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Always (caethan)(terminé)
Mar 7 Nov 2023 - 15:22
C’est fait.
Parfait. Remerciez le seigneur Tamaharu pour moi.
L’homme acquiesça, avant de reculer et transplaner, laissant derrière lui aucune trace de sa venue. Même pas la moindre petite trace d’un quelconque passage qui permettrait de te relier à lui. Et même si cela devait arriver, tu aurais tout fait pour trouver une raison triviale à cette venue. C’était l’un des avantages à connaître cette famille de l’autre côté de la planète, de faire partie de ce parti PURE qui vous unissait, d’être un Lacroix qui avant eu la chance de les côtoyer.
Pour l’heure, tu pouvais laisser cette histoire en suspens. Et il était même important que tu le fasses. Que tout semble habituel, routinier, classique. Qu’il n’y ait finalement aucun changement dans tes habitudes. Aussi cloturais-tu quelques papiers dans ton bureau à Sainte-Marie, terminant ta garde et ta permanence avant de rentrer. Dehors, la fraicheur s’installait de plus en plus, l’hiver approchant clairement. Pourtant, tu choisis de marcher au lieu de transplaner, désireux de prendre un moment pour faire le point dans ton esprit. Et simplement profiter. Profiter de cet air frais, de ce calme qui s’imposait à toi. Tu croises quelques passants, mais peu de monde en réalité au vu de l’heure déjà avancée. Et finalement tu pousses la porte de ton hôtel, le majordome te saluant comme à son habitude, ‘assurant que tu n’aies besoin de rien.
C’est le calme plat qui règne dans ton appartement. Toutes les lumières sont éteintes, sauf celle du salon. Pourtant, aucun bruit ne s’en échappe. Et tandis que tu passes la tête par l’ouverture qui y donne, tu les aperçois. Les deux femmes de ta vie, accompagnées par la marraine de l’ainée. Toutes trois endormies, les cheveux un peu éméchés trahissant la soirée animée qui a du être la leur. Ca, et le léger bazar général.
Je vais ranger Maitre. L’elfe de maison s’était approché, murmurant et sortant de l’ombre du reste de l’appartement.
Non, laisses Azazrel. Laisses-les se reposer. Le serviteur s’inclina alors, repartant dans l’ombre qui l’avait vu apparaître. Tu ne voulais pas qu’il prenne le risque de réveiller ces trois princesses. Et t’éclipsant, tu te dirigeais toi vers la piscine au dessus. Tu le savais, tu ne trouverais pas tout de suite le sommeil cette nuit.
Parfait. Remerciez le seigneur Tamaharu pour moi.
L’homme acquiesça, avant de reculer et transplaner, laissant derrière lui aucune trace de sa venue. Même pas la moindre petite trace d’un quelconque passage qui permettrait de te relier à lui. Et même si cela devait arriver, tu aurais tout fait pour trouver une raison triviale à cette venue. C’était l’un des avantages à connaître cette famille de l’autre côté de la planète, de faire partie de ce parti PURE qui vous unissait, d’être un Lacroix qui avant eu la chance de les côtoyer.
Pour l’heure, tu pouvais laisser cette histoire en suspens. Et il était même important que tu le fasses. Que tout semble habituel, routinier, classique. Qu’il n’y ait finalement aucun changement dans tes habitudes. Aussi cloturais-tu quelques papiers dans ton bureau à Sainte-Marie, terminant ta garde et ta permanence avant de rentrer. Dehors, la fraicheur s’installait de plus en plus, l’hiver approchant clairement. Pourtant, tu choisis de marcher au lieu de transplaner, désireux de prendre un moment pour faire le point dans ton esprit. Et simplement profiter. Profiter de cet air frais, de ce calme qui s’imposait à toi. Tu croises quelques passants, mais peu de monde en réalité au vu de l’heure déjà avancée. Et finalement tu pousses la porte de ton hôtel, le majordome te saluant comme à son habitude, ‘assurant que tu n’aies besoin de rien.
C’est le calme plat qui règne dans ton appartement. Toutes les lumières sont éteintes, sauf celle du salon. Pourtant, aucun bruit ne s’en échappe. Et tandis que tu passes la tête par l’ouverture qui y donne, tu les aperçois. Les deux femmes de ta vie, accompagnées par la marraine de l’ainée. Toutes trois endormies, les cheveux un peu éméchés trahissant la soirée animée qui a du être la leur. Ca, et le léger bazar général.
Je vais ranger Maitre. L’elfe de maison s’était approché, murmurant et sortant de l’ombre du reste de l’appartement.
Non, laisses Azazrel. Laisses-les se reposer. Le serviteur s’inclina alors, repartant dans l’ombre qui l’avait vu apparaître. Tu ne voulais pas qu’il prenne le risque de réveiller ces trois princesses. Et t’éclipsant, tu te dirigeais toi vers la piscine au dessus. Tu le savais, tu ne trouverais pas tout de suite le sommeil cette nuit.
- Calliope Mullersensitive bitch
- » parchemins postés : 775
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» gallions sous la cape : 1403
Re: Always (caethan)(terminé)
Jeu 16 Nov 2023 - 16:39
Sans nul doute était-ce le doux jeu d’ombre et de lumière bleue qui reveilla Calliope. Il ne lui fallut pas longtemps pour se souvenir de l’endroit où elle se trouvait puisque sur ses cuisses s’était endormie Cassandre, tandis qu’Isabelle avait preféré le creux de son bras. Levant les yeux, non pas au ciel mais vers la piscine qui surplombait le salon et qui avait valu bien des bouffées d’angoisse à la Muller fut une époque, elle reconnu sans mal la silhouette d’Ethan qui se déplaçait rapidement dans l’eau. Bras joints, pieds égalements… Butterfly Stroke. Il était de bonne humeur.
Le salon est dans un état… Mais avant d’envisager de ramasser la demi tonne de pop-corn qui collait à la moquette, il lui fallait coucher ces deux petites fées. Le plus dur fut certainement d’extirper sa baguette magique de sa poche. La suite, elle l’avait fait bien souvent : faire léviter les deux petits corps endormis jusqu’à leurs chambres respectives, les border, les embrasser. Elle retrouve le salon en essayant de discipliner ses mèches brunes que les enfantillages avaient secouées.
- Azazrel ?
- Miss Muller ?
L’elfe est apparu si vite que Calliope s’est surprise à sursauter. Plein de dévotion, le petit être la salue en pliant son dos si intensément que son nez frôlerait le sol.
- Remets le salon en ordre, je te prie.
- Bien sûr, Miss Muller.
Il n’y avait que cet elfe pour retrouver l’ordre quasi psycho-rigide auquel l’appartement d’Ethan était habitué. Et pendant que la créature s’active, elle se demande si elle doit rester ou partir. Ses relations avec Ethan sont… compliquées depuis quelques mois. Et la verité, c’est que sa présence lui manque autant qu’il ne la trouble.
- Depuis combien de temps nage-t-il ?
- Bientôt une heure.
Arrachant un plaid soigneusement plié au canapé, la Muller se décide à se rendre sur le bord de la piscine. Le froid d’automne la transit, mais elle observe le Lacroix terminer sa séance sans l’interrompre, sachant qu’il finira forcément par capter sa présence.
Le salon est dans un état… Mais avant d’envisager de ramasser la demi tonne de pop-corn qui collait à la moquette, il lui fallait coucher ces deux petites fées. Le plus dur fut certainement d’extirper sa baguette magique de sa poche. La suite, elle l’avait fait bien souvent : faire léviter les deux petits corps endormis jusqu’à leurs chambres respectives, les border, les embrasser. Elle retrouve le salon en essayant de discipliner ses mèches brunes que les enfantillages avaient secouées.
- Azazrel ?
- Miss Muller ?
L’elfe est apparu si vite que Calliope s’est surprise à sursauter. Plein de dévotion, le petit être la salue en pliant son dos si intensément que son nez frôlerait le sol.
- Remets le salon en ordre, je te prie.
- Bien sûr, Miss Muller.
Il n’y avait que cet elfe pour retrouver l’ordre quasi psycho-rigide auquel l’appartement d’Ethan était habitué. Et pendant que la créature s’active, elle se demande si elle doit rester ou partir. Ses relations avec Ethan sont… compliquées depuis quelques mois. Et la verité, c’est que sa présence lui manque autant qu’il ne la trouble.
- Depuis combien de temps nage-t-il ?
- Bientôt une heure.
Arrachant un plaid soigneusement plié au canapé, la Muller se décide à se rendre sur le bord de la piscine. Le froid d’automne la transit, mais elle observe le Lacroix terminer sa séance sans l’interrompre, sachant qu’il finira forcément par capter sa présence.
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I don't need a man to make me feel good, I get off doin' my thing
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Re: Always (caethan)(terminé)
Mar 28 Nov 2023 - 12:58
Les ombres en dessous, tu finis par les voir s'agiter. Mais cela t'importe peu en ce moment. Qu'importe le temps que tu passes ici, la présence de cette piscine a toujours été de te permettre de faire le point, chasser tes idées noires, te vider l'esprit, éliminer le stress. Et tu y parvenais toujours, laissant cette combinaison de l'eau et de l'effort physique purifier ton âme de ses tourments. Il ne faut que quelques instants pour que la pièce se vide, et qu'il n'y ait plus qu'une ombre que tu devines comme ton serviteur qui s'affaire dans la pièce.
Azazrel. Difficile à croire que tu te sois attaché à cet elfe, et pourtant sa compagnie t'est réellement précieuse. Il a épousé tes idées, il t'a toujours servi, loyal à toi avant les autres, et t'avait même une fois sauvé la vie. C'est pour ça qu'il était précieux à tes yeux. C'est pour ça que tu lui laissais parfois une certaine marge d'action. Parce que comparé aux autres de sa race, il était spécial à tes yeux. Et cela qu'importe ce que tes pairs en disent.
