Dans le tumulte des méandres de l'existence, il arrive parfois que l'on se retrouve à la croisée des chemins, égaré dans l'inconnu. C'est là, dans ces instants d'égarement, que naît l'expression intrigante : ‘sortir de sa zone de confort », ou comment ne pas avoir la moindre idée de ce qu'on fait par ici quand on est par là ; où on n'aurait jamais été de son plein gré et en toute bonne conscience. Oh, quelle déclaration énigmatique, tissée de fils de perplexité et de brins d'audace, qui nous plonge tête la première dans un océan d'incertitudes ! Imaginez-vous, si vous l'osez, dans un univers fantastique où les lois de la logique se tordent comme des branches sous l'effet d'une tempête. Les chemins se courbent, les horizons vacillent, et chaque pas nous rapproche davantage de l'inconnu, voir même pour certain -comprendre pour elle- de l’incongrue. C'est là que commence notre périple, dans ce royaume étrange où le connu et l'inconnu dansent une valse folle au clair de lune pour cette soirée de Yule. Ou comme le titre l’indique « contre soirée de Yule ».

Sortir de sa zone de confort, c'est comme plonger dans un terrier de lapin sans savoir si l'on en ressortira indemne. C'est braver l'obscurité avec un sourire timide et des yeux écarquillés de curiosité, prêt à affronter les défis les plus insensés. Car il faut bien le dire, lorsque l'on se retrouve quelque part où l'on n'aurait jamais mis les pieds de son plein gré, c'est comme si le sol se dérobait sous nos pas, nous laissant flotter dans un océan d'éventualités. Et pourtant, malgré cette confusion palpable, il y a quelque chose d'excitant dans le fait de se perdre dans les dédales de l'inexploré. C'est comme si chaque détour nous réservait une surprise, chaque rencontre nous offrait une leçon, et chaque épreuve nous rendait plus fort. Car c'est là toute la magie de l'aventure : elle nous pousse à repousser nos limites, à défier nos peurs, et à découvrir des facettes insoupçonnées de nous-mêmes. Même si tout le monde n’aura pas la même définition « d’aventure ». Mais ça, c’est de l’ordre du détail qui appartiens à chacun.

Seule l’audace et la curiosité pourront nous dire ce que réserve cette soirée. Soirée où, pour une raison qui doit être de l’ordre du défi ou bien d’une très forte suggestion que ce soit d’un camarade ou d’un collègue x ou y, Zooey se trouvera devant un… bar. Après la nuit tombée. Plutôt que le nez dans un bouquin, ou tâcher de l’encre d’une plume qui noircirait un parchemin. On l’excusera donc de n’avoir aucune idée de l’échange qui aura eu lieu entre Luan et Rebeka. En revanche, nous pourrons nous y attarder quelques instants pour la continuité de notre récit.

- Un vrai rayon de soleil, je sais bien. Même si je brûle quand on s’approche trop Mijo. – avait-on entendu répondre la Mexicaine en s’appuyant sur un rire bruyant, réponse au compliment du jeune homme qui lui faisait face. – Jure, je ne l’aurais jamais deviné. Qu’est-ce qui t’a poussé à sortir le nez de tes pavés ce soir ? Aaaaah les dragons, au sens propre ou au figuré ? Parce que j’en connais quelques-unes par chez moi qui pourraient parfaitement correspondre à la description !

On ne dira pas que tu peux même te l’appliquer à toi-même Rebe, on va être gentil vu qu’on t’a remis au placard dans les tréfonds d'un cerveau trop plein ! Et pendant que la conversation se poursuit, on pourra voir entrer timidement la Minimoys, pas franchement habillée pour la situation avec son épais pull à col roulé couleur lavande, portant un Occamy présentement endormi dans son nid vis-à-vis de la respiration paisible qui laisse voir le soulèvement de ses écailles à un rythme plutôt tranquille. Le tout à moitié mis dans un jean à la coupe droite qui s’arrête sur des chaussettes très colorées disparaissant dans une paire de baskets légèrement compensées. De quoi faire atteindre au moins le mètre cinquante-cinq à notre jeune demoiselle.

