- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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En ruines. (Andrew)
Mar 21 Mai 2024 - 21:26
16 mai, en fin d'après midi
Dramatiquement étendue sur l’une des tables de pierre taillée qui reposait dans l’enceinte du Blackwood manor, le bras de Cataleya pendait mollement dans le vide quand l’autre tenait haut un grimoire drapé de fourrure blanche. Sur ses seins tenait en équilibre une brique de lait à la fraise qu’elle sirotait sans perdre de vue les incantations qui sous ses yeux bleus follement se dessinaient, mais s’en détourna une première fois lorsqu’un spectre se refléta sur les vitres qui la bordait. Si la pensée première de cette Blackthorn en manque de sommeil -et de fait un peu paranoïaque- fut qu’elle était surveillée, le deuxième passage à quelques heures près de cette âme en peine la fit rouler sur le ventre. Observer. La chose qui traînait son mentor n’était en rien vivante, tout au plus un spectre qui baladait son cadavre comme on se jouait de pantin. C’est qu’en dépit des airs qu’ils se donnait, infâme tête de mule, il n’avait dans les yeux que des ruines solitaires et dévastées. Des airs de mort que trop bien elle connaissait. Si elle fut tout d’abord tenté de vocaliser son nom, le menton se recoucha sagement sur son avant bras faute de savoir quoi véritablement dire. Elle même était plus que paumé dans sa vie et ses ressentis : pouvait-elle aider ? Certainement pas. C’était bien pour ça que la salle était couverte de spore coloré et que deux chaudrons bullaient en grand fracas. Verser dans le chaos et la magie était le seul exécutoire qu’elle avait trouvé pour ne pas se fracasser le crâne contre un mur. Même Dad l’avait comprit lorsque, d’une voix assuré il s’était permis d’apposer le pied dans la salle pour la tempéré, il n’avait récolté qu’un rire hystérique, partiellement étouffé par le masque à gaz qu’elle tenait contre son nez puisque c’était en pluie colorée que les champignons qu’elle était parvenu à faire naître sur les murs exultait leurs spores soporifiques. Depuis, l’effet était retombé et les nerfs aussi mais la Blackthorn sombrait dans un vide existentiel que seuls les passages quasis spectral de son mentor parvenaient à combler. Quelque part sans doute, ses entrailles lui hurlaient d’emboiter sa démarche cadavérique pour se couler dans son ombre comme le faisait les sinistros. Dans quel but ? Elle l’ignorait, mais elle ressentait l'odieux besoin de ne pas être seule. D’entendre quelqu’un ne pas s’épancher sur son épaule en lui soufflant de pseudo condoléance puisque son mariage avait éclaté.
-Hill ! Elle a hurlé le patronyme pour l’invoquer, bien plus naturellement qu’elle ne l’aurait crû. Rabattant aussitôt son menton désœuvré sur des bras sagement croisé, quand ses longs cheveux désormais teintés de blond dansait comme les queues de chats mécontent. Ils étaient taché de teinte pastel et irisée, mais semblaient parfaitement s’accorder au nœud qui joliment s’y était noué. J’ai vu “La nuit des morts vivants” et je suis inspirée. Tu veux m’accompagner en forêt pour encadrer mes expérimentations ?
@Andrew Hill
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
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» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
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Re: En ruines. (Andrew)
Mar 28 Mai 2024 - 21:08
Le temps n’apaisait rien. Rien du tout. Ni la haine, ni le désespoir. Rien. Il avait toujours l’âme à vif. Il oscillait dangereusement entre les phases de colère intense où il aurait pu brûler Inverness et tout ses habitants et des phases d’apathie où il errait comme un fantôme. Deux heures plus tôt, il hurlait sur un auror dont l’incompétence lui hérissait les poils. Et là, il deambulait au Blackwood Manor tel un fantôme en quête de repit.
Il ne savait plus très bien ce qu’il était venu faire ici. Il avait transplané devant l’immense demeure puisque c’était souvent là qu’il se rendait quand il avait un peu de temps libre. Sauf qu’il avait abandonné ses travaux depuis plusieurs mois et qu’il n’avait pas l’intention de les reprendre aujourd’hui.
« Hill ! » à défaut de l’avoir vu, il avait été forcé de l’entendre puisqu’elle avait hurlé. Le regard se porte vers une Cataleya rendu blonde, ce qui accentuait sa pâleur. Allongé sur une des tables qui meublaient la salle de travail du 1er étage, il s’arrête face à elle sans entrer dans la pièce, demeurant dans l’encadrement de la porte. Il en sait pas à quoi elle fait référence et il n’a pas envie d’encadrer la moindre expérimentation mais pourtant.
- Bonne idée. Allons-y.
L’un des tableau du couloir l’avait regardé comme s’il avait perdu la tête. Mais au moins ça l’occuperait. Et ça empêcherait la Blackthorn de transformer tous les visiteurs du manoir en inferis.
Il ne savait plus très bien ce qu’il était venu faire ici. Il avait transplané devant l’immense demeure puisque c’était souvent là qu’il se rendait quand il avait un peu de temps libre. Sauf qu’il avait abandonné ses travaux depuis plusieurs mois et qu’il n’avait pas l’intention de les reprendre aujourd’hui.
« Hill ! » à défaut de l’avoir vu, il avait été forcé de l’entendre puisqu’elle avait hurlé. Le regard se porte vers une Cataleya rendu blonde, ce qui accentuait sa pâleur. Allongé sur une des tables qui meublaient la salle de travail du 1er étage, il s’arrête face à elle sans entrer dans la pièce, demeurant dans l’encadrement de la porte. Il en sait pas à quoi elle fait référence et il n’a pas envie d’encadrer la moindre expérimentation mais pourtant.
- Bonne idée. Allons-y.
L’un des tableau du couloir l’avait regardé comme s’il avait perdu la tête. Mais au moins ça l’occuperait. Et ça empêcherait la Blackthorn de transformer tous les visiteurs du manoir en inferis.
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Re: En ruines. (Andrew)
Mar 28 Mai 2024 - 21:38
Mue d’une lenteur délicieuse, la lufkin se laisse glisser contre la roche. La tête en bas, pendu dans le vide, sa vue se renverse comme l’est son monde sans qu’elle ne trouve plus de sens à ce qu’elle voit. Alors la tête penche d’un côté, puis de l’autre, la main tenant son grimoire tombant lourdement au sol. Elle a dans l’océan de son regard des morceaux de terre brûlés, des éclats d’ambre ou de flamme qui se déchirent la place avec l’eau. Sa magie est instable et l’animagus, là dessous, gratte et ronge les entrailles avec tant de hargne qu’il pourrait s’en extirper. Il la déchire, petit monstre, à moins que ce ne soit l’atrophie de son coeur qui torde ainsi sorcière sous les griffes d'une lente mais cruelle agonie. Pourtant elle ne souffle aucun mot de sa souffrance, reflétant dans ses yeux bleus le spectre qui se tient dans l'encadré de la porte.
Elle ne prête pas même attention lorsqu’un bras tentaculaire et poisseux s’essaye à émerger de l’un des chaudrons qui bullait si furieusement derrière, pesant si lourdement sur son bord qu’il en renversa le contenu d'un vert si vif qu'il paraissait en tout point chimique. La chose, d’un noir irisé aux lueurs des champignon incrusté dans les murs, se ramassa dans un “splotsh” mou sur le sol avant de s'essayer, un temps du moins, a ramper en direction de Cataleya et Andrew. Elle se dessécha presque aussitôt, penchant de fait le visage de la lufkin sur le côté dans un simple “Trop de veracrasse” qui ne méritait pas même son coup d’oeil. C'est que déjà la sorcière se redressait, époussetant sa robe taché de spore avant de se décider à l'en retirer. “Tourne toi.” Si l'ordre est en rien impérieux, elle sait que le fait de soulever à peine les pans de sa robe conduira nécessairement son mentor à s'exécuter aussi ne marque t'elle aucune hésitation.
-Les champignons altérerons forcément ce que je m'apprête à faire. Et puis il est incorrecte de pratiquer la magie dans une tenue inappropriée. C'est bon, tu peux te retourner.
D'un mouvement de baguette elle rend une blondeur impeccable à sa chevelure qui, retombant en boucles souples, laissent déjà entrevoir quelques mèches blanches qui ne l'inquiète pourtant pas le moins du monde puisque c'est dans un mouvement rapide et sans discontinué qu'elle les perds en tresses serties de perles de bois gravée le long de ses cheveux défaits. L'opération dure moins de deux minutes, juste le temps aux balais et serpillères de se presser pour gommer les essais ratés de la Blackthorn en ces lieux. Lissant d'une main vive la trop longue robe noire qui s'ouvrait sur sa cuisse sacrifiée, Cataleya amorce un pas en direction de son mentor pour apposer ses doigts blancs sur son bras.
-Nous allons chercher des ingrédients chez moi, avant. Reprend t'elle en récupérant un grimoire qui sembla ronronner une fois blottit entre ses bras, avant de le perdre ses airs de lutin de Cornouailles et son sourire mutin contre le ton blafard du Hill. Est-ce que ça veut dire que je vais pouvoir jouer au professeur ?
Elle ne prête pas même attention lorsqu’un bras tentaculaire et poisseux s’essaye à émerger de l’un des chaudrons qui bullait si furieusement derrière, pesant si lourdement sur son bord qu’il en renversa le contenu d'un vert si vif qu'il paraissait en tout point chimique. La chose, d’un noir irisé aux lueurs des champignon incrusté dans les murs, se ramassa dans un “splotsh” mou sur le sol avant de s'essayer, un temps du moins, a ramper en direction de Cataleya et Andrew. Elle se dessécha presque aussitôt, penchant de fait le visage de la lufkin sur le côté dans un simple “Trop de veracrasse” qui ne méritait pas même son coup d’oeil. C'est que déjà la sorcière se redressait, époussetant sa robe taché de spore avant de se décider à l'en retirer. “Tourne toi.” Si l'ordre est en rien impérieux, elle sait que le fait de soulever à peine les pans de sa robe conduira nécessairement son mentor à s'exécuter aussi ne marque t'elle aucune hésitation.
-Les champignons altérerons forcément ce que je m'apprête à faire. Et puis il est incorrecte de pratiquer la magie dans une tenue inappropriée. C'est bon, tu peux te retourner.
D'un mouvement de baguette elle rend une blondeur impeccable à sa chevelure qui, retombant en boucles souples, laissent déjà entrevoir quelques mèches blanches qui ne l'inquiète pourtant pas le moins du monde puisque c'est dans un mouvement rapide et sans discontinué qu'elle les perds en tresses serties de perles de bois gravée le long de ses cheveux défaits. L'opération dure moins de deux minutes, juste le temps aux balais et serpillères de se presser pour gommer les essais ratés de la Blackthorn en ces lieux. Lissant d'une main vive la trop longue robe noire qui s'ouvrait sur sa cuisse sacrifiée, Cataleya amorce un pas en direction de son mentor pour apposer ses doigts blancs sur son bras.
-Nous allons chercher des ingrédients chez moi, avant. Reprend t'elle en récupérant un grimoire qui sembla ronronner une fois blottit entre ses bras, avant de le perdre ses airs de lutin de Cornouailles et son sourire mutin contre le ton blafard du Hill. Est-ce que ça veut dire que je vais pouvoir jouer au professeur ?
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Re: En ruines. (Andrew)
Mer 5 Juin 2024 - 22:43
Il avait volontairement ignoré toutes les bizarreries que comportaient la scène. La position stupidement dramatique de Cataleya lui paraissait presque confortable. Quand à la fumée blanche qui s’échappait une sorte de pyramide formée de livres ouverts… Seule la main grinçante attira son oeil morne mais il ne s’en formalisa pas pour autant. L’explication jetée du bout des lèvres n’obtient même pas un arquement de sourcil.
« Tourne toi. » Il s’exécute, peu désireux de voir plus de peau albatre que necessaire. L’affirmation de la Blackthorn lui fait jeter un regard sur sa propre tenue. Une robe de sorcier ébène comme il pouvait en avoir nombre… Alors une de plus, une de moins…
Le contact de la main de la jeune femme sur son bras couvert lui arracha un sursaut qu’il maitrisa malgré tout. Il n’avait jamais apprécié être touché, encore moins par surprise. Sous sa robe de sorcier, ses tatouages de protection s’agitèrent contre l’intrue malgré tout. « Est-ce que ça veut dire que je vais pouvoir jouer au professeur ? »
- Parce que tu crois pouvoir m’enseigner quelque-chose ?
