- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1030
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @angiegallery
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4489
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Je m’y oppose. (Arthur)
Dim 28 Avr 2024 - 12:12
Penchée au-dessus d’un portable où pendait un petit lapin argenté, Cataleya effaçait frénétiquement ses messages pour les réécrires. Coulant parfois son regard sur le dictionnaire anglo-roumain pour s’assurer de ne faire aucune faute sur ce message désespérément trop poli et formel pour ne pas éveiller la méfiance. Comme une enfant se faisait étonnamment sage pour obtenir de son père de quoi satisfaire son caprice, elle avait posé dans un panier tapis de tulipe une bouteille de vin rouge ainsi qu’une boite de chocolat, et révisait consciencieusement ses formules de politesse roumaine pour s’essayer à corrompre un coeur qu’elle doutait certainement trop raisonnable pour approuver ce qu’elle lui glisserait sous le nez. Peut-être que traîner de force @Miguel Pajares derrière elle aurait été le meilleur moyen d’obtenir d’Arthur une forme d'approbation pour ce tout nouveau projet de vie, mais la Blackthorn préférait préparer le terrain par elle-même avant d’envoyer son aimé au casse-pipe. Il serait capable d’insulter les repas du Batthyány en demandant du ketchup. Ou arguer qu’il était un excellent coup pour tenter de le convaincre de lui céder la main de sa presque-fille. “Mais en même temps, c’est vrai.” La Blackthorn entendrait presque le ton malicieux de Miguel se frayer un chemin jusqu’à son esprit, et s’en désespérait puisqu’elle cherchait encore, là, dans le couloir qui la mènerait à l’antre du roumain, à bien paraître. Elle avait pourtant passé une bonne heure devant son miroir à changer de tenue, réviser un maquillage qu’elle voulait discret mais efficace, et avait finalement semé robe et jupe partout dans l’appartement que Charlie partageait avec Miguel en se désespérant de ne rien trouver. Dramatiquement jetée sur leur canapé, elle avait chouiné en un dialecte que nul homme n’aurait pu interpréter avant de mollement se laisser glisser au sol et se saisir de cette charmante jupe verte, à motif écossais, qui lui donnait toujours des airs trop sage. Sa main avait ensuite rampé jusqu’à un banal pull noir qui lui découvrait les épaules pour sublimer les colliers entremêlés à sa gorge et, enfin, elle avait geint qu’il lui aurait fallut venir en robe de mariée pour qu’Arthur comprenne sans qu’elle ait à dire mot l’objet de sa venue. Il aurait certainement prit peur et claqué la porte à son nez, mais au moins, il n’aurait pas pu dire qu’il n’avait pas compris le message.
Réajustant nerveusement le noeud qui disciplinait joliment ses cheveux jusqu’à lui flanquer des airs d’héritière modèle, Cataleya s’était lancé à la conquête de cet appartement qu’elle aimait dire impersonnel. Ca ne tromperait pas Arthur, mais ça sublimerait ses battements de cil digne d’un chaton qui patounait en ronronnant. C’est que ce regard, lui aussi elle l’avait soigneusement révisé. “Allez Cat. C’est juste une invitation à tendre ” se murmure t’elle en approchant finalement de la porte pour y porter trois discrets coups.
-Je viens avec des offrandes ! Jette t’elle pour l’inciter à ouvrir plus rapidement la porte, puisque ses talons hauts et les piétinement incessant qui avait été les siens lui tirait déjà des couinement douloureux. Et mon superbe sourire, accessoirement.
Réajustant nerveusement le noeud qui disciplinait joliment ses cheveux jusqu’à lui flanquer des airs d’héritière modèle, Cataleya s’était lancé à la conquête de cet appartement qu’elle aimait dire impersonnel. Ca ne tromperait pas Arthur, mais ça sublimerait ses battements de cil digne d’un chaton qui patounait en ronronnant. C’est que ce regard, lui aussi elle l’avait soigneusement révisé. “Allez Cat. C’est juste une invitation à tendre ” se murmure t’elle en approchant finalement de la porte pour y porter trois discrets coups.
-Je viens avec des offrandes ! Jette t’elle pour l’inciter à ouvrir plus rapidement la porte, puisque ses talons hauts et les piétinement incessant qui avait été les siens lui tirait déjà des couinement douloureux. Et mon superbe sourire, accessoirement.
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 836
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : angie (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-six ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
» particularité : occlumens
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Re: Je m’y oppose. (Arthur)
Mer 1 Mai 2024 - 18:29
Il s’attend à tout venant d’elle. Une invitation à discuter - à passer chez lui - n’est jamais sans fondement. Que prépare-t-elle encore ? C’est ce qu’il rumine en rentrant chez lui un peu en avance afin de s’octroyer un moment de calme avant l’arrivée de cette tornade rousse. Quoi qu’elle ait à lui dire, ça ne se passera pas comme on pourrait s’y attendre. C’est toujours comme ça entre eux. Alors il se trouve là, assis dans son canapé, à dresser mentalement la liste de toutes les conneries que Cataleya est susceptible de faire. Il lui arrive de faire la même chose mais avec la liste des raisons qui font qu’elle agit ainsi. D’aucun pourrait croire que c’est uniquement pour emmerder son monde, mais ceux qui parviennent réellement à se pencher sur le sujet savent qu’une toute autre origine se cache sous cet air malicieux et parfois arrogant qu’elle aime emprunter.
Des coups à la porte interrompent l’élaboration de cette liste et il grimace en entendant sa voix passer au travers du bois et envahir son appartement. Elle n’est même pas encore là qu’elle occupe déjà tout l’espace... C’est une manie. Volontairement, il prend son temps pour se lever, ajuster sa chemise, remettre une chaise à sa place ; bref, tout qui puisse la faire poireauter un peu. Qu’elle ne pense pas qu’il l’attendait, cela le ferait grincer des dents ! Si chacun d’eux venait à réaliser l’importante place qu’elle occupait dans sa vie, il se trancherait lui-même la gorge.
Quelques sorts et runes levés plus tard, il ouvre la porte avec un air toujours aussi suspicieux.
« Bonjour, Cataleya. Que me vaut encore ce plaisir ? »
Le ton est équivoque. Elle sait bien qu’il ne sait pas manifester l’affection qu’il pourrait potentiellement avoir pour elle. C’est bien trop difficile. À la place, il bougonne, grimace, lève les yeux au ciel. Une façon comme une autre de témoigner qu’il fait attention à elle. La porte se referme derrière la sorcière et il jette un oeil aux affaires qui l’accompagnent. Bien sûr, il doute qu’elle ne soit là que pour lui apporter des friandises. Son regard s’arrête sur sa tenue et il ricane, le Roumain, d’un air de dire Non mais tu te fous de ma gueule. Ce qu’il ne tarde pas à dire à voix haute.
« C’est quoi cette tenue ? T’as tué qui cette fois ? »
Parce qu’il n’existe aucune autre raison qui puisse expliquer qu’elle soit affublée de cette manière. En petite fille modèle. Que cherche-t-elle à prouver ? Qui veut-elle impressionner ? Lui ? A la bonne heure, il ne manquait plus que ça !
