- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[bal de yule] Born to die. (terminé)
Mar 13 Fév 2024 - 1:05
“Tu ne retourneras pas dans ce taudis Quarta, je te l’interdis.” Le visage prit entre les griffes immaculées de sa mère, la nuque de Cataleya sembla subitement se briser sous un angle trop haut. Tenus en périphérie du Black Wolf, les Blackthorns cerclaient autour de leur dernière adoptée encore en vie. Du moins ce qu’il en restait. A croire que la soudaine docilité dont elle faisait preuve, mêlé à l’usure d’un regard qui s’était plus tôt laissé aller à pleurer, avait rendu à Cataleya Quarta Blackthorn ses airs de spectre troublé. De ceux qui erraient étrangement au sommet de tours effritées, en quête d’un but depuis longtemps oublié. C’était pourtant libre et consentante qu’elle avait poussé les grilles du manoir familial en matinée, presque sur un coup de tête quand bien même l’idée la rongeait depuis début décembre. A croire que la perspective de passer noel et le nouvel an privé des siens, assujettit éternellement à son maléfice, ainsi que définitivement morte et enterrée par Claudia l’avait eu à l’usure. C’était certainement sur ce dernier point qu’elle s’était le plus rendue malade puisque la Reine Blackthorn l’avait purement banni de ses éléments de langage, cinq mois durant. Ne prononçant plus même son nom puisque sa si précieuse Quarta n’était plus ; Seul subsistait l’Erreur Villanueva.
Si Cataleya l’avait accepté au mois d'août, embrassant son maléfice plutôt que ramper jusqu’aux portes de la maison, force était d’admettre que les fêtes de fin d’année lui avait inlassablement renvoyé au visage ses insécurités. Pas à sa place, l’amour des uns lui avait subitement semblé insuffisant, ou du moins trop instable pour qu’elle puisse pleinement prendre appuis dessus, mais jamais elle n’avait remis en question le bien fondé de ses actions. Elle n’était pas revenue car en colère, car infiniment mieux, là, ainsi nichée dans les bras de Miguel, et s’était jurée qu’enfin revenir auprès de ses parents pour retrouver sa voix, sa pleine magie ainsi qu’un nom dont elle avait été privé ne briserait pas ce qu’elle était parvenu à construire loins d’eux. Non. Elle pouvait faire subsister Cat et Quarta sur le même plan d’existence. Pourtant, depuis sa danse avec Andrew, Claudia lui avait fourré dans le crâne qu’elle était en pleine perdition et chacun des évènements qui avait ponctué la soirée lui avait donné raison. A commencer par Miguel qu’elle avait publiquement répudié d’une claque réflexe, alors même qu’elle aurait dû prendre le temps de tout lui expliquer de vive-voix. Certainement rédigeait-il un ordre de rupture puisque, ainsi perchée sur ses talons aiguille, sublimée par une robe dans laquelle elle suffoquait, elle avait toute cette soirée durant incarné ce qu’il haïssait le plus. Hautement ridicule, là, à camper son sourire parfait dans un cercle où l’on se gaussait grassement. Puis il y avait eu Andrew et un échange qu’elle avait enfin cru porteur de changement, mais c’était sans compter sa propension à se faire hautement décevante. Une fois encore elle avait merdé, ne laissant sur sa langue qu’une effroyable amertume et quelque regret. Et puis enfin, il y avait eut Lewis. Lewis qu’elle avait enfin prit entre quatre yeux après quasis un an de silence, et devant lequel elle s’était bassement écroulé. Yep. Si Cataleya ne brillait plus dans ses relations humaine depuis la mort de sa soeur, elle ne pouvait pas donner tord à sa mère : elle était en pleine perdition. Son impulsivité quasis sauvage, quand bien même couronnée du sceau des nymphes, l’avait à tous prouvé.
- "Je me dois d'organiser mon déménagement, mais demain je serais fin prête à rentrer, je te le promet." Cassée, puisque encore affectée par les résidus de son maléfice, la voix de Cataleya ose pourtant se poser entre elle et sa mère. Temporisant son retour puisque fatiguée de sa journée, la lufkin se remémore le dernier message envoyé à Miguel. "Ce soir tu pourras enfin m'entendre implorer ton nom sous les draps. On rentre ensemble ? ". Ouaip. Ce n'était pas dit, ça. Le sourire ne faiblit pourtant pas devant l'oeil inquisiteur de Claudia et, plus encore, trouve la force de gagner en superbe pour signer son refus de rentrer tout de suite. Ses parents n'étaient pas sots : elle n'irait désormais plus bien loin. "Bonne nuit Maman. Bonne nuit Papa. "
Déposant ses lèvres sur les mains qui replaçait déjà son collier, Cataleya se fait petit soleil mais s'éteint si tôt transplannent-ils. Comme si ce dernier échange avait mobilisé chacune de ses forces. L'heure étant tardive et le monde moindre, le corps s'effondre sur quelques marches tenus plus loin et d'une main las l'héritière Blackthorn vient à en chasser la neige. La seconde tire de la poche interne de sa cape un écrin gravé et, si elle semble lourdement hésiter, c'est dans une moue purement coupable qu'elle finit par en saisir le joint. Une hérésie après avoir passé des années à hurler sur Kiran, mais la journée a pourtant été longue, et les émotions mises à rudes épreuves. Elle n'ose pourtant pas l'allumer, le faisant inlassablement tourner entre ses doigts pour dissiper la lente panique qui s'insinuait en elle. Le Black Wolf ne tarderait pas à fermer et pourtant, elle ne distinguait pas Miguel. Etait-il rentré sans elle ? Sans doute. Certainement. L'idée de vivre une idylle plus ou moins planqué n'avait rien de bien sexy. A moins que ce soit la perspective de perdre la main qu'il avait rabattu sur les fesses de sa compagne qui l'avait poussé à la fuite ?
- "Meh. J'aurai sans doute fait la même chose."
Si Cataleya l’avait accepté au mois d'août, embrassant son maléfice plutôt que ramper jusqu’aux portes de la maison, force était d’admettre que les fêtes de fin d’année lui avait inlassablement renvoyé au visage ses insécurités. Pas à sa place, l’amour des uns lui avait subitement semblé insuffisant, ou du moins trop instable pour qu’elle puisse pleinement prendre appuis dessus, mais jamais elle n’avait remis en question le bien fondé de ses actions. Elle n’était pas revenue car en colère, car infiniment mieux, là, ainsi nichée dans les bras de Miguel, et s’était jurée qu’enfin revenir auprès de ses parents pour retrouver sa voix, sa pleine magie ainsi qu’un nom dont elle avait été privé ne briserait pas ce qu’elle était parvenu à construire loins d’eux. Non. Elle pouvait faire subsister Cat et Quarta sur le même plan d’existence. Pourtant, depuis sa danse avec Andrew, Claudia lui avait fourré dans le crâne qu’elle était en pleine perdition et chacun des évènements qui avait ponctué la soirée lui avait donné raison. A commencer par Miguel qu’elle avait publiquement répudié d’une claque réflexe, alors même qu’elle aurait dû prendre le temps de tout lui expliquer de vive-voix. Certainement rédigeait-il un ordre de rupture puisque, ainsi perchée sur ses talons aiguille, sublimée par une robe dans laquelle elle suffoquait, elle avait toute cette soirée durant incarné ce qu’il haïssait le plus. Hautement ridicule, là, à camper son sourire parfait dans un cercle où l’on se gaussait grassement. Puis il y avait eu Andrew et un échange qu’elle avait enfin cru porteur de changement, mais c’était sans compter sa propension à se faire hautement décevante. Une fois encore elle avait merdé, ne laissant sur sa langue qu’une effroyable amertume et quelque regret. Et puis enfin, il y avait eut Lewis. Lewis qu’elle avait enfin prit entre quatre yeux après quasis un an de silence, et devant lequel elle s’était bassement écroulé. Yep. Si Cataleya ne brillait plus dans ses relations humaine depuis la mort de sa soeur, elle ne pouvait pas donner tord à sa mère : elle était en pleine perdition. Son impulsivité quasis sauvage, quand bien même couronnée du sceau des nymphes, l’avait à tous prouvé.
Mais heureusement Claudia la réparerait.
Chassant de ses mains trop froides chacune de ses impuretés.
Chassant de ses mains trop froides chacune de ses impuretés.
- "Je me dois d'organiser mon déménagement, mais demain je serais fin prête à rentrer, je te le promet." Cassée, puisque encore affectée par les résidus de son maléfice, la voix de Cataleya ose pourtant se poser entre elle et sa mère. Temporisant son retour puisque fatiguée de sa journée, la lufkin se remémore le dernier message envoyé à Miguel. "Ce soir tu pourras enfin m'entendre implorer ton nom sous les draps. On rentre ensemble ? ". Ouaip. Ce n'était pas dit, ça. Le sourire ne faiblit pourtant pas devant l'oeil inquisiteur de Claudia et, plus encore, trouve la force de gagner en superbe pour signer son refus de rentrer tout de suite. Ses parents n'étaient pas sots : elle n'irait désormais plus bien loin. "Bonne nuit Maman. Bonne nuit Papa. "
Déposant ses lèvres sur les mains qui replaçait déjà son collier, Cataleya se fait petit soleil mais s'éteint si tôt transplannent-ils. Comme si ce dernier échange avait mobilisé chacune de ses forces. L'heure étant tardive et le monde moindre, le corps s'effondre sur quelques marches tenus plus loin et d'une main las l'héritière Blackthorn vient à en chasser la neige. La seconde tire de la poche interne de sa cape un écrin gravé et, si elle semble lourdement hésiter, c'est dans une moue purement coupable qu'elle finit par en saisir le joint. Une hérésie après avoir passé des années à hurler sur Kiran, mais la journée a pourtant été longue, et les émotions mises à rudes épreuves. Elle n'ose pourtant pas l'allumer, le faisant inlassablement tourner entre ses doigts pour dissiper la lente panique qui s'insinuait en elle. Le Black Wolf ne tarderait pas à fermer et pourtant, elle ne distinguait pas Miguel. Etait-il rentré sans elle ? Sans doute. Certainement. L'idée de vivre une idylle plus ou moins planqué n'avait rien de bien sexy. A moins que ce soit la perspective de perdre la main qu'il avait rabattu sur les fesses de sa compagne qui l'avait poussé à la fuite ?
- "Meh. J'aurai sans doute fait la même chose."
- InvitéInvité
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Dim 18 Fév 2024 - 13:55
La joue n’était plus rougie mais subsistait l’amertume sous la peau. Et même s’il était arrivé en retard, la soirée lui semblait bien longue. Chassé des côtés de Cataleya, relégué à danser avec son ex-fiancé et cousin par on ne savait quel maléfice, contraint de discuter de ses torts avec celui qui semblait crever d’amour pour la rouquine. On avait vu mieux comme nuit de solstice.
"Bonne nuit Maman. Bonne nuit Papa. " Dans l’ombre d’un des angles que formait le restaurant qui avait honoré la soirée, Miguel entend plus qu’il n’observe. Et s’il pensait qu’il serait bon de retrouver la voix de son aimée, il doit reconnaître qu’il a l’impression de ne pas la reconnaître sous ses mots. La prise de conscience aux côtés d’Alexander rendait les mots encore plus terribles qu’il n’avait pu l’imaginer.
Les géniteurs disparaissent sans que Miguel ait pu discerner une réponse. S’extrayant de l’obscurité, il observe la sorcière faire quelques pas avant d’abandonner toutes forces sur l’une des marches de l’entrée. Il esquisse un pas puis se retient. Il aimerait savoir quoi dire avant de s’approcher d’elle. Mais ses pensées sont inlassablement bourdonnantes. Il se rend à l’évidence. Il ne saurait jamais quoi dire.
Il avait suffit de quelques pas pour se retrouver dans la lumière du réverbère. Les flocons qui s’accrochaient à ses cils ne faisaient pas long feu sur sa peau naturellement chaude. A son tour il chassa la neige pour s’installer aux côtés de la Blackthorn et allume sa baguette en voyant le joint entre ses doigts blanchis par le froid. Contre toute attente, il s’était habitué à la voir fumer quand elle était stressée.
"Bonne nuit Maman. Bonne nuit Papa. " Dans l’ombre d’un des angles que formait le restaurant qui avait honoré la soirée, Miguel entend plus qu’il n’observe. Et s’il pensait qu’il serait bon de retrouver la voix de son aimée, il doit reconnaître qu’il a l’impression de ne pas la reconnaître sous ses mots. La prise de conscience aux côtés d’Alexander rendait les mots encore plus terribles qu’il n’avait pu l’imaginer.
Les géniteurs disparaissent sans que Miguel ait pu discerner une réponse. S’extrayant de l’obscurité, il observe la sorcière faire quelques pas avant d’abandonner toutes forces sur l’une des marches de l’entrée. Il esquisse un pas puis se retient. Il aimerait savoir quoi dire avant de s’approcher d’elle. Mais ses pensées sont inlassablement bourdonnantes. Il se rend à l’évidence. Il ne saurait jamais quoi dire.
Il avait suffit de quelques pas pour se retrouver dans la lumière du réverbère. Les flocons qui s’accrochaient à ses cils ne faisaient pas long feu sur sa peau naturellement chaude. A son tour il chassa la neige pour s’installer aux côtés de la Blackthorn et allume sa baguette en voyant le joint entre ses doigts blanchis par le froid. Contre toute attente, il s’était habitué à la voir fumer quand elle était stressée.
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Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Dim 18 Fév 2024 - 16:34
Le crissement de la neige n'alerte pas l’animagus dont le regard s’obstine à s’enterrer sous les couches de l’hiver, pleinement anesthésié par la fatigue et une soirée passé à faire fi de son consentement. On l’avait tant traîné de part et d’autre du Black wolf que le cerveau s’était éteint, autant pour supporter les dialogues que lisser l'insurrection qu’avait provoqué les mots de son père puisque, en une demi année, son avis n’avait vraisemblablement pas bougé : le seul intérêt de sa fille résidait entre des cuisses qu’il espérait fertiles et en aucun cas ailleurs. Les deux thèses sur lesquelles elle s'accrochait l’esprit n’étaient que du superflu. Qu’un énième diamant flanqué à son cou pour attirer l'œil, comme ses compétences magiques par ailleurs puisqu’il avait balayé d’un geste hautain la maigre prise de parole à laquelle elle s’était essayée plus tôt dans la soirée. Tout au plus ses connaissances lui permettaient de paraître moins niaise en société lorsqu’il abordait des concepts obscurs sur lesquels elle pouvait argumenter. Si elle était assurément la moins conne du lot, ça n’en faisait pas l’égal de ses fils : seulement un jouet qu’il tolérait sous son fauteuil ou sagement rangé dans un coin de son bureau. Son préféré.
