- Apsara ChankimhaOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 568
» miroir du riséd : Lalisa Manobal
» crédits : <3
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 21
» situation : Célibataire
» année d'études : 3ème année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 670
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Here we meet again ft Ethan
Mar 19 Mar 2024 - 15:49
Here we meet again@Ethan Lacroix
Vendredi 23 février 2024, entre midi et deux.
La métamorphose était merveilleuse. Savante, même. La faute à de trop nombreuses années passées à parfaire l’art si particulier du balayage de l’esprit. Il suffisait de se concentrer sur l’essentiel : Le cœur battait, quoiqu’avec de léger disfonctionnement. Le sang circulait, donnait de la pigmentation à ses pommettes et à ses lippes divinement tordues par son éternel sourire. Ça allait, puisqu’elle était debout. Ça devait forcement aller, puisque @James Blackthorn l’avait aidé à se relever. La venue de son frère n’avait été qu’une marche de plus à grimper pour avancer. Une grande marche certes, digne d’une montagne qu’il lui avait fallu gravir pour espérer avancer. Elle ne pouvait se permettre de regarder en arrière au risque de retomber dans ses horribles travers. Elle devait faire fi de cet instinct primaire qui lui hurlait combien il serait plus simple de lâcher prise, d’abdiquer. Il était hors de question le décevoir, lui qui avait gagné une place de choix dans son cœur. Il était tout autant déraisonnable de s’opposer à son destin, au risque de s’en voir déposséder en un claquement de doigt. Cruel dilemme dont elle gomma tout résidu de son visage rond. La blouse blanche et le pantalon vert désespérément grand lui servait d’armure, là où la mine rayonnante s’attacherait à pourfendre tout doute sur l’existence des nuages qui étouffaient son esprit. Les soucis restaient enfermés au placard, sous clef. Le rituel s’achevait à l’instant même où sa longue chevelure brune se trouvait strictement tirée et nouée à l’aide d’un élastique dépourvu de fantaisie. Chaque matin, dans les vestiaires attenant au service du pédiatrie, ce n’était pas qu’une tenue qu’elle changeait. C’était toute une réalité qu’elle pliait, tirait et pressait pour lui permettre de se fondre dans celles des autres.
Les journées s’enchainaient, se ressemblaient tout en laissant la place à d’innombrables imprévus. Le carnet qui menaçait de faire sauter les coutures de sa poche se noircissait à vue d’œil. Il était bourré d’annotations, de schémas et questionnements qui ne pouvait qu’appuyer l’investissement réel de l’aspirante médicomage. Cette filière n’était pas de son choix et pourtant, elle ne visait rien de moins que l’excellence. Cette volonté s’était renforcée au cours des derniers mois, par la présence rassurante de @Juliet Blackthorn et la guidance bienveillante d’@Elio Cooper . Grâce à eux, elle avait pris plaisir à marcher sur cette route qui était toute tracée pour elle, à la faire sienne. Son stage aux urgences avait gentiment soufflé sur les braises. Sa présence au sur le terrain, lors de la première manche du challenge, avait continué d’en attiser les flammes. Cette nouvelle expérience pourrait bien prendre des airs de feu de joie.
Les enfants et elle, ça faisait deux. Au moins. Apsara n’avait jamais eu l’occasion d’en approcher, si ce n’est de loin dans le cadre affreusement strict des réunions de famille. Elle était loin d’imaginer qu’un quelconque instinct protecteur puisse s’éveiller à leur contact. Et pourtant ! Sa voix se modulait sans qu’elle ne s’en ressente la moindre tension. Ses expressions, ses gestes, tout s’accordait pour permettre à l’enfant de lui accorder sa confiance, séduisant par la même occasion le parent présent. C’était… Naturel ? Oui. Rien de moins. Les journées n’en étaient pas roses pour autant. Des urgences ponctuaient le quotidien. Les fins heureuses n’étaient pas systématiquement assurées, malgré la qualité des soins octroyés ou la logique naïve qui voulait que « les plus vieux partent avant », ou que la mort n’emportait « que les mauvaises personnes ». C’était ça, la vie.
Cette matinée n’avait pas été exempt de surprise non plus. Il y avait d’abord eu ce nourrisson à stabiliser au plus vite pour permettre un transfert dans un service adapté. Puis cet adolescent en pleine crise qu’il avait fallu contenir. L’épaule à fournir à ce parent complètement dépassé, malgré l’aiguille de l’horloge qui se refusait à s’arrêter pour permettre à tout ce petit monde de souffler. La pause lui était tombée dessus sans prévenir et elle s’était retrouvée bonnement et simplement chassée du secteur par son tuteur du jour. Soit. Là voilà donc assise sur un canapé visiblement plus vieux qu’elle mais terriblement moelleux, une tasse de chocolat à la main. Froid, bien sûr, puisqu’elle avait oublié de la boire sitôt les fesses au contact du cuir craquelé. Impossible de se lever pour la passer au micro-onde et gâcher plus encore l'effet thérapeutique du breuvage. Si elle bougeait, nul doute que le tic-tac de l’horloge se remettrait à accélérer. Elle avait bien besoin de souffler, finalement. Ses paupières s’étaient même refermées doucement, sans qu’elle ne s’en aperçoive. Le claquement de la porte fut salvateur, quoiqu’un brin désagréable pour l’étudiante épuisée. En premier, regarder l’heure. L’Ennemie numéro 1. Bien, elle n’avait piqué du nez que cinq minutes à peine. En second, saluer la silhouette qu’elle devinait approcher en périphérie.
