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- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
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» miroir du riséd : David Corenswet
» crédits : Maleficent
» multinick : Elio Cooper/Emmy Robinson
» âge : 27 ans
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Sam 20 Jan 2024 - 13:32
A peine a-t-il entendu la porte s’ouvrir, que McCandless se tourne, baguette pointée vers la personne qui ose pénétrer ce lieu. Réflexe purement professionnel. Mais il abaisse rapidement son arme lorsqu’il se rend compte qu’il s’agit de Barghest. Finalement il est venu, et franchement, ce n’est pas plus mal. Alex est soulagé de voir son ami, surtout avec le calme qui émane de sa voix.
Quant à Cataleya, elle reste toujours aussi de marbre. Elle ne montre aucun signe de soulagement ou de réconfort.
Le Grymm se rend compte qu’il a toujours la baguette pointée vers la bête lorsque Cat’ pose sa main sur la sienne. Ok, il faut qu’il arrive à se détendre un peu.
Il relâche son bras, fait quelques mouvements d’épaule, et de nuque, tout en fermant les yeux. Après tout, maintenant Lewis est présent. Il ne sait pas vraiment ce qu’il pourrait faire de plus, mais au moins il est là.
Lorsqu’il fit ses mouvements, il ne fit pas vraiment attention que son corps s’avança de quelques centimètres. Les centimètres de trop.
Alors lorsqu’il ouvre les yeux de nouveau, il voit le loup bondir. Il recule, mais pas suffisamment, pas assez rapidement. Tout s’enchaîne très vite. La patte de la bête le bouscule et il tombe vers Cataleya, puis par terre, non loin d’elle. Effet domino. Il entend la bête attaquer de nouveau et le bras d’Alex vient enserrer Cataleya pour la tirer vers lui, en arrière. Il voit alors avec horreur le sang par terre. Cela va affoler le lycan et surtout il se rend compte qu’elle est blessée.
Il se rend compte que le loup a atteint Barghest. Et MERDE !!
Il se relève rapidement, pointant sa baguette vers le loup, tandis que la voix de la licorne s’élève.
Aller chercher des sédatifs ? Elle ne peut pas utiliser un accio plutôt ?! Ah ouai merde, elle ne peut pas.
Elle le supplie presque du regard de ne pas faire de bourde, de ne pas faire une action irréfléchie. Le loup est comme une harpie en furie, la mâchoire écumeuse, les pupilles dilatées, devenu fou avec l’odeur du sang. Cela s’annonce mal. Est-ce que cela a déjà dérapé ainsi les fois précédentes ?
Non, il ne peut pas rester ainsi à ne rien faire. Il n’en peut plus de ces chaînes qui martèlent le sol, des grognements du loup qui ne souhaite qu’une chose : déchirer leurs chairs.
Alors il pointe sa baguette vers le lycan.
« Petrificus totalus ! »
Il veut juste leur donner un peu de répi, juste un moment de calme pour qu’ils puissent tous reprendre leurs esprits et se soigner.
Quant à Cataleya, elle reste toujours aussi de marbre. Elle ne montre aucun signe de soulagement ou de réconfort.
Le Grymm se rend compte qu’il a toujours la baguette pointée vers la bête lorsque Cat’ pose sa main sur la sienne. Ok, il faut qu’il arrive à se détendre un peu.
Il relâche son bras, fait quelques mouvements d’épaule, et de nuque, tout en fermant les yeux. Après tout, maintenant Lewis est présent. Il ne sait pas vraiment ce qu’il pourrait faire de plus, mais au moins il est là.
Lorsqu’il fit ses mouvements, il ne fit pas vraiment attention que son corps s’avança de quelques centimètres. Les centimètres de trop.
Alors lorsqu’il ouvre les yeux de nouveau, il voit le loup bondir. Il recule, mais pas suffisamment, pas assez rapidement. Tout s’enchaîne très vite. La patte de la bête le bouscule et il tombe vers Cataleya, puis par terre, non loin d’elle. Effet domino. Il entend la bête attaquer de nouveau et le bras d’Alex vient enserrer Cataleya pour la tirer vers lui, en arrière. Il voit alors avec horreur le sang par terre. Cela va affoler le lycan et surtout il se rend compte qu’elle est blessée.
Il se rend compte que le loup a atteint Barghest. Et MERDE !!
Il se relève rapidement, pointant sa baguette vers le loup, tandis que la voix de la licorne s’élève.
Aller chercher des sédatifs ? Elle ne peut pas utiliser un accio plutôt ?! Ah ouai merde, elle ne peut pas.
Elle le supplie presque du regard de ne pas faire de bourde, de ne pas faire une action irréfléchie. Le loup est comme une harpie en furie, la mâchoire écumeuse, les pupilles dilatées, devenu fou avec l’odeur du sang. Cela s’annonce mal. Est-ce que cela a déjà dérapé ainsi les fois précédentes ?
Non, il ne peut pas rester ainsi à ne rien faire. Il n’en peut plus de ces chaînes qui martèlent le sol, des grognements du loup qui ne souhaite qu’une chose : déchirer leurs chairs.
Alors il pointe sa baguette vers le lycan.
« Petrificus totalus ! »
Il veut juste leur donner un peu de répi, juste un moment de calme pour qu’ils puissent tous reprendre leurs esprits et se soigner.
Cataleya Blackthorn et Lewis Barghest sont fans
- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mer 24 Jan 2024 - 9:44
Une seconde. Qu’est-ce que ça représente, à leur échelle ? Rien. C’est un élément risible, inutile. Nul ne compte réellement les secondes. Sorciers. Moldus. C’était du pareil aux mêmes. Personne n’y prêtait jamais attention. A tort, visiblement. Il ne fallut rien de plus pour que la Bête n’invoque les Enfer. Les chaines se fracassaient, fouettant l’air et le sol en un bruit assourdissant. Les grognements se répercutaient sur les murs, annonciateur de leur mauvaise fortune. Charlie. Ce prénom si doux à ses oreilles n’avait plus lieu d’être. Ils étaient seuls face au chaos. Trois contre l’incarnation du cauchemar. Non. Deux. Alexander venait d’être envoyé au loin. Non. Toujours pas. Ils n’étaient plus que deux. Un, lui souffla une petite voix alors qu’il aperçut du coin de l’œil les mèches flamboyantes sous le corps de l’aspirant auror. Qu’est-ce qu’une seconde quand elle semble durer une éternité ?
L’impact de la pâte monstrueuse le fit reculer -ou est-ce à cause de la douleur vive qui rendait folle ses terminaisons nerveuses. Danger, qu’elles criaient en vain. Ça, il le savait déjà. Il avait signé en tout état de cause, après tout. Ce que ça faisait mal, putain ! Et qu’est-ce que c’était que cette voix qu’il venait d’entendre ? Elle ressemblait à celle de Cat, sans l’être vraiment. Qu’est-ce qu’elle avait encore fabriquée ? Il recula d’un pas et chancela contre la table d’autopsie. Pas le temps de d’interroger la princesse du regard que celle-ci s’envola au loin. Bien. Une source d’inquiétude en moins.
Un couinement le ramena à la raison. Il consacra chacun de ses sens à la créature qui tanguait devant lui. Elle secouait la tête et claquait des dents, des gouttelettes de salive constellant les chaines. Il aurait tant aimé que le sort d’Alexander fonctionne à son plein potentiel. A défaut de s’écrouler, la bête avait eu son attention détournée. Jusqu’à quand ? Ils allaient vite le savoir.
« Mec, ça va ? »
Palissant à vue d’œil, le Rouge utilisa la table comme appuie pour rejoindre son frère -ou ce qu’il en restait. C’est qu’il s’inquiétait plus pour lui que pour sa jambe, le con. Il aurait aimé se convaincre qu’il le faisait pour le bien être de Charlie, pour la cohésion d’équipe et toutes ses conneries mais non, c’était juste sa foutue nature. Il ne pouvait pas s’empêcher de jouer au protecteur, même s’il mourrait encore d’envie de lui foutre un pain chaque fois qu’il le voyait.
L’effort lui tira énième grimace. Putain de bordel de merde. C’est qu’elle ne l’avait pas raté… Ses yeux descendirent enfin le long de son pantalon dont il écarta les pants en serrant les dents.
« Chier. C’était mon préféré. Depuis l'temps que Cat voulait s'en débarasser...»
Humour de merde pour situation de merde. La peau était déchirée de part et d’autre et voir la plaie sous ses yeux rendait la douleur autant plus vive -plus concrète. Putain ! Il rabattit à la va vite les lamelles du jean et appuya sa paume par-dessus, histoire de limiter le flux. Cat allait vite devoir se bouger l’cul. De sa main libre, il attrapa sa baguette et visa les chaines. Ces dernières tirèrent d’un coup sec et ramenèrent le loup-garou en arrière. Ils devaient tenir encore quelques heures. Rien de bien méchant.
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L’impact de la pâte monstrueuse le fit reculer -ou est-ce à cause de la douleur vive qui rendait folle ses terminaisons nerveuses. Danger, qu’elles criaient en vain. Ça, il le savait déjà. Il avait signé en tout état de cause, après tout. Ce que ça faisait mal, putain ! Et qu’est-ce que c’était que cette voix qu’il venait d’entendre ? Elle ressemblait à celle de Cat, sans l’être vraiment. Qu’est-ce qu’elle avait encore fabriquée ? Il recula d’un pas et chancela contre la table d’autopsie. Pas le temps de d’interroger la princesse du regard que celle-ci s’envola au loin. Bien. Une source d’inquiétude en moins.
Un couinement le ramena à la raison. Il consacra chacun de ses sens à la créature qui tanguait devant lui. Elle secouait la tête et claquait des dents, des gouttelettes de salive constellant les chaines. Il aurait tant aimé que le sort d’Alexander fonctionne à son plein potentiel. A défaut de s’écrouler, la bête avait eu son attention détournée. Jusqu’à quand ? Ils allaient vite le savoir.
« Mec, ça va ? »
Palissant à vue d’œil, le Rouge utilisa la table comme appuie pour rejoindre son frère -ou ce qu’il en restait. C’est qu’il s’inquiétait plus pour lui que pour sa jambe, le con. Il aurait aimé se convaincre qu’il le faisait pour le bien être de Charlie, pour la cohésion d’équipe et toutes ses conneries mais non, c’était juste sa foutue nature. Il ne pouvait pas s’empêcher de jouer au protecteur, même s’il mourrait encore d’envie de lui foutre un pain chaque fois qu’il le voyait.
L’effort lui tira énième grimace. Putain de bordel de merde. C’est qu’elle ne l’avait pas raté… Ses yeux descendirent enfin le long de son pantalon dont il écarta les pants en serrant les dents.
« Chier. C’était mon préféré. Depuis l'temps que Cat voulait s'en débarasser...»
Humour de merde pour situation de merde. La peau était déchirée de part et d’autre et voir la plaie sous ses yeux rendait la douleur autant plus vive -plus concrète. Putain ! Il rabattit à la va vite les lamelles du jean et appuya sa paume par-dessus, histoire de limiter le flux. Cat allait vite devoir se bouger l’cul. De sa main libre, il attrapa sa baguette et visa les chaines. Ces dernières tirèrent d’un coup sec et ramenèrent le loup-garou en arrière. Ils devaient tenir encore quelques heures. Rien de bien méchant.
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- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mer 24 Jan 2024 - 13:33
Le loup-garou affamé ne voit que l’échec cuisant. Quelques gouttes de sang perlent au bout de ses griffes et il voudrait s’arrêter pour les lécher, s’en repaître, sauf que son odeur dans ses narines le rend tout bonnement fou. Il voudrait l’attraper encore, affirmer sa grippe cette fois, le tirer à lui et planter ses dents dans ce mollet. Les voix cognent contre son oreille, incompréhensibles. Il revoit la baguette du coin de l’œil. La tâche rouge se déplace et à nouveau, il attend le bon moment pour lui sauter à la gorge.