L’ombre qui se projette sur Quarta non plus ne l’alerte pas puisque l’esprit s’acharne à rejouer “lips of an angel”, encore et encore. C’est que la peur tenaille la sorcière et que c’était à cette période précise de l’année, et sur cette chanson, que pour la première fois elle avait embrassé Miguel. A croire que les souvenirs cherchait désespérément à la réconforter, imprimant sur ses lèvres devenues presque bleues ce petit goût de soleil sur lequel elle rêvait de se réchauffer. Elle ne le voit pas, non, devenue tant hermétique au monde pour le supporter qu’elle croit fantasmer son odeur lorsque celle-ci se pose à ses côté. Du moins, jusqu’à ce que quelques braises ne détonnent dans ce froid décor de décembre.
Le joint s’allume, réveillant le regard de la lufkin qui coule sur le bras tenant la baguette. Chêne rouge épais ; difficile de se tromper. Il était là. Venu en dépit de la gifle, le coeur ne s’allège pourtant pas et conduit les yeux de la Blackthorn à de nouveau plonger dans la neige, tirant sur son joint pour ne pas affronter ceux de Miguel. Elle craignait la déception qu’elle pourrait y lire, ou ce qu'elle pourrait laisser entrevoir. Lui en voulait-elle ? Et lui, lui en voulait-il ? Quarta peine à réfléchir et plus encore mettre des mots sur ses ressentit. Seul demeure ce froid intense qui lui engourdit l’âme.
Ses doigts blancs trouvent pourtant le chemin de ceux de Miguel, non pas pour une caresse mais bien partager sa tentacula.Libérer ses mains, aussi, pour faire sauter tous les sortilèges de beauté qui l’enclavait et ponctionnait ses dernières forces. Tombant lourdement contre le bras du madrilène pour s’y appuyer, Cataleya arrache sa baguette de saule à sa manche pour rendre à ses poignets brûlés par les entraves leurs contours abimés, avant de se focalisé sur ses cheveux si raides, et tant alourdis qu’ils en tiraient son cuir chevelus. Les ondulations s’osent sous la crasse lueur du réverbère, indisciplinées et rousses, à l’exception de ces quelques cheveux blanc qu’elle prenait toujours soin de cacher. Vestige de son premier Doloris. Elle s’apprête à lever les dissimulations qui taises les cicatrices sur des cuisses pas même montré quand son corps tout entier vient à peser un peu plus contre Miguel, comme pour lui tirer un mot, ou ne serait-ce qu’une étreinte salvatrice qu’elle n’osait plus réclamer. Les lèvres s’y essayent pourtant, s'entrouvre et se ravise avant de se pincer autour du joint qu’elle récupère finalement.
L’ombre qui se projette sur Quarta non plus ne l’alerte pas puisque l’esprit s’acharne à rejouer “lips of an angel”, encore et encore. C’est que la peur tenaille la sorcière et que c’était à cette période précise de l’année, et sur cette chanson, que pour la première fois elle avait embrassé Miguel. A croire que les souvenirs cherchait désespérément à la réconforter, imprimant sur ses lèvres devenues presque bleues ce petit goût de soleil sur lequel elle rêvait de se réchauffer. Elle ne le voit pas, non, devenue tant hermétique au monde pour le supporter qu’elle croit fantasmer son odeur lorsque celle-ci se pose à ses côté. Du moins, jusqu’à ce que quelques braises ne détonnent dans ce froid décor de décembre.
Le joint s’allume, réveillant le regard de la lufkin qui coule sur le bras tenant la baguette. Chêne rouge épais ; difficile de se tromper. Il était là. Venu en dépit de la gifle, le coeur ne s’allège pourtant pas et conduit les yeux de la Blackthorn à de nouveau plonger dans la neige, tirant sur son joint pour ne pas affronter ceux de Miguel. Elle craignait la déception qu’elle pourrait y lire, ou ce qu'elle pourrait laisser entrevoir. Lui en voulait-elle ? Et lui, lui en voulait-il ? Quarta peine à réfléchir et plus encore mettre des mots sur ses ressentit. Seul demeure ce froid intense qui lui engourdit l’âme.
Ses doigts blancs trouvent pourtant le chemin de ceux de Miguel, non pas pour une caresse mais bien partager sa tentacula.Libérer ses mains, aussi, pour faire sauter tous les sortilèges de beauté qui l’enclavait et ponctionnait ses dernières forces. Tombant lourdement contre le bras du madrilène pour s’y appuyer, Cataleya arrache sa baguette de saule à sa manche pour rendre à ses poignets brûlés par les entraves leurs contours abimés, avant de se focalisé sur ses cheveux si raides, et tant alourdis qu’ils en tiraient son cuir chevelus. Les ondulations s’osent sous la crasse lueur du réverbère, indisciplinées et rousses, à l’exception de ces quelques cheveux blanc qu’elle prenait toujours soin de cacher. Vestige de son premier Doloris. Elle s’apprête à lever les dissimulations qui taises les cicatrices sur des cuisses pas même montré quand son corps tout entier vient à peser un peu plus contre Miguel, comme pour lui tirer un mot, ou ne serait-ce qu’une étreinte salvatrice qu’elle n’osait plus réclamer. Les lèvres s’y essayent pourtant, s'entrouvre et se ravise avant de se pincer autour du joint qu’elle récupère finalement.
- InvitéInvité
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Jeu 22 Fév 2024 - 21:37
Il ne cherche pas spécialement son regard quand bien même il adorait plonger dans les prunelles céruléennes. L’iris se fixe plutôt sur la peau rendue encore plus diaphane qu’à l’habituée, sur les lèvres légèrement cyanosées et sur le papier qui se consomme jusqu’à être embaumé par l’odeur de la tentacula. Il l’observe abandonner chacun des sortilèges qui rehaussaient presque odieusement une beauté qu’il voyait volontiers au naturel. Disparue Quarta Blackthorn, ne subsistait contre lui que la Cataleya qu’il aimait profondément.
Le silence est assourdissant. Il entendrait presque le joint parfaitement roulé se consumer entre ses lèvres. Dosé avec parcimonie par une Cataleya pas aussi accoutumée qu’il ne pouvait l’être, il tire intensément, à la recherche vaine de cette sensation d’apaisement et de flottement qu’il n’atteindrait pas avant de le lui rendre. Toujours en silence.
Les lèvres s’animent silencieusement sur le visage de la rouquine mais rien n’en sort. Il ne la presse pas à parler mais l’entoure d’un bras pour l’attirer contre son coeur et l’y tenir fermement. Il devine aisément que la fatigue que reflète ses yeux est d’avantage émotionnelle que physique. Il croyait en deviner la cause, se rappelant les messages lu à la hâte sous le regard lourd de reproches d’ @Alexander McCandless.
- Je croyais que tu retournais chez tes parents pour retrouver ta voix, justement…
Douce moquerie. Sûrement bien mal amenée. Il avait eut un choque en l’entendant l’envoyer paître comme un mal propre quelques heures plus tôt. Il n’avait pas oublié sa voix pourtant, ni ce rire cristallin qu’il essayait vainement de déclencher à cet instant.
- Tu es sûre de toi ?
Demande-t-il simplement, laissant son regard se rouler dans la neige qui s’accumulait face à eux. Parce que lui, il n'est pas sûr. Pire, il avait peur.
Le silence est assourdissant. Il entendrait presque le joint parfaitement roulé se consumer entre ses lèvres. Dosé avec parcimonie par une Cataleya pas aussi accoutumée qu’il ne pouvait l’être, il tire intensément, à la recherche vaine de cette sensation d’apaisement et de flottement qu’il n’atteindrait pas avant de le lui rendre. Toujours en silence.
Les lèvres s’animent silencieusement sur le visage de la rouquine mais rien n’en sort. Il ne la presse pas à parler mais l’entoure d’un bras pour l’attirer contre son coeur et l’y tenir fermement. Il devine aisément que la fatigue que reflète ses yeux est d’avantage émotionnelle que physique. Il croyait en deviner la cause, se rappelant les messages lu à la hâte sous le regard lourd de reproches d’ @Alexander McCandless.
- Je croyais que tu retournais chez tes parents pour retrouver ta voix, justement…
Douce moquerie. Sûrement bien mal amenée. Il avait eut un choque en l’entendant l’envoyer paître comme un mal propre quelques heures plus tôt. Il n’avait pas oublié sa voix pourtant, ni ce rire cristallin qu’il essayait vainement de déclencher à cet instant.
- Tu es sûre de toi ?
Demande-t-il simplement, laissant son regard se rouler dans la neige qui s’accumulait face à eux. Parce que lui, il n'est pas sûr. Pire, il avait peur.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» miroir du riséd : Abigail Cowen
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» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Inventaire Sorcier:
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Ven 23 Fév 2024 - 23:57
Comme incapable de verbaliser une potentielle erreur, Cataleya secoue silencieusement le visage. Non, elle n'était pas sûre, même si elle se savait déjà s'offusquer devant ses aînés en arguant l'inverse. C'est qu'elle se rendait bien compte que son envie de retour ne résultait que d'une contrepartie quelle jugeait essentielle ; sans la menace de perdre à jamais sa voix, il y avait fort à parier qu'elle ait décidée de ne vivre que d'amour et d'eau fraîche. Renonçant au coffre bien remplit de papa, et aux bijoux maternel. Sans la menace d'être à jamais exclue du cœur de Claudia, sans doute se serait-elle rit du chantage avec une telle désinvolture que c'est une brutale claque qui aurait tenté de dompter son esprit. Mais elle aurait rit de plus belle, parce que les punitions corporelles n'avaient jamais eu de réelle prise sur sa carcasse malmenée. Sa prison à elle, c'était cet infâme spectre d'amour qu'on lui agitait sous les yeux, et tout ce qui en découlait. Ces “C'est toi qui m'oblige à faire ça” quand on l'enfermait dans son placard, puisqu'il était aisé de lui rappeler que la violence était toujours justifié par son ingratitude ou ses erreurs, et que tout pas esquissé de travers était preuve de l’odieux désamour quelle portait a ses parents. Incapable d'être parfaite, puisque incapable de les aimer suffisamment.
-Tout ira bien. Ose telle pourtant, éloignant le joint pour porter ses lèvres sur la gorge de Miguel sans risquer de le brûler. Si elle ne trouve pas la force de jouer de sourire puisqu'elle les avait tous usé, au moins tente t-elle de le rassurer d’un doux murmure. Le manoir est bien moins impressionnant qu'il n'en a l'air.
Le corps se ramasse coupablement entre les bras du madrilène puisque incapable de s'en défaire. Il le faudra bien pourtant, tôt ou tard. Alors, si elle ne le regarde pas, Cataleya tire sur son joint. Crache sa fumée à la gueule des étoiles pour en obscurcir leur desseins puisqu'il lui serait difficile d'en altérer le cours. Elle et Miguel, ça n'avait jamais été évident pour qui que ce soit. Pas même pour elle. Pourtant ils s'étaient accrochés si fort l'un à l'autre que tout en elle était venu à y croire. Elle et Miguel, ça n'aurait jamais du marcher, et Quarta savait ses parents tout mettre en œuvre pour s'en assurer maintenant qu'elle était rentré. Les pupilles se figent à cette pensée, revoyant sans mal Cillan s'écrasant au sol et l'état de Juliet après l'agression d'Elio. Pour ne pas trembler pourtant, la Blackthorn cherche de sa main libre celle posé sur ses hanches.
-Et toi...? Le regard s'attarde longuement sur le costume de l'espagnol, aussi hésitant que l'était sa voix. Il ose pourtant se redresser après une poignée de seconde pour embrasser l'âme de Miguel. Tu es sûr de vouloir rester avec moi ?
-Tout ira bien. Ose telle pourtant, éloignant le joint pour porter ses lèvres sur la gorge de Miguel sans risquer de le brûler. Si elle ne trouve pas la force de jouer de sourire puisqu'elle les avait tous usé, au moins tente t-elle de le rassurer d’un doux murmure. Le manoir est bien moins impressionnant qu'il n'en a l'air.
Le corps se ramasse coupablement entre les bras du madrilène puisque incapable de s'en défaire. Il le faudra bien pourtant, tôt ou tard. Alors, si elle ne le regarde pas, Cataleya tire sur son joint. Crache sa fumée à la gueule des étoiles pour en obscurcir leur desseins puisqu'il lui serait difficile d'en altérer le cours. Elle et Miguel, ça n'avait jamais été évident pour qui que ce soit. Pas même pour elle. Pourtant ils s'étaient accrochés si fort l'un à l'autre que tout en elle était venu à y croire. Elle et Miguel, ça n'aurait jamais du marcher, et Quarta savait ses parents tout mettre en œuvre pour s'en assurer maintenant qu'elle était rentré. Les pupilles se figent à cette pensée, revoyant sans mal Cillan s'écrasant au sol et l'état de Juliet après l'agression d'Elio. Pour ne pas trembler pourtant, la Blackthorn cherche de sa main libre celle posé sur ses hanches.
-Et toi...? Le regard s'attarde longuement sur le costume de l'espagnol, aussi hésitant que l'était sa voix. Il ose pourtant se redresser après une poignée de seconde pour embrasser l'âme de Miguel. Tu es sûr de vouloir rester avec moi ?
- InvitéInvité
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Mer 28 Fév 2024 - 13:27
Le minois s’anime dans l’expression de la négative dont il n’est pas vraiment surprit. Les derniers mois avaient été ce qui se rapproche le plus de l’idylisme aux yeux du madrilène. Certes, il n’avait jamais supporté cette licorne à la voix éraillé mais pour tout le reste… Cataleya vivait quasiment chez lui. Elle riait silencieusement et son visage reflétait le bonheur que lui même avait pu maintes et maintes fois ressentir dans son coeur.
Aussi, il ne comprenait pas. « Tout ira bien. » Il n’y croit pas une seconde mais il n’ose pas le verbaliser. Se contentant de déposer un baiser aimant sur son front gelé. Comment tout pourrait bien aller, dans ces circonstances ? Il n’avait peut-être pas conscience du danger qu’il courrait, mais il avait pleinement conscience que ce Manoir, que ces parents étaient des plus délétères.
- Tu sais que je respecterais ta décision, mais ne me demande pas de l’approuver.
