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[super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Dim 8 Oct 2023 - 11:09
Soft water and Tornadoes
(music) (mood board) (outfit) (hair & makeup) 16.09.2023 Fragile et souple, la fumée bleue s’échappait de la baguette de charme et dessinait les contours d’une maman hérisson à quelques centimètres de son homologue ensorcelée ; Jude, la poignée de porte qu’elle avait enchantée pour lui donner vie chaque fois qu’elle se trouvait en sa présence, agrippait ses petites pattes sur le coussin du canapé pour se hisser sur le dossier. L’animal regarda son reflet nébuleux s’échapper par l’encadrement de la porte ; elle tenta bien de le suivre, mais le patronus était déjà parti lorsque Jude atteignit le parquet. Isabelle sourit, éternellement amusée par la naïveté de sa création. Le spectre du bonheur ne tarda pas à atteindre sa cible, très certainement assise dans son bureau à quelques volées de marches de là où Isabelle se trouvait. Elle vint lui murmurer son message à l’oreille et disparut dans le néant :
(anglais) “Je t’attends au lac. Prépare-toi au duel, mon p’tit loup.”
De son côté, Isabelle jugea qu’elle avait laissé suffisamment de temps à son apparition pour avertir son plus vieil ami (et elle insistait toujours sur son âge) de ses intentions ; elle se leva et attacha ses longues mèches récemment patinées dans une queue-de-cheval haute – elle prenait donc les choses au sérieux et semblait bien décidée à remporter la petite joute. Elle avait mentionné l’éventualité d’un entraînement à la fin de la cérémonie d’ouverture, après qu’Andrew ne lui ait pas donné d’autres choix que de s’inscrire au challenge Hungcalfien. Plus amusée qu’irritée, Isabelle avait prétendu lui tenir rigueur pour son petit tour de passe-passe. Elle voyait surtout en cette occasion la parfaite excuse pour passer du temps avec son ami de toujours ; il la raccrochait à une part de lumière qu’elle avait calfeutrée depuis longtemps. La cafetière en argent inclina son bec pour remplir un premier mug, puis un deuxième. Isabelle rangeait sa baguette dans sa manche lorsque le récipient se posa sur le plateau métallique. Elle enveloppa ses doigts autour des deux tasses et fixa le panneau de bois qui fermait ses appartements privés ; la porte s’ouvrit à la commande invisible et elle sortit sur le pas de l’escalier qui descendait dans la salle de classe qu’elle partageait avec un autre pédagogue. La céramique rencontra le bois de la rampe d’escalier et elle sortit de nouveau sa baguette pour protéger les lieux de plusieurs sortilèges cuisants ; quiconque essayait d’entrer par effraction se verrait récompenser de ses efforts par de jolies brûlures sur les mains.
Elle remercia les mailles en laine épaisses de la garder du froid et apprécia l’approche d’Andrew avec un air mutin. La sorcière avait déposé les deux mugs sur quelques rochers qu’elle avait enflammés pour garder le café au chaud.
(anglais) “Tu devrais boire un peu plus d’eau. Tu as l’air fatigué.”
Lui glissa-t-elle à l’oreille alors qu’ils se réunissaient dans l’accolade de l’amitié.
(anglais) “Nous ne nous sommes pas entraînés ensemble depuis… Quelques années maintenant !”
Bien plus qu’elle ne souhaita l’admettre, le poids du temps se faisant soudainement intolérable sur ses frêles épaules. Isabelle sirota une lampée de café et tendit son mug ardent à Andrew.
De son côté, Isabelle jugea qu’elle avait laissé suffisamment de temps à son apparition pour avertir son plus vieil ami (et elle insistait toujours sur son âge) de ses intentions ; elle se leva et attacha ses longues mèches récemment patinées dans une queue-de-cheval haute – elle prenait donc les choses au sérieux et semblait bien décidée à remporter la petite joute. Elle avait mentionné l’éventualité d’un entraînement à la fin de la cérémonie d’ouverture, après qu’Andrew ne lui ait pas donné d’autres choix que de s’inscrire au challenge Hungcalfien. Plus amusée qu’irritée, Isabelle avait prétendu lui tenir rigueur pour son petit tour de passe-passe. Elle voyait surtout en cette occasion la parfaite excuse pour passer du temps avec son ami de toujours ; il la raccrochait à une part de lumière qu’elle avait calfeutrée depuis longtemps. La cafetière en argent inclina son bec pour remplir un premier mug, puis un deuxième. Isabelle rangeait sa baguette dans sa manche lorsque le récipient se posa sur le plateau métallique. Elle enveloppa ses doigts autour des deux tasses et fixa le panneau de bois qui fermait ses appartements privés ; la porte s’ouvrit à la commande invisible et elle sortit sur le pas de l’escalier qui descendait dans la salle de classe qu’elle partageait avec un autre pédagogue. La céramique rencontra le bois de la rampe d’escalier et elle sortit de nouveau sa baguette pour protéger les lieux de plusieurs sortilèges cuisants ; quiconque essayait d’entrer par effraction se verrait récompenser de ses efforts par de jolies brûlures sur les mains.
Elle remercia les mailles en laine épaisses de la garder du froid et apprécia l’approche d’Andrew avec un air mutin. La sorcière avait déposé les deux mugs sur quelques rochers qu’elle avait enflammés pour garder le café au chaud.
Lui glissa-t-elle à l’oreille alors qu’ils se réunissaient dans l’accolade de l’amitié.
