- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Take me high (Ft Claudia)
Sam 2 Mar 2024 - 17:28
Chassant d’un oeil trop clair l’elfe qui trébuchait sur le chaos végétal rampant entre les meubles de la cuisine, Cataleya abattit son hachoir sur la carcasse de lapin qui lui faisait face. Un caprice pincé entre les lèvres, et les sourcils foncièrement froncés par des gardes nocturnes et interminables qui l'avaient rendu exécrable. A moins que ce ne soit son portable déchargé et l’incapacité de contacter un Miguel qu’elle n’avait pas vu depuis quatre-vingt seize heures. D’un geste précis, la lame poussa les morceaux de chairs dans le chaudron qui bullait à grand feu sur sa droite mais se ficha solidement dans la planche à découper lorsque, une fois de trop, l’elfe marcha sur les lianes à épines noires de sa Heliamphora Spinosa. Si l'urne qui servait de bouche à cette carnivore vint mordre dans le vide sous ce nouveau contact, le danger sembla surtout provenir de Blackthorn qui, étranglée sur son corset, prit d'effroyables airs de harpie. Furieuse, ses ondulations rousses, parfaitement ramassé sous un noeud de satin noir, s'agitèrent comme les queues de neuf chats courroucés.
- Tika, Je jure devant le portrait de Grand papi Cygnus que je vais te jeter aux snargalouffs. Effroyablement mélodieuse en dépit des mots qui glisse sur sa langue, la voix de Quarta s'efforce au calme quand l'oeil, pourtant, poignarde inlassablement une pauvre elfe prise au piège dans cette cuisine occupée. Printemps oblige, la lufkin avait déplacée chaque plante qui constituait sa collection de carnivore en vue d'une remise au propre et de soin qui nécessitait de nombreux plans de travail et des arrivées d'eau. Elle y était depuis sa sortie de l’hôpital, autrement dit huit heure tapante, et progressait dans ce dédale de dent et épine l'éther au bout des doigts, la grâce au pas. Si maniérée que l'on aurait certainement pu lui prêter des airs de princesse Disney purement chaotique. Il faut dire qu'elle leur avait chanté plus d'une sérénade ce matin, et ce en découpant un premier lapin pour les nourrir à la fourchette.
Encerclant sa pauvre Debbie de ses bras trop blancs -parce que oui, elle avait trouvé le moyen de nommer cette fichue plante-, Cataleya vient à laborieusement la soulever, laissant ses larges lianes entourer son corps à la manière de serpents. Si le pas titube sous le poids de ce monstre végétal, la Blackthorn vient à se stabiliser en posant les fesses sur le comptoir où reposait une myriade d'orchidées mordeuses de chines affamées. "Quelle vilaine elfe, n'est-ce pas ma fille ?"
Si la moue qu'arbore Quarta trahit la singulière affection qu'elle porte à ses plantes, le regard se laisse happer par l'ombre qui se dessine sur les murs du couloir. Les talons sont impérieux, le parfum rassurant, et si la rousse s'étonne de la venue de Claudia en ses lieux, déjà le sourire se dessine.
"Tu illumines ce lieu, maman." Ose t'elle le plus joliment du monde, penchant le visage sur le côté pour avoir le loisir d'observer la grande Claudia Blackthorn, reine entres toutes. Sa place n'était pourtant pas dans une cuisine. "Pourquoi diable descends tu ici ? Les elfes tardaient-ils à te répondre ? "
- Tika, Je jure devant le portrait de Grand papi Cygnus que je vais te jeter aux snargalouffs. Effroyablement mélodieuse en dépit des mots qui glisse sur sa langue, la voix de Quarta s'efforce au calme quand l'oeil, pourtant, poignarde inlassablement une pauvre elfe prise au piège dans cette cuisine occupée. Printemps oblige, la lufkin avait déplacée chaque plante qui constituait sa collection de carnivore en vue d'une remise au propre et de soin qui nécessitait de nombreux plans de travail et des arrivées d'eau. Elle y était depuis sa sortie de l’hôpital, autrement dit huit heure tapante, et progressait dans ce dédale de dent et épine l'éther au bout des doigts, la grâce au pas. Si maniérée que l'on aurait certainement pu lui prêter des airs de princesse Disney purement chaotique. Il faut dire qu'elle leur avait chanté plus d'une sérénade ce matin, et ce en découpant un premier lapin pour les nourrir à la fourchette.
Encerclant sa pauvre Debbie de ses bras trop blancs -parce que oui, elle avait trouvé le moyen de nommer cette fichue plante-, Cataleya vient à laborieusement la soulever, laissant ses larges lianes entourer son corps à la manière de serpents. Si le pas titube sous le poids de ce monstre végétal, la Blackthorn vient à se stabiliser en posant les fesses sur le comptoir où reposait une myriade d'orchidées mordeuses de chines affamées. "Quelle vilaine elfe, n'est-ce pas ma fille ?"
Si la moue qu'arbore Quarta trahit la singulière affection qu'elle porte à ses plantes, le regard se laisse happer par l'ombre qui se dessine sur les murs du couloir. Les talons sont impérieux, le parfum rassurant, et si la rousse s'étonne de la venue de Claudia en ses lieux, déjà le sourire se dessine.
"Tu illumines ce lieu, maman." Ose t'elle le plus joliment du monde, penchant le visage sur le côté pour avoir le loisir d'observer la grande Claudia Blackthorn, reine entres toutes. Sa place n'était pourtant pas dans une cuisine. "Pourquoi diable descends tu ici ? Les elfes tardaient-ils à te répondre ? "
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Re: Take me high (Ft Claudia)
Mar 5 Mar 2024 - 21:03
"Quelle vilaine elfe, n'est-ce pas ma fille ?"
Elle avait fini par signaler sa présence, elle qui s'était approchée à pas de velours. Aucun de ses escarpins n'avaient fait de bruit, peut-être parce qu'elle avait pris garde à chacun de ses pas. C'est qu'elle n'aimait pas descendre en ce lieu, qu'elle détestait devoir s'abaisser de manière si littérale. Et pourtant, même ici, elle n'en perdait pas moins de sa majesté, présence qui en impose et qui provoque une certaine forme de respect. Rapidement, l'Elfe répondant au nom de Tika baisse les yeux, espérant qu'elle n'a pas manqué de clairvoyance tandis que le Joyau de la Reine énonce qu'il soit possible qu'elle ait du attendre. Et Merlin savait qu'il était impensable de faire attendre les Maitres de cette demeure.