Lâche-t-il finalement, comme une évidence. Il pouvait l’accepter, parce qu’il n’avait guère le choix. Mais rien ne lui ferait croire que c’était une bonne idée… Il soupire et le froid comme une délicate fumée aussi dense que celle recrachée doucement par Cataleya après une énième taffe. « Et toi… ? Tu es sûr de vouloir rester avec moi ? »
- J’ai le choix ?
Nouvelle tentative pour lui escroquer un sourire. Mais dans le fond, la question était sérieuse. Il n’avait pas vraiment l’impression d’avoir de choix. Ni d’avoir un choix à faire. Cataleya était devenue une évidence et même à mi-temps, même cachés… il ne se voyait plus vivre sans elle. Il avait fallut du temps pour se rendre compte de cette évidence et ce n’était pas les obligations de la Blackthorn qui y changerait quelque-chose, même si cela rendait les choses plus compliquées.
- Qu’est-ce que ça va changer, pour nous ?
Demande-t-il, comme si allait changer quelque-chose à sa réponse.
Aussi, il ne comprenait pas. « Tout ira bien. » Il n’y croit pas une seconde mais il n’ose pas le verbaliser. Se contentant de déposer un baiser aimant sur son front gelé. Comment tout pourrait bien aller, dans ces circonstances ? Il n’avait peut-être pas conscience du danger qu’il courrait, mais il avait pleinement conscience que ce Manoir, que ces parents étaient des plus délétères.
- Tu sais que je respecterais ta décision, mais ne me demande pas de l’approuver.
Lâche-t-il finalement, comme une évidence. Il pouvait l’accepter, parce qu’il n’avait guère le choix. Mais rien ne lui ferait croire que c’était une bonne idée… Il soupire et le froid comme une délicate fumée aussi dense que celle recrachée doucement par Cataleya après une énième taffe. « Et toi… ? Tu es sûr de vouloir rester avec moi ? »
- J’ai le choix ?
Nouvelle tentative pour lui escroquer un sourire. Mais dans le fond, la question était sérieuse. Il n’avait pas vraiment l’impression d’avoir de choix. Ni d’avoir un choix à faire. Cataleya était devenue une évidence et même à mi-temps, même cachés… il ne se voyait plus vivre sans elle. Il avait fallut du temps pour se rendre compte de cette évidence et ce n’était pas les obligations de la Blackthorn qui y changerait quelque-chose, même si cela rendait les choses plus compliquées.
- Qu’est-ce que ça va changer, pour nous ?
Demande-t-il, comme si allait changer quelque-chose à sa réponse.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Jeu 29 Fév 2024 - 18:28
Si le corps semble s’être brièvement redressé sur une hardie respiration, force est de constater qu’il s’affaisse aussitôt que se pose, là, sur son front, un rassurant baisé. La moue se pince pour ne pas se laisser aller aux sanglots mais la Blackthorn doute en avoir encore en réserve, convaincue de les avoir tous perdus dans la veste de @Lewis Barghest quelques heures plus tôt. Ça n'empêche pourtant pas l’égo de se gonfler au plus haut point et se contracter pour ne surtout pas pleurer devant son madrilène, puisque son estime importait tant au cœur de Cataleya. A croire qu’il la renierait pour un moment de faiblesse. Et pourtant le Pajares demeurait éternellement là, n’approuvant certes pas ce choix mais… “J’ai le choix ?”
L'épaule de la Blackthorn se presse complice contre lui, faute de pouvoir le pousser, mais le sourire est encore timide. A peine osée. Elle aimerait lui répondre qu'elle était bien trop tyrannique pour le laisser filer mais n’en était pas capable. Pas parce que les larmes menaçaient, que le coeur était aux portes de l’implosion ou encore qu’elle craignait exposer son égoïsme notoire -Miguel y était habitué- mais bien parce qu’elle s’en rendait compte, maintenant, qu’elle l’aimait certainement trop pour ne pas envisager lui rendre sa liberté. Pour la première fois depuis longtemps, Cataleya réalisait que s’aimer ne voulait pas nécessairement dire vivre côte à côte. Pire. Que parfois il fallait, pour le bien de chacun, se séparer un temps si ce n’était définitivement. Si l’idée provoque en elle une déchirure qu’elle ne sait expliquer, une insurrection féroce et que le cœur s’embrase si douloureusement que son feu remonte lui bruler la trachée, force est d’admettre qu’elle n’arrive pas à se défaire de cette sordide idée. Et si c’était là le meilleur des choix à faire ? Les lèvres se pincent pour ne pas se tordre sous les canines nerveuses de la sorcière, mais cette dernière vacille tout de même un peu lorsque la voix de Miguel retentit à son oreille.
-Il nous faudra être discrets. Ose t'elle après deux secondes d'hésitation. Exit les mains claqués sur les fesses, les baisés passionnés et les placages sur les murs pour se murmurer ô combien ils étaient respectivement canons. Si la Blackthorn essaye de se promettre que ça en sera que plus excitant, une singulière révolte se lève déjà et hurle qu'elle ne fera pas de Miguel un petit secret honteux que l'on cachait. Pourtant elle était incapable de mener cette révolution, quand bien même elle l'avait cru durant tout l'automne, puisqu'elle venait de ramper aux pieds de ses parents pour qu'ils daignent lui ouvrir la porte. Ca veut surtout dire qu'il me sera compliqué de dormir dans tes bras quasis tout les soirs, que je vais du coup être d'une humeur massacrante parce que je ne dormirais pas, et que ça finira en menace de mordre chaque interne pas assez rapide au boulot.
Parce qu'elle était étonnamment devenue sociable depuis cinq mois, et presque pédagogue. Si elle avait surprit des collègues commenter ça entre eux à coup de "non mais c'est parce qu'elle se fait enfin sauter" et qu'elle y avait répondu sèchement que, non, ce changement était du à son rythme de sommeil, force était d'admettre que les deux étaient irrépressiblement liés. Quelque part, Miguel était le héro du service dans lequel elle rodait. Les sourcils se froncent à la seule perspective de reprendre les gardes sans les blagues nuls de son aimés, mais ce sursaut capricieux s'efface lentement au profit d'un air fondamentalement désolé.
-Tu sais, je ne t'en voudrai pas si tu voulais tout stopper. Reprend t'elle plus doucement. Étonnamment calme. Parce que moi, je virerai folle si tu disais vouloir me cacher. C'est... Anormal de devoir se terrer comme ça... Et tu n'as pas à l'accepter.
Déjà collé à son Miguelito, les cuisses de la Blackthorn se pressent doucement contre les siennes pour chercher sa présence quand tout dans le discours envisageait la rupture. Comme pour se rassurer, autant qu'être rassurant. La tête tombe machinalement sur l'épaule de l'ancien grymm et enfin, le regard cherche de nouveau le sien.
-Mais jure moi que si tu restes, jamais plus il y aura de fessé dans pareil endroit. Jamais. L'oeil se faisant intense et le ton trop solennelle, un discret baisé se pose sur l'épaule de Miguel avant qu'elle n'ose reprendre, un poil plus malicieuse qu'elle ne le fut. Même si tu sais que j'adore ça.
L'épaule de la Blackthorn se presse complice contre lui, faute de pouvoir le pousser, mais le sourire est encore timide. A peine osée. Elle aimerait lui répondre qu'elle était bien trop tyrannique pour le laisser filer mais n’en était pas capable. Pas parce que les larmes menaçaient, que le coeur était aux portes de l’implosion ou encore qu’elle craignait exposer son égoïsme notoire -Miguel y était habitué- mais bien parce qu’elle s’en rendait compte, maintenant, qu’elle l’aimait certainement trop pour ne pas envisager lui rendre sa liberté. Pour la première fois depuis longtemps, Cataleya réalisait que s’aimer ne voulait pas nécessairement dire vivre côte à côte. Pire. Que parfois il fallait, pour le bien de chacun, se séparer un temps si ce n’était définitivement. Si l’idée provoque en elle une déchirure qu’elle ne sait expliquer, une insurrection féroce et que le cœur s’embrase si douloureusement que son feu remonte lui bruler la trachée, force est d’admettre qu’elle n’arrive pas à se défaire de cette sordide idée. Et si c’était là le meilleur des choix à faire ? Les lèvres se pincent pour ne pas se tordre sous les canines nerveuses de la sorcière, mais cette dernière vacille tout de même un peu lorsque la voix de Miguel retentit à son oreille.
-Il nous faudra être discrets. Ose t'elle après deux secondes d'hésitation. Exit les mains claqués sur les fesses, les baisés passionnés et les placages sur les murs pour se murmurer ô combien ils étaient respectivement canons. Si la Blackthorn essaye de se promettre que ça en sera que plus excitant, une singulière révolte se lève déjà et hurle qu'elle ne fera pas de Miguel un petit secret honteux que l'on cachait. Pourtant elle était incapable de mener cette révolution, quand bien même elle l'avait cru durant tout l'automne, puisqu'elle venait de ramper aux pieds de ses parents pour qu'ils daignent lui ouvrir la porte. Ca veut surtout dire qu'il me sera compliqué de dormir dans tes bras quasis tout les soirs, que je vais du coup être d'une humeur massacrante parce que je ne dormirais pas, et que ça finira en menace de mordre chaque interne pas assez rapide au boulot.
Parce qu'elle était étonnamment devenue sociable depuis cinq mois, et presque pédagogue. Si elle avait surprit des collègues commenter ça entre eux à coup de "non mais c'est parce qu'elle se fait enfin sauter" et qu'elle y avait répondu sèchement que, non, ce changement était du à son rythme de sommeil, force était d'admettre que les deux étaient irrépressiblement liés. Quelque part, Miguel était le héro du service dans lequel elle rodait. Les sourcils se froncent à la seule perspective de reprendre les gardes sans les blagues nuls de son aimés, mais ce sursaut capricieux s'efface lentement au profit d'un air fondamentalement désolé.
-Tu sais, je ne t'en voudrai pas si tu voulais tout stopper. Reprend t'elle plus doucement. Étonnamment calme. Parce que moi, je virerai folle si tu disais vouloir me cacher. C'est... Anormal de devoir se terrer comme ça... Et tu n'as pas à l'accepter.
Déjà collé à son Miguelito, les cuisses de la Blackthorn se pressent doucement contre les siennes pour chercher sa présence quand tout dans le discours envisageait la rupture. Comme pour se rassurer, autant qu'être rassurant. La tête tombe machinalement sur l'épaule de l'ancien grymm et enfin, le regard cherche de nouveau le sien.
-Mais jure moi que si tu restes, jamais plus il y aura de fessé dans pareil endroit. Jamais. L'oeil se faisant intense et le ton trop solennelle, un discret baisé se pose sur l'épaule de Miguel avant qu'elle n'ose reprendre, un poil plus malicieuse qu'elle ne le fut. Même si tu sais que j'adore ça.
Lewis Barghest est fan
- InvitéInvité
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Jeu 7 Mar 2024 - 21:35
Il n’avait pas l’impression d’avoir le choix, convaincu qu’un presque rien avec Cataleya valait mieux que tout avec n’importe qui. Il se contenterait volontiers des miettes, des secondes… Il était pourtant sûr qu’ils méritaient mieux. Qu’ils méritaient le monde. Mais il devenait douloureusement conscient de ce que leur relation coûtait à la Blackthorn. Il n’aurait renié ni son père, ni sa famille, mais il se disait parfois qu’il aurait été bien plus simple d’être un de ceux que les ascendants de l’épine noire approuvaient.
« Il nous faudra être discrets. » Quelque part dans son esprit, il entend Saoirse rire. Comme si le Pajares pouvait être doué du sens de la discrétion. Ce n’était tout simplement pas dans sa nature. Se cacher ne faisait pas partie de lui. On lui avait apprit à être fier d’où il venait, de ce qu’il était. Si son Abuela avait encore été là, elle aurait gravement froncé les sourcils. Et pourtant…
- D’accord.
Mieux valait des miettes que rien du tout. Parce qu’une minute passées aux côtés de l’héritière était plus précieuse qu’une heure auprès de n’importe quelle fille qu’il avait connu. Théa et Maciya pourraient bien s’offusquer et pourtant, il en était là. Définitivement là.
Il hoche la tête gravement, tandis que du bout des lèvres elle explique ce que cela implique pour eux. Elle avait passé ces derniers mois chez lui, ou presque. Il avait l’habitude de la voir installée dans le canapé, sirotant un thé à l’odeur infecte chaque fois quand il rentrait. Il avait l’habitude de s’assurer que ses oreillers étaient bien disposés quand elle venait se coucher près de lui.
- Ca va me manquer. Qui va brûler mes casseroles ?
L’humour, encore et toujours. Parce qu’il n’y avait que ça pour mettre en peu de légèreté face au dramatique de la situation. Il la coupe, alors qu’elle ose lui glisser à l’oreille qu’il y avait une autre voie :
- Et pourtant tu vois, je l’accepte. Je déteste ça. Mais je l’accepte.
Il esquisse un sourire, tandis qu’elle pose ses conditions et s’abandonne elle aussi à la malice. Il hoche la tête, gravement.
- Je lirais mes messages, la prochaine fois. Ca évitera de donner l’opportunité à McCandless de me tomber dessus…
La voix est un poil railleuse. C’est qu’il a toujours en travers de la gorge ses échanges avec le Grymm.
« Il nous faudra être discrets. » Quelque part dans son esprit, il entend Saoirse rire. Comme si le Pajares pouvait être doué du sens de la discrétion. Ce n’était tout simplement pas dans sa nature. Se cacher ne faisait pas partie de lui. On lui avait apprit à être fier d’où il venait, de ce qu’il était. Si son Abuela avait encore été là, elle aurait gravement froncé les sourcils. Et pourtant…
- D’accord.
Mieux valait des miettes que rien du tout. Parce qu’une minute passées aux côtés de l’héritière était plus précieuse qu’une heure auprès de n’importe quelle fille qu’il avait connu. Théa et Maciya pourraient bien s’offusquer et pourtant, il en était là. Définitivement là.
Il hoche la tête gravement, tandis que du bout des lèvres elle explique ce que cela implique pour eux. Elle avait passé ces derniers mois chez lui, ou presque. Il avait l’habitude de la voir installée dans le canapé, sirotant un thé à l’odeur infecte chaque fois quand il rentrait. Il avait l’habitude de s’assurer que ses oreillers étaient bien disposés quand elle venait se coucher près de lui.
- Ca va me manquer. Qui va brûler mes casseroles ?