Si la réponse était celle qu’il aurait pu donner en temps normal, le ton est trop morne en comparaison avec le sarcasme dont il avait l’habitude. Il soupire avant de prendre le bras de la jeune femme pour transplaner devant Yard Manor. Il s’est assez souvent assuré que la Blackthorn était en sécurité pour savoir qu’elle demeure en ces lieux triste à pleurer. Le cimetiere lui rappela Penny, comme s’il l’avait oubliée…, aussi ajouta-t-il.
- Presse toi. Et ramène du café. Même médiocre, ça sera toujours mieux que rien.
« Tourne toi. » Il s’exécute, peu désireux de voir plus de peau albatre que necessaire. L’affirmation de la Blackthorn lui fait jeter un regard sur sa propre tenue. Une robe de sorcier ébène comme il pouvait en avoir nombre… Alors une de plus, une de moins…
Le contact de la main de la jeune femme sur son bras couvert lui arracha un sursaut qu’il maitrisa malgré tout. Il n’avait jamais apprécié être touché, encore moins par surprise. Sous sa robe de sorcier, ses tatouages de protection s’agitèrent contre l’intrue malgré tout. « Est-ce que ça veut dire que je vais pouvoir jouer au professeur ? »
- Parce que tu crois pouvoir m’enseigner quelque-chose ?
Si la réponse était celle qu’il aurait pu donner en temps normal, le ton est trop morne en comparaison avec le sarcasme dont il avait l’habitude. Il soupire avant de prendre le bras de la jeune femme pour transplaner devant Yard Manor. Il s’est assez souvent assuré que la Blackthorn était en sécurité pour savoir qu’elle demeure en ces lieux triste à pleurer. Le cimetiere lui rappela Penny, comme s’il l’avait oubliée…, aussi ajouta-t-il.
- Presse toi. Et ramène du café. Même médiocre, ça sera toujours mieux que rien.
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Re: En ruines. (Andrew)
Jeu 6 Juin 2024 - 12:12
"Parce que tu crois ne rien avoir à apprendre de moi ?" Avait-elle répondu aussitôt, un sursaut de malice filant à toute vitesse sous les ruines de son regard avant de s'y perdre. Le ton de son professeur était mor(ne) et celui de son élève manquait de pugnacité, rien de bien stimulant pour s’armer en vue d’une joute verbale. A peine transplannée, la sorcière se détache du bras du Hill pour s’avancer vers ceux que lui offrait cette demeure immense qui, ouvrant sa porte fraichement repeinte en bleu ciel avant même que Cataleya ne monte les escaliers, semblait darder sur elle et son mentor les vitraux de son oeil situé au grenier. Un cercle immense aux allures de croissant de lune qui transcendant l’âme à peine osait-on le croiser. Le pas de la lufkin se stoppe pourtant à la seconde marche puisque c’est un rock sorcier et puissant qui s’élève pour l’accueillir, et que cette énième bizarrerie n’est pas de son fait. Si elle sentait le Yard Manor hanté mais n’en avait jamais vu ses spectres, force était d’admettre que la bâtisse tout entière semblait s’être éveillée à sa rupture pour s’essayer à lui rendre sa gaieté. Elle s’était éveillée la veille et avait vu la table dressée, et si l’acte aurait pu rendre fou plus d’un moldu ou sorcier, il n’avait éveillé chez une Blackthorn habituée à dormir avec le spectre de sa défunte sœur qu’un sourire et un vague “merci” épuisé, puisqu’elle avait passé la nuit à pleurer. L’heure n’était plus au larme, du moins l’avait-elle décidée après sa dispute avec Juliet, et c’est d’un pas décidé qu’elle s’engouffra dans la bâtisse en hurlant un :
-Tu es libre de camper avec les spectres, mais il sera plus plaisant de goûter un premier café dans ma cuisine. Parce que Andrew ne lui avait pas semblé avoir bougé, et qu’elle avait beaucoup de chose à récupérer. Beaucoup trop sans doute, mais elle voulait expier ses émotions de manière aussi féroce que spectaculaire. "Dans le cabanon il y a une hache, tu peux me la ramener s’il te plait ? "
Ajouta telle en disparaissant derrière la porte. Celui là même où pendait écriteau “En cas d’apocalypse (ou de jardinage.)” Elle ne l’avait pas attendu et ne l’attendait à dire vrai pas, habituée au caractère porcin de son mentor et mue d’un singulier détachement. L’égo ne se heurterait pas même devant les commentaire sur la nature gothique et un poil glauque de sa demeure, ou du fait qu’elle était complètement cinglée puisqu’elle ramassait déjà ses ingrédients dans un sac de jute sans fond. D’un coup de baguette elle mit en route un café qu’elle savait d'avance Andrew qualifier d’infecte, alors même qu’elle s’était grandement améliorée. Fourrant sa bouteille de whisky pur feu dans le sac en plus des vulgaires paquet de chips qui lui servait de repas depuis deux jours, Cataleya s'arma de potion et artéfacts comme on partait en guerre, avant de finalement crier au travers de la maison :
-Je t'emmène dans un lieu tenu secret. Même les garçons n'y ont jamais mit les pieds. Pas même Alex, c'était pour dire. C'était, avait le Yard Manor et le Manoir Blackwood, son lieu d'exercice préféré. Un lieu en plein air qui lui appartenait, puisque c'était là le cadeau -unique- que lui avait fait Aloysius à sa majorité. Quand j'étais petite je pratiquais là bas, avec mon père. Sa magie avait complètement détérioré l'endroit et son influence ne l'a pas tout à fait quitté, mais je crois que tu pourrais trouver ça intéressant. Et puis, comme ça, tu verras ce que je fais depuis que tu m'interdis de travailler sur la lycanthropie de Charlie !
Cette dernière phrase avait été prise d'un étrange sursaut enthousiaste puisque, pour le coup, elle était tout de même excitée à l'idée de partager ça. C'est qu'elle en était tout de même un peu fière et que le silence posé sur tout ce qu'elle faisait loin de son cercle était parfois aussi pesant que frustrant.
-Tu es libre de camper avec les spectres, mais il sera plus plaisant de goûter un premier café dans ma cuisine. Parce que Andrew ne lui avait pas semblé avoir bougé, et qu’elle avait beaucoup de chose à récupérer. Beaucoup trop sans doute, mais elle voulait expier ses émotions de manière aussi féroce que spectaculaire. "Dans le cabanon il y a une hache, tu peux me la ramener s’il te plait ? "
Ajouta telle en disparaissant derrière la porte. Celui là même où pendait écriteau “En cas d’apocalypse (ou de jardinage.)” Elle ne l’avait pas attendu et ne l’attendait à dire vrai pas, habituée au caractère porcin de son mentor et mue d’un singulier détachement. L’égo ne se heurterait pas même devant les commentaire sur la nature gothique et un poil glauque de sa demeure, ou du fait qu’elle était complètement cinglée puisqu’elle ramassait déjà ses ingrédients dans un sac de jute sans fond. D’un coup de baguette elle mit en route un café qu’elle savait d'avance Andrew qualifier d’infecte, alors même qu’elle s’était grandement améliorée. Fourrant sa bouteille de whisky pur feu dans le sac en plus des vulgaires paquet de chips qui lui servait de repas depuis deux jours, Cataleya s'arma de potion et artéfacts comme on partait en guerre, avant de finalement crier au travers de la maison :
-Je t'emmène dans un lieu tenu secret. Même les garçons n'y ont jamais mit les pieds. Pas même Alex, c'était pour dire. C'était, avait le Yard Manor et le Manoir Blackwood, son lieu d'exercice préféré. Un lieu en plein air qui lui appartenait, puisque c'était là le cadeau -unique- que lui avait fait Aloysius à sa majorité. Quand j'étais petite je pratiquais là bas, avec mon père. Sa magie avait complètement détérioré l'endroit et son influence ne l'a pas tout à fait quitté, mais je crois que tu pourrais trouver ça intéressant. Et puis, comme ça, tu verras ce que je fais depuis que tu m'interdis de travailler sur la lycanthropie de Charlie !
Cette dernière phrase avait été prise d'un étrange sursaut enthousiaste puisque, pour le coup, elle était tout de même excitée à l'idée de partager ça. C'est qu'elle en était tout de même un peu fière et que le silence posé sur tout ce qu'elle faisait loin de son cercle était parfois aussi pesant que frustrant.
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
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» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
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Re: En ruines. (Andrew)
Lun 17 Juin 2024 - 21:48
« Parce que tu crois ne rien avoir à apprendre de moi ? » En temps normal, il aurait sûrement répondu qu’il n’y ait pas la moindre chance que la rouquine puisse contribuer à son érudition. Et elle aurait sûrement fait une liste non exhaustive de connaissances aussi étranges que futile qu’elle pourrait lui partager. Il aurait soupiré…
Au lieu de ça, il amorce un transplanage en silence jusqu’au Yard Manor. La batisse est plus impressionnante par son aspect lugubre que par sa taille, en comparaison avec le Blackwood Manor qu’ils venaient de quitter. Si la sorcière s’anime face à la porte bleue cyan, le britannique reste sur place, préférantt aboyer qu’il voulait du café.
Il serait bien resté sur place, attendre les bras croisés… Mais la Blackthorn l’envoyait dans le cabanon chercher une hache. Il soupira mais ses pas le trainèrent vers l’enceinte de bois. Si le cabanon était ridicule de l’extérieur, à l’intérieur il y avait de quoi mener une guerre. Un puissant sortilège d’extension était à l’oeuvre et il du faire son choix parmi la douzaine de hâches qui tronaient contre un des murs. Dans le doute, il prit la plus grosse. Puis une seconde. Il attrapa un des casques en fonte dont la provenance était certainement gobeline et l’enfonça sur sa tête, convaincu qu’avec la Blackthorn ce genre de protections ne seraient pas inutiles. « Je t'emmène dans un lieu tenu secret. Même les garçons n'y ont jamais mit les pieds. »
- Super…
Si elle avait hurlé au travers du domaine, il avait répondu pour lui même, persuadé qu’il allait finir dans une caverne sombre ou dans une usine de potion roumaine désafectée. La description des lieux encourage le britannique à prendre un second casque et des gants en cuir de dragon qui étaient si grand qu’ils remontraient facilement jusqu’aux coudes quand il les enfilerait. Trop chargé, il repoussa la porte d’un coup de pied sec.
- BON ? Tu t’en sors !? J’ai dit d’accord pour des expérimentations. Pas pour faire du rangement dans ton taudis, Blackthorn.
Et la voyant s’arrêter devant une des fenêtres à l’étage du Manoir, il secoue la hache dans une sorte de « coucou » particulièrement improbable.
Au lieu de ça, il amorce un transplanage en silence jusqu’au Yard Manor. La batisse est plus impressionnante par son aspect lugubre que par sa taille, en comparaison avec le Blackwood Manor qu’ils venaient de quitter. Si la sorcière s’anime face à la porte bleue cyan, le britannique reste sur place, préférantt aboyer qu’il voulait du café.
Il serait bien resté sur place, attendre les bras croisés… Mais la Blackthorn l’envoyait dans le cabanon chercher une hache. Il soupira mais ses pas le trainèrent vers l’enceinte de bois. Si le cabanon était ridicule de l’extérieur, à l’intérieur il y avait de quoi mener une guerre. Un puissant sortilège d’extension était à l’oeuvre et il du faire son choix parmi la douzaine de hâches qui tronaient contre un des murs. Dans le doute, il prit la plus grosse. Puis une seconde. Il attrapa un des casques en fonte dont la provenance était certainement gobeline et l’enfonça sur sa tête, convaincu qu’avec la Blackthorn ce genre de protections ne seraient pas inutiles. « Je t'emmène dans un lieu tenu secret. Même les garçons n'y ont jamais mit les pieds. »
- Super…
Si elle avait hurlé au travers du domaine, il avait répondu pour lui même, persuadé qu’il allait finir dans une caverne sombre ou dans une usine de potion roumaine désafectée. La description des lieux encourage le britannique à prendre un second casque et des gants en cuir de dragon qui étaient si grand qu’ils remontraient facilement jusqu’aux coudes quand il les enfilerait. Trop chargé, il repoussa la porte d’un coup de pied sec.