Une autre silhouette se dessine. Cette fois, c'est dans la même pièce que celle où se trouve ta piscine, et tandis que ton corps pivote pour entamer une nouvelle longueur, tes yeux captent l'information. Si l'eau rend floue l'image que tu perçoit un bref instant, ton esprit ne se trompe pas sur la personne qui vient d'arriver, sortie de son sommeil d'il y a encore quelques instants. Et le temps d'un aller-retour, to esprit se remet en marche. Il effleure le sien pour se heurter au rempart qui le compose et le protège, venant confirmer l'évidence. Et alors que tu termines de revenir, ton corps ne bascule pas cette fois. Simplement, tes mains viennent s'accrocher au rebord du bassin, et tu te redresse en I le long de la paroi. Les lunettes de piscine disparaissent magiquement, s'évaporant dans l'air et ton regard vient chercher celui de Calliope.
Bien dormi ?
Tu t'en inquiétais vraiment. Son bien être était devenu depuis le mariage de @Verena Lacroix-Muller une priorité à tes yeux, à tes pensées... Au point de l'avoir peut-être fait suivre, une fois ou deux.
Azazrel. Difficile à croire que tu te sois attaché à cet elfe, et pourtant sa compagnie t'est réellement précieuse. Il a épousé tes idées, il t'a toujours servi, loyal à toi avant les autres, et t'avait même une fois sauvé la vie. C'est pour ça qu'il était précieux à tes yeux. C'est pour ça que tu lui laissais parfois une certaine marge d'action. Parce que comparé aux autres de sa race, il était spécial à tes yeux. Et cela qu'importe ce que tes pairs en disent.
Une autre silhouette se dessine. Cette fois, c'est dans la même pièce que celle où se trouve ta piscine, et tandis que ton corps pivote pour entamer une nouvelle longueur, tes yeux captent l'information. Si l'eau rend floue l'image que tu perçoit un bref instant, ton esprit ne se trompe pas sur la personne qui vient d'arriver, sortie de son sommeil d'il y a encore quelques instants. Et le temps d'un aller-retour, to esprit se remet en marche. Il effleure le sien pour se heurter au rempart qui le compose et le protège, venant confirmer l'évidence. Et alors que tu termines de revenir, ton corps ne bascule pas cette fois. Simplement, tes mains viennent s'accrocher au rebord du bassin, et tu te redresse en I le long de la paroi. Les lunettes de piscine disparaissent magiquement, s'évaporant dans l'air et ton regard vient chercher celui de Calliope.
Bien dormi ?
Tu t'en inquiétais vraiment. Son bien être était devenu depuis le mariage de @Verena Lacroix-Muller une priorité à tes yeux, à tes pensées... Au point de l'avoir peut-être fait suivre, une fois ou deux.
- Calliope Mullersensitive bitch
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» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Ven 1 Déc 2023 - 21:23
Elle tenait si fort la couverture polaire contre elle que la jointure de ses mains blanchissaient. Les assaults du froid ne tarissait pas et pourtant elle ne bouge pas, observant Ethan nager, l’ensemble de sa musculature se tendant et se détendant au rythme de l’effort aquatique qu’il fournissait. Il l’avait bien vue, sur le bord du bassin, mais il continuait à nager…
Lorsqu’elle sentit l’esprit du Lacroix effleurer le sien, la Muller se crispa, resserrant l’étau autour de l’intimité de ses pensées qui demeuraient confuses depuis qu’il lui avait avoué ses sentiments. Les semaines qui s’étaient écoulées depuis le mariage n’avaient pas su rendre clair les conséquences de ces aveux auxquels elle ne se seraient jamais attendu.
Comme elle s’y attendaient, les mains d’Ethan viennent s’accrocher à l’extrémité du bassin, déclenchant la marche de la Muse jusqu’au bout le plus proche de l’Helvète. Son regard azuré vient s’accrocher aux prunelles sombres de Calliope qui reste à bonne distance. « Bien dormi ? »
- Mieux que je ne l’aurai cru.
Avoue-t-elle. La soirée avait été intense auprès des deux fillettes excitées à l’idée de passer une soirée entre fille plutôt qu’auprès d’un précepteur ou d’Azazrel.
- Mauvaise soirée ?
Demande-t-elle finalement, en s’accroupissant doucement pour se rapprocher du médicomage.
Lorsqu’elle sentit l’esprit du Lacroix effleurer le sien, la Muller se crispa, resserrant l’étau autour de l’intimité de ses pensées qui demeuraient confuses depuis qu’il lui avait avoué ses sentiments. Les semaines qui s’étaient écoulées depuis le mariage n’avaient pas su rendre clair les conséquences de ces aveux auxquels elle ne se seraient jamais attendu.
Comme elle s’y attendaient, les mains d’Ethan viennent s’accrocher à l’extrémité du bassin, déclenchant la marche de la Muse jusqu’au bout le plus proche de l’Helvète. Son regard azuré vient s’accrocher aux prunelles sombres de Calliope qui reste à bonne distance. « Bien dormi ? »
- Mieux que je ne l’aurai cru.
Avoue-t-elle. La soirée avait été intense auprès des deux fillettes excitées à l’idée de passer une soirée entre fille plutôt qu’auprès d’un précepteur ou d’Azazrel.
- Mauvaise soirée ?
Demande-t-elle finalement, en s’accroupissant doucement pour se rapprocher du médicomage.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Mer 24 Jan 2024 - 20:21
Est-ce que la soirée avait été mauvaise ? Non, pas réellement. La garde à l'hopital n'avait pas été de tout repos certes, la pédiatrie restant un endroit chargé d'émotions toutes plus intenses les unes que les autres, mais tu aimais à croire que tu étais maintenant assez fort pour te détacher de celles-ci, pour faire face au stress qui pouvait se présenter dans ce service sans difficultés. La vérité, c'est que tu exécrais la paperasse qu'un cas pouvait amener, les rapports aussi nombreux qu'inutile qu'il te fallait ensuite compléter et compiler. Et ce soir, tu avais du t'en occuper, faute d'avoir un interne sous la main pour déléguer la basse besogne.
Bien sur, il y avait toujours, dans un coin de ta tête, cette charmante ex-épouse ou future ex-épouse et future ex tout court d'ailleurs, cette Pénéloppe qui ne perdait au final rien pour attendre et pour qui, lentement, la toile venait se tisser. Parce qu'il te fallait faire preuve de patience, telle l'araignée qui prépare inlassablement et méticuleusement son piège. Mais tu en étais dernièrement bien mieux capable. Et la raison n'était autre que cette femme face à toi. Ton amie de toujours, celle qui se refusait à l'évidence que tu avais pourtant énoncé il y a peu, au cours d'une union qui avait déjà réuni vos deux familles.
Beaucoup d'idées à expulser, simplement. De ton esprit, pour ne garder que les excellentes. N'était-ce pas là le but ultime de cet aménagement si spécial dans ton appartement ?
Tu pourrais dormir aussi bien beaucoup plus souvent... sous entendu clair dans ta voix : si elle te disait oui. Et si la voix n'était pas clair, ton regard suffirait à clarifier l'idée que oui, tu n'avais toujours pas changé d'avis sur vous deux. Tu leur as manqué tu sais. Isabelle ne cessait de réclamer la sang mêlée, sans comprendre pourquoi cette dernière s'était faite plus absente.
Bien sur, il y avait toujours, dans un coin de ta tête, cette charmante ex-épouse ou future ex-épouse et future ex tout court d'ailleurs, cette Pénéloppe qui ne perdait au final rien pour attendre et pour qui, lentement, la toile venait se tisser. Parce qu'il te fallait faire preuve de patience, telle l'araignée qui prépare inlassablement et méticuleusement son piège. Mais tu en étais dernièrement bien mieux capable. Et la raison n'était autre que cette femme face à toi. Ton amie de toujours, celle qui se refusait à l'évidence que tu avais pourtant énoncé il y a peu, au cours d'une union qui avait déjà réuni vos deux familles.
Beaucoup d'idées à expulser, simplement. De ton esprit, pour ne garder que les excellentes. N'était-ce pas là le but ultime de cet aménagement si spécial dans ton appartement ?
Tu pourrais dormir aussi bien beaucoup plus souvent... sous entendu clair dans ta voix : si elle te disait oui. Et si la voix n'était pas clair, ton regard suffirait à clarifier l'idée que oui, tu n'avais toujours pas changé d'avis sur vous deux. Tu leur as manqué tu sais. Isabelle ne cessait de réclamer la sang mêlée, sans comprendre pourquoi cette dernière s'était faite plus absente.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Jeu 25 Jan 2024 - 15:39
“Beaucoup d'idées à expulser, simplement.” La Muller ne dit rien, elle ne manque pourtant pas d'intérêt pour ce qui peut contrarier son ami. Mais étrangement, elle se sent comme devenue illégitime. C’était une sensation difficile à expliquer. Comme l’impression de ne plus mériter sa place à ses côtés. Celle qu’elle avait pourtant toujours occupée d’une certaine manière. Parce qu’être amie n'engage à rien…
- Je vois.
Elle l’observe tandis qu’il passe une main dans ses cheveux pour écarter les mèches détrempées de son regard azuré. Appuyé sur le rebord de la piscine et plus beau que jamais, elle se demande comment il fait pour se baigner en extérieur en novembre, même en sachant que l’eau est parfaitement chauffée.
“Tu pourrais dormir aussi bien beaucoup plus souvent…” Alors ancré dans les yeux d’Ethan, le regard de Calliope se perd au loin. Elle connaître assez bien le ton utilisé par l’Hélvète pour savoir ce qu’il attache derrière cette phrase. Elle aimerait dire qu’elle n’y a pas pensé… La verité c’est que la proposition d’Ethan a parasité ses pensées tout l’automne durant. “Tu leur as manqué tu sais.” Refoulant la vague de culpabilité qui la menaçait, son regard retrouve celui du Lacroix avant de répondre.