L’humour, encore et toujours. Parce qu’il n’y avait que ça pour mettre en peu de légèreté face au dramatique de la situation. Il la coupe, alors qu’elle ose lui glisser à l’oreille qu’il y avait une autre voie :
- Et pourtant tu vois, je l’accepte. Je déteste ça. Mais je l’accepte.
Il esquisse un sourire, tandis qu’elle pose ses conditions et s’abandonne elle aussi à la malice. Il hoche la tête, gravement.
- Je lirais mes messages, la prochaine fois. Ca évitera de donner l’opportunité à McCandless de me tomber dessus…
La voix est un poil railleuse. C’est qu’il a toujours en travers de la gorge ses échanges avec le Grymm.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Ven 8 Mar 2024 - 9:58
Tw. Violence.
“[...]Je l’accepte.” C’était le mieux pour elle, pour lui, pour eux, et pourtant le regard de Cataleya vacilla devant des mots qu’elle réalisait ne pas, elle, accepter puisque “Souverains et au-dessus des lois” aurait pu être la devise tacite des Blackthorn. Aussi, l’idée de ramper au sol en traînant son bout de paradis contre ses seins, priant pour qu’il ne lui arrive rien, lui sembla d’autant plus exécrable et risible. Elle valait mieux que ça. Ils valaient bien mieux que tout ça. Elle ne trouva pourtant pas la force de mener cette guerre, terrifiée à l’idée de la perdre et des conséquences que tout cela entraînerait. Cataleya avait cependant évolué si vite, et si joliment, qu’elle se promit sans un mot que dans un an, peut être deux, elle trouverait le courage de bondir au dessus de la table pour défendre ce trésor irréel de ses crocs. Si elle devait le marquer de son feu sur la joue d’Aloysius alors soit, elle risquerait le doloris avec un effroyable panache ; ainsi l’avait-il forgé. Les lèvres s’entrouvrent, s’essayent à une promesse, mais se ravisent aussitôt. Bien trop lucide sur l’état de soumission qu’elle vouait à ses parents à cet instant T de sa vie, et sur le travail à fournir pour réussir à se détacher d’eux sans s’en rendre malade. Si elle y était arrivé durant l’été et l’automne, Décembre avait été désastreux ; pleinement obsédé par cette idée qu’elle crèverait dans la neige si on ne la laissait tout bonnement pas rentrer.
“Je déteste ça. Mais je l’accepte.” La reddition du Pajares était si improbable que Cataleya aurait dû s’en saisir et clore le dossier là dessus. Super, parfait, rentrons et jette moi sur ton lit. Aurait-elle aimé lancer, mais le coeur ne s'allège pour autant pas. Pire, il semble s’écrouler sous son propre poids et entrainer avec lui une brusque faiblesse du corps. Elle ne s’essaye pourtant pas à le raisonner : la décision était déjà trop douloureuse pour marquer un mouvement de recul à chaque fois qu’ils avançaient. Et pourtant, elle se le répète doucement Cataleya, “Emmène moi. Loin. Si loin… ”, rêvant presque qu’il débarque un beau jour et la jette sur son épaule comme un vulgaire sac à patate parce que le romantisme n’avait jamais été leur fort. Pourtant elle n’était pas dupe : elle le haïrait à la seconde même où elle comprendrait ses plans. A l’instant précis où elle réaliserait qu’il était là pour l’arracher à ce sordide caveau dans lequel elle se lovait prodigieusement. Ses frères s’y étaient déjà plus d’une fois risqués.
“Je suis désolée. Il se fait parfois un peu trop protecteur… Qu’est-ce qu’il t’a dit ou fait..? ” Ose doucement la Blackthorn, le sourire profondément désolé. Pourtant, n’aurait-elle pas fait la même chose si les rôles s’étaient inversés ? Non. Sans doute n’aurait-elle pas laissé le moindre choix à la harpie qui mettait en danger @Alexander McCandless . Bien plus extrême que pouvait l’être Moros, et fondamentalement effrayé à l’idée qui lui arrive quoi que ce soit. La cuisse se presse encore un peu contre celle de l’espagnol pour attirer son attention et, sans un regard pour ce joint qui se consumait dans le vide, Cataleya délie doucement son autre main pour se saisir d’une mèche blanche qui doucement s’entortillait sous l’humidité de décembre. Le silence retombe doucement, mais c’est une singulière lueur au fond de l’oeil que Cataleya se lance. Toute décidée. “T’ai-je déjà dit d’où elles venaient …?”
Non, évidemment que non. Si elle assumait aujourd’hui bien des cicatrices lorsqu’elle se hissait à califourchon sur son madrilène, force était d’admettre que, comme au début lorsqu’elle relevait doucement le visage de Miguel pour ne pas qu’il s’attarde dessus, elle reprenait doucement ses cheveux quand il osait effleurer ces affreuses mèches. La comparaison avec le traitement qu’elle offrait à des blessures légitimement plus laide s’en faisait saisissant puisque, habituellement si fière de ces autres qui marquait des expériences intenses, en devenait presque fuyante. Un bout de terreur encore collé aux rétines.
Si les lèvres s'humidifient pour laisser à la rousse le temps de trouver ses mots, c’est dans un timide sourire qu’elle les amorce. “J’en ai jamais parlé à Charlie et Lewis alors…” Si tout ceci pouvait se laisser enterrer sous la neige et fondre à jamais. Ils n’étaient pas dupes et qu’elle n’avait jamais eu à verbaliser son quotidien au manoir, mais force était d’admettre qu’elle laissait graviter autour de l’origine de son tatouage de sang un silence morbide. “C’était avant que tu t'essayes à me trainer dans les bars, et à ce moment-là, Alex me sortait par les yeux. Mais il faut dire que je n’aimais pas grand monde. ” Gigantesque, sourire parfait, duelliste d’exception qui de sa seule présence rappelait à la Blackthorn qu’elle ne valait pas un clou en face à face. Il n’avait jamais eu peur de lui tenir tête et, pire encore, avait toujours trouvé les arguments pour lui donner tord. “Gnagnagna, tu dis d’la merde Blackthorn” Mais va te faire foutre clochard sur eau ! Si les sourcils se froncent à cette simple réminiscence, les traits s’adoucissent alors que la main retourne doucement se nicher contre celle de l’espagnol. Alexander avait encore aujourd’hui cette effroyable capacité à lui tenir tête quand elle arrivait pourtant à soumettre @Lewis Barghest d’un battement de cil et d’une voix aussi minuscule que plaintive qu’elle n’avait développé que pour charmer ses airs de chat constamment renfrogné, pourtant, force était d’admettre qu’elle avait fini par voir en Alexander une figure fiable, loyale, brillante, et fondamentalement gentille. Et quand bien même il froncerait les sourcils, comme Miguel le ferait s’il entendait que la première qualité qu’elle lui trouvait était ce fameux “gentil” et pas “parfait” ou “meilleur amant du monde”, force était d’admettre que c’était là une qualité dont elle avait désastreusement besoin. Et qu’elle ne côtoyait pas toujours. Rien d’étonnant à ce qu’elle chérisse autant @Charlie Keir . Ou Maximillien.
“Je te passe les détails, et avant que tu ne t'énerves sache que j’ai été effroyablement odieuse, ce jour là, avec mon père. ” Reprend t’elle, une tendre caresse au bout du pouce qu’elle applique déjà consciencieusement sur le dos de la main d’un homme qu’elle sait profondément amoureux, quelque peu impulsif, et prêt à abattre son poings sur le visage d’Aloysius Blackthorn. Elle avait usé de la même technique, des mois plus tôt, pour défendre le maléfice qu’avait posé sa mère. Si déjà tout dans le langage corporel de Cataleya semble se faire minuscule, comme pour appuyer cette effroyable tendance à minimiser la violence que pouvait renfermer son foyer, force et d’admettre que son discours est dénué d’émotivité. Comme on énoncerait des faits qu’elle avait rapidement lu dans la gazette du sorcier ; extérieur à elle. “Et que si je n’avais pas été aussi têtue, ça ne serait jamais arrivé.” Parce que “têtue” était l’adjectif qu’elle posait sur des mois esseulé, perdue, et pleinement rendue folle par l’exil d’un James qui était le dernier pont entre elle et un semblant de survie psychique. Parce que “Avoir été têtue” était bien plus simple à digérer que réaliser que, confronté à la violence et aux tensions quotidiennes, cerclée jour et nuit par les vautours que représentait son oncle et ses parents, elle avait tant prit peur qu’elle avait désastreusement tenté de fuir. Et qu’elle n’y était pas parvenue. Parce que “avoir été têtue”, c’était un moyen de se défendre : si elle venait à admettre toute l’horreur sous-jacente de cette situation qu’elle édulcorait, sans doute s’écroulerait-elle définitivement. “Je suis sa préférée, donc ce n’est pas souvent arrivé, mais mon père a voulu me discipliner pour ça et…. ” Et pour toute conclusion, la Blackthorn souffle doucement sur cette affreuse mèche blanche que lui renvoie le vent. “J’ai été sage deux semaines et puis j’ai recommencé. Tu sais que je peux être vraiment affreuse par moment. Mais au moins, après la deuxième fois, je n’ai plus bougé ! ” Parce qu’elle avait encore en bouche le gout des suppliques gémit au pied de ses parents, et la sensation des os brisés. Elle ne s’en souvenait pas, mais après s’être appuyé sur l’instinct de survie pour ramper hors des grilles du manoir, elle avait supplié Alex de l’achever par quatre fois. La légèreté du ton employé se fait glaçante, plus encore lorsque le sourire tente de compenser le tremblement à peine perceptible de sa voix cassée par des mois de maléfice. “Du couuuuuup, McCandless m’a vu dans un état où je n’étais pas la plus sexy, et il peut se montrer un poil nerveux depuis ça. C’est soit ça, soit un problème d’égo et il compense en voulant jouer les gros bras. ”
“[...]Je l’accepte.” C’était le mieux pour elle, pour lui, pour eux, et pourtant le regard de Cataleya vacilla devant des mots qu’elle réalisait ne pas, elle, accepter puisque “Souverains et au-dessus des lois” aurait pu être la devise tacite des Blackthorn. Aussi, l’idée de ramper au sol en traînant son bout de paradis contre ses seins, priant pour qu’il ne lui arrive rien, lui sembla d’autant plus exécrable et risible. Elle valait mieux que ça. Ils valaient bien mieux que tout ça. Elle ne trouva pourtant pas la force de mener cette guerre, terrifiée à l’idée de la perdre et des conséquences que tout cela entraînerait. Cataleya avait cependant évolué si vite, et si joliment, qu’elle se promit sans un mot que dans un an, peut être deux, elle trouverait le courage de bondir au dessus de la table pour défendre ce trésor irréel de ses crocs. Si elle devait le marquer de son feu sur la joue d’Aloysius alors soit, elle risquerait le doloris avec un effroyable panache ; ainsi l’avait-il forgé. Les lèvres s’entrouvrent, s’essayent à une promesse, mais se ravisent aussitôt. Bien trop lucide sur l’état de soumission qu’elle vouait à ses parents à cet instant T de sa vie, et sur le travail à fournir pour réussir à se détacher d’eux sans s’en rendre malade. Si elle y était arrivé durant l’été et l’automne, Décembre avait été désastreux ; pleinement obsédé par cette idée qu’elle crèverait dans la neige si on ne la laissait tout bonnement pas rentrer.
“Je déteste ça. Mais je l’accepte.” La reddition du Pajares était si improbable que Cataleya aurait dû s’en saisir et clore le dossier là dessus. Super, parfait, rentrons et jette moi sur ton lit. Aurait-elle aimé lancer, mais le coeur ne s'allège pour autant pas. Pire, il semble s’écrouler sous son propre poids et entrainer avec lui une brusque faiblesse du corps. Elle ne s’essaye pourtant pas à le raisonner : la décision était déjà trop douloureuse pour marquer un mouvement de recul à chaque fois qu’ils avançaient. Et pourtant, elle se le répète doucement Cataleya, “Emmène moi. Loin. Si loin… ”, rêvant presque qu’il débarque un beau jour et la jette sur son épaule comme un vulgaire sac à patate parce que le romantisme n’avait jamais été leur fort. Pourtant elle n’était pas dupe : elle le haïrait à la seconde même où elle comprendrait ses plans. A l’instant précis où elle réaliserait qu’il était là pour l’arracher à ce sordide caveau dans lequel elle se lovait prodigieusement. Ses frères s’y étaient déjà plus d’une fois risqués.
“Je suis désolée. Il se fait parfois un peu trop protecteur… Qu’est-ce qu’il t’a dit ou fait..? ” Ose doucement la Blackthorn, le sourire profondément désolé. Pourtant, n’aurait-elle pas fait la même chose si les rôles s’étaient inversés ? Non. Sans doute n’aurait-elle pas laissé le moindre choix à la harpie qui mettait en danger @Alexander McCandless . Bien plus extrême que pouvait l’être Moros, et fondamentalement effrayé à l’idée qui lui arrive quoi que ce soit. La cuisse se presse encore un peu contre celle de l’espagnol pour attirer son attention et, sans un regard pour ce joint qui se consumait dans le vide, Cataleya délie doucement son autre main pour se saisir d’une mèche blanche qui doucement s’entortillait sous l’humidité de décembre. Le silence retombe doucement, mais c’est une singulière lueur au fond de l’oeil que Cataleya se lance. Toute décidée. “T’ai-je déjà dit d’où elles venaient …?”
Non, évidemment que non. Si elle assumait aujourd’hui bien des cicatrices lorsqu’elle se hissait à califourchon sur son madrilène, force était d’admettre que, comme au début lorsqu’elle relevait doucement le visage de Miguel pour ne pas qu’il s’attarde dessus, elle reprenait doucement ses cheveux quand il osait effleurer ces affreuses mèches. La comparaison avec le traitement qu’elle offrait à des blessures légitimement plus laide s’en faisait saisissant puisque, habituellement si fière de ces autres qui marquait des expériences intenses, en devenait presque fuyante. Un bout de terreur encore collé aux rétines.
