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- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 301
» miroir du riséd : Diego Barrueco
» crédits : pint / shipgif par Zoo
» multinick : Apsa la dancin'queen & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 28 (13/02/1996)
» situation : celibataire
» année d'études : 10ème
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Sortilèges, Métamorphoseㅡ options facultatives :▣ Droit Magique, Étude des Runes et Potions (abandonnée après validation de sa troisième année).
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 670
Inventaire Sorcier
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Lun 29 Jan 2024 - 16:15
Rien ne semblait pouvoir les atteindre. Là, perché sur le toit du monde, seuls les astres pouvaient être témoins de leurs confidences. L’épiderme exposé était allégrement mordu par le vent frais et la chair de poule ne tarda pas à gagner ses avant-bras ainsi que sa gorge. Sa capuche ne tarda pas à se rabattre sur son crâne tandis que ses doigts s’amusaient négligemment avec les deux cordons élimés de son sweat. Un sourire peiné se peignit sur son visage, creusant sur sa joue un trou où s’échouèrent quelques grains de beauté. Il n’avait jamais apprécié ses fossettes et se sentait comme le plus grand des idiots lorsqu’elles apparaissaient. En même temps, il en cochait pas mal de cases en ce moment.
« Là, mais mon charisme fou a dû la faire fuir. » Ouaip, un crétin fini. Voilà ce qu’il était en sa compagnie. Il riait sans raison, se comportait d’une façon qu’il n’expliquait pas juste pour attirer son attention ou éclore l’un des sourires qu’il appréciait tant.
Son regard s’attarda un instant sur la mine boudeuse de Keir et s’enfuit avant de ressentir cet étrange pincement au cœur. Engourdie par la fraicheur nocturne, il eut un temps de retard et dû se forcer à contempler tout autre chose. Le ciel, par exemple. Comme s’il était de ceux qui s’extasiait face à la beauté d’un paysage… Quoique ? Depuis qu’il était entrée dans sa vie, c’était foutrement le bordel dans son esprit. Se poser cinq minutes, contempler les étoiles et se dire qu’il n’était rien de plus qu’une poussière pour l’univers, ça avait quelque chose de rassurant. Ça réduisait ses doutes à néant et lui permettait de profiter de l’instant de la plus simple des façons.
« Bien sûr qu’tu risques rien.» Parce que Barghest ne laisserait jamais plus rien lui arriver. Il s’en était fait la promesse… Et celle-ci, il comptait bien la tenir. Rien à voir avec le simulacre qu’il doit à chaque fois lui ressortir. Devait. Sa canine se planta férocement dans la pauvre part de pizza avant qu’il ne tire dessus et ne la déchire. Est-ce qu’il venait de passer une partie de ses nerfs sur un aliment qui n’avait rien demandé et de manquer de se mettre de la sauce tomate sur le pantalon ? Oui. Est-ce que ça lui avait fait du bien ? Non. Tout le contraire. Il relâcha son souffre-douleur et poussa un soupire interminable.
« Hm. » Parler pour en rien dire n’avait jamais été son fort, encore moins lorsqu’il n’arrivait pas à se débarrasser des pensées qui parasitait son esprit. Le commentaire sur la pseudo qualité de sa cuisine lui passa bien au-dessus de la tête, chassé au loin par les images de ses derniers échecs. Ça lui faisait une belle jambe de faire de bonnes pizzas, tiens ! Un grognement fila d’entre ses lèvres lorsque son regard se posa sur cette partie de son anatomie, là où la bête qui torturait Charlie avait réussi à l’atteindre le mois passé. La douleur physique n’était plus là mais celle de son âme, elle, restait béante. Il n’avait pas été à la hauteur -ENCORE. Pas étonnant que Charlie ait décidé d’aller voir ailleurs.
Cette réflexion lui fit d’autant plus froncer les sourcils. Il s’agita, tapotant son buste et son jean à la recherche du seul moyen qui puisse lui permettre de détendre un minimum ses nerfs à vif.