« Joli déguisement en tout cas. Un idiot pourrait presque se faire berner. »
Malgré tout, il la laisse entrer dans ce salon où elle a déjà si souvent mis les pieds, bon gré mal gré. C’est qu’il apparaît qu’il n’a pas tant de contrôle que cela sur les visites de la jeune femme.
@Cataleya Blackthorn
Des coups à la porte interrompent l’élaboration de cette liste et il grimace en entendant sa voix passer au travers du bois et envahir son appartement. Elle n’est même pas encore là qu’elle occupe déjà tout l’espace... C’est une manie. Volontairement, il prend son temps pour se lever, ajuster sa chemise, remettre une chaise à sa place ; bref, tout qui puisse la faire poireauter un peu. Qu’elle ne pense pas qu’il l’attendait, cela le ferait grincer des dents ! Si chacun d’eux venait à réaliser l’importante place qu’elle occupait dans sa vie, il se trancherait lui-même la gorge.
Quelques sorts et runes levés plus tard, il ouvre la porte avec un air toujours aussi suspicieux.
« Bonjour, Cataleya. Que me vaut encore ce plaisir ? »
Le ton est équivoque. Elle sait bien qu’il ne sait pas manifester l’affection qu’il pourrait potentiellement avoir pour elle. C’est bien trop difficile. À la place, il bougonne, grimace, lève les yeux au ciel. Une façon comme une autre de témoigner qu’il fait attention à elle. La porte se referme derrière la sorcière et il jette un oeil aux affaires qui l’accompagnent. Bien sûr, il doute qu’elle ne soit là que pour lui apporter des friandises. Son regard s’arrête sur sa tenue et il ricane, le Roumain, d’un air de dire Non mais tu te fous de ma gueule. Ce qu’il ne tarde pas à dire à voix haute.
« C’est quoi cette tenue ? T’as tué qui cette fois ? »
Parce qu’il n’existe aucune autre raison qui puisse expliquer qu’elle soit affublée de cette manière. En petite fille modèle. Que cherche-t-elle à prouver ? Qui veut-elle impressionner ? Lui ? A la bonne heure, il ne manquait plus que ça !
« Joli déguisement en tout cas. Un idiot pourrait presque se faire berner. »
Malgré tout, il la laisse entrer dans ce salon où elle a déjà si souvent mis les pieds, bon gré mal gré. C’est qu’il apparaît qu’il n’a pas tant de contrôle que cela sur les visites de la jeune femme.
@Cataleya Blackthorn
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Re: Je m’y oppose. (Arthur)
Jeu 2 Mai 2024 - 11:17
« Bonjour, Cataleya. Que me vaut encore ce plaisir ? » Les joues se gonflent capricieuses, presque déçues qu’il n’évoque pas un déplaisir pour pouvoir dramatiquement se jeter contre l’un des murs de son appartement et se laisser glisser au sol en geignant que son coeur avait été touché par un coup de poignard traître. Elle se serait pourtant redressée d’un simple geste à l’évocation d’un café, presque victorieuse tant elle rayonnerait. Arthur ayant décidé de ne pas y mettre du sien, elle se contente de glisser dans un appartement que jamais elle n’aurait dû fouler, mais qu’elle avait fait sien -un peu du moins- à force de temps et battement de cil.
-L’envie de te voir rouler des yeux. Répond t’elle du tac-au tac. Parce que ça faisait longtemps.
C’est faux, elle était passée la semaine dernière comme on partait en guerre, déterminée à faire valoir le fait qu’on la laissait mourir de faim puisqu’on s’obstinait à la nourrir de pâte sans beurre. Elle avait même pris des photos des plats de Miguel, et de ses propres expérimentations qui hurlaient à ce qu’on les achève pour appuyer un plaidoyer qui n’avait trouvé pour simple conclusion la présence de deux tuperwares tendu à cette divinité roumaine de la bouffe. Le ricanement du brun ne lui échappe pas mais le menton préfère se redresser ridiculement haut puisqu’elle avait passé une éternité à se préparer pour vraisemblablement rien. Il n’était pas dupe, l’ancien grymm. Ca ne l’empêche pourtant pas de s’indigner à demi quand il évoque un meurtre. Se défaisant aussitôt de ses bottines pour plaquer son pied sur une chaise, la Blackthorn souligne un collant trop fin pour survivre à la planque d’un cadavre, et cette seule démonstration laisse rapidement entrevoir que sa jupe non plus n’avait rien de pratique puisqu’elle entravait largement ses mouvements.
-Si je devais tuer quelqu’un dans cette tenue, je reviendrai en pleur à cause d’un collant filé et des accrocs fait à mon pull. En plus il a plut ; je serais couverte de boue. Ca, plus le fait qu’au moins l’un de mes talons m’aurait prise en traitre en restant coincée dans cette fameuse boue et que l’urgence de la situation m’aurait certainement poussé à le laisser en plan pour partir à cloche-pied… Awn ! Du coup j’aurai laissé un indice derrière moi !
Rangeant précieusement ses bottines près de la porte d’entrée, Cataleya ne tarde pas à choir dans le canapé d’Arthur après avoir posé son panier sur la table de la cuisine et prit soin d'en sortir une à une les fameuses offrandes. Elle ignorait comment aborder le sujet voulu et passait en revue toute les amorces possible et imaginable en dénouant de ses doigts blanc ses longs cheveux roux. Peut être que lui demander comment se déroulait un mariage roumain, sous prétexte que son cousin allait se marier était une bonne approche. Oui, mais c'était sans compter sa propension à se faire toujours un peu étrange dans ses approches. Et certainement trop franche, aussi.
-Pourquoi tu n'es pas marié ? Ca tombe entre eux, bizarre. Tu es le seul héritier de ta famille, mâle qui plus est. En plus t'es vieux. Personne ne t'embête avec ça ?
-L’envie de te voir rouler des yeux. Répond t’elle du tac-au tac. Parce que ça faisait longtemps.
C’est faux, elle était passée la semaine dernière comme on partait en guerre, déterminée à faire valoir le fait qu’on la laissait mourir de faim puisqu’on s’obstinait à la nourrir de pâte sans beurre. Elle avait même pris des photos des plats de Miguel, et de ses propres expérimentations qui hurlaient à ce qu’on les achève pour appuyer un plaidoyer qui n’avait trouvé pour simple conclusion la présence de deux tuperwares tendu à cette divinité roumaine de la bouffe. Le ricanement du brun ne lui échappe pas mais le menton préfère se redresser ridiculement haut puisqu’elle avait passé une éternité à se préparer pour vraisemblablement rien. Il n’était pas dupe, l’ancien grymm. Ca ne l’empêche pourtant pas de s’indigner à demi quand il évoque un meurtre. Se défaisant aussitôt de ses bottines pour plaquer son pied sur une chaise, la Blackthorn souligne un collant trop fin pour survivre à la planque d’un cadavre, et cette seule démonstration laisse rapidement entrevoir que sa jupe non plus n’avait rien de pratique puisqu’elle entravait largement ses mouvements.