Si les lèvres s'humidifient pour laisser à la rousse le temps de trouver ses mots, c’est dans un timide sourire qu’elle les amorce. “J’en ai jamais parlé à Charlie et Lewis alors…” Si tout ceci pouvait se laisser enterrer sous la neige et fondre à jamais. Ils n’étaient pas dupes et qu’elle n’avait jamais eu à verbaliser son quotidien au manoir, mais force était d’admettre qu’elle laissait graviter autour de l’origine de son tatouage de sang un silence morbide. “C’était avant que tu t'essayes à me trainer dans les bars, et à ce moment-là, Alex me sortait par les yeux. Mais il faut dire que je n’aimais pas grand monde. ” Gigantesque, sourire parfait, duelliste d’exception qui de sa seule présence rappelait à la Blackthorn qu’elle ne valait pas un clou en face à face. Il n’avait jamais eu peur de lui tenir tête et, pire encore, avait toujours trouvé les arguments pour lui donner tord. “Gnagnagna, tu dis d’la merde Blackthorn” Mais va te faire foutre clochard sur eau ! Si les sourcils se froncent à cette simple réminiscence, les traits s’adoucissent alors que la main retourne doucement se nicher contre celle de l’espagnol. Alexander avait encore aujourd’hui cette effroyable capacité à lui tenir tête quand elle arrivait pourtant à soumettre @Lewis Barghest d’un battement de cil et d’une voix aussi minuscule que plaintive qu’elle n’avait développé que pour charmer ses airs de chat constamment renfrogné, pourtant, force était d’admettre qu’elle avait fini par voir en Alexander une figure fiable, loyale, brillante, et fondamentalement gentille. Et quand bien même il froncerait les sourcils, comme Miguel le ferait s’il entendait que la première qualité qu’elle lui trouvait était ce fameux “gentil” et pas “parfait” ou “meilleur amant du monde”, force était d’admettre que c’était là une qualité dont elle avait désastreusement besoin. Et qu’elle ne côtoyait pas toujours. Rien d’étonnant à ce qu’elle chérisse autant @Charlie Keir . Ou Maximillien.
“Je te passe les détails, et avant que tu ne t'énerves sache que j’ai été effroyablement odieuse, ce jour là, avec mon père. ” Reprend t’elle, une tendre caresse au bout du pouce qu’elle applique déjà consciencieusement sur le dos de la main d’un homme qu’elle sait profondément amoureux, quelque peu impulsif, et prêt à abattre son poings sur le visage d’Aloysius Blackthorn. Elle avait usé de la même technique, des mois plus tôt, pour défendre le maléfice qu’avait posé sa mère. Si déjà tout dans le langage corporel de Cataleya semble se faire minuscule, comme pour appuyer cette effroyable tendance à minimiser la violence que pouvait renfermer son foyer, force et d’admettre que son discours est dénué d’émotivité. Comme on énoncerait des faits qu’elle avait rapidement lu dans la gazette du sorcier ; extérieur à elle. “Et que si je n’avais pas été aussi têtue, ça ne serait jamais arrivé.” Parce que “têtue” était l’adjectif qu’elle posait sur des mois esseulé, perdue, et pleinement rendue folle par l’exil d’un James qui était le dernier pont entre elle et un semblant de survie psychique. Parce que “Avoir été têtue” était bien plus simple à digérer que réaliser que, confronté à la violence et aux tensions quotidiennes, cerclée jour et nuit par les vautours que représentait son oncle et ses parents, elle avait tant prit peur qu’elle avait désastreusement tenté de fuir. Et qu’elle n’y était pas parvenue. Parce que “avoir été têtue”, c’était un moyen de se défendre : si elle venait à admettre toute l’horreur sous-jacente de cette situation qu’elle édulcorait, sans doute s’écroulerait-elle définitivement. “Je suis sa préférée, donc ce n’est pas souvent arrivé, mais mon père a voulu me discipliner pour ça et…. ” Et pour toute conclusion, la Blackthorn souffle doucement sur cette affreuse mèche blanche que lui renvoie le vent. “J’ai été sage deux semaines et puis j’ai recommencé. Tu sais que je peux être vraiment affreuse par moment. Mais au moins, après la deuxième fois, je n’ai plus bougé ! ” Parce qu’elle avait encore en bouche le gout des suppliques gémit au pied de ses parents, et la sensation des os brisés. Elle ne s’en souvenait pas, mais après s’être appuyé sur l’instinct de survie pour ramper hors des grilles du manoir, elle avait supplié Alex de l’achever par quatre fois. La légèreté du ton employé se fait glaçante, plus encore lorsque le sourire tente de compenser le tremblement à peine perceptible de sa voix cassée par des mois de maléfice. “Du couuuuuup, McCandless m’a vu dans un état où je n’étais pas la plus sexy, et il peut se montrer un poil nerveux depuis ça. C’est soit ça, soit un problème d’égo et il compense en voulant jouer les gros bras. ”
- InvitéInvité
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Lun 18 Mar 2024 - 22:10
L’éternel adolescent grandirait-il un jour ? Se lasserait-il de ne connaître cette idylle qu’en étant caché entre les quatre murs de son appartement ? Il a l’impression que ça lui convient mais qu’adviendra-t-il a trente ans ? Peut-être aurait il un jour envie de mariage et de bambins aux cheveux roux et bouclés… Et alors la situation ne lui conviendrait plus. Et que penserait-il alors ? Que c’était du temps perdu ? L’avantage avec le madrilène, c’est qu’il n’était pas capable de voir plus loin que son prochain repas. Oeuvrer sur le long terme lui avait toujours semblé bien difficile. Se projeter, ça n’avait jamais été son fort. Le plus probable était encore qu’un jour il pète un plomb, qu’il achète un portoloin avec un aller simple pour le Brésil et qu’il ne l’épouse sous l’oeil bienveillant du Cristo Redentor.
« Je suis désolée. Il se fait parfois un peu trop protecteur… Qu’est-ce qu’il t’a dit ou fait..? » Il ne répond pas immédiatement le madrilène. Parce qu’il veut peser ses mots, pour une fois. La colère à l’encontre du Grymm désormais anesthésié par le froid ambiant et les heures qui étaient passées depuis cette discussion quelque peu échauffée. « T’ai-je déjà dit d’où elles venaient …? » Le regard quitte la plaine immaculée pour se poser sur les mèches tout aussi immaculées que Cataleya prenait souvent soin de dissimuler parmi son épaisse chevelure rousse. Abandonnant ses réflexions, il secoue simplement la tête.
Reprenant le joint, il écoute la Blackthorn. Ne croyant pas un mot quand elle prétend avoir été odieuse et têtue. Enfaite si, il veut bien la croire. Mais ne peut pas imaginer que ça puisse justifier … ça. Elle n’est pas capable de le nommer. Il est à peine capable de l’imaginer. Il tait fermement ses pensées qui dévient vers une Cataleya plus ou moins âgée, en proie à la souffrance. La douleur faite personne. Il a déjà expérimenté le Doloris dans le cadre de sa formation. La version ultra light, celle où celui qui tient la baguette répugne à lancer ce sort. Et pourtant, il s’en souvient comme si c’était hier.
« Du couuuuuup, McCandless m’a vu dans un état où je n’étais pas la plus sexy, et il peut se montrer un poil nerveux depuis ça. C’est soit ça, soit un problème d’égo et il compense en voulant jouer les gros bras. » La réponse de la Blackthorn, dans un autre contexte, aurait sûrement arraché un sourire voir un rire au madrilène. Pourtant il déglutit facilement.
- Soit il t’aime.
Il marque une pause, mais pas trop longue. Pas assez longue pour qu’elle ait le temps de le contredire. Juste assez longue pour qu’il puisse lui même se rendre compte de ce qu’il vient d’énoncer à voix haute.
- Et quand je dis « soit », c’est seulement pour prolonger la figure de style.
Oui, il savait ce qu’était une figure de style.
- C’est une affirmation, pas une option.
Reprenant le joint, il tire rapidement une latte avant de terminer sa pseudo déclamation.
- Et quand je dis « il t’aime » c’est genre « il crève d’amour pour tes beaux yeux et s’il pouvait m’éliminer pour t’avoir il le ferait ». Mais on sache qu’il est pas assez doué pour ça…
« Je suis désolée. Il se fait parfois un peu trop protecteur… Qu’est-ce qu’il t’a dit ou fait..? » Il ne répond pas immédiatement le madrilène. Parce qu’il veut peser ses mots, pour une fois. La colère à l’encontre du Grymm désormais anesthésié par le froid ambiant et les heures qui étaient passées depuis cette discussion quelque peu échauffée. « T’ai-je déjà dit d’où elles venaient …? » Le regard quitte la plaine immaculée pour se poser sur les mèches tout aussi immaculées que Cataleya prenait souvent soin de dissimuler parmi son épaisse chevelure rousse. Abandonnant ses réflexions, il secoue simplement la tête.
Reprenant le joint, il écoute la Blackthorn. Ne croyant pas un mot quand elle prétend avoir été odieuse et têtue. Enfaite si, il veut bien la croire. Mais ne peut pas imaginer que ça puisse justifier … ça. Elle n’est pas capable de le nommer. Il est à peine capable de l’imaginer. Il tait fermement ses pensées qui dévient vers une Cataleya plus ou moins âgée, en proie à la souffrance. La douleur faite personne. Il a déjà expérimenté le Doloris dans le cadre de sa formation. La version ultra light, celle où celui qui tient la baguette répugne à lancer ce sort. Et pourtant, il s’en souvient comme si c’était hier.
« Du couuuuuup, McCandless m’a vu dans un état où je n’étais pas la plus sexy, et il peut se montrer un poil nerveux depuis ça. C’est soit ça, soit un problème d’égo et il compense en voulant jouer les gros bras. » La réponse de la Blackthorn, dans un autre contexte, aurait sûrement arraché un sourire voir un rire au madrilène. Pourtant il déglutit facilement.
- Soit il t’aime.
Il marque une pause, mais pas trop longue. Pas assez longue pour qu’elle ait le temps de le contredire. Juste assez longue pour qu’il puisse lui même se rendre compte de ce qu’il vient d’énoncer à voix haute.
- Et quand je dis « soit », c’est seulement pour prolonger la figure de style.
Oui, il savait ce qu’était une figure de style.
- C’est une affirmation, pas une option.
Reprenant le joint, il tire rapidement une latte avant de terminer sa pseudo déclamation.
- Et quand je dis « il t’aime » c’est genre « il crève d’amour pour tes beaux yeux et s’il pouvait m’éliminer pour t’avoir il le ferait ». Mais on sache qu’il est pas assez doué pour ça…
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Mar 19 Mar 2024 - 2:06
“ Soit il t’aime. ” Le sourire s’effondre, tout bonnement, et le regard tremblant de la Blackthorn s’ancre solidement sur l’espagnol pour s’assurer qu’elle n’avait pas compris de travers. S’il fuit un instant dans la neige comme pour trouver de quoi réfuter un constat qui lui paraissait improbable, les mots n’ont pas le temps de s’articuler puisque Miguel continue, et que son affirmation semble telle qu’elle ne laissait place à aucun doute. Alors les mots résonnent étrangement dans la tête de la lufkin, les scènes se rejouent sous un oeil nouveau, et imperceptiblement les muscles se tendent lorsque s'amorce la conclusion“[...] Mais on sache qu’il est pas assez doué pour ça…” Certains duellistes se plaisaient pourtant à dire qu’il t’avait fait manger la poussière, Miguel. L’idée d’un conflit armé entre les deux hommes éveilla pourtant chez la Blackthorn un effroyable frisson puisqu’elle n’avait rien d’Hélène de Troie et ne comptait pas finir jetée sur l’épaule du vainqueur, trophée d’une guerre qu’elle n’avait pas réclamée. Certainement plongerait-elle les griffes dans les artères d’un coeur, si ce n’était de deux, mais était bien incapable de parier à l’avance sur lequel des camps l’urgence lui hurlerait de rejoindre.
@Alexander McCandless l’avait cueillit aux portes de ce second Doloris, l’avait accompagné durant plus de cinq années durant dans ses expéditions pour le compte des capes noires. Ensembles, ils avaient bravés bien des horreurs et s’étaient effondrés sur le pont de son bateau pour refaire le monde sur les contours des étoiles. Ensemble contre le reste du monde, lui avait-elle un jour murmuré, bien avant Miguel, bien avant les pleines lunes et la morsure de Charlie. Il l’avait pourtant abandonnée au sommet du monde dès Février, incapable de supporter les torsions qui brisait en milles hurlement le corps de Séléné. S’il était revenu en aout, force était de constater que l’on gardait en mémoire bien plus de raté, que d’acte de bravoure.
Et puis il y avait Miguel. Celui qui posait mille acte de tendresse sur ses épaules mises à nue et lui réapprenait à rire. Celui qui l'obligeait à sortir des chemins battus sans hyperventiler, lui rappelant que vivre, c'était aussi composer avec de brusque lubies et imprévus. Entre ses mains, elle s'était redécouverte belle. Drôle. Parfois même solaire lorsque ses grands yeux bleu accrochait les siens et qu'elle en devenait radieuse. Une douceur précieuse, presque ineffable, planqué sous ses doigts trop blancs.
- Et alors..? Ca tombe enfin, à peine murmuré, comme si verbaliser ces deux seuls mots permettraient à la Blackthorn d’échapper à l’immobilité qui pesait si lourdement sur son corps. “Je suis tienne et je le resterai. Toujours.”
La dernière fois qu’elle s’était laissé aller à pareille promesse, elle s’était découverte trompée. Pourtant Inverness tout entier pouvait bien rire aux éclats devant sa naïveté, mais Cataleya savait Miguel lui être fidèle, et c’était aujourd’hui à elle de lui promettre sa loyauté. Aussi choisit-elle de prendre les étoiles pour témoins et des dieux qu’elle avait répudiés. Doucement le corps s’arrache aux marches gelés du Black wolf et, offrant ses mains au Pajares, quelque chose vacille au fond de son regard clair. L’air en devient solennel, peut-être parce que pour la première fois de sa vie elle craignait viscéralement de le perdre. Que les Blackthorns ne les déchirent, que les tensions avec Alex ne dégénèrent ou ne brise définitivement le cœur de la sorcière en plus de sa relation avec Miguel. Pourtant, prise dans son regard Whisky, rarement Cataleya n’avait autant fait honneur aux Blackthorn puisque, mue d’une froide noblesse et couronnée par l’hiver, elle sembla un instant accepter son sort avec la dignité alloué à Freyr dit Blakkrthurs. L’espace d’un instant, oui, elle ne sembla ni craindre le jugement de Claudia, ni même la baguette d’Aloysius puisqu’elle avait par le passé éprouvé leur cruauté et en avait réchappé plus forte que jamais ; A la manière des baies que portaient les branches des pruneliers, elle gagnait en qualité dans l’adversité. Si ses parents respectaient véritablement les enseignements tirés de leur lignée, alors ils le sauraient. Ce bois forgé dans le péril, c’était leur emblème.