« Putain ! » cria-t-il alors, tant pour se décharger de l’énergie néfaste qui le dévastait que pour mettre sur pause les petites voix dans sa tête. Ses prunelles sombres se posèrent instantanément sur l’Ethelred, qui avait eu le malheur de lui poser une question du genre au pire des moments. Là, à fleur de peau, Lewis avait al désagréable impression d’être mis à nu. Son cœur, son âme… Il risquait de tout voir et ça l’effrayait. Il ne craignait pas Charlie et lui donnerait ce pouvoir sur lui sans hésiter une seconde, mais comment faire quand on ne comprenait pas soi-même ce qui nous arrivait ?
« ‘Scuses-moi… J’voulais pas te crier dessus. J’suis juste… Con ? Ouai. J’suis complètement con. » Il posa son menton sur le sommet de sa tête et inspira longuement, trouvant en son parfum une esquisse de bonheur ineffable. Il avait tendance à oublier que ça, ça surpassait tout le reste. Il était comme un baume lénifiant pour lui.
« Ça m’a déjà traversé l’esprit… C’est pour ça que j’préfère te garder près de moi. J’compte pas te laisser tomber. » Son bras resserra légèrement son étreinte, l’autre délaissant une bonne fois pour toute la part déjà refroidie.
« Et j’ai l’espoir que tu ne m’laisseras pas tomber non plus. » Espoir fragile, hésitant, mais pourtant bien présent.
Ses pieds se mirent à se balancer dans le vide, comme pour poursuivre sa décharge progressive d’énergie. Il ne voulait pas retomber dans ses mauvaises habitudes et se contenter de grogner sur son prochain. Pas avec lui, en tout cas. Là, sous couvert du firmament, il pouvait bien lâcher un peu de lest et se confier. Non ?
« J’aurai voulu rester à tes côtés pour les pleines lunes. » Quelque chose vint se coincer dans sa gorge, piquer ses yeux. Il eut beau déglutir, battre des paupières, cette sensation désagréable ne voulait pas s’en aller. Chier. Il détourna le regard, leva le nez vers le ciel et sentit le froid venir geler une goutte au coin de son œil. Une larme ? Sérieusement ? Putain.
« J’pense ce que je t’ai dit tout à l’heure. Le moindre mot. J’ai juste… Peur ? »
Il tira sur sa capuche d’un mouvement sec et l’avança un peu plus sur son visage.
« J’supporterai pas qu’il t’arrive quelque chose. Je pense qu’Andrew est capable mais… »
De là à dire qu’il pouvait lui confier la prunelle de ses yeux en toute confiance, y’avait des limites. De toutes manières, il n’avait pas le choix.
«… C’pas suffisant pour moi. » et rien ne le sera jamais, lui souffla sa conscience. Un nouveau soupire se fit entendre, avant qu'il ne vienne enserrer plus fort le corps du louveteau.« 'rdon. J'dois juste m'habituer à cette nouvelle façon d'faire. T'es l'premier à mes yeux et c'est dur de devoir te lâcher.»Il détestait carrément l'idée, si vous n'aviez pas remarqué.
@Charlie Keir
« Là, mais mon charisme fou a dû la faire fuir. » Ouaip, un crétin fini. Voilà ce qu’il était en sa compagnie. Il riait sans raison, se comportait d’une façon qu’il n’expliquait pas juste pour attirer son attention ou éclore l’un des sourires qu’il appréciait tant.
Son regard s’attarda un instant sur la mine boudeuse de Keir et s’enfuit avant de ressentir cet étrange pincement au cœur. Engourdie par la fraicheur nocturne, il eut un temps de retard et dû se forcer à contempler tout autre chose. Le ciel, par exemple. Comme s’il était de ceux qui s’extasiait face à la beauté d’un paysage… Quoique ? Depuis qu’il était entrée dans sa vie, c’était foutrement le bordel dans son esprit. Se poser cinq minutes, contempler les étoiles et se dire qu’il n’était rien de plus qu’une poussière pour l’univers, ça avait quelque chose de rassurant. Ça réduisait ses doutes à néant et lui permettait de profiter de l’instant de la plus simple des façons.
