- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Dim 28 Avr 2024 - 12:12
Penchée au-dessus d’un portable où pendait un petit lapin argenté, Cataleya effaçait frénétiquement ses messages pour les réécrires. Coulant parfois son regard sur le dictionnaire anglo-roumain pour s’assurer de ne faire aucune faute sur ce message désespérément trop poli et formel pour ne pas éveiller la méfiance. Comme une enfant se faisait étonnamment sage pour obtenir de son père de quoi satisfaire son caprice, elle avait posé dans un panier tapis de tulipe une bouteille de vin rouge ainsi qu’une boite de chocolat, et révisait consciencieusement ses formules de politesse roumaine pour s’essayer à corrompre un coeur qu’elle doutait certainement trop raisonnable pour approuver ce qu’elle lui glisserait sous le nez. Peut-être que traîner de force @Miguel Pajares derrière elle aurait été le meilleur moyen d’obtenir d’Arthur une forme d'approbation pour ce tout nouveau projet de vie, mais la Blackthorn préférait préparer le terrain par elle-même avant d’envoyer son aimé au casse-pipe. Il serait capable d’insulter les repas du Batthyány en demandant du ketchup. Ou arguer qu’il était un excellent coup pour tenter de le convaincre de lui céder la main de sa presque-fille. “Mais en même temps, c’est vrai.” La Blackthorn entendrait presque le ton malicieux de Miguel se frayer un chemin jusqu’à son esprit, et s’en désespérait puisqu’elle cherchait encore, là, dans le couloir qui la mènerait à l’antre du roumain, à bien paraître. Elle avait pourtant passé une bonne heure devant son miroir à changer de tenue, réviser un maquillage qu’elle voulait discret mais efficace, et avait finalement semé robe et jupe partout dans l’appartement que Charlie partageait avec Miguel en se désespérant de ne rien trouver. Dramatiquement jetée sur leur canapé, elle avait chouiné en un dialecte que nul homme n’aurait pu interpréter avant de mollement se laisser glisser au sol et se saisir de cette charmante jupe verte, à motif écossais, qui lui donnait toujours des airs trop sage. Sa main avait ensuite rampé jusqu’à un banal pull noir qui lui découvrait les épaules pour sublimer les colliers entremêlés à sa gorge et, enfin, elle avait geint qu’il lui aurait fallut venir en robe de mariée pour qu’Arthur comprenne sans qu’elle ait à dire mot l’objet de sa venue. Il aurait certainement prit peur et claqué la porte à son nez, mais au moins, il n’aurait pas pu dire qu’il n’avait pas compris le message.
Réajustant nerveusement le noeud qui disciplinait joliment ses cheveux jusqu’à lui flanquer des airs d’héritière modèle, Cataleya s’était lancé à la conquête de cet appartement qu’elle aimait dire impersonnel. Ca ne tromperait pas Arthur, mais ça sublimerait ses battements de cil digne d’un chaton qui patounait en ronronnant. C’est que ce regard, lui aussi elle l’avait soigneusement révisé. “Allez Cat. C’est juste une invitation à tendre ” se murmure t’elle en approchant finalement de la porte pour y porter trois discrets coups.
-Je viens avec des offrandes ! Jette t’elle pour l’inciter à ouvrir plus rapidement la porte, puisque ses talons hauts et les piétinement incessant qui avait été les siens lui tirait déjà des couinement douloureux. Et mon superbe sourire, accessoirement.
Réajustant nerveusement le noeud qui disciplinait joliment ses cheveux jusqu’à lui flanquer des airs d’héritière modèle, Cataleya s’était lancé à la conquête de cet appartement qu’elle aimait dire impersonnel. Ca ne tromperait pas Arthur, mais ça sublimerait ses battements de cil digne d’un chaton qui patounait en ronronnant. C’est que ce regard, lui aussi elle l’avait soigneusement révisé. “Allez Cat. C’est juste une invitation à tendre ” se murmure t’elle en approchant finalement de la porte pour y porter trois discrets coups.
-Je viens avec des offrandes ! Jette t’elle pour l’inciter à ouvrir plus rapidement la porte, puisque ses talons hauts et les piétinement incessant qui avait été les siens lui tirait déjà des couinement douloureux. Et mon superbe sourire, accessoirement.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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» âge : trente-huit ans
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» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Mer 1 Mai 2024 - 18:29
Il s’attend à tout venant d’elle. Une invitation à discuter - à passer chez lui - n’est jamais sans fondement. Que prépare-t-elle encore ? C’est ce qu’il rumine en rentrant chez lui un peu en avance afin de s’octroyer un moment de calme avant l’arrivée de cette tornade rousse. Quoi qu’elle ait à lui dire, ça ne se passera pas comme on pourrait s’y attendre. C’est toujours comme ça entre eux. Alors il se trouve là, assis dans son canapé, à dresser mentalement la liste de toutes les conneries que Cataleya est susceptible de faire. Il lui arrive de faire la même chose mais avec la liste des raisons qui font qu’elle agit ainsi. D’aucun pourrait croire que c’est uniquement pour emmerder son monde, mais ceux qui parviennent réellement à se pencher sur le sujet savent qu’une toute autre origine se cache sous cet air malicieux et parfois arrogant qu’elle aime emprunter.
Des coups à la porte interrompent l’élaboration de cette liste et il grimace en entendant sa voix passer au travers du bois et envahir son appartement. Elle n’est même pas encore là qu’elle occupe déjà tout l’espace... C’est une manie. Volontairement, il prend son temps pour se lever, ajuster sa chemise, remettre une chaise à sa place ; bref, tout qui puisse la faire poireauter un peu. Qu’elle ne pense pas qu’il l’attendait, cela le ferait grincer des dents ! Si chacun d’eux venait à réaliser l’importante place qu’elle occupait dans sa vie, il se trancherait lui-même la gorge.
Quelques sorts et runes levés plus tard, il ouvre la porte avec un air toujours aussi suspicieux.
« Bonjour, Cataleya. Que me vaut encore ce plaisir ? »
Le ton est équivoque. Elle sait bien qu’il ne sait pas manifester l’affection qu’il pourrait potentiellement avoir pour elle. C’est bien trop difficile. À la place, il bougonne, grimace, lève les yeux au ciel. Une façon comme une autre de témoigner qu’il fait attention à elle. La porte se referme derrière la sorcière et il jette un oeil aux affaires qui l’accompagnent. Bien sûr, il doute qu’elle ne soit là que pour lui apporter des friandises. Son regard s’arrête sur sa tenue et il ricane, le Roumain, d’un air de dire Non mais tu te fous de ma gueule. Ce qu’il ne tarde pas à dire à voix haute.
« C’est quoi cette tenue ? T’as tué qui cette fois ? »
Parce qu’il n’existe aucune autre raison qui puisse expliquer qu’elle soit affublée de cette manière. En petite fille modèle. Que cherche-t-elle à prouver ? Qui veut-elle impressionner ? Lui ? A la bonne heure, il ne manquait plus que ça !
« Joli déguisement en tout cas. Un idiot pourrait presque se faire berner. »
Malgré tout, il la laisse entrer dans ce salon où elle a déjà si souvent mis les pieds, bon gré mal gré. C’est qu’il apparaît qu’il n’a pas tant de contrôle que cela sur les visites de la jeune femme.
@Cataleya Blackthorn
Des coups à la porte interrompent l’élaboration de cette liste et il grimace en entendant sa voix passer au travers du bois et envahir son appartement. Elle n’est même pas encore là qu’elle occupe déjà tout l’espace... C’est une manie. Volontairement, il prend son temps pour se lever, ajuster sa chemise, remettre une chaise à sa place ; bref, tout qui puisse la faire poireauter un peu. Qu’elle ne pense pas qu’il l’attendait, cela le ferait grincer des dents ! Si chacun d’eux venait à réaliser l’importante place qu’elle occupait dans sa vie, il se trancherait lui-même la gorge.
Quelques sorts et runes levés plus tard, il ouvre la porte avec un air toujours aussi suspicieux.
« Bonjour, Cataleya. Que me vaut encore ce plaisir ? »
Le ton est équivoque. Elle sait bien qu’il ne sait pas manifester l’affection qu’il pourrait potentiellement avoir pour elle. C’est bien trop difficile. À la place, il bougonne, grimace, lève les yeux au ciel. Une façon comme une autre de témoigner qu’il fait attention à elle. La porte se referme derrière la sorcière et il jette un oeil aux affaires qui l’accompagnent. Bien sûr, il doute qu’elle ne soit là que pour lui apporter des friandises. Son regard s’arrête sur sa tenue et il ricane, le Roumain, d’un air de dire Non mais tu te fous de ma gueule. Ce qu’il ne tarde pas à dire à voix haute.
« C’est quoi cette tenue ? T’as tué qui cette fois ? »
Parce qu’il n’existe aucune autre raison qui puisse expliquer qu’elle soit affublée de cette manière. En petite fille modèle. Que cherche-t-elle à prouver ? Qui veut-elle impressionner ? Lui ? A la bonne heure, il ne manquait plus que ça !
« Joli déguisement en tout cas. Un idiot pourrait presque se faire berner. »
Malgré tout, il la laisse entrer dans ce salon où elle a déjà si souvent mis les pieds, bon gré mal gré. C’est qu’il apparaît qu’il n’a pas tant de contrôle que cela sur les visites de la jeune femme.
@Cataleya Blackthorn
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Jeu 2 Mai 2024 - 11:17
« Bonjour, Cataleya. Que me vaut encore ce plaisir ? » Les joues se gonflent capricieuses, presque déçues qu’il n’évoque pas un déplaisir pour pouvoir dramatiquement se jeter contre l’un des murs de son appartement et se laisser glisser au sol en geignant que son coeur avait été touché par un coup de poignard traître. Elle se serait pourtant redressée d’un simple geste à l’évocation d’un café, presque victorieuse tant elle rayonnerait. Arthur ayant décidé de ne pas y mettre du sien, elle se contente de glisser dans un appartement que jamais elle n’aurait dû fouler, mais qu’elle avait fait sien -un peu du moins- à force de temps et battement de cil.
-L’envie de te voir rouler des yeux. Répond t’elle du tac-au tac. Parce que ça faisait longtemps.
C’est faux, elle était passée la semaine dernière comme on partait en guerre, déterminée à faire valoir le fait qu’on la laissait mourir de faim puisqu’on s’obstinait à la nourrir de pâte sans beurre. Elle avait même pris des photos des plats de Miguel, et de ses propres expérimentations qui hurlaient à ce qu’on les achève pour appuyer un plaidoyer qui n’avait trouvé pour simple conclusion la présence de deux tuperwares tendu à cette divinité roumaine de la bouffe. Le ricanement du brun ne lui échappe pas mais le menton préfère se redresser ridiculement haut puisqu’elle avait passé une éternité à se préparer pour vraisemblablement rien. Il n’était pas dupe, l’ancien grymm. Ca ne l’empêche pourtant pas de s’indigner à demi quand il évoque un meurtre. Se défaisant aussitôt de ses bottines pour plaquer son pied sur une chaise, la Blackthorn souligne un collant trop fin pour survivre à la planque d’un cadavre, et cette seule démonstration laisse rapidement entrevoir que sa jupe non plus n’avait rien de pratique puisqu’elle entravait largement ses mouvements.
-Si je devais tuer quelqu’un dans cette tenue, je reviendrai en pleur à cause d’un collant filé et des accrocs fait à mon pull. En plus il a plut ; je serais couverte de boue. Ca, plus le fait qu’au moins l’un de mes talons m’aurait prise en traitre en restant coincée dans cette fameuse boue et que l’urgence de la situation m’aurait certainement poussé à le laisser en plan pour partir à cloche-pied… Awn ! Du coup j’aurai laissé un indice derrière moi !
Rangeant précieusement ses bottines près de la porte d’entrée, Cataleya ne tarde pas à choir dans le canapé d’Arthur après avoir posé son panier sur la table de la cuisine et prit soin d'en sortir une à une les fameuses offrandes. Elle ignorait comment aborder le sujet voulu et passait en revue toute les amorces possible et imaginable en dénouant de ses doigts blanc ses longs cheveux roux. Peut être que lui demander comment se déroulait un mariage roumain, sous prétexte que son cousin allait se marier était une bonne approche. Oui, mais c'était sans compter sa propension à se faire toujours un peu étrange dans ses approches. Et certainement trop franche, aussi.
-Pourquoi tu n'es pas marié ? Ca tombe entre eux, bizarre. Tu es le seul héritier de ta famille, mâle qui plus est. En plus t'es vieux. Personne ne t'embête avec ça ?
-L’envie de te voir rouler des yeux. Répond t’elle du tac-au tac. Parce que ça faisait longtemps.
C’est faux, elle était passée la semaine dernière comme on partait en guerre, déterminée à faire valoir le fait qu’on la laissait mourir de faim puisqu’on s’obstinait à la nourrir de pâte sans beurre. Elle avait même pris des photos des plats de Miguel, et de ses propres expérimentations qui hurlaient à ce qu’on les achève pour appuyer un plaidoyer qui n’avait trouvé pour simple conclusion la présence de deux tuperwares tendu à cette divinité roumaine de la bouffe. Le ricanement du brun ne lui échappe pas mais le menton préfère se redresser ridiculement haut puisqu’elle avait passé une éternité à se préparer pour vraisemblablement rien. Il n’était pas dupe, l’ancien grymm. Ca ne l’empêche pourtant pas de s’indigner à demi quand il évoque un meurtre. Se défaisant aussitôt de ses bottines pour plaquer son pied sur une chaise, la Blackthorn souligne un collant trop fin pour survivre à la planque d’un cadavre, et cette seule démonstration laisse rapidement entrevoir que sa jupe non plus n’avait rien de pratique puisqu’elle entravait largement ses mouvements.