Alors elle revient la frapper, fugace et périlleuse petite idée. S’entête derrière ses yeux dont les profondeur insondable cachait sans nul doute un ou deux trésors. Elle s’obstine, petite idée, en dépit de sa déraison puisque la nuit à chassé toute âme qui vivent, et la neige recouvert leurs pas ; Il n’y avait que les astres et l'hiver pour entendre le vœux que poussait l’esprit jusqu'aux frontières de ses lèvres. Quand bien même celui-ci savait Miguel exécrer l’engagement.
-Dis. Tu m’épouserais, un jour ?
Elle était promise à un autre et condamnée, mais Kiran étaient parvenu à s’extraire de ses chaînes. Peut être que si elle portait un héritier et le jetait au visage des Bonnamy, elle regagnerait un semblant de liberté ? Filant à toute allure sous la chaude caresse d’un soleil dont désespérément elle avait besoin, niché entre les seules mains qu’elle tolérait encore sur sa peau. Doucement le regard se baisse pourtant et les doigts jouent nerveusement avec l’emplacement où aurait dû se trouver, il y a bien longtemps déjà, une bague offerte par @James Blackthorn . Il ne l’avait pourtant jamais fait, étouffant de fait l’espoir d’un jour marier quelqu’un qu’elle aimerait.
- “ Je sais que ça rentre en contradiction avec ce que j’ai dis plus tôt et que c'est un peu idiot mais… Si on faisait quelque chose d'informel et discret dans un premier temps, juste le temps que je règle ma vie... ” Juste le temps qu’elle se dégage de cet odieux piège à ours dans lequel elle l’avait placé à sa naissance. “ Parce que je refuse d'accepter cette situation indéfiniment. Et je refuse que tu t'y plie à jamais. ” Le ton se frustre un peu en dépit des doux baiser du vent, mais les mains finissent par sagement se joindre devant sa cape dans une posture en tout point royale. “ Miguel, je t'aime. Mais plus encore, je suis infiniment fière d'être avec toi. Et si Alexander s'essayait à prendre ta place, j'éclaterais son coeur sous mes canines sans la moindre hésitation, et il le sait. ” Parce qu'elle était effroyablement territoriale, petite démone.
A dire vrai, elle aurait aimé jeter un "on s'en fout, d'Alex." mais la vérité c'est qu'elle y songerait certainement une bonne partie de la soirée, se remémorant sans mal avoir dormit plus d'une fois tout contre lui, jusqu'à pousser la porte de sa douche ou camper ses t-shirts dans le moindre mal.
@Alexander McCandless l’avait cueillit aux portes de ce second Doloris, l’avait accompagné durant plus de cinq années durant dans ses expéditions pour le compte des capes noires. Ensembles, ils avaient bravés bien des horreurs et s’étaient effondrés sur le pont de son bateau pour refaire le monde sur les contours des étoiles. Ensemble contre le reste du monde, lui avait-elle un jour murmuré, bien avant Miguel, bien avant les pleines lunes et la morsure de Charlie. Il l’avait pourtant abandonnée au sommet du monde dès Février, incapable de supporter les torsions qui brisait en milles hurlement le corps de Séléné. S’il était revenu en aout, force était de constater que l’on gardait en mémoire bien plus de raté, que d’acte de bravoure.
Et puis il y avait Miguel. Celui qui posait mille acte de tendresse sur ses épaules mises à nue et lui réapprenait à rire. Celui qui l'obligeait à sortir des chemins battus sans hyperventiler, lui rappelant que vivre, c'était aussi composer avec de brusque lubies et imprévus. Entre ses mains, elle s'était redécouverte belle. Drôle. Parfois même solaire lorsque ses grands yeux bleu accrochait les siens et qu'elle en devenait radieuse. Une douceur précieuse, presque ineffable, planqué sous ses doigts trop blancs.
- Et alors..? Ca tombe enfin, à peine murmuré, comme si verbaliser ces deux seuls mots permettraient à la Blackthorn d’échapper à l’immobilité qui pesait si lourdement sur son corps. “Je suis tienne et je le resterai. Toujours.”
La dernière fois qu’elle s’était laissé aller à pareille promesse, elle s’était découverte trompée. Pourtant Inverness tout entier pouvait bien rire aux éclats devant sa naïveté, mais Cataleya savait Miguel lui être fidèle, et c’était aujourd’hui à elle de lui promettre sa loyauté. Aussi choisit-elle de prendre les étoiles pour témoins et des dieux qu’elle avait répudiés. Doucement le corps s’arrache aux marches gelés du Black wolf et, offrant ses mains au Pajares, quelque chose vacille au fond de son regard clair. L’air en devient solennel, peut-être parce que pour la première fois de sa vie elle craignait viscéralement de le perdre. Que les Blackthorns ne les déchirent, que les tensions avec Alex ne dégénèrent ou ne brise définitivement le cœur de la sorcière en plus de sa relation avec Miguel. Pourtant, prise dans son regard Whisky, rarement Cataleya n’avait autant fait honneur aux Blackthorn puisque, mue d’une froide noblesse et couronnée par l’hiver, elle sembla un instant accepter son sort avec la dignité alloué à Freyr dit Blakkrthurs. L’espace d’un instant, oui, elle ne sembla ni craindre le jugement de Claudia, ni même la baguette d’Aloysius puisqu’elle avait par le passé éprouvé leur cruauté et en avait réchappé plus forte que jamais ; A la manière des baies que portaient les branches des pruneliers, elle gagnait en qualité dans l’adversité. Si ses parents respectaient véritablement les enseignements tirés de leur lignée, alors ils le sauraient. Ce bois forgé dans le péril, c’était leur emblème.
Alors elle revient la frapper, fugace et périlleuse petite idée. S’entête derrière ses yeux dont les profondeur insondable cachait sans nul doute un ou deux trésors. Elle s’obstine, petite idée, en dépit de sa déraison puisque la nuit à chassé toute âme qui vivent, et la neige recouvert leurs pas ; Il n’y avait que les astres et l'hiver pour entendre le vœux que poussait l’esprit jusqu'aux frontières de ses lèvres. Quand bien même celui-ci savait Miguel exécrer l’engagement.
-Dis. Tu m’épouserais, un jour ?
Elle était promise à un autre et condamnée, mais Kiran étaient parvenu à s’extraire de ses chaînes. Peut être que si elle portait un héritier et le jetait au visage des Bonnamy, elle regagnerait un semblant de liberté ? Filant à toute allure sous la chaude caresse d’un soleil dont désespérément elle avait besoin, niché entre les seules mains qu’elle tolérait encore sur sa peau. Doucement le regard se baisse pourtant et les doigts jouent nerveusement avec l’emplacement où aurait dû se trouver, il y a bien longtemps déjà, une bague offerte par @James Blackthorn . Il ne l’avait pourtant jamais fait, étouffant de fait l’espoir d’un jour marier quelqu’un qu’elle aimerait.
- “ Je sais que ça rentre en contradiction avec ce que j’ai dis plus tôt et que c'est un peu idiot mais… Si on faisait quelque chose d'informel et discret dans un premier temps, juste le temps que je règle ma vie... ” Juste le temps qu’elle se dégage de cet odieux piège à ours dans lequel elle l’avait placé à sa naissance. “ Parce que je refuse d'accepter cette situation indéfiniment. Et je refuse que tu t'y plie à jamais. ” Le ton se frustre un peu en dépit des doux baiser du vent, mais les mains finissent par sagement se joindre devant sa cape dans une posture en tout point royale. “ Miguel, je t'aime. Mais plus encore, je suis infiniment fière d'être avec toi. Et si Alexander s'essayait à prendre ta place, j'éclaterais son coeur sous mes canines sans la moindre hésitation, et il le sait. ” Parce qu'elle était effroyablement territoriale, petite démone.
A dire vrai, elle aurait aimé jeter un "on s'en fout, d'Alex." mais la vérité c'est qu'elle y songerait certainement une bonne partie de la soirée, se remémorant sans mal avoir dormit plus d'une fois tout contre lui, jusqu'à pousser la porte de sa douche ou camper ses t-shirts dans le moindre mal.
- InvitéInvité
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Lun 25 Mar 2024 - 21:56
L’oeil se fait particulièrement observateur. L’apprehension pourrait se lire sur le visage du madrilène s’il ne faisait pas si sombre. Cela fait bien longtemps qu’il ne nie plus l’évidence mais s’il n’en a jamais parlé à la Blackthorn, c’est aussi parce qu’il ignore complètement qu’elle sera sa réaction. Il ignorait même comment elle pouvait encore l’ignorer alors que l’amour du Grymm …
« Et alors..? » Les paupières s’abaissent à plusieurs reprise dans un mouvement légèrement hébété. Il ne s’attendrait pas à cette réponse. Il s’attendait à un mouvement de surprise ou a un démenti formel. Ou peut-être les deux, l’un après l’autre. Mais le regard de Cataleya ne trahit pas la moindre stupeur. Et elle ne se fatigue pas a prétendre qu’il se trompe, qu’il fabule.
« Je suis tienne et je le resterai. Toujours. » Un sourire infiniment doux s’illumine sur le visage du madrilène. Il aurait aimé déclamer pareille formule mais la réalité c’est qu’il craint de se planter. Préférant garder le silence, il l’observe se lever. Belle comme la nuit, divine dans l’hiver, le coeur de Miguel semble rater un battement. Cesserait-il de s’extasier sur cet air noble un jour ? Les mains diaphanes de la Blackthorn lui sont tendus et il finit par les prendre et se lever, abandonnant le joint fort entamé sur la marche de marbre qu’il quittait. « Dis. Tu m’épouserais, un jour ? »
- Je t’épouserais maintenant s’il le fallait.
Les mots sont passées par ses lèvres engourdies par le froid mais viennent directement du coeur. Et sans lâcher les prunelles céruléennes, il pose son front contre celui de la jeune femme. Et se retient de l’embrasser puisqu’elle se lance dans un plaidoyer pour une idée qu’il avait déjà accepté. Un léger éclat de rire se fait entendre à l’idée que Cataleya puisse régler elle même le compte du McCandless mais il est rapidement éteint par le baiser qu’il entreprend de lui donner amoureusement.
Le contact de Cataleya est chaud en comparaison avec le froid mordant du vent qui s’infiltre et tourne dans les rues, même les plus étroites, d’Inverness. Et mue par il ne savait quel romantisme qu’il avait pourtant si souvent exécré, le genou se ploie jusqu’à rencontrer la neige et les pavés. Le regard plus tendre que jamais, il ouvre la bouche et se rendant compte de sa bêtise la ferme avant de se mettre à fouiller ses poches frénétiquement. Il finit par trouver un de ces petits élastiques qui entourent habituellement les pochons de tentacula qu’il achète. Avant de le sortir, il le plie en deux pour lui donner très approximativement la taille d’une bague.
- Cataleya.
Il marque une pause avant de rire. Se rendant compte qu’il n’a aucune idée de ce qu’il va dire.
- Je t’aime. Et pour la première fois de ma vie, je n’ai plus envie d’aimer qui que ce soit d’autre . Tu es la f- la dragonne la plus époustouflante que je connaisse. Ma vie serait terriblement ennuyeuse si tu me quittais. Je n’ai franchement pas les moyens de t’offrir une bague correcte parce que Esther nous paie au lance-pierre mais… Veux-tu m’épouser quand même ?
« Et alors..? » Les paupières s’abaissent à plusieurs reprise dans un mouvement légèrement hébété. Il ne s’attendrait pas à cette réponse. Il s’attendait à un mouvement de surprise ou a un démenti formel. Ou peut-être les deux, l’un après l’autre. Mais le regard de Cataleya ne trahit pas la moindre stupeur. Et elle ne se fatigue pas a prétendre qu’il se trompe, qu’il fabule.
« Je suis tienne et je le resterai. Toujours. » Un sourire infiniment doux s’illumine sur le visage du madrilène. Il aurait aimé déclamer pareille formule mais la réalité c’est qu’il craint de se planter. Préférant garder le silence, il l’observe se lever. Belle comme la nuit, divine dans l’hiver, le coeur de Miguel semble rater un battement. Cesserait-il de s’extasier sur cet air noble un jour ? Les mains diaphanes de la Blackthorn lui sont tendus et il finit par les prendre et se lever, abandonnant le joint fort entamé sur la marche de marbre qu’il quittait. « Dis. Tu m’épouserais, un jour ? »
- Je t’épouserais maintenant s’il le fallait.
Les mots sont passées par ses lèvres engourdies par le froid mais viennent directement du coeur. Et sans lâcher les prunelles céruléennes, il pose son front contre celui de la jeune femme. Et se retient de l’embrasser puisqu’elle se lance dans un plaidoyer pour une idée qu’il avait déjà accepté. Un léger éclat de rire se fait entendre à l’idée que Cataleya puisse régler elle même le compte du McCandless mais il est rapidement éteint par le baiser qu’il entreprend de lui donner amoureusement.
Le contact de Cataleya est chaud en comparaison avec le froid mordant du vent qui s’infiltre et tourne dans les rues, même les plus étroites, d’Inverness. Et mue par il ne savait quel romantisme qu’il avait pourtant si souvent exécré, le genou se ploie jusqu’à rencontrer la neige et les pavés. Le regard plus tendre que jamais, il ouvre la bouche et se rendant compte de sa bêtise la ferme avant de se mettre à fouiller ses poches frénétiquement. Il finit par trouver un de ces petits élastiques qui entourent habituellement les pochons de tentacula qu’il achète. Avant de le sortir, il le plie en deux pour lui donner très approximativement la taille d’une bague.
- Cataleya.
Il marque une pause avant de rire. Se rendant compte qu’il n’a aucune idée de ce qu’il va dire.
- Je t’aime. Et pour la première fois de ma vie, je n’ai plus envie d’aimer qui que ce soit d’autre . Tu es la f- la dragonne la plus époustouflante que je connaisse. Ma vie serait terriblement ennuyeuse si tu me quittais. Je n’ai franchement pas les moyens de t’offrir une bague correcte parce que Esther nous paie au lance-pierre mais… Veux-tu m’épouser quand même ?