« Bonjour. » L’œil chocolat glissa sur les chaussures de service, la tenue, le visage. Non mais pincez-la. Un coup de jus la tendit à la seconde où son regard se crocheta au sien, plus salvateur encore qu’une dose de caféine. Son dos s’était redressé, tout comme la commissure de ses lèvres. Il n’y avait point besoin de jouer la comédie pour tromper le monde. La surprise, mêlée au bonheur de revoir le sorcier, avait suffi à la débarrasser de toute forme d’engourdissement. Le cœur battait plus fort aussi, marquant aussi bien la joie que l’envie de fondre sur lui, comme lorsqu’elle n’était pas plus haute que trois pommes. Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour. Le pouvait-elle encore après toutes ses années passées sans se voir ? Sans doute pas.
« C’est bon de te revoir. » Comme si l’endorphine qui brûlait ses veines et réchauffait son teint ne l’attestait pas déjà.
La métamorphose était merveilleuse. Savante, même. La faute à de trop nombreuses années passées à parfaire l’art si particulier du balayage de l’esprit. Il suffisait de se concentrer sur l’essentiel : Le cœur battait, quoiqu’avec de léger disfonctionnement. Le sang circulait, donnait de la pigmentation à ses pommettes et à ses lippes divinement tordues par son éternel sourire. Ça allait, puisqu’elle était debout. Ça devait forcement aller, puisque @James Blackthorn l’avait aidé à se relever. La venue de son frère n’avait été qu’une marche de plus à grimper pour avancer. Une grande marche certes, digne d’une montagne qu’il lui avait fallu gravir pour espérer avancer. Elle ne pouvait se permettre de regarder en arrière au risque de retomber dans ses horribles travers. Elle devait faire fi de cet instinct primaire qui lui hurlait combien il serait plus simple de lâcher prise, d’abdiquer. Il était hors de question le décevoir, lui qui avait gagné une place de choix dans son cœur. Il était tout autant déraisonnable de s’opposer à son destin, au risque de s’en voir déposséder en un claquement de doigt. Cruel dilemme dont elle gomma tout résidu de son visage rond. La blouse blanche et le pantalon vert désespérément grand lui servait d’armure, là où la mine rayonnante s’attacherait à pourfendre tout doute sur l’existence des nuages qui étouffaient son esprit. Les soucis restaient enfermés au placard, sous clef. Le rituel s’achevait à l’instant même où sa longue chevelure brune se trouvait strictement tirée et nouée à l’aide d’un élastique dépourvu de fantaisie. Chaque matin, dans les vestiaires attenant au service du pédiatrie, ce n’était pas qu’une tenue qu’elle changeait. C’était toute une réalité qu’elle pliait, tirait et pressait pour lui permettre de se fondre dans celles des autres.
Les journées s’enchainaient, se ressemblaient tout en laissant la place à d’innombrables imprévus. Le carnet qui menaçait de faire sauter les coutures de sa poche se noircissait à vue d’œil. Il était bourré d’annotations, de schémas et questionnements qui ne pouvait qu’appuyer l’investissement réel de l’aspirante médicomage. Cette filière n’était pas de son choix et pourtant, elle ne visait rien de moins que l’excellence. Cette volonté s’était renforcée au cours des derniers mois, par la présence rassurante de @Juliet Blackthorn et la guidance bienveillante d’@Elio Cooper . Grâce à eux, elle avait pris plaisir à marcher sur cette route qui était toute tracée pour elle, à la faire sienne. Son stage aux urgences avait gentiment soufflé sur les braises. Sa présence au sur le terrain, lors de la première manche du challenge, avait continué d’en attiser les flammes. Cette nouvelle expérience pourrait bien prendre des airs de feu de joie.
Les enfants et elle, ça faisait deux. Au moins. Apsara n’avait jamais eu l’occasion d’en approcher, si ce n’est de loin dans le cadre affreusement strict des réunions de famille. Elle était loin d’imaginer qu’un quelconque instinct protecteur puisse s’éveiller à leur contact. Et pourtant ! Sa voix se modulait sans qu’elle ne s’en ressente la moindre tension. Ses expressions, ses gestes, tout s’accordait pour permettre à l’enfant de lui accorder sa confiance, séduisant par la même occasion le parent présent. C’était… Naturel ? Oui. Rien de moins. Les journées n’en étaient pas roses pour autant. Des urgences ponctuaient le quotidien. Les fins heureuses n’étaient pas systématiquement assurées, malgré la qualité des soins octroyés ou la logique naïve qui voulait que « les plus vieux partent avant », ou que la mort n’emportait « que les mauvaises personnes ». C’était ça, la vie.
Cette matinée n’avait pas été exempt de surprise non plus. Il y avait d’abord eu ce nourrisson à stabiliser au plus vite pour permettre un transfert dans un service adapté. Puis cet adolescent en pleine crise qu’il avait fallu contenir. L’épaule à fournir à ce parent complètement dépassé, malgré l’aiguille de l’horloge qui se refusait à s’arrêter pour permettre à tout ce petit monde de souffler. La pause lui était tombée dessus sans prévenir et elle s’était retrouvée bonnement et simplement chassée du secteur par son tuteur du jour. Soit. Là voilà donc assise sur un canapé visiblement plus vieux qu’elle mais terriblement moelleux, une tasse de chocolat à la main. Froid, bien sûr, puisqu’elle avait oublié de la boire sitôt les fesses au contact du cuir craquelé. Impossible de se lever pour la passer au micro-onde et gâcher plus encore l'effet thérapeutique du breuvage. Si elle bougeait, nul doute que le tic-tac de l’horloge se remettrait à accélérer. Elle avait bien besoin de souffler, finalement. Ses paupières s’étaient même refermées doucement, sans qu’elle ne s’en aperçoive. Le claquement de la porte fut salvateur, quoiqu’un brin désagréable pour l’étudiante épuisée. En premier, regarder l’heure. L’Ennemie numéro 1. Bien, elle n’avait piqué du nez que cinq minutes à peine. En second, saluer la silhouette qu’elle devinait approcher en périphérie.