Le regard venant fixer l'Elfe, cette dernière se recroqueville encore un peu sur elle-même, pourtant sûre de ne pas avoir été appelée. Jusqu'à ce que la question tombe : "Doutes-tu de toi-même, Tika ?" La réponse se fait fébrile, même si négative. Aurait-elle du anticipé une demande ? Aurait-elle du comprendre ce qui n'avait pas été formulé ? Aurait-elle manqué de discernement ? "Va donc t'occuper de tes services." Une fraction de seconde, voila ce qu'il fallut attendre pour voir l'Elfe transplaner à la suite de cet ordre direct. Tout, pour ne pas se retrouver sur la route de la Reine.
Reportant son attention sur son enfant, la Magistrate se risqua à une esquisse de sourire. "Une mère a-t-elle besoin d'une raison pour espérer voir sa fille ?" Elle se plaisait presque à remployer ces mots, étant persuadée de les avoir déjà dit, sur le même ton, quelques mois plus tôt. C'est que ce genre de jeu l'amusait, la Grande Claudia Blackthorn. Engendrer une part de doute chez son interlocuteur, venir gratter ses croyances les plus ancrées, c'était après tout devenu une réelle habitude.
"Bien sur que non. Jamais une mère n'aura besoin de raison pour cela. Je venais juste m'assurer que..." Que sa fille allait bien ? Jamais. Mais pourquoi finir cette phrase, alors que l'esprit de la rousse s'en chargerait. "Je te sens... perturbée ces derniers temps alors, je voulais m'assurer que tout allait bien. Et comme j'ai l'impression que tu m'évites..." Prêcher le faux pour entendre le vrai, une technique vieille comme le monde.
Elle avait fini par signaler sa présence, elle qui s'était approchée à pas de velours. Aucun de ses escarpins n'avaient fait de bruit, peut-être parce qu'elle avait pris garde à chacun de ses pas. C'est qu'elle n'aimait pas descendre en ce lieu, qu'elle détestait devoir s'abaisser de manière si littérale. Et pourtant, même ici, elle n'en perdait pas moins de sa majesté, présence qui en impose et qui provoque une certaine forme de respect. Rapidement, l'Elfe répondant au nom de Tika baisse les yeux, espérant qu'elle n'a pas manqué de clairvoyance tandis que le Joyau de la Reine énonce qu'il soit possible qu'elle ait du attendre. Et Merlin savait qu'il était impensable de faire attendre les Maitres de cette demeure.
Le regard venant fixer l'Elfe, cette dernière se recroqueville encore un peu sur elle-même, pourtant sûre de ne pas avoir été appelée. Jusqu'à ce que la question tombe : "Doutes-tu de toi-même, Tika ?" La réponse se fait fébrile, même si négative. Aurait-elle du anticipé une demande ? Aurait-elle du comprendre ce qui n'avait pas été formulé ? Aurait-elle manqué de discernement ? "Va donc t'occuper de tes services." Une fraction de seconde, voila ce qu'il fallut attendre pour voir l'Elfe transplaner à la suite de cet ordre direct. Tout, pour ne pas se retrouver sur la route de la Reine.
Reportant son attention sur son enfant, la Magistrate se risqua à une esquisse de sourire. "Une mère a-t-elle besoin d'une raison pour espérer voir sa fille ?" Elle se plaisait presque à remployer ces mots, étant persuadée de les avoir déjà dit, sur le même ton, quelques mois plus tôt. C'est que ce genre de jeu l'amusait, la Grande Claudia Blackthorn. Engendrer une part de doute chez son interlocuteur, venir gratter ses croyances les plus ancrées, c'était après tout devenu une réelle habitude.
"Bien sur que non. Jamais une mère n'aura besoin de raison pour cela. Je venais juste m'assurer que..." Que sa fille allait bien ? Jamais. Mais pourquoi finir cette phrase, alors que l'esprit de la rousse s'en chargerait. "Je te sens... perturbée ces derniers temps alors, je voulais m'assurer que tout allait bien. Et comme j'ai l'impression que tu m'évites..." Prêcher le faux pour entendre le vrai, une technique vieille comme le monde.
James Blackthorn est fan
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» âge : 25 ans (15 février)
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Re: Take me high (Ft Claudia)
Mer 6 Mar 2024 - 1:12
Ne prenant pas même garde au départ précipité de Tika, le sourire s’effondre sur une sensation de déjà vu qui flanque aux tripes du dragon Blackthorn de bien sordides frayeurs. Doucement alors, la rousse dépose à côté d’elle la carnivore qu’elle maintenait jusqu’alors, presque pour anticiper les représailles d’un motif inconnu. A croire qu’elle venait de camper la position de Tika, la soumission en moins. Fondamentalement altière, le menton se redresse à mesure que le doute lui tord l’estomac mais déjà les muscles changent imperceptiblement d'appui. Si combattre était vain, et plus encore dangereux, force était d’admettre que les entraînements estivaux passés entre les mains de Miguel l’avait rendu un peu plus habile lors des faces à faces : assurément, elle pourrait couvrir sa fuite si celle-ci se faisait nécessaire puisque, plus aussi souveraine qu’elle ne le fut, Cataleya peinait aujourd’hui à retrouver son trône. Elle tâtonnait à l’aveugle dans ce minuscule monde où tous avaient une place bien définie et où affirmer ses privilèges sacro-saint était bien plus compliqué puisque, huit mois avant, elle en avait été dépossédée. Elle se sentait sur la sellette, là où toute sa vie elle avait hurler être la préférée. Celle qui jamais ne sauterait.
“Je venais juste m'assurer que…” Que quoi ? Si l’inspiration se fait lente puisque toute contrôlée, de nouveau le poids de la lufkin se reporte sur le côté. Les muscles sont indéniables ments tendus mais la de nouveau Blackthorn rassemble toute la discipline dont était capable son corps pour ne pas se laisser aller à pincer la peau de son poignet. Effroyable habitude prise lorsqu’elle se sentait déchoir sous l’oeil parental. Elle touche pourtant l’une des étoiles de diamant qui pend au bracelet offert par sa mère, mais préfère joindre le plus joliment du monde les mains sur les pans de sa robe, dans une posture aussi noble que sage. “Je te sens... perturbée ces derniers temps [...]” Et ça ne manque pas. Le bref éclat qui échappe aux lèvres de Quarta est un rire excessivement nerveux, quand bien même bref. Quoi de plus perturbant que de revenir dans sa jolie cage dorée quand on lui rappelait chaque jour durant qu’elle pourrait se dorer les plumes sous les baisers de @Miguel Pajares ? La pupille tremble lorsque sa mère effleure l’idée même de mal vivre ce retour, mais le corps se refuse à l’immobilité devant les derniers mots qui griffes son esprit. Marquant deux pas pour offrir ses mains à Claudia, Cataleya s’empresse de la rassurer.
