renom, c'est pourtant bien un regard juge qui balaye l'entrée, détaillant si possible chaque recoin, décelant il y parait chaque imperfection de ce qui à ses yeux ne conviendra jamais à celle qu'elle a élevée ces dernières années, son joyau pourtant jamais félicité.
Mais je comprends ta question. Imaginer ma présence ici n'a pas du être dans ton esprit une réelle possibilité. J'imagine que c'est pour ça que je n'ai reçu aucune invitation. Souligner les manquements, dévoiler chaque faille, retourner quelques arguments contre son interlocuteur ou adversaire, n'est-ce pas ce qu'elle faisait de mieux ? Et qu'importe que face à elle, il s'agisse de sa fille. Car à ses yeux, si cette dernière n'était pas capable de se prémunir de ce genre de remarques, alors c'est que la Reine l'avait depuis tout ce temps très mal jugé. Cela dit, à la voir ici, le doute devenait raisonnable.
Ses doigts se portèrent sur son gant enfilé, qu'elle hésita à retirer pourtant. Sa fille l'inviterait-elle à continuer ? La débarrasserait-elle de son manteau ? Ou chercherait-elle vainement à se débarrasser à de sa présence ?
Et lorsqu'elle arrive à la porte, elle constate que celle-ci s'ouvre. Très bien, elle est donc tout de même attendue. Sans s'être annoncée, il apparait que le lieu peut la recevoir, ou tout du moins essayer de l'accueillir. Et pourtant, debout sur le seuil, elle hésite, ou feint l'hésitation pour encore marqué sa désapprobation. Un regard se pose sur la créature loqueteuse qui n'ose pas relever le regard, les oreilles définitivement baissées. Et finalement les talons claquent sur le sol de Yard Manor.
C'est fait. Claudia Blackthorn a posé le pied dans ce Manoir de seconde classe.
Une mère a-t-elle besoin d'une raison pour espérer voir sa fille ? Elle souligne le mot employé, marquant par là même que l'emploi de celui-ci ne lui avait guère échappé. Si il était normal de l'entendre dans la bouche de ses autres enfants, il était définitivement rare chez sa princesse, et pourtant elle venait de le faire. Mais cette question révèle que dans son esprit, rien ne change. Yard Manor ne fait pas différence à la chambre que Cataleya a occupé si longtemps, et si il lui prend l'envie d'y venir, la magistrate ne se gênera en rien.
Avocate de métier et de renom, c'est pourtant bien un regard juge qui balaye l'entrée, détaillant si possible chaque recoin, décelant il y parait chaque imperfection de ce qui à ses yeux ne conviendra jamais à celle qu'elle a élevée ces dernières années, son joyau pourtant jamais félicité.
Mais je comprends ta question. Imaginer ma présence ici n'a pas du être dans ton esprit une réelle possibilité. J'imagine que c'est pour ça que je n'ai reçu aucune invitation. Souligner les manquements, dévoiler chaque faille, retourner quelques arguments contre son interlocuteur ou adversaire, n'est-ce pas ce qu'elle faisait de mieux ? Et qu'importe que face à elle, il s'agisse de sa fille. Car à ses yeux, si cette dernière n'était pas capable de se prémunir de ce genre de remarques, alors c'est que la Reine l'avait depuis tout ce temps très mal jugé. Cela dit, à la voir ici, le doute devenait raisonnable.
Ses doigts se portèrent sur son gant enfilé, qu'elle hésita à retirer pourtant. Sa fille l'inviterait-elle à continuer ? La débarrasserait-elle de son manteau ? Ou chercherait-elle vainement à se débarrasser à de sa présence ?
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Sam 5 Aoû 2023 - 13:30
Divine, Claudia Blackthorn l'était. Et si Aloysius portait dans chacun de ses pas l'aura de mille titan, force était d'admettre que sa dernière fille avait tôt fait de comprendre qu'il était bel et bien mortel. Que sa puissance, son charisme, et tout ce qui émanait de ses inspirations seraient un jour à porté si Cataleya s'acharnait encore à filer fièrement dans son ombre. Nicher dans son bureau, purement privilégiée, pour l'observer sombrement plier le monde sous ses envies. Claudia, elle, vêtait une toute puissance que nul Homme ne pouvait approcher ; Quand bien même sa dévotion allait à son mari et non pas l'inverse. Pourtant, tenu infiniment droite parmi les murs anciens du Yard Manor, Cataleya ne plie en rien. Elle dormait encore, de temps à autre, sous forme animal sous le siège de son père ; elle pouvait soutenir le regard de l'Enfer lorsque celui-ci toquait à sa porte. Quand bien même le mouchoir, l'hésitation et le dégoût faisait indéniablement mal.
Sans un mot pourtant, le regard suit méthodiquement celui de sa mère, comme pour saisir au vol chaque critique informulée -pour l'heure- et défendre son fief. Nifty en premier lieu puisque, sans parler d'empathie à son égard, il représentait une valeur hautement symbolique. Quarta l'avait gagné aux échecs contre sa mère : le voir trembler de la sorte, dans un lieu supposément sécuritaire, éveillait chez l'avant dernière fille du couple un agacement certain. La pas, donc, se décale intuitivement en sa direction pour ouvrir le chemin à la magistrate et ainsi passer devant un elfe qui, s'il demeure effroyablement prostrée, semble finalement réapprendre à respirer. Le mécanisme était rodé et l'instinct de préservation tant ancré dans les viscère de la Blackthorn qu'il n'était, au final, en rien étonnant que son animagus ait prit l'allure d'un chien de travail. Il n'y avait qu'à la voir redresser le dos, en haut des escalier du domaine Blackthorn lorsque Kaiden osait le pas pour comprendre qu'elle avait développé un goût pour la chasse aux intrus et la garde d'un territoire donné. Le Manoir familial était son domaine de prédilection : le Yard Manor un nid sur lequel elle veillait tout autant.
« J'imagine que c'est pour ça que je n'ai reçu aucune invitation. »
Il y a quelques mois sans doute, ce simple constat aurait éveillé une culpabilité sordide chez la jeune femme, quitte à ramener aussitôt princesse Blackthorn dans sa tour puisque la quitter avait été un calvaire véritable , pourtant le sourire qu'elle étire superbement ne faiblit pas et c'est d'une voix faussement douce qu'elle avance sa réponse.
- Nul domaine ne peut rendre grâce à ta superbe, te convier ici aurait constitué une insulte à ta majesté. Si elle le pense sincèrement, quelque chose pique les lèvres de la rousse mais s'étrangle sur les contours de la politesse puisque déjà, c'est d'une main diaphane que la jeune femme enjoint son elfe de débarrasser le manteau maternel. Il ne fallait pas déconner : ça servait à ça un elfe de maison. Mais puisque Papa et toi semblez décidés à me condamner à la misère Bonnamy, il me faut bien constituer un royaume par mes propres moyen...
Et sans toucher à l'héritage familial, pour bien marquer ce fait. Si le ton demeure aussi doux que précédemment, le regard que Quarta coule vers sa mère est équivoque. Elle ne supportait pas l'idée qu'ils aient pu la laisser être promise au dernier fils Bonnamy lorsqu'elle visait l'héritier. Elle ne supportait pas avoir été arraché à @James Blackthorn et renoncer, par la même occasion, au nom Blackthorn. Et elle supportait encore moins que son statut de femme doublé d'une position de dernière, dans la lignée, puisse lui coûter l'héritage du domaine dans lequel elle avait grandit et qu'elle avait toujours revendiqué.
- Pour épargner à ta lignée future la crasse de Charles Leroy. Ah oui oui, le sujet la rendait chafouin.
Sans un mot pourtant, le regard suit méthodiquement celui de sa mère, comme pour saisir au vol chaque critique informulée -pour l'heure- et défendre son fief. Nifty en premier lieu puisque, sans parler d'empathie à son égard, il représentait une valeur hautement symbolique. Quarta l'avait gagné aux échecs contre sa mère : le voir trembler de la sorte, dans un lieu supposément sécuritaire, éveillait chez l'a
Il y a quelques mois sans doute, ce simple constat aurait éveillé une culpabilité sordide chez la jeune femme, quitte à ramener aussitôt princesse Blackthorn dans sa tour puisque la quitter avait été un calvaire véritable , pourtant le sourire qu'elle étire superbement ne faiblit pas et c'est d'une voix faussement douce qu'elle avance sa réponse.
- Nul domaine ne peut rendre grâce à ta superbe, te convier ici aurait constitué une insulte à ta majesté. Si elle le pense sincèrement, quelque chose pique les lèvres de la rousse mais s'étrangle sur les contours de la politesse puisque déjà, c'est d'une main diaphane que la jeune femme enjoint son elfe de débarrasser le manteau maternel. Il ne fallait pas déconner : ça servait à ça un elfe de maison. Mais puisque Papa et toi semblez décidés à me condamner à la misère Bonnamy, il me faut bien constituer un royaume par mes propres moyen...
Et sans toucher à l'héritage familial, pour bien marquer ce fait. Si le ton demeure aussi doux que précédemment, le regard que Quarta coule vers sa mère est équivoque. Elle ne supportait pas l'idée qu'ils aient pu la laisser être promise au dernier fils Bonnamy lorsqu'elle visait l'héritier. Elle ne supportait pas avoir été arraché à @James Blackthorn et renoncer, par la même occasion, au nom Blackthorn. Et elle supportait encore moins que son statut de femme doublé d'une position de dernière, dans la lignée, puisse lui coûter l'héritage du domaine dans lequel elle avait grandit et qu'elle avait toujours revendiqué.
- Pour épargner à ta lignée future la crasse de Charles Leroy. Ah oui oui, le sujet la rendait chafouin.
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Dim 6 Aoû 2023 - 13:56
La véritable insulte n'est-elle pas de tout de même t'y installer ? répond elle, non sans un regard limpide aux petits doigts qui s'emparent de sa fourrure. Nifty n'a pas intérêt à l'abimer, car même si elle est passé propriété de la cadette, il n'est pas dans les intentions de la magistrate de laisser passer la moindre souillure de son bien.
- Pour épargner à ta lignée future la crasse de Charles Leroy. Magnifique reprise de l'attention, car les yeux de la sorcière s'ouvrent légérement plus, reportant son regard sur son joyau. Venait-elle d'insinuer que...
Oh je t'en prie. Ne vas-tu donc jamais en finir avec cette histoire ? Elle croise les bras, avançant sans même y être réellement invitée dans la demeure. Le ton est à la fuite, légèrement, mais bel et bien piqué par la pointe de répartie que vient de lui tenir celle qui pourtant jusqu'il y a peu tenait mieux sa langue en bride en sa présence. Tu oses te plaindre, mais est-ce réellement notre faute ? Peux-tu me jeter la pierre quand l'unique responsable de cette situation n'est autre que Quinta et sa bêtise ? Sans mal, la matriarche resort de son placard le souvenir de la jeune perdue, celle qui trop tôt a montré son inutilité en étant dépourvu de magie et ensuite en découvrant que pour voler, il est préférable d'avoir des ailes plus que des rêves.
Si oui, rappelles-toi comment tu m'a derobé le droit de disposer de Nifty. Tu avais perdu l'un de tes fous, et tu t'es servie de l'autre pour l'emporter. Aurait-elle, si elle était encore en vie, promise Sixtine au Leroy ? Sans le moindre effort oui. Quitte même à le fiancé au vieillard bancal et puant que pouvait être à ses yeux Charles. Mais la vie s'était chargée de régler le problème que représentait sa dernière adoptée, tout en mettant à mal ce qui pouvait être un bon plan.
Encore que, bon plan est vite dit quand un vice de procédure comme James Blackthorn se retrouve être dans l'équation. Et si la magistrate respectait et aimait à sa manière son neveu, force est de reconnaitre qu'en le voyant grandir, jamais elle n'avait pensé que celui-ci serait parfait pour sa Cataleya. Peut-être t'inquiétes-tu encore pour lui... si c'est le cas, rassure-toi, Alicia s'approche d'un nouvel accord le concernant. Un accord... nettement plus lucratif. Aimait-elle cela ? De chercher à lire cette expression sur le visage de sa fille à la chevelure flamboyante ? De percevoir s'il en est ces frémissements d'inquiétudes entailler son masque pourtant si parfait ? Loin sans faux.
Le salon ? demanda-t-elle finalement, espérant que ce dernier serait aménagé avec charme, à l'exact opposé de ce qu'elle pouvait voir dans l'entrée. Etait-elle invitée ? La bienvenue ? Inutile de se poser cette question, elle était là après tout. Prête à balayer les croyances de sa fille sur le fait que jamais, un être de sa stature n'oserait poser le pied dans pareil bouge.