- BON ? Tu t’en sors !? J’ai dit d’accord pour des expérimentations. Pas pour faire du rangement dans ton taudis, Blackthorn.
Et la voyant s’arrêter devant une des fenêtres à l’étage du Manoir, il secoue la hache dans une sorte de « coucou » particulièrement improbable.
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Re: En ruines. (Andrew)
Lun 17 Juin 2024 - 22:59
Taudis. Le mot fige aussitôt la Blackthorn dans son ravitaillement puisque qu’il était en tout point maternel. C’était le mot qu’utilisait Claudia pour qualifier tout les lieux de vie qu’avait occupé sa fille, hors manoir familial. Taudis madrilène. Taudis de manoir. Si l’instinct hurle à la Blackthorn de vérifier qu’elle n’est pas à sa porte, c’est dans un effort de calme que Cataleya augmente le nombre de whisky et prend celui aux noms des Drummond puisqu’il lui faudrait sans doute ça pour oublier ses derniers jours. Observant la hache se balancer nonchalamment à sa fenêtre et affichant un sourire satisfait devant ce choix, la nouvellement blonde colle un baiser sur le tournesol à dent qui se penchait étrangement sur elle, vérifie une nouvelle fois qu’elle n’oubliait pas le café et se saisit de sa paire de lunette de soleil en forme de coeur pour se les mettre sur le nez. Par-fait. Ne prenant pas même soin de fermer à clef derrière elle et marquant un sourcil devant l’étrange tenu de son professeur, la Blackthorn ne peut s’empêcher de rouler des yeux et lui tendre le bras.
-Chill, Mom. Tu ne mourras pas aujourd’hui. Et il faut dire que la déclaration semble en tout point correspondre avec la forêt qui s’offre à leurs vues respectives. Gardée par des grilles et un panneau rappelant que c’était là une propriété privé, la forêt semble effroyablement dense mais paisible. Tout juste nimbé par la brume. Révulsant son visage en arrière pour observer un professeur dont elle avait lâché le bras puisque conscient qu’il haissait ça, Cataleya lui offre un large sourire et s’entaille la main sur sa baguette pour l’offrir à l’épais chêne sur lequel était accroché le panneau. Si rien ne sembla se passer, ce fut pourtant d’une main légère que la Blackthorn poussa la grille et s’aventura doucement dans ce bois épais où il faudrait jouer de flair plus que de vision pour se repérer. Si le visage se tourna un instant vers Andrew pour lui confier que tout ici n’était que ruine quand son père le lui avait cédé, et qu’il avait de fait fallut jouer d’ingéniosité pour y réintégrer la vie, c’est certainement consciente de la singulière fermeture de son mentor que la lufkin se ravise et lui fait signe de progresser sous le couvert d’arbres qui craquaient effroyablement devant le passage. Comme s’ils cherchaient à déplacer leur épaisse carcasse de bois sans que l’oeil ne puisse pourtant le percevoir. Si Cataleya fit arrêter Andrew plusieurs fois d’un simple mouvement de main, c’est après une longue expéditions dans un dédale qu’elle connaissait par coeur qu’ils parvinrent au bord d’un lac. Là y trônait un saule majestueux et une estrade joliment décorée devant laquelle s’inclinait une horde de chaise et un chemin de bougie blanche lévitant harmonieusement pour guider les deux jeunes mariés qui, quinze jours plus tard, auraient du s’y rendre. Récupérant la hache dans les mains d’Andrew pour doucement la faire tourner, Cataleya observe cette putain de rune Wunjo gravé un peu partout et abat la lame sur l’une des colonnes qui soutenait une arche de fleur. La colonne ne cédant pas, c’est d’une bottine un peu rageuse que la Blackthorn dégage la chaise qui lui fait obstacle en jetant un Nycti’ ! Maman est rentrée ! qui sembla faire tressaillir un instant la terre. Rien, pourtant, ne se distinguait à l’horizon. Dévoilant d’un mouvement de baguette le bar improvisé à l’écart des rangés de chaises, Cataleya y claque ses victuailles et entreprend de se servir un verre sans même se soucier du regard d’un mentor qui, de toute manière avait sentit l’alcool quelques jours avants. Cul sec. Si la grimace est singulière, c’est sans ôter ses lunettes en forme de coeur noir que la Blackthorn se tourne vers son mentor.
-Nycticorax est à… Neuf mois de gestation. Lança t’elle toute fière, quand bien même il lui avait tout de même fallut compter sur ses doigts. Il n’est pas encore tout à fait viable sans ma magie et mes soins maiiiiis… J’ai bon espoir qu’un jour il puisse se détacher de moi.
Désignant d’un index parfaitement manucuré la sur-élèvement de la terre qui bordait le saule et l’estrade, Cataleya s’approche et murmure des mots dans un vieux norrois caractéristique des échanges qu’elle pouvait parfois avoir à voix basse avec son père. Le subterfuge tombe et laisse entrevoir une masse gigantesque, aux limites du saurien, dont les écailles d’écorce et de bois laissait entrevoir une base en glaise d’où émergeait quelques fongiques luminescents.
S’accroupissant pour supporter l’épaisse tête qui se tourna en sa direction pour écraser sa mâchoire entre ses mains, Cataleya finit par prendre place en tailleur dans l’herbe et observer cette gueule monstrueuse dont les yeux ressemblaient à deux craquelures vide de tout âme. La bête, pourtant, semblait plus vive que le supposait la rigidité de son corps, mais celui-ci semblait composé d’une multitude de plaque qui lui permettait une étonnante mobilité.
-J’ai relié chacune des terminaisons nerveuses moi même. Un travail de minutie et de longue haleine pour un golem, mais avoue que le résultat est bluffant. La bête était effectivement de taille impressionnante, toute draconique, et à voir les ailes atrophiée et trouées que laissait entrevoir ses omoplates, il ne faisait aucun doute que c'était sans doute la direction vers laquelle avait voulu le pousser Cataleya. Se redressant après un baiser posé sur l'écorce qui renforçait son crâne, Cataleya se hisse souplement sur son dos et se redresse, pointant la hache en direction de la salle de réception. On va avoir besoin de place. Ce mariage n'aura de toute manière jamais li-eu. Le lézard de glaise, bois et champignon s'était approcher de la seconde colonne pour offrir à son invocatrice de quoi la frapper mais, à l'instar de la première, celle-ci lui résista. Un vague mouvement de queue de la bête la renversa pourtant sans mal.
-Aujourd'hui Andrew, c'est atelier création de golem !
-Chill, Mom. Tu ne mourras pas aujourd’hui. Et il faut dire que la déclaration semble en tout point correspondre avec la forêt qui s’offre à leurs vues respectives. Gardée par des grilles et un panneau rappelant que c’était là une propriété privé, la forêt semble effroyablement dense mais paisible. Tout juste nimbé par la brume. Révulsant son visage en arrière pour observer un professeur dont elle avait lâché le bras puisque conscient qu’il haissait ça, Cataleya lui offre un large sourire et s’entaille la main sur sa baguette pour l’offrir à l’épais chêne sur lequel était accroché le panneau. Si rien ne sembla se passer, ce fut pourtant d’une main légère que la Blackthorn poussa la grille et s’aventura doucement dans ce bois épais où il faudrait jouer de flair plus que de vision pour se repérer. Si le visage se tourna un instant vers Andrew pour lui confier que tout ici n’était que ruine quand son père le lui avait cédé, et qu’il avait de fait fallut jouer d’ingéniosité pour y réintégrer la vie, c’est certainement consciente de la singulière fermeture de son mentor que la lufkin se ravise et lui fait signe de progresser sous le couvert d’arbres qui craquaient effroyablement devant le passage. Comme s’ils cherchaient à déplacer leur épaisse carcasse de bois sans que l’oeil ne puisse pourtant le percevoir. Si Cataleya fit arrêter Andrew plusieurs fois d’un simple mouvement de main, c’est après une longue expéditions dans un dédale qu’elle connaissait par coeur qu’ils parvinrent au bord d’un lac. Là y trônait un saule majestueux et une estrade joliment décorée devant laquelle s’inclinait une horde de chaise et un chemin de bougie blanche lévitant harmonieusement pour guider les deux jeunes mariés qui, quinze jours plus tard, auraient du s’y rendre. Récupérant la hache dans les mains d’Andrew pour doucement la faire tourner, Cataleya observe cette putain de rune Wunjo gravé un peu partout et abat la lame sur l’une des colonnes qui soutenait une arche de fleur. La colonne ne cédant pas, c’est d’une bottine un peu rageuse que la Blackthorn dégage la chaise qui lui fait obstacle en jetant un Nycti’ ! Maman est rentrée ! qui sembla faire tressaillir un instant la terre. Rien, pourtant, ne se distinguait à l’horizon. Dévoilant d’un mouvement de baguette le bar improvisé à l’écart des rangés de chaises, Cataleya y claque ses victuailles et entreprend de se servir un verre sans même se soucier du regard d’un mentor qui, de toute manière avait sentit l’alcool quelques jours avants. Cul sec. Si la grimace est singulière, c’est sans ôter ses lunettes en forme de coeur noir que la Blackthorn se tourne vers son mentor.
-Nycticorax est à… Neuf mois de gestation. Lança t’elle toute fière, quand bien même il lui avait tout de même fallut compter sur ses doigts. Il n’est pas encore tout à fait viable sans ma magie et mes soins maiiiiis… J’ai bon espoir qu’un jour il puisse se détacher de moi.
Désignant d’un index parfaitement manucuré la sur-élèvement de la terre qui bordait le saule et l’estrade, Cataleya s’approche et murmure des mots dans un vieux norrois caractéristique des échanges qu’elle pouvait parfois avoir à voix basse avec son père. Le subterfuge tombe et laisse entrevoir une masse gigantesque, aux limites du saurien, dont les écailles d’écorce et de bois laissait entrevoir une base en glaise d’où émergeait quelques fongiques luminescents.
S’accroupissant pour supporter l’épaisse tête qui se tourna en sa direction pour écraser sa mâchoire entre ses mains, Cataleya finit par prendre place en tailleur dans l’herbe et observer cette gueule monstrueuse dont les yeux ressemblaient à deux craquelures vide de tout âme. La bête, pourtant, semblait plus vive que le supposait la rigidité de son corps, mais celui-ci semblait composé d’une multitude de plaque qui lui permettait une étonnante mobilité.
-J’ai relié chacune des terminaisons nerveuses moi même. Un travail de minutie et de longue haleine pour un golem, mais avoue que le résultat est bluffant. La bête était effectivement de taille impressionnante, toute draconique, et à voir les ailes atrophiée et trouées que laissait entrevoir ses omoplates, il ne faisait aucun doute que c'était sans doute la direction vers laquelle avait voulu le pousser Cataleya. Se redressant après un baiser posé sur l'écorce qui renforçait son crâne, Cataleya se hisse souplement sur son dos et se redresse, pointant la hache en direction de la salle de réception. On va avoir besoin de place. Ce mariage n'aura de toute manière jamais li-eu. Le lézard de glaise, bois et champignon s'était approcher de la seconde colonne pour offrir à son invocatrice de quoi la frapper mais, à l'instar de la première, celle-ci lui résista. Un vague mouvement de queue de la bête la renversa pourtant sans mal.
-Aujourd'hui Andrew, c'est atelier création de golem !
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
- » parchemins postés : 258
» miroir du riséd : giacomo gianniotti
» crédits : maav
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
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Re: En ruines. (Andrew)
Lun 8 Juil 2024 - 13:44
“Chill, Mom. Tu ne mourras pas aujourd’hui.” Il en faudrait plus pour convaincre le Hill de se défaire de son casque gobelinois qui était d’ailleurs bien plus confortable qu’il n’aurait pu penser. Il connaissait trop bien Cataleya et son goût pour les catastrophes même quand elle n’était pas directement à l’origine de celles-ci alors vu qu’il était question de la rouquine et d’expérimentations, il se doutait bien que ça finirait à un moment où à un autre par tourner au vinaigre.