-Si je devais tuer quelqu’un dans cette tenue, je reviendrai en pleur à cause d’un collant filé et des accrocs fait à mon pull. En plus il a plut ; je serais couverte de boue. Ca, plus le fait qu’au moins l’un de mes talons m’aurait prise en traitre en restant coincée dans cette fameuse boue et que l’urgence de la situation m’aurait certainement poussé à le laisser en plan pour partir à cloche-pied… Awn ! Du coup j’aurai laissé un indice derrière moi !
Rangeant précieusement ses bottines près de la porte d’entrée, Cataleya ne tarde pas à choir dans le canapé d’Arthur après avoir posé son panier sur la table de la cuisine et prit soin d'en sortir une à une les fameuses offrandes. Elle ignorait comment aborder le sujet voulu et passait en revue toute les amorces possible et imaginable en dénouant de ses doigts blanc ses longs cheveux roux. Peut être que lui demander comment se déroulait un mariage roumain, sous prétexte que son cousin allait se marier était une bonne approche. Oui, mais c'était sans compter sa propension à se faire toujours un peu étrange dans ses approches. Et certainement trop franche, aussi.
-Pourquoi tu n'es pas marié ? Ca tombe entre eux, bizarre. Tu es le seul héritier de ta famille, mâle qui plus est. En plus t'es vieux. Personne ne t'embête avec ça ?
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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» crédits : angie (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-six ans
» situation : célibataire
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
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Re: Je m’y oppose. (Arthur)
Jeu 2 Mai 2024 - 15:22
Il lui suffit de dire ça pour qu’il se mette à lever les yeux au ciel. Systématique quand il est en sa présence, c’est un fait qu’il ne cherche même plus à renier. Elle l’agace autant qu’elle le touche, d’une certaine manière. Il ne saurait dire ce qui rend Cataleya aussi spéciale à ses yeux, le fait est que c’est le cas et que le combattre n’a rien donné de positif. Il laisse faire, attend, observe et finira bien par comprendre ce qui le lie à cette jeune femme dramatiquement capricieuse. A force d’observation, il s’est mis à décoder ses choix et ses paroles, jusqu’à la façon dont elle s’habillait. La tenue qu’elle porte aujourd’hui marque un changement qui ne passe pas inaperçu aux yeux du Roumain. Il se passe quelque chose et il lui tarde de découvrir quelle connerie il devra rattraper dans les vingt-quatre prochaines heures. En espérant que cela n’inclue pas une pelle et de la terre.
« Tu peux arrêter ta plaidoierie, j’ai compris. Tu n’as tué personne. » Un grognement s’échappe de ses lèvres. « Il n’empêche que tu as un truc derrière la tête. Je n’en démordrai pas. Accouche. »
Il a à peine jeté un regard sur les collants et la jupe en question. Arthur sait regarder les femmes et y prend parfois du plaisir, mais jamais il ne posera de tels yeux sur la rousse. Une barrière invisible l’en empêche, qu’il ne parvient pas à identifier. C’est naturel. Ça a toujours été là. Les mains dans le dos liées entre elles, le regard suspicieux, il la suit jusqu’à la table où sont déchargées les victuailles. Si Arthur ne dit rien, sa posture parle pour lui. Sa méfiance envers ces offrandes ne fait que s’aggraver à chaque petite pâtisserie sortie. L’attente pourrait être insoutenable s’il n’avait pas pris l’habitude de se montrer patient dans les pires moments de sa vie. Elle finira bien par cracher le morceau, en témoigne son évidente nervosité.
Froncement de sourcils. C’est un sujet qu’ils n’ont jamais abordé entre eux et qu’Arthur ne souhaite pas voir mis sur la table, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a rien à dire. Il possède des réponses toutes faites qu’il distribue à ses parents une à deux fois l’an, mais qu’il ne peut décidément pas offrir à Cataleya de peur d’en révéler trop sur certaines de ses activités secrètes.
« Pardon, je suis v i e u x ? »
Il plonge son regard glacé dans le sien, attendant qu’elle ose répéter le mot. L’affront, devrait-il dire. Il n’a même pas quarante ans ! Il est dans la fleur de l’âge. Au contraire, c’est maintenant qu’il doit en profiter au maximum pour vivre sa vie comme il l’entend et partir à l’aventure afin de trouver les joyaux, avant que son corps ne le supporte plus et que la peine se lise sur son visage. Il aura bien le temps de se marier plus tard.
« Tu m’espionnes pour le compte de ma famille, maintenant ? Ils sont bien les seuls à s’en soucier. »
Cela ne répond pas à la question, il le sait bien. La raison est pourtant simple. La seule avec qui il envisageait une telle alliance ne veut plus de lui et il n’a encore trouvé personne d’assez intrigante, folle et intelligente pour lui inspirer cette idée.
« Non, Cataleya Blackthorn, je ne t’épouserai pas. Tu pourrais être ma fille. »
La grimace qui va avec ses propos laisse clairement entendre ce que cette idée lui inspire. Du dégoût. Il se doute bien que ce n’est pas pour cela qu’elle lui a posé la question et une partie de son boulot consiste à détourner la conversation des sujets pour lesquels il n’a pas de réponse suffisamment satisfaisante.
@Cataleya Blackthorn
« Tu peux arrêter ta plaidoierie, j’ai compris. Tu n’as tué personne. » Un grognement s’échappe de ses lèvres. « Il n’empêche que tu as un truc derrière la tête. Je n’en démordrai pas. Accouche. »
Il a à peine jeté un regard sur les collants et la jupe en question. Arthur sait regarder les femmes et y prend parfois du plaisir, mais jamais il ne posera de tels yeux sur la rousse. Une barrière invisible l’en empêche, qu’il ne parvient pas à identifier. C’est naturel. Ça a toujours été là. Les mains dans le dos liées entre elles, le regard suspicieux, il la suit jusqu’à la table où sont déchargées les victuailles. Si Arthur ne dit rien, sa posture parle pour lui. Sa méfiance envers ces offrandes ne fait que s’aggraver à chaque petite pâtisserie sortie. L’attente pourrait être insoutenable s’il n’avait pas pris l’habitude de se montrer patient dans les pires moments de sa vie. Elle finira bien par cracher le morceau, en témoigne son évidente nervosité.
Froncement de sourcils. C’est un sujet qu’ils n’ont jamais abordé entre eux et qu’Arthur ne souhaite pas voir mis sur la table, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a rien à dire. Il possède des réponses toutes faites qu’il distribue à ses parents une à deux fois l’an, mais qu’il ne peut décidément pas offrir à Cataleya de peur d’en révéler trop sur certaines de ses activités secrètes.
« Pardon, je suis v i e u x ? »
Il plonge son regard glacé dans le sien, attendant qu’elle ose répéter le mot. L’affront, devrait-il dire. Il n’a même pas quarante ans ! Il est dans la fleur de l’âge. Au contraire, c’est maintenant qu’il doit en profiter au maximum pour vivre sa vie comme il l’entend et partir à l’aventure afin de trouver les joyaux, avant que son corps ne le supporte plus et que la peine se lise sur son visage. Il aura bien le temps de se marier plus tard.