- Vous m’avez manqué aussi.
Isabelle, Cassandre. Mais lui, surtout. Elle n’a pas souvenir d’avoir passé autant de temps loin d’Ethan que ces dernières semaines. Elle avait pourtant prit soin de prendre de ses nouvelles, notamment via @Elizabeth Blackthorn . Elle savait même que l’ultime audience pour son divorce se tiendrait courant décembre. Elle avait posé cette journée en prévision du soutien moral que réclamait ce genre d’instant.
- On peut rentrer ? On a une discussion à finir, je crois, et il fait un froid digne de Bocuk ici.
La vapeur qui s'échappait de l'eau tiède comme celle qui s'échappait de ses lèvres témoignaient de la fraîcheur de la nuit. Et elle allait certainement avoir besoin d’un verre ou deux pour affronter les arguments du Lacroix.
- Je vois.
Elle l’observe tandis qu’il passe une main dans ses cheveux pour écarter les mèches détrempées de son regard azuré. Appuyé sur le rebord de la piscine et plus beau que jamais, elle se demande comment il fait pour se baigner en extérieur en novembre, même en sachant que l’eau est parfaitement chauffée.
“Tu pourrais dormir aussi bien beaucoup plus souvent…” Alors ancré dans les yeux d’Ethan, le regard de Calliope se perd au loin. Elle connaître assez bien le ton utilisé par l’Hélvète pour savoir ce qu’il attache derrière cette phrase. Elle aimerait dire qu’elle n’y a pas pensé… La verité c’est que la proposition d’Ethan a parasité ses pensées tout l’automne durant. “Tu leur as manqué tu sais.” Refoulant la vague de culpabilité qui la menaçait, son regard retrouve celui du Lacroix avant de répondre.
- Vous m’avez manqué aussi.
Isabelle, Cassandre. Mais lui, surtout. Elle n’a pas souvenir d’avoir passé autant de temps loin d’Ethan que ces dernières semaines. Elle avait pourtant prit soin de prendre de ses nouvelles, notamment via @Elizabeth Blackthorn . Elle savait même que l’ultime audience pour son divorce se tiendrait courant décembre. Elle avait posé cette journée en prévision du soutien moral que réclamait ce genre d’instant.
- On peut rentrer ? On a une discussion à finir, je crois, et il fait un froid digne de Bocuk ici.
La vapeur qui s'échappait de l'eau tiède comme celle qui s'échappait de ses lèvres témoignaient de la fraîcheur de la nuit. Et elle allait certainement avoir besoin d’un verre ou deux pour affronter les arguments du Lacroix.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Jeu 25 Jan 2024 - 20:25
Et elle était bien là ton incompréhension : vous lui aviez manqué. Assez pour qu'elle l'affirme, assez pour que tu la croies et pourtant, pas assez pour qu'elle ne revienne vers toi. Tu étais conscient de l'avoir perturbée par ta proposition, mais tu avais aussi souffert de son absence, même si au fond tu refusais de l'admettre catégoriquement. Cependant, malgré tout cela, ce n'est pas un iris de reproche qui se dessine dans ton regard mais bien une certaine forme de malice qui se niche au coin de tes lèvres. Tu étais content, heureux, satisfait de lui avoir manqué. Tu aimais cette idée, appréciais cette pensée, désirais devenir ce sujet de convoitise.
Un soupir, et ton visage s'enfonce dans l'eau, ton corps droit comme un I, avec pour seule ancre tes mains sur le bord de la piscine. Une seconde tout au plus, avant que tes bras ne te ramène entièrement à la surface, le froid venant mordre ta peau mouillée. Parce que jamais tu n'avais refusé de partager un moment avec elle, et que tu ne comptais pas le faire maintenant. Surtout pas maintenant, alors qu'elle proposait de revenir sur le ring des négociations.
Sortant complétement de l'eau, un sort informulé amena une serviette à ta main, qui vint frotter ton visage tandis que tu suivais la peut-être future maitresse des lieux à l'intérieur.
Azazrel.
Maitre... L'elfe était apparu à l'appel de son nom, courbant l'échine en signe de respect.
Sers à Calliope tout ce qu'elle exigera dans le salon, et ensuite veille sur le sommeil des filles.
Bien, Maitre... répondit-il, emboitant le pas à la magistrate tandis que toi, tu faisais un détour par ton dressing. Quelques instants suffirent pour te sécher en partie, enfilant un bas ample et décontracté ainsi qu'une chemise que tu ne pris même pas la peine de refermer. Une tenue parfaitement à l'aise, pour une soirée que tu désirais toi-même très calme. Incendio. Les flammes apparurent dans la cheminée, tandis que tu pénétrais dans la pièce, prenant un verre au passage que tu remplis d'un vin au saveur douce du muscat.
Dis-moi tout. Elle avait toute ton attention, tandis que tu la rejoignais. Parce que toujours, Calliope Muller serait ton amie. Qu'importe la finalité, qu'importe sa décision...
Un soupir, et ton visage s'enfonce dans l'eau, ton corps droit comme un I, avec pour seule ancre tes mains sur le bord de la piscine. Une seconde tout au plus, avant que tes bras ne te ramène entièrement à la surface, le froid venant mordre ta peau mouillée. Parce que jamais tu n'avais refusé de partager un moment avec elle, et que tu ne comptais pas le faire maintenant. Surtout pas maintenant, alors qu'elle proposait de revenir sur le ring des négociations.
Sortant complétement de l'eau, un sort informulé amena une serviette à ta main, qui vint frotter ton visage tandis que tu suivais la peut-être future maitresse des lieux à l'intérieur.
Azazrel.
Maitre... L'elfe était apparu à l'appel de son nom, courbant l'échine en signe de respect.
Sers à Calliope tout ce qu'elle exigera dans le salon, et ensuite veille sur le sommeil des filles.
Bien, Maitre... répondit-il, emboitant le pas à la magistrate tandis que toi, tu faisais un détour par ton dressing. Quelques instants suffirent pour te sécher en partie, enfilant un bas ample et décontracté ainsi qu'une chemise que tu ne pris même pas la peine de refermer. Une tenue parfaitement à l'aise, pour une soirée que tu désirais toi-même très calme. Incendio. Les flammes apparurent dans la cheminée, tandis que tu pénétrais dans la pièce, prenant un verre au passage que tu remplis d'un vin au saveur douce du muscat.
Dis-moi tout. Elle avait toute ton attention, tandis que tu la rejoignais. Parce que toujours, Calliope Muller serait ton amie. Qu'importe la finalité, qu'importe sa décision...
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» gallions sous la cape : 1403
Re: Always (caethan)(terminé)
Ven 26 Jan 2024 - 12:22
Le sourire au coin des lèvres du Lacroix lui arrache une légère moue. Elle ne connaît que trop bien ce petit minois, celui qu’il fait quand il est satisfait de lui-même. Celui qu’il arbore quand il obtient ce qu’il veut… Sauf qu’elle n’est pas certaine que ce soit ce qui va arriver. Elle ne sait absolument pas ce qu’il va advenir de cette conversation. Elle sait seulement qu’elle a un millier de doutes à poser sur la table.
Le voyant presque nu et mouillé, face à la fraîcheur quasi hivernale, la Muse s’autorise un frisson. Bien contente de retrouver la chaleur et le confort de l’intérieur, elle commande à l’elfe de maison un verre de ce qu’Ethan a de plus fort dans son bar… L’odeur et le goût de la poire apaise quelques peu son agitation tandis qu’elle s’installe dans le canapé prêt de la cheminée. Elle sursaute tandis que les flammes apparaissent.
- Je-
Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait Ethan torse nu. C’était sûrement la millième fois. Entre aujourd’hui et leurs dix ans. C’était ridicule que ça lui fasse de l’effet à cet instant et qu’il lui faille se reprendre.
- Pardon. Je disais…
Elle boit une gorgée de williamine avant d’inspirer et de se lancer.
- Tu as dit que tu m’aimais. Que tu voulais qu’on se marie. Mais j’y ai bien réfléchi Ethan et tout est ridicule dans cette histoire.
Elle marque une pause avant de préciser sa pensée :
- Tu m’aimes. Bien sûr que tu m’aimes. Et moi aussi je t’aime. Tu es mon meilleur ami depuis toujours, c’est évident que l’on s’aime. Mais on est pas amoureux, toi et moi.
Où était la limite ? Quelle était la différence exactement ? Elle pourrait donner sa vie pour Ethan mais elle n’avait pas envie de l’embrasser. Ni de coucher avec. N’est ce pas ?
- Et même si c’était le cas. On ne décide pas de se marier comme ça… Je veux dire. Nos familles… Et même si on n’était pas nés dans ce genre de famille, même si c’était à nous de choisir… On ne se marie pas comme ça sur un coup de tête du jour au lendemain, Ethan.
Le voyant presque nu et mouillé, face à la fraîcheur quasi hivernale, la Muse s’autorise un frisson. Bien contente de retrouver la chaleur et le confort de l’intérieur, elle commande à l’elfe de maison un verre de ce qu’Ethan a de plus fort dans son bar… L’odeur et le goût de la poire apaise quelques peu son agitation tandis qu’elle s’installe dans le canapé prêt de la cheminée. Elle sursaute tandis que les flammes apparaissent.
- Je-
Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait Ethan torse nu. C’était sûrement la millième fois. Entre aujourd’hui et leurs dix ans. C’était ridicule que ça lui fasse de l’effet à cet instant et qu’il lui faille se reprendre.
- Pardon. Je disais…
Elle boit une gorgée de williamine avant d’inspirer et de se lancer.
- Tu as dit que tu m’aimais. Que tu voulais qu’on se marie. Mais j’y ai bien réfléchi Ethan et tout est ridicule dans cette histoire.
Elle marque une pause avant de préciser sa pensée :
- Tu m’aimes. Bien sûr que tu m’aimes. Et moi aussi je t’aime. Tu es mon meilleur ami depuis toujours, c’est évident que l’on s’aime. Mais on est pas amoureux, toi et moi.