Puis, un éclair lumineux. Son corps massif tout entier se raidit… pour quelques secondes. Minutes ? Le temps est différent sous ce pelage dru et épais, plus noir que la nuit lui-même. Le loup se débat intérieurement pour se défaire de l’emprise magique et bientôt, une oreille bouge, suit son regard fou de bête enragée. Une griffe. L’autre. Au moment où il retrouve peu à peu la sensation de sa patte gauche, les chaînes le tirent en arrière, étranglent son cou. Il déteste cette sensation d’enfermement. Elle le frustre, décuple sa colère. S’il avait été un être de raison, il aurait cherché à les manipuler pour qu’ils le fassent sortir mais chaque parcelle de sa peau n’est régie que par la faim et la violence. Son sang palpite, souhaite rencontrer celui qui coule le long de la jambe.
Le sort ne résiste pas bien longtemps. Bientôt, il peut de nouveau grogner, menaçant. Reste immobile encore quelque temps, proche du mur, prêt à leur faire vivre l’enfer à la minute où il sera libéré.
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Puis, un éclair lumineux. Son corps massif tout entier se raidit… pour quelques secondes. Minutes ? Le temps est différent sous ce pelage dru et épais, plus noir que la nuit lui-même. Le loup se débat intérieurement pour se défaire de l’emprise magique et bientôt, une oreille bouge, suit son regard fou de bête enragée. Une griffe. L’autre. Au moment où il retrouve peu à peu la sensation de sa patte gauche, les chaînes le tirent en arrière, étranglent son cou. Il déteste cette sensation d’enfermement. Elle le frustre, décuple sa colère. S’il avait été un être de raison, il aurait cherché à les manipuler pour qu’ils le fassent sortir mais chaque parcelle de sa peau n’est régie que par la faim et la violence. Son sang palpite, souhaite rencontrer celui qui coule le long de la jambe.
Le sort ne résiste pas bien longtemps. Bientôt, il peut de nouveau grogner, menaçant. Reste immobile encore quelque temps, proche du mur, prêt à leur faire vivre l’enfer à la minute où il sera libéré.
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Lewis Barghest est fan
- Cataleya BlackthornMJ - Firefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Ven 2 Fév 2024 - 18:34
Le sort d’Alexander fige aussitôt la lufkin qui aurait pourtant dû accélérer l’allure, mais le coeur résonne si fort dans ses oreilles que l’oeil est inexorablement rappelé à la scène et a un loup qui, comme tous, se voyait bien peu affecté par les baguettes. Même lorsqu’elles appartenaient à d'excellents duellistes. Brusquement, les mains de Cataleya s’abattent sur ses deux joues pour la contraindre à émerger de ces secondes d’hésitation dangereuses qui la maintenaient immobile, et c’est d’une main vive qu’elle se saisit soudainement de ses aiguilles et fiole. Si l’inspiration se veut toute contrôlée, l'œil n’a pourtant de cesse d’alterner entre chacun des protagonistes puisque l’esprit lui renvoie déjà en plein visage un air de déjà-vu, et qu’elle craint de se voir happé par la mâchoire qui écume de rage non loin. Fuck. Fuck fuck fuck. Pourquoi fallait-il qu’il y ait un accident du genre ce soir, alors même qu’ils étaient de nouveau réunis ? Sa main ensanglantée glisse sur l’une des potions qu’elle tente de saisir, mais peu convaincue de réussir un Episkey muet du premier coup, la Blackthorn ne s’y essaye pas en dehors de son cercle de rune. Ce serait là une perte de temps et prise de risque inutile.
“Chier.” Revenant à toute vitesse nicher auprès de ses frères d’armes, Cataleya s’accroupit devant Barghest pour observer sa blessure. D’abord ça, puis la sédation : les chaînes pouvaient encore tenir. “Depuis l'temps que Cat voulait s'en débarasser…” L’humour passe difficilement alors même qu’elle aurait pu faire de même si elle avait été en mesure de vocaliser quoi que ce soit alors, aussitôt, la main s’abat sur la cuisse du Wright pour le faire taire. Les pans de tissus s’écartent méticuleusement et en définitive, tout episkey serait inefficace puisque trop faible. Charlie ne l’avait pas raté. L’inspiration se fait de nouveau toute contrôlée, et c’est de sa main saine qu’elle approche la plaie pour incanter silencieusement un vulnera Sanentur. A l’intensité que prend la douce lumière venu couvrir la plaie, elle le sait pourtant plus faible que ceux habituellement exécutés avec sa baguette mais aucune grimace ne trahit la médicomage. Elle s’y est pourtant reprise à deux fois pour réussir ce sortilège, et se revoit inlassablement au-dessus du corps mutilé de Charlie, retenant ses larmes quand l’impuissance lui bouffait les tripes. Les blessures n’ont rien de comparables et l’issue non plus, pourtant... Fuck !
La pupille vacille un peu lorsqu’elle cherche à croiser Lewis, autant pour s’enhardir sur cette force de la nature que ne pas laisser ses propres doutes peser sur ceux d’Alexander, pourtant cet instant de faiblesse n’affecte en rien la pose du bandage gorgé de potion qu’elle lui flanque au corps. D’aspect et d’odeur poisseux, le tissu épouse dans un bruit de succion désagréable la plaie pour s’assurer de sa guérison. Ni une, ni deux, Cataleya se détourne du Barghest pour se saisir de ses aiguilles, gorgeant les seringues d’un liquide incolore avant de les offrir aux jeunes hommes.
“ Qui se sent capable de piquer les fesses du grand méchant loup ? Lance la licorne trônant ridiculement sur la table d’autopsie, là, derrière une Cataleya qui appliquait tant bien que mal un Episkey sur son bras droit. “J’offre des chocolats à celui qui y arrive du premier coup.”
“Chier.” Revenant à toute vitesse nicher auprès de ses frères d’armes, Cataleya s’accroupit devant Barghest pour observer sa blessure. D’abord ça, puis la sédation : les chaînes pouvaient encore tenir. “Depuis l'temps que Cat voulait s'en débarasser…” L’humour passe difficilement alors même qu’elle aurait pu faire de même si elle avait été en mesure de vocaliser quoi que ce soit alors, aussitôt, la main s’abat sur la cuisse du Wright pour le faire taire. Les pans de tissus s’écartent méticuleusement et en définitive, tout episkey serait inefficace puisque trop faible. Charlie ne l’avait pas raté. L’inspiration se fait de nouveau toute contrôlée, et c’est de sa main saine qu’elle approche la plaie pour incanter silencieusement un vulnera Sanentur. A l’intensité que prend la douce lumière venu couvrir la plaie, elle le sait pourtant plus faible que ceux habituellement exécutés avec sa baguette mais aucune grimace ne trahit la médicomage. Elle s’y est pourtant reprise à deux fois pour réussir ce sortilège, et se revoit inlassablement au-dessus du corps mutilé de Charlie, retenant ses larmes quand l’impuissance lui bouffait les tripes. Les blessures n’ont rien de comparables et l’issue non plus, pourtant... Fuck !
La pupille vacille un peu lorsqu’elle cherche à croiser Lewis, autant pour s’enhardir sur cette force de la nature que ne pas laisser ses propres doutes peser sur ceux d’Alexander, pourtant cet instant de faiblesse n’affecte en rien la pose du bandage gorgé de potion qu’elle lui flanque au corps. D’aspect et d’odeur poisseux, le tissu épouse dans un bruit de succion désagréable la plaie pour s’assurer de sa guérison. Ni une, ni deux, Cataleya se détourne du Barghest pour se saisir de ses aiguilles, gorgeant les seringues d’un liquide incolore avant de les offrir aux jeunes hommes.
“ Qui se sent capable de piquer les fesses du grand méchant loup ? Lance la licorne trônant ridiculement sur la table d’autopsie, là, derrière une Cataleya qui appliquait tant bien que mal un Episkey sur son bras droit. “J’offre des chocolats à celui qui y arrive du premier coup.”
Lewis Barghest est fan
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Ven 9 Fév 2024 - 20:44
Mais quel bordel. Comment cela est-ce arrivé ? McCandless cogite pendant que celui qu’il considère comme son frère s’enquiert de son état.
Est-ce qu’il va bien ? A vrai dire il a une douleur à l’épaule qui pointe le bout de son nez mais il fait un signe de tête pour rassurer le wright. Par contre, ce dernier devient pâle. Il en a vu d’autres, c’est certain, mais il est tout de même amoché.
« Hey Barghest, je te jure que si tu tombes dans les vapes, tu vas en entendre parler. »
Cela n’était jamais arrivé encore mais il est bien pâlot. Dans tous les cas, même s’il le chambre, il sera présent s’il vient à perdre conscience.
Il tient le coup, et Cataleya ne tarde pas à revenir, fort heureusement.
Tandis qu’elle s’occupe du blessé, Alex nettoie le sang qui est par terre d’un coup de baguette. Cela ne sert pas vraiment à grand-chose, car il y aura toujours l’odeur de sang frais, mais il a au moins l’impression de servir à quelque chose. Peut-être aussi parce qu’il se sent coupable de ce qu’il vient de se passer. Si le loup a réussit à le toucher en premier, c’est parce qu’il a baissé la garde.
La Blackthorn le tire de sa réflexion. Il faut faire quelque chose pour le lycan. Le sortilège lancé ne va pas tenir longtemps et avec l’odeur de l’hémoglobine, il va devenir fou une fois sa capacité de mouvement retrouvée.
Alors il n’hésite pas une seconde, parce que chaque seconde comptes. Et puis il n’y a pas à réfléchir pour le coup. Il est le plus apte à s’en occuper. Il prend les seringues proposées par la médicomage, tout en jetant un œil à sa blessure. Cela n’a pas l’air trop grave.
« Barghest, tu me couvres. »
Il sait qu’il en est capable et a pleinement confiance en lui. Si le loup commence à trop bouger, il pourra toujours lui lancer de nouveau un sort d’immobilisation.
Il contourne la bête et il aperçoit sa queue qui reprend du mouvement. Shit. Il faut faire vite.
Il utilise un sortilège de lévitation pour les seringues et les place dans le bon sens, aiguilles pointant vers le loup. La patte de ce dernier comment à glisser sur le sol. Rester concentré, ne pas perdre le contrôle, quitte à se reprendre un coup. Sauf qu’à cette distance, il risque gros McCandless.
« Oppugno. »
Les seringues fusent vers l’animal. L’une d’entre elles atteint le postérieur du loup, une seconde le cou, et une dernière va se ficher dans la porte en bois. Ok, deux sur trois c’est déjà pas mal non ? A croire que la douleur à son épaule à tout de même un impacte sur lui. Un autre coup de baguette rapide, et les seringues délivrent l’anesthésiant.
Est-ce qu’il va bien ? A vrai dire il a une douleur à l’épaule qui pointe le bout de son nez mais il fait un signe de tête pour rassurer le wright. Par contre, ce dernier devient pâle. Il en a vu d’autres, c’est certain, mais il est tout de même amoché.
« Hey Barghest, je te jure que si tu tombes dans les vapes, tu vas en entendre parler. »
Cela n’était jamais arrivé encore mais il est bien pâlot. Dans tous les cas, même s’il le chambre, il sera présent s’il vient à perdre conscience.
Il tient le coup, et Cataleya ne tarde pas à revenir, fort heureusement.
Tandis qu’elle s’occupe du blessé, Alex nettoie le sang qui est par terre d’un coup de baguette. Cela ne sert pas vraiment à grand-chose, car il y aura toujours l’odeur de sang frais, mais il a au moins l’impression de servir à quelque chose. Peut-être aussi parce qu’il se sent coupable de ce qu’il vient de se passer. Si le loup a réussit à le toucher en premier, c’est parce qu’il a baissé la garde.
La Blackthorn le tire de sa réflexion. Il faut faire quelque chose pour le lycan. Le sortilège lancé ne va pas tenir longtemps et avec l’odeur de l’hémoglobine, il va devenir fou une fois sa capacité de mouvement retrouvée.
Alors il n’hésite pas une seconde, parce que chaque seconde comptes. Et puis il n’y a pas à réfléchir pour le coup. Il est le plus apte à s’en occuper. Il prend les seringues proposées par la médicomage, tout en jetant un œil à sa blessure. Cela n’a pas l’air trop grave.