Bien plus qu’elle ne souhaita l’admettre, le poids du temps se faisant soudainement intolérable sur ses frêles épaules. Isabelle sirota une lampée de café et tendit son mug ardent à Andrew.
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
- » parchemins postés : 258
» miroir du riséd : giacomo gianniotti
» crédits : maav
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
» gallions sous la cape : 1558
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Ven 13 Oct 2023 - 16:42
« Mon p’tit loup ». Il grimaça ce qui eut pour effet, désagréable, de légèrement faire remonter le café brésilien vers ses narines. Il détestait quand Isabelle se laissait aller à ce genre de surnoms stupides mais encore plus quand ils étaient teintés d’une allusion peu discrète à sa condition.
Pourtant, il avait abandonné le grimoire qui recensait les arcanes inventées au dix-septième siècle par un clan irlandais pour enfiler une cape par dessus une robe de sorcier parfaitement ajustée. Il avait nagé quelques heures plus tôt mais il saluait bien volontiers l’idée de s’entraîner en vu de l’épreuve qui les attendait quelques semaines plus tard. Lui tendant une tasse de café alors qu’il arrivait vers elle, il haussa les épaules à sa remarque : « Tu devrais boire un peu plus d’eau. Tu as l’air fatigué. » Pour toute réponse, il lui offre un mélange entre un onomatopé et un grognement. Ca ne l’empêche pas de serrer celle qui avait toujours été là contre son coeur. « Nous ne nous sommes pas entraînés ensemble depuis… Quelques années maintenant ! »
- Et ça doit faire autant de temps que je n’ai pas participé à ce genre d’exercice…
Son dernier duel, il remontait à la veille de la mort d’Alexei. Bien des années plus tôt. Lui qui était auparavant un membre assidu du club de duel d’Inverness, il avait tout arrêté du jour au lendemain. Pour faire son deuil. Pour s’adapter à sa nouvelle condition. Et il n’y avait plus jamais remit les pieds. Il récupère volontiers la tasse de café offerte par Isabelle.
- Alors dit moi… Je t’ai vraiment contrainte de ma seule emprise ou il faut aussi ajouter l’effet Batthyany dans l’équation ?
Pourtant, il avait abandonné le grimoire qui recensait les arcanes inventées au dix-septième siècle par un clan irlandais pour enfiler une cape par dessus une robe de sorcier parfaitement ajustée. Il avait nagé quelques heures plus tôt mais il saluait bien volontiers l’idée de s’entraîner en vu de l’épreuve qui les attendait quelques semaines plus tard. Lui tendant une tasse de café alors qu’il arrivait vers elle, il haussa les épaules à sa remarque : « Tu devrais boire un peu plus d’eau. Tu as l’air fatigué. » Pour toute réponse, il lui offre un mélange entre un onomatopé et un grognement. Ca ne l’empêche pas de serrer celle qui avait toujours été là contre son coeur. « Nous ne nous sommes pas entraînés ensemble depuis… Quelques années maintenant ! »
- Et ça doit faire autant de temps que je n’ai pas participé à ce genre d’exercice…
Son dernier duel, il remontait à la veille de la mort d’Alexei. Bien des années plus tôt. Lui qui était auparavant un membre assidu du club de duel d’Inverness, il avait tout arrêté du jour au lendemain. Pour faire son deuil. Pour s’adapter à sa nouvelle condition. Et il n’y avait plus jamais remit les pieds. Il récupère volontiers la tasse de café offerte par Isabelle.
- Alors dit moi… Je t’ai vraiment contrainte de ma seule emprise ou il faut aussi ajouter l’effet Batthyany dans l’équation ?
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Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Sam 14 Oct 2023 - 23:30
Soft water and Tornadoes
(music) (mood board) (outfit) (hair & makeup) 16.09.2023 Ayant déjà sombrée dans les méandres et dans la platitude des surnoms les plus enrageants, Isabelle ne se vit pas en rajouter ; il le saurait certainement mieux que quiconque, on n’oubliait pas comment se faire duel, c’était comme monter sur un balai. Elle décida que le dicton ne saurait pas chasser les souvenirs douloureux et elle porta plutôt à son attention le seul breuvage qu'elle savait être un gage de paix immanquable. L'odeur du café remplaça bientôt le parfum du Britannique. Elle le savoura un instant, parfaitement mutique lorsqu'il attaqua le premier. La première joute serait donc verbale ; un exercice qu'elle appréciait particulièrement, mais qu'elle mesurait proprement lorsqu'elle s'exerçait avec Andrew. Les yeux levés observaient son visage assombri par la barbe qu’il refusait de raser complètement. Elle goûtait le café sur sa langue, s’occupant encore un instant pour ne pas répondre. Devant l’insistance de son regard inquisiteur, elle accepta de céder. Il était toujours plus simple de prétendre ainsi accueillir l’inévitable que de s’y confronter avec honnêteté.
(anglais) “Je suis obligée de te dire que ta question me choque,” prétendue-t-elle d’abord avant de capituler. “Je n’allais tout de même pas lui laisser croire que je participerais à cette édition juste parce qu’il était présent !”
Elle se tourna vers le lac pour y enfouir le soupçon de honte qui teintait ses voyelles et qui enterrait ses consonnes dans l’eau boueuse.
(anglais) “C’est plus fort que moi. Je sais ce que tu vas dire. Tu désapprouves. Qu’il réveille ce qu’il y a de pire chez moi.”
Elle le foudroya des yeux d’or ; l’éruption volcanique l’engloutissait.