-Non, bien sûr que non. Tu es l’unique raison de mon retour maman. Désarmante vérité que celle-ci puisque aussi sage était-elle redevenue entre les griffes de son père, toujours son regard se référait à Claudia Blackthorn. Reine entre toutes. Déesse souveraine. Les doigts de Quarta se referment tout doucement autour des mains de sa mère pour les ramener à ses lèvres dans un tendre baiser, et enfin seulement ose t'elle se défendre. L'absence des Autres me pèse sans doute un peu. Tu sais que je supporte bien mal solitude.
En témoignait l'état désastreux dans lequel elle était tombée suite à l'exil de @James Blackthorn. Elle avait risqué le doloris paternel par deux fois pour ne pas rester une seconde de plus emmurée, seule, dans les froids murs Blackthorn. Et c'était bien la seule chose qui avait été en mesure de l'arracher du droit sentier tracé par papa-maman. N'était-ce pas en parti pour ça qu'elle avait commencé à suivre Miguel à la taverne du troll, quand bien même son humour gras et sa tendance à vouloir l'embrasser, à l'époque, la débectait au plus haut point ? Tout était mieux que dépérir dans ce caveau qu'était devenu le superbe Manoir Blackthorn, loin des rires de sa nouvelle génération. Si le sourire s'ose, elle ne relâche tout de même pas les mains de sa mère, comme pour la convaincre que tout irait pour le mieux. C'est pourtant après de longue seconde qu'elle ose à son tour une question.
-Tu me pose cette question parce que, hier, j'ai passé l'aube à couper chacune des têtes de nos rosiers ? Comme à chaque fois qu'elle avait des frustrations à canaliser, lorsqu'elle ne pouvait pas les exorciser sur les hanches ou dans les bras de son aimé. J'ai pris un bain de pétale de rose. Marque t'elle honnêtement, quand bien même cette soudaine lubie avait été mue par la nécessité de se faire excessivement dramatique, à demi coulée dans sa baignoire.
“Je venais juste m'assurer que…” Que quoi ? Si l’inspiration se fait lente puisque toute contrôlée, de nouveau le poids de la lufkin se reporte sur le côté. Les muscles sont indéniables ments tendus mais la de nouveau Blackthorn rassemble toute la discipline dont était capable son corps pour ne pas se laisser aller à pincer la peau de son poignet. Effroyable habitude prise lorsqu’elle se sentait déchoir sous l’oeil parental. Elle touche pourtant l’une des étoiles de diamant qui pend au bracelet offert par sa mère, mais préfère joindre le plus joliment du monde les mains sur les pans de sa robe, dans une posture aussi noble que sage. “Je te sens... perturbée ces derniers temps [...]” Et ça ne manque pas. Le bref éclat qui échappe aux lèvres de Quarta est un rire excessivement nerveux, quand bien même bref. Quoi de plus perturbant que de revenir dans sa jolie cage dorée quand on lui rappelait chaque jour durant qu’elle pourrait se dorer les plumes sous les baisers de @Miguel Pajares ? La pupille tremble lorsque sa mère effleure l’idée même de mal vivre ce retour, mais le corps se refuse à l’immobilité devant les derniers mots qui griffes son esprit. Marquant deux pas pour offrir ses mains à Claudia, Cataleya s’empresse de la rassurer.
-Non, bien sûr que non. Tu es l’unique raison de mon retour maman. Désarmante vérité que celle-ci puisque aussi sage était-elle redevenue entre les griffes de son père, toujours son regard se référait à Claudia Blackthorn. Reine entre toutes. Déesse souveraine. Les doigts de Quarta se referment tout doucement autour des mains de sa mère pour les ramener à ses lèvres dans un tendre baiser, et enfin seulement ose t'elle se défendre. L'absence des Autres me pèse sans doute un peu. Tu sais que je supporte bien mal solitude.
En témoignait l'état désastreux dans lequel elle était tombée suite à l'exil de @James Blackthorn. Elle avait risqué le doloris paternel par deux fois pour ne pas rester une seconde de plus emmurée, seule, dans les froids murs Blackthorn. Et c'était bien la seule chose qui avait été en mesure de l'arracher du droit sentier tracé par papa-maman. N'était-ce pas en parti pour ça qu'elle avait commencé à suivre Miguel à la taverne du troll, quand bien même son humour gras et sa tendance à vouloir l'embrasser, à l'époque, la débectait au plus haut point ? Tout était mieux que dépérir dans ce caveau qu'était devenu le superbe Manoir Blackthorn, loin des rires de sa nouvelle génération. Si le sourire s'ose, elle ne relâche tout de même pas les mains de sa mère, comme pour la convaincre que tout irait pour le mieux. C'est pourtant après de longue seconde qu'elle ose à son tour une question.
-Tu me pose cette question parce que, hier, j'ai passé l'aube à couper chacune des têtes de nos rosiers ? Comme à chaque fois qu'elle avait des frustrations à canaliser, lorsqu'elle ne pouvait pas les exorciser sur les hanches ou dans les bras de son aimé. J'ai pris un bain de pétale de rose. Marque t'elle honnêtement, quand bien même cette soudaine lubie avait été mue par la nécessité de se faire excessivement dramatique, à demi coulée dans sa baignoire.
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Re: Take me high (Ft Claudia)
Mer 13 Mar 2024 - 21:48
Elle aime l'entendre, qu'elle soit l'unique raison. Qu'importe ce qui suive ces mots, tant ceux-ci souligne la rareté qui la caractérise. Parce qu'elle est, elle seule, la grande Claudia Blackthorn. La très redoutée. Mais le joyau se méfie-t-il pourtant autant du doigt qui la porte ?