- Pour épargner à ta lignée future la crasse de Charles Leroy. Magnifique reprise de l'attention, car les yeux de la sorcière s'ouvrent légérement plus, reportant son regard sur son joyau. Venait-elle d'insinuer que...
Oh je t'en prie. Ne vas-tu donc jamais en finir avec cette histoire ? Elle croise les bras, avançant sans même y être réellement invitée dans la demeure. Le ton est à la fuite, légèrement, mais bel et bien piqué par la pointe de répartie que vient de lui tenir celle qui pourtant jusqu'il y a peu tenait mieux sa langue en bride en sa présence. Tu oses te plaindre, mais est-ce réellement notre faute ? Peux-tu me jeter la pierre quand l'unique responsable de cette situation n'est autre que Quinta et sa bêtise ? Sans mal, la matriarche resort de son placard le souvenir de la jeune perdue, celle qui trop tôt a montré son inutilité en étant dépourvu de magie et ensuite en découvrant que pour voler, il est préférable d'avoir des ailes plus que des rêves.
Si oui, rappelles-toi comment tu m'a derobé le droit de disposer de Nifty. Tu avais perdu l'un de tes fous, et tu t'es servie de l'autre pour l'emporter. Aurait-elle, si elle était encore en vie, promise Sixtine au Leroy ? Sans le moindre effort oui. Quitte même à le fiancé au vieillard bancal et puant que pouvait être à ses yeux Charles. Mais la vie s'était chargée de régler le problème que représentait sa dernière adoptée, tout en mettant à mal ce qui pouvait être un bon plan.
Encore que, bon plan est vite dit quand un vice de procédure comme James Blackthorn se retrouve être dans l'équation. Et si la magistrate respectait et aimait à sa manière son neveu, force est de reconnaitre qu'en le voyant grandir, jamais elle n'avait pensé que celui-ci serait parfait pour sa Cataleya. Peut-être t'inquiétes-tu encore pour lui... si c'est le cas, rassure-toi, Alicia s'approche d'un nouvel accord le concernant. Un accord... nettement plus lucratif. Aimait-elle cela ? De chercher à lire cette expression sur le visage de sa fille à la chevelure flamboyante ? De percevoir s'il en est ces frémissements d'inquiétudes entailler son masque pourtant si parfait ? Loin sans faux.
Le salon ? demanda-t-elle finalement, espérant que ce dernier serait aménagé avec charme, à l'exact opposé de ce qu'elle pouvait voir dans l'entrée. Etait-elle invitée ? La bienvenue ? Inutile de se poser cette question, elle était là après tout. Prête à balayer les croyances de sa fille sur le fait que jamais, un être de sa stature n'oserait poser le pied dans pareil bouge.
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Dim 6 Aoû 2023 - 17:50
Touchée, piquée. Le sourire de Quarta aurait pu prendre des airs carnassier s'il avait affronté une autre mais, faute de se réjouir d'un soudain manque de répartie, c'est mue d'une noblesse froide qu'elle observe sa mère croiser les bras. Qu'elle referme la marche derrière elle puisque cette reine entre toute, blonde et magistrale, explorait déjà les longs couloirs du Yard Manor comme s'il s'agissait là de terres conquises. Peu offusquée, Quarta ne dit mot quand bien même l'esprit se courbe à la manière d'un dragon sur le point de cracher ; elle voudrait siffler que non, elle n'en avait pas fini avec cette sordide histoire puisqu'il s'agissait là de son avenir et que ce qui se dessinait devant elle était hautement insultant. Tu voulais quelque chose de plus insultant que ta fille, propriétaire, trônant sur un monument d'ésotérisme et culture ? Soit fiancée au dernier plan cul de ta cousine. La moue se ferme subitement et la langue se change en plomb puisque la rousse se refuse à entrer en guerre ouverte avec le Diable -elle y perdrait une main et son âme-, pourtant l'évocation de Quinta la fige toute entière. Lui tord les tripes et s'insinue si cruellement parmi ses os qu'elle n'ait plus sûre de pouvoir oser le pas. ( l'unique responsable de cette situation n'est autre que Quinta et sa bêtise. )
P-pardon ? Le regard papillonne, choqué, mais déjà l'esprit visualise une chute qui la hante encore que trop bien puisqu'elle était l'une des fondation même d'une magie devenue erratique. Fracassée. Et sans un mot, Quarta s'étrangle sur un qualificatif qui la heurte viscéralement. Une bêtise ? Briser un verre c'était une bêtise. Foutre le feu à la poubelle en criant sur Kaiden, c'était une bêtise. Planter sa fourchette dans la main d'Eliott, et ce pour récupérer un doudou dragon lâchement volé, ça aussi c'était une bêtise ! La chute mortelle, du plus haut du manoir Blackthorn, d'une enfant meurtrit et brisée ce n'était pas une bêtise ! C'était un drame qui avait ébranlé toute une famille !
-Tu... Pas le temps de s'indigner car déjà, Dame Blackthorn reprend, coupant de fait court aux propos désastreux et préjudiciable qui pesait sur les lèvres de sa fille. « Si oui [...] » Non, ce n'était pas comparable. Tu ne pouvais pas comparer ton enfant mort à un vulgaire pion, tu ne pouvais pas d-. Ce serait oublier l'effroyable éducation qu'ils avaient reçu, parfait petit nombres rangés derrière les portes de leurs chambres. Il était illusoire de croire que Eleanor avait gagné de la valeur de part son statut d'enfant Blackthorn car, en définitive, si elle s'était toujours montrée brillante son retard magique l'avait condamnée au pire des sorts... Annihilant de fait tout le reste. Elle n'était plus Quinta Blackthorn, violoniste de talent, joyaux à la couronne Blackthorn, non. Elle n'était devenu qu'une tâche sur la tapisserie familiale. Le genre de défaut que l'on cachait. Que l'on éradiquait.
Dans une inspiration toute contrôlée, le regard se clos une seconde et c'est terrible que la rousse s'efforce au silence. Elle avait apprit à faire mal, à faire terriblement mal, et la tentation de blesser autant qu'elle l'était lui brûlait les lèvres. Et elle connaissait suffisamment sa mère pour savoir où appuyer...
-Je ne m'inquiète pas pour l'avenir marital de Quartus. L'évocation des fiançailles de James, elle, passe sur ses écailles de la cinquième adoptée comme une pluie fine. Tu arrivais avec six mois de retard Maman ; le pansement avait été arraché trop de fois pour faire frémir ton enfant. Mais ne penses-tu pas que Tertia devrait être une priorité ? J'ai peur qu'elle ne devienne vieille fille. Ou que vous l'ayez oubliée.
D'un geste gracile, Cataleya invite la magistrate en direction d'un salon qu'elle sait déjà être détestée puisqu'il s'était doucement adapté aux envies de @Ofelia Madrigal. Modernisé. Un coin télévision avait été aménagé sous les peintures monstrueuse de l'ancien propriétaire et tranchait effroyablement avec les meubles de bois lustré qui s'imposait noblement tout autour. Veillé par un large cabinet de curiosité où nichent deux chats. L'un large et gris, l'autre noir et sauvage.
-Ainsi donc, ta visite est mue par l'instinct maternel. L'absence de nuit agitée par mon somnambulisme te manquerait ? Le sourire s'étire mais la madrilène n'est pas dupe : Claudia ne se complaisait que dans les visites de contrôle. A moins que les déesses aient entendue mes prières et ait donné un héritier biologique à Papa ? La maternité te va si bien au teint... La beauté du monde serait bien fade en comparaison, si tu parvenais à enfanter.
Sublime en dépit de l'horreur venu siffler sa langue, Cataleya invite sa mère à prendre place à table et ordonne à son elfe la préparation d'un thé avant de couler ses grands yeux bleu sur cette reine qui, effroyablement, détonnait. Le manoir ne lui rendait pas hommage, ce discourt de peste non plus, mais il y avait des sujets avec lesquels on ne badinait pas. Baby en était un et il serait naïf de penser que la digne fille d'Aloysius ou Claudia soit incapable de mordre en retour. Pourtant, consciente du poids de ses mots, c'est d'une douceur ineffable que la rousse effleure le bras d'une mère qui l'avait étrangement veillée. Arrachée à la misère de Madrid pour la placer au sommet du monde. Et forcément, sans parler de culpabilité puisque toute deux s'étaient faite mal, c'est d'une main plus timide que la rousse cherche celle de sa mère. Glisse un drapeau blanc sous les hostilités.
-Je suis contente de te voir. Elle le pense, et d'une sincérité désarmante malgré toute l'horreur qui pouvait pulser au sein de leur foyer. Claudia l'avait sauvée, Claudia l'avait forgée, elle était un modèle que tendrement Quarta chérissait.
P-pardon ? Le regard papillonne, choqué, mais déjà l'esprit visualise une chute qui la hante encore que trop bien puisqu'elle était l'une des fondation même d'une magie devenue erratique. Fracassée. Et sans un mot, Quarta s'étrangle sur un qualificatif qui la heurte viscéralement. Une bêtise ? Briser un verre c'était une bêtise. Foutre le feu à la poubelle en criant sur Kaiden, c'était une bêtise. Planter sa fourchette dans la main d'Eliott, et ce pour récupérer un doudou dragon lâchement volé, ça aussi c'était une bêtise ! La chute mortelle, du plus haut du manoir Blackthorn, d'une enfant meurtrit et brisée ce n'était pas une bêtise ! C'était un drame qui avait ébranlé toute une famille !
-Tu... Pas le temps de s'indigner car déjà, Dame Blackthorn reprend, coupant de fait court aux propos désastreux et préjudiciable qui pesait sur les lèvres de sa fille. « Si oui [...] » Non, ce n'était pas comparable. Tu ne pouvais pas comparer ton enfant mort à un vulgaire pion, tu ne pouvais pas d-. Ce serait oublier l'effroyable éducation qu'ils avaient reçu, parfait petit nombres rangés derrière les portes de leurs chambres. Il était illusoire de croire que Eleanor avait gagné de la valeur de part son statut d'enfant Blackthorn car, en définitive, si elle s'était toujours montrée brillante son retard magique l'avait condamnée au pire des sorts... Annihilant de fait tout le reste. Elle n'était plus Quinta Blackthorn, violoniste de talent, joyaux à la couronne Blackthorn, non. Elle n'était devenu qu'une tâche sur la tapisserie familiale. Le genre de défaut que l'on cachait. Que l'on éradiquait.
Dans une inspiration toute contrôlée, le regard se clos une seconde et c'est terrible que la rousse s'efforce au silence. Elle avait apprit à faire mal, à faire terriblement mal, et la tentation de blesser autant qu'elle l'était lui brûlait les lèvres. Et elle connaissait suffisamment sa mère pour savoir où appuyer...
-Je ne m'inquiète pas pour l'avenir marital de Quartus. L'évocation des fiançailles de James, elle, passe sur ses écailles de la cinquième adoptée comme une pluie fine. Tu arrivais avec six mois de retard Maman ; le pansement avait été arraché trop de fois pour faire frémir ton enfant. Mais ne penses-tu pas que Tertia devrait être une priorité ? J'ai peur qu'elle ne devienne vieille fille. Ou que vous l'ayez oubliée.
D'un geste gracile, Cataleya invite la magistrate en direction d'un salon qu'elle sait déjà être détestée puisqu'il s'était doucement adapté aux envies de @Ofelia Madrigal. Modernisé. Un coin télévision avait été aménagé sous les peintures monstrueuse de l'ancien propriétaire et tranchait effroyablement avec les meubles de bois lustré qui s'imposait noblement tout autour. Veillé par un large cabinet de curiosité où nichent deux chats. L'un large et gris, l'autre noir et sauvage.
-Ainsi donc, ta visite est mue par l'instinct maternel. L'absence de nuit agitée par mon somnambulisme te manquerait ? Le sourire s'étire mais la madrilène n'est pas dupe : Claudia ne se complaisait que dans les visites de contrôle. A moins que les déesses aient entendue mes prières et ait donné un héritier biologique à Papa ? La maternité te va si bien au teint... La beauté du monde serait bien fade en comparaison, si tu parvenais à enfanter.
Sublime en dépit de l'horreur venu siffler sa langue, Cataleya invite sa mère à prendre place à table et ordonne à son elfe la préparation d'un thé avant de couler ses grands yeux bleu sur cette reine qui, effroyablement, détonnait. Le manoir ne lui rendait pas hommage, ce discourt de peste non plus, mais il y avait des sujets avec lesquels on ne badinait pas. Baby en était un et il serait naïf de penser que la digne fille d'Aloysius ou Claudia soit incapable de mordre en retour. Pourtant, consciente du poids de ses mots, c'est d'une douceur ineffable que la rousse effleure le bras d'une mère qui l'avait étrangement veillée. Arrachée à la misère de Madrid pour la placer au sommet du monde. Et forcément, sans parler de culpabilité puisque toute deux s'étaient faite mal, c'est d'une main plus timide que la rousse cherche celle de sa mère. Glisse un drapeau blanc sous les hostilités.