-Si je devais tuer quelqu’un dans cette tenue, je reviendrai en pleur à cause d’un collant filé et des accrocs fait à mon pull. En plus il a plut ; je serais couverte de boue. Ca, plus le fait qu’au moins l’un de mes talons m’aurait prise en traitre en restant coincée dans cette fameuse boue et que l’urgence de la situation m’aurait certainement poussé à le laisser en plan pour partir à cloche-pied… Awn ! Du coup j’aurai laissé un indice derrière moi !
Rangeant précieusement ses bottines près de la porte d’entrée, Cataleya ne tarde pas à choir dans le canapé d’Arthur après avoir posé son panier sur la table de la cuisine et prit soin d'en sortir une à une les fameuses offrandes. Elle ignorait comment aborder le sujet voulu et passait en revue toute les amorces possible et imaginable en dénouant de ses doigts blanc ses longs cheveux roux. Peut être que lui demander comment se déroulait un mariage roumain, sous prétexte que son cousin allait se marier était une bonne approche. Oui, mais c'était sans compter sa propension à se faire toujours un peu étrange dans ses approches. Et certainement trop franche, aussi.
-Pourquoi tu n'es pas marié ? Ca tombe entre eux, bizarre. Tu es le seul héritier de ta famille, mâle qui plus est. En plus t'es vieux. Personne ne t'embête avec ça ?
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Jeu 2 Mai 2024 - 15:22
Il lui suffit de dire ça pour qu’il se mette à lever les yeux au ciel. Systématique quand il est en sa présence, c’est un fait qu’il ne cherche même plus à renier. Elle l’agace autant qu’elle le touche, d’une certaine manière. Il ne saurait dire ce qui rend Cataleya aussi spéciale à ses yeux, le fait est que c’est le cas et que le combattre n’a rien donné de positif. Il laisse faire, attend, observe et finira bien par comprendre ce qui le lie à cette jeune femme dramatiquement capricieuse. A force d’observation, il s’est mis à décoder ses choix et ses paroles, jusqu’à la façon dont elle s’habillait. La tenue qu’elle porte aujourd’hui marque un changement qui ne passe pas inaperçu aux yeux du Roumain. Il se passe quelque chose et il lui tarde de découvrir quelle connerie il devra rattraper dans les vingt-quatre prochaines heures. En espérant que cela n’inclue pas une pelle et de la terre.
« Tu peux arrêter ta plaidoierie, j’ai compris. Tu n’as tué personne. » Un grognement s’échappe de ses lèvres. « Il n’empêche que tu as un truc derrière la tête. Je n’en démordrai pas. Accouche. »
Il a à peine jeté un regard sur les collants et la jupe en question. Arthur sait regarder les femmes et y prend parfois du plaisir, mais jamais il ne posera de tels yeux sur la rousse. Une barrière invisible l’en empêche, qu’il ne parvient pas à identifier. C’est naturel. Ça a toujours été là. Les mains dans le dos liées entre elles, le regard suspicieux, il la suit jusqu’à la table où sont déchargées les victuailles. Si Arthur ne dit rien, sa posture parle pour lui. Sa méfiance envers ces offrandes ne fait que s’aggraver à chaque petite pâtisserie sortie. L’attente pourrait être insoutenable s’il n’avait pas pris l’habitude de se montrer patient dans les pires moments de sa vie. Elle finira bien par cracher le morceau, en témoigne son évidente nervosité.
Froncement de sourcils. C’est un sujet qu’ils n’ont jamais abordé entre eux et qu’Arthur ne souhaite pas voir mis sur la table, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a rien à dire. Il possède des réponses toutes faites qu’il distribue à ses parents une à deux fois l’an, mais qu’il ne peut décidément pas offrir à Cataleya de peur d’en révéler trop sur certaines de ses activités secrètes.
« Pardon, je suis v i e u x ? »
Il plonge son regard glacé dans le sien, attendant qu’elle ose répéter le mot. L’affront, devrait-il dire. Il n’a même pas quarante ans ! Il est dans la fleur de l’âge. Au contraire, c’est maintenant qu’il doit en profiter au maximum pour vivre sa vie comme il l’entend et partir à l’aventure afin de trouver les joyaux, avant que son corps ne le supporte plus et que la peine se lise sur son visage. Il aura bien le temps de se marier plus tard.
« Tu m’espionnes pour le compte de ma famille, maintenant ? Ils sont bien les seuls à s’en soucier. »
Cela ne répond pas à la question, il le sait bien. La raison est pourtant simple. La seule avec qui il envisageait une telle alliance ne veut plus de lui et il n’a encore trouvé personne d’assez intrigante, folle et intelligente pour lui inspirer cette idée.
« Non, Cataleya Blackthorn, je ne t’épouserai pas. Tu pourrais être ma fille. »
La grimace qui va avec ses propos laisse clairement entendre ce que cette idée lui inspire. Du dégoût. Il se doute bien que ce n’est pas pour cela qu’elle lui a posé la question et une partie de son boulot consiste à détourner la conversation des sujets pour lesquels il n’a pas de réponse suffisamment satisfaisante.
@Cataleya Blackthorn
« Tu peux arrêter ta plaidoierie, j’ai compris. Tu n’as tué personne. » Un grognement s’échappe de ses lèvres. « Il n’empêche que tu as un truc derrière la tête. Je n’en démordrai pas. Accouche. »
Il a à peine jeté un regard sur les collants et la jupe en question. Arthur sait regarder les femmes et y prend parfois du plaisir, mais jamais il ne posera de tels yeux sur la rousse. Une barrière invisible l’en empêche, qu’il ne parvient pas à identifier. C’est naturel. Ça a toujours été là. Les mains dans le dos liées entre elles, le regard suspicieux, il la suit jusqu’à la table où sont déchargées les victuailles. Si Arthur ne dit rien, sa posture parle pour lui. Sa méfiance envers ces offrandes ne fait que s’aggraver à chaque petite pâtisserie sortie. L’attente pourrait être insoutenable s’il n’avait pas pris l’habitude de se montrer patient dans les pires moments de sa vie. Elle finira bien par cracher le morceau, en témoigne son évidente nervosité.
Froncement de sourcils. C’est un sujet qu’ils n’ont jamais abordé entre eux et qu’Arthur ne souhaite pas voir mis sur la table, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a rien à dire. Il possède des réponses toutes faites qu’il distribue à ses parents une à deux fois l’an, mais qu’il ne peut décidément pas offrir à Cataleya de peur d’en révéler trop sur certaines de ses activités secrètes.
« Pardon, je suis v i e u x ? »
Il plonge son regard glacé dans le sien, attendant qu’elle ose répéter le mot. L’affront, devrait-il dire. Il n’a même pas quarante ans ! Il est dans la fleur de l’âge. Au contraire, c’est maintenant qu’il doit en profiter au maximum pour vivre sa vie comme il l’entend et partir à l’aventure afin de trouver les joyaux, avant que son corps ne le supporte plus et que la peine se lise sur son visage. Il aura bien le temps de se marier plus tard.
« Tu m’espionnes pour le compte de ma famille, maintenant ? Ils sont bien les seuls à s’en soucier. »
Cela ne répond pas à la question, il le sait bien. La raison est pourtant simple. La seule avec qui il envisageait une telle alliance ne veut plus de lui et il n’a encore trouvé personne d’assez intrigante, folle et intelligente pour lui inspirer cette idée.
« Non, Cataleya Blackthorn, je ne t’épouserai pas. Tu pourrais être ma fille. »
La grimace qui va avec ses propos laisse clairement entendre ce que cette idée lui inspire. Du dégoût. Il se doute bien que ce n’est pas pour cela qu’elle lui a posé la question et une partie de son boulot consiste à détourner la conversation des sujets pour lesquels il n’a pas de réponse suffisamment satisfaisante.
@Cataleya Blackthorn
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Jeu 2 Mai 2024 - 17:35
« v i e u x ? » Figée sous le regard d’Arthur, Cataleya ne dit mot mais pince une moue hautement dubitative devant le manque d’objectivité qu’avait Arthur sur sa propre sénescence. Il avait quoi ? La cinquantaine approchante ? 48 ans au minimum ? Peut être plus, son rythme de vie et ses gênes sorciers aidaient de fait à se conserver. Elle le regarde pourtant de haut en bas, puis de bas en haut et, tout doucement, un sourcil se hausse comme pour lui faire comprendre qu’elle doutait qu’il ait en sa possession une eau de jouvence capable d’aller contre cet état de fait. Oui, tu étais vieux Arthur. Vieux. Elle balaie d’une main l'hypothèse d'espionnage pour le compte des Batthyány puisqu’il était le seul représentant qu’elle connaissait, mais s’étrangle avec sa salive lorsqu’il évoque un mariage avec elle. Le nez se fronce une première fois dans un “Ew” particulièrement évoquant, mais trouve écho en une succession d’autre puisque son imaginaire trop fertile commence d’ors et déjà à lui plaquer sur la rétine des projections qui la révulse plus qu’elle ne l’aurait crû.
-POURQUOI TU AS DIS CA ?! Elle a à demi-hurlé, la furie rousse, abattant un coussin sur son visage pour arracher de son esprit la vision d’un Arthur qu’il la porterait comme une princesse dans son lit. MAUDITE SOIT CIRCEE ! Je visualise ! ARTHUR JE VISUALISE !!
Le roumain n’était pourtant pas une injure visuelle et, dans un autre monde sans doute, elle l’aurait suivit en rougissant parce qu’il possédait le genre de charisme devant lequel elle fondait toujours. Certainement trop accroché à une vision de la masculinité tordue puisque désuète, et savamment tronqué par l’éducation qui avait été la sienne. Elle aimait les hommes forts, du moins c’est ce qu’elle clamait toujours sans se rendre compte qu’elle se laissait bien plus aisément charmer par des profils plus doux et passionnés. Souvent des artistes, ou du moins des profils épris de ce qu’ils faisaient. Cet état de fait froncerait les sourcils de plus d'un puisque c'était la main de @Miguel Pajares qu'elle tenait, archétypique même du beauf qui gonflait les muscles pour les beaux yeux de ces dames, mais ce serait oublié toute la beauté dont ils faisaient preuves lorsqu'ils étaient deux. Et toute la douceur, toute la patience qu'il avait développé à son encontre pour tendrement l'apprivoiser. Il la fascinait toute entière lorsqu'il partait s'entrainer, voltigeur aérien capable de lui parler quidditch des nuits durant. Si ses compétences de duel la soufflait toujours, et qu'elle aimait ronronner à son oreille qu'il était beau et fort, ce n'était en définitive pas ce qui l'avait séduite. Et qui la séduirait.
Jetant mollement le coussin derrière lequel elle se cachait sur le roumain, comme pour exorciser les visions que ses mots avait plaqué sur son esprit, l'écossaise chouine un : "Tu vois que tu es vieux, tu pourrais être mon père" Qui était bien plus mue du besoin d'avoir raison qu'autre chose. Quoi qu'il se tapissait derrière les mots, sans doute, une forme de défis puisqu'elle reprit, le visage enfoncé dans le canapé pour ne plus le voir. "Mais c'est pas grave, il y a des gens qui trouve l'amour à 60 ans tu sais. Ou qui prennent des chats."
Le visage émerge aussitôt de l'accoudoir, et si les lèvres s'animent déjà pour lui demander s'il voulait qu'elle lui ramène un chat puisque elle, elle se refusait à en reprendre après le départ des deux enfants qui avaient étés les siens, c'est doucement que la Blackthorn se ravise. Le menton retombe lourdement sur l'accoudoir et doucement la sorcière se jette à l'eau.
-Je demandais parce que je vais me marier, bientôt.
-POURQUOI TU AS DIS CA ?! Elle a à demi-hurlé, la furie rousse, abattant un coussin sur son visage pour arracher de son esprit la vision d’un Arthur qu’il la porterait comme une princesse dans son lit. MAUDITE SOIT CIRCEE ! Je visualise ! ARTHUR JE VISUALISE !!
Le roumain n’était pourtant pas une injure visuelle et, dans un autre monde sans doute, elle l’aurait suivit en rougissant parce qu’il possédait le genre de charisme devant lequel elle fondait toujours. Certainement trop accroché à une vision de la masculinité tordue puisque désuète, et savamment tronqué par l’éducation qui avait été la sienne. Elle aimait les hommes forts, du moins c’est ce qu’elle clamait toujours sans se rendre compte qu’elle se laissait bien plus aisément charmer par des profils plus doux et passionnés. Souvent des artistes, ou du moins des profils épris de ce qu’ils faisaient. Cet état de fait froncerait les sourcils de plus d'un puisque c'était la main de @Miguel Pajares qu'elle tenait, archétypique même du beauf qui gonflait les muscles pour les beaux yeux de ces dames, mais ce serait oublié toute la beauté dont ils faisaient preuves lorsqu'ils étaient deux. Et toute la douceur, toute la patience qu'il avait développé à son encontre pour tendrement l'apprivoiser. Il la fascinait toute entière lorsqu'il partait s'entrainer, voltigeur aérien capable de lui parler quidditch des nuits durant. Si ses compétences de duel la soufflait toujours, et qu'elle aimait ronronner à son oreille qu'il était beau et fort, ce n'était en définitive pas ce qui l'avait séduite. Et qui la séduirait.
