0 : Il se trouve dans le hall du château, les mains dans les poches, lâchant un profond soupir, comme s’il préférait être ailleurs que se retrouver ici. Par ailleurs, il fait référence à son lit qui l’attend avec une bonne tisane à la camomille qui lui permettrait de faire des rêves sereins dans lesquels il n’aurait pas besoin de faire honneur à ce qui lui restait de famille. S’il avait choisi de participer à la seconde épreuve et sacrifier ses heures de sommeil, c’était parce qu’il avait entendu que la seconde épreuve était une épreuve de logique et il voulait faire honneur aux siens et par les siens, il ne parlait pas forcément des gens de sa maison, mais surtout de sa famille. S’il terminait l’épreuve, peut-être que ses frères et sœurs lui accorderaient un peu plus de considération puisque visiblement, c’était trop demandé de demander du respect.

Un gigantesque brasier laisse apparaître un décompte. Marvin le regarde longuement et se rappelle que la seconde épreuve était une épreuve de vitesse. Il détestait attendre et faire attendre les autres, mais il détestait encore plus courir. Lorsque le chiffre zéro apparait dans les flammes, plusieurs couronnes de lauriers apparaissent à l’autre bout de la pièce. Autour de lui, avant même qu’il ne puisse commencer à bouger, tout le monde se met à courir en direction des couronnes de laurier, le bousculant au passage. « Non, mais oh, les bonnes manières, ça ne se fait pas de bousculer des gens comme ça ! » ronchonne Marvin. Il marche en direction des couronnes de laurier, marmonnant dans sa barbe que les jeunes de nos jours n’avaient plus aucun respect pour personne. Une fois arrivé devant la couronne de laurier, il l’effleure et se retrouve dans une autre salle…

5 : Il atterrit dans une salle, ressemblant à une bibliothèque, où les objets bougent dans tous les sens. Sans regarder autour de lui, Marvin se dirige vers la porte où il remarque que la porte est fermée. Bien évidemment. Roulant les yeux, il se retourne et regarde autour de lui. La clé ne doit pas être bien loin…

11 : Une fois la clé retrouvée, Marvin atterrit dans une salle vide. « Ça fait du bien, après le désordre de la pièce que je viens de quitter. » ne peut-il s'empêcher de maugréer. Le dos voûté, les mains dans les poches, il regarde autour de lui et aperçoit un parchemin sur lequel est écrit une énigme à laquelle il faut répondre. À voix haute, il prononce...

13 : Marvin atterrit dans une salle vide, de nouveau, il allait finir par avoir l'habitude à force, à l’exception d’un affreux tapis noir et blanc. « Il aurait mieux valu que la pièce soit vide. » ne peut-il s'empêcher de dire. Il devait faire quelque chose pour que le tapis se transforme en portail...

16 : Il traverse le portail pour arriver dans une salle où des chaporouges agressifs l'attendent. Flemme. Il sort sa baguette. « Petrificus totalus ! » Fort heureusement, son sortilège réussit. Les chaporouges se voient pieds et mains liés, leur mâchoire bloquée. Marvin en profite pour aller vers la nouvelle épreuve...

21 : Marvin atterrit dans une nouvelle pièce. Rien de bien étonnant à première vue, le sol était recouvert de dalles de carrelage et au bout de la pièce, il y avait une porte qui permettrait probablement d'accéder à la prochaine épreuve.

Sans qu'il n'esquisse le moindre mouvement, une dalle disparaît et fait exploser une bombabouse à l’odeur pestilentielle. Fort heureusement, il réussit à se frayer un passage sans faire exploser de nouvelles bombabouses...

27: Marvin atterrit dans une salle où les murs sont couverts de robinets. Normalement, il passerait un commentaire sur le mauvais goût de la décoration, mais ce n'est pas ce qui l'inquiète le plus en ce moment, non, ce dont il se soucie, c'est  du fait que l'eau coule des robinets et commence à monter doucement mais sûrement dans la pièce. Pris de panique, il tente d'ouvrir un robinet et il a de la chance, il tombe sur le bon du premier coup. Il coupe l'eau. Une trappe s'ouvre et l'entraîne vers la prochaine épreuve...

30 : Il atterrit dans une pièce chaleureuse pour changer des prcédentes. Il y fait doux, il y fait chaud. Des applaudissements résonnent. Sur un piédestal qui n'est pas si moche que cela, il y a de nouveau une couronne de lauriers plaquée d’or. Il marche en sa direction et la touche pour être transféré loin du Manoir auprès des organisateurs de l’épreuve.