-Je suis contente de te voir. Elle le pense, et d'une sincérité désarmante malgré toute l'horreur qui pouvait pulser au sein de leur foyer. Claudia l'avait sauvée, Claudia l'avait forgée, elle était un modèle que tendrement Quarta chérissait.
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Dim 6 Aoû 2023 - 22:14
Abject. Il n'y avait pas d'autre qualificatif possible à cette pièce. Et pour cause, l'engin qui tronait dans celle-ci, inconnue de la magistrate, ne pouvait dès lors qu'être de provenance impropre, moldue. Etait-ce là la sombre réalité ? Devait-elle se résigner, elle la grande Blackthorn ? Accepter de voir son joyau se perdre dans un tas d'immondices plus sales encore que ce qu'était déjà ce manoir ?
Regards qui s'échangent, la sorcière entend et discerne sans mal où veut en venir sa perle égarée. Ne l'avait-elle pas formée ainsi ? Ne l'avait-elle pas éduquée, ou au moins veillé à ce qu'elle ait des percepteurs digne de lui apprendre pareil verbe ? Car la vérité était là à ses yeux, seule et unique : ses enfants étaient devenus ce qu'elle avait voulu. Jamais elle n'accepterait le contraire, jamais elle n'avouerait avoir échoué. Tout au plus, elle accepterait l'énonciation de légers contretemps.
Tu manques au Manoir, jeune fille, autant que tu as besoin d'argent ici, pour survivre et bâtir ce que tu appelles ton héritage. Elle pique exprès, avouant tout de même à demi-mots que sans elle dans son ombre, la Reine se sent parfois seule. Mais elle ne l'enoncera pas réellement, sinon sur le ton de cette comparaison grossière et tout aussi inavouable. Parce que jamais n'est-ce-pas la rouquine fera marche arrière. Jamais elle ne concèdera le fait qu'elle est à ce point dépendante. Jamais...
-Je suis contente de te voir.
Doucement, la carapace cracque. Doucement, le masque se fissure à ces mots. Non pas à cause des lettres qui les composent, mais bien des sentiments qui peuvent se cacher derrière. Et si elle ne se laissait pas asseoir dans un fauteuil, mimant une fausse exaspération, il est probable que ses jambes se fassent fébriles. Pourtant, elle se pose et s'impose, dans un fauteuil, comme la Reine qu'elle est. Et la fissure se referme presque instantanément, tandis qu'un soupçon de tendresse s'envole des fenêtres de son âme.
Je n'en doute aucunement. A sa façon, elle ramène tout à ses croyances, asseyant son autorité autant que sa certitude d'être quelqu'un. Elle se plait, la Blackthorn véritable, à rappeler qu'elle est là, et qu'elle se sait importante pour ceux et celles qu'elle a dressé.
Mais si tes prières me touchent, je crains qu'elles ne soient vaines. Je me contentes de mes petits-enfants aujourd'hui.
Tobias, autre joyau de la couronne et magnifique chérubin. Cependant, elle avait parlé, et pesé chacun de ses mots. Ah oui, c'est vrai. Ton fair part est arrivé avec celui pour la famille. Je suppose que ton frère serait de mon avis concernant ce trou à rat que tu nommes ton royaume, et donc que tu n'as pas pris la peine de lui annoncer ton déménagement. La main se tend vers sa fille, et dans le prolongement de celle-ci apparait une enveloppe dorée, aux armoiries communes des Blackthorn et des Dalgaard. Je suis sûre que Lys est une femme comblée. Devait-elle seulement s'amuser à entretenir ce qui pouvait devenir une compétition entre son joyau et sa belle fille ?
Après tout, Lys avait eu le parti qu'elle voulait, le nom que Cataleya espérait porter, la descendance au sang pur tant désirée et était, elle, une véritable dresseuse de dragon. Aucune chance que Quarta n'éprouve de la jalousie...
Regards qui s'échangent, la sorcière entend et discerne sans mal où veut en venir sa perle égarée. Ne l'avait-elle pas formée ainsi ? Ne l'avait-elle pas éduquée, ou au moins veillé à ce qu'elle ait des percepteurs digne de lui apprendre pareil verbe ? Car la vérité était là à ses yeux, seule et unique : ses enfants étaient devenus ce qu'elle avait voulu. Jamais elle n'accepterait le contraire, jamais elle n'avouerait avoir échoué. Tout au plus, elle accepterait l'énonciation de légers contretemps.
Tu manques au Manoir, jeune fille, autant que tu as besoin d'argent ici, pour survivre et bâtir ce que tu appelles ton héritage. Elle pique exprès, avouant tout de même à demi-mots que sans elle dans son ombre, la Reine se sent parfois seule. Mais elle ne l'enoncera pas réellement, sinon sur le ton de cette comparaison grossière et tout aussi inavouable. Parce que jamais n'est-ce-pas la rouquine fera marche arrière. Jamais elle ne concèdera le fait qu'elle est à ce point dépendante. Jamais...
-Je suis contente de te voir.
Doucement, la carapace cracque. Doucement, le masque se fissure à ces mots. Non pas à cause des lettres qui les composent, mais bien des sentiments qui peuvent se cacher derrière. Et si elle ne se laissait pas asseoir dans un fauteuil, mimant une fausse exaspération, il est probable que ses jambes se fassent fébriles. Pourtant, elle se pose et s'impose, dans un fauteuil, comme la Reine qu'elle est. Et la fissure se referme presque instantanément, tandis qu'un soupçon de tendresse s'envole des fenêtres de son âme.
Je n'en doute aucunement. A sa façon, elle ramène tout à ses croyances, asseyant son autorité autant que sa certitude d'être quelqu'un. Elle se plait, la Blackthorn véritable, à rappeler qu'elle est là, et qu'elle se sait importante pour ceux et celles qu'elle a dressé.
Mais si tes prières me touchent, je crains qu'elles ne soient vaines. Je me contentes de mes petits-enfants aujourd'hui.
Tobias, autre joyau de la couronne et magnifique chérubin. Cependant, elle avait parlé, et pesé chacun de ses mots. Ah oui, c'est vrai. Ton fair part est arrivé avec celui pour la famille. Je suppose que ton frère serait de mon avis concernant ce trou à rat que tu nommes ton royaume, et donc que tu n'as pas pris la peine de lui annoncer ton déménagement. La main se tend vers sa fille, et dans le prolongement de celle-ci apparait une enveloppe dorée, aux armoiries communes des Blackthorn et des Dalgaard. Je suis sûre que Lys est une femme comblée. Devait-elle seulement s'amuser à entretenir ce qui pouvait devenir une compétition entre son joyau et sa belle fille ?
Après tout, Lys avait eu le parti qu'elle voulait, le nom que Cataleya espérait porter, la descendance au sang pur tant désirée et était, elle, une véritable dresseuse de dragon. Aucune chance que Quarta n'éprouve de la jalousie...
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Lun 7 Aoû 2023 - 12:27
Le radoucissement commun, s’il se fait délicieux puisque qu’il semble induire un instant de flottement entre mère et fille, ne dure pas. Et si Quarta se répète que c’est pour le mieux puisqu’il s’agissait là de moment rare et privilégié, que tout abus briserait la dynamique si particulière qu’elles avaient, force est d’admettre qu’elle demeure encore un peu pendue à son regard acéré. A un geste qui ne vient pas. Le coeur se brise effroyablement, surtout, devant le constat dressé ; Sentir sa mère autant résignée devant des impératifs biologiques lui faisait mal. Terriblement mal. Quand bien même elle aurait été la première à se sentir menacée par l'arrivée d’un héritier biologique. La première à envisager, à la manière d’un lion, de s’en débarrasser pour préserver sa place dans le coeur trop serré de Claudia Blackthorn.
Cataleya ne supportait pas la concurrence, c’était un fait indéniable qu’elle confirmait à chaque fois que quelque chose venait bousculer, même un peu, l’ordre qu’elle s’était acharnée à établir. Elle entrait dans une politique systématique de rejet de l’autre quand elle ne cherchait pas à le faire tomber, purement et simplement. A croire que la violence banalisée du paternel avait fini par donner raison à ses plus bas instincts. Ceux qu’elle cloisonnait fermement sous ses canines, mais que le regard hurlait.
(Je suis sûre que Lys est une femme comblée.)
Forcément. Claudia ne pouvait se suffir à pointer du doigts le Yard Manor puisque Cataleya semblait pleinement hermétique à la critique. Bien trop consciente du bijou qui reprenait peu à peu vie sous ses doigts enchanteurs. La moue se forme, cette fois-ci, et le regard accroche l’enveloppe dorée, obsédée par la conjointure de ces deux armoiries qui semblaient en définitive faite pour s’épouser. Mutuellement se combler. Quelque part sans doute, c’est ce à quoi elle avait aspiré lorsque, inlassablement, Quarta visualisait un à un les détails de son mariage idéalisé avec @James Blackthorn . D’un geste forgé par la danse, Cataleya finit par prendre place en face et fait sauter le sceau afin d’observer un à un les détails du faire-part. Si le geste est emprunt de grâce, l’attitude, elle, est pleinement calqué sur les expressions d’Aloysius tant elle s’était plu à nicher, minuscule et attentive, dans son bureau durant toute son enfance.
" L’adjectif est peut-être exagéré. Ce serait oublier qu’elle doit subir l’humour infâme de Secondus, et ce à longueur de journée… " Mais passé ce détail qui avait - soyons honnête - un certain charme, Quarta ne trouvait pas grand chose à opposer à ce constat. Sa vie était enviable, quoique jeté loin des contours de l’Ecosse. "Et s’ils n’ont pas reçu cette nouvelle adresse, c’est uniquement du fait que je n’ai pas reçu d’oeuf de Noir des Hébrides pour mon anniversaire. Ne va pas croire que je crains le jugement d’un homme incapable d’accorder sa garde robe ; Nullus, lui aussi, subit encore les conséquence de son absence"
A un évènement désastreux certes, puisqu'elle était effroyablement fiévreuse -quoi que superbe dans sa robe et ses perles- et que l'odieuse nécrose qui avait induit cet état marquait encore ses chaires, là, sous son sein. Plus jamais elle ne tenterait d'induire un changement dans un maléfice pourtant parfaitement stable. Plus jamais. Combinons le reste de la soirée avec la plus effroyable crise de somnambulisme qu'elle ait connue et on obtenait le pire anniversaire qu'eut un jour a essuyer Cataleya Quarta Blackthorn. Elle n'en gardait aucun souvenir mais savait que c'était Alicia qui avait bravé le froid pour la ramener puisqu’au petit jour la porte de sa chambre n'était pas correctement scellée.
-"Et puis me saisir de mon courrier me donne une excuse pour renter. Le Manoir, lui aussi, me manque." et Baby plus encore.
Cataleya ne supportait pas la concurrence, c’était un fait indéniable qu’elle confirmait à chaque fois que quelque chose venait bousculer, même un peu, l’ordre qu’elle s’était acharnée à établir. Elle entrait dans une politique systématique de rejet de l’autre quand elle ne cherchait pas à le faire tomber, purement et simplement. A croire que la violence banalisée du paternel avait fini par donner raison à ses plus bas instincts. Ceux qu’elle cloisonnait fermement sous ses canines, mais que le regard hurlait.
Forcément. Claudia ne pouvait se suffir à pointer du doigts le Yard Manor puisque Cataleya semblait pleinement hermétique à la critique. Bien trop consciente du bijou qui reprenait peu à peu vie sous ses doigts enchanteurs. La moue se forme, cette fois-ci, et le regard accroche l’enveloppe dorée, obsédée par la conjointure de ces deux armoiries qui semblaient en définitive faite pour s’épouser. Mutuellement se combler. Quelque part sans doute, c’est ce à quoi elle avait aspiré lorsque, inlassablement, Quarta visualisait un à un les détails de son mariage idéalisé avec @James Blackthorn . D’un geste forgé par la danse, Cataleya finit par prendre place en face et fait sauter le sceau afin d’observer un à un les détails du faire-part. Si le geste est emprunt de grâce, l’attitude, elle, est pleinement calqué sur les expressions d’Aloysius tant elle s’était plu à nicher, minuscule et attentive, dans son bureau durant toute son enfance.