« Bien sûr qu’tu risques rien.» Parce que Barghest ne laisserait jamais plus rien lui arriver. Il s’en était fait la promesse… Et celle-ci, il comptait bien la tenir. Rien à voir avec le simulacre qu’il doit à chaque fois lui ressortir. Devait. Sa canine se planta férocement dans la pauvre part de pizza avant qu’il ne tire dessus et ne la déchire. Est-ce qu’il venait de passer une partie de ses nerfs sur un aliment qui n’avait rien demandé et de manquer de se mettre de la sauce tomate sur le pantalon ? Oui. Est-ce que ça lui avait fait du bien ? Non. Tout le contraire. Il relâcha son souffre-douleur et poussa un soupire interminable.
« Hm. » Parler pour en rien dire n’avait jamais été son fort, encore moins lorsqu’il n’arrivait pas à se débarrasser des pensées qui parasitait son esprit. Le commentaire sur la pseudo qualité de sa cuisine lui passa bien au-dessus de la tête, chassé au loin par les images de ses derniers échecs. Ça lui faisait une belle jambe de faire de bonnes pizzas, tiens ! Un grognement fila d’entre ses lèvres lorsque son regard se posa sur cette partie de son anatomie, là où la bête qui torturait Charlie avait réussi à l’atteindre le mois passé. La douleur physique n’était plus là mais celle de son âme, elle, restait béante. Il n’avait pas été à la hauteur -ENCORE. Pas étonnant que Charlie ait décidé d’aller voir ailleurs.
Cette réflexion lui fit d’autant plus froncer les sourcils. Il s’agita, tapotant son buste et son jean à la recherche du seul moyen qui puisse lui permettre de détendre un minimum ses nerfs à vif.
« Putain ! » cria-t-il alors, tant pour se décharger de l’énergie néfaste qui le dévastait que pour mettre sur pause les petites voix dans sa tête. Ses prunelles sombres se posèrent instantanément sur l’Ethelred, qui avait eu le malheur de lui poser une question du genre au pire des moments. Là, à fleur de peau, Lewis avait al désagréable impression d’être mis à nu. Son cœur, son âme… Il risquait de tout voir et ça l’effrayait. Il ne craignait pas Charlie et lui donnerait ce pouvoir sur lui sans hésiter une seconde, mais comment faire quand on ne comprenait pas soi-même ce qui nous arrivait ?
« ‘Scuses-moi… J’voulais pas te crier dessus. J’suis juste… Con ? Ouai. J’suis complètement con. » Il posa son menton sur le sommet de sa tête et inspira longuement, trouvant en son parfum une esquisse de bonheur ineffable. Il avait tendance à oublier que ça, ça surpassait tout le reste. Il était comme un baume lénifiant pour lui.
« Ça m’a déjà traversé l’esprit… C’est pour ça que j’préfère te garder près de moi. J’compte pas te laisser tomber. » Son bras resserra légèrement son étreinte, l’autre délaissant une bonne fois pour toute la part déjà refroidie.
« Et j’ai l’espoir que tu ne m’laisseras pas tomber non plus. » Espoir fragile, hésitant, mais pourtant bien présent.
Ses pieds se mirent à se balancer dans le vide, comme pour poursuivre sa décharge progressive d’énergie. Il ne voulait pas retomber dans ses mauvaises habitudes et se contenter de grogner sur son prochain. Pas avec lui, en tout cas. Là, sous couvert du firmament, il pouvait bien lâcher un peu de lest et se confier. Non ?
« J’aurai voulu rester à tes côtés pour les pleines lunes. » Quelque chose vint se coincer dans sa gorge, piquer ses yeux. Il eut beau déglutir, battre des paupières, cette sensation désagréable ne voulait pas s’en aller. Chier. Il détourna le regard, leva le nez vers le ciel et sentit le froid venir geler une goutte au coin de son œil. Une larme ? Sérieusement ? Putain.
« J’pense ce que je t’ai dit tout à l’heure. Le moindre mot. J’ai juste… Peur ? »
Il tira sur sa capuche d’un mouvement sec et l’avança un peu plus sur son visage.
« J’supporterai pas qu’il t’arrive quelque chose. Je pense qu’Andrew est capable mais… »
De là à dire qu’il pouvait lui confier la prunelle de ses yeux en toute confiance, y’avait des limites. De toutes manières, il n’avait pas le choix.