« Tu m’espionnes pour le compte de ma famille, maintenant ? Ils sont bien les seuls à s’en soucier. »
Cela ne répond pas à la question, il le sait bien. La raison est pourtant simple. La seule avec qui il envisageait une telle alliance ne veut plus de lui et il n’a encore trouvé personne d’assez intrigante, folle et intelligente pour lui inspirer cette idée.
« Non, Cataleya Blackthorn, je ne t’épouserai pas. Tu pourrais être ma fille. »
La grimace qui va avec ses propos laisse clairement entendre ce que cette idée lui inspire. Du dégoût. Il se doute bien que ce n’est pas pour cela qu’elle lui a posé la question et une partie de son boulot consiste à détourner la conversation des sujets pour lesquels il n’a pas de réponse suffisamment satisfaisante.
@Cataleya Blackthorn
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Re: Je m’y oppose. (Arthur)
Jeu 2 Mai 2024 - 17:35
« v i e u x ? » Figée sous le regard d’Arthur, Cataleya ne dit mot mais pince une moue hautement dubitative devant le manque d’objectivité qu’avait Arthur sur sa propre sénescence. Il avait quoi ? La cinquantaine approchante ? 48 ans au minimum ? Peut être plus, son rythme de vie et ses gênes sorciers aidaient de fait à se conserver. Elle le regarde pourtant de haut en bas, puis de bas en haut et, tout doucement, un sourcil se hausse comme pour lui faire comprendre qu’elle doutait qu’il ait en sa possession une eau de jouvence capable d’aller contre cet état de fait. Oui, tu étais vieux Arthur. Vieux. Elle balaie d’une main l'hypothèse d'espionnage pour le compte des Batthyány puisqu’il était le seul représentant qu’elle connaissait, mais s’étrangle avec sa salive lorsqu’il évoque un mariage avec elle. Le nez se fronce une première fois dans un “Ew” particulièrement évoquant, mais trouve écho en une succession d’autre puisque son imaginaire trop fertile commence d’ors et déjà à lui plaquer sur la rétine des projections qui la révulse plus qu’elle ne l’aurait crû.
-POURQUOI TU AS DIS CA ?! Elle a à demi-hurlé, la furie rousse, abattant un coussin sur son visage pour arracher de son esprit la vision d’un Arthur qu’il la porterait comme une princesse dans son lit. MAUDITE SOIT CIRCEE ! Je visualise ! ARTHUR JE VISUALISE !!
Le roumain n’était pourtant pas une injure visuelle et, dans un autre monde sans doute, elle l’aurait suivit en rougissant parce qu’il possédait le genre de charisme devant lequel elle fondait toujours. Certainement trop accroché à une vision de la masculinité tordue puisque désuète, et savamment tronqué par l’éducation qui avait été la sienne. Elle aimait les hommes forts, du moins c’est ce qu’elle clamait toujours sans se rendre compte qu’elle se laissait bien plus aisément charmer par des profils plus doux et passionnés. Souvent des artistes, ou du moins des profils épris de ce qu’ils faisaient. Cet état de fait froncerait les sourcils de plus d'un puisque c'était la main de @Miguel Pajares qu'elle tenait, archétypique même du beauf qui gonflait les muscles pour les beaux yeux de ces dames, mais ce serait oublié toute la beauté dont ils faisaient preuves lorsqu'ils étaient deux. Et toute la douceur, toute la patience qu'il avait développé à son encontre pour tendrement l'apprivoiser. Il la fascinait toute entière lorsqu'il partait s'entrainer, voltigeur aérien capable de lui parler quidditch des nuits durant. Si ses compétences de duel la soufflait toujours, et qu'elle aimait ronronner à son oreille qu'il était beau et fort, ce n'était en définitive pas ce qui l'avait séduite. Et qui la séduirait.
Jetant mollement le coussin derrière lequel elle se cachait sur le roumain, comme pour exorciser les visions que ses mots avait plaqué sur son esprit, l'écossaise chouine un : "Tu vois que tu es vieux, tu pourrais être mon père" Qui était bien plus mue du besoin d'avoir raison qu'autre chose. Quoi qu'il se tapissait derrière les mots, sans doute, une forme de défis puisqu'elle reprit, le visage enfoncé dans le canapé pour ne plus le voir. "Mais c'est pas grave, il y a des gens qui trouve l'amour à 60 ans tu sais. Ou qui prennent des chats."
Le visage émerge aussitôt de l'accoudoir, et si les lèvres s'animent déjà pour lui demander s'il voulait qu'elle lui ramène un chat puisque elle, elle se refusait à en reprendre après le départ des deux enfants qui avaient étés les siens, c'est doucement que la Blackthorn se ravise. Le menton retombe lourdement sur l'accoudoir et doucement la sorcière se jette à l'eau.
-Je demandais parce que je vais me marier, bientôt.
-POURQUOI TU AS DIS CA ?! Elle a à demi-hurlé, la furie rousse, abattant un coussin sur son visage pour arracher de son esprit la vision d’un Arthur qu’il la porterait comme une princesse dans son lit. MAUDITE SOIT CIRCEE ! Je visualise ! ARTHUR JE VISUALISE !!
Le roumain n’était pourtant pas une injure visuelle et, dans un autre monde sans doute, elle l’aurait suivit en rougissant parce qu’il possédait le genre de charisme devant lequel elle fondait toujours. Certainement trop accroché à une vision de la masculinité tordue puisque désuète, et savamment tronqué par l’éducation qui avait été la sienne. Elle aimait les hommes forts, du moins c’est ce qu’elle clamait toujours sans se rendre compte qu’elle se laissait bien plus aisément charmer par des profils plus doux et passionnés. Souvent des artistes, ou du moins des profils épris de ce qu’ils faisaient. Cet état de fait froncerait les sourcils de plus d'un puisque c'était la main de @Miguel Pajares qu'elle tenait, archétypique même du beauf qui gonflait les muscles pour les beaux yeux de ces dames, mais ce serait oublié toute la beauté dont ils faisaient preuves lorsqu'ils étaient deux. Et toute la douceur, toute la patience qu'il avait développé à son encontre pour tendrement l'apprivoiser. Il la fascinait toute entière lorsqu'il partait s'entrainer, voltigeur aérien capable de lui parler quidditch des nuits durant. Si ses compétences de duel la soufflait toujours, et qu'elle aimait ronronner à son oreille qu'il était beau et fort, ce n'était en définitive pas ce qui l'avait séduite. Et qui la séduirait.
Jetant mollement le coussin derrière lequel elle se cachait sur le roumain, comme pour exorciser les visions que ses mots avait plaqué sur son esprit, l'écossaise chouine un : "Tu vois que tu es vieux, tu pourrais être mon père" Qui était bien plus mue du besoin d'avoir raison qu'autre chose. Quoi qu'il se tapissait derrière les mots, sans doute, une forme de défis puisqu'elle reprit, le visage enfoncé dans le canapé pour ne plus le voir. "Mais c'est pas grave, il y a des gens qui trouve l'amour à 60 ans tu sais. Ou qui prennent des chats."