" L’adjectif est peut-être exagéré. Ce serait oublier qu’elle doit subir l’humour infâme de Secondus, et ce à longueur de journée… " Mais passé ce détail qui avait - soyons honnête - un certain charme, Quarta ne trouvait pas grand chose à opposer à ce constat. Sa vie était enviable, quoique jeté loin des contours de l’Ecosse. "Et s’ils n’ont pas reçu cette nouvelle adresse, c’est uniquement du fait que je n’ai pas reçu d’oeuf de Noir des Hébrides pour mon anniversaire. Ne va pas croire que je crains le jugement d’un homme incapable d’accorder sa garde robe ; Nullus, lui aussi, subit encore les conséquence de son absence"
A un évènement désastreux certes, puisqu'elle était effroyablement fiévreuse -quoi que superbe dans sa robe et ses perles- et que l'odieuse nécrose qui avait induit cet état marquait encore ses chaires, là, sous son sein. Plus jamais elle ne tenterait d'induire un changement dans un maléfice pourtant parfaitement stable. Plus jamais. Combinons le reste de la soirée avec la plus effroyable crise de somnambulisme qu'elle ait connue et on obtenait le pire anniversaire qu'eut un jour a essuyer Cataleya Quarta Blackthorn. Elle n'en gardait aucun souvenir mais savait que c'était Alicia qui avait bravé le froid pour la ramener puisqu’au petit jour la porte de sa chambre n'était pas correctement scellée.
-"Et puis me saisir de mon courrier me donne une excuse pour renter. Le Manoir, lui aussi, me manque." et Baby plus encore.
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Mar 8 Aoû 2023 - 20:52
Aurait-elle fait mouche ? Elle n'en doute pas, la Reine, écoutant sa fille se dégager au moyen d'une excuse. Mais pouvait-elle en être fière, sachant pertinemment les faiblesses de son enfant ? Sachant où frapper, quelle corde venir chatouiller pour obtenir un résultat ? Tout à fait. Car pour la juriste, il n'y avait pas de demi-victoire. Elle gagnait, plaquant au sol ou giflant son adversaire, mais elle gagnait. Et si d'aventure elle perdait, elle ne lâcherait pas pour autant l'affaire.
Sans aucune considération pour l'elfe qui lui apporta et déposa son thé, elle se contenta de ne pas lacher du regard la jeune femme face à elle. Elle étudiait, scrutait celle qu'elle avait éducqué, avec une douce impression de saveur sur ses lèvres. Une saveur qui ne venait pas du thé qu'elle n'avait d'ailleurs pas encore attrapé, mais bien de l'échange.
Et bien tu me vois ravie que le courrier soit une excuse valable, alors que pas une fois je ne le fus visiblement. Elle claque la remarque, sans s'inquiéter de ce que cela pourrait produire de bon ou de mauvais. C'est que son égo en prenait un coup, dans l'idée de ne pas valoir autant que ces morceaux de parchemins. C'est vrai que cet endroit te donne toute les raisons de m'oublier. Ce mobilier, ... qu'elle se retiendrait de juger, ... ces fenêtres, ce voisinage,... Tellement glauque bien que des plus calme, Et puis ce thé qui...
Elle s'arrête alors, le liquide ayant franchi le mur de ses lèvres pour finalement repasser en sens inverse. Un acte qu'il faut bien reconnaitre elle n'aurait jamais fait en public, en raison des règles de bienséances. Les mêmes règles qu'elle martela à ses progénitures adoptées, expliquant qu'en bonne société, il était impensable de recracher un breuvage, même infect. Et pourtant, celui-ci ne l'était pas. Mais pouvait-elle agir autrement alors que son esprit hurlait de montrer son dégout ? Pouvait-elle avouer une vérité qu'elle n'était pas prête à accepter ?
Non, il est définitivement imbuvable. déclara-t-elle, reposant par la même la tasse sur la table de salon. Comme j'aurais été heureuse que l'on se voit au Manoir. Enfin soit... Et l'école ? Vais-je là aussi devoir me préparer à une déception, ou feras-tu ma fierté ?
Sans aucune considération pour l'elfe qui lui apporta et déposa son thé, elle se contenta de ne pas lacher du regard la jeune femme face à elle. Elle étudiait, scrutait celle qu'elle avait éducqué, avec une douce impression de saveur sur ses lèvres. Une saveur qui ne venait pas du thé qu'elle n'avait d'ailleurs pas encore attrapé, mais bien de l'échange.
Et bien tu me vois ravie que le courrier soit une excuse valable, alors que pas une fois je ne le fus visiblement. Elle claque la remarque, sans s'inquiéter de ce que cela pourrait produire de bon ou de mauvais. C'est que son égo en prenait un coup, dans l'idée de ne pas valoir autant que ces morceaux de parchemins. C'est vrai que cet endroit te donne toute les raisons de m'oublier. Ce mobilier, ... qu'elle se retiendrait de juger, ... ces fenêtres, ce voisinage,... Tellement glauque bien que des plus calme, Et puis ce thé qui...
Elle s'arrête alors, le liquide ayant franchi le mur de ses lèvres pour finalement repasser en sens inverse. Un acte qu'il faut bien reconnaitre elle n'aurait jamais fait en public, en raison des règles de bienséances. Les mêmes règles qu'elle martela à ses progénitures adoptées, expliquant qu'en bonne société, il était impensable de recracher un breuvage, même infect. Et pourtant, celui-ci ne l'était pas. Mais pouvait-elle agir autrement alors que son esprit hurlait de montrer son dégout ? Pouvait-elle avouer une vérité qu'elle n'était pas prête à accepter ?
Non, il est définitivement imbuvable. déclara-t-elle, reposant par la même la tasse sur la table de salon. Comme j'aurais été heureuse que l'on se voit au Manoir. Enfin soit... Et l'école ? Vais-je là aussi devoir me préparer à une déception, ou feras-tu ma fierté ?
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Mar 8 Aoû 2023 - 22:34
Don't be so dramatic, Claudia. Lissant d'une main noble une robe qu'elle n'aurait jamais pensé porter devant sa mère, Cataleya inspire calmement. Elle se refuse à fondre en excuse pour une distance qu'elle tentait d'imposer entre elle et la maison puisque de tout les membres de cette grande famille, Claudia demeurait une part essentielle à sa vie. De tous, elle était celle avec lequel elle n'avait pas pu couper les ponts puisqu'elle tenait assidûment compte de leurs rendez-vous hebdomadaire. La remarque, pourtant, fait mal car l'infante d'Aloysius le sait, de tout les membres de leur étrange portée elle était celle qui revenait le plus aisément nicher contre ses parents. Leur petite dernière, puisque Eleanor n'était plus. Qui sait quelles étranges pensées pouvaient mordre les neurones de la grande Claudia Blackthorn depuis que sa dernière vipère avait filé loin du nid ? Affectant peut être son étrange maternité, quitte à la contrarier. Alors, une seconde du moins, Quarta doute. Devait-elle vraiment revenir plus régulièrement au manoir puisque les vacances lui réapprenait ce que voulait dire « avoir un rythme de vie décent » ? Elle reprendrait son rythme infernal dès septembre et avait dès lors favorisé Miguel aux impératifs familiaux, mais est-ce que cela voulait dire qu'elle était tombé dans une froide ingratitude ? Après tout, c'était la troisième fois que Claudia soulignait son absence en quelques minutes à peine.
Le regard se noie dans sa tasse et intuitivement, les jambes se resserrent puisque Quarta se fait violence pour garder le dos droit et l'expression souveraine. « Ne prend pas la fuite : ça excitait les sens des prédateurs » Psaume t'elle frénétiquement, tentant de naviguer sous des critiques qui faisait de plus en plus mouche.
(Vais-je là aussi devoir me préparer à une déception ?)
Si recracher un thé prestigieux tenait de l'humiliation, l'idée d'incarner un échec maternel était tout bonnement insupportable aux yeux de Quarta qui, nécessairement, vient à pincer la peau de son poignet entre son pouce et son index afin de canaliser ses angoisses les plus primaires. Ses résultats étaient loin d'être honteux, bien au contraire, mais la barre s'était placé si haut depuis qu'elle était parvenu à miraculeusement sauter une année que depuis, tout résultat semblait catastrophique. Tenir un double cursus aussi complexe n'était pourtant pas à la porté de tous et bien des Hommes auraient lâché prise après le carnage qu'avait été deux-milles-vingt-trois et ses traumatismes, pourtant Cataleya ne voyait aujourd'hui plus que ses fautes. Cet examen de DFCM qu'elle avait réussit de justesse, puisque sa magie s'était faite capricieuse tout au long de la pratique et qu'il avait fallut claquer sur ses parchemins un sans faute sur la théorie. Celui de rune où elle revoyait encore trop clairement la question qui l'avait faite douter de son existence toute entière, puisqu'elle avait répondu à côté...
-Je réfléchi aux sujets de mes thèses de médicomagie et sciences occultes, et ait commencé les recherches en ce sens... La réponse s’amorce timidement, quand bien même elle ait déjà fait un rapport complet et détaillé de ses notes à ses parents et ce, à peine eut-elle ses résultats à porté. C'est tout juste si elle ne les découvrait pas en même temps qu'eux. Mais je n'ai pas prit autant d'avance sur les lectures conseillées que ce que j'aurai voulu. Admet-elle sans parvenir à toucher à son thé.
La faute à des vacances dont désespérément elle tentait de profiter, comme le lui avait conseillé son thérapeute. La faute à un @Miguel Pajares qui parvenait à la faire odieusement déculpabiliser. La faute à une discipline autoritaire et insensé qui ne parvenait plus à suivre puisque la dette de repas et sommeil s'était trop lourdement creusé. Déjà surmenée, elle appréhendait la rentrée comme chaque année , Pas certaine de pouvoir encore ramper sous les attentes puisque déjà elle se perdait en rire nerveux dès lors qu'on osait lui demander quoique ce soit.
-J'ai également pris la décision d'abandonner les nymphes. C'est tombé, si décidé à dire vrai qu'il était évident que Cataleya feignait une assurance qu'en cet instant elle n'avait pas. Mon énergie est limité et l'éparpiller de trop affectera mes études ou mes compétences à St Marie. Je ne peux plus me le permettre.
Le regard se noie dans sa tasse et intuitivement, les jambes se resserrent puisque Quarta se fait violence pour garder le dos droit et l'expression souveraine. « Ne prend pas la fuite : ça excitait les sens des prédateurs » Psaume t'elle frénétiquement, tentant de naviguer sous des critiques qui faisait de plus en plus mouche.
Si recracher un thé prestigieux tenait de l'humiliation, l'idée d'incarner un échec maternel était tout bonnement insupportable aux yeux de Quarta qui, nécessairement, vient à pincer la peau de son poignet entre son pouce et son index afin de canaliser ses angoisses les plus primaires. Ses résultats étaient loin d'être honteux, bien au contraire, mais la barre s'était placé si haut depuis qu'elle était parvenu à miraculeusement sauter une année que depuis, tout résultat semblait catastrophique. Tenir un double cursus aussi complexe n'était pourtant pas à la porté de tous et bien des Hommes auraient lâché prise après le carnage qu'avait été deux-milles-vingt-trois et ses traumatismes, pourtant Cataleya ne voyait aujourd'hui plus que ses fautes. Cet examen de DFCM qu'elle avait réussit de justesse, puisque sa magie s'était faite capricieuse tout au long de la pratique et qu'il avait fallut claquer sur ses parchemins un sans faute sur la théorie. Celui de rune où elle revoyait encore trop clairement la question qui l'avait faite douter de son existence toute entière, puisqu'elle avait répondu à côté...
-Je réfléchi aux sujets de mes thèses de médicomagie et sciences occultes, et ait commencé les recherches en ce sens... La réponse s’amorce timidement, quand bien même elle ait déjà fait un rapport complet et détaillé de ses notes à ses parents et ce, à peine eut-elle ses résultats à porté. C'est tout juste si elle ne les découvrait pas en même temps qu'eux. Mais je n'ai pas prit autant d'avance sur les lectures conseillées que ce que j'aurai voulu. Admet-elle sans parvenir à toucher à son thé.
La faute à des vacances dont désespérément elle tentait de profiter, comme le lui avait conseillé son thérapeute. La faute à un @Miguel Pajares qui parvenait à la faire odieusement déculpabiliser. La faute à une discipline autoritaire et insensé qui ne parvenait plus à suivre puisque la dette de repas et sommeil s'était trop lourdement creusé. Déjà surmenée, elle appréhendait la rentrée comme chaque année , Pas certaine de pouvoir encore ramper sous les attentes puisque déjà elle se perdait en rire nerveux dès lors qu'on osait lui demander quoique ce soit.
-J'ai également pris la décision d'abandonner les nymphes. C'est tombé, si décidé à dire vrai qu'il était évident que Cataleya feignait une assurance qu'en cet instant elle n'avait pas. Mon énergie est limité et l'éparpiller de trop affectera mes études ou mes compétences à St Marie. Je ne peux plus me le permettre.