On voit l’esprit des fêtes, mais peut-être pas DE fête dans son accoutrement qui détonne sans aucun doute avec les autres âmes peuplant l’endroit. À croire qu’elle cherchait un magasin de jouets et s’est perdue en route, ou quelque chose comme ça. En tout cas, c’est ce qu’aura pensé Rebeka en la voyant approcher du bar. D’ailleurs, il n’est pas si surprenant de voir qu’on lui ait demandé sa pièce d’identité même si elle n’a commandé qu’une… grenadine. À défaut de pouvoir prendre un chocolat chaud, visiblement.

Mais revenons-en à Rebeka, qui n’a pas davantage rebondi sur l’idée des Dragons. Si l’un ne sait pas si l’autre possède une baguette ou se classe chez les non-maj, c’est la même chose pour l’autre. Et rappelons tout de même qu’elle et sa mère se sont fait chasser de leur pays par les autorités en raison de la mise en danger du secret magique international par la mère et ses petites expériences avec la vente illicite au non-maj de produits qui auraient dû être réservés aux sorciers les plus aventureux. Donc des deux côtés, ça ira visiblement à tâtons.

Si Rebekah ne perd pas ce petit sourire en coin qui la caractérise tant, ça n’empêchera pas son regard de se perdre dans le sweet-shirt de la lilliputienne qui est entrée dans le bar, il faut croire qu’elle non plus n’est pas insensible aux charmes que la demi-Vélane essai pourtant d’enterrer à grand coup de pelle. Petite blonde qui d’ailleurs sirote sa grenadine a la paille et sans y mettre les mains, ce qui appelle à la catastrophe. Mais nous y reviendrons plus tard. Il ne faudrait tout de même pas que la Mexicaine en oublis son interlocuteur principal, n’est-ce pas ?

- C’est une expression chéri. – aura-t-elle préciser en lien, toujours avec le Dragon, riant a moitié – Celles dont je parle n’ont pas d’écailles, juste les ongles acérée. – petite précision en montrant sa propre manucure qui laisserais des points d’interrogation dans les yeux de Zooey qui semble avoir capter leurs conversation à défaut de savoir ce qu’elle est censé faire de sa personne dans ce genre d’endroit. Vraiment, comment on fait avec des trucs aussi longs ? C’est joli, certes. Mais comment on manie sa baguette ? On boit ? On mange ? On utilise son téléphone… ? D’ailleurs elle va en regarder ses propres ongles pas très entretenus, encore plus l’ongle de ce pouce qu’elle maltraite régulièrement et dès qu’elle est stressée.

- Crois moi Mijo, t’est plus en sécurité avec un camp de Dragon en Roumanie qu’avec ceux dont je parle. – on disait que les dragon arrive sous plusieurs formes différent ? Ou quelque chose du genre ? Elle l’a perdu non le petit bonbon venu d’Asie ? C’est l’analyse qu’elle aura en levant un sourcil quand sa prochaine question viendra. Ce qui fera lever un sourcil à notre Mexicaine qui reporte, de nouveau, son regard sur la demi-Vélane.

Demoiselle qui par ailleurs, à trop vouloir faire de comparaison en se disant qu’elle devrait peut-être essayer de se faire des mains un peu plus jolies va en oublier la paille entre ses lèvres et laisser glisser son verre quand elle tournera la tête avec un peu trop de vigueur pour ne pas montrer l’intérêt qu’elle avait pour ses voisins. Maladresse qui réveillera l’Occamy sur son pull. La créature ouvrant les yeux et, si elle pouvait faire un bond en arrière, nul doute qu’elle l’aurais fait. D’ailleurs, on en parle du fait que le dessin vint d’aller se cacher dans le bas de son dos ? Ce qui aura fait ce lever la minipouce qui commence à se contorsionner en tirant ledit pull pour capter la créature.

- Pardon, pardon. Je ne voulais pas te tâcher. Va pas te cacher les moldus pourrait te voir !