Les langues se délient rapidement, et voila que le sujet des rosiers est abordé, en complément de celui qui se révèle être une cruelle vérité : l'absence de vie dans ce Manoir jadis beaucoup plus habité. C'était presque horrible de se dire que, à trois âmes prêts, la tour de la souillon serait bientôt plus habitée que le manoir. La saison des mondanités reprendra bientôt. Et ils reviendront alors... Ils... tous les petits oisillons. Que ce soit Eliott, qui espérait échapper au carcan familial en ayant traversé la mer, ou Kiran qui se réfugiait derrière ses inepties et autres tentatives d'attirer l'attention. Nullus ou même James et leur attitude si décalées. Tous reviendraient, car elle les inviterait à le faire. Et lequel d'entre eux se risquerait à ignorer l'appel.
Mais je dois avouer que... je ne te comprends pas. Elle laisse planer le doute, tandis que son coude vient s'appuyer délicatement sur la table présente. Et avec le coude, c'est tout l'avant bras qui se repose, non loin d'une de ses immondes plantes disgracieuses et tellement plus grossière qu'un parterre de roses idéalement entretenu. Si la solitude te ronge, sors. Va voir tes amis. Prends un peu de temps pour toi. Oui, Claudia Blackthorn venait de le dire, de le permettre, de le suggérer et surtout, de l'imposer. Car elle n'accepterait plus jamais après cela qu'on lui reproche d'enfermer sa fille, son enfant. Qu'on l'accuse de la priver de liberté. Elle se voulait magnanime. Généreuse même avec celle qui avait su faire amende honorable. Car après cela, elle savait qu'elle serait son "témoin de moralité" si cela venait à être nécessaire. Elle savait que sa fille affirmerait haut et fort que Claudia Blackthorn avait suggérer que la rose noire sorte, s'éclate comme disent les jeunes aujourd'hui.
Les langues se délient rapidement, et voila que le sujet des rosiers est abordé, en complément de celui qui se révèle être une cruelle vérité : l'absence de vie dans ce Manoir jadis beaucoup plus habité. C'était presque horrible de se dire que, à trois âmes prêts, la tour de la souillon serait bientôt plus habitée que le manoir. La saison des mondanités reprendra bientôt. Et ils reviendront alors... Ils... tous les petits oisillons. Que ce soit Eliott, qui espérait échapper au carcan familial en ayant traversé la mer, ou Kiran qui se réfugiait derrière ses inepties et autres tentatives d'attirer l'attention. Nullus ou même James et leur attitude si décalées. Tous reviendraient, car elle les inviterait à le faire. Et lequel d'entre eux se risquerait à ignorer l'appel.
Mais je dois avouer que... je ne te comprends pas. Elle laisse planer le doute, tandis que son coude vient s'appuyer délicatement sur la table présente. Et avec le coude, c'est tout l'avant bras qui se repose, non loin d'une de ses immondes plantes disgracieuses et tellement plus grossière qu'un parterre de roses idéalement entretenu. Si la solitude te ronge, sors. Va voir tes amis. Prends un peu de temps pour toi. Oui, Claudia Blackthorn venait de le dire, de le permettre, de le suggérer et surtout, de l'imposer. Car elle n'accepterait plus jamais après cela qu'on lui reproche d'enfermer sa fille, son enfant. Qu'on l'accuse de la priver de liberté. Elle se voulait magnanime. Généreuse même avec celle qui avait su faire amende honorable. Car après cela, elle savait qu'elle serait son "témoin de moralité" si cela venait à être nécessaire. Elle savait que sa fille affirmerait haut et fort que Claudia Blackthorn avait suggérer que la rose noire sorte, s'éclate comme disent les jeunes aujourd'hui.
Bien qu'avec modération. Sinon, l'extinction de voix risquait de revenir.
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Re: Take me high (Ft Claudia)
Dim 17 Mar 2024 - 20:37
“Et ils reviendront alors…” Pas de leur plein gré, c’était bien ça le problème maman. Le sourire fleurit pourtant poliment pour acquiescer des mots qui n’allégeait, en définitive, pas ce coeur devenu trop lourd à porter. Alors, comme pour tromper ce mal qui l’étouffait, Cataleya s’arme de son sécateur et remet de l’ordre dans ce chaos végétal. Discipline point par point les tiges et hampe florale tout en décalant de sa lame les morsures qui tentaient de lui faire barrage. Ses grands yeux bleu se détourne pourtant de ses orchidées mordeuses de Chine pour croiser ceux de Claudia lorsque celle-ci laisse sa voix planer entre elles. Et ça tombe là, à la manière d’une évidence, aussi improbable que risible. Sort Quarta. Déploie tes petites ailes et va te les éclater contre la fenêtre tenue plus loin. Le sourire s’étire en coin et le nez souffle un peu, presque amusée par l’improbable de ce conseil.
-“Je n’ai pas d’amis.” Ose t’elle tout en tranchant la tête fanée de son orchidée. Du moins, aucun que sa mère approuverait. Wyatt était désastreusement loin, et on ne pouvait pas dire que les Chauffes plats cautionnaient ce sage retour à la maison ; pas sûre qu’une soirée improvisée ne terminerait pas dans le sang quand on oserait lui suggérer que le retour de ses insomnies et crises de somnambulisme étaient, qui sait, peut être liés à ce retour dans un lieu affreusement anxiogène et dans lequel elle avait été torturés par deux fois.
-“ Et je crains que, la seule fois où je t’ai implorée de prendre du temps pour moi, j’ai fini déshéritée et privé de ma voix une demi année durant. Ne m’en veut pas, mais l’expérience a été assez traumatisante pour me passer l’envie de filer sous la caresse du vent. ” Elle aimait bien trop le confort de sa cage pour risquer de le perdre de nouveau. Aussi paradoxal et malsain était ce constat. Les yeux de Quarta croisent pourtant ceux de sa mère, une pointe accusatrice au fond de l'oeil puisqu'il était évident que Claudia savait ce que leur précédente dispute avait éveillée chez son enfant, tant celle-ci était viscéralement accrochée à elle. Elle n'en dit pourtant mot. Se contentant de reprendre son ouvrage. “ Ma morosité n'est que passagère, n'ai crainte ; je ne sauterais pas de ma fenêtre. ”
-“Je n’ai pas d’amis.” Ose t’elle tout en tranchant la tête fanée de son orchidée. Du moins, aucun que sa mère approuverait. Wyatt était désastreusement loin, et on ne pouvait pas dire que les Chauffes plats cautionnaient ce sage retour à la maison ; pas sûre qu’une soirée improvisée ne terminerait pas dans le sang quand on oserait lui suggérer que le retour de ses insomnies et crises de somnambulisme étaient, qui sait, peut être liés à ce retour dans un lieu affreusement anxiogène et dans lequel elle avait été torturés par deux fois.