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Mer 9 Aoû 2023 - 12:38
Comprenait-elle réellement ce que sa fille lui annonçait ? Etait-elle réellement là, cherchant avec quelques mots comment cacher ce qui ressemblait à une évidence aussi grosse qu'un Troll ? Car Cataleya devait être fière en général. Fière d'apporter des détails, pouvant corroborer ce qu'elle avancait. Mais là, qu'y avait-il ? Quels détails apportait-elle fièrement sur le plateau de l'excellence ?
Rien du tout, si ce n'est cette manie de se triturer les poignets visiblement. Et la mère connait sa fille. Derrière ses explications, la magistrate ne voit que l'enfant qui essaye de noyer la sirène, d'esquiver l'aveu cuisant. Tel le condamné cherchant à s'extirper de la potence qui l'attend, elle en viendrait presque à chercher d'arnaquer sa tutrice. Mais Quarta ne venait pas en première sur ce terrain. Rien qu'au niveau familiale, tous avait déjà tenté, de Nullus à Tertius. Et voila qu'elle s'y risquait ?
Mais avant que la sorcière ne réponde, voila que sa fille exposait son plan d'action, son envie de délaissé les nymphes, le sang qui parcourt les veines de Claudia semble littéralement la glacer sur place. Avait-elle bien entendue ?
Pardon !
Jamais Claudia ne s'était excusé ainsi devant son joyau. Jamais elle n'avait prononcé ces syllabes. Et comme le calme avant la tempête, le silence qui s'installe n'est que l'annonce de ce qui va déferler, ce raz de marrée que la rouquine vient de provoquer.
Quarta Blackthorn ... Si le timbre est clair, presque calme, les yeux de la sorc!ère crache un réel venin de sentiment. Et celle-ci se retient d'attraper sa baguette pour infliger à celle qui lui fait face un châtiment à la hauteur de ce qu'elle vient de s'amuser à prononcer. Non seulement, tu m'annonces que tu n'as absolument pas avancer et ça en essayant très maladroitement de maquiller tout ça... N'essayes même pas de me répondre !
Elle se lève de son fauteuil, cherchant un instant où poser le regard avant de se raccrocher à la seule évidence qui est possible pour elle, la seule qui peut être vraie : cet endroit est infâme.
Mais en plus, tu veux quitter les Nymphes ! Est-ce que tu t'écoutes seulement quand tu sors un tel florilèges d'inepties ? DOIS-JE REELLEMENT TE RAPPELER QUI TU ES ET D'OU TU VIENS ? Elle se changerait en dragon si elle le pouvait, la Reine-Mère. Elle s'emporterait bien volontiers si elle s'écoutait, et d'ailleurs sa baguette a fini par rejoindre le creux de sa main. Je le savais, que ce bourbier, ce tas d'immondices puant que tu appelles un manoir te prendrait du temps, et j'avais raison ! Tu te croyais prête à t'occuper de pareil endroit et de pouvoir continuer tes études, mais voila le résultat ! Aaaah, c'est vrai qu'il y a de quoi être fière !
Hors d'elle ! Voila ce qui pouvait qualifier la magistrate en ce moment. Mais alors que son regard revenait sur sa fille, l'impression ne s'en alla pas. Et aujourd'hui, tu te voiles la face. Et quoi, demain tu m'annonceras te souiller avec le premier moldu trouvé sur la place publique ?! Non non non non non, Quarta ! Je te le dis tout net, tu rêves !
Aucun sort n'était parti, mais la baguette s'était pointé sur son enfant. Autoritaire, presque en défi de réagir.
Alors je vais être très claire : les Nymphes sont une opportunité pour toi, pour ton avenir, que je ne te laisserais pas délaisser. Quitte les sous prétexte que tu n'as pas le temps, tire un trait sur ce que cela représente comme contacts pour ton avenir, et je te ferais rentrer moi-même dans le rang en venant te rechercher d'ici comme ce fut le cas il y a tant d'années... Si tu oses te prélasser dans la crasse de l'incompétence et de l'anonymat, je te promet que je n'hésiterais pas à réduire ce chez toi en cendres et à t'extirper pour te ramener à la raison. Je te jure que je ne te laisserais pas te salir !
Peinant presque à reprendre son souffle, à ralentir ses battement de coeur en la circonstance, elle demanda quand même après quelques secondes :
Alors dis-moi, Quarta Blackthorn ! Es-tu parfaitement sure que c'est là la réponse que tu veux me donner ?
Parce que oui, un doloris d'Alosyus n'était clairement rien en comparaison avec ce qui traversait l'esprit de la Reine en ce moment.
Rien du tout, si ce n'est cette manie de se triturer les poignets visiblement. Et la mère connait sa fille. Derrière ses explications, la magistrate ne voit que l'enfant qui essaye de noyer la sirène, d'esquiver l'aveu cuisant. Tel le condamné cherchant à s'extirper de la potence qui l'attend, elle en viendrait presque à chercher d'arnaquer sa tutrice. Mais Quarta ne venait pas en première sur ce terrain. Rien qu'au niveau familiale, tous avait déjà tenté, de Nullus à Tertius. Et voila qu'elle s'y risquait ?
Mais avant que la sorcière ne réponde, voila que sa fille exposait son plan d'action, son envie de délaissé les nymphes, le sang qui parcourt les veines de Claudia semble littéralement la glacer sur place. Avait-elle bien entendue ?
Pardon !
Jamais Claudia ne s'était excusé ainsi devant son joyau. Jamais elle n'avait prononcé ces syllabes. Et comme le calme avant la tempête, le silence qui s'installe n'est que l'annonce de ce qui va déferler, ce raz de marrée que la rouquine vient de provoquer.
Quarta Blackthorn ... Si le timbre est clair, presque calme, les yeux de la sorc!ère crache un réel venin de sentiment. Et celle-ci se retient d'attraper sa baguette pour infliger à celle qui lui fait face un châtiment à la hauteur de ce qu'elle vient de s'amuser à prononcer. Non seulement, tu m'annonces que tu n'as absolument pas avancer et ça en essayant très maladroitement de maquiller tout ça... N'essayes même pas de me répondre !
Elle se lève de son fauteuil, cherchant un instant où poser le regard avant de se raccrocher à la seule évidence qui est possible pour elle, la seule qui peut être vraie : cet endroit est infâme.
Mais en plus, tu veux quitter les Nymphes ! Est-ce que tu t'écoutes seulement quand tu sors un tel florilèges d'inepties ? DOIS-JE REELLEMENT TE RAPPELER QUI TU ES ET D'OU TU VIENS ? Elle se changerait en dragon si elle le pouvait, la Reine-Mère. Elle s'emporterait bien volontiers si elle s'écoutait, et d'ailleurs sa baguette a fini par rejoindre le creux de sa main. Je le savais, que ce bourbier, ce tas d'immondices puant que tu appelles un manoir te prendrait du temps, et j'avais raison ! Tu te croyais prête à t'occuper de pareil endroit et de pouvoir continuer tes études, mais voila le résultat ! Aaaah, c'est vrai qu'il y a de quoi être fière !
Hors d'elle ! Voila ce qui pouvait qualifier la magistrate en ce moment. Mais alors que son regard revenait sur sa fille, l'impression ne s'en alla pas. Et aujourd'hui, tu te voiles la face. Et quoi, demain tu m'annonceras te souiller avec le premier moldu trouvé sur la place publique ?! Non non non non non, Quarta ! Je te le dis tout net, tu rêves !
Aucun sort n'était parti, mais la baguette s'était pointé sur son enfant. Autoritaire, presque en défi de réagir.
Alors je vais être très claire : les Nymphes sont une opportunité pour toi, pour ton avenir, que je ne te laisserais pas délaisser. Quitte les sous prétexte que tu n'as pas le temps, tire un trait sur ce que cela représente comme contacts pour ton avenir, et je te ferais rentrer moi-même dans le rang en venant te rechercher d'ici comme ce fut le cas il y a tant d'années... Si tu oses te prélasser dans la crasse de l'incompétence et de l'anonymat, je te promet que je n'hésiterais pas à réduire ce chez toi en cendres et à t'extirper pour te ramener à la raison. Je te jure que je ne te laisserais pas te salir !
Peinant presque à reprendre son souffle, à ralentir ses battement de coeur en la circonstance, elle demanda quand même après quelques secondes :
Alors dis-moi, Quarta Blackthorn ! Es-tu parfaitement sure que c'est là la réponse que tu veux me donner ?
Parce que oui, un doloris d'Alosyus n'était clairement rien en comparaison avec ce qui traversait l'esprit de la Reine en ce moment.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
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» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Mer 9 Aoû 2023 - 15:25
Elle y a cru Quarta, une seconde du moins, que cette assurance feinte suffirait à faire fondre le sujet comme un bloc de neige sous le soleil brûlant de Juillet. Elle n'avait jusque là jamais délaissé ses options ou activité extra-scolaire et la position qu'avait longtemps occupé @Elizabeth Blackthorn aux seins de nymphe lui garantissait, après huit ans de loyaux et assidus service, que son départ soudain ne lui porterait aucun ombrage. Les contacts essentiels, elle les avaient noués. Les expériences à avoir, elle les avaient essuyés. Et si cela ne suffisait pas, Quarta pouvait se reposer ne serait-ce qu'un tout petit peu sur les contacts noués par le joyaux qu'était Seconda. Elle y a cru Quarta, une seconde du moins, mais déjà le regard se clos lorsque la voix se sa mère s'élève et l'écrase.
Le ton la glace plus que la baguette qui glisse entre les mains de son bourreau, et c'est minuscule que le dragon du manoir Blackthorn coule lamentablement dans son siège. « N'essayes même pas de me répondre ! » Le fiel déforme les traits de cette reine qui se dresse déjà, furieuse et implacable, et cette simple image prend des airs d'enfer véritable. Jamais Cataleya ne l'avait sentit aussi haineuse après elle puisque cette parfaite petite perle nichée toujours derrière ses longues robes, se délectant presque du désastre qu'était ses frères lorsqu'elle trônait encore sur son petit piédestal. Parfaitement rangée, contrairement à eux.
Mais voilà, pour la première fois depuis longtemps Cataleya se ramasse étrangement sur son siège, l'horreur plaqué sur la rétine et le cœur au bord de l'éclatement. Elle prend les mots de plein fouet et suit, dévastée, le regard d'une mère en tout point répugné par ce nid qui était le sien alors, peut être que Quarta réalise t'elle toute la crasse qui est la sienne. Que ce trésor d'architecture n'était peut être pas aussi fabuleux qu'elle ne voulait le croire, puisque répudié par la grande Claudia Blackthorn et ses jugements.
La vision déformé par les mots de la magistrate, la Lufkin observe son nid comme au saut d'un cauchemars mais voit toute défense lui être ôtée lorsque les billes trop bleu de Claudia se fiche au plus loin de son âme. Si elle osait jusqu'alors à peine respirer, c'est un glapissement animal qui échappe aux lèvres de la rousse à mesure qu'elle se résigne sous ce qui s'annonce comme une menace. « Si tu oses te prélasser dans la crasse de l'incompétence et de l'anonymat ». Le cœur palpite à une vitesse folle, les jambes tremblent un peu, mais il y a dans le regard de Cataleya Blackthorn quelque chose qui s'éveille. Prend son envol. La menace divine creuse les sillages de l’insurrection et c'est d'un geste lent et contrôlé que le dragon Blackthorn s'éveille. Se redresse de tout son long.
- « Ainsi donc, c'est ma mort à laquelle tu aspires. Induire celle de ma sœur ne t'a pas suffit ? »
Siffle la rousse entre ses canines, glissant lentement sur la droite pour contourner sa mère. Cela faisait plus de dix ans qu'elle usait la corde et s'étranglait dessus, plus de dix ans qu'elle craquait de toute part et parvenait par on ne sait quel miracle à tenir sans s'effondrer. Cinq ans que Sir Blackwood l'avait drapé de noir et poussait son plein potentiel. Les nymphes n'étaient rien à côté, et il était hors de question de s'écorcher plus encore pour cette odieuse mascarade. Elle réitérait sans sourciller ce point : son énergie était limité. La gaspiller de la sorte était un effroyable gâchis. La porte se claque brusquement derrière la fuite agile de ses chats et, si la rousse devine sans un regard toute l'horreur qui pulse dans les artères de son elfes enfermé derrière, c'est le plus noblement du monde qu'elle croise le dégoût maternel.
- « C'est pour affirmer la puissance Blackthorn que je délaisse ce nid où se prélasse oisiveté et ragot insipides ! Ce club n'a plus rien à envier à sa gloire d'antan, ne fait parler de lui que lors de ses bals et, si c'est là la seule compétence que tu attends de moi -Savoir organiser un bal à peine correct- alors soit ! Je coucherai sur parchemin, et dès ce soir, la méthode à appliquer ! » Crache t'elle en osant un pas, le corps tremblant, non plus de peur mais de rage. « Mais il y a des opportunités bien plus grandes, et des perspectives autres que celle de se résumer à devenir « femme de » ou pondeuse sans intérêt. Est-ce donc là ce que tu souhaites pour ta lignée ? L'affaiblir ? Gâcher ses compétences alors que tu pourrais les renforcer ? »
Le sourire s'étire, sardonique, mais la baguette de saule demeure fermement baissé puisque consciente de ne pas faire le poids contre ce démon au regard limpide.