Où était la limite ? Quelle était la différence exactement ? Elle pourrait donner sa vie pour Ethan mais elle n’avait pas envie de l’embrasser. Ni de coucher avec. N’est ce pas ?
- Et même si c’était le cas. On ne décide pas de se marier comme ça… Je veux dire. Nos familles… Et même si on n’était pas nés dans ce genre de famille, même si c’était à nous de choisir… On ne se marie pas comme ça sur un coup de tête du jour au lendemain, Ethan.
MULLER LIKE ME
I don't need a man to make me feel good, I get off doin' my thing
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Re: Always (caethan)(terminé)
Ven 26 Jan 2024 - 14:17
Calliope Muller. Devais-tu t'étonner qu'elle réagisse ainsi ? N'était-elle pas l'une des personnes les plus cartésiennes que tu connaissais ? A dire vrai, rien dans ce qu'elle déclara après que tu l'aies rejoins ne te surprenais. Et tu n'étais pas de ceux qui le lui reprocherais. Elle était magistrate là où tu étais médecin, vos deux domaines de compétences appelaient donc à une certaine forme de logique.
Donc ce que tu me dis, c'est qu'on s'aime comme les meilleurs amis du monde, mais pas comme des amants ? La question était rhétorique. Portant un instant le verre à tes lèvres, tu laisses glisser l'alcool le long de ta gorge pour reprendre ensuite : Je suis d'accord, on est les meilleurs amis du monde. Mais combien de mariages sont par amour dans notre monde ? Adolescent j'aimais Secunda, et on m'a fiancé avec Peneloppe.
Elle était là ta vérité : les mariages dans vos sphéres étaient tous arrangés. Qu'importe les sentiments, seules comptaient les motivations des tuteurs légaux. Mais parfois, il arrivait que des sentiments naissent. Sauf que ta mère à toi, elle n'était plus apte à prendre la moindre décision, ton père était mort tu t'en étais assuré. Quand à Siegliede, elle était clairement intéressée par cette idée, c'était évident pour toi encore plus depuis le mariage de @Verena Lacroix-Muller.
Voyons les faits, tu veux bien ? Nous sommes amis, nous pourrions sur le papier être un bon parti l'un pour l'autre, et je suis sur d'être capable de convaincre ton père de cette idée. Je préfère aujourd'hui décider de mon destin plutôt que d'attendre que Siegliede s'en mêle. Quand à toi... Comment dire ce que tu penses ? Une part de toi la désires réellement, au point d'en devenir jaloux de ceux qui pourraient être considéré comme un bon parti pour elle, mais l'avouerais-tu ? Ca te libérerait non ? De toutes ces questions que les gens se posent, de tout ces doutes qui les obsèdes et qui je le sais t'inquiétent parfois... Tu deviendrais la mère d'Isabelle et Cassandre, Vi-Comtesse Lacroix... Excuse moi de penser que cela vaut mieux que certains de tes anciens parti...
Nouvelle gorgée, voila ton plan. Sur la table, il y avait une échapatoire pour vous deux. Cela débouchait sur des sentiments, tant mieux pour vous. D'aucuns pensaient qu'un couple devenait au fil des années les meilleurs amis du monde, vous n'auriez vous fait que les choses à l'envers.
Après, on a jamais eu de sentiments l'un pour l'autre... C'est peut-être qu'on ne s'est jamais autorisé à se le reconnaitre, acceptant ce que d'autres décidaient pour nous. Mais... Cette phrase, elle est sur le bout de tes lèvres. Et d'habitude, l'anglaise n'aurait pas besoin que tu la prononces... Tu sais que je n'ai jamais aimé te savoir avec un autre. Ton regard était venu fixé le sien sur ces mots. Tu voulais qu'elle voit ton âme à travers es fenêtres, qu'elle sache que comme toujours avec elle, tu étais d'une profonde sincérité.
Donc ce que tu me dis, c'est qu'on s'aime comme les meilleurs amis du monde, mais pas comme des amants ? La question était rhétorique. Portant un instant le verre à tes lèvres, tu laisses glisser l'alcool le long de ta gorge pour reprendre ensuite : Je suis d'accord, on est les meilleurs amis du monde. Mais combien de mariages sont par amour dans notre monde ? Adolescent j'aimais Secunda, et on m'a fiancé avec Peneloppe.
Elle était là ta vérité : les mariages dans vos sphéres étaient tous arrangés. Qu'importe les sentiments, seules comptaient les motivations des tuteurs légaux. Mais parfois, il arrivait que des sentiments naissent. Sauf que ta mère à toi, elle n'était plus apte à prendre la moindre décision, ton père était mort tu t'en étais assuré. Quand à Siegliede, elle était clairement intéressée par cette idée, c'était évident pour toi encore plus depuis le mariage de @Verena Lacroix-Muller.
Voyons les faits, tu veux bien ? Nous sommes amis, nous pourrions sur le papier être un bon parti l'un pour l'autre, et je suis sur d'être capable de convaincre ton père de cette idée. Je préfère aujourd'hui décider de mon destin plutôt que d'attendre que Siegliede s'en mêle. Quand à toi... Comment dire ce que tu penses ? Une part de toi la désires réellement, au point d'en devenir jaloux de ceux qui pourraient être considéré comme un bon parti pour elle, mais l'avouerais-tu ? Ca te libérerait non ? De toutes ces questions que les gens se posent, de tout ces doutes qui les obsèdes et qui je le sais t'inquiétent parfois... Tu deviendrais la mère d'Isabelle et Cassandre, Vi-Comtesse Lacroix... Excuse moi de penser que cela vaut mieux que certains de tes anciens parti...
Nouvelle gorgée, voila ton plan. Sur la table, il y avait une échapatoire pour vous deux. Cela débouchait sur des sentiments, tant mieux pour vous. D'aucuns pensaient qu'un couple devenait au fil des années les meilleurs amis du monde, vous n'auriez vous fait que les choses à l'envers.
Après, on a jamais eu de sentiments l'un pour l'autre... C'est peut-être qu'on ne s'est jamais autorisé à se le reconnaitre, acceptant ce que d'autres décidaient pour nous. Mais... Cette phrase, elle est sur le bout de tes lèvres. Et d'habitude, l'anglaise n'aurait pas besoin que tu la prononces... Tu sais que je n'ai jamais aimé te savoir avec un autre. Ton regard était venu fixé le sien sur ces mots. Tu voulais qu'elle voit ton âme à travers es fenêtres, qu'elle sache que comme toujours avec elle, tu étais d'une profonde sincérité.
- Calliope Mullersensitive bitch
- » parchemins postés : 775
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» gallions sous la cape : 1403
Re: Always (caethan)(terminé)
Ven 26 Jan 2024 - 17:20
« Donc ce que tu me dis, c'est qu'on s'aime comme les meilleurs amis du monde, mais pas comme des amants ? » Elle hoche la tête car c’est exactement ce qu’elle essayait de dire. Exactement ce qu’elle pensait. Exactement le problème sur lequel elle butait depuis des semaines à chaque fois qu’elle pensait à cette proposition. Elle se jette presque désespérément sur son verre pour en avaler une nouvelle gorgée.
Comme elle s’y attendait, Ethan se lance dans un de ces discours dont il a le secret. Celui qui lui donne l’impression qu’il la connait mieux qu’elle même. Il en reviens aux faits et elle n’a jamais nié qu’il était un excellent parti… Et elle était plus que certaine que son père accepterait cette union si elle ne faisait qu’effleurer le sujet. Et non content de lui offrir le statut dont elle avait toujours rêvé… épouse… mère… non content de tout cela, il chasserait les vautours qui tournaient autour d’elle depuis qu’elle était en âge de se marier. Elle était à ça d’effacer pour toujours l’épée qui flottait au dessus de sa tête depuis qu’elle avait treize ans.
- Je sais tout ça, Ethan. Je sais…
De tout cela, elle était déjà convaincue. Au final, tout ce qui était démontrable, tout ce qui était justifiable était simple.
- Mais maintenant que tu peux choisir, ne veux-tu pas épouser quelqu’un de que considéreras comme une amante ?
« Après, on a jamais eu de sentiments l'un pour l'autre... C'est peut-être qu'on ne s'est jamais autorisé à se le reconnaitre, acceptant ce que d'autres décidaient pour nous. Mais… » Calliope boit une nouvelle gorgée. « Tu sais que je n'ai jamais aimé te savoir avec un autre. »
- Parce que tu les trouvais tous… insuffisants ?
En tout cas, c’était ce qu’elle pensait. C’était ce qu’il disait.
- Tu vas certainement me trouver naïve. Peut-être même stupide. Peut-être même inconséquente compte tenu du fait que j’ai trente ans, que je ne suis ni mariée, ni fiancée… et que je n’ai pas l’ombre d’un prétendant… Mais… Je ne sais pas ce n’est pas ce genre de mariage que j’imaginais.
Elle voulait tout. Elle voulait le mari, l’ami, l’amant. Elle n’arrivait pas à imaginer une vie ou ces rôles seraient dissociés. Tout comme elle ne s'imaginait pas voir Ethan autrement qu'en ami alors qu'elle luttait pour ne pas laisser son regard descendre en dessous du col de sa chemise.
- C’est trop risqué Ethan. J’ai eu la chance d’échapper au mariage arrangé et ce que tu me proposes, c’est rien d’autre que cela. Un énième mariage arrangé. Je ne suis pas prête à risquer notre amitié pour un mariage qui n’en est pas vraiment un.
Comme elle s’y attendait, Ethan se lance dans un de ces discours dont il a le secret. Celui qui lui donne l’impression qu’il la connait mieux qu’elle même. Il en reviens aux faits et elle n’a jamais nié qu’il était un excellent parti… Et elle était plus que certaine que son père accepterait cette union si elle ne faisait qu’effleurer le sujet. Et non content de lui offrir le statut dont elle avait toujours rêvé… épouse… mère… non content de tout cela, il chasserait les vautours qui tournaient autour d’elle depuis qu’elle était en âge de se marier. Elle était à ça d’effacer pour toujours l’épée qui flottait au dessus de sa tête depuis qu’elle avait treize ans.