«… C’pas suffisant pour moi. » et rien ne le sera jamais, lui souffla sa conscience. Un nouveau soupire se fit entendre, avant qu'il ne vienne enserrer plus fort le corps du louveteau.« 'rdon. J'dois juste m'habituer à cette nouvelle façon d'faire. T'es l'premier à mes yeux et c'est dur de devoir te lâcher.»Il détestait carrément l'idée, si vous n'aviez pas remarqué.
@Charlie Keir
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- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Lun 29 Jan 2024 - 23:08
Il suit son regard, s’attarde sur sa jambe, regarde ailleurs. La pizza est déjà froide dans sa bouche mais ça ne le gêne pas. Lewis ne dit rien et il décide de respecter cette décision. Enfin, pas très longtemps. Sa question est étrange, pas tant quand on le connaît. Il se fait peur, des fois. Un jeune homme comme lui ne devrait pas avoir ces interrogations et spéculer sur sa propre mort, sauf que les autres jeunes hommes de son âge n’ont pas vécu ce qu’il a vécu. La plupart n’ont pas à supporter cette douleur atroce chaque mois, la sensation d’un visage qui s’arrache, des os qui se cassent les uns après les autres, des tendons qui se tendent puis se déchirent. Alors oui, Charlie estime avoir le droit de penser à la mort.
Le cri le surprend et sur le moment, il se dit qu’il a vraiment dépassé les limites. Il est rare que Barghest lui crie dessus… c’est qu’il a dû le pousser à bout ! Il détourne le visage dès que leurs yeux se croisent, trop honteux qu’il est d’avoir osé prononcer ces mots devant lui. Comme si cela allait rendre son présent plus lumineux. Ils sont déjà tous deux anxieux face au lendemain qui s’annonce, à l’épreuve que cela va être pour l’un comme pour l’autre, ne pourrait-il pas faire acte d’optimisme pour une fois ? Non, il ne le peut. Lors d’une veille comme celle-ci, il n’y a que peu de choses que Keir se sente capable de faire et trouver la vie radieuse est l’une d’entre elles.
Laissant le poids reposer sur sa tête, le sorcier garde le silence. Le double message est entendu, rassurant même et réciproque. Jamais il ne le laissera tomber et pourtant… chaque fois qu’il pense à mourir, c’est ce qu’il fait. Il les laisse tomber, tous autant qu’ils sont. Ses parents qui ont fait de leur mieux, les Chauffe-Plats qui sacrifient encore tant de choses pour son bien-être.
« Tu sais bien que non. » Comment le rattraper quand il tombe s’il n’est plus là ? C’est probablement pour cela qu’il n’a jamais sauté le pas. Son engagement envers Lewis, envers toutes ces personnes qui lui sont proches le garde à flot. Au moins jusqu’à ce que l’humeur soit plus légère et qu’il oublie, le temps de deux ou trois semaines, les pensées sombres qui l’animent.
Il tourne la tête vers lui, remarque l’éclat luisant dans ses yeux reflétant la lune traîtresse. « J’comprends » se reprend-il à dire, rien de plus. C’est sa première fois à lui aussi. Avec Andrew. Ce dernier a fait tant d’effort pour s’adapter à ses besoins qu’il ne peut pas simplement déroger à ses règles comme si de rien n’était. Pas la première fois, en tout cas. Il lui doit au moins un peu de respect. Pourtant, son envie est la même que celle de Lewis. Il aimerait tant l’avoir à ses côtés, phare rassurant dans la nuit, ancre solide sur le sol. Il connaît son angoisse, similaire à la sienne. Dans un sens, ne plus l’avoir sur place les nuits de Pleine Lune le rassure un peu car ainsi, il ne risque plus de lui faire du mal. Le lui dire dans ces termes ? Jamais. Ce serait lui briser le cœur, ou au moins la fierté pour ce qu’il en sait.