Le visage émerge aussitôt de l'accoudoir, et si les lèvres s'animent déjà pour lui demander s'il voulait qu'elle lui ramène un chat puisque elle, elle se refusait à en reprendre après le départ des deux enfants qui avaient étés les siens, c'est doucement que la Blackthorn se ravise. Le menton retombe lourdement sur l'accoudoir et doucement la sorcière se jette à l'eau.
-Je demandais parce que je vais me marier, bientôt.
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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Re: Je m’y oppose. (Arthur)
Jeu 2 Mai 2024 - 21:41
Une grimace passe sur le visage du sorcier. Au moins sont-ils sur la même longueur d’onde concernant leur relation. La simple idée que cela puisse être ch... non, il ne parvient même pas à prononcer le mot dans ses pensées ! Cataleya exprime son dégoût à sa façon. Tragico-dramatique, une comédienne née. Normal, quand l’on signe son nom par Blackthorn, pense-t-il. Elle en ferait presque un peu trop mais il a l’habitude de ses simagrées. Après tout, ce n’est pas lui qui a abordé l’idée du mariage, mais bien elle. Qu’attendait-elle de sa part ? Une réponse franche et honnête sur sa situation maritale ? Ne le connaissait-elle pas au moins un tout petit peu désormais pour comprendre qu’elle n’en obtiendrait pas ?
Le sujet de conversation étant, il croise les bras sur son torse et refuse de s’asseoir à ses côtés. Il y a une dimension gênante à leur échange et Arthur a toujours souhaité garder entre lui et cette jeune femme une distance respectable.
« Pas besoin d’être vieux pour être ton père étant donné que tu as six ans à tout casser. »
Nouvelle grimace à son encontre. C’est vrai qu’il la traite parfois comme si elle était une enfant, puisque c’est ainsi qu’il la voit. Pas comme une jeune femme que l’on pourrait trouver désirable, mais bien une petite personne qu’il faut protéger avant qu’elle ne s’auto-détruise par ses propres bêtises. Mais ça, Cataleya ne le comprend pas et il serait vain de tenter de le lui expliquer.
Arthur plisse les yeux dans sa direction. Elle le cherche, elle va le trouver. Insister sur son âge ne lui accordera pas plus de permissions en ces lieux donc il ne comprend pas très bien où elle veut en venir. Ce qu’elle cherche à lui dire. Il a bien compris que c’est sa façon à elle de communiquer avec ceux envers qui elle est attachée, mais cela rend ses messages souvent confus et susceptibles d’être mal interprétés. Il le sait, il est pareil. A eux deux, on pourrait penser qu’ils ne forment pas une bonne équipe étant donné qu’ils sont incapables de communiquer sans se montrer mesquins ou sarcastiques l’un envers l’autre.
Froncement de sourcils. « Te marier ? Je pensais que tes fiançailles avec le jeune Bonnamy devaient prendre encore quelques temps ? »
Cette nouvelle l’intrigue car il y a autre chose, il en est persuadé. Relâchant ses bras le long de son corps, il s’approche du canapé et ne la quitte pas du regard. Il la sonde jusqu’à son âge et s’il n’est pas legilimens, Arthur a un certain talent pour lire sur les visages. Ils sont souvent bien plus ouverts que la bouche.
« Tu ne parles pas du Bonnamy, n’est-ce pas. Qui ? Quelle est encore cette idée farfelue ? »
@Cataleya Blackthorn
Le sujet de conversation étant, il croise les bras sur son torse et refuse de s’asseoir à ses côtés. Il y a une dimension gênante à leur échange et Arthur a toujours souhaité garder entre lui et cette jeune femme une distance respectable.
« Pas besoin d’être vieux pour être ton père étant donné que tu as six ans à tout casser. »
Nouvelle grimace à son encontre. C’est vrai qu’il la traite parfois comme si elle était une enfant, puisque c’est ainsi qu’il la voit. Pas comme une jeune femme que l’on pourrait trouver désirable, mais bien une petite personne qu’il faut protéger avant qu’elle ne s’auto-détruise par ses propres bêtises. Mais ça, Cataleya ne le comprend pas et il serait vain de tenter de le lui expliquer.
Arthur plisse les yeux dans sa direction. Elle le cherche, elle va le trouver. Insister sur son âge ne lui accordera pas plus de permissions en ces lieux donc il ne comprend pas très bien où elle veut en venir. Ce qu’elle cherche à lui dire. Il a bien compris que c’est sa façon à elle de communiquer avec ceux envers qui elle est attachée, mais cela rend ses messages souvent confus et susceptibles d’être mal interprétés. Il le sait, il est pareil. A eux deux, on pourrait penser qu’ils ne forment pas une bonne équipe étant donné qu’ils sont incapables de communiquer sans se montrer mesquins ou sarcastiques l’un envers l’autre.
Froncement de sourcils. « Te marier ? Je pensais que tes fiançailles avec le jeune Bonnamy devaient prendre encore quelques temps ? »
Cette nouvelle l’intrigue car il y a autre chose, il en est persuadé. Relâchant ses bras le long de son corps, il s’approche du canapé et ne la quitte pas du regard. Il la sonde jusqu’à son âge et s’il n’est pas legilimens, Arthur a un certain talent pour lire sur les visages. Ils sont souvent bien plus ouverts que la bouche.
« Tu ne parles pas du Bonnamy, n’est-ce pas. Qui ? Quelle est encore cette idée farfelue ? »
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Re: Je m’y oppose. (Arthur)
Jeu 16 Mai 2024 - 0:00
Six ans à tout casser. Elle pourrait s’indigner, docteur Blackthorn, mais ne trouve pas la force de dramatiquement rouler sur le côté et ainsi se casser la gueule. Le Karma ne rattrapera pas puisqu’elle œuvre dans une bien étrange immobilité, là, le menton affalé sur l’accoudoir et une mèche un peu rebelle s’entortillant comme une antenne satellite au-dessus de sa tête. Le froncement de sourcil qui pèse en face d’elle ne la fait pourtant pas baisser les yeux, mais il serait naïf de croire que Arthur, en dépit du fait qu’il n’avait supposément pas son mot à dire sur cette décision, l’accueillerait avec plaisir. Et il serait naïf de croire que cet état de fait affecterait en rien la lufkin ; Si elle était ici, c’est bien entendu qu’elle venait quérir une forme d’approbation. Poussant sur ses bras pour lever la poitrine en position de cobra, Cataleya accueille l’approche du roumain sans ciller, quand bien même son regard trépanait déjà son âme. Si elle le savait incapable d’y lire quoi que ce soit, la seule intensité de ses iris presse la langue de se délier et c’est doucement que la jeune femme se rasseoit correctement. Lissant méticuleusement sa jupe sous une main étrangement calme.