(anglais) “Tu aurais pu faire un effort et prétendre que tu appréciais notre proximité. Je ne suis pas si vilaine à regarder, tu sais ? La plupart des hommes me trouvent même séduisante.”
Comme à l’ordinaire avec Andrew, elle se permit un rire sincère. Les doutes avaient longtemps été dissipés entre eux.
(anglais) “Tu n’es pas vilain à regarder non plus, et il le sait. Mets-toi à ma place : Arthur, la Muller, et même une étudiante. Je ne joue pas toute seule au jeu de la mesquinerie.”
Elle se tourna vers le lac pour y enfouir le soupçon de honte qui teintait ses voyelles et qui enterrait ses consonnes dans l’eau boueuse.
Elle le foudroya des yeux d’or ; l’éruption volcanique l’engloutissait.
Comme à l’ordinaire avec Andrew, elle se permit un rire sincère. Les doutes avaient longtemps été dissipés entre eux.
Personnages mentionnés : @Arthur Batthyány, @Emmy Robinson, @Calliope Muller.
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Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Lun 13 Nov 2023 - 16:16
Andrew pouvait se faire taiseux, mais ceux qui le connaissaient bien avaient le privilège de subir son humour parfois douteux, souvent piquant. Isabelle faisait partie de ces chanceux et c’était sûrement celle avec qui il se permettait le plus. Peut-être parce que même si elle prétendait le contraire, elle n’avait pas besoin des sous-titres. Même si elle essayait d’esquiver l’amicale confrontation, elle finissait par abaisser armes et égo pour n’être face à lui qu'elle-même, dans sa plus parfaite représentation. “C’est plus fort que moi. Je sais ce que tu vas dire. Tu désapprouves. Qu’il réveille ce qu’il y a de pire chez moi.”
- Non seulement je désapprouve mais en plus je trouve ça stupide et véritablement indigne de toi.
On ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être transparent. Ca n’avait rien d’une révélation, de toute manière. Il n’avait jamais compris cette relation qu’elle entretenait avec le diplomate. Elle n’avait jamais compris ce qu’elle trouvait à ce type. Globalement, il n’avait jamais vraiment trouvé quoi que ce soit aux types qui pouvaient fréquenter Isabelle, c’était vrai. Tout comme il avait du mal à trouver quelque-chose qui pouvait rendre grâce à ses yeux parmi les femmes qui s’étaient fatiguées à lui faire les yeux doux. Il n’y avait que Penny; Sans qu’il puisse l’expliquer réellement.
“Tu aurais pu faire un effort et prétendre que tu appréciais notre proximité. Je ne suis pas si vilaine à regarder, tu sais ? La plupart des hommes me trouvent même séduisante.” Derrière sa tasse, le britannique ne peut s’empêcher un sourire. Il était bien conscient que son amie était une belle femme, non contente d’être brillante et charismatique.
- Ne me fais pas dire ce que je n’ai jamais dit, Isa. C’est parce que je t’admire sur bien des points que je ne comprends pas comment cet homme peut attirer ton attention au point que tu adoptes un comportement d’adolescente.
Le pire, c’est qu’elle n’avait même pas eu ce comportement, à l’époque ou elle l’était, adolescente. Ca n’empêche pas la française d’argumenter, glissant qu’elle n’était pas la seule à jouer avec le feu.
- Tu peux rayer la Muller de l’équation.
Le sourire se fait en coin, parce qu’en dépit de son caractère austère, le Hill aimait les ragots.
- Quant à l’étudiante, tu parles de Robinson ?
- Non seulement je désapprouve mais en plus je trouve ça stupide et véritablement indigne de toi.
On ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être transparent. Ca n’avait rien d’une révélation, de toute manière. Il n’avait jamais compris cette relation qu’elle entretenait avec le diplomate. Elle n’avait jamais compris ce qu’elle trouvait à ce type. Globalement, il n’avait jamais vraiment trouvé quoi que ce soit aux types qui pouvaient fréquenter Isabelle, c’était vrai. Tout comme il avait du mal à trouver quelque-chose qui pouvait rendre grâce à ses yeux parmi les femmes qui s’étaient fatiguées à lui faire les yeux doux. Il n’y avait que Penny; Sans qu’il puisse l’expliquer réellement.
“Tu aurais pu faire un effort et prétendre que tu appréciais notre proximité. Je ne suis pas si vilaine à regarder, tu sais ? La plupart des hommes me trouvent même séduisante.” Derrière sa tasse, le britannique ne peut s’empêcher un sourire. Il était bien conscient que son amie était une belle femme, non contente d’être brillante et charismatique.
- Ne me fais pas dire ce que je n’ai jamais dit, Isa. C’est parce que je t’admire sur bien des points que je ne comprends pas comment cet homme peut attirer ton attention au point que tu adoptes un comportement d’adolescente.
Le pire, c’est qu’elle n’avait même pas eu ce comportement, à l’époque ou elle l’était, adolescente. Ca n’empêche pas la française d’argumenter, glissant qu’elle n’était pas la seule à jouer avec le feu.
- Tu peux rayer la Muller de l’équation.
Le sourire se fait en coin, parce qu’en dépit de son caractère austère, le Hill aimait les ragots.
- Quant à l’étudiante, tu parles de Robinson ?
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Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Sam 9 Mar 2024 - 15:02
Soft water and Tornadoes
(music) (mood board) (outfit) (hair & makeup) 16.09.2023 Les yeux levés au ciel, Isabelle s’amusa d’une remarque puérile pour cacher l’attachement qu’elle avait à son avis.