Jetant mollement le coussin derrière lequel elle se cachait sur le roumain, comme pour exorciser les visions que ses mots avait plaqué sur son esprit, l'écossaise chouine un : "Tu vois que tu es vieux, tu pourrais être mon père" Qui était bien plus mue du besoin d'avoir raison qu'autre chose. Quoi qu'il se tapissait derrière les mots, sans doute, une forme de défis puisqu'elle reprit, le visage enfoncé dans le canapé pour ne plus le voir. "Mais c'est pas grave, il y a des gens qui trouve l'amour à 60 ans tu sais. Ou qui prennent des chats."
Le visage émerge aussitôt de l'accoudoir, et si les lèvres s'animent déjà pour lui demander s'il voulait qu'elle lui ramène un chat puisque elle, elle se refusait à en reprendre après le départ des deux enfants qui avaient étés les siens, c'est doucement que la Blackthorn se ravise. Le menton retombe lourdement sur l'accoudoir et doucement la sorcière se jette à l'eau.
-Je demandais parce que je vais me marier, bientôt.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Jeu 2 Mai 2024 - 21:41
Une grimace passe sur le visage du sorcier. Au moins sont-ils sur la même longueur d’onde concernant leur relation. La simple idée que cela puisse être ch... non, il ne parvient même pas à prononcer le mot dans ses pensées ! Cataleya exprime son dégoût à sa façon. Tragico-dramatique, une comédienne née. Normal, quand l’on signe son nom par Blackthorn, pense-t-il. Elle en ferait presque un peu trop mais il a l’habitude de ses simagrées. Après tout, ce n’est pas lui qui a abordé l’idée du mariage, mais bien elle. Qu’attendait-elle de sa part ? Une réponse franche et honnête sur sa situation maritale ? Ne le connaissait-elle pas au moins un tout petit peu désormais pour comprendre qu’elle n’en obtiendrait pas ?
Le sujet de conversation étant, il croise les bras sur son torse et refuse de s’asseoir à ses côtés. Il y a une dimension gênante à leur échange et Arthur a toujours souhaité garder entre lui et cette jeune femme une distance respectable.
« Pas besoin d’être vieux pour être ton père étant donné que tu as six ans à tout casser. »
Nouvelle grimace à son encontre. C’est vrai qu’il la traite parfois comme si elle était une enfant, puisque c’est ainsi qu’il la voit. Pas comme une jeune femme que l’on pourrait trouver désirable, mais bien une petite personne qu’il faut protéger avant qu’elle ne s’auto-détruise par ses propres bêtises. Mais ça, Cataleya ne le comprend pas et il serait vain de tenter de le lui expliquer.
Arthur plisse les yeux dans sa direction. Elle le cherche, elle va le trouver. Insister sur son âge ne lui accordera pas plus de permissions en ces lieux donc il ne comprend pas très bien où elle veut en venir. Ce qu’elle cherche à lui dire. Il a bien compris que c’est sa façon à elle de communiquer avec ceux envers qui elle est attachée, mais cela rend ses messages souvent confus et susceptibles d’être mal interprétés. Il le sait, il est pareil. A eux deux, on pourrait penser qu’ils ne forment pas une bonne équipe étant donné qu’ils sont incapables de communiquer sans se montrer mesquins ou sarcastiques l’un envers l’autre.
Froncement de sourcils. « Te marier ? Je pensais que tes fiançailles avec le jeune Bonnamy devaient prendre encore quelques temps ? »
Cette nouvelle l’intrigue car il y a autre chose, il en est persuadé. Relâchant ses bras le long de son corps, il s’approche du canapé et ne la quitte pas du regard. Il la sonde jusqu’à son âge et s’il n’est pas legilimens, Arthur a un certain talent pour lire sur les visages. Ils sont souvent bien plus ouverts que la bouche.
« Tu ne parles pas du Bonnamy, n’est-ce pas. Qui ? Quelle est encore cette idée farfelue ? »
@Cataleya Blackthorn
Le sujet de conversation étant, il croise les bras sur son torse et refuse de s’asseoir à ses côtés. Il y a une dimension gênante à leur échange et Arthur a toujours souhaité garder entre lui et cette jeune femme une distance respectable.
« Pas besoin d’être vieux pour être ton père étant donné que tu as six ans à tout casser. »
Nouvelle grimace à son encontre. C’est vrai qu’il la traite parfois comme si elle était une enfant, puisque c’est ainsi qu’il la voit. Pas comme une jeune femme que l’on pourrait trouver désirable, mais bien une petite personne qu’il faut protéger avant qu’elle ne s’auto-détruise par ses propres bêtises. Mais ça, Cataleya ne le comprend pas et il serait vain de tenter de le lui expliquer.
Arthur plisse les yeux dans sa direction. Elle le cherche, elle va le trouver. Insister sur son âge ne lui accordera pas plus de permissions en ces lieux donc il ne comprend pas très bien où elle veut en venir. Ce qu’elle cherche à lui dire. Il a bien compris que c’est sa façon à elle de communiquer avec ceux envers qui elle est attachée, mais cela rend ses messages souvent confus et susceptibles d’être mal interprétés. Il le sait, il est pareil. A eux deux, on pourrait penser qu’ils ne forment pas une bonne équipe étant donné qu’ils sont incapables de communiquer sans se montrer mesquins ou sarcastiques l’un envers l’autre.
Froncement de sourcils. « Te marier ? Je pensais que tes fiançailles avec le jeune Bonnamy devaient prendre encore quelques temps ? »
Cette nouvelle l’intrigue car il y a autre chose, il en est persuadé. Relâchant ses bras le long de son corps, il s’approche du canapé et ne la quitte pas du regard. Il la sonde jusqu’à son âge et s’il n’est pas legilimens, Arthur a un certain talent pour lire sur les visages. Ils sont souvent bien plus ouverts que la bouche.
« Tu ne parles pas du Bonnamy, n’est-ce pas. Qui ? Quelle est encore cette idée farfelue ? »
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Jeu 16 Mai 2024 - 0:00
Six ans à tout casser. Elle pourrait s’indigner, docteur Blackthorn, mais ne trouve pas la force de dramatiquement rouler sur le côté et ainsi se casser la gueule. Le Karma ne rattrapera pas puisqu’elle œuvre dans une bien étrange immobilité, là, le menton affalé sur l’accoudoir et une mèche un peu rebelle s’entortillant comme une antenne satellite au-dessus de sa tête. Le froncement de sourcil qui pèse en face d’elle ne la fait pourtant pas baisser les yeux, mais il serait naïf de croire que Arthur, en dépit du fait qu’il n’avait supposément pas son mot à dire sur cette décision, l’accueillerait avec plaisir. Et il serait naïf de croire que cet état de fait affecterait en rien la lufkin ; Si elle était ici, c’est bien entendu qu’elle venait quérir une forme d’approbation. Poussant sur ses bras pour lever la poitrine en position de cobra, Cataleya accueille l’approche du roumain sans ciller, quand bien même son regard trépanait déjà son âme. Si elle le savait incapable d’y lire quoi que ce soit, la seule intensité de ses iris presse la langue de se délier et c’est doucement que la jeune femme se rasseoit correctement. Lissant méticuleusement sa jupe sous une main étrangement calme.
-Je suis fidèle. Jette t’elle comme on sonnait des évidences, comme si ces trois seuls mots suffiraient au brun à faire toute la lumière sur la situation qu’elle avançait de manière affreusement sybilline. “ Je n’ai pas changé de compagnon depuis la dernière fois... ”
Si elle joue un instant avec ses bracelets, la brève inspiration qu’elle prend se fait gage de hardiesse puisque enfin elle se jette à l’eau. Elle avait bien conscience que si Arthur avait un jour aperçu Miguel, il ne l’avait certainement jamais vu sous ses beaux jours puisqu’elle invoquait ce père de substitution par message quand elle était bourrée, et se désolait de voir le nombre de photo de shooter aligné qu’elle lui offrait en clamant avoir réussit à suivre son chéri si parfait, dont elle vantait les mérites de toute évidence sans recul aucun. S’il était certain qu’elle en était folle, il était aussi de notoriété commune que le Pajares ne trainait pas à sa suite la plus belle des réputations, et que sa nonchalance le desservirait certainement à table face à Arthur. C’était bien pour ça qu’elle était ici seule, et pas en train de briefer son fiancé comme on préparait une opération commando dans le seul but d’obtenir d’Arthur un vague hochement de tête qui signerait une supposée bénédiction dont ils n’avaient pourtant pas besoin. Mais elle y tenait, Cataleya. Terriblement.
-Miguel Pajares. Anciennement étudiant dans les forces de l’ordre pour devenir tireur d’élite. L’avantage à tout ça c’est que si un jour je déclenche une apocalypse zombie sur Inverness, tu pourras dormir sur tes deux oreilles parce que c’est lui que je réveillerai en panique. Quelque part, je fais aussi ça pour te préserver tu sais.
Rien de plus faux, mais jouer du violon à l’oreille d’Arthur lèverait peut être cet effroyable froncement de sourcil qui lui donnait des airs trop sévères.
-En pluuuuus…. C’est un ancien grymm comme toi. Et j’ai ramené du vin. Tu veux que je l’ouvre ? On va l’ouvrir. Et puis Miguel apprécie ta cuisine, il pioche toujours dans mes tupperware.
-Je suis fidèle. Jette t’elle comme on sonnait des évidences, comme si ces trois seuls mots suffiraient au brun à faire toute la lumière sur la situation qu’elle avançait de manière affreusement sybilline. “ Je n’ai pas changé de compagnon depuis la dernière fois... ”
Si elle joue un instant avec ses bracelets, la brève inspiration qu’elle prend se fait gage de hardiesse puisque enfin elle se jette à l’eau. Elle avait bien conscience que si Arthur avait un jour aperçu Miguel, il ne l’avait certainement jamais vu sous ses beaux jours puisqu’elle invoquait ce père de substitution par message quand elle était bourrée, et se désolait de voir le nombre de photo de shooter aligné qu’elle lui offrait en clamant avoir réussit à suivre son chéri si parfait, dont elle vantait les mérites de toute évidence sans recul aucun. S’il était certain qu’elle en était folle, il était aussi de notoriété commune que le Pajares ne trainait pas à sa suite la plus belle des réputations, et que sa nonchalance le desservirait certainement à table face à Arthur. C’était bien pour ça qu’elle était ici seule, et pas en train de briefer son fiancé comme on préparait une opération commando dans le seul but d’obtenir d’Arthur un vague hochement de tête qui signerait une supposée bénédiction dont ils n’avaient pourtant pas besoin. Mais elle y tenait, Cataleya. Terriblement.
-Miguel Pajares. Anciennement étudiant dans les forces de l’ordre pour devenir tireur d’élite. L’avantage à tout ça c’est que si un jour je déclenche une apocalypse zombie sur Inverness, tu pourras dormir sur tes deux oreilles parce que c’est lui que je réveillerai en panique. Quelque part, je fais aussi ça pour te préserver tu sais.
Rien de plus faux, mais jouer du violon à l’oreille d’Arthur lèverait peut être cet effroyable froncement de sourcil qui lui donnait des airs trop sévères.
-En pluuuuus…. C’est un ancien grymm comme toi. Et j’ai ramené du vin. Tu veux que je l’ouvre ? On va l’ouvrir. Et puis Miguel apprécie ta cuisine, il pioche toujours dans mes tupperware.
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Ven 17 Mai 2024 - 17:58
L’annonce ne lui fait certainement pas plaisir. Non pour son contenu car de toute évidence, il n’a pas mot à dire dans les choix de vie de Cataleya. Néanmoins, il la connaît trop désormais pour ne pas comprendre qu’elle a une fâcheuse tendance à prendre des décisions irréfléchies et qu’elle n’envisage nullement les conséquences sur le long terme - sa spécialité. Elle se jette constamment dans la gueule du loup - parfois réellement - et attend un miracle qui lui permettrait de s’en sortir indemne. Souvent, le miracle vient de son entourage ou de son propre instinct de survie, si tant est qu’elle en ait vraiment un. Il voudrait bien la féliciter donc, mais tout cela ne sonne à son oreille que comme un nouveau caprice qu’elle a trouvé pour tenter de se rendre heureuse, coûte que coûte. Or, un mariage, ce n’est pas une mince affaire dans leur monde. Il ne parle pas des êtres dotés de magie, mais bien des conservateurs qui font leur sang. S’imagine-t-elle vraiment que les Blackthorn la laisseront épouser un sorcier n’ayant même pas réussi à terminer son cursus universitaire, sang-mêlé et qui s’appelle... Miguel ? C’est quoi ça, un prénom tout droit sortit d’une série télévisée ? Peut-on vraiment être sérieux et se prénommer Miguel en même temps ? Mais il s’égare. Ses sourcils ne se défroncent pas. Il espère ainsi lui insuffler toute la prudence dont elle devrait savoir faire preuve à son âge, mais dont elle manque cruellement. Il ne s’agit pas que de prudence dans des situations dangereuses ou de combat - mais constamment. Chaque situation peut mener à une catastrophe sentimentale et elle, elle plonge les deux pieds dedans sans même hésiter. Il reste longuement muet. Son regard ne décroche pas. Elle ouvre le vin, complimente sa cuisine, tente de faire passer ce “Miguel” pour un homme bien, mais Arthur connaît les hommes. Aucun n’est vraiment bien, pas même lui. Surtout pas lui.