-Je suis fidèle. Jette t’elle comme on sonnait des évidences, comme si ces trois seuls mots suffiraient au brun à faire toute la lumière sur la situation qu’elle avançait de manière affreusement sybilline. “ Je n’ai pas changé de compagnon depuis la dernière fois... ”
Si elle joue un instant avec ses bracelets, la brève inspiration qu’elle prend se fait gage de hardiesse puisque enfin elle se jette à l’eau. Elle avait bien conscience que si Arthur avait un jour aperçu Miguel, il ne l’avait certainement jamais vu sous ses beaux jours puisqu’elle invoquait ce père de substitution par message quand elle était bourrée, et se désolait de voir le nombre de photo de shooter aligné qu’elle lui offrait en clamant avoir réussit à suivre son chéri si parfait, dont elle vantait les mérites de toute évidence sans recul aucun. S’il était certain qu’elle en était folle, il était aussi de notoriété commune que le Pajares ne trainait pas à sa suite la plus belle des réputations, et que sa nonchalance le desservirait certainement à table face à Arthur. C’était bien pour ça qu’elle était ici seule, et pas en train de briefer son fiancé comme on préparait une opération commando dans le seul but d’obtenir d’Arthur un vague hochement de tête qui signerait une supposée bénédiction dont ils n’avaient pourtant pas besoin. Mais elle y tenait, Cataleya. Terriblement.
-Miguel Pajares. Anciennement étudiant dans les forces de l’ordre pour devenir tireur d’élite. L’avantage à tout ça c’est que si un jour je déclenche une apocalypse zombie sur Inverness, tu pourras dormir sur tes deux oreilles parce que c’est lui que je réveillerai en panique. Quelque part, je fais aussi ça pour te préserver tu sais.
Rien de plus faux, mais jouer du violon à l’oreille d’Arthur lèverait peut être cet effroyable froncement de sourcil qui lui donnait des airs trop sévères.
-En pluuuuus…. C’est un ancien grymm comme toi. Et j’ai ramené du vin. Tu veux que je l’ouvre ? On va l’ouvrir. Et puis Miguel apprécie ta cuisine, il pioche toujours dans mes tupperware.
-Je suis fidèle. Jette t’elle comme on sonnait des évidences, comme si ces trois seuls mots suffiraient au brun à faire toute la lumière sur la situation qu’elle avançait de manière affreusement sybilline. “ Je n’ai pas changé de compagnon depuis la dernière fois... ”
Si elle joue un instant avec ses bracelets, la brève inspiration qu’elle prend se fait gage de hardiesse puisque enfin elle se jette à l’eau. Elle avait bien conscience que si Arthur avait un jour aperçu Miguel, il ne l’avait certainement jamais vu sous ses beaux jours puisqu’elle invoquait ce père de substitution par message quand elle était bourrée, et se désolait de voir le nombre de photo de shooter aligné qu’elle lui offrait en clamant avoir réussit à suivre son chéri si parfait, dont elle vantait les mérites de toute évidence sans recul aucun. S’il était certain qu’elle en était folle, il était aussi de notoriété commune que le Pajares ne trainait pas à sa suite la plus belle des réputations, et que sa nonchalance le desservirait certainement à table face à Arthur. C’était bien pour ça qu’elle était ici seule, et pas en train de briefer son fiancé comme on préparait une opération commando dans le seul but d’obtenir d’Arthur un vague hochement de tête qui signerait une supposée bénédiction dont ils n’avaient pourtant pas besoin. Mais elle y tenait, Cataleya. Terriblement.
-Miguel Pajares. Anciennement étudiant dans les forces de l’ordre pour devenir tireur d’élite. L’avantage à tout ça c’est que si un jour je déclenche une apocalypse zombie sur Inverness, tu pourras dormir sur tes deux oreilles parce que c’est lui que je réveillerai en panique. Quelque part, je fais aussi ça pour te préserver tu sais.
Rien de plus faux, mais jouer du violon à l’oreille d’Arthur lèverait peut être cet effroyable froncement de sourcil qui lui donnait des airs trop sévères.
-En pluuuuus…. C’est un ancien grymm comme toi. Et j’ai ramené du vin. Tu veux que je l’ouvre ? On va l’ouvrir. Et puis Miguel apprécie ta cuisine, il pioche toujours dans mes tupperware.
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Re: Je m’y oppose. (Arthur)
Ven 17 Mai 2024 - 17:58
L’annonce ne lui fait certainement pas plaisir. Non pour son contenu car de toute évidence, il n’a pas mot à dire dans les choix de vie de Cataleya. Néanmoins, il la connaît trop désormais pour ne pas comprendre qu’elle a une fâcheuse tendance à prendre des décisions irréfléchies et qu’elle n’envisage nullement les conséquences sur le long terme - sa spécialité. Elle se jette constamment dans la gueule du loup - parfois réellement - et attend un miracle qui lui permettrait de s’en sortir indemne. Souvent, le miracle vient de son entourage ou de son propre instinct de survie, si tant est qu’elle en ait vraiment un. Il voudrait bien la féliciter donc, mais tout cela ne sonne à son oreille que comme un nouveau caprice qu’elle a trouvé pour tenter de se rendre heureuse, coûte que coûte. Or, un mariage, ce n’est pas une mince affaire dans leur monde. Il ne parle pas des êtres dotés de magie, mais bien des conservateurs qui font leur sang. S’imagine-t-elle vraiment que les Blackthorn la laisseront épouser un sorcier n’ayant même pas réussi à terminer son cursus universitaire, sang-mêlé et qui s’appelle... Miguel ? C’est quoi ça, un prénom tout droit sortit d’une série télévisée ? Peut-on vraiment être sérieux et se prénommer Miguel en même temps ? Mais il s’égare. Ses sourcils ne se défroncent pas. Il espère ainsi lui insuffler toute la prudence dont elle devrait savoir faire preuve à son âge, mais dont elle manque cruellement. Il ne s’agit pas que de prudence dans des situations dangereuses ou de combat - mais constamment. Chaque situation peut mener à une catastrophe sentimentale et elle, elle plonge les deux pieds dedans sans même hésiter. Il reste longuement muet. Son regard ne décroche pas. Elle ouvre le vin, complimente sa cuisine, tente de faire passer ce “Miguel” pour un homme bien, mais Arthur connaît les hommes. Aucun n’est vraiment bien, pas même lui. Surtout pas lui.
« Je vais reprendre depuis le début, si tu veux bien. »
Sa voix grave, monotone, énumère les faits qu’il vient d’intégrer au cours de sa réflexion.
« Toi, Cataleya Blackthorn, fille d’une famille de sang-pur n’hésitant pas à laisser traîner quelques gouttes de sang sur son passage pour asseoir ses convictions, tu veux épouser un sang-mêlé au prénom de personnage de dessin animé qui a fait des études de tireurs d’élite mais n’en est même pas un - si j’ai bien compris l’allusion ? Attends-tu de moi que je sois aussi inconscient que toi en prenant cette décision et en te disant de foncer droit dans le mur, ou je t’explique en quoi c’est une mauvaise idée ? Version courte disponible : ce n’en est pas une. »
Et aucun vin à cette table ne saurait lui faire penser le contraire. Elle se jette dans le marais, la pauvre fille, et va s’enfoncer jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Voilà pourquoi il n’a aucune confiance en l’amour : il faut prendre des décisions inconsidérées. Elle ne se précipiterait pas dans ce mariage si elle pouvait penser avec froideur et discernement. Par grande chance, il est là pour la remettre sur le droit chemin.