« Barghest, tu me couvres. »
Il sait qu’il en est capable et a pleinement confiance en lui. Si le loup commence à trop bouger, il pourra toujours lui lancer de nouveau un sort d’immobilisation.
Il contourne la bête et il aperçoit sa queue qui reprend du mouvement. Shit. Il faut faire vite.
Il utilise un sortilège de lévitation pour les seringues et les place dans le bon sens, aiguilles pointant vers le loup. La patte de ce dernier comment à glisser sur le sol. Rester concentré, ne pas perdre le contrôle, quitte à se reprendre un coup. Sauf qu’à cette distance, il risque gros McCandless.
« Oppugno. »
Les seringues fusent vers l’animal. L’une d’entre elles atteint le postérieur du loup, une seconde le cou, et une dernière va se ficher dans la porte en bois. Ok, deux sur trois c’est déjà pas mal non ? A croire que la douleur à son épaule à tout de même un impacte sur lui. Un autre coup de baguette rapide, et les seringues délivrent l’anesthésiant.
Charlie Keir et Lewis Barghest sont fans
- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mar 13 Fév 2024 - 18:35
Le loup entama une danse étrange, vacillant entre un immobilisme approximatif et la plus parfaite des agitations vespérales. Ses yeux se révulsaient sous le coup de ses efforts monstrueux pour s’extirper du carcan magique imposé par le sortilège. Tant de puissance, de férocité… Le spectacle en était subjuguant et le danger d’autant plus mortel.
C’est qu’il a dû mal à la quitter des yeux Lewis. Il cherche, espère, prie pour que Charlie ne soit pas entrain de gratter derrière les murs de cette cage lupine. Il ne voulait pas qu’il sente cette odeur de fer se répandre dans la pièce, ni ne voit la tache carmine qui finissait de flinguer son pantalon. C’était bien la première fois de sa vie qu’il voulait fuir sa présence.
La pique lancée par son frère d’arme n’eut aucun mal à l’atteindre. Sa bouche amorça un sourire mais la douleur ne tarda pas à le métamorphoser en un rictus tortueux. Ça ne l’empêcha pas à jouer au con, tant pour détendre une Cataleya au bord de l’apoplexie qu’un certain fou de la gâchette. Le poil dru n’était pas près de roussir sous leurs attaques mais qui sait ce que les cellules pouvaient enregistrées et transmettre à l’être doux qui tapis dans l’ombre. Du calme ! Ils ne devaient que tenir jusqu’aux premières lueurs. Ces dernières n’allaient pas tarder à poindre, n’est-ce pas ?
« Pour qu’tu fasses ton prince charmant et me réveille avec ton haleine de chacal ? Merci mais non merci. J’reste parmi vous les gars. »
Une rousse en folie surgit à ses côtés, ce qui eut le mérite de le rassurer. Est-ce qu’il lui avait dit à quel point il avait confiance en ses capacités ? Non. Ou à demi-mot. Un jour peut-être, s’épanchera-t-il sur la question mais il l’entendait déjà lui rire au nez, avec cet air de petite peste méprisante qui lui allait si bien. Non. Sans façon. Une tape sur la tête suffira.
Un grognement s’échappa de leurs mâchoires. Si les incisives aiguisées s’étaient remises à claquer avec fureur à leur encontre, les siennes s’étaient plantées dans sa langue pour retenir un cri. La p*** Il posa sur elle un regard noir en articulant un aïe qui lui permit tout de même de souffler. Message reçu, il ne dirait plus un mot. Pour l’heure. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Il la voit pâlir à vue d’œil -plus qu’au naturel, cela s’entend. Aussitôt, l’instinct vint éclipser ces plans machiavéliques et adoucir ses traits. Un peu. Il posa sa main caleuse sur le genou de la sorcière et lui offrit un clin d’œil en bonne et due forme. Il ne pipa mot mais les articula : t’es la meilleure, Cat. Aucun mensonge là-dedans. Il se serait bien passé du bandage nauséabond qui lui collait à la jambe mais bon, il se serait bien passé du coup de griffe aussi. C’était pas sa journée.
« Toujours. » répondit-il à Alex, sans une once d’hésitation dans la voix.
Barghest se redressa, baguette en main. Il se mit en position, tout en veillant à ne pas trop appuyé sur le côté blessé. Il entendait déjà Cat lui hurlait dessus que c’était bien la peine de lui venir en aide si c’était pour saloper autant son travail. Fichue princesse.
« Petrificus totalus ! » on prend les mêmes et on recommence.
Les mouvements de la créature ralentirent juste assez pour permettre au Grymm de s’approcher. Trop, mais avaient-ils le choix ? Il réussit à planter deux seringues sur trois, ce qui était un exploit en soit. Lewis, de son côté, avait repoussé la Blackthorn derrière lui.
« Accio ! Oppugno ! Alex, bouge ! » La seringue s’arrache du bois de la porte et file à toute vitesse sur le loup-garou. Le produit s’injecte, pénètre dans les muscles d’acier. Est-ce que ça serait suffisant ?
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C’est qu’il a dû mal à la quitter des yeux Lewis. Il cherche, espère, prie pour que Charlie ne soit pas entrain de gratter derrière les murs de cette cage lupine. Il ne voulait pas qu’il sente cette odeur de fer se répandre dans la pièce, ni ne voit la tache carmine qui finissait de flinguer son pantalon. C’était bien la première fois de sa vie qu’il voulait fuir sa présence.
La pique lancée par son frère d’arme n’eut aucun mal à l’atteindre. Sa bouche amorça un sourire mais la douleur ne tarda pas à le métamorphoser en un rictus tortueux. Ça ne l’empêcha pas à jouer au con, tant pour détendre une Cataleya au bord de l’apoplexie qu’un certain fou de la gâchette. Le poil dru n’était pas près de roussir sous leurs attaques mais qui sait ce que les cellules pouvaient enregistrées et transmettre à l’être doux qui tapis dans l’ombre. Du calme ! Ils ne devaient que tenir jusqu’aux premières lueurs. Ces dernières n’allaient pas tarder à poindre, n’est-ce pas ?
« Pour qu’tu fasses ton prince charmant et me réveille avec ton haleine de chacal ? Merci mais non merci. J’reste parmi vous les gars. »
Une rousse en folie surgit à ses côtés, ce qui eut le mérite de le rassurer. Est-ce qu’il lui avait dit à quel point il avait confiance en ses capacités ? Non. Ou à demi-mot. Un jour peut-être, s’épanchera-t-il sur la question mais il l’entendait déjà lui rire au nez, avec cet air de petite peste méprisante qui lui allait si bien. Non. Sans façon. Une tape sur la tête suffira.
Un grognement s’échappa de leurs mâchoires. Si les incisives aiguisées s’étaient remises à claquer avec fureur à leur encontre, les siennes s’étaient plantées dans sa langue pour retenir un cri. La p*** Il posa sur elle un regard noir en articulant un aïe qui lui permit tout de même de souffler. Message reçu, il ne dirait plus un mot. Pour l’heure. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Il la voit pâlir à vue d’œil -plus qu’au naturel, cela s’entend. Aussitôt, l’instinct vint éclipser ces plans machiavéliques et adoucir ses traits. Un peu. Il posa sa main caleuse sur le genou de la sorcière et lui offrit un clin d’œil en bonne et due forme. Il ne pipa mot mais les articula : t’es la meilleure, Cat. Aucun mensonge là-dedans. Il se serait bien passé du bandage nauséabond qui lui collait à la jambe mais bon, il se serait bien passé du coup de griffe aussi. C’était pas sa journée.
« Toujours. » répondit-il à Alex, sans une once d’hésitation dans la voix.
Barghest se redressa, baguette en main. Il se mit en position, tout en veillant à ne pas trop appuyé sur le côté blessé. Il entendait déjà Cat lui hurlait dessus que c’était bien la peine de lui venir en aide si c’était pour saloper autant son travail. Fichue princesse.
« Petrificus totalus ! » on prend les mêmes et on recommence.
Les mouvements de la créature ralentirent juste assez pour permettre au Grymm de s’approcher. Trop, mais avaient-ils le choix ? Il réussit à planter deux seringues sur trois, ce qui était un exploit en soit. Lewis, de son côté, avait repoussé la Blackthorn derrière lui.
« Accio ! Oppugno ! Alex, bouge ! » La seringue s’arrache du bois de la porte et file à toute vitesse sur le loup-garou. Le produit s’injecte, pénètre dans les muscles d’acier. Est-ce que ça serait suffisant ?
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- Charlie KeirMODO - Modérateur
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» miroir du riséd : jack wolfe
» crédits : myriadegraphique (ava)
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» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» particularité : lycanthrope
» nature du sang : sang-mêlé
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mer 14 Fév 2024 - 17:32
Ellipse de plusieurs heures...
Lorsqu’il se réveille, il est seul. Une couverture posée sur le corps recroquevillé, Charlie a la bouche aussi pâteuse que ferrailleuse et un mal de crâne gigantesque. L’horloge au mur lui indique que le soleil s’est levé depuis une bonne heure et demie déjà. A son corps, les chaînes ont disparu. Le sorcier s’assied sur le sol froid et inconfortable de la cave, ressert les pans de la couverture autour de lui. Elle sent le renfermé. Son regard parcourt la pièce et il sent aussitôt l’odeur tenace de sang qui y règne. Et puis, il se souvient.
Ou plutôt, le vide. Il ne se souvient de rien. Naïvement, il pensait depuis une ou deux pleines lunes qu’il parvenait à avoir le contrôle sur le loup-garou, jusqu’à garder autant son âme que ses souvenirs. Merci la potion. Mais cette nuit, rien. Que cette odeur dans sa bouche, dans ses narines. Il s’approche du sol, le renifle, recule. Du sang. Que s’est-il passé ? Ne pas céder à la panique puisqu’une odeur bien plus intéressante vient le titiller, lui indiquant une présence réconfortante et somme toute bien vivante. Café, pâtisseries et des effluves de parfum qu’il connaît par cœur. Même plus que ce qu’il pensait. Il se redresse sur ses jambes, les trouve cotonneuses mais cela ne l’empêche pas de récupérer ses vêtements pour se rhabiller. Autant ne pas se présenter nu comme un ver. Il passe très vite la porte de la cave, gravit les quelques marches menant à l’étage supérieur, le rez-de-chaussée qui abrite notamment la cuisine. Riche en fragrances sucrées, elle contient déjà deux invités ainsi que l’hôte des lieux. Charlie fronce les sourcils en voyant Lewis qui, aux dernières nouvelles, était supposé ne pas être disponible. Un fait déjà suffisamment perturbant comme ça. Il a beaucoup de questions mais se contente d’un simple « ‘Lut » à l’assemblée, toujours mal à l’aise les lendemains de transformation. Ce qu’ils ont vu et entendu, rien ne pourra les effacer de leur mémoire. À part un sortilège rondement lancé. Son premier réflexe est de se réfugier dans les bras de Barghest en une longue accolade régénératrice. Charlie se redresse, fronce encore les sourcils, renifle deux à trois fois. Baisse les yeux. Blêmit. Son index point faiblement le mollet du jeune homme qui dissimule mal le méfait.
« C’est… c’est moi qui… C’est pas moi hein ? »
Il le supplie de lui mentir, ne sachant comment supporter la vérité. Et là, à la lumière du jour, il les voit enfin. Les blessures, les yeux creusés de fatigue, la peur résiduelle qui ne partira jamais tout à fait, quoiqu’ils fassent, quoiqu’ils décident.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ?! »
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Ven 16 Fév 2024 - 0:03
Perché sur un plan de travail à la manière d’un chat, Cataleya ramena ses genoux contre sa poitrine lorsque le balancement nerveux de ses jambes finit inexorablement par porter l’attention sur elle. La nuit s’était faite intense mais lui avait paradoxalement semblé courte devant la gestion maladroite de Charlie, les blessures à soigner, et le sang à éponger tout en expliquant à Lewis pourquoi elle était désormais affublée d’une ridicule peluche-licorne en guise de haut-parleur. Déception maternelle, bannissement familial, malédiction certainement immuable, meurtre de son elfe, tout ça. Le regard de l’ex Blackthorn dévia longuement vers ses snargalouff à cette pensée et, doucement, la nausée lui retourna l’estomac. A moins que ce soit le sang de Lewis qui ne cherche à le lui faire cracher ?