C’est donc ainsi affublés que le chevalier peu charmant et la princesse terrifiantes transplanèrent dans un lieu connu d’elle seule. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’arcaniste resta silencieux depuis la grille jusqu’au bord du lac. Il suivi à la lettre les conseils de la Blackthorn, bien heureux qu’elle ait récupéré une hache puisque cela lui permettait de tenir bien haut sa baguette. Traitez le de paranoïaque si vous le souhaitez, mais sans savoir si c’était l’instinct du loup ou du sorcier, il sentait que cet endroit n’était pas aussi anodin qu’il ne voulait le laisser croire.
“Nycti’ ! Maman est rentrée !” Il sursauta. Abandonné à la contemplation de l’autel et du reste, il n’avait pas vu venir l’appel de celle qui… visiblement… aurait dû se marier. Il s’était senti fiancé alors qu’il avait a peine acheté l’anneau, il ne peut pas imaginer ce qu’il en était de Cataleya dont les invités étaient presques assis là. Sur ces quelques chaises… Il comprenait pourquoi elle venait de s’enfiler un verre de whisky, même si ce n’était pas très poli de lui proposer la pareille.
- Donc tu allais te marier en cachette de ta famille sur un terrain qui est le leur, invitant au passage bien des proches qui auraient pu finir écrasés sous la patte de cette … chose.
Il observa le saurien d’argile démeursurement grand, essayant de deviner quelle quantité de magie il avait fallu à la Blackthorn pour le créer et qu’elle quantité il faudrait pour l’annihiler s’il lui venait à l’idée de quitter la domination de sa creatrice.
- Il est magnifique.
C’était vrai. D’une certaine manière.
- Il a ton nez.
C’était faux, mais c’était drôle puisque la rouquine se considérait génitrice de cette abomination. “Aujourd'hui Andrew, c'est atelier création de golem !”
-Quoi ?
Arrachant son regard outré à la contemplation du golem, il s’entend se plaindre :
- Oh non ! Je croyais qu’on allait simplement détruire tout ce qu’on peut pour se défouler… On pourrait détruire le golem plutôt.
C’est donc ainsi affublés que le chevalier peu charmant et la princesse terrifiantes transplanèrent dans un lieu connu d’elle seule. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’arcaniste resta silencieux depuis la grille jusqu’au bord du lac. Il suivi à la lettre les conseils de la Blackthorn, bien heureux qu’elle ait récupéré une hache puisque cela lui permettait de tenir bien haut sa baguette. Traitez le de paranoïaque si vous le souhaitez, mais sans savoir si c’était l’instinct du loup ou du sorcier, il sentait que cet endroit n’était pas aussi anodin qu’il ne voulait le laisser croire.
“Nycti’ ! Maman est rentrée !” Il sursauta. Abandonné à la contemplation de l’autel et du reste, il n’avait pas vu venir l’appel de celle qui… visiblement… aurait dû se marier. Il s’était senti fiancé alors qu’il avait a peine acheté l’anneau, il ne peut pas imaginer ce qu’il en était de Cataleya dont les invités étaient presques assis là. Sur ces quelques chaises… Il comprenait pourquoi elle venait de s’enfiler un verre de whisky, même si ce n’était pas très poli de lui proposer la pareille.
- Donc tu allais te marier en cachette de ta famille sur un terrain qui est le leur, invitant au passage bien des proches qui auraient pu finir écrasés sous la patte de cette … chose.
Il observa le saurien d’argile démeursurement grand, essayant de deviner quelle quantité de magie il avait fallu à la Blackthorn pour le créer et qu’elle quantité il faudrait pour l’annihiler s’il lui venait à l’idée de quitter la domination de sa creatrice.
- Il est magnifique.
C’était vrai. D’une certaine manière.
- Il a ton nez.
C’était faux, mais c’était drôle puisque la rouquine se considérait génitrice de cette abomination. “Aujourd'hui Andrew, c'est atelier création de golem !”
-Quoi ?
Arrachant son regard outré à la contemplation du golem, il s’entend se plaindre :
- Oh non ! Je croyais qu’on allait simplement détruire tout ce qu’on peut pour se défouler… On pourrait détruire le golem plutôt.
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Re: En ruines. (Andrew)
Ven 19 Juil 2024 - 18:19
La colonne brutalement déstabilisée par la queue du titan se fractura en trois au sol et emporta avec elle la douce couronne de muguet qui l’ornait. Symbole de renouveau, protection, d’épanouissement… Il aurait dû porter bonheur à cette union, comme Dagaz et Wunjo, mais il fallait croire que les contes de fée étaient de sacrées conneries. Abattant la hache sur l’une des chaises puisqu’elle n’avait pu abattre elle-même la colonne chargée de ces trois symboles, Cataleya ne relève pas même la tête devant les commentaires de son professeur. Trop concentrée à tenter de déloger son arme puisque, fichée si profondément dans le bois, elle n’arrivait plus à l’en retirer.
-Un terrain qui est le mien, nuance. Lance-t-elle pourtant du tac-au-tac, posant le talon sur l’objet pour tenter de retirer une nouvelle fois sa hache, sans grand succès. “Mon père n’est plus capable de poser le pied ici depuis que tu as pris la tête de notre cercle. Ce n’est pas faute d’avoir essayé…” La phrase demeura en suspens le temps que la blonde ne se résolve à abandonner sa hache et ne crapahute de nouveau sur le dos plaqué d’écorce de Nycticorax. Elle ne releva pas le fait qu’il ait pu écraser un quelconque invité puisque ceux-ci étaient trop peu nombreux pour qu’elle ne voit pas la chose venir, mais plus encore parce qu’il s’agissait là d’un golem dénué de volonté propre. Pour l’heure du moins. Elle avait jusqu’à peu l’espoir d’un jour le doter d’un caractère bien à lui, mais savait aujourd’hui ses projets vains. Elle n’en aurait pas le temps. A quoi bon, de toute manière ? “Mais c’est gentil, pour Nycti’ !” Il lui semblait que c’était la première fois que Andrew complimentait son travail, à moins que les mésententes constantes aient annihilé ces autres marques de reconnaissances après lesquelles désastreusement elle courrait. Elle ne releva pas l’histoire du nez, mais lui tira odieusement la langue puisqu’en définitive, elle n’avait plus grand chose à perdre en ce funeste jour. Bien au contraire ! Le sujet du tp ayant glorieusement été jeté au ciel, la Blackthorn s’étonna grandement de la réaction de son professeur ;
-J’ai une mauvaise influence sur toi, en fait. Sur tout le monde répondraient en cœur les chauffes-plats, mais puisque la déception d’Andrew lui était tant perceptible qu’elle aurait pu se l’approprier, la jeune femme invita son saurien gigantesque à retourner auprès du bar. Approche Mamounette. On va couper la poire en deux et faire des golems que tu pourras détruire, des golems qui s’entre-tueront, ou des golems avec lesquels tu pourras tout saccager à grands cris si tu veux. Je peux même mettre de la musique pour donner à la scène des airs épiques.
Le ton n’avait rien de condescendant et prenait des airs étonnamment posés puisque cette seule plainte lui avait crié que Hill aussi, désastreusement, avait besoin d’exorciser ses démons. Peut être était-ce l’occasion, après tout c’était la dernière fois qu’ils se voyaient. Cette seule idée lui pinça étrangement l’estomac et, se servant un nouveau verre, la blonde consentit à en sortir un second pour lui. Bien peu effrayée à l’idée qu’il puisse le refuser. Franchement, à ce stade là, elle s’en foutait.
-Je ne savais pas que tu savais t’amuser ! C’est triste qu’on ne s’aime pas assez, on aurait presque pu faire une bonne équipe. T’es loin d’être un mauvais professeur. Avant que tu prennes en charge notre cercle, même, je t’adorais.
Elle le pensait et ressentait être passé à côté de mille choses avec lui puisque, bien avant Irina, Andrew avait été de loin son professeur préféré. Dur, effroyablement dur, mais ça l’avait indéniablement poussé à dépasser les facilités pour pencher plus encore sur ses cours. Depuis qu’il avait supplanté Dad, le discours avait drastiquement changé. Elle le considérait injuste, constamment, et se braquait à chaque fois qu’il tentait de la brider. Dad avait pourtant sans mal réussit à la cadrer, mais Dad la poussait constamment à se dépasser. La stimulait. Avec Andrew elle avait l’impression d’être prise dans un minuscule cube, contrainte de devoir en éclater les murs en montrant les crocs pour espérer pouvoir étirer ses muscles. Sauf que lorsque la Blackthorn n’était pas cadré, elle dérivait. Et souvent bien trop loin pour être proprement rattrapé.
-Un terrain qui est le mien, nuance. Lance-t-elle pourtant du tac-au-tac, posant le talon sur l’objet pour tenter de retirer une nouvelle fois sa hache, sans grand succès. “Mon père n’est plus capable de poser le pied ici depuis que tu as pris la tête de notre cercle. Ce n’est pas faute d’avoir essayé…” La phrase demeura en suspens le temps que la blonde ne se résolve à abandonner sa hache et ne crapahute de nouveau sur le dos plaqué d’écorce de Nycticorax. Elle ne releva pas le fait qu’il ait pu écraser un quelconque invité puisque ceux-ci étaient trop peu nombreux pour qu’elle ne voit pas la chose venir, mais plus encore parce qu’il s’agissait là d’un golem dénué de volonté propre. Pour l’heure du moins. Elle avait jusqu’à peu l’espoir d’un jour le doter d’un caractère bien à lui, mais savait aujourd’hui ses projets vains. Elle n’en aurait pas le temps. A quoi bon, de toute manière ? “Mais c’est gentil, pour Nycti’ !” Il lui semblait que c’était la première fois que Andrew complimentait son travail, à moins que les mésententes constantes aient annihilé ces autres marques de reconnaissances après lesquelles désastreusement elle courrait. Elle ne releva pas l’histoire du nez, mais lui tira odieusement la langue puisqu’en définitive, elle n’avait plus grand chose à perdre en ce funeste jour. Bien au contraire ! Le sujet du tp ayant glorieusement été jeté au ciel, la Blackthorn s’étonna grandement de la réaction de son professeur ;
-J’ai une mauvaise influence sur toi, en fait. Sur tout le monde répondraient en cœur les chauffes-plats, mais puisque la déception d’Andrew lui était tant perceptible qu’elle aurait pu se l’approprier, la jeune femme invita son saurien gigantesque à retourner auprès du bar. Approche Mamounette. On va couper la poire en deux et faire des golems que tu pourras détruire, des golems qui s’entre-tueront, ou des golems avec lesquels tu pourras tout saccager à grands cris si tu veux. Je peux même mettre de la musique pour donner à la scène des airs épiques.
Le ton n’avait rien de condescendant et prenait des airs étonnamment posés puisque cette seule plainte lui avait crié que Hill aussi, désastreusement, avait besoin d’exorciser ses démons. Peut être était-ce l’occasion, après tout c’était la dernière fois qu’ils se voyaient. Cette seule idée lui pinça étrangement l’estomac et, se servant un nouveau verre, la blonde consentit à en sortir un second pour lui. Bien peu effrayée à l’idée qu’il puisse le refuser. Franchement, à ce stade là, elle s’en foutait.
-Je ne savais pas que tu savais t’amuser ! C’est triste qu’on ne s’aime pas assez, on aurait presque pu faire une bonne équipe. T’es loin d’être un mauvais professeur. Avant que tu prennes en charge notre cercle, même, je t’adorais.
Elle le pensait et ressentait être passé à côté de mille choses avec lui puisque, bien avant Irina, Andrew avait été de loin son professeur préféré. Dur, effroyablement dur, mais ça l’avait indéniablement poussé à dépasser les facilités pour pencher plus encore sur ses cours. Depuis qu’il avait supplanté Dad, le discours avait drastiquement changé. Elle le considérait injuste, constamment, et se braquait à chaque fois qu’il tentait de la brider. Dad avait pourtant sans mal réussit à la cadrer, mais Dad la poussait constamment à se dépasser. La stimulait. Avec Andrew elle avait l’impression d’être prise dans un minuscule cube, contrainte de devoir en éclater les murs en montrant les crocs pour espérer pouvoir étirer ses muscles. Sauf que lorsque la Blackthorn n’était pas cadré, elle dérivait. Et souvent bien trop loin pour être proprement rattrapé.