« As-tu déjà annoncé la rupture de tes fiançailles ou vas-tu jeter la bombe sur le sol avant de t’enfuir en courant ? Le monde est vaste, je te l’accorde, mais personne ne peut se cacher indéfiniment. »
@Cataleya Blackthorn
« Je vais reprendre depuis le début, si tu veux bien. »
Sa voix grave, monotone, énumère les faits qu’il vient d’intégrer au cours de sa réflexion.
« Toi, Cataleya Blackthorn, fille d’une famille de sang-pur n’hésitant pas à laisser traîner quelques gouttes de sang sur son passage pour asseoir ses convictions, tu veux épouser un sang-mêlé au prénom de personnage de dessin animé qui a fait des études de tireurs d’élite mais n’en est même pas un - si j’ai bien compris l’allusion ? Attends-tu de moi que je sois aussi inconscient que toi en prenant cette décision et en te disant de foncer droit dans le mur, ou je t’explique en quoi c’est une mauvaise idée ? Version courte disponible : ce n’en est pas une. »
Et aucun vin à cette table ne saurait lui faire penser le contraire. Elle se jette dans le marais, la pauvre fille, et va s’enfoncer jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Voilà pourquoi il n’a aucune confiance en l’amour : il faut prendre des décisions inconsidérées. Elle ne se précipiterait pas dans ce mariage si elle pouvait penser avec froideur et discernement. Par grande chance, il est là pour la remettre sur le droit chemin.
« As-tu déjà annoncé la rupture de tes fiançailles ou vas-tu jeter la bombe sur le sol avant de t’enfuir en courant ? Le monde est vaste, je te l’accorde, mais personne ne peut se cacher indéfiniment. »
@Cataleya Blackthorn
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Re: Je m’y oppose. (Arthur)
Hier à 10:57
Les sourcils pèsent toujours aussi lourd sur la surface du monde et plus la Blackthorn s’acharne à sourire, et plus elle a l’impression d’empirer son cas. Ce n’est pas faute de dégainer son plus beau rouge, lui tendre une boîte de chocolat et même déposer une tulipe unique -le bouquet aurait fait un bond vers la fenêtre- entre eux pour tenter d'apaiser les tensions, mais rien y fait. Elle voudrait pourtant glisser cette même fleur dans le canon de son fusil en prônant une paix à laquelle elle ne croyait même pas. « Je vais reprendre depuis le début [...] » Echec critique. Aucun argument n’était donc passé entre les briques, plus que les mailles du filet. Il faut dire qu’elle n’en avait pas donné beaucoup et qu’ils sonnaient bien plus sophistes que convainquant. Le sourire se fige sous la gravité de cette voix, mais très vite la Blackthorn révulse le visage en arrière en attendant les arguments qui viendront ternir le ciel bleu sous lequel elle paressait depuis des mois. Un ciel bleu qui sentait l’été, les mojitos et les glaces vanille-fraise. Pour un peu, elle serait dramatiquement laissé tombée à genoux, bras tendu sur les côtés, pour accueillir cette pluie froide qui ternissait son été. « Toi, Cataleya Blackthorn [...] » Hécate seule sait ô combien elle voudrait le singer, arborer le même froncement de sourcil inquisiteur et le répéter mot pour mot. Juste assez pour le désespérer et l’empêcher d’aller au bout d’un résumé définitivement peu glorieux. Un peu ridicule, même. Tant à dire vrai qu’elle n’éprouve pas même la force de s’indigner et clamer que “Miguel” était un prénom tout à fait convenable. Arthur découlait du mot “ours”, est-ce que c’était vraiment mieux ? Ok, c’était tout de même plus charismatique, elle devait bien le reconnaître. La moue se creuse significativement mais c’est le silence qui pèse sur sa langue et ses sourcils fâchés de la Blackthorn. Un silence qui ne lui sied pas, mais qui s’imposait effroyablement à elle.
“Boom ! ” Le silence n’était hélas pas infini, et l'onomatopée avait échappé à l’héritière qui, éloignant lentement ses mains l’une de l’autre pour simuler une onde de choc, sembla par ce seul mot traduire tout son procédé de fuite. Elle était clairement partie pour lâcher son plus beau sonorus à l’autre bout d’Inverness, et ainsi prévenir ses parents qu’elle se déshéritait elle-même. Comme une grande.
-“Arthur Andreï Batthyány” Amorce t’elle finalement en oxygénant nerveusement son verre puisqu’elle ignorait encore comment coucher tout ses ressentis et ambitions à l’oral. “Je ne porte pas le sang des Blackthorn et ne transmettrait jamais leur nom. Je suis l’héritière d’une famille aux portes de l’extinction et là encore, ma condition toute féminine ne la sauvera pas puisque je ne transmettrai jamais le nom Villanueva. J’ai fait tout ce qu’il était possible d’accomplir pour satisfaire mes parents adoptifs. Une scolarité à Poudlard sans défaut. Un apprentissage animagi à seize ans. Un double cursus universitaire, dont un que je n'aimais vraiment pas, une année sautée de part mon avance. J’ai tant embrassé la culture et les traditions Blackthorn que j’en sais bien plus que mon oncle et cousins réunis sur notre histoire. J’ai… Essayé d’être une Blackthorn méritante mais je dois me rendre à l’évidence : quoi que je fasse, quand bien même je m’écorcherais vive.. Rien. En définitive rien ne les satisfera. Me marier. Pondre un héritier. C’est une formalité sans prestige pour eux, et moi, je sais que ça me rendrait profondément malade. ”
Réquisitionnant la boite de chocolat puisqu’elle se doutait que ses mots non plus ne satisferait pas Arthur, la lufkin pose entre ses lèvres un cube yuzu-chocolat noir sur ses lèvres en soupirant.
-“Pour la première fois depuis la mort de ma soeur, j’ai l’impression que je peux m’épanouir. Que je ne suis pas condamnée à sombrer dans la folie avant mes trente ans ou sauter du haut d’une tour pour mettre fin à mes jours. Pour la première fois depuis le décès d’Eleanor, je me sens heureuse. Ca mérite largement les doloris paternel, et j'en ai subit pour moins que ça. Mon testament est déjà signé, de toute manière. ”
“Boom ! ” Le silence n’était hélas pas infini, et l'onomatopée avait échappé à l’héritière qui, éloignant lentement ses mains l’une de l’autre pour simuler une onde de choc, sembla par ce seul mot traduire tout son procédé de fuite. Elle était clairement partie pour lâcher son plus beau sonorus à l’autre bout d’Inverness, et ainsi prévenir ses parents qu’elle se déshéritait elle-même. Comme une grande.