“Tu sens encore.” Déclama la licorne sans que la lufkin ne pose pourtant l’oeil sur lui, pas certaine de pouvoir soutenir les siens après avoir autant peiné à le soigner. A gérer cette nuit.
Inlassablement elle la retrace, cherche à mettre le doigt sur cet élément qui avait tant agité le loup qui s'étirait sous la peau de son ami. Etait-ce le sang résiduel de Nifty, dans le salon qui, inconsciemment avait éveillé son appétit ? La posologie et composition de la tue-loup qui n'était plus adaptée ? L'état de stress de chacun des intervenants qui avait excité les mâchoires en face ? La présence d'Alex...? Aurait-elle du le confiné dans sa chambre, comme elle l'avait fait pour James fut un temps ? La moue se pince mais d'un geste rendu gracile par les années de danse Cataleya pose pied à terre et réagence les huiles qui repose non loin du petit déjeuner. Un massage pré et post transformation étaient nécessaire pour accompagner les muscles dans leur remise en place, s'assurer qu'aucun os ne s'étaient déplacés ou qu'aucune déchirure ne lacerait la peau. Quand bien même ce dernier point était aisément vérifiable. Ces "couacs" étaient rarissimes mais il n'avait suffit que d'un patient à St Marie pour que Cataleya n'en vienne à les craindre viscéralement. A l'époque, les cris de cet enfant l'avait tant percé qu'elle en faisait encore des cauchemars.
- "Tu as passé ton baptême lycantropique Alex, félicitation. Tu as le droit de prendre un croissant." Déraillant un peu puisque le sortilège posé sur la peluche s'était fait dans la précipitation, la voix monocorde qui portait les pensé de Cataleya raisonna doucement entre les murs d'une cuisine de bois et ensevelit sous des plantes littéralement carnivores. Celles-ci ondulaient étrangement sur les étagères, parvenant parfois à glisser suffisamment pour tenter de pincer les cheveux des plus grand. Constatant qu'une fleur à dents larges s'acharnait à vouloir mordre McCandless en dépit des vingts centimètres qui les séparait, Cataleya piqua sa fourchette dans un œuf et porta un peu de blanc jusqu'à sa bouche abominable. "Salut Charlie !" Si elle ne le voit pas puisque lui tournant le dos, le flair ne trompe pas.
Le laissant prendre ses marques entre les bras de Lewis, Cataleya tire déjà une chaise pour l'inviter à s'asseoir devant une table aux mets divers, tous plus colorés les uns que les autres. La voix de Charlie l'arrache pourtant à son entreprise, et c'est un peu blême qu'elle alterne entre les trois visages qui l'entourait.
“Tu sens encore.” Déclama la licorne sans que la lufkin ne pose pourtant l’oeil sur lui, pas certaine de pouvoir soutenir les siens après avoir autant peiné à le soigner. A gérer cette nuit.
Inlassablement elle la retrace, cherche à mettre le doigt sur cet élément qui avait tant agité le loup qui s'étirait sous la peau de son ami. Etait-ce le sang résiduel de Nifty, dans le salon qui, inconsciemment avait éveillé son appétit ? La posologie et composition de la tue-loup qui n'était plus adaptée ? L'état de stress de chacun des intervenants qui avait excité les mâchoires en face ? La présence d'Alex...? Aurait-elle du le confiné dans sa chambre, comme elle l'avait fait pour James fut un temps ? La moue se pince mais d'un geste rendu gracile par les années de danse Cataleya pose pied à terre et réagence les huiles qui repose non loin du petit déjeuner. Un massage pré et post transformation étaient nécessaire pour accompagner les muscles dans leur remise en place, s'assurer qu'aucun os ne s'étaient déplacés ou qu'aucune déchirure ne lacerait la peau. Quand bien même ce dernier point était aisément vérifiable. Ces "couacs" étaient rarissimes mais il n'avait suffit que d'un patient à St Marie pour que Cataleya n'en vienne à les craindre viscéralement. A l'époque, les cris de cet enfant l'avait tant percé qu'elle en faisait encore des cauchemars.
- "Tu as passé ton baptême lycantropique Alex, félicitation. Tu as le droit de prendre un croissant." Déraillant un peu puisque le sortilège posé sur la peluche s'était fait dans la précipitation, la voix monocorde qui portait les pensé de Cataleya raisonna doucement entre les murs d'une cuisine de bois et ensevelit sous des plantes littéralement carnivores. Celles-ci ondulaient étrangement sur les étagères, parvenant parfois à glisser suffisamment pour tenter de pincer les cheveux des plus grand. Constatant qu'une fleur à dents larges s'acharnait à vouloir mordre McCandless en dépit des vingts centimètres qui les séparait, Cataleya piqua sa fourchette dans un œuf et porta un peu de blanc jusqu'à sa bouche abominable. "Salut Charlie !" Si elle ne le voit pas puisque lui tournant le dos, le flair ne trompe pas.
Le laissant prendre ses marques entre les bras de Lewis, Cataleya tire déjà une chaise pour l'inviter à s'asseoir devant une table aux mets divers, tous plus colorés les uns que les autres. La voix de Charlie l'arrache pourtant à son entreprise, et c'est un peu blême qu'elle alterne entre les trois visages qui l'entourait.
Dire la vérité, ou mentir allégrement ?
L'avis de la Blackthorn était relativement évident puisque sa fâcheuse tendance à la dissimulation était notoire, pourtant elle préféra se hisser de nouveau sur son plan de travail pour donner la béqué à une plante particulièrement vorace. Elle avait assez donné cette nuit : aux garçons de gérer.- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Dim 18 Fév 2024 - 20:18
La lueur du jour est présente, l’air est frais, vivifiant. Heureusement que chaque matin le soleil apparaît, d’autant plus après une nuit de pleine lune. Imaginez une telle nuit sans fin….Ce serait tout simplement horrible. Même si le temps est couvert, Alex profite de ce moment tout en fumant une cigarette. Putain quelle nuit. Il en a vu d’autres pourtant. Mais entre la malédiction de Cat’, la mort de Nifty, la transformation de Charlie, les blessures de ses amis…Ça faisait beaucoup d’un coup. Il passe un long moment ainsi, dehors, là où il se sent à sa place, et enchaîne les cigarettes. Il ne termine pas la troisième, effleurant contre le mur le bout incandescent. Il la laisse sur le rebord de la fenêtre et décide de rentrer.
Il a eu le temps de cogiter. Il sait qu’il va devoir gérer la situation de Cataleya. Il est fort probable qu’elle dorme chez lui ce soir d’ailleurs. Mais avant tout, il veut être présent lorsque Charlie se réveillera. Il ne veut pas qu’il pense qu’il a encore fuit. Il risque certainement d’être chamboulé lorsqu’il verra Lewis blessé.
En entrant dans la cuisine, Cat’ l’invite à sa manière à prendre un petit déjeuner. Il a l’estomac noué. Il sait pourtant qu’il devrait manger, cela lui ferait du bien. Il ôte sa veste et se sert du thé, tandis que la maîtresse des lieux calme l’une de ses protégées.
Keir débarque. S’ils ont tous une mine affreuse, ce n’est rien comparée à la sienne.
« Salut. »
Il laisse le temps aux retrouvailles, tout en s’asseyant sur une chaise et en buvant son thé. Barghest ne devait pas être là de base, mais sa présence est plus que bienfaitrice pour Charlie, Alex le sait bien.
Forcément, il ne met pas longtemps à se rendre compte que Barghest est blessé.
Blackthorn esquive la question, Barghest est mal à l’aise.
« J’ai merdé. »
Le gaillard prend la parole. Charlie a le droit de savoir ce qu’il s’est passé. Pas la peine de lui raconter des bobards. Pourtant ce n’est pas dans les habitudes du leader d’avouer ses erreurs.
« Une inattention de ma part, et j’ai été à ta porté. Tout s’est passé rapidement. J’ai été bousculé, je suis tombé sur Cat’, qui s’est blessée avec les fioles. Et tu as aussi réussi à atteindre Lewis à la jambe. »
Le ton du grymm est calme, neutre. Il relate les faits.
« Ce n’est pas de ta responsabilité. Et Cat’ s’est bien occupée de Lewis. »
Lui, il a toujours mal à l’épaule. Mais il n’en parle pas. La douleur finira par passer.
Il a eu le temps de cogiter. Il sait qu’il va devoir gérer la situation de Cataleya. Il est fort probable qu’elle dorme chez lui ce soir d’ailleurs. Mais avant tout, il veut être présent lorsque Charlie se réveillera. Il ne veut pas qu’il pense qu’il a encore fuit. Il risque certainement d’être chamboulé lorsqu’il verra Lewis blessé.
En entrant dans la cuisine, Cat’ l’invite à sa manière à prendre un petit déjeuner. Il a l’estomac noué. Il sait pourtant qu’il devrait manger, cela lui ferait du bien. Il ôte sa veste et se sert du thé, tandis que la maîtresse des lieux calme l’une de ses protégées.
Keir débarque. S’ils ont tous une mine affreuse, ce n’est rien comparée à la sienne.
« Salut. »
Il laisse le temps aux retrouvailles, tout en s’asseyant sur une chaise et en buvant son thé. Barghest ne devait pas être là de base, mais sa présence est plus que bienfaitrice pour Charlie, Alex le sait bien.
Forcément, il ne met pas longtemps à se rendre compte que Barghest est blessé.
Blackthorn esquive la question, Barghest est mal à l’aise.
« J’ai merdé. »
Le gaillard prend la parole. Charlie a le droit de savoir ce qu’il s’est passé. Pas la peine de lui raconter des bobards. Pourtant ce n’est pas dans les habitudes du leader d’avouer ses erreurs.
« Une inattention de ma part, et j’ai été à ta porté. Tout s’est passé rapidement. J’ai été bousculé, je suis tombé sur Cat’, qui s’est blessée avec les fioles. Et tu as aussi réussi à atteindre Lewis à la jambe. »
Le ton du grymm est calme, neutre. Il relate les faits.
« Ce n’est pas de ta responsabilité. Et Cat’ s’est bien occupée de Lewis. »
Lui, il a toujours mal à l’épaule. Mais il n’en parle pas. La douleur finira par passer.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mer 21 Fév 2024 - 13:06
Barghest faisait clairement la gueule, au p’tit matin. Il n’avait pas voulu laisser Charlie seul dans cette cave glacée mais une rouquine despotique ne l’avait pas entendu de cette oreille. Habituellement, il l’aurait laissé japper jusqu’à ce qu’elle se fatigue la voix mais là, il céda. Juste cette fois. Cette nuit avait déjà été suffisamment éreintante pour tous, il n’allait pas en plus lui tenir tête jusqu’à épuisement mutuelle. McCandless l’aurait trainé par la peau des fesses jusqu’à l’étage, de toute façon. Il n’avait pas envie de se battre. Il n’en avait pas encore retrouvé la force.
Une tasse désespérément vide de café entre les doigts, il fronçait les sourcils. Trop. Les plantes prédatrices de Cataleya lui tapaient sur les nerfs. La caféine ingurgitée déjà par deux fois aussi. L’envie de fumer qui se rajoutait à ça en voyant Alexander en profiter. Un rien l’agaçait, depuis que les trois mousquetaires en carton avaient abordés la façon d’expliquer le fiasco au louveteau. Qu’importe comment ils comptaient le faire, il serait blessé. Démoli même, s’ils osaient lui mentir.
Quand on parle du loup… Lewis se dérida dès l’instant où il devina le haut de sa tête, dans l’escalier menant à cette foutue pièce. Il lui sourit même. Comme à chaque fois qu’il le pouvait.
« Hey… » il lui ouvrit tout naturellement les bras, avant de les resserrer autour de lui avec une tendresse dont on ne le soupçonnerait pas.