Andrew Hill est fan
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
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» miroir du riséd : giacomo gianniotti
» crédits : maav
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
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Re: En ruines. (Andrew)
Mar 3 Sep 2024 - 18:34
En temps normal, il aurait sûrement répliqué. Démontrant par A+B que malgré ces précisions données, le comportement de l’épine noire demeurait risqué. Voir stupide. Il préférait se concentrer sur le golem et sur le respect qu’il inspirait. Cela n’empêchait pas le Hill d’être contrarié à l’idée de devoir en créer un autre.
Il était vide et en lui aucun souffle de création ne semblait possible. Créer un golem n’avait rien de difficile pourtant, mais il demandait une énergie, une vision qu’il n’avait pas. Enchanteur, il avait passé la moitié de sa vie à créer des enchantements, l’autre à essayer de démanteler ceux de ses confrères, morts ou vivants. Il avait eu cette inspiration, mais aujourd’hui, encore gavé de philtre de paix et à peine sevré du bourbon, ça lui paraissait impossible.
“J’ai une mauvaise influence sur toi, en fait. “ Il entend au loin @Isabelle D'Essenault rire. Elle l’avait connu bouillant de colère avec un instinct de destruction intense. Il était jeune. Il était loup. Il avait finit par dominer cette facette de lui-même mais dans ses mauvais jours, elle avait tendance à refaire surface. Et son amie de toujours le savait mieux que personne. “Approche Mamounette.” Il se contente d’un reniflement de dédain. “On va couper la poire en deux et faire des golems que tu pourras détruire, des golems qui s’entre-tueront, ou des golems avec lesquels tu pourras tout saccager à grands cris si tu veux.”
- C’est mieux.
Commente-t-il simplement, sans qu’on sache si c’était pour le plan ou pour le verre d’alcool tendu qu’il ne refuse pas mais qu’il ne boit pas tout de suite pour autant. Lassé de tenir le casque de gobelin du bout de ses doigts, il le pose sur sa tête. Il hausse les épaules aux dires de Cataleya, pas franchement enclin à se lancer dans une discussion à coeur ouvert. “Avant que tu prennes en charge notre cercle, même, je t’adorais.”
- Ce n’était pas réciproque.
Non, en vérité, il l’aimait mieux depuis qu’il avait prit sa tutelle. Il la prenait pour une petite privilégiée et bien que pertinente, elle n’en demeurait pas moins insolente à sa façon. En tant que mentor, il voyait les milles facettes de cette personnalité compliqué qu’il avait apprit à aimer maladroitement.
- Tu étais pénible sans même t’en rendre compte. Et tu n’étais que ça. Je n’avais pas réalisé que tu étais également stupidement intrépide et curieusement créative. Je n’avais pas réalisé que ta loyauté était aussi féroce que ta volonté.
Tout en parlant, il créait son golem de boue, non sans avoir arrosé le sol terriblement sec sous ses pieds. Il ne regardait ni sa pseudo-création, ni la Blackthorn mais un point derrière l’épaule de cette dernière. La hache toujours fichée dans le bois, peut-être.
- Mais qu’importe, on est pas ici pour se faire des compliments n’est ce pas ? Par quoi on commence ? J’imagine que l’honneur te revient de détruire cet autel ?
Il designe l'endroit d'un coup de menton à faussette, non sans vider son verre d'alcool dans son gosier.
Il était vide et en lui aucun souffle de création ne semblait possible. Créer un golem n’avait rien de difficile pourtant, mais il demandait une énergie, une vision qu’il n’avait pas. Enchanteur, il avait passé la moitié de sa vie à créer des enchantements, l’autre à essayer de démanteler ceux de ses confrères, morts ou vivants. Il avait eu cette inspiration, mais aujourd’hui, encore gavé de philtre de paix et à peine sevré du bourbon, ça lui paraissait impossible.
“J’ai une mauvaise influence sur toi, en fait. “ Il entend au loin @Isabelle D'Essenault rire. Elle l’avait connu bouillant de colère avec un instinct de destruction intense. Il était jeune. Il était loup. Il avait finit par dominer cette facette de lui-même mais dans ses mauvais jours, elle avait tendance à refaire surface. Et son amie de toujours le savait mieux que personne. “Approche Mamounette.” Il se contente d’un reniflement de dédain. “On va couper la poire en deux et faire des golems que tu pourras détruire, des golems qui s’entre-tueront, ou des golems avec lesquels tu pourras tout saccager à grands cris si tu veux.”
- C’est mieux.
Commente-t-il simplement, sans qu’on sache si c’était pour le plan ou pour le verre d’alcool tendu qu’il ne refuse pas mais qu’il ne boit pas tout de suite pour autant. Lassé de tenir le casque de gobelin du bout de ses doigts, il le pose sur sa tête. Il hausse les épaules aux dires de Cataleya, pas franchement enclin à se lancer dans une discussion à coeur ouvert. “Avant que tu prennes en charge notre cercle, même, je t’adorais.”
- Ce n’était pas réciproque.
Non, en vérité, il l’aimait mieux depuis qu’il avait prit sa tutelle. Il la prenait pour une petite privilégiée et bien que pertinente, elle n’en demeurait pas moins insolente à sa façon. En tant que mentor, il voyait les milles facettes de cette personnalité compliqué qu’il avait apprit à aimer maladroitement.
- Tu étais pénible sans même t’en rendre compte. Et tu n’étais que ça. Je n’avais pas réalisé que tu étais également stupidement intrépide et curieusement créative. Je n’avais pas réalisé que ta loyauté était aussi féroce que ta volonté.
Tout en parlant, il créait son golem de boue, non sans avoir arrosé le sol terriblement sec sous ses pieds. Il ne regardait ni sa pseudo-création, ni la Blackthorn mais un point derrière l’épaule de cette dernière. La hache toujours fichée dans le bois, peut-être.
- Mais qu’importe, on est pas ici pour se faire des compliments n’est ce pas ? Par quoi on commence ? J’imagine que l’honneur te revient de détruire cet autel ?
Il designe l'endroit d'un coup de menton à faussette, non sans vider son verre d'alcool dans son gosier.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: En ruines. (Andrew)
Jeu 5 Sep 2024 - 14:58
“Ce n’était pas réciproque.” Pourtant piquée, le visage de la Blackthorn ne s’arme d’aucune animosité puisqu’au contraire, son regard transperce le visage de son professeur avec une franchise désarmante qui voit finalement fleurir, là, au coin de ses lèvres, une ébauche de sourire quand tombe la suite. Il n’y avait pas à dire, Andrew était définitivement mauvais quand il s’agissait de formuler des compliments. De laisser parler le coeur, sans doute. Mue d’une pudeur aussi singulière qu’elle était étrange, la Blackthorn détourna finalement les yeux pour se focaliser sur le golem qui prenait forme entre les mains de son Eclairé, déplorant intérieurement le manque de fantasque que celui-ci revêtait. Quitte à s’amuser, autant sortir des sentiers battus et parfaitement tracés ! Alors, puisque l’honneur venait à celle qui aurait dû se marier, Cataleya s’accroupit derrière le bar improvisé pour chercher sous les racines nouées un petit coffre qu’elle plaqua à côté de la bouteille plus tôt posé. Y arrachant un premier verre à shooter, puis un second, elle plaqua les diverses bouteilles qui reposait au fond du coffre entre elle et son professeur avant de s’armer de sa baguette.
Posant le pied sur les écorces dorsales de Nycticorax qui, s’était allongé de tout son long au sol pour permettre à sa créatrice de mieux s’y hisser, Cataleya exécuta un premier mouvement de baguette silencieux qui sembla sur l’instant ne trouver aucune résonance avec le monde qui l’entourait. L’épaisse forêt qui les bordait, au contraire, semblait morbidement silencieuse. Comme tremblante devant la lourdeur de ce titan qui traversait les cheminements de chaises joliment dressé pour balayer mollement de sa queue le chemin qui le menait à l’autel. Bien loin de la scène que Cataleya s’était mille fois figurée, elle affrontait la mort de son fantasme avec une noblesse toute Blackthorn. Loin de vaciller sur le dos de son géant de bois, argile et champignons liés, Cataleya était bien incapable de pleurer. La journée avait taris les canaux lacrymaux ; de l’aurore passé à déprogrammer son mariage, en passant par la dispute d’une Juliet qui la voulait morte, en passant par l’idée que jamais elle ne parviendrait à se défaire de l’image que l’homme de sa vie l’avait fuite la bile aux lèvres après un dernier baiser. Alors, menée à l’autel non pas par Wyatt mais bien Nycticorax, drapé d’une robe noire sur laquelle elle porta une main dont la grâce ineffable avait été bâti sur la danse, Cataleya inspira profondément pour chasser le seul sursaut de vie qui grattait la paroi rigide de son coeur. Les prémices de la colère. De l’injustice. L'insurrection causée par une vie qui semblait odieusement se jouer d’elle mais qui, aussi terriblement avait-elle cherché à poindre, se rendormit aussitôt devant la résignation. Elle en avait assez de se battre, Cataleya. Andrew avait tord en la croyant intrépide et féroce ; elle n’était qu’un cadavre pas tout à fait mort qui luttait contre sa condition. Tôt où tard il lui faudrait comprendre que sa place était sous terre, rongée par les insectes et les plantes.
Un murmure. C’est tout ce qui avait fallu pour éveiller en sursaut une forêt ravagée par les expériences paternelles. Pour sentir la terre frémir sous le mouvement vipérin des racines épaisses et voir les branches se tendre en direction de la sorcière. Un murmure pour en appeler à ceux qui régnait sur ce monde végétale et que Cataleya avait minutieusement nourrit des années durant lorsqu’elle tentait encore de soigner les plaies faites à cette terre. Les ténèbres avaient coulé comme le sang dans les veines de la forêt lorsque Aloysius encore y officiait, et nulle lumière n’avait su guérir la nécrose qui s’était installée sur son passage. A croire que le désespoir né de cette magie avait été trop vif pour ne pas engloutir celle que s’acharnait à faire naître Quarta. Pas qu’elle manquait de volonté, non, elle s’était écorché le corps et l’âme pour tenter de réanimer cette terre mourante, mais il lui avait fallu des années pour comprendre qu’elle ne pourrait jamais faire barrage au mal instauré et qu’il fallait au contraire travailler en synergie avec. Le détourner jusqu’à tant le diluer qu’il s’en épuiserait de lui-même. Alors, comme les étoiles trônaient souveraine lors des nuits les plus obscures, une première lumière perça l’ombre projetée par le bois, puis une seconde, avant que ne vienne fleurir en cascade une myriade de champignons luminescents autour de la clairière. Bien à l’abri du bois pourrissant des arbres qui semblaient vouloir désespérément étendre leurs griffes vers les sorciers. Ponctuant sa réflexion du raclement de chaise qui se cassait la gueule sous la queue de Nycticorax, Cataleya fini par tourner à demi le visage en direction de son professeur et, si nul sourire ne pu transparaître du fait du masque, l’étrange lueur qui passa dans son regard rappela sans mal celle qui pétillait dans ceux des lutins de Cornouaille. “Boom !” C’était le mot, en effet, puisqu’une brutale secousse balaya les chaises restantes sous un sol fracturé par la course noueuse et irrégulière des racines qui le parcourait. Le tremblement, aussi impressionnant fut-il, ne suffit hélas pas à basculer les dernières colonnes ou même l’autel que surmontait d’une patte terrible Nycticorax avant qu’il ne daigne se briser sous son poids dans un râle qui, au frontière du primitif er guttural, en devenait presque irréel.
-Ce que je te propose, Mom, c’est un petit jeu. Lanca finalement celle qui aurait dû devenir Pajares. “Trois golem pour toi, trois golem pour moi, le but étant d’éclater ceux de l’autre. Et chaque fois qu'on perd un membre de notre unité, on doit boire un shot histoire de corser un peu le truc. Qu’en dis tu ? ” Puis, lissant d’une main méticuleuse sa longue robe noire, Cataleya prit place assise sur le dos de son Enfant et entreprit de tresser l’une des mèches blanches qui se mêlait à l’or de ses cheveux pour feindre une désinvolture qu’elle n’avait plus. “Sauf si tu crains être défait par la pire de tes élèves, évidemment.”