« J’ai pas décidé ça pour vous faire de la peine, tu sais. C’est votre sécurité aussi. Quoique vous en pensiez, vous les têtes brûlées. Faut essayer de s’mettre à ma place. Si les rôles étaient inversés, tu voudrais pas m’imposer ce risque non ? » Il se mord la lèvre en le regardant cette fois. Il ne veut pas être lâché mais parfois, il le faut. C’est ainsi. Chacun d’entre eux doit se faire à cette décision désagréable. Croire que c’est pour le pire est probablement une erreur alors Charlie chercher la seule petite once d’espoir et d’optimisme qui se trouve en lui pour sourire à Lewis. Sa tête posée sur son épaule, il respire un peu mieux.
« J’aurais toujours besoin d’toi tu sais. Pas le soir même p’t-être, mais avant et après. C’est déjà beaucoup. C’est déjà énorme. C’est plus que suffisant, je t’assure. Puis toi qui nous dit toujours qu’il vaudrait mieux écouter Andrew, c’est l’occasion de lui prouver qu’on a de l’estime pour son travail. J’dirai pas que j’ai autant confiance qu’avec vous, mais ça me chagrinera moins de le blesser lui que toi. » Il ricane, même si tout le monde sait que Charlie n’est pas à homme à volontaire faire du mal. C’est sa façon de se rassurer. Ses lèvres se serrent, gardant un secret qui n’est pas à lui.
« J’vais rester un peu comme ça si ça t’gêne pas. » Charlie inspire profondément puis expire de la même façon, fermant ses yeux endoloris par la fatigue et l’anticipation des épreuves futures. Blotti contre Lewis, il n’y a pour lui pas de meilleure façon pour trouver la paix.
@Lewis Barghest
Le cri le surprend et sur le moment, il se dit qu’il a vraiment dépassé les limites. Il est rare que Barghest lui crie dessus… c’est qu’il a dû le pousser à bout ! Il détourne le visage dès que leurs yeux se croisent, trop honteux qu’il est d’avoir osé prononcer ces mots devant lui. Comme si cela allait rendre son présent plus lumineux. Ils sont déjà tous deux anxieux face au lendemain qui s’annonce, à l’épreuve que cela va être pour l’un comme pour l’autre, ne pourrait-il pas faire acte d’optimisme pour une fois ? Non, il ne le peut. Lors d’une veille comme celle-ci, il n’y a que peu de choses que Keir se sente capable de faire et trouver la vie radieuse est l’une d’entre elles.
Laissant le poids reposer sur sa tête, le sorcier garde le silence. Le double message est entendu, rassurant même et réciproque. Jamais il ne le laissera tomber et pourtant… chaque fois qu’il pense à mourir, c’est ce qu’il fait. Il les laisse tomber, tous autant qu’ils sont. Ses parents qui ont fait de leur mieux, les Chauffe-Plats qui sacrifient encore tant de choses pour son bien-être.
« Tu sais bien que non. » Comment le rattraper quand il tombe s’il n’est plus là ? C’est probablement pour cela qu’il n’a jamais sauté le pas. Son engagement envers Lewis, envers toutes ces personnes qui lui sont proches le garde à flot. Au moins jusqu’à ce que l’humeur soit plus légère et qu’il oublie, le temps de deux ou trois semaines, les pensées sombres qui l’animent.
Il tourne la tête vers lui, remarque l’éclat luisant dans ses yeux reflétant la lune traîtresse. « J’comprends » se reprend-il à dire, rien de plus. C’est sa première fois à lui aussi. Avec Andrew. Ce dernier a fait tant d’effort pour s’adapter à ses besoins qu’il ne peut pas simplement déroger à ses règles comme si de rien n’était. Pas la première fois, en tout cas. Il lui doit au moins un peu de respect. Pourtant, son envie est la même que celle de Lewis. Il aimerait tant l’avoir à ses côtés, phare rassurant dans la nuit, ancre solide sur le sol. Il connaît son angoisse, similaire à la sienne. Dans un sens, ne plus l’avoir sur place les nuits de Pleine Lune le rassure un peu car ainsi, il ne risque plus de lui faire du mal. Le lui dire dans ces termes ? Jamais. Ce serait lui briser le cœur, ou au moins la fierté pour ce qu’il en sait.