(anglais) “Tu as toujours eu une trop haute opinion de moi.”
Elle caressa sa figure du regard, attendrie malgré elle par l’assurance qu’il avait pour elle et ses vertus. Andrew était certainement le seul à pouvoir lui dire les choses sans détour, et l’homme en profitait allègrement. Isabelle scruta sa bouche à la recherche du plus petit des sourires mesquins ; il n’y en avait pas l’ombre. Malgré tout, la sorcière n’en démordait pas : de mémoire de sorcière, le jeune Hill n’avait jamais trouvé de bonnes grâces aux prétendants qui lui avaient fait la cour. Arthur, pour ne pas le nommer, avait souvent éveillé ses jalousies et ses plus acerbes critiques. L’Histoire lui avait certainement donné raison. Isabelle aurait peut-être dû faire davantage confiance au jugement de son plus vieil ami, mais elle se rappelait que même Evan Wakefield n’avait pas semblé soulever le plus petit des entrains. La sorcière soupira. Elle n’était pourtant pas si vilaine, et quelque temps plus tôt, l’étudiant qu’il était s’était perdu dans le doute d’une amitié forte et sincère.
Isabelle remarqua le sourire qui ornait ses lèvres sous l’ombre de sa moustache entretenue lorsqu’il se fâcha gentiment des mots qu’elle voulait tirer de son discours. Il la trouvait jolie, entre autres choses, mais assurait que là n’était pas la question. Ou plutôt si, là était justement la question. La sorcière s'aperçut qu’elle l’avait imité quand elle chassa le sourire qui s’était étiré sur ses lèvres, vexée d’être ainsi comparée à une adolescente naïve et irrationnelle. Comme à l'accoutumé, le professeur de Runes n’avait pas tort. Elle en était parfaitement consciente, mais il n’était pas difficile d’enterrer la supercherie dans les méandres de sa vexation.
(anglais) “Tu n’es pas le seul à ne rien y comprendre, Wolfy. Je pensais que tout cela était derrière moi. Je ne suis pourtant plus celle que j’étais à l’université.”
Les yeux arrondis d’avoir trop parlé, Isabelle voulut préciser son mensonge.
(anglais) “J’ai grandi, comme toi, comme lui. Je ne comprends pas pourquoi il porte autant sur mes nerfs !”
Andrew suggéra quelque chose de mystérieux et de délicieux à la fois. Se pouvait-il que Calliope se soit étouffée sur le chocolat offert à la Saint-Valentin ? De jolis rêves en tête, Isabelle tint tout de même à le faire préciser.
(anglais) “Tu sais quelque chose que j’ignore ?”
Elle n’allait tout de même pas s’abaisser au point de révéler qu’elle avait lu le Chineur.
(anglais) “Miss Robinson, oui, certainement. Je dois lui allouer un certain goût : c’est une étudiante prodigieuse et formidable.”
Elle se rappelait parfaitement lui devoir la vie, et bien qu’elle n’ait pas que la rouquine en tête de liste des conquêtes roumaines, Isabelle ne préféra pas s’étendre avec Andrew, qui voyait déjà Arthur d’un œil mauvais. Elle savait quel soupe au lait il pouvait être les soirs de pleine lune, et elle ne souhaitait pas le voir se libérer de ses engagements pour rôder autour de l’appartement du Roumain.
(anglais) “Assez parlé de lui. Ou de moi. À ton tour, mon p’tit loup. Crache le morceau, ou en garde !”
Le sourire sur sa bouche ne cachait rien de l’amusement qu’elle avait à le tenter.
Elle caressa sa figure du regard, attendrie malgré elle par l’assurance qu’il avait pour elle et ses vertus. Andrew était certainement le seul à pouvoir lui dire les choses sans détour, et l’homme en profitait allègrement. Isabelle scruta sa bouche à la recherche du plus petit des sourires mesquins ; il n’y en avait pas l’ombre. Malgré tout, la sorcière n’en démordait pas : de mémoire de sorcière, le jeune Hill n’avait jamais trouvé de bonnes grâces aux prétendants qui lui avaient fait la cour. Arthur, pour ne pas le nommer, avait souvent éveillé ses jalousies et ses plus acerbes critiques. L’Histoire lui avait certainement donné raison. Isabelle aurait peut-être dû faire davantage confiance au jugement de son plus vieil ami, mais elle se rappelait que même Evan Wakefield n’avait pas semblé soulever le plus petit des entrains. La sorcière soupira. Elle n’était pourtant pas si vilaine, et quelque temps plus tôt, l’étudiant qu’il était s’était perdu dans le doute d’une amitié forte et sincère.
Isabelle remarqua le sourire qui ornait ses lèvres sous l’ombre de sa moustache entretenue lorsqu’il se fâcha gentiment des mots qu’elle voulait tirer de son discours. Il la trouvait jolie, entre autres choses, mais assurait que là n’était pas la question. Ou plutôt si, là était justement la question. La sorcière s'aperçut qu’elle l’avait imité quand elle chassa le sourire qui s’était étiré sur ses lèvres, vexée d’être ainsi comparée à une adolescente naïve et irrationnelle. Comme à l'accoutumé, le professeur de Runes n’avait pas tort. Elle en était parfaitement consciente, mais il n’était pas difficile d’enterrer la supercherie dans les méandres de sa vexation.
Les yeux arrondis d’avoir trop parlé, Isabelle voulut préciser son mensonge.