« Je vais reprendre depuis le début, si tu veux bien. »
Sa voix grave, monotone, énumère les faits qu’il vient d’intégrer au cours de sa réflexion.
« Toi, Cataleya Blackthorn, fille d’une famille de sang-pur n’hésitant pas à laisser traîner quelques gouttes de sang sur son passage pour asseoir ses convictions, tu veux épouser un sang-mêlé au prénom de personnage de dessin animé qui a fait des études de tireurs d’élite mais n’en est même pas un - si j’ai bien compris l’allusion ? Attends-tu de moi que je sois aussi inconscient que toi en prenant cette décision et en te disant de foncer droit dans le mur, ou je t’explique en quoi c’est une mauvaise idée ? Version courte disponible : ce n’en est pas une. »
Et aucun vin à cette table ne saurait lui faire penser le contraire. Elle se jette dans le marais, la pauvre fille, et va s’enfoncer jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Voilà pourquoi il n’a aucune confiance en l’amour : il faut prendre des décisions inconsidérées. Elle ne se précipiterait pas dans ce mariage si elle pouvait penser avec froideur et discernement. Par grande chance, il est là pour la remettre sur le droit chemin.
« As-tu déjà annoncé la rupture de tes fiançailles ou vas-tu jeter la bombe sur le sol avant de t’enfuir en courant ? Le monde est vaste, je te l’accorde, mais personne ne peut se cacher indéfiniment. »
@Cataleya Blackthorn
« Je vais reprendre depuis le début, si tu veux bien. »
Sa voix grave, monotone, énumère les faits qu’il vient d’intégrer au cours de sa réflexion.
« Toi, Cataleya Blackthorn, fille d’une famille de sang-pur n’hésitant pas à laisser traîner quelques gouttes de sang sur son passage pour asseoir ses convictions, tu veux épouser un sang-mêlé au prénom de personnage de dessin animé qui a fait des études de tireurs d’élite mais n’en est même pas un - si j’ai bien compris l’allusion ? Attends-tu de moi que je sois aussi inconscient que toi en prenant cette décision et en te disant de foncer droit dans le mur, ou je t’explique en quoi c’est une mauvaise idée ? Version courte disponible : ce n’en est pas une. »
Et aucun vin à cette table ne saurait lui faire penser le contraire. Elle se jette dans le marais, la pauvre fille, et va s’enfoncer jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Voilà pourquoi il n’a aucune confiance en l’amour : il faut prendre des décisions inconsidérées. Elle ne se précipiterait pas dans ce mariage si elle pouvait penser avec froideur et discernement. Par grande chance, il est là pour la remettre sur le droit chemin.
« As-tu déjà annoncé la rupture de tes fiançailles ou vas-tu jeter la bombe sur le sol avant de t’enfuir en courant ? Le monde est vaste, je te l’accorde, mais personne ne peut se cacher indéfiniment. »
@Cataleya Blackthorn
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Dim 19 Mai 2024 - 10:57
Les sourcils pèsent toujours aussi lourd sur la surface du monde et plus la Blackthorn s’acharne à sourire, et plus elle a l’impression d’empirer son cas. Ce n’est pas faute de dégainer son plus beau rouge, lui tendre une boîte de chocolat et même déposer une tulipe unique -le bouquet aurait fait un bond vers la fenêtre- entre eux pour tenter d'apaiser les tensions, mais rien y fait. Elle voudrait pourtant glisser cette même fleur dans le canon de son fusil en prônant une paix à laquelle elle ne croyait même pas. « Je vais reprendre depuis le début [...] » Echec critique. Aucun argument n’était donc passé entre les briques, plus que les mailles du filet. Il faut dire qu’elle n’en avait pas donné beaucoup et qu’ils sonnaient bien plus sophistes que convainquant. Le sourire se fige sous la gravité de cette voix, mais très vite la Blackthorn révulse le visage en arrière en attendant les arguments qui viendront ternir le ciel bleu sous lequel elle paressait depuis des mois. Un ciel bleu qui sentait l’été, les mojitos et les glaces vanille-fraise. Pour un peu, elle serait dramatiquement laissé tombée à genoux, bras tendu sur les côtés, pour accueillir cette pluie froide qui ternissait son été. « Toi, Cataleya Blackthorn [...] » Hécate seule sait ô combien elle voudrait le singer, arborer le même froncement de sourcil inquisiteur et le répéter mot pour mot. Juste assez pour le désespérer et l’empêcher d’aller au bout d’un résumé définitivement peu glorieux. Un peu ridicule, même. Tant à dire vrai qu’elle n’éprouve pas même la force de s’indigner et clamer que “Miguel” était un prénom tout à fait convenable. Arthur découlait du mot “ours”, est-ce que c’était vraiment mieux ? Ok, c’était tout de même plus charismatique, elle devait bien le reconnaître. La moue se creuse significativement mais c’est le silence qui pèse sur sa langue et ses sourcils fâchés de la Blackthorn. Un silence qui ne lui sied pas, mais qui s’imposait effroyablement à elle.
“Boom ! ” Le silence n’était hélas pas infini, et l'onomatopée avait échappé à l’héritière qui, éloignant lentement ses mains l’une de l’autre pour simuler une onde de choc, sembla par ce seul mot traduire tout son procédé de fuite. Elle était clairement partie pour lâcher son plus beau sonorus à l’autre bout d’Inverness, et ainsi prévenir ses parents qu’elle se déshéritait elle-même. Comme une grande.
-“Arthur Andreï Batthyány” Amorce t’elle finalement en oxygénant nerveusement son verre puisqu’elle ignorait encore comment coucher tout ses ressentis et ambitions à l’oral. “Je ne porte pas le sang des Blackthorn et ne transmettrait jamais leur nom. Je suis l’héritière d’une famille aux portes de l’extinction et là encore, ma condition toute féminine ne la sauvera pas puisque je ne transmettrai jamais le nom Villanueva. J’ai fait tout ce qu’il était possible d’accomplir pour satisfaire mes parents adoptifs. Une scolarité à Poudlard sans défaut. Un apprentissage animagi à seize ans. Un double cursus universitaire, dont un que je n'aimais vraiment pas, une année sautée de part mon avance. J’ai tant embrassé la culture et les traditions Blackthorn que j’en sais bien plus que mon oncle et cousins réunis sur notre histoire. J’ai… Essayé d’être une Blackthorn méritante mais je dois me rendre à l’évidence : quoi que je fasse, quand bien même je m’écorcherais vive.. Rien. En définitive rien ne les satisfera. Me marier. Pondre un héritier. C’est une formalité sans prestige pour eux, et moi, je sais que ça me rendrait profondément malade. ”
Réquisitionnant la boite de chocolat puisqu’elle se doutait que ses mots non plus ne satisferait pas Arthur, la lufkin pose entre ses lèvres un cube yuzu-chocolat noir sur ses lèvres en soupirant.
-“Pour la première fois depuis la mort de ma soeur, j’ai l’impression que je peux m’épanouir. Que je ne suis pas condamnée à sombrer dans la folie avant mes trente ans ou sauter du haut d’une tour pour mettre fin à mes jours. Pour la première fois depuis le décès d’Eleanor, je me sens heureuse. Ca mérite largement les doloris paternel, et j'en ai subit pour moins que ça. Mon testament est déjà signé, de toute manière. ”
“Boom ! ” Le silence n’était hélas pas infini, et l'onomatopée avait échappé à l’héritière qui, éloignant lentement ses mains l’une de l’autre pour simuler une onde de choc, sembla par ce seul mot traduire tout son procédé de fuite. Elle était clairement partie pour lâcher son plus beau sonorus à l’autre bout d’Inverness, et ainsi prévenir ses parents qu’elle se déshéritait elle-même. Comme une grande.
-“Arthur Andreï Batthyány” Amorce t’elle finalement en oxygénant nerveusement son verre puisqu’elle ignorait encore comment coucher tout ses ressentis et ambitions à l’oral. “Je ne porte pas le sang des Blackthorn et ne transmettrait jamais leur nom. Je suis l’héritière d’une famille aux portes de l’extinction et là encore, ma condition toute féminine ne la sauvera pas puisque je ne transmettrai jamais le nom Villanueva. J’ai fait tout ce qu’il était possible d’accomplir pour satisfaire mes parents adoptifs. Une scolarité à Poudlard sans défaut. Un apprentissage animagi à seize ans. Un double cursus universitaire, dont un que je n'aimais vraiment pas, une année sautée de part mon avance. J’ai tant embrassé la culture et les traditions Blackthorn que j’en sais bien plus que mon oncle et cousins réunis sur notre histoire. J’ai… Essayé d’être une Blackthorn méritante mais je dois me rendre à l’évidence : quoi que je fasse, quand bien même je m’écorcherais vive.. Rien. En définitive rien ne les satisfera. Me marier. Pondre un héritier. C’est une formalité sans prestige pour eux, et moi, je sais que ça me rendrait profondément malade. ”
Réquisitionnant la boite de chocolat puisqu’elle se doutait que ses mots non plus ne satisferait pas Arthur, la lufkin pose entre ses lèvres un cube yuzu-chocolat noir sur ses lèvres en soupirant.
-“Pour la première fois depuis la mort de ma soeur, j’ai l’impression que je peux m’épanouir. Que je ne suis pas condamnée à sombrer dans la folie avant mes trente ans ou sauter du haut d’une tour pour mettre fin à mes jours. Pour la première fois depuis le décès d’Eleanor, je me sens heureuse. Ca mérite largement les doloris paternel, et j'en ai subit pour moins que ça. Mon testament est déjà signé, de toute manière. ”
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Lun 20 Mai 2024 - 17:17
« Ton accent roumain est toujours aussi déplorable » fait-il la remarque à l’énonciation de son nom entier, avant qu’elle ne parte dans un laïus pour le convaincre.
Malheureusement, le projet ne porte pas ses fruits. Elle semble constamment passer à côté des informations les plus importantes sous prétexte qu’il est plus facile de les ignorer que d’en soupeser les conséquences. Dans ces circonstances, on se moque bien du nom des Villanueva ou de qui se fiance à qui. La seule chose qui compte vraiment, c’est ce qui arrivera si la noce se fait savoir. Et elle se fera savoir, sans nul doute possible. La demoiselle et son gigolo ne sont pas les plus discrets d’Inverness et même si elle le voulait, elle ne pourrait pas s’empêcher de jeter à qui veut bien passer par là son mariage indécent. Elle n’ignorait pas les conséquences ; elle choisissait de les oublier. C’est encore pire. De l’insouciance pure.
« Tes performances passées ne justifient en rien la décision que tu t’apprêtes à prendre. »
Ne voit-elle pas ce qui lui pend au nez ? Se moque-t-elle de ce qui pourrait arriver à son “Miguel” ? Pense-t-elle vraiment qu’à eux deux, ils seraient capables de contrer la mesquinerie d’une famille aussi névrosée et magiquement puissante ? Il la pensait plus intelligente que ça. Vivre une histoire amoureuse, passe encore. Tout le monde y a droit, selon les dires. Elle pourrait s’en contenter. Mais non. Il faut qu’elle cherche le drame. Qu’elle l’attire vers elle de toutes ses forces parce que sans, elle ne vit plus. Elle ne peut plus crier son incompréhension et s’indigner du sort qui s’acharne sur elle.
« Epanouie-toi tant que tu veux avec cet homme, mais cela n’exige en rien d’avoir un mariage et tu le sais très bien. Tu ne fais ça que pour faire un pied-de-nez à ta famille, comme une enfant fâchée contre ses parents. Tu ne seras pas heureuse de cette façon. Au mieux, tu t’attireras des ennuis. Au pire, il mourra. Je ne peux donner mon aval pour cela, quand bien même il n’est pas demandé. Je ne cautionne pas les meurtres de ce genre et si tu choisis de mettre la corde autour de ton fiancé, je ne peux valider ton acte. Tu sais ce que tu fais en menant cette noce à bout. Tu sais le risque. Tu choisis le risque. Tu appelles la tragédie. Ne viens pas te plaindre lorsqu’elle toquera à ta porte. »
Cette histoire de testament le fait doucement rire. Elle ne peut avoir une conversation sérieuse sans se lancer dans des mimiques dramatiques et des paroles faussement légères sur des sujets qui ne le sont pas. Elle ne se moque pas de mourir. Elle n’a pas fait un testament tout en chantonnant.
« Pour une fois, j’aimerais que tu prennes les choses sérieusement. Que tu agisses en adulte responsable. Ton jeu d’actrice ne fonctionne pas sur moi. »
@Cataleya Blackthorn
Malheureusement, le projet ne porte pas ses fruits. Elle semble constamment passer à côté des informations les plus importantes sous prétexte qu’il est plus facile de les ignorer que d’en soupeser les conséquences. Dans ces circonstances, on se moque bien du nom des Villanueva ou de qui se fiance à qui. La seule chose qui compte vraiment, c’est ce qui arrivera si la noce se fait savoir. Et elle se fera savoir, sans nul doute possible. La demoiselle et son gigolo ne sont pas les plus discrets d’Inverness et même si elle le voulait, elle ne pourrait pas s’empêcher de jeter à qui veut bien passer par là son mariage indécent. Elle n’ignorait pas les conséquences ; elle choisissait de les oublier. C’est encore pire. De l’insouciance pure.