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
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» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Mer 27 Mar 2024 - 20:48
Il y avait bien longtemps que Cataleya avait renvoyé ses contes de fée au fond de sa bibliothèque, favorisant aux chevaliers, princes et pirates une froide érudition puisqu’on attendait plus d’elle. La Blackthorn n’avait pourtant jamais perdu cet Idéal et murmurait parfois encore -tout bas- qu’il n’y avait pas magie plus pure que celle qui unissait des êtres qui s’aimaient. Elle rêvait son mariage beau et sincère, loin de toute la grandiloquence qu’on lui connaissait puisqu’elle mésestimait trop le Monde pour crassement jeter ses voeux à ses pieds ; Oui, elle rêvait de quelque chose de doux et d’intime, presque discret, pour préserver son amour des regards gras qui pourrait le souiller. C’est d'ailleurs très jeune qu'elle avait fantasmé son union avec James, peaufiné les détails en son absence comme Pénélope tissait dans l’attente du retour d’Ulysse. Sur ce même modèle, elle avait éconduit tous les autres, raccrochant sa maigre survie au fantasme d’un Exil qui prendrait nécessaire fin, un jour. Elle s'était promise savoir attendre, infiniment s’il le fallait. Et elle l’avait fait, sagement assise sur les escaliers du manoir familial. Tristement lovée dans sa robe de mariée au point où on l’avait plus d’une fois cru folle, ou désespérée.
Pourtant front contre front, le regard fiché dans l’âme du Pajares, Cataleya se sent effroyablement minuscule. Terriblement fébrile devant cette idée qu’infiniment, pourtant, elle chérissait. Son impulsivité avait trouvé écho entre les doigts de l’espagnol avec un tel naturel qu’elle n’était pas même sûre qu’Ils réalisaient encore tout ce que celà impliquait, mais elle se raccrocha avec une telle force à ses mots qu’elle s’était crû capable de tout renier, ici et maintenant, pour cet homme que superbement les étoiles couronnait. Tout renier, oui, alors même que son propre exil venait de prendre fin. Qu’elle était enfin rentrée.
Confronté à la désarmante franchise de ce regard qui l’aimait, le dragon Blackthorn éclate en un pouffement humide puisqu’elle réalise qu'au-dessus d’elle veillait forcément encore quelques dieux. Cet agencement en tout point éloigné de ses attentes lui sembla d’autant plus parfait qui leur ressemblait ; Improbablement jeté à la gueule du monde, spontané, sincère. Tout sembla alors la frapper de sa soudaine poésie, si bien que les lèvres, amoureuses et passionnées, se raccrochèrent au baiser avec tant d'ardeur que les mains ressentirent le besoin de remonter sur les mâchoires de l’ancien grymm pour l’approfondir. Et comme elle sentait déjà son coeur imploser, des larmes en bordure des yeux pour la bercer d’étoiles, Cataleya vint à chasser d’une profonde inspiration le tremblement imperceptible de sa voix avant de marquer un pas noble devant ce genoux si charmant courbé. Elle ne peut pourtant s’empêcher de rire devant cette improbable alliance, mais salut le talent qu'à toujours eu Miguel pour improviser des parades à la seconde près.
“Miguel Alejandro Pajares”. Amorce t’elle comme une caresse, s’abaissant dans la neige pour prendre place sur ses genoux et ainsi nouer ses doigts autour de cette main qui s’acharnait à lui présenter la bague la plus ridicule qu’elle s’était jamais essayé à porter. Ses immenses yeux bleu sont pourtant teinté d’une bienveillance rarement éprouvée, tant et si bien qu'ils se rapprochent et que de nouveau le front se colle a celui de son aimé. “Si je courais après ton argent, on aurait sans doute l’espoir de manger autre chose que de pâtes. Ta paye, je m’en moque. Tu as des qualités qu’aucun gobelin ne saurait estimer : infiniments précieuses. Je te veux dans ma vie chaque fois que l’aurore pointera, parce que mes éveils n’ont aucune saveur s’ils ne se font pas dans tes bras. Aucun.”
Elle le pense, et ne peut se faire que reconnaissante devant cet homme qui n’aurait pas pu mieux l’aimer. Qu’importe les cris, qu’importe les incompréhensions, au moins avaient-ils toujours essayés. Levant doucement les yeux au ciel pour s’essayer à ne pas pleurer, un bref éclat perce pourtant la nuit et l’hiver puisque cette évidence se dessine sous les contours d’un élastique franchement moche. Alors elle en rit un peu, à mi chemin entre des larmes causées par la beauté de l’instant et le ridicule de la situation. “Je nous paierait quand même de véritables alliances : ton élastique ne me survivra pas.” Murmure-t-elle enfin, en se détachant de lui. Elle ne se redresse pourtant pas, sagement agenouillé sur le manteau de l’hiver pour rester a sa hauteur. A niveau égal, puisque la valeur du sang perdait de son sens lorsqu'elle été confronté à ce ange.
Déposant un tendre baiser sur les mains du Pajares, Cataleya reprend en relevant ses cheveux pour mieux détacher sa cape. Le tissu glisse jusqu’à épouser la neige en contrebas, découvrant une robe immaculée dont les détails délicat scintillait à peine sous la caresse de la nuit. Ce n’est pourtant pas ce ravissement qu’elle cherche, mais les trois colliers qui fourbement s’entremêlent à l’abri du col.
- Tu me donnes la force, mais surtout l’envie de sourire tous les jours, Miguel. Je ne te serais jamais assez reconnaissante pour ça. Alors, oui, pleinement, je veux t’épouser. On le lui ferait regretter, mais elle n'avait jamais prévu de mourir bien vieille.
Pourtant front contre front, le regard fiché dans l’âme du Pajares, Cataleya se sent effroyablement minuscule. Terriblement fébrile devant cette idée qu’infiniment, pourtant, elle chérissait. Son impulsivité avait trouvé écho entre les doigts de l’espagnol avec un tel naturel qu’elle n’était pas même sûre qu’Ils réalisaient encore tout ce que celà impliquait, mais elle se raccrocha avec une telle force à ses mots qu’elle s’était crû capable de tout renier, ici et maintenant, pour cet homme que superbement les étoiles couronnait. Tout renier, oui, alors même que son propre exil venait de prendre fin. Qu’elle était enfin rentrée.
Confronté à la désarmante franchise de ce regard qui l’aimait, le dragon Blackthorn éclate en un pouffement humide puisqu’elle réalise qu'au-dessus d’elle veillait forcément encore quelques dieux. Cet agencement en tout point éloigné de ses attentes lui sembla d’autant plus parfait qui leur ressemblait ; Improbablement jeté à la gueule du monde, spontané, sincère. Tout sembla alors la frapper de sa soudaine poésie, si bien que les lèvres, amoureuses et passionnées, se raccrochèrent au baiser avec tant d'ardeur que les mains ressentirent le besoin de remonter sur les mâchoires de l’ancien grymm pour l’approfondir. Et comme elle sentait déjà son coeur imploser, des larmes en bordure des yeux pour la bercer d’étoiles, Cataleya vint à chasser d’une profonde inspiration le tremblement imperceptible de sa voix avant de marquer un pas noble devant ce genoux si charmant courbé. Elle ne peut pourtant s’empêcher de rire devant cette improbable alliance, mais salut le talent qu'à toujours eu Miguel pour improviser des parades à la seconde près.
“Miguel Alejandro Pajares”. Amorce t’elle comme une caresse, s’abaissant dans la neige pour prendre place sur ses genoux et ainsi nouer ses doigts autour de cette main qui s’acharnait à lui présenter la bague la plus ridicule qu’elle s’était jamais essayé à porter. Ses immenses yeux bleu sont pourtant teinté d’une bienveillance rarement éprouvée, tant et si bien qu'ils se rapprochent et que de nouveau le front se colle a celui de son aimé. “Si je courais après ton argent, on aurait sans doute l’espoir de manger autre chose que de pâtes. Ta paye, je m’en moque. Tu as des qualités qu’aucun gobelin ne saurait estimer : infiniments précieuses. Je te veux dans ma vie chaque fois que l’aurore pointera, parce que mes éveils n’ont aucune saveur s’ils ne se font pas dans tes bras. Aucun.”
Elle le pense, et ne peut se faire que reconnaissante devant cet homme qui n’aurait pas pu mieux l’aimer. Qu’importe les cris, qu’importe les incompréhensions, au moins avaient-ils toujours essayés. Levant doucement les yeux au ciel pour s’essayer à ne pas pleurer, un bref éclat perce pourtant la nuit et l’hiver puisque cette évidence se dessine sous les contours d’un élastique franchement moche. Alors elle en rit un peu, à mi chemin entre des larmes causées par la beauté de l’instant et le ridicule de la situation. “Je nous paierait quand même de véritables alliances : ton élastique ne me survivra pas.” Murmure-t-elle enfin, en se détachant de lui. Elle ne se redresse pourtant pas, sagement agenouillé sur le manteau de l’hiver pour rester a sa hauteur. A niveau égal, puisque la valeur du sang perdait de son sens lorsqu'elle été confronté à ce ange.
Déposant un tendre baiser sur les mains du Pajares, Cataleya reprend en relevant ses cheveux pour mieux détacher sa cape. Le tissu glisse jusqu’à épouser la neige en contrebas, découvrant une robe immaculée dont les détails délicat scintillait à peine sous la caresse de la nuit. Ce n’est pourtant pas ce ravissement qu’elle cherche, mais les trois colliers qui fourbement s’entremêlent à l’abri du col.
- Tu me donnes la force, mais surtout l’envie de sourire tous les jours, Miguel. Je ne te serais jamais assez reconnaissante pour ça. Alors, oui, pleinement, je veux t’épouser. On le lui ferait regretter, mais elle n'avait jamais prévu de mourir bien vieille.
- InvitéInvité
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Dim 7 Avr 2024 - 10:43
Il était plus qu’évident que le madrilène n’avait aucune idée de ce qu’il faisait. Jamais il ne s’était imaginé un genou à terre. Jamais il n’avait réellement envisagé de prendre femme. Jamais il n’avait pensé au mariage. Et pourtant ce soir, les étoiles en étaient témoins silencieuses, il avait ployé le genou et en avait exprimé le voeux avec une sincérité aussi désarmante que maladroite. Il n’avait jamais réfléchis au mariage. Il ne savait évidemment pas à quoi il s’engageait. Mais il s’engageait. Pour elle, il était définitivement près à s’engager…
Elle rit. De ce rire absolument pas cristallin. De ce rire qui réchauffe n’importe quel coeur transis par le froid. Il se souvient encore de la première fois qu’il avait entendu ce rire. Il s’était demandé alors comment une âme si froide pouvait détenir ce genre de rire. “Miguel Alejandro Pajares”. Il l’accueille volontiers sur ce genou ployé, glisse ses doigts entre les siens et lui vole même un de ces baisers sous le menton qui la font rire et râler tout à la fois.
Il rit à son tour, alors qu’elle évoque l’évidence : son coffre à gringotts est loin de faire partie de ses atouts majeurs. Il ne fera pas fortune avant de très nombreuses années. Peut-être jamais, puisqu’à 30 ans il était peu probable que sa carrière de Quidditch ne démarre vraiment un jour. “Je nous paierait quand même de véritables alliances : ton élastique ne me survivra pas.”
- D’accord.
Un sourire dans la voix, il hoche la tête, priant tout de même Merlin pour qu’elle lui épargne une alliance trop clinquante qu’il perdrait à coup sûr entre deux entrainements. La cape de Cataleya glissant jusqu’au sol, laissant la Blackthorn vetue d’une robe blanche qui seyait parfaitement à un mariage improvisé. « Alors, oui, pleinement, je veux t’épouser. »
Le coeur remplit à ras bord, se sentant définitivement plus époux que petit ami honteusement dissimulé, il prend la nuit pour seul témoin et officialise cette union de la meilleure des manière. D’un geste surprenant mais mesuré, il renverse en arrière le corps de la Blackthorn et se penche pour l’embrasser passionnément. Puis passant une main sous ses genoux et s’assurant de la prise dans son dos, il se relève en la tenant contre lui.
- J’espère avoir droit à quelques heures de nuit de noce, avant que tu ne rentres.
Elle rit. De ce rire absolument pas cristallin. De ce rire qui réchauffe n’importe quel coeur transis par le froid. Il se souvient encore de la première fois qu’il avait entendu ce rire. Il s’était demandé alors comment une âme si froide pouvait détenir ce genre de rire. “Miguel Alejandro Pajares”. Il l’accueille volontiers sur ce genou ployé, glisse ses doigts entre les siens et lui vole même un de ces baisers sous le menton qui la font rire et râler tout à la fois.
Il rit à son tour, alors qu’elle évoque l’évidence : son coffre à gringotts est loin de faire partie de ses atouts majeurs. Il ne fera pas fortune avant de très nombreuses années. Peut-être jamais, puisqu’à 30 ans il était peu probable que sa carrière de Quidditch ne démarre vraiment un jour. “Je nous paierait quand même de véritables alliances : ton élastique ne me survivra pas.”
- D’accord.
Un sourire dans la voix, il hoche la tête, priant tout de même Merlin pour qu’elle lui épargne une alliance trop clinquante qu’il perdrait à coup sûr entre deux entrainements. La cape de Cataleya glissant jusqu’au sol, laissant la Blackthorn vetue d’une robe blanche qui seyait parfaitement à un mariage improvisé. « Alors, oui, pleinement, je veux t’épouser. »
Le coeur remplit à ras bord, se sentant définitivement plus époux que petit ami honteusement dissimulé, il prend la nuit pour seul témoin et officialise cette union de la meilleure des manière. D’un geste surprenant mais mesuré, il renverse en arrière le corps de la Blackthorn et se penche pour l’embrasser passionnément. Puis passant une main sous ses genoux et s’assurant de la prise dans son dos, il se relève en la tenant contre lui.
- J’espère avoir droit à quelques heures de nuit de noce, avant que tu ne rentres.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Sam 13 Avr 2024 - 0:20
Démêlant du mieux qu’elle le pouvait les colliers enchevêtrés à son cou puisque déterminée à forger une alliance décente, quoique temporaire, Cataleya se laisse surprendre par la bascule en arrière mais n’émet aucun cri. Elle plaçait une confiance aveugle entre ces mains dorées et le geste n'avait de toute manière rien de brusque alors, sans qu’elle ne l’y autorise véritablement, le sourire éclot en une douceur intuitive. Elle qui avait voulu râler après les bêtises de l’espagnol puisqu’il brisait son initiative canon et hautement symbolique se retrouve bien démunie ainsi prise par son regard. En tout point charmé par ce visage qui doucement approchait. N’y résistant pas, la lufkin contracte ce qui lui servait d’abdos et raccourcit les centimètres pour embrasser ces lèvres odieusement tentatrices, les rêvant déjà sur son cou ou partie à l’aventure vers les courbes amoureuses de sa poitrine. Ça ne l’empêche pourtant pas de fondre en un gloussement honteux lorsque Miguel entreprend de les redresser.