-“ Et je crains que, la seule fois où je t’ai implorée de prendre du temps pour moi, j’ai fini déshéritée et privé de ma voix une demi année durant. Ne m’en veut pas, mais l’expérience a été assez traumatisante pour me passer l’envie de filer sous la caresse du vent. ” Elle aimait bien trop le confort de sa cage pour risquer de le perdre de nouveau. Aussi paradoxal et malsain était ce constat. Les yeux de Quarta croisent pourtant ceux de sa mère, une pointe accusatrice au fond de l'oeil puisqu'il était évident que Claudia savait ce que leur précédente dispute avait éveillée chez son enfant, tant celle-ci était viscéralement accrochée à elle. Elle n'en dit pourtant mot. Se contentant de reprendre son ouvrage. “ Ma morosité n'est que passagère, n'ai crainte ; je ne sauterais pas de ma fenêtre. ”
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Re: Take me high (Ft Claudia)
Lun 25 Mar 2024 - 20:30
Elle serait presque fière de l'entendre, la reine, que son joyau n'a pas d'amis. Mais la vérité reste que d'apercevoir la morosité sur le visage de Quarta n'est pas ce qu'elle affectionne, si tant est que l'on puisse parler d'affection venant de la magistrate. La réalité, bien autre, est qu'un joyau, un diamant, une pierre précieuse ne l'est réellement que si elle brille, et pas si elle s'avère terne. Qui aime le charbon sous prétexte qu'il s'agit d'un diamant brut, non poli ? Qui se ferait un solitaire de ce minerai noir et immonde, salissant ? Aux yeux de Claudia, voila pourtant ce qu'était la Villanueva, avant qu'elle ne lui offre une première et seconde chance : un morceau de charbon. Et aujourd'hui ? Aujourd'hui, la jeune fille devait être aussi radieuse qu'un diamant que l'on montre, que l'on affiche. Briller de 1000 feux, voila bien ce qui devait être la norme.
Mon enfant, sois gentille et ne parlons plus de cette époque sinistre. Mon enfant... Voila bien deux mots qu'elle n'employait que peu, la matriache. Deux mots pour souligner deux évidences, sous couvert d'une fausse affection toujours. Première chose : elle lui appartenait. Depuis sa naissance, si Claudia s'accordait d'avouer que déjà au berceau, elle l'avait remarqué. La rouquine était son bien, l'une de celle pour laquelle elle avait choisi d'investir du temps, de l'argent et exceptionnellement une part de sentiments. Quant à la deuxième chose, c'était qu'elle restait une enfant. Et ça, cette supériorité, l'ainée n'aurait de cesse de le rappeler, asseyant ainsi sa position au sein de la famille. Car c'était bien elle qui serait à jamais La Reine Mère.
Si j'avais peur que tu ne sautes par la fenêtre, je t'aurais fait déménager au rez-de-chaussée, Quarta. Soulignait-elle par là qu'en installant feu la jeune Eléanore dans une tour, et au sommet, elle espérait déjà à l'époque que cette dernière fasse le saut de l'ange ? Peut-être... Lorsque j'ai du t'infliger cette leçon, le déchirement que j'ai ressenti à l'idée de te perdre pour toujours, crois-moi que je ne souhaites plus jamais le ressentir. Au moins avait-elle souffert réellement de s'être sentie privée de la présence de la rousse.
Dans ce cas, fais toi des amis. Ou vois d'autres inutiles. Personne ne réussit en étant seule dans ce monde. Je pensais que tu le savais... Après tout, n'avait-elle pas en partie était punie parce qu'elle voulait s'isoler ? Quitter les Nymphes ? Il doit bien y avoir quelqu'un. Au moins un. Ou une ? Se risquait-elle à connaitre les gouts de sa fille en matière de plaisirs charnels ? Peut-être.
Mon enfant, sois gentille et ne parlons plus de cette époque sinistre. Mon enfant... Voila bien deux mots qu'elle n'employait que peu, la matriache. Deux mots pour souligner deux évidences, sous couvert d'une fausse affection toujours. Première chose : elle lui appartenait. Depuis sa naissance, si Claudia s'accordait d'avouer que déjà au berceau, elle l'avait remarqué. La rouquine était son bien, l'une de celle pour laquelle elle avait choisi d'investir du temps, de l'argent et exceptionnellement une part de sentiments. Quant à la deuxième chose, c'était qu'elle restait une enfant. Et ça, cette supériorité, l'ainée n'aurait de cesse de le rappeler, asseyant ainsi sa position au sein de la famille. Car c'était bien elle qui serait à jamais La Reine Mère.
Si j'avais peur que tu ne sautes par la fenêtre, je t'aurais fait déménager au rez-de-chaussée, Quarta. Soulignait-elle par là qu'en installant feu la jeune Eléanore dans une tour, et au sommet, elle espérait déjà à l'époque que cette dernière fasse le saut de l'ange ? Peut-être... Lorsque j'ai du t'infliger cette leçon, le déchirement que j'ai ressenti à l'idée de te perdre pour toujours, crois-moi que je ne souhaites plus jamais le ressentir. Au moins avait-elle souffert réellement de s'être sentie privée de la présence de la rousse.