Andrew suggéra quelque chose de mystérieux et de délicieux à la fois. Se pouvait-il que Calliope se soit étouffée sur le chocolat offert à la Saint-Valentin ? De jolis rêves en tête, Isabelle tint tout de même à le faire préciser.
Elle n’allait tout de même pas s’abaisser au point de révéler qu’elle avait lu le Chineur.
Elle se rappelait parfaitement lui devoir la vie, et bien qu’elle n’ait pas que la rouquine en tête de liste des conquêtes roumaines, Isabelle ne préféra pas s’étendre avec Andrew, qui voyait déjà Arthur d’un œil mauvais. Elle savait quel soupe au lait il pouvait être les soirs de pleine lune, et elle ne souhaitait pas le voir se libérer de ses engagements pour rôder autour de l’appartement du Roumain.
Le sourire sur sa bouche ne cachait rien de l’amusement qu’elle avait à le tenter.
Personnages mentionnés : @Arthur Batthyány, @Calliope Muller, @Emmy Robinson.
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Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Mar 19 Mar 2024 - 20:36
« Tu as toujours eu une trop haute opinion de moi. » Le regard demeure franc même et même s’il ne verbalise pas un mot, on devine a quel point il n’est pas une seule seconde en accord avec ce qu’il ne perçoit pas être du second degré. Il n’est que trop conscient des qualités de l’ancienne Lufkin pour plier l’échine face à pareille ineptie.
Il se contente de boire une gorgée du café qui refroidit effroyablement vite tandis qu’elle reconnait ne pas comprendre son propre comportement à l’attention du diplomate. Il tait la grimace face au plus ridicule des surnoms qu’elle pouvait utiliser et hausse les épaules pour toute participation à la réflexion de son amie. Il n’était pas vraiment, lisez pas du tout, versé sur la psychologie. Les relations entre humains lui échappaient souvent, surtout quand elles étaient guidées par la déraison comme pouvait l’être celle qui unissait Isabelle à @Arthur Batthyány .
« Tu sais quelque chose que j’ignore ? » Un léger rire s’échappe de la gorge du Hill qui repose son café sur un des rochers. Il ne l’avouerait jamais à voix haute mais il adorait les ragots. Ceux du chineur. Ceux d’Aldous. En l’espèce, il ne s’agissait pas de ragots mais de faits racontés sur l’oreiller par une Penny encore tirée à quatre épingles.
- Je n’étais pas invité à ce mariage mais toi, si. Je pensais que tu le savais. Apparement, il y a de l’eau dans le gaz avec la Muller. Il lui a fait faux bond et elle est furieuse.
Il ne peut qu’hocher la tête alors que son amie dispenses quelques louanges à l’intention d’ @Emmy Robinson qu’il trouve également brillante. Bien qu’il ait eut à plusieurs reprises besoin de lui rappeler la nature professionnelle de leur relation, elle n’en demeurait pas moins une de ses meilleures étudiantes. « Assez parlé de lui. Ou de moi. À ton tour, mon p’tit loup. Crache le morceau, ou en garde ! ». Puisqu’il n’avait rien de plus à ajouter, n’ayant pas vraiment de détails sur la nature exacte des relations entre le Batthyany et la Robinson, il sort sa baguette de sa manche, salue son adversaire avec classe et déférence avant d’armer son bras.
- Impedimenta !
Il se contente de boire une gorgée du café qui refroidit effroyablement vite tandis qu’elle reconnait ne pas comprendre son propre comportement à l’attention du diplomate. Il tait la grimace face au plus ridicule des surnoms qu’elle pouvait utiliser et hausse les épaules pour toute participation à la réflexion de son amie. Il n’était pas vraiment, lisez pas du tout, versé sur la psychologie. Les relations entre humains lui échappaient souvent, surtout quand elles étaient guidées par la déraison comme pouvait l’être celle qui unissait Isabelle à @Arthur Batthyány .
« Tu sais quelque chose que j’ignore ? » Un léger rire s’échappe de la gorge du Hill qui repose son café sur un des rochers. Il ne l’avouerait jamais à voix haute mais il adorait les ragots. Ceux du chineur. Ceux d’Aldous. En l’espèce, il ne s’agissait pas de ragots mais de faits racontés sur l’oreiller par une Penny encore tirée à quatre épingles.
- Je n’étais pas invité à ce mariage mais toi, si. Je pensais que tu le savais. Apparement, il y a de l’eau dans le gaz avec la Muller. Il lui a fait faux bond et elle est furieuse.
Il ne peut qu’hocher la tête alors que son amie dispenses quelques louanges à l’intention d’ @Emmy Robinson qu’il trouve également brillante. Bien qu’il ait eut à plusieurs reprises besoin de lui rappeler la nature professionnelle de leur relation, elle n’en demeurait pas moins une de ses meilleures étudiantes. « Assez parlé de lui. Ou de moi. À ton tour, mon p’tit loup. Crache le morceau, ou en garde ! ». Puisqu’il n’avait rien de plus à ajouter, n’ayant pas vraiment de détails sur la nature exacte des relations entre le Batthyany et la Robinson, il sort sa baguette de sa manche, salue son adversaire avec classe et déférence avant d’armer son bras.
- Impedimenta !