« Tes performances passées ne justifient en rien la décision que tu t’apprêtes à prendre. »
Ne voit-elle pas ce qui lui pend au nez ? Se moque-t-elle de ce qui pourrait arriver à son “Miguel” ? Pense-t-elle vraiment qu’à eux deux, ils seraient capables de contrer la mesquinerie d’une famille aussi névrosée et magiquement puissante ? Il la pensait plus intelligente que ça. Vivre une histoire amoureuse, passe encore. Tout le monde y a droit, selon les dires. Elle pourrait s’en contenter. Mais non. Il faut qu’elle cherche le drame. Qu’elle l’attire vers elle de toutes ses forces parce que sans, elle ne vit plus. Elle ne peut plus crier son incompréhension et s’indigner du sort qui s’acharne sur elle.
« Epanouie-toi tant que tu veux avec cet homme, mais cela n’exige en rien d’avoir un mariage et tu le sais très bien. Tu ne fais ça que pour faire un pied-de-nez à ta famille, comme une enfant fâchée contre ses parents. Tu ne seras pas heureuse de cette façon. Au mieux, tu t’attireras des ennuis. Au pire, il mourra. Je ne peux donner mon aval pour cela, quand bien même il n’est pas demandé. Je ne cautionne pas les meurtres de ce genre et si tu choisis de mettre la corde autour de ton fiancé, je ne peux valider ton acte. Tu sais ce que tu fais en menant cette noce à bout. Tu sais le risque. Tu choisis le risque. Tu appelles la tragédie. Ne viens pas te plaindre lorsqu’elle toquera à ta porte. »
Cette histoire de testament le fait doucement rire. Elle ne peut avoir une conversation sérieuse sans se lancer dans des mimiques dramatiques et des paroles faussement légères sur des sujets qui ne le sont pas. Elle ne se moque pas de mourir. Elle n’a pas fait un testament tout en chantonnant.
« Pour une fois, j’aimerais que tu prennes les choses sérieusement. Que tu agisses en adulte responsable. Ton jeu d’actrice ne fonctionne pas sur moi. »
@Cataleya Blackthorn
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Mar 21 Mai 2024 - 8:58
« Ton accent roumain est toujours aussi déplorable » Et le sien était haché au coutelas rouillé, elle n’en faisait pourtant pas tout une histoire. Le constat est facile, mais ce n’est pas lui qui leste les iris de la Blackthorn au fond de son verre, non. C’est bien ce ton implacable qui lui appuie sur le crâne pour l’obliger à regarder les épaves quand l’oeil préfère pourtant agripper les coquillages dormant au fond de la mer. “ [...]et tu le sais très bien. ” Doucement les doigts s’accrochent à son verre pour feindre la force quand tout pourtant en elle se ramassait comme un nid de vipère persiflant, puisque menacée. C’est qu’il appuie parfaitement sur l’origine du caprice, Arthur, ou du moins pas trop loin. S’il était évident que la Blackthorn craignait suffisamment l'idée que vivre dans l’ombre pousse le Pajares à claquer la porte pour le marier, il y avait tapis sous cette insouciance romantique une volonté claire de tout envoyer valser. Retourner la table dans un manoir dévoré par les flammes, et coller son majeur dressé sur le front sacro-saint sacré de papa/maman. Elle pensait avoir éprouvé le pire qu’ils avaient à lui offrir, s’en être relevé, et pensait les épaules du Pajares assez solides pour supporter la houle que tout ceci entraînerait. Il était excellent duelliste, avait été formé pour coffrer du mage noir, et Cataleya lui avait longuement dit ce qu’ils risquaient. Avaient-ils cependant mesurés, elle et lui, suffisamment le danger ? Non. Evidemment que non. Naïvement sans doute, elle se confortait dans le sentiment de sécurité qu’il lui offrait. Hochait la tête quand il lui disait que rien de mal ne pouvait arriver alors même qu’ils roucoulaient aux frontières des enfers, sans prendre garde aux mains qui s’en échappaient. Elle avait mit une éternité à se défaire du spectre de Cillian, à accepter les baisers, les caresses, les ébats, mais ce dernier pas franchi lui avait ôté toute la peur qui lui nécrosait le ventre. Miguel était hardi, Miguel était fort, et il serait le partenaire idéal pour l’accompagner dans cette épopée folle et contre nature. Elle le pensait. Plus que ça, elle en était viscéralement convaincue. Aussi voulu t’elle le crier, se redresser superbement en sifflant comme le faisait ces Vert galois tout juste sortit de l’oeuf pour se faire plus impressionnant qu’ils ne l’étaient. Elle voudrait le lui hurler, oui, qu’ils étaient deux, que Miguel l’entraînait, qu’elle étudiait scrupuleusement les grimoires de son père pour préparer son l’esprit aux solutions à donner en réponse aux attaques, et qu’il serait stupide de sous-estimer celui qu’il aimait. Mais n’était-il pas stupide de sous-estimer celui qui l’avait vu grandir ? Si Cataleya avait assisté à ses colères noires et avait été traîné dans le jardin agonisant, jamais il n’avait formulé la volonté claire de la tuer. Qu’en serait-il le jour où il pousserait la porte de l’appartement dans lequel elle s’était retranchée ? Convaincue que là-bas elle serait imprenable et en tout point en sécurité ? Le Yard Manor avait été étudié pour la protéger, Claudia s’y était pourtant glissé sans mal. Et ici aussi, forteresse imprenable, Isabelle s’y était faufilé.
“[...] et si tu choisis de mettre la corde autour de ton fiancé, je ne peux valider ton acte.” Réponse instinctive, c’est doucement que la Blackthorn pousse son verre en direction d’Arthur sans même y avoir goutté. L’image lui flanque d’ors et déjà la nausée parce qu’elle se revoit à genoux, adolescente, devant son père à confesser cet amour contre nature qui avait déjà été le sien, et que la réponse n’avait pas tardé. Jamais il ne l'avait frappé à ce moment-là, mais le craquement des os de Cillan hantait encore ses nuits. Répétait-elle donc la même infamie ? Etait-elle en train de resserrer le noeud autour de la gorge de Miguel en lui jurant que tout se passerait pour le mieux ? Les pupilles vacillent mais le nez se plisse aussitôt pour la garder sur les railles. Cette conversation, Miguel et elle l'avaient déjà eu et ils s’étaient sentit suffisamment prêt pour persévérer : elle avait confiance en eux. En l’équipe qu’ils formaient.
-On a choisi le risque. Tranche t’elle, croisant de ses yeux bleu le mur qu’était le roumain. "Au moindre doute on se repliera en Espagne, au Bresil, ou en Suède ; C'était la condition." Sa dixième année à hungcalf pouvait bien attendre ou s’écraser sous le poids de cette volonté qui était la sienne. Elle se marierait, un point c’était tout. "Miguel est un duelliste d'exception et moi capable de le rattraper aux frontières de la mort. Mais ne crois pas là que je pêche par excès de confiance ; il n'y a rien de plus faux. J'ai cependant une confiance totale en lui, et si je sais que si on peu y laisser des plumes, je sais aussi qu'on conservera nos peaux. C'est un mariage hâtif et déraisonnable, mais on se sait capable de l'assumer lui et moi. Ce n'est pas pour rien qu'il préfère me donner des leçons de duel plutôt que choisir son costume."
Redressant le visage pour ne pas croiser les bras anxieusement sur son ventre, le regard de la Blackthorn se fait singulièrement inflexible. Déterminé.
-Tu es en droit de refuser l'invitation, mais ce mariage aura lieu Arthur. Et j'aurai aimé que tu fasses parti des convives.
“[...] et si tu choisis de mettre la corde autour de ton fiancé, je ne peux valider ton acte.” Réponse instinctive, c’est doucement que la Blackthorn pousse son verre en direction d’Arthur sans même y avoir goutté. L’image lui flanque d’ors et déjà la nausée parce qu’elle se revoit à genoux, adolescente, devant son père à confesser cet amour contre nature qui avait déjà été le sien, et que la réponse n’avait pas tardé. Jamais il ne l'avait frappé à ce moment-là, mais le craquement des os de Cillan hantait encore ses nuits. Répétait-elle donc la même infamie ? Etait-elle en train de resserrer le noeud autour de la gorge de Miguel en lui jurant que tout se passerait pour le mieux ? Les pupilles vacillent mais le nez se plisse aussitôt pour la garder sur les railles. Cette conversation, Miguel et elle l'avaient déjà eu et ils s’étaient sentit suffisamment prêt pour persévérer : elle avait confiance en eux. En l’équipe qu’ils formaient.
-On a choisi le risque. Tranche t’elle, croisant de ses yeux bleu le mur qu’était le roumain. "Au moindre doute on se repliera en Espagne, au Bresil, ou en Suède ; C'était la condition." Sa dixième année à hungcalf pouvait bien attendre ou s’écraser sous le poids de cette volonté qui était la sienne. Elle se marierait, un point c’était tout. "Miguel est un duelliste d'exception et moi capable de le rattraper aux frontières de la mort. Mais ne crois pas là que je pêche par excès de confiance ; il n'y a rien de plus faux. J'ai cependant une confiance totale en lui, et si je sais que si on peu y laisser des plumes, je sais aussi qu'on conservera nos peaux. C'est un mariage hâtif et déraisonnable, mais on se sait capable de l'assumer lui et moi. Ce n'est pas pour rien qu'il préfère me donner des leçons de duel plutôt que choisir son costume."
Redressant le visage pour ne pas croiser les bras anxieusement sur son ventre, le regard de la Blackthorn se fait singulièrement inflexible. Déterminé.
-Tu es en droit de refuser l'invitation, mais ce mariage aura lieu Arthur. Et j'aurai aimé que tu fasses parti des convives.
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» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Mar 21 Mai 2024 - 14:50
Choisir le risque n’en fait pas plus un risque mesuré, mais il serait vain pour lui de tenter de lui expliquer cela. Elle est jeune, ils le sont tous les deux et à l’image d’Isabelle et lui lorsqu’ils étaient à l’université, ils pensent pouvoir tout surmonter ensemble. Arthur pourrait tenter une plaidoirie basée sur des faits bien réels pour lui prouver par A plus B que rien de ce qu’elle pense n’est vraiment réalisable. Que les talents de duelliste de Miguel, aussi impressionnants soient-ils, ne sont rien face à la folie vengeresse. Face au désir de tuer. Que Cataleya plus que n’importe qui devrait le savoir mais qu’elle préfère s’enfermer dans une bulle de sentiments qui, de toute façon, éclatera tôt ou tard.
« Il est vrai que les Blackthorn n’ont aucun contact en Espagne, Brésil ou Suède. Un plan de génie. »
Son ton est sarcastique et il est voulu comme tel. Pour qu’elle se rende compte, la rouquine, à quel point elle est en désillusion totale. Que fuir dans un autre pays - comme il l’a si bien souligné peu avant - ne change en rien le danger qui est à leur trousse. Enfant capricieuse, elle décide de ne pas l’écouter et de faire les choses comme elle l’entend. Grand bien lui fasse. L’expérience forge le caractère et lorsqu’elle baignera dans le sang de son futur ex-mari, le sien n’en sera devenu que plus solide. Elle en pourra pas dire qu’il ne l’aura pas prévenu.
« Vous faites une erreur. Mais en fin de compte, tu es seule décisionnaire de ta vie. En choisissant d’ignorer la valeur de ma parole et mes conseils, tu vous condamnes. Ton choix, souviens-t’en. Ce n’est pas une bêtise que je compte rattraper pour toi, cette fois. »
Son ton est clair. Maintes fois déjà, elle s’est permise de l’appeler au beau milieu de la nuit et il a souvent répondu à cette sollicitation, par souci ou pour une toute autre raison qu’il n’explique pas. Arthur a déjà pris un trop gros risque pour lui sauver la mise. Face aux Blackthorn, seul qui plus est, il ne fera pas le poids. Son objectif compte bien trop pour qu’il se permette de jeter sa vie en pâture de la sorte. Oui, il apprécie Cataleya et se soucie de son bien-être, mais il n’ira pas mourir pour elle. Pas aussi bêtement, en tout cas.
« Le fait que je n’approuve pas ne veut pas dire que je refuse l’invitation. Ne crie pas le lieux de la cérémonie sur tous les toits, ce serait dommage de finir en noces de sang... et de tâcher un beau costume. »
Il ne refuse pas, certes, mais n’est pas moins serein. Il sait que les choses tourneront mal, c’est comme ça. Le doute est inscrit dans son ADN. Arthur n’est pas programmé pour croire au pouvoir de l’amour, sinon il ne serait pas dans cette situation.
« Quand ? »
@Cataleya Blackthorn
« Il est vrai que les Blackthorn n’ont aucun contact en Espagne, Brésil ou Suède. Un plan de génie. »
Son ton est sarcastique et il est voulu comme tel. Pour qu’elle se rende compte, la rouquine, à quel point elle est en désillusion totale. Que fuir dans un autre pays - comme il l’a si bien souligné peu avant - ne change en rien le danger qui est à leur trousse. Enfant capricieuse, elle décide de ne pas l’écouter et de faire les choses comme elle l’entend. Grand bien lui fasse. L’expérience forge le caractère et lorsqu’elle baignera dans le sang de son futur ex-mari, le sien n’en sera devenu que plus solide. Elle en pourra pas dire qu’il ne l’aura pas prévenu.