« Bonjour. » L’œil chocolat glissa sur les chaussures de service, la tenue, le visage. Non mais pincez-la. Un coup de jus la tendit à la seconde où son regard se crocheta au sien, plus salvateur encore qu’une dose de caféine. Son dos s’était redressé, tout comme la commissure de ses lèvres. Il n’y avait point besoin de jouer la comédie pour tromper le monde. La surprise, mêlée au bonheur de revoir le sorcier, avait suffi à la débarrasser de toute forme d’engourdissement. Le cœur battait plus fort aussi, marquant aussi bien la joie que l’envie de fondre sur lui, comme lorsqu’elle n’était pas plus haute que trois pommes. Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour. Le pouvait-elle encore après toutes ses années passées sans se voir ? Sans doute pas.
« C’est bon de te revoir. » Comme si l’endorphine qui brûlait ses veines et réchauffait son teint ne l’attestait pas déjà.
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- Ethan LacroixOldieㄨ experimented wizard
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» miroir du riséd : Chace Crawford
» crédits : Sign : ECK
» âge : 33 ans [26/11/1990)
» situation : Divorcé
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives :O.O.
Médicomagie Appliquée - Potions - SACM
» profession : Médicomage résident à Sainte Marie (pédiatrie)
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang Pur
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Inventaire Sorcier
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Re: Here we meet again ft Ethan
Mar 19 Mar 2024 - 21:04
Une stagiaire. Tu refusais la plupart du temps l'idée même de t'en occuper, de prendre du temps pour former quelqu'un d'autre. Et actuellement, ce n'était clairement pas ta priorité. Pénélope avait disparu, Andrew courrait partout à savoir où, et toi, tu t'occupais de rééduquer secrètement cette garce qui t'avait trompé, sali, humilié et surtout privé si longtemps de tes deux magnifiques enfants. Pourtant, quelques jours auparavant, tu avais reçu la visite d'une vieille connaissance. Le genre de visite qui, quand elle est annoncée, trouve une place inexistante dans ton agenda. Ainsi donc, le 4th fils de Mahidol Chankimha te retrouva autour d'un verre. Il t'expliqua dans les grandes lignes son inquiétude, partagée des siens sur sa cadette, en te demandant une faveur du genre qui ne se refuse pas, au risque de voir certaines relations se dégrader. Et cette faveur, tu l'avais accepté.
C'est pour ça que, tandis que le nom d'Apsara était apparu sur la liste des internes devant faire un stage en Pédiatrie, tu avais surpris plusieurs personnes en stipulant qu'elle, elle serait avec toi. Elle, tu la formerais. Elle, tu serais son référent. Pour autant, et même si tu avais entendu les arguments de son frère, tu doutais que la jeune femme soit à ce point... décalée de ce que l'on pouvait attendre d'elle. Mais pour toute honneteté, la raison était qu'Apsara, elle avait toujours été comme la petite soeur parfaite. Bien loin de Sophie ou Laura, tu gardais toujours en tête la petite frimousse qu'elle affichait à l'époque, quand tes pas t'amenaient en Thaïlande.
Apsara. Tu répondais à son bonjour, le regard bienveillant alors que tu entrais en salle de pause, la trouvant sur le fauteuil, un chocolat presque définitivement froid à portée de main. Et alors qu'elle annonçait être ravie de te voir, tu te contentais d'un sourire, venant prendre sa tasse de ses mains pour lui en servir un nouveau. Avais-tu l'intention de lui demander son avis ? Pas du tout. Tu ne demandais pas toi, pratiquement jamais.
Moi aussi. Quand j'ai vu ton nom sur la liste des internes, j'ai demandé d'être ton référent. Est-ce que tu te plaisais à le dire ? Bien évidemment. Ce faisant, tu soulignais l'évidence : elle, tu l'avais choisie. Tiens, il sera meilleur. déclaras-tu, en lui retendant une tasse pleine à nouveau d'un chocolat fumant, t'asseyant près d'elle. Je n'allais pas laissé l'une des mes petites soeurs de coeur préférée au mains d'un incapable. Alors dis-moi, comment s'est passé cette première journée dans mon service ?
C'est pour ça que, tandis que le nom d'Apsara était apparu sur la liste des internes devant faire un stage en Pédiatrie, tu avais surpris plusieurs personnes en stipulant qu'elle, elle serait avec toi. Elle, tu la formerais. Elle, tu serais son référent. Pour autant, et même si tu avais entendu les arguments de son frère, tu doutais que la jeune femme soit à ce point... décalée de ce que l'on pouvait attendre d'elle. Mais pour toute honneteté, la raison était qu'Apsara, elle avait toujours été comme la petite soeur parfaite. Bien loin de Sophie ou Laura, tu gardais toujours en tête la petite frimousse qu'elle affichait à l'époque, quand tes pas t'amenaient en Thaïlande.
Apsara. Tu répondais à son bonjour, le regard bienveillant alors que tu entrais en salle de pause, la trouvant sur le fauteuil, un chocolat presque définitivement froid à portée de main. Et alors qu'elle annonçait être ravie de te voir, tu te contentais d'un sourire, venant prendre sa tasse de ses mains pour lui en servir un nouveau. Avais-tu l'intention de lui demander son avis ? Pas du tout. Tu ne demandais pas toi, pratiquement jamais.