-“Arthur Andreï Batthyány” Amorce t’elle finalement en oxygénant nerveusement son verre puisqu’elle ignorait encore comment coucher tout ses ressentis et ambitions à l’oral. “Je ne porte pas le sang des Blackthorn et ne transmettrait jamais leur nom. Je suis l’héritière d’une famille aux portes de l’extinction et là encore, ma condition toute féminine ne la sauvera pas puisque je ne transmettrai jamais le nom Villanueva. J’ai fait tout ce qu’il était possible d’accomplir pour satisfaire mes parents adoptifs. Une scolarité à Poudlard sans défaut. Un apprentissage animagi à seize ans. Un double cursus universitaire, dont un que je n'aimais vraiment pas, une année sautée de part mon avance. J’ai tant embrassé la culture et les traditions Blackthorn que j’en sais bien plus que mon oncle et cousins réunis sur notre histoire. J’ai… Essayé d’être une Blackthorn méritante mais je dois me rendre à l’évidence : quoi que je fasse, quand bien même je m’écorcherais vive.. Rien. En définitive rien ne les satisfera. Me marier. Pondre un héritier. C’est une formalité sans prestige pour eux, et moi, je sais que ça me rendrait profondément malade. ”
Réquisitionnant la boite de chocolat puisqu’elle se doutait que ses mots non plus ne satisferait pas Arthur, la lufkin pose entre ses lèvres un cube yuzu-chocolat noir sur ses lèvres en soupirant.
-“Pour la première fois depuis la mort de ma soeur, j’ai l’impression que je peux m’épanouir. Que je ne suis pas condamnée à sombrer dans la folie avant mes trente ans ou sauter du haut d’une tour pour mettre fin à mes jours. Pour la première fois depuis le décès d’Eleanor, je me sens heureuse. Ca mérite largement les doloris paternel, et j'en ai subit pour moins que ça. Mon testament est déjà signé, de toute manière. ”
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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Re: Je m’y oppose. (Arthur)
Aujourd'hui à 17:17
« Ton accent roumain est toujours aussi déplorable » fait-il la remarque à l’énonciation de son nom entier, avant qu’elle ne parte dans un laïus pour le convaincre.
Malheureusement, le projet ne porte pas ses fruits. Elle semble constamment passer à côté des informations les plus importantes sous prétexte qu’il est plus facile de les ignorer que d’en soupeser les conséquences. Dans ces circonstances, on se moque bien du nom des Villanueva ou de qui se fiance à qui. La seule chose qui compte vraiment, c’est ce qui arrivera si la noce se fait savoir. Et elle se fera savoir, sans nul doute possible. La demoiselle et son gigolo ne sont pas les plus discrets d’Inverness et même si elle le voulait, elle ne pourrait pas s’empêcher de jeter à qui veut bien passer par là son mariage indécent. Elle n’ignorait pas les conséquences ; elle choisissait de les oublier. C’est encore pire. De l’insouciance pure.
« Tes performances passées ne justifient en rien la décision que tu t’apprêtes à prendre. »
Ne voit-elle pas ce qui lui pend au nez ? Se moque-t-elle de ce qui pourrait arriver à son “Miguel” ? Pense-t-elle vraiment qu’à eux deux, ils seraient capables de contrer la mesquinerie d’une famille aussi névrosée et magiquement puissante ? Il la pensait plus intelligente que ça. Vivre une histoire amoureuse, passe encore. Tout le monde y a droit, selon les dires. Elle pourrait s’en contenter. Mais non. Il faut qu’elle cherche le drame. Qu’elle l’attire vers elle de toutes ses forces parce que sans, elle ne vit plus. Elle ne peut plus crier son incompréhension et s’indigner du sort qui s’acharne sur elle.
« Epanouie-toi tant que tu veux avec cet homme, mais cela n’exige en rien d’avoir un mariage et tu le sais très bien. Tu ne fais ça que pour faire un pied-de-nez à ta famille, comme une enfant fâchée contre ses parents. Tu ne seras pas heureuse de cette façon. Au mieux, tu t’attireras des ennuis. Au pire, il mourra. Je ne peux donner mon aval pour cela, quand bien même il n’est pas demandé. Je ne cautionne pas les meurtres de ce genre et si tu choisis de mettre la corde autour de ton fiancé, je ne peux valider ton acte. Tu sais ce que tu fais en menant cette noce à bout. Tu sais le risque. Tu choisis le risque. Tu appelles la tragédie. Ne viens pas te plaindre lorsqu’elle toquera à ta porte. »
Cette histoire de testament le fait doucement rire. Elle ne peut avoir une conversation sérieuse sans se lancer dans des mimiques dramatiques et des paroles faussement légères sur des sujets qui ne le sont pas. Elle ne se moque pas de mourir. Elle n’a pas fait un testament tout en chantonnant.
« Pour une fois, j’aimerais que tu prennes les choses sérieusement. Que tu agisses en adulte responsable. Ton jeu d’actrice ne fonctionne pas sur moi. »
@Cataleya Blackthorn
Malheureusement, le projet ne porte pas ses fruits. Elle semble constamment passer à côté des informations les plus importantes sous prétexte qu’il est plus facile de les ignorer que d’en soupeser les conséquences. Dans ces circonstances, on se moque bien du nom des Villanueva ou de qui se fiance à qui. La seule chose qui compte vraiment, c’est ce qui arrivera si la noce se fait savoir. Et elle se fera savoir, sans nul doute possible. La demoiselle et son gigolo ne sont pas les plus discrets d’Inverness et même si elle le voulait, elle ne pourrait pas s’empêcher de jeter à qui veut bien passer par là son mariage indécent. Elle n’ignorait pas les conséquences ; elle choisissait de les oublier. C’est encore pire. De l’insouciance pure.
« Tes performances passées ne justifient en rien la décision que tu t’apprêtes à prendre. »
Ne voit-elle pas ce qui lui pend au nez ? Se moque-t-elle de ce qui pourrait arriver à son “Miguel” ? Pense-t-elle vraiment qu’à eux deux, ils seraient capables de contrer la mesquinerie d’une famille aussi névrosée et magiquement puissante ? Il la pensait plus intelligente que ça. Vivre une histoire amoureuse, passe encore. Tout le monde y a droit, selon les dires. Elle pourrait s’en contenter. Mais non. Il faut qu’elle cherche le drame. Qu’elle l’attire vers elle de toutes ses forces parce que sans, elle ne vit plus. Elle ne peut plus crier son incompréhension et s’indigner du sort qui s’acharne sur elle.
« Epanouie-toi tant que tu veux avec cet homme, mais cela n’exige en rien d’avoir un mariage et tu le sais très bien. Tu ne fais ça que pour faire un pied-de-nez à ta famille, comme une enfant fâchée contre ses parents. Tu ne seras pas heureuse de cette façon. Au mieux, tu t’attireras des ennuis. Au pire, il mourra. Je ne peux donner mon aval pour cela, quand bien même il n’est pas demandé. Je ne cautionne pas les meurtres de ce genre et si tu choisis de mettre la corde autour de ton fiancé, je ne peux valider ton acte. Tu sais ce que tu fais en menant cette noce à bout. Tu sais le risque. Tu choisis le risque. Tu appelles la tragédie. Ne viens pas te plaindre lorsqu’elle toquera à ta porte. »
Cette histoire de testament le fait doucement rire. Elle ne peut avoir une conversation sérieuse sans se lancer dans des mimiques dramatiques et des paroles faussement légères sur des sujets qui ne le sont pas. Elle ne se moque pas de mourir. Elle n’a pas fait un testament tout en chantonnant.
« Pour une fois, j’aimerais que tu prennes les choses sérieusement. Que tu agisses en adulte responsable. Ton jeu d’actrice ne fonctionne pas sur moi. »
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