« Vous faites une erreur. Mais en fin de compte, tu es seule décisionnaire de ta vie. En choisissant d’ignorer la valeur de ma parole et mes conseils, tu vous condamnes. Ton choix, souviens-t’en. Ce n’est pas une bêtise que je compte rattraper pour toi, cette fois. »
Son ton est clair. Maintes fois déjà, elle s’est permise de l’appeler au beau milieu de la nuit et il a souvent répondu à cette sollicitation, par souci ou pour une toute autre raison qu’il n’explique pas. Arthur a déjà pris un trop gros risque pour lui sauver la mise. Face aux Blackthorn, seul qui plus est, il ne fera pas le poids. Son objectif compte bien trop pour qu’il se permette de jeter sa vie en pâture de la sorte. Oui, il apprécie Cataleya et se soucie de son bien-être, mais il n’ira pas mourir pour elle. Pas aussi bêtement, en tout cas.
« Le fait que je n’approuve pas ne veut pas dire que je refuse l’invitation. Ne crie pas le lieux de la cérémonie sur tous les toits, ce serait dommage de finir en noces de sang... et de tâcher un beau costume. »
Il ne refuse pas, certes, mais n’est pas moins serein. Il sait que les choses tourneront mal, c’est comme ça. Le doute est inscrit dans son ADN. Arthur n’est pas programmé pour croire au pouvoir de l’amour, sinon il ne serait pas dans cette situation.
« Quand ? »
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Dim 26 Mai 2024 - 11:57
“Un plan de génie.” Le sarcasme frappe mais n’abat pas la Blackthorn qui se jure en réponse être capable de poser un sortilège de fidélitas. Il lui fallait seulement trouver un gardien de confiance et si le choix le plus logique résidait en le nom de @Alexander McCandless , il lui revenait aussitôt en mémoire les mots que Miguel avait posés sur lui et eux en décembre. “S’il pouvait m’éliminer pour t’avoir, il le ferait”. A cette réminiscence, les sourcils se froncent puisque convaincu de pouvoir se reposer en toute confiance sur l’écossais, quand bien même la raison murmurant qu’il était amoureux, lui aussi, et que l’amour rendait les gens au mieux déraisonnable, au pire fou. Elle en était la plus belle des preuves : elle allait se marier. “Vous faites une erreur.” Mais ça persiste, pesant si lourd sur les muscles de la Blackthorn qu’elle mordrait tout crocs dehors pour s’en défaire. Elle voudrait persifler que la seule erreur commise ici, c’était qu’Arthur ait laissé @Isabelle D'Essenault puisqu’il était évident -au vu de la discussion à laquelle elle avait assisté cet été- qu’il y avait eu et avait encore potentiel d’être quelque chose entre eux. Pourtant se serait avancer sur un terrain qu’elle ne connaissait pas, et l’instinct, plus que l’habitude, lui susurrait que parler des histoire de cœur du roumain ou nommer ne serait-ce que la française la précipiterait aussitôt par la fenêtre. C’est que la peste lové dans son estomac pressentait que c’était un sujet houleux, et que s’il pouvait faire mal, alors Arthur n’aurait lui non plus aucun scrupule à faire mal. “[...]tu vous condamnes.” Mais la vérité est cruelle et fait déjà atrocement mal, serait-il plus douloureux de finir la tête contre la table et le bras tordu ? Consciente que c’était là un combat perdu d’avance, la Blackthorn s’empresse pourtant de prendre la parole lorsque le brun évoque le fait qu’il ne ramasserait, cette fois, pas les pots cassé :
-Je ne te l'aurais pas demandé. C’est notre choix. C’est à nous d’'en assumer les conséquences.
Cette précision n’ôte pourtant pas les tensions accumulées par le dialogue et ne lui donne pas même envie de re-gouter à son vin. Tout au plus lui tire-t-elle un soupir long et résigné. Si certain l’avait évidemment mise en garde, la claque de la réalité n’avait pas été aussi sévère et sérieuse. Et à la veille de son départ pour le Brésil, il se faisait évident que les questionnements lui remuait déjà atrocement les tripes. Etait-ce une mauvaise idée ? Oui. Etait-ce pour autant une erreur ? Non, elle en était persuadée. Qu'importe ce qu'on en dirait. Seul acte contestataire de l’échange, le coude se pose sur la table pour cueillir un menton que l’on pourrait croire boudeur, mais qui ne l’était pas. Elle réfléchissait petite lufkin, désespérément. Elle voudrait confier à Arthur qu’elle avait déjà le sang de son premier petit ami sur les mains, mais savait que ça n’aggraverait qu’un peu plus son cas. Qu’il la traiterait d’autant plus d’inconsciente qu’elle s’était mangé par la vie une claque suffisamment sévère pour la dissuader de recommencer. Aussi ne le fait-elle pas, quand bien même les yeux vert de Cillian la hantait déjà coupablement.
-Premier juin. Ose t’elle après un long moment. Nous irons dans un premier temps seuls à la mairie, pour signer l’administratif. Puis mon patronus indiquera aux invités le lieu où se tiendra la cérémonie religieuse. A 14 heures précise.
Enfin, “indiquer” n’était pas tout à fait exact puisqu’il égrainerait sous une énigme travaillée sous l’oeil curieux de Sir Blackwood les indices permettant à ce maigre monde de les trouver. Un petit jeu de piste qui l’avait bien fait marrer, soyons honnête, et qui désespérerait sans doute @Miguel Pajares quand il l’apprendrait puisqu’il avait laissé à sa belle le soin des préparatifs et n’avait très clairement aucune idée de ce qu’il se tramait. Elle avait d’ors et déjà prévu un tableau de score, coupé tragiquement en deux ; un côté pour elle, l’autre pour Miguel, et se savait se délecter des points qu’apporteraient ses invités à elle puisque, nécessairement, c’étaient eux qui les trouveraient les premiers. Sa maigre liste comportait une grande partie de cape noires et de gens bourré de ressources. Ceux de Miguel… Beaucoup de pote de quidditch qui préférait finir le nez au fond de leur bière. S’il y aurait forcément de bon duelliste, ou des Hommes de terrain, elle savait qu’ors et déjà qu’ils ne serait pas prêt. Les chauffe plat ou Arthur, par contre.. Serait-il étonné ? Sans doute pas.
-Il.. A trouvé une forme, tu sais. Mon patronus. Il n’est plus … Informe et volatile comme il l’a toujours été. C'est grâce à lui.
Ca tombe un peu étrangement, à peine soufflé sur cet avant bras replié sur la table. Cataleya s’en était rendu compte il y avait peu et s’était étonné devant le fait que son patronus soit similaire à celui de Miguel. Identique, à dire vrai. Si elle n’était pas sans savoir que l’animagus d’une personne étant souvent le reflet de son patronus, alors sans doute aurait-elle vu un jeu du destin. Une preuve de plus qu’ils étaient fait pour s’aimer. Redressant finalement la poitrine pour feindre un peu de noblesse après s'être saisit de son verre, Cataleya s'éclaircit la voix et reprend.
-Comme c'est toi, je te donne un conseil pour ce jour là ; Ne prend pas ton plus beau costume. Il y a des chances pour que vous ayez à courir.
-Je ne te l'aurais pas demandé. C’est notre choix. C’est à nous d’'en assumer les conséquences.
Cette précision n’ôte pourtant pas les tensions accumulées par le dialogue et ne lui donne pas même envie de re-gouter à son vin. Tout au plus lui tire-t-elle un soupir long et résigné. Si certain l’avait évidemment mise en garde, la claque de la réalité n’avait pas été aussi sévère et sérieuse. Et à la veille de son départ pour le Brésil, il se faisait évident que les questionnements lui remuait déjà atrocement les tripes. Etait-ce une mauvaise idée ? Oui. Etait-ce pour autant une erreur ? Non, elle en était persuadée. Qu'importe ce qu'on en dirait. Seul acte contestataire de l’échange, le coude se pose sur la table pour cueillir un menton que l’on pourrait croire boudeur, mais qui ne l’était pas. Elle réfléchissait petite lufkin, désespérément. Elle voudrait confier à Arthur qu’elle avait déjà le sang de son premier petit ami sur les mains, mais savait que ça n’aggraverait qu’un peu plus son cas. Qu’il la traiterait d’autant plus d’inconsciente qu’elle s’était mangé par la vie une claque suffisamment sévère pour la dissuader de recommencer. Aussi ne le fait-elle pas, quand bien même les yeux vert de Cillian la hantait déjà coupablement.
-Premier juin. Ose t’elle après un long moment. Nous irons dans un premier temps seuls à la mairie, pour signer l’administratif. Puis mon patronus indiquera aux invités le lieu où se tiendra la cérémonie religieuse. A 14 heures précise.
Enfin, “indiquer” n’était pas tout à fait exact puisqu’il égrainerait sous une énigme travaillée sous l’oeil curieux de Sir Blackwood les indices permettant à ce maigre monde de les trouver. Un petit jeu de piste qui l’avait bien fait marrer, soyons honnête, et qui désespérerait sans doute @Miguel Pajares quand il l’apprendrait puisqu’il avait laissé à sa belle le soin des préparatifs et n’avait très clairement aucune idée de ce qu’il se tramait. Elle avait d’ors et déjà prévu un tableau de score, coupé tragiquement en deux ; un côté pour elle, l’autre pour Miguel, et se savait se délecter des points qu’apporteraient ses invités à elle puisque, nécessairement, c’étaient eux qui les trouveraient les premiers. Sa maigre liste comportait une grande partie de cape noires et de gens bourré de ressources. Ceux de Miguel… Beaucoup de pote de quidditch qui préférait finir le nez au fond de leur bière. S’il y aurait forcément de bon duelliste, ou des Hommes de terrain, elle savait qu’ors et déjà qu’ils ne serait pas prêt. Les chauffe plat ou Arthur, par contre.. Serait-il étonné ? Sans doute pas.
-Il.. A trouvé une forme, tu sais. Mon patronus. Il n’est plus … Informe et volatile comme il l’a toujours été. C'est grâce à lui.
Ca tombe un peu étrangement, à peine soufflé sur cet avant bras replié sur la table. Cataleya s’en était rendu compte il y avait peu et s’était étonné devant le fait que son patronus soit similaire à celui de Miguel. Identique, à dire vrai. Si elle n’était pas sans savoir que l’animagus d’une personne étant souvent le reflet de son patronus, alors sans doute aurait-elle vu un jeu du destin. Une preuve de plus qu’ils étaient fait pour s’aimer. Redressant finalement la poitrine pour feindre un peu de noblesse après s'être saisit de son verre, Cataleya s'éclaircit la voix et reprend.
-Comme c'est toi, je te donne un conseil pour ce jour là ; Ne prend pas ton plus beau costume. Il y a des chances pour que vous ayez à courir.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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» crédits : heavendreams (ava)
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» âge : trente-huit ans
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» particularité : occlumens
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Sam 1 Juin 2024 - 21:09
Arthur la regarde longuement, peu certain qu’elle réalise vraiment ce que cela implique d’assumer les conséquences d’une telle décision. Mais tout enfant tel qu’il soit doit apprendre à gérer l’effet papillon de ses propres actions et Cataleya ne fait pas exception. À toujours vouloir s’entêter, elle doit bien récolter ce qu’elle sème au vent. Ce n’est pas en la ménageant qu’il lui permettra de grandir. Si elle veut risquer sa vie en épousant son premier crush venu, qu’elle fasse. Il n’a aucune autorité en la matière et le divorce est monnaie courante désormais, même chez les sorciers. Tant qu’elle protège ses arrières, que demander de plus ? Ils sont d’accord pour qu’il ne soit pas responsable des débris qui surviendront indéniablement lors de ce mariage. Il y en aura, il le sait.
Néanmoins, il confirme sa venue. Allez savoir pourquoi, il lui semble important d’être présent. Il faut bien au moins une personne capable de tenir sa baguette correctement lors de ce mariage, non ? Il veut bien être cet agent-là.
« Donc deux cérémonies. »
Il n’en voit nullement l’utilité, la première - accompagnée d’un banquet digne de ce nom - aurait largement suffit. Là encore, son avis ne compte pas. Néanmoins, cette évocation le pousse à imaginer le mariage qu’il aurait pu avoir si les choses avaient tournées autrement. Après une rapide grimace, Arthur efface très vite cette probabilité. Il a loupé le coche, il ne sert plus à rien d’y penser désormais. Il n’est plus le garçon qu’il était autrefois et pour qui cette histoire avait encore un sens profond. Aujourd’hui, ce n’est que déception, tromperie et trahison. Rien de bien reluisant, en somme.
« Félicitations, j’imagine. »
Pourquoi est-ce si difficile de se réjouir pour elle ? Il l’aurait peut-être fait pour quelqu’un d’autre, ou au moins se serait-il forcé. C’est son instinct qui lui dit que quelque chose ne va - ou n’ira - pas et il ne peut pas complètement le mettre de côté. Faire le bonhomme heureux n’a jamais été son fort de toute évidence et Cataleya ne l’ignore pas. S’attend-elle vraiment à ce qu’il saute à pieds-joint de joie ? Qu’il clap dans ses mains en lui demandant quelle longueur aura sa robe et si elle attachera ses cheveux en chignons ? Les questionnements d’Arthur sont bien plus pragmatiques.
« Qu’as-tu prévu encore, Cataleya... » Sa voix n’est qu’un soupir alors qu’il se masse les tempes des deux index. « Ne peux-tu jamais faire les choses simplement ? Tu pourrais y trouver de la satisfaction, tu sais. Il n’y a pas de mal à être simple dans la vie. »
Comme si elle cherchait constamment l’œil d’autrui pour valider ses actions. Arthur ne fait pas dans le grandiose s’il peut se le permettre. L’idée de crapahuter avec des enfants ne l’amuse pas. Avec un peu de chance, il pourra tricher, peu importe ce qui l’attend.