Qu’elle murmure à la hâte, bien bas, mais peut-être pas assez pour ne pas être entendu de ses voisins cependant. Notamment Rebekah qui va lever, de nouveau, un sourcils ; elle parle vraiment à un pull là ? Un peu perché la demoiselle, elle prend quoi ? Parce que ça a l’air d’être de la bonne, elle en veut bien.

Zooey leva les yeux vers Luan, clignant des paupières lentement, sans vraiment comprendre pourquoi il semblait soudainement si perplexe. Elle resta un instant immobile, ses pensées tourbillonnant dans le vide, jusqu'à ce qu'une expression de réalisation se peigne sur son visage. C'était presque visible : l'ampoule s'illumina au-dessus de sa tête, une lueur de compréhension enfin atteinte.

Rougissant furieusement, elle se recroquevilla dans le vêtement que Luan lui avait prêté, s'enroulant dedans comme pour se transformer en maki roll humain. Ses bras se resserrèrent autour du tissu, espérant peut-être se faire disparaître à l'intérieur.

- Pardon, pardon, je suis vraiment trop idiote !, balbutia-t-elle en baissant la tête. Elle se mordilla la lèvre, cherchant à se faire encore plus petite.

- Est-ce que… est-ce que tu es moldu ?, lâcha-t-elle soudain, avant de réaliser l'absurdité de sa question.

Immédiatement, un monologue interne s'engagea dans son esprit, ses pensées s'embrouillant à toute vitesse. Sans pour autant rester "interne" comme il  l'aurait dû !

- Non mais, vraiment ! Si t'était moldu, tu n'aurait pas réagi comme ça… T'aurait été totalement perdu, tu n'aurait même pas compris ce qui se passait ! Et puis, qui pose une question pareille en plein milieu d'une conversation ?

Elle continua à s’enfoncer dans ses pensées, le rouge lui montant aux joues à chaque seconde qui passait.

- Et pourquoi tu me prêterait son pull s’il était moldu ? Non, c’est juste… Ugh, je suis tellement stupide parfois. Tu doit penser que je suis folle. Oui, c’est ça, une folle qui parle à des pulls…

Finalement, après ce qui sembla être une éternité dans son esprit agité, Zooey osa enfin relever la tête. Ses yeux brillaient d’une lueur mêlée de honte et d’excuses alors qu’elle jetait un coup d’œil furtif vers Luan, son visage tout rouge. Elle déglutit difficilement, cherchant désespérément un moyen de se rattraper.

Elle suivit alors du regard la Mexicaine qui, visiblement ravie de la diversion, avait profité de l’instant pour prendre la tangente ou attraper le premier "mijo" à portée de main.

Zooey expira doucement, un soupir de soulagement passant presque inaperçu alors qu'elle réalisait que Luan ne la prenait pas pour une idiote. Un sourire gêné, mais sincère, étira ses lèvres alors qu'elle haussait légèrement les épaules.

— Eh bien, si on doit être connus pour quelque chose, autant que ce soit pour un numéro de comédie en duo, non ?

Elle laissa échapper un petit rire, son regard cherchant celui de Luan pour vérifier qu'il ne la trouvait pas complètement insensée. Après un instant, elle se pencha légèrement vers lui, l'air complice, et baissa la voix.

— Mais sérieusement, pourquoi s'inquiéter autant ? Les Moldus n'ont aucune idée de ce que signifie "Moldu". Pour eux, ce n'est qu'un autre mot étrange qu'on pourrait utiliser, une sorte de nouvelle lubie de jeunes.

Elle fit un geste désinvolte de la main, comme pour balayer l'idée d'un quelconque danger, avant de resserrer un peu plus le pull autour d'elle.

— Et puis, ce pull... je veux dire, il est plein de personnalité, tu ne trouves pas ? Je n'avais jamais pensé qu'il pourrait causer tant de soucis.

Elle releva les yeux vers Luan, une lueur malicieuse dans le regard, avant de prendre une profonde inspiration.