- « Insulte moi, menace ma demeure, mais ne remet jamais en doute mes ambitions à marcher dans tes pas et ceux de mon père. Jamais je ne me prélasserait dans l'incompétence, et encore moins l'anonymat. Ce serait insulter ton héritage. »
Le ton la glace plus que la baguette qui glisse entre les mains de son bourreau, et c'est minuscule que le dragon du manoir Blackthorn coule lamentablement dans son siège. « N'essayes même pas de me répondre ! » Le fiel déforme les traits de cette reine qui se dresse déjà, furieuse et implacable, et cette simple image prend des airs d'enfer véritable. Jamais Cataleya ne l'avait sentit aussi haineuse après elle puisque cette parfaite petite perle nichée toujours derrière ses longues robes, se délectant presque du désastre qu'était ses frères lorsqu'elle trônait encore sur son petit piédestal. Parfaitement rangée, contrairement à eux.
Mais voilà, pour la première fois depuis longtemps Cataleya se ramasse étrangement sur son siège, l'horreur plaqué sur la rétine et le cœur au bord de l'éclatement. Elle prend les mots de plein fouet et suit, dévastée, le regard d'une mère en tout point répugné par ce nid qui était le sien alors, peut être que Quarta réalise t'elle toute la crasse qui est la sienne. Que ce trésor d'architecture n'était peut être pas aussi fabuleux qu'elle ne voulait le croire, puisque répudié par la grande Claudia Blackthorn et ses jugements.
La vision déformé par les mots de la magistrate, la Lufkin observe son nid comme au saut d'un cauchemars mais voit toute défense lui être ôtée lorsque les billes trop bleu de Claudia se fiche au plus loin de son âme. Si elle osait jusqu'alors à peine respirer, c'est un glapissement animal qui échappe aux lèvres de la rousse à mesure qu'elle se résigne sous ce qui s'annonce comme une menace. « Si tu oses te prélasser dans la crasse de l'incompétence et de l'anonymat ». Le cœur palpite à une vitesse folle, les jambes tremblent un peu, mais il y a dans le regard de Cataleya Blackthorn quelque chose qui s'éveille. Prend son envol. La menace divine creuse les sillages de l’insurrection et c'est d'un geste lent et contrôlé que le dragon Blackthorn s'éveille. Se redresse de tout son long.
- « Ainsi donc, c'est ma mort à laquelle tu aspires. Induire celle de ma sœur ne t'a pas suffit ? »
Siffle la rousse entre ses canines, glissant lentement sur la droite pour contourner sa mère. Cela faisait plus de dix ans qu'elle usait la corde et s'étranglait dessus, plus de dix ans qu'elle craquait de toute part et parvenait par on ne sait quel miracle à tenir sans s'effondrer. Cinq ans que Sir Blackwood l'avait drapé de noir et poussait son plein potentiel. Les nymphes n'étaient rien à côté, et il était hors de question de s'écorcher plus encore pour cette odieuse mascarade. Elle réitérait sans sourciller ce point : son énergie était limité. La gaspiller de la sorte était un effroyable gâchis. La porte se claque brusquement derrière la fuite agile de ses chats et, si la rousse devine sans un regard toute l'horreur qui pulse dans les artères de son elfes enfermé derrière, c'est le plus noblement du monde qu'elle croise le dégoût maternel.
- « C'est pour affirmer la puissance Blackthorn que je délaisse ce nid où se prélasse oisiveté et ragot insipides ! Ce club n'a plus rien à envier à sa gloire d'antan, ne fait parler de lui que lors de ses bals et, si c'est là la seule compétence que tu attends de moi -Savoir organiser un bal à peine correct- alors soit ! Je coucherai sur parchemin, et dès ce soir, la méthode à appliquer ! » Crache t'elle en osant un pas, le corps tremblant, non plus de peur mais de rage. « Mais il y a des opportunités bien plus grandes, et des perspectives autres que celle de se résumer à devenir « femme de » ou pondeuse sans intérêt. Est-ce donc là ce que tu souhaites pour ta lignée ? L'affaiblir ? Gâcher ses compétences alors que tu pourrais les renforcer ? »
Le sourire s'étire, sardonique, mais la baguette de saule demeure fermement baissé puisque consciente de ne pas faire le poids contre ce démon au regard limpide.
- « Insulte moi, menace ma demeure, mais ne remet jamais en doute mes ambitions à marcher dans tes pas et ceux de mon père. Jamais je ne me prélasserait dans l'incompétence, et encore moins l'anonymat. Ce serait insulter ton héritage. »
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Jeu 10 Aoû 2023 - 22:18
Il avait osé à l'époque de son mariage la pousser à bout. Il s'en était amusé, et finalement s'en était mordu les lèvres. Aujourd'hui, c'était au tour de la quatrième de s'y risquer. Quand comprendraient-ils, tous deux, que même si elle les avait choisi, elle se refuserait toujours à laisser paraitre ce favoritisme ? Que jamais elle n'accepterait la rébellion dont tout les deux étaient pourtant si bien capable ? Une seule chose restait visiblement la réalité : cet apprentissage se faisait à leur dépends à eux.
Et comme sur le visage de Secundus lors de ce jour important, la main de la Reine fend l'air sans pour autant jeter un sortilège. Elle aurait pu écouter, entendre et peut-être comprendre les motivations de sa fille, mais jamais elle n'accepterait ce sourire à son encontre. Jamais elle n'accepterait que son engeance lui tienne pareil affront. Elle gifle la joue de son interlocutrice, la magistrate, comme celle de son fils quelques années plus tôt. A la différence qu'à l'époque, Quarta était venue pour récupérer un Eliott marqué, tandis qu'ici, il n'y aurait personne. Personne pour venir ramasser la rouquine, pour maquiller la marque rouge qui apparaitrait dans les quelques secondes à venir, témoin du revers de la main de Claudia.
Ne me regardes jamais plus ainsi ! L'ordre est donné, et ne sera jamais plus répété. Parce que depuis toujours, l'enfant s'était entiché de suivre ce que sa mère lui dictait, sans jamais broncher à ce point. Et si Claudia avait la faiblesse de passer quelques caprices de son joyau, ce n'était jamais sans rien attendre en retour. Que du contraire, la matriarche Blackthorn ne souhaitait qu'une chose : l'excellence de la perfection.
Les Nymphes ne sont qu'oisiveté et ragots insipides, soit ! Mais qu'as-tu fait pour changer cela ? Tu penses marcher dans mes traces en les quittant ? Mais que ferais-je à ton avis ? A ta place, renoncerais je à une opportunité de me démarquer ? Réellement non. D'un blason entrain de dépérir, elle s'enorgueillirait de le redorer. Elle prendrait les rennes et en retirerait tous les honneurs. Organiser un bal n'a rien de valorisant à tes yeux ? Mais qui répondrais aujourd'hui à ton invitation si tu en faisait un ? QUI ! La vérité ? Claudia ne doutait pas de l'Espagnole pour maitriser la théorie. Cependant, était-elle suffisamment quelqu'un, ou encore qu'une ombre qui n'avait pas éclos ? Je t'accorde que tu n'es pas oisive, mais tu perds ton temps sur des futilités comme ce manoir. Et je n'ose imaginer quoi d'autre. Et tu oses me parler d'héritage ? Tu oses prétendre me faire honneur quand ton choix est de vivre dans ce bourbier, dans cette... Le regard se perd autour d'elle, tandis que le mot se dessine dans son esprit. Et finalement, il franchit le mur de ses lèvres dans un dégout lisible : ... porcherie.
Le regard vient défier sa fille, ingrate à ses yeux, et la Reine n'a en ce moment plus qu'une envie : la marquer. La punir pour son mépris et son orgueil. Tu veux y vivre ? Faire tes choix ? Soit ! Sa baguette se leva et pivota dans l'air, tandis que son esprit énonçait l'incantation avec conviction. Un informulé, pour que son adoptée ne sache pas de quelle malédiction il s'agisse exactement. Mais pas sous le nom que je t'ai accordé de porter.... D'autres mouvements de baguettes vinrent déchirer cette robe qu'elle portait. Pas avec ce style que je t'ai accordé... Et finalement la main retomba. Et pas avec le langage que je t'ai appris. Villanueva, tu n'avais rien. Villanueva te voila de nouveau, jusqu'à ce que tu te ravisses et revienne à la raison.
Quelque part, elle pleurait de devoir agir ainsi. Quelque part, son coeur se fendait de devoir inculquer son enfant de la sorte. Mais elle avait foi. Foi que son joyau se réveillerait, et reviendrait vers elle pour être plus forte qu'avant.
Et comme sur le visage de Secundus lors de ce jour important, la main de la Reine fend l'air sans pour autant jeter un sortilège. Elle aurait pu écouter, entendre et peut-être comprendre les motivations de sa fille, mais jamais elle n'accepterait ce sourire à son encontre. Jamais elle n'accepterait que son engeance lui tienne pareil affront. Elle gifle la joue de son interlocutrice, la magistrate, comme celle de son fils quelques années plus tôt. A la différence qu'à l'époque, Quarta était venue pour récupérer un Eliott marqué, tandis qu'ici, il n'y aurait personne. Personne pour venir ramasser la rouquine, pour maquiller la marque rouge qui apparaitrait dans les quelques secondes à venir, témoin du revers de la main de Claudia.
Ne me regardes jamais plus ainsi ! L'ordre est donné, et ne sera jamais plus répété. Parce que depuis toujours, l'enfant s'était entiché de suivre ce que sa mère lui dictait, sans jamais broncher à ce point. Et si Claudia avait la faiblesse de passer quelques caprices de son joyau, ce n'était jamais sans rien attendre en retour. Que du contraire, la matriarche Blackthorn ne souhaitait qu'une chose : l'excellence de la perfection.
Les Nymphes ne sont qu'oisiveté et ragots insipides, soit ! Mais qu'as-tu fait pour changer cela ? Tu penses marcher dans mes traces en les quittant ? Mais que ferais-je à ton avis ? A ta place, renoncerais je à une opportunité de me démarquer ? Réellement non. D'un blason entrain de dépérir, elle s'enorgueillirait de le redorer. Elle prendrait les rennes et en retirerait tous les honneurs. Organiser un bal n'a rien de valorisant à tes yeux ? Mais qui répondrais aujourd'hui à ton invitation si tu en faisait un ? QUI ! La vérité ? Claudia ne doutait pas de l'Espagnole pour maitriser la théorie. Cependant, était-elle suffisamment quelqu'un, ou encore qu'une ombre qui n'avait pas éclos ? Je t'accorde que tu n'es pas oisive, mais tu perds ton temps sur des futilités comme ce manoir. Et je n'ose imaginer quoi d'autre. Et tu oses me parler d'héritage ? Tu oses prétendre me faire honneur quand ton choix est de vivre dans ce bourbier, dans cette... Le regard se perd autour d'elle, tandis que le mot se dessine dans son esprit. Et finalement, il franchit le mur de ses lèvres dans un dégout lisible : ... porcherie.
Le regard vient défier sa fille, ingrate à ses yeux, et la Reine n'a en ce moment plus qu'une envie : la marquer. La punir pour son mépris et son orgueil. Tu veux y vivre ? Faire tes choix ? Soit ! Sa baguette se leva et pivota dans l'air, tandis que son esprit énonçait l'incantation avec conviction. Un informulé, pour que son adoptée ne sache pas de quelle malédiction il s'agisse exactement. Mais pas sous le nom que je t'ai accordé de porter.... D'autres mouvements de baguettes vinrent déchirer cette robe qu'elle portait. Pas avec ce style que je t'ai accordé... Et finalement la main retomba. Et pas avec le langage que je t'ai appris. Villanueva, tu n'avais rien. Villanueva te voila de nouveau, jusqu'à ce que tu te ravisses et revienne à la raison.
Quelque part, elle pleurait de devoir agir ainsi. Quelque part, son coeur se fendait de devoir inculquer son enfant de la sorte. Mais elle avait foi. Foi que son joyau se réveillerait, et reviendrait vers elle pour être plus forte qu'avant.
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» situation : Dévastée.