- Je sais tout ça, Ethan. Je sais…
De tout cela, elle était déjà convaincue. Au final, tout ce qui était démontrable, tout ce qui était justifiable était simple.
- Mais maintenant que tu peux choisir, ne veux-tu pas épouser quelqu’un de que considéreras comme une amante ?
« Après, on a jamais eu de sentiments l'un pour l'autre... C'est peut-être qu'on ne s'est jamais autorisé à se le reconnaitre, acceptant ce que d'autres décidaient pour nous. Mais… » Calliope boit une nouvelle gorgée. « Tu sais que je n'ai jamais aimé te savoir avec un autre. »
- Parce que tu les trouvais tous… insuffisants ?
En tout cas, c’était ce qu’elle pensait. C’était ce qu’il disait.
- Tu vas certainement me trouver naïve. Peut-être même stupide. Peut-être même inconséquente compte tenu du fait que j’ai trente ans, que je ne suis ni mariée, ni fiancée… et que je n’ai pas l’ombre d’un prétendant… Mais… Je ne sais pas ce n’est pas ce genre de mariage que j’imaginais.
Elle voulait tout. Elle voulait le mari, l’ami, l’amant. Elle n’arrivait pas à imaginer une vie ou ces rôles seraient dissociés. Tout comme elle ne s'imaginait pas voir Ethan autrement qu'en ami alors qu'elle luttait pour ne pas laisser son regard descendre en dessous du col de sa chemise.
- C’est trop risqué Ethan. J’ai eu la chance d’échapper au mariage arrangé et ce que tu me proposes, c’est rien d’autre que cela. Un énième mariage arrangé. Je ne suis pas prête à risquer notre amitié pour un mariage qui n’en est pas vraiment un.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Sam 27 Jan 2024 - 5:54
Cet argument, je ne m'y attendais pas. Pas de sa part, et cela même si alors qu'elle l'énoncé je me surprenais à trouver tout cela logique. Parce que la magistrate ne souhaitait pas juste ce qui était commun, elle voulait quelque chose d'exceptionnel. Elle voulait tout, et cela me revulsait encore plus d'imaginer les immondes personnes qui avaient pu croire lui apporter ce bonheur.
Mais moi du coup, en serais-je capable ? Pouvais-je répondre à cela ? Je savais mettre déjà, surtout ces derniers temps, imaginé l'encadrant de mes bras, lui apportant ce doux moment de confort et pourtant, je n'étais pas aussi mielleux.
Mais c'était Callie, et je savais ce que je ressentais. Je n'étais pas de ceux qui reculait quand ils avaient une idée en tête, aussi m'approchais je doucement, réduisant de peu la distance entre nous. Le verre que je tenais trouva sa place sur la table basse non moins tandis que mon autre main déplaçait une mèche de ses cheveux. C'était bien parce que c'était elle que je comprenais aussi ce qu'elle voulait, parce que j'avais pu partager déjà tout ces moments d'intimité et d'échange, parce que j'avais cette complicité avec elle que je pouvais deviner ce qu'elle espérait obtenir d'un mariage, cette naïveté qu'elle disait avoir. Alors je m'y risquais, bien que je n'avais jamais fait cela auparavant. Bien que l'on ne m'avait jamais appris à le faire ainsi, je laissais mon esprit venir comme à chaque fois effleurer la porte du sien, murmurant tout doucement : Laisse moi entrer. Ce murmure avait tout de la supplique et non d'un ordre. Accompagné de la paume de ma main qui se posait sur sa joue, je me découvrais même une tendresse dont je m'ignorais capable envers une autre personne que les filles. Je prenais pour la première fois la réelle mesure de ce que je pouvais ressentir à l'égard de cette amie de toujours et, fixant son regard, je partageais avec elle ce qui était un mélange de souvenirs.
Nous étions toujours tous les deux. Parfois elle irait, parfois elle pleurait, parfois même elle dormait, ayant enroulé ses bras autour du mien et ayant trouvé simplement la paix dont elle avait besoin. Tantôt nous étions à Poudlard, tantôt à notre chalet en montagne, et parfois simplement chez nos respectives. Je bandais ces blessures, elle prenait soin de veiller sur moi. Nous nous protégeions toujours face à l'adversité que la vie s'était amusée à nous présenter. Et enmeler à tous ces souvenirs, ce fil conducteur qui était présent, sentiment puissant et à mes yeux si précieux que rien ne pourrait jamais le détruire, cette amitié si intense que bien des couples aujourd'hui ne peuvent se targuer d'avoir atteint. Et ce sentiment, tapis derrière. Silencieux et discret, mais existant réellement. Refoulé à cause de nos affections respectives pour nos amis, à cause des us et coutumes de nos familles et pourtant, indéniablement présent au moins dans mon être. Cette envie de posséder autant que d'appartenir à l'autre, comme si l'évidence crevait les yeux et que toutes ces années d'amitié n'avait été que la façade, une substitution pour ne pas regarder la vérité en face, afin de ne pas souffrir de ce qui aurait été alors impossible.
Dis-moi que tu ne ressens rien, que tu ne le vois pas, et j'arrêterai. J'enfermerai cela au fond d'une boîte que je jetterai dans les tréfonds de mon esprit. Mais crois-moi Callie, rien ne brisera jamais l'affection que je te porte. Elle est là, elle l'a toujours été et je suis sur que même pour toi, c'est pareil.
J'osais affirmer, en être persuadé. Parce que je voulais aujourd'hui tellement plus. Si comme elle j'étais cartésien à ma façon, analyste invétéré et prudent comme le serpent, je voulais la maintenant tellement de folie. Je voulais m'embraser pour elle, me laisser consumer par cette envie de posséder. De la posséder. Je voulais la séduire, qu'elle me désire et définitivement lui apporter ce que je savais qu'aucun autre ne pourrait faire mieux. Mais à la différence des autres, de Penny, de Secunda ou même encore de mes autres expériences, je voulais lui appartenir à elle.
Depuis ce moment où j'avais ouvert les yeux, allant chercher son bras pour remonter l'allée de noces, c'était devenu mon évidence. Au point d'être prêt à prendre les choses en main. Et croyez-moi quand j'affirme que je tuerais pour elle, comme pour les deux petites qui dorment sous la surveillance de mon serviteur.
Mais moi du coup, en serais-je capable ? Pouvais-je répondre à cela ? Je savais mettre déjà, surtout ces derniers temps, imaginé l'encadrant de mes bras, lui apportant ce doux moment de confort et pourtant, je n'étais pas aussi mielleux.
Mais c'était Callie, et je savais ce que je ressentais. Je n'étais pas de ceux qui reculait quand ils avaient une idée en tête, aussi m'approchais je doucement, réduisant de peu la distance entre nous. Le verre que je tenais trouva sa place sur la table basse non moins tandis que mon autre main déplaçait une mèche de ses cheveux. C'était bien parce que c'était elle que je comprenais aussi ce qu'elle voulait, parce que j'avais pu partager déjà tout ces moments d'intimité et d'échange, parce que j'avais cette complicité avec elle que je pouvais deviner ce qu'elle espérait obtenir d'un mariage, cette naïveté qu'elle disait avoir. Alors je m'y risquais, bien que je n'avais jamais fait cela auparavant. Bien que l'on ne m'avait jamais appris à le faire ainsi, je laissais mon esprit venir comme à chaque fois effleurer la porte du sien, murmurant tout doucement : Laisse moi entrer. Ce murmure avait tout de la supplique et non d'un ordre. Accompagné de la paume de ma main qui se posait sur sa joue, je me découvrais même une tendresse dont je m'ignorais capable envers une autre personne que les filles. Je prenais pour la première fois la réelle mesure de ce que je pouvais ressentir à l'égard de cette amie de toujours et, fixant son regard, je partageais avec elle ce qui était un mélange de souvenirs.
Nous étions toujours tous les deux. Parfois elle irait, parfois elle pleurait, parfois même elle dormait, ayant enroulé ses bras autour du mien et ayant trouvé simplement la paix dont elle avait besoin. Tantôt nous étions à Poudlard, tantôt à notre chalet en montagne, et parfois simplement chez nos respectives. Je bandais ces blessures, elle prenait soin de veiller sur moi. Nous nous protégeions toujours face à l'adversité que la vie s'était amusée à nous présenter. Et enmeler à tous ces souvenirs, ce fil conducteur qui était présent, sentiment puissant et à mes yeux si précieux que rien ne pourrait jamais le détruire, cette amitié si intense que bien des couples aujourd'hui ne peuvent se targuer d'avoir atteint. Et ce sentiment, tapis derrière. Silencieux et discret, mais existant réellement. Refoulé à cause de nos affections respectives pour nos amis, à cause des us et coutumes de nos familles et pourtant, indéniablement présent au moins dans mon être. Cette envie de posséder autant que d'appartenir à l'autre, comme si l'évidence crevait les yeux et que toutes ces années d'amitié n'avait été que la façade, une substitution pour ne pas regarder la vérité en face, afin de ne pas souffrir de ce qui aurait été alors impossible.
Dis-moi que tu ne ressens rien, que tu ne le vois pas, et j'arrêterai. J'enfermerai cela au fond d'une boîte que je jetterai dans les tréfonds de mon esprit. Mais crois-moi Callie, rien ne brisera jamais l'affection que je te porte. Elle est là, elle l'a toujours été et je suis sur que même pour toi, c'est pareil.