Moi aussi. Quand j'ai vu ton nom sur la liste des internes, j'ai demandé d'être ton référent. Est-ce que tu te plaisais à le dire ? Bien évidemment. Ce faisant, tu soulignais l'évidence : elle, tu l'avais choisie. Tiens, il sera meilleur. déclaras-tu, en lui retendant une tasse pleine à nouveau d'un chocolat fumant, t'asseyant près d'elle. Je n'allais pas laissé l'une des mes petites soeurs de coeur préférée au mains d'un incapable. Alors dis-moi, comment s'est passé cette première journée dans mon service ?
Ethan Silver Lacroix
C’est ce que nous combattons ! C’est l’ennemi : leur arrogance, leur soif de pouvoir, leur barbarie. Combien de temps faudra-t-il avant qu’ils retournent leurs armes contre nous ? - Gellert GrindelwaldJuliet Blackthorn est fan
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Re: Here we meet again ft Ethan
Jeu 21 Mar 2024 - 10:44
Here we meet again@Ethan Lacroix
La voix du sorcier chatouilla avec délices ses tympans. Des souvenirs si vieux qu’ils auraient dû défiler en noir et blanc sous ses yeux, lui revinrent en mémoire. Lui. Une dizaine d’années en arrière. Elle, atteignant à peine sa cuisse en train de s’arracher chaque vertèbre pour espérer pouvoir cercler son cou de ses petits bras. Elle s’était toujours demandée pourquoi sa famille l’avait laissé se comporter de la sorte. Elle se donnait en spectacle à chaque fois qu’elle le voyait, ne serait-ce que pour attirer une miette de son attention. C’était misérable, mais tellement nécessaire au fonctionnement de son palpitant. Le regard qu’il posait sur elle valait tout l’or du monde et lui donnait le sentiment de compter. D’être plus que la dernière, d’exister autrement qu’au travers du prisme de la poule pondeuse. Son affection à son encontre avait fluctué avec le temps, sans jamais se tarir une seule fois. En son absence, elle cultivait naturellement son image et fronçait exagérément nez et sourcils si ses frères osaient l’écorcher, à défaut de pouvoir leur cracher son venin. Adolescente, elle s’était même surprise à rougir en sa présence et à papillonner doucement des cils. Les regards s’accrochaient moins, sans qu’elle ne parvienne à s’expliquer un tel changement. Même maintenant, alors que cette période étrange lui paraissait bien lointaine. Terminée, même, n’en déplaise à son cœur qui osait battre plus fort qu’à l’accoutumer. La joie de le voir à ses côtés, elle, était inaltérable. La fierté qui faisait gonfler sa poitrine aussi, dès lors qu’il posait ses yeux sur elle et lui souriait.
Sa moue se tordit légèrement tandis que ses lèvres fines se pincèrent. Hey ! criaient ses iris rendues d’autant plus sombre par la barrière de cils noire qui les entourait. Ma tasse ! Ses doigts se tendirent par reflexe, avant que sa main ne tombe avec lassitude sur l’assise du canapé. Cette matinée l’avait dépouillé de toute énergie et, soyons honnête, elle n’avait jamais su se montrer revêche à son encontre. Elle osait se montrer taquine, capricieuse même, mais rentrait vite dans les rangs pour lui plaire. Elle était capable de se tordre, presser et contorsionner, pour se modeler et éveiller chez son ainé l’éclat qu’elle aimait tant retrouver dans ses yeux clairs. L’image même de la gamine à deux doigts de se noyer mais qui persévère jusqu’à toucher la bouée au loin, puisque couvé par le regard de celui qui compte.
Moi aussi. Les lippes se redressèrent, révélant par la même occasion une rangée de dents blanches. La langue passa sur la lèvre inférieure, avant que celle-ci ne se fixe en un large sourire reconnaissant. Elle n’était donc pas la seule à être heureuse de revoir l’autre ! Ses doigts s’emparèrent de la tasse et glissèrent sournoisement contre les siens, histoire de cajoler en discrétion son besoin de le toucher -à défaut de s’autoriser à le prendre dans ses bras, comme à la bonne époque.
« Merci ‘Thany ». La canine se planta dans la chaire rosée de sa bouche. Trop tard. Le surnom s’était échappé malgré elle. Sa langue se planta dans la boisson chocolaté, histoire de rincer sa maladresse. Aïe. C’était chaud. Elle souffla un instant dessus tout en se disant que ça lui apprendrait. Les sensations disparurent pour ne lui laisser qu’une impression cartonnée en bouche, désagréable mais si vite oubliée tant ses oreilles avaient été choyées. Il l’avait choisi.
« Es-tu entrain de sous-entendre que tu es le meilleur ? » Le plus drôle, c’est qu’elle n’en doutait pas. Elle l’avait placé si haut dans son estime que rien y personne ne semblait pouvoir l’égalé. Gamine admirative, elle l’avait mis sciemment sur un piédestal gigantesque et le regardait d’en bas, se demandant si un jour elle pourrait l’atteindre.
« Je suis chanceuse, dis donc. Tu me fais trop d’honneur. » Clairement. « J’ai commencé il y a quelques jours, en fait. Le chef de service n’a pas souhaité attendre que mon tuteur soit disponible, apparemment. J’ai commencé en début de semaine, en suivant Pierre, Paul et Jacques. »
La sorcière se mit à gesticuler légèrement et extirpa de sa poche un calepin bourré d’annotation.