Ses paupières se ferment en l’entendant gigoter contre lui. Putain. Pas déjà. Saleté d’odorat. Il rouvrit les yeux et passa de Cat à Alex, l’air de dire : on est dans la merde. Elle le lui avait pourtant dit, qu’il sentait le sang. Comment faire autrement ? Il n’avait pas écopé d’une simple écorchure. Ce n’était pourtant pas de sa faute puisqu’elle avait tout essayé pour limiter les dégâts.
Alexander fut le premier à parler. Quel leader… Mais il reconnaissait sa part de responsabilité, ce qui était une première. Une partie de lui en fut touchée, mais l’autre lui hurlait que ce n’était pas assez. Il ne lui avait toujours pas pardonné son absentéisme des derniers mois, ni même son attitude envers Charlie. Mais… Ok. Y’avait un progrès de fait.
« On a manqué de concentration. Tous les deux. C’est pas d’ta faute Alex. » Frérot, lui soufflait la petite voix trop attendrie par ses propos. Débarrassé de sa tasse, Lewis avait entrepris de passer une main le long du dos du lycanthrope.
« Cat a assuré. Elle nous a super bien rafistolé. C’est rien du tout » dit-il en posant son menton sur sa tête. « C’est pas une morsure. Tout va bien. »
Il attrapa la main du jeune homme et le guida jusqu’à la chaise tirée par la Blackthorn.
« Tu devrais reprendre des forces Cha. »
Et éviter de regarder la plaie de son mollet. C’était rien de méchant, mais Dieu qu’elle était vilaine.
Une tasse désespérément vide de café entre les doigts, il fronçait les sourcils. Trop. Les plantes prédatrices de Cataleya lui tapaient sur les nerfs. La caféine ingurgitée déjà par deux fois aussi. L’envie de fumer qui se rajoutait à ça en voyant Alexander en profiter. Un rien l’agaçait, depuis que les trois mousquetaires en carton avaient abordés la façon d’expliquer le fiasco au louveteau. Qu’importe comment ils comptaient le faire, il serait blessé. Démoli même, s’ils osaient lui mentir.
Quand on parle du loup… Lewis se dérida dès l’instant où il devina le haut de sa tête, dans l’escalier menant à cette foutue pièce. Il lui sourit même. Comme à chaque fois qu’il le pouvait.
« Hey… » il lui ouvrit tout naturellement les bras, avant de les resserrer autour de lui avec une tendresse dont on ne le soupçonnerait pas.
Ses paupières se ferment en l’entendant gigoter contre lui. Putain. Pas déjà. Saleté d’odorat. Il rouvrit les yeux et passa de Cat à Alex, l’air de dire : on est dans la merde. Elle le lui avait pourtant dit, qu’il sentait le sang. Comment faire autrement ? Il n’avait pas écopé d’une simple écorchure. Ce n’était pourtant pas de sa faute puisqu’elle avait tout essayé pour limiter les dégâts.
Alexander fut le premier à parler. Quel leader… Mais il reconnaissait sa part de responsabilité, ce qui était une première. Une partie de lui en fut touchée, mais l’autre lui hurlait que ce n’était pas assez. Il ne lui avait toujours pas pardonné son absentéisme des derniers mois, ni même son attitude envers Charlie. Mais… Ok. Y’avait un progrès de fait.
« On a manqué de concentration. Tous les deux. C’est pas d’ta faute Alex. » Frérot, lui soufflait la petite voix trop attendrie par ses propos. Débarrassé de sa tasse, Lewis avait entrepris de passer une main le long du dos du lycanthrope.
« Cat a assuré. Elle nous a super bien rafistolé. C’est rien du tout » dit-il en posant son menton sur sa tête. « C’est pas une morsure. Tout va bien. »
Il attrapa la main du jeune homme et le guida jusqu’à la chaise tirée par la Blackthorn.
« Tu devrais reprendre des forces Cha. »
Et éviter de regarder la plaie de son mollet. C’était rien de méchant, mais Dieu qu’elle était vilaine.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mer 21 Fév 2024 - 13:53
Cataleya ne reste jamais muette très longtemps. Qu’elle ait perdu sa voix ou non. Son silence actuel en dit long sur la réalité des faits. Charlie devient blême. Il les regarde tour à tour, ne comprend pas vraiment le discours d’Alexander. Comment ça « il a merdé » ? Pour la première fois qu’il daigne se présenter à une des pleines lunes, il ne peut pas faire attention ? Le louveteau sait bien que le Grymm n’est pas la réelle cause de sa colère. Il aurait peut-être dû se taire, néanmoins. Personne ne l’a briefé ou quoi ? A chaque tutoiement, il plante un nouveau couteau dans le cœur de l’Ethelred. Ta portée, tu as réussi… Il devient un peu plus blanc, si c’est seulement possible. Il le vit comme une accusation. « Si Lewis est amoché, c’est à cause de toi. » Il ne pourrait pas lui faire plus de mal même en le souhaitant. Il est con ou quoi ? Charlie serre les dents. Il croit vraiment qu’en lui disant qu’il n’est pas responsable, il se reposera sur ces mots et s’en ira en sifflotant, tout content de sa nuit ? Même la main de Lewis dans son dos ne l’apaise pas. Il a envie de hurler qu’ils ne comprennent pas, qu’ils ne comprendront jamais ce qu’une telle nouvelle vous fait. Qu’elle pourrie le moindre effort, peu importe la gentillesse et la douceur avec laquelle elle est annoncée. Qu’une fois qu’on sait, il n’y a pas de retour en arrière possible. Non, ils ne comprendront jamais parce qu’ils ne sont pas comme lui. Un fossé les sépare, rempli d’émotions contradictoires. Comme si apprendre que Cataleya les a rafistolés et qu’elle aassuré suffit à noyer sa peine.
Arrivé vers la chaise tirée par la Blackthorn, guidé par Lewis, Charlie s’arrête. Résiste. Amorce un rejet pur et dur. Pas parce qu’il ne les aime pas, mais parce qu’il a une nausée qui brûle son œsophage. Il lui suffit d’un nouveau coup d’œil sur son mollet pour contourner la table et se diriger droit vers l’évier, où il régurgite un repas qu’il n’a jamais mangé. Que de la bile, acide et amère. On pourrait mettre ça sur le compte de la transformation mais tous quatre savent ce qu’il en est vraiment. Il n’a jamais supporté faire du mal à qui que ce soit et désormais, une cicatrice sera là pour lui rappeler ce qu’il est. Endurer la fatigue, les courbatures et les déchirures est une chose ; blesser en est une autre.
« Vous comprenez rien » crache-t-il tout à coup, essuyant sa bouche de sa manche. Il est encore plus pâle que d’ordinaire, ce qui aggrave ses traits déjà tirés. « Vous pensez vraiment que des p’tits mots d’encouragement, des « nan mais t’inquiètes c’est moi qui ai pas géré » ça va changer le fait que, pour reprendre tes mots Alex parce qu’ils sont si rassurants, j’ai REUSSI à vous toucher ? Je devrais être content tiens, quel accomplissement ! J’ai REUSSI. Oh quoique non, pas tout à fait, vous êtes encore vivants. »
D’autres mots se bousculent, qu’il n’arrive pas prononcer. Une envie forte de pleurer aussi, mais il se retient. A quoi bon ? Il les regarde tous les trois et il ne voit que le mal qu’il peut leur faire. Que le gouffre qui sépare leur vision de la vie désormais. Un petit-déjeuner ne peut rendre cette vérité plus belle. Il est cassé. Alors il pense malgré lui à Andrew, à cette promesse d’aide qu’il a bien pensé refuser pour ne vexer personne. Il pense à ce loup plus âgé qui peut s’imaginer dans sa peau.
« C’est terminé, j’arrête. J’peux plus continuer comme ça. Andrew… Mom m’a dit qu’il pouvait m’aider et je vais accepter. Si je dois avoir une mort sur la conscience, j’préfère que ce soit en dehors de ce cercle. Désolé. »
Il se retourne de nouveau vers l’évier, fait couler un peu d’eau dont il s’asperge le visage. Elle est froide et ça fait du bien, mais pas assez pour qu’il oublie.
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Arrivé vers la chaise tirée par la Blackthorn, guidé par Lewis, Charlie s’arrête. Résiste. Amorce un rejet pur et dur. Pas parce qu’il ne les aime pas, mais parce qu’il a une nausée qui brûle son œsophage. Il lui suffit d’un nouveau coup d’œil sur son mollet pour contourner la table et se diriger droit vers l’évier, où il régurgite un repas qu’il n’a jamais mangé. Que de la bile, acide et amère. On pourrait mettre ça sur le compte de la transformation mais tous quatre savent ce qu’il en est vraiment. Il n’a jamais supporté faire du mal à qui que ce soit et désormais, une cicatrice sera là pour lui rappeler ce qu’il est. Endurer la fatigue, les courbatures et les déchirures est une chose ; blesser en est une autre.
« Vous comprenez rien » crache-t-il tout à coup, essuyant sa bouche de sa manche. Il est encore plus pâle que d’ordinaire, ce qui aggrave ses traits déjà tirés. « Vous pensez vraiment que des p’tits mots d’encouragement, des « nan mais t’inquiètes c’est moi qui ai pas géré » ça va changer le fait que, pour reprendre tes mots Alex parce qu’ils sont si rassurants, j’ai REUSSI à vous toucher ? Je devrais être content tiens, quel accomplissement ! J’ai REUSSI. Oh quoique non, pas tout à fait, vous êtes encore vivants. »
D’autres mots se bousculent, qu’il n’arrive pas prononcer. Une envie forte de pleurer aussi, mais il se retient. A quoi bon ? Il les regarde tous les trois et il ne voit que le mal qu’il peut leur faire. Que le gouffre qui sépare leur vision de la vie désormais. Un petit-déjeuner ne peut rendre cette vérité plus belle. Il est cassé. Alors il pense malgré lui à Andrew, à cette promesse d’aide qu’il a bien pensé refuser pour ne vexer personne. Il pense à ce loup plus âgé qui peut s’imaginer dans sa peau.
« C’est terminé, j’arrête. J’peux plus continuer comme ça. Andrew… Mom m’a dit qu’il pouvait m’aider et je vais accepter. Si je dois avoir une mort sur la conscience, j’préfère que ce soit en dehors de ce cercle. Désolé. »
Il se retourne de nouveau vers l’évier, fait couler un peu d’eau dont il s’asperge le visage. Elle est froide et ça fait du bien, mais pas assez pour qu’il oublie.
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- Cataleya BlackthornMJ - Firefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1012
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4259
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Jeu 29 Fév 2024 - 0:43
“[...]Et tu as aussi réussi à atteindre Lewis[...]” Grimaçant sous une voix qui lui tirait généralement ses plus beaux éclats de rire, Cataleya entrouvre les lèvres pour prendre le relais mais cette tentative se brise sous une sensation de feu venu lui ravager la trachée. Coupée net et pas encore habituée à son maléfice, le regard de la Blackthorn papillonne un instant mais tente de se raccrocher à Lewis qui reprend aussitôt le dialogue. “Cat a assuré. Elle nous a super bien rafistolé.[...]”. La grimace se tord sous cette idée qu’elle ait pu avoir les choses en mains quand tout en elle hurlait à la panique, mais peut-être aussi sous le termes employés. Aurait-elle été plus adroite ? Sans doute pas. La situation nécessitait de marcher sur des oeufs qui se verraient broyés, sans exception aucune, sous le poids des trois compères. Qu’importe la précaution utilisée. L’effet est quasi immédiat et, si Cataleya esquisse un pas en voyant Charlie fondre sur l’évier, une petite voix lui souffle de ne pas approcher. Comme à l’approche de la pleine lune, les lendemains pouvaient être porteurs de gestes et de mots non désirés. Ca, couplé à la douleur subie, à la fatigue extrême, aux hormones obligeaient souvent au calme et à la prise de recul, mais pas là. Parce qu’il y a dans le regard de Charlie quelque chose d’inhabituel. Une singulière lueur qui hurlait que ce n’est pas le contrecoup de la pleine lune qui parlait. Ou du moins, pas tout à fait.