J'osais affirmer, en être persuadé. Parce que je voulais aujourd'hui tellement plus. Si comme elle j'étais cartésien à ma façon, analyste invétéré et prudent comme le serpent, je voulais la maintenant tellement de folie. Je voulais m'embraser pour elle, me laisser consumer par cette envie de posséder. De la posséder. Je voulais la séduire, qu'elle me désire et définitivement lui apporter ce que je savais qu'aucun autre ne pourrait faire mieux. Mais à la différence des autres, de Penny, de Secunda ou même encore de mes autres expériences, je voulais lui appartenir à elle.
Depuis ce moment où j'avais ouvert les yeux, allant chercher son bras pour remonter l'allée de noces, c'était devenu mon évidence. Au point d'être prêt à prendre les choses en main. Et croyez-moi quand j'affirme que je tuerais pour elle, comme pour les deux petites qui dorment sous la surveillance de mon serviteur.
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» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
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Re: Always (caethan)(terminé)
Sam 27 Jan 2024 - 11:01
Elle s’était fait une raison, pourtant. Pas de mariage. Pas de d’enfant. Une vie qui ne serait remplie que de joies professionnelles. Une belle carrière, exemplaire. Elle s’était fait une raison. Ca faisait dix-sept années maintenant qu’elle savait ce qui l’attendait alors elle avait eut le temps de s’y préparer. Elle avait eut le temps d’accepter.
Alors pourquoi s’obstiner ? Pourquoi quand on lui tendait une main, elle voulait arracher le bras, le corps tout entier ? Pourquoi ne pouvait elle pas être raisonnable ? Accepter cette bague. Poser des règles. Enfiler une robe blanche, embrasser ce statut et risque de blesser Ethan. D’être blessée. Il y avait pire dans la vie que finir vieille fille. Il y avait perdre son meilleur ami.
Les cils s’agitent tandis que posant son verre, le Lacroix se rapproche d’elle. La proximité physique n’a jamais été un problème entre eux et pourtant elle prend sur elle pour ne pas reculer. Il l’effleure à peine pourtant, juste pour replacer une mèche brune. Son coeur rate un battement tandis qu’il pose une main sur sa joue. Il est si proche qu’elle pense un instant qu’il va l’embrasser. Mais le véritable contact n’existe que dans leur esprit. « Laisse moi entrer. »
Elle ferme les yeux, compartimentant soigneusement les pensées qu’elle devait lui cacher à tout jamais mais lui laissant accès au reste. Elle pensait qu’il voulait lire ses pensées, parce que c’était sûrement plus simple que de les entendre. Lire ses pensées pour mieux argumenter. Peut-être parce qu’elle avait envie d’être convaincue. Mais ce n’est absolument pas ce qu’il se passa. Souvenir après souvenir, il lui rappela ce qu’ils avaient vécu. Ce qu’ils étaient.
« Dis-moi que tu ne ressens rien, que tu ne le vois pas, et j'arrêterai. J'enfermerai cela au fond d'une boîte que je jetterai dans les tréfonds de mon esprit. Mais crois-moi Callie, rien ne brisera jamais l'affection que je te porte. Elle est là, elle l'a toujours été et je suis sur que même pour toi, c'est pareil. »
Elle rouvrit les yeux. Pour se plonger dans les siens. Elle y voyait tellement de determination, tellement de loyauté. Tellement… Qu’elle s’y perd un instant. Pas parce qu’elle doute encore mais parce qu’elle rassemble tout son courage pour souffler :
- D’accord.
Il lui faut terminer la liqueur de poire pour oser d’avantage. Et posant sa main sur la sienne, celle qui couvrait sa joue, elle abolit les derniers centimètres qui les sépare pour poser ses lèvres sur les siennes.
Alors pourquoi s’obstiner ? Pourquoi quand on lui tendait une main, elle voulait arracher le bras, le corps tout entier ? Pourquoi ne pouvait elle pas être raisonnable ? Accepter cette bague. Poser des règles. Enfiler une robe blanche, embrasser ce statut et risque de blesser Ethan. D’être blessée. Il y avait pire dans la vie que finir vieille fille. Il y avait perdre son meilleur ami.
Les cils s’agitent tandis que posant son verre, le Lacroix se rapproche d’elle. La proximité physique n’a jamais été un problème entre eux et pourtant elle prend sur elle pour ne pas reculer. Il l’effleure à peine pourtant, juste pour replacer une mèche brune. Son coeur rate un battement tandis qu’il pose une main sur sa joue. Il est si proche qu’elle pense un instant qu’il va l’embrasser. Mais le véritable contact n’existe que dans leur esprit. « Laisse moi entrer. »
Elle ferme les yeux, compartimentant soigneusement les pensées qu’elle devait lui cacher à tout jamais mais lui laissant accès au reste. Elle pensait qu’il voulait lire ses pensées, parce que c’était sûrement plus simple que de les entendre. Lire ses pensées pour mieux argumenter. Peut-être parce qu’elle avait envie d’être convaincue. Mais ce n’est absolument pas ce qu’il se passa. Souvenir après souvenir, il lui rappela ce qu’ils avaient vécu. Ce qu’ils étaient.
« Dis-moi que tu ne ressens rien, que tu ne le vois pas, et j'arrêterai. J'enfermerai cela au fond d'une boîte que je jetterai dans les tréfonds de mon esprit. Mais crois-moi Callie, rien ne brisera jamais l'affection que je te porte. Elle est là, elle l'a toujours été et je suis sur que même pour toi, c'est pareil. »
Elle rouvrit les yeux. Pour se plonger dans les siens. Elle y voyait tellement de determination, tellement de loyauté. Tellement… Qu’elle s’y perd un instant. Pas parce qu’elle doute encore mais parce qu’elle rassemble tout son courage pour souffler :
- D’accord.
Il lui faut terminer la liqueur de poire pour oser d’avantage. Et posant sa main sur la sienne, celle qui couvrait sa joue, elle abolit les derniers centimètres qui les sépare pour poser ses lèvres sur les siennes.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 4:01
Me serais-je vraiment effacé ? Aurais-je seulement été capable de tenir ma promesse et de ne pas chercher à la contraindre un minimum ? Ou de recourir à un filtre d'amour pour obtenir satisfaction ? Je l'ignore en réalité, habitué depuis tout petit à obtenir en général ce que je voulais. Mais il s'agissait de Callie, une amie profonde et sincèrement respectée, et j'étais honnête avec elle dans ce que je ressentais.
Tandis qu'elle abolissait les centimètres qui séparaient nos visages, un minuscule rictus de satisfaction se dessinait, qui fut cependant rapidement soufflé par ce contact. La première seconde fut étrange, j'imaginais que ça faisait toujours ça d'embrasser sa meilleure amie, mais lorsque ce que vous désirez s'offre ou semble s'offrir à vous, il ne faut pas non plus hésiter. Que penserait elle si ça venait à être ma réaction ? Une seconde donc, voilà ce que dura pour moi l'étrangeté, la surprise de ce moment, de cette réponse de la magistrate à mon propre plaidoyer.
Le reste, c'était le frisson. Désir de plus entremêlé de satisfaction intense, plaisir inégalé sur l'instant qui vient irradié la peau, mon âme hurlant qu'elle en veut plus et mon esprit bridant tout de même mes pulsions parce que c'était elle, parce qu'elle avait émis des réserves.
J'aurais aimé rester dans ces pensées, ne serait-ce que pour connaître son ressenti, son avis, si les barrières tombaient réellement ou si elle agissait par pur protocole, mais cela m'était impossible. Et je ne me posais même pas la question de savoir si c'était parce que l'anglaise me chassait de son esprit ou parce que je manquais de concentration, non... C'était parce que ce moment, je l'appréciais déjà bien à sa juste valeur, ma main sur son visage glissant un peu dans sa nuque quand son homologue vient à la rencontre du vêtement de la sorcière à hauteur de son flanc, cherchant à soutenir ce qui n'avait pas besoin de l'être, comblant un réel besoin de contact supplémentaire qui n'avait de désagréable que de ne pas être avec la peau délicate de Calliope.
Je répondais au baiser sans mal, cherchant à le prolonger sans pour autant vouloir m'imposer. J'aurais aimé trouver quelque part un signe que cet abandon si rare de la magistrate était réellement voulu, alors bien que mon plaisir se lisait dans mes gestes sans mal, il était probable que mon interrogation soit aussi limpide pour elle.
Une chose cependant était ma vérité : si avant j'aurais peut-être, avec beaucoup de discipline, capable de m'arrêter, ce serait maintenant nettement plus difficile.
Tandis qu'elle abolissait les centimètres qui séparaient nos visages, un minuscule rictus de satisfaction se dessinait, qui fut cependant rapidement soufflé par ce contact. La première seconde fut étrange, j'imaginais que ça faisait toujours ça d'embrasser sa meilleure amie, mais lorsque ce que vous désirez s'offre ou semble s'offrir à vous, il ne faut pas non plus hésiter. Que penserait elle si ça venait à être ma réaction ? Une seconde donc, voilà ce que dura pour moi l'étrangeté, la surprise de ce moment, de cette réponse de la magistrate à mon propre plaidoyer.
Le reste, c'était le frisson. Désir de plus entremêlé de satisfaction intense, plaisir inégalé sur l'instant qui vient irradié la peau, mon âme hurlant qu'elle en veut plus et mon esprit bridant tout de même mes pulsions parce que c'était elle, parce qu'elle avait émis des réserves.
J'aurais aimé rester dans ces pensées, ne serait-ce que pour connaître son ressenti, son avis, si les barrières tombaient réellement ou si elle agissait par pur protocole, mais cela m'était impossible. Et je ne me posais même pas la question de savoir si c'était parce que l'anglaise me chassait de son esprit ou parce que je manquais de concentration, non... C'était parce que ce moment, je l'appréciais déjà bien à sa juste valeur, ma main sur son visage glissant un peu dans sa nuque quand son homologue vient à la rencontre du vêtement de la sorcière à hauteur de son flanc, cherchant à soutenir ce qui n'avait pas besoin de l'être, comblant un réel besoin de contact supplémentaire qui n'avait de désagréable que de ne pas être avec la peau délicate de Calliope.