« J’ai pris le bon et ignoré le l’incohérent. » Et raturé le médiocre, mais la muselière propre aux stagiaires ne lui permettait pas de le souligner. « C’est intéressant de tourner avec différents profils mais ça demande une adaptabilité particulière qui use une énergie que j’aurai aimé utiliser à meilleur escient. Tu vois ce que je veux dire ? »
Les jambes se recroquevillèrent contre elle, démontrant combien sa lassitude avait été gommé au profit d’une décontraction nouvelle. La faute à sa présence à ses côtés.
« Je ne pensais pas me plaire en pédiatrie, en toute honnêteté. Je ne connais rien aux enfants et ne pensais pas me sentir légitime face aux parents. Je doutais de pouvoir être à la hauteur et réussir à me greffer dans cet étrange triangle. Et pourtant ! » Un sourire malicieux apparut sur son visage, creusant aussitôt deux petites fossettes au centre de ses joues rondes. « J’adore. C’est… Simple. Naturel, presque. Ce n’est pas facile pour autant, mais ça fonctionne. J’ai pu me jeter dans le bain assez vite et pour tout avouer, j’aime chaque jour un peu plus le travail que je découvre ici. »
Les lèvres se pincèrent de nouveaux, avant de se tordre sur un côté.
« Tu ne bois rien toi ?» Est-ce qu'elle était prête à bondir pour lui faire couler un café, alors qu'elle attendait tout juste que la Mort ne vienne la cueillir sur son canapé cinq minutes en arrière ? Oui. C'était Ethan après tout.
Sa moue se tordit légèrement tandis que ses lèvres fines se pincèrent. Hey ! criaient ses iris rendues d’autant plus sombre par la barrière de cils noire qui les entourait. Ma tasse ! Ses doigts se tendirent par reflexe, avant que sa main ne tombe avec lassitude sur l’assise du canapé. Cette matinée l’avait dépouillé de toute énergie et, soyons honnête, elle n’avait jamais su se montrer revêche à son encontre. Elle osait se montrer taquine, capricieuse même, mais rentrait vite dans les rangs pour lui plaire. Elle était capable de se tordre, presser et contorsionner, pour se modeler et éveiller chez son ainé l’éclat qu’elle aimait tant retrouver dans ses yeux clairs. L’image même de la gamine à deux doigts de se noyer mais qui persévère jusqu’à toucher la bouée au loin, puisque couvé par le regard de celui qui compte.
Moi aussi. Les lippes se redressèrent, révélant par la même occasion une rangée de dents blanches. La langue passa sur la lèvre inférieure, avant que celle-ci ne se fixe en un large sourire reconnaissant. Elle n’était donc pas la seule à être heureuse de revoir l’autre ! Ses doigts s’emparèrent de la tasse et glissèrent sournoisement contre les siens, histoire de cajoler en discrétion son besoin de le toucher -à défaut de s’autoriser à le prendre dans ses bras, comme à la bonne époque.
« Merci ‘Thany ». La canine se planta dans la chaire rosée de sa bouche. Trop tard. Le surnom s’était échappé malgré elle. Sa langue se planta dans la boisson chocolaté, histoire de rincer sa maladresse. Aïe. C’était chaud. Elle souffla un instant dessus tout en se disant que ça lui apprendrait. Les sensations disparurent pour ne lui laisser qu’une impression cartonnée en bouche, désagréable mais si vite oubliée tant ses oreilles avaient été choyées. Il l’avait choisi.
« Es-tu entrain de sous-entendre que tu es le meilleur ? » Le plus drôle, c’est qu’elle n’en doutait pas. Elle l’avait placé si haut dans son estime que rien y personne ne semblait pouvoir l’égalé. Gamine admirative, elle l’avait mis sciemment sur un piédestal gigantesque et le regardait d’en bas, se demandant si un jour elle pourrait l’atteindre.
« Je suis chanceuse, dis donc. Tu me fais trop d’honneur. » Clairement. « J’ai commencé il y a quelques jours, en fait. Le chef de service n’a pas souhaité attendre que mon tuteur soit disponible, apparemment. J’ai commencé en début de semaine, en suivant Pierre, Paul et Jacques. »
La sorcière se mit à gesticuler légèrement et extirpa de sa poche un calepin bourré d’annotation.
« J’ai pris le bon et ignoré le l’incohérent. » Et raturé le médiocre, mais la muselière propre aux stagiaires ne lui permettait pas de le souligner. « C’est intéressant de tourner avec différents profils mais ça demande une adaptabilité particulière qui use une énergie que j’aurai aimé utiliser à meilleur escient. Tu vois ce que je veux dire ? »
Les jambes se recroquevillèrent contre elle, démontrant combien sa lassitude avait été gommé au profit d’une décontraction nouvelle. La faute à sa présence à ses côtés.
« Je ne pensais pas me plaire en pédiatrie, en toute honnêteté. Je ne connais rien aux enfants et ne pensais pas me sentir légitime face aux parents. Je doutais de pouvoir être à la hauteur et réussir à me greffer dans cet étrange triangle. Et pourtant ! » Un sourire malicieux apparut sur son visage, creusant aussitôt deux petites fossettes au centre de ses joues rondes. « J’adore. C’est… Simple. Naturel, presque. Ce n’est pas facile pour autant, mais ça fonctionne. J’ai pu me jeter dans le bain assez vite et pour tout avouer, j’aime chaque jour un peu plus le travail que je découvre ici. »
Les lèvres se pincèrent de nouveaux, avant de se tordre sur un côté.
« Tu ne bois rien toi ?» Est-ce qu'elle était prête à bondir pour lui faire couler un café, alors qu'elle attendait tout juste que la Mort ne vienne la cueillir sur son canapé cinq minutes en arrière ? Oui. C'était Ethan après tout.