« J’ai pas décidé ça pour vous faire de la peine, tu sais. C’est votre sécurité aussi. Quoique vous en pensiez, vous les têtes brûlées. Faut essayer de s’mettre à ma place. Si les rôles étaient inversés, tu voudrais pas m’imposer ce risque non ? » Il se mord la lèvre en le regardant cette fois. Il ne veut pas être lâché mais parfois, il le faut. C’est ainsi. Chacun d’entre eux doit se faire à cette décision désagréable. Croire que c’est pour le pire est probablement une erreur alors Charlie chercher la seule petite once d’espoir et d’optimisme qui se trouve en lui pour sourire à Lewis. Sa tête posée sur son épaule, il respire un peu mieux.
« J’aurais toujours besoin d’toi tu sais. Pas le soir même p’t-être, mais avant et après. C’est déjà beaucoup. C’est déjà énorme. C’est plus que suffisant, je t’assure. Puis toi qui nous dit toujours qu’il vaudrait mieux écouter Andrew, c’est l’occasion de lui prouver qu’on a de l’estime pour son travail. J’dirai pas que j’ai autant confiance qu’avec vous, mais ça me chagrinera moins de le blesser lui que toi. » Il ricane, même si tout le monde sait que Charlie n’est pas à homme à volontaire faire du mal. C’est sa façon de se rassurer. Ses lèvres se serrent, gardant un secret qui n’est pas à lui.
« J’vais rester un peu comme ça si ça t’gêne pas. » Charlie inspire profondément puis expire de la même façon, fermant ses yeux endoloris par la fatigue et l’anticipation des épreuves futures. Blotti contre Lewis, il n’y a pour lui pas de meilleure façon pour trouver la paix.
@Lewis Barghest
- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 301
» miroir du riséd : Diego Barrueco
» crédits : pint / shipgif par Zoo
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» âge : 28 (13/02/1996)
» situation : celibataire
» année d'études : 10ème
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Sam 3 Fév 2024 - 16:09
Depuis quand la logique ne trouvait plus grâce à ses yeux ? Ça n’avait aucun sens. A croire que Barghest avait pris goût à se mettre le cerveau en vrac sans raison. Chacune des paroles de l’Ethelred avait fait mouche. Il avait mis le doigt sur ce nœud qui ne cessait de s’agrandir et dont il ignorait l’existence. Oui, confiez la gestion de sa transformation à un membre autrement plus émérite qu’eux au sein de leur ordre était logique. Oui, la sécurité de Charlie et des personnes en charge de l’accompagner dans le processus serait autrement plus efficace qu’avec eux. Oui, il estimait leur éclairé et ne doutait pas de ses capacités dans la mission qui lui était maintenant dévolue mais… Voilà. Rien à faire. Ça lui faisait grincer des dents et tordait son estomac, à défaut de lui couper l’appétit. Il croqua une bouchée de sa part et la mastiqua longuement, plus pour ingurgiter les réponses de son ami que pour savourer réellement son repas.
« Je sais que tu fais au mieux. Je n’aurai pas dû réagir de cette façon. »
Lewis gonfla largement ses poumons avant de soupirer tout son saoul, un sourire fragile pointant le bout de son nez sur son visage constellé de taches brunes.
« Je n’ai aucune idée de la façon dont je réagirais si les situations étaient inversées mais si je devais être honnête…Hm… Ouaip. Tu aurais interdiction formelle de m’approcher. Je crois que je t’enfermerai à double tour quelque part pour être sûr que tu sois hors de danger. »
Et ça le tuerait d’être éloigné de lui au moment où il avait désespérément besoin de sa présence, mais ça Charlie n’avait pas besoin de le savoir.
« T’as raison. Je n’arrête pas de vous répéter de suivre les conseils d’Andrew… Mais je ne pensais pas que vous m’écoutiez ! » Son rire grave accompagna le ricanement de son plus proche compagnon, avant qu’il ne le rapproche un peu plus de lui. A la réflexion, ça ne l’étonnait pas plus que ça que Charlie l’ait écouté. C’est un des seuls chauffe-plats à ne pas rêver de coller un porc-épique sur la chaise de l’enseignant.