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Ven 11 Aoû 2023 - 12:53
Si l'inspiration de Quarta Blackthorn se veut contrôlé, mille tempêtes s'agitent déjà sur les océans de son regard. L'année a portée trop de désastre pour qu'elles ne prennent pas leur source dans la pire des insurrections alors, furieusement, elles enflent et hurlent lorsque cette impitoyable main se lève. Désastreusement prêtes à défier cette déesse-Mère, puisqu'elles n'avaient jamais faiblit devant Père et loups.Ose. Ose seulement Claudia ! Le grondement de l'animagus pèse lourdement, inspiré des effroyables force dans lesquels Aloysius plongeait les mains lorsqu'il daignait la traîner à sa suite. Lorsqu'elle se coulait dans son ombre, à peine veillée par les étoiles, et incarnait le prolongement silencieux de sa cape cerclée d'hérésies et horreurs véritables. Pourtant elle n'était pas Aloysius, encore moins Claudia, et cette gifle lui rappela sans mal que sans eux elle n'était rien. Qu'une orpheline arrachée à la crasse de Madrid. Plus que la joue, c'est l'âme qui s'embrase, mais la douleur n'est rien en comparaison de l'ordre qui s'éveille en réponse à son comportement.
Plus que quelques mots, c'est un commandement immuable qui se dessine sur les lèvres de la magistrate. Une frontière infranchissable qu'elle dessine autour de sa propre fille pour les garder côte-à-côte et décourager toute insurrections futures ; parce qu'il n'y aurait pas de prochaine fois. Cataleya le ressentait dans ses tripes. L'espagnole est pourtant hargneuse, le besoin d'abattre sur la table un épuisement viscéral trop puissant, et déjà s'arme la langue dans une opposition insensée. Un bras de fer qu'elle ne peut raisonnablement pas gagner. La soumission seule, feinte ou actée, était la porte qui la mènerait à la sortie et pourtant elle s'accrochait encore tremblante au besoin de vocaliser cette faiblesse. Elle avait déjà trop donné ; continuer sur cette voie la pousserait à se jeter de sa tour et trop souvent, déjà, elle défenestrait son regard en fumant nerveusement sur le rebord de sa fenêtre.
S'il fallait qu'elle rampe, soit. S'il fallait qu'elle implore, d'accord, mais son âme ressentait le besoin viscérale que sa mère entendent ce cri de détresse. Qu'elle le rejette était une chose, mais que Perséphone ait vent de cette requête : il fallait, au moins, qu'elle l'entende. Catalyea n'avait besoin que d'une pause, que d'une simple pause, juste le temps de trouver un appui sur le chaos qui cruellement l'engloutissait. Juste le temps de se redresser, prendre une inspiration, avant de de nouveau y être poussée. Les larmes se forment à mesure que Claudia s'impose dans son esprit, tant inflexible que sa fille n'entrevoyait que les cris pour espérer la ralentir faute de réellement pouvoir la contrer mais, déjà, les oppositions glissent. Incapable de tenir plus tête que ce qui déjà n'avait été fait, moins encore lorsque la fureur de Claudia se faisait plus menaçante que la baguette qu'elle braquait sur son enfant. Sans doute comprenait-elle déjà ce que macerait l'esprit de sa mère, trop habituée à naviguer sur les flots tempétueux de son esprit. « Soit! » Le cœur implose, le regard s'écarquille, et déjà Quarta tente un pas vers sa mère pour stopper ce qui se dessine effroyablement. « [...]pas sous le nom que je t'ai accordé de porter ».
« Maman... » A la manière de l'enfant qu'elle avait été, anxieuse à l'idée que cette mère ne vienne jamais la chercher après ses cours de danse classique puisque, déjà, elle avait été abandonnée, le glapissement de Quarta déchire le salon du Yard Manor. C'est qu'elle revit une à une ses terreur infantiles, celles qui cruellement lui soufflaient à l’oreille, lorsque le sommeil était trop compliqué qu'au moindre faux pas cette déesse la renverrait en Espagne. Qu'à la moindre hésitation, elle la répudierait. Que cette mère qui lui avait tout donné pouvait, sans la moindre difficulté, de tout la déposséder. Aussi précieuse était Cataleya, aussi folle semblait-elle lorsqu'elle se complaisait dans ses perles en ronronnant, c'était être dépossédée de son identité si difficilement acquise qui la terrifiait. Qui la motivait à se redresser lorsque, cruellement, la vie l'étranglait au sol en lui promettant le pire. C'est la peur et la colère qui régissait chacun des rouages de sa vie, et rarement elle n'avait semblé aussi terrifiée qu'ainsi ramassée sur elle-même. Souplement retombée sur son siège tant les jambes tremblait, quand bien même la main court vers sa sauveuse pour tenter de nouer le contact lorsque cette dernière le brise.
« Maman ! » Ne fait pas ça... Ne le dit pas. A la manière de l'enfant qu'elle avait été, Quarta la supplie pour une seconde. Cherche dans ce bleu regard une pitié que jamais elle n'avait su trouver et se ravise. Sa gorge la brule de toute manière trop pour qu'elle puisse faire de nouveau front, et la hardiesse s'en ait allé. Sa voix se brise avant qu'elle ne puisse vocaliser l'amour malade qu'elle portait à son bourreau ; non pas pour jouer de maigre défense, mais bel et bien lui jurer qu'elle cherchait à bien faire. Qu'elle cherchait à émerger des cendres dans lesquels elle s'embourbait, plus forte que jamais, pour ses beaux yeux bleu et son affection dissimulée. Lui promettre que même sans les nymphes elle parviendrait à se relever, mais qu'il fallait désespérément comprendre que, pour quelques mois du moins, elle avait besoin de repos.
( « Villanueva »)
Le regard se clos douloureusement mais les sanglots ne pointent pas, heurté à cette gène qui niche lourdement dans sa gorge. Comme étranglée par une main cruelle,Quarta Cataleya peine à reprendre son souffle et voit doucement l'horreur se graver sur sa rétine embrumée. Elle n'arrive plus vocaliser le moindre son, et plus elle s'accroche à ses mots, plus elle force, et plus elle vient à manquer d'air. Si elle semble se débattre comme un tyran invisible, la rousse à tôt fait de comprendre ce qu'il se passe mais est dans l'incapacité de vocaliser l'anti-sort général. Aurait-il seulement suffit ? Sans doute pas. La panique s'insinue doucement dans les veines de la lufkin qui comprend doucement tout ce qu'implique les mots de sa mère, et si ne plus être considéré comme Blackthorn par elle était un désastre, l'idée d'être dépossédée de sa magie -puisque catalysée, si ce n'était inhérente à sa voix- lui arrache un franc sursaut de panique. Elle manque d'air, le parfait joyaux de maman, et aurait mille fois préféré subir la violence paternelle puisque toujours, les bleus et lacération étaient partis.
Intuitivement ses doigts trop blancs tentent de se raccrocher à sa mère puisque c'était entre ses pattes qu'elle avait fièrement apprit à rugir. Puisque c'était toujours son regard qu'elle avait cherché en cas de doute. Son appuie, à peine soufflé, lorsque son monde s'écroulait. D'une main fébrile Cataleya tente de sauvegarder la loque qui cache ses cicatrices mais si le regard se baisse, conscient de ce que tout ceci annonçait, c'est brisé qu'il tente encore d'accrocher cette reine. Ne part pas Claudia, pas comme ça..
Plus que quelques mots, c'est un commandement immuable qui se dessine sur les lèvres de la magistrate. Une frontière infranchissable qu'elle dessine autour de sa propre fille pour les garder côte-à-côte et décourager toute insurrections futures ; parce qu'il n'y aurait pas de prochaine fois. Cataleya le ressentait dans ses tripes. L'espagnole est pourtant hargneuse, le besoin d'abattre sur la table un épuisement viscéral trop puissant, et déjà s'arme la langue dans une opposition insensée. Un bras de fer qu'elle ne peut raisonnablement pas gagner. La soumission seule, feinte ou actée, était la porte qui la mènerait à la sortie et pourtant elle s'accrochait encore tremblante au besoin de vocaliser cette faiblesse. Elle avait déjà trop donné ; continuer sur cette voie la pousserait à se jeter de sa tour et trop souvent, déjà, elle défenestrait son regard en fumant nerveusement sur le rebord de sa fenêtre.
S'il fallait qu'elle rampe, soit. S'il fallait qu'elle implore, d'accord, mais son âme ressentait le besoin viscérale que sa mère entendent ce cri de détresse. Qu'elle le rejette était une chose, mais que Perséphone ait vent de cette requête : il fallait, au moins, qu'elle l'entende. Catalyea n'avait besoin que d'une pause, que d'une simple pause, juste le temps de trouver un appui sur le chaos qui cruellement l'engloutissait. Juste le temps de se redresser, prendre une inspiration, avant de de nouveau y être poussée. Les larmes se forment à mesure que Claudia s'impose dans son esprit, tant inflexible que sa fille n'entrevoyait que les cris pour espérer la ralentir faute de réellement pouvoir la contrer mais, déjà, les oppositions glissent. Incapable de tenir plus tête que ce qui déjà n'avait été fait, moins encore lorsque la fureur de Claudia se faisait plus menaçante que la baguette qu'elle braquait sur son enfant. Sans doute comprenait-elle déjà ce que macerait l'esprit de sa mère, trop habituée à naviguer sur les flots tempétueux de son esprit. « Soit! » Le cœur implose, le regard s'écarquille, et déjà Quarta tente un pas vers sa mère pour stopper ce qui se dessine effroyablement. « [...]pas sous le nom que je t'ai accordé de porter ».
« Maman... » A la manière de l'enfant qu'elle avait été, anxieuse à l'idée que cette mère ne vienne jamais la chercher après ses cours de danse classique puisque, déjà, elle avait été abandonnée, le glapissement de Quarta déchire le salon du Yard Manor. C'est qu'elle revit une à une ses terreur infantiles, celles qui cruellement lui soufflaient à l’oreille, lorsque le sommeil était trop compliqué qu'au moindre faux pas cette déesse la renverrait en Espagne. Qu'à la moindre hésitation, elle la répudierait. Que cette mère qui lui avait tout donné pouvait, sans la moindre difficulté, de tout la déposséder. Aussi précieuse était Cataleya, aussi folle semblait-elle lorsqu'elle se complaisait dans ses perles en ronronnant, c'était être dépossédée de son identité si difficilement acquise qui la terrifiait. Qui la motivait à se redresser lorsque, cruellement, la vie l'étranglait au sol en lui promettant le pire. C'est la peur et la colère qui régissait chacun des rouages de sa vie, et rarement elle n'avait semblé aussi terrifiée qu'ainsi ramassée sur elle-même. Souplement retombée sur son siège tant les jambes tremblait, quand bien même la main court vers sa sauveuse pour tenter de nouer le contact lorsque cette dernière le brise.
« Maman ! » Ne fait pas ça... Ne le dit pas. A la manière de l'enfant qu'elle avait été, Quarta la supplie pour une seconde. Cherche dans ce bleu regard une pitié que jamais elle n'avait su trouver et se ravise. Sa gorge la brule de toute manière trop pour qu'elle puisse faire de nouveau front, et la hardiesse s'en ait allé. Sa voix se brise avant qu'elle ne puisse vocaliser l'amour malade qu'elle portait à son bourreau ; non pas pour jouer de maigre défense, mais bel et bien lui jurer qu'elle cherchait à bien faire. Qu'elle cherchait à émerger des cendres dans lesquels elle s'embourbait, plus forte que jamais, pour ses beaux yeux bleu et son affection dissimulée. Lui promettre que même sans les nymphes elle parviendrait à se relever, mais qu'il fallait désespérément comprendre que, pour quelques mois du moins, elle avait besoin de repos.
Le regard se clos douloureusement mais les sanglots ne pointent pas, heurté à cette gène qui niche lourdement dans sa gorge. Comme étranglée par une main cruelle,
Intuitivement ses doigts trop blancs tentent de se raccrocher à sa mère puisque c'était entre ses pattes qu'elle avait fièrement apprit à rugir. Puisque c'était toujours son regard qu'elle avait cherché en cas de doute. Son appuie, à peine soufflé, lorsque son monde s'écroulait. D'une main fébrile Cataleya tente de sauvegarder la loque qui cache ses cicatrices mais si le regard se baisse, conscient de ce que tout ceci annonçait, c'est brisé qu'il tente encore d'accrocher cette reine. Ne part pas Claudia, pas comme ça..
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Dim 13 Aoû 2023 - 21:36
Déception, mais pas compassion...
Voila ce qui habitait son regard, tandis que le bras se détendait. Voila ce qu'elle ressentait alors qu'elle donnait à son enfant une nouvelle leçon de l'excellence qu'elle attendait. Quarta Blackthorn, aujourd'hui, n'existait plus. Le dossier se refermait aux yeux de la Magistrate, tandis qu'elle soupirait, las de tout ceci. Qu'étaient les plaintes de son enfant devant le coeur déchiré qu'elle ressentait dans sa poitrine en ce moment ? Etait-ce cela que les mères ressentaient pour la perte du fruit de leurs entrailles ? Elle n'en doutait pas, tellement c'était douloureux.