Les traits du louveteau semblent se déformer sous une froide ironie, et plus les mots s'amoncellent entre lui et Cataleya, et plus elle sent son corps se tendre. Jusqu’à la phrase de trop. “Oh quoique non, pas tout à fait, vous êtes encore vivants.” La fourchette qui avait servi à nourrir son orchidée mordeuse de chine se plante aussitôt dans la table, fiché à la verticale entre les fibres du bois.
-Il suffit Charlie. Si le regard de la Blackthon se fait intense il n’a rien d’hostile, bien au contraire ; les pupilles se sont effrayées à cette évocation funeste.
Tournant le visage pour se détourner du Keir, c’est les yeux bleus d’Alexander que Cataleya vient à chercher. Craignant qu’il culpabilise devant les mots jetés au visage, les évènements de la soirée, ou son absence devant celles qui avaient précédés celle-ci. Elle se faisait déjà assez cruelle en privé, pas la peine de l’exposer plus encore.
-Mom ? Si la voix qui anime la licorne se fait monocorde, Cataleya semble quant à elle s’étrangler sous un singulier outrage. Depuis quand ça relève de son expertise ? De nouveaux enchantements ne t’aiderons pas à gérer ta transformation, seulement à t’enchaîner ! Merde Charlie ! A t’il déjà assisté à une pleine lune ? A t’il la moindre idée de…
Si la peluche se révulsait d’une bien étrange manière, presque possédée par d’obscurs esprit, c’est la sorcière qui vient subitement à s’étrangler dans une nouvelle toux. Si elle semble s’indigner au grès d’injures muettes, celles-ci ne font qu’accentuer l’étranglement qui la tient. “Je- Merde ! Dites quelque chose !”
Les traits du louveteau semblent se déformer sous une froide ironie, et plus les mots s'amoncellent entre lui et Cataleya, et plus elle sent son corps se tendre. Jusqu’à la phrase de trop. “Oh quoique non, pas tout à fait, vous êtes encore vivants.” La fourchette qui avait servi à nourrir son orchidée mordeuse de chine se plante aussitôt dans la table, fiché à la verticale entre les fibres du bois.
-Il suffit Charlie. Si le regard de la Blackthon se fait intense il n’a rien d’hostile, bien au contraire ; les pupilles se sont effrayées à cette évocation funeste.
Tournant le visage pour se détourner du Keir, c’est les yeux bleus d’Alexander que Cataleya vient à chercher. Craignant qu’il culpabilise devant les mots jetés au visage, les évènements de la soirée, ou son absence devant celles qui avaient précédés celle-ci. Elle se faisait déjà assez cruelle en privé, pas la peine de l’exposer plus encore.
-Mom ? Si la voix qui anime la licorne se fait monocorde, Cataleya semble quant à elle s’étrangler sous un singulier outrage. Depuis quand ça relève de son expertise ? De nouveaux enchantements ne t’aiderons pas à gérer ta transformation, seulement à t’enchaîner ! Merde Charlie ! A t’il déjà assisté à une pleine lune ? A t’il la moindre idée de…
Si la peluche se révulsait d’une bien étrange manière, presque possédée par d’obscurs esprit, c’est la sorcière qui vient subitement à s’étrangler dans une nouvelle toux. Si elle semble s’indigner au grès d’injures muettes, celles-ci ne font qu’accentuer l’étranglement qui la tient. “Je- Merde ! Dites quelque chose !”
Charlie Keir et Lewis Barghest sont fans
- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Sam 9 Mar 2024 - 13:22
Est-ce qu’il a loupé un épisode ? Oui, en réalité il avait raté tous les épisodes précédents. Mais est-ce que la réaction de Charlie est normale ? Même s’il ignore où se trouve la normalité avec un lycan. Sa réaction physiologique l’inquiète tout de même. Il échange un regard avec Lewis. Est-ce qu’il a une réponse à lui apporter, lui qui le connaît mieux que quiconque dans cette pièce ?
Est-ce que Charlie vomissait après chaque pleine lune ? Cat’ ne l’avait pas mentionné. Alors il y a autre chose. Certainement l’inacceptation d’avoir pu blesser l’un d’entre eux. Mais encore une fois, ce n’était de sa faute.
En se retournant vers eux, McCandless perçoit pour la première fois de la colère chez son ami. Il se rend compte qu’il s’est arrêté de respirer lorsque Charlie a terminé de leur balancer à la gueule ce qu’il ressent. Et encore, ce ne devait être que la partie visible de l’iceberg. Bordel de merde. Il n’aurait jamais dû venir. Ils s’en sortaient très bien jusqu’ici. Il a fallu qu’il accepte une fois, pensant pouvoir aider Cat’, mais sa présence ne fait qu’empirer les choses. Il a merdé sur toute la ligne. Fatigué, ses défenses ne sont pas aussi solides qu’à l’ordinaire. Il perçoit la détresse de Keir et après une telle nuit, il se sent encore plus démuni face à elle.
Son front posé dans la paume de sa main, il ferme un instant les yeux, assimilant les mots qui lui étaient destinés, digérant son erreur.
Alors lorsque Charlie mentionne Andrew, il ne relève pas. Il se dit même que ce n’était pas con. Au moins, ils n’auraient plus à vivre ça. Ce serait peut-être plus facile pour tout le monde non ? Mais non ducon, ce ne serait pas plus facile. Andrew leur pourrirait la vie en sachant ce qu’il s’était passé. Il entend la Blackthorn s’indigner face à une telle possibilité. Il relève alors la tête et croise son regard. Elle y cherche désespérément du soutien. Mais ce n’est pas elle qui a besoin d’un tel soutien en ce moment, c’est Charlie.
« Je crois que personne n’est en capacité de prendre de décision maintenant. »
Ils sont tous à bout de nerfs et un débat sur la suite n’est pas envisageable dans ces conditions.
« Toi y compris Charlie. Tu es épuisé et bouleversé. Je ne suis pas enchanté par ton idée et pour plusieurs raisons. Mais cela restera ta décision. On pourra toujours en parler, mais pas maintenant. »
Il regarde de nouveau Cat’ et lui fait clairement comprendre qu’elle n’a pas intérêt à relancer le sujet et à se tenir tranquille. Ils ont tous besoin d’un peu de répit.
« Est-ce que vous vous sentez capables de prendre un petit déjeuner ensemble sans que ça parte en couille ? »
Parce que sinon autant rentrer chez lui.
Est-ce que Charlie vomissait après chaque pleine lune ? Cat’ ne l’avait pas mentionné. Alors il y a autre chose. Certainement l’inacceptation d’avoir pu blesser l’un d’entre eux. Mais encore une fois, ce n’était de sa faute.
En se retournant vers eux, McCandless perçoit pour la première fois de la colère chez son ami. Il se rend compte qu’il s’est arrêté de respirer lorsque Charlie a terminé de leur balancer à la gueule ce qu’il ressent. Et encore, ce ne devait être que la partie visible de l’iceberg. Bordel de merde. Il n’aurait jamais dû venir. Ils s’en sortaient très bien jusqu’ici. Il a fallu qu’il accepte une fois, pensant pouvoir aider Cat’, mais sa présence ne fait qu’empirer les choses. Il a merdé sur toute la ligne. Fatigué, ses défenses ne sont pas aussi solides qu’à l’ordinaire. Il perçoit la détresse de Keir et après une telle nuit, il se sent encore plus démuni face à elle.
Son front posé dans la paume de sa main, il ferme un instant les yeux, assimilant les mots qui lui étaient destinés, digérant son erreur.
Alors lorsque Charlie mentionne Andrew, il ne relève pas. Il se dit même que ce n’était pas con. Au moins, ils n’auraient plus à vivre ça. Ce serait peut-être plus facile pour tout le monde non ? Mais non ducon, ce ne serait pas plus facile. Andrew leur pourrirait la vie en sachant ce qu’il s’était passé. Il entend la Blackthorn s’indigner face à une telle possibilité. Il relève alors la tête et croise son regard. Elle y cherche désespérément du soutien. Mais ce n’est pas elle qui a besoin d’un tel soutien en ce moment, c’est Charlie.
« Je crois que personne n’est en capacité de prendre de décision maintenant. »
Ils sont tous à bout de nerfs et un débat sur la suite n’est pas envisageable dans ces conditions.
« Toi y compris Charlie. Tu es épuisé et bouleversé. Je ne suis pas enchanté par ton idée et pour plusieurs raisons. Mais cela restera ta décision. On pourra toujours en parler, mais pas maintenant. »
Il regarde de nouveau Cat’ et lui fait clairement comprendre qu’elle n’a pas intérêt à relancer le sujet et à se tenir tranquille. Ils ont tous besoin d’un peu de répit.
« Est-ce que vous vous sentez capables de prendre un petit déjeuner ensemble sans que ça parte en couille ? »
Parce que sinon autant rentrer chez lui.
Charlie Keir est fan
- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
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» situation : celibataire
» année d'études : 10ème
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» nature du sang : sang-mêlé
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Dim 17 Mar 2024 - 14:54
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avait ouvert la bouche et, aussitôt, le louveteau s’était tendu comme un arc. Il avait fait un effort, c’était indéniable mais rien ne convenait. Ni dans la forme, ni dans le fond. Même avec un nombre plus grand de pleines lunes à leurs actifs, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et Lewis continuaient à marcher sur des œufs. Il n’existait aucune procédure à suivre, aucune réponse toute faite. La seule chose à laquelle ils pouvaient se raccrocher était le déroulé de la nuit. Point par point. Prouver par A+B que tout c’était bien passé, puisque rien de grave n’était arrivé. Ça donnait un brin d’espoir pour la nuit suivante, et ainsi de suite. Dieu sait que le louveteau avait besoin de ça puisqu’un rien pouvait provoquer sa chute. Il était épuisé, à fleur de peau… Chaque mot devait être choisi le plus précautionneusement du monde pour éviter le drame. Pour le minimiser, du moins.
Barghest l’avait guidé jusqu’à la table en évitant les affreuses plantes. Il y aurait bien mis un coup de sécateur mais la rousse devait le sentir venir puisqu’elle ne le laissait jamais seul dans cette pièce. Sale bête. La main posée doucement sur les reins de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] s’était déplacée pour venir s’unir à la sienne. Il n’était pas le meilleur baratineur au monde et sentait le regard peser sur sa jambe. La cocotte montait en pression à ses côtés mais il en faudrait plus pour le faire reculer. Un rejet en bonne et due forme, par exemple ? Là. Comme ça. Juste de quoi remuer le couteau dans la plaie et étaler allègrement sa culpabilité.
Les mots fusent. La colère aussi. C’était fou comme un si p’tit bout d’homme pouvait le retourner tout entier. La magie de Charlie, pour le meilleur comme pour le pire. Lewis hésita un instant après le rejet monstre qu’il leur avait imposé en force. Est-ce qu’il ne mettrait pas plus le feu aux poudres en s’approchant ? Sa langue humecta un instant sa lèvre inférieure, puis il se tourna vers la Princesse. Arf. Au moins, elle n’avait planté la fourchette dans l’œil de personne. Il ne doutait pas qu’elle en était foutrement capable, ce qui ne manquait pas de le gonfler de fierté en y repensant.
La rouquine et McCandless s’échangeaient des regards. Il choisit de ne pas y participer. Au lieu de ça, il s’approcha de Charlie et posa une main sur son épaule. C’était toujours plus facile de faire ça que de communiquer. Il avait beau tourner sept fois sa langue dans sa bouche, il envenimait toujours la situation.
Il leva fort les yeux au ciel en entendant les deux têtes de nœuds réfuter son idée. Mais oui, continuez ! Y’avait rien de mieux pour finir de le faire vriller. Déjà qu’il devait se sentir au trente-sixième dessous à cause de leurs blessures… Mettre un point d’honneur à lui dire qu’ils étaient contre son idée et qu’il n’était pas en état de quoique ce soit ne pouvait que le faire sombrer davantage. T’es un monstre, un danger ET une merde. Il entendait déjà les rouages du cerveau se mettre à tourner à plein régime. Sous sa main, la tension s’accumulait. Le muscle se tendait. Est-ce qu’il pouvait encore désamorcer la bombe ?