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Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Lun 22 Juil 2024 - 16:11
Soft water and Tornadoes
(music) (mood board) (outfit) (hair & makeup) La caresse légère de la déception se déposa sur les traits fins de la sorcière quand elle vit son ami poser la tasse de café et saluer à la manière des duellistes les plus élégants. Elle plissa les yeux, le défiant en silence de changer d’avis, mais face à sa mine résolue, en fit de même ; le pantalon laineux et marron se plia légèrement quand ses gambettes s’inclinèrent respectueusement et qu’elle lui offrit le salut le plus sceptique jamais vu à ce monde. Isabelle se redressa et laissa ses pieds entamer une ronde lente et suspicieuse. Le bras d’Andrew la tenait en joue. Elle sentit la magie emplir l’air environnant avant même que lui n’ait eu le temps d’articuler la moindre syllabe. Le Professeur de Runes n’était pas un adversaire à prendre à la légère. Tout amusement qu’ils eurent ce jour-là, Isabelle se rappelait sans difficulté des situations hasardeuses dans lesquelles leur adhésion aux Capes Noires les avait exposés. Son propre bras, qui jusqu’à présent se faisait le miroir du sien, s’abaissa avec la dextérité que seule l’habitude pouvait permettre, et le bouclier convoqué fit rebondir le jet de lumière turquoise qui visait à la ralentir considérablement dans ses mouvements.
(anglais) « Protego ! »
Un Botruc imprudent qui passait par là fut touché par la magie détournée et la brindille s’immobilisa net.
(anglais) « Ce n’est pas ton genre d’essayer d’échapper à la conversation. »
Isabelle sentit une pierre sous son pied juste à temps pour éviter de trébucher.
(anglais) « Oublie ce que je viens de dire. C’est totalement ton genre. »
Le bras gracieux se rétracta soudainement pour surgir aussi vite alors qu’elle incantait généreusement à voix haute :
(anglais) « Edublio ! »
Le lac dans son dos lui avait donné l’idée lumineuse. Un jet de lumière bleue s’échappa de sa baguette pour tenter d’enfermer Andrew dans une gigantesque bulle d’eau.
(anglais) « Quand aurais-je l’honneur d’une présentation ? »
Elle parlait bien sûr de Penny, qu’elle connaissait sous un tout autre nom - un patronyme emprunté à son mariage qu’Andrew se faisait un malicieux plaisir d’ignorer.
Un Botruc imprudent qui passait par là fut touché par la magie détournée et la brindille s’immobilisa net.
Isabelle sentit une pierre sous son pied juste à temps pour éviter de trébucher.
Le bras gracieux se rétracta soudainement pour surgir aussi vite alors qu’elle incantait généreusement à voix haute :
Le lac dans son dos lui avait donné l’idée lumineuse. Un jet de lumière bleue s’échappa de sa baguette pour tenter d’enfermer Andrew dans une gigantesque bulle d’eau.
Elle parlait bien sûr de Penny, qu’elle connaissait sous un tout autre nom - un patronyme emprunté à son mariage qu’Andrew se faisait un malicieux plaisir d’ignorer.
Résultats des dés : défense (10) = réussite ; attaque (3)
Andrew 0 - Isabelle 0
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» crédits : maav
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» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
» gallions sous la cape : 1558
Inventaire Sorcier
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Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Jeu 29 Aoû 2024 - 15:33
« Protego ! » Classique mais absolument efficace. Sa mise en échec ne le contrarie pas semblerait-il puisqu'il adresse à la française un petit geste appréciatif du menton pour souligner sa réussite. « Ce n’est pas ton genre d’essayer d’échapper à la conversation. » Elle se ravisse aussitôt ce qui arrache un petit rictus à l’arcaniste qui ne se laisse pas déconcentrer pour autant et esquive tranquillement le sortilège d’un pas de côté.
- Évidement que c’est mon genre. Malheureusement certaines personnes de mon entourage sont assez stupides ou assez têtues pour ne pas en tenir compte.
Il la laissait volontiers choisir dans quel camp elle souhaitait se positionner et il en profite pour répliquer. Trois enjambées rapides lui permettent de changer son angle d’attaque pour positionner dans le dos de son amie une branche qu’il avait repérée depuis plusieurs minutes. Il vise l’objet de sa baguette et mentalise profondément le sortilège d’attraction dans l’espoir d’attirer la branche et d'atteindre l’impeccable chignon de la digne héritière d’Essenault.
Cela lui donne quelques minutes pour réfléchir à la réponse qu’il offrirait à son amie quant à d’éventuelles présentations avec Penny Lacroix, bientôt Schrubber, un jour Hill. C’est de l’idée ne l’enchante pas… S’il aime profondément les deux jeunes femmes, il est presque certain qu’elles ne s’apprécieront guère. Elles sont aussi différentes le jour et la nuit. Alors il préfère esquiver la question.
- Tu la connais déjà.
Après tout, les jeunes femmes de bonnes familles ne grandissaient-elles pas ensemble ? Dans ce monde aux idéaux discutables. Aux moeurs rétrogrades et discriminantes.
Dé de défense : 3 ; dé d'attaque : 7
- Évidement que c’est mon genre. Malheureusement certaines personnes de mon entourage sont assez stupides ou assez têtues pour ne pas en tenir compte.
Il la laissait volontiers choisir dans quel camp elle souhaitait se positionner et il en profite pour répliquer. Trois enjambées rapides lui permettent de changer son angle d’attaque pour positionner dans le dos de son amie une branche qu’il avait repérée depuis plusieurs minutes. Il vise l’objet de sa baguette et mentalise profondément le sortilège d’attraction dans l’espoir d’attirer la branche et d'atteindre l’impeccable chignon de la digne héritière d’Essenault.