— Au fait, je m'appelle Zooey. Zooey De Cornouiller. Et je suppose que notre rencontre restera gravée pour un bon moment, hein ?

Elle rit doucement, plus détendue maintenant qu'elle se sentait un peu plus en contrôle de la situation. Puis, jetant un coup d'œil aux alentours pour s'assurer qu'ils étaient hors de portée d'oreilles indiscrètes, elle ajouta :

— On devrait peut-être trouver un endroit où l'on pourrait continuer de discuter sans risquer d'autres "malentendus culturels".

Elle jeta un coup d'œil autour d'elle, comme pour vérifier qu'ils n'étaient plus observés, puis elle releva les yeux vers Luan, un mélange d'excitation et d'innocence brillant dans son regard.

— Je te dois au moins un chocolat chaud, tu dois être frigorifié maintenant !

Zooey cligna des yeux, surprise, comme si elle venait de se réveiller d’un rêve particulièrement étrange. Une idée sembla traverser son esprit, fugace comme une étoile filante, mais avant qu’elle ne puisse l’attraper, elle la perdit. Ses joues rosirent légèrement, mais elle offrit un sourire en coin à Luan, son regard pétillant d’une curiosité inextinguible.

— La Moufette, dis-tu ? Elle répéta le nom avec une certaine hésitation, laissant traîner les syllabes comme si elle essayait de comprendre leur nature secrète. — Est-ce... un animal qui sert du chocolat chaud ?

Ses yeux s'écarquillèrent, et elle se mit à imaginer un être mi-sorcière, mi-moufette, au pelage soyeux et aux petites pattes agiles préparant d’onctueuses boissons. Une idée si délicieusement absurde qu’elle en gloussa, se prenant au jeu de ses propres délires.

— Non, attends... C’est sûrement une créature enchantée, quelque part, n’est-ce pas ? Mais si c’est ouvert, je suis partante ! Du chocolat, des dragons peut-être… Pourquoi pas !

Elle resserra un peu plus le pull autour d’elle, cherchant une chaleur réconfortante, tout en marchant à côté de Luan. Le froid la mordait légèrement, mais elle souriait toujours, distraite par ses pensées fébriles.

— Est-ce qu’il y a une spécialité à la Moufette ? Peut-être des desserts qui bougent d’eux-mêmes ? Oh, ou des tasses qui parlent... Elle laissa flotter ses mots dans l’air, avant de s’arrêter brusquement, tournant un regard malicieux vers son compagnon. — Mais je te préviens, si une tasse commence à m’interpeller, je ne lui réponds pas !

Elle rit de sa propre plaisanterie, laissant son esprit divaguer un instant, avant de reprendre son calme habituel. Ses pas se firent plus légers, et elle se tourna vers Luan, les yeux brillants d’une lueur espiègle.

— Alors, vers la Moufette ? Ou peut-être que tu as une meilleure idée pour échapper à ce froid glacial ? Je te suis !

Zooey entra dans la Moufette Enchantée, ses pas légers sur le parquet légèrement grinçant du salon de thé. Aussitôt, une vague de chaleur la submergea, contrastant avec l’air glacial de l’extérieur. Elle inspira profondément, savourant l’odeur réconfortante des épices et du caramel qui flottait dans l’air. Un sourire doux s’étira sur ses lèvres, un peu comme si l’endroit l’avait instantanément enveloppée dans une bulle de sérénité. Ici, elle se sentait presque à l'abri du monde extérieur, loin du froid mordant et des conversations maladroites.

Elle attrapa timidement une carte des boissons, laissant ses yeux glisser sur les noms des thés et des chocolats chauds sans vraiment se concentrer. Son esprit était encore agité par les événements de la soirée, en particulier par la veste rouge de Luan, qu’elle serrait encore autour de ses épaules. À cet instant, un nœud se forma dans son estomac. Il l’avait prêtée si spontanément, si gentiment, sans même réfléchir… Mais maintenant qu’ils étaient à l’intérieur, c’était lui qui frissonnait à cause du froid, et cette idée la tourmentait.