- Si tu m’épuises jusqu’au petit jour, je n’aurais d’autre choix que de dormir dans tes bras jusqu’à demain midi tu sais. Lui répond t-elle à voix basse, comme pour garder ces mots sous le joug du confidentiel. Le regard pétille pourtant si joliment que Cataleya reprend avec panache lorsque ses doigts viennent à défaire la cravate du madrilène. Je prétexterais une urgence à Sainte Marie.
Si la vision d’un Miguel en costume est aussi belle qu’improbable, la lufkin s’essaye pourtant à lui rendre un peu de sa liberté en défaisant le noeud qui l’étranglait. Consciente qu’aussi charmant était-il dans ce rôle de prince et chevalier, il n’avait nullement besoin de vêtement parfaitement taillé pour resplendir comme il le faisait. Etre engoncé dans un cadre aussi rigide n’était de toute manière pas lui. La cravate glisse alors lentement entre les doigts de la Blackthorn avant que le regard de celle-ci ne s’essaye à croiser le sourire de l’ancien grymm. L’espace d’une seconde pourtant, elle semble hésiter et chercher ses mots.
- Est-ce que… Ca fait de moi Madame Pajares ? Ose t’elle enfin, craignant presque que l’aurore lui susurre que tout ceci n’était qu’une vaste blague et qu’elle avait été bien niaise d’y avoir cru. La voix s’étant faite timide, l’orgueil se gonfle aussitôt et flanque sur le visage de la lufkin une malice emprunt de défi. “A moins que tu préfères prendre le nom Blackthorn, évidemment.”
Le sourire s’esquisse, parfaitement conscient que son aimé haïrait ça, mais perd rapidement ses contours provocateurs puisque l’instant est à la poésie. D'un main douce, la Blackthorn ramène le visage de Miguel vers elle et le détaille longuement comme elle le ferait face à la toile d’un Maître. Elle avait l’impression que tout ceci était irréel, pas même convaincue de mériter tout le bonheur que lui procurait cet homme alors, sans un mot, elle lui promet que le prochain solstice d’hiver célèbrera sa pleine liberté. Que dans un an, oui, ils n’auront plus à se cacher des Blackthorns. Ils n’étaient pourtant pas les seuls qui désapprouvaient cette union, elle le craignait, alors les zygomatiques s’affaissent et la voix reprend plus sérieusement.
- Tu vas parler de nous à ton père...?
- Si tu m’épuises jusqu’au petit jour, je n’aurais d’autre choix que de dormir dans tes bras jusqu’à demain midi tu sais. Lui répond t-elle à voix basse, comme pour garder ces mots sous le joug du confidentiel. Le regard pétille pourtant si joliment que Cataleya reprend avec panache lorsque ses doigts viennent à défaire la cravate du madrilène. Je prétexterais une urgence à Sainte Marie.
Si la vision d’un Miguel en costume est aussi belle qu’improbable, la lufkin s’essaye pourtant à lui rendre un peu de sa liberté en défaisant le noeud qui l’étranglait. Consciente qu’aussi charmant était-il dans ce rôle de prince et chevalier, il n’avait nullement besoin de vêtement parfaitement taillé pour resplendir comme il le faisait. Etre engoncé dans un cadre aussi rigide n’était de toute manière pas lui. La cravate glisse alors lentement entre les doigts de la Blackthorn avant que le regard de celle-ci ne s’essaye à croiser le sourire de l’ancien grymm. L’espace d’une seconde pourtant, elle semble hésiter et chercher ses mots.
- Est-ce que… Ca fait de moi Madame Pajares ? Ose t’elle enfin, craignant presque que l’aurore lui susurre que tout ceci n’était qu’une vaste blague et qu’elle avait été bien niaise d’y avoir cru. La voix s’étant faite timide, l’orgueil se gonfle aussitôt et flanque sur le visage de la lufkin une malice emprunt de défi. “A moins que tu préfères prendre le nom Blackthorn, évidemment.”
Le sourire s’esquisse, parfaitement conscient que son aimé haïrait ça, mais perd rapidement ses contours provocateurs puisque l’instant est à la poésie. D'un main douce, la Blackthorn ramène le visage de Miguel vers elle et le détaille longuement comme elle le ferait face à la toile d’un Maître. Elle avait l’impression que tout ceci était irréel, pas même convaincue de mériter tout le bonheur que lui procurait cet homme alors, sans un mot, elle lui promet que le prochain solstice d’hiver célèbrera sa pleine liberté. Que dans un an, oui, ils n’auront plus à se cacher des Blackthorns. Ils n’étaient pourtant pas les seuls qui désapprouvaient cette union, elle le craignait, alors les zygomatiques s’affaissent et la voix reprend plus sérieusement.
- Tu vas parler de nous à ton père...?
- InvitéInvité
Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Mar 23 Avr 2024 - 22:36
L’or des prunelles du madrilènes aurait pu coûler dans l’océan du regard de la rouquine, alors qu’il l’observe amoureusement. Penchée au dessus de la neige, retenue que par la puissance de ses bras, il aurait pu tenir cette position éternellement s’il l’avait fallut. Il se souviendrait longtemps de ces quelques secondes, celles juste avant qu’il ne n’embrasse ces lèvres où naissait un sourire.
Ce baiser, scellant un mariage imaginaire quoi que bien réel dans l’esprit du Pajares, ne dure que quelques secondes avant qu’il ne redresse sa belle pour la porter contre son coeur. « Si tu m’épuises jusqu’au petit jour, je n’aurais d’autre choix que de dormir dans tes bras jusqu’à demain midi tu sais. » Elle savait pertinemment que pour ce genre de requête, elle n’avait pas besoin de le dire deux fois. Elle n’avait même pas besoin de le dire tout court. Bien sûr qu’ii lui ferait l’amour jusqu’à ce que le soleil se lève et plus encore. « Est-ce que… Ca fait de moi Madame Pajares ? »
- Evidemment !
« A moins que tu préfères prendre le nom Blackthorn, évidemment.» Puisqu’elle avait osé, il avait fait mine de la laisser tomber. Si la neige avait été un peu plus épaisse et qu’il n’avait pas craint qu’elle se casse une côte au passage, il l’aurait sûrement fait pour de vrai, d’ailleurs. Plutôt crever que de prendre ce nom qui était synonyme d’horreur dans son esprit. Pajares, c’était bien. Vraiment bien. On ne peut mieux.
Si la main de Cataleya caresse le visage du madrilène, ce sont les lèvres de ce dernier qui viennent couronner d’un baiser le front de la médicomage. Se pouvait-on plus amoureux ? Il n’avait pas l’impression d’avoir tant aimé. Jamais. Il avait aimé, pourtant. Mais la réciproque n’avait jamais été aussi vraie, aussi pure, qu’elle ne l’était à cet instant. « Tu vas parler de nous à ton père…? »
- Parce que tu penses que je ne lui ai jamais parlé de toi ?
Emilio ne savait pas tout. Mais il savait.
Ce baiser, scellant un mariage imaginaire quoi que bien réel dans l’esprit du Pajares, ne dure que quelques secondes avant qu’il ne redresse sa belle pour la porter contre son coeur. « Si tu m’épuises jusqu’au petit jour, je n’aurais d’autre choix que de dormir dans tes bras jusqu’à demain midi tu sais. » Elle savait pertinemment que pour ce genre de requête, elle n’avait pas besoin de le dire deux fois. Elle n’avait même pas besoin de le dire tout court. Bien sûr qu’ii lui ferait l’amour jusqu’à ce que le soleil se lève et plus encore. « Est-ce que… Ca fait de moi Madame Pajares ? »
- Evidemment !
« A moins que tu préfères prendre le nom Blackthorn, évidemment.» Puisqu’elle avait osé, il avait fait mine de la laisser tomber. Si la neige avait été un peu plus épaisse et qu’il n’avait pas craint qu’elle se casse une côte au passage, il l’aurait sûrement fait pour de vrai, d’ailleurs. Plutôt crever que de prendre ce nom qui était synonyme d’horreur dans son esprit. Pajares, c’était bien. Vraiment bien. On ne peut mieux.
Si la main de Cataleya caresse le visage du madrilène, ce sont les lèvres de ce dernier qui viennent couronner d’un baiser le front de la médicomage. Se pouvait-on plus amoureux ? Il n’avait pas l’impression d’avoir tant aimé. Jamais. Il avait aimé, pourtant. Mais la réciproque n’avait jamais été aussi vraie, aussi pure, qu’elle ne l’était à cet instant. « Tu vas parler de nous à ton père…? »
- Parce que tu penses que je ne lui ai jamais parlé de toi ?
Emilio ne savait pas tout. Mais il savait.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: [bal de yule] Born to die. (terminé)
Mer 24 Avr 2024 - 22:04
Entourant précieusement la cravate autour de ses doigts, Cataleya la ramène elle et les mots de Miguel jusqu’à son coeur pour le nourrir de cet amour qui le faisait pourtant déjà déborder. De cette simili-chute dans la neige à ce doux baiser sertissant son front gelé. Des blagues un peu nulles au saut du lit, à ces instants où, douce et féline, elle se coulait entre ses bras pour se faire une place derrière sa manette. Cataleya n’avait de cesse que de voir en un banal quotidien son propre conte de fée. Tout semblait plus beau lorsque placé sous les sourires du Pajares, si bien qu’elle se satisfaisait de peu, petite héritière capricieuse et matérialiste. Les partages de pâte sans beurre, à même un saladier dans lequel ils piochaient à deux pour éviter la vaisselle ne l’offusquait plus puisque Miguel la comblait de bien des manières. Pourtant, savoir que le Pajares avait pu l’évoquer auprès de sa famille la gonflait d’une fierté immense. Le ton ayant sonné comme la plus belle des évidence. Il lui avait parlé d’elle. C’était un peu idiot sans doute puisqu’elle ne doutait en rien du sérieux de le relation, mais ce rappel au fait qu’elle comptait assez pour être officiellement évoquée lui faisait du bien. La sécurisait. Un instant, elle se sent stupide d’avoir crû que seul les Blackthorn pourrait lui donner une impression de foyer puisqu’en tout sens, les bras de cet homme avait bercé son coeur bien plus que ses parents ne l’avaient fait. Ca ne chassait pas tout à fait le besoin de retrouver une maison gorgé de vie et trop habité, de réentendre les rires de Baby et Juliet, mais l’amour n’avait définitivement jamais manqué.
- Je ne sais pas, j'aurais crû que l’entièreté de la meute Pajares aurait organisé une intervention pour sauver leur aîné de la terrible, féroce, infamie culinaire que je suis.
Elle s’était accroché à sa chemise, petit être impérieux, comme pour appuyer à chaque nouvel adjectif la description qu’elle faisait d’elle-même. L’oeil pétillait pourtant joliment sous les constellations hivernales, et n’avait de cesse de se radoucir contre l’or de son regard. Fasciné par les baisés esquissés par l'espagnol, la Blackthorn lui effleure les lèvres du bout des doigts, enchantée par cette étrange insouciance qu’il faisait naître en elle. Miguel était définitivement un air frais dans son quotidien vicié. Un soleil chaud de printemps, après des années d’hiver gelé. Il n’y avait pas à dire, oui, elle rêvait de l’épouser.
-J’ai envie de toi. Elle le murmure sans réaliser tout à fait la connotation qu’aurait ces quatres mots, et rougit subitement lorsque son cerveau s'en fait profondément dubitatif. N-Non ! Pas comme ça ! Enfin si, évidemment, tout le temps mais ! ARRETE DE ME REGARDER COMME CA ! Ce que je veux dire c’est … J’ai envie de toi dans ma vie Miguel. Vraiment. Laisse moi un peu de temps pour la ranger et bientôt tu auras le bonheur de sentir de nouveau tes casseroles bruler. Bientôt, plus jamais, on aura à se cacher.
Un an. Elle se donnait un an jour pour jour pour s’arracher à sa condition sans trop y perdre de plume. Elle avait été répudié six mois, peut être pourrait-elle survivre à une vie dénigrée par ceux qui l’avait vu grandir ? Ses doigts blancs serrent un peu plus la chemise du Pajares pour chasser l’idée qu’il lui faudra sous peu rédiger son testament -au cas où- mais la relâche quand le corps succombe. Pend mollement entre les bras de celui qui serait bientôt son époux. Dramatiquement, même.
-Dis moi que tu as des popcorns à l'appart ; je n’ai rien pu avaler. Laisse nous rejouer cette nuit qui aurait dû être notre première fois.
- Je ne sais pas, j'aurais crû que l’entièreté de la meute Pajares aurait organisé une intervention pour sauver leur aîné de la terrible, féroce, infamie culinaire que je suis.
Elle s’était accroché à sa chemise, petit être impérieux, comme pour appuyer à chaque nouvel adjectif la description qu’elle faisait d’elle-même. L’oeil pétillait pourtant joliment sous les constellations hivernales, et n’avait de cesse de se radoucir contre l’or de son regard. Fasciné par les baisés esquissés par l'espagnol, la Blackthorn lui effleure les lèvres du bout des doigts, enchantée par cette étrange insouciance qu’il faisait naître en elle. Miguel était définitivement un air frais dans son quotidien vicié. Un soleil chaud de printemps, après des années d’hiver gelé. Il n’y avait pas à dire, oui, elle rêvait de l’épouser.
-J’ai envie de toi. Elle le murmure sans réaliser tout à fait la connotation qu’aurait ces quatres mots, et rougit subitement lorsque son cerveau s'en fait profondément dubitatif. N-Non ! Pas comme ça ! Enfin si, évidemment, tout le temps mais ! ARRETE DE ME REGARDER COMME CA ! Ce que je veux dire c’est … J’ai envie de toi dans ma vie Miguel. Vraiment. Laisse moi un peu de temps pour la ranger et bientôt tu auras le bonheur de sentir de nouveau tes casseroles bruler. Bientôt, plus jamais, on aura à se cacher.
Un an. Elle se donnait un an jour pour jour pour s’arracher à sa condition sans trop y perdre de plume. Elle avait été répudié six mois, peut être pourrait-elle survivre à une vie dénigrée par ceux qui l’avait vu grandir ? Ses doigts blancs serrent un peu plus la chemise du Pajares pour chasser l’idée qu’il lui faudra sous peu rédiger son testament -au cas où- mais la relâche quand le corps succombe. Pend mollement entre les bras de celui qui serait bientôt son époux. Dramatiquement, même.
-Dis moi que tu as des popcorns à l'appart ; je n’ai rien pu avaler. Laisse nous rejouer cette nuit qui aurait dû être notre première fois.