Je répondais au baiser sans mal, cherchant à le prolonger sans pour autant vouloir m'imposer. J'aurais aimé trouver quelque part un signe que cet abandon si rare de la magistrate était réellement voulu, alors bien que mon plaisir se lisait dans mes gestes sans mal, il était probable que mon interrogation soit aussi limpide pour elle.
Une chose cependant était ma vérité : si avant j'aurais peut-être, avec beaucoup de discipline, capable de m'arrêter, ce serait maintenant nettement plus difficile.
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» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 21:05
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, elle n’avait pas trouvé ça aussi bizarre qu’elle l’aurait pensé. Elle n’avait pas trouvé ça bizarre du tout en réalité… Il faut dire que des moments d’intimité, ils en avaient partagé plus d’un. N’y avait il pas plus intime que de laisser qu’un pénétrer votre esprit et lui laisser un accès presque libre et entier ? Finalement un baiser, c’était un instant d’intimité d’une autre nature, voila tout.
Ca n’a rien de bizarre au contraire, ce baiser résonne en elle comme une évidence. Le contact de la paume d’Ethan qui enserre sa nuque, leurs genoux qui s’entremêlent, leurs lèvres qui se découvre… Tout ceci sonne comme une évidence. S’il devait y avoir quelque-chose de bizarre c’était ça, finalement. Que ce soit si… facile.
Le coeur bat si vite, elle aurait facilement pu se laisser aller à se baiser indéfiniment. Abandonner elle aussi son verre sur la table basse et renverser l’Helvète sur le canapé, glisser sa main sur son torse.
C’est ce qu’elle fit. Mais pour le repousser. Fermement, car même elle devait se faire violence. Se faire violence pour ne pas oublier ce qu’elle avait à dire et simplement se laisser porter par ce baiser. Mais sous son impulsion, leurs lèvres s’arrachent l’une à l’autre et un soupir discret s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle cherche le regard azuré du Lacroix.
- D’accord.
Parce qu’il n’était pas question de revenir sur ce qu’elle avait dit. Encore moins maintenant qu’elle ne voulait plus que poser de nouveau ses lèvres sur les siennes.
- Mais pas de mariage.
Elle marque une courte pause avant de préciser :
- Pas pour l’instant.
Ca n’a rien de bizarre au contraire, ce baiser résonne en elle comme une évidence. Le contact de la paume d’Ethan qui enserre sa nuque, leurs genoux qui s’entremêlent, leurs lèvres qui se découvre… Tout ceci sonne comme une évidence. S’il devait y avoir quelque-chose de bizarre c’était ça, finalement. Que ce soit si… facile.
Le coeur bat si vite, elle aurait facilement pu se laisser aller à se baiser indéfiniment. Abandonner elle aussi son verre sur la table basse et renverser l’Helvète sur le canapé, glisser sa main sur son torse.
C’est ce qu’elle fit. Mais pour le repousser. Fermement, car même elle devait se faire violence. Se faire violence pour ne pas oublier ce qu’elle avait à dire et simplement se laisser porter par ce baiser. Mais sous son impulsion, leurs lèvres s’arrachent l’une à l’autre et un soupir discret s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle cherche le regard azuré du Lacroix.
- D’accord.
Parce qu’il n’était pas question de revenir sur ce qu’elle avait dit. Encore moins maintenant qu’elle ne voulait plus que poser de nouveau ses lèvres sur les siennes.
- Mais pas de mariage.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 21:32
D'accord.
Le mot est répété, comme pour faire le pont avec ce qui vient de se passer. Comme pour encadré cet échange qui était, à croire, agréable pour vous deux. Bien que tu sois en terrain inconnu avec l'anglaise, tu restais persuadé de la connaitre par coeur, suffisamment pour croire qu'elle avait apprécié. Le mot souligne aussi son consentement, et la répétition sonne comme une signature. Elle capitule face à tes arguments, elle cède alors que ton sourire nait de vos échanges de regards.
Mais pas de mariage... Pas pour l'instant. Voila donc les petits caractères, les conditions générales, la limite à ne pas franchir. Et cela pouvait paraitre anodin pour le communs des mortels, mais pour vous, pour vos parents, c'était un autre combat qui s'annonçait en réalité. Car Siegliede Lacroix comme Kenneth Muller n'aurait de cesse d'accélérer cette date à l'annonce de leur fiançailles, c'était certain. Et ne pas informer les deux d'un rapprochement, c'était risquer de les voir faire d'autres projets pour leurs progénitures respectives. Pourtant, tu ne doutes pas d'en être capable. Tu es persuadé que si tu le demandes, ou l'imposes si nécessaire, au Muller, ce dernier entendra raison. Quant à la doyenne des Lacroix, n'étais-tu pas depuis toujours son Joyau ? Elle ferait encore preuve de patience si c'était pour voir un anneau passer le doigt de la femme face à toi en ce moment même.
Je dois pouvoir les retenir un peu... Mais que me proposes-tu, en échange ? Comment vas-tu me convaincre ?
Qui serais-tu ? Quel ami pourrais-tu te vanter d'être si quand la future magistrate te proposais un accord, tu cédais sans négocier ? Bien que tu aies déjà signé implicitement, tu espères que cette dernière vienne t'impressionner une fois encore.
Le mot est répété, comme pour faire le pont avec ce qui vient de se passer. Comme pour encadré cet échange qui était, à croire, agréable pour vous deux. Bien que tu sois en terrain inconnu avec l'anglaise, tu restais persuadé de la connaitre par coeur, suffisamment pour croire qu'elle avait apprécié. Le mot souligne aussi son consentement, et la répétition sonne comme une signature. Elle capitule face à tes arguments, elle cède alors que ton sourire nait de vos échanges de regards.
Mais pas de mariage... Pas pour l'instant. Voila donc les petits caractères, les conditions générales, la limite à ne pas franchir. Et cela pouvait paraitre anodin pour le communs des mortels, mais pour vous, pour vos parents, c'était un autre combat qui s'annonçait en réalité. Car Siegliede Lacroix comme Kenneth Muller n'aurait de cesse d'accélérer cette date à l'annonce de leur fiançailles, c'était certain. Et ne pas informer les deux d'un rapprochement, c'était risquer de les voir faire d'autres projets pour leurs progénitures respectives. Pourtant, tu ne doutes pas d'en être capable. Tu es persuadé que si tu le demandes, ou l'imposes si nécessaire, au Muller, ce dernier entendra raison. Quant à la doyenne des Lacroix, n'étais-tu pas depuis toujours son Joyau ? Elle ferait encore preuve de patience si c'était pour voir un anneau passer le doigt de la femme face à toi en ce moment même.
Je dois pouvoir les retenir un peu... Mais que me proposes-tu, en échange ? Comment vas-tu me convaincre ?
Qui serais-tu ? Quel ami pourrais-tu te vanter d'être si quand la future magistrate te proposais un accord, tu cédais sans négocier ? Bien que tu aies déjà signé implicitement, tu espères que cette dernière vienne t'impressionner une fois encore.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 21:49
« Je dois pouvoir les retenir un peu.. » Elle les avait presque oublié. Les autres. Le reste du monde. Il était certain qu’ils presseraient aux fiançailles s’ils avaient ne serait ce l’idée qui leur effleurait l’esprit. Kenneth ne saurait pas resister aux assaults de la Comtesse, il céderait pour Calliope comme il avait cédé pour Hélios.
- Dans ce cas, ne leur disons rien.
Voila qui était plus sage. Le temps de voir si ça fonctionnait. Le temps de voir si c’était vraiment une bonne idée… La convaincre d’essayer était une chose. Avec d’autres, comme avec William ou Arthur, elle se serait précipitée au bras de son prétendant à la prochaine occasion. Un gala, un bal, un dîner qu’importe. Elle aurait fait miroiter des fiançailles à quiconque voulait bien y croire.
Mais il s’agissait d’Ethan et l’idée de blesser @Elizabeth Blackthorn ou de contrarier J. ne la mettait pas en joie. Et même en dehors de ça, elle préférait y aller doucement… Comme si l’échec de cette relation pouvait être moins terrible s’ils ne brûlaient pas les étapes.
« Mais que me proposes-tu, en échange ? Comment vas-tu me convaincre ? ». En premier lieu, le minois se fronce. Il venait d’obtenir plus qu’elle n’avait elle même pensé cédé et pourtant, il réclamait encore. Elle était sur le point de souligner à quel point il exagerait et puis se rappella qu’Ethan, son meilleur ami, en aurait fait autant si elle avait tout simplement refusé. C’est donc un sourire qui s’épanouit sur ses lèvres tandis que la main toujours posée sur son torse migre jusqu’au trapèze sous le col ouvert.
- Avant même d’être fiancés, tu ne penses pas qu’on pourrait avoir bien des choses à découvrir de l’autre ?
Ils se connaissaient par coeur, certes, mais ce baiser avait un goût d’inachevé désormais.
- Dans ce cas, ne leur disons rien.
Voila qui était plus sage. Le temps de voir si ça fonctionnait. Le temps de voir si c’était vraiment une bonne idée… La convaincre d’essayer était une chose. Avec d’autres, comme avec William ou Arthur, elle se serait précipitée au bras de son prétendant à la prochaine occasion. Un gala, un bal, un dîner qu’importe. Elle aurait fait miroiter des fiançailles à quiconque voulait bien y croire.
Mais il s’agissait d’Ethan et l’idée de blesser @Elizabeth Blackthorn ou de contrarier J. ne la mettait pas en joie. Et même en dehors de ça, elle préférait y aller doucement… Comme si l’échec de cette relation pouvait être moins terrible s’ils ne brûlaient pas les étapes.