©eck
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Médicomagie Appliquée - Potions - SACM
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Re: Here we meet again ft Ethan
Jeu 28 Mar 2024 - 21:24
'Thany, hein. Pas besoin d'être télépathe pour lire les signes. Tu avais une influence sur la jeune fille, et ça expliquait pourquoi son frère t'avait fait cette demande quelques jours plus tôt. Savais-tu que tu avais cette influence sur elle ? Peut-être. Surement même. Après tout, elle s'était souvent enjouée alors que tu visitais sa famille, rendant parfois le voyage un peu plus... amusant. Pour autant, tu n'en avais jamais profité outre mesure, respectant réellement la jeune fille comme tu l'aurais fait pour une petite soeur que tu appréciais. Et tu entendais bien agir de la même façon avec la jeune femme qu'elle était devenue.
Elle te confie que l'on t'a visiblement mal renseigné, affirmant qu'elle avait commencé son stage en début de semaine et non aujourd'hui. Et il ne t'est pas compliqué d'imaginer qui peut se cacher derrière les pseudonymes de Pierre, Paul et Jacques. Disons que ça aiguise ton esprit critique. Oui tu voyais ce qu'elle voulait dire, cependant tu n'aimais pas. Tu n'étais pas de ceux qui promouvaient le fait d'apprendre auprès de plusieurs percepteurs était le chemin de la sagesse. Pour toi, il suffisait d'apprendre du meilleur. Le gain de temps était alors réel, considérable.
Tu l'écoutes attentivement, tandis qu'elle te révèle apprécier cette expérience plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer, et c'est un sourire sincère qui apparait sur ton visage. La voir ainsi restait en soi quelque chose d'agréable, une bonne nouvelle dans une journée bien trop souvent chargée. « Tu ne bois rien toi ?» Tu secouais la tête à la négative. Non pas que partager une tasse en sa compagnie, surtout d'un chocolat chaud, n'aurait pas été un plaisir, mais juste que ce n'était pas le moment te concernant. Ravie que tu t'y plaise du coup, parce qu'où sinon, j'aurais du accepter quelqu'un d'autre en stage à ta place. Et il était clair que tu appréciais bien plus sa présence que celle de bons nombre de postulant au poste.
Crois-moi aussi, le problème le plus épineux n'est pas toujours les parents, mais bien les patients dans ce service. Entre les trop jeune pour exprimer leur souffrance ou les plus agés capable de tous les mensonges qui t'induisent en erreur, même une mère hystérique pouvait être un problème bien facile à gérer. Quels cas ces abrutis que tu as suivi t'ont déjà fait gérer ? Je veux dire seule ? Premièrement, tu espérais qu'ils avaient eu l'intelligence de la laisser faire ses propres expériences et pas juste les tâches ingrates. Deuxièment, oui, ils resteraient des abrutis à tes yeux. Et ça pour la bonne et unique raison que lorsque l'on a une stagiaire avec du talent, on ne la laisse pas à un autre maitre de stage.
Elle te confie que l'on t'a visiblement mal renseigné, affirmant qu'elle avait commencé son stage en début de semaine et non aujourd'hui. Et il ne t'est pas compliqué d'imaginer qui peut se cacher derrière les pseudonymes de Pierre, Paul et Jacques. Disons que ça aiguise ton esprit critique. Oui tu voyais ce qu'elle voulait dire, cependant tu n'aimais pas. Tu n'étais pas de ceux qui promouvaient le fait d'apprendre auprès de plusieurs percepteurs était le chemin de la sagesse. Pour toi, il suffisait d'apprendre du meilleur. Le gain de temps était alors réel, considérable.
Tu l'écoutes attentivement, tandis qu'elle te révèle apprécier cette expérience plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer, et c'est un sourire sincère qui apparait sur ton visage. La voir ainsi restait en soi quelque chose d'agréable, une bonne nouvelle dans une journée bien trop souvent chargée. « Tu ne bois rien toi ?» Tu secouais la tête à la négative. Non pas que partager une tasse en sa compagnie, surtout d'un chocolat chaud, n'aurait pas été un plaisir, mais juste que ce n'était pas le moment te concernant. Ravie que tu t'y plaise du coup, parce qu'où sinon, j'aurais du accepter quelqu'un d'autre en stage à ta place. Et il était clair que tu appréciais bien plus sa présence que celle de bons nombre de postulant au poste.
Crois-moi aussi, le problème le plus épineux n'est pas toujours les parents, mais bien les patients dans ce service. Entre les trop jeune pour exprimer leur souffrance ou les plus agés capable de tous les mensonges qui t'induisent en erreur, même une mère hystérique pouvait être un problème bien facile à gérer. Quels cas ces abrutis que tu as suivi t'ont déjà fait gérer ? Je veux dire seule ? Premièrement, tu espérais qu'ils avaient eu l'intelligence de la laisser faire ses propres expériences et pas juste les tâches ingrates. Deuxièment, oui, ils resteraient des abrutis à tes yeux. Et ça pour la bonne et unique raison que lorsque l'on a une stagiaire avec du talent, on ne la laisse pas à un autre maitre de stage.