Dans ce cas, fais toi des amis. Ou vois d'autres inutiles. Personne ne réussit en étant seule dans ce monde. Je pensais que tu le savais... Après tout, n'avait-elle pas en partie était punie parce qu'elle voulait s'isoler ? Quitter les Nymphes ? Il doit bien y avoir quelqu'un. Au moins un. Ou une ? Se risquait-elle à connaitre les gouts de sa fille en matière de plaisirs charnels ? Peut-être.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Take me high (Ft Claudia)
Mer 27 Mar 2024 - 20:41
“Mon enfant, sois gentille [...]” Les habitudes sont tant ancrées que Cataleya ne prend pas même ombrage, pourtant féroce lorsqu’elle criait qu’elle serait bientôt docteur et qu’elle abattait un objet au sol dans l’espoir de se faire entendre. Elle ne renforçait pourtant qu’un peu plus ses airs de gamine capricieuse et une immaturité émotionnelle qui faisait pâlir tout ceux qui s'essayaient encore à la raisonner. A l’instar de ces trotteurs que l’on poussaient au maximum dans leurs premières années, quitte à les exploser en trois ans à peine, sur les champ de courses, Cataleya avait été forgé pour exceller mais n’avait jamais eu le temps d’apprendre à digérer, puis composer, avec des notions plus basique. La gestion de ses émotions - que l’on savait pourtant volcaniques- en était sans doute la part la plus criante. Rien d’étonnant à ce que Nullus l’infantilise encore, que @Arthur Batthyány ne voit en elle qu’une gamine trop énergique fourré entre ses pattes, et que sa mère s’acharne à la garder dans ce moule si appréciable. En tout point contrôlable. Elle était sa petite dernière puisque Eleonore n’était plus. La moue se pince pourtant lorsque la pseudo-inquiétude de sa mère plane au dessus d'elle, lui assurant presque qu'elle n'aurait pas laissé se dragon aux ailes troués prendre son envol du haut des plus grandes tours. Pas que Quarta doute, mais Claudia n'avait hésité à l'abandonner lorsque, durant l'été, elle avait... "[...]infligée cette leçon. "
Reine rouge, reine de coeur, Cataleya abat soudainement son sécateur sur l'une de ses fleurs dont la tête roule mollement à ses pieds. Machinalement, les lames claquent entre elles, comme si la seule réminiscence de son bannissement troublait encore la lufkin et nécessitait un exutoire aussi théâtral que celui d'un "Qu'on leurs coupe la tête !" silencieux. Aussi, lorsque Claudia évoque son "déchirement", les canines de sa fille se dévoilent sous un mince sourire, puisqu'elle l'espère, oui, que cette situation a fait autant de mal à sa mère qu'elle ne lui en avait fait à elle.
- Chaque nuit, durant ces six mois, j'ai poignardé une poupée en plein cœur et lui ait retourné l'estomac. Elle portait ton visage.
C'est faux, purement gratuit, et le déchirant "maman" qu'elle avait soufflé en reposant pied ici constituait une preuve probante de l'amour inconditionnel que Cataleya lui vouait. Pourtant, l'idée d'avoir été répudiée par la Seule et l'Unique lui était tant insupportable que le coeur voulu imposer une image tout aussi insupportable. Claudia, comme elle, avait la faiblesse de l'aimer. Ce sursaut cruel ne dure pourtant pas, puisque déjà Cataleya daigne poser son sécateur et s'adosser à ses plantes. Si elle ignore pleinement quelles sont les règles de ce nouveau jeu auquel se prête sa mère, force est d'admettre qu'elle marque tout de même un pas vers lui puisqu'elle semble foncièrement réfléchir sous les mots que pose à peine, au dessus de ses neurones, les mots de la magistrate.
- Un. Ne me fait pas l'injure de me croire déviante. Un frisson lui parcourt l’échine, mais pas comme il avait plu le faire il y avait de ça un an et demi lorsqu'elle le pensait encore, non. Un frisson la parcourt parce qu'elle revoyait sans mal toute l'horreur qu'avait provoqué ce mot sur @Maximilien Leroy lorsque, farouche, elle cherchait encore à le broyer. Un malaise certain l'envahit puisqu'elle imagine Wyatt entendre cette monstruosité ou pire, se la prendre. Un malaise lui comprime l’estomac puisqu'elle entend les inspirations toute horrifiée de son entourage. La consume toute entière, puisqu'elle revoit sans mal les joints partagé avec Dahlia - timide baiser indirect- et la manière dont se questionnait sa propre sexualité lorsque la main d'Irina passait sur sa joue pour la contraindre à la regarder. Le menton se redresse pourtant d'un air infecte. Implacable, puisqu'elle croyait déceler où voulait en venir la magistrate. "Marius est de bonne compagnie mais je médicomage maman, c'est un peu tard pour aborder la question de la contraception. Je sais comment ça marche."
Reine rouge, reine de coeur, Cataleya abat soudainement son sécateur sur l'une de ses fleurs dont la tête roule mollement à ses pieds. Machinalement, les lames claquent entre elles, comme si la seule réminiscence de son bannissement troublait encore la lufkin et nécessitait un exutoire aussi théâtral que celui d'un "Qu'on leurs coupe la tête !" silencieux. Aussi, lorsque Claudia évoque son "déchirement", les canines de sa fille se dévoilent sous un mince sourire, puisqu'elle l'espère, oui, que cette situation a fait autant de mal à sa mère qu'elle ne lui en avait fait à elle.
- Chaque nuit, durant ces six mois, j'ai poignardé une poupée en plein cœur et lui ait retourné l'estomac. Elle portait ton visage.
C'est faux, purement gratuit, et le déchirant "maman" qu'elle avait soufflé en reposant pied ici constituait une preuve probante de l'amour inconditionnel que Cataleya lui vouait. Pourtant, l'idée d'avoir été répudiée par la Seule et l'Unique lui était tant insupportable que le coeur voulu imposer une image tout aussi insupportable. Claudia, comme elle, avait la faiblesse de l'aimer. Ce sursaut cruel ne dure pourtant pas, puisque déjà Cataleya daigne poser son sécateur et s'adosser à ses plantes. Si elle ignore pleinement quelles sont les règles de ce nouveau jeu auquel se prête sa mère, force est d'admettre qu'elle marque tout de même un pas vers lui puisqu'elle semble foncièrement réfléchir sous les mots que pose à peine, au dessus de ses neurones, les mots de la magistrate.
- Un. Ne me fait pas l'injure de me croire déviante. Un frisson lui parcourt l’échine, mais pas comme il avait plu le faire il y avait de ça un an et demi lorsqu'elle le pensait encore, non. Un frisson la parcourt parce qu'elle revoyait sans mal toute l'horreur qu'avait provoqué ce mot sur @Maximilien Leroy lorsque, farouche, elle cherchait encore à le broyer. Un malaise certain l'envahit puisqu'elle imagine Wyatt entendre cette monstruosité ou pire, se la prendre. Un malaise lui comprime l’estomac puisqu'elle entend les inspirations toute horrifiée de son entourage. La consume toute entière, puisqu'elle revoit sans mal les joints partagé avec Dahlia - timide baiser indirect- et la manière dont se questionnait sa propre sexualité lorsque la main d'Irina passait sur sa joue pour la contraindre à la regarder. Le menton se redresse pourtant d'un air infecte. Implacable, puisqu'elle croyait déceler où voulait en venir la magistrate. "Marius est de bonne compagnie mais je médicomage maman, c'est un peu tard pour aborder la question de la contraception. Je sais comment ça marche."