Posant le pied sur les écorces dorsales de Nycticorax qui, s’était allongé de tout son long au sol pour permettre à sa créatrice de mieux s’y hisser, Cataleya exécuta un premier mouvement de baguette silencieux qui sembla sur l’instant ne trouver aucune résonance avec le monde qui l’entourait. L’épaisse forêt qui les bordait, au contraire, semblait morbidement silencieuse. Comme tremblante devant la lourdeur de ce titan qui traversait les cheminements de chaises joliment dressé pour balayer mollement de sa queue le chemin qui le menait à l’autel. Bien loin de la scène que Cataleya s’était mille fois figurée, elle affrontait la mort de son fantasme avec une noblesse toute Blackthorn. Loin de vaciller sur le dos de son géant de bois, argile et champignons liés, Cataleya était bien incapable de pleurer. La journée avait taris les canaux lacrymaux ; de l’aurore passé à déprogrammer son mariage, en passant par la dispute d’une Juliet qui la voulait morte, en passant par l’idée que jamais elle ne parviendrait à se défaire de l’image que l’homme de sa vie l’avait fuite la bile aux lèvres après un dernier baiser. Alors, menée à l’autel non pas par Wyatt mais bien Nycticorax, drapé d’une robe noire sur laquelle elle porta une main dont la grâce ineffable avait été bâti sur la danse, Cataleya inspira profondément pour chasser le seul sursaut de vie qui grattait la paroi rigide de son coeur. Les prémices de la colère. De l’injustice. L'insurrection causée par une vie qui semblait odieusement se jouer d’elle mais qui, aussi terriblement avait-elle cherché à poindre, se rendormit aussitôt devant la résignation. Elle en avait assez de se battre, Cataleya. Andrew avait tord en la croyant intrépide et féroce ; elle n’était qu’un cadavre pas tout à fait mort qui luttait contre sa condition. Tôt où tard il lui faudrait comprendre que sa place était sous terre, rongée par les insectes et les plantes.
Un murmure. C’est tout ce qui avait fallu pour éveiller en sursaut une forêt ravagée par les expériences paternelles. Pour sentir la terre frémir sous le mouvement vipérin des racines épaisses et voir les branches se tendre en direction de la sorcière. Un murmure pour en appeler à ceux qui régnait sur ce monde végétale et que Cataleya avait minutieusement nourrit des années durant lorsqu’elle tentait encore de soigner les plaies faites à cette terre. Les ténèbres avaient coulé comme le sang dans les veines de la forêt lorsque Aloysius encore y officiait, et nulle lumière n’avait su guérir la nécrose qui s’était installée sur son passage. A croire que le désespoir né de cette magie avait été trop vif pour ne pas engloutir celle que s’acharnait à faire naître Quarta. Pas qu’elle manquait de volonté, non, elle s’était écorché le corps et l’âme pour tenter de réanimer cette terre mourante, mais il lui avait fallu des années pour comprendre qu’elle ne pourrait jamais faire barrage au mal instauré et qu’il fallait au contraire travailler en synergie avec. Le détourner jusqu’à tant le diluer qu’il s’en épuiserait de lui-même. Alors, comme les étoiles trônaient souveraine lors des nuits les plus obscures, une première lumière perça l’ombre projetée par le bois, puis une seconde, avant que ne vienne fleurir en cascade une myriade de champignons luminescents autour de la clairière. Bien à l’abri du bois pourrissant des arbres qui semblaient vouloir désespérément étendre leurs griffes vers les sorciers. Ponctuant sa réflexion du raclement de chaise qui se cassait la gueule sous la queue de Nycticorax, Cataleya fini par tourner à demi le visage en direction de son professeur et, si nul sourire ne pu transparaître du fait du masque, l’étrange lueur qui passa dans son regard rappela sans mal celle qui pétillait dans ceux des lutins de Cornouaille. “Boom !” C’était le mot, en effet, puisqu’une brutale secousse balaya les chaises restantes sous un sol fracturé par la course noueuse et irrégulière des racines qui le parcourait. Le tremblement, aussi impressionnant fut-il, ne suffit hélas pas à basculer les dernières colonnes ou même l’autel que surmontait d’une patte terrible Nycticorax avant qu’il ne daigne se briser sous son poids dans un râle qui, au frontière du primitif er guttural, en devenait presque irréel.
-Ce que je te propose, Mom, c’est un petit jeu. Lanca finalement celle qui aurait dû devenir Pajares. “Trois golem pour toi, trois golem pour moi, le but étant d’éclater ceux de l’autre. Et chaque fois qu'on perd un membre de notre unité, on doit boire un shot histoire de corser un peu le truc. Qu’en dis tu ? ” Puis, lissant d’une main méticuleuse sa longue robe noire, Cataleya prit place assise sur le dos de son Enfant et entreprit de tresser l’une des mèches blanches qui se mêlait à l’or de ses cheveux pour feindre une désinvolture qu’elle n’avait plus. “Sauf si tu crains être défait par la pire de tes élèves, évidemment.”
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
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» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
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Re: En ruines. (Andrew)
Mar 17 Sep 2024 - 21:30
Le front était légèrement ridé par la concentration. Lentement mais sûrement, de la boue émergeait un petit golem qui se densifiait à chaque seconde sous ses yeux, sous ceux de Cataleya. Voila des années qu’il n’avait pas eu recours à ce genre d’enchantement… La dernière fois, c’était au mexique, pour envoyer l’être au charbon dans une mine d’or dont les pièges magiques se déclenchaient au poids. En terre, c’était bien plus facile qu’en sable et rapidement l’incarnation devint plus grande que lui. Ca méritait un verre, celui que Cataleya lui avait servit quelques minutes plus tôt. L’alcool lui brûla la gorge mais il s’était habitué. Il lui en faudrait plus pour s’enivrer.
C’était comme si la rouquine avait entendue ses pensées. Il l’observa sortir tout un bar d’un mini coffre. Entre eux s’érigeait désormais une barrière de bouteille parfaitement alignées. Le colosse de terre reste impassible tandis que son jumeau porte sa maitresse sur une épaule musclée, balayant au passage les chaises style napoléoniennes. Salissant le tapis blanc qui représentait l’allée. Toute la forêt sembla alors s’animer derrière Cataleya dans un spectacle tragi-comique aux yeux du Hill. Là où il aurait tout simplement fait explosé l’autel d’un poing vengeur mais efficace, elle rendait le moment digne des plus grands dramaturges.
“Ce que je te propose, Mom, c’est un petit jeu”. Il abandonna l’autel sacrifié du regard pour le tourner, interrogateur, vers Cataleya. Les règles de l’invention sont rapidement définies. Il ne saurait dire si c’est la sanction alcoolisée ou un désir vivement destructeur qui le pousse à accepter.
- J’espère que ta résistance à l’alcool est aussi solide que ta prétention, Blackthorn.
Deux sortilèges. Un pour mouiller davantage de terre. Le deuxième pour créer deux autres golem absolument identiques au premier qui ploie le genou. L’arcaniste se débarrasse de sa cape pour grimper sur les épaules de l’être de terre qu’il manipule pour faire face à ceux de Cataleya.
- Je vais commencer, si tu permets. Après tout, ma fiancée est morte alors que le tiens n’est que parti. J’ai le droit à ce genre de petit avantage.
En réalité, il n’attend guère l’assentiment de la sorcière pour lancer à l’assaut un autre de ses golem vers Nycty pour lui décocher une droite qui aurait tué n’importe quel homme.
Dé d'attaque : 2
C’était comme si la rouquine avait entendue ses pensées. Il l’observa sortir tout un bar d’un mini coffre. Entre eux s’érigeait désormais une barrière de bouteille parfaitement alignées. Le colosse de terre reste impassible tandis que son jumeau porte sa maitresse sur une épaule musclée, balayant au passage les chaises style napoléoniennes. Salissant le tapis blanc qui représentait l’allée. Toute la forêt sembla alors s’animer derrière Cataleya dans un spectacle tragi-comique aux yeux du Hill. Là où il aurait tout simplement fait explosé l’autel d’un poing vengeur mais efficace, elle rendait le moment digne des plus grands dramaturges.
“Ce que je te propose, Mom, c’est un petit jeu”. Il abandonna l’autel sacrifié du regard pour le tourner, interrogateur, vers Cataleya. Les règles de l’invention sont rapidement définies. Il ne saurait dire si c’est la sanction alcoolisée ou un désir vivement destructeur qui le pousse à accepter.
- J’espère que ta résistance à l’alcool est aussi solide que ta prétention, Blackthorn.
Deux sortilèges. Un pour mouiller davantage de terre. Le deuxième pour créer deux autres golem absolument identiques au premier qui ploie le genou. L’arcaniste se débarrasse de sa cape pour grimper sur les épaules de l’être de terre qu’il manipule pour faire face à ceux de Cataleya.
- Je vais commencer, si tu permets. Après tout, ma fiancée est morte alors que le tiens n’est que parti. J’ai le droit à ce genre de petit avantage.
En réalité, il n’attend guère l’assentiment de la sorcière pour lancer à l’assaut un autre de ses golem vers Nycty pour lui décocher une droite qui aurait tué n’importe quel homme.
Dé d'attaque : 2
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Re: En ruines. (Andrew)
Mer 18 Sep 2024 - 21:09
Sublimée par une malice caractéristique, Cataleya accuse le défi sous-jacent en portant son index sur ses propres lèvres. Elle ne soufflera aucun mot de ses beuveries et sait pertinemment que si elle n’est toujours pas en capacité de suivre celles de Peter ou Miguel, les côtoyer à avili son foie autrefois vierge de tout excès. Les fêtes ne l’avaient jamais intéressé et boire seule était fondamentalement triste, quand bien certains verres s’étaient alignés quand le quotidien pesait trop lourdement sur les épaules de la Favorite. Ainsi donc ne se mouille-t-elle étrangement pas, tenue sur Nycticorax qui broie de son poids l’autel devant lequel sa créatrice aurait dû promettre fidélité jusqu’à son dernier souffle. A la place de l’audace bavarde qui était habituellement la sienne, Cataleya ne dit mot puisque semblant concentrée à bâtir deux golems plus primitif que l’était celui sur lequel elle trônait. Effroyable tour gigantesque, aussi terrible qu’elle semblait imprenable. La terre usitée était pourtant la même, puisée au plus près des arbres et gorgée d’un réseau de mycélium aussi sournois qu’il était vif. Il semblait par ailleurs déjà battre sous l’humus, pulser grotesquement à mesure qu’il trouvait forme sous les incantations muettes de la sorcière aux cheveux blond. “Je vais commencer [...]”. Arrachée aux schémas mentaux qu’elle tissait, Cataleya sembla profondément surprise lorsque Andrew verbalisa la perte de Penny. Pas qu’elle vienne à l’apprendre -Ethan Lacroix étant un proche de la Blackthorn, elle avait eu vent de sa tragique disparition- mais la notion de fiancaille lui était en tout point inconnu. L’idylle du professeur et de feu Lacroix avait pourtant été porté au grand jour lors du bal de Yule mais jamais Cataleya n’aurait cru la jeune femme aussi folle qu’elle avait pu elle-même l’être d’imaginer unir son destin à un sang impur. Indéniablement l’award de la tragédie leur revenait et pourtant, loin de s’excuser ou présenter ses condoléances puisqu’aucun mot ne ramenait la jolie blonde, Cataleya se contenta de céder l’initiative. Du moins, de ne pas répliquer quand elle réalisa que son professeur n’attendait pas sa permission. Pour la peine, il devrait être condamné à subir les pérégrination mentale de sa disciple et le débat de “qu’est-ce qui est pire ? Savoir sa fiancée morte et voir vos souvenirs figés dans toute la beauté qui vous unissez, ou au contraire voir l’être aimer être dégouté de soit, refaire sa vie, et contempler impuissant les souvenir à deux se désagréger sordidement ?”. La mort avait de beau qu’elle figeait en l’état une situation ; leur idylle ne seraient jamais entachée par des disputes cruelles et des mots de trop, mais n’en connaitrait plus de nouveau non plus puisqu’en définitive, la mort c’était tout de même froid et définitif. Meh. Il gagnait complètement.