Cela lui donne quelques minutes pour réfléchir à la réponse qu’il offrirait à son amie quant à d’éventuelles présentations avec Penny Lacroix, bientôt Schrubber, un jour Hill. C’est de l’idée ne l’enchante pas… S’il aime profondément les deux jeunes femmes, il est presque certain qu’elles ne s’apprécieront guère. Elles sont aussi différentes le jour et la nuit. Alors il préfère esquiver la question.
- Tu la connais déjà.
Après tout, les jeunes femmes de bonnes familles ne grandissaient-elles pas ensemble ? Dans ce monde aux idéaux discutables. Aux moeurs rétrogrades et discriminantes.
Dé de défense : 3 ; dé d'attaque : 7
- InvitéInvité
Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Jeu 29 Aoû 2024 - 21:54
Soft water and Tornadoes
(music) (mood board) (outfit) (hair & makeup) Touché. Sa remarque, pas le sortilège. Il échoua à quelques mètres du consultent de runes, un peu plus loin sur les graminées qui peuplaient les côtes du lac. Isabelle grommela, plus par mécontentement d'être placée dans la catégorie des têtues que par frustration véritable ; ils n'en étaient qu'aux tours de chauffe. La sorcière préférait qu'on la qualifie de femme déterminée. Après tout, le petit loup faisait des siennes et, lui aussi, n'en faisait généralement qu'à sa tête. Il faut dire que la crinière fournie du loupio et que sa barbe taillée proprement devait l'accaparer quelque peu. La Française résista à l'envie de creuser le fond de sa pensée. Elle l'aurait peut-être fait auparavant, lorsque l'homme n'était encore qu'un jeune garçon en devenir, et qu'il n'avait pas la maîtrise suffisante pour sentir la caresse d'une conscience qui s'insinuait dans la sienne. Inspirant profondément, l'enchanteresse rattrapa son esprit qui se jetait en avant. Les yeux s'écarquillèrent en voyant la baguette rivale pointée vers elle. Pas tout à fait vers elle. Derrière elle. La ride du lion se creusa trop tard. Isabelle leva sa main libre pour frotter l'arrière de sa tête. Elle détacha la pince qui tenait jusqu'ici la chevelure brune solidement attachée. Les dents de l'accessoire se refermèrent sur la manche de son pull-over à bonne distance de son coude. Elle entendit le claquement mécontent de l'objet qui n'appréciait pas les laines épaisses, mais préféra diriger son irritation sur Andrew.
« Penny Lacroix ? Bien sûr. Ta Penny, pas le moindre du monde. »
Pas une oreille mal intentionnée ne flânait autour d'eux. La tasse de café échouée sur une pierre serait le seul témoin de leur échange. C'était certainement plus sage ainsi.Ta Penny. La juxtaposition malheureuse avait grincé plus qu'elle ne l'avait anticipé. Et puisqu'on s'attaquait aux accessoires, la brunette pointa sa baguette vers ses pieds.
« Colloshoo ! »
Il aurait ainsi tout le temps de reconsidérer sa réponse en décollant la substance gluante de ses semelles. La terre semblait déjà en train d’avaler la chaussure.
« Comment l'a-t-elle expliqué à sa famille ? Je ne les connaissais pas si modernes. »
La brunette s'efforçait de repousser les mèches brunes qui lui fouettaient le visage dans le vent.
Pas une oreille mal intentionnée ne flânait autour d'eux. La tasse de café échouée sur une pierre serait le seul témoin de leur échange. C'était certainement plus sage ainsi.
Il aurait ainsi tout le temps de reconsidérer sa réponse en décollant la substance gluante de ses semelles. La terre semblait déjà en train d’avaler la chaussure.
La brunette s'efforçait de repousser les mèches brunes qui lui fouettaient le visage dans le vent.
Résultats des dés : défense (4) = échec ; attaque (10)
Andrew 1 - Isabelle 0
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
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» miroir du riséd : giacomo gianniotti
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Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Lun 16 Sep 2024 - 22:34
Il ne se réjouit pas d’avoir touché la représentante des Lufkin. Tout comme lui, tout comme toute leur promotion de chandelles, ils avaient été formés à l’art des duels et il ne se souvenait que trop bien des capacités de l’étudiante qu’elle était alors. Il n’étaient pas les meilleurs, non. Aleksei les surpassaient de loin. Mais ils avaient toujours fait en sorte de progresser, aucun laurier n’était dévolu au repos.
« Penny Lacroix ? Bien sûr. Ta Penny, pas le moindre du monde. » La voix d’Isabelle grince autant que les dents de l’arcaniste. Dans les deux formulations qui décrivaient la femme de sa vie, il y avait une sorte de dédain que le Hill peinait à identifier. Mais qui justifiait largement qu’il n'arrangeait pas la moindre interaction entre les deux femmes. Il craignait que l’une ne fasse fuir l’autre et il n’était pas prêt à accepter la moindre désertion.
- J’imagine très bien un dîner entre vous deux. Ma définition personnelle de l’enfer.
Se contente-t-il de répondre en fronçant les sourcils.
- Mais si tu y tiens… Et si tu as la grande bonté d’attendre que son divorce soit effectivement prononcé.
Gagner du temps. Quelques mois tout au plus car Penny répétait sans cesse que son cauchemar prendrait bientôt fin. Qu’elle serait libre. A contrario d’Andrew dont les chaussures impeccables venaient d’être couvertes d’une substance gluante et nauséabonde rendant ses déplacements pénibles.
- Bien joué !
Commenta-t-il, essayant de se défaire du sol non sans garder un regard concentré sur son amie qui en profitait pour poser une question.