@Cataleya Blackthorn
Néanmoins, il confirme sa venue. Allez savoir pourquoi, il lui semble important d’être présent. Il faut bien au moins une personne capable de tenir sa baguette correctement lors de ce mariage, non ? Il veut bien être cet agent-là.
« Donc deux cérémonies. »
Il n’en voit nullement l’utilité, la première - accompagnée d’un banquet digne de ce nom - aurait largement suffit. Là encore, son avis ne compte pas. Néanmoins, cette évocation le pousse à imaginer le mariage qu’il aurait pu avoir si les choses avaient tournées autrement. Après une rapide grimace, Arthur efface très vite cette probabilité. Il a loupé le coche, il ne sert plus à rien d’y penser désormais. Il n’est plus le garçon qu’il était autrefois et pour qui cette histoire avait encore un sens profond. Aujourd’hui, ce n’est que déception, tromperie et trahison. Rien de bien reluisant, en somme.
« Félicitations, j’imagine. »
Pourquoi est-ce si difficile de se réjouir pour elle ? Il l’aurait peut-être fait pour quelqu’un d’autre, ou au moins se serait-il forcé. C’est son instinct qui lui dit que quelque chose ne va - ou n’ira - pas et il ne peut pas complètement le mettre de côté. Faire le bonhomme heureux n’a jamais été son fort de toute évidence et Cataleya ne l’ignore pas. S’attend-elle vraiment à ce qu’il saute à pieds-joint de joie ? Qu’il clap dans ses mains en lui demandant quelle longueur aura sa robe et si elle attachera ses cheveux en chignons ? Les questionnements d’Arthur sont bien plus pragmatiques.
« Qu’as-tu prévu encore, Cataleya... » Sa voix n’est qu’un soupir alors qu’il se masse les tempes des deux index. « Ne peux-tu jamais faire les choses simplement ? Tu pourrais y trouver de la satisfaction, tu sais. Il n’y a pas de mal à être simple dans la vie. »
Comme si elle cherchait constamment l’œil d’autrui pour valider ses actions. Arthur ne fait pas dans le grandiose s’il peut se le permettre. L’idée de crapahuter avec des enfants ne l’amuse pas. Avec un peu de chance, il pourra tricher, peu importe ce qui l’attend.
@Cataleya Blackthorn
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» miroir du riséd : Abigail Cowen
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» multinick : Vasile Velkan
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» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Sam 1 Juin 2024 - 23:06
« Donc deux cérémonies. » Une, coupe déjà l’esprit. Le passage en mairie n’était qu’administratif et s’il était le plus important puisqu’il ferait d’elle une Pajares à proprement parler, il ne revêtait aucune symbolique. Le mariage, celui qu’elle voulait célébrer, n’avait aucune place dans un lieu aussi froid et se devait d’éclore sous la caresse du soleil et le couvert des arbres. C’est qu’elle y tenait, petite Blackthorn. L’entêtement et le besoin d’avoir raison ne pousseront pourtant pas les barrières de ses lèvres puisque si les félicitations tombent, elles sont si peu emprunt d’enthousiasme qu’elles parviennent à peser un peu plus lourd sur les épaules de la Blackthorn. Et si elle faisait véritablement une erreur ? C’était précipité, évidemment, mais c’était eux. Ça leur ressemblait. Mais il est évident que plus la date se profile et plus la peur lui bouffe les tripes. Alors, le regard coulé au fond de son verre, la Blackthorn murmurerait presque en réponse à cet énième soupir.
-La simplicité est ennuyeuse.
Et les éléments à venir bien trop effrayant pour qu’elle ne se raccroche pas tout griffe dehors à cet ultime catharsis afin de se mettre des étoiles dans les yeux. Demain déjà, elle rencontrerait son père biologique. Un pas immense dans sa quête identitaire, mais aussi en direction de ses peurs les plus odieuses et primitives. Dans deux jours viendrait un procès qu’elle craignait lui aussi terriblement. Autant parce qu’il fallait y témoigner et affronter de fait le regard de @Juliet Blackthorn , puisqu’il avait pour visée d’enfoncer au mieux un meurtrier. Certainement celui-qui avait condamné Charlie. Elle craignait ne pas être crédible dans le rôle de la victime, pas légitime dans l’agression qui avait été la sienne puisque indemne, mais dans tout les cas traître puisque d’un côté elle dévasterait la vie de sa cousine, de l’autre incapable d’assurer à Charlie foutre à vie Jolan derrière les barreaux. De toute manière, est-ce que ce fait aurait changé quoi que ce soit au mal qui le dévastait ? Elle avait laissé filer sa chance de réclamer justice, la vrai, puisqu’elle avait relâché ce monstre sur un monde qu’il aurait sans problème pu dévorer. Et Merlin seul sait ô combien elle regrettait la pitoyable confiance qu’elle avait pu placer entre les mains de l’amérindien. Convaincue, désastreusement convaincue qu’il reviendrait.
S’enhardissant sur une gorgée de vin, la future Pajares se rapproche et finit par abattre son coude sur l’épaule du roumain pour induire un peu de proximité. Penchant son visage vers lui, elle feint une malice qui l’avait pourtant quitté.
-Et tu t’ennuierais, toi aussi, si je n’étais pas là pour te mettre des paillettes plein les yeux. Enfant terrible, elle lui claque un odieux baiser sur la joue avant de fourbement s'éloigner, rendue plus vive depuis aout dernier à force de se ramasser la gueule lors des duel contre son aimé. En plus je chanterai.
Et plus personne ne l'entendait chanter depuis des années. Elle le faisait sur commande quand Aloysius l'y enjoignait et s'y était essayé plusieurs fois, les doigts posés sur sa harpe, quand la lune lui offrait un peu d’accalmie à elle, Charlie et @Lewis Barghest . Faute de pouvoir faire mieux pour aider le corps à supporter la torture, elle avait souvent essayé de bercer l'âme, mais ce n'était au final qu'un vulgaire pansement couleur bubblegum posé sur une éviscération. C'était un peu con, et franchement inutile. Du moins le ressentait-elle ainsi, après des mois de réflexion anxieuse à se répéter qu'elle aurait du faire mieux. Réalisant sans doute qu'elle ne tirerait aucun enthousiasme du roumain, le pas s'était intuitivement rapproché de la porte mais le regard s'essayait encore désespérément à rassurer.
-Tout se passera bien, tu verras. Et elle te ferait peut être du bien, qui sait, cette absence de simplicité !
-La simplicité est ennuyeuse.
Et les éléments à venir bien trop effrayant pour qu’elle ne se raccroche pas tout griffe dehors à cet ultime catharsis afin de se mettre des étoiles dans les yeux. Demain déjà, elle rencontrerait son père biologique. Un pas immense dans sa quête identitaire, mais aussi en direction de ses peurs les plus odieuses et primitives. Dans deux jours viendrait un procès qu’elle craignait lui aussi terriblement. Autant parce qu’il fallait y témoigner et affronter de fait le regard de @Juliet Blackthorn , puisqu’il avait pour visée d’enfoncer au mieux un meurtrier. Certainement celui-qui avait condamné Charlie. Elle craignait ne pas être crédible dans le rôle de la victime, pas légitime dans l’agression qui avait été la sienne puisque indemne, mais dans tout les cas traître puisque d’un côté elle dévasterait la vie de sa cousine, de l’autre incapable d’assurer à Charlie foutre à vie Jolan derrière les barreaux. De toute manière, est-ce que ce fait aurait changé quoi que ce soit au mal qui le dévastait ? Elle avait laissé filer sa chance de réclamer justice, la vrai, puisqu’elle avait relâché ce monstre sur un monde qu’il aurait sans problème pu dévorer. Et Merlin seul sait ô combien elle regrettait la pitoyable confiance qu’elle avait pu placer entre les mains de l’amérindien. Convaincue, désastreusement convaincue qu’il reviendrait.
S’enhardissant sur une gorgée de vin, la future Pajares se rapproche et finit par abattre son coude sur l’épaule du roumain pour induire un peu de proximité. Penchant son visage vers lui, elle feint une malice qui l’avait pourtant quitté.
-Et tu t’ennuierais, toi aussi, si je n’étais pas là pour te mettre des paillettes plein les yeux. Enfant terrible, elle lui claque un odieux baiser sur la joue avant de fourbement s'éloigner, rendue plus vive depuis aout dernier à force de se ramasser la gueule lors des duel contre son aimé. En plus je chanterai.
Et plus personne ne l'entendait chanter depuis des années. Elle le faisait sur commande quand Aloysius l'y enjoignait et s'y était essayé plusieurs fois, les doigts posés sur sa harpe, quand la lune lui offrait un peu d’accalmie à elle, Charlie et @Lewis Barghest . Faute de pouvoir faire mieux pour aider le corps à supporter la torture, elle avait souvent essayé de bercer l'âme, mais ce n'était au final qu'un vulgaire pansement couleur bubblegum posé sur une éviscération. C'était un peu con, et franchement inutile. Du moins le ressentait-elle ainsi, après des mois de réflexion anxieuse à se répéter qu'elle aurait du faire mieux. Réalisant sans doute qu'elle ne tirerait aucun enthousiasme du roumain, le pas s'était intuitivement rapproché de la porte mais le regard s'essayait encore désespérément à rassurer.
-Tout se passera bien, tu verras. Et elle te ferait peut être du bien, qui sait, cette absence de simplicité !
Juliet Blackthorn est fan
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 890
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : heavendreams (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Jeu 13 Juin 2024 - 21:22
Arthur lève les yeux au ciel au point qu’il ne reste plus que deux petites billes blanches à la place de ses yeux glacés.
« La simplicité est l’essence même de la vie, tu devrais essayer de temps en temps. »
Ils ne seront pas d’accord sur le sujet, d’autant plus que le diplomate s’avère être légèrement hypocrite. On peut difficilement qualifier sa vie de simple, encore moins ses relations. Il y aspire pourtant, depuis quelques temps. Il se demande comment il vivrait les choses si tout était plus simple. Plus prévisible. Il aime prévoir. Le train-train quotidien lui donnerait-il envie de se tirer une balle dans la tête comme il le pense depuis tout petit ou au contraire, y trouverait-il un réconfort inespéré ?
« Par pitié, dis-moi que c’est pour me torturer ? »
Il se doute pourtant qu’elle en est capable. Une jeune femme éduquée par les Blackthorn doit probablement maîtriser de nombreux domaines devenus inutiles de nos jours. A croire qu’ils n’ont jamais quitté l’époque de la Régence, profondément ancrés dans des traditions vieillottes. Mais là encore, qui est-il pour critiquer quand ses propres parents ont la même vision, qu’ils comptent bien lui faire appliquer à son tour ? Ils se ressemblent bien plus qu’elle ne le pense mais il est loin de vouloir le lui faire savoir.
Arthur défait ses bras entrelacés sur son torse. Il se rend compte qu’à se tenir ainsi debout, l’air fermé et les membres croisés dans un signe de négation, il n’a pas l’air plus rassurant qu’Aloysius lui-même. Pas plus ouvert non plus. C’est un démon qu’il doit constamment combattre pour s’adapter à son temps et ses deux armes pour y parvenir pompent tout son temps et toute son énergie. Cataleya et Cameron représentent tout ce qu’il ne comprend pas et ne comprendra sûrement jamais. L’une vivant sa vie comme si c’était un sprint sans penser à se protéger le corps en cas de chute ; l’autre plus transparent que jamais sur ce qu’il est et aimant d’un amour qui le questionne et le fait grommeler. Il serait dommage pourtant qu’elle parte sur une note si négative. Arthur sait, au fond, qu’il a blessé bien trop de femmes pour continuer sur le même schéma. Comment prouver à Isabelle qu’il n’est pas comme son père s’il en reproduit les actions à l’identique ?
« Je ne te demanderai qu’une chose : la prudence. Tu es libre de mener ta vie comme tu le souhaites sans que mon jugement n’ait à arrêter tes choix, mais n’ignore pas mes conseils. Si je me fie à une seule donnée dans ma vie, c’est bien mon instinct et j’ai un mauvais pressentiment. Tu fais ce que tu veux de cette information, Cataleya. »
Il dénoue ses bras et prend une gorgée de vin à son tour, laissant ensuite le liquide tournoyer dans son verre quelques secondes.
« Je te l’ai dit, je répondrai présent et me soumettrai à tes... épreuves, ou peu importe ce que tu as prévu. »
Il serait temps qu’il se mette à soutenir les autres autrement qu’en jugeant leurs choix de vie.
@Cataleya Blackthorn
« La simplicité est l’essence même de la vie, tu devrais essayer de temps en temps. »
Ils ne seront pas d’accord sur le sujet, d’autant plus que le diplomate s’avère être légèrement hypocrite. On peut difficilement qualifier sa vie de simple, encore moins ses relations. Il y aspire pourtant, depuis quelques temps. Il se demande comment il vivrait les choses si tout était plus simple. Plus prévisible. Il aime prévoir. Le train-train quotidien lui donnerait-il envie de se tirer une balle dans la tête comme il le pense depuis tout petit ou au contraire, y trouverait-il un réconfort inespéré ?
« Par pitié, dis-moi que c’est pour me torturer ? »
Il se doute pourtant qu’elle en est capable. Une jeune femme éduquée par les Blackthorn doit probablement maîtriser de nombreux domaines devenus inutiles de nos jours. A croire qu’ils n’ont jamais quitté l’époque de la Régence, profondément ancrés dans des traditions vieillottes. Mais là encore, qui est-il pour critiquer quand ses propres parents ont la même vision, qu’ils comptent bien lui faire appliquer à son tour ? Ils se ressemblent bien plus qu’elle ne le pense mais il est loin de vouloir le lui faire savoir.