« Tu sais bien que ça ne me gênera jamais. » C’était bien le seul qui avait ce droit, d’ailleurs. Même Cat qui avait réussi l’exploit de dormir contre lui finissait toujours par se retrouver en boule un peu plus loin. Exploit qu’elle s’évertuait à répéter, pour son plus grand désespoir. C’était la plus frêle d’entre eux et pourtant elle prenait autant de place que deux Alexander réunis. Et elle bavait quand elle dormait profondément ! L’horreur. Comment faisait Miguel ? C’était vraiment un saint homme.
Ils restèrent ainsi de longues minutes pendant lesquels l’aspirant auror s’autorisa quelques attentions. Une main glissant de bas en haut le long de son bras. Un baiser volé sur l’un de ses épis fous. Un léger mouvement de va et vient pour apaiser les craintes et bercer le sorcier, jusqu’à ce que Morphée ne vienne s’intéresser à lui.
« Viens. On va se mettre au lit. »
Lewis le guida avec précaution jusqu’au vasistas, à peine rassuré par les yeux emplis de fatigue qu’il ne cessait de frotter. Ça avait quelque chose de mignon, mais il s’abstint bien du commentaire. Au lieu de ça, il l’aida à se défaire de ses vêtements superflus avant d’en faire de même. Il rabattit l’épaisse couette sur eux et sourit en le voyant s’endormir aussi rapidement. Pour sa part, il ne tardera pas à en faire de même. C’était toujours plus facile de se laisser aller quand il était là.
« Je sais que tu fais au mieux. Je n’aurai pas dû réagir de cette façon. »
Lewis gonfla largement ses poumons avant de soupirer tout son saoul, un sourire fragile pointant le bout de son nez sur son visage constellé de taches brunes.
« Je n’ai aucune idée de la façon dont je réagirais si les situations étaient inversées mais si je devais être honnête…Hm… Ouaip. Tu aurais interdiction formelle de m’approcher. Je crois que je t’enfermerai à double tour quelque part pour être sûr que tu sois hors de danger. »
Et ça le tuerait d’être éloigné de lui au moment où il avait désespérément besoin de sa présence, mais ça Charlie n’avait pas besoin de le savoir.
« T’as raison. Je n’arrête pas de vous répéter de suivre les conseils d’Andrew… Mais je ne pensais pas que vous m’écoutiez ! » Son rire grave accompagna le ricanement de son plus proche compagnon, avant qu’il ne le rapproche un peu plus de lui. A la réflexion, ça ne l’étonnait pas plus que ça que Charlie l’ait écouté. C’est un des seuls chauffe-plats à ne pas rêver de coller un porc-épique sur la chaise de l’enseignant.
« Tu sais bien que ça ne me gênera jamais. » C’était bien le seul qui avait ce droit, d’ailleurs. Même Cat qui avait réussi l’exploit de dormir contre lui finissait toujours par se retrouver en boule un peu plus loin. Exploit qu’elle s’évertuait à répéter, pour son plus grand désespoir. C’était la plus frêle d’entre eux et pourtant elle prenait autant de place que deux Alexander réunis. Et elle bavait quand elle dormait profondément ! L’horreur. Comment faisait Miguel ? C’était vraiment un saint homme.
Ils restèrent ainsi de longues minutes pendant lesquels l’aspirant auror s’autorisa quelques attentions. Une main glissant de bas en haut le long de son bras. Un baiser volé sur l’un de ses épis fous. Un léger mouvement de va et vient pour apaiser les craintes et bercer le sorcier, jusqu’à ce que Morphée ne vienne s’intéresser à lui.
« Viens. On va se mettre au lit. »
Lewis le guida avec précaution jusqu’au vasistas, à peine rassuré par les yeux emplis de fatigue qu’il ne cessait de frotter. Ça avait quelque chose de mignon, mais il s’abstint bien du commentaire. Au lieu de ça, il l’aida à se défaire de ses vêtements superflus avant d’en faire de même. Il rabattit l’épaisse couette sur eux et sourit en le voyant s’endormir aussi rapidement. Pour sa part, il ne tardera pas à en faire de même. C’était toujours plus facile de se laisser aller quand il était là.
[end]
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