Mais tandis qu'elle se tournait, voila qu'un autre dilemme se présentait sous ses yeux : Nifty, l'Elfe de maison de feu sa fille. Et que vais-je faire de toi ? Le serviteur sembla un instant s'étonner, avant de répondre craintif qu'inquiet qu'il était la possession de Quarta. Elle n'est plus. La souillon que tu vois, ce n'est que l'ombre de ce que fut ma Quarta. Doucement, la sorcière s'avançait vers l'Elfe, non sans une vraie larme roulant sur sa joue à la pensée qui avait été la rousse. Et malgré le danger qu'elle pouvait représenter, le domestique ne bougea pas. C'était comme si la peur qui l'habitait en l'instant le tétanisait. Comme si un sort lui avait été jeté ainsi.
Accorde-moi un calin s'il-te-plait... Prend moi dans tes bras comme ma fille l'aurait fait. demanda-t-elle, allant jusqu'à ce mettre à genou pour être à la hauteur de la créature. Et il ne sut comment réagir à cette demande singulière, bien qu'il savait que Quarta était la seule qu'elle ait un jour pris dans ses bras. Son joyau était la seule pour qui la Reine s'était laissé aller à cette forme de marque d'affection. Alors, quand les bras de l'employé du Ministère s'ouvrirent, l'être aux oreilles pointues obéit. Comme le voulait sa condition, il se prêta au jeu demandant, offrant à son ancienne propriétaire l'accolade demandée, posant le menton sur l'épaule de la sorcière, laissant ses oreilles descendre légèrement d'aise. Accio couteau. Et les yeux s'écarquillèrent, tandis que la chaleur se faisait sentir dans le dos de la créature. Mais tandis que ses bras gesticulaient, tandis que son regard se remplissaient d'effroi, le linge qui lui servait de vêtement se maculait de sang et Claudia conservait, resserrait même son emprise sur lui.
Tu comprends, j'en suis sure. Si je te garde à mon service, chaque fois que je te verrais... Je repenserai à l'enfant que j'ai perdu. A cet ange qui m'a été arraché, et que tu n'as pas su protéger... Ainsi se justifiait-elle auprès de celui qui n'était finalement pour elle qu'un dommage collatéral, une perte sans incidence. Car qu'était un Elfe de Maison face à sa douleur, face à la perte de sa fille chérie ?
Lachant la créature qui s'affala sur le sol, la juriste rangea le couteau dans l'une de ses poches, rompue aux affres des procés, habituée de ce que pouvait être ce genre de preuves avant de regarder autour d'elle pour se saisir de son manteau. Et avisant une nouvelle fois la Villanueva, elle conclut par ce simple mot : Décevant.
Voila ce qui habitait son regard, tandis que le bras se détendait. Voila ce qu'elle ressentait alors qu'elle donnait à son enfant une nouvelle leçon de l'excellence qu'elle attendait. Quarta Blackthorn, aujourd'hui, n'existait plus. Le dossier se refermait aux yeux de la Magistrate, tandis qu'elle soupirait, las de tout ceci. Qu'étaient les plaintes de son enfant devant le coeur déchiré qu'elle ressentait dans sa poitrine en ce moment ? Etait-ce cela que les mères ressentaient pour la perte du fruit de leurs entrailles ? Elle n'en doutait pas, tellement c'était douloureux.
Mais tandis qu'elle se tournait, voila qu'un autre dilemme se présentait sous ses yeux : Nifty, l'Elfe de maison de feu sa fille. Et que vais-je faire de toi ? Le serviteur sembla un instant s'étonner, avant de répondre craintif qu'inquiet qu'il était la possession de Quarta. Elle n'est plus. La souillon que tu vois, ce n'est que l'ombre de ce que fut ma Quarta. Doucement, la sorcière s'avançait vers l'Elfe, non sans une vraie larme roulant sur sa joue à la pensée qui avait été la rousse. Et malgré le danger qu'elle pouvait représenter, le domestique ne bougea pas. C'était comme si la peur qui l'habitait en l'instant le tétanisait. Comme si un sort lui avait été jeté ainsi.
Accorde-moi un calin s'il-te-plait... Prend moi dans tes bras comme ma fille l'aurait fait. demanda-t-elle, allant jusqu'à ce mettre à genou pour être à la hauteur de la créature. Et il ne sut comment réagir à cette demande singulière, bien qu'il savait que Quarta était la seule qu'elle ait un jour pris dans ses bras. Son joyau était la seule pour qui la Reine s'était laissé aller à cette forme de marque d'affection. Alors, quand les bras de l'employé du Ministère s'ouvrirent, l'être aux oreilles pointues obéit. Comme le voulait sa condition, il se prêta au jeu demandant, offrant à son ancienne propriétaire l'accolade demandée, posant le menton sur l'épaule de la sorcière, laissant ses oreilles descendre légèrement d'aise. Accio couteau. Et les yeux s'écarquillèrent, tandis que la chaleur se faisait sentir dans le dos de la créature. Mais tandis que ses bras gesticulaient, tandis que son regard se remplissaient d'effroi, le linge qui lui servait de vêtement se maculait de sang et Claudia conservait, resserrait même son emprise sur lui.
Tu comprends, j'en suis sure. Si je te garde à mon service, chaque fois que je te verrais... Je repenserai à l'enfant que j'ai perdu. A cet ange qui m'a été arraché, et que tu n'as pas su protéger... Ainsi se justifiait-elle auprès de celui qui n'était finalement pour elle qu'un dommage collatéral, une perte sans incidence. Car qu'était un Elfe de Maison face à sa douleur, face à la perte de sa fille chérie ?
Lachant la créature qui s'affala sur le sol, la juriste rangea le couteau dans l'une de ses poches, rompue aux affres des procés, habituée de ce que pouvait être ce genre de preuves avant de regarder autour d'elle pour se saisir de son manteau. Et avisant une nouvelle fois la Villanueva, elle conclut par ce simple mot : Décevant.
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Re: Take Me Down (Claudia) Terminé
Lun 14 Aoû 2023 - 16:22
Nichée entre le fauteuil et la bibliothèque, à peine visible tant tout son être s'était condamné a cet étrange réduit, Cataleya Quarta Blackthorn essuyait ses larmes d’une main ensanglantée. Dans le plus grand des silence elle était parvenue à ramper jusqu'à son châle pour couvrir un corps partiellement mis à nu, mais l'instinct avait tôt fait eu de la renvoyer dans son coin, comme pour la préserver du retour d'une mère qui n'était pourtant plus. L'état était à la sidération plus qu'au désespoir et, ainsi tassée sous le triptyque fou de quelques paysages hallucinés, la maîtresse des lieux veillait un corps qui plus loin reposait. Nifty, en dépit de la Mort, la fixait de son oeil vitreux elle et sa culpabilité. Il s’était étrangement tordue lorsque, précipitée, la sorcière avait accouru pour lui porter les premiers soins. En vain. Pouvait-elle encore prétendre au titre de sorcière si aucun enchantement ne poussait sur ses lèvres ? Pouvait-elle encore prétendre au rang de médicomage puisqu'elle était incapable de souffler la plus simple des blessures ? Incapable de verbaliser le moindre sortilège, la rousse s’était rabattu sur les potions, compresses, et la corneille perchée à sa fenêtre en avait rit. Incapable de promettre à ce mourant que tout irait pour le mieux, elle s’était mise à pleurer et les croassement de Göllnir s'étaient intensifiés. Et enfin, incapable de l’arracher à ce froid sommeil, c’était dévastée qu’elle s'était mise à hurler. Tenté du moins, puisque là encore elle en était tout bonnement incapable . Au moins la corneille s'en était allé.
Plus qu'un banal elfe, Nifty avait été un bout de chez elle. Une créature qui l'avait vu grandir et dont elle s'était étrangement imprégné puisque toujours il trottinait à la suite de sa mère. Il avait été le témoin de toute la douceur dont elles étaient parfois capable, un confident étrange lorsque Cataleya venait à douter et en un sens, il avait constitué une forme d'héritage filial et doux qu'elle n'avait pas su honorer. La preuve d'un amour un peu tordu mais qui était celui de Cataleya et Claudia Blackthorn. Qui était encore celui de Cataleya et Claudia Blackthorn.
Pitoyablement ramassée dans son coin, suffoquant sous les angoisses mais incapable de se détacher de cette marre de sang qui rampait à ses pieds, Cataleya se savait de nouveau orpheline. Temporairement du moins, le temps de s'écorcher l'âme pour de nouveau rentrer dans le cadavre de celle qui fut l'étoile si précieuse du domaine Blackthorn. La plus beau joyeux de leur couronne. Pur, parfait, inaccessible ;Quarta Blackthorn. Claudia avait la faiblesse de l'aimer et si sa fille s'était trop longtemps reposé dessus, force était d'admettre qu'elle s'avait un minimum en jouer. Qu'elle savait que renoncer à tout ce qu'elle avait accomplit cette année lui permettrait de nicher à nouveau dans ces bras qui seul, et véritablement, l'aimait. Pas comme les autres. Le cheminement de pensée, à partir de là, était effroyablement logique : Il lui suffisait de répudier tout ce qui n'était pas Blackthorn. De bannir l'imperfection, triste mortelle qu'elle était, et d'embrasser le prix terrible que ce trait demandait. De fait, elle retrouverait son nom, sa couronne, échapperait au dégout maternel, et trônerait derrière ses longues robes noires la prochaine fois que son père lèverait une baguette folle et impulsive sur elle. Morgane seule savait ce dont était capable Aloysius si, déjà protégée par la toute puissance maternelle, Cataleya essuyait des doloris. Non ! Elle ne survivrait pas à une vie tenu loin des privilèges que lui octroyait être la favorite de Claudia ; son père la tuerait si elle n'était pas là pour la veiller.
Le plan était simple Quarta ; tu avais subit déjà huit année et il ne t'en restait que deux à tirer, puis viendrait le mariage, les bébés, et tu pourrais enfin te reposer. Si tu t'organisais bien tu pouvais même caler ton mariage à la fin de tes études. Du moins, si les Bonnamy te trouvait encore une quelconque valeurs et... Allez, respire. Ce n'était que quelques années...
Le coeur éclate dans un sanglot muet et c'est sans un bruit que Cataleya se traîne jusqu'au cadavre de son elfe. Appose sur son front plissé un tremblant baiser. Elle voudrait promettre à sa dépouille un peu de quiétude mais ne savait trop bien que c'était le feu ou les vers qui aurait raison d'elle. Qui emporterait une à une ces années de bons et loyaux services puisqu'elle avait été assez sotte pour défier sa mère. Assez sotte pour, tout deux, les condamner.
Plus qu'un banal elfe, Nifty avait été un bout de chez elle. Une créature qui l'avait vu grandir et dont elle s'était étrangement imprégné puisque toujours il trottinait à la suite de sa mère. Il avait été le témoin de toute la douceur dont elles étaient parfois capable, un confident étrange lorsque Cataleya venait à douter et en un sens, il avait constitué une forme d'héritage filial et doux qu'elle n'avait pas su honorer. La preuve d'un amour un peu tordu mais qui était celui de Cataleya et Claudia Blackthorn. Qui était encore celui de Cataleya et Claudia Blackthorn.
Pitoyablement ramassée dans son coin, suffoquant sous les angoisses mais incapable de se détacher de cette marre de sang qui rampait à ses pieds, Cataleya se savait de nouveau orpheline. Temporairement du moins, le temps de s'écorcher l'âme pour de nouveau rentrer dans le cadavre de celle qui fut l'étoile si précieuse du domaine Blackthorn. La plus beau joyeux de leur couronne. Pur, parfait, inaccessible ;
Le plan était simple Quarta ; tu avais subit déjà huit année et il ne t'en restait que deux à tirer, puis viendrait le mariage, les bébés, et tu pourrais enfin te reposer. Si tu t'organisais bien tu pouvais même caler ton mariage à la fin de tes études. Du moins, si les Bonnamy te trouvait encore une quelconque valeurs et... Allez, respire. Ce n'était que quelques années...
Le coeur éclate dans un sanglot muet et c'est sans un bruit que Cataleya se traîne jusqu'au cadavre de son elfe. Appose sur son front plissé un tremblant baiser. Elle voudrait promettre à sa dépouille un peu de quiétude mais ne savait trop bien que c'était le feu ou les vers qui aurait raison d'elle. Qui emporterait une à une ces années de bons et loyaux services puisqu'elle avait été assez sotte pour défier sa mère. Assez sotte pour, tout deux, les condamner.
-Terminé-
Merci pour ce chouette rp
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