Ethan Silver Lacroix
C’est ce que nous combattons ! C’est l’ennemi : leur arrogance, leur soif de pouvoir, leur barbarie. Combien de temps faudra-t-il avant qu’ils retournent leurs armes contre nous ? - Gellert Grindelwald- Apsara ChankimhaOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 568
» miroir du riséd : Lalisa Manobal
» crédits : <3
» multinick : Lewis le Grumpy Cat & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 21
» situation : Célibataire
» année d'études : 3ème année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, potions, sortilègesㅡ options facultatives :▣ arts scéniques
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 670
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Here we meet again ft Ethan
Mer 3 Avr 2024 - 14:58
Here we meet again@Ethan Lacroix
L’œil en amande parcourut le calepin noircit par de trop nombreuses annotations. Des cercles entouraient les notions importantes, tandis que des flèches aiguisées en liaient d’autres ensemble. Les traits passaient les uns sur les autres dans un enchevêtrement qui tenait plus de l’art abstrait que de la précision. Des racines latines flirtaient avec des apocopes, tandis que des chiffres s’opposaient aux nombres. L’anglais répondait au thaï en un chaos bien heureux dans lequel elle se retrouvait parfaitement, en déplaise aux curieux qui se risquaient à lire par-dessus son épaule.
Certains mots lui rappelèrent des expériences étranges, fortes ou pertinentes qu’elle avait eu la possibilité de vivre depuis le début de son stage. Tout n’était pas bon à jeter, Apsara en avait conscience. Elle se sevait également chanceuse de pouvoir accéder à un service du genre, si tôt dans sa formation de médicomage. D’abord les urgences, puis sa supervision au cours de la première manche du challenge, et maintenant ça… Oui, elle n’avait pas le droit de se plaindre. Pas trop fort, du moins. Elle se serait contentée de faire son petit bout de chemin et de combler ses lacunes en se transformant en rat de bibliothèque, si Ethan n’avait pas été mis sur sa route. Savoir qu’il était son référant la ravissait au plus haut point, tout comme sa présence à ses côtés. Elle avait l’impression qu’une éternité s’était écoulée depuis leur dernière rencontre et pourtant, l’affection qu’elle lui portait était toujours présente. Elle admirait le sorcier, adorait l’homme et adulait l’ensemble.
« Je t’aurai fait regretter d’avoir pris quelqu’un d’autre sous ton aile. » Douce menace à peine camouflée par son sourire angélique.
Apsara avait toujours fait des pieds et des mains pour attirer son regard. Ce n’était un secret pour personne. Petite, déjà, elle persiflait à l’encontre de sa fratrie, mordait quand le venin devenait trop abrasif. Elle se démenait pour surmonter chaque obstacle et tenait fièrement au-dessus, non pas dans l’attente d’une quelconque gratification familiale mais d’une chose qui représentait bien plus à ses yeux : son attention. Elle la voulait pleine, toute entière. Une miette jetée valait plus que tout l’or du monde. Elle s’était même mise à se contorsionner, encore et encore, pour rentrer dans le moule. Manipulable, l’adolescente s’était pliée aux exigences toujours plus drastiques d’un clan qui la terrifiait, dans l’unique but d’atteindre la perfection promise. Elle s’était faite précieuse, la vilaine roche, et avait considérablement augmenté sa valeur avec les années. Est-ce qu’il l’avait vu ? Qu’importe les supplices, les sacrifices, son esprit tordu lui hurlait que ça valait le coup. Lui, à la différence de ses frères, de ses parents, la voyait. Elle avait l’impression de compter, d’être autrement plus importante qu’une paire de jambes à écarter, qu’une femme juste bonne à enfanter.
Après toutes ces années, sa quête est restée d’actualité. Obtenir son aval, chercher à le rendre fier… C’était terriblement important pour elle. Nécessaire. Trop, peut-être. Femme enfant en recherche de reconnaissance perpétuelle, elle était prête à tout pour la mériter. Elle l’admirait tant et si bien qu’elle ne pouvait se permettre d’être médiocre. Être douée ne suffisait pas. Elle devait être meilleure que les autres. C’était vital.
« Je veux bien te croire. Les profils sont tous si différents ! Je ne sais jamais à quoi m’attendre en rentrant dans une chambre. » Ce n’était pourtant pas faute de lire assidument le dossier du patient avant d’aller le voir.
Ses lèvres se posèrent un instant sur la tasse fumante. Elle darda sa langue et frôla le liquide, méfiante au possible. Okey. Elle en but deux ou trois bonnes gorgées avant de se mettre à soupirer d’aise. Son dos rencontra le dossier du canapé et elle s’y enfonça de plus belle. Heureusement qu’elle avait cessé de boire, d’ailleurs, puisque la dernière question d’Ethan la pouffer de rire.
« Tu sais que si on nous entendait, je me ferais virer du stage ? » Une façon d’approuver ses dires sans le formuler clairement. Son pouce essuya une moustache dessinée par le chocolat chaud, avant de retourner feuilleter le carnet. Finalement, elle le ferma et le posa non loin d’elle.
« Je n’ai pas eu grand-chose de compliqué. Des cas de dragoncelle surinfectées, de la perte de poids, de la déshydratation. J’ai eu quelque cas de brûlures modérées suite à des baguettes laissées sans surveillance. Hm… Ouaip. Je crois qu’on a fait le tour. »
La tasse reposa en équilibre précaire sur ses cuisses, alors qu’elle dénouait ses mèches brunes pour mieux y remettre de l’ordre.
« C’est intéressant, mais aussi un peu frustrant. J’aimerai faire mes preuves mais on me demande d’être patiente. »
@Elio Cooper et @Jules de Gray avaient fait des merveilles avec elle et lui avait donné goût au métier. Ils lui avaient fait confiance et lui avaient donnés sa chance. Là, elle avait juste l’impression de stagner.
Les prunelles sombres vinrent à la rencontre des siennes, bien plus claires. Curieux point commun qui se retrouvaient chez la majorité des personnes qu'elle affectionnait.
« Je peux te demander ce qui t'a fait choisir la pédiatrie ? Comment tu as su ?»