-Blackwood aurait du te prévenir à la reprise de notre cercle ; le karma des chauffes-plats se cumule tant dans le négatif qu’on traîne une poisse amoureuse aussi terrible qu’elle est infâme. Tous. Tu peux encore fuir pour espérer avoir ton conte de fée. Se baissant un peu quand le coup projeté vers elle souffle une puissance rare, Cataleya se dissimule un peu sous la cuirasse titanesque de Nycticorax qui, sifflant son fiel à grand crocs, réplique en bondissant lourdement sur son adversaire pour tenter de lui arracher le bras en claquant sa mâchoire près de l’articulation. “Ou ne pas virer fou. ”
Nul ne saura si c’était cette vision, ou bien celle de son bébé lacérant la terre argileuse qui bâtissait son confrère, qui fit naître sur les lèvres de Cataleya Blackthorn un fin sourire. La scène qu’elle surplombait avait pourtant d’effroyable une puissance aussi titanesque qu’elle était terrifiante, mais lui sembla sur l’instant cathartique. D’autant plus qu’elle éprouvait pour la première fois un golem aussi travaillé qu’il était chéri : jamais elle ne l’avait fait comprendre et voir son corps se plier aussi souplement pour amorcer une défense lui promis silencieusement qu’elle n’avait pas tout raté dans sa vie : Nycticorax un petit bijoux d’enchantement. Pour le soutenir dans son combat, alors, et parce qu’elle ne pouvait décemment pas courir au travers du bois sous forme animale pour chasser les tensions accumulée au gré de la journée, Cataleya bondit souplement au sol et entreprit de récupérer la hache coincée à la seule force de ses bras.
-Il n’empêche que c’est nul. Tu avais l’air heureux, avec elle. Marqua t’elle en posant les poings sur ses hanches puisque la hache parvenait à bouger sans pour autant vouloir se déloger. Ce constat encouragea pourtant Cataleya à reprendre dans un grondement qui la projeta en arrière lorsque, subitement, l’arme accepta de suivre le mouvement. Couchant de fait Cataleya au sol, sur le dos, la hache entre les mains et un air aussi infantile qu’il était triomphant sur le visage. “J’AI ! Et toi tu dois… BOIRE ! ” Elle s’avançait sur ce dernier point mais ne doutais à dire vrai pas une seule seconde de sa victoire. Du moins sur cette manche. Les autres seraient plus ardue à mener. “Parce que ton truc est clairement en train de rendre l'âme… Un shooter que cette attaque l'achève !”
Dé défense : 7 | Dé attaque : 7
-Blackwood aurait du te prévenir à la reprise de notre cercle ; le karma des chauffes-plats se cumule tant dans le négatif qu’on traîne une poisse amoureuse aussi terrible qu’elle est infâme. Tous. Tu peux encore fuir pour espérer avoir ton conte de fée. Se baissant un peu quand le coup projeté vers elle souffle une puissance rare, Cataleya se dissimule un peu sous la cuirasse titanesque de Nycticorax qui, sifflant son fiel à grand crocs, réplique en bondissant lourdement sur son adversaire pour tenter de lui arracher le bras en claquant sa mâchoire près de l’articulation. “Ou ne pas virer fou. ”
Nul ne saura si c’était cette vision, ou bien celle de son bébé lacérant la terre argileuse qui bâtissait son confrère, qui fit naître sur les lèvres de Cataleya Blackthorn un fin sourire. La scène qu’elle surplombait avait pourtant d’effroyable une puissance aussi titanesque qu’elle était terrifiante, mais lui sembla sur l’instant cathartique. D’autant plus qu’elle éprouvait pour la première fois un golem aussi travaillé qu’il était chéri : jamais elle ne l’avait fait comprendre et voir son corps se plier aussi souplement pour amorcer une défense lui promis silencieusement qu’elle n’avait pas tout raté dans sa vie : Nycticorax un petit bijoux d’enchantement. Pour le soutenir dans son combat, alors, et parce qu’elle ne pouvait décemment pas courir au travers du bois sous forme animale pour chasser les tensions accumulée au gré de la journée, Cataleya bondit souplement au sol et entreprit de récupérer la hache coincée à la seule force de ses bras.
-Il n’empêche que c’est nul. Tu avais l’air heureux, avec elle. Marqua t’elle en posant les poings sur ses hanches puisque la hache parvenait à bouger sans pour autant vouloir se déloger. Ce constat encouragea pourtant Cataleya à reprendre dans un grondement qui la projeta en arrière lorsque, subitement, l’arme accepta de suivre le mouvement. Couchant de fait Cataleya au sol, sur le dos, la hache entre les mains et un air aussi infantile qu’il était triomphant sur le visage. “J’AI ! Et toi tu dois… BOIRE ! ” Elle s’avançait sur ce dernier point mais ne doutais à dire vrai pas une seule seconde de sa victoire. Du moins sur cette manche. Les autres seraient plus ardue à mener. “Parce que ton truc est clairement en train de rendre l'âme… Un shooter que cette attaque l'achève !”
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
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Re: En ruines. (Andrew)
Dim 13 Oct 2024 - 14:13
Blackwood l’avait prévenu à bien des reprises, sur bien des sujets. Mais pas sur une prétendue malédiction sentimentale. Et ce n’est pas comme si ça aurait fait changer d’avis l'éminence ectoplasmique, lui même avait eu son lot de drame en matière de vie amoureuse. Il devait savoir qu’Andrew n’y aurait pas cru. Que son ambition n’avait pas de limite. A l’époque, il aurait sûrement volontiers échanger son amourette naissante avec Penny pour une teinte plus foncée dans le revers de sa cape.
Le choc est titanesque, il fait vaciller le géant d’argile sur les épaules duquel se tient Cataleya mais… c’est tout. Il souffle du nez, Andrew, contrarié d’avoir sous estimé la puissance du golem dont il ignore la date de création mais qui semble s’être solidifié avec le temps. "Il n’empêche que c’est nul. Tu avais l’air heureux, avec elle." Doux pléonasme. Terrible pléonasme. Il n'avait jamais vraiment été heureux avant de l'avoir rencontrée. Ca ne lui manquait pas avant. Mais depuis qu'elle avait disparu, il était persuadé de ne plus jamais toucher le bonheur.
- Et toi alors ? Pourquoi il s'est barré ? Sa langue traînait par terre quand il te regardait.
Renvoyer la Cataleya dans ses filets, c'était toujours mieux que de parler de Penny. Il l'observe déloger la hache du bois tandis que de concert son golem s'essaye à une charge vaine puisque Andrew aura fait bouger le sien. Un pas de côté pour donner tort à la rouquine qui criait déjà à la victoire. Et un pied qui traîne au passage, dans l'espoir qu'il ne s'écrase au sol.
- Quand donc apprendras tu à ne pas vendre la peau du dragon avant de l'avoir tué Blackthorn ?
Dé de défense 8 / Dé d'attaque 9
Le choc est titanesque, il fait vaciller le géant d’argile sur les épaules duquel se tient Cataleya mais… c’est tout. Il souffle du nez, Andrew, contrarié d’avoir sous estimé la puissance du golem dont il ignore la date de création mais qui semble s’être solidifié avec le temps. "Il n’empêche que c’est nul. Tu avais l’air heureux, avec elle." Doux pléonasme. Terrible pléonasme. Il n'avait jamais vraiment été heureux avant de l'avoir rencontrée. Ca ne lui manquait pas avant. Mais depuis qu'elle avait disparu, il était persuadé de ne plus jamais toucher le bonheur.
- Et toi alors ? Pourquoi il s'est barré ? Sa langue traînait par terre quand il te regardait.
Renvoyer la Cataleya dans ses filets, c'était toujours mieux que de parler de Penny. Il l'observe déloger la hache du bois tandis que de concert son golem s'essaye à une charge vaine puisque Andrew aura fait bouger le sien. Un pas de côté pour donner tort à la rouquine qui criait déjà à la victoire. Et un pied qui traîne au passage, dans l'espoir qu'il ne s'écrase au sol.
- Quand donc apprendras tu à ne pas vendre la peau du dragon avant de l'avoir tué Blackthorn ?
Dé de défense 8 / Dé d'attaque 9
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Re: En ruines. (Andrew)
Lun 14 Oct 2024 - 12:20
Devant les mots de son mentor le sourire s’efface et, toujours couché au sol, la Blackthorn ne semble pas même tressaillir quand la queue de son immondice végétale claque à un mètre à peine de son visage. Fracturant la terre jusqu’à sa joue. Son instinct de survie déjà défaillant ne semble plus même vouloir la porter si bien que, devant cette querelle cyclopéenne qui pourrait lui briser chacun des os, la lufkin préfère pourtant observer Andrew et se perdre au plus profond de son regard usé. Sans doute devrait-elle murmurer qu’elle ne voulait pas parler de Miguel, tout comme il ne voulait pas parler de Penny ; la rupture datait tout juste de l’avant veille. Sans doute devrait-elle s’accrocher à cette pseudo morale pour cracher que si le dragon bougeait encore lors de la transaction, alors elle l’étranglerait de ses mains. Sans doute devrait-elle se forcer à rire et balayer tout ça sous le tapis comme si bien elle le faisait, pourtant les iris tremblent, se drapent d’une détresse aussi sordide que celle qui l’avait tenue lorsque Jolan l’avait cueilli aux portes de son jardin pour chercher à l’éviscérer. La détruire toute entière. Elle avait beau se répéter jusqu’à se rendre malade qu’un beau jour Miguel aurait compris qu’elle avait du Monstre l’âme, la perte lui semblait toujours aussi insurmontable : Renoncer à lui, sans fiel et sans cris, était une chose qu’elle avait faite de manière intuitive puisque la négociation et les pleurs auraient rendu les adieux plus douloureux encore. Tout comme implorer qu’il accepte de se faire oublietter avec elle. Pourtant, la nouvellement blonde ne pouvait arracher à son esprit que Miguel devait au mieux regretter leur idylle, au pire la haïr, et que jamais plus il ne chercherait à reprendre contact puisqu’il était plus simple d’oublier tout ceci et se reconstruire loin de l’autre. Personne n’avait eu besoin de la préparer au fait qu’il quitte Inverness après son ultime match, ni même d’évoquer cette possibilité puisqu’elle connaissait suffisamment celui auquel elle aurait dû être mariée pour y songer en le regardant partir. Il ne reviendrait pas. Il ne reviendrait plus jamais.
-Aujourd’hui je dois surtout lui inspirer la fuite et la gerbe, mom. Osa finalement la lufkin d’une voix suffisamment forte pour être entendue.“Nous sommes cousins.”
Si un éclat vrilla ce dernier mot, la lufkin parvient tout de même à sourire avant d’observer le nouveau le ciel azuré, partiellement obscurcit par un Nycticorax qui luttait tant bien que mal contre le golem adverse. Ses crocs vocalisaient des sons infâmes qui n’appartenaient à aucun règne connu hormis peut être celui du cauchemar et, voyant sa fin arrivée lorsqu’un coup chargea sa gorge, le reptile de glaise et bois se ramassa subitement autour de sa créatrice puisque plus capable de la préserver des coups. Sa carcasse aurait pu amortir le choc si une baguette ne s’était pas dressés entre les deux monstres pour faire naître de leur ombre de puissantes entraves.
-“Ne m’en veut pas Andrew mais j’ai encore besoin de ce bijoux pour veiller ma dépouille.” Soupira finalement Cataleya en se redressant, époussetant d’une main quelque peu déçue sa robe avant d’engager le pas en direction du bar. “Tu es en droit de me donner un gage en échange de sa survie, et tu gagnes évidemment cette manche.”
Bonne joueuse, quoi que l’égo avait indéniablement prit un coup, la Blackthorn remplit son shooter à raz-bord et eu la décence de repousser la bouteille en direction de son professeur puisque, si boire était le prix de la défaite, il semblait lui aussi avoir besoin d’anesthésier la douleur.
-Aujourd’hui je dois surtout lui inspirer la fuite et la gerbe, mom. Osa finalement la lufkin d’une voix suffisamment forte pour être entendue.“Nous sommes cousins.”