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Re: Take me high (Ft Claudia)
Lun 15 Avr 2024 - 21:24
Oh vraiment ? Elle feignait l'indifférence, la Reine. Mais la réalité reste qu'elle devrait être surprise que sa fille pense qu'elle ait un coeur. Encore que qu'est-ce qui était le plus étonnant : croire que Claudia Blackthorn ait un coeur ou penser qu'un sortilège vaudou puisse l'atteindre ? Allez savoir pourquoi la jeune sorcière s'est cru obligée d'agir ainsi, tant la solution était simple : revenir. Revenir dans son giron, sous sa protection, sous son éducation.
Cependant, et même si la rousse trouvait utile de se montrer forte et peut-être même intransigeante, l'ainée n'allait pas lui en tenir rigueur. Pourquoi ? Parce qu'elle osait s'exprimer ? Claudia ne souhaitait plus museler le petit oiseau qu'elle était. La punition qui avait été la sienne avait été suffisante, et très sincèrement, la magistrate espérait que ce qui n'était alors qu'un oisillon à ses yeux deviennent enfin égale à un dragon, ces animaux que la jeune femme se targuait d'apprécier. Il était définitivement temps que Quarta Blackthorn fasse parler d'elle, s'affirme, se forge une place ou un nid, qu'elle appelle ça comme elle veut.
Et parfois, même le plus féroce des reptiles a besoin de compagnie. Même la plus épineuse des roses a besoin d'autres. Ne serait-ce que pour être remarquée, pour se démarquée même du commun. Ne serait-ce que pour surprendre.
Quarta, ma petite. Si j'avais le moindre à ce sujet, crois moi que je m'assurerais bien qu'aucun accident ne survienne. Il était chose que la Maitresse des lieux pouvait entendre, imaginer, concevoir, et il en était d'autres qu'il était important de ne pas oublier. Par exemple, elle-même avait été donné en mariage à Aloysius Blackthorn, cet homme craint de bon nombre. Elle avait pu parfois envisager d'écarter les cuisses pour d'autres, mais même si elle n'avait jamais cédé, il était clair que jamais elle n'aurait bafoué l'honneur de son époux en public. De la même manière, la Reine pouvait imaginer sa fille s'essayant à des expériences personnelles, mais si ces frivolités devait venir à arrondir son ventre et prouver une quelconque infidélité, la magistrate n'aurait pas peur d'enlever des entrailles de sa fille la preuve accablante de sa culpabilité. Je refuse juste de te perdre une nouvelle fois sur le simple autel de la solitude. Elle qui était son joyau, il fallait bien reconnaitre qu'elle ne souhaitait pas ou plus que ce dernier s'égare. Que ce chef d'oeuvre qui était le sien ne s'écarte encore de la voie tracée pour elle à cause d'un léger manque de liberté. Et ce pas, ce lever de barrière, la magistrate était prête à l'accorder. Plus que cela, elle le suggérait : Vois tes amis, ou ce qui s'en approche. Invite-les. Telle était la proposition de Claudia. Et si tant est que l'un d'entre eux plaise, qu'elle en profite à sa guise. Tant que sa réputation restait intacte... Tant que la Mère pouvait disposer à loisir de la vie et du devenir de son enfant...
Que tu aies tes secrets, je le respecte. Mais il me semblait important que tu saches que... Elle semblait réfléchir un instant, ... que je suis heureuse de ton retour, mais que ton absence m'avait permis de réfléchir. En fait, non !
Cependant, et même si la rousse trouvait utile de se montrer forte et peut-être même intransigeante, l'ainée n'allait pas lui en tenir rigueur. Pourquoi ? Parce qu'elle osait s'exprimer ? Claudia ne souhaitait plus museler le petit oiseau qu'elle était. La punition qui avait été la sienne avait été suffisante, et très sincèrement, la magistrate espérait que ce qui n'était alors qu'un oisillon à ses yeux deviennent enfin égale à un dragon, ces animaux que la jeune femme se targuait d'apprécier. Il était définitivement temps que Quarta Blackthorn fasse parler d'elle, s'affirme, se forge une place ou un nid, qu'elle appelle ça comme elle veut.
Et parfois, même le plus féroce des reptiles a besoin de compagnie. Même la plus épineuse des roses a besoin d'autres. Ne serait-ce que pour être remarquée, pour se démarquée même du commun. Ne serait-ce que pour surprendre.
Quarta, ma petite. Si j'avais le moindre à ce sujet, crois moi que je m'assurerais bien qu'aucun accident ne survienne. Il était chose que la Maitresse des lieux pouvait entendre, imaginer, concevoir, et il en était d'autres qu'il était important de ne pas oublier. Par exemple, elle-même avait été donné en mariage à Aloysius Blackthorn, cet homme craint de bon nombre. Elle avait pu parfois envisager d'écarter les cuisses pour d'autres, mais même si elle n'avait jamais cédé, il était clair que jamais elle n'aurait bafoué l'honneur de son époux en public. De la même manière, la Reine pouvait imaginer sa fille s'essayant à des expériences personnelles, mais si ces frivolités devait venir à arrondir son ventre et prouver une quelconque infidélité, la magistrate n'aurait pas peur d'enlever des entrailles de sa fille la preuve accablante de sa culpabilité. Je refuse juste de te perdre une nouvelle fois sur le simple autel de la solitude. Elle qui était son joyau, il fallait bien reconnaitre qu'elle ne souhaitait pas ou plus que ce dernier s'égare. Que ce chef d'oeuvre qui était le sien ne s'écarte encore de la voie tracée pour elle à cause d'un léger manque de liberté. Et ce pas, ce lever de barrière, la magistrate était prête à l'accorder. Plus que cela, elle le suggérait : Vois tes amis, ou ce qui s'en approche. Invite-les. Telle était la proposition de Claudia. Et si tant est que l'un d'entre eux plaise, qu'elle en profite à sa guise. Tant que sa réputation restait intacte... Tant que la Mère pouvait disposer à loisir de la vie et du devenir de son enfant...