Peut-être que c'était parce qu'elle n'était qu'en troisième année mais elle avait terriblement du mal à se projeter. Ce cursus lui avait été imposé et elle ignorait où elle serait dans quelques années, ou même si elle serait libre de finir ses études. Rêver d'une spécialité ? Ca lui paraissait inatteignable. La frustration ressentie ces derniers jours ne l'y aidait pas non plus.
Certains mots lui rappelèrent des expériences étranges, fortes ou pertinentes qu’elle avait eu la possibilité de vivre depuis le début de son stage. Tout n’était pas bon à jeter, Apsara en avait conscience. Elle se sevait également chanceuse de pouvoir accéder à un service du genre, si tôt dans sa formation de médicomage. D’abord les urgences, puis sa supervision au cours de la première manche du challenge, et maintenant ça… Oui, elle n’avait pas le droit de se plaindre. Pas trop fort, du moins. Elle se serait contentée de faire son petit bout de chemin et de combler ses lacunes en se transformant en rat de bibliothèque, si Ethan n’avait pas été mis sur sa route. Savoir qu’il était son référant la ravissait au plus haut point, tout comme sa présence à ses côtés. Elle avait l’impression qu’une éternité s’était écoulée depuis leur dernière rencontre et pourtant, l’affection qu’elle lui portait était toujours présente. Elle admirait le sorcier, adorait l’homme et adulait l’ensemble.
« Je t’aurai fait regretter d’avoir pris quelqu’un d’autre sous ton aile. » Douce menace à peine camouflée par son sourire angélique.
Apsara avait toujours fait des pieds et des mains pour attirer son regard. Ce n’était un secret pour personne. Petite, déjà, elle persiflait à l’encontre de sa fratrie, mordait quand le venin devenait trop abrasif. Elle se démenait pour surmonter chaque obstacle et tenait fièrement au-dessus, non pas dans l’attente d’une quelconque gratification familiale mais d’une chose qui représentait bien plus à ses yeux : son attention. Elle la voulait pleine, toute entière. Une miette jetée valait plus que tout l’or du monde. Elle s’était même mise à se contorsionner, encore et encore, pour rentrer dans le moule. Manipulable, l’adolescente s’était pliée aux exigences toujours plus drastiques d’un clan qui la terrifiait, dans l’unique but d’atteindre la perfection promise. Elle s’était faite précieuse, la vilaine roche, et avait considérablement augmenté sa valeur avec les années. Est-ce qu’il l’avait vu ? Qu’importe les supplices, les sacrifices, son esprit tordu lui hurlait que ça valait le coup. Lui, à la différence de ses frères, de ses parents, la voyait. Elle avait l’impression de compter, d’être autrement plus importante qu’une paire de jambes à écarter, qu’une femme juste bonne à enfanter.
Après toutes ces années, sa quête est restée d’actualité. Obtenir son aval, chercher à le rendre fier… C’était terriblement important pour elle. Nécessaire. Trop, peut-être. Femme enfant en recherche de reconnaissance perpétuelle, elle était prête à tout pour la mériter. Elle l’admirait tant et si bien qu’elle ne pouvait se permettre d’être médiocre. Être douée ne suffisait pas. Elle devait être meilleure que les autres. C’était vital.
« Je veux bien te croire. Les profils sont tous si différents ! Je ne sais jamais à quoi m’attendre en rentrant dans une chambre. » Ce n’était pourtant pas faute de lire assidument le dossier du patient avant d’aller le voir.
Ses lèvres se posèrent un instant sur la tasse fumante. Elle darda sa langue et frôla le liquide, méfiante au possible. Okey. Elle en but deux ou trois bonnes gorgées avant de se mettre à soupirer d’aise. Son dos rencontra le dossier du canapé et elle s’y enfonça de plus belle. Heureusement qu’elle avait cessé de boire, d’ailleurs, puisque la dernière question d’Ethan la pouffer de rire.
« Tu sais que si on nous entendait, je me ferais virer du stage ? » Une façon d’approuver ses dires sans le formuler clairement. Son pouce essuya une moustache dessinée par le chocolat chaud, avant de retourner feuilleter le carnet. Finalement, elle le ferma et le posa non loin d’elle.
« Je n’ai pas eu grand-chose de compliqué. Des cas de dragoncelle surinfectées, de la perte de poids, de la déshydratation. J’ai eu quelque cas de brûlures modérées suite à des baguettes laissées sans surveillance. Hm… Ouaip. Je crois qu’on a fait le tour. »
La tasse reposa en équilibre précaire sur ses cuisses, alors qu’elle dénouait ses mèches brunes pour mieux y remettre de l’ordre.
« C’est intéressant, mais aussi un peu frustrant. J’aimerai faire mes preuves mais on me demande d’être patiente. »
@Elio Cooper et @Jules de Gray avaient fait des merveilles avec elle et lui avait donné goût au métier. Ils lui avaient fait confiance et lui avaient donnés sa chance. Là, elle avait juste l’impression de stagner.
Les prunelles sombres vinrent à la rencontre des siennes, bien plus claires. Curieux point commun qui se retrouvaient chez la majorité des personnes qu'elle affectionnait.
« Je peux te demander ce qui t'a fait choisir la pédiatrie ? Comment tu as su ?»
Peut-être que c'était parce qu'elle n'était qu'en troisième année mais elle avait terriblement du mal à se projeter. Ce cursus lui avait été imposé et elle ignorait où elle serait dans quelques années, ou même si elle serait libre de finir ses études. Rêver d'une spécialité ? Ca lui paraissait inatteignable. La frustration ressentie ces derniers jours ne l'y aidait pas non plus.
©eck
lovesick girl Didn’t wanna be a princess, I’m priceless A prince not even on my list Love is a drug that I quit No doctor could help when I’m lovesick |