« Mais que me proposes-tu, en échange ? Comment vas-tu me convaincre ? ». En premier lieu, le minois se fronce. Il venait d’obtenir plus qu’elle n’avait elle même pensé cédé et pourtant, il réclamait encore. Elle était sur le point de souligner à quel point il exagerait et puis se rappella qu’Ethan, son meilleur ami, en aurait fait autant si elle avait tout simplement refusé. C’est donc un sourire qui s’épanouit sur ses lèvres tandis que la main toujours posée sur son torse migre jusqu’au trapèze sous le col ouvert.
- Avant même d’être fiancés, tu ne penses pas qu’on pourrait avoir bien des choses à découvrir de l’autre ?
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Re: Always (caethan)(terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 22:15
Et bien soit, que le sort en soit jeté et la nuit témoin. Aussi longtemps que possible, tu tiendrais cette information secrète, et jouerai surement de ce secret en mondanités et autres rassemblements. Et sans mentir, le divorce presque prononcé était déjà en soi une excellente raison d'accéder à cette requête. Mais pas de refuser toutes négociations, ou même d'en tirer un quelconque avantage.
Et la réponse de cette main qui s'insinue sur ton corps est loin d'être désagréable, donnant un vrai sens à cette chemise ouverte que tu portes. Tandis que ce toucher délicat se fait cependant, ton regard ne quitte pas le sien. Tes paupières ne clignent même pas. Et ton esprit, par habitude, vient répondre à la magistrate par la pensée sans qu'aucun mot ne soit prononcé : *Tu m'interesses...* Parce qu'indéniablement, dans ce jeu qui semblait s'annoncer, elle avait capté l'attention de l'Helvete que tu étais d'une bien nouvelle manière. Et te redressant, revenant proche voir très proche d'elle, tu soufflais alors délicatement : "Dis-m'en plus."
Que voulait-elle savoir de plus, qu'elle ne sache déjà ? Qu'elle n'ait imaginé peut-être sans se l'avouer ? Et se pouvait-il que ce que tu t'était imaginé soit vrai ? Dans un frolement de nez, alors que tes lèvres venaient une nouvelle fois quérir les siennes, tu faisais face à un flot de questions toutes nouvelles : comment la satisfaire plus encore ?
Calliope Muller était désormais à la fois ta meilleure amie, et une nouvelle énigme que ton corps réclamait de découvrir. Etait-ce la raison du retour de cette main sur son flanc ? C'était certain.
Et la réponse de cette main qui s'insinue sur ton corps est loin d'être désagréable, donnant un vrai sens à cette chemise ouverte que tu portes. Tandis que ce toucher délicat se fait cependant, ton regard ne quitte pas le sien. Tes paupières ne clignent même pas. Et ton esprit, par habitude, vient répondre à la magistrate par la pensée sans qu'aucun mot ne soit prononcé : *Tu m'interesses...* Parce qu'indéniablement, dans ce jeu qui semblait s'annoncer, elle avait capté l'attention de l'Helvete que tu étais d'une bien nouvelle manière. Et te redressant, revenant proche voir très proche d'elle, tu soufflais alors délicatement : "Dis-m'en plus."
Que voulait-elle savoir de plus, qu'elle ne sache déjà ? Qu'elle n'ait imaginé peut-être sans se l'avouer ? Et se pouvait-il que ce que tu t'était imaginé soit vrai ? Dans un frolement de nez, alors que tes lèvres venaient une nouvelle fois quérir les siennes, tu faisais face à un flot de questions toutes nouvelles : comment la satisfaire plus encore ?
Calliope Muller était désormais à la fois ta meilleure amie, et une nouvelle énigme que ton corps réclamait de découvrir. Etait-ce la raison du retour de cette main sur son flanc ? C'était certain.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 22:33
tw : contenu +18
Cette main qui n’a migré que de quelques centimètres caresse doucement la peau d’Ethan comme si elle était incapable de rester parfaitement immobile. La réalité, c’est qu’il lui tarde de découvrir le reste du corps de l’Helvète qu’elle a pourtant vu torse nu mille fois sans ce qu’elle idée ne lui vienne à l’esprit. Peut-Être était-ce la raison de cette toute récente obsession.
La voix d’Ethan qui résonne dans son esprit lui arrache de nouveau un charmant sourire. Il y aurait presque une timidité dans ces joues qui se colorent mais Calliope n’est pas vraiment de ce genre de femme qui se laisse intimider par un regard ténébreux, aussi glacial puisse être celui du Lacroix. Elle avait plutôt cet air de femme fatale quand elle répondit de ses lèvres ourlées de rouge.
- Je sais.
« Dis-m'en plus. » Elle aurait bien fournit à l’oral quelques détails mais l’attraction des lèvres du médicomage furent bien plus fortes. L’embrassant de telle manière qu’il n’y ait plus de doutes sur ses intentions, la Muse en profita pour déloger la chemise immaculée des épaule d’Ethan. Heureusement, quand les mots ne pouvaient plus s’inviter, ils restaient leurs pensées.
* N’as-tu donc pas envie de me voir nue ? *
Elle n'aurait jamais cru lui dire ça un jour. Jamais. Et pourtant, on entendait dans sa voix autant d'amusement que de confiance en elle. Puisque tout son corps réclamait le vicomte, elle devinait aisément que la réciproque était juste.
Cette main qui n’a migré que de quelques centimètres caresse doucement la peau d’Ethan comme si elle était incapable de rester parfaitement immobile. La réalité, c’est qu’il lui tarde de découvrir le reste du corps de l’Helvète qu’elle a pourtant vu torse nu mille fois sans ce qu’elle idée ne lui vienne à l’esprit. Peut-Être était-ce la raison de cette toute récente obsession.
La voix d’Ethan qui résonne dans son esprit lui arrache de nouveau un charmant sourire. Il y aurait presque une timidité dans ces joues qui se colorent mais Calliope n’est pas vraiment de ce genre de femme qui se laisse intimider par un regard ténébreux, aussi glacial puisse être celui du Lacroix. Elle avait plutôt cet air de femme fatale quand elle répondit de ses lèvres ourlées de rouge.
- Je sais.
« Dis-m'en plus. » Elle aurait bien fournit à l’oral quelques détails mais l’attraction des lèvres du médicomage furent bien plus fortes. L’embrassant de telle manière qu’il n’y ait plus de doutes sur ses intentions, la Muse en profita pour déloger la chemise immaculée des épaule d’Ethan. Heureusement, quand les mots ne pouvaient plus s’inviter, ils restaient leurs pensées.
* N’as-tu donc pas envie de me voir nue ? *
Elle n'aurait jamais cru lui dire ça un jour. Jamais. Et pourtant, on entendait dans sa voix autant d'amusement que de confiance en elle. Puisque tout son corps réclamait le vicomte, elle devinait aisément que la réciproque était juste.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 22:53
TW : 18+
Le feu crepitait dans la cheminée proche, et pourtant tu ne l'entendais pas, ou plus. Les flammes qui venaient mordre le bois n'étaient plus l'origine de cette sensation de chaleur qui s'emparait lentement mais sûrement de ta peau. Une chaleur qui trouvait paradoxalement son origine dans un frisson, alimenté par ton amie de toujours.
Une pensée se dessinait à son esprit, dont tu ne capta pas chacun de mots, appréciant en réalité l'échange déjà en cours, voulant peut être aussi ne pas aller trop loin pour éviter du brusquer les choses. Mais au fond, est-ce que ce nouveau baiser n'était pas une confirmation à aller plus loin ? Et cette requête télépathique, une invitation à s'abandonner même lui ? Se pouvait-il qu'à travers leurs pourparlers, les rôles se soient un instants inversés ? C'était mal te connaître. Parce que ta main se frayait un chemin sous les vêtements de la Muse. Parce que ton corps semblait se languir du sien et que certes cette nouvelle permission arrivant tu te laissais un peu plus aller, mais tu voulais surtout prendre ton temps. Bien faire les choses. Savourer ce moment comme si il pouvait être le dernier. Remontant ce qui paraît le buste de la sorcière, tes lèvres furent contraintes de quitter les siennes pour laisser partir les vêtements. Et tandis que ces derniers trouvèrent le chemin du sol, tes lèvres prirent elles celui de la nuque de la magistrate.
Elle avait raison : il te restait des choses à découvrir, c'était évident.
Le feu crepitait dans la cheminée proche, et pourtant tu ne l'entendais pas, ou plus. Les flammes qui venaient mordre le bois n'étaient plus l'origine de cette sensation de chaleur qui s'emparait lentement mais sûrement de ta peau. Une chaleur qui trouvait paradoxalement son origine dans un frisson, alimenté par ton amie de toujours.
Une pensée se dessinait à son esprit, dont tu ne capta pas chacun de mots, appréciant en réalité l'échange déjà en cours, voulant peut être aussi ne pas aller trop loin pour éviter du brusquer les choses. Mais au fond, est-ce que ce nouveau baiser n'était pas une confirmation à aller plus loin ? Et cette requête télépathique, une invitation à s'abandonner même lui ? Se pouvait-il qu'à travers leurs pourparlers, les rôles se soient un instants inversés ? C'était mal te connaître. Parce que ta main se frayait un chemin sous les vêtements de la Muse. Parce que ton corps semblait se languir du sien et que certes cette nouvelle permission arrivant tu te laissais un peu plus aller, mais tu voulais surtout prendre ton temps. Bien faire les choses. Savourer ce moment comme si il pouvait être le dernier. Remontant ce qui paraît le buste de la sorcière, tes lèvres furent contraintes de quitter les siennes pour laisser partir les vêtements. Et tandis que ces derniers trouvèrent le chemin du sol, tes lèvres prirent elles celui de la nuque de la magistrate.
Elle avait raison : il te restait des choses à découvrir, c'était évident.
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Re: Always (caethan)(terminé)
Lun 29 Jan 2024 - 20:43
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Re: Always (caethan)(terminé)
Lun 29 Jan 2024 - 21:46
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Re: Always (caethan)(terminé)
Mer 31 Jan 2024 - 16:40
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