Que tu aies tes secrets, je le respecte. Mais il me semblait important que tu saches que... Elle semblait réfléchir un instant, ... que je suis heureuse de ton retour, mais que ton absence m'avait permis de réfléchir. En fait, non !
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Take me high (Ft Claudia)
Sam 27 Avr 2024 - 13:14
“Accident” Le nez de la rousse plisse sous un outrage mêlé de dégout. S’il était évident qu’elle s’était mille fois projetée dans une vie idéale auprès de @Miguel Pajares , avec des enfants aux allures de chien fou qui courreraient partout en arrachant des faiblesses du coeur à Cataleya chaque fois qu’elle les croierait tomber d’un arbre, force était d’admettre que les seuls enfants qu’elle rêvait de mettre au monde prochainement étaient, et resteraient, ses deux thèses. Son ventre ne s’arrondirait pas avant la fin de ses études et elle prenait grand soin de s’en assurer. Passé ce cap, et tenue loin des Blackthorn, il ne faisait nul doute qu’elle s’essayerait à donner vie à cette flopée d’enfant chaotiques qu’elle avait évidemment tous nommé dans un coin de sa tête puisque, si elle était parvenue à tirer de la bouche de son espagnol des voeux de mariage, elle se doutait bien réussir à le convaincre de fonder leur propre famille. Un jour, un beau jour, mais pas maintenant. Aussi, la langue s’arme déjà sous les canines acérées de la redevenue Blackthorn, mais se trouve bien perturbée par ce qui suit. “Je refuse juste de te perdre une nouvelle fois” Surprise, les yeux de Cataleya papillonnent un instant mais le visage se détourne. Mue par un caprice infantile. Elle voudrait pourtant rouler des yeux de manière si exagérée qu’on en perdrait ses vives prunelles. Elle voudrait rire, désinvolte, souffler que tout ce qui intéressait cette sacro-sainte mère était le besoin d’asseoir son contrôle, de disposer des cuisses de sa fille comme elle l’entendait pour asseoir la suprématie Blackthorn au travers d’un mariage juteux et arrangé, mais en aucun cas l’idée de la perdre. Elle l’avait enterrée sans la moindre hésitation, ce premier aout. N’avait plus même prononcé son nom, comme si l’idée même de pleurer ce spectre lui importait peu. A moins que ça l’ait trop affectée, et que ce nom était devenu trop douloureux à porter ? Le doute s’installe, le coeur vaccille, mais la langue vient à claquer devant cette promesse que tout ceci n’avait pas été vain. Que la grande Claudia Blackhtorn était venu à réféchir.
-Tu recommencerais pourtant sans hésiter. Marque t’elle enfin, dénuée de son aplomb légendaire puisque le constat la peinait plus qu’elle n’aimait se le rappeler. “Et tu ne serais pas venue me chercher, si je n’étais pas revenue.”
Si elle n’avait pas rampé pour lui rappeler ses forces, et tout ce qu’elle avait pu accomplir en dépit d’une magie erratique et d’une absence de voix. Elle n’avait pas quitté les Nymphes et devaient de fait composer avec elles en plus d’un rythme de vie qu’elle peinait définitivement à supporter. Elle ne rêvait que de soumettre ses ennemies par les plus grand maléfice, plus de jouer les parfaites princesses puisqu’en définitive, elle aurait bien plus besoin de savoir se défendre que de fleurir des bouquet lorsqu’on attendrait d’elle d’écarter les cuisses en dépit de son bon vouloir. Ou lorsqu’on découvrirait ces fiancailles scellées en Suède, ou ce mariage à venir qu’elle taisait soigneusement.
Elle avait maintenue sa place chez les nymphes selon le bon vouloir de Claudia, mais coupait la tête des roses à chaque fois qu’elle se rappelait qu’elle méritait définitivement mieux que perdre son temps. Les capes noires, elles, la tenait coeur et tripes pour exalter chacun de ses sens. Lui promettre le monde, elle qui rêvait grand. La langue ne se délie pourtant pas, se rappelant sans mal que c’était ce même sujet qui l’avait condamnée à cet odieux maléfice. La langue ne s’essaye pas à de nouveau faire valoir ses droits, non, mais articule un maigre :
-Moi aussi, j’ai réfléchi. A sa place dans cette famille, à cet affreux avenir qu’ils voulaient lui plaquer sous le nez, et à tout ce qu’elle pourrait accomplir si elle ne se contenter pas de plier bassement. J’ai.. J’ai envoyé une lettre à mon père biologique.
-Tu recommencerais pourtant sans hésiter. Marque t’elle enfin, dénuée de son aplomb légendaire puisque le constat la peinait plus qu’elle n’aimait se le rappeler. “Et tu ne serais pas venue me chercher, si je n’étais pas revenue.”
Si elle n’avait pas rampé pour lui rappeler ses forces, et tout ce qu’elle avait pu accomplir en dépit d’une magie erratique et d’une absence de voix. Elle n’avait pas quitté les Nymphes et devaient de fait composer avec elles en plus d’un rythme de vie qu’elle peinait définitivement à supporter. Elle ne rêvait que de soumettre ses ennemies par les plus grand maléfice, plus de jouer les parfaites princesses puisqu’en définitive, elle aurait bien plus besoin de savoir se défendre que de fleurir des bouquet lorsqu’on attendrait d’elle d’écarter les cuisses en dépit de son bon vouloir. Ou lorsqu’on découvrirait ces fiancailles scellées en Suède, ou ce mariage à venir qu’elle taisait soigneusement.
Elle avait maintenue sa place chez les nymphes selon le bon vouloir de Claudia, mais coupait la tête des roses à chaque fois qu’elle se rappelait qu’elle méritait définitivement mieux que perdre son temps. Les capes noires, elles, la tenait coeur et tripes pour exalter chacun de ses sens. Lui promettre le monde, elle qui rêvait grand. La langue ne se délie pourtant pas, se rappelant sans mal que c’était ce même sujet qui l’avait condamnée à cet odieux maléfice. La langue ne s’essaye pas à de nouveau faire valoir ses droits, non, mais articule un maigre :
-Moi aussi, j’ai réfléchi. A sa place dans cette famille, à cet affreux avenir qu’ils voulaient lui plaquer sous le nez, et à tout ce qu’elle pourrait accomplir si elle ne se contenter pas de plier bassement. J’ai.. J’ai envoyé une lettre à mon père biologique.