« On va te suivre Charlie. Quoique tu décides. On est là pour toi. Tous. »
Il prit soin d’appuyer sur ses mots, à défaut de les fusiller tour à tour du regard. Il ne savait que trop bien la vitesse à laquelle son ami pouvait réagir et son petit doigt lui disait de le garder à l’œil. La mâchoire qui venait de se contracter sous ses yeux aussi. Merde.
« Nan, pas tous apparemment. »
Charlie serra fort les poings. Il avait mal partout mais ça ne pouvait pas être pire que de les entendre lui confirmer qu’il ne pouvait pas penser par lui-même. Qu’il était incapable de prendre soin de lui. Qu’il fallait, constamment, qu’il soit assisté. Le voyaient-ils vraiment ainsi, tous ? Là, tout de suite, il avait envie de hurler. Il leur en voulait. De remettre sa parole en doute. De ne pas le croire. De ne pas se dire “tiens, et si on écoutait ce que Charlie avait à dire pour une fois ? Ce n’est peut-être pas si con.”
« Et depuis quand ça relève de la VOTRE ? Qu’est-ce que t’en sais, à part ce que Dad veut bien te dire quand il en a envie ? Quand tu le vois dans notre dos ? Qu’est-ce que t’en sais putain de ce que mon corps peut vivre ? T’as que la théorie, tu te fondes que sur ça ! Vous pensez savoir mais vous êtes complètement ignorants et moi j’dis rien pour pas vous contrarier ! Vous pouvez pas juste vous la fermer et me croire pour UNE fois quand j’dis que Mom pourrait vraiment m’aider ??? Ou ça vous ferait si chier d’accorder de l’importance à ce que je pense ?!?!?! »
L’épaule se dégagea de son emprise. Charlie regarda tout autour de lui à la recherche d’un exutoire, une victime sur laquelle passer sa colère. Le bec du robinet se rompit sous la colère de ses doigts et il l’envoya vers l’assistance, sans vraiment viser. Cataleya et Lewis savaient que ça pouvait arriver. Alex ? Eh bien, il l’apprendra aujourd’hui !
Et voilà ! Il aurait dû ouvrir les paris. Ça lui aurait permis de renflouer un peu son compte à Gringotts. Sa main était retombée mollement contre sa hanche. Sa conscience avait eu la bonne idée de se faire toute petite et de laisser les réflexes prendre la relève. Il n’essaya pas d’interrompre Charlie, de le temporiser. Il fallait que ça sorte même si ça devait faire mal. Mentalement. Physiquement. Le corps bougea rapidement, se contorsionna et évita le projectil. Il le suivit des yeux et se pinça fort les lèvres en devinant la trajectoire. Un très léger sourire se dessina sur ses lèvres. Sans que ça parte en couille hein ? Dans tes rêves mon grand. Lewis eut la décence de se tourner pour éviter à la joyeuse troupe de le voir. Est-ce qu’il espérait tout au fond de lui qu’Alex se retrouve avec une bosse digne d’une corne de licorne ? Peut-être bien. Le karma, tout ça…
Charlie ne réalisa que trop tard ce qu’il venait de faire et ne parvenait pas à regretter totalement son geste. Qu’Alex fusse la victime de son lancer de robinet n’était qu’une coïncidence mais elle s’accordait parfaitement bien avec la rancune qu’il possédait envers lui. Une rancune sur laquelle il n’avait jamais mis de mots, ne souhaitant pas se confronter au géant. Il n’en pensait pourtant pas moins. Alexander l’avait tout bonnement laissé tomber pendant la pire épreuve de sa vie et en voyant la bosse sur son front, il eut plus de plaisir que de peine. Au moins souffrait-il un peu, ce qui reste moindre par rapport à ce qu’il est obligé de vivre au quotidien. La violence ne résout peut-être rien, mais elle fait du bien de temps en temps !
« C’est parti tout seul. La prochaine fois, bosse sur tes réflexes. Je vais me coucher. »
La douleur et la fatigue outrepassaient la faim. Il la contentera plus tard. Charlie essuya ses mains sur sa tenue sommaire et jeta un regard à Lewis. Il partait tout seul et n’avait pas émis l’envie d’être accompagné. Cependant, et malgré les réprimandes qu’il se faisait à lui-même sur le sujet, il savait qu’une sieste en compagnie du Barghest saurait bien mieux réparer son âme qu’un moment en solitaire. Mais qui voudrait bien de lui après ça ?
« Je vous abandonne aussi. Je tiens pas à voir la Princesse te faire un bisou magique.»
Lewis fit rouler ses prunelles jusqu’au ciel avant de les accrocher à celles de Charlie. Il le vit partir, fit semblant d’être soudainement occupé à refaire un sac qu’il n’avait tout bonnement pas touché de la soirée, et claqua la porte derrière lui. Comme si personne ne pouvait se douter de l’endroit où il comptait disparaître pour les prochaines heures.
co-écrit avec le grand choupi loup
Barghest l’avait guidé jusqu’à la table en évitant les affreuses plantes. Il y aurait bien mis un coup de sécateur mais la rousse devait le sentir venir puisqu’elle ne le laissait jamais seul dans cette pièce. Sale bête. La main posée doucement sur les reins de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] s’était déplacée pour venir s’unir à la sienne. Il n’était pas le meilleur baratineur au monde et sentait le regard peser sur sa jambe. La cocotte montait en pression à ses côtés mais il en faudrait plus pour le faire reculer. Un rejet en bonne et due forme, par exemple ? Là. Comme ça. Juste de quoi remuer le couteau dans la plaie et étaler allègrement sa culpabilité.
Les mots fusent. La colère aussi. C’était fou comme un si p’tit bout d’homme pouvait le retourner tout entier. La magie de Charlie, pour le meilleur comme pour le pire. Lewis hésita un instant après le rejet monstre qu’il leur avait imposé en force. Est-ce qu’il ne mettrait pas plus le feu aux poudres en s’approchant ? Sa langue humecta un instant sa lèvre inférieure, puis il se tourna vers la Princesse. Arf. Au moins, elle n’avait planté la fourchette dans l’œil de personne. Il ne doutait pas qu’elle en était foutrement capable, ce qui ne manquait pas de le gonfler de fierté en y repensant.
La rouquine et McCandless s’échangeaient des regards. Il choisit de ne pas y participer. Au lieu de ça, il s’approcha de Charlie et posa une main sur son épaule. C’était toujours plus facile de faire ça que de communiquer. Il avait beau tourner sept fois sa langue dans sa bouche, il envenimait toujours la situation.
Il leva fort les yeux au ciel en entendant les deux têtes de nœuds réfuter son idée. Mais oui, continuez ! Y’avait rien de mieux pour finir de le faire vriller. Déjà qu’il devait se sentir au trente-sixième dessous à cause de leurs blessures… Mettre un point d’honneur à lui dire qu’ils étaient contre son idée et qu’il n’était pas en état de quoique ce soit ne pouvait que le faire sombrer davantage. T’es un monstre, un danger ET une merde. Il entendait déjà les rouages du cerveau se mettre à tourner à plein régime. Sous sa main, la tension s’accumulait. Le muscle se tendait. Est-ce qu’il pouvait encore désamorcer la bombe ?
« On va te suivre Charlie. Quoique tu décides. On est là pour toi. Tous. »
Il prit soin d’appuyer sur ses mots, à défaut de les fusiller tour à tour du regard. Il ne savait que trop bien la vitesse à laquelle son ami pouvait réagir et son petit doigt lui disait de le garder à l’œil. La mâchoire qui venait de se contracter sous ses yeux aussi. Merde.
« Nan, pas tous apparemment. »
Charlie serra fort les poings. Il avait mal partout mais ça ne pouvait pas être pire que de les entendre lui confirmer qu’il ne pouvait pas penser par lui-même. Qu’il était incapable de prendre soin de lui. Qu’il fallait, constamment, qu’il soit assisté. Le voyaient-ils vraiment ainsi, tous ? Là, tout de suite, il avait envie de hurler. Il leur en voulait. De remettre sa parole en doute. De ne pas le croire. De ne pas se dire “tiens, et si on écoutait ce que Charlie avait à dire pour une fois ? Ce n’est peut-être pas si con.”
« Et depuis quand ça relève de la VOTRE ? Qu’est-ce que t’en sais, à part ce que Dad veut bien te dire quand il en a envie ? Quand tu le vois dans notre dos ? Qu’est-ce que t’en sais putain de ce que mon corps peut vivre ? T’as que la théorie, tu te fondes que sur ça ! Vous pensez savoir mais vous êtes complètement ignorants et moi j’dis rien pour pas vous contrarier ! Vous pouvez pas juste vous la fermer et me croire pour UNE fois quand j’dis que Mom pourrait vraiment m’aider ??? Ou ça vous ferait si chier d’accorder de l’importance à ce que je pense ?!?!?! »
L’épaule se dégagea de son emprise. Charlie regarda tout autour de lui à la recherche d’un exutoire, une victime sur laquelle passer sa colère. Le bec du robinet se rompit sous la colère de ses doigts et il l’envoya vers l’assistance, sans vraiment viser. Cataleya et Lewis savaient que ça pouvait arriver. Alex ? Eh bien, il l’apprendra aujourd’hui !
Et voilà ! Il aurait dû ouvrir les paris. Ça lui aurait permis de renflouer un peu son compte à Gringotts. Sa main était retombée mollement contre sa hanche. Sa conscience avait eu la bonne idée de se faire toute petite et de laisser les réflexes prendre la relève. Il n’essaya pas d’interrompre Charlie, de le temporiser. Il fallait que ça sorte même si ça devait faire mal. Mentalement. Physiquement. Le corps bougea rapidement, se contorsionna et évita le projectil. Il le suivit des yeux et se pinça fort les lèvres en devinant la trajectoire. Un très léger sourire se dessina sur ses lèvres. Sans que ça parte en couille hein ? Dans tes rêves mon grand. Lewis eut la décence de se tourner pour éviter à la joyeuse troupe de le voir. Est-ce qu’il espérait tout au fond de lui qu’Alex se retrouve avec une bosse digne d’une corne de licorne ? Peut-être bien. Le karma, tout ça…
Charlie ne réalisa que trop tard ce qu’il venait de faire et ne parvenait pas à regretter totalement son geste. Qu’Alex fusse la victime de son lancer de robinet n’était qu’une coïncidence mais elle s’accordait parfaitement bien avec la rancune qu’il possédait envers lui. Une rancune sur laquelle il n’avait jamais mis de mots, ne souhaitant pas se confronter au géant. Il n’en pensait pourtant pas moins. Alexander l’avait tout bonnement laissé tomber pendant la pire épreuve de sa vie et en voyant la bosse sur son front, il eut plus de plaisir que de peine. Au moins souffrait-il un peu, ce qui reste moindre par rapport à ce qu’il est obligé de vivre au quotidien. La violence ne résout peut-être rien, mais elle fait du bien de temps en temps !
« C’est parti tout seul. La prochaine fois, bosse sur tes réflexes. Je vais me coucher. »
La douleur et la fatigue outrepassaient la faim. Il la contentera plus tard. Charlie essuya ses mains sur sa tenue sommaire et jeta un regard à Lewis. Il partait tout seul et n’avait pas émis l’envie d’être accompagné. Cependant, et malgré les réprimandes qu’il se faisait à lui-même sur le sujet, il savait qu’une sieste en compagnie du Barghest saurait bien mieux réparer son âme qu’un moment en solitaire. Mais qui voudrait bien de lui après ça ?
« Je vous abandonne aussi. Je tiens pas à voir la Princesse te faire un bisou magique.»