Si un éclat vrilla ce dernier mot, la lufkin parvient tout de même à sourire avant d’observer le nouveau le ciel azuré, partiellement obscurcit par un Nycticorax qui luttait tant bien que mal contre le golem adverse. Ses crocs vocalisaient des sons infâmes qui n’appartenaient à aucun règne connu hormis peut être celui du cauchemar et, voyant sa fin arrivée lorsqu’un coup chargea sa gorge, le reptile de glaise et bois se ramassa subitement autour de sa créatrice puisque plus capable de la préserver des coups. Sa carcasse aurait pu amortir le choc si une baguette ne s’était pas dressés entre les deux monstres pour faire naître de leur ombre de puissantes entraves.
-“Ne m’en veut pas Andrew mais j’ai encore besoin de ce bijoux pour veiller ma dépouille.” Soupira finalement Cataleya en se redressant, époussetant d’une main quelque peu déçue sa robe avant d’engager le pas en direction du bar. “Tu es en droit de me donner un gage en échange de sa survie, et tu gagnes évidemment cette manche.”
Bonne joueuse, quoi que l’égo avait indéniablement prit un coup, la Blackthorn remplit son shooter à raz-bord et eu la décence de repousser la bouteille en direction de son professeur puisque, si boire était le prix de la défaite, il semblait lui aussi avoir besoin d’anesthésier la douleur.
Dé défense : 4 | Dé attaque (pour la prochaine) : 5
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
- » parchemins postés : 258
» miroir du riséd : giacomo gianniotti
» crédits : maav
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
» gallions sous la cape : 1558
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: En ruines. (Andrew)
Mar 29 Oct 2024 - 22:09
Avec force et fracas, le magnifique golem de la sorcière s’écrase au sol. Toute la terre semble trembler et pourtant la jeune femme ne moufte pas. La bestiole aurait pu s’étaler sur elle de tout son long qu’elle n’aurait certainement pas bougé. Elle était aussi amorphe que lui en Février dernier et si Andrew n’était pas déjà suffisamment centré sur son propre malheur, peut-être qu’il en serait chagriné.
“Aujourd’hui je dois surtout lui inspirer la fuite et la gerbe, mom. Nous sommes cousins.” Un rire nerveux et infiniment court s’échappe de sa gorge. C’est que la réponse que la rouquine, il ne s’y attendait pas. Il aurait certainement pu poser mille et une hypothèses mais il y avait fort à parier que celle-ci n’aurait pas été comprise dans la liste. Et ce n’est qu’à cet instant qu’il se rend compte de l’horreur de la situation.
- C’est moche.
Terrible constat tandis que les golem s’entretuent. Malgré tout, l’enseignant garde le regard rivé sur celle qui est au sol en position de croix. Il s’attendrait presque à la voir disparaitre, avalée par l’argile.
- Quelles étaient les chances ? …
Question rhétorique, de toute manière suspendue par l’étudiante qui se lève pour arrêter le choc des titans de glaise. Il hoche le menton pour accepter et la victoire de cette manche et le bourbon. Après tout, un verre pouvait également servir à fêter une victoire. Quant au gage… voila un jeu auquel il n’avait pas joué depuis longtemps. Ou plutôt, auquel il n’avait jamais vraiment joué puisqu’il les trouvait puérils il y a déjà vingt cinq ans de cela. Pourtant il se surprend à lancer :
- Essaye de lêcher ton coude pour voir.
Pueril. Mais drôle quand on avait un verre dans le nez.
Andrew 3/3 - Cat 2/3
Dé de défense 10 / Dé d’attaque 1
“Aujourd’hui je dois surtout lui inspirer la fuite et la gerbe, mom. Nous sommes cousins.” Un rire nerveux et infiniment court s’échappe de sa gorge. C’est que la réponse que la rouquine, il ne s’y attendait pas. Il aurait certainement pu poser mille et une hypothèses mais il y avait fort à parier que celle-ci n’aurait pas été comprise dans la liste. Et ce n’est qu’à cet instant qu’il se rend compte de l’horreur de la situation.
- C’est moche.
Terrible constat tandis que les golem s’entretuent. Malgré tout, l’enseignant garde le regard rivé sur celle qui est au sol en position de croix. Il s’attendrait presque à la voir disparaitre, avalée par l’argile.
- Quelles étaient les chances ? …
Question rhétorique, de toute manière suspendue par l’étudiante qui se lève pour arrêter le choc des titans de glaise. Il hoche le menton pour accepter et la victoire de cette manche et le bourbon. Après tout, un verre pouvait également servir à fêter une victoire. Quant au gage… voila un jeu auquel il n’avait pas joué depuis longtemps. Ou plutôt, auquel il n’avait jamais vraiment joué puisqu’il les trouvait puérils il y a déjà vingt cinq ans de cela. Pourtant il se surprend à lancer :
- Essaye de lêcher ton coude pour voir.
Pueril. Mais drôle quand on avait un verre dans le nez.
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Dé de défense 10 / Dé d’attaque 1
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Re: En ruines. (Andrew)
Dim 10 Nov 2024 - 0:20
Vidant son shooter d’une traite, la Blackthorn grimace puisqu’un feu vif ravage sa trachée. Le liquide la brûle mais bien moins que les dernière soixante-douze heures alors, loin d’estimer que jouer à ce genre de petit jeu avec son professeur et mentor n’était pas l’idée du siècle, Cataleya préfère arquer un sourcil devant le gage. Elle s'attendait à pire, certainement à quelque chose qu’elle regretterait puisqu’elle éprouvait l’effroyable impression que Andrew passait son temps à vouloir la flouer dans tout ce qu’elle entreprenait. La prendre en traître à peine osait-elle un geste ou une idée. Sans doute que l’influence de Dad, qu’elle collait comme si sa vie en dépendait, n’avait jamais tout à fait aidé à intégrer ce nouveau mentor ou même l’accepter mais il était indéniable que le fond du problème résidait en la nature toute passionnée de la Blackthorn, ainsi qu’en sa loyauté maladive. Elle s’offrait corps et âme comme elle détestait ; inconditionnellement. Pourtant l’atmosphère n’est pas autant anxiogène qu’à l’habitude, la faute sans doute au désespoir conjoint de l’Eclairé et la Chandelle alors, lissant en une poignée de seconde l’hésitation qui tenu la Blackthorn à l'énoncé du gage puisqu’elle envisageait déjà que Andrew la stupéfix dans cette posture idiote, la lufkin étira ses bras.
-J’ai pris de quoi manger dans mon sac. Laisse moi une minute. Parce qu’il était hors de question qu’elle se déboite un truc ou se déchire un ligament en voulant outrepasser les limites de son corps. Ceci brièvement fait, elle essaya un premier mouvement qui la désola de part la réalisation du fait qu’elle faisait parti de la pietaille incapable de lécher son coude ; ses bras était trop long. Elle avait pourtant la conviction d’y parvenir sous forme animale mais, peu soucieuse de gagner le pari par tous les moyens, abandonna après trois ou quatre essais infructueux. “Et toi, tu y arrives ?”
Sincèrement curieuse, elle darda ses yeux bleus sur le runiste comme pour l’inviter à essayer avant de s’en détourner pour observer les Golems reprendre les hostilités. L’attaque de l’humanoïde qu’elle avait mise sur pied fut contré avec tant d’aisance que la Blackthorn en fut soufflé mais arbora presque aussitôt un petit sourire en coin qui laissait sans mal présager que la scène lui provoquait quelques réminiscences.
-Tu vas râler mais un jour j’ai entraîné les garçons en forêt pour chercher une tombe monolithique. J’étais parvenue à dénicher chez un antiquaire un grimoire qui datait du douzième siècle, un truc en vieux français et impossible à déchiffrer, mais après plusieurs mois de recherche et l’aide d’un Eclairé dont je tairais le no-... C’était Dad. Clairement. On est parvenu à localiser cette tombe et les galeries souterraines qu’elle veillait. La Blackthorn marqua une pause pour surveiller du coin de l’oeil les réactions de son professeur mais reprit sans grand complexe. C’était infesté d’inféris et Alex en est sorti avec une honteuse cicatrice sur la fesse droite. Vraiment moche. Tout ça pour dire qu'on n'est jamais parvenu à trouver l’artéfact qu’on était venu chercher, mais toi, tu pourrais y arriver. Après tout, tu es beaucoup plus expérimenté que nous. Il avait quoi, l’âge d’Arthur ? 68 ans ? Après tout les sorciers vieillissaient bien mieux que les moldus non ? Hésitant de longue seconde, la jeune femme se reservit un verre qu’elle ne toucha cette fois pas, observant sa robe ambrée tourner entre ses doigts. Si un fragment de nostalgie troubla ses yeux bleus, il fut rapidement contrebalancé par l’aspect paisible du sourire qui trôna sur ses lèvres endeuillées. “ Et ça pourrait faire du bien aux garçons de se changer un peu les idées, si tu te décidais à les y entraîner.”
Sur ce, la nouvellement blonde souffla des mots auxquels semblaient répondre les vents du nords, lointaines origines Blackthorn qu’elle avait apprit sur le bout des doigts, parfaitement assise sur les genoux de papa. Si le coup porté à son Golem fut superbement contré, l’attaque se péta la gueule sitôt porta t’elle son verre à ses lèvres puisqu’elle s’était odieusement déconcentrée.
-J’ai pris de quoi manger dans mon sac. Laisse moi une minute. Parce qu’il était hors de question qu’elle se déboite un truc ou se déchire un ligament en voulant outrepasser les limites de son corps. Ceci brièvement fait, elle essaya un premier mouvement qui la désola de part la réalisation du fait qu’elle faisait parti de la pietaille incapable de lécher son coude ; ses bras était trop long. Elle avait pourtant la conviction d’y parvenir sous forme animale mais, peu soucieuse de gagner le pari par tous les moyens, abandonna après trois ou quatre essais infructueux. “Et toi, tu y arrives ?”
Sincèrement curieuse, elle darda ses yeux bleus sur le runiste comme pour l’inviter à essayer avant de s’en détourner pour observer les Golems reprendre les hostilités. L’attaque de l’humanoïde qu’elle avait mise sur pied fut contré avec tant d’aisance que la Blackthorn en fut soufflé mais arbora presque aussitôt un petit sourire en coin qui laissait sans mal présager que la scène lui provoquait quelques réminiscences.
-Tu vas râler mais un jour j’ai entraîné les garçons en forêt pour chercher une tombe monolithique. J’étais parvenue à dénicher chez un antiquaire un grimoire qui datait du douzième siècle, un truc en vieux français et impossible à déchiffrer, mais après plusieurs mois de recherche et l’aide d’un Eclairé dont je tairais le no-... C’était Dad. Clairement. On est parvenu à localiser cette tombe et les galeries souterraines qu’elle veillait. La Blackthorn marqua une pause pour surveiller du coin de l’oeil les réactions de son professeur mais reprit sans grand complexe. C’était infesté d’inféris et Alex en est sorti avec une honteuse cicatrice sur la fesse droite. Vraiment moche. Tout ça pour dire qu'on n'est jamais parvenu à trouver l’artéfact qu’on était venu chercher, mais toi, tu pourrais y arriver. Après tout, tu es beaucoup plus expérimenté que nous. Il avait quoi, l’âge d’Arthur ? 68 ans ? Après tout les sorciers vieillissaient bien mieux que les moldus non ? Hésitant de longue seconde, la jeune femme se reservit un verre qu’elle ne toucha cette fois pas, observant sa robe ambrée tourner entre ses doigts. Si un fragment de nostalgie troubla ses yeux bleus, il fut rapidement contrebalancé par l’aspect paisible du sourire qui trôna sur ses lèvres endeuillées. “ Et ça pourrait faire du bien aux garçons de se changer un peu les idées, si tu te décidais à les y entraîner.”
Sur ce, la nouvellement blonde souffla des mots auxquels semblaient répondre les vents du nords, lointaines origines Blackthorn qu’elle avait apprit sur le bout des doigts, parfaitement assise sur les genoux de papa. Si le coup porté à son Golem fut superbement contré, l’attaque se péta la gueule sitôt porta t’elle son verre à ses lèvres puisqu’elle s’était odieusement déconcentrée.
Andrew 3/3 - Cat 2/3
Défense 9, Attaque 1
Défense 9, Attaque 1