- Je crois que sa mère a fait un mariage d’amour et qu’elle désespérait de voir sa famille s’enfoncer dans le marasme qu'était sa vie maritale. Elle ne semblait pas porter Ethan Lacroix dans son coeur. Et son père est mort il y a quelques années, après la naissance de sa seconde fille. Expelliarmus !
« Penny Lacroix ? Bien sûr. Ta Penny, pas le moindre du monde. » La voix d’Isabelle grince autant que les dents de l’arcaniste. Dans les deux formulations qui décrivaient la femme de sa vie, il y avait une sorte de dédain que le Hill peinait à identifier. Mais qui justifiait largement qu’il n'arrangeait pas la moindre interaction entre les deux femmes. Il craignait que l’une ne fasse fuir l’autre et il n’était pas prêt à accepter la moindre désertion.
- J’imagine très bien un dîner entre vous deux. Ma définition personnelle de l’enfer.
Se contente-t-il de répondre en fronçant les sourcils.
- Mais si tu y tiens… Et si tu as la grande bonté d’attendre que son divorce soit effectivement prononcé.
Gagner du temps. Quelques mois tout au plus car Penny répétait sans cesse que son cauchemar prendrait bientôt fin. Qu’elle serait libre. A contrario d’Andrew dont les chaussures impeccables venaient d’être couvertes d’une substance gluante et nauséabonde rendant ses déplacements pénibles.
- Bien joué !
Commenta-t-il, essayant de se défaire du sol non sans garder un regard concentré sur son amie qui en profitait pour poser une question.
- Je crois que sa mère a fait un mariage d’amour et qu’elle désespérait de voir sa famille s’enfoncer dans le marasme qu'était sa vie maritale. Elle ne semblait pas porter Ethan Lacroix dans son coeur. Et son père est mort il y a quelques années, après la naissance de sa seconde fille. Expelliarmus !
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
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» miroir du riséd : giacomo gianniotti
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» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [super defri] soft water and tornadoes (ft. andrew)
Lun 11 Nov 2024 - 14:56
La main qui porte la chevalière d’obsidienne tremble sous ses yeux. Il la plie, la déplie. Elle tremble toujours. Il la pose sur le rebord de pierre dans l’espoir que la fraîcheur ne calme le symptôme de l’anxiété qui menaçait de le consumer tout entier s’il n’était pas rapidement rassuré. Evidemment, ça n’a absolument aucun effet si ce n’est lui arracher un frisson.
Heureusement, le messager de l’ombre de sa soeur d’armes ne tarde pas à se faire ressentir. Quelques mots pour le rassurer et lui dire que les autorités sont déjà sur le coup. Il fait les cents pas dans son bureau, jetant régulièrement un oeil à l’extérieur en se demandant encore et toujours pourquoi tout était si calme malgré la pluie d'astéroïdes qui s’était abattue sur le domaine du Château.
L’absence de nouvelles de Brunelle était à deux doigts de le pousser dehors quand une jument fantomatique traversa le bois de sa porte pour venir cabrer devant lui. Il reconnu l’animal sans mal et senti le soulagement se reprendre dans toute son âme. "Qu'est-ce que ça peut te faire ?! De toute façon, tu ne te soucis plus de moi depuis fin août ! Je n'ai aucune importance à tes yeux et je pourrais bien être en danger que ça n'aurait aucune valeur pour toi !"
Elle était en colère. Message reçu. Il inspire intensément avant de pincer l’arête de son nez. Et elle était assez puerile pour le manifester dans un instant où le stress était déjà à son paroxysme. Pire, elle ne répondait pas vraiment à sa question. Elle était bien capable de le rabrouer alors même qu’elle n’était pas en sécurité, il en mettrait sa main au feu. C'était lunaire. Mais il avait besoin de savoir. Il n'était qu'à moitié rassuré. Et vu la capacité de Brunelle à se placer dans les pires des situations, il n'était sûrement pas complètement illégitime de s'inquiéter.
- Est-ce que tu es en sécurité ?
Heureusement, le messager de l’ombre de sa soeur d’armes ne tarde pas à se faire ressentir. Quelques mots pour le rassurer et lui dire que les autorités sont déjà sur le coup. Il fait les cents pas dans son bureau, jetant régulièrement un oeil à l’extérieur en se demandant encore et toujours pourquoi tout était si calme malgré la pluie d'astéroïdes qui s’était abattue sur le domaine du Château.
L’absence de nouvelles de Brunelle était à deux doigts de le pousser dehors quand une jument fantomatique traversa le bois de sa porte pour venir cabrer devant lui. Il reconnu l’animal sans mal et senti le soulagement se reprendre dans toute son âme. "Qu'est-ce que ça peut te faire ?! De toute façon, tu ne te soucis plus de moi depuis fin août ! Je n'ai aucune importance à tes yeux et je pourrais bien être en danger que ça n'aurait aucune valeur pour toi !"
Elle était en colère. Message reçu. Il inspire intensément avant de pincer l’arête de son nez. Et elle était assez puerile pour le manifester dans un instant où le stress était déjà à son paroxysme. Pire, elle ne répondait pas vraiment à sa question. Elle était bien capable de le rabrouer alors même qu’elle n’était pas en sécurité, il en mettrait sa main au feu. C'était lunaire. Mais il avait besoin de savoir. Il n'était qu'à moitié rassuré. Et vu la capacité de Brunelle à se placer dans les pires des situations, il n'était sûrement pas complètement illégitime de s'inquiéter.
- Est-ce que tu es en sécurité ?