Arthur défait ses bras entrelacés sur son torse. Il se rend compte qu’à se tenir ainsi debout, l’air fermé et les membres croisés dans un signe de négation, il n’a pas l’air plus rassurant qu’Aloysius lui-même. Pas plus ouvert non plus. C’est un démon qu’il doit constamment combattre pour s’adapter à son temps et ses deux armes pour y parvenir pompent tout son temps et toute son énergie. Cataleya et Cameron représentent tout ce qu’il ne comprend pas et ne comprendra sûrement jamais. L’une vivant sa vie comme si c’était un sprint sans penser à se protéger le corps en cas de chute ; l’autre plus transparent que jamais sur ce qu’il est et aimant d’un amour qui le questionne et le fait grommeler. Il serait dommage pourtant qu’elle parte sur une note si négative. Arthur sait, au fond, qu’il a blessé bien trop de femmes pour continuer sur le même schéma. Comment prouver à Isabelle qu’il n’est pas comme son père s’il en reproduit les actions à l’identique ?
« Je ne te demanderai qu’une chose : la prudence. Tu es libre de mener ta vie comme tu le souhaites sans que mon jugement n’ait à arrêter tes choix, mais n’ignore pas mes conseils. Si je me fie à une seule donnée dans ma vie, c’est bien mon instinct et j’ai un mauvais pressentiment. Tu fais ce que tu veux de cette information, Cataleya. »
Il dénoue ses bras et prend une gorgée de vin à son tour, laissant ensuite le liquide tournoyer dans son verre quelques secondes.
« Je te l’ai dit, je répondrai présent et me soumettrai à tes... épreuves, ou peu importe ce que tu as prévu. »
Il serait temps qu’il se mette à soutenir les autres autrement qu’en jugeant leurs choix de vie.
@Cataleya Blackthorn
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Mer 19 Juin 2024 - 20:03
Il y a quelque chose d’agréable à observer Arthur Batthyány rouler des yeux puisque, loin du géant de glace des premiers jours, il semblait aujourd’hui faire preuve d’un certain lâcher prise. Une perméabilité du cœur qui avait permis à la Blackthorn de s’y accrocher toute griffe dehors comme le chaton diabolique qu’elle était. Il y avait quelque chose de satisfaisant à l’entendre la sermonner sur les bénéfices d’une simplicité de vie quand lui, tout comme elle, semblait loin de mener un train de vie plan-plan puisqu’il lui interdisait encore bon nombre des aspects de sa vie et qu’elle savait préférable, si ce n’était vital, de ne pas les creuser. Mais il y avait surtout quelque chose d'hilarant en la manière dont Arthur se plaignait de l’entendre chanter. Si les tensions accumulées ne permettent pas à la Blackthorn d’en rire, elle pouffe tout de même discrètement. Elle voudrait prendre appui sur ce concept de torture et lui caler un nouveau baiser sur la joue pour se faire plus terrible encore, mais si le Arthur qui lui fait face n’a rien de celui qu’elle a connu au premier jour, force est d’admettre qu’il semble désormais trop fermé pour qu’elle s’essaye à jouer sur la fine frontière qui reliait l’insupportable à l’attachant. Elle s’étonne pourtant de le voir décroiser les bras et lui demander de faire preuve de prudence puisque l’action ne découlait en rien des siennes, ou de ses mots. Si elle plisse un peu les yeux et s’attend à un coup bas, le simple fait que le roumain lui fasse part de son mauvais pressentiment la pousse à faire un premier pas, puis un second en sa direction. Le plissement suspicieux de son front avait laissé place à un sourire qui se voulait rassurant et une voix étonnamment douce. Bien loin de cette impériosité qu’elle tempêtait toujours et furieusement.
-Je n’ignore pas tes conseils et je sais que tu es inquiet, mais je te promets de faire attention.
Pour un peu elle se serait allé à la promesse que tout irait pour le mieux mais se ravise avant même que les mots ne se pose sur sa langue, puisqu’elle n’était pas devineresse et que Arthur le savait. En aucun cas elle ne pouvait lui garantir que son ressenti était faussé, ou pouvait même l'invalider puisqu’il se basait sans doute sur sa propre expérience, mais elle ressentait pourtant le besoin de lisser l’inquiétude de peur qu’il ne s’éveille dans la nuit en pensant qu’elle causerait une apocalypse. Ne sachant pourtant trouver les mots, la lufkin fait mine d’aller piocher dans les chocolats pour re-goûter à la proximité et finir par doucement appuyer son bras sur celui du roumain. Plus pour souligner qu’elle écoutait que l’embêter, cependant, puisque inlassablement elle cherchait son regard de ses grands yeux bleus. S’il était évident que le risque zero était aussi illusoire qu’impossible, elle savait le lieu de la réception bien gardé, et une grande partie des invités apte à se défendre. Le lieu serait de toute manière dévoilé qu’aux oreilles auquel il était destiné. Mais ça pèse tout de même encore sur ses pensées, et tentée de les prendre en chasse en oxygénant son verre au même rythme que le roumain est désastreusement vain. Tant pis, elle reprend un chocolat et commet l’affront de tourner ses yeux pétillants en direction du roumain puisqu’elle a décidé de parler la bouche pleine. Pour l’embêter, cette fois. Ou du moins induire un peu de légèreté.
-Si tu sors premier, je te monterai le projet top secret sur lequel je travaille depuis cet été. Tu sera un peu désespéré, mais en même temps je sais que tu seras fier, et peut-être même un peu bluffé. Et avant que tu demandes, non, je n’ai pas pour projet de réanimer le cimetière pour lancer des morts-vivant à vos fesses.
Même si elle se savait se taper des barres en voyant Alexander sprinter en forêt pour échapper à des cadavres en décomposition. Sir Blackwood aussi, se marrerait, mais certainement pas Miguel, et encore moins sa famille. Eux n’étaient pas encore au courant que son instinct de survie était aussi défaillant que ses lubies étaient grandes.
-On est sur quelque chose de plus simple, mais excitant à la fois. D'ailleurs, on mange quoi ?
-Je n’ignore pas tes conseils et je sais que tu es inquiet, mais je te promets de faire attention.
Pour un peu elle se serait allé à la promesse que tout irait pour le mieux mais se ravise avant même que les mots ne se pose sur sa langue, puisqu’elle n’était pas devineresse et que Arthur le savait. En aucun cas elle ne pouvait lui garantir que son ressenti était faussé, ou pouvait même l'invalider puisqu’il se basait sans doute sur sa propre expérience, mais elle ressentait pourtant le besoin de lisser l’inquiétude de peur qu’il ne s’éveille dans la nuit en pensant qu’elle causerait une apocalypse. Ne sachant pourtant trouver les mots, la lufkin fait mine d’aller piocher dans les chocolats pour re-goûter à la proximité et finir par doucement appuyer son bras sur celui du roumain. Plus pour souligner qu’elle écoutait que l’embêter, cependant, puisque inlassablement elle cherchait son regard de ses grands yeux bleus. S’il était évident que le risque zero était aussi illusoire qu’impossible, elle savait le lieu de la réception bien gardé, et une grande partie des invités apte à se défendre. Le lieu serait de toute manière dévoilé qu’aux oreilles auquel il était destiné. Mais ça pèse tout de même encore sur ses pensées, et tentée de les prendre en chasse en oxygénant son verre au même rythme que le roumain est désastreusement vain. Tant pis, elle reprend un chocolat et commet l’affront de tourner ses yeux pétillants en direction du roumain puisqu’elle a décidé de parler la bouche pleine. Pour l’embêter, cette fois. Ou du moins induire un peu de légèreté.
-Si tu sors premier, je te monterai le projet top secret sur lequel je travaille depuis cet été. Tu sera un peu désespéré, mais en même temps je sais que tu seras fier, et peut-être même un peu bluffé. Et avant que tu demandes, non, je n’ai pas pour projet de réanimer le cimetière pour lancer des morts-vivant à vos fesses.
Même si elle se savait se taper des barres en voyant Alexander sprinter en forêt pour échapper à des cadavres en décomposition. Sir Blackwood aussi, se marrerait, mais certainement pas Miguel, et encore moins sa famille. Eux n’étaient pas encore au courant que son instinct de survie était aussi défaillant que ses lubies étaient grandes.
-On est sur quelque chose de plus simple, mais excitant à la fois. D'ailleurs, on mange quoi ?
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Je m’y oppose. (Arthur) Terminé
Ven 21 Juin 2024 - 15:17
Il prend la promesse pour ce qu’elle est. L’incertitude, pourtant, persiste. Ils se ressemblent tant et en même temps, agissent de manière particulièrement différente. Arthur ne se lancerait pas aussi vite dans une telle folie si son instinct lui criait de rester alerte. Et même si elle promet, qui peut garantir que le conseil restera à son oreille jusque-là ? Certainement pas lui. Il sera peut-être même déjà sorti à la fin de cette soirée et elle continuera de courir après ses chimères en espérant qu’elles lui donneront une vie plus heureuse.
D’ailleurs, la voilà de retour sur ses “plans et projets secrets”. Arthur se retient puissamment de ne pas soupirer. Non, elle n’apprendra qu’en se cassant la gueule, c’est une certitude. Et même après ça, il n’est même pas certain qu’elle retienne la leçon.
« Un jour, il faudra que je demande à tes parents avec quelle substance ils t’ont nourri. »
Le pire, c’est qu’elle ne voit même pas qu’elle persiste. Les signes sont là. A peine promet-elle de faire attention que, déjà, elle s’est engagée dans un projet qui, il n’en doute pas, pourra faire sauter tout Inverness ou la mettre en danger. A quoi bon lutter ? Elle veut se faire du mal et il n’est personne pour l’en empêcher. Ce n’est pas son rôle. D’autant plus que le diplomate fatigue de jouer la nounou avec une jeune femme incapable de voir qu’elle déraille complètement et qu’elle a besoin d’aide - et une vraie aide, pas à coup d’expérimentations bizarres. Il lui trouverait bien un projet simple sur lequel se concentrer, mais elle parviendrait à en faire une monstruosité juste parce qu’elle s’ennuie et qu’avec elle, il faut que ça bouge, que ça déchire la peau, que ça pète le cerveau. Une fois tombée du gouffre, peut-être comprendra-t-elle qu’elle ne gagne absolument rien à se montrer de cette façon, que personne ne la dépréciera si elle en fait un peu moins. Elle lui fait penser à une petite fille en manque d’attention de son père, prête à tout pour qu’il la remarque. Il ne rentrera pas dans son jeu.
« Mămăliga avec des sarmale. »
Il n’a pas besoin de s’étendre sur ce que c’est, elle le sait déjà. Cataleya est une visiteuse bien trop fréquente pour ignorer le contenu de ses plats désormais, qu’il lui prépare même parfois à l’avance. Leur petit ménage se met en place, où il est aux fourneaux pendant qu’elle installe la table. Arthur a cette drôle de façon de se détendre lorsqu’il cuisine, tout en gardant une certaine concentration, si bien qu’il n’est pas rare que la conversation soit plus aisée qu’à un autre moment.
@Cataleya Blackthorn
D’ailleurs, la voilà de retour sur ses “plans et projets secrets”. Arthur se retient puissamment de ne pas soupirer. Non, elle n’apprendra qu’en se cassant la gueule, c’est une certitude. Et même après ça, il n’est même pas certain qu’elle retienne la leçon.
« Un jour, il faudra que je demande à tes parents avec quelle substance ils t’ont nourri. »
Le pire, c’est qu’elle ne voit même pas qu’elle persiste. Les signes sont là. A peine promet-elle de faire attention que, déjà, elle s’est engagée dans un projet qui, il n’en doute pas, pourra faire sauter tout Inverness ou la mettre en danger. A quoi bon lutter ? Elle veut se faire du mal et il n’est personne pour l’en empêcher. Ce n’est pas son rôle. D’autant plus que le diplomate fatigue de jouer la nounou avec une jeune femme incapable de voir qu’elle déraille complètement et qu’elle a besoin d’aide - et une vraie aide, pas à coup d’expérimentations bizarres. Il lui trouverait bien un projet simple sur lequel se concentrer, mais elle parviendrait à en faire une monstruosité juste parce qu’elle s’ennuie et qu’avec elle, il faut que ça bouge, que ça déchire la peau, que ça pète le cerveau. Une fois tombée du gouffre, peut-être comprendra-t-elle qu’elle ne gagne absolument rien à se montrer de cette façon, que personne ne la dépréciera si elle en fait un peu moins. Elle lui fait penser à une petite fille en manque d’attention de son père, prête à tout pour qu’il la remarque. Il ne rentrera pas dans son jeu.
« Mămăliga avec des sarmale. »
Il n’a pas besoin de s’étendre sur ce que c’est, elle le sait déjà. Cataleya est une visiteuse bien trop fréquente pour ignorer le contenu de ses plats désormais, qu’il lui prépare même parfois à l’avance. Leur petit ménage se met en place, où il est aux fourneaux pendant qu’elle installe la table. Arthur a cette drôle de façon de se détendre lorsqu’il cuisine, tout en gardant une certaine concentration, si bien qu’il n’est pas rare que la conversation soit plus aisée qu’à un autre moment.
terminé
@Cataleya Blackthorn