Ses pensées prirent une tournure de plus en plus inquiète. Pourquoi n’avait-elle pas insisté pour lui rendre sa veste plus tôt ? Il devait avoir froid, et c’était sa faute. Ses joues rosirent légèrement, cette fois non pas à cause du froid, mais à cause de la culpabilité qui montait en elle. Elle mordilla l’intérieur de sa joue, son regard se perdant un instant sur les gâteaux exposés derrière la vitre du comptoir.

Je… je suis désolée… murmura-t-elle finalement, la voix à peine audible. Elle se tourna vers Luan, ses yeux baissés, évitant de croiser son regard. Tu dois avoir vraiment froid à cause de moi… Je n’aurais jamais dû accepter ta veste... Je... je suis trop bête, je n’y ai pas pensé tout de suite.

Elle s'en voulait. Terriblement. C’était comme si chaque geste de gentillesse qu’on lui offrait la plongeait dans un océan de doutes et de culpabilité. Elle était tellement habituée à se faire petite, à ne pas déranger, que la simple idée d’avoir causé un quelconque inconfort chez quelqu’un d’autre la rendait presque malade.

Elle resserra inconsciemment la veste autour d’elle, cherchant un peu de réconfort dans la chaleur qu’elle lui procurait. Mais cela ne faisait qu’aggraver sa culpabilité. Il aurait dû être celui à profiter de cette chaleur, pas elle. Zooey releva alors un regard timide vers Luan, prête à lui tendre la veste, mais ses mains hésitèrent. Lui rendre la veste maintenant, alors qu’ils étaient à l’intérieur, ne serait pas suffisant pour compenser ce qu’il avait enduré dehors.

Tiens, prends-la… vraiment. Elle s'embrouilla dans ses mots, mal à l’aise, comme si elle cherchait désespérément un moyen de se rattraper.

Mais avant que Luan ne puisse dire quoi que ce soit, elle tenta de se concentrer sur quelque chose de plus léger. Elle attrapa à nouveau la carte des boissons, espérant que cela détournerait l'attention de ses excuses maladroites. Ses yeux parcoururent la carte, et un souvenir nostalgique la frappa, apaisant momentanément ses inquiétudes.

Je pense que je vais opter pour un chocolat chaud… avec un nuage de crème chantilly, tu vois. Ça me rappelle les soirées à Poudlard, quand je restais dans la salle commune avec un plaid et un bon livre... dit-elle en souriant doucement, ses pensées revenant brièvement à ces moments de réconfort simple. Elle s’était toujours sentie en sécurité dans ces instants, loin des regards et des attentes du monde extérieur.

Elle jeta un coup d’œil furtif à Luan, remarquant son hésitation devant le menu. Et toi ? J'ai comme l'impression que tu as un peu de mal à te décider... peut-être que tu devrais laisser ton instinct choisir. Après tout, c'est Yule... Une soirée pleine de surprises, non ?

Elle laissa échapper un petit rire, son regard pétillant d’une lueur malicieuse, mais toujours teintée de cette douceur fragile qui la caractérisait. Zooey ne savait jamais trop comment se comporter dans ce genre de situation sociale, mais elle essayait, maladroitement, de rendre le moment plus léger. Peut-être qu'en plaisantant un peu, elle arriverait à dissimuler ses inquiétudes.

Mais si tu préfères du thé, je comprends totalement. Chacun son réconfort après tout ! ajouta-t-elle en haussant légèrement les épaules, comme pour s’excuser à nouveau d’avoir mentionné le chocolat. Elle ne voulait pas influencer son choix.

Elle s’enfonça un peu plus dans sa chaise, cherchant à se détendre, mais son esprit restait accroché à l’idée que Luan avait froid, il n'allait quand même pas tomber malade à cause d'elle hein ? Hein ?? Peut-être qu’un chocolat chaud bien épais et une bonne conversation effaceraient sa maladresse, pensa-t-elle, un mince espoir se faufilant dans son esprit agité.