Lewis fit rouler ses prunelles jusqu’au ciel avant de les accrocher à celles de Charlie. Il le vit partir, fit semblant d’être soudainement occupé à refaire un sac qu’il n’avait tout bonnement pas touché de la soirée, et claqua la porte derrière lui. Comme si personne ne pouvait se douter de l’endroit où il comptait disparaître pour les prochaines heures.
co-écrit avec le grand choupi loup
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Dim 17 Mar 2024 - 19:55
« Je crois que personne n’est en capacité de prendre de décision maintenant. » Les muscles se tendent significativement en comprenant que Alexander ne la suivrait pas, que Lewis encore moins, et que l’oeil de Charlie se faisait bien trop hostile pour que la lufkin ait la moindre prise sur le dialogue. Alors, les mains fermement ancrées sur la table et le dos légèrement arrondi, Cataleya fixe un point invisible au-dessus de l’épaule de Charlie. Elle entend les tensions alourdir les mots mais est bien incapable de montrer patte blanche puisque convaincue que ce n’était pas la bonne solution. “ [...] On est là pour toi. Tous.”
Un sourire tordu sur les lèvres, la lufkin s’efforce pourtant au silence. Lacérant d’une canine nerveuse sa lèvre inférieure puisqu’il Lewis lui demandait de se la fermer quand elle aussi, pourtant, aurait désastreusement eu besoin de cet élan de solidarité. Elle aussi était épuisée et à bout de nerf après cette nuit et journée, plus même capable d’encaisser le ton que prenait Charlie. Et moins encore cette ultime phrase ; A croire qu’elle ne s’était jamais tenue derrière lui pour l’épauler. Alors, lorsque celui-ci fait volte face et tente de l’acculer verbalement, le sang ne fait qu’un tour.
Elle, au moins, avait la théorie ! Qu’est-ce qu’il en savait, Andrew, de ce que pouvait vivre un loup ? Des changements qui tordait le corps et brisait l’âme ? Si Cataleya n’avait jamais eu la prétention de savoir réparer l’âme de son ami, au moins savait-elle le remettre sur pied. C’était là l’essence même de son travail, quand bien même elle venait à en douter depuis cette fameuse nuit. Avait-il si peu confiance en elle pour préférer l’aide d’un homme qui n’avait aucun pied là dedans ? Les lèvres s’entrouvrent et les pupilles tremblent puisque les mots de Charlie faisaient terriblement mal, mais c’est écorchée sur son trop récent maléfice que la sorcière s’éclate de nouveau les cordes vocales. Incapable de rationaliser sa position, de prouver aux trois hommes que ses compétences de médicomages, ses suivis à Sainte Marie et sa thèse sur la lycanthropie valait tout de même un peu mieux que la présence d’un clampin qui ne savait rien de la lycanthropie, mais Cataleya s’écorche encore et encore. Physiquement, évidemment, mais plus encore moralement. Terriblement consciente qu’on ne lui demandait rien. Qu’on ne l’écouterait pas. Elle avait beau être celle qui hurlait le plus fort, rarement elle était entendue. Moins encore sur un domaine auquel elle avait choisi de vouer sa vie pour réparer le tord causé à Charlie.
Si le regard s’agrandit quand fuse le robinet, c’est les mots du Gris qui l'horrifient sans doute le plus. Aussi ne cherche t’elle pas même à le rattraper, s’empressant de se rapprocher d’Alexander pour s’assurer que c’était superficiel. “Je vous abandonne aussi.[...]”
- “Tu l’as déjà fait” Siffle la peluche d’un ton qui ne sied en rien au regard accusateur, quoique odieusement humide, que dardait déjà sur lui la Blackthorn. Lewis l’avait abandonnée à l’instant où elle avait émis l’idée d'abréger les souffrances de Charlie. De lui épargner tout ça. Plus même capable de la défendre quand, tout juste marqué par l’odeur de la mort, une agression maternelle, une magie complètement erratique puisque informulée, elle s’était pourtant donnée au maximum pour ne pas faillir à la tâche de veiller Charlie.
Se saisissant doucement du menton d’Alexander pour le contraindre à la regarder, la médicomage observe attentivement l’impact avant de se saisir de sa baguette. L’Episkey peine pourtant à venir, et c’est sur la frustration que lui cause sa propre incapacité que Cataleya conclu sans un regard pour le Wright. “Ne reviens pas. ”
Episkey. Ses doigts tremblent un peu sur la joue d'Alexander mais plus elle s'efforce de se concentrer et plus sa vue se brouille sous les prémisses des larmes. Merde ! Elle voudrait hurler, ne serait-ce que pour s'éclater définitivement la voix, mais c'est des excuses devenues frénétiques qui s'élève dans la cuisine ; Elle n'arrive plus à rien. Plus même capable de soigner quelque chose d'aussi basique qu'une foutue bosse.
« Nan, pas tous apparemment. »
Un sourire tordu sur les lèvres, la lufkin s’efforce pourtant au silence. Lacérant d’une canine nerveuse sa lèvre inférieure puisqu’il Lewis lui demandait de se la fermer quand elle aussi, pourtant, aurait désastreusement eu besoin de cet élan de solidarité. Elle aussi était épuisée et à bout de nerf après cette nuit et journée, plus même capable d’encaisser le ton que prenait Charlie. Et moins encore cette ultime phrase ; A croire qu’elle ne s’était jamais tenue derrière lui pour l’épauler. Alors, lorsque celui-ci fait volte face et tente de l’acculer verbalement, le sang ne fait qu’un tour.
Elle, au moins, avait la théorie ! Qu’est-ce qu’il en savait, Andrew, de ce que pouvait vivre un loup ? Des changements qui tordait le corps et brisait l’âme ? Si Cataleya n’avait jamais eu la prétention de savoir réparer l’âme de son ami, au moins savait-elle le remettre sur pied. C’était là l’essence même de son travail, quand bien même elle venait à en douter depuis cette fameuse nuit. Avait-il si peu confiance en elle pour préférer l’aide d’un homme qui n’avait aucun pied là dedans ? Les lèvres s’entrouvrent et les pupilles tremblent puisque les mots de Charlie faisaient terriblement mal, mais c’est écorchée sur son trop récent maléfice que la sorcière s’éclate de nouveau les cordes vocales. Incapable de rationaliser sa position, de prouver aux trois hommes que ses compétences de médicomages, ses suivis à Sainte Marie et sa thèse sur la lycanthropie valait tout de même un peu mieux que la présence d’un clampin qui ne savait rien de la lycanthropie, mais Cataleya s’écorche encore et encore. Physiquement, évidemment, mais plus encore moralement. Terriblement consciente qu’on ne lui demandait rien. Qu’on ne l’écouterait pas. Elle avait beau être celle qui hurlait le plus fort, rarement elle était entendue. Moins encore sur un domaine auquel elle avait choisi de vouer sa vie pour réparer le tord causé à Charlie.
Si le regard s’agrandit quand fuse le robinet, c’est les mots du Gris qui l'horrifient sans doute le plus. Aussi ne cherche t’elle pas même à le rattraper, s’empressant de se rapprocher d’Alexander pour s’assurer que c’était superficiel. “Je vous abandonne aussi.[...]”
- “Tu l’as déjà fait” Siffle la peluche d’un ton qui ne sied en rien au regard accusateur, quoique odieusement humide, que dardait déjà sur lui la Blackthorn. Lewis l’avait abandonnée à l’instant où elle avait émis l’idée d'abréger les souffrances de Charlie. De lui épargner tout ça. Plus même capable de la défendre quand, tout juste marqué par l’odeur de la mort, une agression maternelle, une magie complètement erratique puisque informulée, elle s’était pourtant donnée au maximum pour ne pas faillir à la tâche de veiller Charlie.
Se saisissant doucement du menton d’Alexander pour le contraindre à la regarder, la médicomage observe attentivement l’impact avant de se saisir de sa baguette. L’Episkey peine pourtant à venir, et c’est sur la frustration que lui cause sa propre incapacité que Cataleya conclu sans un regard pour le Wright. “Ne reviens pas. ”
Episkey. Ses doigts tremblent un peu sur la joue d'Alexander mais plus elle s'efforce de se concentrer et plus sa vue se brouille sous les prémisses des larmes. Merde ! Elle voudrait hurler, ne serait-ce que pour s'éclater définitivement la voix, mais c'est des excuses devenues frénétiques qui s'élève dans la cuisine ; Elle n'arrive plus à rien. Plus même capable de soigner quelque chose d'aussi basique qu'une foutue bosse.
Charlie Keir et Lewis Barghest sont fans
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mer 20 Mar 2024 - 20:17
Pour une fois que Charlie ose dire tout haut ce qu’il pense, ce qu’il ressent, faut que ce soit dans ces conditions. Il est amer le Keir. Il est même en colère. Lui, le plus discret de la bande, leur fait clairement comprendre son ras-le-bol. Effet secondaire de la pleine lune ? Hormones complètement en vrac ? Il y a peut-être de tout ça. Il n’empêche qu’il leur fait part de ce trop plein à gérer. D’après lui, ils ne sont pas capables d’assurer l’accompagnement à sa transformation puisqu’il a les a blessé. Les mots fusent, et la petite voix minable de la licorne ne fait pas le poids face à Keir, qui pourtant semble être sur le point de s’écrouler.
Alex tente d’apaiser les choses, tout en sachant très bien qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. Et au lieu de remarquer qu’il fait un pas en faveur de Charlie, il se prend un projectile en pleine gueule. PUTAIN DE MERDE ! Et c’est qu’il n’a pas fait semblant en lançant...quoi déjà ? Alex n’en a aucune idée. Tout ce qu’il sait c’est que c’est un objet froid et métallique. Non mais genre, il l’a visé ? Il en serait bien capable, vu qu’il sait tirer dans des ballons à la fête foraine. Il se lève le gaillard, mais pour quoi faire ? Il ne va pas non plus donner une correction à Charlie pour l’affront qu’il vient de lui faire. A coup sûr, il aurait Lewis sur le dos, et cela se terminerait en bagarre générale avec la furie en sus. Bordel de merde. Il a mal McCandless, autant à son front qu’à son ego. Alors il se rassoit et laisse partir Charlie puis Lewis.
Il sent la main de Cataleya prendre son menton, afin qu’elle puisse l’examiner. Il la sonde. Il sait parfaitement qu’elle est bouleversée par ce qui vient de se passer. Dans d’autres circonstances, elle aurait fait la dure, les lèvre pincées, le regard noir. Mais cela faisait beaucoup entre la venue de sa mère, et la nuit passée, autant pour elle que pour l’Ecossais.
Alors il repousse lentement la baguette de la médicomage, et l’invite à venir sur ses genoux. Ce n’est qu’une bosse, et le soin peut attendre. Sa vie n’est pas en danger. Par contre, elle a besoin de réconfort, tout comme lui d’ailleurs. Alors tout ce qu’il peut lui offrir, c’est un petit moment de calme sur ses genoux, entre ses bras.
Alex tente d’apaiser les choses, tout en sachant très bien qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. Et au lieu de remarquer qu’il fait un pas en faveur de Charlie, il se prend un projectile en pleine gueule. PUTAIN DE MERDE ! Et c’est qu’il n’a pas fait semblant en lançant...quoi déjà ? Alex n’en a aucune idée. Tout ce qu’il sait c’est que c’est un objet froid et métallique. Non mais genre, il l’a visé ? Il en serait bien capable, vu qu’il sait tirer dans des ballons à la fête foraine. Il se lève le gaillard, mais pour quoi faire ? Il ne va pas non plus donner une correction à Charlie pour l’affront qu’il vient de lui faire. A coup sûr, il aurait Lewis sur le dos, et cela se terminerait en bagarre générale avec la furie en sus. Bordel de merde. Il a mal McCandless, autant à son front qu’à son ego. Alors il se rassoit et laisse partir Charlie puis Lewis.
Il sent la main de Cataleya prendre son menton, afin qu’elle puisse l’examiner. Il la sonde. Il sait parfaitement qu’elle est bouleversée par ce qui vient de se passer. Dans d’autres circonstances, elle aurait fait la dure, les lèvre pincées, le regard noir. Mais cela faisait beaucoup entre la venue de sa mère, et la nuit passée, autant pour elle que pour l’Ecossais.
Alors il repousse lentement la baguette de la médicomage, et l’invite à venir sur ses genoux. Ce n’est qu’une bosse, et le soin peut attendre. Sa vie n’est pas en danger. Par contre, elle a besoin de réconfort, tout comme lui d’ailleurs. Alors tout ce qu’il peut lui offrir, c’est un petit moment de calme sur ses genoux, entre ses bras.
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